QUI PARLE POUR LA RDC A NAIROBI?
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QUI PARLE POUR LA RDC A NAIROBI?
QUI PARLE POUR LA RDC A NAIROBI?
ALORS QUE LA RDC EST AU CENTRE DE CE SOMMET DES CHEFS D'ETAT DE LA CIRGL, KABILA ABONNE ABSENT....
LA CHAISE VIDE, EN DIPLOMATIE, EST CONTRE-PRODUCTIVE.
VOICI UN REPORTAGE RELATIF A LA TENUE DE CE SOMMET
NAIROBI EXIGE UNE CONCLUSION RAPIDE DE KAMPALA
La cérémonie d’ouverture du sommet de la CIRGL (31 juillet 2013) s’est tenu au Complexe des Nations Unies de Gi...giri tandis que toutes les réunions ont eu lieu au Windsor Hôtel & Golf Country Club de Nairobi. En voici quelques recommandations signées vers 19 heures de Nairobi : -Le sommet de Nairobi demande une conclusion rapide du dialogue de Kampala entre le gouvernement de la RDC et les rebelles du M23. -Exhorte les pays contributeurs d’accélérer le déploiement de la brigade d’intervention avec un délai ; au plus tard le 1er Septembre 2013. -Appel au M23 d’arrêter les activités de guerre et de croire renverser le gouvernement de Kinshasa.
Dans les révélations des coulisses du sommet de Nairobi ; il est dit que le président Ougandais Yoweri Museveni a créé un scandale en disant d’une façon voilée que selon lui il y a quatre raisons de la guerre en RDC dont la Xénophobie, le manque des infrastructures, le problème de la démocratie.
Le président Ougandais n’aurait pas apprécié aussi l’ultimatum de la Monusco donné à toute personne n’étant pas des FARDC de déposer les armes avant Jeudi. Yoweri Museveni a même demandé que l’on tue tous les rebelles en RDC.
La délégation du gouvernement Congolais conduite par le ministre Raymond Tshibanda des affaires étrangères a réservé un droit de réponse énergique aux propos du président Ougandais, sur sa façon particulière et alambiquée de voir les causes de la guerre en RDC.
La réunion a pourtant analysé les défis rencontrés dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre des Nations unies et de l’Union africaine sur la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région des Grands-Lacs.
Les participants sont venus de l’Angola, du Burundi, du Congo, de la RDC, Kenya, de l’Ouganda, Tanzanie, Zambie, Soudan et du Soudan du Sud ; du Centre Levy Mwanawasa de Lusaka sur la démocratie et la bonne gouvernance, du personnel du secrétariat de la CIRGL, des Nations Unies, de l’Union africaine de la SADC, du Groupe des Amis et des pays cooptés de la CIRGL. Trois présidents seulement sur neuf étaient présents ;Y.Museveni,U.KENYATA (hote du sommet) et le centrafricain
M.Djotodia.
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http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/sauvons-eug%C3%A8ne-diomi-ndongala-respect-de-la-d%C3%A9cision-de-la-cour-supr%C3%AAme-de-justice-de-la-rdc?utm_campaign=friend_inviter_chat&utm_medium=facebook&utm_source=share_petition&utm_term=permissions_dialog_true
http://democratiechretienne.org/2013/08/01/sommet-des-chefs-d-etat-de-la-cirgl-sur-la-rdc-et-les-grands-lacs-kabila-absent-pourquoi/
KOTA
Re: QUI PARLE POUR LA RDC A NAIROBI?
Pour Kampala kabila y va????Mende va nous dire le pays est en guerre...Il n'y a que 3 présidents...Mawa.
mongo elombe
Re: QUI PARLE POUR LA RDC A NAIROBI?
LA MONUSCO DESARME LA POPULATION A GOMA ET LAISSE TRANQUILLES LES GROUPES ARMES DANS LEURS "SANCTUAIRES"
par mpp le 3 août 2013
« RDC : Première mission pour la Brigade de l’ONU | Page d’accueil
03 août 2013
RDC : La zone de sécurité fait polémique
A peine mise en place, la nouvelle zone de sécurité de l’ONU ne fait pas l’unanimité dans le Nord-Kivu. La population s’étonne que la zone ne couvre pas les régions sous contrôle des groupes armés, alors que certains accusent la Monusco de vouloir "désarmer le peuple face aux rebelles du M23".
