UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
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UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Tout a été dit sur le nouveau gouvernement notamment que la mouture Tshibala n’est pas différente de celle de Badibanga et que la majorité au pouvoir y garde toute sa mainmise contrairement à l’esprit de l’Accord du 31 décembre 2016 qui se fonde sur un compromis de cogestion entre l’opposition et la majorité selon une transition devant déboucher sur des élections apaisées et transparentes sanctionnant l’alternance démocratique attendue de tous dedans et dehors !
Tout a été dit sauf peut-être comment faire face au paquet ainsi posé devant nous par un PR certes arbitraire et quelque part « illégitime » mais somme toute « légal » lorsque l’on sait que ce même Accord l’a laissé en place à ce poste pour cette période qui va aux élections…
Ce n’est donc pas le moindre des paradoxes que ce faisant l’Accord et les tractations qui l’ont entouré, les fameux « arrangements particuliers » que pilotait la Cenco et que cette dernière a abandonnés à la discrétion du PR expliquent ce risque quasi évident d'un 'JK’ qui en profite pour saborder l’essentiel de l’accord : non seulement les élections sont en danger mais un référendum bouleversant le cadre constitutionnel en place au profit du pouvoir n’est pas écarté…
Comment gérer cet « affront à peine masqué au peuple à travers un nouveau gouvernement autoritaire au profit de ‘JK’ » ?
Je crains que la rengaine qu’on entend du côté d’une opposition, elle-même fracturée selon laquelle elle ne le reconnaît pas et le démontre pas sans mérites ne suffise guère à y faire face !
On voit déjà (trop rapidement et avec pas assez de recul à mon avis) Tshibala sur une 'chaise éjectable !), on convoque volontiers l’Article 64 de la Constitution accordant le droit aux citoyens de combattre un pouvoir illégitime et illégal parce qu’exerçant autoritairement en violation de la lettre et de l’esprit de la Constitution mais quelle capacité ce peuple a-t-il de l’appliquer de plus dans un pays « militarisé » contre cette même population ?
On voit le ‘Rassemblement’ de l’opposition resté hostile aux méfaits flagrants du pouvoir se démener dedans et dehors pour contester le « coup d’Etat constitutionnel et contre l’Accord » mais sans garanties visibles de faire plus que de la gesticulation ?
Je ne crois pas non plus à une pression (ie les sanctions contre les caciques du pouvoir coupables !)de la fameuse CI suffisante à elle seule à faire changer les choses sur le terrain, du moins dans les délais souhaitables !
Que faire de plus ? La réponse à cette question n’est pas aisée, elle n’en est pas moins capitale pour l’avenir de plus en plus hypothéqué de notre pays !
Patriotes et démocrates essentiellement parmi notre élite politique intellectuelle ont le devoir d’y contribuer, d’entraîner le peuple à réagir : « Nzambe akosala te », « aides-toit et le ciel t’aidera », nous ne pouvons continuer à subir cet arbitraire criminel sans résister ! ‘JK’ et son camp ont sans doute les moyens mais il est impensable qu’il n’y ait pas parmi les 70 millions qu’eux capables de ruse pour gagner et le reste du peuple toujours perdre et souffrir ?
Prendre courageusement et intelligemment nos armes pour leur résister, voilà le défi impératif du moment pour le peuple Congolais, chacun se doit de proposer ses solutions !
Quelles sont les vôtres pour faire autrement qu’on a échoué jusque-là ?
J'y reviendrai personnellement…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Tout a été dit sur le nouveau gouvernement notamment que la mouture Tshibala n’est pas différente de celle de Badibanga et que la majorité au pouvoir y garde toute sa mainmise contrairement à l’esprit de l’Accord du 31 décembre 2016 qui se fonde sur un compromis de cogestion entre l’opposition et la majorité selon une transition devant déboucher sur des élections apaisées et transparentes sanctionnant l’alternance démocratique attendue de tous dedans et dehors !
Tout a été dit sauf peut-être comment faire face au paquet ainsi posé devant nous par un PR certes arbitraire et quelque part « illégitime » mais somme toute « légal » lorsque l’on sait que ce même Accord l’a laissé en place à ce poste pour cette période qui va aux élections…
Ce n’est donc pas le moindre des paradoxes que ce faisant l’Accord et les tractations qui l’ont entouré, les fameux « arrangements particuliers » que pilotait la Cenco et que cette dernière a abandonnés à la discrétion du PR expliquent ce risque quasi évident d'un 'JK’ qui en profite pour saborder l’essentiel de l’accord : non seulement les élections sont en danger mais un référendum bouleversant le cadre constitutionnel en place au profit du pouvoir n’est pas écarté…
Comment gérer cet « affront à peine masqué au peuple à travers un nouveau gouvernement autoritaire au profit de ‘JK’ » ?
Je crains que la rengaine qu’on entend du côté d’une opposition, elle-même fracturée selon laquelle elle ne le reconnaît pas et le démontre pas sans mérites ne suffise guère à y faire face !
On voit déjà (trop rapidement et avec pas assez de recul à mon avis) Tshibala sur une 'chaise éjectable !), on convoque volontiers l’Article 64 de la Constitution accordant le droit aux citoyens de combattre un pouvoir illégitime et illégal parce qu’exerçant autoritairement en violation de la lettre et de l’esprit de la Constitution mais quelle capacité ce peuple a-t-il de l’appliquer de plus dans un pays « militarisé » contre cette même population ?
On voit le ‘Rassemblement’ de l’opposition resté hostile aux méfaits flagrants du pouvoir se démener dedans et dehors pour contester le « coup d’Etat constitutionnel et contre l’Accord » mais sans garanties visibles de faire plus que de la gesticulation ?
Je ne crois pas non plus à une pression (ie les sanctions contre les caciques du pouvoir coupables !)de la fameuse CI suffisante à elle seule à faire changer les choses sur le terrain, du moins dans les délais souhaitables !
Que faire de plus ? La réponse à cette question n’est pas aisée, elle n’en est pas moins capitale pour l’avenir de plus en plus hypothéqué de notre pays !
Patriotes et démocrates essentiellement parmi notre élite politique intellectuelle ont le devoir d’y contribuer, d’entraîner le peuple à réagir : « Nzambe akosala te », « aides-toit et le ciel t’aidera », nous ne pouvons continuer à subir cet arbitraire criminel sans résister ! ‘JK’ et son camp ont sans doute les moyens mais il est impensable qu’il n’y ait pas parmi les 70 millions qu’eux capables de ruse pour gagner et le reste du peuple toujours perdre et souffrir ?
Prendre courageusement et intelligemment nos armes pour leur résister, voilà le défi impératif du moment pour le peuple Congolais, chacun se doit de proposer ses solutions !
Quelles sont les vôtres pour faire autrement qu’on a échoué jusque-là ?
J'y reviendrai personnellement…
"RDC: un nouveau gouvernement déjà contesté"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170509-rdc-nouveau-gouvernement-mais-pas-grand-changement
En RDC, près d'un mois après la nomination du Premier ministre Bruno Tshibala, le nouveau gouvernement a été dévoilé ce mardi 9 mai. Aucun changement sur les portefeuilles clefs, seuls quelques frondeurs de la principale coalition de l'opposition font leur entrée dans ce gouvernement d'ores et déjà contesté par les poids lourds de l'opposition.
Les postes clés – Intérieur, Justice, Affaires étrangères, Défense, Mines et Pétrole –
restent entre les mains des personnes nommées en décembre dernier. Des fidèles au président Joseph Kabila pour la plupart. Le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication reste lui aussi en place.
Parmi les nouveaux, on retrouve sans surprise des frondeurs de l'opposition qui ont choisi de suivre le Premier ministre Bruno Tshibala, ex-cadre du principal parti d'opposition l'UDPS, dans son rapprochement avec le pouvoir. Jean-Pierre Lisanga Bonganga, de la coalition des alliés d’Etienne Tshisekedi, a par exemple été nommé aux Relations avec le Parlement.
Le nouveau ministre des Postes et Télécommunications, Emery Okundji, vient également de l’opposition, de même que celui des Affaires foncières, Lumeya Dhu Maleghi, ou encore Freddy Kita, un ancien proche de l’opposant Eugène Diomi Ndongala, nommé vice-ministre à la Coopération.
En revanche, certaines personnalités réputées proches de Bruno Tshibala brillent par leur absence, à l'image de Joseph Oleghankoy ou du demi-frère de l'opposant Moïse Katumbi, Raphaël Katebe Katoto.
Un nouveau gouvernement légèrement réduit aussi, mais toujours le même problème de légitimité que le précédent. Il a en effet été nommé en dehors de l'accord conclu entre pouvoir et oppositionle 31 décembre dernier. En violation de ce dernier, estiment les ténors de l'opposition.
L'opposition dénonce un gouvernement « illégitime »
Le gouvernement fait peau neuve mais les problèmes restent donc les mêmes. L’accord du 31 décembre n’a pas été respecté. Le Premier ministre nommé par Joseph Kabila n'est pas celui que proposait le Rassemblement de l'opposition. Résultat : les poids lourds de l'opposition jugent le nouveau gouvernement « illégitime », mis en place de façon « frauduleuse ».Le Rassemblement a dit qu'il ne se sentait pas concerné par la démarche de M. Kabila, totalement en dehors de l'accord et sans légitimité.
Christophe Lutundula
10-05-2017 - Par Anne Cantener00:00
00:00
Dans ce contexte de divisions, comment s’attaquer à la prochaine étape, à savoir organiser les élections d’ici la fin d’année ? Le nouveau Premier ministre Bruno Tshibala arrivera-t-il à enclencher ces dynamiques et obtenir la publication rapide d’un calendrier électoral ? Son prédécesseur, [/url]Sami Badibanga, avait échoué à le faire.
Enfin, les partenaires économiques et bailleurs de fonds déplorent tous la paralysie de l’activité gouvernementale dans la gestion quotidienne du pays depuis des mois. C’est l’autre défi à relever d’urgence, la RDC étant en négociation permanente depuis le mois de décembre."
" Gouvernement Tshibala : la plupart des ministres reconduits"
° http://www.radiookapi.net/2017/05/10/actualite/politique/gouvernement-tshibala-la-plupart-des-ministres-reconduits
"Gouvernement Tshibala : la MP aligne ses pions "
° https://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=16913:gouvernement-tshibala-la-mp-aligne-ses-pions&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Un changement cosmétique :
Gouvernement Tshibala I : On reprend les mêmes…"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11707
"Après près d’un mois d’attente, le Gouvernement Tshibala est enfin là !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article11528
"Bruno Tshibala : l’équipe complète est là !"
° http://laprosperiteonline.net/2017/05/09/bruno-tshibala-lequipe-complete-est-la/
"Enfin: Le Gouvernement Tshibala (1) est là"
° http://groupelavenir.org/enfin-le-gouvernement-tshibala-1-est-la/
° http://www.lephareonline.net/enfin-lequipe-tshibala/
° https://actualite.cd/2017/05/09/59-membres-a-la-place-de-54-lunc-perd-2-postes-au-gouvernement-tshibala/
° http://www.lesoir.be/1499674/article/actualite/monde/2017-05-09/rd-congo-60-membres-dans-nouveau-gouvernement-kabila
"Nouveau gouvernement : La Monusco s’en tient à une « grande » inclusivité de l’accord du 31 Dec"
° https://actualite.cd/2017/05/10/nouveau-gouvernement-monusco-sen-tient-a-grande-inclusivite-de-laccord-31-dec/
"La fuite en avant de Kinshasa"
° https://afrique.lalibre.be/3022/la-fuite-en-avant-de-kinshasa/
"RDC: Le gouvernement congolais nie l’accord de la Saint-Sylvestre"
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-le-gouvernement-congolais-nie-l-accord-de-la-saint-sylvestre-591200d8cd702b5fbe798877
"RDC : les marges de manœuvre du Premier ministre sont assez limitées, selon Félicien Kabamba"
° http://www.radiookapi.net/2017/05/10/actualite/politique/rdc-les-marges-de-manoeuvre-du-premier-ministre-sont-assez-limitees
"A Kinshasa, un nouveau gouvernement pour garder au pouvoir le même président"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/05/10/a-kinshasa-un-nouveau-gouvernement-pour-garder-au-pouvoir-le-meme-president_5125309_3212.html
" RDC: Kabila nomme un nouveau gouvernement pléthorique"
° http://www.izf.net/afp/rdc-kabila-nomme-un-nouveau-gouvernement-plethorique
° http://www.radiookapi.net/2017/05/10/actualite/politique/rdc-les-femmes-representees-10-dans-le-gouvernement-tshibala
° https://actualite.cd/2017/05/10/gouvernement-tshibala-femmes-societe-civile-ne-de-figuration-cepadho/
° https://actualite.cd/2017/05/10/gregoire-kiro-rcd-kml-gouvernement-tshibala-passage-force-non-conforme-a-laccord/
"Que va faire maintenant le Rassemblement aile Félix Tshisekedi?"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/05/10/va-faire-rassemblement-aile-felix-tshisekedi.html
La coalition du tandem Tshisekedi-Lumbi a tenu ses cadres à l’abri de l’offre gouvernementale du Pouvoir. Seuls les « menu frétins » comme Jean-Pierre Lisanga ou Freddy Kita ont succombé à la drague de Bruno Tshibala. Néanmoins, les coéquipiers de Moïse Katumbi sont attendus au tournant.
En effet, avec la dépouille d’Étienne Tshisekedi dans les bas, Félix Tshisekedi doit à présent trouver des nouvelles solutions. Comment faire face au pouvoir sans rester à l’écart d’un processus électoral qui est désormais soutenu par plus d’opposants qu’en octobre dernier. Car, avec le Dialogue de la CENCO, la Majorité Présidentielle n’a pas seulement gagné du temps, ou la prolongation du mandat du président Kabila; elle a tout aussi élargi le camp des opposants qui lui sont favorables: à l’image du Premier ministre Bruno Tshibala, Vital Kamrhe et consorts. Une liste à laquelle il faudra ajouter le Front pour le Respect de la Constitution de Jean-Pierre Bemba.
Le tandem Felix-Lumbi continue de faire des va-et-vients impétueux entre l’Europe et Kinshasa comme pour mission principale: amasser un plus grand nombre de soutiens possible et marteler à qui veut l’entendre sa volonté de voir les élections être organisées, que l’accord soit appliqué, tout en martelant l’illégitimité de Joseph Kabila.
Compter sur des nouvelles sanctions contre Kinshasa
Cependant, les pèlerinages de la coalition des opposants n’ont pour l’instant accouché que d’une convocation à un troisième conclave à Kinshasa et un appel au peuple à résister. Des rhétoriques certes déjà entendues mais qui ont toutefois le mérité de voir la mise en place de la nouvelle stratégie qu’ils auraient concocté entre temps. Après avoir menacé maintes fois d’en recourir à la rue et après surtout la manifestation manquée du 10 avril, le Rassemblement est plus qu’attendu au tournant dans ces futures initiatives.
Le Rassemblement devra néanmoins compter sur les probables sanctions de la Communauté internationale, alors que plusieurs organisations, dont Human Rights Watch font pression sur les Etats-Unis et l’Europe. « Non seulement la coalition au pouvoir en RD Congo défie certains principes clés de l’accord de la Saint-Sylvestre, mais les forces gouvernementales exercent une répression politique effrénée et commettent des violations à grande échelle des droits humains », accuse Ida Sawyer, Directrice Afrique Centrale, dans un long article publié mardi sur le site de l’organisation Human Rights Watch
Soutenant visiblement l’opposition dirigée par Félix Tshisekedi, Mme Sawyer, qui a été refoulée de Kinshasa par les autorités l’année dernière, demande des nouvelles sanctions.
« Ce type de pression a fonctionné en RD Congo par le passé. Les partenaires internationaux du pays – notamment les États-Unis, l’Union européenne et les leaders régionaux – ont fait pression sur Kabila et son gouvernement dans les mois précédant le 19 décembre 2016, marquant la fin de son deuxième et dernier mandat autorisé par la constitution. Cela avait entraîné des concessions importantes et l’aval de Kabila à l’accord conclu grâce à la médiation de l’Église catholique, qui stipule qu’il ne tentera pas de modifier la constitution ni de briguer un nouveau mandat, et que les élections auront lieu avant fin décembre 2017 », ajoute Mme Sawyer. La réaction des concernés est plus qu’attendue."
"RDC : un nouveau gouvernement pour quoi faire?"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-nouveau-gouvernement-pour-quoi-faire/
Le camp présidentiel garde la main sur les ministères clés du nouveau gouvernement de Bruno Tshibala qui possède peu de marge de manoeuvre pour obliger le pouvoir à organiser les élections fin 2017.
On prend les mêmes et on recommence ! Après un mois d’attente pour connaître les contours du nouveau gouvernement de Bruno Tshibala, censé conduire la transition politique en République démocratique du Congo (RDC), le nouvel exécutif a enfin été rendu public ce mardi (1). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les ajustements sont mineurs par rapport au précédent gouvernement Badibanga. Une seule surprise : le nombre des ministres qui avait pourtant été limité à 54 dans « l’arrangement particulier » signé le 27 avril. Le gouvernement Tshibala compte désormais 59 membres. Un nombre pléthorique de portefeuilles qui ne doit pas faire oublier que les caciques de la majorité présidentielle continuent d’occuper les postes clés du gouvernement. Les ministères régaliens restent donc dans le giron présidentiel : les Affaires étrangères (She Okitundu), l’Intérieur (Ramazany Shardary), la Justice (Alexis Thambwe Mwamba), la Défense (Crispin Atama Tabe), les Médias (Lambert Mende) ou le très stratégique ministère des Mines (Martin Kabwelulu).
Deuxièmes ou troisièmes couteaux
Comme après chaque dialogue politique, les nouveaux gouvernements successifs au Congo voient entrer des transfuges de l’opposition, le plus souvent déjà exclus de leur formation d’origine. Mais à chaque fois, ce sont plutôt des deuxièmes ou troisièmes couteaux que des opposants de premiers plans. Outre le Premier ministre Bruno Tshibala, exclu du Rassemblement de l’opposition de Félix Tshisekedi, le nouvel exécutif compte bien évidemment quelques dissidents de l’opposition congolaise : Jean-Pierre Lisanga Bonganga (des Alliés d’Etienne Tshisekedi), ministre d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, Emery Okundji (venu des Fonus), ministre des Postes et Télécommunications, Joseph Kapika, un ex-UDPS, ministre de l’Economie, Freddy Kita, (ancien Secrétaire général de la Démocratie chrétienne de l’opposant Eugène Diomi Ndongala), vice-ministre à la Coopération ou Lumeya Dhu Maleghi (DDC), ministre des Affaires foncières. L’UNC de Vital Kamerhe, qui avait participé à l’ancien gouvernement Badibanga perd deux ministères, mais garde le Budget avec Pierre Kangudia.
Badibanga-bis
Le gouvernement de Bruno Tshibala, qui ressemble compte comme à deux gouttes d’eau à celui de Samy Badibanga, a pourtant du pain sur la planche. Deux chantiers prioritaires attendent le nouvel exécutif : l’organisation des élections avant la fin de l’année 2017 et la fin des violences et des massacres dans les Kasaï et les deux Kivus. Mais Bruno Tshibala aura-t-il les coudés franches pour mener à bien ces deux dossiers ? On peut en douter au vue de l’inertie du précédent gouvernement. Le sécuritaire est toujours dans les mains des gros poissons de la majorité présidentielle, les finances dans celles de la présidence, et les élections sont du seul ressort de la puissante Commission électorale (CENI), qui n’a toujours pas publié de calendrier et parle déjà de reporter le scrutin faute de pouvoir enrôler les électeurs dans les Kasaï.
Qui pour présider le CNSA ?
Plus de quatre mois après la signature de l’accord de la Saint-Sylvestre, qui a été vidé de sa substance faute d’avoir nommé un Premier ministre légitime et assez représentatif de l’ensemble de l’opposition, le pouvoir tire toujours les ficelles afin de ne pas être en mesure d’organiser l’élection présidentielle dans les délais. Si l’opposition ne peut rien attendre du gouvernement de Bruno Tshibala, son dernier espoir réside dans la nomination du président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), qui devait revenir au président du Conseil des sages du Rassemblement, Pierre Lumbi. Mais encore une fois, Joseph Kabila préfère choisir ses opposants et a récemment décidé de « valider » chaque membres du CNSA qui désigneront eux-mêmes leur président, sous la houlette du président congolais en personne. Mais le futur président du CNSA n’est peut-être pas très loin. Deux grands absents sont à noter dans ce nouveau gouvernement : Joseph Olenghankoy (Fonus) et Raphaël Katebe Katoto, tous les deux artisans du rapprochement de Bruno Tshibala avec la majorité présidentielle. La présidence du CNSA pourrait donc revenir à l’une ou l’autre de ces personnalités."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Etre opposant en RDC signifie ... faire du chantage jusque'à ce qu'on soit nommé ministre.
Kabila l'a compris, du coup, tout le monde va le devenir, à chacun son tour et là il n'y aura plus d'opposition
Kabila l'a compris, du coup, tout le monde va le devenir, à chacun son tour et là il n'y aura plus d'opposition
Admin- Admin
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Admin a écrit:Etre opposant en RDC signifie ... faire du chantage jusqu'à ce qu'on soit nommé ministre.
Kabila l'a compris, du coup, tout le monde va le devenir, à chacun son tour et là il n'y aura plus d'opposition
Sauf pour le grand prêtre Étienne Tshisekedi qui n'est plus de ce monde...Il savait donner du fil à retorde aux Kabila et à Mobutu.
El-Shaman
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
El Shaman, sango boni? ozali malamu? mikolo ebele eleki to tanga yo...El-Shaman a écrit:Admin a écrit:Etre opposant en RDC signifie ... faire du chantage jusqu'à ce qu'on soit nommé ministre.
Kabila l'a compris, du coup, tout le monde va le devenir, à chacun son tour et là il n'y aura plus d'opposition
Sauf pour le grand prêtre Étienne Tshisekedi qui n'est plus de ce monde...Il savait donner du fil à retorde aux Kabila et à Mobutu.
Bino batu ya rassop bolingi kaka bokutana na president Kabila? Pourquoi bo boudaki ye tangu atindelaki bino invitation?
Est-ce que bozali constants na ba decision nabino?
Tatu Tshisekedi fallait nzoto ezonga lobi... pourquoi bozomelisa ba fans nabino mayi ya lobo?
Mausolee na limete esili deja?
zobattants
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Félix aussi a fait du chantage avec le cadavre de son père mais il n´a rien eu.Admin a écrit:Etre opposant en RDC signifie ... faire du chantage jusque'à ce qu'on soit nommé ministre.
Kabila l'a compris, du coup, tout le monde va le devenir, à chacun son tour et là il n'y aura plus d'opposition
Comme on dit chez nous : Wu mu nsweku kuendila, kabakidi mbizi ko vedire celui qui part à la pêche pendant le deuil, n´attrapera aucun poisson. Akozonga kaka maboko pamba
Arafat
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Arafat a écrit:Félix aussi a fait du chantage avec le cadavre de son père mais il n´a rien eu.Admin a écrit:Etre opposant en RDC signifie ... faire du chantage jusque'à ce qu'on soit nommé ministre.
Kabila l'a compris, du coup, tout le monde va le devenir, à chacun son tour et là il n'y aura plus d'opposition
Comme on dit chez nous : Wu mu nsweku kuendila, kabakidi mbizi ko vedire celui qui part à la pêche pendant le deuil, n´attrapera aucun poisson. Akozonga kaka maboko pamba
Je reviendrai pour développer mon introduction mais en attendant je me permets de vous convier à la lecture d’une analyse de Kibangula dans JA qui décrypte bien les « exploits » de ‘JK’ décidément « maître du jeu » incontesté malheureusement diabolique pour le pays face à une ‘opposition’ médiocre, incroyablement vénale, toujours prête à mordre l'hameçon de l'argent !
Triste pays qu’est le nôtre, nous sommes encore bien loin de sortir de cette dictature ‘assassine’ que nous impose ce pouvoir :
Lisez donc !
"RDC : comment Kabila a dispersé l’opposition en 3 temps, 4 mouvements
° http://www.jeuneafrique.com/433231/politique/rdc-kabila-a-disperse-lopposition-3-temps-4-mouvements/
Plus de quatre mois après la fin de son second mandat constitutionnel, Joseph Kabila paraît, plus que jamais, le maître du jeu politique congolais. Sa force : une opposition divisée qu'il n'a pas eu trop de peine à fragiliser davantage.
Toujours sous-estimé, jamais mis K.-O. Joseph Kabila, bientôt 46 ans dont 16 passés à la tête de la RDC, ne flanche pas. Il y a quelques mois pourtant, son second quinquennat constitutionnel touchant à sa fin, beaucoup le voyaient comme coincé dans les cordes du ring sans pitié de la politique congolaise. Mais, le « Raïs » n’a pas jeté l’éponge pour autant.
Ni les pressions internationales ni les manifestations de l’opposition exigeant son départ au lendemain du 19 décembre, date de la fin théorique de son dernier mandat présidentiel, n’ont entamé sa stratégie. Au contraire. La politique de la carotte et du bâton que le chef de l’État congolais a mis en place depuis lors continue de faire des ravages au sein de l’opposition : promesses de postes ministériels à ceux qui acceptent de jouer le jeu et répression garantie à ceux qui boudent. Le tout sur fond de succession de pourparlers politiques, débouchant systématiquement sur la question du partage du gâteau.
Une opération menée en trois temps, quatre mouvements. Suivez le guide.
Temps 1 : les « concertations nationales »
Fin stratège politique et bon calculateur, Joseph Kabila est également méthodique. Dialogue après dialogue, le chef de l’État attire dans son camp, l’une après l’autre, des figures de l’opposition. La machine se met en branle dès septembre 2013 lorsque s’ouvrent à Kinshasa les « concertations nationales » initiées par le chef de l’État.
Sur le papier, le forum doit permettre de « rétablir et consolider la cohésion interne » afin de faire face, à l’époque, à la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23).
- Premier mouvement : le gouvernement de cohésion nationale
À l’arrivée, un nouveau gouvernement est mis en place début décembre 2014, avec à la clé une prime accordée aux opposants qui ont participé aux travaux. Thomas Luhaka, alors secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC, parti de Jean-Pierre Bemba) est bombardé vice-Premier ministre en charge des Postes et des Télécommunications. La même formation politique est également amputée de son porte-parole, Germain Kambinga, propulsé ministre de l’Industrie. Le temps de l’opposition désormais révolu, les deux anciens cadres du MLC ont depuis créé chacun leur propre parti d’obédience… kabiliste.« Le mouvement Liberté que j’ai initié est plutôt au centre : il ne s’inscrit ni dans l’opposition ni dans la majorité », tient à nuancer Germain Kambinga qui dit vouloir « travailler désormais pour le renouvellement de la classe politique et la démocratisation des formations politiques ».Il n’y a plus d’opposition en RDC, selon Germain Kambinga.
