C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
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C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Tire' du quotidien le Phare:
Le Phare vient d’apprendre, de source sûre, qu’Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est attendu ce samedi 17 août 2013 à Brazzaville, à la demande du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso. Ce déplacement a été confirmé après le passage, en début de semaine, d’un émissaire du Chef de l’Etat du Congo/Brazzaville, porteur d’une invitation personnelle de ce dernier remise à Etienne Tshisekedi en mains propres, dans sa résidence de la rue Pétunias, dans la commune de Limete.
Mais le quotidien de l’avenue Colonel Lukusa n’a pu obtenir des précisions au sujet de la date exacte du tête-à-tête entre les deux personnalités ni de la durée du séjour du numéro un de l’UDPS à l’autre rive du fleuve Congo. L’on croit toutefois savoir que le menu de leurs entretiens pourrait s’articuler autour de la recherche des pistes de solution à la crise politique et sécuritaire congolaise, dont la toile de fond se trouve être la contestation des résultats de l’élection présidentielle de novembre 2011 par une large frange des Congolais et l’interminable guerre qui secoue la partie Est du pays.
Interrogé sur la probabilité que Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso puissent échanger autour des « Concertations nationales » ou du « Dialogue national » dont on parle tant du côté de Kinshasa, une source proche du président national de l’UDPS a laissé entendre que ce forum n’a jamais constitué et ne constitue pas une préoccupation pour le père de l’opposition pacifique en République Démocratique du Congo. Etienne Tshisekedi, indique-t-on, est sur un autre créneau, celui de la crise de légitimité au sommet de l’Etat engendrée par les fraudes électorales planifiées par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) de Daniel Ngoie Mulunda, de la recherche d’une paix durable pour la RDC et la Région des Grands Lacs, de la lutte pour la démocratisation effective du pays et la promotion du bien-être social pour la majorité des Congolais.
Ainsi donc, Etienne Tshisekedi pourrait mettre à profit son séjour brazzavillois pour passer en revue, avec le président Denis Sassou Nguesso, les problèmes politiques, sécuritaires, économiques et sociaux qui empêchent les Congolais de Kinshasa de s’entendre et de rebâtir un Congo nouveau. Le cahier de charges de l’UDPS, pense-t-on, pourrait s’articuler autour des matières que cette formation politique considère comme incontournables pour recréer la cohésion nationale, à savoir le retour à la vérité des urnes, la clarification des tenants et aboutissants de la guerre de l’Est, la libéralisation des activités des partis politiques, la liberté d’opinion et d’expression, la bonne gouvernance, le changement de mentalités, la lutte contre les antivaleurs (corruption, impunité, détournement des biens sociaux et des deniers publics), le respect des droits de l’homme, la libération des prisonniers politiques, la recherche du bien-être des masses déshéritées, etc.
Au retour de Tshisekedi de Brazzaville, on en saura certainement plus sur le contenu de ses entretiens avec le président Denis Sassou.
Le Phare vient d’apprendre, de source sûre, qu’Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est attendu ce samedi 17 août 2013 à Brazzaville, à la demande du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso. Ce déplacement a été confirmé après le passage, en début de semaine, d’un émissaire du Chef de l’Etat du Congo/Brazzaville, porteur d’une invitation personnelle de ce dernier remise à Etienne Tshisekedi en mains propres, dans sa résidence de la rue Pétunias, dans la commune de Limete.
Mais le quotidien de l’avenue Colonel Lukusa n’a pu obtenir des précisions au sujet de la date exacte du tête-à-tête entre les deux personnalités ni de la durée du séjour du numéro un de l’UDPS à l’autre rive du fleuve Congo. L’on croit toutefois savoir que le menu de leurs entretiens pourrait s’articuler autour de la recherche des pistes de solution à la crise politique et sécuritaire congolaise, dont la toile de fond se trouve être la contestation des résultats de l’élection présidentielle de novembre 2011 par une large frange des Congolais et l’interminable guerre qui secoue la partie Est du pays.
Interrogé sur la probabilité que Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso puissent échanger autour des « Concertations nationales » ou du « Dialogue national » dont on parle tant du côté de Kinshasa, une source proche du président national de l’UDPS a laissé entendre que ce forum n’a jamais constitué et ne constitue pas une préoccupation pour le père de l’opposition pacifique en République Démocratique du Congo. Etienne Tshisekedi, indique-t-on, est sur un autre créneau, celui de la crise de légitimité au sommet de l’Etat engendrée par les fraudes électorales planifiées par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) de Daniel Ngoie Mulunda, de la recherche d’une paix durable pour la RDC et la Région des Grands Lacs, de la lutte pour la démocratisation effective du pays et la promotion du bien-être social pour la majorité des Congolais.
Ainsi donc, Etienne Tshisekedi pourrait mettre à profit son séjour brazzavillois pour passer en revue, avec le président Denis Sassou Nguesso, les problèmes politiques, sécuritaires, économiques et sociaux qui empêchent les Congolais de Kinshasa de s’entendre et de rebâtir un Congo nouveau. Le cahier de charges de l’UDPS, pense-t-on, pourrait s’articuler autour des matières que cette formation politique considère comme incontournables pour recréer la cohésion nationale, à savoir le retour à la vérité des urnes, la clarification des tenants et aboutissants de la guerre de l’Est, la libéralisation des activités des partis politiques, la liberté d’opinion et d’expression, la bonne gouvernance, le changement de mentalités, la lutte contre les antivaleurs (corruption, impunité, détournement des biens sociaux et des deniers publics), le respect des droits de l’homme, la libération des prisonniers politiques, la recherche du bien-être des masses déshéritées, etc.
Au retour de Tshisekedi de Brazzaville, on en saura certainement plus sur le contenu de ses entretiens avec le président Denis Sassou.
regarder et bien voir
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
RDC : Le Président Tshisekedi en visite de Travail au Congo-Brazzaville
Contrairement à ce qui se raconte dans certains medias, le Président traverse ce samedi 17 aout « NON PAS » pour les concertations de Kabila, mais pour une séance de travail sur la situation sécuritaire dans la région des grands lacs. Le Président de la République Son Excellence le Dr Tshisekedi sera à Brazzaville pour féliciter son homologue Président pour les 53 ans d’indépendance du Congo. Ensuite, Il est prévu une séance de travail sur la sécurité et échanges économiques dans la région des grands lacs, le Président Tshisekedi va solliciter le concours du Président Denis Sassou, aussi des autres Chefs d’Etat de la région pour la promotion de la stabilité et la Paix dans la région des grands lacs et de l’Afrique centrale par un engagement commun en faveur de la fin de l’ère de la division, de guerre qui a duré plus d’une décennie. Un engagement pour la naissance d’une nouvelle ère dans la coexistence régionale impliquant l’amélioration des relations dans la région des grands lacs.
La sécurité de la RDC est indissociable de celle des autres Etats de la Région. Cet espace a besoin d’actions immédiates, une solution politique globale et utile pour retrouver une stabilité. Le génocide au Rwanda en 1994, l’holocauste des congolais depuis 1996, la guerre au Congo-Brazzaville, la rébellion en Angola, le conflit au Sud-Soudan, l’instabilité en Centrafrique ont montré qu’aucun de nos pays ne peut prétendre, seul, à une sécurité efficace de son territoire. Nous ne pouvons nous contenter de l’immobilisme quand autour de nous, le monde est en mouvement. Nos peuples doivent réapprendre à vivre ensemble sous des règles démocratiques et des institutions politiques librement choisies par les citoyens.
Le monde étant devenu un petit village, aujourd’hui pour avoir la légitimité il faut la combinaison de deux choses, la reconnaissance internationale et la communion du Peuple, le Président Tshisekedi d’après ce qui se raconte dans les couloirs d’Etat à Brazzaville, sera prochainement l’invité spécial du Président Jakaya Kikwete de la Tanzanie pour une réunion préparatoire sur la SADC.
Yves Kongolo
Contrairement à ce qui se raconte dans certains medias, le Président traverse ce samedi 17 aout « NON PAS » pour les concertations de Kabila, mais pour une séance de travail sur la situation sécuritaire dans la région des grands lacs. Le Président de la République Son Excellence le Dr Tshisekedi sera à Brazzaville pour féliciter son homologue Président pour les 53 ans d’indépendance du Congo. Ensuite, Il est prévu une séance de travail sur la sécurité et échanges économiques dans la région des grands lacs, le Président Tshisekedi va solliciter le concours du Président Denis Sassou, aussi des autres Chefs d’Etat de la région pour la promotion de la stabilité et la Paix dans la région des grands lacs et de l’Afrique centrale par un engagement commun en faveur de la fin de l’ère de la division, de guerre qui a duré plus d’une décennie. Un engagement pour la naissance d’une nouvelle ère dans la coexistence régionale impliquant l’amélioration des relations dans la région des grands lacs.
La sécurité de la RDC est indissociable de celle des autres Etats de la Région. Cet espace a besoin d’actions immédiates, une solution politique globale et utile pour retrouver une stabilité. Le génocide au Rwanda en 1994, l’holocauste des congolais depuis 1996, la guerre au Congo-Brazzaville, la rébellion en Angola, le conflit au Sud-Soudan, l’instabilité en Centrafrique ont montré qu’aucun de nos pays ne peut prétendre, seul, à une sécurité efficace de son territoire. Nous ne pouvons nous contenter de l’immobilisme quand autour de nous, le monde est en mouvement. Nos peuples doivent réapprendre à vivre ensemble sous des règles démocratiques et des institutions politiques librement choisies par les citoyens.
Le monde étant devenu un petit village, aujourd’hui pour avoir la légitimité il faut la combinaison de deux choses, la reconnaissance internationale et la communion du Peuple, le Président Tshisekedi d’après ce qui se raconte dans les couloirs d’Etat à Brazzaville, sera prochainement l’invité spécial du Président Jakaya Kikwete de la Tanzanie pour une réunion préparatoire sur la SADC.
Yves Kongolo
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
L'invitation de la présidence du Congo dont Jeune Afrique s'est procuré une copie
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130814161440/congo-denis-sassou-nguesso-brazzaville-joseph-kabilal-opposant-congolais-tienne-tshisekedi-chez-l-accompagnateur-denis-sassou-nguesso.html
Dernière édition par Mathilde le 14/8/2013, 7:54 pm, édité 2 fois
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Donc c'est confirmé.
Que fera alors Tatu Tshikas ?
Que Tshikas réclame la libération de Diomi en passant.
Que fera alors Tatu Tshikas ?
Que Tshikas réclame la libération de Diomi en passant.
Mwana Ya Lola
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Non seulement Diomi, mais aussi Jacques Chalupa et de nombreux autres congolais qui croupissent en prison injustement dont le député du Kivu MUHINDU.Mwana Ya Lola a écrit:
Que Tshikas réclame la libération de Diomi en passant.
King David
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Vous avez raison.King David a écrit:Non seulement Diomi, mais aussi Jacques Chalupa et de nombreux autres congolais qui croupissent en prison injustement dont le député du Kivu MUHINDU.Mwana Ya Lola a écrit:
Que Tshikas réclame la libération de Diomi en passant.
