Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
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Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
LE FILM DE THIERRY MICHEL SUR LE DOCTEUR DENIS MUKWEGE INTERDIT DE DIFFUSION AU CONGO
Le "fatwa" de Mende vient de tomber: Pas question de faire voir aux congolais l´oeuvre du dr Mukwege qui "répare" les femmes depuis des années. Un héro congolais 100 % et héro planetaire dans cette action humanitaire au service de son peuple
Mukwege est l´une des rares nouvelles positives du Congo dans les medias sur la planète** En effet, notre pays est rarement présent dans les medias avec des nouvelles positives**
Le fatwa de Mende ne fait que renforcer cette mauvaise reputation
Selon Mende, dans ce film .. les membres de l´armée congolaise sont accusés par les femmes violées et reparées par Mukwege d´être les auteurs des viols et des crimes de guerre
Ainsi, Mende decide que ce film qui s´attaque à "l´honneur" des militaires des FARDC ne peut-être diffusé au Congo
Thierry Michel, l´auteur de ce film affirme s´être basé sur le rapport Mapping de l´ONU pour faire le scenario du filmet même drôle Mende avait autorisé la diffusion du film..avant de changer d´avis
RAISONS POLITIQUES ET ELECTORALES
Sur VOA, le journaliste n´hésite pas á parler de Mukwege comme le potentiel "candidat unique" de l´opposition et de la societé civile Un film en son honneur..est une sorte de campagne électorale dont Mende et Kanambe ne souhaitent pas voir au Congo
http://www.voaafrique.com/content/le-film-de-thierry-michel-sur-le-docteur-mukwege-interdit-de-diffusion-en-rdc/294325.html
Le "fatwa" de Mende vient de tomber: Pas question de faire voir aux congolais l´oeuvre du dr Mukwege qui "répare" les femmes depuis des années. Un héro congolais 100 % et héro planetaire dans cette action humanitaire au service de son peuple
Mukwege est l´une des rares nouvelles positives du Congo dans les medias sur la planète** En effet, notre pays est rarement présent dans les medias avec des nouvelles positives**
Le fatwa de Mende ne fait que renforcer cette mauvaise reputation
Selon Mende, dans ce film .. les membres de l´armée congolaise sont accusés par les femmes violées et reparées par Mukwege d´être les auteurs des viols et des crimes de guerre
Ainsi, Mende decide que ce film qui s´attaque à "l´honneur" des militaires des FARDC ne peut-être diffusé au Congo
Thierry Michel, l´auteur de ce film affirme s´être basé sur le rapport Mapping de l´ONU pour faire le scenario du filmet même drôle Mende avait autorisé la diffusion du film..avant de changer d´avis
RAISONS POLITIQUES ET ELECTORALES
Sur VOA, le journaliste n´hésite pas á parler de Mukwege comme le potentiel "candidat unique" de l´opposition et de la societé civile Un film en son honneur..est une sorte de campagne électorale dont Mende et Kanambe ne souhaitent pas voir au Congo
http://www.voaafrique.com/content/le-film-de-thierry-michel-sur-le-docteur-mukwege-interdit-de-diffusion-en-rdc/294325.html
GHOST
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
LE RETOUR DE C BRAECKMAN
Invisible depuis quelques années, celle qui defendait la cause de Kanambe lors de son premier mandat est de retour En effet, C Braeckman a collaborée avec T Michel dans ce film sur le dr Mukwege **
Quand le fatwa de Mende frappe la diffusion de ce film au Congo, la dame Braeckman ne sera pas très contente On dirait que l´expert belge du Congo a pris la direction de l´opposition...et nous ne serons pas surpris de la voir defendre la cause de l´opposition dans un avenir proche
Le film a été primé dèjà sept fois sur la scène international Ce film est un document historique qui va faire des vagues sur le plan international Wait and see
Il suffit devoir comment la nouvelle sur la censure est repris partout dans les medias en Occident
www.bbc.com/afrique/region/2015/09/150902_rdc
Invisible depuis quelques années, celle qui defendait la cause de Kanambe lors de son premier mandat est de retour En effet, C Braeckman a collaborée avec T Michel dans ce film sur le dr Mukwege **
Quand le fatwa de Mende frappe la diffusion de ce film au Congo, la dame Braeckman ne sera pas très contente On dirait que l´expert belge du Congo a pris la direction de l´opposition...et nous ne serons pas surpris de la voir defendre la cause de l´opposition dans un avenir proche
Le film a été primé dèjà sept fois sur la scène international Ce film est un document historique qui va faire des vagues sur le plan international Wait and see
Il suffit devoir comment la nouvelle sur la censure est repris partout dans les medias en Occident
www.bbc.com/afrique/region/2015/09/150902_rdc
GHOST
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
Il y a combien de salles de cinémas en RDC? Kieee déjà électricité pasi.
