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RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015)

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RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015) - Page 2 Empty Re: RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015)

Message  Admin 14/12/2015, 9:14 pm

L'udps a fini par comprendre qu'elle doit être du côté du peuple et pas du côté du dictateur.
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RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015) - Page 2 Empty Re: RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015)

Message  ndonzwau 15/12/2015, 12:30 am

"L’UDPS face à des contradictions internes
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10447

RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015) - Page 2 Tshitshi%2021.02.2015
Etienne Tshisekedi wa Mulumba tiraillé entre les courants qui gravitent autour de lui.

Au cours d’un point de presse qu’il a animé jeudi 11 décembre à Goma, Rubens Mikindo, président de la fédération de l’UDPS/Nord Kivu a annoncé que l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social opte pour la participation au "Dialogue politique national inclusif" initié par "Joseph Kabila". Selon une dépêche de l’ACP, Mikindo a tenu ces propos au retour d’un voyage à Bruxelles où il aurait participé à des pourparlers entre ce parti et une délégation du gouvernement de Kinshasa.


"Seul le dialogue reste la voie définitive pour faire sortir notre pays de l’impasse politique actuelle", a souligné le président de la fédération de l’UDPS/Nord Kivu lors de sa rencontre avec la presse à Goma.
Pour lui, "le dialogue n’est pas synonyme de glissement du nouveau calendrier électoral". "Il reste plutôt le seul espoir pour la population congolaise", a-t-il ajouté.
Interrogé sur l’arrivée du "G7" dans l’opposition, Rubens Mikindo a fait remarquer que "l’UDPS est et reste le seul parti politique de l’opposition qui a un cahier de charges". Et d’asséner que les ex-frondeurs de la "Majorité présidentielle" réunis dans le "G7" "ne constituent qu’une bande de dinosaures qui ont saigné le pays".
Des analystes contactés dimanche soir estimaient que cette énième prise de position de l’UDPS sur le fameux dialogue a le mérite de révéler la "guerre des tranchées" qui aurait lieu entre les "différents clans" qui gravitent autour du leader de l’UDPS. "Etienne Tshisekedi wa Mulumba paraît tiraillé entre les opposants et les partisans au dialogue au sein de son entourage", confie un politologue qui a requis l’anonymat. Plus audacieux, un confrère kinois de lancer :"La cacophonie communicationnelle qui règne dans cette formation politique incline à penser que n’eut été la pression de l’opinion, au niveau de la diaspora et au pays, l’UDPS aurait déjà convolé avec Joseph Kabila dans une nouvelle transition. Ce parti s’embourbe dans des contradictions internes...".

C’est le lieu de dire et redire que la communication de l’UDPS est loin de briller tant par sa clarté que par sa cohérence. Voici quelques faits.
Le vendredi 28 novembre, "Joseph Kabila" fait message à la nation annonçant l’imminence de la convocation du "Dialogue". Lundi 30 novembre, il publie l’ordonnance n°15/084 du 28 novembre 2015 portant convocation du dialogue. C’est ici que le secrétaire national adjoint de l’UDPS chargé des Finances et administration, Joseph Kapika, fera sa sortie médiatique à Kananga. L’homme annonce que l’UDPS "participera à 100%" au "dialogue national". Et d’ajouter que l’UDPS ira à ces assises avec son "cahier des charges".
Prenant le contre-pied de ce cadre de l’UDPS, Félix Tshisekedi Tshilombo intervient mardi 1er décembre sur radio Okapi : "Nous ne participerons pas à un dialogue made in Kabila".
Pour le secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures, il n’est pas question de participer à un forum régenté par l’une des parties. C’est au secrétaire général des Nations Unies qu’il revient de désigner un "facilitateur". "Felix" de préciser que "le dialogue qu’envisage son parti aura pour priorités la tenue de l’élection présidentielle et les législatives dans les délais constitutionnels". Un avis qui est "nuancé" par le pouvoir kabiliste. Ici, les questions à débattre tournent autour de quatre problèmes liés au processus électorale : le financement des consultations politiques, le calendrier électoral, l’enrôlement des nouveaux majeurs et la sécurisation des opérations de vote.

Le même mardi 1er décembre, l’UDPS publie un communiqué daté de Bruxelles. Revêtu de la signature d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le texte est formulé comme suit à son premier paragraphe : "L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (...), et son président national, (...), rappellent notamment que le président Etienne Tshisekedi wa Mulumba "a saisi le secrétaire général des Nations unies pour solliciter la désignation, dans les meilleurs délais, d’un Facilitateur".
Au point 9 dudit communiqué, on peut lire : "(...)l’UDPS ne se sent pas concernée par le dialogue tel qu’annoncée par M. Kabila toutefois le parti reste disposé à examiner toute initiative émanant de la communauté internationale visant les objectifs recherchés qui sont : l’élaboration d’un calendrier électoral réaliste et consensuel, qui tient compte des délais constitutionnels; la mise à jour du fichier électoral pour l’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé; l’alternance en 2016 par le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l’expression de notre peuple".

Le jeudi 10 décembre, l’hebdomadaire "Jeune Afrique" annonce dans son édition en ligne que Félix Tshisekedi Tshilombo et l’ancien gouverneur Moïse Katumbi Chapwe ont conclu un accord à Paris. Objectif : "obtenir une élection présidentielle sans participation du président sortant, Joseph Kabila, et dans les délais constitutionnels". L’hebdomadaire de préciser que les deux parties ont rejeté toute idée de participation au "dialogue". Vrai accord ou simple coup médiatique?
Des observateurs sont d’avis qu’en l’absence de l’UDPS, le dialogue convoqué par "Joseph Kabila" est "sans objet". Au motif que l’aura de cette formation politique pourrait "minimiser" le boycott de ce forum par le "G7" et la "Dynamique de l’opposition". Les mêmes observateurs suspectent certains membres de l’entourage de Tshisekedi wa Mulumba de batailler pour une "participation sans conditions" au dialogue. Qui? Personne n’ose avancer un nom.

