KAMERHE EN DESARROI?

King David a écrit:Voici l'inteview tenue ce vendredi à Paris par l'un des signataires de la pétition du parlement. J'ai aimé son langage franc et courageux teinté de diplomatie. Mais en lisant bien, il livre un message et c'est au peuple de comprendre.

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VOICI L'INTERVIEUW

Le député de la majorité, Justin Bitakwira, reste dubitatif sur les résultats de l’opération militaire conjointe RDC-Rwanda contre les FDLR sur le sol congolais. Il s’est exprimé hier vendredi 6 mars dans une interview accordée à RFI captée à Kinshasa.

Vous êtes député de la majorité et pourtant vous avez signé cette fameuse pétition sur l’intervention des troupes rwandaises au Congo, pourquoi ?

C’est d’abord un droit constitutionnel autour des questions très sensibles, engageant la nation congolaise. Comme l’entrée des troupes rwandaises en République démocratique du Congo. Elle a été réclamée par la moitié de députés constituant l’Assemblée nationale. Et nous avons eu 262 signatures. C’est largement suffisant.

Cet accord entre Joseph Kabila et Paul Kagame, n’a-t-il pas permis de neutraliser les rebelles Hutu-rwandais des FDLR, et donc de faire baisser la violence au Nord-Kivu ?

Si cela a été le cas, nous ne devons dire que coup de chapeau. Mais je suis sûr que l’opération militaire conjointe n’a été qu’un grain de sable dans la mer, par rapport à l’insécurité qui règne dans le Nord-Kivu en général et dans le Sud-Kivu en particulier.

Par cette pétition, vous demandiez l’ouverture d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale, mais vous n’aviez pas été entendus. Qu’est-ce que vous allez faire à la reprise des travaux ordinaires, le 15 mars prochain ?

A la rentrée du 15 mars que beaucoup de gens considèrent comme une date fatidique, nous nous disons que l’auguste plénière aura lieu et sera présidée par son président. Effectivement, cette question sera d’ailleurs traitée, qu’on le veuille ou pas.

Vous parliez du président de la chambre basse. Justement à la suite de votre pétition, un grave différend est apparu au sommet de l’Etat entre le président de la République et le président de l’Assemblée nationale. Joseph Kabila souhaite la démission de Vital Kamerhe, Qu’est-ce que vous en pensez ?

Le mérite du président Joseph Kabila, c’est d’avoir organisé les élections. Et donc, le président Kabila a inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire en organisant les premières élections multipartistes au Congo. Et s’il prend la gomme pour effacer, j’estime qu’il est en train d’effacer son nom dans l’histoire du Congo. Et c’est ici le lieu même de demander au chef de l’Etat et à son entourage qui le pousse en ce moment à cette erreur, de revoir leur politique parce que c’est une politique catastrophique qui ne nous mènera nulle part.

Il ne faut pas que Vital Kamerhe s’en aille, c’est cela ?

Je pense qu’autant nous respectons la présidence de la République, autant la présidence de la République doit respecter l’institution Assemblée nationale.

Mais visiblement, le président Kabila souhaite que Vital Kamerhe quitte le perchoir au plus vite avant l’ouverture des travaux ordinaires de la chambre, le 15 mars ?

Je compare cette pression au mariage traditionnel en Afrique. En Afrique, naturellement polygamique, un homme peut avoir trois, cinq, dix, vingt femmes. Et s’il prend un verre de trop, il peut rentrer et chasser chacune d’elles quand et comme il veut. Mais la première femme pour qui la famille s’est investie, pour la chasser, il faut des cérémonies et la famille doit donner un dernier mot. Nous considérons donc que Kamerhe serait la première femme légitime : pour la faire partir, il faut le mot de la famille. Et le mot de la famille, c’est l’Assemblée nationale.

Alors si Vital Kamerhe est encore au perchoir, qu’est-ce qui va se passer le 15 mars ?

Nous irons à cette Assemblée nationale. Et s’il va démissionner, nous prendrons acte, par vote secret, pour accepter ou refuser sa démission.

Et que voterez-vous ?

Le vote sera secret, faut-il que je le dise dorénavant à RFI, je ne crois pas.

Et s’il y a un risque d’éclatement de la coalition au pouvoir-Alliance pour la majorité présidentielle-(AMP), voire du parti au pouvoir-Parti du peuple pour la reconstruction et le démocratie (PPRD) ?

