En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
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Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Violents affrontements en marge d’une manifestation d’opposition en RDC
Le Monde.fr avec AFP Le 15.09.2015 à 18h30 • Mis à jour le 15.09.2015 à 19h03
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/09/15/768x0/4758390_6_0707_joseph-kabila-le-president-de-la-republique_3ad4478a251d38a3c79ad88837592029.jpg
Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo (RDC), lors d'un déplacement en Chine, le 4 septembre 2015. Crédits : POOL / REUTERS
Une dizaine de dirigeants de partis, rassemblés au sein de la « dynamique de l’opposition », se sont succédé à la tribune pour réclamer le départ de Joseph Kabila en 2016, jusqu’à ce que le rassemblement soit attaqué à coups de pierre par une dizaine de personnes au moins, également armées de bâtons.
Très vite, la place s’est vidée dans un grand désordre. Une vingtaine de policiers armés de matraques ont fini par intervenir pour faire cesser la bastonnade et récupérer une personne grièvement blessée. La situation restait tendue vers 15 h 45, alors que des renforts de police affluaient dans le quartier et que de petits groupes se formaient çà et là sur la place et dans les rues adjacentes.
Certains groupes de jeunes vindicatifs, sans aucune appartenance politique visible, s’en prenaient aux forces de l’ordre, leur jetant parfois des pierres, sans que ces dernières ne ripostent.
Lire aussi : Elections en RDC : Kabila lance des consultations en vue d’un dialogue
En janvier, des manifestations et des émeutes ont éclaté en opposition à un projet de loi électorale imposant un recensement avant la prochaine élection, et retardant le départ de Joseph Kabila dans un pays vaste et éclaté. Le projet de loi a finalement été adopté à la fin de janvier, mais sans la mesure, controversée, du recensement. Le bilan de ces manifestations était très lourd – 13 morts, selon le gouvernement ; une quarantaine, selon la Fédération des droits de l’homme (FIDH). La FIDH et Human Rights Watch parlaient à l’époque de 21 personnes abattues par les forces de l’ordre.
En mai, Joseph Kabila avait lancé des consultations « avec toutes les forces vives de la nation », un geste alors interprété par certains opposants comme un stratagème pour rester au pouvoir.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/15/violents-affrontements-en-marge-d-une-manifestation-d-opposition-en-rdc_4758391_3212.html#JcXFYiffVIQUwgj1.99
Le Monde.fr avec AFP Le 15.09.2015 à 18h30 • Mis à jour le 15.09.2015 à 19h03
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/09/15/768x0/4758390_6_0707_joseph-kabila-le-president-de-la-republique_3ad4478a251d38a3c79ad88837592029.jpg
Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo (RDC), lors d'un déplacement en Chine, le 4 septembre 2015. Crédits : POOL / REUTERS
De violents affrontements ont éclaté à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), dans l’après-midi du mardi 15 septembre, alors qu’une grande confusion régnait en marge d’un rassemblement d’opposition.
Quelque trois mille personnes étaient réunies à l’appel d’un collectif d’opposants, pour exiger la tenue dans les temps prévus de la prochaine élection présidentielle devant avoir lieu en novembre 2016, à laquelle la Constitution interdit au chef de l’Etat de se présenter.Une dizaine de dirigeants de partis, rassemblés au sein de la « dynamique de l’opposition », se sont succédé à la tribune pour réclamer le départ de Joseph Kabila en 2016, jusqu’à ce que le rassemblement soit attaqué à coups de pierre par une dizaine de personnes au moins, également armées de bâtons.
Un blessé grave
La situation a dégénéré peu avant 16 heures (heure de Paris) sur la place Sainte-Thérèse de Ndjili, dans le sud de la capitale de la République démocratique du Congo. Une journaliste de l’Agence France-Presse a vu une dizaine de jeunes participants à la manifestation frapper violemment pendant plusieurs minutes un homme gisant au sol qu’ils avaient visiblement pris pour un des agresseurs, sans qu’aucun représentant des forces de l’ordre ne vienne mettre fin à ce lynchage.Très vite, la place s’est vidée dans un grand désordre. Une vingtaine de policiers armés de matraques ont fini par intervenir pour faire cesser la bastonnade et récupérer une personne grièvement blessée. La situation restait tendue vers 15 h 45, alors que des renforts de police affluaient dans le quartier et que de petits groupes se formaient çà et là sur la place et dans les rues adjacentes.
Certains groupes de jeunes vindicatifs, sans aucune appartenance politique visible, s’en prenaient aux forces de l’ordre, leur jetant parfois des pierres, sans que ces dernières ne ripostent.
Lire aussi : Elections en RDC : Kabila lance des consultations en vue d’un dialogue
Le président au pouvoir depuis quatorze ans
Joseph Kabila est au pouvoir depuis quatorze ans. Il a succédé à son père, Laurent-Désiré Kabila, assassiné en 2001, après avoir participé à la rébellion qui a chassé le dictateur Mobutu Sese Seko en 1997. La Constitution lui interdit normalement de se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue en novembre 2016.En janvier, des manifestations et des émeutes ont éclaté en opposition à un projet de loi électorale imposant un recensement avant la prochaine élection, et retardant le départ de Joseph Kabila dans un pays vaste et éclaté. Le projet de loi a finalement été adopté à la fin de janvier, mais sans la mesure, controversée, du recensement. Le bilan de ces manifestations était très lourd – 13 morts, selon le gouvernement ; une quarantaine, selon la Fédération des droits de l’homme (FIDH). La FIDH et Human Rights Watch parlaient à l’époque de 21 personnes abattues par les forces de l’ordre.
En mai, Joseph Kabila avait lancé des consultations « avec toutes les forces vives de la nation », un geste alors interprété par certains opposants comme un stratagème pour rester au pouvoir.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/15/violents-affrontements-en-marge-d-une-manifestation-d-opposition-en-rdc_4758391_3212.html#JcXFYiffVIQUwgj1.99
KOTA
L'OPPOSITION CONGOLAISE EST DEVENUE UNE BANDE DE MEURTRIERS
VITAL KAMERHE, MARTIN FAYULU ET TOUTE LA BANDE QUI SE NOMME OPPOSITION DOIVENT ETRE INTERPELES ET JUGES POUR AVOIR COMMANDITE CES ACTES DE MEURTRES CONTRE LES AUTRES CONGOLAIS .
VOUS APPLAUDISSEZ VOUS LES HAINEUX DE JOSEPH KABILA. NOUS ATTENDONS LES REACTIONS DE LA MONUSCO, LA VOIX DE SANS FOI, LES ASADHOS, LES AMBASSADEURS DE BELGIQUE, USA,FRANCE, ...RFI, OKAPI, ect.......
VOUS APPLAUDISSEZ VOUS LES HAINEUX DE JOSEPH KABILA. NOUS ATTENDONS LES REACTIONS DE LA MONUSCO, LA VOIX DE SANS FOI, LES ASADHOS, LES AMBASSADEURS DE BELGIQUE, USA,FRANCE, ...RFI, OKAPI, ect.......
Imperium
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
"Violents affrontements en marge d'une manifestation d'opposition à Kinshasa
° http://www.voaafrique.com/content/violents-affrontements-en-marge-d-une-manifestation-d-opposition-a-kinshasa/2964552.html
Le service d'ordre de la manifestation a affronté un groupe de personnes non-identifiées qui l'a attaqué en jetant des pierres.
Des projectiles utilisés lors d'une manifestation violente à Kinshasa
Selon l’AFP, ces heurts ont éclaté mardi après-midi dans une grande confusion en marge d'un rassemblement d'opposition.
Les partisans de l’opposition ont rétorqué à un assaut de projectiles lancés par des jeunes gens non identifiés.
L'AFP affirme avoir vu des jeunes du service d'ordre de la manifestation frapper violemment pendant plusieurs minutes un homme gisant au sol qu'ils avaient dû prendre pour un des agresseurs, sans qu'aucun représentant des forces de l'ordre n'intervienne pour y mettre fin .
Le député Jean-Claude Mvuemba, leader Mouvement du peuple congolais pour la République (MPCR), joint à Kinshasa, explique ce qui s’est passé."
Jean-Claude Mvuemba joint par Eddy Isango0:00:00[/size]
[/size]
- Liste de lecture
- Téléchargez
"RDCONGO: HEURTS VIOLENTS EN MARGE D'UNE MANIFESTATION D'OPPOSITION À KINSHASA
° http://www.izf.net/afp/rdcongo-heurts-violents-en-marge-dune-manifestation-dopposition-kinshasa
"De violents affrontements ont éclaté mardi après-midi dans une grande confusion en marge d'un rassemblement d'opposition à Kinshasa après que le meeting eut été attaqué à coups de projectiles par des jeunes gens non identifiés, selon des journalistes de l'AFP présents sur les lieux.
Une journaliste de l'AFP a vu des jeunes du service d'ordre de la manifestation frapper violemment pendant plusieurs minutes un homme gisant au sol qu'ils avaient dû prendre pour un des agresseurs, sans qu'aucun représentant des forces de l'ordre ne vienne mettre fin à ce lynchage."
"Mardi, 15 Septembre, 2015 - 14:14
Kinshasa (AFP)
Un manifestant est couvert de sang après de violents heurts qui ont éclaté en marge d'un rassemblement d'opposants le 15 septembre 2015 à Kinshasa |
Une personne au moins a été grièvement blessée mardi après-midi à Kinshasa lors d'affrontements en marge d'un rassemblement d'opposants ayant appelé le président congolais Joseph Kabila à abandonner le pouvoir fin 2016 comme la Constitution l'y oblige, selon des journalistes de l'AFP.
Le bilan provisoire des heurts est de "trois blessés emmenés à l'hôpital", a déclaré à l'AFP mardi soir Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.
Réunis sur la place Sainte-Thérèse de Ndjili, dans le sud de la capitale de la République démocratique du Congo, une dizaine de dirigeants de la "Dynamique de l'opposition" ont exigé tour à tour la tenue à temps de la prochaine présidentielle prévue en novembre 2016.[/size]
La situation a dégénéré peu avant 15H00 (14H00 GMT), quand le rassemblement a été attaqué à coups de pierres et de bâtons par une dizaine de jeunes gens.
L'un d'entre eux a été intercepté par la foule.
Une journaliste et un photographe de l'AFP ont vu une dizaine de jeunes, dont certains portaient des tee-shirts de partis présents à la manifestation, frapper violemment pendant plusieurs minutes ce jeune homme, à terre et inerte, sans qu'aucun policier n'intervienne.
Papy, militant de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti historique de l'opposition), a justifié cette violence - à laquelle il a reconnu avoir participé - en invoquant la "légitime défense" car le jeune est arrivé "avec un bâton en tapant tout le monde, alors tout le monde l'a lynché".
Une vingtaine de policiers armés de matraques sont finalement intervenus pour récupérer l'homme grièvement blessé, sans arrêter quiconque.
