Le Rassemblement décrète une journée ville-morte le mardi 23 aout 2016
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Le Rassemblement décrète une journée ville-morte le mardi 23 aout 2016
Le Rassemblement décrète une journée ville-morte le mardi 23 aout 2016
Publié le 20 août 2016
Publié le 20 août 2016
Le Rassemblement de l’Opposition appelle la population congolaise à observer une mardi 23 août 2016 une journée ville-morte sur toute l’étendue du territoire national. C’est la décision prise par la coalition des plateformes de l’opposition qui était en réunion ce samedi 20 août 2016 autour du Président Etienne Tshisekedi à Limete.
Le Rassemblement, qui maintient sa récusation du Facilitateur Edem Kodjo, a également décidé de ne pas participer aux travaux du comité préparatoire du Dialogue convoqué par le facilitateur récusé dont la première réunion serait prévue le même mardi 23/08/2016. Un communiqué officiel va être publié à la fin de la réunion du Rassemblement de l’Opposition dans les heures qui suivent.
https://rassop.org/2016/08/20/le-rassemblement-decrete-une-journee-ville-morte-le-mardi-23-aout-2016/
KOTA
Re: Le Rassemblement décrète une journée ville-morte le mardi 23 aout 2016
https://rassop.org/2016/08/21/declaration-politique-du-rassemblement-du-20082016/
KOTA
Re: Le Rassemblement décrète une journée ville-morte le mardi 23 aout 2016
De l’avis de tous les observateurs, l’opération « Ville morte » a connu un succès partiel ! On ne pouvait que s’y attendre : le mot d’ordre était soudain et dans un pays où l’informel est la règle, une journée sans activité effective est synonyme de perte directe pour sa subsistance quotidienne, quasiment rédhibitoire pour la survie de beaucoup ! La soudaineté en a donc rajouté pour tomber dans plus d'aléatoire...
Qu'à cela ne tienne le combat reste contre un pouvoir arbitraire et socialement qui veut une fois de plus imposer son règne par défi à sa population : le dialogue à ses conditions n’est pas autre chose…
Ainsi cette « ville morte »quelque succès relatif il aurait doit avoir bel et bien bousculé l’entendement jusque-là toujours satisfait du pouvoir : l’activité dans Kinshasa la vitrine et peut-être moins en provinces a affecté le long fleuve voulu tranquille par la dictature et quitte à mieux préparer ce genre d’opération un temps à l’avance et pourquoi pas à engranger les premières dividendes en en aménageant nos revendications, il demeure que c’est par ce genre de pressions que nous pouvons arracher davantage des concessions à ce pouvoir…
Rien ne nous sera donné, vous en doutez bien; notre dû nous l'aurons à le conquérir soit à travers cette expression légitime somme toute pacifique jusque-là et pourquoi pas demain moins pour l'efficacité du combat et d’autant pour en fignole d'ores et déjà les formats pour un avenir encore plus combatif par des actions plus ouvertes...
Il n’y a en effet aucun crime et encore moins un quelconque délit que de signifier à un pouvoir arbitraire sa contestation !
Et comme le dit Mme Braeckman à la manière feutrée d'une ancienne égérie du kabilisme convertie au réalisme de l'échec de ses descendants, demain est un autre jour, le pouvoir aurait tort de voir dans ce demi succès un soutien au « glissement » comme le chanteront trop rapidement les sectateurs de "JK"; le 20 décembre prochain risque de leur donner un autre son de cloche bien plus strident et désagréable si d'ici-là d'autres n'auront pas tintés autant...
Alors à bon entendeur (à certains) mais c'est loin de mes préoccupations vous comprenez bien, c'est surtout et d'abord bravo et merci à toute la majorité silencieuse et éloquente qui vaillamment va au charbon pour notre pays sur le terrain : vous n'avez pas à vous culpabiliser le moins du monde, vous n'êtes point des "terroristes" abonnés à une guerre fanatique ou cupide, continuez vaillamment le combat, vous ne luttez que légitimement, courageusement et honorablement pour le recouvrement d’une souveraineté responsable pour notre pays et vous en serez récompensés tôt ou tard…
Il nous reste néanmoins une question à laquelle nous devrions répondre : quel impact cette "ville morte" a eu (et aura) sur le début impromptu du dialogue (et la suite) auquel elle avait entre autres comme buts de réagir,, ne fût-ce d'abord que pour notre auto-critique ?