Le pouvoir kabiliste a dépêché plusieurs émissaires dans la capitale belge où réside Etienne Tshisekedi en convalescence. C’est le cas notamment du gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta Yango et de Barnabé Kikaya Bin Karubi, conseiller diplomatique à la Présidence de la République. Sans omettre She Léonard Okitundu et Kalev Mutond;
Au cours d’un point de presse qu’il a tenu le samedi 5 décembre à Bruxelles, le député national Jean-Pierre Lisanga Bonganga, un des alliés de l’UDPS, a semblé jouer à fond la carte des "durs" de la "garde rapprochée" du leader de l’UDPS : "Nous ne voulons pas de Concertations nationales bis". Quelle est l’élément nouveau qui est intervenu depuis la publication par le président de l’UDPS du communiqué daté du 1er décembre 2015?"



"DIALOGUE, ÉLECTIONS APAISÉES… QUI MENACE LA PAIX EN RDC ?
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13738:dialogue-elections-apaisees-qui-menace-la-paix-en-rdc&catid=85:a-la-une&Itemid=472

RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015) - Page 2 PrintButtonRDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015) - Page 2 Car_6608_200_200

Dialogue contre la paix tel est l’équation à laquelle la majorité soumet les Congolais. Tout opposant au dialogue est taxé d’être partisan du chaos, de la guerre. Illustration, des opposants qui se sont réunis à Dakar, ont été tout de suite accusés de comploter contre les institutions en RDC. En même temps, les animateurs des institutions promettent « des répliques  ciblées et chirurgicales », dans l’oubli total de leurs obligations régaliennes, à savoir rassurer tout le monde, y compris les opposants. Qui menacerait donc réellement la paix en RDC au regard de ce décor qui rappelle le spectre burundais? Pas besoin de dessin.Le Potentiel

Une campagne en cours, menée tambours battant, suggère que la paix serait sur le point d’être rompue au pays.Pour cette raison,ceux qui dirigent le pays ont décidé d’engager « un dialogue politique national inclusif » avec l’opposition et la Société civile. Au lieu de réfléchir profondément sur l’avenir du pays et de son processus démocratique, particulièrement le renforcement des cycles électoraux qui a fait avancer la démocratie, par des élections, la majorité au pouvoir aurait levé l’option de faire tabula rasa. Les dirigeants voudraient remettre en cause un ordre institutionnel qui ne leur est plus favorable du fait de l’approche du terme de la mandature en cours. 

Il s’agit tout simplement d’un retour à la case départ, indiquent les opposants qui redoutent qu’au cours du fameux dialogue politique, la décision de violer massivement la Constitution ne soit prise ou avalisée. Selon ces derniers, si les autorités organisent les scrutins dans les délais prévus par la loi fondamentale, rien n’énerverait la paix en RDC. Le pays n’aura pas besoin d’un dialogue, au contraire le spectre de la guerre s’éloignera de même que l’ombre du glissement du calendrier électoral.
Ce serait donc dans l’ordre normal des choses et personne ne pourrait en rougir, tant à la Majorité qu’à l’Opposition. Pour les opposants et la communauté internationale, la cause de l’instabilité pourrait provenir de ce dysfonctionnement dans le processus électoral. Un dysfonctionnement voulu, entretenu, planifié et exécuté avec minutie par la Majorité. Ainsi que l’affirme l’Opposition, là n’est pas le problème qui se pose à la nation avec acuité présentement. Pour l’Opposition, il n’y a aucun doute, toute la responsabilité repose sur les épaules de la Majorité.

Conscients de cette réalité politique, les acteurs proches du président Joseph Kabila ont proposé la tenue d’un dialogue politique, d’autant que cette initiative avait constitué en son temps le cheval de bataille de l’Opposition au lendemain des élections de 2011. Celle-ci s’est trouvée prise au dépourvu. La politique n’est-elle pas dynamique ? Sans s’avouer vaincus, les partis les plus représentatifs de l’Opposition n’ont pas voulu baisser les bras ; ils ont, l’UDPS en tête, rejeté l’offre de la MP en la considérant comme un cade         au empoisonné.
Les opposants sont convaincus que participer à ce forum « made MP ou Joseph Kabila » (c’est selon) serait cautionner un schéma visant à obtenir le glissement du calendrier électoral. Aussi ne cessent-ils de faire  pression sur le régime en place afin de le dissuader d’aller jusqu’au bout de sa logique, à savoir la mise ne place d’une transition qui aura pour mission d’entériner le projet d’une nouvelle Constitution.

Leurs prises de position ont été interprétées comme une menace à l’ordre public. Pour les stopper, le procureur général de la République est sorti de sa réserve pour mettre en garde contre toute tentative « d’appeler le peuple à descendre sur la rue » sur pied de l’article 64 de la Constitution. Le PGR est allé plus loin en considérant les stratégies de l’Opposition comme « une tentative de renversement des institutions légalement établies ». Aussi a-t-il promis de punir ceux qui tenteront de violer la loi, tel qu’il l’a démontré ! De là à dire que la chasse à l’homme a commencé, il n’y a qu’un pas, vite franchi.
La logique qui prévaut depuis le lancement de la campagne pour le dialogue est celle de s’aligner sur la vision de la MP ou de subir la répression. Il n’y a qu’à voir la levée de boucliers à Kinshasa, après la fuite sur une rencontre organisée à l’Ile de Gorée à Dakar, au Sénégal. La réaction de la majorité au pouvoir a été musclée avec à la clé des promesses de poursuites dans un langage cru.

A qui la faute ?

