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La tradition bwitiste

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 La tradition bwitiste Empty La tradition bwitiste

Message  Kilombo 5/12/2013, 3:30 am

Le Bwiti (ou Bwete) est un rite initiatique originaire des populations Mitsogo et Apinzi du Gabon central. Sa date d'origine est indéterminée, mais remonte au-delà du xixe siècle, puisque Paul Belloni Du Chaillu, premier explorateurs européen de l'intérieur du Gabon, a déjà pu observer sa présence dans le centre du pays. Cependant, d'après les pratiquants eux-mêmes, cette tradition serait âgée de plusieurs millénaires.
Le Bwiti est aujourd'hui largement répandu au Gabon, aussi bien parmi les populations du sud du pays que chez les Fangs du Nord (diffusion autour de 1910 chez les Fangs), aussi bien en milieu rural qu'en milieu urbain. À travers les Fangs, le Bwiti s'est également diffusé en Guinée équatoriale et au sud-Cameroun.

Le rite de passage du Bwiti est centré sur la manducation par le néophyte d'écorces de racines de l'arbuste appelé iboga ou eboga (Tabernanthe iboga). Divers alcaloïdes présents dans cette plante (notamment l'ibogaïne) possèdent des propriétés psychodysleptiques de type hallucinogène. Pendant le rite de passage, l'absorption d'une dose massive d'iboga permet ainsi au néophyte d'obtenir des visions spectaculaires dont le récit aux initiateurs serviront à valider son initiation.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bwiti


Les 3 couleurs du bwiti sont le noir, le blanc et le rouge... Les 3 couleurs de l'oeuvre alchimique, des templiers, très liées aussi à l'ancienne Egypte... Initiare en latin = repartir à zéro, ce qui implique la mort symbolique...

Voilà donc c'est une initiation qui passe par les plantes, je sais pas trop ce que les gens en pensent ici, mais c'est intéressant.


Initiation au Bwiti, une démarche philosophique ?


De par l’initiation, le Bwiti en tant que rite se définit comme une science qui s’acquiert au truchement par la manducation de l’iboga ou Bois sacré. Le Bwiti est une école de la connaissance de la nature et son objet est de permettre à l’homme de se connaître soi-même pour maintenir son équilibre physique et spirituel. Mais que voit l’initié qui trouve la guérison ?

Aucun initié ne peut nous communiquer la signification objective de ce personnage sacré (Bwiti) sans que nous n’en soyons nous-mêmes des initiés et dans le cas où nous serions effectivement des initiés, nous tomberions, nous-mêmes, sous le coup de la loi du silence.

La compréhension de ce qu’est le Bwiti a quelque chose de comparable à la dialectique platonicienne : le Bwiti est un art (technè) ou une science (épistèmê) qui donne à l’individu qui s’initie les moyens de connaître les choses invisibles pour tendre vers sa propre finalité. Il est, en vérité, la science de la découverte de ce qui est caché ; c’est une étude du langage symbolique de la nature parlante, ayant pour objet de faire prendre conscience à l’homme de la vérité de son être. C’est pour cette raison que ceux qui se soignent dans le Bwiti, après leur initiation, parlent non seulement des éléments relatifs à leur guérison physique, mais disent aussi quelque chose qui désormais, détermine leur conduite quotidienne.
Ainsi, pour le bwitiste, celui qui vient s’initier souffre premièrement de l’ignorance de ce qu’il est : il vient s’initier afin de déchirer le voile de l’ignorance ainsi sortira-t-il de sa caverne. Celui qui souffre ne vient donc pas seulement demander la guérison physique, il cherche d’abord à voir et à savoir les causes profondes de sa maladie. Dans le Bwiti, l’homme s’engage dans une quête, celle du vrai et du bien ou du mal, selon son orientation. Le malade, dans sa démarche de guérison et de la santé, reçoit, tout au long de son séjour thérapeutique chez le Nganga Bwiti, non seulement des médicaments, mais aussi un enseignement.