D’ailleurs pour lui, « il n’y a plus d’opposition dans le pays ». L’élu de la Lukunga, dans le nord-est de Kinshasa, s’explique : « Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, tous les groupes parlementaires ont − ou ont eu − un ou plusieurs membres dans le gouvernement. »
Des proches de Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat et autorité morale de la plateforme Opposition républicaine, ont également fait partie de cette première vague d’opposants qui ont rejoint l’équipe gouvernementale. Son gendre Frank Mwe Di Malila et le secrétaire exécutif de son parti (Union des forces du changement), Michel Bongongo, ont en effet hérité respectivement du vice-ministère à la Coopération internationale et du ministère d’État en charge du Budget.
Temps 2 : le dialogue de la Cité de l’OUA
Septembre 2016, rebelote ! Des nouveaux pourparlers politiques se tiennent à Kinshasa. Et aboutissent à la signature d’un accord, le 18 octobre de la même année, avec une partie de l’opposition politique conduite par Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale et président de l’Union pour la nation congolaise (UNC).
Le Rassemblement de l’opposition, rangé alors derrière Étienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, a pour sa part boudé les négociations ,qui se sont déroulées à la Cité de l’OUA, sur les hauteurs de la capitale congolaise, sous la médiation du facilitateur et ex-Premier ministre togolais Edem Kodjo.
- Deuxième mouvement : le gouvernement Samy Badibanga
On ne change pas une tactique qui paie ! Dans le cadre de ce nouveau compromis politique, les portefeuilles ministériels sont de nouveau redistribués aux opposants qui ont participé au dialogue. Samy Badibanga, chef du groupe parlementaire UDPS et alliés − première force de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale − devient ainsi chef du gouvernement. Longtemps pressenti Premier ministre, Vital Kamerhe ne se contentera par ailleurs que de deux ministères (Budget et Commerce extérieur) et un vice-ministère (Justice) confiés à ses proches.Plusieurs autres leaders des partis et personnalités d’opposition deviennent aussi des ministres : le député José Makila (Transports), l’ancien vice-président de la République Azarias Ruberwa (Décentralisation et Réformes institutionnelles), le député Jean-Lucien Bussa (Plan)… Sont aussi débauchés deux proches d’Étienne Tshisekedi : Tharcisse Loseke, son conseiller et ancien secrétaire national aux relations extérieures de l’UDPS, et Olivier Ilunga Kalenga, son médecin personnel.Étienne Tshisekedi a été très affecté par l’entrée de son médecin personnel au gouvernement
L’entrée de ce dernier au gouvernement « a beaucoup affecté le vieux », nous confiait alors un collaborateur de l’opposant, décédé début février à Bruxelles.
Temps 3 : le dialogue de la Cenco
S’ouvrent enfin, le 8 décembre, des pourparlers directs entre le clan Kabila et les signataires du précédent accord d’un côté, le Rassemblement de l’opposition de l’autre. Dans le rôle des médiateurs : les évêques catholiques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
- Troisième mouvement : Bruno Tshibala Premier ministre
Très vite, ce dialogue de la Cenco se cristallise, une fois de plus, sur le partage du pouvoir. Les garanties de la tenue des élections au plus tard fin décembre, soit une année après l’échéance du second mandat de Kabila, se retrouvent subitement renvoyées au second plan.
« Au sein du Rassemblement, tout le monde voulait être nommé Premier ministre par le même président Kabila qu’ils taxaient avant d’illégitime », rappelle, un brin moqueur, Adam Chalwe, coordonnateur de la jeunesse de la Majorité présidentielle (MP). « Aujourd’hui, le Rassemblement ne fait que payer ses propres divisions et sa désorganisation », soutient-il.
Pour affaiblir davantage le Rassemblement, Kabila choisit alors comme Premier ministre Bruno Tshibala, l’un des meneurs de la fronde au sein de cette plateforme de l’opposition.
Ce dernier était de surcroît porte-parole du regroupement politique avant son exclusion de l’UDPS. « C’est la marque de fabrique même du chef de l’État : à tous les échelons du pouvoir, il ne règne que sur des divisions, commente un connaisseur des arcanes du régime de Kinshasa. Ce faisant, il apparaît, aux yeux de sa cour, comme le seul élément fédérateur. »
- Quatrième mouvement : le gouvernement issu de l’ « arrangement particulier »
Entre-temps, côté opposition, le bateau continue de se vider un peu plus chaque fois qu’est formé un nouveau gouvernement. Celui dévoilé mardi 9 mai n’a pas entraîné un bouleversement majeur certes, mais il a confirmé la tendance. Quelques dissidents du Rassemblement ont été nommés ministres. Parmi eux Jean-Pierre Lisanga Bonganga, leader de la Coalition des alliés d’Étienne Tshisekedi, Joseph Kapika, un ancien cadre de l’UDPS, le député Emery Okundji ou Freddy Kita, fraîchement demis de ses fonctions de secrétaire général de la Démocratie chrétienne (DC) − parti de l’opposant Eugène Diomi Ndongala, condamné en 2014 à dix ans de prison pour viol sur mineures −.De fait, cette course effrénée aux postes ministériels en dit long sur la classe politique congolaise. « La RDC n’a pas d’hommes d’État », tranche le politologue Bob Kabamba. D’autant qu’aujourd’hui, le constat est sans appel : trop peu d’opposants tiennent encore débout sur le ring. Depuis son exil forcé, le dernier gouverneur de l’ex-Katanga, Moïse Katumbi, maintient quelques troupes en alerte, notamment ses soutiens au sein du G7 et de l’Alternance pour la République. Et à Kinshasa, il peut aussi compter sur son alliance avec Félix Tshisekedi, le fils de l’opposant historique. Ou dans l’ex-Katanga, avec le patriarche local Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, très influent dans cette partie méridionale du pays. Mais cela suffira-t-il à déjouer la tactique Kabila ?La RDC n’a pas d’hommes d’État, tranche le professeur Bob Kabamba
RDC : Kabila l’enchanteur
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
PS
Dans l'introduction, je n’ai pas pris exprès le temps d’expliquer ou de justifier mon parti-pris de la « résistance » étant entendu que dans ma bouche elle désigne non la lutte contre des « personnes » mais bien contre un « système » représenté par un « régime » que je juge, je l’assume, « arbitraire, inefficace, pire criminel pour son peuple »… C’est donc, pour moi, un devoir patriotique que de le condamner, de le combattre !
Comment voulez-vous en effet qualifier un pouvoir qui pendant deux décennies assiste impuissant sinon complice au « génocide » de ses propres fils, aux viols de ses filles, aux déplacements forcés, aux spoliations et à l’insécurité endémique à ses frontières ?
Comment qualifier un régime qui fraude toujours aux élections (2006, 2011) pour se maintenir au pouvoir, qui tue, emprisonne, réprime toute voix dissonante, qui vole les richesses du pays et cache son butin dans les comptes offshore, qui installe un système de prédation généralisée et pratique une impunité organisée des coupables, ses complices, qui installe de façon systématisée et intéressée comme autorités politiques des étrangers, qui…, qui… et par-dessus tout un régime installé à la tête du pays par des Rwandais, Ougandais et parrains qui volent impunément note coltan, notre or, notre diamant, notre pétrole, notre gaz, nos bois, notre café, nos terres… ???
« Pas contre des personnes », ce serait d’autres qui agiraient de la sorte, mon jugement resterait le même, la preuve, celles qui hier se disaient opposantes semblent avoir enfilé le même costume, je les jugerai de même à l’acte demain…
« Pas contre des personnes » au point que je suis autant sévère pour les actes indus des opposants au régime !
Méfiez-vous, surtout pas un « inventaire à la Prévert, tout se tient et est documenté !
Ecoutez les indicateurs des institutions assermentées !
'Lorsqu’un pays aussi vaste que le nôtre avec d’immenses ressources naturelles et des potentialités humaines importantes, tout indiqué à devenir l’un des plus riches d’Afrique et l’un de ses leviers de croissance, on se retrouve avec un taux de pauvreté de plus de 50% (indices BM) comptant aujourd’hui parmi les pays les plus pauvres (176è sur 187 pays à l’indice de développement humain de l’ONU) avec en 2015 avec plus de 2 millions de personnes déplacées ou réfugiées en son sol et plus de 300000 Congolais dans les camps de réfugiés en dehors du pays', on comprend de suite que notre malheur provient d’abord d’une instabilité et d’une perversité politiques qui ont entraîné aujourd’hui ce marasme économique et social !
Tenez encore : 'la croissance décroit dangereusement depuis 2015, surtout en raison de la baisse des cours et de la demande mondiale des matières premières, l’excédent budgétaire est passé à son tour en déficit essentiellement à cause de la baisse des recettes et à une accélération continue de l’inflation. Les réformes pour renforcer la gouvernance et la transparence dans les industries extractives (secteurs forestier, minier et pétrolier) et améliorer le climat des affaires semblent encore insuffisantes exigeant des efforts supplémentaires'…
Sur le plan politique ce régime est l’accélérateur du solde négatif de la dictature de Mobutu étant l’héritier des conflits qu’il a importés avec nos voisins de l’Est, ses parrains dès les années 90… Les scrutins de fin 2016 délibérément sabotés ont aggravé la crise politique que même la Cenco médiatrice du dialogue entre pouvoir et opposition n’a pu déminer, de plus la transition devant être cogérée a à son tour était sabordée sans garanties de sortie de tunnel via des élections prévues… Du coup le retour au cours normal aux institutions démocratiques par l'alternance politique post-électorale est en grand danger d’autant qu’un référendum achevant le sabotage n’est plus écarté...
La nomination d’un PM non-consensuel contrairement à l’Accord de la Saint Sylvestre dont les évêques assuraient le gage ayant été obligés de se retirer de la médiation en constatant l’échec fomenté de l’accord…
Ainsi donc j’assume mon jugement de « régime autoritaire, inefficace, quasi génocidaire et traître à la Nation » qui muselle exprès les droits et libertés de ses enfants auquel il faut résister, que je convoque ou non la réalité de l’« occupation » !
A suivre...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dans l'introduction, je n’ai pas pris exprès le temps d’expliquer ou de justifier mon parti-pris de la « résistance » étant entendu que dans ma bouche elle désigne non la lutte contre des « personnes » mais bien contre un « système » représenté par un « régime » que je juge, je l’assume, « arbitraire, inefficace, pire criminel pour son peuple »… C’est donc, pour moi, un devoir patriotique que de le condamner, de le combattre !
Comment voulez-vous en effet qualifier un pouvoir qui pendant deux décennies assiste impuissant sinon complice au « génocide » de ses propres fils, aux viols de ses filles, aux déplacements forcés, aux spoliations et à l’insécurité endémique à ses frontières ?
Comment qualifier un régime qui fraude toujours aux élections (2006, 2011) pour se maintenir au pouvoir, qui tue, emprisonne, réprime toute voix dissonante, qui vole les richesses du pays et cache son butin dans les comptes offshore, qui installe un système de prédation généralisée et pratique une impunité organisée des coupables, ses complices, qui installe de façon systématisée et intéressée comme autorités politiques des étrangers, qui…, qui… et par-dessus tout un régime installé à la tête du pays par des Rwandais, Ougandais et parrains qui volent impunément note coltan, notre or, notre diamant, notre pétrole, notre gaz, nos bois, notre café, nos terres… ???
« Pas contre des personnes », ce serait d’autres qui agiraient de la sorte, mon jugement resterait le même, la preuve, celles qui hier se disaient opposantes semblent avoir enfilé le même costume, je les jugerai de même à l’acte demain…
« Pas contre des personnes » au point que je suis autant sévère pour les actes indus des opposants au régime !
Méfiez-vous, surtout pas un « inventaire à la Prévert, tout se tient et est documenté !
Ecoutez les indicateurs des institutions assermentées !
'Lorsqu’un pays aussi vaste que le nôtre avec d’immenses ressources naturelles et des potentialités humaines importantes, tout indiqué à devenir l’un des plus riches d’Afrique et l’un de ses leviers de croissance, on se retrouve avec un taux de pauvreté de plus de 50% (indices BM) comptant aujourd’hui parmi les pays les plus pauvres (176è sur 187 pays à l’indice de développement humain de l’ONU) avec en 2015 avec plus de 2 millions de personnes déplacées ou réfugiées en son sol et plus de 300000 Congolais dans les camps de réfugiés en dehors du pays', on comprend de suite que notre malheur provient d’abord d’une instabilité et d’une perversité politiques qui ont entraîné aujourd’hui ce marasme économique et social !
Tenez encore : 'la croissance décroit dangereusement depuis 2015, surtout en raison de la baisse des cours et de la demande mondiale des matières premières, l’excédent budgétaire est passé à son tour en déficit essentiellement à cause de la baisse des recettes et à une accélération continue de l’inflation. Les réformes pour renforcer la gouvernance et la transparence dans les industries extractives (secteurs forestier, minier et pétrolier) et améliorer le climat des affaires semblent encore insuffisantes exigeant des efforts supplémentaires'…
Sur le plan politique ce régime est l’accélérateur du solde négatif de la dictature de Mobutu étant l’héritier des conflits qu’il a importés avec nos voisins de l’Est, ses parrains dès les années 90… Les scrutins de fin 2016 délibérément sabotés ont aggravé la crise politique que même la Cenco médiatrice du dialogue entre pouvoir et opposition n’a pu déminer, de plus la transition devant être cogérée a à son tour était sabordée sans garanties de sortie de tunnel via des élections prévues… Du coup le retour au cours normal aux institutions démocratiques par l'alternance politique post-électorale est en grand danger d’autant qu’un référendum achevant le sabotage n’est plus écarté...
La nomination d’un PM non-consensuel contrairement à l’Accord de la Saint Sylvestre dont les évêques assuraient le gage ayant été obligés de se retirer de la médiation en constatant l’échec fomenté de l’accord…
Ainsi donc j’assume mon jugement de « régime autoritaire, inefficace, quasi génocidaire et traître à la Nation » qui muselle exprès les droits et libertés de ses enfants auquel il faut résister, que je convoque ou non la réalité de l’« occupation » !
° http://www.banquemondiale.org/fr/country/drc/overview
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/04/en-rdc-la-crise-est-aussi-economique_5057573_3212.html
° http://www.jeuneafrique.com/mag/332816/economie/enquete-va-vraiment-rd-congo/
A suivre...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
…Suite
Depuis quelque temps devant l’impuissance dans laquelle nous plonge la gestion liberticide de ce pouvoir il n’est pas rare et c’est même devenu à la mode d’entendre tel leader politique et d’abord l’un des plus illustres E Tshisekedi appeler le peuple « à se prendre en charge », d’autres utilisent volontiers pour désigner la même réalité le terme de « soulèvement populaire » !
Ngbanda et son Apareco ont popularisé ce concept, le convoquant comme la seule solution contre un peuple « occupé » qui ne peut se libérer à travers le processus alors vicié de démocratie, d’« élections » ! On en arrive même à faire un distinguo entre « combattants » et « résistants »
Ce n’est pas l’essentiel, l’essentiel est que le peuple Congolais se réveille pour porter efficacement le fer contre la dictature… En effet, ça ne mange pas de pain d’appeler le peule à « se prendre en charge », au « soulèvement populaire », encore faut-il qu’il en ait les moyens, encore faut-il lui donner les outils pour ce faire…
Que serait-ce donc le « soulèvement populaire » ?
Disons de suite que nous acceptons ici ce concept comme « une insurrection, une révolte significative non contre un pouvoir établi mais contre une autorité arbitraire » !
L’Article 64 de la Constitution n’est pas la moindre justification dans cette affaire : la mobilisation populaire devient non seulement un droit mais reste à terme la seule arme à même de pousser des dirigeants dictatoriaux à quitter le pouvoir !
Je ne récuse donc pas ce mode de contestation, au contraire au point où nous nous trouvons muselés, empêchés d’user de nos droits et libertés l’« appel au peuple » est un droit et même un devoir pour recouvrer notre libre arbitre souverain, pour combattre la dictature…
Quels sont les moyens d’un soulèvement populaire réussi ? Comment créer une dynamique de mobilisation populaire massive comme seul préalable vers une possible stabilité politique dans le pays à l’avenir, le processus électoral étant délibérément bloqué, le pouvoir occupé à se maintenir par la ruse ou par la force ?
Des mobilisations (spontanées !?) appelant aux élections, au respect des mandats constitutionnels ont déjà eu lieu notamment en janvier 2015, en octobre et en novembre 2016 traduisant toutes la colère du peuple…
Les possibilités futures de tels soulèvements populaires décisifs sur le futur du pays en provoquant la chute du pouvoir existent donc mais on ne peut aujourd’hui en vérifier le degré d’occurrence ni son ampleur, leurs déterminants et leurs déclencheurs ainsi que les formes qu’ils pourraient revêtir et leur poids dans le futur national sont donc «évidement sujettes aux interrogations même si la situation reste explosive au point qu’un rien semble pouvoir en allumer la mèche surtout dans une grande ville comme Kinshasa…
La crise a semblé s’apaiser après le cap fatidique du 19 décembre mais peut s’activer à tout moment avec les provocations de ces gouvernements arbitraires conduits par Badibanga, Tshibala ou qui d’autre…
Quand et par quel vecteur l’embrasement pourrait avoir lieu car, disais-je, si les ingrédients d’une explosion sont réunis un peu partout et surtout dans les grandes agglomérations cela ne signifie pas pour autant qu’une explosion aura lieu lorsque ailleurs que le pays vaste et divers ne manque pas de résilience, de capacité de résignation !
Si donc un « soulèvement populaire » est un évènement difficilement planifiable et qu’il est quelque part démagogique pour un leader politique de l’agiter comme solution, l’objet de notre sujet étant « comment réaliser une résistance contre la dictature, nous allons tenter d’en dessiner quelques déterminants lourds et quelques facteurs déclenchants possibles ou manquants mais aussi en déduire quelques scénarii probables…
La misère et l’insécurité physique et sociale sont le premier terreau de cette révolte possible au Congo !
Une opposition politique capable de mobiliser les foules avec un/des leader(s) charismatique(s) comme feu Ya Tshitshi ferait le reste mais on dirait qu’il en manque aujourd’hui et on semble voir une méfiance monter dans la population envers des politiciens qui se ‘prostituent’ davantage qu’ils rassurent…
La jeunesse nombreuse qui n’a rien à perdre est l’autre ingrédient car se mobilise plus facilement…
Les Eglises et surtout l’Eglise catholique aujourd’hui dans le camp qui promeut l’alternance peuvent devenir des acteurs décisifs dans notre crise si au moment critique elles faisaient clairement le choix de la population insatisfaite, souffrante et en colère contre les manœuvres arbitraires du pouvoir…
Un prétexte imprévu mais décisif peut être l’étincelle qui embrase tout : imaginez par exemple l’arrivée et l’enterrement de la dépouille de Tshisekedi qui tourne court sur une ‘provocation’ des forces de l’ordre commanditées maladroitement par le pouvoir… Où l’on voit que dans ce cas entrent en jeu le potentiel d’indignation d’un évènement, la réactivité spontanée conséquente de la population mais aussi l’attitude du pouvoir en l’occurrence ici l’ampleur de la « provocation’ ou ressentie comme telle…
Un coup de pouce de la CI est possible si au moment clé elle prenait plus clairement le parti des citoyens lésés mais reste néanmoins peu probable parce non seulement la CI milite pour une évolution plus pacifique plutôt qu’une violence qu’elle ne peut totalement contrôler sur le terrain mais aussi parce qu’à l’avance elle ne se donne pas les moyens ou refuse d’agir plus étroitement sur un terrain par ailleurs fort militarisé… Et la Monusco sur place s’est toujours montrée frileuse pour défendre la population face à la soldatesque de ‘JK’…
Enfin, après tout c’est peut-être ‘JK’ qui reste le premier déterminant du futur dans un sens comme dans un autre, par ses provocations avec son passage en force ou par son improbable retournement à quitter de lui-même le pouvoir ! Aujourd’hui il a planté et continue à planter des digues politiques, policières et militaires, juridiques et judiciaires et sociales notamment via une corruption organisée à l’endroit de l’opposition politique !
Alors en définitive on se retrouve essentiellement devant deux scénarios principaux pas réjouissants, le troisième plus agréable d’une sortie démocratique pacifique étant très peu prévisible : d’un côté le plus probable, l’usure et l’enlisement comme statu quo et continuation des manœuvres en cours, de l’autre le possible mais incertain, la Spirale du Chaos qui naîtrait des réactions violentes contre le passage en force de ‘JK’ !
Que dire alors à ce stade ? Le futur tranquille ou agité du pays reste quelque part d’occurrence incertaine même si le scénario de l’usure et de l’enlisement parait le plus envisageable vu les moyens d’Etat importants que le pouvoir y conséquent, n’empêche que l’avenir dépendra de l’évolution de tous les facteurs épinglés ci-dessus et de leur conjonction aux moments clés que vivra le pays dans les prochains mois : la situation économique et le pouvoir d’achat des congolais, les positionnements et comportement de la classe politique face aux enjeux nationaux, le poids des acteurs politiques comme de la jeunesse, le degré d’utilisation de la violence dans la colère de la population et de la répression plurivoque conséquente par le pouvoir…
Je reviendrai pour évoquer ce qui est réellement fait par les différentes forces en présence, dedans d’ailleurs comme dehors, pour alimenter ou non l’issue d’un « soulèvement populaire »…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Depuis quelque temps devant l’impuissance dans laquelle nous plonge la gestion liberticide de ce pouvoir il n’est pas rare et c’est même devenu à la mode d’entendre tel leader politique et d’abord l’un des plus illustres E Tshisekedi appeler le peuple « à se prendre en charge », d’autres utilisent volontiers pour désigner la même réalité le terme de « soulèvement populaire » !
Ngbanda et son Apareco ont popularisé ce concept, le convoquant comme la seule solution contre un peuple « occupé » qui ne peut se libérer à travers le processus alors vicié de démocratie, d’« élections » ! On en arrive même à faire un distinguo entre « combattants » et « résistants »
Ce n’est pas l’essentiel, l’essentiel est que le peuple Congolais se réveille pour porter efficacement le fer contre la dictature… En effet, ça ne mange pas de pain d’appeler le peule à « se prendre en charge », au « soulèvement populaire », encore faut-il qu’il en ait les moyens, encore faut-il lui donner les outils pour ce faire…
Que serait-ce donc le « soulèvement populaire » ?
Disons de suite que nous acceptons ici ce concept comme « une insurrection, une révolte significative non contre un pouvoir établi mais contre une autorité arbitraire » !
L’Article 64 de la Constitution n’est pas la moindre justification dans cette affaire : la mobilisation populaire devient non seulement un droit mais reste à terme la seule arme à même de pousser des dirigeants dictatoriaux à quitter le pouvoir !
Je ne récuse donc pas ce mode de contestation, au contraire au point où nous nous trouvons muselés, empêchés d’user de nos droits et libertés l’« appel au peuple » est un droit et même un devoir pour recouvrer notre libre arbitre souverain, pour combattre la dictature…
Quels sont les moyens d’un soulèvement populaire réussi ? Comment créer une dynamique de mobilisation populaire massive comme seul préalable vers une possible stabilité politique dans le pays à l’avenir, le processus électoral étant délibérément bloqué, le pouvoir occupé à se maintenir par la ruse ou par la force ?
Des mobilisations (spontanées !?) appelant aux élections, au respect des mandats constitutionnels ont déjà eu lieu notamment en janvier 2015, en octobre et en novembre 2016 traduisant toutes la colère du peuple…
Les possibilités futures de tels soulèvements populaires décisifs sur le futur du pays en provoquant la chute du pouvoir existent donc mais on ne peut aujourd’hui en vérifier le degré d’occurrence ni son ampleur, leurs déterminants et leurs déclencheurs ainsi que les formes qu’ils pourraient revêtir et leur poids dans le futur national sont donc «évidement sujettes aux interrogations même si la situation reste explosive au point qu’un rien semble pouvoir en allumer la mèche surtout dans une grande ville comme Kinshasa…
La crise a semblé s’apaiser après le cap fatidique du 19 décembre mais peut s’activer à tout moment avec les provocations de ces gouvernements arbitraires conduits par Badibanga, Tshibala ou qui d’autre…
Quand et par quel vecteur l’embrasement pourrait avoir lieu car, disais-je, si les ingrédients d’une explosion sont réunis un peu partout et surtout dans les grandes agglomérations cela ne signifie pas pour autant qu’une explosion aura lieu lorsque ailleurs que le pays vaste et divers ne manque pas de résilience, de capacité de résignation !
Si donc un « soulèvement populaire » est un évènement difficilement planifiable et qu’il est quelque part démagogique pour un leader politique de l’agiter comme solution, l’objet de notre sujet étant « comment réaliser une résistance contre la dictature, nous allons tenter d’en dessiner quelques déterminants lourds et quelques facteurs déclenchants possibles ou manquants mais aussi en déduire quelques scénarii probables…
La misère et l’insécurité physique et sociale sont le premier terreau de cette révolte possible au Congo !
Une opposition politique capable de mobiliser les foules avec un/des leader(s) charismatique(s) comme feu Ya Tshitshi ferait le reste mais on dirait qu’il en manque aujourd’hui et on semble voir une méfiance monter dans la population envers des politiciens qui se ‘prostituent’ davantage qu’ils rassurent…
La jeunesse nombreuse qui n’a rien à perdre est l’autre ingrédient car se mobilise plus facilement…
Les Eglises et surtout l’Eglise catholique aujourd’hui dans le camp qui promeut l’alternance peuvent devenir des acteurs décisifs dans notre crise si au moment critique elles faisaient clairement le choix de la population insatisfaite, souffrante et en colère contre les manœuvres arbitraires du pouvoir…
Un prétexte imprévu mais décisif peut être l’étincelle qui embrase tout : imaginez par exemple l’arrivée et l’enterrement de la dépouille de Tshisekedi qui tourne court sur une ‘provocation’ des forces de l’ordre commanditées maladroitement par le pouvoir… Où l’on voit que dans ce cas entrent en jeu le potentiel d’indignation d’un évènement, la réactivité spontanée conséquente de la population mais aussi l’attitude du pouvoir en l’occurrence ici l’ampleur de la « provocation’ ou ressentie comme telle…
Un coup de pouce de la CI est possible si au moment clé elle prenait plus clairement le parti des citoyens lésés mais reste néanmoins peu probable parce non seulement la CI milite pour une évolution plus pacifique plutôt qu’une violence qu’elle ne peut totalement contrôler sur le terrain mais aussi parce qu’à l’avance elle ne se donne pas les moyens ou refuse d’agir plus étroitement sur un terrain par ailleurs fort militarisé… Et la Monusco sur place s’est toujours montrée frileuse pour défendre la population face à la soldatesque de ‘JK’…
Enfin, après tout c’est peut-être ‘JK’ qui reste le premier déterminant du futur dans un sens comme dans un autre, par ses provocations avec son passage en force ou par son improbable retournement à quitter de lui-même le pouvoir ! Aujourd’hui il a planté et continue à planter des digues politiques, policières et militaires, juridiques et judiciaires et sociales notamment via une corruption organisée à l’endroit de l’opposition politique !
Alors en définitive on se retrouve essentiellement devant deux scénarios principaux pas réjouissants, le troisième plus agréable d’une sortie démocratique pacifique étant très peu prévisible : d’un côté le plus probable, l’usure et l’enlisement comme statu quo et continuation des manœuvres en cours, de l’autre le possible mais incertain, la Spirale du Chaos qui naîtrait des réactions violentes contre le passage en force de ‘JK’ !