Je ne crois pas que le chef de l’Etat, Joseph Kabila, va gouverner ce pays avec seulement ceux qui lui disent « oui », et ceux qui disent « non » sont des ennemis et des adversaires ou ils deviennent de l’opposition et ne lui croient pas. Le chef de l’Etat a besoin du choc des idées, des gens qui peuvent dire « non », « plus ou moins », ou « assez bien ». Et pas ceux qui disent tous les jours « oui, oui, oui », même quand ça va très mal.

Avez-vous reçu de menaces, depuis que vous avez signé cette pétition ?

Oui. Je peux dire qu’on tend à vouloir menacer les députés dont moi-même. Et je connais une réunion qui s’est tenue au sommet de l’Etat, il n’y a pas longtemps, où les services de sécurité disaient subitement que nous étions en train d’intoxiquer l’opinion. Mais nous disons que nous jouons notre rôle d’élus du peuple, donnons nos opinions et convictions et nous savons qu’elles sont positives pour l’avenir du Congo.

pablo a écrit:Invité Afrique du 06/03/2009
Justin Bitakwira, député congolais du Sud Kivutélécharger
En République démocratique du Congo, les députés de la majorité présidentielle ne sont pas des députés « godillots » qui marchent au pas.
La preuve :
quand plusieurs millliers de soldats rwandais sont entrés au Congo, fin janvier, un vent de fronde s'est mis à souffler sur l'Assemblée nationale.
Justin Bitakwira est l'un des 262 députés frondeurs.
Cet élu du Sud Kivu est de passage à Paris et répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
http://www.rfi.fr/player/popUpMultimedia/popUpMultimedia_R.aspx?rubrique=radiofr&URL=http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/R111/inv_afrik_RDC_Bitakwira_20090306&UID=1_142_124063&s=54309&s2=55&xtpage=popUpMultimedia::&xt_multc=%26x1%3D1%26x2%3D1%26x3%3D%26x4%3D%26x5%3D

ARAFAT a écrit :
Il parle de l´opération Umoja wetu
https://www.youtube.com/watch?v=yqAalIEi-fM
https://www.youtube.com/watch?v=SjDiOgi64LQ
En passant pourquoi pas un coup de griffe à Kamerhe
https://www.youtube.com/watch?v=sdPWU9Oh-DE
https://www.youtube.com/watch?v=RWTynmaQd9w
A qui a profité l´opération Umoja wetu ?
https://www.youtube.com/watch?v=H8HtW01X55E
Il paraîtrait que notre armée est montée en puissance
https://www.youtube.com/watch?v=u8nPr-zK05o
https://congodiaspora.forumdediscussions.com/actualite-vie-et-societe-f1/lambert-mende-met-les-points-sur-les-i-t814.htm?sid=e98c44d0845b908a4538f55469130ce1

La présence remarquée du président de l’Assemblée nationale ainsi que d’autres leaders de l’Alliance de la majorité présidentielle apparaît un signe qui ne trompe pas de chance d’apaisement de la tempête soulevée autour des démissions en cascade au bureau de l’Assemblée nationale
S’achemine-t-on vers l’apaisement de la crise qui paralyse le bureau de l’as­semblée nationale? On serait tenté de l’affirmer avec l’initiative en cours au plus haut sommet de l’Etat. En effet, selon diverses sources, le pré­sident de l’assemblée natio­nale, Vital Kamerhe, a rejoint mercredi dernier la ville de Beni où séjourne le Chef de Etat, Joseph Kabila.

On rapporte qu’il était accompagné dans ce déplacement du di­recteur de cabinet de la pré­sidence de la République, le Pr. Lumanu Mulenda Bwana Sefu

Hiro-Hito a écrit:Tsippora
Je vais faire un pas en arriere (ref. votre posting a la page 3), et ce que vous venez de dire maintenant.
Il ya eu violation de la constitution, oui. et vous aviez place une portion de la constitution qui confirme cela. La dessus on dit la mm chose, sauf q moi je dis, eza ya yambo te, si on a decide d'arreter le cycle ici, tant mieux, mais je remet en doute le mobil de Kamreh qui selon moi, est en guerre ouverte, car accusant ses potes d'ingrats.
Mais j'aimerai savoir, pkoi vous et les autres pensez q c la pleiniere qui doit decider sur la demission de Kamerhe, en refusant au PPRD le droit de retirer a ce bureau sa confiance, alors q c lui qui l'a presente coe candidat?
Bo salisa nga, maybe i'm slow, mais naza penza na besoin ya lisalisi.
Q le motif de l'eviction soit correct ou pas, pour etre president de l'assemblee nationale, Kamerhe n'est pas sorti du neant.
Jusqu'a preuve du contraire, le dernier mot doit revenir au PPRD.
La je suis de mm avis q le MLC, affaire oyo eza makambu ya PPRD, na bana na ye.
Violation de la constitution, tt parlementaire qui souscrit a cette conclusion, a le devoir de perseverer ds la recherche des explications