mongo elombe
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
Mama Mongo
Le fim devait en toute priorité être montré au Kivu** L´électricité n´est pas un probleme pour montrer en film en plein air..devant des écrans géants*
La censure concerne avant tout cette idée de montrer aux femmes du Kivu que leur souffrance, leur detresse se trouve dans un film..que toute la planète peut regarder
Le fim devait en toute priorité être montré au Kivu** L´électricité n´est pas un probleme pour montrer en film en plein air..devant des écrans géants*
La censure concerne avant tout cette idée de montrer aux femmes du Kivu que leur souffrance, leur detresse se trouve dans un film..que toute la planète peut regarder
GHOST
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
Cher Troll,
ce film sera bientôt projeté devant le Congres américain et les représentants du peuple US ne pourront que suivre avec beaucoup plus d attention la projection après cette censure qui devient une "publicité négative" de plus pour le régime liberticide au pouvoir à Kinshasa et une bonne publicité pour le Dr. Mukwege.
Qu'ils arrêtent de s'amuser avec les droits civils et politiques du peuple congolais.
.
ce film sera bientôt projeté devant le Congres américain et les représentants du peuple US ne pourront que suivre avec beaucoup plus d attention la projection après cette censure qui devient une "publicité négative" de plus pour le régime liberticide au pouvoir à Kinshasa et une bonne publicité pour le Dr. Mukwege.
Qu'ils arrêtent de s'amuser avec les droits civils et politiques du peuple congolais.
.
KOTA
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
Pourquoi ce film a été interdit ? Les explications de Colette Braeckman !!!
Si ça s´est passé de la sorte alors je donne raison au président Kabila et à Lambert Mende !
Pour qui se prend-il ce Thierry Michel ?? Un belge qui menace les congolais au Congo.
Pauvre colonisateur !!! Il se trompe d´epoque
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/
A la suite du refus de diffusion du film « l’homme qui répare les femmes » exprimé par le ministre de l’information congolais Lambert Mende, invoquant la réaction négative des forces armées, une voie de négociation demeurait ouverte. Elle avait été préparée par plusieurs amis congolais et surtout par Kathryn Brahy, déléguée de Wallonie Bruxelles International. Cette perspective demeurait cependant très hypothétique, étant donné que Thierry Michel, de sa propre initiative et sans consulter les autres personnes concernées, -dont les producteurs et la co auteur du film-, avait prévenu la presse de la « censure » dont « l’homme qui répare les femmes « avait fait l’objet.
Malgré tout, il avait été convenu qu’à mon arrivée à Kinshasa, je prendrais contact avec le ministre de l’Information et que nous visionnerions ensemble les passages litigieux, à l’aide d’un traducteur local maîtrisant parfaitement le swahili et le mashi. Si une erreur de traduction avait du être décelée, elle aurait pu être corrigée, ouvrant ainsi la voie à la levée du veto militaire. Cette solution à l’amiable aurait permis que nul ne perde la face et surtout que la population congolaise puisse prendre connaissance d’un film qui lui était destiné en premier lieu, bien avant les audiences diplomatiques et internationales.
Elle n’a cependant pas été possible parce que le co auteur du film, Thierry Michel, de sa propre initiative et sans concertation, prit les devants, prenant l’avis de traducteurs vivant en Belgique. Ces derniers conclurent au fait qu’aucune erreur n’avait été relevée et ce verdict, qui ne découlait pas d’une appréciation croisée, fut largement communiqué.
En outre, alors que le rendez vous était pris avec le ministre de l’Information, M. Michel prit l‘initiative, encore une fois unilatérale, d’adresser à ce dernier un message qui fut jugé jugé « menaçant » et rappelant les derniers jours du maréchal Mobutu (septembre est l’anniversaire de la mort de ce dernier au Maroc). A mon arrivée au ministère de l’information, je découvris qu’un traducteur local swahiliphone avait déjà été convoqué la veille, en prévision de notre séance de visionnage. Mais surtout, il apparut que les ponts avaient été rompus entre le ministre et Thierry Michel. Lambert Mende avait tenu le chef de l’Etat informé de ses échanges avec le cinéaste et le président avait tranché contre une diffusion du film au Congo. Plus rien n’était donc possible, la porte entr’ouverte avait claqué.
Sans préjuger du résultat final de la démarche entreprise (un échec était parfaitement envisageable, les objections du pouvoir congolais étaient peut-être plus radicales qu’un problème de traduction) je ne peux m’empêcher de conclure que , une fois de plus, le réalisateur a communiqué sans concertation sur une question qui concernait plusieurs personnes ayant jusque là respecté les règles de la collégialité. Qu’il a torpillé une négociation qu’il savait imminente et délicate, en faisant connaître les conclusions de ses propres traducteurs et en interpellant maladroitement le ministre de l’Information.