Que dire alors à ce stade ? Le futur tranquille ou agité du pays reste quelque part d’occurrence incertaine même si le scénario de l’usure et de l’enlisement parait le plus envisageable vu les moyens d’Etat importants que le pouvoir y conséquent, n’empêche que l’avenir dépendra de l’évolution de tous les facteurs épinglés ci-dessus et de leur conjonction aux moments clés que vivra le pays dans les prochains mois : la situation économique et le pouvoir d’achat des congolais, les positionnements et comportement de la classe politique face aux enjeux nationaux, le poids des acteurs politiques comme de la jeunesse, le degré d’utilisation de la violence dans la colère de la population et de la répression plurivoque conséquente par le pouvoir…
Je reviendrai pour évoquer ce qui est réellement fait par les différentes forces en présence, dedans d’ailleurs comme dehors, pour alimenter ou non l’issue d’un « soulèvement populaire »…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
zobattants a écrit:El Shaman, sango boni? ozali malamu? mikolo ebele eleki to tanga yo...El-Shaman a écrit:Admin a écrit:Etre opposant en RDC signifie ... faire du chantage jusqu'à ce qu'on soit nommé ministre.
Kabila l'a compris, du coup, tout le monde va le devenir, à chacun son tour et là il n'y aura plus d'opposition
Sauf pour le grand prêtre Étienne Tshisekedi qui n'est plus de ce monde...Il savait donner du fil à retorde aux Kabila et à Mobutu.
Bino batu ya rassop bolingi kaka bokutana na president Kabila? Pourquoi bo boudaki ye tangu atindelaki bino invitation?
Est-ce que bozali constants na ba decision nabino?
Tatu Tshisekedi fallait nzoto ezonga lobi... pourquoi bozomelisa ba fans nabino mayi ya lobo?
Mausolee na limete esili deja?
Sango malamu zobattants, naza penza bien pe santé malamu.Sauf que je suis un peu charger. J'espère que yope oza bien et que tout baigne.
Pona makambu ya invitation oyo ozo lobela.Yeba que soki Kabila à respectaki ba accords ya St Sylvestre (31 décembre), tolingaki tozala naba nkokoso oyo te.Il faut reconnaître que la mauvaise volonté est de votre côté parce que vous ne respectez pas grand chose dans ce que vous dise et dans vos fait et geste. Voila pourquoi mboka eza yeke yeke.
Concernant retour ya le grand sphinx, mituna pourquoi bo séquestraki ba membre ya UDPS na limete ?
El-Shaman
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Revoici une ‘opinion/analyse’ dans le genre de celle de JA citée supra qui rencontre ‘globalement’ mon assentiment : je fais en effet moi aussi le constat que notre réalité politique est dominée par un pouvoir arbitraire qui gagne à tous les coups en profitant bien sûr de « tous les moyens de l’Etat » mais aussi d’une « opposition bien faible et aussi perverse » qu’il continue à « débaucher » sans peine !
D’où ma recommandation à cette opposition (et d’ailleurs à toute notre classe politique) d’un « changement de méthodes et dans la mesure du possible d’hommes » (‘dans la mesure du possible’ car nous ne pouvons nous illusionner outre mesure de faire avec des « martiens mais avec des Congolais de chair et d’os tels qu’ils sont »), plutôt donc que ce « bras de fer frontal » qu’elle continue d’opposer au pouvoir, qui « l’use et n’obtient jusque-là aucun résultat » !
C'est aussi quelque part pour moi que « le débauchage est ici bien sûr 'opportuniste', d'abord au profit de son auteur qu'au service de l'intérêt général mais peut-être aussi 'de bonne guerre politique', à l'opposition puiser dans le second terme les bonnes armes pour lutter contre le premier à condition qu'elle n'écarte pas d'autorité ('moraliste') les mérites d'un bon dialogue à tout moment » !
Ainsi donc quand je lis certains (beaucoup à mon goût) avec « ce rejet idéologique et arrogant du dialogue avec le pouvoir », je me demande s’ils parlent à eux-mêmes dans leurs chambres et s'ils n'ignorent pas trop vite les souffrances de la population que ces crises successives aggravent jour après jour....
Pour quand veulent-ils ce ‘grand soir’ ou cette ‘délivrance surnaturelle’, dans un siècle lorsque depuis 11 ans ‘JK’ n’en fait qu’à sa tête (2006, 2011 et maintenant 2016 vient de se consumer) ?
Nous sommes non à l’Eglise avec nos prières et notre foi en quelque 'parousie, nos bons sentiments et notre militantisme satisfait mais combien obtus, nous sommes en politique... « Et la (bonne) politique c’est la quête et surtout l'obtention du possible du souhaitable » et non le paradis sauf rien…
A quelques encablures près, il est bien question ici du passage réaliste indispensable de « l’éthique de conviction vers l’éthique de responsabilité (M Weber) ou de leur nécessaire équilibre », une conquête politique et socio-économique pour le moins !
Aujourd’hui, ce qui est possible doit se négocier autrement surtout avec notre classe politique aussi médiocre, aussi vénale, majorité et opposition comprises... La vérité est en effet qu'après les 32 années d'un mobutisme tantôt riche d'espoir tantôt convaincu de décadence malgré nos attentes et espoirs légitimes nous pataugeons depuis 20 ans avec l'héritage de la sinistre AFDL dans un immobilisme mortifère si nous ne nous engageons pas dans une descente en enfer inacceptable que ce soit avec ‘JK’, Badibanga et aujourd’hui Tshibala…
« La confirmation définitive d'une illusion pour le Congo (et l'Afrique) vers un quelconque développement » ?
Alors, svp, chers Compatriotes qui communiez avec l’opposition politique qui veut réellement l’alternance et avec la population qui attend le changement, proposons d’autres stratégies plutôt que toujours ce « niet absolu » à l'autre, ici le pouvoir; le dialogue se fait à deux et suppose des concessions, un compromis qui profite à tous mais déjà une union véritable dans l’opposition et non celle qui se craquelle chaque jour tant personne ne gagnera tout seul dans cette jungle ! Comment l’obtenir ? Pas simplement avec des oukases désuets d’exclusion ou des cris de victoire quasi irresponsables !
Le seul défi qui vaille aujourd'hui pour un Congo qui se veut gagnant : « ce pouvoir a certes repris tout en main, en route vers 'la présidence à vie', 'la dictature quasiment à visage découvert' », la réponse c'est comment le contrer efficacement ! Avec les mêmes méthodes (et les mêmes personnes !?) qui n'ont rien donné par le passé ?
Et n'oubliez surtout pas : à la guerre la ruse vaut parfois mieux que la force, être fort c'est aussi parfois surestimer les dangers , reconnaître ses faiblesses pour mieux s'armer en conséquence !
« Soulèvement populaire », disent certains, pourquoi pas sauf qu’il ne se décrète pas au coin d’une table, c’est pure démagogie que de l’agiter si on ne s’en donne pas les moyens, si on ne le ‘prépare’ pas un peu malgré sa dimension d’imprévisibilité, je ne vois personne en parler avec suffisamment d'expertise et de responsabilité…
Pauvre pays ! A vos armes, il est plus que temps, personne d’autre ne viendra nous sauver de cette dictature ‘génocidaire’ sinon nous-mêmes, chers Compatriotes !
Vous êtes chacun chacune l'homme et la femme dont vos frères et sœurs, vos enfants, petits-enfants, parents et arrières-parents attendent des remèdes à leurs maux !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
D’où ma recommandation à cette opposition (et d’ailleurs à toute notre classe politique) d’un « changement de méthodes et dans la mesure du possible d’hommes » (‘dans la mesure du possible’ car nous ne pouvons nous illusionner outre mesure de faire avec des « martiens mais avec des Congolais de chair et d’os tels qu’ils sont »), plutôt donc que ce « bras de fer frontal » qu’elle continue d’opposer au pouvoir, qui « l’use et n’obtient jusque-là aucun résultat » !
C'est aussi quelque part pour moi que « le débauchage est ici bien sûr 'opportuniste', d'abord au profit de son auteur qu'au service de l'intérêt général mais peut-être aussi 'de bonne guerre politique', à l'opposition puiser dans le second terme les bonnes armes pour lutter contre le premier à condition qu'elle n'écarte pas d'autorité ('moraliste') les mérites d'un bon dialogue à tout moment » !
Ainsi donc quand je lis certains (beaucoup à mon goût) avec « ce rejet idéologique et arrogant du dialogue avec le pouvoir », je me demande s’ils parlent à eux-mêmes dans leurs chambres et s'ils n'ignorent pas trop vite les souffrances de la population que ces crises successives aggravent jour après jour....
Pour quand veulent-ils ce ‘grand soir’ ou cette ‘délivrance surnaturelle’, dans un siècle lorsque depuis 11 ans ‘JK’ n’en fait qu’à sa tête (2006, 2011 et maintenant 2016 vient de se consumer) ?
Nous sommes non à l’Eglise avec nos prières et notre foi en quelque 'parousie, nos bons sentiments et notre militantisme satisfait mais combien obtus, nous sommes en politique... « Et la (bonne) politique c’est la quête et surtout l'obtention du possible du souhaitable » et non le paradis sauf rien…
A quelques encablures près, il est bien question ici du passage réaliste indispensable de « l’éthique de conviction vers l’éthique de responsabilité (M Weber) ou de leur nécessaire équilibre », une conquête politique et socio-économique pour le moins !
Aujourd’hui, ce qui est possible doit se négocier autrement surtout avec notre classe politique aussi médiocre, aussi vénale, majorité et opposition comprises... La vérité est en effet qu'après les 32 années d'un mobutisme tantôt riche d'espoir tantôt convaincu de décadence malgré nos attentes et espoirs légitimes nous pataugeons depuis 20 ans avec l'héritage de la sinistre AFDL dans un immobilisme mortifère si nous ne nous engageons pas dans une descente en enfer inacceptable que ce soit avec ‘JK’, Badibanga et aujourd’hui Tshibala…
« La confirmation définitive d'une illusion pour le Congo (et l'Afrique) vers un quelconque développement » ?
Alors, svp, chers Compatriotes qui communiez avec l’opposition politique qui veut réellement l’alternance et avec la population qui attend le changement, proposons d’autres stratégies plutôt que toujours ce « niet absolu » à l'autre, ici le pouvoir; le dialogue se fait à deux et suppose des concessions, un compromis qui profite à tous mais déjà une union véritable dans l’opposition et non celle qui se craquelle chaque jour tant personne ne gagnera tout seul dans cette jungle ! Comment l’obtenir ? Pas simplement avec des oukases désuets d’exclusion ou des cris de victoire quasi irresponsables !
Le seul défi qui vaille aujourd'hui pour un Congo qui se veut gagnant : « ce pouvoir a certes repris tout en main, en route vers 'la présidence à vie', 'la dictature quasiment à visage découvert' », la réponse c'est comment le contrer efficacement ! Avec les mêmes méthodes (et les mêmes personnes !?) qui n'ont rien donné par le passé ?
Et n'oubliez surtout pas : à la guerre la ruse vaut parfois mieux que la force, être fort c'est aussi parfois surestimer les dangers , reconnaître ses faiblesses pour mieux s'armer en conséquence !
« Soulèvement populaire », disent certains, pourquoi pas sauf qu’il ne se décrète pas au coin d’une table, c’est pure démagogie que de l’agiter si on ne s’en donne pas les moyens, si on ne le ‘prépare’ pas un peu malgré sa dimension d’imprévisibilité, je ne vois personne en parler avec suffisamment d'expertise et de responsabilité…
Pauvre pays ! A vos armes, il est plus que temps, personne d’autre ne viendra nous sauver de cette dictature ‘génocidaire’ sinon nous-mêmes, chers Compatriotes !
Vous êtes chacun chacune l'homme et la femme dont vos frères et sœurs, vos enfants, petits-enfants, parents et arrières-parents attendent des remèdes à leurs maux !!!
"Gouvernement Tshibala ou quand les dialogues vident l’opposition de toute sa substance (Papier d’angle)
° https://actualite.cd/2017/05/14/gouvernement-tshibala-dialogues-vident-lopposition-de-toute-substance-papier-dangle/
« Le dialogue, voie royale pour résoudre les problèmes en RDC ». Cette expression a raisonné tel un credo eucharistique au cours d’un office religieux pour convaincre les uns et les autres à un sursaut de « bon sens ». Appuyé par des spots radio-télévisés presqu’à la limite de l’irrationnel, selon une certaine opinion qui a crié à l’apologie du chaos, tout a été mis en œuvre pour pousser à mettre sur une table les acteurs politiques.
Seulement, comme dans chaque combat, le nul ne satisfait pas. En face d’une machine qui mise sur sa survie, l’opposition congolaise, si elle a pensé aux retombées finales, n’a visiblement pas mûri sa réflexion sur la méthode, misant peut-être sur les garanties que confèrent certaines instances internationales.
Nul n’est besoin de démontrer que l’instinct de survie place l’individu dans un état second, lui confère forces et pouvoirs au-delà de sa nature. Psychologiquement, le danger que représente pour les tenants de la MP la perte du pouvoir et donc de la couverture tant sécuritaire que socio-économique comme enjeu est un aspect à prendre très au sérieux. L’exemple le plus probant reste la volonté pour garder la main mise sur les postes ministériels dits « de souveraineté ».
L’opposition politique congolaise, quant à elle, ne manque pas d’atout à faire valoir. Ce qui lui manque peut-être, ce sont les moyens de sa politique. Des observateurs s’accordent à dire que l’opposition congolaise est un ensemble hétérogène qui ne tire sa cohésion que de la nature des intérêts individuels dans lesquels se retrouve chacun des éléments.
Opposition, terrain de jeu du pouvoir?
Le scénario est identique et répétitif. Un cycle quasi parfait : on appelle au dialogue – objectif : montrer sa volonté – sur chemin, et après avoir montré et donné le goût du pouvoir et la volonté d’en céder une partie, on bloque tout. On indexe ensuite une frange d’être à la base de l’échec, puis on annonce que malgré tout on va former un gouvernement. Résultat final : l’opposition se vide.
Inconstance, dirait-on. Mais, bien plus, un manque de repère. De la Cité de l’Union Africaine au Centre interdiocésain, le scénario reste identique. La MP assiste en première ligne au déchirement à la vitesse grand V d’une opposition à quête de repère. Elle sait que c’est inévitable étant donné que d’une manière assez large, l’opposition congolaise est composée des déçus d’un système dans lequel ils ne retrouvent pas leur compte. Facile à conditionner, du reste !
La nomination de Samy Badibanga en pleine discussions directes du Centre interdiocésain sonne déjà l’ouverture du bal. Kamerhe et toute la cohorte sont pris à contre-pied. L’opposition signataire de l’accord du 18 octobre est mise à froid.
Mais voilà, le Rassemblement tient encore sur ses deux pieds. Pas satisfaisant donc! Il faut la désintégrer à son tour. La CENCO ferait l’affaire pense-t-on. La suite, nous la connaissons. Le Rassop vole à son tour en éclat.
Moyen VS stratégie
«La Cenco déplore que les consultations entre le Chef de l’Etat et le Chef de délégation du Rassemblement aux négociations au terme desquelles allait être nommé le Premier ministre n’aient pas eu lieu. Malgré tout, un Premier ministre a été nommé. Ceci constitue une entorse à l’Accord de la Saint-Sylvestre et explique la persistance de la crise» (CENCO, Conférence de Presse du 21 Avril 2017)
L’accord du 31 décembre 2016, même si on ne le dit pas, met K.O au premier round, celui du 18 octobre. Il va nourrir la division entre les deux franges de l’opposition, à savoir celle signataire et celle non-signataire. Des déclarations d’animosité vont se succéder.
L’annonce de la nomination de Bruno Tshibala comme Premier ministre, elle, sonne le coup de grâce. Avec son gouvernement fraîchement publié, le Rassop, déjà en proie à une division interne est mis à mal. La stratégie de l’effritement semble porter ses fruits.
Pour l’opposition politique congolaise, les accords issus de différents dialogues sont généralement des voies de sortie des crises, et donc des moyens auxquels sont continuellement opposées différentes stratégies de déstabilisation.
Si le gouvernement Tshibala ne met pas fin à la crise politique, un autre dialogue n’aurait-il pas comme conséquence d’achever ni plus ni moins l’opposition, ou du moins ce qu’il en reste?"
"RDC : les élections s’éloignent, le référendum se rapproche"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-elections-seloignent-le-referendum-se-rapproche/
Byebye 2017 ! L’élection présidentielle prévue enfin d’année pourrait être de nouveau reportée. Ce qui laisserait le temps au président Joseph Kabila d’organiser un référendum pour avoir l’autorisation de briguer un nouveau mandat.
Tous les voyants sont au rouge pour la présidentielle de 2017 en République démocratique du Congo (RDC). L’élection de décembre prochain, pourtant âprement négociée après le report de celle de 2016, pourrait être de nouveau retardée. Le patron de la Commission électorale congolaise (CENI), Corneille Nangaa, souffle le chaud et le froid depuis quelques semaines sur les difficultés d’organisation du scrutin. Si l’opération d’enrôlement des électeurs « se fait plutôt bien » avec 22,3 millions déjà enregistrés sur 45 millions, Corneille Nangaa tire la sonnette d’alarme sur la persistance de l’insécurité dans les Kasaï et le coût « extrêmement élevé » des élections. Deux inquiétudes qui font craindre à l’opposition un nouveau « glissement » du calendrier électoral qui permettrait au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir alors que son dernier mandat est arrivé à terme fin décembre 2016. Les opposants au chef de l’Etat accusent la majorité présidentielle et la CENI de retarder volontairement les élections « sur ordre » de Joseph Kabila.
Caisses vides et insécurité persistante aux Kasai
Petit à petit, Corneille Nangaa, distille les arguments d’une nouvelle incapacité de l’Etat congolais à pouvoir organiser les élections avant la fin de l’année. Côté finances, le ministre du budget avait déjà laisser entendre que les caisses de la RDC étant vides, l’Etat n’avait pas les moyens de débourser 1,3 à 1,8 milliard de dollars pour financer les scrutins. Avec la baisse du prix des matières premières, le budget de la RDC a fondu comme neige au soleil, passant de 9 à 4,5 milliards de dollars. Et Corneille Nangaa de rajouter que que le coût des élections « devait être revu à la baisse » dans une déclaration au site Actualite.cd. Autre menace que les élections : l’insécurité persistante dans les Kasaï, au centre du pays. Les affrontements entre la milice Kamuina Nsapu et les forces de sécurité ont fait plus de 400 morts et jeté plus d’un million de réfugiés sur les routes. Pour le patron de la CENI, « soit on va aux élections sans les Kasaï » , soit on stabilise la région « mais cela prendra un peu de temps » . L’argument de l’instabilité des Kasaï pour reporter les élections étonne nombre d’experts. Lors des deux derniers scrutins présidentiels de 2006 et 2011, la guerre dans les Kivus n’a pas visiblement pas empêché l’enrôlement des électeurs et la tenue des élections.
Glissement, le retour
Selon le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), qui suit avec attention la crise politique aen RDC, organiser les élections sans les Kasaï serait inconstitutionnel. « La seule voie de sortie résiderait dans le report pur et simple des scrutins » et ouvrirait donc la porte à un nouveau glissement du calendrier électoral. Quelques jours plus tard, Corneille Nangaa revient sur ses propos, estimant « qu’aucune option n’était levée. » Mais pour le GEC, « la CENI prépare les esprits » … il n’y aura pas d’élections en 2017 en RDC. Il y a donc de fortes chances pour que la CENI ne soit pas en mesure de mettre à disposition au 31 juillet prochain un fichier électoral fiable.
…comme Sassou et Kagame
Un nouveau report des élections peut-il servir les intérêts du président Joseph Kabila que l’opposition accuse de vouloir s’accrocher au pouvoir ? Oui, si le président Congolais s’inspire de ses homologues voisins, Denis Sassou-Nguesso en République du Congo et Paul Kagame au Rwanda. Ces deux chefs d’Etat ont en effet réussi à organiser un référendum afin de modifier la Constitution pour pouvoir briguer un nouveau mandat. En retardant une nouvelle fois la présidentielle, Joseph Kabila se donnerait un peu plus de temps pour organiser un tel scrutin, argumentant du « blocage politique et institutionnel » du pays. Comme Corneille Nangaa, le porte-parole de la Majorité présidentielle, Alain Atundu, a également commencé à « préparer les esprits », affirmant que « la classe politique ne peut ravir au peuple congolais le droit de s’exprimer soit par référendum soit par les élections. Le référendum est un droit constitutionnel inaliénable. Parce que c’est la seule disposition qui garantit au peuple d’intervenir à tout moment. » La stratégie de Joseph Kabila apparaît maintenant au grand jour."
" RDC : Kabila isolé sur fond de crainte de déstabilisation de la sous-région
° http://www.togosite.com/index.php/afrique/6615-rdc-kabila-isole-sur-fond-de-crainte-de-destabilisation-de-la-sous-region
Le régime congolais est à l’offensive diplomatique depuis quelques jours, dans la sous-région comme ailleurs sur le continent. Objectif : trouver une écoute favorable auprès de quelques pays et aider ainsi Kinshasa à accréditer l’idée que la mise en œuvre de l’Accord de la Saint-Sylvestre est en bonne voie. Et Joseph Kabila a fort à faire pour accréditer cette interprétation !
La thèse selon laquelle les récentes évolutions gouvernementales sont la stricte application de l’accord du 31 décembre est pour l’instant largement battue en brèche au sein de la communauté internationale (ONU, Etats-Unis, Union européenne, etc.) qui « n’achète » pas la nomination de Bruno Tshibala comme Premier ministre au motif qu’elle… contrevient directement aux dispositions de l’Accord de la Saint-Sylvestre et à la résolution 2348, adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Frénésie diplomatique
Leonard She Okitundu, le ministre des Affaires étrangères RD congolais, accompagné de Kikaya Bin Karubi et d’Adolphe Lumanu, deux proches conseillers de Joseph Kabila, étaient hier au Burundi et hier soir au Rwanda, ef ils sont arrives ce jour en Ouganda. Une frénésie diplomatique qui cache mal la difficulté du régime de Kinshasa à trouver des oreilles attentives dans la sous-région.
En effet, au-delà des postures officielles et des discours convenus, les dirigeants des Etats de la sous-région, pourtant peu réputés pour leur attachement à l’ordre constitutionnel, sont tout particulièrement inquiets de l’incapacité croissante de Joseph Kabila à stabiliser la situation sur le plan sécuritaire en RDC. Troubles à l’Est, au Kasaï, tensions à Kinshasa… Les motifs d’inquiétude ne manquent pas. D’autant que la situation est aggravée par une crise politique aiguë provoquée par le chef de l’Etat RD congolais lui-même, qui refuse de quitter le pouvoir, alors que son second et dernier mandat constitutionnel est arrivé à échéance le 19 décembre 2016.
Kabila isolé sur fond de crainte de déstabilisation de la sous-région
En Egypte, où Joseph Kabila s’est rendu il y a quelques jours, pour tenter de « faire passer des messages à l’attention des Etats-Unis » (le président Abdel Fattah al-Sissi étant un allié de la première puissance mondiale dans la région), l’écoute a été « polie mais sans plus », indique un diplomate. Au Congo-Brazzaville et au Rwanda, c’est l’inquiétude qui domine, Joseph Kabila n’étant plus perçu comme le garant de la stabilité et les craintes de déstabilisation de la sous-région étant désormais bien réelles.
Des craintes particulièrement vives en Angola, qui a fermé il y a quelques semaines sa frontière avec le Congo-Kinshasa. Des milliers de personnes avaient toutefois eu le temps de la traverser. Même au Gabon, où le Président Bongo – réélu difficilement en 2016 – est gêné aux entournures, la RDC fait l’effet d’un caillou dans la chaussure. « Officiellement, le pays soutient – du bout des lèvres – le régime de Joseph Kabila. Mais en off, le discours est radicalement différent. Kabila n’est plus perçu comme le garant de la sécurité mais comme une source potentielle d’instabilité », explique un diplomate attentif.
En apparence, le chef de l’Etat RD congolais semble être le maître du jeu et des horloges. Mais c’est au prix d’un isolement diplomatique croissant. Même Jacob Zuma, l’un de ses plus fervents partisans, a de plus en plus de mal à lui afficher son soutien. Empêtré dans une série d’affaires qui le rendent impopulaire, il quittera l’année prochaine le pouvoir, au terme de son second et dernier mandat, se conformant ainsi à la Constitution. Un exemple que beaucoup de chefs d’Etat en Afrique centrale souhaiteraient désormais que Joseph Kabila suive, afin d’éviter que la sous-région ne sombre dans un chaos généralisé dont nul ne pourrait prévoir les effets."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 16/5/2017, 7:17 pm, édité 6 fois (Raison : et)
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
PS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Des actions fortes sont nécessaires pour sauver l’accord de la Saint-Sylvestre en RD Congo
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11710
° https://www.hrw.org/fr/blog-feed/la-rd-congo-en-crise
La perspective d'élections démocratiques d'ici la fin de l'année en République démocratique du Congo semble s’éloigner de plus en plus, alors que les termes d'un accord posant les bases d'un vote sont largement ignorés.
Non seulement la coalition au pouvoir en RD Congo défie certains principes clés de l'accord de la Saint-Sylvestre, mais les forces gouvernementales exercent une répression politique effrénée et commettent des violations à grande échelle des droits humains. Le manque de mise en œuvre de l’accord commence à ressembler à une manœuvre dilatoire de plus pour maintenir le président Joseph Kabila au pouvoir. Des actions fortes, y compris de nouvelles sanctions ciblées, sont nécessaires de toute urgence afin de renouveler la pression et de tenter de remettre l’accord sur la bonne voie.
Ce type de pression a fonctionné en RD Congo par le passé. Les partenaires internationaux du pays – notamment les États-Unis, l'Union européenne et les leaders régionaux – ont fait pression sur Kabila et son gouvernement dans les mois précédant le 19 décembre 2016, marquant la fin de son deuxième et dernier mandat autorisé par la constitution. Cela avait entraîné des concessions importantes et l'aval de Kabila à l’accord conclu grâce à la médiation de l’Église catholique, qui stipule qu'il ne tentera pas de modifier la constitution ni de briguer un nouveau mandat, et que les élections auront lieu avant fin décembre 2017.
Mais la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) s’est retirée de son rôle de médiatrice fin mars, en raison de l’impasse dans laquelle se trouvait la mise en œuvre de l’accord. Peu après, Kabila a refusé de permettre à la coalition d’opposition du Rassemblement de choisir le Premier ministre intérimaire, en apparente violation de l’accord de la Saint-Sylvestre. Au lieu de cela, le 7 avril, il a nommé Bruno Tshibala, un ancien leader de l’opposition qui avait été exclu du principal parti d’opposition, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
L’Union européenne, la Belgique et la France ont toutes soulevé des préoccupations au sujet de sa nomination et ont appelé à la pleine mise en œuvre de l'accord de décembre. Le 21 avril, les évêques catholiques de RD Congo ont qualifié sa désignation d’« entorse » à l’accord pour lequel ils avaient servi de médiateurs.