Il y'a d"autres sujets qui s'y prêtent sur le forum, nous n'y manquerons pas d'en discuter...
Au besoin nous y reviendrons ici pour parler des avantages et limites des opérations genre "ville morte" pour tenter d'en peaufiner le meilleur format ou d'en extirper les meilleures alternatives...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Qu'à cela ne tienne le combat reste contre un pouvoir arbitraire et socialement qui veut une fois de plus imposer son règne par défi à sa population : le dialogue à ses conditions n’est pas autre chose…
Ainsi cette « ville morte »quelque succès relatif il aurait doit avoir bel et bien bousculé l’entendement jusque-là toujours satisfait du pouvoir : l’activité dans Kinshasa la vitrine et peut-être moins en provinces a affecté le long fleuve voulu tranquille par la dictature et quitte à mieux préparer ce genre d’opération un temps à l’avance et pourquoi pas à engranger les premières dividendes en en aménageant nos revendications, il demeure que c’est par ce genre de pressions que nous pouvons arracher davantage des concessions à ce pouvoir…
Rien ne nous sera donné, vous en doutez bien; notre dû nous l'aurons à le conquérir soit à travers cette expression légitime somme toute pacifique jusque-là et pourquoi pas demain moins pour l'efficacité du combat et d’autant pour en fignole d'ores et déjà les formats pour un avenir encore plus combatif par des actions plus ouvertes...
Il n’y a en effet aucun crime et encore moins un quelconque délit que de signifier à un pouvoir arbitraire sa contestation !
Et comme le dit Mme Braeckman à la manière feutrée d'une ancienne égérie du kabilisme convertie au réalisme de l'échec de ses descendants, demain est un autre jour, le pouvoir aurait tort de voir dans ce demi succès un soutien au « glissement » comme le chanteront trop rapidement les sectateurs de "JK"; le 20 décembre prochain risque de leur donner un autre son de cloche bien plus strident et désagréable si d'ici-là d'autres n'auront pas tintés autant...
Alors à bon entendeur (à certains) mais c'est loin de mes préoccupations vous comprenez bien, c'est surtout et d'abord bravo et merci à toute la majorité silencieuse et éloquente qui vaillamment va au charbon pour notre pays sur le terrain : vous n'avez pas à vous culpabiliser le moins du monde, vous n'êtes point des "terroristes" abonnés à une guerre fanatique ou cupide, continuez vaillamment le combat, vous ne luttez que légitimement, courageusement et honorablement pour le recouvrement d’une souveraineté responsable pour notre pays et vous en serez récompensés tôt ou tard…
Il nous reste néanmoins une question à laquelle nous devrions répondre : quel impact cette "ville morte" a eu (et aura) sur le début impromptu du dialogue (et la suite) auquel elle avait entre autres comme buts de réagir,, ne fût-ce d'abord que pour notre auto-critique ?
Il y'a d"autres sujets qui s'y prêtent sur le forum, nous n'y manquerons pas d'en discuter...
Au besoin nous y reviendrons ici pour parler des avantages et limites des opérations genre "ville morte" pour tenter d'en peaufiner le meilleur format ou d'en extirper les meilleures alternatives...
"Grève générale et «villes mortes» en RDC: une mobilisation en demi-teinte
° http://www.rfi.fr/afrique/20160823-greve-generale-rdc-une-mobilisation-demi-teinte
L’essentiel de l'opposition congolaise a appelé à une journée « ville morte » et à la grève générale sur tout le territoire national ce mardi 23 août. L'objectif : protester contre la tenue de pourparlers avec le pouvoir en place et récuser le médiateur désigné par l'Union africaine (UA), l'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo.
Edem Kodjo avait été choisi pour décrisper le climat politique en République démocratique du Congo, alors qu'une élection présidentielle doit se tenir à la fin de l'année. Mais l'opposition estime qu'il est trop proche du pouvoir et demande son remplacement.
La grève a été inégalement suivie ce mardi 23 août. À Kinshasa d'abord, la journée a démarrée avec des heurts entre forces de l'ordre et militants de l’UDPS. Mais Les manifestants et les barrages qu'ils avaient érigés dans le quartier de Limete ont été rapidement dispersés à coup de gaz lacrymogène.