Hiro-Hito a écrit: kie kie kie, Arafat sala biso plaisir, bilili bilili tozo zela, po Lundi eza libeba libeba

[url=http://www.laprosperiteonline.net/show.php?id=635&rubrique=La%20Une

Assemblée Nationale
Après Kamerhe : Clément Kanku dans la course !
Kinshasa, le 12/03/2009

*A l’Assemblée Nationale, deux sentiments rivalisent d’ardeur. Les Députés sont totalement divisés. D’un côté, les partisans de la démission. Et, de l’autre, ceux qui se cachent derrière la Constitution et le Règlement Intérieur, pour justifier un éventuel bras de fer contre la volonté de l’AMP de Kabila. Dans les coulisses, des langues se délient. Cette fois-ci, l’Opposition veut prendre le morceau, dès que Kamerhe jette l’éponge. Clément Kanku Bukasa, un élu du Kasaï Occidental, un proche du Mlc de Bemba Gombo, est annoncé dans la rude bataille de succession
Décidément, des craintes et incertitudes se multiplient au Palais du Peuple, à Lingwala. Jusqu’ici, aucune invitation n’a été lancée aux Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques, ni aux autres autorités politico-administratives habituellement conviées à la traditionnelle cérémonie d’ouverture de la session ordinaire prévue lundi 16 mars prochain, conformément au Règlement Intérieur

Box vide
Suspense ? Oui, c’est le cas de le dire d’autant plus qu’à l’AMP, on attendait la démission de tout le monde avant la rentrée parlementaire. Ce qui n’est pas le cas. Aussi, l’AMP qui ne peut plus reculer, doit aller jusqu’ à la fin de sa logique pour avoir la tête de Vital Kamerhe. Elle s’est réunie le jeudi 12 mars. Il ressort de cette rencontre que l’ordre a été donné à tous les députés nationaux de l’AMP de boycotter les séances du lundi 16 mars et du mardi 17 mars. De boycotter la séance d’ouverture. Question de faire constater l’incapacité du Bureau à organiser la rentrée parlementaire pour permettre au secrétaire général de l’Assemblée nationale d’assumer ses prérogatives. Ainsi, l’on rentrerait à la case départ en vue de constituer un bureau provisoire avec le doyen des députés, secondé par les deux députés les moins âgés pour procéder à l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Un drôle de coup en fait. Tout ce scénario ne vise que le départ de Vital Kamerhe. Aussi, l’AMP qui ne peut plus reculer, disions-nous, est déterminée à utiliser tous les moyens pour parvenir à ses fins.
Vieux démons et jeunes loups
Il existe effectivement un véritable problème interne à l’AMP. La déclaration de Vital Kamerhe sur la présence des troupes rwandaises en RDC ne serait que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il y a bien d’autres « crimes de lèse-majesté ». Notamment, ses déclarations à la presse comme s’il avait de grandes ambitions politiques personnelles. Mais surtout cet entretien dans un « cercle privé » qui aurait été rapporté au « chef », sur bande qu’on aurait fait auditionner à l’intéressé. Aussi, la dernière déclaration sur les soldats rwandais n’aurait fait que corroborer les premières et mis à nu ses « intentions » de « briser la cohésion autour du chef ». Une faute impardonnable. Partant, le laisser évoluer dans cet élan et cet enthousiasme, engendrerait des émules.

Pilonnage en règle Selon les informations parvenues à la presse, les deux rencontres ont tourné essentiellement autour du sort à réserver à Vital Kamerhe dont chacun sait maintenant qu'il accuse d'anti-constitutionnalité l'ordre à lui donné de « démissionner avec effet immédiat ».

La réaction de Vital Kamerhe a poussé plusieurs députés à poser des questions précises sur le contenu du dossier, de manière à disposer d'éléments d'appréciation individuelle de la situation. « Vous nous demandez, dit l'un, de sanctionner le président de l'Assemblée Nationale. Mais pouvez-vous nous dire avec exactitude ce que vous lui reprochez ? ». La réponse n'est pas une surprise. Il est reproché à Kamerhe d'avoir fait une déclaration à Radio Okapi et de s'être attaqué au président de la République.