Il y a un postulat. La vie ne s’arrête pas parce qu’il fait nuit ; le jour et la nuit sont deux dimensions d’une même réalité : la vie. Il y a des gens qui peuvent décider de ne vivre que de jour tandis que d’autres feront le choix de ne vivre que la nuit. Il en est de même de la représentation que nous avons du maintenant, c’est-à-dire de la vie présente et de celle de l’Au-delà. La question c’est de savoir si l’on peut accéder à toutes les dimensions de la réalité. Pour amorcer une réponse, il importe de retenir qu’à partir du moment où on est confronté à une difficulté quasiment insoluble dans une dimension particulière, il est un impératif catégorique que de chercher à vérifier son fonctionnement dans “l’autre dimension”.
Mais si soi-même, on n’a pas accès à la dimension cachée, il est nécessaire de chercher quelqu’un qui puisse vérifier le fonctionnement interne du système. Or, dans le cas d’une maladie qui apparemment ne s’explique pas à partir d’un dispositif scientifique rationnel, il est nécessaire de se tourner vers les maîtres du secret. Ceux-là ont, à leur disposition, le dispositif technique (le “plateau technique”) pouvant nous permettre de saisir le sens de telles souffrances qui nous accablent et peut-être de donner une réponse adéquate.

La démarche du malade est donc celle de quelqu’un qui se rend vers une tierce personne pour lui demander des explications sur les faits auxquels il est confronté. Mais il est encore mieux de chercher soi-même à obtenir toutes les explications permettant de comprendre le fonctionnement, les enjeux et les finalités d’une situation limite.

Dès lors, avouons qu’un malade atteint d’un cancer serait plus curieux de savoir s’il pouvait lui-même avoir des explications sur l’origine de sa maladie et, surtout, s’il existe des moyens de résoudre ses problèmes.
La médecine traditionnelle intervient donc sur cette dimension de la réalité ; au plan physique, elle accepte de faire un certain nombre d’examens et de lui appliquer empiriquement des traitements adéquats. Cependant, si, pendant que l’on cherche des explications empiriques, on n’arrive pas à la guérison, alors, une démarche spirituelle s’impose. Celle-ci consiste à aider le malade à explorer l’autre dimension de la réalité : aller dans l’Au-delà. Mais l’Au-delà n’est pas une autre réalité, mais une dimension de la même réalité ; car la vie, c’est la surface du moëbus. Ce qui importe ici, c’est que l’on demande au malade d’expérimenter l’autre dimension de la réalité, une autre face du moëbus.

Les tradithérapeutes affectionnent alors l’idée selon laquelle les existants visibles et sensibles sont subordonnés à cette réalité invisible et sacrée.

Pour eux, tout ce qui est visible comporte un ailleurs qui demeure voilé tant qu’on ne sort pas de l’univers sensible afin de découvrir, dans une dimension atemporelle, ce qui est stable de toute éternité. Les symptômes voilent, pour ainsi dire, une réalité plus importante que la simple souffrance physique qui d’une certaine manière, est monstration de l’être. Mais, si, chez Platon, la dialectique consiste en une découverte des Idées, modèle de toutes choses, il est surtout question, dans le Bwiti, de découvrir en soi-même la divinité. En ce sens, « la découverte du divin en l’homme est donc le but du bwiti » (Abbé Noël Ngwa). Chez Platon, le néophyte accède au monde des idées, celui de la vraie réalité, réalité de laquelle dérive nécessairement l’être des phénomènes empiriques, grâce à la dialectique, alors que, chez les tradithérapeutes, ce mouvement se produit par l’action de l’Iboga.