Quelques groupes de jeunes se sont ensuite formés pour lancer de temps à autre des pierres sur la centaine de policiers déployés en renfort, qui ont fini par tirer des grenades lacrymogènes.
La situation est revenue au calme avec la tombée de la nuit. Un témoin a affirmé à l'AFP avoir vu la police arrêter deux personnes.
"Le gouvernement tient à condamner toute forme de violence, d'où qu'elle vienne. Les violences physiques comme verbales", a déclaré M. Mende, accusant les opposants d'avoir tenu des propos injurieux envers le président, provoquant la colère de ses partisans.
A Goma et Bukavu, grandes villes de l'est, des rassemblements de l'opposition ont respectivement réuni une centaine et un millier de personnes, sans incident notable.
Le climat politique est tendu en RDC à l'approche du cycle d'élections censé s'ouvrir fin octobre pour mener à la présidentielle de novembre 2016.
Depuis des mois, l'opposition accuse le chef de l’État de manœuvrer pour se maintenir au pouvoir au-delà de la fin se son mandat, notamment en retardant la tenue des prochaines échéances électorales.
Côté majorité, lundi, sept chefs de partis ont dénoncé dans une lettre adressée à M. Kabila la "stratégie suicidaire" suivie selon eux par le pouvoir en entretenant la "confusion" sur la "tenue des prochaines élections".
S'alignant sur une position déjà exprimée par l'opposition et l’Église catholique, ces frondeurs ont demandé le report des élections locales planifiées fin octobre pour privilégier l'organisation de la présidentielle et des législatives de 2016.
Mardi, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a fait une proposition similaire à l'ouverture de la session parlementaire."
° http://www.jeuneafrique.com/264653/politique/rdc-violents-heurts-marge-dune-manifestation-de-lopposition-a-kinshasa/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 18/9/2015, 12:43 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Eve Bazaïba Bravo
Vital Kamarhe Trop fort !!!
djino
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Makambo ya mikilo oyo : CADENAS YA CONSTITUTION : CADENAS
djino
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
ndonzwau a écrit:Jim KK a écrit: L’OPPOSITION A ÉCHOUÉ À LA MYTHIQUE PLACE STE THÉRÈSE
http://issuu.com/gabas1090/docs/le_vif_du_congo_39
Le nombre de personnes ayant répondu à l’invitation des organisateurs de ce meeting de mobilisation contre le « glissement » est en deçà du chiffre qu’on pouvait attendre.
A plus de 20, les partis de la Dynamique de l’opposition ont été incapables de mobiliser plus de 2.000 personnes pour leur meeting annonce depuis plus de deux semaines. Pire encore, Kamerhe, Fayulu et consorts ont abandonné leurs militants face à seulement une dizaine d’assaillants surgis de nulle part et qui ont subi l’extrémisme des manifestants qui ont tué deux personnes, selon un bilan largement partagé.
[...]
Le Vif du Congo
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Sans l´UDPS cette opposition pourrie ne peut pas tenir!!! On voit clairement les limites.
A plus de 20, les partis de la Dynamique de l’opposition ont été incapables de mobiliser plus de 2.000 personnes.
La désinformation ne payera pas toujours , la propagande ne changera pas tant que ça une réalité dure pour ce pays et plus instable qu'auparavant pour ce pouvoir !
Il est clair qu'ici l'auteur fait une description tendancieuse, orientée dans le sens du pouvoir (et celui de l'Udps qu'il veut béquille de ce dernier avec ses louvoiements avec le régime à travers ce dialogue...) !
Au delà de la querelle du nombre des présents (à) et du déroulement effectif de cette manifestation, ce sont bien sa charge symbolique et ses conséquences politiques autant qu'humaines, je veux dire aussi sociétales (le culte de la personnalité et de l'unanimisme opportunisme semble en avoir pris un coup...) qui importent plus que jamais : à n'en point douter demain risque d'être plus âprement disputé pour ce régime; qu'on se le dise; à bon entendeur donc...
Sinon, l'opposition politique est certes plurielle et parfois même divisée en son sein mais il existe au sein de la popuplation une large majorité tantôt silencieuse tantôt active qui transcende les partis politiques dans sa résistance : le soulèvement des 19, 20, 21 janvier l'a démontré assez !
Ils sont descendus dans la rue crier énergiquement leur ras le bol de ce pouvoir sans se faire prier sur leur "encartement politique" : l'Udps était par exemple officiellement absente dans l'initiative de cette contestation mais cela ne l 'a pas empêchée de faire reculer le pouvoir, mais cela n'a pas empêché que des militants Udps y participent...
Méfions-nous donc : sans l'Udps (officielle) la contestation comme à Ste Thérèse n'est pas pleine mais aussi sans le reste de l'opposition, l'Udps voit ses limites à contrer le pouvoir : leur dernière volte-face au fumeux dialogue ne le prouve-t-elle pas assez ?
Les caricatures intéressées, la lecture orientée de la réalité ne transformeront donc pas toujours celle-ci qui est présente : l'autocratie appliquée à se maintenir anticonstitutionnellement n'en rencontre pas moins une forte résistance venant des forces politiques et sociales organisées et celle-ci rejoint elle-même la volonté populaire d'une frange importante des Congolais opposés à ce énième hold-up !
On se trompe donc de combat, de cible et d'analyse lorsqu'on veut forcer délibérément la division entre l'Udps et le reste de l'opposition : quoi qu'elle fasse aujourd'hui cette première à son ADN inscrite dans l'opposition contre la dictature !
Observons donc plus lucidement et moins passionnellement les faits !
Vu à travers ces lunettes, la suite risque fort de nous surprendre les uns et les autres et surtout ceux qui s'abandonnent à l'orienter aujourd'hui selon leurs souhaits et leurs intérêts comme veut nous l'asséner ci-dessus notre journaliste(?) !
Attendons voir.............."RDC :manifestation à Kinshasa, les leçons d’une mobilisation
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-manifestation-a-kinshasa-les-lecons-dune-mobilisation/
L’opposition a massivement manifesté ce mardi à Kinshasa contre un troisième mandat du président Joseph Kabila. Un rassemblement qui marque le retour de la contestation populaire dans la rue.
Des heurts ont éclaté en fin de manifestation
C’était la première manifestation de l’opposition après la forte mobilisation de janvier 2015 contre la loi électorale, qui s’était soldée par une violente répression policière et une quarantaine de morts. Les principaux partis d’opposition congolais réunis dans «la « Dynamique de l’opposition » avait donné rendez-vous à la population pour dénoncer un possible « glissement » du calendrier électoral et le maintient du président Joseph Kabila au-delà de 2016. 2.000 à 3.000 personnes selon les agences de presse internationales ont écouté place Sainte-Thérèse de Ndjili une dizaine de ténors de l’opposition venus dire « non à un troisième mandat de Kabila » et exhorter le chef de l’Etat « à organiser les élections dans les délais constitutionnels ».
Provocations
C’est à la fin du meeting, vers 15h00, que la situation a dégénéré. Un mouvement de foule a rapidement attiré l’attention des manifestants. Les versions divergent ensuite sur les événements. Les organisateurs de la manifestation affirment qu’une bande de jeune gens, armés de bâtons, se sont mis à provoquer la police, sans que celle-ci n’intervienne. D’autres témoins ont simplement vu un attroupement autour d’une personne tabassée par la foule. Le jeune homme à terre serait un responsable du mouvement de jeunesse du PPRD, le parti présidentiel. Les manifestants accusent en fait les jeunes perturbateurs d’être venus provoquer la police sur ordre du pouvoir. Les forces de sécurité sont intervenus avec retard selon les témoins sur place. « Ils ne se sont déplacés que pour récupérer le jeune homme à terre » nous explique un manifestant joint par téléphone. Un bilan provisoire faisait état d’un blessé grave mardi soir. Une autre source parle de un mort.
La pression s’accentue sur le chef de l’Etat
Cette manifestation intervient dans un contexte politique extrêmement tendu. Le président Joseph Kabila est accusé de vouloir retarder le processus électoral pour s’accrocher à son fauteuil. Or, la semaine dernière, la Cour constitutionnelle a exigé la tenue des élections des gouverneurs avant les élections provinciales. Mais le Premier ministre a aussitôt affirmé que le pays « n’avait pas les moyens d’organiser ces élections »… de quoi inquiéter l’opposition qui craint le « glissement » du calendrier. Au même moment Joseph Kabila apprenait deux mauvaises nouvelles : l’UDPS jetait l’éponge du dialogue qui devait formaliser le partage du pouvoir et un groupe de sept « frondeurs » de la majorité demandait au président Congolais de « respecter la Constitution » et donc de quitter le pouvoir en 2016.
Un bon point pour l’opposition
La manifestation d’aujourd’hui met le chef de l’Etat dos au mur : il n’a plus de soutien dans l’opposition (l’UDPS ayant pour le moment fermé la porte) et devient contesté en interne (avec la fronde de quelques caciques de la majorité). Même si la mobilisation n’a pas été monstre, au regard de la population de Kinshasa, les manifestations de janvier 2015, qui ont fini par faire reculer le gouvernement sur la loi électorale, avaient commencé plus modestement. L’opposition marque donc un point en démontrant que malgré la violente répression de janvier, les Congolais peuvent de nouveau redescendre dans la rue. Autre point : quelques drapeaux de l’UDPS, qui n’a pourtant pas appelé à manifestation (jusque là pour cause de « dialogue ») ont été aperçus dans la foule. Preuve que pour certains militants la place du parti d’Etienne Tshisekedi est bien dans l’opposition. Cette manifestation resoude sans conteste l’unité de l’opposition, même si les querelles de personnes sont encore loin d’être réglées.
Répression : le pouvoir lève (un peu) le pied
Au cours cette manifestation, le pouvoir a également réussi à donner une toute autre image. Tout d’abord celle de l’ouverture en autorisant la manifestation. Ensuite en imposant à ses forces de l’ordre une certaine retenue (qui lui sera d’ailleurs reprochée). La police s’est tenue à distance et sans les provocations de quelques jeunes, la manifestation se serait déroulée sans heurt. En janvier 2015, la ville était quadrillée par les forces de sécurité, empêchant tout mouvement de foule et tout rassemblement, ce qui n’a pas été le cas à Sainte-Thérèse, où les manifestants ont pu circuler librement. Seul bémol : la participation de provocateurs, dont on peut en effet penser qu’ils étaient en service commandé (« sinon la police serait intervenue plus rapidement », nous ont confié des témoins). La mobilisation de Ndjili n’est donc que le premier acte d’une reprise de la contestation « anti-troisième mandat » dont Joseph Kabila aura bien du mal à se débarrasser, sauf à annoncer son départ pour 2016. Le second acte aura lieu assez rapidement au Parlement, où les députés vont examiner le budget et déterminer si oui ou non l’Etat a les moyens d’organiser les prochaines élections. Une étape cruciale qui déterminera pour le futur, l’action de l’opposition… et de la rue"
"Kinshasa : « J’ai donné seulement un coup de bâton »
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/17/kinshasa-j-ai-donne-seulement-un-coup-de-baton_4760596_3212.html#AZq7Kz12A87jtCjY.99
Un ciel gris et lourd assombrit la place Sainte-Thérèse, étendue de sable grisâtre située dans le sud de Kinshasa, la capitale congolaise. Il est dix heures du matin, ce mardi 15 septembre. Sur une scène encore vide, le message de la plate-forme Dynamique de l’opposition se dresse en lettres rouges : « L’alternance démocratique n’est pas négociable », « Respect de la constitution = non au glissement, non au dialogue, oui aux élections ».
