Plus de 400 ressortissants de la RDC expulsés de Brazzaville
+14
Hiro-Hito
NgongaEbeti
Mwana ya Congo
Tsippora
Imperium
Arafat
GHOST
ndonzwau
Jim KK
djino
KOTA
mongo elombe
Cavalier
Mathilde
18 participants
Page 6 sur 6
Page 6 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: Plus de 400 ressortissants de la RDC expulsés de Brazzaville
Prince Lusala contre les Autorités du Congo Brazzaville
OMG !!
OMG !!
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Plus de 400 ressortissants de la RDC expulsés de Brazzaville
"Denis Sassou Nguesso et «Joseph Kabila» : même combat ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9062
L’ex-hôtel Conrad, rebaptisé Steigenberger Grand hôtel, va servir de cadre, ce samedi 5 juillet, à 14h00, à la présentation d’un ouvrage intitulé «Entre le bon sens et l’alternance absolue - L’Afrique à la croisée des chemins». En guise de sous-titre, on peut lire : "Les réalités têtues de l’histoire se répètent". L’auteur, Michel Innocent Peya, est un Congolais de Brazzaville. Un militaire. Il plaide pour la révision de la Constitution congolaise au motif, selon lui, que celle-ci a été conçue dans le contexte de la Conférence nationale. En fait, il plaide pour l’octroi d’un nouveau mandat au président Denis Sassou Nguesso, "apôtre de la paix", dont le second et dernier terme expire en 2016. A défaut, soutient-il, le Congo-Brazzaville risquerait de sombrer dans le chaos à l’image notamment de la Centrafrique ou de la Libye post-Kadhafi. L’ouvrage de Michel Innocent Peya n’est pas sans rappeler le livre «Entre la révision constitutionnelle et l’inanition de la nation», publié en juin 2013 par le «Kinois» Evariste Boshab qui n’est autre que le secrétaire général du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
«L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes», avait déclaré, le président américain Barack Obama, en juillet 2009, lors de sa visite à Accra au Ghana. Certains «intellectuels» du continent noir goûtent très peu ces propos. Pour eux, l’Afrique aurait droit à une sorte d’«exception» en concevant une «démocratie à l’africaine». Une démocratie où le pouvoir serait exercé sans limitation de mandat. L’important est que le pouvoir soit en phase aux aspirations de la population. Là où le bât blesse est que cette thèse est défendue par des «lettrés». Opportunisme ?
Dans son ouvrage s’articulant sur 326 pages, Michel Innocent Peya – qui se prévaut du titre de docteur en management financier – écrit en liminaire que l’objet de sa publication est de «rappeler» à la population congolaise «les dangers de l’alternance absolue du pouvoir démocratique». Pour lui, l’alternance absolue n’est autre que la "démocratie à l’occidental" dont le signe particulier est la limitation du nombre de mandat. Selon lui, il importe de recourir à l’Afrique traditionnelle où le «chef» était désigné «pour l’éternité» et ne devait quitter le pouvoir qu’«à la suite d’une maladie périlleuse ou de sa mort».
Après une longue évocation théorique sur la démocratie, l’auteur note que celle-ci ne peut être viable que dans une société où tous les citoyens «ont accès à l’information» et sont dotés d’un certain «niveau d’instruction» pour s’approprier «la culture du débat d’idées». Une manière de sous-entendre que, souffrant encore du tribalisme et du régionalisme, les «Brazzavillois» n’ont pas encore atteint ce niveau.
Leader visionnaire
Avançant avec une prudence des Sioux, Peya finit par tomber le «masque» à la page 63 où il explique «comment le départ précipité d’un leader visionnaire entraîne souvent le déluge, le chaos, la terreur dans un pays ». Il cite, dans la foulée Mobutu Sese Seko (Zaïre), Saddam Hussein (Irak), Moammar Kadhafi (Libye) et Hosni Moubarak (Egypte). A propos de Mobutu, il écrit que depuis le renversement du président zaïrois, "le pays n’a toujours pas chassé ses vieux démons". "(...) l’après Mobutu était entendu comme une occasion mieux un rendez-vous pour résoudre les maux qui rongeaient le pays".
Dans le contexte «brazzavillois», le «leader visionnaire» en question s’appelle Denis Sassou Nguesso. Celui-ci a dirigé la République populaire du Congo de février 1979 jusqu’en 1992. Il a été évincé du pouvoir par la Conférence nationale. Une situation que Peya assimile à un «coup d’Etat constitutionnel». «Une sécheresse multidimensionnelle et incommensurable s’observa après le départ de ce leader», souligne-t-il.