Mwana Ya Lola
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Il faudrait le lui faire savoir et tout son entourage aussi..Mwana Ya Lola a écrit:Vous avez raison.King David a écrit:Non seulement Diomi, mais aussi Jacques Chalupa et de nombreux autres congolais qui croupissent en prison injustement dont le député du Kivu MUHINDU.Mwana Ya Lola a écrit:
Que Tshikas réclame la libération de Diomi en passant.
Libre Examen
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Je n'ai rien contre lui mais Ya Tshitshi azalaka mutu ya ba surprises.
Bokomona boye ake na ye ko negocier ba saki ya fufu ya masangu,
bilanga ya pondu na 3 millions de ndakala.
Ce que je veux dire est que pourquoi il prefere toujours garder
un grand mystere autour de ses entretiens avec d'autres diplomats
et leaders? Peut etre qu'il ne gagne pas toujours.
Bokomona boye ake na ye ko negocier ba saki ya fufu ya masangu,
bilanga ya pondu na 3 millions de ndakala.
Ce que je veux dire est que pourquoi il prefere toujours garder
un grand mystere autour de ses entretiens avec d'autres diplomats
et leaders? Peut etre qu'il ne gagne pas toujours.
Vieux Bord
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Encore une fois l'inflexible Tshisekedi.
Ce n'etait plus lui qui se rendait a` Brazzaville, mais c'etait son bras droit Albert Moleka.
Je conclus que Tshisekedi etant persuade' que la rencontre avec Sassou serait consacre' a` sa participation aux concertations nationales, il a refuse' donc categoriquement l'offre.
Ce n'etait plus lui qui se rendait a` Brazzaville, mais c'etait son bras droit Albert Moleka.
Je conclus que Tshisekedi etant persuade' que la rencontre avec Sassou serait consacre' a` sa participation aux concertations nationales, il a refuse' donc categoriquement l'offre.
regarder et bien voir
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Seriez-vous dans le secret des Dieux !regarder et bien voir a écrit:Encore une fois l'inflexible Tshisekedi.
Ce n'etait plus lui qui se rendait a` Brazzaville, mais c'etait son bras droit Albert Moleka.
Je conclus que Tshisekedi etant persuade' que la rencontre avec Sassou serait consacre' a` sa participation aux concertations nationales, il a refuse' donc categoriquement l'offre.
Libre Examen
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Lu pour vous !!
Felix Antoine Tshisekedi
DIEU a tant aimé la RD Congo, qu'IL lui donna pour Leader... Etienne Tshisekedi Wa Mulumba! Des larmes, de l'encre et de la salive ont coulé et couleront encore au sujet du rendez-vous manqué de ce samedi 17 août 2013 à Brazzaville. En effet, une partie de l'opinion continue à se demander pourquoi le déplacement tant attendu n'a pas eu lieu. Certaines langues fourchues distillent déjà leur venin habituel en parlant d'une grasse matinée comme explication à ce raté, alors même que sur l'invitation aucune heure n'avait été avancée. Vous vous imaginez bien, chers amis, que cet endroit n'est pas le lieu adéquat pour me livrer à une explication sur l'attitude du Président élu, que j'avoue d'ailleurs ne pas avoir. A la place, je vais procéder par une série de constats en forme de questions, choses qui, je pense, pourra faire avancer cette équation à plusieurs inconnues:
1. Tout d'abord, comment expliquer que l'invitation émanant d'une institution qui se veut la plus importante et la plus sécurisée de la République sœur du Congo, entendez la Présidence, se retrouve dans les médias, et non des moindres, au moment même où elle arrivait à son destinataire?
2. Comment se fait-il qu'en donnant au Président élu de la RDC, le programme de son séjour de l'autre côté du Pool Malebo, l'émissaire du Président Sassou a parlé de "2 ou 3 séances de travail" prévues à l'agenda du Lider Maximo? Avec qui auraient-elles eu lieu sachant que son hôte (M. Sassou Nguesso) était attendu le jour suivant en Centrafrique pour la prestation de serment du nouveau chef de l'état?
3. Qu'est-ce qui explique le trouble (les kinois diraient kipelekese ou diarrhée verbale) observé chez les chantres du kanambisme comme ce patron de Télé 50 (chaîne créée avec les deniers publics et consacrée désormais à la propagande de Kanambé) qui m'a vu à Brazzaville en mission de préparation de la venue de mon Président alors que j'étais déjà à Bruxelles depuis 3 jours? Et il a consacré toute une émission à ce sujet, affichant une mine d'enterrement. Pourquoi cet air abattu?
Au vu de cet énoncé, on pourrait dire, sans pour autant affirmer que cela constitue la cause de son non déplacement, que le Président Etienne Tshisekedi Wa Mulumba est un homme de DIEU, est inspiré par DIEU et, est protégé par DIEU!
IBOBO
TOZO LANDA TOZO PAPAAA... OKO SILA KALA TE! MERCI PAPA ALAIN MOLOTO
Felix Antoine Tshisekedi
DIEU a tant aimé la RD Congo, qu'IL lui donna pour Leader... Etienne Tshisekedi Wa Mulumba! Des larmes, de l'encre et de la salive ont coulé et couleront encore au sujet du rendez-vous manqué de ce samedi 17 août 2013 à Brazzaville. En effet, une partie de l'opinion continue à se demander pourquoi le déplacement tant attendu n'a pas eu lieu. Certaines langues fourchues distillent déjà leur venin habituel en parlant d'une grasse matinée comme explication à ce raté, alors même que sur l'invitation aucune heure n'avait été avancée. Vous vous imaginez bien, chers amis, que cet endroit n'est pas le lieu adéquat pour me livrer à une explication sur l'attitude du Président élu, que j'avoue d'ailleurs ne pas avoir. A la place, je vais procéder par une série de constats en forme de questions, choses qui, je pense, pourra faire avancer cette équation à plusieurs inconnues:
1. Tout d'abord, comment expliquer que l'invitation émanant d'une institution qui se veut la plus importante et la plus sécurisée de la République sœur du Congo, entendez la Présidence, se retrouve dans les médias, et non des moindres, au moment même où elle arrivait à son destinataire?
2. Comment se fait-il qu'en donnant au Président élu de la RDC, le programme de son séjour de l'autre côté du Pool Malebo, l'émissaire du Président Sassou a parlé de "2 ou 3 séances de travail" prévues à l'agenda du Lider Maximo? Avec qui auraient-elles eu lieu sachant que son hôte (M. Sassou Nguesso) était attendu le jour suivant en Centrafrique pour la prestation de serment du nouveau chef de l'état?
3. Qu'est-ce qui explique le trouble (les kinois diraient kipelekese ou diarrhée verbale) observé chez les chantres du kanambisme comme ce patron de Télé 50 (chaîne créée avec les deniers publics et consacrée désormais à la propagande de Kanambé) qui m'a vu à Brazzaville en mission de préparation de la venue de mon Président alors que j'étais déjà à Bruxelles depuis 3 jours? Et il a consacré toute une émission à ce sujet, affichant une mine d'enterrement. Pourquoi cet air abattu?
Au vu de cet énoncé, on pourrait dire, sans pour autant affirmer que cela constitue la cause de son non déplacement, que le Président Etienne Tshisekedi Wa Mulumba est un homme de DIEU, est inspiré par DIEU et, est protégé par DIEU!
IBOBO
TOZO LANDA TOZO PAPAAA... OKO SILA KALA TE! MERCI PAPA ALAIN MOLOTO
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Kie kie, je ris certaines reactions a` mon egars quand je veux critiquer Etienne Tshisekedi. Je fus peut-etre le seul a` mener une campagne pour Etienne Tshisekedi sur ce forum lors des elections de 2011(j'avais initie' plusieurs sujets sur ce forum en ce temps la` uniquement pour le soutenir et meme lui faire des eloges). Mais la grande difference entre moi et plusieurs est que je ne suis pas un fanatique emotionnel. J'ai fait des eloges a` Thisekedi parce que c'etait pendant une campagne(pendant les campagnes tout est permis pour son candidat de choix), apres j'ai le plein droit de critiquer Tshisekedi comme j'ai le droit de le reconnaitre quand il fait bien. Mais depuis que le pouvoir lui a ete' ravi, Tshisekedi commet trop d'erreurs de dynamisme en politique. C'est ce que j'ai voulu dire dans mon posting precedent.Libre Examen a écrit:Seriez-vous dans le secret des Dieux !regarder et bien voir a écrit:Encore une fois l'inflexible Tshisekedi.
Ce n'etait plus lui qui se rendait a` Brazzaville, mais c'etait son bras droit Albert Moleka.
Je conclus que Tshisekedi etant persuade' que la rencontre avec Sassou serait consacre' a` sa participation aux concertations nationales, il a refuse' donc categoriquement l'offre.
Etienne Tshisekedi vu son age il est politiquement partant pour bientot. La` c'est une realite'. Alors normalement il devait se demander que veux je laisser a` la population et au parti comme fondement dans le contexte actuel des choses pour son avenir? Il ne se pose pas cette question a` voir les choses. Or des rencontres comme celles-ci pouvaient le permettre certaines choses ou influences car qui sait? En politique on ne neglige rien. Meme si il refusait les concertations, politiquement il pouvait profiter de cette offre de parler autres choses toujours importantes avec son hote ou voir en quoi il trouverait Sassou pouvant aider. Mais ce n'est pas le cas. en politique, il faut profiter des situations, il faut creer des situations et il faut changer la direction d'un parcours des choses. Et pour ca Tshisekedi est tres faible politiquement, la` je vous assure.
Faire la personalite' c'est bien beau, mais il faut aussi etre responsable. Qu'est ce que Tshisekedi va laisser au peuple meurtri si il quitait cette terre aujourdhui? Parce que les occidentaux ont impose' kabila de force. Le peuple est toujours faible, que laisser a` ce peuple alors, pour que dans le futur qu'il soit capable de poser telle ou telle action monumentale ou historique? C'est ca qui devait etre la preoccupation majeure de Mukubwa de Limete, mais malheureusement ce n'est pas le cas oh oh.
regarder et bien voir
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Il faudrait d'abord qu'il puisse s'exprimer ou qu'on l'invite a la rtnc ou le kabidolatre de KASSAMBA ou autre l'invite un rêve pourtant on est en DÉMOCRATIE.
Laisser son empreinte c'est fait préparer un dauphin, il y en a dans son parti donc on est en 2013, ses partisans sauront quoi faire mais vue que nous nous ne sommes pas comme ceux de l'Amérique du sud qui se sont unis et envoient promener le FMI et les occidentaux et que le peuple prie en attendant le messie.
Attendons kabila III ou celui que la cominter nous choisira.
Laisser son empreinte c'est fait préparer un dauphin, il y en a dans son parti donc on est en 2013, ses partisans sauront quoi faire mais vue que nous nous ne sommes pas comme ceux de l'Amérique du sud qui se sont unis et envoient promener le FMI et les occidentaux et que le peuple prie en attendant le messie.