Dans le reste de la capitale congolaise, l'activité a été largement ralentie. Peu de véhicules circulaient dans le centre-ville et les quartiers périphériques sont restés plutôt calmes une bonne partie de la journée.
Globalement, la journée « ville morte » a été moins suivie qu'en février dernier, lorsque l'opposition avait appelé à faire grève. À Lubumbashi par exemple, la capitale minière de l'est, l'activité économique n'a pas été perturbée. Idem à Kisangani ou Goma, où la police, selon plusieurs témoins, était largement déployée dans ces villes.
Mais dans la capitale du diamant, à Mbuji May, la grève a été gloablement respectée. Jusqu'à la mi-journée le centre-ville est resté désert, la plupart des magasins fermés. Et signe d'une certaine tension, des accrochages ont eu lieu autour du siège du premier parti d'opposition, l'UDPS, qui avait appelé à la grève. Une vingtaine de militants on été interpellée, après avoir monté des barricades pour empêcher la circulation, selon la police.
« Prière pour le changement » à Bukavu
Un tableau contrasté à l'image de Bukavu. Dans cette ville du Sud-Kivu, la situation est restée normale et les boutiques sont restées ouvertes. Ni la coordination de la société civile, ni l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe n'avaient décidé de relayer le mot d’ordre de la journée « ville morte ».
Le parti UNC a décidé de participer au comité préparatoire du dialogue et dit espérer obtenir par ce biais la libération des autres prisonniers politiques. Beaucoup de commerçants n’étaient donc tout simplement pas informés de l’appel à la journée « ville morte », d’autres disaient qu’ils devaient travailler pour manger et que l’opposition n’allait pas les nourrir. D’autres encore qu’il fallait aller au dialogue pour organiser au plus vite les élections dans le respect des délais constitutionnels.
Cependant, à midi, dans le centre, une rapide opération sifflet et klaxon « pour demander le respect des délais constitutionnels » a été menée. Une « prière pour le changement » a aussi été organisée sur l’un des ronds-points de la ville. Les organisateurs demandent le changement non pas seulement de certains hommes mais de tout un système pour que les élections aient enfin un effet sur la population. Car c'est tout l'enjeu de cette journée « ville morte » : montrer au pouvoir que la population veut une élection présidentielle à la fin de l'année pour qu'il y ait une alternance.Moi je n’ai pas respecté la journée ville morte, parce que si je ne travaille pas aujourd’hui ce n’est pas l’opposition qui va me donner de quoi manger à la maison.
A Bukavu, pas de journée ville morte ce 23 août...
24-08-2016 - Par Sonia Rolley00:00
00:00
"RD CONGO : LE MOT D’ORDRE DE "VILLE MORTE" PARTIELLEMENT SUIVI A KINSHASA
° http://www.izf.net/afp/rd-congo-mot-dordre-ville-morte-partiellement-suivi-kinshasa
L'appel de l'opposition à observer une "journée ville morte" mardi sur le territoire de la République démocratique du Congo a été partiellement suivi à Kinshasa et ignoré dans d'autres grandes villes du pays, selon des journalistes de l'AFP.
A Kinshasa, à la mi-journée, sur le Boulevard du 30 juin, le centre des affaires de la capitale congolaise, la circulation était fluide, loin des habituels bouchons de l'heure de pointe.
"J'ai relié Kitambo magasin à la gare centrale en sept minutes, alors que d'habitude je mets au moins 30 minutes", a expliqué Firmin Luzitu, un chauffeur de taxi.
Au grand marché de Kinshasa, deux magasins sur cinq ont ouvert et les vendeurs se plaignaient de la rareté des clients. "Nous ne vendons pas. Il n'y a pas d'acheteurs", a protesté une vendeuse des poissons, Marguerite Makengo.
Selon des journalistes de l'AFP, à Lubumbashi, deuxième ville du pays dans le sud-est, les activités se sont en revanche déroulées normalement, tout comme à Beni, Goma, et Bukavu, trois villes de l'est, ainsi qu'à Kisangani dans le nord-est.
L'appel à une journée ville morte avait été lancé par le Rassemblement, coalition politique réunie autour de l'opposant historique Étienne Tshisekedi qui demande de récuser le facilitateur désigné par l'Union africaine (UA) pour le dialogue politique national en RDC, l'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo.