La deuxième accusation concerne la cagnotte destinée à la campagne électorale. « Kamerhe a détourné deux millions de dollars de la campagne électorale du Pprd », affirme un dirigeant du groupe parlementaire Pprd.Très vite, l'accusateur se trouve lui-même en difficulté car contrairement à ses affirmations, la cagnotte querellée portait sur un montant de trois et non deux millions de dollars. Il fallait, à l'époque, allouer six mille dollars à chaque candidat député Pprd dont le nombre total était évalué à cinq cents. Chaque candidat, y compris le président du groupe parlementaire Nkulu Mwenze, ayant reçu ses six mille dollars, l'addition représente au total trois millions de dollars. Un calcul simple et qui n'appelle pas de débat. D'autant que le fonds lui-même avait été géré par le responsable des stratégies politiques de l'époque, le Pr Lumanu.

Le troisième reproche fait à Kamerhe est d'avoir été victime d'un vol à sa résidence. « Deux millions de dollars ont été volés par son beau-frère », accuse une voix branchée. Le problème, c'est que s'il y a eu effectivement vol avec simulation d'incendie, celui-ci n'a pas eu l'ampleur qu'on tente de lui donner.Il serait donc intéressant, interroge un député qui a livré son commentaire au Phare sous le sceau de l'anonymat, de savoir ce que cette affaire vient faire dans des problèmes d'Etat. C'est une affaire privée et en quoi concerne-t-elle le Pprd et l'AMP ? Comment le fait d'être victime d'un vol chez soi peut-il devenir une faute lourde contre un parti ou une plate forme politique?

Les accusations se suivent donc et se ressemblent. Face au vide inquiétant qui risque de ne pas susciter l'adhésion des députés à une initiative discutable, un homme sort la grande artillerie. Il s'agit, cette fois, d'impliquer le chef de l'Etat afin de faire taire les téméraires. « Savez-vous, dit l'homme, que Kamerhe avait refusé d'accompagner le Chef de l'Etat à la Commission Electorale Indépendante pour le dépôt de sa candidature ? »

Comme toujours, les gens ont la mémoire courte. Ils ont déjà oublié que Joseph Kabila avait été présenté, contre l'avis de Kamerhe, comme candidat indépendant. C'est cette stratégie dont les défenseurs sont trop connus, qui a été à la base du mauvais score réalisé par le Pprd qui pouvait techniquement prétendre à 200 députés élus. Et puis, peut-on honnêtement affirmer que cette affaire aurait un quelconque lien avec sa qualité de président de l'Assemblée nationale dont la prise de fonction est postérieure au dépôt des candidatures à la Cei ?
Décidément, il faut bien découvrir la rage quelque part pour justifier l'hallali lancé par les ennemis de la liberté et de la démocratie. Faute de convaincre avec les précédentes accusations somme toute tirées par les cheveux, un faucon trouve « sa » solution en montant sur les collines du Nord Kivu pour débusquer le CNDP et accuser Vital Kamerhe de connivence avec Bertrand Bisimwa, mushi comme lui.

Une accusation trop rapide, qui feint d'ignorer que si le dialogue s'est finalement imposé comme solution à la crise du Kivu, il y avait au commencement un plan de sortie de crise élaboré bien avant juin 2007 à l'occasion du séjour de la mission du Conseil de sécurité à Kinshasa. La normalisation avec le Rwanda dont on parle beaucoup aujourd'hui et le dialogue avec le Cndp figuraient déjà en bonne place. Comment peut-on appliquer une recette et qualifier son auteur de traître ?

A la lumière des développements enregistrés dans la journée d'hier, la vraie question qui mérite d'être posée est celle de savoir ce que cache l'affaire Kamerhe ? Notre consoeur Colette Braeckman qui a des entrées bien connues à Kinshasa a tenté un essai de réponse le 2 mars dernier en affirmant que « la tête de Nkunda a été échangée contre celle de Vital Kamerhe ». Pourquoi ? On ne va pas manquer de le savoir.

Yang'oyo ekomi kindoki te de la part de nos prétendus opposants "diaspouris" ?

Pourquoi certaines personnes "adorent" affabuler là où les faits sont clairs et évidents ?

Pourtant les documents Vidéos ci-dessous, fournis par Mr ARAFAT sont on ne peut plus parlants !