Pour notre vénérable maître, Abbé Noël Ngwa, dans l’initiation au Bwiti, « le monde auquel accède l’initié est constitué de plusieurs plans spirituels correspondant à l’évolution spirituelle de chacun. Voilà pourquoi l’initié est défini comme “celui qui a été mis au contact de la grande inspiration divine” », explique-t-il. En ce sens, la dialectique prend les allures d’une thérapie dont les secrets se trouvent en Dieu et, si l’homme se trouve en Dieu, il bénéficie d’une illumination telle que rien ne peut lui être caché.
On dit alors que l’initiation a bien marché, si le néophyte, dans sa quête, trouve l’origine et le remède de sa maladie en tant que réponse à sa propre démarche. Dans une telle entreprise, le véritable guérisseur c’est le malade lui-même, assisté par d’autres initiés. Pendant le temps de son initiation, ses facultés psychiques se dilatent à l’infini pour lui permettre d’entendre et d’être sensible à toute chose. Il devra décrypter le sens de chaque élément, de chaque phénomène qui se présente à lui, parce que, de son interprétation des réalités rencontrées, lors de l’initiation, dépend sa guérison. La connaissance du sens de sa souffrance se libère alors comme dévoilement de ce qui tantôt, n’était que mystère. Toute pathologie comporte à cet effet un sens, car par la maladie l’homme se parle à lui-même, il prend son corps à témoin et les douleurs et les lésions ne sont alors que le reflet de émotions qu’il ressent.

Par analogie à la pensée platonicienne, les bwitistes considèrent notre monde physique comme une caverne. Le monde des réalités sensibles serait comparable à une grande caverne et, nous, les hommes, ne sommes que des prisonniers qui prennent les ombres pour des réalités. En ce sens, la souffrance physique peut ne pas être un mal puisqu’elle devient le moyen par lequel l’homme doit se découvrir. La connaissance implique une conversion du regard, afin de voir comment brûle le vrai soleil – à savoir le Bien – chez Platon. Nous supposons donc que Bwiti la philosophie serait comparable à l’idée du Bien chez Platon. L’initiation est, à cet effet, semblable à la dialectique en tant que démarche mystique et spirituelle par laquelle l’homme, prisonnier de la souffrance physique, sort douloureusement de sa caverne pour aller se ressourcer en contemplant Bwiti. Comme cela se fait sentir dans le Phédon, pour les adeptes du Bwiti, le corps est un obstacle à la connaissance et, en tant que réceptacle de l’âme, c’est sur lui que la maladie s’inscrit. Pour guérir, il convient de remonter à l’âme elle-même ; car c’est sur elle que la maladie s’inscrit à un moment donné de l’histoire.

En conséquence, la médecine traditionnelle africaine prend d’abord l’âme en charge afin de déceler en elle des lésions qui constituent l’origine d’une pathologie. Pour ce faire, les bwitistes procèdent par l’initiation encore appelée : “cérémonie de la petite mort”. Parce que l’âme est antérieure au corps et qu’elle connaît les Idées, elle est immortelle et peut se souvenir de la disposition normale de la masse corporelle afin de procéder à sa réparation. Afin d’envisager cette réparation, il est nécessaire que l’âme se sépare du corps, qu’elle s’élève au dessus de ce dernier, d’où la sensation de dédoublement qui s’opère après la consommation, la mastication, du bois sacré (Iboga). C’est cette plante qui permet à l’âme de quitter le corps pour accéder à un monde que les bwitistes qualifient de divin. Ici, on peut rencontrer :

[SUITE]

Des esprits connus – ancêtres et parents – et ceux qui vous sont étrangers. Peuvent également se révéler aux initiés, les génies. Il est possible enfin de voir, du séjour des morts, ce qui se passe chez les vivants ; de prévoir certains événements. En effet, le ciel peut se “fendre” et dévoiler des réalités ineffables ; et la mer, livrer ses mystères. “Il fait si beau, alors, que certains initiés sont tentés de rester définitivement dans ce monde merveilleux”, ajoute notre informatrice (Abbé Noël Ngwa).