Deux logiques diamétralement opposées sont en compétition. Il est vrai que les risques de déflagration sont réels. Dans des conditions normales, les élections se seraient tenues et les vaches seraient bien gardées. Mais dans les conditions actuelles, chacun se prépare à sa manière. Le plus important n’est pas pour la Majorité de pointer du doigt l’Opposition. La majorité l’a réduit à sa plus simple expression. Les espaces de liberté comme l’Assemblée nationale ne reflètent plus son appellation de « Temple de la démocratie ». La Majorité soutient l’insoutenable, de fois même la démarche de l’Opposition rentre dans la ligne droite de bon sens et de la légalité. Envers et contre tout, la famille politique du président actionne la loi du nombre. L’usage abusif de cet argument a dégouté la population qui s’est prise en charge en volant au secours de cette opposition martyrisée.
En RDC, les gouvernants font face directement au souverain primaire. Normal dans ces conditions que les opposants se réunissent loin des instruments de répression du pays. Interdire les marches pacifiques, les meetings de l’Opposition, voire des débats contradictoires sur la gestion de la res publica à l’intérieur des frontières nationales ne participent pas à la consolidation de la démocratie. Des réactions vives et inattendues peuvent survenir, voir trouver des justifications.
 
Gouverner au centre

Dans cette étape cruciale, la Majorité doit éviter de chercher à régler ses difficultés politiques par l’usage abusif des instruments comme l’armée, la police, la justice, les services de sécurité. Pire, les membres du gouvernement, tous les animateurs des institutions se sont soustraits à la réserve régalienne. Ils se sont distingués par des diatribes dignes de dérives dictatoriales. Illustration. Un membre du gouvernement a menacé publiquement les opposants en leur promettant « des répliques ciblées et chirurgicales ».
Que l’on ait assuré une médiatisation à outrance de cette menace ne laisse aucun doute sur les intentions de rompre la concorde nationale et la paix sociale. Comment, de cette manière, un ministre en fonction peut-il contribuer à la préservation de la paix et de la stabilité ? 
D’autres déclarations tapageuses sont distillées régulièrement par le secrétaire général du PPRD qui laisse entendre que l’alternative au dialogue c’est guerre. Question : qui fera la guerre et contre qui ? Est-ce que tous ces va-t-en guerre qui brandissent allègrement le spectre du chaos aident le chef de l’Etat par rapport à ses obligations constitutionnelles ? 
Aussi clairement que cela puisse paraitre, tout le monde doit prendre conscience que brûler la case pour des intérêts privés fera de tout le monde de grands perdants. Il faut chercher à favoriser l’apaisement au lieu de faire monter inutilement la température. Si ces attitudes et autres déclarations intempestives ne s’arrêtent pas, l’opinion ne se trompera pas en désignant la partie congolaise qui menace la paix au pays."


"En RD Congo, le clan Kabila bâillonne l’opposition pour se maintenir au pouvoir"
° http://www.france24.com/fr/20151208-rd-congo-kabila-maintenir-pouvoir-onu-constitution-presidentielle




Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  Libre Examen 15/12/2015, 3:17 pm

Mathilde a écrit:LE voici les photos que tu m as demandées ..... Wink

RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015) - Page 2 12313810

RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015) - Page 2 Images10

Sur la photo d'en bas, pour ceux qui ne les reconnaissent pas ou s'emploient à faire croire que ça n'est jamais arrivé, c'est Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamerhe. Ca fait plus d'un an de cela. Ca devrait être entre mai ou juin 2014. Cette photo a été prise lors d'une assemblée qui réunissait tous les grands partis de l'opposition, notamment l’UDPS, l’UNC et l’ECIDE. Un peu plus tard, on verra Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamerhe sortir ensemble en tête du peloton. C'était à l'issue de ces rencontres à Fatima, que tous les partis d'opposition qui y étaient réunis avaient signé une entente dans laquelle, ils en appelaient, entre autres, à la tenue d'un dialogue inclusif.

Cette assemblée des partis d’opposition à Fatima faisait suite à une série des rencontres convoquées par la communauté internationale qui avaient réuni d'une part les partis soutenant Joseph Kabila et la communauté internationale, et d'autre part, certains partis de l'opposition dont l'UDPS, l'UNC, l'ECIDE représentés par leurs leaders respectifs et la communauté internationale. C'est suite à ces rencontres qu'a été renouvelée l’idée de tenir un dialogue inclusif pour aider à résoudre la crise politique dans laquelle le pays se trouve plongé. Cette initiative de la communauté internationale avait provoqué l’ire de Joseph Kabila qui a convoqué le corps diplomatique pour leur rappeler que le Congo est un Etat souverain et que la communauté internationale n’avait pas à s’immiscer dans les affaires intérieures du Congo. Joseph Kabila avait alors clairement indiqué qu’il était opposé à tout dialogue et avait donné l’ordre aux kabilistes de ne plus participer aux rencontres convoquées par la communauté internationale en vue d’organiser le dialogue politique inclusif. Il convient de souligner que ces rencontres entre les partis au pouvoir, proches de Joseph Kabila, les partis d’opposition et la communauté internationale est la formule que l’UDPS a retenu en vue du dialogue.

Coïncidence ou pas, toujours est-il que, après que Joseph Kabila ait annoncé son opposition à tout idée de dialogue, et après qu’il ait intimé l'ordre aux kabilistes de ne plus participer aux rencontres convoquées par la communauté internationale, Vital Kamerhe joignait sa voix à celle de Joseph Kabila pour lui aussi s'opposer au dialogue. S’accordant avec Joseph Kabila, Vital Kamerhe va aussi réussir à embrigader tous les autres partis qui avaient signé l'entente à Fatima dans une Dynamique de l'Opposition à l'UDPS. L’UDPS, on le sait, a fait sien l’idée du dialogue parce qu’elle a trouvé là un moyen susceptible de sortir le Congo de sa crise politique, mais surtout d’essayer de prévenir l’impasse qui pointait à l’horizon à propos de l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. De son côté, la Dynamique de l’Opposition a décidé de combattre tout idée de dialogue politique inclusif. C’est ainsi que qu’elle passe à l’offensive contre l’UDPS. Ces attaques se sont très vite retournées contre la famille biologique de d’Etienne Tshikesekedi.