Qu’il a, de facto, rendus vains sinon ridicules les efforts de plusieurs personnes qui s’étaient efforcées de trouver une solution à l’amiable, car elles pensaient que la priorité devait être donnée au droit de la population congolaise à voir ce film qui lui était destiné.
Mais je conclus aussi que sur le plan médiatique international, le réalisateur, en plus de décrédibiliser le pouvoir congolais, a assuré la publicité de son film et renforcé sa propre position de victime de la censure…
Si ça s´est passé de la sorte alors je donne raison au président Kabila et à Lambert Mende !
Pour qui se prend-il ce Thierry Michel ?? Un belge qui menace les congolais au Congo.
Pauvre colonisateur !!! Il se trompe d´epoque
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/
A la suite du refus de diffusion du film « l’homme qui répare les femmes » exprimé par le ministre de l’information congolais Lambert Mende, invoquant la réaction négative des forces armées, une voie de négociation demeurait ouverte. Elle avait été préparée par plusieurs amis congolais et surtout par Kathryn Brahy, déléguée de Wallonie Bruxelles International. Cette perspective demeurait cependant très hypothétique, étant donné que Thierry Michel, de sa propre initiative et sans consulter les autres personnes concernées, -dont les producteurs et la co auteur du film-, avait prévenu la presse de la « censure » dont « l’homme qui répare les femmes « avait fait l’objet.
Malgré tout, il avait été convenu qu’à mon arrivée à Kinshasa, je prendrais contact avec le ministre de l’Information et que nous visionnerions ensemble les passages litigieux, à l’aide d’un traducteur local maîtrisant parfaitement le swahili et le mashi. Si une erreur de traduction avait du être décelée, elle aurait pu être corrigée, ouvrant ainsi la voie à la levée du veto militaire. Cette solution à l’amiable aurait permis que nul ne perde la face et surtout que la population congolaise puisse prendre connaissance d’un film qui lui était destiné en premier lieu, bien avant les audiences diplomatiques et internationales.
Elle n’a cependant pas été possible parce que le co auteur du film, Thierry Michel, de sa propre initiative et sans concertation, prit les devants, prenant l’avis de traducteurs vivant en Belgique. Ces derniers conclurent au fait qu’aucune erreur n’avait été relevée et ce verdict, qui ne découlait pas d’une appréciation croisée, fut largement communiqué.
En outre, alors que le rendez vous était pris avec le ministre de l’Information, M. Michel prit l‘initiative, encore une fois unilatérale, d’adresser à ce dernier un message qui fut jugé jugé « menaçant » et rappelant les derniers jours du maréchal Mobutu (septembre est l’anniversaire de la mort de ce dernier au Maroc). A mon arrivée au ministère de l’information, je découvris qu’un traducteur local swahiliphone avait déjà été convoqué la veille, en prévision de notre séance de visionnage. Mais surtout, il apparut que les ponts avaient été rompus entre le ministre et Thierry Michel. Lambert Mende avait tenu le chef de l’Etat informé de ses échanges avec le cinéaste et le président avait tranché contre une diffusion du film au Congo. Plus rien n’était donc possible, la porte entr’ouverte avait claqué.
Sans préjuger du résultat final de la démarche entreprise (un échec était parfaitement envisageable, les objections du pouvoir congolais étaient peut-être plus radicales qu’un problème de traduction) je ne peux m’empêcher de conclure que , une fois de plus, le réalisateur a communiqué sans concertation sur une question qui concernait plusieurs personnes ayant jusque là respecté les règles de la collégialité. Qu’il a torpillé une négociation qu’il savait imminente et délicate, en faisant connaître les conclusions de ses propres traducteurs et en interpellant maladroitement le ministre de l’Information.
Qu’il a, de facto, rendus vains sinon ridicules les efforts de plusieurs personnes qui s’étaient efforcées de trouver une solution à l’amiable, car elles pensaient que la priorité devait être donnée au droit de la population congolaise à voir ce film qui lui était destiné.
Mais je conclus aussi que sur le plan médiatique international, le réalisateur, en plus de décrédibiliser le pouvoir congolais, a assuré la publicité de son film et renforcé sa propre position de victime de la censure…
Jim KK
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
Jim KK a écrit:
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/
Mais je conclus aussi que sur le plan médiatique international, le réalisateur, en plus de décrédibiliser le pouvoir congolais, a assuré la publicité de son film et renforcé sa propre position de victime de la censure…
Les congolaises vont VOIR ce film dans un futur proche...et comme le souligne si bien la dame Braeckman..la publicité internationale sur ce film peut renforcer la conviction de ceux qui pensent que la RDC merite un TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL comme la Bosnie ou le Rwanda
Des femmes congolaises qui temoignent dans un film, un medicin congolais qui temoigne dans un film..qui va circuler sur toute la planète..c´est mieux que de limiter ce film aux congolais*
Les congolais ont grandement besoin d´attirer l´attention de toute l´humanité sur son génocide et ce film y contribue
GHOST
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
¤PAUVRE MENDE Lol
Pauvre Mende..obligé de revenir expliquer que le film sur le dr Mukwege est autorisé au Congo **(Lire sur Radio Okapi)..Le plus ridicule avec Mende est qu´il utilise le nom de C Braeckman qui semble-t-il aurait "corrigée" les erreurs de la traduction qui faisaient affront á l´armée congolaise*
Mende une fois de plus, ridicule !