Le dénommé « arrangement particulier », une annexe à l’accord de la Saint-Sylvestre exposant la façon dont cet accord sera mis en œuvre, a été finalement signé le 27 avril – mais seulement par la coalition au pouvoir et par quelques éléments de l’opposition modérée. La coalition du Rassemblement a refusé de le signer, dénonçant ce qu’elle a qualifié de « mascarade ». De nombreuses ambassades de même que l’Église catholique n’ont pas assisté à la cérémonie de signature.
Les « mesures de décrispation » mentionnées dans l’accord ont à peine été traitées. Des dizaines de prisonniers politiques demeurent en détention, au moins cinq médias proches de l'opposition restent fermés, et le signal de Radio France Internationale (RFI) est bloqué à Kinshasa depuis six mois.
Un rapport confidentiel de la CENCO sur deux des « cas emblématiques » traités par la commission du dialogue sur les mesures de décrispation, qui a fuité dans la presse la semaine dernière et consulté par Human Rights Watch, a conclu que les procès contre les leaders d’opposition Moïse Katumbi et Jean-Claude Muyambo reposaient sur des motifs politiques, étaient entachés d’irrégularités et n’étaient « rien d’autre que des mascarades ». Le rapport, qui a été communiqué confidentiellement à Kabila le 29 mars, appelle à la libération immédiate de Muyambo, qui avait été arrêté pendant les manifestations nationales en janvier 2015 et condamné le 12 avril 2017 à cinq ans de prison. Il appelle également au retrait du mandat d’arrêt et à l’abandon des poursuites contre Katumbi, qui vit en exil depuis mai 2016, ainsi qu’à la libération des associés de Katumbi qui avaient été arrêtés.
Au cours des manifestations politiques qui ont eu lieu à travers le pays au mois de décembre, les forces de sécurité ont tué plus de 60 personnes et ont emprisonné des centaines de dirigeants et de partisans de l’opposition, d’activistes pro-démocratie et de manifestants pacifiques. Des officiers supérieurs des services de renseignement et des forces de sécurité responsables de la répression en décembre, et au cours des deux années et demi passées, occupent toujours des postes supérieurs, et aucun effort n’a été fait pour s’assurer qu’ils rendent des comptes.
Plus récemment, le 10 avril, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes et arrêté plus de 80 personnes pour disperser ou empêcher de petites manifestations en RD Congo. Trente-trois activistes du mouvement citoyen LUCHA (Lutte pour le Changement) ainsi que deux autres personnes ont été arrêtés le 12 avril au cours d’un sit-in pacifique devant la Banque centrale à Goma. Ils protestaient contre le fait que des milliers de personnes qui avaient placé leurs épargnes auprès de prêteurs de microcrédit supervisés par la Banque centrale avaient ensuite été dans l’incapacité de les recouvrer. Les activistes voulaient dénoncer « l’incompétence » et la « complaisance » de la Banque centrale dans ce processus. Ils ont été relâchés plus tard le même jour. La police a également agressé plusieurs journalistes couvrant le sit-in. Le 19 avril, les forces de sécurité ont de nouveau arrêté 17 activistes de la LUCHA, dont trois jeunes femmes, au cours d’une manifestation similaire à Goma. Ils ont été relâchés le 22 avril, sans inculpation.
À Kinshasa, 24 activistes des mouvements LUCHA et « Il est temps » ont été arrêtés le 27 avril, alors qu’ils protestaient contre l’insalubrité dans la capitale. Des policiers ont pris les t-shirts des activistes et ont arraché d'autres symboles de leurs mouvements, laissant deux femmes à moitié nues. Ils ont été détenus dans un camp de la police et libérés plus tard, après que le gouverneur de Kinshasa soit intervenu. Treize activistes de LUCHA et de « Il est temps » ont été arrêtés le 5 mai devant l’Hôtel du gouvernement à Kinshasa, où ils s’étaient rendus pour remettre un document réclamant davantage d’emplois pour les jeunes. Ils ont été relâchés plus tard le même soir.
À Lubumbashi le 6 mai, les forces de sécurité ont dispersé des personnes qui s’étaient rassemblées au centre ville pour une réunion de la coalition d’opposition Rassemblement, arrêtant plusieurs partisans du Rassemblement.
Les autorités congolaises ont un long chemin à parcourir pour « assurer un environnement propice à la conduite de ce processus électoral », tel que demandé par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans une déclaration du 4 mai, le Conseil a exhorté le gouvernement de la RD Congo et toutes les autres parties concernées à « créer les conditions nécessaires pour que le processus électoral soit libre, […] qu’il s’accompagne d’un débat politique libre et constructif, et que soient assurés la liberté d’opinion et d’expression, y compris pour la presse, la liberté de réunion, un accès équitable aux médias, y compris aux médias d’État, la sécurité de toutes les acteurs politiques et la liberté de circulation de tous les candidats, ainsi que des observateurs et témoins, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des acteurs de la société civile, notamment des femmes. »
Entretemps, il n'y a toujours pas de calendrier électoral, et l’enrôlement des électeurs a été entravé par l'insécurité et les défis logistiques. Le 1er mai, la commission électorale a annoncé que l’enrôlement dans les provinces du Kasaï et du Kasaï Central avait été reporté sine die. Cette région du centre de la RD Congo – un bastion de l’opposition – s’est retrouvée en proie aux violences entre forces gouvernementales et milices locales et aux attaques ciblées contre des civils ces derniers mois, avec plus de 400 personnes tuées et 1, 27 million de personnes déplacées de leurs foyers, y compris plus de 100,000 nouveaux déplacés internes uniquement pour la semaine dernière. Plus de 40 fosses communes ont été documentées, et deux experts de l’ONU ont été assassinés en mars.
Il existe de graves préoccupations concernant une répression gouvernementale accrue à travers le pays. L’UDPS a annoncé que le corps d’Étienne Tshisekedi, le leader d’opposition de longue date en RD Congo décédé en Belgique le 1er février, serait rapatrié en RD Congo le 12 mai. Alors que la date pourrait être reportée à nouveau, le retour du corps de Tshisekedi pourrait être un point critique pour les violences entre les partisans de l'opposition mobilisés et les forces de sécurité gouvernementales.
Les États-Unis, l’Union européenne et le Conseil de sécurité devraient imposer de nouvelles sanctions ciblées à l’encontre des principales autorités de RD Congo les plus responsables des graves violations des droits humains et des tentatives de retarder ou d’entraver les élections. Une nouvelle série de sanctions ciblées par les États-Unis adresserait un message clair selon lequel la pression sur le gouvernement Kabila continuera sous la nouvelle administration Trump. Le 6 mars les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont chargé la Haute représentante Federica Mogherini d’entamer le processus menant à de nouvelles sanctions ciblées, et ils devraient désormais passer à l’adoption de ces sanctions lors du prochain Conseil des Affaires étrangères le 15 mai.
Ces mesures devraient être accompagnées d'une forte campagne de messages publics et privés de la part des partenaires internationaux et régionaux de la RD Congo, indiquant qu'il y aura des conséquences graves dans leurs relations avec la RD Congo si des élections crédibles ne sont pas organisées d'ici la fin de l'année.
Les partenaires internationaux ainsi que les dirigeants politiques et religieux congolais devraient appeler plus fermement les autorités à libérer les prisonniers politiques, abandonner les accusations basées sur des motifs politiques contre des activistes et des dirigeants politiques en exil, rouvrir les médias interdits, lever les interdictions de manifestations politiques pacifiques, et permettre aux jeunes activistes et à tous les Congolais d’exprimer librement leurs points de vue sans crainte d'arrestation ou de mauvais traitements. Ils devraient également faire en sorte de garantir que le Conseil national de suivi de l'accord (CNSA), conçu pour surveiller la mise en œuvre de l'accord de la Saint-Sylvestre et l'organisation des élections, soit établi rapidement. Ce Conseil devrait pouvoir agir de manière indépendante et avec un mandat fort pour soutenir l'organisation d'élections crédibles, transparentes et pacifiques avant la fin de l'année.
Des mesures vigoureuses et un engagement de haut niveau sont nécessaires maintenant, tant qu'il y a encore un espoir de mettre la RD Congo sur la voie d'élections crédibles et transparentes, et avant que le pays ne sombre dans davantage de violence et de violations des droits humains."
Ida Sawyer
Directrice pour l'Afrique centrale
ida_sawyer
"RDC: IL Y A VINGT ANS, KINSHASA S'OFFRAIT AU REBELLE KABILA PÈRE
° http://www.izf.net/afp/rdc-il-y-vingt-ans-kinshasa-soffrait-au-rebelle-kabila-pere
"Ils étaient très jeunes, sales, affamés, croulant sous le poids de leurs armes; sans réfléchir, nous leur avons offert boissons et nourriture", se souvient Chantal Kikalulu. Ce 17 mai 1997, fatiguée par trop de dictature, Kinshasa s'offre sans combat aux forces de Laurent-Désiré Kabila.
Partis de l'Est en octobre 1996, soutenus et armés par le Rwanda et l'Ouganda, Laurent-Désiré Kabila et son Alliance des Forces démocratiques de libération du Congo (AFDL) vont se rendre maîtres en moins de sept mois de ce qui s’appelait alors le Zaïre, immense pays usé par près de 32 ans de règne du maréchal Mobutu.
Kabila bénéficie d'un contexte régional et international particulièrement favorable. En plus du Rwanda et de l'Ouganda, il est soutenu par une coalition - incluant aussi l'Angola et le Burundi - bien décidée à chasser Mobutu au moment où celui-ci est lâché par les Occidentaux qui l'avaient soutenu depuis sa prise du pouvoir en 1965, jusqu'à l'éclatement de l'Union soviétique.
"Dès l'aube du 17 mai 1997, des Kinois enthousiastes accouraient vers nous avec du pain, des sachets d'eau, voire des seaux d'eau pour nous laver", se rappelle Cédric Kabeya, alias Zimbabwe, fantassin ayant participé à cette épopée l'année de ses 16 ans.
Pendant la conquête, les troupes de l'AFDL, qui avait recruté à tour des bras des enfants et des adolescents, semblent avoir été précédées d'une réputation de discipline contrastant avec les Forces armées zaïroises (FAZ).
"Nous nous accrochions plus avec des mercenaires blancs qu'avec des militaires ex-FAZ", raconte Zimbabwe, devenu électricien après sa démobilisation, en 1999.
"La majorité des villes tombaient entre nos mains sans résistance de la part des hommes de Mobutu démoralisés et vomis par la population", se rappelle le général-major Jean-Claude Kifwa, aujourd'hui commandant de la deuxième zone de défense.
La population collaborait d'autant plus facilement qu'elle en avait "marre de se faire humilier, piller et gratuitement tuer par les ex-FAZ indisciplinés", dit cet ancien commandant de la garde rapprochée de Laurent-Désiré Kabila. Au plus haut niveau des FAZ aussi on en avait assez du mobutisme, ajoute-t-il, et la rébellion disposait d'"informations stratégiques" qui lui parvenaient du sein même de l'état-major.
- Libérateurs -
Selon un ancien officier supérieur des FAZ, les derniers "véritables accrochages avec l'ennemi" ont eu lieu à Kenge, à plus de 200 km à l'est de Kinshasa. Cette ville tombée, "la défense de Kinshasa n'avait plus de raison d'être, sauf à vouloir un bain de sang" dans une mégapole, qui compte déjà plusieurs millions d'habitants.
Le 16 mai, l'AFDL est aux portes de Kinshasa. Mobutu fuit vers son repaire de Gbadolite, à la frontière avec la Centrafrique. Le général Donatien Mahele Lieko, chef d'état-major, décide de livrer la ville sans combattre. Il est assassiné dans la nuit par des hommes de la Division spéciale présidentielle (DSP), le dernier carré des fidèles du "Léopard".
Mais l'Histoire est déjà écrite. Le 17, les troupes de l'AFDL et de nombreux militaires rwandais entrent dans Kinshasa. La population en liesse les accueille aux cris de "Libérateurs !" et "Kabila nous t'attendons !" Le "Mzee" est alors à Lubumbashi, dans le Sud-Est, où il se proclame président de la République démocratique du Congo. Il arrivera le 20.
La mise au pas de l'opposition, la présence encombrante des soldats ougandais et rwandais et la dérive rapide du pouvoir vers l'autoritarisme font vite oublier aux Kinois leur enthousiasme.
- 'Désillusion totale' -
"C’était la désillusion la plus totale", regrette Adolphe Muzito, ancien Premier ministre de Kabila fils, "le peuple s'est vite rendu compte que Laurent-Désiré Kabila avait était porté au pouvoir par des chars rwandais et qu’il était temps de le libérer de [ces] étrangers dont le rôle prépondérant apparaissait clairement".
"Ceux qui nous avaient accueillis comme des princes sont subitement devenus hostiles, nous taxant de Rwandais", témoigne Zimbabwe.
"[On nous a accusé] de nous comporter comme dans un pays conquis", raconte Armel Matabaro, ex-kadogo sans-emploi, comprenant le changement d'attitude de la population : "Nos commandants rwandais ont commencé à piller les biens des [mobutistes], ils maltraitaient de paisibles passants sans raison valable exactement comme les militaires de Mobutu".
Fin juillet 1998, Kabila renvoie les militaires rwandais et ougandais. Quelques jours plus tard, le Rwanda envahit la RDC. La deuxième guerre du Congo vient de commencer. Elle durera cinq ans. Au total, des centaines de milliers de personnes ont péri dans la violence au Zaïre puis en RDC entre 1996 et 2003.
Kabila est assassiné par un kadogo en janvier 2001. Son fils Joseph, 29 ans, lui succède. Élu président en 2006, lors des premières élections libres du pays depuis son indépendance en 1960, M. Kabila, à qui la Constitution interdit de se représenter, reste à la tête du pays alors que son mandat est échu depuis décembre."
"Ce que pense Paul Kagame de la situation actuelle en RDC
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/05/15/pense-paul-kagame-de-situation-actuelle-rdc.html
Dans une interview accordée à Jeune Afrique le 4 mai, le président rwandais est revenu sur la situation en RDC, notamment sur son aide apportée à la rébellion du président Laurent Désiré Kabila et sur ses relations avec Joseph Kabila.
Dans cet entretien réalisé par François Soudan, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, Paul Kagame s’est notamment disculpé des accusations de l’opinion publique congolaise, à cause de l’implication du Rwanda dans la guerre à l’Est de la RDC et le pillage de ressources minières du pays.
« Les faits parlent d’eux-mêmes. En quoi la situation actuelle en RD Congo a-t-elle quelque chose à voir avec le Rwanda ? Ce qui s’y passe aujourd’hui s’inscrivant dans la continuité de ce qui s’y déroule depuis des années, j’attends qu’on me démontre en quoi le Rwanda fait partie du problème« , a-t-il rétorqué.
Paul Kagame revient tout aussi sur son aide militaire octroyée à la rébellion de Laurent-Désiré Kabila, 20 ans après la chute du Maréchal Mobutu. « (…) entre Kabila et Mobutu l’option Kabila était incontestablement la meilleure – ou la moins mauvaise, explique-t-il, avant d’ajouter: cette décision a été prise en fonction d’un contexte précis, qui concernait le Rwanda, sa protection et sa sécurité. Aurions-nous dû soutenir quelqu’un d’autre que Kabila ? Qui ? Je n’ai jamais eu de réponse à cette question. »
Concernant ses relations avec Joseph Kabila, le président rwandais parle d’une coopération « en bonne intelligence« . « C’est tout ce que je puis dire et c’est une bonne chose. De part et d’autre, les problèmes bilatéraux sont abordés dans un esprit positif », ajoute-t-il."
"Tshibala promet d’organiser les élections dans le délai"
° https://actualite.cd/2017/05/16/tshibala-promet-dorganiser-elections-delai/
° https://actualite.cd/2017/05/14/mayo-atundu-ne-vise-revision-constitutionnelle-changement-de-constitution/
° http://www.jeuneafrique.com/437859/politique/rd-congo-lelection-risque-detre-reportee-selon-commission-electorale/
"Tensions au Palais du peuple : Des députés de l’opposition quittent la salle"
° https://actualite.cd/2017/05/16/tensions-palais-peuple-deputes-de-lopposition-quittent-salle/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article11600
° http://groupelavenir.org/assemblee-nationale-bruno-tshibala-investi-premier-ministre/
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=16967:gouvernement-et-cnsa-institutions-transitoires-des-debauches&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"L’UDPS annule sa marche et annonce une « réunion importante » ce 17 mai"
° https://actualite.cd/2017/05/16/ludps-annule-marche-annonce-reunion-importante-17-mai/
° https://actualite.cd/2017/05/15/bazaiba-noms-de-nos-4-delegues-cnsa-seront-deposes-bientot/
° https://actualite.cd/2017/05/15/cnsa-lunc-annonce-quelle-va-deposer-sa-liste-dans-les-prochaines-heures/
° https://actualite.cd/2017/05/13/lettre-de-kabila-meconnait-dirigeants-rassemblement-ny-repondrons-p-kazadi/
° https://actualite.cd/2017/05/13/lunc-exige-publication-calendrier-electoral/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/437804/politique/rdc-vital-kamerhe-cherche-nouveau-souffle/
° http://www.radiookapi.net/2017/05/15/actualite/politique/le-cnsa-que-la-mp-veut-mettre-en-place-sera-biaise-selon-lutundula
° http://www.radiookapi.net/2017/05/15/actualite/politique/eve-bazaiba-le-front-confirme-sa-demande-de-diriger-le-cnsa
"« Il ne peut avoir des élections crédibles sans le Kasaï » – (OIF)"
° https://actualite.cd/2017/05/14/ne-elections-credibles-kasai-oif/
"Cour constitutionnelle : “Ramenez le nombre des juges à 5, c’est détruire l’équilibre institutionnel” – (Député Alonga)"
° https://actualite.cd/2017/05/13/cour-constitutionnelle-ramenez-le-nombre-des-juges-a-5-cest-detruire-lequilibre-institutionnel-depute-alonga/
"Seuls le Rwanda et l’Angola peuvent siffler la « fin de la recréation » en RDC
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/05/15/seuls-rwanda-langola-peuvent-siffler-fin-de-recreation-rdc.html
Journaliste et éditorialiste, Louis Keumayou pense que l’opposition politique en République démocratique du Congo est à la traîne face au pouvoir.
Intervenant à l’émission KIOSQE sur la chaîne française TV5 Monde, Louis Keumayou, journaliste camerounais exerçant en France, et qui a tour à tour été correspondant des quotidiens Le Messager, Mutations, de Radio Vatican et de BBC Afrique, dresse un bilan peu flatteur de l’opposition politique en République démocratique du Congo.
« On est dans un schéma qui a été prévu par le président Kabila et sa majorité. Ca fait seize ans qu’il est à la tête de ce pays. (…) Cela fait quatre mois qu’il a dépassé le mandat qui lui a été accordé, et que l’opposition n’arrive pas malheureusement à s’accorder sur la façon de gérer cet après mandat« , a-t-il dit durant l’émission diffusée dimanche dernier.
Pour lui, organiser les élections à la fin de l’année, comme l’exige l’accord signé le 31 décembre, est peu plausible. « On est très mal parti pour. Parce qu’il n’y a pas suffisamment de moyens pour le faire, il n’y a pas d’entente au niveau des partis politiques. Rappelons quand même que jean-pierre bemba était le président du MLC. Ce parti, s’est liquéfié complètement, aujourd’hui l’UDPS qui était incarnée par Étienne Tshisekedi est en voit également d’implosion. La, devant le président et sa majorité, il ne reste aujourd’hui que les organisations de défense des droits de l’homme« , analyse-t-il.
Alors que l’Angola a haussé le ton pour demander un Dialogue « sérieux » en RDC, le journaliste camerounais estime que seuls les deux puissances régionales, à savoir le Rwanda et l’Angola, peuvent « siffler la fin de la récréation en RDC« .
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[ltr]"Aucune force politique ne représente une alternative à #Kabila" en #RDC selon @Keumayou dans #kiosque[/ltr]
19:05 - 14 May 2017
"RD Congo : "L'accord reste le seul espoir pour redresser la situation"
° http://www.france24.com/fr/20171204-rdcongo-accord-majorite-opposition-elections-joseph-kabila-entretien-analyse-kabamba
Quatre mois après la signature d'un accord historique entre majorité et opposition en RD Congo, l'instabilité politique et sécuritaire perdure. Bob Kabamba, professeur en Sciences politiques à l’université de Liège, livre son analyse à France 24.
En République démocratique du Congo, la situation politique et le contexte sécuritaire se détériorent, quatre mois après la signature d’un accord entre la majorité et l’opposition censé permettre une transition pacifique, grâce à une cogestion du pays, jusqu’à la tenue de nouvelles élections fin 2017.
Le professeur en Sciences politique à l’université de Liège, en Belgique, Bob Kabamba, spécialiste du pays, estime que la tenue de ces élections est aujourd’hui compromise en raison d’une absence de volonté politique, d’un manque de financement mais aussi d’une situation sécuritaire très dégradée partout en RD Congo. Malgré tout, selon lui, l’application de cet accord reste aujourd'hui le seul espoir de stabiliser le pays.
France 24 : Abandon de la médiation par la Cenco, nouveau Premier ministre contesté par une partie de l’opposition, postes clés du gouvernement aux mains des proches du président Kabila, calendrier électoral toujours pas fixé. Un peu plus de quatre mois après la signature de l’accord de la Saint-Sylvestre entre l’opposition et la majorité, ce dernier est-il déjà caduc ?
Bob Kabamba : (...)"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Une parenthèse historiographique en ce vingtième anniversaire de notre « ‘nakba’, le ‘cauchemar’ de la ‘fausse libération' (une 'libération virtuelle' comme dit l'autre) du 'conglomérat d’aventuriers l’AFDL’ » le 16-17 mai 1997 qui s’est révélée une réelle « occupation » !
A propos la récente interview culotée de Kagame sur JA tout à sa propagande diabolique qui j’espère trompe peu de monde aujourd’hui vaut le détour…sur JA !
De « l’histoire immédiate » en fait d’autant que nous y sommes toujours en plein, le pouvoir de ‘JK’ n’est rien d’autre que le règne de l’AFDL ougando-rwando-congolaise qui avait repris le poil de la bête après le court intermède de rébellion mené par LDK…
La presse nationale et internationale à portée africaine n’a pas hésité à nous servir des analyses sur l’évènement et sur l’histoire du monarque déchu d’alors, Mobutu !
En voici quelques titres !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
A propos la récente interview culotée de Kagame sur JA tout à sa propagande diabolique qui j’espère trompe peu de monde aujourd’hui vaut le détour…sur JA !
De « l’histoire immédiate » en fait d’autant que nous y sommes toujours en plein, le pouvoir de ‘JK’ n’est rien d’autre que le règne de l’AFDL ougando-rwando-congolaise qui avait repris le poil de la bête après le court intermède de rébellion mené par LDK…
La presse nationale et internationale à portée africaine n’a pas hésité à nous servir des analyses sur l’évènement et sur l’histoire du monarque déchu d’alors, Mobutu !
En voici quelques titres !
"RDC: IL Y A VINGT ANS, KINSHASA S'OFFRAIT AU REBELLE KABILA PÈRE"
° http://www.izf.net/afp/rdc-il-y-vingt-ans-kinshasa-soffrait-au-rebelle-kabila-pere
"Une libération virtuelle
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=16966:une-liberation-virtuelle&catid=85:a-la-une&Itemid=472
17 mai 1997-17 mai 2017, il y a 20 ans, jour pour jour, depuis que l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) s'est débarrassée de Mobutu, qui incarnait le « mal zaïrois ». Vingt ans de gâchis démocratique !
Les « libérateurs », qui n'étaient qu'un conglomérat d'aventuriers et d'opportunistes, pour reprendre l'expression de M'zée, se sont mués en dictateurs. Les ex-Zaïrois, qui croyaient être libérés de la tyrannie, ont vite déchanté. Les activités des partis politiques sont suspendues ; l'autoritarisme est revenu au galop, la boulimie du pouvoir aidant
En 2001, le fils succède au père. Après cinq années d'atermoiements, des élections sont organisées en 2006, puis en 2011. Hélas ! Tricherie et fraude massive sont au rendez-vous.
Quoi qu'imparfaits, les deux cycles électoraux de 2006 et 2011 ont redonné de l'espoir à tout un peuple. En 2016, le troisième cycle devrait inaugurer l'alternance démocratique au sommet de l'Etat. Malheureusement, il n'en a pas été ainsi. La machine a grippé - la majorité au pouvoir ayant refusé de se plier au jeu démocratique.
Aujourd'hui, vingt ans après Mobutu, la libération "afdlienne" reste une illusion. Le peuple congolais est toujours en captivité. Tout se passe comme si le 17 mai n'a été qu'un accident malheureux de l'histoire que tous voudraient vite oublier
Il y a 20 ans Mobutu est parti. Quoi que mort, enterré loin de sa terre natale, Mobutu revit par ses méthodes qui ont refait surface dans la gestion de la chose publique.
Après deux décennies de passage à vide démocratique, le bout du tunnel est encore loin. La libération, demeure une chimère. Elle est encore virtuelle. Tôt ou tard, le peuple opprimé prendra le dessus sur tous ceux qui confisquent son bien-être
20 ans après, la date du 17 mai reste un cauchemar pour un peuple qui rêve d'une liberté qui lui est confisquée au jour le jour."
"16 mai 1997: Kabila entre dans Kinshasa, Mobutu s’exile
° http://www.rfi.fr/afrique/20170516-rdc-zaire-chute-mobutu-16-mai-1997-kabila-entre-kinshasa-mobutu-exile-maroc
L'ancien président zaïrois, Mobutu Sese Seko. © (Photo : AFP)[/ltr][/size]
La chute du maréchal Mobutu a lieu le 16 mai 1997. Ce jour-là, le Zaïre tourne la page du « Léopard ». Le lendemain, le 17, les troupes de l'AFDL entrent victorieuses dans Kinshasa, sans aucune résistance des Forces armées zaïroises.
Le 16 mai, l'Histoire raconte que Mobutu se réveille la peur au ventre. Kabila a infiltré depuis des semaines Kinshasa et le gros de ses troupes stationne aux portes de la capitale. Le Léopard se sait lâcher par les Américains. Après l'échec de négociations sous l'égide de Nelson Mandela et d'Omar Bongo, Laurent Désiré Kabila annonce que « Mubutu est fini » : « Je sais qu’il est fini. Le pouvoir, il n’en aura plus. Il est assiégé maintenant, à l’heure où nous parlons. »
7h50 ce 16 mai, le convoi de Mobutu Sese Seko se fraye un chemin, direction l'aéroport de Ndjili, sans gyrophare ni sirène. Le maréchal, déchu, atterrit à Gbadolite, son village natal. Le 17, les Kadogo de Kabila - ces jeunes soldats aux tenues trop larges, aux bottes en caoutchouc noires - entrent dans Kinshasa en libérateurs. Boulevard du 30 juin, les Kinois applaudissent « C’est le départ de Mobutu, Kabila est déjà arrivé. Nous sommes dans la joie ! Nous sommes très contents de la libération. »
L'invincible, l'éternel Mobutu Sese Seko est rongé par deux cancers : prostate et colon. François-Joseph Mobutu Nzanga, son fils aîné, le raisonne, le convainc de quitter le pays. « Papa », comme l'appelaient les Zaïrois, comprend que deux de ses vœux ne seront jamais exaucés : mourir président et au pays. Un Iliouchine 76 quitte l'aéroport de Moanda, près de Gbadolite, pour Lomé. Pour une dernière demeure, le Maroc.