Toutefois, à y regarder de près, la personne particulièrement visée n’est autre que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Que ces attaques soient centrées sur la personne de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est bien compréhensible car beaucoup estiment que c’est lui qui va remplacer son père Etienne Tshisekedi à la tête de l’UDPS. Il fallait donc à tout prix faire en sorte qu’Félix Tshilombo ne remplace son père dans les cœurs des Congolais. Il fallait tout faire pour les dépeindre dans des plus mauvais attributs.

Point n’est besoin de s’étendre à propos de ce qu’on a dit de la famille d’Etienne Tshisekedi et de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en particulier. On a accusé Félix Tshisekedi Tshilombo d’avoir reçu des millions de dollar de la part de Joseph Kabila, que tout ce qu’il recherchait à travers le dialogue est d’obtenir le poste de premier ministre et de permettre à Joseph Kabila de prolonger son mandat au-delà de son terme, soit de permettre comme on le désigne dans le jargon de la politique congolaise le glissement. Ainsi, en ayant opté pour le dialogue afin de résoudre la crise dans laquelle le Congo est plongé, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo se trouvait être accusé d’agir contre la Constitution et d’être en conséquence un traitre à la Nation, et ceci bien avant même que le dialogue ait eu et qu’il est effectivement résulté en un glissement permettant à Joseph Kabila de prolonger son mandat et à la nomination de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme premier ministre. Ceci ressemble aux genres d’arguments que G.W. Bush avait utilisés pour justifier sa guerre préventive contre l’Irak sous prétexte que l’Irak était sur le poins de produire des armes de destruction massive. Aujourd’hui on sait que c’était pure invention.

On a ainsi assisté à des attaques en règle, reprises en chœur par tous ceux qui s’opposent au dialogue, contre la personne de Felix Antoine Tshisekedi ; c’était comme on dit en anglais  du « character assassination », méthode à laquelle l’on recourt souvent contre des compétiteurs éventuels. Si l’on se penche un peu sur les sources de ces attaques, on constate qu’elles proviennent de Monsieur Honoré Ngbanda avec son APARECO et de quelques journalistes proches du  leader présumé de la Dynamique de l’Opposition à l’UDPS. Ceux-ci semblent s’abreuver aux mêmes sources et recourent aux mêmes méthodes. Ce qui ne devrait pas être étonnant puisqu’après tout, Vital Kamerhe se vante d’être Ngbanda moke ! Ce n’est pas la première fois que des journalistes et des gens proches de Vital Kamerhe agissent ainsi. Quiconque peut se souvenir que lors de la campagne électorale de 2011, ces gens proches de Vital Kamerhe avaient mené campagne pour faire croire que c’est Etienne Tshisekedi qui ne voulait pas d’une union large de l’opposition, que voulait de tout son cœur Vital Kamerhe. Or, on sait qu’Etienne Tshisekedi avait tout fait pour rencontrer Vital Kamerhe, malgré tout ce que celui-ci avait dit de lui lors de la campagne électorale de 2005, et que par contre Vital Kamerhe a tout fait pour l’éviter.

Le plus déplorable dans tout ça, c’est que beaucoup de ceux qui s’opposent au dialogue ont repris ces attaques en chœur, les traitant et les présentant comme des évidences en soi et qu’il n’y avait pas lieu de les questionner et au lieu de s'attaquer à la feuille de route de l’UDPS sur base de son contenu .

Puisque l’on accuse Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de tenir au dialogue parce qu’il tient, entre autres, à être premier ministre, pourquoi ne pas contraster une telle accusation de ce que l’on sait de Vital Kamerhe et de ses ambitions ? Qui d’entre Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamerhe voudraient vraiment du poste du premier ministre ? L’on connait les circonstances qui ont poussé Vital Kamerhe à démissionner de son poste du président de l’Assemblée Nationale. Beaucoup pensent qu’il y a été forcé et que ce n’était pas de son propre gré. Il est parti à reculons. Beaucoup pensent qu’il voulait être premier ministre de Joseph Kabila. Quant à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’histoire de l’UDPS témoigne pour lui. Il eut été question d’occuper des postes, l’UDPS serait dans les institutions. De plus, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a dans une de ces dernières entrevues clairement dit qu’il n’avait pas besoin d’un poste de premier ministre.

Saisissons l’occasion pour mettre en perspective cette comparaison à laquelle on recourt souvent pour comparer la rupture entre Mobutu et Tshisekedi d’une part, et la rupture entre Joseph Kabila et Vital Kamerhe d’autre part. Ceci est encore une tentative de mettre Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe sous le même pied. Quand Etienne Tshisekedi a rompu avec Joseph Mobutu, les Zaïrois n’avaient aucun choix. L’Etat zaïrois, c’était le MPR. C’était le MPR parti-Etat. En fait le MPR prenait la place de l’État, de la Nation; l’Etat s’effaçait pour laisser la place au MPR. Autrement dit s’opposer au MPR pouvait être traitée comme haute trahison. Il ne pouvait pas exister un autre parti au Zaïre. Le Zaïrois n’avait pas le droit de créer un parti. Le Zaïrois n’avait pas la liberté de choix. Joseph Pour avoir osé réclamer, entre autres, la liberté de choix pour les Zaïrois, la reconnaissance du multipartisme tel que prévu dans le manifeste de la Nsele dans sa version originale, celle-ci prévoyait en effet l’existence de deux partis, Etienne Tshisekedi a été persécuté, emprisonné et torturé; sa famille biologique n’a pas été épargnée. Son fils Félix Antoine Tshisekedi encore adolescent était l’objet d’enlèvement.  Quand Vital Kamerhe a rompu avec Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi avait déjà gagné le combat pour lui. En effet, Vital Kamerhe avait la liberté de choix. On sait ce qu’il a fait de cette liberté. Il a choisi Joseph Kabila. Il a créé son propre parti. Il n’a pas été mis en prison pour avoir créé son propre parti. On ne l’a pas forcé à demeurer dans le PPRD. Il a continué à jouir de sa liberté.