Mêlant la science politique à l’ésotérisme, l’auteur qui appartient à l’ethnie Mboshi – celle du président Sassou –, estime que pour gouverner, il ne suffit pas seulement d’avoir une certaine sagesse et un certain savoir. Il faut également passer par des «rites initiatiques» appelés «Otwere» chez les Mboshi.
Réviser la Constitution
Michel Innocent Peya de marteler un premier message. A savoir que la Constitution congolaise actuelle est «un texte taillé sur mesure» par des « politiciens». Pour lui, il serait purement et simplement «irresponsable» de ne pas réviser cette charte fondamentale afin de l’adapter aux réalités politiques actuelles. Et de souligner - c’est le second message - que la limitation de mandat « ne doit concerner que les chefs d’Etat incompétents, inefficaces, incapables et non visionnaires ». Il oublie cependant d’indiquer le mécanisme à mettre en place pour statuer sur la compétence ou non d’un chef d’Etat.
Vint enfin le troisième et principal message. "Après Denis Sassou Nguesso, quel sort pour le Congo" ?, s’interroge l’auteur. La réponse tombe comme un couperet à la page 221 : « Le Congo-Brazzaville risque de connaître le sort de la Libye, de l’Egypte, de la RD Congo, de l’Irak en termes de chaos s’il s’hasarde à tomber dans un leadership politique faible, et non emblématique n’incarnant pas la nation. (…) ».
Peya qui a manifestement choisi son camp, ne se prive pas de «fusiller» l’opposition dont les acteurs sont, selon lui, mus uniquement par la «politique du ventre». «Dans nos pays, en l’espace d’une seule nuit, un opposant peut intégrer le pouvoir et un dignitaire du régime devenir opposant». Il attribue cette transhumance «à l’absence de culture politique, d’éthique de la gouvernance et de déontologie politique ».
L’Afrique malade de ses "élites"
Sous un emballage pseudo-scientifique, le livre de Michel Innocent Peya est un ouvrage de propagande politique. Un plaidoyer - un ballon d’essai? - en faveur du maintien de Denis Sassou Nguesso au sommet de l’Etat. Sassou est dépeint sous les traits d’un "despote éclairé", soucieux du bien-être de "son" peuple.
Ce bouquin n’est pas sans rappeler celui publié en juin 2013 par le «Kinois» Evariste Boshab, professeur ordinaire à la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa, et néanmoins secrétaire général du parti kabiliste. Sous le titre «Entre la révision constitutionnelle et l’inanition de la nation», Boshab prédisait la mort par inanition de l’Etat congolais si la Constitution n’était pas révisée. Une révision dont la motivation reste prosaïque. Il s’agit de donner à «Joseph Kabila» la possibilité de briguer un troisième mandat. Une présidence à vie qui ne dit pas son nom.
Décidément, l’Afrique est malade de ses «élites». Des élites qui ont vendu leurs âmes en mettant leur savoir au service des "hommes providentiels" autoproclamés. Et pourquoi pas de l’argent-roi? Dans la logique prônée respectivement par Michel Innocent Peya et Evariste Boshab, l’alternance démocratique ne pourrait intervenir, à Brazzaville comme à Kinshasa, qu’après le décès, par mort naturelle, des chefs d’Etat actuels. Pauvre Afrique !"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Plus de 400 ressortissants de la RDC expulsés de Brazzaville
Salisa Congo : Dons aux réfugiés de Brazzaville par la Pastorale. CONGOMIKILI.COM
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Plus de 400 ressortissants de la RDC expulsés de Brazzaville
RDC : 74 retournés de Pointe-Noire passent la nuit à la belle étoile à Kinshasa
Soixante-quatorze personnes, dont des femmes et des enfants, passent la nuit à la belle étoile le long du stade Cardinal Malula sur l’avenue Kabambare à Kinshasa. Ces personnes sont revenues de Pointe-Noire (République du Congo) après que le gouvernement congolais a fermé, fin juillet, le site de transit des expulsés de Brazzaville. Elles disent avoir été accueillies dans un premier temps dans l’enclos de la maison communale de Kinshasa avant d’être priées de quitter cet endroit quelques temps après.
