Décès du Prix Nobel de littérature Gabriel García Márquez
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Décès du Prix Nobel de littérature Gabriel García Márquez
Décès du Prix Nobel de littérature Gabriel García Márquez
Pour beaucoup, ses lecteurs et les autres, il était « Gabo », une manière de s’approprier cet écrivain touche à tout qui tutoyait les plus grands de son siècle à commencer par Fidel Castro dont il était un compagnon de route.
Devenu, à 40 ans, un auteur classique de la littérature avec Cent ans de solitude, l'écrivain colombien Gabriel García Márquez est mort ce jeudi 17 avril 2014 au Mexique.
Hospitalisé ces derniers jours à Mexico où il avait installé depuis une trentaine d’années son camp de base, Gabriel García Márquez avait célébré son 87e anniversaire début mars. Il s’était peu à peu retiré de la vie publique en raison de problèmes de santé après avoir marqué de façon inédite tant le monde des lettres que la sphère politique latino-américaine par ses œuvres et ses engagements.
L’ami des grands de ce monde
Gabriel García Márquez y son oeuvre phare « Cent ans de solitude ».
Random House Mondadori.
Il a fréquenté le président français François Mitterrand et le Premier ministre espagnol Felipe Gonzalez, parlé de Faulkner et sans doute d’autres choses avec le président américain Bill Clinton, côtoyé les intellectuels les plus en vue de l’époque contemporaine comme Vaclav Havel, Edward Saïd et bien d’autres.
Cette proximité avec les cercles du pouvoir, son soutien indéfectible à Fidel Castro, son statut - accablant - de romancier à succès couronné par un prix Nobel de littérature en 1982 lui ont valu d’être considéré comme un intouchable en Colombie et plus généralement en Amérique latine, une sorte de figure tutélaire bien encombrante parfois notamment pour les jeunes générations d’écrivains. Elle lui valut aussi quelques fâcheries comme la brouille avec une autre grande figure de la littérature sud-américaine, le Péruvien Mario Vargas Llosa dont il fut un très proche avant que leurs engagements politiques réciproques ne les séparent.
L’écriture et la vie
« Ecrire des livres est une profession suicidaire, déclarait García Márquez. Aucune autre n’exige autant de temps, autant de travail, autant de dévouement, au regard des bénéfices immédiats qu’elle prodigue… On est écrivain comme on est juif ou noir. Le succès est encourageant, les faveurs du public sont stimulantes, mais ce n’est que du bonus, parce qu’un bon écrivain continuera toujours à écrire, quoiqu’il arrive, même si ses chaussures ont besoin d’être recloutées, et même si ses livres ne se vendent pas ». Jusqu’à la notoriété et l’aisance matérielle que lui assura Cent ans de solitude (paru en 1967), l’écrivain - et sa famille - vécurent parfois dans une grande pauvreté. Ainsi à Paris où il s’installa au milieu des années 1950 « quelques mois dont les jours passaient sans miséricorde » !
http://www.rfi.fr/culture/20140415-mort-garcia-marquez-gabo-colombie-cent-ans-solitude-mexico/
« La vie n’est pas ce que l’on a vécu mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient »
L'un des écrivains le plus brillant de ce siècle....RIP
Pour beaucoup, ses lecteurs et les autres, il était « Gabo », une manière de s’approprier cet écrivain touche à tout qui tutoyait les plus grands de son siècle à commencer par Fidel Castro dont il était un compagnon de route.
Devenu, à 40 ans, un auteur classique de la littérature avec Cent ans de solitude, l'écrivain colombien Gabriel García Márquez est mort ce jeudi 17 avril 2014 au Mexique.
Hospitalisé ces derniers jours à Mexico où il avait installé depuis une trentaine d’années son camp de base, Gabriel García Márquez avait célébré son 87e anniversaire début mars. Il s’était peu à peu retiré de la vie publique en raison de problèmes de santé après avoir marqué de façon inédite tant le monde des lettres que la sphère politique latino-américaine par ses œuvres et ses engagements.
L’ami des grands de ce monde
Gabriel García Márquez y son oeuvre phare « Cent ans de solitude ».
Random House Mondadori.
Il a fréquenté le président français François Mitterrand et le Premier ministre espagnol Felipe Gonzalez, parlé de Faulkner et sans doute d’autres choses avec le président américain Bill Clinton, côtoyé les intellectuels les plus en vue de l’époque contemporaine comme Vaclav Havel, Edward Saïd et bien d’autres.
Cette proximité avec les cercles du pouvoir, son soutien indéfectible à Fidel Castro, son statut - accablant - de romancier à succès couronné par un prix Nobel de littérature en 1982 lui ont valu d’être considéré comme un intouchable en Colombie et plus généralement en Amérique latine, une sorte de figure tutélaire bien encombrante parfois notamment pour les jeunes générations d’écrivains. Elle lui valut aussi quelques fâcheries comme la brouille avec une autre grande figure de la littérature sud-américaine, le Péruvien Mario Vargas Llosa dont il fut un très proche avant que leurs engagements politiques réciproques ne les séparent.
L’écriture et la vie
« Ecrire des livres est une profession suicidaire, déclarait García Márquez. Aucune autre n’exige autant de temps, autant de travail, autant de dévouement, au regard des bénéfices immédiats qu’elle prodigue… On est écrivain comme on est juif ou noir. Le succès est encourageant, les faveurs du public sont stimulantes, mais ce n’est que du bonus, parce qu’un bon écrivain continuera toujours à écrire, quoiqu’il arrive, même si ses chaussures ont besoin d’être recloutées, et même si ses livres ne se vendent pas ». Jusqu’à la notoriété et l’aisance matérielle que lui assura Cent ans de solitude (paru en 1967), l’écrivain - et sa famille - vécurent parfois dans une grande pauvreté. Ainsi à Paris où il s’installa au milieu des années 1950 « quelques mois dont les jours passaient sans miséricorde » !
http://www.rfi.fr/culture/20140415-mort-garcia-marquez-gabo-colombie-cent-ans-solitude-mexico/
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Mathilde
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