Attendons kabila III ou celui que la cominter nous choisira.
mongo elombe
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Très cher regarder et bien voirregarder et bien voir a écrit:[...] En politique on ne neglige rien. Meme si il refusait les concertations, politiquement il pouvait profiter de cette offre de parler autres choses toujours importantes avec son hote ou voir en quoi il trouverait Sassou pouvant aider. Mais ce n'est pas le cas. en politique, il faut profiter des situations, il faut creer des situations et il faut changer la direction d'un parcours des choses. Et pour ca Tshisekedi est tres faible politiquement, la` je vous assure.Libre Examen a écrit:[...]regarder et bien voir a écrit: [...]
Faire la personalite' c'est bien beau, mais il faut aussi etre responsable. Qu'est ce que Tshisekedi va laisser au peuple meurtri si il quitait cette terre aujourdhui?
Beaucoup de Congolais ignorent ou feignent d'ignorer délibérément que beaucoup d'éminents hommes politiques Congolais, qui représentaient beaucoup d'espoirs et étaient considérés comme des alternatives à Monsieur Etienne Tshisekedi, ont pensé comme vous et sont passés à l'acte. Je dirai même que Tshisekedi a pensé aussi comme vous. Je vous envoie à son discours d'acceptation de sa candidature au poste de premier ministre en 1992 lors de la conférence nationale souveraine. Je crois qu'il en a tiré des leçons qui aujourd'hui expliquent sa conduite. Il ne veut plus se laisser à la merci d'un pouvoir dictatorial et arbitraire. Cependant, je pourrai parier qu'aujourd'hui encore, d'autres qu'Etienne Tshisekedi se saisiront de ces occasions qu'on dit que Tshiekedi laissent passer. Et notre souhait est qu'ils réussissent là oú beaucoup avant eux ont échoué.
Je ne pense pas que Tshisekedi soit faible politiquement comme vous l'affirmez. Si c'est le cas, voudriez-vous me dire pourquoi cherche-t-on tant à l'inclure dans les consultations ? Je pense pour ma part que le pouvoir n'est pas politiquement fort mais qu'il la police et l'armée à ses ordres. C'est cela la faiblesse de Tshisekedi et de l'opposition finalement.
Je souhaiterai tant voir un seul (politicien) Congolais de votre âge qui puisse mieux faire que ce qu'Etienne Tshiaekedi est encore capable d'accomplir à son âge. Je vous assure que j'en serai fier. Faute d'en avoir un seul, je dirai donc que nous devrions avoir honte de nous-mêmes quand nous faisons référence à l'âge de Tshisekedi car pour moi ça démontre encore plus nos insuffisances que celles d'Etienne Tshisekedi.
Finalement, j'ai tendance à croire qu'Etienne Tshisekedi sait au fond de lui-même qu'il ne prendra jamais officiellement le pouvoir mais ce n'est pas ça qui le motive. Il agit au nom d'un idéal qui dépasse sa propre personne. La question est de savoir s'il saura léguer cet idéal. Mais ça c'est un autre débat.
P.S. Beaucoup de gens feignent d'ignorer délibérément, pour des motifs qui leur sont propres, que "l'inflexible" Etienne Tshisekedi est allé trouver Laurent Désiré Kabila pour lui demander de régler ses comptes avec ceux qui l'ont aidé à prendre le pouvoir. Cela a valu à Etienne Tshisekedi d'être relégué dans son village natal.
Si Laurent Désiré Kabila avait suivi les conseils d'Etienne Tshisekedi, peu-être que le Congo ne se retrouverait pas dans la situation où il se trouve aujourd'hui.
Si l'on avait laissé Etienne Tshisekedi mettre en oeuvre le plan qu'il avait proposé en 1992, peut-être que le Congo ne se retrouverait pas là où il est aujourd'hui et peut-être même que Mobutu ne se retrouverait pas aujourd'hui à être enterré là où il est enterré.
Dès lors ne serait-il pas vrai de prétendre que le Congo est là où il est aujourd'hui à cause de tous les gens qui ont refusé de suivre la voie proposée par Etienne Tshisekedi et qui ont agi contrairement à lui ? Y'a-t-il des preuves du contraire jusqu'à présent ? Qu'on nous les apporte.
Dernière édition par Libre Examen le 20/8/2013, 2:30 pm, édité 4 fois
Libre Examen
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
: D ca n'a aps change ici on a un long chemin a faire encore
Mwana ya Congo
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Libre Examen a écrit:Très cher regréer et bien voirregarder et bien voir a écrit:[...] En politique on ne neglige rien. Meme si il refusait les concertations, politiquement il pouvait profiter de cette offre de parler autres choses toujours importantes avec son hote ou voir en quoi il trouverait Sassou pouvant aider. Mais ce n'est pas le cas. en politique, il faut profiter des situations, il faut creer des situations et il faut changer la direction d'un parcours des choses. Et pour ca Tshisekedi est tres faible politiquement, la` je vous assure.Libre Examen a écrit:[...]regarder et bien voir a écrit: [...]
Faire la personalite' c'est bien beau, mais il faut aussi etre responsable. Qu'est ce que Tshisekedi va laisser au peuple meurtri si il quitait cette terre aujourdhui?
Beaucoup de Congolais ignorent ou feignent d'ignorer délibérément que beaucoup d'éminents hommes politiques Congolais, qui représentaient beaucoup d'espoirs et étaient considérés comme des alternatives à Monsieur Etienne Tshisekedi, ont pensé comme vous et sont passés à l'acte. Je dirai même que Tshisekedi a pensé aussi comme vous. Je vous envoie à son discours d'acceptation de sa candidature au poste de premier ministre en 1992 lors de la conférence nationale souveraine. Je crois qu'il en a tiré des leçons qui aujourd'hui expliquent sa conduite. Il ne veut plus se laisser à la merci d'un pouvoir dictatoriale et arbitraire. Cependant, je pourrai parier qu'aujourd'hui encore, d'autres qu'Etienne Tshisekedi se saisiront de ces occasions qu'on dit que Tshiekedi laissent passer. Et notre souhait est qu'ils réussissent là oú beaucoup avant eux ont échoué.
Je ne pense pas que Tshisekedi soit faible politiquement comme vous l'affirmez Si c'est le cas, voudriez-vous me dire pourquoi cherche-t-on tant à l'inclure dans les consultations ? Je pense pour ma part que le pouvoir n'est pas politiquement fort mais qu'il la police et l'armée à ses ordres. C'est cela la faiblesse de Tshisekedi et de l'opposition finalement.
Je souhaiterai tant voir un seul (politicien) Congolais de votre âge qui puisse mieux faire que ce qu'Etienne Tshiaekedi est encore capable d'accomplir à son âge. Je vous assure que j'en serai fier. Faute d'en avoir un seul, je dirai donc que nous devrions avoir honte de nous-mêmes quand nous faisons référence à l'âge de Tshisekedi car pour moi ça démontre encore plus nos insuffisances que celles d'Etienne Tshiseked.
Finalement, j'ai tendance à croire qu'Etienne Tshikedi sait au fond de lui-même qu'il ne prendra jamais officiellement le pouvoir mais ce n'est pas ça qui le motive. Il agit au nom d'un idéal qui dépasse sa propre personne. La question est de savoir s'il saura léguer cet idéal. Mais ça c'est un autre débat.
P.S. Beaucoup de gens feignent d'ignorer délibérément, pour des motifs qui leur sont propres, que "l'inflexible" Etienne Tshisekedi est allé trouver Laurent Désiré Kabila pour lui demander de régler ses comptes avec ceux qui l'ont aidé à prendre le pouvoir. Cela a valu à Etienne Tshisekedi d'être relégué dans son village natal.
Si Laurent Désiré Kabila avait suivi les conseils d'Etienne Tshisekedi, peu-être que le Congo ne se retrouverait pas dans la situation où il se trouve aujourd'hui.
Si l'on avait laissé Etienne Tshisekedi mettre en oeuvre le plan qu'il avait proposé en 1992, peut-être que le Congo ne se retrouverait pas là où il est aujourd'hui et peut-être même que Mobutu ne se retrouverait pas aujourd'hui à être enterré là où il est enterré.
Dès lors ne serait-il pas vrai de prétendre que le Congo est là où il est aujourd'hui à cause de tous les gens qui ont refusé de suivre la voie proposée par Etienne Tshisekedi et qui ont agi contrairement à lui ? Y'a-t-il des preuves du contraire jusqu'à présent ? Qu'on nous les apporte.
Mwana Ya Lola
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Mr Libre Examen, comme je ne suis pas comme la majorite' des autres qui n'aiment pas voir les choses sous plusieurs angles, je ne vais pas renier en tout ce que tu dis. Je trouve que tu signales certains elements importants ca` et la`. Mais toujours est-il que tu n'as pas casse' mes arguments, ils demeurent encore comme tels jusqu'a` preuve du contraire.Libre Examen a écrit:Très cher regarder et bien voirregarder et bien voir a écrit:[...] En politique on ne neglige rien. Meme si il refusait les concertations, politiquement il pouvait profiter de cette offre de parler autres choses toujours importantes avec son hote ou voir en quoi il trouverait Sassou pouvant aider. Mais ce n'est pas le cas. en politique, il faut profiter des situations, il faut creer des situations et il faut changer la direction d'un parcours des choses. Et pour ca Tshisekedi est tres faible politiquement, la` je vous assure.Libre Examen a écrit:[...]regarder et bien voir a écrit: [...]
Faire la personalite' c'est bien beau, mais il faut aussi etre responsable. Qu'est ce que Tshisekedi va laisser au peuple meurtri si il quitait cette terre aujourdhui?
Beaucoup de Congolais ignorent ou feignent d'ignorer délibérément que beaucoup d'éminents hommes politiques Congolais, qui représentaient beaucoup d'espoirs et étaient considérés comme des alternatives à Monsieur Etienne Tshisekedi, ont pensé comme vous et sont passés à l'acte. Je dirai même que Tshisekedi a pensé aussi comme vous. Je vous envoie à son discours d'acceptation de sa candidature au poste de premier ministre en 1992 lors de la conférence nationale souveraine. Je crois qu'il en a tiré des leçons qui aujourd'hui expliquent sa conduite. Il ne veut plus se laisser à la merci d'un pouvoir dictatorial et arbitraire. Cependant, je pourrai parier qu'aujourd'hui encore, d'autres qu'Etienne Tshisekedi se saisiront de ces occasions qu'on dit que Tshiekedi laissent passer. Et notre souhait est qu'ils réussissent là oú beaucoup avant eux ont échoué.
Je ne pense pas que Tshisekedi soit faible politiquement comme vous l'affirmez. Si c'est le cas, voudriez-vous me dire pourquoi cherche-t-on tant à l'inclure dans les consultations ? Je pense pour ma part que le pouvoir n'est pas politiquement fort mais qu'il la police et l'armée à ses ordres. C'est cela la faiblesse de Tshisekedi et de l'opposition finalement.