La liberté de choix dont chaque Congolais jouit aujourd’hui est une grande victoire d’Etienne Tshisekedi et de l’UDPS. Chaque fois qu’il s’est agi de choisir entre un poste et le combat pour l’Etat de droit Etienne Tshisekedi a toujours clairement choisi le combat pour l’Etat de droit, ce qui pousse ceux qui n’ont jamais compris le sens de son combat à l’accuser d’avoir, plusieurs fois, raté des occasions de prendre le pouvoir. Qui connaît bien Etienne Tshisekedi sait fort bien qu’en prônant le dialogue l’UDPS, il ne recherche sûrement pas à avoir des postes ministériels auprès de Joseph Kabila. Ce n’est donc que procès d’intention venant des personnes qui sont bien à l’aise dans les institutions du régime de Joseph Kabila. Quelle ironie !

Dans cette opposition au dialogue, on aime également présenter le dialogue comme une initiative de Joseph Kabila. Ceci est évidemment fait à dessein. C’est pour appuyer l’idée que Joseph Kabila a initié le dialogue pour permettre le glissement afin qu’il prolonge son mandat. Est-il vrai que le dialogue est une initiative de Joseph Kabila ? Nous avons vu ci-haut que la première réaction de Joseph Kabila a été de s’opposer à la tenue de tout dialogue. Il l’a fait savoir au corps diplomatique et a intimé l’ordre aux kabilistes de ne plus participer aux rencontres convoquées par la communauté internationale en vue de promouvoir la tenue d’un dialogue politique inclusif. Comment dès lors peut-on soutenir sans cesse que le dialogue est une initiative de Kabila ? En réalité, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a repris cette idée du dialogue proposée par la communauté internationale et en a fait sien. Depuis que cette idée a été proposée par la communauté internationale aux différents partis, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo se l’est appropriée et en a fait la promotion contre vents et marées, contre toutes les attaques. Une preuve de plus que l’idée du dialogue n’est pas une initiative de Joseph Kabila est que l’UDPS est le seul parti qui jusque-là a présenté sa proposition qui en appelle au dialogue.

Il a été également dit que le Congo n’appartenait pas aux Tshisekedi, père et fils. A quoi tiennent de tels propos ? Que faut-il y comprendre ? Quel sens faut-il leur donner ? Etienne Tshisekedi et son fils Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo traitent-ils le Congo comme leur propriété privée ? S’accaparent-ils des ressources du Congo ? S’accaparent-ils des richesses du Congo ? Etienne Tshisekedi et Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, à ce que l’on sache ne détiennent pas de pouvoir au Congo, ils ne font partie d’aucune institutions officielle. Ils n’ont jamais fait partie d’un quelconque gouvernement Kabila; ils n’ont pas fait partie du 1 + 4; ils ne siègent pas au parlement et ils ne siègent pas au sénat. Dès lors pourquoi veut-on faire croire qu’Etienne Tshisekdi et son fils Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo considèrent le Congo comme leur appartenant ? Ou nous veut-on faire croire que le fait qu’Etienne Tshisekedi et son fils Antoine Félix Tshisekedi proposent le dialogue comme la voie de sortie de la crise politique dans laquelle le Congo, c’est la même chose que dire que le Congo leur appartient. On ne sait comment quelqu’un peut arriver à une telle conclusion. Ne veut-on pas plutôt dénier le droit de parole à Etienne Tshisekedi et à son fils Félix Antoine Tshisekedi. Ainsi, le Congo n’appartiendrait qu’à ceux qui s’opposent au dialogue. Serait-ce cela qu’on veut nous faire comprendre. Ainsi, au Congo, il n’y aurait plus place à des divergences de vues ? Veut-on faire que les seuls points de vue acceptable sont ceux prônés par la Dynamique de l’Opposition et par Monsieur Honoré Ngbanda et son APARECO ?

C’est également faux de faire croire qu’Etienne Tshisekedi et son fils Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo veulent imposer leurs vues à tous les partis d’opposition. Il n’y a rien de plus faux. Depuis la création de l’UDPS, les partis d’opposition les plus connus et leurs leaders ont toujours pris des positions à l’encontre de celles proposées par Etienne Tshisekedi avec comme raisons qu’ils agissaient au nom de l’intérêt supérieur de la Nation. Tout le monde en connaît le résultat. Aux vues des résultats obtenus jusqu’à aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’ils avaient raison et qu’Etienne Tshisekedi avait tort. Telle est la réalité.

Que l’UDPS soit aujourd’hui l’objet d’attaques de la Dynamique de l’Opposition n’est pas un phénomène nouveau. L’UDPS et Etienne Tshisekdi ont toujours été à un moment ou un autre, surtout dans des moments cruciaux,  objets d’attaques de la part des leaders et des partis politiques avec lesquels ils ont fait alliance.