Les travaux préparatoires de ces pourparlers ont été lancés mardi par M. Kodjo qui s'est dit "réconforté" par la présence des délégués de la majorité au pouvoir, d'une frange de l'opposition et de la société civile au démarrage de ces assises ouvertes devant des diplomates étrangers.
Ce dialogue voulu "inclusif" avait été convoqué fin novembre par le président congolais Joseph Kabila en vue d'"élections apaisées" en RDC où la présidentielle censée se tenir cette année est hautement improbable.
L'opposition dans son ensemble avait d'abord boudé ce dialogue avant de donner son accord moyennant des préalables, notamment la libération de prisonniers politiques et d'opinion. Le président Kabila a accordé la grâce présidentielle à plusieurs centaines de prisonniers.
Le ministre de la justice a décidé vendredi dernier de la libération d'autres prisonniers politique et d'opinion mais également de la réouverture de deux médias appartenant à des opposants. Mais pour l'opposition, ces "mesures de décrispation" ne sont pas suffisantes.
M. Kodjo a encouragé le gouvernement "à faire plusieurs autres pas toujours vers l'avant". Pour lui, "personne ne sortira vainqueur d'une crise politique à laquelle l'absence du dialogue pourrait conduire".
- 'Organiser des élections pacifiques' -
La Mission de l'ONU en RDC (Monusco) a rappelé de son côté que "le dialogue reste la seule issue pour sortir de l'impasse politique actuelle". Elle a appelé "ceux qui hésitent encore à rejoindre le processus de s'engager dans la voie du dialogue", a déclaré son chef adjoint Mamadou Diallo.
"Nous allons apporter les exigences et les préalables de l'opposition dans ces discussions", a promis le député Samy Badibanga, représentant des groupes de l'opposition parlementaire."Il y a des lignes rouges qu'on ne peut pas dépasser notamment le respect de la Constitution et la Constitution ne se fait pas à la carte, quand on parle de la Constitution c'est toute la Constitution", a-t-il dit à l'AFP.
De son côté, le sénateur de la majorité Léonard She Okitundu a soutenu que les conditions posées par l'opposition radicale pour sa participation étaient "remplies". "Son absence ne porte pas atteinte à l'inclusivité du dialogue parce qu'une large partie de l'opposition est présente", a-t-il dit à l'AFP.
Ces travaux préparatoires doivent "définir les bases d'un processus du dialogue inclusif autour du thème central: l'organisation d'élections pacifiques, crédibles, transparentes conformément à la Constitution congolaise et aux instruments normatifs régionaux et internationaux", a déclaré M. Kodjo.
Le climat politique est tendu en RDC à mesure qu'approche la fin du mandat de M. Kabila, le 20 décembre.
Le chef de l’État est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter, mais l'opposition le soupçonne de chercher à s'accrocher à son poste, quitte à reporter la présidentielle censée avoir lieu avant la fin de l'année."
" [Photos] Le déroulement de la ville-morte à Kinshasa
° http://www.radiookapi.net/2016/08/23/actualite/politique/photos-le-deroulement-de-la-ville-morte-kinshasa
Les activités économiques et administratives n’ont pas fonctionné comme d’habitude mardi 23 août au centre-ville de Kinshasa à la suite de l’appel à la ville-morte lancé par le «Rassemblement» de l’opposition.
Des bureaux de la fonction publique sont restés fermés l’avant-midi. Les quelques agents rencontrés sur place affirment peu après 9 heures ont affirmé «être venus signer la liste de présence et rentrer».
Au ministère des Affaires étrangères, un reporter de Radio Okapi a constaté que des bureaux étaient fermés. Les quelques agents présents trainaient dans les couloirs du ministère et discutaient entre eux. La même ambiance a également été observée au niveau du ministère du Travail, ont décrit les même sources.
Une situation qui tranche avec celle du ministère de la Justice où le travail se déroulait comme à l’accoutumée. Dans certaines entreprises publiques dont OGEFREM et la SONAS certains fonctionnaires étaient présents à leurs postes tandis que d’autresbureaux étaient fermés.