« Nous sommes arrivées au moment où toute opération de rapatriement était clôturée par les autorités. Pourtant l’opération de refoulement à Brazza continue. Nous avons été accueillies à la commune, mais après l’arrivée ici de ceux qui étaient à Maluku, nous n’avons pas compris, une décision a été prise et nous avons été mis dehors », témoigne une femme qui se présente comme étant une expulsée.
Livrés à eux-mêmes, ces personnes en provenance de Pointe-Noire se disent désemparés. Ils vivent sous des tentes de fortune faites de pagne ou de sac en plastique.
« Nous avons soumis notre situation, tout ce que nous endurons ici au bureau des affaires sociales de la commune », affirme une autre dame.
Le site de transit de Maluku qui accueillait les expulsés de Brazzaville a été fermé fin juillet. Les autorités avaient remis un peu d’argent aux familles hébergées à Maluku pour leur réinsertion sociale et avaient assuré leur transport vers leurs milieux d’origine. Mais certains d’entre eux sont rentrés vivre à proximité du stade cardinal Malula. Ils jugent insuffisantes les aides que le ministère des Affaires sociales leur a octroyées.
Une centaine de milliers des ressortissants de la RDC ont été expulsés du Congo Brazzaville en avril dernier lors de l’opération policière Mbata ya Bakolo [gifle des aînés en lingala, NDLR], qui visait officiellement les personnes en situation irrégulière.
http://radiookapi.net/actualite/2014/08/18/rdc-74-retournes-de-pointe-noire-passent-la-nuit-la-belle-etoile-kinshasa/
Soixante-quatorze personnes, dont des femmes et des enfants, passent la nuit à la belle étoile le long du stade Cardinal Malula sur l’avenue Kabambare à Kinshasa. Ces personnes sont revenues de Pointe-Noire (République du Congo) après que le gouvernement congolais a fermé, fin juillet, le site de transit des expulsés de Brazzaville. Elles disent avoir été accueillies dans un premier temps dans l’enclos de la maison communale de Kinshasa avant d’être priées de quitter cet endroit quelques temps après.
« Nous sommes arrivées au moment où toute opération de rapatriement était clôturée par les autorités. Pourtant l’opération de refoulement à Brazza continue. Nous avons été accueillies à la commune, mais après l’arrivée ici de ceux qui étaient à Maluku, nous n’avons pas compris, une décision a été prise et nous avons été mis dehors », témoigne une femme qui se présente comme étant une expulsée.
Livrés à eux-mêmes, ces personnes en provenance de Pointe-Noire se disent désemparés. Ils vivent sous des tentes de fortune faites de pagne ou de sac en plastique.
« Nous avons soumis notre situation, tout ce que nous endurons ici au bureau des affaires sociales de la commune », affirme une autre dame.
Le site de transit de Maluku qui accueillait les expulsés de Brazzaville a été fermé fin juillet. Les autorités avaient remis un peu d’argent aux familles hébergées à Maluku pour leur réinsertion sociale et avaient assuré leur transport vers leurs milieux d’origine. Mais certains d’entre eux sont rentrés vivre à proximité du stade cardinal Malula. Ils jugent insuffisantes les aides que le ministère des Affaires sociales leur a octroyées.
Une centaine de milliers des ressortissants de la RDC ont été expulsés du Congo Brazzaville en avril dernier lors de l’opération policière Mbata ya Bakolo [gifle des aînés en lingala, NDLR], qui visait officiellement les personnes en situation irrégulière.
http://radiookapi.net/actualite/2014/08/18/rdc-74-retournes-de-pointe-noire-passent-la-nuit-la-belle-etoile-kinshasa/
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Plus de 400 ressortissants de la RDC expulsés de Brazzaville
Gouvernement d'incapables !
Affaire Brazza : Gouvernement epesi 20$ à chaque refoulé po ba zua na kati ndaku.
Affaire Brazza : Gouvernement epesi 20$ à chaque refoulé po ba zua na kati ndaku.
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Plus de 400 ressortissants de la RDC expulsés de Brazzaville
Mathilde a écrit:Gouvernement d'incapables !
Affaire Brazza : Gouvernement epesi 20$ à chaque refoulé po ba zua na kati ndaku.
Donc na kati ya $20 loyer pe eza compris? Loooool, pardon, je ne me moque pas de la situation des refoules mais heure moko niveau ya motema mabe ya ba dirigeants Congolais e zangisaka maloba!