Comment Félix Antoine Tshisekedi a réagi par rapport à toutes ces attaques ? Il n’y a qu’à suivre les différentes entrevues qu’il a données depuis qu’il fait la promotion du dialogue pour s’en faire une idée. Ces entrevues sont facilement disponibles. Malgré toutes les attaques dont il est l’objet, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est demeuré serein. Il n’avpas versé dans la démagogie. Il en appelle à plus de courtoisie entre politiciens congolais, au respect mutuel et est resté ouvert aux autres partis. Il n’a jamais prétendu que les voies proposées par les autres n’étaient pas valables. Il a toujours indiqué que si ceux-ci s’avèrent avoir raison, l’UDPS va cheminer avec eux. Il a clairement indiqué que dans tous les cas de figure, élection présidentielle ou pas, Joseph Kabila doit quitter dès la fon du mandat actuel tel que prévu par la Constitution.

Il n’a jamais été dit que seul le dialogue va produire le résultat recherché. C’est une voie parmi d’autres. Il est bien d’exemples dans le monde où le dialogue a réussi à produire le résultat escompté, et d’exemples où le dialogue n’a rien donné. Ce qui est sûr est que si l’on n’essaie pas on est sûr que ça ne va rien donner.

J’ai pris soin de faire mon analyse à partir des faits. On peut me qualifier d’udpsien si ça peut consoler quelques âmes. Mais qui a dit qu’un udpsien ne peut évaluer les choses selon le jugement de sa propre conscience ! Seraient-ce simplement ceux qui se prononcent systématique contre l’UDPS et Etienne Tshisekedi qui agiraient selon leur propres consciences ? N’est-ce pas là être un peu réducteur et prétentieux.


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Message  Zik 15/12/2015, 3:20 pm


Je vois Mr Félix Tshisekedi sur cette photo, et je vois mal comment on peut être plus Tshisekediste que Tshisekedi lui-même..
Cette signature me fait du bien...

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Message  El-Shaman 16/12/2015, 12:15 pm

Libre Examen a écrit:
Mathilde a écrit:LE voici les photos que tu m as demandées ..... Wink

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Sur la photo d'en bas, pour ceux qui ne les reconnaissent pas ou s'emploient à faire croire que ça n'est jamais arrivé, c'est Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamerhe. Ca fait plus d'un an de cela. Ca devrait être entre mai ou juin 2014. Cette photo a été prise lors d'une assemblée qui réunissait tous les grands partis de l'opposition, notamment l’UDPS, l’UNC et l’ECIDE. Un peu plus tard, on verra Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamerhe sortir ensemble en tête du peloton. C'était à l'issue de ces rencontres à Fatima, que tous les partis d'opposition qui y étaient réunis avaient signé une entente dans laquelle, ils en appelaient, entre autres, à la tenue d'un dialogue inclusif.

Cette assemblée des partis d’opposition à Fatima faisait suite à une série des rencontres convoquées par la communauté internationale qui avaient réuni d'une part les partis soutenant Joseph Kabila et la communauté internationale, et d'autre part, certains partis de l'opposition dont l'UDPS, l'UNC, l'ECIDE représentés par leurs leaders respectifs et la communauté internationale. C'est suite à ces rencontres qu'a été renouvelée l’idée de tenir un dialogue inclusif pour aider à résoudre la crise politique dans laquelle le pays se trouve plongé. Cette initiative de la communauté internationale avait provoqué l’ire de Joseph Kabila qui a convoqué le corps diplomatique pour leur rappeler que le Congo est un Etat souverain et que la communauté internationale n’avait pas à s’immiscer dans les affaires intérieures du Congo. Joseph Kabila avait alors clairement indiqué qu’il était opposé à tout dialogue et avait donné l’ordre aux kabilistes de ne plus participer aux rencontres convoquées par la communauté internationale en vue d’organiser le dialogue politique inclusif. Il convient de souligner que ces rencontres entre les partis au pouvoir, proches de Joseph Kabila, les partis d’opposition et la communauté internationale est la formule que l’UDPS a retenu en vue du dialogue.

Coïncidence ou pas, toujours est-il que, après que Joseph Kabila ait annoncé son opposition à tout idée de dialogue, et après qu’il ait intimé l'ordre aux kabilistes de ne plus participer aux rencontres convoquées par la communauté internationale, Vital Kamerhe joignait sa voix à celle de Joseph Kabila pour lui aussi s'opposer au dialogue. S’accordant avec Joseph Kabila, Vital Kamerhe va aussi réussir à embrigader tous les autres partis qui avaient signé l'entente à Fatima dans une Dynamique de l'Opposition à l'UDPS. L’UDPS, on le sait, a fait sien l’idée du dialogue parce qu’elle a trouvé là un moyen susceptible de sortir le Congo de sa crise politique, mais surtout d’essayer de prévenir l’impasse qui pointait à l’horizon à propos de l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. De son côté, la Dynamique de l’Opposition a décidé de combattre tout idée de dialogue politique inclusif. C’est ainsi que qu’elle passe à l’offensive contre l’UDPS. Ces attaques se sont très vite retournées contre la famille biologique de d’Etienne Tshikesekedi.

Toutefois, à y regarder de près, la personne particulièrement visée n’est autre que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Que ces attaques soient centrées sur la personne de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est bien compréhensible car beaucoup estiment que c’est lui qui va remplacer son père Etienne Tshisekedi à la tête de l’UDPS. Il fallait donc à tout prix faire en sorte qu’Félix Tshilombo ne remplace son père dans les cœurs des Congolais. Il fallait tout faire pour les dépeindre dans des plus mauvais attributs.

Point n’est besoin de s’étendre à propos de ce qu’on a dit de la famille d’Etienne Tshisekedi et de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en particulier. On a accusé Félix Tshisekedi Tshilombo d’avoir reçu des millions de dollar de la part de Joseph Kabila, que tout ce qu’il recherchait à travers le dialogue est d’obtenir le poste de premier ministre et de permettre à Joseph Kabila de prolonger son mandat au-delà de son terme, soit de permettre comme on le désigne dans le jargon de la politique congolaise le glissement. Ainsi, en ayant opté pour le dialogue afin de résoudre la crise dans laquelle le Congo est plongé, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo se trouvait être accusé d’agir contre la Constitution et d’être en conséquence un traitre à la Nation, et ceci bien avant même que le dialogue ait eu et qu’il est effectivement résulté en un glissement permettant à Joseph Kabila de prolonger son mandat et à la nomination de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme premier ministre. Ceci ressemble aux genres d’arguments que G.W. Bush avait utilisés pour justifier sa guerre préventive contre l’Irak sous prétexte que l’Irak était sur le moins de produire des armes de destruction massive. Aujourd’hui on sait que c’était pure invention.