Par ailleurs, dans la partie sud de la ville notamment dans les communes de Lemba et Matete, une vive tension a été observée au niveau du croisement de l’avenue By-pass et celle qui va vers la commune de Matete. D’après des témoins, des jeunes ont brulé vers 9h00 des pneus à l’intersession de ces deux avenues, paralysant ainsi la circulation.
Ces barricades ont été enlevées une heure plus tard par la police dépêchée pour assurer l’ordre public. Aucun incident n’a cependant a été signalé à cet endroit. Jusque vers midi, quelques taxis et des voitures privées circulaient sur ce tronçon.
Les bus de Transco, la société publique de transport en commun, qui desservent cette ligne ont suspendu leur course vers 8h00, heure locale lorsqu’un groupe des jeunes a commencé à lancer des pierres sur un des bus de la société, brisant ses vitres. Avant cette heure-là, les bus de Transco et Esprits de vie, societe de transport issu d’un partenariat public-privé, circulaient normalement.
Dans la commune de Lemba, les étalages de deux marchés municipaux de la commune Lemba et ceux du marché principal de la commune de Matete etaient « à moitié vides ».
A la place UPN par contre, des témoins ont indiqué que « rien n’a laissé entrevoir une certaine paralysie des activités ». Mais contrairement à d’autres jours, les activités commerciales ont débuté un peu tard, vers 10h00, heures locales."
Déroulement de la journée "ville morte" (...)"
"Succès partiel pour l’opération Ville Morte
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2016/08/23/succes-partiel-pour-loperation-ville-morte/
Kinshasa se tait tandis que le dialogue démarre entre le pouvoir et l’opposition
Cahin, caha…. Convoqué en novembre 2015 par le président Kabila en vue de préparer des élections «apaisées» (c’est-à-dire retardées…) le dialogue congolais a finalement démarré, sous la houlette d’ Edem Kodjo. Désigné comme « facilitateur » par l’Union africaine et surnommé « complicateur » par une partie de l’opinion, l’ancien président togolais, qui s’est vu adjoindre un autre chef d’Etat lui aussi spécialiste des prolongations, le Brazzavillois Denis Sassou Nguesso, a entamé les travaux préparatoires à la date prévue.
Cependant, le dialogue est loin d’être aussi « inclusif » que le souhaitait le chef de l’Etat et au lieu d’unir les protagonistes, il sème la division, au sein de l’opposition en tous cas. En effet, la séance d’ouverture du dialogue s’est déroulée en présence de délégués de la majorité présidentielle, d’une frange de l’opposition et de la société civile et de diplomates étrangers. Mais des personnalités de poids, comme MM. Tshisekledi et Moïse Katumbi brillaient par leur absence.
Selon M. Kodjo, « ces travaux préparatoires doivent jeter les bases d’un processus de dialogue inclusif autour d’un thème central, l’organisation d’élections pacifiques, crédibles, transparentes, conformes à la Constitution congolaise et aux instruments normatifs régionaux et internationaux. »
Alors que la commission électorale indépendante (CENI ) vient de déclarer officiellement que des élections ne seraient pas envisageables avant juillet 2017, c’est-à-dire sept mois plus tard que la date initialement prévue, le climat est loin d’être apaisé : conduite sur le sentier de la guerre par Etienne Tshisekedi qui, après avoir secrètement négocié avec le pouvoir a fini par rallier le camp des durs, une partie de l’opposition a boycotté la rencontre et appelé la population à observer les consignes de « Ville morte ».
Autres temps, autres situations : à l’époque du président Mobutu, les consignes de « Ville morte » étaient suivies avec une ferveur quasi religieuse par une population qui, presque unanime, exigeait le départ du dictateur et la nomination de Tshisekedi au poste de Premier Ministre. Cette fois, les enjeux sont moins clairs, les soupçons de collusions cachées hantent les esprits. Le parti de Vital Kamerhe, Union pour la nation congolaise, a refusé d’appeler au boycott du dialogue, estimant que refuser de discuter avec le pouvoir n’aura pour effet que retarder davantage encore le processus électoral. Seul le « Rassemblement de l’opposition » conduit par le parti de Tshisekedi er par l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi a boycotté les travaux préparatoires et choisi d’appeler à la » Ville Morte ».