Pauvre Mende..obligé de revenir expliquer que le film sur le dr Mukwege est autorisé au Congo **(Lire sur Radio Okapi)..Le plus ridicule avec Mende est qu´il utilise le nom de C Braeckman qui semble-t-il aurait "corrigée" les erreurs de la traduction qui faisaient affront á l´armée congolaise*
Mende une fois de plus, ridicule !
GHOST
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
"Le Dr Denis Mukwege interdit de conférence de presse à Kinshasa
BELGA
° http://www.lalibre.be/actu/international/le-dr-denis-mukwege-interdit-de-conference-de-presse-a-kinshasa-56e6b05635702a22d55d5064
INTERNATIONAL
L'Institut français de Kinshasa, dépendant de l'ambassade de France en République démocratique du Congo (RDC), a annulé la conférence de presse que le gynécologue congolais Denis Mukwege devait donner lundi matin dans ses locaux, a annoncé le cinéaste belge Thierry Michel, co-auteur d'un film consacré à l'action du médecin.
Le docteur Mukwege avait été invité par l'ambassade de France afin de présenter mercredi ce film - intitulé "L'homme qui répare les femmes" - La colère d'Hippocrate" et réalisé par Thierry Michel et la journaliste Colette Braeckman.
Arrivé dimanche à Kinshasa après une tournée en Suisse et en France, il devait donner une conférence de presse lundi à 11h00 à l'Institut français (Halle de la Gombe) pour présenter cet évènement.
Mais le médecin, lauréat du Prix Sakharov, a appris que cette conférence de presse "était annulée par l'Institut français", a indiqué le cinéaste à l'agence Belga.
Le directeur n'a pas souhaite en donner les motifs, mais il est évident que cela fait suite à des pressions exercées par les autorités congolaises, a ajouté Thierry Michel.
Son film avait été interdit en RDC entre septembre et octobre derniers, sous prétexte que ce documentaire - récompensé par plusieurs prix internationaux - témoignait d'une "volonté manifeste de nuire" à l'armée congolaise et de "salir" son image.
Selon Thierry Michel, les "services" (gouvernementaux congolais) sont très agacés par les débats auxquels le Dr Mukwege a participé en Europe et en particulier par son intervention devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève sur la question des viols et massacres en RDC et de l'impunité dont bénéficient les "présumés" criminels."
"RDC: une conférence du Dr Mukwege annulée à Kinshasa
° http://www.radiookapi.net/2016/03/14/actualite/societe/rdc-une-conference-du-dr-mukwege-annulee-kinshasa
La conférence de presse prévue par le Docteur Mukwege, médecin directeur de l’hôpital de Panzi (Sud-Kivu), lundi 14 mars à Kinshasa, n’a pas eu lieu. L’Institut français à Kinshasa, qui avait initié l’évènement, n’a fourni aucune explication aux invités qui étaient déjà sur place. Fidèle Mugaruka, l’un d’entre eux, rapporte que le conférencier lui-même a été instruit de ne pas quitter son hôtel.
Fidèle Mugaruka indique que les raisons de l’annulation de ce rendez-vous n’ont pas été données:«Nous étions une cinquantaine de personnes. Nous, nous sommes présents, comme la conférence de presse était prévue à 11h00, nous sommes arrivés à 10h30, en attendant que le conférencier puisse arriver. Nous sommes restés là jusqu’à 12h00, sans un mot de l’Institut Français. Quand nous sommes allés demander aux travailleurs de là, on nous a dit, la conférence est annulée sans motif.»
A la question de savoir si alors les invité ont tenté de contacté le docteur Mukwege, il a réagi:
«Nous l’avions joint, lui demandant: ‘vous n’arrivez pas à la halle de la Gombe, qu’est ce qui se passe?’ Il nous a dit : ‘moi aussi, on m’a dit de ne pas quitter l’hôtel où j‘étais pour [aller à] la conférence. Je cherche le motif. Dès que je l’aurai, je vous dirai.»
La suite du témoignage de Fidèle Mugaruka ici:
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Radio Okapi a contacté à ce sujet l’Ambassade de France à Kinshasa, qui a promis de donner des précisions par la suite.