On a ainsi assisté à des attaques en règle, reprises en chœur par tous ceux qui s’opposent au dialogue, contre la personne de Felix Antoine Tshisekedi ; c’était comme on dit en anglais  du « character assassination », méthode à laquelle l’on recourt souvent contre des compétiteurs éventuels. Si l’on se penche un peu sur les sources de ces attaques, on constate qu’elles proviennent de Monsieur Honoré Ngbanda avec son APARECO et de quelques journalistes proches du  leader présumé de la Dynamique de l’Opposition à l’UDPS. Ceux-ci semblent s’abreuver aux mêmes sources et recourent aux mêmes méthodes. Ce qui ne devrait pas être étonnant puisqu’après tout, Vital Kamerhe se vante d’être Ngbanda moke ! Ce n’est pas la première fois que des journalistes et des gens proches de Vital Kamerhe agissent ainsi. Quiconque peut se souvenir que lors de la campagne électorale de 2011, ces gens proches de Vital Kamerhe avaient mené campagne pour faire croire que c’est Etienne Tshisekedi qui ne voulait pas d’une union large de l’opposition, que voulait de tout son cœur Vital Kamerhe. Or, on sait qu’Etienne Tshisekedi avait tout fait pour rencontrer Vital Kamerhe, malgré tout ce que celui-ci avait dit de lui lors de la campagne électorale de 2005, et que par contre Vital Kamerhe a tout fait pour l’éviter.

Le plus déplorable dans tout ça, c’est que beaucoup de ceux qui s’opposent au dialogue ont repris ces attaques en chœur, les traitant et les présentant comme des évidences en soi et qu’il n’y avait pas lieu de les questionner et de s’attaquerbààla feuille de route de l’UDPS sur base de son contenu .

Puisque l’on accuse Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de tenir au dialogue parce qu’il tient, entre autres, à être premier ministre, pourquoi ne pas contraster une telle accusation de ce que l’on sait de Vital Kamerhe et de ses ambitions ? Qui d’entre Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamerhe voudraient vraiment du poste du premier ministre ? L’on connait les circonstances qui ont poussé Vital Kamerhe à démissionner de son poste du président de l’Assemblée Nationale. Beaucoup pensent qu’il y a été forcé et que ce n’était pas de son propre gré. Il est parti à reculons. Beaucoup pensent qu’il voulait être premier ministre de Joseph Kabila. Quant à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’histoire de l’UDPS témoigne pour lui. Il eut été questions d’occuper des postes, l’UDPS serait dans les institutions. De plus, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a dans une de ces dernières entrevues clairement dit qu’il n’avait pas besoin d’un poste de premier ministre.

Saisissons l’occasion pour mettre en perspective cette comparaison à laquelle on recourt souvent pour comparer la rupture entre Mobutu et Tshisekedi d’une part, et la rupture entre Joseph Kabila et Vital Kamerhe d’autre part. Ceci est encore une tentative de mettre Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe sous le même pied. Quand Etienne Tshisekedi a rompu avec Joseph Mobutu, les Zaïrois n’avaient aucun choix. L’Etat zaïrois, c’était le MPR. C’était le MPR parti-Etat. En fait le MPR prenait la place de l’État, de la Nation; l’Etat s’effaçait pour laisser la place au MPR. Autrement dit s’opposer au MPR pouvait être traitée comme haute trahison. Il ne pouvait pas exister un autre parti au Zaïre. Le Zaïrois n’avait pas le droit de créer un parti. Le Zaïrois n’avait pas la liberté de choix. Joseph Pour avoir osé réclamer, entre autres, la liberté de choix pour les Zaïrois, la reconnaissance du multipartisme tel que prévu dans le manifeste de la Nsele dans sa version originale, celle-ci prévoyait en effet l’existence de deux partis, Etienne Tshisekedi a été persécuté, emprisonné et torturé; sa famille biologique n’a pas été épargnée. Son fils Félix Antoine Tshisekedi encore adolescent était l’objet d’enlèvement.  Quand Vital Kamerhe a rompu avec Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi avait déjà gagné le combat pour lui. En effet, Vital Kamerhe avait la liberté de choix. On sait ce qu’il a fait de cette liberté. Il a choisi Joseph Kabila. Il a créé son propre parti. Il n’a pas été mis en prison pour avoir créé son propre parti. On ne l’a pas forcé à demeurer dans le PPRD. Il a continué à jouir de sa liberté.

La liberté de choix dont chaque Congolais jouit aujourd’hui est une grande victoire d’Etienne Tshisekedi et de l’UDPS. Chaque fois qu’il s’est agi de choisir entre un poste et le combat pour l’Etat de droit Etienne Tshisekedi a toujours clairement choisi le combat pour l’Etat de droit, ce qui pousse ceux qui n’ont jamais compris le sens de son combat à l’accuser d’avoir, plusieurs fois, raté des occasions de prendre le pouvoir. Qui connaît bien Etienne Tshisekedi sait fort bien qu’en prônant le dialogue l’UDPS ne recherche sûrement pas à avoir des postes ministériels auprès de Joseph Kabila. Ce n’est donc que procès d’intention venant des personnes qui sont bien à l’aise dans les institutions du régime de Joseph Kabila. Quelle ironie !