Capture d’écran 2013-08-03 à 00.24.32.pngUne journée après la fin de l’ultimatum qui prévoit l’instauration d’une zone de sécurité autour de Goma et le désarmement de "toute personne possédant une arme à feu", le bilan est contrasté. Si le gouvernement congolais estime que cette mesure "va dans le sens de mettre fin au calvaire que subissent les populations", les mécontents font aussi entendre leur voix… et ils sont nombreux.
La Monusco "tape à côté"
A Goma, la population a bruyamment manifesté sa colère contre la zone de sécurité qui "n’englobe même pas les régions sous contrôle des rebelles du M23". "Un comble" selon un Congolais contacté. Un convoi de la Monusco a été "caillassé" vendredi matin à Goma en signe de protestation. Car si l’idée paraît bonne sur le papier pour la plupart des habitants du Nord-Kivu, son efficacité paraît "très incertaine". Les Congolais ont en effet l’impression que la Monusco "tape à côté". Alors q’une vingtaine de groupes armés sévissent dans le Nord et le Sud-Kivu, la zone de sécurité se contente de "sanctuariser" Goma, sa proche banlieue et la ville de Sake, sans s’occuper des régions où sont actifs les rébellions et notamment celle du M23.
Le M23 attend Kampala
Les rebelles du mouvement du 23 mars, dont aucune position n’est concernée par la zone de sécurité, donne dans l’ironie. René Abandi, un responsable du M23, souligne sur le site de "l’agence d’information" que "cette zone est occupée essentiellement par les soldats de l’armée régulière (FARDC) et leurs miliciens alliés des FDLR". Le M23 joue profil bas et déclare rester sur ses positions militaires défensives en attendant des avancées du côté des pourparlers de paix de Kampala, toujours au point mort depuis l’offensive de l’armée gouvernementale du 14 juillet dernier.
"Etendre la zone au-delà de Kibati"
Pour la population du Nord-Kivu, ballotée depuis deux décennies par des guerres à répétition, l’ultimatum de l’ONU et sa zone de sécurité ne va pas assez loin, ni assez vite. L’organisation non-gouvernementale congolaise, Lutte pour le changement (LUCHA), exige que la Monusco étende immédiatement sa zone de sécurité "au-delà de la ligne de Kibati" (région encore tenue par le M23). LUCHA demande également aux casques bleus et à la Brigade de "progresser le plus rapidement possible, sans quoi l’impatience de la population risque de prendre une tournure imprévisible dont les Nations unies partageront la responsabilité".
La Monusco "désarme le peuple"
Si certains veulent que la Monusco aille plus vite, d’autres trouvent que la création d’une zone de sécurité et le désarmement qui va avec, est une vraie "duperie". Selon Jérôme Kengawe Ziambi, un criminologue, "tout citoyen congolais, habitant cette contrée, a le droit inaliénable de protéger sa vie et celle des siens" et donc d’être armé. En faisant la chasse aux armes à feu dans la zone de sécurité, ce Congolais craint ainsi que l’on désarme "le peuple congolais" qui se défend contre "les agressions étrangères" et le M23. Attention à "l’escalade de la violence"
Du côté des ONG, on reste aussi très sceptique sur l’efficacité de la zone de sécurité. Oxfam demande aux Nations unies de procéder "avec la plus grande prudence" dans l’opération de désarmement. L’ONG craint une escalade de la violence avec l’entrée en action de la Brigade et demande que les populations civiles soient protégée par l’ONU. "Une priorité absolue" pour Oxfam. Bertrand Perrochet, chef de mission de Médecins Sans Frontières (MSF) en RDC avait dénoncé il y a quelques semaines (avant la création de la zone de sécurité) la confusion des genres entretenue par les Nations unies entre militaires et humanitaires. Avec un mandat "offensif", les casques bleus ne seront plus "neutres" dans le conflit et imposent ainsi aux ONG de ne plus l’être. Un changement radical dans l’histoire de l’ONU, qui inquiète ce médecin qui affirme "ne pas être un soldat en blouse blanche".