Amara
Re: Plus de 400 ressortissants de la RDC expulsés de Brazzaville
"Sassou Nguesso à Kinshasa pour quoi faire?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9280
Le président "brazzavillois" Denis Sassou Nguesso a effectué, vendredi 19 septembre, une visite de quelques heures à Kinshasa. C’est la première fois que le chef de l’Etat du "Congo d’en face" traverse le fleuve qui sépare les deux capitales les plus rapprochées du monde après la "gifle magistrale" (Mbata ya Bakolo) infligée aux "ex-Zaïrois". Nombre de ceux-ci vivaient depuis plusieurs décennies dans ce pays que l’on ose plus qualifier de "frère". Prétexte invoqué : lutte contre le banditisme. Cinq mois après le déclenchement de cette "opération", il semble que Sassou soit venu pour "laver les linges sales en famille". De quelle "famille" parle-t-on? Comme à l’accoutumée, le Brazzavillois a profité de la candeur de son homologue kinois. Sans mémoire, le "raïs" est toujours prompt à tourner la page et à "passer à autre chose". Les humiliations et violences subies par les "ex-Zaïrois" vont-elles passer par pertes et profits au nom d’une prétendue raison d’Etat? "Réchauffement de l’axe «Kinshasa-Brazzaville»". C’est le titre surprenant d’une dépêche de l’Agence congolaise de presse (ACP) datée du 19 septembre. A en croire l’ACP, le chef de l’Etat "brazzavillois" est venu à Kinshasa "à l’invitation" de "Joseph Kabila". L’Agence n’hésite pas à aller vite en besogne en soulignant que cette visite "s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de fraternité et de coopération qui existent" entre les deux pays. Qu’a-t-on fait au Bon Dieu pour être amnésique à ce point? A-t-on oublié la déclaration faite le 27 juin dernier par le général Jean-François Ndenguet, le directeur général de la police congolaise, selon laquelle plus de 300.000 ex-Zaïrois ont été expulsés? Il prétendait à l’époque que 153.000 d’entre eux étaient "rentrés volontairement". Un mensonge éhonté. Ndenguet n’a pas osé reconnaître que son pays avait violé sciemment un accord tripartite existant entre les deux Congo et l’Angola en la matière. Brazzaville n’a pas laissé à Kinshasa le temps nécessaire pour identifier et assurer un meilleur accueil des refoulés. L’ex-Zaïre étant immense, tous les expulsés n’étaient pas originaires de Kinshasa. On peut imaginer les dégâts au plan humain. Tout en convenant que le rôle du journaliste ne consiste nullement à attiser la haine entre les peuples, force est de se demander si l’auteur de la dépêche précitée fait express en parlant de "renforcement des relations de fraternité" avec un pays voisin qui a traité les ex-Zaïrois dans un mépris inqualifiable du droit à la vie et à la dignité de la personne humaine. Pour avoir affiché une belle indifférence aux multiples messages lui remis par des envoyés venus de Kinshasa, Sassou - que d’aucuns considéraient comme un "parent par alliance" - vient un peu tard. Il ne mérite nullement d’être embrassé sur les deux joues. Ce serait trop facile! Il est temps que les ex-Zaïrois se départissent de la fâcheuse habitude consistant à tendre l’autre joue pour recevoir une seconde gifle. Il ne peut y avoir de "renforcement" des relations bilatérales entre les deux pays sans réparation préalable. En attendant de connaître les conclusions de la commission mixte d’enquête à mettre sur pieds, le "renforcement des relations bilatérales" s’est limité, vendredi 19 septembre, entre deux hommes : Sassou et "Kabila". Meurtris, les Congolais de Kinshasa n’étaient pas présents à ce rend-vous digne d’un marché des dupes. B.A.W
Ci-après le communiqué conjoint signé par les deux Présidents : (...)"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/09/20/expulsion-de-brazzaville-kabila-sassou-annoncent-la-mise-en-place-dune-commission-denquete/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Page 6 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» des familles, des femmes et des enfants sont éxpulsés par des CRS.
» L'Onu préoccupée par le mauvais traitement infligé aux expulsés d’Angola
» Plus des 300 ressortissants Congolais venus de Kinshasa pour la soirée Africaine de Paris
» Au Burundi aussi ca chauffe !
» Le Gouvernement Muzito.
» L'Onu préoccupée par le mauvais traitement infligé aux expulsés d’Angola
» Plus des 300 ressortissants Congolais venus de Kinshasa pour la soirée Africaine de Paris
» Au Burundi aussi ca chauffe !
» Le Gouvernement Muzito.
Page 6 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum