HISTOIRE D’ORDINAIRE TORTURE D’UNE JOURNALISTE CONGOLAISE DANS UN CAMP MILITAIRE: LE CAS DE LA PRESENTATRICE DE CANALKIN, THYTHY BOLUMBU
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HISTOIRE D’ORDINAIRE TORTURE D’UNE JOURNALISTE CONGOLAISE DANS UN CAMP MILITAIRE: LE CAS DE LA PRESENTATRICE DE CANALKIN, THYTHY BOLUMBU
HISTOIRE D’ORDINAIRE TORTURE D’UNE JOURNALISTE CONGOLAISE DANS UN CAMP MILITAIRE: LE CAS DE LA PRESENTATRICE DE CANALKIN, THYTHY BOLUMBU
par FreeDiomi le 22 août 2014
La journaliste Thythy Bolumbu a été libéré ce matin, 22/08/2014, après une mobilisation de RFI, des défenseurs des droits de l’homme et la cellule des Droits de l’Homme de la Monusco qui lui ont sauvé la vie.
Voici son récit de ce qu’ on lui a infligé en 48 heures de détention au secret près de la GR au camp Tshatshi, le siège du Ministère congolais de la Défense.
Alors que Thythy Bolumbu rentrait paisiblement à la maison après une journée de travail, une voiture avec 3 femmes et un chauffeur s’est arrêtée devant l’arrêt de bus où elle se trouvait pour lui proposer de l’amener à sa destination. Sans trop se poser de questions, la Journaliste de Canalkin a pris place à bord du véhicule. Arrivée pas loin de l’entrée de Kinsuka, non loin du camp Tshatshi, un véhicule avec des bérets rouges à bord coupe la route à la voiture dans laquelle se trouvait Thythy Bolumbu.
Les militaires ignorent les autres passagers et la prennent comme un poids mort l’obligeant à s’allonger, avec sa bouche contre le fond de leur jeep.
Au cours du parcours très pénible, la tète de la journaliste de la présentatrice de Canalkin a été écrasée sous les bottes des trois militaires qui l’ont kidnappée.
Arrivée au camp Tshatshi, les militaires prennent possession de tous ce qu’elle a sur elle: argent, téléphone, sac, carte de presse, mais le pire est ce qu’il va suivre.
Après l’avoir amenée dans une cellule, ces tortionnaires ont exigé qu’elle se déshabille devant eux…Impossible de savoir ce qui s’est passé par la suite, car Thythy est tellement traumatisée qu’elle n’arrive pas en parler. Elle en pleure….
Ses bourreaux lui donneront un tissu sale et troué et avec ce tissu comme seule couverture elle passera la nuit sans savoir les raisons des tortures et de la privation de liberté qu’elle était en train de subir.
Une personne de bonne volonté qui avait assisté à toute la scène à l’intérieur des locaux du camp militaire a eu pitié d’elle et après lui avoir dit qu’il l’avait reconnue, lui a donné un téléphone qui lui a permis de signaler à sa famille où elle se trouvait: dans le lieu le plus dangereux de la ville de Kinshasa, un cachot de la Garde Républicaine dans le principal et plus sinistre camp militaire de la capitale à partir d’où beaucoup de citoyens congolais disparaissent.
Ses membres de famille se sont rendus le 21/08 matin au Camp Militaire pour exiger sa libération mais les gardes apostées à l’entrée du Camp leur ont empêché aussi bien d’entrer que de parler avec leurs supérieurs.
Le lendemain matin, alors que M.me Bolumbu était resté presqu’évanoui toute la nuit, le militaires lui ont donne un boisson sucré déjà ouverte et un morceau de pain, insistant pour qu’elle en mange malgré son refus.
Le matin du 22/08/2014, Thythy sera embarquée encore une fois sur la jeep avec laquelle elle avait était kidnappée, toujours allongée avec les bottes des militaires sur sa tête, et elle sera abandonnée près de Binza Pigeon à la périphérie ouest de Kinshasa.
La seule chose que lui a été remise est curieusement sa carte de presse, qui a été lancée sur elle le moment où M.me Bolumbu a été jeté sur la macadam.
La journaliste Thythy Bolumbu, présentatrice et reporter à Canalkin TV, est dans un état de choc.
Elle n’a pas eu la force d’aller voir un médecin et elle est encore fortement secouée par le traumatisme des tortures et violences subies, dont elle n’arrive pas à en parler dans les détails, ni avec ses collègues ni avec les membres de sa famille.
Thythy est une victime de plus de la répression violente des libertés fondamentales des congolais et particulièrement de la liberté d’expression. Jusqu’ à quand cette impunité honteuse?
Courage Thythy, vos souffrances et tortures subies nous les dénonçons avec la dernière énergie. Les tortures infligées aux journalistes, opposants et défenseurs des droits de l’homme doivent s’arrêter.
Vérité et Justice pour le Congo,
Marc Mawete,
Porte Parole Adj
DC
http://democratiechretienne.org/2014/08/22/histoire-dordinaire-torture-dune-journaliste-congolaise-dans-un-camp-militaire-le-cas-de-la-presentatrice-de-canalkin-thythy-bolumbu/
par FreeDiomi le 22 août 2014
La journaliste Thythy Bolumbu a été libéré ce matin, 22/08/2014, après une mobilisation de RFI, des défenseurs des droits de l’homme et la cellule des Droits de l’Homme de la Monusco qui lui ont sauvé la vie.
Voici son récit de ce qu’ on lui a infligé en 48 heures de détention au secret près de la GR au camp Tshatshi, le siège du Ministère congolais de la Défense.
Alors que Thythy Bolumbu rentrait paisiblement à la maison après une journée de travail, une voiture avec 3 femmes et un chauffeur s’est arrêtée devant l’arrêt de bus où elle se trouvait pour lui proposer de l’amener à sa destination. Sans trop se poser de questions, la Journaliste de Canalkin a pris place à bord du véhicule. Arrivée pas loin de l’entrée de Kinsuka, non loin du camp Tshatshi, un véhicule avec des bérets rouges à bord coupe la route à la voiture dans laquelle se trouvait Thythy Bolumbu.
Les militaires ignorent les autres passagers et la prennent comme un poids mort l’obligeant à s’allonger, avec sa bouche contre le fond de leur jeep.
Au cours du parcours très pénible, la tète de la journaliste de la présentatrice de Canalkin a été écrasée sous les bottes des trois militaires qui l’ont kidnappée.
Arrivée au camp Tshatshi, les militaires prennent possession de tous ce qu’elle a sur elle: argent, téléphone, sac, carte de presse, mais le pire est ce qu’il va suivre.
Après l’avoir amenée dans une cellule, ces tortionnaires ont exigé qu’elle se déshabille devant eux…Impossible de savoir ce qui s’est passé par la suite, car Thythy est tellement traumatisée qu’elle n’arrive pas en parler. Elle en pleure….
Ses bourreaux lui donneront un tissu sale et troué et avec ce tissu comme seule couverture elle passera la nuit sans savoir les raisons des tortures et de la privation de liberté qu’elle était en train de subir.
Une personne de bonne volonté qui avait assisté à toute la scène à l’intérieur des locaux du camp militaire a eu pitié d’elle et après lui avoir dit qu’il l’avait reconnue, lui a donné un téléphone qui lui a permis de signaler à sa famille où elle se trouvait: dans le lieu le plus dangereux de la ville de Kinshasa, un cachot de la Garde Républicaine dans le principal et plus sinistre camp militaire de la capitale à partir d’où beaucoup de citoyens congolais disparaissent.
Ses membres de famille se sont rendus le 21/08 matin au Camp Militaire pour exiger sa libération mais les gardes apostées à l’entrée du Camp leur ont empêché aussi bien d’entrer que de parler avec leurs supérieurs.
Le lendemain matin, alors que M.me Bolumbu était resté presqu’évanoui toute la nuit, le militaires lui ont donne un boisson sucré déjà ouverte et un morceau de pain, insistant pour qu’elle en mange malgré son refus.
Le matin du 22/08/2014, Thythy sera embarquée encore une fois sur la jeep avec laquelle elle avait était kidnappée, toujours allongée avec les bottes des militaires sur sa tête, et elle sera abandonnée près de Binza Pigeon à la périphérie ouest de Kinshasa.
La seule chose que lui a été remise est curieusement sa carte de presse, qui a été lancée sur elle le moment où M.me Bolumbu a été jeté sur la macadam.
La journaliste Thythy Bolumbu, présentatrice et reporter à Canalkin TV, est dans un état de choc.
Elle n’a pas eu la force d’aller voir un médecin et elle est encore fortement secouée par le traumatisme des tortures et violences subies, dont elle n’arrive pas à en parler dans les détails, ni avec ses collègues ni avec les membres de sa famille.
Thythy est une victime de plus de la répression violente des libertés fondamentales des congolais et particulièrement de la liberté d’expression. Jusqu’ à quand cette impunité honteuse?
Courage Thythy, vos souffrances et tortures subies nous les dénonçons avec la dernière énergie. Les tortures infligées aux journalistes, opposants et défenseurs des droits de l’homme doivent s’arrêter.
Vérité et Justice pour le Congo,
Marc Mawete,
Porte Parole Adj
DC
http://democratiechretienne.org/2014/08/22/histoire-dordinaire-torture-dune-journaliste-congolaise-dans-un-camp-militaire-le-cas-de-la-presentatrice-de-canalkin-thythy-bolumbu/
KOTA
Re: HISTOIRE D’ORDINAIRE TORTURE D’UNE JOURNALISTE CONGOLAISE DANS UN CAMP MILITAIRE: LE CAS DE LA PRESENTATRICE DE CANALKIN, THYTHY BOLUMBU
Ce crime ne devrait JAMAIS resté impuni
Admin- Admin
Re: HISTOIRE D’ORDINAIRE TORTURE D’UNE JOURNALISTE CONGOLAISE DANS UN CAMP MILITAIRE: LE CAS DE LA PRESENTATRICE DE CANALKIN, THYTHY BOLUMBU
Pendant que des bonnes âmes pensent qu'il faudrait les amnistier, ils ne font aucun effort pour le mériter. Incompréhensible.
Libre Examen
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