Le président Joseph Kabila – au pouvoir depuis 2001, élu en 2006 et réélu en 2011 dans des conditions contestées – ne peut pas briguer un troisième mandat en novembre 2016, selon la Constitution. Il ne s’est jamais exprimé sur ses intentions mais l’opposition et une frange grossissante de la majorité soupçonnent son camp de manœuvrer pour qu’il reste en poste après la fin de son quinquennat.
La principale crainte du moment est le « glissement » du calendrier qui prévoit une dizaine d’élections entre octobre 2015 et novembre 2016. En d’autres termes, que la date des scrutins – élections dont l’organisation et le financement posent problème, générant de sérieux retards – soit décalée, jusqu’à bousculer la course à la magistrature suprême au-delà de 2016.
« Non au glissement, même de 30 secondes seulement. Sinon, ils trouveront le peuple dans la rue ! (…) Le pouvoir en place n’a pas la volonté d’aller aux élections mais on va l’y contraindre par la force ! », menace Anicet, sympathisant du Mouvement de libération du Congo (MLC), deuxième parti d’opposition parlementaire et l’une des principales formations de la Dynamique.
Emmanuel, un autre militant du MLC, estime pour sa part que « Kabila a eu beaucoup de temps » au pouvoir mais que c’est « un homme qui ne respecte pas ses engagements ». « Il a eu plus de 14 ans, mais tout ce qu’il a promis, on ne voit rien. Qu’il termine convenablement son mandat, et s’en aille », ajoute-t-il, alors que des enceintes délivrent de grands succès de la musique congolaise.
En juin, Joseph Kabila a consulté différentes couches de la société et des diplomates. Il espérait ainsi jeter les bases d’un dialogue pour organiser des élections apaisées, alors que le climat est de plus en plus tendu et que plusieurs dizaines de personnes sont mortes en janvier dans la répression de manifestations dénonçant un projet de loi électoral qui aurait pu rallonger son quinquennat.
Lire aussi : Violents affrontements en marge d’une manifestation d’opposition en RDC
Les partis de la Dynamique refusent cette main tendue qui, selon eux, vise à retarder la présidentielle. « Mais il faut dialoguer, quand même. Le dialogue n’est pas mauvais », souligne Théodore, militant du parti d’opposition historique Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui vient de rompre des pourparlers polémiques avec le pouvoir en prévision du dialogue.
Au micro, le chauffeur de foule rappelle que le « rassemblement est pacifique », faisant suite à la lettre du gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, qui a autorisé la manifestation à condition que les organisateurs veillent à « l’ordre public » et aux « bonnes mœurs ». Quant à la police, elle avait pour mission de prendre les « dispositions sécuritaires habituelles », mais n’était guère visible sur la place.
Vers 14 heures, les chefs de partis commencent les discours, rappellent aux militants qu’ils vivent sans « emploi », ni « eau », ni « électricité ». Et, en chœur, l’assistance chante que Joseph Kabila doit partir en 2016. Mais une heure plus tard, c’est la panique : une dizaine de jeunes pro-Kabila armés de bâtons et de pierres attaquent les participants, qui se cachent dans des maisons ou boutiques alentour.
Un des assaillants présumés est attrapé et reçoit des coups de bâtons et de bambous assénés par des jeunes rassemblés en cercle, ivres de colère, qui frappent de longues minutes, des pieds à la tête, ignorant les éclaboussures de sang qui souillent leurs vêtements. Papy, militant UDPS, plaide la « légitime défense » mais c’est avec gêne qu’il confie avoir « donné seulement un coup de bâton ».
Quand finalement la police arrive, l’un des agents fait signe de temps mort avec ses mains, pour montrer que ses collègues et lui ne viennent pas en ennemi, mais juste récupérer le jeune homme grièvement blessé. Les agents le transportent, inerte, loin de la scène. La tension, elle, demeure et de jeunes partisans de l’opposition lancent des pierres et des bâtons vers les policiers déployés au loin.
Les forces de l’ordre reçoivent des renforts, qui restent longtemps de marbre face aux provocations, avant de tirer quelques grenades de gaz lacrymogène. Dans la soirée, alors que le calme était revenu, Lambert Mende, porte-parole gouvernement, a évoqué un bilan provisoire de « trois blessés » hospitalisés, avant de condamner les « violences physiques comme verbales », et ce « d’où quelles viennent »".
"La majorité présidentielle se divise mais les Congolais restent optimistes
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/09/15/la-majorite-presidentielle-se-divise-mais-les-congolais-restent-optimistes/
Après la classe politique, la rue s’est à nouveau emparée du débat électoral : à Kinshasa, de violents affrontements ont éclaté en marge d’un rassemblement de l’opposition, lorsque le meeting a été attaqué à coups de projectiles par des jeunes gens non identifiés et un journaliste de l’AFP a été témoin d’une scène de lynchage.
Cette montée de la violence semble donner raison à l’avertissement lancé par plusieurs membres importants de la majorité présidentielle, appartenant à un groupe qui s’est intitulé le G7 et qui s’est ouvertement opposé au « glissement », c’est-à-dire à un retard du « train électoral », quelles que soient les raisons invoquées, techniques ou financières. Dans une lettre ouverte adressée au président Kabila, le G7, (composé d’Olivier Kamitatu, Jose Endundo, Mobango, Banza Maloba, Gabriel Kyungu, Charles Mwando Simba et Christophe Lutundula) exige la tenue de toutes les élections dans les délais prescrits et le respect absolu de la Constitution et il condamne le découpage territorial en 26 provinces qui a affaibli l’Etat.
[...]
Les Congolais sont… optimistes
La publication d’un dernier sondage d’opinion, réalisé par l’institut Berci (sur base d’un échantillon de 1000 personnes interrogées dans 100 quartiers de Kinshasa) contient des résultats surprenants, à la fois positifs et qui pourraient être portés au crédit du pouvoir en place, et inquiétants car ils révèlent une érosion de la popularité du chef de l’Etat.
Alors que les « professionnels du développement » (dixit Berci) placent volontiers la RDC en fin de classement, telle n’est pas la perception des Congolais eux-mêmes : en mars 2015, 66% d’entre eux se déclaraient « très confiants » en pensant à l’avenir de leur pays dans les années à venir (une progression de 10 points par rapport à 2002) et 57% estimaient que le destin des Congolais était déterminé « par les Congolais eux-mêmes » soit une progression de 13 points. Par rapport au risque de partition du pays, ils étaient 75% à la redouter en 2002 et 52% treize ans plus tard. Il apparaît aussi que 67% des Congolais soutiennent les positions du chef de l’Etat quand il affirme que le Congo, pays souverain, ne doit pas être dirigé par un «club de diplomates ».
Cependant, ce «Congo-optimisme » ne se reflète guère dans la perception politique : à l’issue des élections controversées de 2011, la cote du président Kabila avait glissé à 36%, pour atteindre 48% fin 2014. Ces gains furent cependant laminés lors des manifestations de janvier 2015, violemment réprimées, pour se stabiliser à 46% deux mois plus tard. En janvier 2015, à l’issue des manifestations, seulement 13% des personnes interrogées pensaient que le président Kabila devait briguer un troisième mandat et en mars, 10% seulement des personnes interrogées se disaient prêtes à voter pour lui. En revanche, Etienne Tshisekedi, en mars 2015, obtenait toujours 17%, Vital Kamerhe 16% Moïse Katumbi 9%. Au vu de ces résultats de ses enquêtes, Berci concluait « qu’aucun leader de la majorité n’émerge comme dauphin possible du président Kabila. »
Quant au Premier Ministre Matata Mponyo, sa cote de popularité se stabilise à 46% de « bonne opinion », mais celle de son gouvernement subit une érosion de 12 points, passant de 3% d’opinion positive en janvier à 23% cent jours plus tard, les principaux reproches portant sur le manque d’inclusivité, (35%) le soupçon d’être au service de Kabila (9%), de partager le pouvoir avec lui (6%) de ne pas respecter les engagements des concertations nationales (5%) ou… d’être tous des voleurs (2%). Quant aux gouverneurs de province, Moïse Katumbi, avec 61% des voix, est de loin le plus apprécié."
"(...)"Le Phare aussi revient sur ces incidents qui ont émaillé la fin du meeting de l’opposition et titre « Des ‘’Pomba’’ s’invitent à Sainte Thérèse ». (° http://www.lephareonline.net/des-pomba-sinvitent-a-sainte-therese/ )Il écrit :
« Alors que les militants de l’opposition rassemblés sur le terrain Sainte Thérèse à N’djili suivaient, dans l’ordre et la discipline, les messages de leurs leaders, les exhortant à s’abstenir de tout acte incivique, une bande de « Pomba » (délinquants pratiquants d’arts martiaux) se sont invités sur le site, vers la fin de la manifestation.
C’était au moment où Gabriel Mokia allait clôturer la série d’interventions. Evalués à une vingtaine, ces inciviques sortis de nulle part et porteurs d’armes blanches, se sont attaqués aux paisibles militants de l’Opposition. Dans un premier temps, c’était le sauve-qui-peut, les assaillants n’ayant pas été identifiés. La bousculade a fait plusieurs blessés.
Une fois passé le moment de panique, la foule s’est ressaisie et s’est organisée, en légitime défense, pour la contre-attaque. Et celle-ci était fulgurante. Des centaines de militants en colère ont fondu sur les perturbateurs du meeting qui, après une brève résistance, ont pris la poudre d’escampette. Quelques uns d’entre eux, récupérés par la masse, ont été copieusement passés à tabac. Impassibles au départ, des éléments de la police ont choisi ce moment pour intervenir et tirer les « Pomba » des griffes de la foule, dans un état piteux.
Selon la radio Top Congo, (° http://www.topcongo.fm/index.php/10-fil-info/131-la-dynamique-de-l-opposition-a-tenu-son-meeting-a-la-place-ste-therese-de-ndjili ) deux d’entre eux seraient décédés de leurs blessures. Des leaders de l’Opposition, surpris sur le podium, ont résolu eux aussi de battre en retraite, sous la protection de leurs militants.
«Le général Kanyama nous avait garanti, la veille de notre meeting, que toutes les dispositions étaient prises pour que tout se passe dans le calme », a rappelé un sociétaire de l’opposition.