L’Hôpital général de référence de Panzi offre des soins et un suivi psychologique aux victimes de violences sexuelles dans les provinces du Nord et Sud Kivu où pullulent les groupes armés. Son directeur a souvent été primé au niveau international pour son action.
En 2011, le docteur Mukwege a reçu le prix international Roi Baudouin pour le Développement qui a une dotation de 150 000 euros. En 2009, l’ambassadeur de France en RDC, Pierre Jacquemot, lui a remis les insignes de la légion d’honneur.
Le docteur Mukwege a également reçu en 2008 le prix Olof Palm doté de 75 000 dollars américains.RDC: Dr Mukwege présentera à l’ONU une pétition contre l’impunité des violeurs
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
PS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: Dr Mukwege appelle au respect de la constitution
° http://www.radiookapi.net/2016/03/15/actualite/societe/rdc-dr-mukwege-appelle-au-respect-de-la-constitution
Docteur Denis Mukwege, responsable de l’hôpital de Panzi à Bukavu dans la province du Sud-Kivu le 15/03/2016 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
«On ne peut pas parler du développement, si on est dans la confusion et que la constitution n’est pas respectée», a déclaré mardi 15 mars docteur Denis Mukwege au cours d’une conférence, à Kinshasa.
A l’occasion, le gynécologue de l’hôpital de Panzi à Bukavu (Sud-Kivu) a plaidé pour une justice efficace et une alternance du pouvoir dans le délai constitutionnel afin d’éviter des crises multiformes au pays.
Il a également invité tout Congolais épris de paix à s’impliquer pour que l’année 2016 soit celle d’espoir et de non de violences.
«Ça sera un passage qui va être de paix avec une alternance démocratique ou alors malheureusement retourner à un cycle de violences. Ce que nous n’espérons pas. Le sang des Congolais a trop coulé. […] Nous devons tous amener notre pierre pour que cette année soit celle d’espoir pour les Congolais», a indiqué Denis Mukwege.
L’acteur du film «L’homme qui répare les femmes, colère d’Hippocrate » estime que les Congolais ont beaucoup souffert et il est temps qu’ils parlent du développement:
«Je crois que nous avons souffert énormément : 20 ans de conflit, 20 ans de souffrance et 20 ans d’atrocités. Nous sommes très inquiets pour l’année 2016, où nous avons deux possibilités [….] Nous avons trop parlé des guerres, viols, destructions, il est temps que nous puissions parler du développement ».
Le docteur Mukwege a reçu plusieurs prix à travers le monde pour avoir investi dans les soins des femmes violées à l’Hôpital de Panzi, à Bukavu (Sud-Kivu).
Pour sa part, le directeur de l’Institut français à Kinshasa, Philippe Larrieu, a affirmé n’avoir subi aucune pression pour annuler la conférence de presse de Docteur Mukwege, qui était prévue pour le 14 mars :«Je n’ai subi aucune pressions de la part des autorités congolaises pour annuler la conférence de presse prévue le 14 mars. Il se trouve tout simplement que le 14 mars Madame Ségolène Royal, membre éminent du gouvernement français et présidente de la COP21, a effectué une visite de travail à Kinshasa. Et cette visite a mobilisé non seulement l’Ambassade de France en RDC, mais aussi les cadres de l’Institut français. Il n’était donc pas possible de gérer correctement les deux évènements simultanés. Je dirais très sincèrement que l’un aurait de l’ombre à l’autre.»(Re)Lire aussi: RDC: une conférence de presse du Dr Mukwege annulée à Kinshasa
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
"A Kinshasa, le docteur Denis Mukwege évoque ses espoirs politiques pour la RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20160316-kinshasa-docteur-mukwege-espoirs-rdc-congo-2017-politique
Docteur Denis Mukwege.© Sébastien Bonijol/RFI
Denis Mukwege, directeur de l'hôpital de Panzi, dans le Sud-Kivu, est actuellement dans la capitale. Mardi 15 mars 2016, il a animé une conférence de presse à l'Institut français de Kinshasa. Le célèbre docteur, qui répare les femmes, est un homme fermement opposé à la guerre, dans laquelle le viol est une arme terrible selon lui. Chaque jour, il constate les énormes dégâts des viols. Mais il aimerait aussi pouvoir parler d'autre chose.
Denis Mukwege n’en peut plus. Pour lui, cette année 2016, année de tous les enjeux en République démocratique du Congo, devrait être porteuse d’espoir pour le pays.
« Nous devons tous amener notre pierre pour que cette année soit plutôt une année d’espoir pour les Congolais, pour qu'en 2017, nous commencions aussi à parler développement », plaide-t-il.