Je souhaiterai tant voir un seul (politicien) Congolais de votre âge qui puisse mieux faire que ce qu'Etienne Tshiaekedi est encore capable d'accomplir à son âge. Je vous assure que j'en serai fier. Faute d'en avoir un seul, je dirai donc que nous devrions avoir honte de nous-mêmes quand nous faisons référence à l'âge de Tshisekedi car pour moi ça démontre encore plus nos insuffisances que celles d'Etienne Tshisekedi.
Finalement, j'ai tendance à croire qu'Etienne Tshisekedi sait au fond de lui-même qu'il ne prendra jamais officiellement le pouvoir mais ce n'est pas ça qui le motive. Il agit au nom d'un idéal qui dépasse sa propre personne. La question est de savoir s'il saura léguer cet idéal. Mais ça c'est un autre débat.
P.S. Beaucoup de gens feignent d'ignorer délibérément, pour des motifs qui leur sont propres, que "l'inflexible" Etienne Tshisekedi est allé trouver Laurent Désiré Kabila pour lui demander de régler ses comptes avec ceux qui l'ont aidé à prendre le pouvoir. Cela a valu à Etienne Tshisekedi d'être relégué dans son village natal.
Si Laurent Désiré Kabila avait suivi les conseils d'Etienne Tshisekedi, peu-être que le Congo ne se retrouverait pas dans la situation où il se trouve aujourd'hui.
Si l'on avait laissé Etienne Tshisekedi mettre en oeuvre le plan qu'il avait proposé en 1992, peut-être que le Congo ne se retrouverait pas là où il est aujourd'hui et peut-être même que Mobutu ne se retrouverait pas aujourd'hui à être enterré là où il est enterré.
Dès lors ne serait-il pas vrai de prétendre que le Congo est là où il est aujourd'hui à cause de tous les gens qui ont refusé de suivre la voie proposée par Etienne Tshisekedi et qui ont agi contrairement à lui ? Y'a-t-il des preuves du contraire jusqu'à présent ? Qu'on nous les apporte.
Nous sommes nombreux qui croyons que Tshisekedi depuis les elections de 2011 presentent trop de faille sur le plan dynamique. Il ya ceux qui sont mieux places' que moi en politique pour vous donner plusieurs exemples. Si tu ne vois pas que Tshisekedi a des erreurs de technicite' politique, la` tu es dans une erreur tres grave dans tes observations. Mais j'ai compris que voir c'est aussi question de choix, des fois il y a certains qui refusent de voir certains elements, peut-etre c'est votre cas.
Et en plus, je vois que jusque la` tu ne comprends pas qu'Il y a une tres grande difference entre la politique structurelle et la politique dynamique et humaines(comportements ou reactions des hommes dans et devant un syteme). Tshisekedi peut saisir la politique structurelle (comme quand il nous parle de la constitutionalite' ou pas , d'etat de droit et etc..); mais en politique dynamique, Monsieur, je te dis ouvertement que Tshisekedi est tres faible. C'est dans ce sens que j'ai parle' de la faiblesse de Tshisekedi et non dans le sens dont tu veux me preter.
Mr Libre, nous avons le droit de critiquer ou de parler d'un homme politique car quand il appelle aux marches et protestations, cest plusieurs qui y vont et au risque de leur vie. Donc quand Tshsiekedi presente quelques failles nous avons le plein droit d'en parler.
Personne va nier une action quelconque positive laquelle Tshisekedi a posee', nous ne sommes pas la`. Nous parlons des failles de Thsitshi qui fait qu'il ne va rien laisser apres lui(nous parlons du positionnement et de rapport de force qu'il pouvait laisser ou leguer aux congolais dans le contexte actuel des choses, je dis bien avec le contexte actuel des choses). Si tu preferes prendre Tshiekedi comme un intouchable ou un saint, c'est ton choix. Mais moi quand il faut parler de ses erreurs, j'en parle, quand il faut parler de ces actes heroiques je le fais egalement.
L'epoque a deja revolue, ce n'est plus l'epoque des individualites'. Dans cette epoque pour reussir il faut l'apport des autres et rassembler les autres avec soi. Et Tshisekedi devrait comprendre ca. Faire l'individualite' dans le combat, ne peut plus reussir pendant notre epoque car les donnees' ont change'. Ca` il faut le reconnaitre. Des fois meme, il faut conceder aux autres pour une bonne collaboration. Si tu ne te rallies pas avec des gens, vaut mieux laisser. Car tu n'iras nulle part, c'est ca la realite' d'aujourd'hui.
Pour finir, le probleme avec nous les congolais nous ne sommes pas rationnels dans nos arguments. Par cela je veux dire, nous ne faisons pas un effort de peser chaque element a` sa place et d'en faire l'equilibres avec d'autres qui lui sont relatifs. Donc pour vous, dire que Tshisekedi est dynamiquement faible en politique, veut dire qu'on nie tout ce que que Tshitshi a fait. Non, ce n'est pas ca monsieur. Efforcons nous de voir les choses dans differentes perspectives et de satisfaire chaque facteur des choses, car tout pese. Satisfaire un ou 2 seuls points en politique n'est pas egal a` la reussite politique. Pour reussir en politique il faudra satisfaire tous les grands points majeurs ou du moins satisfaire le mieux qu'on peut certains points et le plus d'autres. Voila` le probleme avec Tshisekedi de Limete. Si vous ne comprenez toujoiurs pas, ce n'est pas grave, pourvu que vous nous avez lu, le reste c'est question de volonte' d'accepter ou de refuser.
Regarder et bien voir
Technology-polytechnique
regarder et bien voir
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Regarder et bien voir,regarder et bien voir a écrit:Mr Libre Examen, comme je ne suis pas comme la majorite' des autres qui n'aiment pas voir les choses sous plusieurs angles, je ne vais pas renier en tout ce que tu dis. Je trouve que tu signales certains elements importants ca` et la`. Mais toujours est-il que tu n'as pas casse' mes arguments, ils demeurent encore comme tels jusqu'a` preuve du contraire.Libre Examen a écrit:[...]regarder et bien voir a écrit:[...]Libre Examen a écrit:[...]regarder et bien voir a écrit: [...]
Nous sommes nombreux qui croyons que Tshisekedi depuis les elections de 2011 presentent trop de faille sur le plan dynamique. Il ya ceux qui sont mieux places' que moi en politique pour vous donner plusieurs exemples. Si tu ne vois pas que Tshisekedi a des erreurs de technicite' politique, la` tu es dans une erreur tres grave dans tes observations. Mais j'ai compris que voir c'est aussi question de choix, des fois il y a certains qui refusent de voir certains elements, peut-etre c'est votre cas.
Et en plus, je vois que jusque la` tu ne comprends pas qu'Il y a une tres grande difference entre la politique structurelle et la politique dynamique et humaines(comportements ou reactions des hommes dans et devant un syteme). Tshisekedi peut saisir la politique structurelle (comme quand il nous parle de la constitutionalite' ou pas , d'etat de droit et etc..); mais en politique dynamique, Monsieur, je te dis ouvertement que Tshisekedi est tres faible. C'est dans ce sens que j'ai parle' de la faiblesse de Tshisekedi et non dans le sens dont tu veux me preter.
Mr Libre, nous avons le droit de critiquer ou de parler d'un homme politique car quand il appelle aux marches et protestations, cest plusieurs qui y vont et au risque de leur vie. Donc quand Tshsiekedi presente quelques failles nous avons le plein droit d'en parler.
Personne va nier une action quelconque positive laquelle Tshisekedi a posee', nous ne sommes pas la`. Nous parlons des failles de Thsitshi qui fait qu'il ne va rien laisser apres lui(nous parlons du positionnement et de rapport de force qu'il pouvait laisser ou leguer aux congolais dans le contexte actuel des choses, je dis bien avec le contexte actuel des choses). Si tu preferes prendre Tshiekedi comme un intouchable ou un saint, c'est ton choix. Mais moi quand il faut parler de ses erreurs, j'en parle, quand il faut parler de ces actes heroiques je le fais egalement.
L'epoque a deja revolue, ce n'est plus l'epoque des individualites'. Dans cette epoque pour reussir il faut l'apport des autres et rassembler les autres avec soi. Et Tshisekedi devrait comprendre ca. Faire l'individualite' dans le combat, ne peut plus reussir pendant notre epoque car les donnees' ont change'. Ca` il faut le reconnaitre. Des fois meme, il faut conceder aux autres pour une bonne collaboration. Si tu ne te rallies pas avec des gens, vaut mieux laisser. Car tu n'iras nulle part, c'est ca la realite' d'aujourd'hui.
Pour finir, le probleme avec nous les congolais nous ne sommes pas rationnels dans nos arguments. Par cela je veux dire, nous ne faisons pas un effort de peser chaque element a` sa place et d'en faire l'equilibres avec d'autres qui lui sont relatifs. Donc pour vous, dire que Tshisekedi est dynamiquement faible en politique, veut dire qu'on nie tout ce que que Tshitshi a fait. Non, ce n'est pas ca monsieur. Efforcons nous de voir les choses dans differentes perspectives et de satisfaire chaque facteur des choses, car tout pese. Satisfaire un ou 2 seuls points en politique n'est pas egal a` la reussite politique. Pour reussir en politique il faudra satisfaire tous les grands points majeurs ou du moins satisfaire le mieux qu'on peut certains points et le plus d'autres. Voila` le probleme avec Tshisekedi de Limete. Si vous ne comprenez toujoiurs pas, ce n'est pas grave, pourvu que vous nous avez lu, le reste c'est question de volonte' d'accepter ou de refuser.
Regarder et bien voir
Technology-polytechnique
Je vous suis infiniment reconnaissant de m'enseigner sur mes défauts et sur ceux des Congolais, et en même temps de nous faire savoir que vous-même êtes une exception qui confirme la règle. Tout est à votre honneur et je ne veux pas vous le disputer.
Seulement ce que je suis ou ne suis pas ne fait pas force d'arguments. Ce n'est pas réponse à ma réponse. Ca ne nous avance pas de beaucoup dans nos échanges.
Permettez-moi donc de restituer ma réponse dans son contexte.
Vous aviez traité Etienne Tshisekedi d'inflexible, de quelqu'un qui rate toujours les occasions qui s'ouvrent à lui ou qui lui sont offertes, qu'il est un vieil homme qui va bientôt disparaître sans laisser un héritage parce qu'il n'a pas agi comme vous entendiez qu'il agisse.
C'est à cela que je vous ai répondu. Si j'ai faux quelque part dans ma réponse, veuillez relever là où je le suis et l'on pourra débattre là-dessus si besoin est.
Les attaques sur la personne d'Etienne Tshisekedi ne datent pas d'aujourd'hui. Elles ont été orchestrées très efficacement par ses adversaires, les tenants du statu quo, et repris parfois même par ceux-là mêmes qui étaient ses compagnons de lutte, depuis les premiers pas de l'UDPS. En effet, ils avaient vite compris que c'était l'homme à abattre. Cet acharnement sur sa personne a culminé à un des moment les plus tristes de l'histoire du Congo en la chasse des Kasaiens au Katanga. On voulait à tout prix le pousser à la faute.
