La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
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NgongaEbeti
GHOST
Jim KK
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La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
Commandant des FARDC au Nord-Kivu, le général Bahuma est décédé
Le commandant de la 8è région militaire, le général-major Lucien Bahuma Ambamba, est décédé samedi 30 août à Pretoria en Afrique du Sud des suites d’un Accident cardiovasculaire cérébrale (AVC). Le porte-parole des FARDC, le général Léon Kasonga, l’a annoncé dimanche 31 août à Radio Okapi.
Le général Bahuma a été attaqué par l’AVC jeudi à Kasese en Ouganda vers 20h30 locales, alors qu’il prenait part avec son homologue ougandais à une rencontre dans le cadre des consultations périodiques mixtes pour l’évaluation de la situation sécuritaire à la frontière commune, a précisant le général Kasonga, lisant un communiqué officiel du ministère de la Défense nationale.
http://radiookapi.net/actualite/2014/08/31/commandant-des-fardc-au-nord-kivu-le-general-bahuma-est-decede/
Le commandant de la 8è région militaire, le général-major Lucien Bahuma Ambamba, est décédé samedi 30 août à Pretoria en Afrique du Sud des suites d’un Accident cardiovasculaire cérébrale (AVC). Le porte-parole des FARDC, le général Léon Kasonga, l’a annoncé dimanche 31 août à Radio Okapi.
Le général Bahuma a été attaqué par l’AVC jeudi à Kasese en Ouganda vers 20h30 locales, alors qu’il prenait part avec son homologue ougandais à une rencontre dans le cadre des consultations périodiques mixtes pour l’évaluation de la situation sécuritaire à la frontière commune, a précisant le général Kasonga, lisant un communiqué officiel du ministère de la Défense nationale.
http://radiookapi.net/actualite/2014/08/31/commandant-des-fardc-au-nord-kivu-le-general-bahuma-est-decede/
Jim KK
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
BAHUMA, L´ARTISAN DE LA VICTOIRE DES FARDC FACE AU M 23
Le site "Defense et sécurité au Congo" de mr Wondo annonce la mort du général Bahuma..Commadant militaire du Nord Kivu
Bahuma est le stratège de la victoire des FARDC..."commando" et parachutiste de Saint Cyr et officier formé á l´EFo avec un état de service dans la BSP qui deviendra "DSP", responsable des services de renseignement militaire á la DSP, ...nous l´avons croisé á Kibomango pendant un stage..quand il assumait les fonctions de second du Major Ngoy Meta
Un "général" digne de ce nom..qui a su gagner le respect des troupes et même de la Brigade Africaine de l´ONU..Ce que le general Olenga lui doit la stratégie qui a consistée á retirer tous les officiers Tutsiphones du Kivu en laissant excluvement ceux du Katanga et de l´Ouest du Congo faire face aux Rwandais du M23
Exactement comme Budja Mabe ex membre de la "BSP/DSP", Bahuma ex garde du corps de Mobutu a été un tacticien redouté qui avec l´aide des SudAf et des Tanzaniens a su utiliser au maximun l´artillerie de saturation dans une operation militaire de "contre-insurection" avec efficacité
Après Ndala..
Après Mohamed Ndala, les FARDC perdent l´un des héros de la victoire contre les rwandophones...et coincidence "Tango" est "gracié", lui qui était á l´orgine des defaites des FARDC au Kivu
Mort en Ouganda
Très recement, on a pu lire sur Radio Okapi...que Kanambe renoue ses liens avec Museveni..en planifiant des operations militaires communes...comme si le soutien de l´Ouganda au M23 est déjá oublié au Congo..
Tout comme cette information où la RDC serait entrain de "reverifie" ses frontières avec le Rwanda...et la MONUSCO annonce des rassemblements du M23 au Nord Kivu... Apprendre que Bahuma se trouvait en Ouganda
Une fois de plus, Kanambe nous doit des explications
Le site "Defense et sécurité au Congo" de mr Wondo annonce la mort du général Bahuma..Commadant militaire du Nord Kivu
Bahuma est le stratège de la victoire des FARDC..."commando" et parachutiste de Saint Cyr et officier formé á l´EFo avec un état de service dans la BSP qui deviendra "DSP", responsable des services de renseignement militaire á la DSP, ...nous l´avons croisé á Kibomango pendant un stage..quand il assumait les fonctions de second du Major Ngoy Meta
Un "général" digne de ce nom..qui a su gagner le respect des troupes et même de la Brigade Africaine de l´ONU..Ce que le general Olenga lui doit la stratégie qui a consistée á retirer tous les officiers Tutsiphones du Kivu en laissant excluvement ceux du Katanga et de l´Ouest du Congo faire face aux Rwandais du M23
Exactement comme Budja Mabe ex membre de la "BSP/DSP", Bahuma ex garde du corps de Mobutu a été un tacticien redouté qui avec l´aide des SudAf et des Tanzaniens a su utiliser au maximun l´artillerie de saturation dans une operation militaire de "contre-insurection" avec efficacité
Après Ndala..
Après Mohamed Ndala, les FARDC perdent l´un des héros de la victoire contre les rwandophones...et coincidence "Tango" est "gracié", lui qui était á l´orgine des defaites des FARDC au Kivu
Mort en Ouganda
Très recement, on a pu lire sur Radio Okapi...que Kanambe renoue ses liens avec Museveni..en planifiant des operations militaires communes...comme si le soutien de l´Ouganda au M23 est déjá oublié au Congo..
Tout comme cette information où la RDC serait entrain de "reverifie" ses frontières avec le Rwanda...et la MONUSCO annonce des rassemblements du M23 au Nord Kivu... Apprendre que Bahuma se trouvait en Ouganda
Une fois de plus, Kanambe nous doit des explications
GHOST
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
Quelle triste nouvelle ce matin lorsque je fus tiré de mon sommeil par cette triste annonce!
Encore une fois la mort frappe un de nos héros précocement alors que le travail énorme et important qu'il a fait n'était complètement terminé. Les mots me manquent pour exprimer ma tristesse face a cette perte. Que le Seigneur réconforte et console sa famille qui est celle qui le regrettera le plus. Que ses compagnons d'armes, ses subalternes et ses supérieurs soient fortifiés pendant cette épreuve.
Que son ame repose en paix!
Encore une fois la mort frappe un de nos héros précocement alors que le travail énorme et important qu'il a fait n'était complètement terminé. Les mots me manquent pour exprimer ma tristesse face a cette perte. Que le Seigneur réconforte et console sa famille qui est celle qui le regrettera le plus. Que ses compagnons d'armes, ses subalternes et ses supérieurs soient fortifiés pendant cette épreuve.
Que son ame repose en paix!
NgongaEbeti
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
Flash-info première de DESC : Décès du général Lucien Bahuma Ambamba /DESC
par FreeDiomi le 31 août 2014
Par Jean-Jacques Omanyundu Wondo
Flash Flash, des sources présidentielles confidentielles viennent de nous confirmer le décès du Général Major Lucien Bahuma Ambamba à Pretoria, capitale de l’Afrique du Sud, officiellement des suites d’un infarctus cardiaque durant une réunion de sécurité avec son homologue de la ville district Kasese. (Ouganda) d’où il était évacué d’urgence en Afrique du Sud, paralysé et dans un état critique. Certaines sources le donnaient déjà pour mort mais aux dernières nouvelles il aurait été maintenu sous respiration artificielle avant son décès ce dimanche matin confirmé à DESC par plusieurs sources.
Le feu général Bahuma était commandant de la 8 ème région militaire du Nord-Kivu. C‘est lui que DESC considère comme étant le véritable artisan opératique et tactique de la déroute du M23. Nous l’expliquons dans l’ouvrage pratiquement finalisé sous mise en forme actuellement et qui paraitra incessamment sous peu.
[img(532.8px,332.79999999999995px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/08/bahuma.jpg[/img]
Nous reprenons ci-dessous, pêle-mêle son portrait et quelques extraits d’un chapitre coécrit avec Jérôme Kengawe dans l’ouvrage à paraître.
Qui est le Général-major Lucien Bahuma Ambamba ?
Originaire de la Province Orientale (de la tribu Topoke du territoire de Yahuma dans le district de Tshopo), le général Lucien Bahuma Ambamba est de la 10ème promotion de l’école des officiers EFO Kananga et un ancien de la DSP de Mobutu ayant aidé le président Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville à revenir au pouvoir après la guerre civil de 1997. Il a rejoint par la suite le MLC de Jean-Pierre Bemba avant son intégration aux FARDC à la suite du brassage.
Il a d’abord évolué dans le bataillon de sécurité de la BSP (Brigade Spéciale Présidentielle avant de devenir une division) dans les FAZ sous le commandement du feu général Bosembo Ilondjo (le père du Dr. Maurice Ilo Bosembo évoluant au Canada) , major a l’époque (1977-1982). Il a ensuite servi comme garde du corps rapproché du président Mobutu. Outre Saint-Cyr, le feu général Bahuma a suivi un stage de formation a l’Ecole de renseignement militaire de l’armée égyptienne d’Alexandrie. Au sein de la DSP, il a été officier de renseignement (T2) et puis comme adjoint du feu colonel Ngoy Meta (commandant du centre d’instructions de Kibomango, un luba du Kasaï assassiné sous Mobutu). Il fut parmi les officiers ex-FAZ qui ont créé le centre d’instruction de Pambua (à Gbadolite – Equateur) qui forma les dernières promotions de la DSP appelées Bana ya Sadam Hussein (sobriquet du bouillonnant feu capitaine Kongolu Mobutu)
L’actuel commandant de la 8ème région militaire, correspondant à la province du Nord-Kivu, a suivi une formation complémentaire à l’académie militaire française de Saint-Cyr en France. Il a également travaillé dans le renseignement militaire congolais. Il doit sa notoriété grâce à son professionnalisme et ses qualités de bon tacticien qui ont permis aux FARDC de se réorganiser après la prise de Goma par le M23 en novembre 2012. Sa bonne collaboration avec les responsables de la brigade d’intervention de la MONUSCO a permis à l’action conjointe menée entre les FARDC et la MONUSCO de venir à bout du M23 et d’être un des acteurs clé de cette victoire historique des FARDC.