La Monusco "ne fait pas la guerre"
Devant un tel concert d’incompréhension, la Monusco s’est voulue rassurante et pédagogique. "Nous ne faisons pas la guerre aux groupes armés, nous voulons les désarmer et ramener la paix" a martelé la Monusco. L’opération de désarmement sera "progressive" et "le périmètre de la zone de sécurité pourra être étendu". A la question de savoir pourquoi, la Brigade ne s’attaque pas directement aux groupes armés, la Monusco a répondu en conférence de presse qu’elle ne pouvait pas "s’occuper de tous les groupes armés en même temps" et qu’elle commençait donc par sécuriser Goma. Au risque, selon certains analystes, de "sanctuariser" Goma, devenue une forteresse imprenable, au détriment du reste du Nord et du Sud Kivu, en prise direct avec les multiples groupes armés… et leurs exactions.
Offensif ?
Dernière inconnue : le niveau d’engagement de la nouvelle Brigade d’intervention de l’ONU sur le terrain. A la question de savoir si la Monusco utilisera la force pour désarmer dans la zone de sécurité, Félix Basse, le porte-parole de la Monusco a répondu sans hésiter "oui". Mais plus tard, il déclarera que la Brigade n’était pas "offensive" et qu’elle était seulement là "pour protéger les civils"… une mission qu’effectue avec plus ou moins de réussite la Monsuco depuis 13 ans ! Un flou qui n’a pas vraiment rassuré à Goma.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Phttp://afrikarabia.blogspirit.com/archive/2013/08/03/rdc-la-zone-de-securite-fait-polemique-2973558.htmlhoto : Casque bleu en RDC © Ch. Rigaud http://www.afrikarabia.com
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http://democratiechretienne.org/2013/08/03/la-monusco-desarme-la-population-a-goma-et-laisse-tranquilles-les-groupes-armes-dans-leurs-sanctuaires/
par mpp le 3 août 2013
« RDC : Première mission pour la Brigade de l’ONU | Page d’accueil
03 août 2013
RDC : La zone de sécurité fait polémique
A peine mise en place, la nouvelle zone de sécurité de l’ONU ne fait pas l’unanimité dans le Nord-Kivu. La population s’étonne que la zone ne couvre pas les régions sous contrôle des groupes armés, alors que certains accusent la Monusco de vouloir "désarmer le peuple face aux rebelles du M23".
Capture d’écran 2013-08-03 à 00.24.32.pngUne journée après la fin de l’ultimatum qui prévoit l’instauration d’une zone de sécurité autour de Goma et le désarmement de "toute personne possédant une arme à feu", le bilan est contrasté. Si le gouvernement congolais estime que cette mesure "va dans le sens de mettre fin au calvaire que subissent les populations", les mécontents font aussi entendre leur voix… et ils sont nombreux.
La Monusco "tape à côté"
A Goma, la population a bruyamment manifesté sa colère contre la zone de sécurité qui "n’englobe même pas les régions sous contrôle des rebelles du M23". "Un comble" selon un Congolais contacté. Un convoi de la Monusco a été "caillassé" vendredi matin à Goma en signe de protestation. Car si l’idée paraît bonne sur le papier pour la plupart des habitants du Nord-Kivu, son efficacité paraît "très incertaine". Les Congolais ont en effet l’impression que la Monusco "tape à côté". Alors q’une vingtaine de groupes armés sévissent dans le Nord et le Sud-Kivu, la zone de sécurité se contente de "sanctuariser" Goma, sa proche banlieue et la ville de Sake, sans s’occuper des régions où sont actifs les rébellions et notamment celle du M23.
Le M23 attend Kampala
Les rebelles du mouvement du 23 mars, dont aucune position n’est concernée par la zone de sécurité, donne dans l’ironie. René Abandi, un responsable du M23, souligne sur le site de "l’agence d’information" que "cette zone est occupée essentiellement par les soldats de l’armée régulière (FARDC) et leurs miliciens alliés des FDLR". Le M23 joue profil bas et déclare rester sur ses positions militaires défensives en attendant des avancées du côté des pourparlers de paix de Kampala, toujours au point mort depuis l’offensive de l’armée gouvernementale du 14 juillet dernier.