Si l’initiation est une certaine expérience de la mort, il se trouve donc qu’aucun initié, adepte du Bwiti, n’a peur de la mort ; il en a fait l’expérience personnelle à chaque cérémonie initiatique, le Ngosé. On peut alors dire que s’initier, c’est apprendre à mourir de manière à saisir le fondement de tout événement qui surgit dans le cours de notre histoire individuelle, sociale ou religieuse.

Chez Platon, dans la République, Livre VII, la dialectique se présente comme un effort, mieux une démarche individuelle par laquelle le néophyte cherche à atteindre l’Idée en s’élevant progressivement jusqu’à la contemplation du Bien. Il en est de même du malade (néophyte, en langue fang, étema) qui se présente à une initiation au rite Bwiti ; celui-ci étant à la recherche du fondement de sa souffrance, doit mourir en lui-même pour s’élever afin de découvrir la vérité resplendissante, cause ultime de sa souffrance.

Ainsi, de même que la dialectique chez Platon, l’initiation se présente aux adeptes du Bwiti comme la science qui permet de remonter jusqu’au principe, c’est-à-dire à l’essence, du Bien et du Mal; c’est elle qui permet de dévoiler ce qui est caché et qui pourtant, demeure présent : le Divin, fondement inconditionné de tout phénomène visible. Le malade entreprend un “voyage initiatique” qui le porte à la découverte de ses origines biologiques et spirituelles, afin qu’il voit à quel moment la maladie s’est installée dans les fibres de son histoire dont l’origine se trouve, effectivement, en Dieu.

S’initier au Bwiti, c’est regarder sur une autre face du miroir, là où la maladie s’est inscrite dans notre histoire ou découvrir tout simplement ce que l’on est. Au cours d’une initiation, le néophyte entre pour la première fois au contact des réalités que, au départ, il soupçonnait ou pas du tout. Généralement, les moyens permettant de s'élever en vue d'acquérir ce nouveau savoir, sont le fait de quelques adeptes partageant, entre eux, des secrets. On peut définir l'initiation comme une démarche par laquelle l'individu accède à des connaissances particulières qu'il n'avait pas au départ. Cette acquisition du savoir se fait de manière directe ou indirecte, au moyen d'un enseignement le Bwiti devenant ainsi une école philosophique. L’enseignement ésotérique est indirect lorsqu’on le reçoit par l’entremise des prêtres du temple. Mais il est direct si le sujet parle face à face avec les esprits ou le Bwiti, tel est la visée même de l’initiation au Bwiti et le sens de cette invocation de Michel Mbadinga Boussougou. Un jour de l’an 2002 nous lui demandions de nous dire ce qu’est le Bwiti, lui qui nous avait souvent témoigné de son affection, lui l’initié ne pouvant nous parler devant la caméra, plongea dans un lourd silence puis, des larmes aux yeux déclina cette invocation :

BWITI !
Je t’invoque comme le firent mes ancêtres
Union éternelle,
Tu es l’Ombre,
Tu es dans l’air,
Le feu,
L’eau,
L’arbre,
L’homme,
Mystère de la vie
Savoir des analphabètes,
Toi qui constitue notre patrimoine,
Héritage séculaire
Tu es l’histoire
Science
Tu es tout
Tu te laisses conter le soir au coin du feu,
Sous le bruit des grillon et l’arc musical

Buékayé !!!

L’initiation plonge l’individu dans le mouvement de la vie où notre existence et notre conscience se conforme à notre propre structure sociale, cosmogonique, voire cosmique. Elle a alors pour but de nous faire traverser les différents paliers d’états de conscience afin que l’homme accède à la félicité, à l’existence pure, le vide en soi où il ne manque de rien, où on a besoin de rien. Dans le Bwiti, l’initiation dure cinq jours et cinq nuits.