Que ces attaques persistent jusqu'à aujourd'hui démontre bien de la réussite de la stratégie qui a été menée contre Etienne Tshisekedi. Cependant, Etienne Tshisekedi n'a jamais voulu s'y laisser distraire au point de ne presque jamais y répondre.
Je crois toutefois qu'il y a un peu répondu dans son discours de présentation de sa candidature au poste de premier ministre lors de la conférence nationale. Il y a un peu expliqué le sens de son combat. Je vous invite à suivre ce discours au lieu que de ne reprendre des attaques personnelles sur la personne de Tshisekedi. En fait, on ne s'est presque jamais vraiment attaqué à ses idées. On s'attaque à sa personne, et parfois même à ses origines.
Je pense qu'il vous faudra aussi relire la lettre de monsieur Etienne Tshisekedi aux Congolais pour comprendre ce qui dicte son comportement.
Finalement, veuillez savoir que je ne voudrai convaincre qui que ce soit sur Tshisekedi. Nos idées sont faites. je ne fais que soumettre mes arguments.
Je voudrai aussi vous rassurer. Il y a beaucoup d'hommes politiques dans l'opposition qui sont ce que vous voudriez qu'Etienne Tshisekedi soit. Avec un peu de chances, votre souhait pourrez se réaliser à tout moment. Il suffit que Joseph Kabila leur fasse un appel de pieds et ils vont tous accourir.
Mais Tshisekedi n'est pas cet homme que vous recherchez. Il ne va pas se plier parce qu'on a avec soi l'armée et la police. Il ne va pas se plier devant l'usage de la force. Tel est l'homme qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas.
Dernière édition par Libre Examen le 21/8/2013, 6:49 pm, édité 4 fois
Libre Examen
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
La finalité de ces concertations est ni plus ni moins "la formation d'un gouvernement d'Union Nationale", une thérapie déjà expérimentée au Congo .... Pour faire baisser la tension et surtout camoufler l'échec de Kabila dans la tête du Pays ...
Les Cinq Chantiers, La révolution de la modernité, la bancarisation ont été des échecs cuisants ... Pire l'insécurité au Congo a été LE VRAI ÉCHEC de KABILA ...
Les concertations, une théâtralisation du pouvoir, pour "noyer le poisson" ..... Pendant ce temps, les FARDC ont stoppés leur avancé victorieuse sur les rebelles, pendant ce temps les 17.000 touristes de la MONUC se tapent des filles mineures et ont la belle vie et pendant ce temps le pays se meurent à petit feu !
L’essentiel est ailleurs, au KIVU, dans le Rutshuru Pas à Brazza, pas sur Tshisékédi , MOLEKA, l'UDPS ...Que Tshisékédi traverse le poule ou pas Les M-23 sont là, les institutions sont noyautées par la corruption et Kabila est là !!!!
Les Cinq Chantiers, La révolution de la modernité, la bancarisation ont été des échecs cuisants ... Pire l'insécurité au Congo a été LE VRAI ÉCHEC de KABILA ...
Les concertations, une théâtralisation du pouvoir, pour "noyer le poisson" ..... Pendant ce temps, les FARDC ont stoppés leur avancé victorieuse sur les rebelles, pendant ce temps les 17.000 touristes de la MONUC se tapent des filles mineures et ont la belle vie et pendant ce temps le pays se meurent à petit feu !
L’essentiel est ailleurs, au KIVU, dans le Rutshuru Pas à Brazza, pas sur Tshisékédi , MOLEKA, l'UDPS ...Que Tshisékédi traverse le poule ou pas Les M-23 sont là, les institutions sont noyautées par la corruption et Kabila est là !!!!
djino
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Wow! Voici la lettre de monsieur Etienne Tshisekedi aux Congolais !!
RDC : L'appel de Tshisekedi aux Congolais
Lundi 5 septembre 2011, le président national de l' Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, déposera sa candidature à l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), fixée le 28 novembre. Dans un long message adressé aux Congolais, Etienne Tshisekedi appelle de ses voeux "un temps nouveau pour le Congo" et définit son "action pour demain", "à la recherche de la paix et de la réconciliation". Voici l'intégralité de son texte :
"Mes très chers Compatriotes,
Dans peu de temps, notre pays connaîtra un grand moment de son histoire contemporaine. S'il plaît à Dieu, chacun d'entre vous sera amené à choisir celles et ceux qui présideront à la direction de cette grande Nation.
Comme vous le savez, j'ai décidé de me porter candidat à l'élection à la Présidence de la République; non pas pour accomplir une quelconque ambition personnelle, mais parce que j'estime que l'avenir de cette nation ne peut être indéfiniment laissé entre les mains de ceux qui, de façon notoire et répétée, se distinguent par la duplicité de leur langage politique, leur goût effréné pour le gain facile, leur mépris total de la vie humaine et de la souffrance de leurs semblables.
1° Une si longue lutte
La lutte pacifique que nous menons ensemble pour retrouver notre dignité d'êtres humains a pu paraître interminable, car elle nous a conduit sur un long chemin parsemé d'épines, d'embûches et de privations, ayant souvent causé l'amertume, la douleur et le deuil.
Au cours de ma longue route, j'ai perdu des amis, des partisans ou simples sympathisants, dont le seul tort avait été de partager cet idéal de liberté et de progrès humain.
J'ai également été profondément marqué par le départ de certains de mes amis, de mes intimes, avec qui je n'étais pas seulement lié politiquement mais aussi personnellement. Ils ont estimé que la voie de la rigueur morale à laquelle je m'étais astreint n'était peut-être
pas la bonne. Ils ont choisi des voies différentes en cédant à des compromis qui sont vite devenus des compromissions. D'autres, qui furent aussi de mes proches compagnons, animés par je ne sais quelle force des ténèbres, ont mis toute leur énergie à creuser la division et la haine entre différentes communautés de la nation, reniant aussi fortement cet idéal de changement que nous avions pourtant partagé.
D'autres encore, qui ne faisaient pas partie de ma famille politique, mais avec qui nous avions si vaillamment vaincu les forces avilissantes du statut quo au sein de la Conférence Nationale
Souveraine, sont très vite revenus à leur ancienne nature, dès qu'ils se sont aperçus qu'ils ne pourraient pas tous siéger au gouvernement qui m'avait été confié par le peuple réuni en conférence nationale souveraine.
Mais parce que nous savions que la voie de la justice et du progrès social était un chemin long et étroit, nous n'avons pas cédé aux sirènes de la facilité par lesquelles, fort malheureusement, notre pays en est arrivé à sa décadence actuelle.
J'ai certainement commis des erreurs, voire des fautes, pour lesquelles je demande votre pardon. Et je pense moi aussi avoir reçu ma part d'enseignements et de sagesse à la suite de ce douloureux parcours. Mais en dépit de l'extrême dureté des épreuves, mon ardeur à défendre, à temps et à contretemps, la justice et l'honnêteté politique, est demeurée ferme.
2° A la recherche de la paix et de la réconciliation
L'option de la non violence qui a toujours inspiré l'UDPS, se justifie par le fait que le raccourci de la guerre reproduit toujours des germes d'autodestruction et d'arbitraire. Vous avez tous vécu, hier et aujourd'hui encore, la rapidité avec laquelle, telle une métastase,
nos politiciens ont trouvé en la rébellion de 1996 un modèle d'accession facile au pouvoir et à l'enrichissement personnel illicite.
Cependant, il m'a souvent été reproché une intransigeance excessive qui ne permettrait ni la réconciliation politique, ni la reconstruction. J'ai toujours affirmé que mon combat n'a jamais visé un homme, quel qu'il soit, mais plutôt un système, où le mensonge est érigé en vérité, l'obscurité en lumière et la force en droit. Je vous dois ici quelques explications susceptibles de vous édifier quant à mon profond attachement à la réconciliation nationale et à l'ouverture.
Au plus fort de la guerre dite de libération, en novembre 1996, je me suis rendu à Cap Martin en France, pour y rencontrer le Président Mobutu malade, pour obtenir de sa part qu'il comprenne la réalité des enjeux de l'époque, qu'il organise son retrait de façon honorable et qu'il permette aux forces réelles de l'opposition politique que je représentais, d'organiser des négociations avec les rebelles afin d'éviter des morts inutiles et la fragilisation de notre souveraineté nationale. Ma démarche avait été incomprise, sinon méprisée ou vilipendée.
Rappelez-vous également de mes propositions faites en mars 1997, lorsque, face au désespoir du à l'avancée des rebelles, le Président Mobutu s'était résolu à me laisser diriger le gouvernement suivant la volonté du peuple. Tout en suggérant sa neutralisation à la tête de
l'Etat, j'avais proposé la mise sur pied d'un gouvernement d'union regroupant paritairement l'opposition politique et les rebelles.
J'avais également demandé que fût suspendu le Parlement de Transition qui n'avait manifestement plus de justification politique avec l'occupation aux ¾ du territoire par les rebelles et les forces étrangères. Là aussi, mes propositions ont été balayées par ceux-là même à qui nous voulions offrir une sortie acceptable et ordonnée, en prélude à la réconciliation à venir. Ils ont préféré être emportés quelques semaines plus tard par la force du fusil, dans l'humiliation la plus totale. Nombre d'entre eux se sont ensuite convertis à leur tour en pseudo libérateurs, entraînant dans leur élan d'avidité, l'érosion de la souveraineté nationale et les guerres à répétition, dont les victimes se comptent en millions de morts.
Souvenez-vous également de ma visite à notre frère Laurent Désiré Kabila, après sa prise de pouvoir par les armes en mai 1997. Il me paraissait urgent de discuter avec lui, en ma qualité de chef de file de l'opposition, des moyens et modalités à envisager en vue de légaliser et de légitimer son pouvoir qui était encore arbitraire.
J'ai reçu une fin de non recevoir et il a préféré m'assigner à résidence. La suite a été non seulement douloureuse pour lui, mais elle a surtout conduit à l'effondrement total des bases de notre société.
Enfin je voudrais vous rappeler Sun City, où tout a été mis en œuvre par les belligérants pour marginaliser et mépriser la vraie opposition politique dont nous étions sans nul doute les principaux représentants, au profit d'individualités peu représentatives ou issues en réalité des belligérants. Et pourtant l'implication de la vraie opposition politique a permis d'éviter la balkanisation du Congo, face aux tentatives de deux composantes belligérantes de vouloir à elles seules aboutir à un accord qui allait consacrer une partition de fait de notre pays.