D’après les journalistes présents,l’appel a été inégalement suivi : au grand marché de Kinshasa, deux magasins sur cinq avaient ouvert, les bouchons des heures de pointe étaient inexistants mais la ville n’était pas réellement paralysée. En province, à Lubumbashi (Katanga) Goma et Bukavu (Nord et Sud Kivu), Kisangani (Province orientale) les activités se sont déroulées normalement, comme à Beni, encore traumatisée par les récents massacres à la machette, dont les auteurs n’ont pas été formellement identifiés, nul ne croyant qu’il s’agisse uniquement des rebelles ougandais musulmans ADF Nalu…
Destinée à faire pression sur le «camp présidentiel » pour que les délais légaux soient respectés, la journée Ville Morte s’est terminée sur un bilan en demi teinte, ce qui s’explique tant par la division de l’opposition que par le fait, beaucoup plus concret, que la grande majorité des Kinois vivent au jour le jour et qu’à la veille d’une rentrée scolaire dispendieuse (les parents contribuent au salaire des enseignants…)ils ne peuvent se permettre de boycotter leur emploi ou leur gagne pain, aussi précaires soient ils.
Le pouvoir aurait cependant tort de voir dans ce demi succès, ou demi échec, un signe de soutien au « glissement » : c’est lorsqu’arrivera la date fatidique du 20 décembre 2016, jour de l’expiration du deuxième mandat de M. Kabila, que sonnera réellement l’heure de vérité…"
"Succès relatif de la journée "ville morte" à Kinshasa
° http://www.lalibre.be/actu/international/succes-relatif-de-la-journee-ville-morte-a-kinshasa-57bc846535704fe6c1deb4e7
Pouvoir et opposition campent sur leurs positions; le pays prend l’eau. Analyse
Succès relatif, mardi, à Kinshasa de la journée " ville morte" décrétée par l’opposition pour demander le respect de la Constitution, qui prévoit que le président Joseph Kabila quitte le pouvoir en décembre prochain, à la fin de son second mandat. Vendredi dernier, en effet, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, a annoncé que la présidentielle ne pourrait avoir lieu avant, au mieux, juillet 2017.
La "petite extension" qu’il va demander à la Cour constitutionnelle d’autoriser n’est, cependant, admise par la Constitution, souligne l’ONG Aprodec, que lorsque la vacance de la Présidence a été déclarée par la Cour constitutionnelle (ce qui entraîne un intérim) et en cas de force majeure (art. 76) - inexistant ici puisque le retard dans l’organisation de l’élection est dû à l’impéritie des autorités.
Lundi soir, des échauffourées ont eu lieu devant le siège kinois du parti d’opposition UDPS - dopé par le retour au pays, fin juillet, d’Etienne Tshisekedi, après deux ans de soins en Belgique. La police est intervenue après que des militants eurent mis le feu à des pneus. Et mardi matin, la circulation au centre-ville était fortement réduite; de nombreux commerces étaient fermés dans les quartiers périphériques; le signal de Radio France internationale était coupé(...)"
"RD Congo : l’appel à une « ville morte » partiellement suivi à Kinshasa"
° http://www.jeuneafrique.com/351132/politique/rd-congo-lappel-a-ville-morte-partiellement-suivi-a-kinshasa/
"Ville-morte en RDC : deux blessés à Kinshasa (Police)"
° http://www.radiookapi.net/2016/08/23/actualite/societe/ville-morte-en-rdc-deux-blesses-kinshasa-police
""Journée ville morte" en RDC"
° http://www.bbc.com/afrique/region-37163786
"RD Congo: le mot d'ordre de "ville morte" partiellement suivi à Kinshasa"
° http://information.tv5monde.com/en-continu/rdc-le-mot-d-ordre-de-ville-morte-partiellement-suivi-kinshasa-124567
° http://www.radiookapi.net/2016/08/23/actualite/en-bref/les-commerces-ont-ouvert-uvira
° http://www.radiookapi.net/2016/08/23/actualite/en-bref/les-activites-ont-tourne-normalement-dans-le-bandundu-demembre
° http://www.radiookapi.net/2016/08/23/actualite/societe/la-journee-ville-morte-respectee-lavant-midi-mbuji-mayi
° http://www.radiookapi.net/2016/08/23/actualite/societe/la-population-vaque-ses-occupations-lubumbashi
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Le Rassemblement décrète une journée ville-morte le mardi 23 aout 2016
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Le Rassemblement décrète une journée ville-morte le mardi 23 aout 2016
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Le Rassemblement décrète une journée ville-morte le mardi 23 aout 2016
"Ville-morte en RDC : deux blessés à Kinshasa (Police)
° http://www.radiookapi.net/2016/08/24/actualite/societe/ville-morte-en-rdc-deux-blesses-kinshasa-police
Deux personnes ont été blessées à Kinshasa, dont un policier et un chauffeur, lors de la journée « ville morte » organisée en RDC. La Police nationale congolaise (PNC) qui a livré ce bilan mardi 23 août indique que les deux blessés ont été admis dans un centre hospitalier pour des soins.