Car jusqu'ici, « on a trop parlé des viols, des guerres, des destructions, considère le médecin. Il est temps que nous puissions également parler du développement. On ne pourra pas parler du développement si on est dans la confusion et que la Constitution n’est pas respectée. »
Les arrestations ne font que « ternir l’image de marque de notre pays »
Denis Mukwege a-t-il des ambitions politiques ? « Je suis citoyen et par définition un citoyen doit défendre la cité », répond-il.
Concernant l’arrestation et la détention des militants de la Lucha, Denis Mukwege estime qu’il y a restriction de l’espace des libertés : « Je crois que l’arrestation de ces jeunes ne fait que ternir l’image de marque de notre pays. Et j’espère que peut-être assez rapidement, il faudrait qu’il y ait une solution. »
Le docteur Denis Mukwege est arrivé dans la capitale à l’invitation de l’Institut français de Kinshasa, pour présenter deux films qui lui ont été consacrés."
"RDC: le médecin qui "répare" les femmes "inquiet" en cas de non alternance en 2016
(AFP 15/03/16)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-le-medecin-qui-repare-les-femmes-inquiet-en-cas-de-non-alternance-en-2016
Le chirurgien congolais Denis Mukwege, reconnu pour son combat en faveur des femmes violées dans l'est de la République démocratique du Congo, a déclaré mardi à Kinshasa craindre de nouvelles violences en cas de non alternance à la tête du pays en 2016.
"Nous sommes très, très inquiets par rapport à l'année 2016, une année où nous avons deux possibilités: un passage de paix, où on pourrait avoir une alternance démocratique; ou malheureusement retourner dans le cycle de violences", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
"Le sang des Congolais a trop coulé, nous devons tous apporter notre pierre pour que [2016] soit plutôt une année d'espoir pour les Congolais", a-t-il ajouté.
Le Dr Mukwege, directeur de hôpital de Panzi, à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (est) a reçu en 2014 le Prix Sakharov des droits de l'Homme décerné par le Parlement européen pour son engagement en faveur des femmes violées.
Dans cette institution qu'il a créée en 1999, le médecin aide à la reconstruction physique et psychologique des femmes victimes de viols accompagnés de violences sauvages, commis à grande échelle dans l'est de la RDC depuis une quinzaine d'années, pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), puis au cours des différents conflits armés qui se poursuivent dans la région.
"On a trop parlé de viol, de guerre, de destruction, il est temps que nous puissions également parler du développement", mais "on ne pourra pas (le faire) si on est dans la confusion et que la Constitution n'est pas respectée", a-t-il estimé.
L'élection présidentielle censée se tenir fin novembre en RDC semble aujourd'hui improbable.
Le pays traverse une crise politique depuis la reconduction au pouvoir du président Joseph Kabila à l'issue d'élections marquées par des fraudes massives en novembre 2011.
L'opposition accuse le chef de l’État, au pouvoir depuis 2001 et dont le mandat s'achève en décembre, de manœuvrer pour contourner l'interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter."
° http://www.parismatch.com/Actu/International/RDC-Denis-Mukwege-le-changement-c-est-maintenant-930863
Compatriotiquement !
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ndonzwau
Re: Un film sur le dr Mukwege interdit de diffusion au Congo!
"Denis Mukwege, un "adversaire coriace" que la "MP" n’attendait pas...
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10666
Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue, mardi 15 mars, à l’Institut français de Kinshasa, le chirurgien congolais Denis Mukwege a dit son espoir de voir l’avènement de l’alternance démocratique garantir la stabilité du pays mais aussi la paix et la sécurité pour les femmes. Dans une interview accordée à radio Okapi, mercredi 16 mars, "l’homme qui répare les femmes" est allé plus loin en déclarant qu’il est fatigué de s’attaquer aux "effets" en opérant deux ou trois la même femme victime de viol. C’est ainsi qu’il a décidé de donner de la voix. Une manière de s’attaquer aux "causes de violence faites aux femmes". Le discours humaniste - axé sur la défense du droit à la dignité humaine - claironné par ce prestigieux praticien pourrait se révéler comme une "note éliminatoire" attribuée à "Joseph Kabila" ainsi qu’au système qu’il incarne depuis quinze ans.
A l’invitation de l’Institut français de Kinshasa, Dr Denis Mukwege dont la résidence se trouve à Bukavu est venu dans la capitale parler de son credo : la violence faite aux femmes et l’impunité dont jouissent les présumés auteurs de ces crimes. Un sujet qui fait hérisser les cheveux du "raïs". Il faut dire que Mukwege a dans son viseur non seulement les miliciens des bandes armées qui fleurissent dans les deux provinces du Kivu mais aussi des soldats de l’armée congolaise.