L'expérience du gouvernement de transition issu de Sun City, et plus encore celle de la première législature de la troisième république, ont prouvé très clairement que nous ne pouvions y trouver notre place. Certes, cette période a aussi révélé de nombreuses individualités de talent au sein de ces institutions, y compris au sein de l'Alliance pour la Majorité Présidentielle de triste mémoire, des personnes qui seront appelées à jouer des rôles importants dans le Congo de demain. Mais globalement, les hommes et les institutions n'ont traduit ni une volonté réelle de paix et de réconciliation, ni une volonté de changement, mais une volonté de se maintenir au pouvoir à tout prix par la ruse et le crime, pour poursuivre la rapine en toute impunité et perpétuer la perte de notre souveraineté.
En effet, en dépit de la propagande creuse sur les embellies économiques, la pauvreté continue de frapper près de 8 congolais sur 10 et la perception d'injustice sociale a atteint des niveaux jamais égalés dans l'histoire de ce pays. On nous annonce à longueur de journées que les soi-disant 5 chantiers sont la grande nouveauté du siècle qui apportera le salut au peuple Congolais. Que les choses soient claires : nous ne sommes pas contre les tentatives d'amélioration des infrastructures auxquelles nous assistons actuellement. Mais nous dénonçons l'opacité dans la réalisation, le coût et le financement des 5 chantiers ainsi que l'agencement des priorités. Les Congolais ne sont plus dupes. Les 5 chantiers sont devenus un écran de fumée, mieux, de la poudre jetée aux yeux des congolais pour cacher les monstrueux crimes économiques et de sang qui constituent le fondement même de ce régime. L'AMP, devenue MP depuis peu, oublie que le MPR, à qui elle aspire tant à ressembler, avait en son temps, dans des délais et conditions similaires, réalisé bien plus d'infrastructures. Ces deux formations politiques n'ont cependant jamais su donner aux congolais ce qui leur a le plus manqué depuis la disparition du Président Kasa-vubu, à savoir, une direction éthique et
morale fondée sur le respect du bien commun, la justice sociale et l'Etat de droit. En outre, manquant d'expérience et de perspective historique, l'AMP a renié ses propres engagements constitutionnels en matière de décentralisation, qui devrait être le moteur de la pérennisation des infrastructures, par une appropriation et une responsabilisation adéquate à la base.
Aujourd'hui, 14 ans après son avènement, le pouvoir AFDL-PPRD-AMP nous offre un tableau des plus désastreux en matière de droits de l'homme ; en plus de ses 5 millions de morts résultant de divers conflits, la RDC est devenue une triste référence en matière de violences faites aux femmes.
En définitive, le principal enjeu de ce processus électoral est de doter la République Démocratique du Congo d'un programme et d'hommes susceptibles : (i) d'affirmer l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la République et de garantir l'intégrité du territoire ; (ii) de
marquer une rupture avec les antivaleurs qui ont conduit le pays dans un cycle aggravé de dévoiement de la règle de droit, de conflits armés, de répression meurtrière, de prédation économique et de corruption généralisée, et, (iii) de renforcer l'élan de croissance économique et de coopération internationale sur une base plus responsable et plus équitable, en vue d'accélérer le développement humain et le bien être des populations.
3° Un temps nouveau pour le Congo
Si nous avons pu surmonter le poids de l'histoire en faisant des anciennes puissances colonisatrices nos principaux alliés d'aujourd'hui, pourquoi ne mettrions-nous pas notre énergie à forger cette alliance entre nous, filles et fils d'une même nation, pour que triomphent la liberté et la dignité, et que nos faiblesses ne conduisent plus à notre asservissement.
Aujourd'hui arrive un temps nouveau pour le Congo, un temps de grâce et de rafraîchissement. L'heure du pardon a sonné. La réconciliation nationale et la reconstruction que nous souhaitons exigent de tous les acteurs politiques et de l'ensemble de la nation un véritable dépassement de soi. Si nous ne reconnaissons pas nos fautes et n'accordons pas notre pardon à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont inutilement fait coulé le sang ou dépossédé le pauvre et l'indigent, nous ne serons pas meilleurs qu'eux. Pire, nous aurons failli à nos responsabilités devant l'histoire et serons coresponsables de la poursuite de la déchéance nationale.
Le pardon que nous nous devons mutuellement ne doit pas être un pardon naïf, sans contrepartie. Pour qu'il soit porteur d'espoir et de changement, il doit être assorti de l'expression d'un acte de repentance, individuelle ou collective, et de la mise en place d'un
système nouveau, où la toge remplace réellement le fusil, où l'arbitraire, le pillage et le crime n'ont plus droit de cité. Aussi, ce pardon ne doit pas se priver de justice, notamment pour les crimes les plus graves qui ont été commis au cours de ces dernières années, car bien que pardonné, le coupable ne peut être tenu pour innocent.
Si vous m'accordez votre confiance, je me consacrerai à concrétiser ce besoin de réconciliation en mettant ensemble toutes les parties prenantes, y compris les pays étrangers qui sont notoirement impliqués dans nos déboires et nos succès, afin qu'ensemble, dans un esprit constructif, nous mettions en place un code de conduite susceptible de permettre la préservation de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la dignité de la RDC, tout en assurant à tous la pleine participation à la vie de la nation sur des bases nouvelles.
Notre pays est assez grand et riche pour permettre à chaque congolais d'y trouver le bonheur, dans le respect du droit et de la dignité humaine. De même, s'agissant du développement économique, depuis sa création il y a plus d'un siècle, notre pays a toujours offert des possibilités de commerce aux nations. C'est à nous Congolais d'imposer aux nations notre dignité, et de leur offrir en retour toutes les possibilités d'échange économique dans nos intérêts réciproques.
4° Une indispensable vigilance électorale
Aujourd'hui plus qu'hier, au regard de l'élan de soutien que vous avez manifesté à l'endroit de ma candidature, je mesure que ces longues années de sacrifice collectif n'ont pas été vaines ; elles ont façonné la maturité et la culture politique du vaillant peuple congolais, plus que jamais déterminé à mettre un terme au mensonge, à la tricherie et aux falsifications de plus en plus élaborées, qui ont élu domicile au sommet de notre pays.
Je mesure également la portée du sacrifice consenti par les pays partenaires et l'ONU qui, depuis la mise en place de la Mission des Nations Unies au Congo, veulent contribuer à l'édification d'un pays plus stable et plus prospère. Au-delà de l'intérêt économique et
politique pour l'Afrique et le monde de voir la RDC rompre avec une gestion prédatrice et liberticide, nous voulons que l'effort de nos partenaires constitue un réel acte d'humanisme et de solidarité auxquels je crois, et que la crédibilité du scrutin à venir honore les sacrifices des contribuables occidentaux et la mémoire des martyrs congolais.
Cependant, bien que vous ayez été nombreux à manifester votre soutien à ma candidature, beaucoup de doutes ont été exprimés ici et là sur la transparence, la crédibilité et surtout l'équité du processus électoral. Comment ne pas douter lorsque l'on assiste à l'utilisation éhontée des deniers du peuple congolais par les acteurs et candidats du pouvoir PPRD/AMP, qui prétendent faire divers dons aux populations abusées et spoliées. Ils monopolisent les médias d'Etat et battent impunément campagne en déniant à l'opposition le libre accès aux moyens publics. Nous ne sommes pas à notre première expérience de déni de démocratie de la part du pouvoir PPRD/AMP. Les congolais ont encore en mémoire le traumatisme des élections de plusieurs gouvernements provinciaux, tronquées par la corruption et l'intimidation, et face auxquelles les contestations populaires légitimes ont été réprimées
dans une sanglante barbarie. N'ayant pas d'autre objectif que de se maintenir à tout prix au pouvoir, ils ont unilatéralement décidé de changer les règles du jeu démocratique qu'ils avaient eux-mêmes fixées, et ce à quelques mois de l'échéance électorale.
Enfin, je lance un appel pressant à toutes les forces démocratiques, de changement et de progrès social, nationales et internationales, au-delà des clivages politiques ou idéologiques, à unir leurs énergies et leurs moyens autour de ma candidature, pour barrer la route à l'imposture, par une grande mobilisation populaire et une vigilance tous azimuts sur le déroulement des prochains scrutins. C'est ici le lieu de renouveler mon appel à chaque congolais, de se sentir personnellement concerné, en s'assurant que son vote sera réellement comptabilisé, et de faire échec à toute tentative de tricherie, d'où qu'elle vienne, le jour du scrutin.
5° Notre action demain
Je vous ai demandé de m'accorder votre confiance. Je mesure l'ampleur des défis et de la tâche qui nous attendent sur les plans politique, sécuritaire, économique et social. Avec l'aide de Dieu qui m'a toujours fermement soutenu et préservé pendant ma longue lutte, je me consacrerai à restaurer l'espoir et la confiance entre nous et avec l'extérieur.
Au plan politique et de la gouvernance, j'ai pris le ferme engagement de gouverner avec l'ensemble des forces politiques qui ont fait le choix de l'alternance autour de ma candidature. Par ailleurs, j'ouvrirai un espace à toutes les forces politiques actuelles qui
renonceront à la ruse, à l'opportunisme et au crime, et adhéreront à notre projet de paix, de réconciliation, de consolidation de la démocratie et de lutte contre la corruption.
Je créerai un environnement où seules les personnes consacrées et réellement engagées trouveront plaisir à s'adonner à la gestion de la chose publique, où l'espace politique cessera d'être un repère d'opportunistes, de criminels et de vagabonds politiques en tout genre.
En matière économique et sociale, je favoriserai la création d'un climat nouveau, propice à la créativité et l'émulation, susceptible d'attirer et de retenir massivement de nouveaux investisseurs, et de remettre les Congolais au travail, grâce à un climat des affaires
nettement amélioré et une confiance durablement rétablie.
J'ouvrirai des perspectives nouvelles de coopération et d'échanges avec nos principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux, afin de permettre une croissance économique porteuse d'emplois et un développement humain accéléré en faveur de nos populations. J'approfondirai nos relations fraternelles et complémentaires avec nos pays voisins, avec lesquels nous sommes condamnés, par la géographie, l'histoire et la sociologie, à avoir des rapports réellement fraternels, pacifiques, responsables et constructifs. Ma vision en ce qui concerne nos relations avec ces pays est de substituer des rapports de méfiance et de conflits par des intérêts économiques partagés, profonds et durables, grâce notamment aux cadres d'intégration existants. Pour la paix et le développement humain de nos populations, l'Afrique a le devoir de se montrer à la hauteur des enjeux de l'histoire, comme ont su le faire avant nous l'Europe et d'autres parties du monde.
Mon programme pour le quinquennat, élaboré par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, ainsi que les autres membres de la plate forme qui soutient ma candidature, a été développé dans le document propositions pour changer le Congo. Je vous invite à vous en imprégner. C'est ensemble que nous le réaliserons, dans l'ouverture et le dialogue constructif.
Le Congo sera ce que les Congolais veulent qu'il soit. J'en appelle à la conscience et au sens des responsabilités de tous. Nous avons une communauté de destin. Le moment est venu de porter notre bien commun, la RDC, vers de nouveaux horizons ; des horizons de justice et de paix, de liberté et de prospérité. Nous le devons à la Providence, à nos enfants et aux générations futures.