Selon le porte-parole de la PNC, le colonel Mwanamputu, ces deux personnes ont été blessées à la suite de la destruction d’un bus de la société TRANSCO par des inconnus dans la commune de Matete, à Kinshasa.
« Dans la commune de Matete, on a déploré l’attaque à coup de cocktail molotov d’un bus TRANSCO par des inciviques. Les vitres ont été endommagées », a affirmé le colonel Mwanamputu.
La PNC, a-t-il ajouté, a aussi constaté quelques barricades notamment dans l’ex-Katanga et dans la capitale, mais qui ont été vite démantelées par les services de l’ordre.
« Des tentatives d’obstructions ont été constatées à Kinshasa à l’aube de la journée ‘ville morte’ dans quelques endroits. Ces obstacles à la circulation ont été enlevés par les forces de l’ordre. Au Katanga, des minuscules barricades ont aussi été signalées », a poursuivi le colonel Mwanamptu.
Il a indiqué que de manière générale, la journée s’était plutôt bien passée.
« La sérénité est revenue à l’ordre du jour. Les Kinois ont décidé d’ouvrir leurs commerces », a-t-il dit."
"RD Congo : 32 arrestations dans le pays lors de la journée « ville morte », selon l’ONU
° http://www.jeuneafrique.com/351504/politique/rd-congo-32-arrestations-pays-lors-de-journee-ville-morte/
Les Nations unies ont dénoncé mercredi à Kinshasa l'arrestation la veille de 32 personnes en marge de la journée "ville morte" décrétée par une frange de l'opposition.
« Mardi, nous avons enregistré 32 cas d’arrestations » par la police et l’Agence nationale de renseignement (ANR), a déclaré à l’AFP José-Maria Aranaz, directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme en RDC (BCNUDH).
Ces arrestations ont eu lieu dans la capitale Kinshasa et à Mbuji-Mayi, dans le centre du pays, a-t-il précisé, ajoutant que « 11 personnes restent encore en détention à Mbuji-Mayi », les autres ayant été libérées.
Certaines personnes interpellées ont été accusées d’avoir affiché des « comportements contraires à une manifestation pacifique » mais, il y a eu aussi des cas « d’arrestations arbitraires », selon José-Maria Aranaz.
Travaux préparatoires en vue des élections
Mardi, le « Rassemblement », coalition d’opposition politique congolaise réunie autour de l’opposant historique Étienne Tshisekedi avait appelé à une journée ville morte pour récuser le facilitateur désigné par l’Union africaine (UA) pour le dialogue politique national en RDC, l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo.
Cette grève générale a été partiellement suivie à Kinshasa et ignorée dans d’autres grandes villes du pays, alors que Edem Kodjo lançait les travaux préparatoires du dialogue national dans la capitale. L’opposition dans son ensemble avait d’abord boudé ce dialogue avant de donner son accord moyennant des préalables, notamment la libération de prisonniers politiques et d’opinion.
Mardi, les représentants d’une partie de l’opposition ont pris part au lancement des travaux préparatoires du dialogue."
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-32-arrestations-en-marge-de-la-journee-ville-morte-selon-l-onu-57bda13935704fe6c1df621f
"Alors que Kodjo faisait son show à Béatrice Hôtel, Ville morte : l’opposition gagne le pari - La Tempête des Tropique
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=205402&Actualiteit=selected
« Très timide durant l’avant-midi, la circulation n’a partiellement repris qu’après 14 heurs dans la partie-Ouest de Kinshasa, alors que l’Est est resté une ville fantôme jusque tard », précise ce journal.
Pour La TdT, citant Joseph Olenghankoy, il s’agit des signes qui ne trompent pas car le peuple veut l’alternance, les élections et le respect de la Constitution.(...)"