■ Les derniers mois d’exil au Maroc
Joseph Désiré Mobutu a passé ses derniers 5 mois d'exil au Maroc avant de succomber des suites du cancer à Rabat. Le Maroc a été un fidèle soutien de l'ancien président zaïrois. Retours sur ses derniers mois d'exils discrets au Maroc, marqués par la détérioration de son état de santé.
À la mi-mai 1997, à son arrivée au Maroc Joseph Mobutu passe quelques jours dans le nord du pays à Tanger. Très vite, son état de santé le pousse à se rapprocher de la capitale et à s'installer quelques semaines avec son entourage dans un hôtel de la petite ville balnéaire de Skhirat, à 25 km au sud de Rabat. Ce n'est qu'à la fin du mois de juillet que l'ex-président congolais est admis à l'hôpital Avicenne à Rabat.
À l'époque les autorités marocaines l'assuraient : le séjour de Joseph Mobutu devait être bref. Hassan II pourtant était l'un des plus fidèles soutiens du maréchal. Fervent défenseur de l'unité congolaise, le roi du Maroc avait envoyé à deux reprises, en 77 et 78, des soldats marocains pour venir en aide au régime du président zaïrois.
Pendant ce temps son entourage composé notamment de ses deux épouses et compagnes, les jumelles Bobi et Kosia ainsi que leurs enfants, vivaient discrètement et sous bonne garde dans l'une des villas de Hay Riad, quartier huppé de la capitale, fréquentée par les diplomates et les expatriés. Aujourd'hui sa garde rapprochée continue de vivre au Maroc en toute discrétion, tandis que les membres de sa famille s'y rendent de manière occasionnelle.
À sa mort en 1997, Joseph Mobutu est enterré dans le carré chrétien du cimentière de Rabat. Régulièrement visitée par ses proches mais aussi des anonymes, la sépulture est toujours impeccablement entretenue. Sur le caveau en marbre noir et blanc figurent les initiales de MSS pour Mobutu Sese Seko, Mobutu le Guerrier. En 2007 le président Kabila avait donné son accord pour un rapatriement de sa tombe. Mais la mesure à ce jour n'a pas été appliquée."
"VOLS, DETOURNEMENT DES SALAIRES..
CES « ANTIVALEURS » QUI AVAIENT DISPARU À L’AVÈNEMENT DE MZEE LAURENT-DÉSIRÉ KABILA… "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article11604
L’avènement de Mzee Kabila à la tête de la République démocratique du Congo, le Zaïre est un pays laminé par 32 ans de la dictature. La léthargie caractérise l’économie nationale minée par la corruption et autres antivaleurs.
Kabila a apporté un nouveau souffle. Le peuple avait confiance en lui. Il attendait beaucoup du soldat du peuple. A Kinshasa, l’avènement de Mzee a créé un nouvel environnement. Les voleurs ont disparu des lieux publics. Dans les bus, on avait l’habitude de croiser les jambes, ce comportement à été rejeté. Les receveurs ont appris à s’habiller correctement, ils ont cessé de s’accrocher à la portière. Bref, l’arrivée de LD Kabila a chassé un certain nombre d’antivaleurs.
En ville, il n’était pas possible de se promener librement, surtout quand on avait de l’argent. Les hommes en uniforme extorquaient tout. Avec l’arrivée de Mzee, les choses ont réellement changé. Les soldats et les policiers sont devenus disciplinés.
Pour lutter contre le banditisme, il a créé le Service national à Kanyama Kasese (Katanga) confié au général Denis Kalume. Après un temps, Kinshasa a été inondé avec le maïs de Kanyama Kasese.
Sur le plan du développement, il a appelé les Congolais à se prendre en charge.
Pour les fonctionnaires de l’Etat, c’est Laurent-Désiré Kabila qui vient humaniser leur salaire. Ils y greffent des primes qui sont à la longue incorporées dans le salaire. Avec lui, on sent que l’augmentation des salaires est possible en RDC. Il introduit la notion de reliquat. Lorsque l’augmentation de salaire intervenait au milieu de l’année, les fonctionnaires récupéraient le manque à gagner des mois précédents. C’est lui aussi qui introduit la pratique de la bancarisation en envoyant les fonctionnaires retirer leurs salaires à la banque.
L’HISTOIRE
Très tôt le matin du 17 mai 1997, les troupes de l’Afdl et de nombreux militaires de la coalition ougando-burundo-rwandaise sont entrées dans la ville de Kinshasa. La capitale était dans une liesse qui frôlait la frénésie. Cette population a accueilli les "rebelles" avec des cris de joie. En fait, les nouveaux venus ont été accueillis en libérateurs.
Les soldats ! Ils sont très jeunes, appelés affectueusement "Kadogo", petits ou enfants en swahili. Fatigués. La sueur perle sur les visages. La faim émacie leurs visages. Mais, à ce jour ils sont accueillis en héros.
Dans certains quartiers, les kadogos reçoivent de l’eau…pour se désaltérer ou se débarbouiller. Car, ce sont eux ! Ils ont offert la ville de Kinshasa à Laurent-Désiré Kabila. En réalité, c’est sans combat que Kinshasa se livre.
La ville était rongée par trente-deux ans de dictature. Kinshasa était fatiguée des antivaleurs que charriait le mobutisme au crépuscule de son existence.
Pendant ce temps, "Mzee" est encore à Lubumbashi où il se proclame président de la République démocratique du Congo. Il n’arrivera à Kinshasa que le 20 mai 1997.
LA CONQUETE DE LA VILLE
L’Alliance des forces démocratiques de libération du Congo (AFDL) qui porte Mzee au "trône" part de l’Est en octobre 1996. Dès les premiers combats sur les montagnes du Kivu, la détermination était au rendez-vous. Après les premières conquêtes, les villes ont commencé à tomber les unes après les autres. Sans résistance aucune.
Les hommes de Mobutu, démoralisés et vomis par la population, ne pouvaient pas résister à l’ "ennemi". A son époque, l’armée de Mobutu avait brillé par des exactions, des pillages et le mauvais traitement réservé aux compatriotes.
Les seuls vrais combats ont été enregistrés à Kenge. Les éléments des Forces armées Congolaises ont reçu du renfort de l’Unita de Savimbi. Défaits, ils ont battu en retraite. Le dernier verrou était donc tombé.
Le 16 mai 1997, l’Afdl est aux portes de Kinshasa. Mobutu est bien obligé de se retirer à Gbadolite. Tous ses généraux l’ont abandonné. Le général Donatien Mahele Lieko, chef d’état-major qu’on accuse d’être de mèche avec l’ennemi, décide de livrer la ville sans combattre.
Alors qu’il est allé dans une mission périlleuse qui consistait à calmer la mutinerie des éléments de la Division spéciale présidentielle (DSP), la garde du maréchal Mobutu, le général Mahele est assassiné dans la nuit par des hommes de la Division spéciale présidentielle, les derniers irréductibles de Mobutu. Voilà qui permettra aux éléments d’Afdl d’entrer dans la capitale sans coup férir.
La présence des soldats rwandais sera plus tard mal perçue par les Kinois particulièrement. Par contre, lorsque Mzee prend la décision de rapatrier les éléments rwandais et ougandais, la guerre déclenchée par les Rwandais rendra Laurent-Désiré Kabila très populaire."
"Il y a 20 ans, Mobutu tombait: "Kabila reproduit la politique de Mobutu. Avec des différences""
° http://www.lalibre.be/actu/international/il-y-a-20-ans-mobutu-tombait-kabila-reproduit-la-politique-de-mobutu-avec-des-differences-5919e7e9cd702b5fbe96b4d1
NTERNATIONAL
Le Pr Jean Omasombo analyse pour nous les points communs et les différences entre les deux Présidents. Entretien.
Il y a 20 ans, les 16 et 17 mai 1997, Kinshasa tombait aux mains des troupes de la coalition congolo-ougando-rwandaise à la tête de laquelle s’était hissé Laurent Kabila et, le 18, Mobutu fuyait en avion sa place-forte de Gbadolite (Equateur) pour le Togo et le Maroc. Aujourd’hui, de nombreux actes de Joseph Kabila rappellent la politique du "Léopard". Mais jusqu’à quel point les deux Présidents se ressemblent-ils ? Pour le savoir, "La Libre Belgique" a interrogé le politologue Jean Omasombo, chercheur au Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren et professeur à l’Université de Kinshasa.
Cette ressemblance entre la politique des deux hommes, est-elle une impression ou la réalité ?
Joseph Kabila reproduit la politique de Mobutu, c’est une évidence. Mais le Mobutu des dernières années - car il y a aussi d’énormes différences entre les deux hommes. Laurent Kabila s’était présenté au pouvoir pour corriger ce que Mobutu avait fait - piller, détruire, être manipulé par les Occidentaux. Nationaliste proclamé, il prétendait reprendre l’Histoire au 5 septembre 1960, interrompue à l’éviction de Lumumba. Vingt ans plus tard, Joseph Kabila, le fils de Laurent, reproduit le modèle Mobutu, celui des années de transition, du désordre. Avec le maréchal, le pouvoir était aux militaires; avec Kabila, il est aux affairistes. Sur le fond, le pillage n’a pas cessé.
Pourriez-vous nous donner des exemples des ressemblances entre les deux chefs d’Etat ?
La promesse que répète Kabila de respecter la Constitution rappelle celle de Mobutu qu’il ne s’accrocherait pas au pouvoir. Il y demeura 32 ans ! Kabila y est depuis 16 ans. Comme Kabila aujourd’hui, Mobutu, en avril 90, est sorti de la légitimité; ils demeurent chefs dans un "entre-pouvoir". Le cadre de l’Accord de la Saint-Sylvestre, qui espérait contrôler la période après la fin du mandat de Kabila, tend à ressembler à la Conférence nationale souveraine, qui ouvrit la voie à une longue transition incontrôlée. Kabila n’étant pas tenu responsable de la non tenue des élections avant la fin de son mandat, son camp formule des exigences comme si le Président continuait à jouir d’un pouvoir légitime. Comme Mobutu qui, ayant autorisé le multipartisme, tenait à contrôler les événements, Kabila veut décider du moment où il lâchera les élections pour sa succession. Pas question de faire des concessions qui lui seraient fatales, quitte, pourquoi pas, à "vendre chèrement sa peau", comme le répétait Mobutu.(...)"
"La revanche des Mobutistes"
° http://www.politico.cd/grand-angle/2017/05/15/la-revanche-des-mobutistes.html
20 ans après le départ troublé du Maréchal Mobutu, ses dignitaires sont plus que jamais de retour dans le système politique du pays(...)"
"Biographie «Mobutu»: un dictateur africain chouchou des démocrates occidentaux "
° http://www.rfi.fr/afrique/20170516-mobutu-biographie-dictateur-africain-chou-chou-democrates-occidentaux
"APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] Que reste-t-il de Mobutu ? "
° http://www.rfi.fr/emission/20170516-vos-reactions-reste-il-mobutu
"REPORTAGE AFRIQUE
RDC: comment les diplomates français ont perçu le coup d'Etat de Mobutu en 1965"
° http://www.rfi.fr/emission/20170516-rdc-prise-kinshasa-mobutu-24-novembre-1965
"Qui était Mobutu Sese Seko?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170516-etait-mobutu-sese-seko-rdc-zaire-kabila
"Congo: quand le général Mobutu prenait le pouvoir «pour cinq ans»"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170516-congo-quand-le-general-mobutu-prenait-le-pouvoir-cinq-ans
"Mahele: le Tigre sauveur de Kinshasa"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/05/16/mahele-tigre-sauveur-de-kinshasa.html
Il était une fois le Général Mahele… Le héros oublié. Dont la mort épargna Kinshasa d’un bain de sang certain.
Nous sommes samedi 17 mai 1997 à l’aube, l’information est tombée comme un couperet, alors que les troupes de Laurent-Désiré Kabila sont aux portes de Kinshasa. Le Général Donatien Mahele Lieko Bokungu est abattu par la Division spéciale présidentielle (DSP) ou le serait plus précisément, à en croire certaines sources, d’une rafale tirée sur ordre du capitaine Kongolu Mobutu, fils du Maréchal déchu, qui venait de quitter précipitamment la veille la capitale, sur conseil du même Général Mahele, Général de brigade, alors Chef d’Etat-Major général des FAZ, se sentant ‘‘pas en mesure d’assurer sa protection’’.
Dans le dernier carré de Mobutu, le conseil est vite perçu comme une trahison, de la part d’un militaire que Mobutu aurait ‘‘crée’’. Des menaces sont même directement et clairement proférées à son endroit. Lors des adieux à l’aéroport de N’djili. « Même toi Donatien », aurait même interrogé la Première dame Bobi Ladawa. Moins de 24 heures après le départ de Mobutu, après que la sentence ait été prise, il restait à trouver un exécuteur. Kongolu, le maniaque des armes, au sang chaud, le dernier des mobutu à avoir traversé le fleuve, vengea son père.
De son exile, « Saddam Hussein » démentira toutefois cette affirmation. Il serait plutôt venu en aide au général congolais. Une thèse appuyée par une large partie des ex-Faz, compliquant un peu plus l’établissement de la vérité dans la tragique mort de Mahele.
Toujours est-il que face au plan macabre de la DSP de contrecarrer les velléités des ‘‘Kadogo’’, entendez les enfants soldats de Kabila, à Kinshasa, la capitale était vouée à un bain de sang. Armées jusqu’aux dents, les bérets verts, les vrais, formés par Mobutu pour sa sécurité, étaient entrés en révolte. Kinshasa devrait être mise à sac. Ni le Général Likulia, dernier Premier ministre de Mobutu, ni le Général Nzimbi, le patron de la garde prétorienne du Maréchal ou tous les autres membres du clan, personne ne parvint à les dissuader. Un piège s’ouvrit donc pour Mahele, convaincu dans son for intérieur que la ville sombrerait dans un chaos. La hiérarchie avait flatté le chef d’Etat-Major général d’être ‘‘le plus écouté des chefs’’ et qu’il était le seul capable à réussir cette délicate mission. Il dut s’interposer entre les soldats survoltés de Mobutu, sans véritable commandement, qui ne ruminaient que la vengeance distillée par l’esprit de clan qui avait vu le jour dans l’entourage de Mobutu. Il ne reviendra plus.
Mahele, le sapeur pompier
L’homme de toutes les situations, un vrai tigre, un fauve qui rugissait et faisait régner la terreur dans le camp adverse. Ses haut-faits d’armes ne sont plus à énumérer. Dans la mémoire collective, Mahele reste un exemple de bravoure. L’on se souviendra d’une de ses explosives interventions à la tribune de la Conférence Nationale Souveraine où il s’est fait l’avocat des hommes en uniformes : ‘‘Vous venez de vous rendre compte de l’ensemble des conditions difficiles dans lesquelles évoluent le soldat zaïrois et sa famille. Ce constat est sombre à la suite de l’indifférence des Pouvoirs publics vis-à-vis de l’Armée. À ce sujet, des milliers d’hommes et de femmes, et surtout d’enfants, vous regardent fixement et vous interpellent pour savoir pourquoi et au nom de quoi le soldat zaïrois, depuis la Force publique, est privé d’avenir ? Serait-il irrémédiablement condamné à vivre ainsi, à s’éteindre ainsi en éternel quémandeur ?’’.
Un vrai guerrier, un Budja pur sang qui affronte le danger et sait le vaincre, le général Mahele suscitait l’admiration de tous ses pairs. Mais après le ballet de Chefs d’Etat-major qui se jouait dans le Palais au regard des intrigues que Mobutu lui-même entretenait, avec la complicité des courtisans, pour virer tout celui qui prenait de l’envergure, Mahele revient aux affaires en décembre 1996. Mission impossible : Kabila est applaudi et Mobutu honni. Officier intègre et dynamique, il admet en privé hériter d’une mission impossible: ‘‘réorganiser le néant’’. Mobutu est malade et Kabila a le vent en poupe.
Il est parfois obligé de quitter le front pour faire l’agent payeur de l’armée, dans le but de rehausser le moral des troupes. Le nerf de la guerre. Une augmentation substantielle de la solde mensuelle lui est due parmi les hommes de rang surtout. Mais les moyens ne suivent pas. On dit que chaque fois qu’il tournait le dos du front, du matériel prenait d’autres destinations… vendu aux Kabila. Paris qui a recommandé sa remise en scelle ne soutient pas. Ancien de Kolwezi, le chef d’Etat-major se sent ainsi trahi. Tous ses efforts sont tournés à la dérision. Il ne manifeste pas son abattement mais opte pour le dialogue, qu’il encourage d’ailleurs.
La débandade des troupes enregistrée sur plusieurs fronts dénote tout simplement la cote d’amour entre Mobutu et ce peuple qui l’a tant adulé d’une part et les attentes que suscite le discours de Kabila. Il restait Kenge. Le verrou tient. Mais pour combien de temps. La puissance de feu des FAZ est supérieure mais on accuse l’indiscipline au sein des troupes mais aussi des commandements parallèles et contradictoires. Lorsque le verrou de Kenge saute, dans les derniers jours de la guerre, en mai 1997, il ne reste plus que la voie de la négociation. Utenika I. Qui n’aboutit à rien. Utenika II. Annulé. Sans objet pour Kabila, très proche du but. Mahele doit prendre l’avion pour rencontrer Kabila en Zambie négocier un atterrissage en douceur. Il est rappelé et assassiné.
Des zones d’ombre subsistent
On ne saura jamais ce qui s’est réellement passé cette nuit du 16 au 17 mai au camp Tshatshi. Plusieurs versions circulent d’ailleurs.
Dans un entretien, le Général Mukobo, un ancien officier de l’armée de Mobutu donne sa version : ‘‘ Les carottes’’ étaient déjà cuites depuis le déclenchement des hostilités, et il n’y avait plus d’espoir pour les FAZ. Les troupes de l’AFDL sont aux portes de la capitale et s’apprêtent à investir la ville. En ce 16 mai 1997, dans l’après-midi, le Premier ministre du dernier gouvernement du Maréchal Mobutu, le Général Norbert Likulia Bolongo, apprend que les militaires de la DSP sont décidés à mettre à feu et à sang la ville de Kinshasa. Il cherche le Ministre de la Défense nationale et Chef Etat-major général des FAZ, le général Mahele.
Ce dernier se trouve à Brazzaville en République du Congo, en route pour aller rencontrer M. Laurent-Désiré Kabila à Lusaka (Zambie). Il le contacte par téléphone portable et l’informe de la menace qui pèse sur la ville. La situation est très critique et le général Mahele décide de regagner Kinshasa pour calmer les troupes. Le général Mahele traverse donc le fleuve et se rend immédiatement au camp Tshatshi, la caserne de la DSP. Le commandant en second de la DSP, le général Wezago, rassemble les militaires et les présente au ministre de la Défense nationale et au Chef Etat-major Général des FAZ. A peine ce dernier a-t-il prononcé quelques mots pour apaiser les esprits surchauffés que dans les rangs, les militaires se sont mis à crier (en lingala) : ‘‘traître, traître, tu as trahi le pays, tu ne sortiras vivant de ce camp’’. Le commandant en second a essayé par tous les moyens de calmer la situation, en tentant de persuader les militaires que Mahele était encore le chef des armées et qu’il fallait le laisser partir. Il avait encore un rôle.
Les militaires n’ont pas obtempéré aux injonctions de leur commandant. Et quand le général Mahele est monté dans sa jeep pour sortir, une voix s’est levé et a demandé aux soldats de garde de fermer la barrière. « Quand Mahele s’est présenté à la barrière, il a supplié les militaires de l’ouvrir, mais un autre militaire a crié : ‘‘bobeta ye masasi’’, traduisez ‘‘tirez sur lui’’. C’est ainsi qu’il y aurait un certain Adjudant chef Fwani qui aurait tiré sur le général.
Les balles ont atteint l’officier d’ordonnance du Général et le chauffeur qui sont morts sur le coup. Le général Mahele, blessé, a eu le courage et la force de glisser sous la jeep. Comme les militaires étaient déterminés à le tuer, ils se sont approchés du véhicule. Le premier qui regarde l’intérieur de la jeep constate qu’il n’y a que deux corps inertes. Il se retourne et dit à ses compagnons : ‘‘cet homme, comme il est reconnu, a des fétiches. Il n’est pas mort. Il a disparu !’’ Dans les rangs, un autre déclare que cela n’était pas possible et intime l’ordre à son compagnon de regarder en dessous de la jeep. En jetant un coup d’œil en dessous de la jeep, il s’écrie, effectivement, ‘‘il est caché sous la jeep’’ ! C’est alors qu’il sera achevé avec des coups de pistolet GP 9 mm. La panique s’installe dans la ville, le fils du Maréchal Mobutu, le capitaine Kongolu, est informé à l’entrée du camp de la mort du Général. « Kongolu revenait au camp parce qu’ayant appris que le général Mahele s’y rendait. Ainsi il demande au premier ministre de prendre les dispositions nécessaires pour se sauver des griffes des militaires de la DSP, qui déchaînés, se sont mis à courir vers les maisons des officiers accusés de trahison ».
La nouvelle de la mort de Mahele se répand comme une traînée de poudre. Les Budjas, qui composent une bonne frange de l’armée, crient vengeance. A Gbadolite, l’avion de Mobutu en partance pour Lomé essuie des tirs. Les plans de la DSP consistant à faire tomber une pluie de feu sur Kinshasa échouent, et les Ngbandi cherchant à traverser pour se mettre à l’abri à Brazzaville, décrochent. Les Kadogo n’ont plus qu’à marcher sur la ville. Tranquillement. Avec leurs bottes en caoutchouc. Sous les ovations des populations.
Mahele verse son sang pour épargner Kinshasa d’un bain de sang certain, mais jamais on n’a dit officiellement ce qu’il en fut. L’opinion reconnaît en lui un héros. Oublié."
" Kongulu Mobutu: la vie et la mort du Prince fou"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/05/16/kongulu-mobutu-vie-mort-prince-fou.html
Jamais un prince n’aura régné autant sur le Congo. Egal de son paternel, Kongulu Mobutu, devenu capitaine de la Division Spéciale Présidentielle (DSP), incarnait la terreur. L’image même d’un régime qui aura tout écrasé sur son passage, jusqu’à son inéluctable chute il y a 20 ans. Retour sur les exploits d’un Prince fou.
Au plus haut des 32 ans de règne du Maréchal Mobutu Sese Seko, ses proches et fils ont tout aussi trôné sur le Zaïre. A l’image de Kongulu Mobutu, né à l’aube même de la Zaïrianisation. Huitième enfant de la vénérée Marie-Antoinette, le jeune homme traînait une réputation sulfureuse qui lui avait valu le surnom de Saddam Hussein. La légende affirme qu’il aurait mis un jour un fils Tshisekedi dans le coffre de sa voiture à Bruxelles. A Kinshasa, dans les années 1990, alors que la fièvre des revendications démocratiques montait, le Capitaine débarque et kidnappe Étienne Tshisekedi himseft, interrompant la marche des partisans du leader de l’opposition qui voulaient installer ce dernier à la Primature.
Il reste néanmoins un militaire bien formé. Second Lieutenant sorti de l’École de formation des officiers de Kananga, il a débuté sa carrière dans le redoutable Service militaire pour l’action et le renseignement (SARM). En tant que capitaine, il était secrétaire personnel du général Bolozi, qui n’est autre que le mari de sa tente.
Saddam Hussein, le businessman
Du surnom de Saddam Hussein, c’est surtout une rébellion contre son père même qui lui vaudra ce fait d’arme. Très tumultueux, le fils Mobutu se rend coupable de blanchiment d’argent. Pour fuir son père Kongulu se réfugie vers la Libye et le Moyen-Orient. Le président Mobutu enverra même une équipe de « commandos » pour le ramener: sans succès. De ce court exil, Kongulu prit le surnom de Saddam Hussein.
A la tête de plusieurs sociétés au Zaïre, dont la plus célèbre reste Yoshad Productions, qui l’aide ainsi à exercer une forte influence notamment sur le groupe musical populaire Wenge Musica BCBG et l’industrie du divertissement au Zaïre. Il força Koffi Olomide à se réconcilier avec Jossart Nyoka Nlongo. Quand Marie-Paul fit dissidence au Wenge, il confisqua son passeport. Une querelle avec l’artiste Emeneya au sujet d’une femme obligera ce dernier à vivre en exile jusqu’à la chute du régime.
Un de ses anciens employés, cité dans un rapport des Nations Unies, affirme que ses sociétés ont a joué un rôle dans l’extorsion, la propagande de l’État et la surveillance des opposants politiques. Le programme d’enquête du réseau allemand ZDF Kennzeichen a affirmé que Kongulu a participé au siphonnage de la richesse nationale en aidant à organiser la cache d’or vers la Gambie au cours des années 1990, soit pas moins de 6 tones d’Or pour une valeur avoisinant, à l’époque, les 90 millions de dollars..
La chute
Très proche de son père à la fin de son règne, Kongulu est le dernier Mobutu à quitter Kinshasa, la nuit même du 16 au 17 mai 1997. En avril 1997 déjà, alors que les forces dirigées par Laurent-Désiré Kabila avançaient vers la capitale du Zaïre, il est allégué que Kongulu Mobutu compila une liste de 500 adversaires de son père qui devaient être assassinés . Bien après le départ du président Mobutu, le jeune officier, âgé de 27 ans, a cherché à rassembler d’autres gardes dans une tentative de dernière minute pour empêcher la prise de Kinshasa et se venger de la défaite de son père.
Le 16 mai soir, le capitaine Mobutu a été vu entrer dans le camp Tshatshi où son père a gardé sa résidence définitive à Kinshasa. Quelques minutes plus tard, le ministre de la Défense, le général Mahele Lieko Bokungu sera abattu; On a affirmé que Kongulu avait un rôle dans son assassinat. Une thèse démentie par le concerné depuis son exile à Lomé, affirmant avoir tenté de secourir l’ancien ministre zaïrois de la Défense.
« J’ai essayé de le secourir. J’ai les mains plus blanches que celles d’un blanc, a-t-il déclaré, avant de donner sa version des faits. Vers 22 heures, le général Mahele Lihuku m’a annoncé qu’il allait au camp de la DSP. J’ai tenté de l’en dissuader, mais il a insisté. Il est général et je ne suis que capitaine« , s’en expliquera-t-il à l’Agence France Presse.
Exile, rébellion contre Kabila et la mort
S’il n’a pas participé à la mort du général Mahele, Kongulu a néanmoins dirigé ce qui peut être qualifié de Nuit des longs couteaux à Kinshasa. Plus tard dans la nuit, il sera vu avec son escorte tantôt à l’hôtel Inter-Continental, à la recherche « des traîtres », tantôt paradant et tirant en l’air dans les rues. Il finira par quitter la capitale en direction de Brazzaville, pour rejoindre son père en exile au Togo.