Pour la petite histoire, cette conférence a été annulée dans un premier temps. Dans ce Congo dit démocratique où les "services" dits de sécurité se mêlent de tout et de rien, "quelqu’un" a contacté le conférencier, mardi, en lui disant de ne pas quitter son hôtel pour se rendre dans le Halle de la Gombe où le public l’attendait. "On m’a dit de ne pas quitter mon hôtel", confiait Mukwege. On imagine que des pressions diplomatiques ont fini par faire débloquer la situation. Pitoyable!
Mardi, le médecin-directeur de l’hôpital de Panzi a pris la parole en effleurant en liminaire notamment la proposition de "Joseph Kabila" de mettre sur pied deux "chambres mixtes" de justice avec pour compétence de connaître les "crimes contre l’humanité" commis au Congo-Kinshasa depuis 20 ans. L’orateur a qualifié cette initiative de "pertinente" sans se départir de sa conviction profonde d’être en face d’un pouvoir laxiste.
Alternance démocratique
A l’instar de la grande majorité des Congolais, Denis Mukwege a acquis la conviction que seule l’alternance démocratique est propice de garantir non seulement la stabilité politique mais aussi la sécurité et la paix, deux conditions nécessaires pour leur développement.
Dans l’interview qu’il a accordée, mercredi 16 mars, à radio Okapi, Dr Mukwege a été plus explicite
en soulignant que "c’est le respect de la Constitution qui entraînera une alternance pacifique".
A ceux qui se demandent s’il a abandonné le "bloc opératoire" au profit de l’arène politique, il répond qu’il est fatigué de "traiter les conséquences" en opérant deux ou trois la même femme violée. C’est ainsi qu’il a décidé de s’attaquer aux "conflits" qui constituent la "cause".
Pour lui, en rappelant aux gouvernants qu’ils ont des devoirs à l’égard des gouvernés, il ne fait qu’assumer son devoir de citoyen.
Inutile de dire que Denis Mukwege et "Joseph Kabila" se regardent depuis belle lurette en chiens de faïence. Le médecin n’a jamais fait mystère de sa méfiance à l’égard des dirigeants de son pays préférant solliciter des protections au niveau international. "Je ne voudrais pas être un héros mort", rétorque-t-il à ceux qui le lui font remarquer sur le ton de reproche.
Un "’adversaire coriace"
En décembre 2014, les autorités congolaises avaient poussé le cynisme jusqu’à mettre sous séquestre le compte bancaire de l’hôtel de Panzi sous le prétexte que cet établissement devait l’équivalent de 500.000 € au fisc à titre rétroactif. Une mesure qui n’a jamais été appliquée aux autres centres hospitaliers.
Recevant lundi 18 janvier 2016, au Parlement européen, à Bruxelles, le Prix lui décerné par la "Fondation pour l’égalité des chances en Afrique" du Mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, le Denis Mukwege n’a pas raté l’occasion de décocher quelques flèches aux dirigeants africains qui s’accrochent au pouvoir. Pour lui, "le refus de l’alternance démocratique fait couler beaucoup de sang en Afrique". Et d’ajouter : "L’Afrique n’a pas besoin de messies mais des institutions fortes et des lois qui s’imposent à tous".
Pour des observateurs, Denis Mukwege - dont le discours vertueux et humaniste a conquis la terre entière - pourrait devenir, dans les semaines et mois à venir, cet "adversaire coriace" que la mouvance kabiliste n’attendait pas. L’homme a déjà annoncé les couleurs en déclarant que la détention de Fred bauma et Yves Makwambala ne fait que ternir l’image du Congo-Kinshasa..."
"Femmes violées, bébés broyés: le Dr Mukwege décrit une RDC malade de ses enfants soldats
Les enfants soldats terrorisent la République démocratique du Congo. Le docteur Denis Mukwege raconte une logique « infernale » à l’œuvre. Témoignage
° http://information.tv5monde.com/terriennes/apres-les-femmes-au-tiour-des-bebes-d-ettre-violes-en-rdc-94674
° http://http//www.letemps.ch/monde/2016/03/08/apres-femmes-viol-bebes-se-generalise-rdc
Depuis trois ans, Denis Mukwege ne sort de chez lui qu’escorté par la police. Chez lui, c’est l’hôpital de Panzi, près de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). « Je vis là où je travaille, explique le gynécologue de 60 ans. J’essaye de réduire les risques au maximum. » La Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) le protège depuis qu’il a été victime d’une sixième tentative d’assassinat, en octobre 2012, alors qu’il rentrait à la maison.