"Ville morte : le message est passé »
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=15025:par-la-redaction&catid=85&Itemid=472
Paralysie dans les grandes villes, le mardi 23 août 2013. L’appel à la « journée ville morte » du Rassemblement des forces politiques et acquises au changement a récolté un franc succès. A Kinshasa, le temps s’est presqu’arrêté. Tout comme à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu ou encore à Lubumbashi dans le Haut-Katanga. Le « Rassemblement » a réussi son coup. Sans doute, le message a été BIEN perçu par les premiers destinataires de cette action, en l’occurrence le facilitateur Edem Kodjo et la Majorité présidentielle.
C’est le samedi 20 août 2016, après une réunion marathon autour de son président, Etienne Tshisekedi, que le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a appelé le peuple à observer, sur l’ensemble du territoire national, une journée ville morte le mardi 23 août 2016. Dans l’opinion, personne ne donnait aucune chance à l’initiative de l’aile dure de l’Opposition. Au finish, c’est le Rassemblement qui a réussi son pari, hier mardi 23 août.
De Kinshasa jusqu’à Goma, en passant par Lubumbashi, le mot d’ordre a été suivi à la règle. Dans la capitale, tout était à l’arrêt. Sur le boulevard Lumumba qui relie le district peuplé de la Tshangu au centre-ville, le transport s’est fait rare toute la journée de mardi. Seuls les bus Transco et « Esprit de vie » ont assuré timidement dans la journée le transport en commun. Au grand marché de la ville, tout comme au niveau du célèbre rond-point Victoire, la journée a rassemblé à un dimanche.
Paralysie totale à Kinshasa(...)"
"Initiative d’une opposition SDF : Journée « Ville morte » du 23 août : le gros bide !
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article8733
*Coup dur pour les organisateurs : la veille, les diplomates en poste en RDC ont renouvelé leur confiance au facilitateur Edem Kodjo…
Les Sages (?) du « Rassemblement » l’ont annoncé avec fracas les samedi 20 et lundi 22 août 2016. Les voici obligés de le réaliser à leurs dépens : désormais, chaque nouvelle opération « journée morte » qu’ils initient, mobilise de moins en moins la rue qu’ils croient contrôler. Si celle du 26 mai 2016 a attendu la réanimation de la capitale autour de 9h00, la journée morte de ce mardi 23 août 2016 n’a pas eu la petite heure d’observation.
Dès 6h00 du matin, bus, minibus, taxis et motos ont entamé leur activité normale. Plaque tournante pour les communes de l’Ouest de la capitale, en l’occurrence Ngaliema, Kintambo, Gombe, Lingwala, Barumbu, Kinshasa, Bandalungwa, Selembao, Bumbu, Makala, Kasa-Vubu et autres Kalamu, la Place commerciale de Kintambo a fonctionné comme à l’accoutumée. Les images diffusées sur WhatsApp faisant foi !
Autour de midi, les échos en provenance de la partie Est ont signalé quelques échauffourées par-ci par-là, mais sans grande portée. Drôle de façon d’observer une journée morte que de susciter des troubles, alors que la consigne d’Etienne Tshisekedi à son peuple a été de rester chez soi. Preuve, si besoin est, que le « peuple », n’obéit plus au leadership autoproclamé…
Au final, les organisateurs de cette journée ville morte sont obligés de dire à « l’opinion tant nationale qu’internationale » (formule consacrée) en quoi la journée morte leur a procuré les résultats escomptés.(...)"
« La grève générale sollicitée par une certaine classe de l’opposition largement foulée au pied sur la quasi totalité du Nord-Kivu », - le Bulletin de l’ACP
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=205402&Actualiteit=selected
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Le Rassemblement décrète une journée ville-morte le mardi 23 aout 2016
"Opération "Ville Ekufa" : succès mitigé - E. Kodjo ouvre les travaux préparatoires"
"Actu Expliquée : Evaluation de la grève générale du 23 aout en RDC"
"Eliezer montre la ville morte du 23 août 2016 décrétée par le Rassemblement, réussite TOTALE"
"KIN LIVE 23 AOUT 2016 JOURNEE VILLE MORTE ECHEC TOTAL SELON EGBAKE OMER"
"L'Analyse du 24 août 2016"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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