*CNMM

ARAFAT a écrit:

Rien n´est joué dans cette histoire où tous les scénarii sont possibles :

https://www.youtube.com/watch?v=rfo8Ii8RsrI

https://www.youtube.com/watch?v=wiIbMZm1iKU

https://www.youtube.com/watch?v=VBn-wzFFh1w

https://www.youtube.com/watch?v=BokYzEYHPwQ

https://www.youtube.com/watch?v=WtK2uWs_5YU

Assemblée nationale : Vital Kamerhe à huis clos avec les groupes parlementaires AMP et de l’opposition

Kinshasa | 15 Mars 2009 à 12:03:12

La rentrée parlementaire pour la session ordinaire de mars aura lieu ce lundi. A 48 heures de l’événement, le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe a conféré samedi, à huis clos, avec les présidents des groupes parlementaires de la majorité présidentielle et de l’opposition. D’après certaines sources, cette rencontre s’est déroulée séparément avec les représentants de deux familles politiques. Le questeur du bureau de la chambre basse et le directeur de cabinet et le directeur de cabinet adjoint du président Vital Kamrehe ont également pris part à ces huis clos, rapporte radiookapi.net

[b][u][color=red]Déclaration politique des députés nationaux de la Majorité parlementaire

Par Le Potentiel


3. Décidons, à l’effet de marquer notre désaveu, de ne pas assister à la séance d’ouverture de la session ordinaire présidée par lui;
4. Lui demandons de démissionner de ses fonctions, à défaut, mettrons en œuvre les mécanismes réglementaires à l’effet d’obtenir sa déchéance.
Ainsi fait à Kinshasa, le 15 mars 2009

Mauvaise odeur au Palais du Peuple
AMP-Kamehre, c’est la rupture totale !
Kinshasa, le 16/03/2009

*L’ultime messe a été dite hier à l’AMP. Vital Kamhere est totalement désavoué. Il n’est plus digne de confiance. Un mot d’ordre est donné aux Députés de la majorité de rester à la maison et de boycotter, de ce fait, la cérémonie solennelle d’ouverture de la session ordinaire de ce matin, au Palais du Peuple. Pour l’AMP, l’homme a péché à cause de sa diarrhée verbale contrastant avec l’entrée, sur le sol congolais, des troupes rwandaises. Pendant ce temps, l’intéressé qui n’a toujours pas démissionné, comme exigé, compte sur les aigris de l’AMP et l’Opposition, pour prendre sa revanche

:Que va-t-il dire, finalement, après tout ce rapetissement qu’il a encaissé ? Sans nul doute qu’il va démissionner. Puisqu’il a perdu l’estime et la confiance qu’il incarnait. Mais, il peut aussi surprendre, en cherchant désespérément des issues dans les textes des lois et règlements qui président à la destinée du fonctionnement institutionnel congolais. Dans cette hypothèse, pour combien de temps, cette crise pourrait-elle avoir la peau dure ?

Rentrée parlementaire sur fond de « guerre de clans »

Par Le Potentiel

L’AMP a décidé de franchir le Rubicon. L’on sera fixé ce lundi 16 mars avec la rentrée parlementaire. Une rentrée parlementaire qui s’effectue sur fond de « guerre de clans » au sein de la famille présidentielle. Après la guerre de 1960 qui aura duré 46 ans, la République démocratique du Congo risque de connaître une nouvelle crise politique si jamais l’AMP n’a pas la capacité, surtout politique, de gérer l’après-départ du Bureau de l’Assemblée nationale.

RDC : Un proche du Président Kabila demande au Pr. De l’Assemblée Nationale de démissionner

APA - Lubumbashi (RD Congo) M. Vital Kamerhe, président de l\’Assemblée nationale de la RDC doit démissionner, selon M. Séraphin Ngwej, ambassadeur itinérant du Chef de l\’Etat congolais.

Selon ce proche du Président Kabila, il doit démissionner par élégance politique, pour avoir pris position contre le Président de la République, « trahissant ainsi les intérêts de l\’Alliance pour la majorité Présidentielle (AMP) plate forme au nom de laquelle il a été élu à la tête du bureau de la chambre basse du parlement congolais ».

ARAFAT a écrit:Le ridicule a été atteint disait hier quelqu´un, le soldat Kamerhe a voulu mourir les armes à la main, c´est vraiment triste qu´on soit arrivé jusqu´à cette ultime etape. Et pourtant l´AMP pouvait obtenir "officielement" le départ de Kamerhe par une motion de defiance.
https://www.youtube.com/watch?v=yP2hcJ4lij8