La réorganisation des FARDC sous le commandement du général Lucien Bahuma
Bien avant la prise de Goma en novembre 2012, après la défection des FARDC à Bunagana suite à l’offensive du M23, le 6 juillet 2012, le général Vainqueur Mayala et 600 soldats FARDC ont fui à Kisoro en Ouganda et abandonné un énorme stock d’armes lourdes, de munitions et de chars . Le général Jean-Lucien Bahuma Ambamba va lui succéder comme commandant intérimaire de la 8ème région militaire, puis confirmé à ce poste par la suite. Il s’en suivra une réorganisation des unités et un toilettage au niveau du personnel, notamment par le rajeunissement des cadres, des unités formées c’est-à-dire celles qui ont suivi un entrainement militaire. Bahuma Ambamba, un ancien officier des FAZ formée à Saint-Cyr (France) et ayant évolué à la DSP, va pour ce faire, ne reprendre que des soldats originaires des provinces ouest du pays pour éviter l’infiltration des troupes FARDC par des éléments sympathiques au M23. Il s’est en fait inspiré de la stratégie appliquée en 2004 au Sud-Kivu par le général Félix Mbuza Mabe (Nkumu Embanze de son vrai nom) qui, à l’époque, était parvenu à repousser les assauts des éléments du colonel Tutsi rwandais Mutebusi et son frère ethnique Obedi Rwibasira, actuellement commandant de la 4ème région militaire au Kasaï-Occidental.
[img(362.79999999999995px,204.8px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/08/Bahuma-A.jpg[/img]Il est parvenu à réorganiser les unités de combat en n’alignant au front que des soldats originaires des provinces de l’ouest du pays et quelques Maï-Maï connus pour leur hostilité au Rwanda. Cette réorganisation avait permis aux FARDC de mieux se défendre contre le M23. Mais pour des raisons tactiques injustifiées, après les combats qui se sont déroulés du 15 au 18 novembre 2012 lors de l’entrée du M23 dans Goma au cours desquels les FARDC ont opposé au M23 une résistance farouche et infligé de lourdes pertes à leur ennemi, plus de 150 morts du côté rebelle , le général Bahuma a reçu l’ordre venant de Kinshasa de laisser la conduite des opérations au général Gabriel Amisi Tango Four (aujourd’hui réhabilité par le Conseil supérieur de la défense résidé par Kabila, le 30 juillet 2014). Tango Four va ordonner aux FARDC de se replier à Sake, facilitant ainsi l’entrée du M23 à Goma, sans résistance.
(…) Le général-major Lucien Bahuma Ambamba, commandant de la 8ème région militaire du Nord-Kivu, et ses commandants d’unités subordonnées, notamment le jeune colonel Mamadou Ndala, sont unanimement présentés comme les grands artisans du dispositif opératif et tactique mis en place par les FARDC contre le M23 depuis le mois d’août 2013. Bahuma Ambamba a bénéficié du soutien du lieutenant-général Olenga, le commandant intérimaire de l’armée de terre, qui a permis que les troupes soient régulièrement payées à temps avec en plus une prime de motivation. Cela a permis d’avoir sur le front des troupes plus motivées, différentes des soldats désorganisés, démoralisés par leur hiérarchie et mal encadrés qui ont combattu lors de la débâcle de Goma une année plus tôt. De plus, le général Olenga a rappelé plusieurs commandants de compagnie et officiers Tutsi de la 8ème région militaire à Kinshasa, sous prétexte de les intégrer dans l’état-major ou le ministère de la défense dans le but de les éloigner des zones opérationnelles si facilement balayés quand Goma a été capturé en Novembre l’année dernière.
(…) En moins d’une année, le major-général-major Bahuma Ambamba, un ancien commando de la DSP des ex-FAZ sous Mobutu, est parvenu de transformer les unités placées sous son commandement en véritable task force opérationnelle par l’amélioration de l’encadrement et de la préparation en vue des opérations combinées en relevant leur moral. Celui lui a valu de gagner une bonne réputation tant auprès de ses troupes que des forces de la MONUSCO au Nord-Kivu. Il est également devenu populaire dans tout le pays et a gagné l’estime de toute la population.
Cette guerre a montré que disciplinées et bien encadrées et équipées, les FARDC sont capables de mener avec une certaine efficacité les opérations dites interarmes impliquant l’usage de l’aviation légère avec les hélicoptères d’attaque l’artillerie, des procédés de tirs de lance-roquettes multiples (orgues de Staline).
Les troupes de la brigade d’intervention de la MONUSCO, équipés d’avions et hélicoptères performants de type Mi-8, Oryx et Mi -26 ont été séparés en trois groupes de travail et déployées près de Kiwanja, Munigi / Kibati et au nord-ouest de Rutshuru. Ces éléments de la brigade d’intervention ont été déployés en tant que force de blocage pour empêcher les replis injustifiés des FARDC comme ce fut le cas lors de la dernière série de combats en août 2013.
Dans le même temps, le général Lucien Bahuma Ambamba, le commandant de la 8ème région militaire et des opérations avait déployé sur trois positions : le 41ème bataillon commando FARDC formé par les sud-africains ainsi que les 805ème, 806ème et 809ème bataillons d’infanterie soutenus par l’artillerie lourde, des lance-roquettes et un appui-feu aérien de la MONUSCO sur trois fronts, respectivement à proximité de Kibati, Kiwanja et dans le parc national des Virunga entre Busenene et Kalengera. Les éléments du bataillon spécial commando de la Tanzanie ont également joué un rôle déterminant dans l’éclatement de certains verrous stratégiques mis en place par le M23 appuyés par les rwandais. D’où la perte des trois de leurs hommes.
Serait-il poursuivi par la même malédiction que son aîné Félix Nkumu Mbuza Mabe ou payerait-il le même prix que son collègue, le Colonel Mamadou Ndala? Ou bien il serait juste simplement décédé des suites d’une malade normale ?
Nous demandons à toute personne qui détiendrait la moindre information au sujet de l’intéressé, depuis la débâcle militaire du M23, de nous contacter d’urgence dans ma boîte privée : jjwondo@yahoo.fr ou sur . La Discrétion dans le traitement de l’information est garantie, comme d’habitude.
C’est vraiment très important pour nous dans le cadre de nos analyses stratégiques sur la RDC. Nous vous en remercions d’avance.
Au nom de DESC, nous saluons sa mémoire et présentons nos profondes condoléances à toute sa famille biologique, à ses frères d’armes des FARDC, Ex-DSP, Saint-Cyr en France et Paix à son Âme.
Je suis personnellement très révolté par cette perte car c’est une grande perte pour la RDC. Et l’hémorragie ne semble pas se limiter avec lui…, je l’avais prédit dans mes précédentes analyses. Le général François Olenga, malgré ses assurances du fait de ses accointances financières et affairistes avec le président Joseph Kabila dans l’achat et le trafic d’armes, pourrait être la prochaine cible. Il le sait très bien quand nous lui avons conseillé de ne pas se rendre à Beni, pour rapatrier le corps de Ndala car il y restait une poche d’assaillants GR et ex-CNDP aux ordres du Général Moundos Akili. La même information a été également livrée au général Bahuma qui a finalement exigé de s’y rendre avec le ministre Katangais Alexandre Luba Tambo., comme gage de sa sécurité
Nous pourrions y revenir dans nos analyses ultérieures si le besoin de l’actualité l’exige.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu – Exclusivité DESC
http://wp.me/p18AQh-2qb
par FreeDiomi le 31 août 2014
Flash-info première de DESC : Décès du général Lucien Bahuma Ambamba
31 août, 2014Par Jean-Jacques Omanyundu Wondo
Flash DESC : Décès du général Lucien Bahuma Ambamba
Par Jean-Jacques Wondo OmanyunduFlash Flash, des sources présidentielles confidentielles viennent de nous confirmer le décès du Général Major Lucien Bahuma Ambamba à Pretoria, capitale de l’Afrique du Sud, officiellement des suites d’un infarctus cardiaque durant une réunion de sécurité avec son homologue de la ville district Kasese. (Ouganda) d’où il était évacué d’urgence en Afrique du Sud, paralysé et dans un état critique. Certaines sources le donnaient déjà pour mort mais aux dernières nouvelles il aurait été maintenu sous respiration artificielle avant son décès ce dimanche matin confirmé à DESC par plusieurs sources.
Le feu général Bahuma était commandant de la 8 ème région militaire du Nord-Kivu. C‘est lui que DESC considère comme étant le véritable artisan opératique et tactique de la déroute du M23. Nous l’expliquons dans l’ouvrage pratiquement finalisé sous mise en forme actuellement et qui paraitra incessamment sous peu.
[img(532.8px,332.79999999999995px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/08/bahuma.jpg[/img]
Nous reprenons ci-dessous, pêle-mêle son portrait et quelques extraits d’un chapitre coécrit avec Jérôme Kengawe dans l’ouvrage à paraître.
Qui est le Général-major Lucien Bahuma Ambamba ?
Originaire de la Province Orientale (de la tribu Topoke du territoire de Yahuma dans le district de Tshopo), le général Lucien Bahuma Ambamba est de la 10ème promotion de l’école des officiers EFO Kananga et un ancien de la DSP de Mobutu ayant aidé le président Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville à revenir au pouvoir après la guerre civil de 1997. Il a rejoint par la suite le MLC de Jean-Pierre Bemba avant son intégration aux FARDC à la suite du brassage.