Au terme de l’incident, plusieurs questions trottaient dans les esprits. Ces inciviques en petit nombre étaient-ils drogués pour tenter une action suicide contre des milliers des personnes ? Cet acte de provocation, à la veille des échéances électorales, est un mauvais signal pour la suite du processus électoral, voulu apaisé par les partenaires de la RDC. Certains n’hésitent pas à dénoncer la faillite de l’Etat dans sa mission constitutionnelle de garantir les libertés publiques sans discrimination. Pourquoi la police déployée pour encadrer le meeting a-t-elle laissé faire les « Pomba » ?
Qui ont envoyé les enfants des autres servir Kamikazes pour satisfaire leurs intérêt politiques ? Toutes ces questions méritent d’être élucidées par une enquête judicaire au nom du caractère sacré de la vie humaine.
Cet incident grave qui s’est déroulé devant la presse internationale ne peut que ternir l’image de la RDC auprès du monde libre.
Notons que ces « Pomba », qui avaient largement démontré leur capacité de nuisance aux élections de 2011, ne sont pas à leur premier forfait ».(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202619&Actualiteit=selected
"Elections au Congo : le pays rappelle la présidence à l’ordre"
° http://www.lalibre.be/actu/international/elections-au-congo-le-pays-rappelle-la-presidence-a-l-ordre-55f837ce35700fb92ee9e8b0
"Rassemblement populaire monstre à N’Djili l’Opposition persiste et signe «Pas de 3me mandat pour Kabila »"
° http://www.lephareonline.net/rassemblement-populaire-monstre-a-ndjili-lopposition-persiste-et-signe-pas-de-3me-mandat-pour-kabila/
"Meeting populaire de N’djili Sainte Thérèse : l’Opposition appelle au respect de la Constitution"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7756
"Congo-Kinshasa: Intimidations contre les sept chefs frondeurs
INTERNATIONAL
Ils ont demandé qu’on discute la ligne suivie; on leur a envoyé l’armée" , résume un observateur congolais au lendemain de l’arrestation des gardes du corps des sept chefs de partis de la majorité présidentielle qui, au début de la semaine (voir "La Libre" 16 septembre, http://bit.ly/1JbHXtz.), ont mis en garde contre la "stratégie suicidaire" du régime. Dans une lettre ouverte, ils avaient demandé au président Kabila de respecter la Constitution - donc de ne pas tenter de rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat, fin 2016 - et de tenir d’abord les élections les plus urgentes, dont la présidentielle, pour éviter de dépasser les délais légaux.
[...]"
"Après les révocations, des démissions en cascades
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13183:apres-les-revocations-des-demissions-en-cascade&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Des majors que la MP avait haut perchés dans les institutions ont décidé de tirer les conséquences de révocations du conseiller spécial Pierre Lumbi et du ministre du Plan Olivier Kamitatu. En cascade, des démissions se succèdent.
La première est venue du 1er vice-président Charles Mwando Nsimba qui l’a déposé le jeudi 17 septembre 2015 auprès du président de l’Assemblée nationale. Il est suivi par le rapporteur de la Chambre basse Ezadri. Aujourd’hui, la série va continuer avec les démissions du sénateur Mutinga et du secrétaire général adjoint de la MP Mulisho. La liste risque d’être longue d’autant plus que des membres du gouvernement ont décidé, eux aussi, de quitter les avantages au nom de leur conviction sur le respect de la Constitution.
Le Potentiel
Les révocations, mercredi, de deux personnalités du Groupe de 7 (G7) a ouvert les vannes à une série qui est loin de se refermer sans conséquences. Le premier à ouvrir le bal, c’est le président de l’Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef), Charles Mwando Nsimba, l’un des signataires de la lettre demandant au président Kabila le respect de la Constitution pour l’organisation des élections. Il a déposé sa démission du poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse animée, jeudi 17 septembre, par les membres du G7 au Fleuve Congo Hôtel. Tout le quorum affichait complet. A l’exception de Gabriel Kyungu wa Kumwanza retourné à Lubumbashi pour s’occuper de l’assemblée provinciale de sa nouvelle province, Pierre Lumbi empêché, Banza Maloba en déplacement, tous les signataires ont répondu présents, à savoir Charles Mwando Nsimba, José Endundo Bononge, Olivier Kamitatu, Christophe Lutundula. Les absents se sont faits représentés par des hauts cadres de leurs partis respectifs. Le député Muhindo Nzangi notamment a représenté l’ex-conseiller spécial du chef de l’Etat, Pierre Lumbi.
A la même occasion, le doyen Mwando Nsimba qui a présidé la conférence de presse, a annoncé que « le G7 est dorénavant une plate-forme politique, son fonctionnement va être établi et rendu public dans une charte ». C’est dire que non seulement ces « frondeurs-rénovateurs » ont pris acte de leur révocation, mais ils en ont tiré les conséquences qui s’imposent. « Notre démarche consiste au respect de la Constitution qui limite le nombre de mandats à deux ; nous voulions un débat interne, malheureusement la réunion avait tourné en un procès politique », a indiqué Mwando Nsimba.
Le G7 a indiqué clairement qu’il ne voulait pas s’embarquer sur le « virage dangereux » qu’a pris la MP. Ces ex-cadres de la Majorité présidentielle tracent désormais leur propre chemin. « Nous allons créer un grand mouvement populaire qui va entraîner le peuple dans l’organisation des élections libres dans le délai constitutionnel ».
Vont-ils rejoindre l’Opposition ? « Il est hors de question », a rétorqué Kamitatu. Le G7 considère qu’il défend une ligne qui est démocratique, une valeur qui est le respect de la Constitution. Ont-ils pris la bonne décision ou c’est sous l’effet d’un simple procès d’intention que les signataires soupçonnent Joseph Kabila d’éviter l’alternance ?
« Si nous nous sommes trompés, c’est à la MP de nous prouver qu’elle est pour le respect de la Constitution », a renchéri l’ex-ministre du Plan.
« Nous avions voulu que les débats sur l’alternance se fassent à l’interne. En réponse, ce sont des ordonnances de révocation », a-t-il conclu.
A propos de démissions, les 7 leaders du G7 ont laissé la latitude à chaque membre d’user de sa liberté, devant sa conscience. Peu importe le nombre, le plus important pour le « Groupe de 7 » reste la symbolique d’une nouvelle culture de démission introduite dans les mœurs politiques congolaises.
Soutien de la base
Pendant que, entre-temps, dans un communiqué rendu public le même jeudi, le Bureau politique de la Majorité présidentielle demande à tous les parlementaires membres des bureaux de deux Chambres, ainsi qu’à tous les ministres dont les partis sont représentés dans le G7 à « désavouer publiquement les signataires de la lettre ouverte adressée à Joseph Kabila ou à démissionner », les états-majors de sept partis exclus de la MP affichent un soutien indéfectible à leurs leaders respectifs.
Le comité directeur de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) a exprimé jeudi dans un communiqué son soutien à son président national, Olivier Kamitatu, renvoyé du gouvernement par Joseph Kabila pour avoir signé la lettre des sept. Le parti affirme aussi son « soutien indéfectible au G7 dans son combat visant le respect de la Constitution et des valeurs républicaines et démocratiques ».
Même réaction du côté du Mouvement social pour le renouveau (MSR) qui soutient également son autorité morale, Pierre Lumbi, révoqué de ses fonctions de conseiller principal du chef de l’Etat en matière de sécurité.
Le président Joseph Kabila a révoqué mercredi le ministre du Plan, Olivier Kamitatu et son conseiller spécial en matière de sécurité, Pierre Lumbi.
Plus tôt dans la journée, le bureau de la Majorité avait décidé d’exclure les sept frondeurs qui en étaient à leur troisième lettre à Joseph Kabila. Le G7 accuse la Majorité présidentielle d’user des manœuvres dilatoires pour ne pas tenir les élections d’ici à fin 2016.
Des démissions en cascade
Après Charles Mwando Simba, aujourd’hui vendredi, c’est le tour de Modeste Mutinga de rendre le tablier comme rapporteur du Sénat. Contacté au téléphone, il a confirmé se soumettre volontiers à cette exigence, après avoir été reçu par le secrétaire général Aubin Minaku qui a signifié à chacun des personnes concernées le choix entre le désaveu de leurs leaders respectifs pour garder le poste ou la démission. « Si nous demandons au chef de l’Etat de respecter les deux mandats constitutionnels, pourquoi moi je m’accrocherais alors que j’ai accompli pratiquement deux mandats comme rapporteur du Sénat ? ». Il est aussi fait état de la démission du secrétaire général adjoint Molisho de la Majorité présidentielle, ce même vendredi. Des membres du gouvernement seraient aussi en train de rédiger leurs lettres de démission, tirant les conséquences des ordonnances présidentielles de révocation. Une nouvelle culture vient de voir le jour."
"Edito : si Joseph Kabila est un patriote…
° http://www.lalibre.be/debats/edito/edito-si-joseph-kabila-est-un-patriote-55f837543570b0f19ea6335d
° http://www.congoforum.be/upldocs/19%2009%2015.pdf
Sept partis de la majorité présidentielle ont dénoncé lundi la "stratégie suicidaire" du
régime, qui a multiplié, depuis un an, les tentatives de contourner l’interdiction, pour un
chef d’Etat, de prester plus de deux mandats. Certaines ont fait long feu, d’autres, comme
le démembrement bâclé des provinces, provoque un désastreux chaos administratif.
Etienne Tshisekedi a mis dimanche officiellement fin aux négociations secrètes de son parti
avec le pouvoir. Et l’opposition s’est réunie mardi à Kinshasa pour réclamer ensemble
l’alternance et des élections crédibles.
Le tout survient sur fond de crise dans le secteur minier, qui apporte au Congo l’essentiel
de ses ressources. Alors que le cours du cuivre a baissé de 25 % cette année, par rapport
à 2014, Glencore a déjà suspendu sa production katangaise de métal rouge pour 18 mois
ainsi que ses activités de traitement du cobalt.
L’incertitude sur le respect de la Constitution ne peut qu’accentuer la tiédeur des miniers,
alors que la non-redistribution des bénéfices (le niveau de pauvreté demeure à 70 %
malgré une forte croissance) entretient la colère populaire.
Si Joseph Kabila est un patriote, il doit dire maintenant et clairement qu’il rejette les dangereuses manœuvres qui tentent de le maintenir illégalement à la présidence. Et
permettre ainsi au Congo de connaître sa première passation de pouvoir démocratique et de "bâtir un pays plus beau qu’avant", comme le promet son hymne national."