Une nuit et un jour pour mourir symboliquement,
Une nuit et un jour pour voyager dans son inconscient,
Une nuit et un jour pour connaître le sens de sa vie et de sa mort,
Deux nuits et deux jours pour les traitements phytothérapeutiques

L’initiation thérapeutiques du Bwiti est une démarche à travers laquelle celui qui s’initie prend progressivement conscience que la réalité invisible exerce un primat sur ce qui est visible, le spirituel primant ainsi sur la matérialité des choses. Le Visible est ce qui est accessible au sens, à la sensation et par conséquent à la réalité matérielle, mais les initiés nous invitent à nous méfier de cette réalité apparente. Pour les bwitistes la réalité matérielle d’une pathologie n’est, en fait, qu’une manifestation de ce qui se produit dans l’Invisible, de telle sorte que, pour les Nganga du Gabon, le Visible lui-même naît de l’Invisible comme le jour provient de la nuit.

Devenir adepte du Bwiti n’est pas une simple pétition de principe, mais un véritable engagement tant dans la connaissance des principes du monde des forces physiques que dans l’organisation du cosmos à travers des croyances.

La médecine initiatique bwitiste se présente comme une longue méditation qui mène l’individu préoccupé sur une longue et difficile route conduisant à la sagesse. L’initiation devient une démarche personnelle permettant à celui qui s’initie de remonter aux causes de sa souffrance, à l’objet de sa souffrance physique ou spirituelle, étant entendu que les deux niveaux de la souffrance sont radicalement inséparables. Par l’initiation, il fait connaissance avec son âme découvrant ainsi l’origine des traces de sa maladie et les solutions qui s’imposent.

Cela dit, le tradithérapeute du Bwiti se présente souvent comme un maître, tandis que le malade est appréhendé comme un apprenti. Pour guérir d’un mal, le malade doit découvrir par lui-même les causes immédiates et lointaines de sa maladie afin de saisir tous les sens que sa pathologie peut comporter. C’est en ce sens qu’il est possible de parler d’une sorte d’auto-psychanalyse et les éléments de base qui permettent d’envisager une telle activité psychique, dans le cadre des pratiques mystiques et spirituelles du Bwiti sont : le Mugongo, la harpe sacrée et l’Iboga. Pour Atome Ribenga, « ces trois éléments sont capables de fournir aux bwitistes toute information, tout conseil, tout enseignement, toute connaissance et toute règle de vie dont il a besoin à tout moment, en tout temps. Ainsi, la harpe sacrée, symbole de vie et instrument divin est la Bible des Bwitistes ».

Tout se passe comme si, pour soigner, l’individu doit découvrir par lui-même, la beauté ou la laideur de son âme, donc du spirituel, et la cause de son mal. Pour cette raison, il ne peut se contenter des connaissances immédiates. Autrement dit, pour les bwitistes, la connaissance de laquelle dépend la guérison ne relève pas de notre contact avec la réalité matérielle. Car cette dernière est changeante, fluctuante, relative, partielle. Pour les Nganga, la souffrance corporelle n’est souvent que le reflet d’une réalité spirituelle, et, si on remonte à sa genèse par l’initiation avec la manducation de l’Iboga, on découvre qu’elle a un fondement immatériel qui se cristallise comme maladie.

Cela dit, le raisonnement de la médecine bwitiste est simple, mais pas simpliste : par notre âme, nous restons en relation étroite avec le domaine de l’Invisible. Pour les bwitistes, toute chose n’a sa vérité qu’en dehors du domaine sensible, matériel ; donc, il existe une réalité transcendante, éternelle : les réalités spirituelle, c’est-à-dire Dieu et les esprits. Et, pour savoir d’un savoir véritable, on donne à l’âme les moyens nécessaires et c’est la manducation de l’Iboga qui en constitue le moyen par excellence.