Il a d’abord évolué dans le bataillon de sécurité de la BSP (Brigade Spéciale Présidentielle avant de devenir une division) dans les FAZ sous le commandement du feu général Bosembo Ilondjo (le père du Dr. Maurice Ilo Bosembo évoluant au Canada) , major a l’époque (1977-1982). Il a ensuite servi comme garde du corps rapproché du président Mobutu. Outre Saint-Cyr, le feu général Bahuma a suivi un stage de formation a l’Ecole de renseignement militaire de l’armée égyptienne d’Alexandrie. Au sein de la DSP, il a été officier de renseignement (T2) et puis comme adjoint du feu colonel Ngoy Meta (commandant du centre d’instructions de Kibomango, un luba du Kasaï assassiné sous Mobutu). Il fut parmi les officiers ex-FAZ qui ont créé le centre d’instruction de Pambua (à Gbadolite – Equateur) qui forma les dernières promotions de la DSP appelées Bana ya Sadam Hussein (sobriquet du bouillonnant feu capitaine Kongolu Mobutu)
L’actuel commandant de la 8ème région militaire, correspondant à la province du Nord-Kivu, a suivi une formation complémentaire à l’académie militaire française de Saint-Cyr en France. Il a également travaillé dans le renseignement militaire congolais. Il doit sa notoriété grâce à son professionnalisme et ses qualités de bon tacticien qui ont permis aux FARDC de se réorganiser après la prise de Goma par le M23 en novembre 2012. Sa bonne collaboration avec les responsables de la brigade d’intervention de la MONUSCO a permis à l’action conjointe menée entre les FARDC et la MONUSCO de venir à bout du M23 et d’être un des acteurs clé de cette victoire historique des FARDC.
La réorganisation des FARDC sous le commandement du général Lucien Bahuma
Bien avant la prise de Goma en novembre 2012, après la défection des FARDC à Bunagana suite à l’offensive du M23, le 6 juillet 2012, le général Vainqueur Mayala et 600 soldats FARDC ont fui à Kisoro en Ouganda et abandonné un énorme stock d’armes lourdes, de munitions et de chars . Le général Jean-Lucien Bahuma Ambamba va lui succéder comme commandant intérimaire de la 8ème région militaire, puis confirmé à ce poste par la suite. Il s’en suivra une réorganisation des unités et un toilettage au niveau du personnel, notamment par le rajeunissement des cadres, des unités formées c’est-à-dire celles qui ont suivi un entrainement militaire. Bahuma Ambamba, un ancien officier des FAZ formée à Saint-Cyr (France) et ayant évolué à la DSP, va pour ce faire, ne reprendre que des soldats originaires des provinces ouest du pays pour éviter l’infiltration des troupes FARDC par des éléments sympathiques au M23. Il s’est en fait inspiré de la stratégie appliquée en 2004 au Sud-Kivu par le général Félix Mbuza Mabe (Nkumu Embanze de son vrai nom) qui, à l’époque, était parvenu à repousser les assauts des éléments du colonel Tutsi rwandais Mutebusi et son frère ethnique Obedi Rwibasira, actuellement commandant de la 4ème région militaire au Kasaï-Occidental.
[img(362.79999999999995px,204.8px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/08/Bahuma-A.jpg[/img]Il est parvenu à réorganiser les unités de combat en n’alignant au front que des soldats originaires des provinces de l’ouest du pays et quelques Maï-Maï connus pour leur hostilité au Rwanda. Cette réorganisation avait permis aux FARDC de mieux se défendre contre le M23. Mais pour des raisons tactiques injustifiées, après les combats qui se sont déroulés du 15 au 18 novembre 2012 lors de l’entrée du M23 dans Goma au cours desquels les FARDC ont opposé au M23 une résistance farouche et infligé de lourdes pertes à leur ennemi, plus de 150 morts du côté rebelle , le général Bahuma a reçu l’ordre venant de Kinshasa de laisser la conduite des opérations au général Gabriel Amisi Tango Four (aujourd’hui réhabilité par le Conseil supérieur de la défense résidé par Kabila, le 30 juillet 2014). Tango Four va ordonner aux FARDC de se replier à Sake, facilitant ainsi l’entrée du M23 à Goma, sans résistance.
(…) Le général-major Lucien Bahuma Ambamba, commandant de la 8ème région militaire du Nord-Kivu, et ses commandants d’unités subordonnées, notamment le jeune colonel Mamadou Ndala, sont unanimement présentés comme les grands artisans du dispositif opératif et tactique mis en place par les FARDC contre le M23 depuis le mois d’août 2013. Bahuma Ambamba a bénéficié du soutien du lieutenant-général Olenga, le commandant intérimaire de l’armée de terre, qui a permis que les troupes soient régulièrement payées à temps avec en plus une prime de motivation. Cela a permis d’avoir sur le front des troupes plus motivées, différentes des soldats désorganisés, démoralisés par leur hiérarchie et mal encadrés qui ont combattu lors de la débâcle de Goma une année plus tôt. De plus, le général Olenga a rappelé plusieurs commandants de compagnie et officiers Tutsi de la 8ème région militaire à Kinshasa, sous prétexte de les intégrer dans l’état-major ou le ministère de la défense dans le but de les éloigner des zones opérationnelles si facilement balayés quand Goma a été capturé en Novembre l’année dernière.
(…) En moins d’une année, le major-général-major Bahuma Ambamba, un ancien commando de la DSP des ex-FAZ sous Mobutu, est parvenu de transformer les unités placées sous son commandement en véritable task force opérationnelle par l’amélioration de l’encadrement et de la préparation en vue des opérations combinées en relevant leur moral. Celui lui a valu de gagner une bonne réputation tant auprès de ses troupes que des forces de la MONUSCO au Nord-Kivu. Il est également devenu populaire dans tout le pays et a gagné l’estime de toute la population.
Cette guerre a montré que disciplinées et bien encadrées et équipées, les FARDC sont capables de mener avec une certaine efficacité les opérations dites interarmes impliquant l’usage de l’aviation légère avec les hélicoptères d’attaque l’artillerie, des procédés de tirs de lance-roquettes multiples (orgues de Staline).
Collaboration gagnante Bahuma – Brigade d’intervention ONU dans la défaite du M23
(…) Sur le terrain, en octobre 2012, la MONUSCO, grâce à son dispositif de renseignement performant déployé au Nord-Kivu, a reçu des informations indiquant l’imminence de l’offensive du M23 en cas d’échec des négociations de paix Kampala.Les troupes de la brigade d’intervention de la MONUSCO, équipés d’avions et hélicoptères performants de type Mi-8, Oryx et Mi -26 ont été séparés en trois groupes de travail et déployées près de Kiwanja, Munigi / Kibati et au nord-ouest de Rutshuru. Ces éléments de la brigade d’intervention ont été déployés en tant que force de blocage pour empêcher les replis injustifiés des FARDC comme ce fut le cas lors de la dernière série de combats en août 2013.
Dans le même temps, le général Lucien Bahuma Ambamba, le commandant de la 8ème région militaire et des opérations avait déployé sur trois positions : le 41ème bataillon commando FARDC formé par les sud-africains ainsi que les 805ème, 806ème et 809ème bataillons d’infanterie soutenus par l’artillerie lourde, des lance-roquettes et un appui-feu aérien de la MONUSCO sur trois fronts, respectivement à proximité de Kibati, Kiwanja et dans le parc national des Virunga entre Busenene et Kalengera. Les éléments du bataillon spécial commando de la Tanzanie ont également joué un rôle déterminant dans l’éclatement de certains verrous stratégiques mis en place par le M23 appuyés par les rwandais. D’où la perte des trois de leurs hommes.
Des questions sans doute sans réponses
Au moment de boucler ce flash-info, la famille biologique du général Bahuma vient de confirmer son décès.Serait-il poursuivi par la même malédiction que son aîné Félix Nkumu Mbuza Mabe ou payerait-il le même prix que son collègue, le Colonel Mamadou Ndala? Ou bien il serait juste simplement décédé des suites d’une malade normale ?
Ce sont là les questions qui nous intéressent au DESC dans le cadre de nus analyses).Une rapide observation et analyse de DESC fait remarquer que tous les officiers militaires congolais, vainqueurs du FPR et leurs alliés dans la région sont soit assassinés, décédé ou neutralisés (Donatien Mahele qui a repoussé les premiers assauts du FPR en 1990 et Kagame ne le lui a jamais pardonné : lisez notre thèse de son assassinat dans l’ouvrage Les Armées au Congo-Kinshasa; Ndala, Bahuma, le général Prospère Nabyolwa (ancien commandant de 10ème RM au Sud-Kivu lors de l’attaque du colonel Tutsi rwandais Jules Muebusi et le général Mai-Mai Padiri, tous deux sans fonction actuellement à Kinshasa). Une simple coïncidence ou des morts suspectes?En même temps, les officiers-Tutsi et alliés ayant combattu dans les rangs des rebellions créées par le Rwanda bénéficient de bonnes grâces du Commandant suprême des FARDC : Bisengimana, Amisi, Masunzu, Biamungu, Obedi, Amisi etc.
Nous demandons à toute personne qui détiendrait la moindre information au sujet de l’intéressé, depuis la débâcle militaire du M23, de nous contacter d’urgence dans ma boîte privée : jjwondo@yahoo.fr ou sur . La Discrétion dans le traitement de l’information est garantie, comme d’habitude.
C’est vraiment très important pour nous dans le cadre de nos analyses stratégiques sur la RDC. Nous vous en remercions d’avance.
Au nom de DESC, nous saluons sa mémoire et présentons nos profondes condoléances à toute sa famille biologique, à ses frères d’armes des FARDC, Ex-DSP, Saint-Cyr en France et Paix à son Âme.