"Etendre la zone au-delà de Kibati"
Pour la population du Nord-Kivu, ballotée depuis deux décennies par des guerres à répétition, l’ultimatum de l’ONU et sa zone de sécurité ne va pas assez loin, ni assez vite. L’organisation non-gouvernementale congolaise, Lutte pour le changement (LUCHA), exige que la Monusco étende immédiatement sa zone de sécurité "au-delà de la ligne de Kibati" (région encore tenue par le M23). LUCHA demande également aux casques bleus et à la Brigade de "progresser le plus rapidement possible, sans quoi l’impatience de la population risque de prendre une tournure imprévisible dont les Nations unies partageront la responsabilité".
La Monusco "désarme le peuple"
Si certains veulent que la Monusco aille plus vite, d’autres trouvent que la création d’une zone de sécurité et le désarmement qui va avec, est une vraie "duperie". Selon Jérôme Kengawe Ziambi, un criminologue, "tout citoyen congolais, habitant cette contrée, a le droit inaliénable de protéger sa vie et celle des siens" et donc d’être armé. En faisant la chasse aux armes à feu dans la zone de sécurité, ce Congolais craint ainsi que l’on désarme "le peuple congolais" qui se défend contre "les agressions étrangères" et le M23. Attention à "l’escalade de la violence"
Du côté des ONG, on reste aussi très sceptique sur l’efficacité de la zone de sécurité. Oxfam demande aux Nations unies de procéder "avec la plus grande prudence" dans l’opération de désarmement. L’ONG craint une escalade de la violence avec l’entrée en action de la Brigade et demande que les populations civiles soient protégée par l’ONU. "Une priorité absolue" pour Oxfam. Bertrand Perrochet, chef de mission de Médecins Sans Frontières (MSF) en RDC avait dénoncé il y a quelques semaines (avant la création de la zone de sécurité) la confusion des genres entretenue par les Nations unies entre militaires et humanitaires. Avec un mandat "offensif", les casques bleus ne seront plus "neutres" dans le conflit et imposent ainsi aux ONG de ne plus l’être. Un changement radical dans l’histoire de l’ONU, qui inquiète ce médecin qui affirme "ne pas être un soldat en blouse blanche".
La Monusco "ne fait pas la guerre"
Devant un tel concert d’incompréhension, la Monusco s’est voulue rassurante et pédagogique. "Nous ne faisons pas la guerre aux groupes armés, nous voulons les désarmer et ramener la paix" a martelé la Monusco. L’opération de désarmement sera "progressive" et "le périmètre de la zone de sécurité pourra être étendu". A la question de savoir pourquoi, la Brigade ne s’attaque pas directement aux groupes armés, la Monusco a répondu en conférence de presse qu’elle ne pouvait pas "s’occuper de tous les groupes armés en même temps" et qu’elle commençait donc par sécuriser Goma. Au risque, selon certains analystes, de "sanctuariser" Goma, devenue une forteresse imprenable, au détriment du reste du Nord et du Sud Kivu, en prise direct avec les multiples groupes armés… et leurs exactions.
Offensif ?
Dernière inconnue : le niveau d’engagement de la nouvelle Brigade d’intervention de l’ONU sur le terrain. A la question de savoir si la Monusco utilisera la force pour désarmer dans la zone de sécurité, Félix Basse, le porte-parole de la Monusco a répondu sans hésiter "oui". Mais plus tard, il déclarera que la Brigade n’était pas "offensive" et qu’elle était seulement là "pour protéger les civils"… une mission qu’effectue avec plus ou moins de réussite la Monsuco depuis 13 ans ! Un flou qui n’a pas vraiment rassuré à Goma.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Phttp://afrikarabia.blogspirit.com/archive/2013/08/03/rdc-la-zone-de-securite-fait-polemique-2973558.htmlhoto : Casque bleu en RDC © Ch. Rigaud http://www.afrikarabia.com
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