° http://www.rfi.fr/afrique/20150915-rassemblement-opposition-tourne-affrontement-kinshasa-kamerhe
° http://www.voaafrique.com/content/rdc-une-marche-d-opposants-dispersee-a-lubumbashi/2969156.html
° http://groupelavenir.org/hier-a-la-place-sainte-therese-le-meeting-de-lopposition-se-termine-en-queue-de-poisson/
° http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/9725-rdc-kuluna-kabila-perturbe-meeting-opposition.html
° http://congosynthese.com/InfoVideos.aspx
° http://www.johnimagetv.com/2015/09/meeting-de-lopposition-du-15.html
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-majorite-presidentielle-implose-et-apres/
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-kinshasa-la-majorite-de-kabila-ne-tient-qu-a-un-fil-55f9a96d35700fb92ef20dde
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10219
Compatriotiquement!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
De l’avis de beaucoup, le meeting de la dynamique de l’opposition contre le dialogue proposé par l’UDPS aura été un échec, en tout cas pas un succès, malgré une campagne intense de deux semaines dans une population, qui dit-on, est, autant que les leaders de la dynamique de l’opposition au dialogue, également fortement opposée à ce dialogue. Cet échec peut avoir au moins trois explications possibles.
La première est que la campagne était clairement dirigée contre Etienne Tshisekedi et l’UDPS. Ce n’était pas une campagne contre Joseph Kabila. Ainsi, la minorité qui soutient encore Etienne Tshisekedi, l’UDPS et le dialogue n’a pas cru bon se joindre à la messe de la dynamique de l’opposition contre le dialogue proposé par l’UDPS.
La deuxième serait « l’effet de fatigue ». Selon Mandela, on ne peut pas continuellement appeler la population à des manifestations sans qu’elle n’en voie des résultats tangibles pendant qu’elle continue à subir des lourdes pertes à chaque manifestation. Elle peut finir pas s’en lasser. C’est peut-être ce phénomène qu’on a connu le meeting de la dynamique contre le dialogue proposé par l’UDPS.
La troisième explication serait qu’en réalité, du point de vue social, il n’y a pas de distinction entre nos politiciens de l’opposition et ceux du pouvoir qui soutiennent Joseph Kabila. Ils sont dans la même classe sociale. Ils aiment s’entendre se faire appeler honorable. Ils aiment les honneurs. Ils jouissent de mêmes avantages. Et nos politiciens de l’opposition ont montré que pour rien au monde, ils ne veulent sacrifier leurs avantages; Diomi Dongala étant l'exception. Or, le peuple a montré plusieurs fois qu’il est prêt à sacrifier sa vie pour répondre aux appels de l’opposition. Quant à nos leaders de l'opposition, après chaque manifestation, ils reprennent tranquillement leurs fonctions dans les institutions du régime qu’ils disent combattre pour conserver leurs privilèges. Le peuple qui voit ça ne peut se laisser continuellement tromper.
Pour couronner le tout, ce meeting pourra avoir laissé une image négative des leaders de l’opposition qui étaient présents. En effet, ils auraient laissé un Congolais se faire massacrer à mort sans intervenir. S’ils ont laissé faire cela, en quoi sont-ils différents de ceux qui sont au pouvoir maintenant ?
La première est que la campagne était clairement dirigée contre Etienne Tshisekedi et l’UDPS. Ce n’était pas une campagne contre Joseph Kabila. Ainsi, la minorité qui soutient encore Etienne Tshisekedi, l’UDPS et le dialogue n’a pas cru bon se joindre à la messe de la dynamique de l’opposition contre le dialogue proposé par l’UDPS.
La deuxième serait « l’effet de fatigue ». Selon Mandela, on ne peut pas continuellement appeler la population à des manifestations sans qu’elle n’en voie des résultats tangibles pendant qu’elle continue à subir des lourdes pertes à chaque manifestation. Elle peut finir pas s’en lasser. C’est peut-être ce phénomène qu’on a connu le meeting de la dynamique contre le dialogue proposé par l’UDPS.
La troisième explication serait qu’en réalité, du point de vue social, il n’y a pas de distinction entre nos politiciens de l’opposition et ceux du pouvoir qui soutiennent Joseph Kabila. Ils sont dans la même classe sociale. Ils aiment s’entendre se faire appeler honorable. Ils aiment les honneurs. Ils jouissent de mêmes avantages. Et nos politiciens de l’opposition ont montré que pour rien au monde, ils ne veulent sacrifier leurs avantages; Diomi Dongala étant l'exception. Or, le peuple a montré plusieurs fois qu’il est prêt à sacrifier sa vie pour répondre aux appels de l’opposition. Quant à nos leaders de l'opposition, après chaque manifestation, ils reprennent tranquillement leurs fonctions dans les institutions du régime qu’ils disent combattre pour conserver leurs privilèges. Le peuple qui voit ça ne peut se laisser continuellement tromper.
Pour couronner le tout, ce meeting pourra avoir laissé une image négative des leaders de l’opposition qui étaient présents. En effet, ils auraient laissé un Congolais se faire massacrer à mort sans intervenir. S’ils ont laissé faire cela, en quoi sont-ils différents de ceux qui sont au pouvoir maintenant ?
Libre Examen
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Libre Examen a écrit:
Pour couronner le tout, ce meeting pourra avoir laissé une image négative des leaders de l’opposition qui étaient présents. En effet, ils auraient laissé un Congolais se faire massacrer à mort sans intervenir. S’ils ont laissé faire cela, en quoi sont-ils différents de ceux qui sont au pouvoir maintenant ?
En Rien ! Ils ne sont pas différent de ceux qui sont au pouvoir.
La preuve : Ils sont le premier à crié très fort comme des singes hurleur de Costa Rica que : Kabila oboma Armand Tungulu po kaka abambaki libanga na voiture nayo. Batu nayo bazui ye, babeta ye neti nioka. Au lieu kutu bosambisa ye,BATU NAYO BA BOMI YE.
Et c'est ce que ces Anti-Dialogue ont fait à Ndjili. Parce que un individu se présenté dans votre meeting pe abambi bino nzete ou libanga comme Armand Tungulu l'avait fait vis-à-vis de Kabila. Au lieu de le maîtrisé après avoir lui donner une correction. Bo beti ye ndenge batu ya Kabila ba betaka Armand Tungulu. Mutu akweyi na nse, mutu azo senga la paix, mais dans une hystérie collective BO BETI YE LOKOLA NIOKA jusqu'à l'agonie.
Mais ce qui montre que ces anti-dialogue sont plus PIRE que les gens de Kabila,vient du faite que :Lorsque la police est venu pour porter secours à cette homme agonisant qui était par terre. Les anti-dialogue se sont pris même à la police pour que ces derniers ne portent pas secours à cette individu. Et plus tard nous avons appris que la personne avait rendu son âme.
Et chose étonnant, les anti-dialogue d'ici était dans la joie :Azui ! Bino bosakanaka ! Oyoki yango ya bien ! Voyous ! Kuluna !
C'est ainsi que les gens de Kabila traiter Armand Tungulu : Voyous ! Tu as quitter l'Europe tu es venu jusqu'ici pour lancer une pierre.Oyoki yango ya bien.
Non, ils ne sont pas différent tout simplement parce qu'ils HAÏSSENT LE DIALOGUE...Ils sont très méchant et ils font la politique de la haine,du mensonge et des rumeurs.Les anti-dialogues aiment en découdre,ils aiment les désordres, ils aiment le sang et ils veulent que le sang coule,car pour eux : LE POUVOIR S'ARRACHE...Mais nous les partisans du dialogue nous leur répondons : ON PEUT AVOIR LE POUVOIR DANS LE CALME PAR UNE REMISE ET REPRISE...ET NOUS NE POUVONS ATTEINDRE CE NIVEAU QU'EN DIALOGUANT ENTRE NOUS.
El-Shaman
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
L'homme qui se tient debout sur cette photo s'appelle Chaleur Mushi Ndibu, il est le Vice President de la Federation de Judo, et par megarde ou volonte de nuire, c'est selon, il a ete presente comme l'un des auteurs de l'agression survenue le Mardi 15 Septembre 2015 a Ndjili Sainte Therese lors du meeting de la Dynamique de l'Opposition.
La redaction de Code 243 tient a faire cette reparation car, le nom de cet athlete de renom a ete discredite alors que ce dernier assistait aux Jeux Africains de Brazzaville qui se sont tenus du 09 au 20 Septembre 2015.
Il est imperatif que cette pratique de la denonciation sans preuves puisse prendre fin avec l'arrivee d'une autorite qui va installer un "Etat de Droit" en RDC.
Entretemps, Code 243 qui a en son sein un judoka en la personne du financier Freddy Monanga, voudrait honorer l'equipe Nationale de Judo conduite par son President Leopold Abibo.
C'est sur Code 243 et nulle part ailleurs.
La redaction de Code 243 tient a faire cette reparation car, le nom de cet athlete de renom a ete discredite alors que ce dernier assistait aux Jeux Africains de Brazzaville qui se sont tenus du 09 au 20 Septembre 2015.
Il est imperatif que cette pratique de la denonciation sans preuves puisse prendre fin avec l'arrivee d'une autorite qui va installer un "Etat de Droit" en RDC.
Entretemps, Code 243 qui a en son sein un judoka en la personne du financier Freddy Monanga, voudrait honorer l'equipe Nationale de Judo conduite par son President Leopold Abibo.
C'est sur Code 243 et nulle part ailleurs.
Mathilde
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
El-Shaman a écrit:Libre Examen a écrit:
Pour couronner le tout, ce meeting pourra avoir laissé une image négative des leaders de l’opposition qui étaient présents. En effet, ils auraient laissé un Congolais se faire massacrer à mort sans intervenir. S’ils ont laissé faire cela, en quoi sont-ils différents de ceux qui sont au pouvoir maintenant ?
En Rien ! Ils ne sont pas différent de ceux qui sont au pouvoir.
La preuve : Ils sont le premier à crié très fort comme des singes hurleur de Costa Rica que : Kabila oboma Armand Tungulu po kaka abambaki libanga na voiture nayo. Batu nayo bazui ye, babeta ye neti nioka. Au lieu kutu bosambisa ye,BATU NAYO BA BOMI YE.
Et c'est ce que ces Anti-Dialogue ont fait à Ndjili. Parce que un individu se présenté dans votre meeting pe abambi bino nzete ou libanga comme Armand Tungulu l'avait fait vis-à-vis de Kabila. Au lieu de le maîtrisé après avoir lui donner une correction. Bo beti ye ndenge batu ya Kabila ba betaka Armand Tungulu. Mutu akweyi na nse, mutu azo senga la paix, mais dans une hystérie collective BO BETI YE LOKOLA NIOKA jusqu'à l'agonie.
Mais ce qui montre que ces anti-dialogue sont plus PIRE que les gens de Kabila,vient du faite que :Lorsque la police est venu pour porter secours à cette homme agonisant qui était par terre. Les anti-dialogue se sont pris même à la police pour que ces derniers ne portent pas secours à cette individu. Et plus tard nous avons appris que la personne avait rendu son âme.
Et chose étonnant, les anti-dialogue d'ici était dans la joie :Azui ! Bino bosakanaka ! Oyoki yango ya bien ! Voyous ! Kuluna !