Je suis personnellement très révolté par cette perte car c’est une grande perte pour la RDC. Et l’hémorragie ne semble pas se limiter avec lui…, je l’avais prédit dans mes précédentes analyses. Le général François Olenga, malgré ses assurances du fait de ses accointances financières et affairistes avec le président Joseph Kabila dans l’achat et le trafic d’armes, pourrait être la prochaine cible. Il le sait très bien quand nous lui avons conseillé de ne pas se rendre à Beni, pour rapatrier le corps de Ndala car il y restait une poche d’assaillants GR et ex-CNDP aux ordres du Général Moundos Akili. La même information a été également livrée au général Bahuma qui a finalement exigé de s’y rendre avec le ministre Katangais Alexandre Luba Tambo., comme gage de sa sécurité
Nous pourrions y revenir dans nos analyses ultérieures si le besoin de l’actualité l’exige.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu – Exclusivité DESC
http://wp.me/p18AQh-2qb
KOTA
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
"Nord-Kivu : marche de colère des épouses des militaires après la mort du général Bahuma
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/31/nord-kivu-marche-de-colere-des-epouses-des-militaires-apres-la-mort-du-general-bahuma/
Après l’annonce du décès du commandant de la 8ème région militaire, le général Bahuma Ambamba, des épouses des militaires ont organisé, dimanche une marche de colère dans les rues de la ville de Goma au Nord-Kivu. Pour ces femmes, estimées à environ une dizaine, « le général Bahuma aurait été éliminé ».
C’est en scandant des slogans hostiles au pouvoir de Kinshasa que ces épouses des militaires ont quitté le camp militaire de Katindo vers la résidence du général Bahuma.
Sur place, elles ont rencontré une résistance de la part de la police militaire. Celle-ci est parvenue à ramener les manifestantes au camp Katindo.
Entre temps, dans les rues de Goma, la mort du général Bahuma reste dans la bouche de plusieurs habitants qui sont étonnés que ce haut commandant qui a combattu le M23 puis les rebelles ougandais les ADF, soit décédé.
Ils estiment que « le pays avait encore besoin de lui »."
"RDC: Kinshasa confirme le décès du général-major Lucien Bahuma
° http://www.rfi.fr/afrique/20140831-rdc-kinshasa-confirme-le-deces-general-major-lucien-bahoma-fardc-m23-afd-nalu/
Le général-major Lucien Bahuma, le 11 juillet 2012, alors qu'il vient de prendre en main les FARDC dans le Nord-Kivu.
La province orientale congolaise du Nord-Kivu perd son libérateur. Le général Lucien Bahuma, le commandant de la 8e région militaire qui couvre le Nord-Kivu, s'est éteint en Afrique du Sud. Il avait été évacué vers ce pays après une brusque dégradation de son état de santé alors qu'il était en mission en Ouganda.
Annoncée d’abord par la famille du défunt, la nouvelle a ensuite été confirmée par l’état-major général des forces armées : le général Lucien Bahuma est décédé la nuit dernière en Afrique du Sud. Selon le communiqué de l'armée, le commandant de la 8e région militaire a été victime d'un AVC, jeudi dernier dans la soirée, à Kasese, en Ouganda.
L'officier participait avec son homologue ougandais à une rencontre, dans le cadre des consultations périodiques mixtes pour l'évaluation de la situation sécuritaire à la frontière de la province ougandaise de Kasese et celle congolaise du Nord-Kivu.
Sur instructions du président Joseph Kabila, le général Bahuma a été transféré à bord d'un avion médicalisé en Afrique du Sud pour des soins dans une formation médicale militaire spécialisée à Pretoria. Et c'est là qu'il a rendu l'âme.
Le communiqué des FARDC parle d'un vaillant officier général. Pour la population du Nord-Kivu, c' est un autre héros de la guerre du Nord-Kivu qui s'en va. Avant lui, c'était le colonel Mamadou Ndala, nommé général à titre posthume, qui était tombé dans une embuscade encore non élucidée, à Beni."
"RDC: la réforme de l'armée congolaise, la clef du succès"
° http://www.rfi.fr/afrique/20131107-rdc-reforme-armee-congolaise-clef-succes/
"RDC: le colonel Mamadou Ndala tué dans une embuscade au Nord-Kivu"
° http://www.rfi.fr/afrique/20140102-rdc-le-colonel-mamadou-ndala-tue-une-embuscade-nord-kivu/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
Vive indignation au Nord-Kivu et pression sur le régime Kabila après la mort du Général Bahum
Vive indignation au Nord-Kivu après la mort du Général Bahuma
° http://desc-wondo.org/vive-indignation-au-nord-kivu-et-pression-sur-le-regime-kabila-apres-la-mort-du-general-bahuma/
Le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku et le Gen Bahuma à Tshanzu après la débâcle du M23
Mort du général Lucuen Bauma Ambamba, la société civile du Nord-Kivu extrêmement choquée
Les mots nous manquent pour exprimer le choc, la déception et la colère de la Société Civile à la suite de cette mort de celui qui a hissée haut le flambeau des FARDC.
Jean Lucien BAUMA était pour la population du Nord-Kivu son libérateur, aussi que son Feu dauphin MAMADOU NDALA. Il laisse en orphelins les habitants de notre province qui l’ont vu mettre en déroute le M23 et le voyait démanteler les ADF-NALU, chantier qu’il
n’avait pas encore achevé.
Le malheur vient de nouveau de frapper à la porte ; un BAOBAB vient de s’éteindre. Seulement, la Société Civile voudrait que les circonstances ayant entouré sa mort soient clairement élucidés. Car sa détermination, sa discipline, son efficacité, sa loyauté et sa fidélité ont été profitables pour des millions des congolais ; mais hélas!, cela n’a pas fait l’affaire de l’OUGANDA et du RWANDA toujours jaloux de déstabiliser la paix et la sécurité à l’Est du pays et d’exploiter les ressources naturelles de la RDC à travers les Groupes armés.
Il s’en va aussi tôt sans avoir terminé sa mission, pendant que nous avons encore et tellement besoin de lui, lorsque curieusement remonte en puissance la virulence des ces rebelles ADF-NALU en reconstitution.
En attendant les obsèques officielles et la vérité sur ce qui a causé sa mort, puisse la population observer le calme et la retenue pour honorer la mémoire de notre vaillant libérateur.
Maître OMAR KAVOTA, Vice-président et Porte-parole de la Société
Civile du Nord-Kivu ;
Tél : +243 993 53 53 53 ; 810 75 75 11 ; 853 85 85 85.
Général Bahuma Ambamba Lucien – Un autre héros passe le flambeau : Notre hommage et nos exigences (LUCHA)
Madame, Monsieur,
Ci-dessous notre communiqué. Merci de l’exploiter utilement et/ou d’en assurer la plus large diffusion.
Cordialement,
LUCHA – Lutte pour le Changement (mouvement citoyen).
– Communiqué de presse –
Goma, le 31 août 2014
Nous avons appris avec peine le décès inopiné du Général Bahuma Ambamba Lucien, Commandant de la Huitième Région militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et Chef de l’ « Opération Sokola », le dimanche 31 août 2014.
Notre Mouvement rend un hommage vibrant à ce digne fils du Congo, qui aura servi sa Patrie avec courage, honneur et détermination jusqu’à sa mort, et qui a contribué de manière particulièrement remarquable à garder vivace la flamme sacrée de la liberté et de la dignité de notre Peuple face à ses ennemis.
Nous appelons sa famille biologique, ses vaillants compagnons d’armes, ainsi que l’ensemble de nos compatriotes à ne pas se laisser abattre par l’angoisse et la tristesse, mais à trouver dans cet événement éprouvant, davantage d’inspiration et de forces pour rester debout et poursuivre la noble lutte pour laquelle des Congolaises et des Congolais comme lui ont sacrifié leurs vies. Céder au découragement ou au désespoir est l’insulte le plus infâme que nous puissions faire à leur mémoire !
Cependant, notre Mouvement rappelle que le 2 janvier 2014, à Beni, un autre héros de la libération du Nord-Kivu avait été assassiné, et que huit mois plus tard, les circonstances de cet assassinat n’ont toujours pas été élucidées, ni les coupables identifiés. Le Pouvoir judiciaire, le Gouvernement et le Parlement n’ont montré aucune volonté à élucider ce tragique événement. Pis, l’attitude de certaines autorités porte à penser qu’elles voudraient sa mémoire effacée à tout jamais.
Vis-à-vis de cette expérience et de nombreuses autres, il est normal et légitime que les Congolais se posent des questions sur cette nouvelle tragédie, et sur le crédit à accorder aux affirmations du Gouvernement. Aussi, notre Mouvement exige une enquête indépendante, rapide et transparente, en vue de déterminer sans équivoque la cause et les circonstances de la mort du Général Bahuma Ambamba Lucien.
Notre Mouvement exige des obsèques dignes du rang et du service que le Général Bahuma Ambamba Lucien a rendu à notre Nation.
Notre Mouvement saisit aussi l’occasion pour exiger la divulgation immédiate des résultats des enquêtes qui avaient été annoncées dans l’affaire de l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala le 2 janvier 2014, et la tenue d’un procès pour juger ses exécutants et ses commanditaires.
Notre Mouvement exige enfin l’érection à Goma, ville-symbole à la fois des humiliations subies par notre Peuple et de la bravoure de nos soldats, d’un Mémorial en mémoire à tous les héros, connus et anonymes, de la lutte pour la paix et l’intégrité de notre pays.
Pour le Mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) :
Luc Nkulula wa-Mwamba, Militant. Chantal Faïda Mulengabyuma, Militante
Tél. +243 990 111 378 +243 994 004 869
–
Qu’est-ce que la LUCHA ?
Lutte pour le Changement (LUCHA) : un mouvement citoyen des jeunes Congolais révoltés par la situation de leur pays, convaincus de la nécessité d’un changement radical du système actuel, et déterminés à lutter énergiquement, mais toujours dans la non-violence, pour l’avènement d’un Congo Nouveau, qui sera véritablement indépendant, uni, paisible et prospère.