Dans cette opposition au dialogue, on aime également présenter le dialogue comme une initiative de Joseph Kabila. Ceci est évidemment fait à dessein. C’est pour appuyer l’idée que Joseph Kabila a initié le dialogue pour permettre le glissement afin qu’il prolonge son mandat. Est-il vrai que le dialogue est une initiative de Joseph Kabila ? Nous avons vu ci-haut que la première réaction de Joseph Kabila a été de s’opposer à la tenue de tout dialogue. Il l’a fait savoir au corps diplomatique et a intimé l’ordre aux kabilistes de ne plus participer aux rencontres convoquées par la communauté internationale en vue de promouvoir la tenue d’un dialogue politique inclusif. Comment dès lors peut-on soutenir sans cesse que le dialogue est une initiative de Kabila ? En réalité, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a repris cette idée du dialogue proposée par la communauté internationale et en a fait sien. Depuis que cette idée a été proposée par la communauté internationale aux différents partis, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo se l’est appropriée et en a fait la promotion contre vents et marées, contre toutes les attaques. Une preuve de plus que l’idée du dialogue n’est pas une initiative de Joseph Kabila est que l’UDPS est le seul parti qui jusque-là a présenté sa proposition qui en appelle au dialogue.

Il a été également dit que le Congo n’appartenait pas aux Tshisekedi, père et fils. A quoi tiennent de tels propos ? Que faut-il y comprendre ? Quel sens faut-il leur donner ? Etienne Tshisekedi et son fils Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo traitent-ils le Congo comme leur propriété privée ? S’accaparent-ils des ressources du Congo ? S’accaparent-ils des richesses du Congo ? Etienne Tshisekedi et Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, à ce que l’on sache ne détiennent pas de pouvoir au Congo, ils ne font partie d’aucune institutions officielle. Ils n’ont jamais fait partie d’un quelconque gouvernement Kabila; ils n’ont pas fait partie du 1 + 4; ils ne siègent pas au parlement et ils ne siègent pas au sénat. Dès lors pourquoi veut-on faire croire qu’Etienne Tshisekdi et son fils Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo considèrent le Congo comme leur appartenant ? Ou nous veut-on faire croire que le fait qu’Etienne Tshisekedi et son fils Antoine Félix Tshisekedi proposent le dialogue comme la voie de sortie de la crise politique dans laquelle le Congo, c’est la même chose que dire que le Congo leur appartient. On ne sait comment quelqu’un peut arriver à une telle conclusion. Ne veut-on pas plutôt dénier le droit de parole à Etienne Tshisekedi et à son fils Félix Antoine Tshisekedi. Ainsi, le Congo n’appartiendrait qu’à ceux qui s’opposent au dialogue. Serait-ce cela qu’on veut nous faire comprendre. Ainsi, au Congo, il n’y aurait plus place à des divergences de vues ? Veut-on faire que les seuls points de vue acceptable sont ceux prônés par la Dynamique de l’Opposition et par Monsieur Honoré Ngbanda et son APARECO ?

C’est également faux de faire croire qu’Etienne Tshisekedi et son fils Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo veulent imposer leurs vues à tous les partis d’opposition. Il n’y a rien de plus faux. Depuis la création de l’UDPS, les partis d’opposition les plus connus et leurs leaders ont toujours pris des positions à l’encontre de celles proposées par Etienne Tshisekedi avec comme raisons qu’ils agissaient au nom de l’intérêt supérieur de la Nation. Tout le monde en connaît le résultat. Aux vues des résultats obtenus jusqu’à aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’ils avaient raison et qu’Etienne Tshisekedi avait tort. Telle est la réalité.

Que l’UDPS soit aujourd’hui l’objet d’attaques de la Dynamique de l’Opposition n’est pas un phénomène nouveau. L’UDPS et Etienne Tshisekdi ont toujours été à un moment ou un autre, surtout dans des moments cruciaux,  objets d’attaques de la part des leaders et des partis politiques avec lesquels ils ont fait alliance.

Comment Félix Antoine Tshisekedi a réagi par rapport à toutes ces attaques ? Il n’y a qu’à suivre les différentes entrevues qu’il a données depuis qu’il fait la promotion du dialogue pour s’en faire une idée. Ces entrevues sont facilement disponibles. Malgré toutes les attaques dont il est l’objet, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est demeuré serein. Il n’avpas versé dans la démagogie. Il en appelle à plus de courtoisie entre politiciens congolais, au respect mutuel et est resté ouvert aux autres partis. Il n’a jamais prétendu que les voies proposées par les autres n’étaient pas valables. Il a toujours indiqué que si ceux-ci s’avèrent avoir raison, l’UDPS va cheminer avec eux. Il a clairement indiqué que dans tous les cas de figure, élection présidentielle ou pas, Joseph Kabila doit quitter dès la fon du mandat actuel tel que prévu par la Constitution.

Il n’a jamais été dit que seul le dialogue va produire le résultat recherché. C’est une voie parmi d’autres. Il est bien d’exemples dans le monde où le dialogue a réussi à produire le résultat escompté, et d’exemples où le dialogue n’a rien donné. Ce qui est sûr est que si l’on n’essaie pas on est sûr que ça ne va rien donner.

J’ai pris soin de faire mon analyse à partir des faits. On peut me qualifier d’udpsien si ça peut consoler quelques âmes. Mais qui a dit qu’un udpsien ne peut évaluer les choses selon le jugement de sa propre conscience ! Seraient-ce simplement ceux qui se prononcent systématique contre l’UDPS et Etienne Tshisekedi qui agiraient selon leur propres consciences ? N’est-ce pas là être un peu réducteur et prétentieux.

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El-Shaman
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RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015) - Page 2 Empty Re: RDC : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’unissent à Paris pour le départ de Joseph Kabila en 2016 (Jeudi 10 Décembre 2015)

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