Que chaque Congolais donne le maximum et le meilleur au Congo; devenu grand et fort, il nous le rendra plusieurs fois !
Mes chers amis,
Partagez mon message autour de vous, dans vos familles, vos cellules, vos quartiers ou villages' Soyez toujours en paix et ne cédez pas à la provocation. Je m'organise pour venir à la rencontre du plus grand nombre d'entre vous à travers tout le pays. Comme vous le savez, nos moyens sont limités. Mais grâce à chacun d'entre vous et à votre participation volontaire, notre force est la plus grande. Et je sais pouvoir compter sur votre volonté de changement et votre détermination à vaincre, pour faire la différence.
Que Dieu bénisse notre Nation.
Fait à Kinshasa, le 01 septembre 2011.
Etienne TSHISEKEDI"[/b][/color]
RDC : L'appel de Tshisekedi aux Congolais
Lundi 5 septembre 2011, le président national de l' Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, déposera sa candidature à l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), fixée le 28 novembre. Dans un long message adressé aux Congolais, Etienne Tshisekedi appelle de ses voeux "un temps nouveau pour le Congo" et définit son "action pour demain", "à la recherche de la paix et de la réconciliation". Voici l'intégralité de son texte :
"Mes très chers Compatriotes,
Dans peu de temps, notre pays connaîtra un grand moment de son histoire contemporaine. S'il plaît à Dieu, chacun d'entre vous sera amené à choisir celles et ceux qui présideront à la direction de cette grande Nation.
Comme vous le savez, j'ai décidé de me porter candidat à l'élection à la Présidence de la République; non pas pour accomplir une quelconque ambition personnelle, mais parce que j'estime que l'avenir de cette nation ne peut être indéfiniment laissé entre les mains de ceux qui, de façon notoire et répétée, se distinguent par la duplicité de leur langage politique, leur goût effréné pour le gain facile, leur mépris total de la vie humaine et de la souffrance de leurs semblables.
1° Une si longue lutte
La lutte pacifique que nous menons ensemble pour retrouver notre dignité d'êtres humains a pu paraître interminable, car elle nous a conduit sur un long chemin parsemé d'épines, d'embûches et de privations, ayant souvent causé l'amertume, la douleur et le deuil.
Au cours de ma longue route, j'ai perdu des amis, des partisans ou simples sympathisants, dont le seul tort avait été de partager cet idéal de liberté et de progrès humain.
J'ai également été profondément marqué par le départ de certains de mes amis, de mes intimes, avec qui je n'étais pas seulement lié politiquement mais aussi personnellement. Ils ont estimé que la voie de la rigueur morale à laquelle je m'étais astreint n'était peut-être
pas la bonne. Ils ont choisi des voies différentes en cédant à des compromis qui sont vite devenus des compromissions. D'autres, qui furent aussi de mes proches compagnons, animés par je ne sais quelle force des ténèbres, ont mis toute leur énergie à creuser la division et la haine entre différentes communautés de la nation, reniant aussi fortement cet idéal de changement que nous avions pourtant partagé.
D'autres encore, qui ne faisaient pas partie de ma famille politique, mais avec qui nous avions si vaillamment vaincu les forces avilissantes du statut quo au sein de la Conférence Nationale
Souveraine, sont très vite revenus à leur ancienne nature, dès qu'ils se sont aperçus qu'ils ne pourraient pas tous siéger au gouvernement qui m'avait été confié par le peuple réuni en conférence nationale souveraine.
Mais parce que nous savions que la voie de la justice et du progrès social était un chemin long et étroit, nous n'avons pas cédé aux sirènes de la facilité par lesquelles, fort malheureusement, notre pays en est arrivé à sa décadence actuelle.
J'ai certainement commis des erreurs, voire des fautes, pour lesquelles je demande votre pardon. Et je pense moi aussi avoir reçu ma part d'enseignements et de sagesse à la suite de ce douloureux parcours. Mais en dépit de l'extrême dureté des épreuves, mon ardeur à défendre, à temps et à contretemps, la justice et l'honnêteté politique, est demeurée ferme.
2° A la recherche de la paix et de la réconciliation
L'option de la non violence qui a toujours inspiré l'UDPS, se justifie par le fait que le raccourci de la guerre reproduit toujours des germes d'autodestruction et d'arbitraire. Vous avez tous vécu, hier et aujourd'hui encore, la rapidité avec laquelle, telle une métastase,
nos politiciens ont trouvé en la rébellion de 1996 un modèle d'accession facile au pouvoir et à l'enrichissement personnel illicite.
Cependant, il m'a souvent été reproché une intransigeance excessive qui ne permettrait ni la réconciliation politique, ni la reconstruction. J'ai toujours affirmé que mon combat n'a jamais visé un homme, quel qu'il soit, mais plutôt un système, où le mensonge est érigé en vérité, l'obscurité en lumière et la force en droit. Je vous dois ici quelques explications susceptibles de vous édifier quant à mon profond attachement à la réconciliation nationale et à l'ouverture.
Au plus fort de la guerre dite de libération, en novembre 1996, je me suis rendu à Cap Martin en France, pour y rencontrer le Président Mobutu malade, pour obtenir de sa part qu'il comprenne la réalité des enjeux de l'époque, qu'il organise son retrait de façon honorable et qu'il permette aux forces réelles de l'opposition politique que je représentais, d'organiser des négociations avec les rebelles afin d'éviter des morts inutiles et la fragilisation de notre souveraineté nationale. Ma démarche avait été incomprise, sinon méprisée ou vilipendée.
Rappelez-vous également de mes propositions faites en mars 1997, lorsque, face au désespoir du à l'avancée des rebelles, le Président Mobutu s'était résolu à me laisser diriger le gouvernement suivant la volonté du peuple. Tout en suggérant sa neutralisation à la tête de
l'Etat, j'avais proposé la mise sur pied d'un gouvernement d'union regroupant paritairement l'opposition politique et les rebelles.
J'avais également demandé que fût suspendu le Parlement de Transition qui n'avait manifestement plus de justification politique avec l'occupation aux ¾ du territoire par les rebelles et les forces étrangères. Là aussi, mes propositions ont été balayées par ceux-là même à qui nous voulions offrir une sortie acceptable et ordonnée, en prélude à la réconciliation à venir. Ils ont préféré être emportés quelques semaines plus tard par la force du fusil, dans l'humiliation la plus totale. Nombre d'entre eux se sont ensuite convertis à leur tour en pseudo libérateurs, entraînant dans leur élan d'avidité, l'érosion de la souveraineté nationale et les guerres à répétition, dont les victimes se comptent en millions de morts.
Souvenez-vous également de ma visite à notre frère Laurent Désiré Kabila, après sa prise de pouvoir par les armes en mai 1997. Il me paraissait urgent de discuter avec lui, en ma qualité de chef de file de l'opposition, des moyens et modalités à envisager en vue de légaliser et de légitimer son pouvoir qui était encore arbitraire.
J'ai reçu une fin de non recevoir et il a préféré m'assigner à résidence. La suite a été non seulement douloureuse pour lui, mais elle a surtout conduit à l'effondrement total des bases de notre société.
Enfin je voudrais vous rappeler Sun City, où tout a été mis en œuvre par les belligérants pour marginaliser et mépriser la vraie opposition politique dont nous étions sans nul doute les principaux représentants, au profit d'individualités peu représentatives ou issues en réalité des belligérants. Et pourtant l'implication de la vraie opposition politique a permis d'éviter la balkanisation du Congo, face aux tentatives de deux composantes belligérantes de vouloir à elles seules aboutir à un accord qui allait consacrer une partition de fait de notre pays.
L'expérience du gouvernement de transition issu de Sun City, et plus encore celle de la première législature de la troisième république, ont prouvé très clairement que nous ne pouvions y trouver notre place. Certes, cette période a aussi révélé de nombreuses individualités de talent au sein de ces institutions, y compris au sein de l'Alliance pour la Majorité Présidentielle de triste mémoire, des personnes qui seront appelées à jouer des rôles importants dans le Congo de demain. Mais globalement, les hommes et les institutions n'ont traduit ni une volonté réelle de paix et de réconciliation, ni une volonté de changement, mais une volonté de se maintenir au pouvoir à tout prix par la ruse et le crime, pour poursuivre la rapine en toute impunité et perpétuer la perte de notre souveraineté.
En effet, en dépit de la propagande creuse sur les embellies économiques, la pauvreté continue de frapper près de 8 congolais sur 10 et la perception d'injustice sociale a atteint des niveaux jamais égalés dans l'histoire de ce pays. On nous annonce à longueur de journées que les soi-disant 5 chantiers sont la grande nouveauté du siècle qui apportera le salut au peuple Congolais. Que les choses soient claires : nous ne sommes pas contre les tentatives d'amélioration des infrastructures auxquelles nous assistons actuellement. Mais nous dénonçons l'opacité dans la réalisation, le coût et le financement des 5 chantiers ainsi que l'agencement des priorités. Les Congolais ne sont plus dupes. Les 5 chantiers sont devenus un écran de fumée, mieux, de la poudre jetée aux yeux des congolais pour cacher les monstrueux crimes économiques et de sang qui constituent le fondement même de ce régime. L'AMP, devenue MP depuis peu, oublie que le MPR, à qui elle aspire tant à ressembler, avait en son temps, dans des délais et conditions similaires, réalisé bien plus d'infrastructures. Ces deux formations politiques n'ont cependant jamais su donner aux congolais ce qui leur a le plus manqué depuis la disparition du Président Kasa-vubu, à savoir, une direction éthique et
morale fondée sur le respect du bien commun, la justice sociale et l'Etat de droit. En outre, manquant d'expérience et de perspective historique, l'AMP a renié ses propres engagements constitutionnels en matière de décentralisation, qui devrait être le moteur de la pérennisation des infrastructures, par une appropriation et une responsabilisation adéquate à la base.
Aujourd'hui, 14 ans après son avènement, le pouvoir AFDL-PPRD-AMP nous offre un tableau des plus désastreux en matière de droits de l'homme ; en plus de ses 5 millions de morts résultant de divers conflits, la RDC est devenue une triste référence en matière de violences faites aux femmes.
En définitive, le principal enjeu de ce processus électoral est de doter la République Démocratique du Congo d'un programme et d'hommes susceptibles : (i) d'affirmer l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la République et de garantir l'intégrité du territoire ; (ii) de
marquer une rupture avec les antivaleurs qui ont conduit le pays dans un cycle aggravé de dévoiement de la règle de droit, de conflits armés, de répression meurtrière, de prédation économique et de corruption généralisée, et, (iii) de renforcer l'élan de croissance économique et de coopération internationale sur une base plus responsable et plus équitable, en vue d'accélérer le développement humain et le bien être des populations.
3° Un temps nouveau pour le Congo
Si nous avons pu surmonter le poids de l'histoire en faisant des anciennes puissances colonisatrices nos principaux alliés d'aujourd'hui, pourquoi ne mettrions-nous pas notre énergie à forger cette alliance entre nous, filles et fils d'une même nation, pour que triomphent la liberté et la dignité, et que nos faiblesses ne conduisent plus à notre asservissement.