Pour en savoir plus sur le mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) :
Prospectus : https://drive.google.com/file/d/0B0r114rrPo25cDgwelN4dVdMckk/edit?usp=sharing
Page Facebook : https://www.facebook.com/lucha.rdcongo – Twitter : https://twitter.com/luchaRDC
Website : http://luchacongo.org/
Tél. : +243 994 645 977
Goma: marche de colère des épouses des militaires après la mort du général Bahuma.
Publié le 31 août 2014 – Radio Okapi
Après l’annonce du décès du commandant de la 8ème région militaire, le général Bahuma Ambamba, des épouses des militaires ont organisé, dimanche une marche de colère dans les rues de la ville de Goma au Nord-Kivu. Pour ces femmes, « le général Bahuma aurait été éliminé ».
C’est en scandant des slogans hostiles au pouvoir de Kinshasa que ces épouses des militaires ont quitté le camp militaire de Katindo vers la résidence du général Bahuma. Sur place, elles ont rencontré une résistance de la part de la police militaire. Celle-ci est parvenue à ramener les manifestantes au camp Katindo.
Entre temps, dans les rues de Goma, la mort du général Bahuma reste dans la bouche de plusieurs habitants qui sont étonnés que ce haut commandant qui a combattu le M23 puis les rebelles ougandais les ADF, soit décédé. Ils estiment que « le pays avait encore besoin de lui ».
« Grande perte »
Dans un communiqué publié le même dimanche, la société civile de Beni, qualifie la mort du général Bahuma de grande perte. Elle déplore la disparition de l’ancien commandant en charge de l’opération « Sokola » pour le désarment des rebelles Ougandais de l’ADF. « Il faisait la fierté des FARDC et était considéré comme le libérateur de la population du territoire de Beni des exactions des rebelles Ougandais de l’ADF », soutient la société civile de Beni. Dans ce même document, cette organisation citoyenne appelle la population au calme en attendant le programme officiel des obsèques du Général Jean-Lucien Bahuma.
Quelques députés ayant réagit sous anonymat se disent consterné par la mort de ce général, 8 mois seulement après celle du Colonel Mamadou Ndala. Dans les rues de Beni, les habitants de ce territoire se disent être sous le choc de ce haut officier qu’ils considèrent comme un militaire modèle et qui était prêt à sacrifier sa vie pour libérer la population. Ces personnes souhaitent également que la mort de Bauma n’empiètent pas sur les opérations menées contre les ADF.
Grande consternation à Goma : Fardc, mort confirmée du Général Bahuma!
Le 01/08/2014
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Le Général Jean-Lucien Bahuma Ambamba, commandant de la 8ème région militaire, n’est plus ! Sa mort est intervenue dans un hôpital sud-africain de Pretoria. Il n’a pas survécu à un Accident cardiovasculaire cérébral qui l’a terrassé, depuis Kasese en Ouganda, dans la nuit de jeudi 28 à vendredi 29 août. Que faisait le Général Bahuma en Ouganda ? Selon un communiqué du ministère congolais de la Défense, lu par le Général Léon Kasonga, porte-parole des FARDC, le Général Bahuma prenait part, avec son homologue ougandais, à une rencontre dans le cadre des consultations périodiques mixtes pour l’évaluation de la situation sécuritaire à la frontière commune. A Goma, chef-lieu de la Province du Nord-Kivu, les épouses des militaires ont fait monter la tension. Sur place, les habitants s’inquiètent à tel point que des spéculations gagnent du terrain. Julien Paluku, le Gouverneur de Province, retient de Bahuma, les qualités d’un homme exceptionnel, d’un Officier de haut rang et d’un infatigable et indomptable guerrier.
‘’Mort brusque. Coup dur. C’est trop tôt’’. Tels sont les premiers commentaires recueillis, après la disparition du Général Jean-Lucien Bahuma, sont à la hauteur de la perte subie par l’armée. C’est lui qui a joué un rôle important dans le succès des FARDC contre les rebelles et miliciens au Nord-Kivu. Ce n’est pas le CNDP de Laurent Nkunda qui dira le contraire. Encore moins, le M23 de Bosco Ntaganda, Sultani Makenga et consorts. Surtout lorsqu’il est de notoriété publique que l’opération «Pomme verte», placée sous le commandement du colonel Mamadou Ndala, qui a défait ce mouvement politico-militaire, en 2013, était coordonnée par le désormais défunt Général Bahuma. Ce dernier quitte la scène alors qu’il dirigeait, avec efficacité, l’opération «Sokola» contre les rebelles ougandais des ADF.
Une fierté des FARDC
Bahuma arrive à Goma en juillet 2012, en remplacement du Général Mayala, lui-même muté au Bas-Congo. Bien avant, le Général Bahuma avait été commandant de la 5ème région militaire, autrement le Kasaï Oriental.
Du Général Bahuma, l’on retiendra qu’il a été un militaire de formation et de métier. Un véritable professionnel. Lauréat de la 11ème promotion de l’Ecole de Formation des Officiers –EFO/Kananga, le Général Bahuma va, par la suite, suivre avec succès, plusieurs formations militaires au sein de la Division Spéciale Présidentielle (DSP) sous Mobutu. C’est ainsi que l’ancien Président Mobutu lui confia le commandement du Centre d’entrainement commando de Pambwa dans le Nord-Ubangi, juste avant la chute du régime.
Pendant la grande guerre (1998-2003), Bahuma était l’un des principaux commandants de la branche armée du Mouvement de Libération du Congo du Chairman Jean-Pierre Bemba Gombo, détenu jusqu’aujourd’hui à Scheveningen, à la Haye, sous contrôle d’un geôlier.
Julien Paluku, inconsolable
Le Gouverneur de la Province du Nord-Kivu, Julien Paluku, a rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu. Toutefois, il appelle la population au calme pour empêcher les pêcheurs en eaux troubles d’agir. Car, en pareilles circonstances, il y en a qui tentent cyniquement d’exploiter, à leur profit, le triste événement, en tirant sur les cordes sensibles de la population.
Des épouses des militaires en action
Visiblement, le message du Gouverneur Paluku a eu du mal à passer. Spontanément, d’après Radio Okapi, des épouses des militaires ont battu le pavé. Leur nombre a été évalué à une dizaine. Parties du camp Katindo, les épouses des militaires ont fait mouvement vers la résidence du Général. D’ailleurs, la mort du Général Bahuma reste le sujet principal de conversation à Goma. Plus au nord, à Beni, le Général décédé est considéré comme une fierté et un libérateur. Il s’en va pendant que le pays a encore besoin de lui. Pourvu que la mort de Bahuma n’empiète pas sur les opérations menées contre les ADF. Voici le souhait émis par des personnes interrogées. Bien au contraire, ces opérations doivent doubler d’ardeur, espèrent, finalement, tant d’autres, sous le sceau de l’anonymat.
La Pros.
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 2/9/2014, 2:18 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
Mais où ces pauvres Zaïro-Congolais ont ils la tête ???
Qui peut sérieusement croire que ce n'est que coïncidence fortuite que le Général Bahuma qui pilota la bataille contre le M23 rwandophone avec le Colonel Ndala soit mort dans la suite comme lui ?
Qui peut raisonnablement croire qu'on meurt aussi subitement d'un prétendu AVC naturellement en moins de 24 heures sans qu'aucune alerte (cardio-vasculaire !) ne soit connue d'un militaire aguerri de 57 ans ?
Ou les Congolais sont tous des aveugles consentants, ou ils sont tous achetés par des rwandophones ou des traîtres à leur patrie(?) depuis 1994 y compris au plus haut sommet ou il faut alors consentir à une puissance et à une ruse de ces derniers qui nous dépasse...
On dira tout ce qu'on veut pour se défendre à Léo, les preuves contradictoires seront impossibles (ni autopsie crédible, ni circonstances exactes ni diagnostic précis de sa mort ne peuvent en sortir, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle ce mode d'assassinat tranquille est privilégié par les rwandais et leurs complices Congolais !), la vérité restera que Bahuma aujourd'hui comme Ndala hier sont des victimes directes des rwandais et rwandophones installés au Kivu, au Rwanda, en Ouganda comme tapis dans l'ombre(!) à Léo pour qui ils représentaient une résistance à leur occupation et leur balkanisation !
Et avec ça il se trouvera toujours des Congolais qui par ignorance, cupidité, complicité, trahison et fanatisme aveugle vont continuer à défendre un pouvoir incapable de protéger son territoire, ses enfants et ses biens !
Comme l'avaient déjà prédit et démontré beaucoup d'observateurs lucides tel Wondo, l'étau s'était resserré autour des militaires résistants et combattants les rwandophones dès la victoire de Ndala avec ses boys sous la supervision de Bahuma, d'autres comme Olenga sont dans leur mire et risquent bien d'allonger demain la liste de leurs victimes... Ah bon entendeur...
Triste pays; jusque quand, jusqu'où ?
Compatriotiquement!
Qui peut sérieusement croire que ce n'est que coïncidence fortuite que le Général Bahuma qui pilota la bataille contre le M23 rwandophone avec le Colonel Ndala soit mort dans la suite comme lui ?
Qui peut raisonnablement croire qu'on meurt aussi subitement d'un prétendu AVC naturellement en moins de 24 heures sans qu'aucune alerte (cardio-vasculaire !) ne soit connue d'un militaire aguerri de 57 ans ?
Ou les Congolais sont tous des aveugles consentants, ou ils sont tous achetés par des rwandophones ou des traîtres à leur patrie(?) depuis 1994 y compris au plus haut sommet ou il faut alors consentir à une puissance et à une ruse de ces derniers qui nous dépasse...