C'est ainsi que les gens de Kabila traiter Armand Tungulu : Voyous ! Tu as quitter l'Europe tu es venu jusqu'ici pour lancer une pierre.Oyoki yango ya bien.
Non, ils ne sont pas différent tout simplement parce qu'ils HAÏSSENT LE DIALOGUE...Ils sont très méchant et ils font la politique de la haine,du mensonge et des rumeurs.Les anti-dialogues aiment en découdre,ils aiment les désordres, ils aiment le sang et ils veulent que le sang coule,car pour eux : LE POUVOIR S'ARRACHE...Mais nous les partisans du dialogue nous leur répondons : ON PEUT AVOIR LE POUVOIR DANS LE CALME PAR UNE REMISE ET REPRISE...ET NOUS NE POUVONS ATTEINDRE CE NIVEAU QU'EN DIALOGUANT ENTRE NOUS.
Dans un pays civilisé, je me demande si ceux qui ont organisé ce meeting ne feraient pas objet des poursuites judiciaires ?
Sont-ils au moins allés consoler la famille du malheureux ?
Libre Examen
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Dans un Pays Civilise
Hmmmm...Les Pays Civilises d'aujourd'hui le sont surement devenus par des methodes Civilisees, N'est-c-Pas
Une Chose Que J'ai pu comprendre ce que seuls, Le Dialogue, Le Souvelevement Populaire avec Tshisekedi sont Permis...
Ne ns laissons pas bernes par Tous Nos Leaders Politiques D'aujourd'hui(Ex MPR, PPRD), Ils font tous partie d'un Meme Club...
Chacun d'eux use de L'Energie du Peuple pour servir le meme systeme, car Ils sont tous des produits de Ce Meme Systeme...Ils n'ont aucune Vision et Personne n'a une Vision assez Claire Pour Le bien etre de C Pays...
La RDC est un pays Fabriique sous Le Colonialisme, Le Leader Politique ou Civile capable de Liberer Cette RDC doit d'abord etre Lui-meme dote d'une certaine Liberte vis-a-vis du Systeme auquel ce Pays est EMPRISONNE...
Hmmmm...Les Pays Civilises d'aujourd'hui le sont surement devenus par des methodes Civilisees, N'est-c-Pas
Une Chose Que J'ai pu comprendre ce que seuls, Le Dialogue, Le Souvelevement Populaire avec Tshisekedi sont Permis...
Ne ns laissons pas bernes par Tous Nos Leaders Politiques D'aujourd'hui(Ex MPR, PPRD), Ils font tous partie d'un Meme Club...
Chacun d'eux use de L'Energie du Peuple pour servir le meme systeme, car Ils sont tous des produits de Ce Meme Systeme...Ils n'ont aucune Vision et Personne n'a une Vision assez Claire Pour Le bien etre de C Pays...
La RDC est un pays Fabriique sous Le Colonialisme, Le Leader Politique ou Civile capable de Liberer Cette RDC doit d'abord etre Lui-meme dote d'une certaine Liberte vis-a-vis du Systeme auquel ce Pays est EMPRISONNE...
Cavalier
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Un Congolais a été massacré à mort au cours d’un meeting où au moins 20 leaders de l’opposition qui luttent pour le bien-être de tous les Congolais étaient présents. A ce que l’on sache aucun d’eux ne serait intervenu pour tenter de sauver ce compatriote. On ne va pas qualifier cet acte de ce qu’il est parce que les mots ne peuvent traduire exactement ce qui se passait, et prêtent toujours à polémique. Les images parlent d’elles-mêmes. Contemplons les, et fermons-la et gardons pour nous ce que nous en pensons.
Libre Examen
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
OUF
Et les manifs organisees par L'UDPS contre Le Regime MOBUTU s'etaient deroulees calmement et paisiblement sans violence, n'est-ce pas , Etienne Tshisekedi doit Il en etre Coupable alors
Et les manifs organisees par L'UDPS contre Le Regime MOBUTU s'etaient deroulees calmement et paisiblement sans violence, n'est-ce pas , Etienne Tshisekedi doit Il en etre Coupable alors
Cavalier
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Ce meeting a réçu l´accord du gouverneur de la ville, en principe il devrait avoir des policiers pour assurer la sécurité. Des policiers dis-je, oui ils étaient là en effet mais malheureusement ils ont disparu dès que les troubles ont commencé. Cela revenait-il aux leaders de l´opposition d´assumer la sécurité en lieu et place des policiers?Libre Examen a écrit:
Pour couronner le tout, ce meeting pourra avoir laissé une image négative des leaders de l’opposition qui étaient présents. En effet, ils auraient laissé un Congolais se faire massacrer à mort sans intervenir. S’ils ont laissé faire cela, en quoi sont-ils différents de ceux qui sont au pouvoir maintenant ?
Arafat
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Arafat a écrit:Ce meeting a réçu l´accord du gouverneur de la ville, en principe il devrait avoir des policiers pour assurer la sécurité. Des policiers dis-je, oui ils étaient là en effet mais malheureusement ils ont disparu dès que les troubles ont commencé. Cela revenait-il aux leaders de l´opposition d´assumer la sécurité en lieu et place des policiers?Libre Examen a écrit:
Pour couronner le tout, ce meeting pourra avoir laissé une image négative des leaders de l’opposition qui étaient présents. En effet, ils auraient laissé un Congolais se faire massacrer à mort sans intervenir. S’ils ont laissé faire cela, en quoi sont-ils différents de ceux qui sont au pouvoir maintenant ?
Loin de moi de suggérer que les leaders devaient prendre la place de la police. En outre, à ce qu’on raconte, les assaillants s’en seraient même pris aux policiers qui voulaient porter secours à la victime.
Ils étaient plus de 20 leaders, dont de plus notables, de l’opposition sur le podium et j’imagine que l’un de leurs objectifs est le bien-être de tous les Congolais, y compris de ce Congolais sur qui d’autres Congolais s’acharnaient, et qui en est mort. Et, aucun d’entre eux n’a eu la présence d’esprit de prendre le micro et de demander à la foule d’arrêter.
J'imagine que des leaders doivent avoir au moins une autorité morale sur leurs sympathisants.
Libre Examen
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Dernière édition par Mathilde le 29/9/2015, 1:49 pm, édité 1 fois
Mathilde
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
http://www.aljazeera.com/news/2015/09/clashes-erupt-rally-drc-president-kabila-150916022011955.html
Djodjo B
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
Libre Examen a écrit:
Aaaah...Vital Kamerhe
Tu joue en faite le jeu de la majorité Je comprend maintenant lorsque les gens disent que : Ozalaka opposant na moyi, mais na butu osololaka na Kabila. En faite tu cherche avec le soi-disant dynamique de l'opposition à dynamité la vraie opposition qu'est l'UDPS.
El-Shaman
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-les-autorites-ont-fomente-lattaque-dun-rassemblement-de-lopposition-hrw
L'organisation américaine de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) affirme mardi dans un rapport que des responsables des services de sécurité et du parti au pouvoir à Kinshasa ont été impliqués dans l'attaque d'un rassemblement d'opposition le 15 septembre.
Selon Human Rights Watch, "plusieurs jeunes hommes qui ont reconnu avoir participé à l'attaque ont affirmé [à l'ONG] qu'ils se trouvaient parmi plus de 100 jeunes recrutés par de hauts responsables de la sécurité et des responsables du PPRD" , le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie.
HRW cite des témoins selon lesquels le chef de la police de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, plusieurs fois accusé de graves violations des droits de l'Homme, "figurait parmi au moins trois hauts responsables" ayant "donné des instructions".
Pour HRW, l'attaque du 15 septembre "n'était qu'un incident" parmi d'autres "dans un contexte de répression croissante" pré-électorale. L'ONG appelle la Mission de l'ONU (Monusco) à déployer sa police lors des manifestations politiques.
L'organisation américaine de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) affirme mardi dans un rapport que des responsables des services de sécurité et du parti au pouvoir à Kinshasa ont été impliqués dans l'attaque d'un rassemblement d'opposition le 15 septembre.
Selon Human Rights Watch, "plusieurs jeunes hommes qui ont reconnu avoir participé à l'attaque ont affirmé [à l'ONG] qu'ils se trouvaient parmi plus de 100 jeunes recrutés par de hauts responsables de la sécurité et des responsables du PPRD" , le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie.
HRW cite des témoins selon lesquels le chef de la police de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, plusieurs fois accusé de graves violations des droits de l'Homme, "figurait parmi au moins trois hauts responsables" ayant "donné des instructions".
Pour HRW, l'attaque du 15 septembre "n'était qu'un incident" parmi d'autres "dans un contexte de répression croissante" pré-électorale. L'ONG appelle la Mission de l'ONU (Monusco) à déployer sa police lors des manifestations politiques.
djino
Re: En direct de DJILI Sainte thérèse le 15/09/2015
"06 OCT 2015
RD Congo : Les autorités impliquées dans une attaque contre des manifestants
Répression accrue à l’encontre des opposants politiques
° https://www.hrw.org/fr/news/2015/10/06/rd-congo-les-autorites-impliquees-dans-une-attaque-contre-des-manifestants
Fuite de personnes qui participaient à une manifestation politique pacifique à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, le 15 septembre 2015, lors d’une violente attaque menée par un groupe de voyous spécialement recrutés à cet effet.
(Kinshasa, le 6 octobre 2015) – De hauts responsables des forces de sécurité et du parti au pouvoir en République démocratique du Congo semblent avoir recruté des voyous en vue d’attaquer une manifestation politique pacifique dans la capitale, Kinshasa, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.
Le 15 septembre 2015, un groupe de jeunes a violemment attaqué un rassemblement public organisé par des dirigeants de l’opposition politique pour appeler le président Joseph Kabila à quitter ses fonctions à l’issue de ses deux mandats constitutionnellement autorisés en décembre 2016. Armés de gourdins et de bâtons en bois, les assaillants ont frappé les manifestants, répandant la peur et le chaos dans la foule de plusieurs milliers de protestataires. Plus d’une dizaine de manifestants ont été blessés, dont certains ont été piétinés alors qu’ils tentaient de fuir.
Rassemblement organisé le 15 septembre 2015 par les dirigeants des partis d’opposition à Kinshasa, capitale de la RD Congo, pour appeler le président Joseph Kabila à quitter ses fonctions à l’issue de ses deux mandats prévus par la constitution
« Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet », a déclaré Ida Sawyer, chercheuse senior auprès de la division Afrique à Human Rights Watch. « L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition. »
Human Rights Watch a observé la manifestation du 15 septembre, et a par la suite interrogé des victimes et des témoins, des professionnels de santé et plusieurs assaillants.
Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.Ida Sawyerchercheuse senior auprès de la division Afrique
Parmi les assaillants figuraient des membres de la Ligue des Jeunes du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de Kabila, parmi lesquels beaucoup sont connus comme pratiquant des arts martiaux, ainsi que des jeunes ayant des liens avec Vita Club, l’une des principales équipes de football de Kinshasa. Des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR), de la police et de l’armée, tous en tenue civile, auraient également pris part à l’attaque.
Plusieurs jeunes hommes qui ont reconnu avoir participé à l’attaque ont affirmé à Human Rights Watch qu’ils se trouvaient parmi plus de 100 jeunes recrutés par de hauts responsables de la sécurité et des responsables du PPRD. Ils ont indiqué que chaque recrue était payée environ 65 USD. Les jeunes hommes ainsi recrutés ont expliqué qu’ils ont été invités à se rassembler dans un camp militaire à Kinshasa la nuit précédente et qu’ils ont « reçu des instructions sur la manière de mener l’attaque ». L’un d’entre eux a raconté : « On nous a dit de commencer à attaquer les manifestants et de semer le désordre dès que l’un des leaders de l’opposition insulterait le président Kabila ». Un moyen de transport a été mis à la disposition des recrus le lendemain matin, pour les conduire jusqu’au quartier où la manifestation de l’opposition se déroulait.
La police déployée pour assurer la sécurité lors de la manifestation n’a pas stoppé les assaillants armés de bâtons lorsqu’ils sont arrivés, mais est restée à proximité et a simplement observé leur arrivée. La police est uniquement intervenue quelque temps plus tard lorsque des manifestants en colère s’en sont pris aux assaillants et ont commencé à les frapper.
Cette bannière, rappelant que le président congolais Joseph Kabila atteindra le terme de son mandat le 19 décembre 2016, a été déployée lors d’une manifestation qui a eu lieu à Kinshasa le 15 septembre 2015.
Un des assaillants qui a été battu est décédé plus tard de ses blessures. Les agents de police ont rapidement emporté son corps à l’une des morgues de la ville. Un employé de la morgue a raconté à Human Rights Watch que des officiers de police ont demandé aux employés de la morgue de ne pas toucher le corps et de n’informer personne de sa présence. Ils ont ordonné aux employés de l’étiqueter comme « corps de l’État », empêchant ainsi les membres de la famille de le réclamer. Human Rights Watch a documenté de précédents cas dans lesquels des responsables de la sécurité ont fait identifier un corps comme « corps de l’État » pour dissimuler des décès politiquement problématiques.
Des témoins ont indiqué à Human Rights Watch que le commissaire provincial de la police de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, figurait parmi au moins trois hauts responsables ayant participé au rassemblement de recrutement la nuit précédant la manifestation et qui avaient donné des instructions sur la façon de mener l’attaque. Kanyama a précédemment été impliqué dans de graves atteintes aux droits humains, y compris pour son rôle de commandement pendant la répression de janvier contre des manifestants qui a fait au moins 38 morts.
La police devrait rester apolitique, impartiale et respecter le droit de rassemblement pacifique de tous les citoyens congolais, a rappelé Human Rights Watch. La mission de maintien de la paix des Nations Unies en RD Congo, la MONUSCO, pourrait contribuer à prévenir de nouvelles attaques en déployant la police de l’ONU lors des manifestations politiques. Le mandat de la MONUSCO en vertu de la résolution 2147 du Conseil de sécurité prévoit d’« [a]ssurer, dans ses zones d’opérations, une protection efficace des civils se trouvant sous la menace de violences physiques ».
L’attaque du 15 septembre n’était qu’un incident parmi les plus récents dans un contexte de répression croissante à l’encontre des personnes qui s’opposent à un troisième mandat de Kabila ou à tout report des élections nationales prévues en novembre 2016. Alors que les préparatifs des élections ont déjà pris du retard, certains s’inquiètent du fait que Kabila et ses partisans pourraient favoriser un report des élections, permettant ainsi un « glissement » de la date du scrutin vers une prolongation du mandat de Kabila.
Deux dirigeants de partis politiques et quatre jeunes activistes ont été récemment condamnés pour incitation à la désobéissance civile ou en vertu d’autres accusations fallacieuses après avoir publiquement dénoncé la répression politique ou demandé la libération d’activistes arrêtés arbitrairement. Plusieurs autres activistes et dirigeants de partis politiques ont été arrêtés et font actuellement l’objet de procès pour avoir critiqué les tentatives de Kabila de prolonger son mandat.
D’autres jeunes ont été arbitrairement arrêtés sans chef d’inculpation. Trois étudiants universitaires arrêtés en mars alors qu’ils imprimaient des tracts appelant les étudiants à soutenir un leader de l’opposition, Vital Kamerhe, ont été arbitrairement détenus par l’ANR sans être autorisés à recevoir la visite d’avocats ou de membres de leurs familles. Un musicien congolais est toujours arbitrairement détenu par des responsables des services de renseignement, pour des liens présumés avec des organisations de jeunesse pro-démocratie.
Le 16 septembre, le président Kabila a exclu sept leaders politiques de haut niveau, désignés comme le Groupe des 7 ou G7, des rangs de sa coalition de partisans connue sous le nom de Majorité présidentielle (MP) après qu’ils lui ont adressé une lettre publique le 14 septembre exigeant qu’il respecte la limite constitutionnelle de deux mandats. D’autres membres de la coalition de la majorité ont alors exprimé leur soutien au G7 en démissionnant de leurs postes au gouvernement. Plusieurs d’entre eux ont par la suite subi des actes de harcèlement et d’intimidation.
Le 17 septembre, des agents des services de renseignement de la province du Sankuru (dans l’ancienne province du Kasaï-Oriental) ont fait fermer une station de radio appartenant à Christophe Lutundula, un membre du parlement et du G7. Un témoin a raconté à Human Rights Watch que les agents ont confisqué l’équipement de radiodiffusion, en indiquant aux employés qu’ils avaient reçu des ordres de leurs supérieurs à Kinshasa. Le 18 septembre, des agents des services de renseignement ont arrêté trois employés du Ministère de Plan, dont l’ancien ministre, Olivier Kamitatu, fait partie du G7. Ils ont été embarqués de force dans des véhicules et conduits jusqu’au bureau de l’ANR, où ils ont été détenus pendant plusieurs heures avant d’être relâchés.
« L’historique des violations graves des droits humains en RD Congo devrait servir d’alerte aux gouvernements concernés au sujet de la violence et la répression politiques avant qu’elles ne s’intensifient », a conclu Ida Sawyer. « Ces gouvernements devraient faire pression sur le gouvernement congolais pour exiger la libération des personnes détenues à tort et pour mener des enquêtes sur les responsables des attaques contre des manifestants pacifiques. Prévenir des abus est bien moins coûteux que d’essayer de ramasser les pots cassés après coup. »
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Informations detaillées
Attaque contre la manifestation d’opposition du 15 septembre
La manifestation du 15 septembre s’est déroulée au terrain Sainte-Thérèse dans la commune de N’djili à Kinshasa. Les manifestants agitaient des drapeaux des partis d’opposition sur fond de musique congolaise, et des dirigeants de partis ont prononcé des discours. Beaucoup portaient des t-shirts avec l’inscription « Non au glissement », faisant allusion aux tentatives des partisans de Kabila de laisser les élections nationales « glisser » vers une prolongation de son mandat.
Une adhérente d’un parti d’opposition qui a participé à la manifestation a affirmé à Human Rights Watch qu’elle a été attaquée par un groupe de jeunes armés de gourdins et de bâtons en bois :
Lorsque les personnes ont commencé à s’enfuir, j’ai vu de jeunes hommes poursuivre les manifestants avec des gourdins. J’ai pensé que la police allait intervenir parce qu’elle n’était pas très loin. Mais non, elle n’a rien fait. Alors que je m’enfuyais, un des assaillants s’est approché et m’a donné un coup de tête si fort que je suis tombée et j’ai perdu connaissance.
Une femme dont la jambe a été fracturée par l’un des attaquants a expliqué :
Lorsque je me suis levée pour voir comment je pourrais m’enfuir, j’ai vu un homme avec une barre en fer venir vers moi en criant : « On en a marre de vous ! » Puis il m’a frappé très fort à la jambe. Je suis tombée sur les chaises en plastique et il a continué à avancer [dans la foule].
Ce n’est que lorsque les manifestants s’en sont pris aux assaillants que la police est intervenue. Alors que les policiers transportaient des assaillants blessés, certains manifestants ont jeté des pierres sur la police, qui ne semblait pas être armée.
Un employé à la morgue de Kinshasa a raconté à Human Rights Watch que des agents de police ont amené le corps d’un assaillant décédé à la morgue et que les officiers de police ont par la suite ordonné aux employés de la morgue de ne pas toucher au corps et de n’informer personne de sa présence :
Ils nous ont dit que personne ne devait toucher le corps et que nous devions le mettre de côté. Ils ont ajouté : « Le corps appartient à l’État ; n’y touchez pas ». Ils ont même écrit sur un papier qu’ils ont disposé près du corps : « corps de l’État ». Puis des agents des services de renseignement en tenue civile sont venus à la morgue pour vérifier que les instructions avaient bien été suivies. Nous savons que ce ne sont pas des employés de la morgue, mais nous ne pouvons rien y faire.
Arrestations de leaders politiques et d’activistes
Les activistes et les leaders politiques suivants ont fait l’objet d’arrestations et de détentions arbitraires, et certains sont jugés pour de fausses accusations, pour s’être publiquement exprimés contre une prolongation du mandat de Kabila ou pour avoir dénoncé la répression de l’année passée :
Vano Kalembe Kiboko, un ancien membre du parlement de la coalition de la majorité de Kabila, a été arrêté le 29 décembre 2014 après avoir publiquement critiqué la répression policière violente d’une manifestation au Katanga et les tentatives visant à permettre au président Kabila de briguer un troisième mandat. Il a été conduit à la prison centrale de Kinshasa et maintenu en détention provisoire jusqu’à l’ouverture de son procès en mai dernier. Le 14 septembre, il a été déclaré coupable et condamné à trois ans de prison pour haine raciale et tribalisme et « divulgation de faux bruits ».