A la mort de son père en septembre la même année, Kongolu n’abandonne toujours pas l’idée de revenir au pouvoir, Rejoignant le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD). Comme l’explique longue la journaliste Colette Braeckman du quotidien belge Le Soir, la famille Mobutu, et notamment son fils Kongulu ainsi que d’autres dignitaires du régime, ont largement soutenu le mouvement, grâces à des réserves d’or qui avaient été cachées par le régime Mobutu en Gambie.
Après des tentatives de recrutement de mercenaires avortées en Afrique du sud, ayant notamment conduit aux arrestations, en décembre 1997, des généraux Baramoto, Nzimbi et de l’amiral Mavua, Kongulu prend congé de la résistance. Il est très malade. Le prince fou décède anonymement le 24 septembre 1998 à Monaco. Selon le journaliste journaliste Michela Wrong, ancien de Reuters, il serait terrassé par le VIH/SIDA. Une thèse que la famille réfutera. Toujours est-il que le plus téméraire des fils de dictateurs n’aura jamais atteint ses 30 ans."
"INVITÉ AFRIQUE SOIR
Quel impact reste-t-il de la politique de Mobutu sur l'actuelle RDC?"
° http://www.rfi.fr/emission/20170516-impact-politique-mobutu-rdc
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
J'offre une tournée à celui qui va me "decoder " ce baragouin de Gabriel Mokia...
tatilôtétatoux
taty
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
taty a écrit:
J'offre une tournée à celui qui va me "decoder " ce baragouin de Gabriel Mokia...
tatilôtétatoux
Kiekiekieeee, Compatriote Taty, ainsi donc les 'gesticulations' de ce 'pauvre' Mokia vous occupent ?
« Comment faire face à l’entreprise de démolition de l’Accord du 31 décembre 2016 par celui qui s’était représenté comme son architecte » est la question essentielle de ce sujet !
A quelle place installerait-on Mokia sur cet échiquier, voici la question que vous semblez poser à travers votre préoccupation ???
Je vais vous étonner : si moi non plus je ne comprends pas toujours tout du ‘sabir’ made in Mokia je n’hésite guère au contraire à faire davantage confiance à son entendement pratique des choses parfois mobile mais nettement plus crédible qu'aux sentences prétentieuses et irréalistes sinon malhonnêtes du ‘Rassemblement’ avec F Tshisekedi et son compère Lumbi…
Ce que c’est clair pour moi que la ‘mauvaise foi’ et surtout la dimension criminogène du pouvoir de ‘JK’ sont aujourd’hui entendues, attestées jour après jour à travers leurs actes ignobles, leur débauchage de ceux qui hier se disaient du ‘Rassemblement’aussi et dans ce sens le langage de Mokia ne prête à aucune équivoque en remettant chacun à sa place mais aussi en montrant ainsi le seul chemin du combat contre le pouvoir autocrate...
Mokia dit 'que tout le monde veut que 'JK' reste au pouvoir pourvu que chacun d'eux obtienne la primature mais personne ne veut l'assumer ouvertement : il a tout à fait raison, c'est ce qui a retardé et faussé la résolution de cet Accord et ce que personne de ces 'prétendus grands messieurs' n'assume aussi clairement que Mokia qui a bien compris qu'en fait rien ne sera fait sans 'JK' et surtout pas par quelque exclusion autoritaire avant ou après le 31 décembre...
Bref, cher Compatriote Taty, plutôt que de perdre votre temps avec un Mokia qui tente de jouer le jeu à sa petite mesure, je vous conseillerai plutôt de vous brancher sur le réseau du 'Rassemblement' pour leur conseiller de se lancer dans des stratégies réalistes de combat contre 'JK' et non des recherches des partages de postes sans autre prise directe sur son 'dégageage' effectif, sur le 'changement de gouvernants et de gouvernance' que le peuple attend incessamment...
A bon entendeur...........
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
ndonzwau a écrit:taty a écrit:
J'offre une tournée à celui qui va me "decoder " ce baragouin de Gabriel Mokia...
tatilôtétatoux
Kiekiekieeee, Compatriote Taty, ainsi donc les 'gesticulations' de ce 'pauvre' Mokia vous occupent ?
« Comment faire face à l’entreprise de démolition de l’Accord du 31 décembre 2016 par celui qui s’était représenté comme son architecte » est la question essentielle de ce sujet !
A quelle place installerait-on Mokia sur cet échiquier, voici la question que vous semblez poser à travers votre préoccupation ???
Je vais vous étonner : si moi non plus je ne comprends pas toujours tout du ‘sabir’ made in Mokia je n’hésite guère au contraire à faire davantage confiance à son entendement pratique des choses parfois mobile mais nettement plus crédible qu'aux sentences prétentieuses et irréalistes sinon malhonnêtes du ‘Rassemblement’ avec F Tshisekedi et son compère Lumbi…
Ce que c’est clair pour moi que la ‘mauvaise foi’ et surtout la dimension criminogène du pouvoir de ‘JK’ sont aujourd’hui entendues, attestées jour après jour à travers leurs actes ignobles, leur débauchage de ceux qui hier se disaient du ‘Rassemblement’aussi et dans ce sens le langage de Mokia ne prête à aucune équivoque en remettant chacun à sa place mais aussi en montrant ainsi le seul chemin du combat contre le pouvoir autocrate...
Mokia dit 'que tout le monde veut que 'JK' reste au pouvoir pourvu que chacun d'eux obtienne la primature mais personne ne veut l'assumer ouvertement : il a tout à fait raison, c'est ce qui a retardé et faussé la résolution de cet Accord et ce que personne de ces 'prétendus grands messieurs' n'assume aussi clairement que Mokia qui a bien compris qu'en fait rien ne sera fait sans 'JK' et surtout pas par quelque exclusion autoritaire avant ou après le 31 décembre...
Bref, cher Compatriote Taty, plutôt que de perdre votre temps avec un Mokia qui tente de jouer le jeu à sa petite mesure, je vous conseillerai plutôt de vous brancher sur le réseau du 'Rassemblement' pour leur conseiller de se lancer dans des stratégies réalistes de combat contre 'JK' et non des recherches des partages de postes sans autre prise directe sur son 'dégageage' effectif, sur le 'changement de gouvernants et de gouvernance' que le peuple attend incessamment...
A bon entendeur...........
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Cher Ndozwau, tous sont des opportunistes. Mokia fut l'un des premiers à se présenter chez Tshibala lors des consultations en vue de la formation du gouvernement.
Ce sont tous des oiseaux de même plumage. Nous n'avons plus d'autres solutions que de prendre les armes pour en finir une fois pour toute avec Kanambe et sa clique. Le contraire est une perte de temps.
tatilotétatoux
taty
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
taty a écrit:ndonzwau a écrit:taty a écrit:
J'offre une tournée à celui qui va me "decoder " ce baragouin de Gabriel Mokia...
tatilôtétatoux
Kiekiekieeee, Compatriote Taty, ainsi donc les 'gesticulations' de ce 'pauvre' Mokia vous occupent ?
« Comment faire face à l’entreprise de démolition de l’Accord du 31 décembre 2016 par celui qui s’était représenté comme son architecte » est la question essentielle de ce sujet !
A quelle place installerait-on Mokia sur cet échiquier, voici la question que vous semblez poser à travers votre préoccupation ???
Je vais vous étonner : si moi non plus je ne comprends pas toujours tout du ‘sabir’ made in Mokia je n’hésite guère au contraire à faire davantage confiance à son entendement pratique des choses parfois mobile mais nettement plus crédible qu'aux sentences prétentieuses et irréalistes sinon malhonnêtes du ‘Rassemblement’ avec F Tshisekedi et son compère Lumbi…
Ce que c’est clair pour moi que la ‘mauvaise foi’ et surtout la dimension criminogène du pouvoir de ‘JK’ sont aujourd’hui entendues, attestées jour après jour à travers leurs actes ignobles, leur débauchage de ceux qui hier se disaient du ‘Rassemblement’aussi et dans ce sens le langage de Mokia ne prête à aucune équivoque en remettant chacun à sa place mais aussi en montrant ainsi le seul chemin du combat contre le pouvoir autocrate...
Mokia dit 'que tout le monde veut que 'JK' reste au pouvoir pourvu que chacun d'eux obtienne la primature mais personne ne veut l'assumer ouvertement : il a tout à fait raison, c'est ce qui a retardé et faussé la résolution de cet Accord et ce que personne de ces 'prétendus grands messieurs' n'assume aussi clairement que Mokia qui a bien compris qu'en fait rien ne sera fait sans 'JK' et surtout pas par quelque exclusion autoritaire avant ou après le 31 décembre...
Bref, cher Compatriote Taty, plutôt que de perdre votre temps avec un Mokia qui tente de jouer le jeu à sa petite mesure, je vous conseillerai plutôt de vous brancher sur le réseau du 'Rassemblement' pour leur conseiller de se lancer dans des stratégies réalistes de combat contre 'JK' et non des recherches des partages de postes sans autre prise directe sur son 'dégageage' effectif, sur le 'changement de gouvernants et de gouvernance' que le peuple attend incessamment...
A bon entendeur...........
Compatriotiquement!
Cher Ndozwau, tous sont des opportunistes. Mokia fut l'un des premiers à se présenter chez Tshibala lors des consultations en vue de la formation du gouvernement.
Ce sont tous des oiseaux de même plumage. Nous n'avons plus d'autres solutions que de prendre les armes pour en finir une fois pour toute avec Kanambe et sa clique. Le contraire est une perte de temps.
tatilotétatoux
Tout à fait, 'éliminer' enfin 'JK' de notre sol où selon moi il n'avait rien à faire est la dernière solution qui nous reste !!!
(Sinon, cher Taty, je vous dois de lever quelque équivoque quant à mon propos : pour moi, TOUTE (PRESQUE TOUTE) notre classe politique actuelle est composée d’incapables et d’irresponsables et dans ce cas je préfère encore le genre Mokia qui joue ‘franc jeu’ dans son coin, son opportunisme et son pragmatisme ‘alimentaire’ à d’autres qui affichent un ‘vertueux’ alignement de façade… Suivez mon regard…
« Faute de grives, on mange des merles », dit un vieil adage français : voilà hélas jusqu’à quel degré de démission et de défaitisme la médiocrité ambiante qui détruit mon pays peut pousser un patriote néanmoins optimiste et combatif …)
(PS
Regardez par exemple le dernier conclave du ‘Rassemblement’ !
Qui a-t-il exactement réunis même de ceux entendus de ce groupe ?
De quoi a-t-il traité et à quelles conclusions intelligentes et réalistes a-t-il abouti ?
Sur les seules ruines qu’a laissées le patriarche récemment décédé comme appui, le 'conclave' a cru ranimer la plateforme en ânonnant des litanies entendues sur le pouvoir en place mais pour quelles nouvelles stratégies, sur quel autre patrimoine renouvelé ?
Ainsi par exemple quid du CNSA aujourd’hui en place dont le Rassemblement se désintéresse mais qui pourtant se met en marche : le même constat, « les chiens aboient mais la caravane avance » ?
Minable quant-à-soi, pitoyable mise en scène qui force à mimer une puissance de l’opposition qui s’est évanouie sans réellement faire l'effort de se remettre en question pour se donner les atouts d’une nouvelle puissance !
Jusqu’où, jusque quand ?
)
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
PS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Congo: la classe politique tourne en rond, comme dans un film…
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/07/25/congo-la-classe-politique-tourne-en-rond-comme-dans-un-film/
Le film « Tribunal sur le Congo » se rejoue en direct
Goma et Bukavu, envoyé spéciale,
« Si nous voulons que nos droits soient respectés , nous devons retrouver notre sens de l’honneur et de la dignité… Dans ce pays, des hommes politiques ne se gênent pas pour venir assister à un tribunal fictif où sont évoqués des crimes bien réels, pour lesquels ils savent bien que personne ne leur demandera des comptes »…
Dans la grande salle paroissiale de Panzi, à quelques mètres de son hôpital, le Docteur Mukwege ne mâche pas ses mots. Au premier rang d’une assistance de 3000 personnes, il a, durant presque deux heures, assisté à la « première » du film de Milo Rau, « Tribunal sur le Congo ».
Un tribunal imaginaire, monté sous forme de documentaire, mais dans lequel tout est vrai, la procédure, les juges, mais surtout les témoins et les faits décrits : massacre de Mutarule près d’Uvira, où 35 villageois ont été tués par des militaires et jetés dans une fosse commune, spoliation des terres par des multinationales avides d’exploiter les ressources en or et en coltan, constitution de milices d’autodéfense des communautés…
Durant des années, crimes de sang et crimes économiques se sont succédé au Congo, sans autre réponse que l’impunité des coupables et l’impuissance voire la complicité des dirigeants. Le « Tribunal sur le Congo » faisant appel à l’opinion entend apporter une première réponse à cette exigence qui fuse de partout et réclame la fin de l’impunité…
Apostrophant de autorités qui, pour certaines ont accepté de figurer dans le film et de répondre aux questions des jurés, le médecin-chef de Panzi visait aussi, avec une vigueur inhabituelle, un invité de marque, qui ne manqua aucune des projections du film au Sud et au Nord Kivu : Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale et aujourd’hui président d’un parti politique d’opposition, l’Union pour la nation congolaise. Dans ses fonctions, alors qu’il était le deuxième personnage de l’Etat, Kamerhe, fut, à l’époque, informé des accaparements de terres, des interprétations abusives d’un code minier déjà très libéral.
Mais aujourd’hui, sans revenir sur le passé, il se contente d’écouter les revendications de ses compatriotes qui réclament la justice, la fin de l’impunité et il relaie avec éloquence un vœu partout exprimé : que l’ Etat congolais prenne ses responsabilités, garantisse la loi et l’ordre , défende les droits de chacun…Envisageant de se porter candidat à l’élection présidentielle, Kamerhe, visiblement, a entamé sa campagne en commençant par son fief du Sud Kivu, Bukavu et surtout Walungu, son village natal, où le film a également été projeté.
Captant la lumière des projecteurs, présent sur la scène lors des débats et ovationné par ses fans, même lorsqu’il arrive en retard et interrompt la projection, Kamerhe est apparu comme un politicien chevronné, beau parleur, habile à dévier les flèches et à botter en touche lorsque les questions se font trop pointues.
Mais au-delà de la curiosité et de l’enthousiasme que suscite toujours l’apparition d’une vedette politique, l’ancien président de l’Assemblée nationale, présenté naguère comme un dauphin potentiel de Kabila, jusqu’à ce que surviennent le choc et la rupture, a-t-il gardé son crédit d’antan ? Ce qui est sûr, c’est qu’ à l’inverse d’autres opposants, il peut s’exprimer librement et utiliser à son profit les feux de la rampe…
Mais même dans son fief du Kivu, on lui reproche d’avoir accepté les dialogues successifs avec le pouvoir, en octobre avec le médiateur togolais Edem Kodjo et en décembre sous la houlette des évêques désireux d’éviter l’affrontement. Ces dialogues sont aujourd’hui largement considérés comme des jeux de dupes, où l’opposition, en acceptant d’entrer dans le jeu de la majorité présidentielle s’est discréditée par les rivalités, les luttes pour le pouvoir, les soupçons d’ « achat des consciences »…
Avec le recul, les faits donnent raison au docteur Mukwege qui, l’automne dernier, était bien seul lorsqu’il réclamait, purement et simplement, que les élections soient organisées dans les délais requis et qu’au-delà de la date fatidique du 19 décembre, (jour de l’expiration du deuxième mandat du chef de l’Etat) les tenants de pouvoir cèdent la place à un pouvoir de transition…
Aujourd’hui, le dernier acte le la récupération des concessions accordées en décembre aux évêques vient de se jouer : après avoir désigné Bruno Tshibala au poste de Premier ministre, (ancien proche de Tshisekedi, Tshibala est aujourd’hui récusé par les plus radicaux du Rassemblement et n’incarne donc pas le consensus) le chef de l’Etat a achevé de diviser l’opposition en nommant Joseph Olenghankhoy (connu pour ses fréquents retournements) à la tête du CNSA. La manœuvre s’accompagne de cynisme : dans une récente interview au « Spiegel, » Joseph Kabila allait jusqu’à affirmer qu’en décembre, « il n’avait rien promis ».
Alors que la violence s’étend sur de larges portions du territoire, que l’opposition politique est discréditée et les évêques dupés, d’où viendra le verdict final de ce « Tribunal sur le Congo » qui se joue en direct, sur la large scène de ce pays- continent ? Le 31 juillet prochain, les organisations de la société civile, dont Lucha et le Docteur Mukwege, ont appelé à une journée de manifestations pacifiques…"
"Différé : Clôture du Conclave Rassop/Limete"
"Analyse du 24 juillet 2017 sur le conclave du Rassop"
"Rapport final des travaux du deuxième Conclave du Rassemblement tenu à Kinshasa les 21 et 22 juillet 2017"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11852
"Vital Kamerhe: il est minuit moins une
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/07/25/vital-kamerhe-il-est-minuit-moins-une/
Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, croit encore à une sortie de crise pacifique
Interview de Vital Kamerhe, président de l’UNC (Union pour la nation congolaise ) et ancien président de l’Assemblée nationale
Bukavu,(...)"
"Gouvernement : les incantations de Bruno Tshibala"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11856
"Imposture :
Manipulation : Et voici La Lucha "made in Kingakati" !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11857
Les spectateurs de la télévision nationale congolaise (RTNC) ont suivi, mardi 25 juillet, la déclaration faite au JT de 20.00 par un certain Eric Kasereka selon laquelle le Mouvement citoyen "La Lucha" (Lutte pour le changement) soutient désormais le gouvernement du Premier ministre Bruno Tshibala. Contacté par la rédaction de Congo Indépendant, Marcel-Héritier Kapitene, militant de la Lucha, "la vraie", a qualifié cette action d’"imposture".(...)"
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Dans le dernier lot d’info sur notre pays j’ai personnellement été alerté par deux ordres de recensions qui se croisent sur le terrain et donc posent davantage le problème de l'efficacité effective des différentes mesures jusqu'à intriguer sur la possible sortie de notre tunnel...
D’un côté, le CS de l'ONU rappelle son exigence d’élections avant fin 2017 notamment en respect de l’Accord du 31 décembre qui sanctionnait « à l’amiable » le ‘glissement’ anticonstitutionnel que s’était accordé ‘JK’...
De l’autre, au-delà d’une reconnaissance tacite de la même CI des institutions en place, j’ai parlé du gouvernement actuel de Tshibala qu’elle tient en interlocuteur, il y’a une assemblée de voix Congolaise dont certaines comme Nangaa de la Ceni décrètent l’impossibilité des élections avant fin 2017 (situation du Kasai en recours) et d’autres dans l’opposition qui soit mollement appellent aux élections avant la fin de l’année et d’autres tablent si besoin d’un prolongement de la période transitoire avec ou sans ‘JK’ !
Il y’a aussi et surtout cet aveu inhabituel et téméraire de l’Abbé Nshole selon lequel « seul un soulèvement populaire peut amener le changement au Congo »...
Je retiens ainsi derrière ces deux ordres de nouvelles un enjeu d’efficacité des décisions qui se pose encore davantage à la veille d'une série de programmes divers, Lucha, BDK, Rassemblement...
A l'entendre souvent parler sans vraiment agir de plus, que veut exactement cette CI et jusqu’où celle-ci peut influer directement dans le cours des choses, de quoi l’opposition à ‘JK’ du moins voulant un changement de gouvernance et de gouvernants est-elle vraiment capable sur le terrain … ? Que signifie réellement la dernière résolution du Conseil de Sécurité sur notre pays, qu’en attendre ?
'JK' et son camp ont assez prouvé leur perversité, ils ne pourront partir que forcés mais ils ont encore beaucoup de moyens pour résister à qui voudrait les faire partir de force ; jusqu'où, jusque quand ?
Pour dire la vérité vu le passé, je doute fort que les différents appels des partis ou organisations citoyennes ou l'Eglise Catholique connaissent une exécution sérieuse auquel cas ces manifestations pourraient mettre c'est vrai le feu aux fesses du pouvoir pour imposer le changement attendu... En même temps comme de plus le démontrent les propos ci-dessous de l'Abbé Nshole, seul ce soulèvement populaire qu'ils induiraient est à même de faire bouger les choses et non les généreuses mais stériles résolutions de l'Onu, hélas !
Les jeunes et moins jeunes de la Société civile seront-ils plus courageux pour se sacrifier au besoin jusqu'au bout pour que ça change étant entendu que les politiciens, eux, nous ont habitués être aux abonnés absents ?
Demain est un autre jour.............
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
D’un côté, le CS de l'ONU rappelle son exigence d’élections avant fin 2017 notamment en respect de l’Accord du 31 décembre qui sanctionnait « à l’amiable » le ‘glissement’ anticonstitutionnel que s’était accordé ‘JK’...
De l’autre, au-delà d’une reconnaissance tacite de la même CI des institutions en place, j’ai parlé du gouvernement actuel de Tshibala qu’elle tient en interlocuteur, il y’a une assemblée de voix Congolaise dont certaines comme Nangaa de la Ceni décrètent l’impossibilité des élections avant fin 2017 (situation du Kasai en recours) et d’autres dans l’opposition qui soit mollement appellent aux élections avant la fin de l’année et d’autres tablent si besoin d’un prolongement de la période transitoire avec ou sans ‘JK’ !
Il y’a aussi et surtout cet aveu inhabituel et téméraire de l’Abbé Nshole selon lequel « seul un soulèvement populaire peut amener le changement au Congo »...
Je retiens ainsi derrière ces deux ordres de nouvelles un enjeu d’efficacité des décisions qui se pose encore davantage à la veille d'une série de programmes divers, Lucha, BDK, Rassemblement...
A l'entendre souvent parler sans vraiment agir de plus, que veut exactement cette CI et jusqu’où celle-ci peut influer directement dans le cours des choses, de quoi l’opposition à ‘JK’ du moins voulant un changement de gouvernance et de gouvernants est-elle vraiment capable sur le terrain … ? Que signifie réellement la dernière résolution du Conseil de Sécurité sur notre pays, qu’en attendre ?
'JK' et son camp ont assez prouvé leur perversité, ils ne pourront partir que forcés mais ils ont encore beaucoup de moyens pour résister à qui voudrait les faire partir de force ; jusqu'où, jusque quand ?
Pour dire la vérité vu le passé, je doute fort que les différents appels des partis ou organisations citoyennes ou l'Eglise Catholique connaissent une exécution sérieuse auquel cas ces manifestations pourraient mettre c'est vrai le feu aux fesses du pouvoir pour imposer le changement attendu... En même temps comme de plus le démontrent les propos ci-dessous de l'Abbé Nshole, seul ce soulèvement populaire qu'ils induiraient est à même de faire bouger les choses et non les généreuses mais stériles résolutions de l'Onu, hélas !
Les jeunes et moins jeunes de la Société civile seront-ils plus courageux pour se sacrifier au besoin jusqu'au bout pour que ça change étant entendu que les politiciens, eux, nous ont habitués être aux abonnés absents ?
Demain est un autre jour.............
" Le Conseil de sécurité de l’ONU exige des élections avant fin 2017 en RDC"
° https://www.voaafrique.com/a/le-conseil-de-securite-de-lonu-exige-des-elections-en-rdc-avant-fin-2017/3959891.html
Le Conseil de sécurité se dit préoccupé par la situation en République démocratique du Congo et exige, selon une déclaration, des élections en RDC avant fin 2017. Il réclame l’application de l’accord politique du 31 décembre 2016
"Le Conseil souligne qu'il est urgent de mettre en œuvre l'Accord, en toute bonne foi et dans son intégralité, afin que soient organisées, comme convenu dans l'Accord, au plus tard en décembre 2017, des élections crédibles et inclusives qui se déroulent dans le calme et en temps voulu et qui conduisent à une passation pacifique du pouvoir, conformément à la Constitution congolaise et à la résolution 2348 du Conseil, y compris en y faisant participer les femmes pleinement et dans des conditions d'égalité," indique la déclaration du Conseil de sécurité.
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La France à l'ONU
✔@franceonu
[ltr]#DRC UN Security Council expresses concern at the slow implementation of the 31 December 2016 agreement.
Statement: http://bit.ly/2tJJPyI [/ltr]
4:09 PM - Jul 26, 2017
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L’instance onusienne constate "avec inquiétude la lenteur des progrès réalisés dans l'application de l'Accord global et inclusif". Il note des "arrangements particuliers" portant sur l'application dudit accord n’ont pas été paraphés par toutes parties prenantes.
Pour le Conseil réaffirme "cet accord offre une feuille de route réaliste pour la tenue d'élections pacifiques et démocratiques".
La déclaration interpelle ainsi tous les acteurs politiques congolais, les plaçant face à leurs responsabilités, "notamment celles de surmonter leurs divergences pour parvenir à un consensus et de promouvoir les intérêts et le bien-être de la population avant toute autre considération, et engage fermement toutes les parties prenantes à redoubler d'efforts pour garantir la participation de tous les signataires de l'Accord à sa mise en œuvre, y compris au processus devant aboutir à la nomination du Président du Conseil national de suivi de l'Accord (CNSA)".
La semaine dernière, Joseph Olenghankoy, président des Forces novatrices pour l’union et la solidarité, a été désigné comme président du CNSA lors d’une réunion présidée par les présidents de deux chambres du parlement, sans une bonne partie de l’opposition.
Le président du CNSA désigné sans consensus n’est pas reconnu par cette bonne frange de l’opposition ni par les évêques qui avaient assuré la médiation au dialogue ayant conduit à la signature de l’Accord pour la transition.
Le Conseil de sécurité demande à tous les partis politiques, à leurs sympathisants et aux autres acteurs politiques de garder leur calme et de s'abstenir de recourir à quelque forme de violence que ce soit. Il réaffirme sa volonté d'agir en conséquence envers tous les acteurs congolais dont les actions et les déclarations entraveraient la mise en œuvre de l'Accord et l'organisation des élections.
Sur le terrain, plusieurs plateformes de l’opposition ont appelé à des actions pour forcer le pouvoir à appliquer l’accord. Le député Ne Mwanda Nsemi, chef du groupe politico-religieux Bundu dia Kongo a prévu une manifestation le 7 août et le Rassemblement, principale coalition de l’opposition, des villes-mortes du 8 au 9 août.
Préoccupé par les violences croissantes dans la région du Kasaï où des forces de sécurité affrontent une milice ethnique, le Conseil de sécurité dit prendre note des déclarations de représentants de la RDC affirmant que certains de ces charniers seraient en fait des sites d'inhumation.
L’ONU a, en effet, recensé près d’une centaine de ces sites présumés être des charniers. Mais le gouvernement les imputent aux miliciens et soutient qu’il s’agirait pour certains, des sites d’inhumation.
Le Conseil de sécurité prévient cependant que les violations constatées dans le Kasaï sont "susceptibles de constituer des crimes de guerre selon le droit international".
Le Conseil se déclare également préoccupé par la crise humanitaire provoquée par la violence, qui a déplacé plus de 1,4 million de personnes et en a forcé plus de 30 000 à fuir le pays. Il souligne l'urgente nécessité de ménager aux acteurs humanitaires un accès sain et sans entrave."