500 000 victimes
Les menaces de morts n’ont pas cessé. L’an dernier encore, l’une de ses infirmières était enlevée, puis violée. Même ses patientes sont ciblées. Qui peut bien en vouloir au Dr Mukwege, sinon les violeurs ? Depuis une quinzaine d’années, le gynécologue a soigné des dizaines de milliers de femmes abusées, violentées, découpées, charcutées pour certaine d’entre elles, leur sexe étant exhibé comme un trophée par leurs agresseurs. On parle de plus de 500 000 victimes. Jamais peut-être, le viol n’avait été utilisé comme arme de guerre de façon aussi systématique.Il n’y a rien de culturel à cela. Cette barbarie est corrélée à la guerre, à l’absence d’État de droit, au déni de justice. On n’avait jamais vu cela auparavant.
Dr Denis Mukwege
Les violeurs, on les trouve dans tous les camps : les rebelles hutus dans un premier temps, puis les combattants locaux maï-maï, les soldats rwandais, mais aussi les forces gouvernementales, les infiltrés des pays voisins, et dernièrement les insurgés du M23. Tous s’y sont mis dans une orgie destinée à entretenir la terreur et faire fuir les populations. « Il n’y a rien de culturel à cela, souligne Denis Mukwege. Cette barbarie est corrélée à la guerre, à l’absence d’État de droit, au déni de justice. On n’avait jamais vu cela auparavant.»
Volonté d’humiliation
Officiellement, la guerre en RDC est terminée depuis des années. Les zones de combat ont sensiblement diminué, et le nombre des viols avec. Aujourd’hui, le docteur recoud en moyenne 2500 femmes par an, alors qu’en 2004 c’était 4000. Mais les métastases sont là, le mal se propage dans la société. « J’observe de plus en plus de viols sur des enfants, des bébés, parfois de moins de douze mois, cela se généralise. Il n’y a toujours pas de répit pour la population. »
Plutôt que d’être achevés, ces bébés broyés sont déposés devant la maison des parents. « Cela procède de la même logique qu’avec les femmes. Il y a une volonté d’humiliation, de destruction du tissu social, de toute valeur, de tout ce qui est sacré. » Un « cercle vicieux infernal » est à l’œuvre : les enfants issus de viols, eux-mêmes rejetés, deviennent parfois à leur tour des violeurs. Et puis, il y a ces histoires d’enfants forcés de découper le sein de leur mère. « On leur a enseigné à perpétrer des atrocités sur leur propre famille avant de les recruter comme combattants », explique le docteur.
Le viol et le minerai
Une fois démobilisés, lors de la reddition des groupes armés, ces enfants dont certains ne sont pas plus hauts que leur fusil sont intégrés dans l’armée nationale. On appelle cela le « brassage ». « L’armée est constituée d’anciens enfants soldats dont l’esprit n’a pas été désarmé. Ils ont subi un lavage de cerveau. C’est une bombe à retardement. » C’est comme si on remettait les clés d’une boîte de nuit à un alcoolique, poursuit le docteur, et qu’on lui disait « tiens, désormais c’est à toi d’assurer l’ordre ». Si aucun chiffre officiel n’est disponible, ils se compteraient toutefois par milliers.
Il est difficile de démêler les logiques à l’œuvre qui continuent de déchirer la RDC, en particulier l’est du pays où plus de deux millions de personnes ont été déplacées. Mais, Denis Mukwege avance une hypothèse : « Il y a une corrélation entre les zones minières, les groupes armés et les femmes violées ». En d’autres termes, le viol comme outil de terreur destiné à faire fuir les populations profite aux combattants qui veulent contrôler les territoires riches en minerais, ce qui ne manque pas dans la région.Le docteur Denis Mukwege dans son bureau de l'hôpital Panzi en 2013Wikicommons
Eduquer les hommes
Pour stopper cette violence, il est temps de soigner psychologiquement cette génération d’enfants devenus adultes, mentalement détruits, et qui naviguent comme des épaves au cœur de la société congolaise. « Il ne suffit pas de les vêtir d’un uniforme et de leur fournir 60 dollars par mois pour les réinsérer », explique le docteur qui ajoute qu’il est vain de soigner les gens sans traiter les causes du mal. Il a donc quitté son bloc opératoire pour alerter la communauté internationale. « Mais la réponse est timide », constate-t-il. En RDC, la seule note d’espoir vient de la société civile, d’un début de prise de conscience, chez les hommes en particulier. Mais le pouvoir réprime ces voix qui contredisent le discours d’une normalité retrouvée.
Lundi soir 7 mars 2016, Denis Mukwege assistait à la projection du documentaire, de Thierry Michel et Colette Braeckman, qui lui est consacré « L'homme qui répare les femmes » diffusé dans le cadre du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH). Le lendemain 8 mars, journée internationale des droits des femmes, il s’exprimait devant le Conseil des droits de l’homme pour transmettre ce message: il ne peut y avoir de paix dans le monde sans le respect de la femme. « Je suis suffoqué en voyant que l’on inflige aux femmes ce qu’on ne fait pas aux animaux : le viol »."
Compatriotiquement !
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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