On dira tout ce qu'on veut pour se défendre à Léo, les preuves contradictoires seront impossibles (ni autopsie crédible, ni circonstances exactes ni diagnostic précis de sa mort ne peuvent en sortir, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle ce mode d'assassinat tranquille est privilégié par les rwandais et leurs complices Congolais !), la vérité restera que Bahuma aujourd'hui comme Ndala hier sont des victimes directes des rwandais et rwandophones installés au Kivu, au Rwanda, en Ouganda comme tapis dans l'ombre(!) à Léo pour qui ils représentaient une résistance à leur occupation et leur balkanisation !
Et avec ça il se trouvera toujours des Congolais qui par ignorance, cupidité, complicité, trahison et fanatisme aveugle vont continuer à défendre un pouvoir incapable de protéger son territoire, ses enfants et ses biens !
Comme l'avaient déjà prédit et démontré beaucoup d'observateurs lucides tel Wondo, l'étau s'était resserré autour des militaires résistants et combattants les rwandophones dès la victoire de Ndala avec ses boys sous la supervision de Bahuma, d'autres comme Olenga sont dans leur mire et risquent bien d'allonger demain la liste de leurs victimes... Ah bon entendeur...
Triste pays; jusque quand, jusqu'où ?
"RDC : coup dur pour l’armée avec la mort de son chef au Nord-Kivu-TV5"
° www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-RDC-coup-dur-pour-l-armee-avec-la-mort-de-son-chef-au
° http://radiookapi.net/lu-sur-le-web/rdc-coup-dur-pour-larmee-avec-la-mort-de-son-chef-au-nord-kivu-tv5/
(...)Samedi soir, la rumeur courait à Goma, capitale de la province que le général Bahuma avait été empoisonné.
“Cela ne me paraît pas totalement invraisemblable. Si c’est le cas, cela veut dire que rien n’est réglé” au Nord-Kivu, a déclaré à l’AFP un expert de cette région sous le couvert de l’anonymat, notant que l’accident fatal s’était produit en Ouganda, pays qui a soutenu et armé plusieurs rébellions dans l’Est de la RDC.
Selon les autorités, le général Bahuma a été évacué vers l’Afrique du Sud où il est mort à l’hôpital “en dépit des efforts pour le ranimer”.
M. Luba Ntambo a salué dans la personne du défunt “un homme absolument dévoué, un officier vaillant, quelqu’un qui s’était donné corps et âme à sa mission”.
Selon des sources militaires, un général a été nommé pour assurer l’intérim à la tête de la 8e région militaire congolaise jeudi. Son identité n’a pas été révélée. Selon une source à l’état-major régional, l’officier, actuellement à Kinshasa devait arriver à Goma dimanche.
"Décès du général Bahuma: marche de protestation des étudiants à Goma
° http://radiookapi.net/actualite/2014/09/01/deces-du-general-bahuma-marche-de-protestation-des-etudiants-goma/
(...)«Hier, nous avons perdu le général Mamadou et aujourd’hui, nous venons de perdre Bahuma. Nous voudrions demander à l’autorité provinciale ce qui se passe dans la province. On nous avait promis des enquêtes sur la mort de Mamadou où en est-on?’’, a interrogé le président des étudiants du Nord-Kivu.(...)"
"RDC: inquiétude et colère à Goma après la mort du général Bahuma"
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20140901T182506Z20140901T182455Z/rdc-inquietude-et-colere-a-goma-apres-la-mort-du-general-bahuma.html
"RDC : la mort du général Bahuma suscite un grand malaise à Goma"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140902085418/securite-fardc-goma-nord-kivu-nord-kivu-rdc-la-mort-du-general-bahuma-suscite-un-grand-malaise-a-goma.html
"RDC : qui était le général Lucien Bahuma, chef de l'armée au Nord-Kivu ?"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20140831162846/fardc-kivu-lucien-bahuma-ambamba-crise-dans-le-kivu-rdc-qui-etait-le-general-lucien-bahuma-chef-de-l-armee-au-nord-kivu.html
"(...)Exit Lucien Bahuma Ambamba
(...)
Plus polémique, L’Observateur explique que pour bien des Congolais, la mort inopinée de cet officier supérieur des FARDC est à la fois énigmatique et intrigante. Elle rappelle curieusement celle d’autres vaillants et dignes fils du pays, œuvrant sous le drapeau, survenue dans des circonstances dramatiques pour ne pas dire mystérieusement. Curieuse coïncidence, commente ce quotidien, que c’est soit le colonel Mamadou Ndala, le général Mbudza Mabe ou encore le commandant Ngandu Kisase qui ont tous été des défenseurs acharnés de l’intérêt national et de l’intégrité du pays.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199411&Actualiteit=selected
"Après Mamadou Ndala, décès inopiné du général Bahuma"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10256:apres-mamadou-ndala-deces-inopine-du-general-bahuma&catid=85:a-la-une&Itemid=472[/i]
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
«Joseph Kabila» et ses cadavres :Honoré Ngbanda avait pourtant prévenu le général Bahuma !° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1916-joseph-kabila-et-ses-cadavres-honore-ngbanda-avait-pourtant-prevenu-le-general-bahuma.html
La série noire continue en RD-Congo. Comme des mouches, les élites congolaises tombent les unes après les autres, sous l’épée invisible des occupants rwandais tenue d’une main ferme par Hyppolite Kanambe : les Généraux Mulimbi, Bekazwa, Ngwala, Mbuza Mabe, Mamadou et Tendayo, les Colonels Tsheke, Kajuba, Vondi, Ndoma, Nzale,Nyaswa, Kataliko, Mazaba, Mbelenga et Opango ….. la liste est longue. Très longue ! Le fleuron de l’armée congolaise créé sous la deuxième République est en train de disparaître sous les yeux indifférents du peuple congolais et de son élite politique et religieuse. Le processus est désormais inexorable. Chaque officier congolais attend candidement, comme hypnotisé, son tour pour passer comme un mouton à l’abattoir.La dernière victime de cette interminable liste noire de «Kabila» et Kagame fut le général Bahuma qui vient de mourir comme un lapin que les chiens de chasse ont réussi à traquer après une longue battue. Connu pour son héroïsme et redouté par les occupants rwandais pour sa résistance à la corruption, le général Bahuma se savait pisté, comme un gibier, par la meute des tueurs rwandais à cause de sa pugnacité contre les troupes rwandaises du M23. Il l’avait avoué lui-même au président de l’APARECO qui l’avait mis en garde après l’assassinat du général Mamadou Ndala, le prévenant qu’il était le suivant sur la liste. Il avait promis d’être vigilant. Mais hélas ! On lutte difficilement contre une vipère qui a réussi à s’infiltrer dans la maison. Il peut surgir derrière une porte, sous une chaise ou un lit… à tout moment.Selon différentes sources militaires très proches de la victime et de l’entourage immédiat de l’imposteur «Joseph Kabila», le général Bahuma a été tué par empoisonnement à Kasese en Ouganda où il se trouvait en mission officielle. La confidence d’une source de la Monusco qui a requis l’anonymat recoupe et confirme cette version des faits.Alors que le Général Bahuma se trouvait en mission en Ouganda, «Joseph Kabila» dépêcha, le vendredi 29 août à Kampala, son ange exterminateur Bizima Karaha avec mission de «surveiller la taupe et de l’effacer du tableau». Bizima était muni d’un «micro spécial » qu’il fit parvenir au général Charles Muhindo alias Mundos, d’origine rwandaise. Celui-ci avait mission de le présenter au général Bahuma qui tomba après son utilisation lors de la réunion bilatérale. Selon la source, ce micro a immédiatement disparu après son utilisation. Dès l’annonce de cette nouvelle, Bizima Karaha a repris son avion pour Kigali le même jour. Le lendemain samedi 30 août, il regagna Kinshasa où le champagne a coulé à flot le soir. L’œil du Patriote a retracé, pour vérification, les mouvements de Bizima Karaha via la tour de contrôle de l’aéroport international de Ndjili.Dès la chute mortelle du général Bahuma, le général Muhindo alias Mundos appela Kinshasa pour demander l’envoi d’urgence d’un jet qui amena le corps sans vie de la victime en Afrique du Sud pour brouiller les pistes. Arrivé à l’hôpital militaire en Afrique du Sud, les médecins ne pouvaient que constater la mort.Où est passé le Capitaine Moïse Banza ?Le peuple congolais et son élite sont victime de leur propre turpitude. Après l’assassinat du général Mamadou Ndala, l’APARECO a mené une enquête où elle a exposé sans ambiguïté le danger qui guettait trois généraux congolais : Bahuma,Yav et François Olenga. Ils étaient tous prévenus publiquement par l’APARECO http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1549-les-premiers-resultats-d-enquete-menee-par-l-apareco-sur-l-assassinat-du-general-mamadou-ndala-moustapha.html (Cfr extrait ci-dessous) ]. Mais personne ne prit l’avertissement au sérieux. Quelques temps après l’assassinat de Mamadou Ndala dans l’article de L’œil du patriote daté du 20 janvier 2014 , nous avons dénoncé l’assassinat de son aide de camp le Capitaine Banza qui voulait révéler les secrets de l’assassinat de son chef par « Joseph Kabila » avec la complicité du général Didier Etumba. Il fut arraché brutalement de son rendez-vous devant les journalistes européens de RFI et France 24 et sauvagement assassiné sous la torture par les agents de l’ANRhttp://www.rfi.fr/afrique/20140119-rdc-arrestation-musclee-capitaine-moise-banza-aide-camp-commandant-ndala/. L’œil du Patriote a dénoncé son assassinat et fourni des détails sur la dissimulation de son cadavre. Le perroquet de «Kabila», Lambert Mende s’est empressé de déclarer que le Capitaine Banza devait être déféré devant le tribunal militaire. Jusqu’à ce jour,il reste porté disparu...Paris, le 03 Septembre 2014Candide OKEKEL’ŒIL DU PATRIOTE-------------------------------------Extrait du rapport des premiers résultats de l’enquête menée par l’APARECO sur l’assassinat du général Mamadou Ndala publié le 14 Janvier 2014