IBOGA

Intelligence de l’univers révélée
Barque qui nous emporte où nous voulons
Ciel qui du créateur qui nous montre tout
Gardien des Secrets divins
Amertume qui nous fait vivre
Drogue, t’appellent les profanes
Bois Sacré, t’appellent les initiés
Amertume dissolvante qui nous propulse
Comme des fumées vers d’autres planètes :
Nubwé
Yuma
Ngombi, Mugongo, Essadza sont tes fidèles compagnons.
Quelle joie au sommet de la colline !
Réalité virtuelle ?
Non, tu es réalité dans toute sa plénitude !
Tu es la renaissance !


Simon-Pierre Ezéchiel MVONE-NDONG

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Message  Kilombo 5/12/2013, 3:42 am


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Message  Kilombo 5/12/2013, 4:49 am

http://vimeo.com/7248409

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Message  Tsippora 8/1/2014, 12:08 am

Comme pour beaucoup de chretiens, c'est difficile de concilier ces traditions avec les enseignements bibliques, alors qu'elles font partie de notre patrimoine culturel... Je connais personnellement des amis Gabonais qui ont ete inities et qui en parlent ouvertement.

En Rdc (du moins selon ce que j'ai pu observer dans mon entourage, en milieu urbain pcq je soupconne que la realite rurale peut etre completement differente), le niveau de fanatisme des chretiens est en train d'obliterer beaucoup de traditions ancestrales, incluant certains rites de passage associes a la mort, a la naissance ou au mariage.

Je crois qu'il faille faire preuve de discernement et ne pas rejeter nos traditions du revers de la main comme etant occultes, ou contraire aux enseignements bibliques, sans autre forme de proces!!!
Tsippora
Tsippora


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Message  FIDO 22/1/2014, 2:38 am


Un débat intéressant mais comme toujours, nos pasteurs confondent tout avec une légèreté incroyable. Ce pasteur arrogant utilise Dieu comme un défi. Or un homme de Dieu doit d’abord apporter la paix, l’espoir et l’amour.

De tout temps, l’humanité entière a eu la prescience d’un au delà. Ce qui fait de nous des êtres spontanément religieux. Nier cela comme le fait ce pasteur sous prétexte que la spiritualité ancestral relève de la sorcellerie est irresponsable.

Nos pasteurs excluent toute autre approche spirituelle pour nous présente la bible comme la seule source acceptable. Or, les personnes issues de milieux religieux différents n’ont pas la même lecture spirituelle que les chrétiens. Donc, on ne peut pas débattre avec les jugements d‘ignorance

Plutôt que de continuer d’insulter la mémoire des ancêtres, il serait importent pour nos pasteurs de revisiter le passé historique Africain pour s’informer de ce que les ancêtres ont réalisé dans le domaine spirituel, car toute civilisation véhicule ses propres valeurs spirituelles, morales et culturelles

FIDO


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Message  El-Shaman 2/3/2016, 3:08 pm

FIDO a écrit:
Un débat intéressant mais comme toujours, nos pasteurs confondent tout avec une légèreté incroyable. Ce pasteur arrogant utilise Dieu comme un défi. Or un homme de Dieu doit d’abord apporter la paix, l’espoir et l’amour.

De tout temps, l’humanité entière a eu la prescience d’un au delà. Ce qui fait de nous des êtres spontanément religieux. Nier cela comme le fait ce pasteur sous prétexte que la spiritualité ancestral relève de la sorcellerie est irresponsable.

Nos pasteurs excluent toute autre approche spirituelle pour nous présente la bible comme la seule source acceptable. Or, les personnes issues de milieux religieux différents n’ont pas la même lecture spirituelle que les chrétiens. Donc, on ne peut pas débattre avec les jugements d‘ignorance

Plutôt que de continuer d’insulter la mémoire des ancêtres, il serait importent pour nos pasteurs de revisiter le passé historique Africain pour s’informer de ce que les ancêtres ont réalisé dans le domaine spirituel, car toute civilisation véhicule ses propres valeurs spirituelles, morales et culturelles
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