Ernest Kyaviro, un leader d’opposition de Goma dans l’est de la RD Congo, a été arrêté le 22 janvier pendant la semaine de manifestations dans le pays contre les modifications proposées de la loi électorale. Au lendemain de son arrestation, il a été transféré dans un centre de détention de l’Agence nationale de renseignements (ANR) à Kinshasa, où il a été détenu pendant 86 jours sans chef d’inculpation et sans recevoir la visite de sa famille ou d’un avocat. L’accès à un traitement médical lui a été refusé pendant cette période. Kyaviro a été transféré plus tard à la prison centrale de Kinshasa. Le 18 septembre, il a été jugé coupable de provocation et incitation à des manquements envers l’autorité publique et a été condamné à trois ans de prison. Le 23 septembre, l’épouse de Kyaviro a reçu des menaces par téléphone d’une personne anonyme qui lui a dit : « Nous vous avions interdit de parler aux médias, mais vous faites du bruit depuis que votre mari a été arrêté... Maintenant vous verrez bien ce qui arrivera. Nous savons où vous habitez. »
Le 18 septembre, quatre jeunes activistes de l’organisation Lutte pour le Changement (LUCHA), Trésor Akili, Sylvain Kambere, Vincent Kasereka et Gentil Mulume, ont été jugés coupables d’« incitation à la désobéissance à l’autorité » et condamnés à six mois de prison assortis de 12 mois de sursis. Ils avaient été arrêtés le 7 avril après avoir organisé une manifestation pacifique appelant à la libération de leurs collègues qui avaient été arrêtés à Kinshasa après avoir participé à un atelier pour lancer Filimbi, une plate-forme encourageant l’implication des jeunes dans le processus politique. Les quatre activistes de LUCHA ont été provisoirement libérés au bout de 22 jours.
Leurs collègues Fred Bauma et Yves Makwambala sont toujours en détention à la prison centrale de Kinshasa, pour avoir participé à l’atelier sur Filimbi. Leur procès est en cours.
Le défenseur des droits humains Christopher Ngoyi et Cyrille Dowe, un leader de parti politique, ont tous deux été arrêtés pendant les manifestations de janvier. Ils sont actuellement détenus à la prison centrale de Kinshasa, après des semaines ou des mois dans un établissement de l’ANR. Jean-Claude Muyambo, un autre leader de parti politique, a aussi été arrêté pendant les manifestations de janvier et envoyé à la prison centrale de Kinshasa. Il est détenu dans un établissement de santé à Kinshasa où il est soigné pour les blessures subies lors de son arrestation. Les procès contre Ngoyi, Dowe et Muyambo sont en cours, tous basés sur des chefs d’inculpation apparemment basés sur des motifs politiques.
Le 19 septembre, deux étudiants de l’Université de pédagogie nationale (UPN) de Kinshasa ont été libérés au bout de huit mois après avoir été arrêtés arbitrairement par des agents des services de renseignement, sans chef d’inculpation ni accès à leur famille et à des avocats. Ils ont été arrêtés en janvier alors qu’ils étaient en possession de tracts appelant à manifester contre les modifications proposées de la loi électorale.
Trois étudiants de l’Université de Kinshasa – Léon Nguwa, Joel Bokoro et Giresse Bangomisa – sont toujours en détention arbitraire dans un établissement de l’ANR. Ils ont été arrêtés en mars alors qu’ils imprimaient des tracts appelant les étudiants à se mobiliser pour soutenir un leader d’opposition, Vital Kamerhe, qui était en procès à la Cour suprême.
Un rappeur et artiste congolais, Junior Mapeki (connu sous le nom de Radek), est aussi détenu arbitrairement dans un établissement de l’ANR. Il a été arrêté en mai et interrogé sur des liens présumés avec les activistes de Filimbi et les organisations de jeunes pro-démocratie de l’Afrique de l’Ouest, Balai Citoyen et Y’En a Marre. On aurait trouvé dans son téléphone des photos de personnes tuées pendant les manifestations de janvier à Kinshasa.
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"RDC: HRW met en cause les autorités dans la répression d’une manifestation
° http://www.rfi.fr/afrique/20151007-rdc-human-rights-watch-met-cause-autorites-repression-manifestation-kinshasa-opposi
Un manifestant blessé lors des heurts qui ont émaillé une réunion de l'opposition à Kinshasa, le 15 septembre.
En RDC, les autorités sont pointées du doigt. Dans son dernier rapport, l’organisation de protection des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) affirme que des responsables des services de sécurité et du parti au pouvoir à Kinshasa ont planifié l'attaque d'un rassemblement de l’opposition le 15 septembre dernier, qui avait fait au moins trois blessés. Mais pour le pour le porte-parole du gouvernement, c’est un rapport « politiquement motivé » et « peu crédible ».
Dans son rapport, l’organisation de protection des droits de l’homme Human Rights Watch est formelle. Elle dit avoir interviewé des dizaines de personnes ayant participé à l’attaque contre la manifestation de l’opposition. Tous racontent avoir été recrutés par des responsables des forces de l’ordre et du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti au pouvoir, pour réaliser cet assaut, comme le rapporte Ida Sawyer, représentante de Human Rights Watch en RDC : « Tous les reclus étaient emmenés en camp militaire ici à Kinshasa. Ils ont reçu des instructions sur comment il faut organiser l’attaque. Et aussi chaque reclus a reçu environ 65 dollars. Et après lors de la manifestation, nous avons documenté comment ces jeunes ont attaqué les manifestants avec des bâtons en bois et d’autres armes blanches. »
Mais pour le porte-parole du gouvernement, ces témoignages sont insuffisants pour prouver une quelconque implication des autorités dans cette attaque. « Il ne suffit pas de dire qu’on a des témoignages précis. Il n’y a aucun nom. Ce sont des allégations dépourvues de toute base probante. On cite même un autre commandant de la police, mais sans donner des éléments qui nous permettent d’orienter l’ouverture d’une enquête. C’est ça le problème », estime Lambert Mende. Le porte-parole du gouvernement qui rappelle aussi avoir condamné le recours à la violence lors de cette manifestation.
Human Rights Watch appelle de son côté les autorités congolaises à protéger la liberté de manifester dans le pays, sans crainte d’être attaqués, sachant que le 15 septembre dernier, la police déployée autour du rassemblement était intervenue, très tardivement.
"Banditisme d’Etat!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10270
Le très inquiétant "général" Célestin Kanyama, un des exécuteurs de basses oeuvres de "Joseph Kabila"
Dans un rapport publié ce mardi 6 octobre, la très influente organisation non gouvernementale américaine Human Right Watch (HRW) accuse des hauts responsables de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et ceux du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et...la démocratie (PPRD) d’avoir organisé l’agression des manifestants réunis le 15 septembre à la Place Sainte-Thérèse dans la commune kinoise de Ndjili.
Le mardi 15 septembre, des représentants des forces politiques et sociales ont organisé une manifestation politique. Des intervenants se sont succédé à l’estrade pour dénoncer les subterfuges que multiplient «Joseph Kabila» et ses séides à l’approche de la date d’expiration du second et dernier mandat de celui-ci. Le 19 décembre 2016, le président sortant doit procéder à la passation de pouvoir avec le président entrant.
A la surprise générale, des individus non identifiés munis de gourdins, bâtons, cailloux et armes blanches, ont fondu sur le public rassemblé pacifiquement. Bilan : un mort et une dizaine de blessés. Un détail significatif : les policiers présents sont restés indifférents.
Aucune information judiciaire n’a été ouverte à ce jour sur ces incidents dignes des régimes fascistes de triste mémoire.
A qui profite le crime ?
Poser cette question, c’est déjà y répondre. Qui d’autre aurait eu intérêt à perturber cette réunion politique ? Des témoins assurent que les assaillants ont fait irruption dès que les orateurs ont commencé à citer le nom de «Joseph Kabila» en exigeant la tenue de l’élection présidentielle en novembre 2016. Le « nom » de l’actuel locataire du Palais de la nation serait-il devenu un sujet tabou ? Au nom de quel principe? Tout homme public n’est-il pas tenu de rendre compte sur l’exécution de sa mission?
Lors de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011, les Kinois ont vu parader les membres de la fameuse « Ligue des jeunes » du PPRD. Derrière cette douce appellation, se dissimulent des pseudo-sportifs et autres pratiquants des arts martiaux. Leur rôle est d’infliger la
«correction» à tous ceux qui critiquent le "raïs" et sa gestion calamiteuse du pays.
Dans son rapport publié mardi 6 octobre, HRW assure que ses investigateurs ont pu approcher plusieurs «gros bras» ayant participé à cette "ratonnade". Ceux-ci étaient au nombre de 100. Ils ont été recrutés par des «hauts responsables de la sécurité et des responsables du PPRD» dont le très inquiétant «général» Célestin Kanyama. Après une « formation » dans un camp militaire non autrement identifié, ces bandits - le mot n’est pas trop fort - ont reçu instruction d’attaquer dès qu’un des leaders de l’opposition insulterait « Joseph Kabila ». Rétribution : +/- 65 dollars par personne.
Pire, HRW croit savoir que "des agents de l’Agence nationale de renseignements, de la police et de l’armée, tous en tenue civile, auraient également pris part à l’attaque". Un comble! Le rôle des forces de l’Etat n’est-il pas de représenter l’intérêt général? Le Congo-Kinshasa serait-il devenu un Etat-PPRD?
Le rapport redigé par Human Right Watch vient confirmer une redoutable réalité. A savoir que depuis le 26 janvier 2001, le Congo dit démocratique est dirigé par des hommes sans foi ni loi. Bref, des bandits d’Etat. "Joseph Kabila" en tête. Un chef d’Etat qui a un minimum de sens de l’honneur ne peut en aucun cas tolérer les agissements décrits par HRW.
En quinze ans, "Joseph Kabila" aura passé le clair de son temps non pas à procurer le bonheur au plus grand nombre. Retors et fourbe, l’actuel numéro un Congolais a consacré son temps ainsi que son énergie à dissimuler son "grand secret" et surtout à traquer tous ceux qui osent fouiller les "poubelles de l’histoire" pour le démasquer.
Près de sept mois après, les observateurs peinent à comprendre l’acharnement du "raïs" et ses sbires sur les jeunes du groupe de pression "Filimbi" dont le "crime" est d’avoir dit haut et fort leur attachement à la bonne gouvernance et à l’alternance démocratique tout en encouragent la jeunesse congolaise à se libérer de la résignation pour un engagement citoyen.
Il faut être naïf pour espérer que "Joseph Kabila" qui a transformé l’Etat congolais en un bien personnel d’un clan pourra faire ouvrir une enquête sur l’enquête menée par HRW. Le système de répression en place lui convient parfaitement. Le remettre en cause équivaudrait, pour lui, à se priver des "béquilles" qui soutiennent son pouvoir. Impopulaire"
"RDC : le pouvoir accusé d’avoir payé des voyous lors d’une manifestation
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-pouvoir-accuse-davoir-paye-des-voyous-lors-dune-manifestation/
Selon une enquête d’Human Rights Watch (HWR), de hauts responsables de la police congolaise, dont le général Célestin Kanyama, auraient recruté des jeunes délinquants pour agresser les opposants qui manifestaient pacifiquement à Kinshasa le 15 septembre dernier.(...)"
° http://www.izf.net/afp/rdc-les-autorites-ont-fomente-lattaque-dun-rassemblement-lopposition-seloh-hrw
° http://latempete.info/alors-que-le-dernier-mandat-de-j-kabila-tire-vers-la-fin-rdc-les-violences-contre-lopposition-denoncees/
° http://desc-wondo.org/human-rights-watch-accable-de-nouveau-le-general-kanyama-et-le-pprd/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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