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/lonu-exhorte-la-rdcongo-respecter-laccord-electoral
"RDC: inquiet de la situation politique et des risques d’instabilité, le Conseil appelle à accélérer la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre"
° https://www.un.org/press/fr/2017/cs12928.doc.htm
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la situation politique actuelle en République démocratique du Congo (RDC), compte tenu des difficultés auxquelles se heurte la mise en œuvre de « l’Accord global et inclusif » de paix signé le 31 décembre dernier, de la dégradation des conditions de sécurité dans la région du Kasaï et de l’augmentation des violations des droits de l’homme à travers le pays.
S’il prend note de la nomination d’un nouveau Premier Ministre congolais, de la mise en place d’un Gouvernement de transition et de la signature, par certains signataires de l’accord du 31 décembre 2016, d’arrangements particuliers » portant sur son application, le Conseil constate toutefois avec inquiétude la lenteur des progrès réalisés.
Craignant que « la République démocratique du Congo et la région ne soient exposées à un risque accru d’insécurité et d’instabilité si les acteurs politiques ne font pas preuve de bonne foi et d’une volonté politique renouvelée » d’honorer leurs engagements, le Conseil appelle ces derniers à mettre en œuvre d’urgence l’accord dans son intégralité, « afin que soient organisées, comme convenu, au plus tard en décembre 2017, des élections crédibles et inclusives qui se déroulent dans le calme ». À cette fin, il demande que le calendrier électoral soit publié rapidement, afin de permettre à l’ONU, dont l’appui technique et financier reste important pour la tenue du scrutin, de mieux définir le type d’assistance à fournir au pays.
En outre, le Conseil réitère sa condamnation des actes de violence observés dans la région du Kasaï ces derniers mois et se déclare vivement préoccupé par les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits commises dans la région.
[...]
LA SITUATION CONCERNANT LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Déclaration du Président du Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité se déclare préoccupé par la situation politique actuelle compte tenu des difficultés auxquelles se heurte la mise en œuvre de l’Accord global et inclusif du 31 décembre 2016, de la dégradation des conditions de sécurité, en particulier dans la région du Kasaï, ainsi que de l’augmentation des violations des droits de l’homme, des atteintes à ces droits et des violations du droit international humanitaire dans le pays.
[...]
Le Conseil souligne qu’il est urgent de mettre en œuvre l’Accord, en toute bonne foi et dans son intégralité, afin que soient organisées, comme convenu dans l’Accord, au plus tard en décembre 2017, des élections crédibles et inclusives qui se déroulent dans le calme et en temps voulu et qui conduisent à une passation pacifique du pouvoir, conformément à la Constitution congolaise et à la résolution 2348 (2017) du Conseil, y compris en y faisant participer les femmes pleinement et dans des conditions d’égalité. Il demande à nouveau que soient intégralement appliquées les mesures de confiance convenues au chapitre V de l’accord du 31 décembre 2016, dont certaines n’ont toujours pas été mises en vigueur.
Le Conseil appelle toutes les parties congolaises à œuvrer pour préserver les avancées encore fragiles réalisées sur la voie de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo, souligne les responsabilités qui incombent à tous les acteurs politiques congolais, notamment celles de surmonter leurs divergences pour parvenir à un consensus et de promouvoir les intérêts et le bien-être de la population avant toute autre considération, et engage fermement toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour garantir la participation de tous les signataires de l’Accord à sa mise en œuvre, y compris au processus devant aboutir à la nomination du Président du Conseil national de suivi de l’Accord. Le Conseil craint que la République démocratique du Congo et la région ne soient exposées à un risque accru d’insécurité et d’instabilité si les acteurs politiques ne font pas preuve de bonne foi et d’une volonté politique renouvelée d’honorer les promesses qu’ils ont faites à la population le 31 décembre 2016. Il demande à tous les partis politiques, à leurs sympathisants et aux autres acteurs politiques de garder leur calme et de s’abstenir de recourir à quelque forme de violence que ce soit. Il réaffirme sa volonté d’agir en conséquence envers tous les acteurs congolais dont les actions et les déclarations entraveraient la mise en œuvre de l’Accord et l’organisation des élections.
[...]
Le Conseil rappelle qu’il a décidé, au paragraphe 3 de sa résolution 2360 (2017), que les actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la République démocratique du Congo comprennent le fait de planifier, diriger ou commanditer des attaques contre des soldats de la paix de la MONUSCO ou des membres du personnel des Nations Unies ou des personnels associés, notamment les membres du Groupe d’experts, ou d’y participer, et se déclare prêt à désigner aux fins de sanctions les individus et les groupes responsables de ces attaques.
Le Conseil note avec inquiétude la poursuite des activités des groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo, et notamment la récente multiplication des actes de violence contre les communautés locales et les Forces armées de la République démocratique du Congo, la recrudescence des tensions ethniques et l’augmentation du nombre des personnes déplacées.
Le Conseil réaffirme son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.
e Conseil réaffirme également son appui aux efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général, la MONUSCO, l’Union africaine et les organisations régionales pour garantir la mise en œuvre intégrale de l’accord du 31 décembre 2016, conformément à sa résolution 2348 (2017). Il engage les partenaires de la République démocratique du Congo à continuer d’appuyer les efforts sincères que font les parties prenantes nationales pour mettre intégralement en œuvre l’accord. Il renouvelle son appel aux pays de la région qui ont signé, il y a quatre ans, l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, à honorer rapidement et intégralement les engagements nationaux et régionaux qu’ils ont pris au titre de l’Accord-cadre, lequel demeure essentiel pour la réalisation d’une paix et d’une sécurité durables dans la région des Grands Lacs. Le Conseil demande à l’Organisation des Nations Unies, aux garants de l’Accord-cadre et aux pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et de la Communauté de développement de l’Afrique australe de fournir tout l’appui nécessaire à cette fin."
"RDC : « Les Etats-Unis et l’Union européenne devraient élargir leurs sanctions ciblées (Human Rights Watch)"
° https://actualite.cd/2017/07/27/rdc-etats-unis-lunion-europeenne-devraient-elargir-leurs-sanctions-ciblees-human-rights-watch/
"Abbé Nshole, Secrétaire–Général de la CENCO : ″Seul un soulèvement populaire peut amener le changement au Congo″
John Vandaele, mo.be, le 24 juillet 2017 (Traduit du néerlandais par Francis De Beir)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208419&Actualiteit=selected
‘Seul un soulèvement populaire peut amener le changement au Congo’, dit l’Abbé Nshole, secrétaire –Général de la Conférence des éveques au Congo, à MO*. Il considère l’appel de La Lucha pour manifester dès le 31 juillet comme une ‘réponse à l’appel de l’église. En même temps, il appelle les politiciens résidant à l’étranger, comme Moïse Katumbi, à revenir au Congo. ‘Il doivent avoir le courage de revenir. Ici, ils peuvent faire plus pour le pays qu’à
l’étranger.’ Les deux institutions les plus puissantes du Congo, l’Eglise Catholique et les structures étatiques sous contrôle de Kabila, sont apparemment prêtes à s’affronter.
Au Congo la frustration est palpable de nos jours. Beaucoup de Congolais sont irrités parce que le président Joseph Kabila ne semble pas vouloir se retirer après deux mandats présidentiels, le maximum prévu dans la constitution. A la fin de 2016 son deuxième mandat était arrive à terme, et après la médiation de l’église catholique, l’accord Sylvestre pour organiser des élections avant la fin de 2017, entre l’opposition et la majorité présidentielle, fut signé. Élection auxquelles Mr Kabila ne participerait pas.
Néanmoins, le gouvernement Kabila a tout fait durant les premiers mois de 2017 pour saboter cet accord. Cela fâche beaucoup de Congolais, ainsi que l’Église, l’institution congolaise la plus puissante, qui se sent trahie. L’énervement est d’autant plus grand que l’ère Kabila (2007-2016) ne fait pas preuve de grandes réalisations : l’Est du pays reste déchiré par l’insécurité causée par différentes groupes armées. La dévaluation du Franc Congolais appauvrit beaucoup
de gens. L’infrastructure et les services de base comme l’enseignement et les soins de santé sont parmi les plus mauvaises au monde, et malgré tout cela, Mr Kabila s’est enrichi de façon scandaleuse. L’enrichissement de la famille Kabila en dix ans de temps dépasse de loin celui réalisé par Mobutu en 32 ans, nous dit l’abbé Clément Makiobo, directeur national de la commission Justice et Paix de l’église Catholique.
Pourri par la tête
Le poisson commence à pourrir par la tête, dit-on. L’exemple de la gestion corrompue de Kabila et la dévaluation diminuant le pouvoir d’achat de la moitié, amène les fonctionnaires plus que jamais à lever des taxes en tous genres, dérangeant beaucoup de citoyens. ‘Pourquoi paierions-nous des impôts? Cela ne nous rapporte rien du tout en échange!’ Nous avons vu à Goma, comment des soldats, le soir venu, obligeaient des gens de rendre et leur argent et leurs achats du jour. La frustration touche le plafond. Les clients ont joint un commerçant dans leur effort de chasser un de ces ‘taxateurs’. Encore à Goma, un agent qui tracassait un citoyen a été abattu par sa victime. Ce dernier est allé se présenter au poste de police le lendemain. ‘Pourquoi paierions-nous des impôts? Cela ne nous rapporte rien du tout en échange!’, se demandent beaucoup de Congolais. Nous avions été confrontés à quatre barrières entre le Nord et le Sud Kivu. A chaque fois des discussions pour savoir ce qu’il fallait payer comme taxes de passage.
Des élections, ou bien…
C’est dans ce contexte que La Lucha, le mouvement de jeunesse le plus connu, a lancé l’appel à l’organisation de manifestations pacifiques dans tout le pays depuis le 31 juillet. L’objectif est de rappeler haut et fort que le peuple n’accordera pas un seul jour de plus à Kabila et son régime, au-delà de décembre 2017, et d’exiger le plus vite possible un calendrier électoral.
Luc Nkulula, un des chefs de La Lucha à Goma, raconte comment Kabila, lors d’une rencontre avec La Lucha l’année passée à Beni, leur avait offert 1 million de dollars pour “entreprendre pour le développement”. ‘On a refusé cet offre en suggérant que ce serait mieux que Kabila investit cet argent dans l’organisation des élections.’
Lors de notre rencontre Nkulula disait clairement qu’ils travaillent sur un soulèvement populaire. Il exprimait ses doutes si l’église serait prêt à soutenir celle-là.‘ Oui, la lettre pastorale des évêques du 23 juin critiquait bien fort le régime. Mais de nos jours, tout le monde attaque Kabila avec des paroles. Nous, on veut voir de l’action’.
Il semblerait tout de même que l’Eglise va bien plus loin que les mots. Déjà dans la lettre épiscopale du 23 juin ils dénonçaient que ‘la corruption, la fraude fiscale et le détournement de fonds publics ont atteint des proportions inquiétantes. Il y a dans notre pays des dirigeants abusant manifestement de leur pouvoir afin de s’octroyer des bénéfices invraisemblables au détriment de la société’.
Les évêques soulignent que la crise actuelle provient en grande partie de la non observation des accords Sylvestre par la politique. Si nous voulons sortir de cette crise de façon pacifique, il faut absolument organiser des élections avant la fin de 2017, écrivent-ils. Cette lettre a été lue dans toutes les églises catholiques du pays. Mais l’effort de l’Eglise va bien plus loin.
Protestation pacifique
Déjà, le gouvernement a fait savoir l’impossibilité d’organiser des élections cette année, due aux troubles dans le Kasaï. Mais ce même gouvernement est à la base de ces troubles en compliquant la succession d’un chef traditionnel, causant la mort de plus de 3000 habitants et le déplacement de plus d’un million de réfugiés. Aussi la présidente de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) a déclaré à son tour qu’il serait impossible d’organiser des élection encore cette année.
L’Eglise se sent trahie. ‘Nous nous sommes trompés, l’année passée,’ nous dit l’abbé Nshole, secrétaire général de la conférence épiscopale lors de notre entretien à Kinshasa. ‘Nous avons cru pouvoir obtenir des élections par la négociation, et comme ça nous pourrions éviter un bain de sang. Nous avons été trahis par le gouvernement de ce pays, ils ont été de mauvaise foi en ne pas respectant l’accord de Sylvestre. Seul un soulèvement populaire peut changer les choses maintenant. Ceci est un constat regrettable mais c’est la dure vérité’.
Ajoutant l’action aux paroles, l’Eglise organise maintenant une campagne nationale de sensibilisation. Dans les 4500 paroisses du pays, les croyants sont informés sur le contenu de l’accord Sylvestre, on leur parle de leur droit de manifester pacifiquement, et comment on peut organiser des manifestations pacifiques.
″ ‘Nous avons des accords avec les émetteurs privés de programmes de télévision, et nous diffuserons des clips montrant comment manifester pacifiquement. Nous dialoguons aussi avec la police sur la façon de bien encadrer des grandes manifestations de ce genre. La question qui se pose est de savoir si le gouvernement permettra aux forces de police cet encadrement
non-violent″’, nous confie Clément Makiobo, directeur nationale de la Commission Justice et Paix, de l’Eglise.
L’église veut-elle faire la révolution?
A Masina, commune populaire de Kinshasa l’enregistrement des électeurs pose problème. ″Il n’y a que un vieux ordinateur pour tout notre quartier″, nous dit un témoin. ‘″Si tu viens à 6 heures du matin, tu pars avec ta carte électorale à deux heures de l’après-midi, sauf si tu paies pour un service plus vite. ″’
L’Eglise suit de façon méticuleuse si et comment les préparatifs des élections se déroulent. Un réseau de plus de 300 observateurs rapporte régulièrement sur l’enregistrement des votants, le respect de droits de l’homme, comment les incidents sont évités, la liberté de la société civile… Un véritable ‘call center’ a été créé au centre interdiocésain à Kinshasa. On y regroupe tous les
rapports et demandes du pays entier. Ce projet est appuyé par des gouvernements et Ong’s occidentaux.
Apprenant l’organisation de cette campagne, le service d’intelligence congolais ANR en a aussitôt informé le président Kabila, lui disant que l’Eglise s’apprête de faire une révolution au Congo. A Kisangani, le président interpella l’Archevêque Marcel Utembi. Une source nous rapporte la réponse de l’archevêque : ‘Mgr Utembi a répondu que nous ne faisons qu’informer les gens de l’accord Sylvestre et de leur droit de manifester pacifiquement pour que cet accord soit mis en œuvre’.
Nshole considère l’appel de La Lucha pour manifester pacifiquement dès le 31 juillet comme une réponse à notre appel, est donc tout à fait en ligne avec ce qu’elle veut. ‘Ce qu’on a voulu éviter à la fin de 2016, par tous les moyens, semble désormais inévitable. La pression va augmenter.’
La tenue des élections cette année lui semble absolument nécessaire si on veut éviter la
confrontation. Abbé Nshole: ‘La seule autre possibilité est que les électeurs sont enregistrés; que les candidats sont convoqués sans Kabila comme candidat.
Seul dans ces circonstances je vois que le peuple aura encore quelques mois de patience.’ Que certains leaders politiques, comme Moïse Katumbi, résident à l’étranger ne lui semble pas une
raison pour ralentir l’exécution de l’accord Sylvestre. ‘Au contraire, je dis à ces leaders qu’ils doivent avoir le courage pour rejoindre notre pays. Ils peuvent être plus utiles ici.’
Coups de pieds et crachats
D’autres acteurs ont perdu toute confiance en Kabila. Gérard Bisambu, porte parole d’AETA, un réseau comprenant plusieurs organisations, œuvrant pour des élections transparentes et honnêtes, nous confie : ‘Aussi longtemps que Kabila restera au pouvoir, cet accord ne sera pas
exécuté. Il doit abdiquer. La transition doit être assurée par une personne capable d’organiser les élections en bon ordre’. Abbé Nshole semble comprendre cette vision: ‘Si nos leaders sont intelligents, ils s’en vont.’
Bisambu déclare à son tour être en mesure de mobiliser un réseau de mouvements de jeunes le moment venu. Mais encore plus que l’Eglise, - qui s’inscrit dans une structure internationale, - ces mouvements citoyens s’avèrent vulnérables à la répression par l’appareil de sécurité de Mr Kabila. Gérard Bisambu fût récemment arrêté. Depuis lors, il ne dort plus chez lui, de peur que ces agents ne reviennent le chercher.
A la même réunion, quelques uns de ses jeunes furent également arrêtés. Ils nous en disent ce qui leur est arrivé : “Ils nous jetaient sous les sièges de leur voiture, en nous donnant des coups de pieds et crachat sur nous: “Vous êtes contre Kabila. On va vous faire comprendre ce que cela signifie. Vous allez mourir. Votre grand chef défenseur des droits de l’homme, Chebeya, a été tué, que pensez-vous de ce qui vous attend?”
La question qui se pose est de savoir si les différents appels des organisations citoyennes mettront le feu aux poudres, si le travail de base de l’Eglise aura son effet.; et si l’un et l’autre peuvent renforcer. Il faut du courage pour manifester au Congo. Un jeune homme témoigne : ‘Il va de soi que nous voulons que ça change. Mais nous savons aussi que nous pouvons payer de notre vie le courage de manifester"
° http://www.congovox.com/%C2%AB-seul-un-soul%C3%A8vement-populaire-peut-amener-le-changement-au-congo-%C2%BB-par-john-vandaele
° http://www.dw.com/fr/l%C3%A9glise-catholique-pourrait-prendre-position-contre-kabila-en-rdc/a-39863359
° www.dw.com/fr/vers-une-rupture-entre-letat-et-léglise-en-rdc/a-39863359
° https://fr-fr.facebook.com/lucha.rdcongo/
"RDC: «L’heure est arrivée d’appeler le peuple à se soulever», annonce la Lucha"
° http://geopolis.francetvinfo.fr/rdc-l-heure-est-arrivee-d-appeler-le-peuple-a-se-soulever-annonce-la-lucha-150367
° http://www.jeuneafrique.com/459167/politique/candidature-de-rdc-conseil-droits-de-lhomme-violemment-critiquee-etats-unis/
° http://www.radiookapi.net/2017/07/29/actualite/politique/kinshasa-felix-tshisekedi-senrole-tshangu-et-appelle-lunite
° http://www.radiookapi.net/2017/07/30/actualite/politique/rdc-pierre-lumbi-croit-fermement-au-processus-electoral
° http://www.lephareonline.net/projet-de-calendrier-electoral-de-ludps-15-decembre-2017-elections-presidentielle-legislatives-provinciales/
° http://www.lephareonline.net/severe-avertissement-rassemblement-a-kabila/
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17322:la-nouvelle-feuille-de-route-du-rassemblement&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° https://actualite.cd/2017/07/30/katumbi-f-tshisekedi-kamerhe-bazaiba-soutiennent-marche-prevue-mouvements-citoyens-lundi-1er-aout/
"Katumbi soutient la marche de LUCHA : “Cet homme est seul, nous sommes 80 millions !”"
° https://actualite.cd/2017/07/29/katumbi-soutient-marche-de-lucha-cet-homme-seul-sommes-80-millions/
"Analyse du 27 juillet 2017 sur le conseil de sécurité et les élections en 2017 au Congo"
"Alexis Mutanda soutient les USA face à la RD Congo"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
"La marche de la LUCHA dispersée à Kinshasa
° http://www.radiookapi.net/2017/07/31/actualite/societe/la-marche-de-la-lucha-dispersee-kinshasa
La police a dispersé ce lundi 31 juillet à Kinshasa la marche que les militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) avaient entamée pour réclamer notamment la tenue des élections en 2017.
D’après des témoins contactés par Radio Okapi, la police est intervenue de manière « musclée » contre ces militants qui avaient commencé à manifester vers 10h00 locales sur le boulevard triomphal à Kinshasa. Des sources proches de cette organisation font état des interpellations sans donner plus de précision.
D’après des sources de la société civile contactées par Radio Okapi, des manifestations devraient se dérouler en suivant l’itinéraire Boulevard triomphale-Avenue des huileries pour atteindre devant le siège de la CENI sur le boulevard du 30 Juin.
Jusque vers 11 heures de Kinshasa cependant, aucune manifestation n’a plus été signalée sur ces artères, a constaté un reporter de Radio Okapi qui signale cependant le renforcement des effectifs des forces de l’ordre sur ces axes et devant le Palais du peuple."
"Goma: la marche pacifique de la Lucha dispersée par la police et l’armée"
° http://cas-info.ca/goma-la-marche-pacifique-de-la-lucha-dispersee-par-la-police-et-larmee/
° https://actualite.cd/2017/07/31/goma-arrestation-de-27-membres-de-lucha-lors-de-marche/
"Goma : une cinquantaine d’interpellations lors de la marche des organisations de la société civile
° http://www.radiookapi.net/2017/07/31/actualite/societe/goma-une-cinquantaine-dinterpellations-lors-de-la-marche-des
Au moins 52 personnes ont été interpellées ce lundi 31 juillet à Goma lors de la marche organisée par les mouvements citoyens et des organisations de la société civile pour réclamer la publication du calendrier électoral et la tenue des élections en 2017.
D’après des sources locales, cette manifestation des organisations de la société civile a été dispersée par les forces de l’ordre à coup de gaz lacrymogène et des dizaines des manifestants ont été interpellés.
Certains témoins accusent la police de s’être illustrée par des actes d’extorsion et de brutalité au cours leur intervention contre les manifestants. Ces témoins contactés par Radio Okapi font état des cas de vol des téléphones portables, porte-monnaie et montres des manifestants par les forces de l’ordre.
Cependant, plusieurs manifestants ont réussi à atteindre le bureau provincial de la CENI à Goma en contournant le dispositif des forces de l’ordre, rapportent les mêmes sources. Sur place, ils ont lu leur mémo dans lequel ils réclament notamment « la tenue coûte que coûte des élections cette année » et l’ont remis au secrétaire exécutif de la CENI/Nord-Kivu.
Une ville à moitié paralysée
Les activités ont été paralysées dans certains coins de Goma suite à l’appel à manifester des organisations de la société civile. La circulation a été timide cet avant-midi particulièrement dans les grandes artères de la ville dont Katindo et Kibalabala.
Plusieurs personnes se sont rangées ce matin le long de ces axes à la recherche du transport en commun, sans grand succès. "
"Marche de la Lucha : arrestations et dispersions dans différentes villes du pays"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/07/31/marche-de-lucha-arrestations-dispersions-differentes-villes-pays.html
"RDC : premières interpellations lors de la mobilisation nationale anti-Kabila"
° http://www.jeuneafrique.com/462232/politique/rdc-premieres-interpellations-lors-de-la-mobilisation-nationale-anti-kabila/
Manifestants et policiers se sont affrontés lundi à Goma, en RDC, lors de la mobilisation nationale organisée par le mouvement citoyen de la Lucha (Lutte pour le changement) contre le maintien de Joseph Kabila au pouvoir. Une dizaine de manifestants, selon l'AFP, une quarantaine, selon la Lucha, ont déjà été interpellés à Goma. La police n'a pour l'heure fait aucun commentaire.
Le mouvement congolais de la Lucha a appelé ce lundi 31 juillet à « une marche pacifique » sur toute l’étendue de la RDC « pour dire non à la présidence à vie de Monsieur Kabila et exiger les élections avant la fin de cette année ». Plusieurs coalitions et des personnalités d’opposition comme Moïse Katumbi ont apporté leur soutien à cet appel à « une marche pacifique », à l’expiration du délai sollicité par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour boucler l’opération d’enrôlement des électeurs au 31 juillet 2017.
Durant cette marche, au moins une dizaine de manifestants ont été interpellés par la police à Goma, a constaté le correspondant local de l’AFP, ce lundi matin. Mais la Lucha signale pour sa part, dans un post Facebook, que la police a arrêté « une quarantaine de manifestants pacifiques à Katindo » et que les marches se poursuivent sur la route de Saké et la route Kibarabara, ainsi qu’à partir de la station Mutinga.
Le correspondant de l’AFP, sur place, a observé que des manifestants continuaient à jeter des pierres sur des policiers et à ériger des barricades alors que la police réagissait par des tirs de gaz lacrymogènes pour les disperser. Plusieurs journalistes ont par ailleurs rapporté la confiscation de leur matériel, à Goma en particulier. La police congolaise n’a pour sa part fait encore aucun commentaire.
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Ley Uwera @Ley_Uwera
[ltr]#RDC mon matériel vient d'âtre ravi par l'ANR. Deux autres journalistes arrêtés #RFi swahili et un de la presse locale[/ltr]
12:31 - 31 juil. 2017
Gaz lacrymogènes et police anti-émeute
À Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (Est), des manifestants qui se rassemblaient sur la place de l’Indépendance ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes par la police. Aucune interpellation n’a été enregistrée selon l’AFP.
À Kinshasa, mégalopole de plus de dix millions d’habitants, la police anti-émeute a été déployée sur le boulevard Triomphal et au siège du Parlement, « depuis minuit », affirme la Lucha sur Facebook. Des patrouilles pédestres et motorisées étaient visibles sur les abords de cet endroit d’où devait partir la marche jusqu’au siège de la Ceni, d’après le correspondant de l’AFP. D’autres part, d’après l’association des médias en ligne de RDC, sept journalistes couvrant la marche à Kinshasa auraient été brièvement interpellés, avant d’être relâchés.
La Lucha déclare sur Facebook qu’à Lubumbashi, la résidence de l’opposant Kyungu Wa Kumwanza est encerclée par la police pour l’empêcher de sortir participer à la marche et qu’un rassemblement était en cours à Matsipisha « comme prévu ».
Des élections doivent être organisées d’ici à la fin de cette année en RDC, conformément à un accord conclu le 31 décembre 2016 sous l’égide de l’Église catholique. Mais, le 7 juillet, le président de la Ceni avait estimé qu’il n’était « pas possible » d’organiser les élections avant la fin de l’année en RDC."
"RDC: MOBILISATION ANTI-KABILA, HEURTS À GOMA"
° http://www.izf.net/afp/rdc-mobilisation-anti-kabila-heurts-goma
"RDC: des militants et journalistes arrêtés en marge de rassemblements"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170731-rdc-arrestations-militants-journalistes-marge-rassemblement-disperses
En RDC, les mouvements citoyens avaient appelé à manifester dans plusieurs grandes villes du pays, ce lundi 31 juillet. L’objectif est d’obtenir la publication du calendrier électoral. A six mois de la date fixée pour les premiers scrutins, dont la présidentielle, la Commission électorale est claire sur le fait qu'elles n'auront pas lieu dans les délais prévus par l'accord politique signé en décembre dernier. Cet appel des mouvements citoyens avait été relayé par plusieurs grandes figures politiques d'opposition et d'organisations de la société civile, mais finalement, aucun grand rassemblement n’a été signalé dans le pays, alors que plusieurs dizaines d'interpellations ont eu lieu, dont celle de notre correspondant à Goma.
Cela fait presque un an que toute manifestation est interdite en RDC avec des arrêtés, des circulaires ou de simples déclarations aussi parfois des autorités politico-administratives. Officiellement, pour éviter des troubles et des victimes comme ça a pu être le cas en septembre et décembre l'an dernier.