Les généraux OLENGA, BAHUMA et YAV sur la liste noire des «condamnés à mort» !La liste des officiers congolais jugés dangereux est en élaboration dans les officines de « Joseph Kabila » qui a décidé de faire la toilette et d’en finir cette année avec tous ces officiers congolais qui ne veulent pas courber l’échine comme Didier Etumba et certains autres officiers collabos congolais.Selon le témoignage recueilli auprès d’un officier congolais à Goma, le 26 décembre 2013, sur ordre de Kagamé, le Général François Olenga aurait échappé de justesse à un assassinat. Un élément tutsi armé d’un pistolet silencieux et de deux grenades s’était infiltré dans sa résidence. Après avoir traversé les deux premières barrières tenues pourtant par des FARDC, l’intrus fut arrêté seulement à la dernière barrière avant l’entrée dans le salon du général. La garde à ce niveau était tenue par son propre neveu. Ayant remarqué lors de sa fouille que le «visiteur» était armé, il le maitrisa avant de lui faire subir une séance d’interrogatoire bien musclée! C’est alors que le barbouze craqua et passa aux aveux, indiquant qu’il était envoyé par le Colonel Ruvunangeza, le T2 et le Gouverneur de Gisenyi, pour tuer le Général Olenga et 14 de ses proches collaborateurs. Le criminel serait actuellement entre les mains de la justice militaire de… «Kabila»!De nos investigations, il s’avère clairement que les généraux OLENGA, BAHUMA et YAV figurent en tête de liste des généraux congolais qui doivent être éliminés très prochainement pour ne pas gêner la très prochaine «rébellion» rwandaise en gestation et qui devra être opérationnelle dans le Sud et Nord-Kivu ainsi que dans la Province Orientale au courant du premier trimestre de cette année 2014.Juste après l’enterrement du général TENDAYO et devant quelques personnalités civiles et militaires, tous des collabos comme lui, le «nègre» Didier ETUMBA a fait une promesse solennelle à Zoé à l’intention de son «raïs» en ces termes: « Vous pouvez rassurer le raïs que cette année 2014, je mettrai toute ma machine en marche pour terminer définitivement avec Honoré Ngbanda! » Malheureusement pour lui, il n’est pas le premier, et il ne sera certainement pas le dernier à faire cette promesse à l’imposteur «Joseph Kabila».(…)http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1549-les-premiers-resultats-d-enquete-menee-par-l-apareco-sur-l-assassinat-du-general-mamadou-ndala-moustapha.html
http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1560-f-l-a-s-h-john-numbi-arrete-le-capitaine-banza-est-mort-sous-la-torture-dans-les-geoles-de-l-anr.html
"Nord-Kivu: le général Emmanuel Lombe succède à Lucien Bahuma"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/09/02/nord-kivu-le-general-emmanuel-lombe-succede-lucien-bahuma/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/09/03/deux-journees-sans-universite-beni-en-memoire-du-general-bahuma/
ndonzwau
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
LA GRANDE PURGE AU SEIN DES FARDC CONTINUE: APRES LE GEN. BAHUMA ET LE COLONEL MAMADOU NDALA, C’EST LE TOUR DU COLONEL HAMULI
Le Lt Colonel HAMULI aux soins intensifs en RSA, Mr Wabunga Singa dépeché à Nairobi
Les mauvaises nouvelles concernant les autorités militaires et administratives du Nord et du Sud-Kivu créent une sorte de psychose au Nord et Sud-Kivu !
Les proches du Lt Colonel HAmuli, Porte-parole de la Huitième région militaire en Province du Nord-Kivu et proche collaborateur du Feu Général Bauma décédé en Ouganda le vendredi 29 Aout 2014, viennent de confirmer son transfert de Goma en RSA via Kinshasa le mardi 2 septembre 2014 pour des soins appropriés. Il accuserait le même type de malaise que celui qui a foudroyé son chef, le Général Bauma Ambamba Lucien.
Pour la petite histoire, le Lt Colonel HAMULI était au bal funèbre de Kasese/Ouganda où son chef Bauma fut victime d’un malaise non encore élucidé par des témoins neutres et des résultats fiables d’une autopsie. Après la mort du Général Bauma, le Lt Colonel HAMULI ramena en RDC l’escorte du baobab disparu ! De retour à Beni, le Lt Colonel HAmuli accusa un malaise. Il fut sans tarder transféré à Goma. Vu l’aggravation de son état de santé, l’hiérarchie militaire décida de le transférer en RSA via Kinshasa, le mardi 2 septembre 2014 où il se trouverait présentement aux soins intensifs. Le jeudi 4 septembre 2014, une rumeur a circulé à Goma qu’il serait même mort. Cette rumeur a été rejetée par des sources proches de la Huitième Région Militaire.
Au même moment, Mr Wabunga Singa Zébédée, Administrateur du Territoire de Kalehe au Sud-Kivu et ancien Maire de Ville de Butembo, a été foudroyé par un AVC à Kalehe. Dans un état de paralysie, cet ancien Maire de Ville de Butembo a été transféré hier jeudi 4 septembre 2014, par sa famille, de Kalehe à Nairobi via Bujumbura où il a été admis aux soins dans un hôpital dont le nom ne nous a pas été communiqué pour des raisons de sécurité.
Comme on peut le constater, les autorités militaires et administratives du Nord et du Sud-Kivu semblent poursuivies par une cardiopathie que ne dit pas encore son vrai nom !
En attendant de découvrir l’identité de cette impitoyable cardiopathie, le gouvernement congolais par la voie de son porte-parole Lambert Mende Omalanga, a annoncé l’arrivéé à Kinshasa du corps du Feu Général Bauma ce vendredi 5 septembre 2014 pour les honneurs militaires et les obsèques à Kisangani le samedi 6 septembre 2014.
Mr Ezéchiel Inchimatata
Goma
@Beni-Lubero Online
http://www.benilubero.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3610:le-lt-colonel-amuli-aux-soins-intensifs-en-rsa-mr-wabunga-singa-depeche-a-nairobi&catid=16:vie-nationale&Itemid=99Évaluez ceci :
http://democratiechretienne.org/2014/09/07/la-grande-purge-au-sein-des-fards-continue-le-col-hamuli-touche-apres-le-gen-bahuma-et-le-colonel-mamadou-ndala-cest-le-tour-du-colonel-hamuli-apres-son-deplacement-en-ouganda/
KOTA
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
Y'aurait-il quelque chose qui nous échappe ? Tout ne sait-il que spéculations de notre part ? Tous ces officiers supérieurs congolais qui trouvent la mort souvent dans des conditions mystérieuses se font-ils vraiment éliminer par le régime Joseph Kabila ? Y'aurait-il que nous à y croire ? Les officiers supérieurs congolais eux-mêmes, y croient-ils également ? Y'a-t-il des choses qu'ils connaissent, que nous ne connaissons ? S'ils y croient, s'ils croient qu'ils se font éliminer par le pouvoir, pourquoi chacun attend que son tour arrive ?
Tout simplement impossible à comprendre.
Tout simplement impossible à comprendre.
Libre Examen
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
Suspect numéro un dans l’assassinat du colonel "Mamadou":Le général "Moundos" à la tête de l’opération "Sukola" /congoindependant
par FreeDiomi le 14 septembre 2014
Moundos
Suspect numéro un dans l’assassinat du colonel "Mamadou":
Le général "Moundos" à la tête de l’opération "Sukola"
Muhindo Akili Mundosi, alias "général Moundos"
La nouvelle a été accueillie avec stupeur dans certains milieux de Beni-ville (district de l’Ituri), dans la Province Orientale. Suspect numéro un dans l’attaque à la roquette qui coûta la vie, le 2 janvier dernier, au colonel Mamadou Ndala, le général Muhindo Akili Mundosi, alias "Mundos", a été promu, par "Joseph Kabila", commandant de l’opération "Sukola" (traduction : nettoyez) pour traquer les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu. Il succède au défunt général Lucien Bahuma Ambamba, décédé le 30 août dernier, à Kasese, en Ouganda, dans des circonstances toutes aussi mystérieuses.
"Moundos fait partie du petit cercle des exécuteurs des basses œuvres du chef de l’Etat dans cette partie du pays. Il est issu de l’ethnie Hunde de la province du Nord Kivu. Il fait partie de la garde présidentielle". "Moundos fait le sale boulot pour le compte de Joseph Kabila. C’est un fait connu de tous les membres de l’entourage présidentiel". Ces deux déclarations émanent de deux "éminentes personnalités" proches de la Présidence de la République jointes au téléphone, samedi soir, par l’auteur de ces lignes.
La nomination du général Muhindo Akili à ce poste a été annoncée, samedi 13 septembre, sur les ondes de radio Okapi, par le colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu. Selon ce dernier, cette nomination vise à «désengorger» le commandement militaire dans la région.
Un personnage énigmatique
Le 2 janvier 2014, la Jeep transportant le "colonel Mamadou" est pulvérisée au quartier Matembo, à Beni, par une roquette. L’officier conduisait une mission de reconnaissance sur le terrain. Il est tué sur le coup.
A Kinshasa, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, s’est empressé d’imputer cet acte terroriste à des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu. Il ignorait que l’attaque a eu lieu dans une zone opérationnelle contrôlée par des éléments des FARDC sous le commandement du général "Moundos". Celui-ci a été aussitôt désigné comme étant le "suspect numéro un" de cet assassinat. Il est interpellé et placé en résidence surveillée.
Mende ne tardera pas à se dédire en annonçant l’arrestation de "plusieurs militaires congolais dans le cadre de cette enquête". C’est le cas notamment d’un certain lieutenant-colonel Tito Bizuru.