Aujourd'hui arrive un temps nouveau pour le Congo, un temps de grâce et de rafraîchissement. L'heure du pardon a sonné. La réconciliation nationale et la reconstruction que nous souhaitons exigent de tous les acteurs politiques et de l'ensemble de la nation un véritable dépassement de soi. Si nous ne reconnaissons pas nos fautes et n'accordons pas notre pardon à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont inutilement fait coulé le sang ou dépossédé le pauvre et l'indigent, nous ne serons pas meilleurs qu'eux. Pire, nous aurons failli à nos responsabilités devant l'histoire et serons coresponsables de la poursuite de la déchéance nationale.
Le pardon que nous nous devons mutuellement ne doit pas être un pardon naïf, sans contrepartie. Pour qu'il soit porteur d'espoir et de changement, il doit être assorti de l'expression d'un acte de repentance, individuelle ou collective, et de la mise en place d'un
système nouveau, où la toge remplace réellement le fusil, où l'arbitraire, le pillage et le crime n'ont plus droit de cité. Aussi, ce pardon ne doit pas se priver de justice, notamment pour les crimes les plus graves qui ont été commis au cours de ces dernières années, car bien que pardonné, le coupable ne peut être tenu pour innocent.
Si vous m'accordez votre confiance, je me consacrerai à concrétiser ce besoin de réconciliation en mettant ensemble toutes les parties prenantes, y compris les pays étrangers qui sont notoirement impliqués dans nos déboires et nos succès, afin qu'ensemble, dans un esprit constructif, nous mettions en place un code de conduite susceptible de permettre la préservation de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la dignité de la RDC, tout en assurant à tous la pleine participation à la vie de la nation sur des bases nouvelles.
Notre pays est assez grand et riche pour permettre à chaque congolais d'y trouver le bonheur, dans le respect du droit et de la dignité humaine. De même, s'agissant du développement économique, depuis sa création il y a plus d'un siècle, notre pays a toujours offert des possibilités de commerce aux nations. C'est à nous Congolais d'imposer aux nations notre dignité, et de leur offrir en retour toutes les possibilités d'échange économique dans nos intérêts réciproques.
4° Une indispensable vigilance électorale
Aujourd'hui plus qu'hier, au regard de l'élan de soutien que vous avez manifesté à l'endroit de ma candidature, je mesure que ces longues années de sacrifice collectif n'ont pas été vaines ; elles ont façonné la maturité et la culture politique du vaillant peuple congolais, plus que jamais déterminé à mettre un terme au mensonge, à la tricherie et aux falsifications de plus en plus élaborées, qui ont élu domicile au sommet de notre pays.
Je mesure également la portée du sacrifice consenti par les pays partenaires et l'ONU qui, depuis la mise en place de la Mission des Nations Unies au Congo, veulent contribuer à l'édification d'un pays plus stable et plus prospère. Au-delà de l'intérêt économique et
politique pour l'Afrique et le monde de voir la RDC rompre avec une gestion prédatrice et liberticide, nous voulons que l'effort de nos partenaires constitue un réel acte d'humanisme et de solidarité auxquels je crois, et que la crédibilité du scrutin à venir honore les sacrifices des contribuables occidentaux et la mémoire des martyrs congolais.
Cependant, bien que vous ayez été nombreux à manifester votre soutien à ma candidature, beaucoup de doutes ont été exprimés ici et là sur la transparence, la crédibilité et surtout l'équité du processus électoral. Comment ne pas douter lorsque l'on assiste à l'utilisation éhontée des deniers du peuple congolais par les acteurs et candidats du pouvoir PPRD/AMP, qui prétendent faire divers dons aux populations abusées et spoliées. Ils monopolisent les médias d'Etat et battent impunément campagne en déniant à l'opposition le libre accès aux moyens publics. Nous ne sommes pas à notre première expérience de déni de démocratie de la part du pouvoir PPRD/AMP. Les congolais ont encore en mémoire le traumatisme des élections de plusieurs gouvernements provinciaux, tronquées par la corruption et l'intimidation, et face auxquelles les contestations populaires légitimes ont été réprimées
dans une sanglante barbarie. N'ayant pas d'autre objectif que de se maintenir à tout prix au pouvoir, ils ont unilatéralement décidé de changer les règles du jeu démocratique qu'ils avaient eux-mêmes fixées, et ce à quelques mois de l'échéance électorale.
Enfin, je lance un appel pressant à toutes les forces démocratiques, de changement et de progrès social, nationales et internationales, au-delà des clivages politiques ou idéologiques, à unir leurs énergies et leurs moyens autour de ma candidature, pour barrer la route à l'imposture, par une grande mobilisation populaire et une vigilance tous azimuts sur le déroulement des prochains scrutins. C'est ici le lieu de renouveler mon appel à chaque congolais, de se sentir personnellement concerné, en s'assurant que son vote sera réellement comptabilisé, et de faire échec à toute tentative de tricherie, d'où qu'elle vienne, le jour du scrutin.
5° Notre action demain
Je vous ai demandé de m'accorder votre confiance. Je mesure l'ampleur des défis et de la tâche qui nous attendent sur les plans politique, sécuritaire, économique et social. Avec l'aide de Dieu qui m'a toujours fermement soutenu et préservé pendant ma longue lutte, je me consacrerai à restaurer l'espoir et la confiance entre nous et avec l'extérieur.
Au plan politique et de la gouvernance, j'ai pris le ferme engagement de gouverner avec l'ensemble des forces politiques qui ont fait le choix de l'alternance autour de ma candidature. Par ailleurs, j'ouvrirai un espace à toutes les forces politiques actuelles qui
renonceront à la ruse, à l'opportunisme et au crime, et adhéreront à notre projet de paix, de réconciliation, de consolidation de la démocratie et de lutte contre la corruption.
Je créerai un environnement où seules les personnes consacrées et réellement engagées trouveront plaisir à s'adonner à la gestion de la chose publique, où l'espace politique cessera d'être un repère d'opportunistes, de criminels et de vagabonds politiques en tout genre.
En matière économique et sociale, je favoriserai la création d'un climat nouveau, propice à la créativité et l'émulation, susceptible d'attirer et de retenir massivement de nouveaux investisseurs, et de remettre les Congolais au travail, grâce à un climat des affaires
nettement amélioré et une confiance durablement rétablie.
J'ouvrirai des perspectives nouvelles de coopération et d'échanges avec nos principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux, afin de permettre une croissance économique porteuse d'emplois et un développement humain accéléré en faveur de nos populations. J'approfondirai nos relations fraternelles et complémentaires avec nos pays voisins, avec lesquels nous sommes condamnés, par la géographie, l'histoire et la sociologie, à avoir des rapports réellement fraternels, pacifiques, responsables et constructifs. Ma vision en ce qui concerne nos relations avec ces pays est de substituer des rapports de méfiance et de conflits par des intérêts économiques partagés, profonds et durables, grâce notamment aux cadres d'intégration existants. Pour la paix et le développement humain de nos populations, l'Afrique a le devoir de se montrer à la hauteur des enjeux de l'histoire, comme ont su le faire avant nous l'Europe et d'autres parties du monde.
Mon programme pour le quinquennat, élaboré par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, ainsi que les autres membres de la plate forme qui soutient ma candidature, a été développé dans le document propositions pour changer le Congo. Je vous invite à vous en imprégner. C'est ensemble que nous le réaliserons, dans l'ouverture et le dialogue constructif.
Le Congo sera ce que les Congolais veulent qu'il soit. J'en appelle à la conscience et au sens des responsabilités de tous. Nous avons une communauté de destin. Le moment est venu de porter notre bien commun, la RDC, vers de nouveaux horizons ; des horizons de justice et de paix, de liberté et de prospérité. Nous le devons à la Providence, à nos enfants et aux générations futures.
Que chaque Congolais donne le maximum et le meilleur au Congo; devenu grand et fort, il nous le rendra plusieurs fois !
Mes chers amis,
Partagez mon message autour de vous, dans vos familles, vos cellules, vos quartiers ou villages' Soyez toujours en paix et ne cédez pas à la provocation. Je m'organise pour venir à la rencontre du plus grand nombre d'entre vous à travers tout le pays. Comme vous le savez, nos moyens sont limités. Mais grâce à chacun d'entre vous et à votre participation volontaire, notre force est la plus grande. Et je sais pouvoir compter sur votre volonté de changement et votre détermination à vaincre, pour faire la différence.
Que Dieu bénisse notre Nation.
Fait à Kinshasa, le 01 septembre 2011.
Etienne TSHISEKEDI"[/b][/color]
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Une emission fouillée qui nous change un peu de toutes les elucubrations..
L'avocat de Mobutu
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Je partage l'analyse du Sieur Libre Examen, plus que les élucubrations de l'émission de Télé 50.
Je pense que Tshisekedi n'est plus dans une logique de chercher le pouvoir par des combines, des combinaisons et des va-et-viens à Brazza ou ailleurs.
Je pense qu'il sait qu'il n'aura pas le pouvoir, ou du moins qu'il ne pourra avoir le pouvoir qu'au prix de compromissions qui, à ses yeux, n'en valent pas la peine.
Il lui reste simplement à sortir en beauté et à s'aménager une place dans l'Histoire. Comment le fera-t-il ? A suivre...
Je pense que Tshisekedi n'est plus dans une logique de chercher le pouvoir par des combines, des combinaisons et des va-et-viens à Brazza ou ailleurs.
Je pense qu'il sait qu'il n'aura pas le pouvoir, ou du moins qu'il ne pourra avoir le pouvoir qu'au prix de compromissions qui, à ses yeux, n'en valent pas la peine.
Il lui reste simplement à sortir en beauté et à s'aménager une place dans l'Histoire. Comment le fera-t-il ? A suivre...
Mwana Ya Lola
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Tshisekedi a pris ses distances avec la politique, juste apres les elections: c'est ce qui explique, son comportement..Libre Examen, c'est un fan aveugle qui n'a pas beaucoups d'elements pour analyser: c'est un polemiste!
L'avocat de Mobutu
L'avocat de Mobutu
Mwana Ya Lola a écrit:Je partage l'analyse du Sieur Libre Examen, plus que les élucubrations de l'émission de Télé 50.
Je pense que Tshisekedi n'est plus dans une logique de chercher le pouvoir par des combines, des combinaisons et des va-et-viens à Brazza ou ailleurs.
Je pense qu'il sait qu'il n'aura pas le pouvoir, ou du moins qu'il ne pourra avoir le pouvoir qu'au prix de compromissions qui, à ses yeux, n'en valent pas la peine.
Il lui reste simplement à sortir en beauté et à s'aménager une place dans l'Histoire. Comment le fera-t-il ? A suivre...
L'avocat de Mobutu
Re: C'est confirme': Etienne Tshisekedi chez Sassou Nguesso
Preuve yango oyo ! Peuple azali kaka na président élu ! Peuple alingi ba respecter vote ndenge esalamaki !
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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