Le général Munkutu Kiyana
Qui a commandité l’exécution du colonel Mamdou Ndala? Quel en est le mobile? Huit mois après, ces questions cruciales restent sans réponses. L’enquête a pourtant été confiée à un des "hommes du président" en l’occurrence, le général Timothée Mukuntu Kiyana, mieux connu comme magistrat militaire mais aussi analyste au Conseil national de sécurité. Que sont devenues les conclusions des "investigations" menées par "Tim", comme l’appellent ses intimes?
Notons que dès le vendredi 3 janvier, une délégation de la "police judiciaire", venue de la capitale, est descendue sur le lieu. Mission : passer au peigne fin la scène du crime. Objectif : récolter des indices et autres constatations matérielles pouvant conduire à l’auteur du crime ainsi qu’au commanditaire.
Pendant ce temps, des doigts accusateurs se pointaient chaque jour davantage sur "Moundos". On apprendra qu’il aurait trompé la vigilance de ses "gardiens" en leur faussant compagnie. Il s’agissait sans doute d’une manipulation revêtue de la signature des officines à barbouzes du pourvoir kabiliste. La preuve est là : Muhindo Akili est un intouchable. Il n’a jamais été inquiété.
Le mystère Moïse Banza
Le samedi 18 janvier, une scène digne d’un film de Western a eu lieu en pleine capitale congolaise. Le ministre des Médias Lambert Mende – toujours lui – annonçait l’arrestation du capitaine Moïse Banza. Il s’agit du dernier aide de camp du défunt Mamadou Ndala. Quels sont les faits mis à sa charge? Selon Mende, "Moïse Banza était recherché depuis près d’une semaine pour ne pas avoir répondu à l’ordre de retourner à Beni et de se présenter devant la justice militaire". Son arrestation a eu lieu alors qu’il se trouvait en compagnie des journalistes des médias hexagonaux France 24 et ceux de RFI. Le mutisme de ces organes de presse est assimilable à un cas de non-assistance à personne en danger.
L’ex-bras droit de "mamadou" voulait manifestement livrer des détails inédits sur les circonstances exactes sur l’assassinat de son défunt patron. L’homme disait craindre pour sa vie. Il voulait quitter le pays à la première occasion. Huit mois après son interpellation, "Moïse" n’a pas été déféré devant un magistrat instructeur. Nul ne sait le sort qui lui a été réservé par les sicaires du pouvoir kabiliste.
La nomination du général Muhindo Akili Mundosi au poste cité précédemment présente tous les contours d’un défi que "Joseph Kabila" lance à l’opinion congolaise. C’est de la pure provocation. Devrait-on parler de "récompense pour services rendus"?
Au lendemain de la mort de Mamadou Ndala, plusieurs "indignés" avaient élevé la voix pour dénoncer ce qui ressemblait bien à un "meurtre sur ordonnance". Dans un communiqué publié fin février, la représentation de l’Asadho/Beni exhortait les autorités judiciaires d’accélérer l’instruction de ce dossier "dans la transparence". Elle proposait au passage qu’un procès public" ait lieu dans le chef-lieu du district de l’Ituri. Le texte était signé par l’avocat Omar Kavota, porte-parole de la société civile du Nord-Kivu. Depuis, c’est le silence plat. Plus personne n’exige "toute la clarté" sur l’affaire Mamadou Ndala.
"Joseph Kabila" a eu l’opinion à l’usure. Il a compris qu’il a affaire avec un peuple émotif. Un peuple sans mémoire. Un peuple peu tenace qui passe vite à "autre chose". C’est bien dommage!
B.A.W
© Congoindépendant
http://democratiechretienne.org/2014/09/14/suspect-numero-un-dans-lassassinat-du-colonel-mamadoule-general-moundos-a-la-tete-de-loperation-sukola-congoindependant/
par FreeDiomi le 14 septembre 2014
Moundos
Suspect numéro un dans l’assassinat du colonel "Mamadou":
Le général "Moundos" à la tête de l’opération "Sukola"
Muhindo Akili Mundosi, alias "général Moundos"
La nouvelle a été accueillie avec stupeur dans certains milieux de Beni-ville (district de l’Ituri), dans la Province Orientale. Suspect numéro un dans l’attaque à la roquette qui coûta la vie, le 2 janvier dernier, au colonel Mamadou Ndala, le général Muhindo Akili Mundosi, alias "Mundos", a été promu, par "Joseph Kabila", commandant de l’opération "Sukola" (traduction : nettoyez) pour traquer les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu. Il succède au défunt général Lucien Bahuma Ambamba, décédé le 30 août dernier, à Kasese, en Ouganda, dans des circonstances toutes aussi mystérieuses.
"Moundos fait partie du petit cercle des exécuteurs des basses œuvres du chef de l’Etat dans cette partie du pays. Il est issu de l’ethnie Hunde de la province du Nord Kivu. Il fait partie de la garde présidentielle". "Moundos fait le sale boulot pour le compte de Joseph Kabila. C’est un fait connu de tous les membres de l’entourage présidentiel". Ces deux déclarations émanent de deux "éminentes personnalités" proches de la Présidence de la République jointes au téléphone, samedi soir, par l’auteur de ces lignes.
La nomination du général Muhindo Akili à ce poste a été annoncée, samedi 13 septembre, sur les ondes de radio Okapi, par le colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu. Selon ce dernier, cette nomination vise à «désengorger» le commandement militaire dans la région.
Un personnage énigmatique
Le 2 janvier 2014, la Jeep transportant le "colonel Mamadou" est pulvérisée au quartier Matembo, à Beni, par une roquette. L’officier conduisait une mission de reconnaissance sur le terrain. Il est tué sur le coup.
A Kinshasa, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, s’est empressé d’imputer cet acte terroriste à des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu. Il ignorait que l’attaque a eu lieu dans une zone opérationnelle contrôlée par des éléments des FARDC sous le commandement du général "Moundos". Celui-ci a été aussitôt désigné comme étant le "suspect numéro un" de cet assassinat. Il est interpellé et placé en résidence surveillée.
Mende ne tardera pas à se dédire en annonçant l’arrestation de "plusieurs militaires congolais dans le cadre de cette enquête". C’est le cas notamment d’un certain lieutenant-colonel Tito Bizuru.
Le général Munkutu Kiyana
Qui a commandité l’exécution du colonel Mamdou Ndala? Quel en est le mobile? Huit mois après, ces questions cruciales restent sans réponses. L’enquête a pourtant été confiée à un des "hommes du président" en l’occurrence, le général Timothée Mukuntu Kiyana, mieux connu comme magistrat militaire mais aussi analyste au Conseil national de sécurité. Que sont devenues les conclusions des "investigations" menées par "Tim", comme l’appellent ses intimes?
Notons que dès le vendredi 3 janvier, une délégation de la "police judiciaire", venue de la capitale, est descendue sur le lieu. Mission : passer au peigne fin la scène du crime. Objectif : récolter des indices et autres constatations matérielles pouvant conduire à l’auteur du crime ainsi qu’au commanditaire.
Pendant ce temps, des doigts accusateurs se pointaient chaque jour davantage sur "Moundos". On apprendra qu’il aurait trompé la vigilance de ses "gardiens" en leur faussant compagnie. Il s’agissait sans doute d’une manipulation revêtue de la signature des officines à barbouzes du pourvoir kabiliste. La preuve est là : Muhindo Akili est un intouchable. Il n’a jamais été inquiété.
Le mystère Moïse Banza
Le samedi 18 janvier, une scène digne d’un film de Western a eu lieu en pleine capitale congolaise. Le ministre des Médias Lambert Mende – toujours lui – annonçait l’arrestation du capitaine Moïse Banza. Il s’agit du dernier aide de camp du défunt Mamadou Ndala. Quels sont les faits mis à sa charge? Selon Mende, "Moïse Banza était recherché depuis près d’une semaine pour ne pas avoir répondu à l’ordre de retourner à Beni et de se présenter devant la justice militaire". Son arrestation a eu lieu alors qu’il se trouvait en compagnie des journalistes des médias hexagonaux France 24 et ceux de RFI. Le mutisme de ces organes de presse est assimilable à un cas de non-assistance à personne en danger.
L’ex-bras droit de "mamadou" voulait manifestement livrer des détails inédits sur les circonstances exactes sur l’assassinat de son défunt patron. L’homme disait craindre pour sa vie. Il voulait quitter le pays à la première occasion. Huit mois après son interpellation, "Moïse" n’a pas été déféré devant un magistrat instructeur. Nul ne sait le sort qui lui a été réservé par les sicaires du pouvoir kabiliste.
La nomination du général Muhindo Akili Mundosi au poste cité précédemment présente tous les contours d’un défi que "Joseph Kabila" lance à l’opinion congolaise. C’est de la pure provocation. Devrait-on parler de "récompense pour services rendus"?
Au lendemain de la mort de Mamadou Ndala, plusieurs "indignés" avaient élevé la voix pour dénoncer ce qui ressemblait bien à un "meurtre sur ordonnance". Dans un communiqué publié fin février, la représentation de l’Asadho/Beni exhortait les autorités judiciaires d’accélérer l’instruction de ce dossier "dans la transparence". Elle proposait au passage qu’un procès public" ait lieu dans le chef-lieu du district de l’Ituri. Le texte était signé par l’avocat Omar Kavota, porte-parole de la société civile du Nord-Kivu. Depuis, c’est le silence plat. Plus personne n’exige "toute la clarté" sur l’affaire Mamadou Ndala.
"Joseph Kabila" a eu l’opinion à l’usure. Il a compris qu’il a affaire avec un peuple émotif. Un peuple sans mémoire. Un peuple peu tenace qui passe vite à "autre chose". C’est bien dommage!
B.A.W
© Congoindépendant
http://democratiechretienne.org/2014/09/14/suspect-numero-un-dans-lassassinat-du-colonel-mamadoule-general-moundos-a-la-tete-de-loperation-sukola-congoindependant/
KOTA
Re: La mort a encore frappé dans les rangs des FARDC
Colonel Mussa Amundala des FARDC assassiné à bout portant à son domicile
Mathilde
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