Sans surprise, depuis dimanche soir, la plupart des lieux de manifestation était en effet quadrillé par la police ou l'armée. Mouvements citoyens et société civile ont quand même tenté de braver l'interdit imposé par les autorités, car pour eux, cet interdit est inconstitutionnel. Selon l'un des mouvements citoyens organisateurs, les rassemblements ont été dispersés partout ou presque.Play VideoArrestations signalées à Kinshasa, Goma, Beni, Butembo, Kasindi, Lubumbashi, Mbandaka et Bukavu. Plus de 100 jeunes militants ont été arrêtés, selon les mouvements citoyens. Un bilan encore provisoire et qui n'est pas confirmé par la police qui demande du temps pour faire un état des lieux. Dispersion musclée partout ailleurs, comme à Kisangani où les jeunes disent avoir été battus et menacés.
Gaz lacrymogènes et tirs à balles réelles
A l'heure actuelle, c'est à Bukavu que la situation est la plus tendue. Avec des tirs de gaz lacrymogène et des tirs à balles réelles signalés tout à l'heure autour du siège de la société civile, selon des témoins. Il y aurait plusieurs personnes blessées, dont un homme qui dit avoir été touché par une balle au talon. Deux journalistes de Canal Futur ont été également interpellés et du matériel saisit, racontent des confrères.
Au total au moins 13 journalistes ont été interpellés dans le pays. Un autre journaliste est toujours détenu à Kinshasa, d'autres avaient aussi été interpellés, avant d’être relâchés. A Goma également, la presse a été ciblée et le matériel confisqué. On signale notamment l’interpellation du correspondant de RFI en swahili, Daniel Chube Ngorombi, relâché deux heures plus tard. Première association professionnelle à protester, l'Association des médias en ligne qui condamne ces debordements."
"Marche des mouvements citoyens : Une trentaine de militants aux arrêts – (Interview)"
° https://actualite.cd/2017/07/31/marche-mouvements-citoyens-trentaine-de-militants-aux-arrets-interview/
° http://www.radiookapi.net/2017/07/31/actualite/securite/nord-kivu-la-marche-de-la-lucha-etouffee-beni-des-arrestations-butembo
° http://www.radiookapi.net/2017/07/31/actualite/en-bref/pas-de-manifestation-de-la-lucha-kananga
° http://www.radiookapi.net/2017/07/31/actualite/societe/tshopo-la-societe-civile-marche-pour-exiger-la-publication-du
° https://actualite.cd/2017/07/31/lassociation-medias-ligne-de-rdc-milrdc-condamne-linterpellation-7-journalistes-a-kinshasa/
° https://actualite.cd/2017/07/31/rdc-7-journalistes-interpelles-pendant-couverture-de-marche-mouvements-citoyens-a-kinshasa/
° https://actualite.cd/2017/07/31/marche-interdite-a-goma-gaz-lacrymogene-interpellations-situation-a-9h50-heure-locale/
° https://actualite.cd/2017/07/31/marche-interdite-a-bukavu-police-sest-largement-deployee-lieu-rassemblement-situation-a-9h30-heure-locale/
° https://actualite.cd/2017/07/31/marche-mouvements-citoyens-presence-remarquee-de-police-boulevard-triomphal-situation-a-8h00/
"RDC : manifestations pacifiques prévues pour exiger les élections cette année"
° http://www.radiookapi.net/2017/07/31/actualite/politique/rdc-manifestations-pacifiques-prevues-pour-exiger-les-elections-cette
"31 Juillet : une journée test et l’opposition qui joue gros"
° http://cas-info.ca/31-juillet-une-journee-test-et-lopposition-qui-joue-gros/
"Manifestations de la Lucha : le Oui, mais…de Joseph Bangakya"
° http://cas-info.ca/manifestations-de-la-lucha-le-oui-maisde-joseph-bangakya/
"Fred Bauma : « ce 31 juillet sera le début d’une longue mobilisation qui va durer jusqu’à l’alternance »"
° http://cas-info.ca/fred-bauma-ce-31-juillet-sera-le-debut-dune-longue-mobilisation-qui-va-durer-jusqua-lalternance/
"RDC : Itinéraires, objectifs…tout savoir sur la marche de ce 31 juillet organisée par plusieurs mouvements citoyens et ONG"
° https://actualite.cd/2017/07/31/rdc-itineraires-objectifs-savoir-marche-de-31-juillet-organisee-plusieurs-mouvements-citoyens-ong/
"Moïse Katumbi mobilise pour les manifestations prévues ce 31 juillet par la Lucha"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/07/30/moise-katumbi-mobilise-manifestations-prevues-31-juillet-lucha.html
"RDC: « C’est possible d’organiser les élections en 2017…Le peuple s’assumera cette année » (Fred Bauma)"
° https://actualite.cd/2017/07/30/rdc-cest-possible-dorganiser-elections-2017le-peuple-sassumera-cette-annee-fred-bauma/
"Katumbi, F.Tshisekedi, Kamerhe, Bazaiba soutiennent la marche prévue par les mouvements citoyens ce lundi 31 juillet"
° https://actualite.cd/2017/07/30/katumbi-f-tshisekedi-kamerhe-bazaiba-soutiennent-la-marche-prevue-par-les-mouvements-citoyens-ce-lundi-31-juillet/
Compatriotiquement!
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Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
PS
Compatriotiquement!
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"RDC: Plus de 50 personnes interpellées à travers le pays, selon la Police"
° https://actualite.cd/2017/07/31/rdc-plus-de-50-personnes-interpellees-a-travers-pays-selon-police/
"RDC : plus d’une centaine d’interpellations lors de la mobilisation nationale anti-Kabila"
° http://www.jeuneafrique.com/462232/politique/rdc-premieres-interpellations-lors-de-la-mobilisation-nationale-anti-kabila/
"RDC : Pourquoi avoir autorisé la marche de l’aile dissidente de la LUCHA et dispersé celles des mouvements citoyens ? La Police se défend
° https://actualite.cd/2017/07/31/rdc-autorise-marche-de-laile-dissidente-de-lucha-disperse-celles-mouvements-citoyens-police-se-defend/
La Police nationale congolaise (PNC) a dispersé les marches organisées par les mouvements citoyens réunis dans le Collectif d’Actions de la Société Civile de la RDC (CASC) ce lundi 31 juillet 2017 dans plusieurs villes du pays. Une situation qui contraste avec le comportement de la même PNC lors de marche de l’aile dissidente de la LUCHA samedi dernier à Kinshasa en soutien aux institutions en place.(...)"
"Changement de stratégie à Kinshasa face au pouvoir de Kabila
° http://www.lalibre.be/actu/international/changement-de-strategie-a-kinshasa-face-au-pouvoir-de-kabila-597e1cb0cd70d65d25153cf4
INTERNATIONAL
Ce lundi, une journée de manifestations est annoncée sur tout le territoire national.
"C'est le début d’une nouvelle partie dont Kabila ne sera plus l’arbitre", explique un membre du mouvement citoyen congolais Lutte pour le Changement, alias "Lucha", joint par téléphone ce dimanche. Un mouvement qui s’est surtout fait connaître initialement dans l’est de la République démocratique du Congo avant d’essaimer dans la plupart des grandes villes. C’est ce mouvement qui a initié le mot d’ordre pour ce lundi 31 juillet. Une date qui coïncide avec l’ultimatum lancé au patron de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) par l’opposition pour la publication d’un calendrier électoral crédible qui doit prévoir l’organisation de la présidentielle en décembre 2017.
En réalité, même si l’opposition politique, les mouvements citoyens et la communauté internationale continuent de marteler ce message, force est de constater que, dans la réalité, plus personne ne croit que ce scrutin puisse encore être organisé à cette date vu la mauvaise volonté du pouvoir en place.
Corneille Naanga, le président de la Ceni, l’a d’ailleurs déjà annoncé à quelques reprises : "il n’y aura pas d’élection en 2017".
Pourquoi s’attarder à cette date ?
L’opposition politique congolaise, la communauté internationale et même l’Eglise catholique (acteur politique important dans ce géant d’Afrique centrale) ne peuvent accepter ce message et ne peuvent imaginer un instant une énième prolongation de facto du mandat du président Joseph Kabila dont le deuxième et dernier mandat est terminé depuis le 19 décembre. "Ces trois acteurs se sont tous fait berner par Kabila, nous explique un fin connaisseur de la chose politique congolaise qui préfère rester anonyme "pour l’instant".
La population congolaise n’a pas compris pourquoi ces trois-là avaient accepté de continuer à négocier avec Kabila au-delà du 19 décembre. Tous avaient répété que le respect strict de la Constitution, et donc le départ de Kabila à la fin de son second mandat, était leur seule préoccupation.
Les évêques congolais ont dû être flattés du rôle qui leur était confié de mener ces négociations de la dernière chance.
La communauté internationale a voulu y croire et l’opposition politique a suivi. Bien sûr, cette dernière a subi les pressions des évêques et des ambassadeurs internationaux, mais ils ont envoyé un message catastrophique à la population et ont perdu le peu de crédit qu’il leur restait."
Face à ces acteurs, les mouvements citoyens sont apparus comme les plus cohérents, les plus déterminés. Eux ont continué à manifester leur opposition à Kabila et à réclamer son départ dans le respect de la Constitution, ce qui a accru leur poids sur la scène politique, sans pour autant en faire un moteur de la contestation nationale.
Un poids qui a crû d’autant que les partis d’opposition sont allés de Charybde en Scylla. L’échec du 19 décembre a été suivi par le décès d’Etienne Tshisekedi le 1er février, le raté de la mobilisation populaire le 10 avril… En face, les membres des mouvements citoyens continuaient leurs démonstrations et à sensibiliser la population.
Ce lundi 31 juillet, les partis politiques de l’opposition seront derrière les mouvements citoyens. La plupart des leaders de l’opposition (Martin Fayulu, Félix Tshisekedi ou Moïse Katumbi) ont envoyé un message de soutien et un appel à la mobilisation. Malgré cet appel, cette noce demeure largement une union de circonstance. La classe politique congolaise a besoin de se refaire une virginité, tandis que la "Lucha", qui a montré ses limites en matière de mobilisation populaire, a besoin du relais des structures politiques. Mais les deux camps continuent de se regarder avec une belle dose de défiance.
Le manque de leadership au pays
La mobilisation de ce lundi devrait donc être, selon Fred Bauma, un des leaders de la "Lucha", le début d’un mouvement qui ne devrait s’arrêter qu’après le départ de Kabila. Une nouvelle dynamique qui a été rendue possible grâce à - ou à cause de - l’évolution politique et économique de ces six derniers mois. Depuis le 19 décembre, l’opposition politique à Joseph Kabila a vécu plusieurs départs qui ont eu… le mérite de resserrer ses rangs. Pour faire simple : ceux qui devaient partir sont partis.
De l’autre côté, Joseph Kabila a clairement démontré qu’il ne voulait pas partir et qu’il sabotait tout le processus démocratique à cette fin. Les innombrables fuites sur la fortune du clan Kabila l’ont aussi affaibli, tandis que les sanctions internationales contre certains ministres et membres de la police ou de l’armée ont fait naître de nouvelles tensions au sein du pouvoir. Ajoutez-y une inflation galopante (le franc congolais a perdu 50 % de sa valeur en un an) et une absence quasi totale d’investissements internationaux pour obtenir un tableau qui devrait être synonyme de fin de règne.
Si Kabila se maintient vaille que vaille, c’est aussi parce qu’il n’a pas de vrai opposant au pays. Le seul capable de jouer ce rôle, Moïse Katumbi, vit en exil forcé en Europe et Kabila, qui a bien compris le danger, a instrumentalisé à souhait la justice congolaise pour l’empêcher de rentrer au pays."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
"Marche pacifique en RDC : «prise de conscience des Congolais», rétorque Olivier Kamitatu"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/01/actualite/politique/marche-pacifique-en-rdc-prise-de-conscience-des-congolais-retorque
La marche pacifique organisée par les mouvements citoyens et appuyée par certains leaders de l’opposition est une «prise de conscience» de quatre-vingts millions de Congolais, a rétorqué lundi 31 juillet, le porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu. Il réagissait à la déclaration du ministre du Développement rural, Justin Bitakwira. Ce dernier révélait que chaque groupe de manifestants avait reçu 50 000 USD pour organiser cette marche.
«Il s’agit de la prise de conscience de 80 millions de citoyens congolais qui tiennent à l’organisation des élections dans ce pays pour une alternance pacifique à la tête du pays», réplique Olivier Kamitatu, dans une interview accordée à Radio Okapi.
Il affirme que la marche pacifique des organisations citoyennes a été «bien préparée.»
«Il n’y a pas eu achat de conscience. C’est une marche qui a été bien préparée. C’est une volonté qui est partagée par 80 millions de Congolais contre un seul homme qui veut confisquer le pouvoir. Il n’est nul besoin de payer 80 millions de compatriotes qui veulent les élections dans le respect de la constitution et de l’accord de la Saint sylvestre», rétorque lundi 31 juillet, Olivier Kamitatu, dans une interview accordée à Radio Okapi.
La marche des mouvements citoyens a été organisée lundi sur l’ensemble du territoire de la RDC. Elle a bénéficié du soutien de certains responsables politiques tels que Moise Katumbi, Vital Kamerhe et Eve Bazaiba.
Moise Katumbi dit se réjouir de sa tenue, bien qu’elle ait été empêchée par le pouvoir en place.
Dans certaines villes telles que Goma, Bukavu, Kisangani et Lubumbashi, la marche s’est soldée par des interpellations. On parle également des personnes blessées suite à l’intervention musclée de la police."
"Marche pacifique en RDC : chaque groupe a reçu 50 000 USD, révèle Justin Bitakwira"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/01/actualite/politique/marche-pacifique-en-rdc-chaque-groupe-recu-50-000-usd-revele-justin
«Les informations en ma possession font savoir que ce soit à Kinshasa, à Goma ou à Bukavu, il y a eu cinquante mille dollars [remis] à chaque groupe [qui a manifesté]», révèle le ministre du Développement rural, Justin Bitakwira. Dans un point de presse organisé lundi 31 juillet à Kinshasa, il affirme que l’organisation des marches à travers le pays est devenu «un marché fertile.»
«50 000 USD signifient que tout jeune qui a soif d’argent doit informer [rendre compte à] ceux qui distribuent de l’argent. Il doit faire un petit mouvement», fait savoir le ministre Bitakwira, qui commentait la marche pacifique organisée lundi à travers le pays par des organisations citoyennes, appuyées par certains responsables de l’opposition.
Cette marche pacifique a été dispersée dans plusieurs endroits par les forces de l’ordre, comme c’était le cas à Kinshasa. La police a été déployée dès le matin dans les coins stratégiques et a dispersé les membres de la LUCHA qui tentaient de manifester sur le boulevard Triomphal. Dans certaines villes telles que Goma, Bukavu, Kisangani et Lubumbashi, la marche s’est soldée par des interpellations. On parle même des personnes blessées suite à l’intervention musclée de la police.
Justin Bitakwira pense que ces manifestations sont devenues «un marché fertile.»
«C’est un marché fertile aujourd’hui en faveur de toute personne qui a besoin d’argent. Il faut jouer un petit jeu. Et il y a de l’argent plein entre les mains de certains politiciens (…)», accuse-t-il.
D’après lui, les gens doivent comprendre qu’une nouvelle ère politique a sonné dans le pays.
«Nous sommes dans une campagne de sensibilisation. C’est une nouvelle ère politique. Je ne dis jamais rien au hasard. Tout celui qui pense que comme il combattait en 1990, comme il a combattu en 2003 ou en 2010, et qu’il pense qu’il va aller dans la même dynamique, il va se cogner au mur», prévient Justin Bitakwira.
Il se réjouit que la marche programmée à Bukavu n’ait pas été suivie.
«Je vous informe qu’à Bukavu, il n’y a presque rien eu. En dehors d’une seule banderole qu’on a glissée aux étudiants qui étaient de faire leur collation», dit-il."
"Bukavu : cinq blessés par balles lors de la marche des organisations de la société civile"
° http://www.radiookapi.net/2017/07/31/actualite/societe/bukavu-cinq-blesses-par-balles-lors-de-la-marche-des-organisations-de
° https://afrique.lalibre.be/6690/crise-politique-en-rdc-mobilisation-anti-kabila-interpellations-de-manifestants-et-de-journalistes/
"RDC: la marche de la LUCHA interdite pour des raisons sécuritaires, selon le gouvernement"
° http://www.radiookapi.net/2017/07/31/actualite/politique/rdc-la-marche-de-la-lucha-interdite-pour-des-raisons-securitaires
"Article 64 :
Alternance : L’«étau citoyen» se resserre autour de « Kabila »"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11867
"RDC : Amnesty international dénonce l’usage des balles réelles contre les manifestants"
° https://actualite.cd/2017/08/01/rdc-amnesty-international-denonce-lusage-balles-reelles-contre-manifestants/
"Sud-Kivu : Les partis de l’Opposition décrètent une journée morte ce mercredi"
° https://actualite.cd/2017/08/01/sud-kivu-partis-de-lopposition-decretent-journee-morte-mercredi/
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/07/31/sud-kivu-societe-civile-decrete-journee-activites.html
"RDC: l’ONU veut «la mise en œuvre intégrale» de l’accord du 31 décembre"
° http://www.radiookapi.net/2017/07/31/actualite/politique/rdc-lonu-veut-la-mise-en-oeuvre-integrale-de-laccord-du-31-decembre
° https://actualite.cd/2017/07/31/rdclaurent-batumona-demande-a-kabila-de-liberer-ceni-elections-2017/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-interpellations-de-manifestants-anti-kabila-et-journalistes
"En RDC, des villes se mobilisent pour demander le départ du président"
° http://www.liberation.fr/planete/2017/07/31/en-rdc-des-villes-se-mobilisent-pour-demander-le-depart-du-president_1587294
"Pourquoi Joseph Kabila embarrasse les dirigeants africains: "De plus en plus de Congolais ont faim""
° http://www.lalibre.be/actu/international/pourquoi-joseph-kabila-embarrasse-les-dirigeants-africains-de-plus-en-plus-de-congolais-ont-faim-597f7a51cd70d65d251ad0c3
° https://afrique.lalibre.be/6712/rdc-la-cas-kabila-embarrasse-toute-une-region/
"Edito: aucun dialogue possible en RDC"
° http://www.lalibre.be/debats/edito/edito-aucun-dialogue-possible-en-rdc-597f80eecd70d65d251ae064
° https://afrique.lalibre.be/6708/aucun-dialogue-possible/
Commentaire
Les mouvements citoyens congolais, rejoints sur le tard par la plupart des leaders de l’opposition, avaient annoncé une marche pacifique dans la plupart des grandes villes de la République démocratique du Congo. Une marche qui visait à rappeler aux autorités qu’elles s’étaient engagées à organiser les élections présidentielles et législatives en décembre prochain.
Un message que le pouvoir n’a pas voulu entendre, préférant mobiliser ses troupes aux quatre coins du pays pour empêcher ces marches. Une nouvelle démonstration de force doublée d’une énième preuve que le président Joseph Kabila et tout son clan refusent d’accepter le jeu démocratique. Le pouvoir en place à Kinshasa n’accepte pas et n’acceptera pas les règles démocratiques élémentaires, préférant créer le chaos pour tenter de se maintenir au pouvoir.
La République démocratique du Congo est au bord du gouffre. Son économie s’est effondrée, les investisseurs ne reviendront pas tant que l’instabilité dominera et le peuple, lui, pourra mourir de faim. Dans un tel contexte, la communauté internationale ne peut demeurer un spectateur neutre. C’est le sort de 80 millions de Congolais qui se joue. Il faut que les sanctions internationales se multiplient et qu’elles touchent directement les vrais responsables de cette crise. Le clan Kabila a démontré qu’il était très sensible du côté de son portefeuille. Le fils de Laurent-Désiré Kabila, arrivé sans un sou en poche en RDC, est, après seize années de pouvoir, l’un des hommes les plus riches d’Afrique sans que son peuple puisse bénéficier de la moindre retombée. Kabila a profité de la naïveté de la communauté internationale, il a grugé tous ses partenaires, aujourd’hui il faut reconnaître qu’aucun dialogue n’est plus possible avec ce régime qui détourne, vole et pille. Le Congo s’est enfoncé au cœur des ténèbres ces vingt dernières années par la faute d’un clan. Continuer de fermer les yeux serait criminel et pas seulement pour la République démocratique du Congo. C’est tout un sous-continent qui doit sortir de cet enfer."
"Congo,le doute, l’inquiétude, la colère…
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/07/31/congole-doute-linquietude-la-colere/
A la veille d’une série de manifestations et d’appels à des journées Ville morte, plusieurs sentiments se bousculent. Le doute d’abord : alors qu’une large frange de la population souhaite que des élections soient organisées dans les délais convenus et que cesse le carrousel des « dialogues », « arrangements particuliers » et autres manœuvres dilatoires, pourquoi les organisations citoyennes, les formations politiques et les forces sociales, qui appellent unanimement à des démonstrations publiques, n’arrivent elles même pas à s’entendre sur une date commune ? Tant qu’à prendre le risque de faire descendre la population dans la rue, pourquoi ne pas le faire tous en même temps ?
Inquiétude aussi : vu la faible capacité d’encadrement des signataires des divers appels, dérapages et provocations sont à redouter dans un pays où les détenus en cavale courent les rues, où d’anciens chefs de guerre comme Gédéon Kyungu au Katanga sont prêts, armes à la main, à se mettre au service des manipulations du pouvoir, où l’on ignore toujours qui tire vraiment les ficelles de la violence au Kasaï, à Beni dans le Nord Kivu ou ailleurs…. Si des violences éclatent, provoquées ou non, l’application d’une « loi anti casseur » à la congolaise ne permettra-t-elle pas d’inculper des dirigeants de la société civile et de l‘opposition, de les traiter comme de dangereux meneurs, tenus pour responsables des éventuels débordements ?
Mais au vu de cette dérive du Congo, chaque jour plus rapide, c’est surtout la colère qui prévaut. Colère car la crise actuelle, qui annihile des années d’efforts et de croissance et qui décapite les espoirs de la population, était parfaitement évitable. Lors des années de « vaches grasses », alors que les recettes de l’Etat augmentaient, rien n’empêchait le gouvernement, dominé par la majorité présidentielle, de prévoir les budgets nécessaires à la préparation des élections dans les délais légaux. Si rien n’a été fait, ou trop tard, c’est parce que M. Kabila et les siens, s’estimant indispensables, ont tout fait pour prolonger leur présence au pouvoir et imposer un « glissement » de fait.
Et si, depuis la signature de l’accord du 31 décembre, négocié par les évêques, la mise en œuvre de la transition a pris tellement de retard, c’est aussi parce que les partis de l’opposition se sont laissé diviser par les calculs et les ambitions personnelles, à tel point que le crédit de la classe politique dans son ensemble s’est effondré.
Pour qui prend la peine de l’écouter, la population congolaise est unanime : elle récuse tractations et compromissions, elle exige que soit appliquée une Constitution qui, au sortir de la guerre, avait été ratifiée comme une garantie de la paix, elle refuse la « marche arrière toute » qui lui est aujourd’hui imposée, elle veut que l’Etat fonctionne et que soit partagé le bénéfice des ressources naturelles, actuellement confisqué par les « élites ». Dans ce pays immense et divers, le respect de la loi fondamentale est le seul véritable ciment, l’aspiration à la démocratie réunit la plupart des citoyens. Ne pas y répondre, laisser à la population seule le soin de « se prendre en charge », c’est aussi prendre le risque de libérer toutes les forces centrifuges…"
"RDC: RSF et JED appellent les responsables des services de sécurité à respecter le travail des journalistes lors des manifestations politiques"
° https://actualite.cd/2017/08/01/rdc-rsf-jed-appellent-responsables-services-de-securite-a-respecter-travail-journalistes-lors-manifestations-politiques/
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ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
"RDC: échange entre le Rassop et la Céni sur l'organisation des futures élections"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170803-rdc-echange-rassop-ewanga-ceni-organisation-futures-elections
"Rencontre CENI-Rassemblement : Nangaa promet de publier le calendrier électoral fin août"
° www.latempete.info/
"Le calendrier électoral publié fin Août, la promesse de Corneille Nangaa, qui ne convainc pas l’opposition "
° http://cas-info.ca/le-calendrier-electoral-publie-fin-aout-la-promesse-de-corneille-nangaa-qui-ne-convainc-pas-lopposition/
° https://actualite.cd/2017/08/02/jean-bertrand-ewanga-nangaa-a-dit-calendrier-electoral-sera-publie-fin-aout/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/459312/politique/rdc-corneille-nangaa-un-calendrier-electoral-precis-sera-publie-avant-decembre/
"La Ceni a besoin de 500 millions USD, Ewanga ne voit pas Kabila les débourser pour « qu’il parte rapidement »"
° http://cas-info.ca/la-ceni-a-besoin-de-500-millions-usd-ewanga-ne-voit-pas-kabila-les-debourser-pour-quil-parte-rapidement/
" Corneille Nangaa : « Nous attendons au moins 140 millions USD du gouvernement pour achever l’enrôlement des électeurs »"
° https://actualite.cd/2017/08/02/corneille-nangaa-attendons-140-millions-usd-gouvernement-achever-lenrolement-electeurs/
"RETOMBEES DE LA RENCONTRE HIER ENTRE LE BUREAU DE LA CENI ET UNE DELEGATION DU RASSOP
ELECTIONS : CALENDRIER FIN AOÛT, ANNONCE CORNEILLE NANGAA"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12605
"Nouveau rappel de l’ONU à la RDC : élections en 2017 !"
° http://www.lephareonline.net/nouveau-rappel-de-lonu-a-rdc-elections-2017/
"Nouvelle croisade, élections 2017 : le Rassemblement alerte Nangaa ! "
° https://laprosperiteonline.net/2017/08/02/nouvelle-croisade-elections-2017-le-rassemblement-alerte-nangaa/
"RDC: le Rassemblement insiste sur la tenue des élections en 2017"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/03/actualite/politique/rdc-le-rassemblement-insiste-sur-la-tenue-des-elections-en-2017
"RDC: Faute de temps, le Rassemblement suggère à la CENI d’organiser d’abord la présidentielle"
° https://actualite.cd/2017/08/03/rdc-faute-de-temps-rassemblement-suggere-a-ceni-dorganiser-dabord-presidentielle/
"Le Rassemblement exige la publication du calendrier électoral au plus tard le 1er septembre"
° https://actualite.cd/2017/08/03/rassemblement-exige-publication-calendrier-electoral-plus-tard-1er-septembre/
"RDC : Sur demande du Rassemblement, Nangaa accepte de publier le résultat partiel de la révision du fichier électoral"
° https://actualite.cd/2017/08/02/rdc-demande-rassemblement-nangaa-accepte-de-publier-resultat-partiel-de-revision-fichier-electoral/
"Mémo du Rassemblement à la CENI : opération « Kabila dégage… » après le 30 septembre 2017"
° http://www.lephareonline.net/memo-rassemblement-a-ceni-operation-kabila-degage-apres-30-septembre-2017/
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17416:memo-du-rassemblement-a-la-ceni-les-dates-cles&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Deux poids, deux mesures"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17398:deux-poids-deux-mesures&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"RETOMBEES DE LA RENCONTRE HIER ENTRE LE BUREAU DE LA CENI ET UNE DELEGATION DU RASSOP
ELECTIONS : CALENDRIER FIN AOÛT, ANNONCE CORNEILLE NANGAA"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12605
"Sud Kivu : une journée ville morte pour protester contre la répression de la marche du 31 juillet"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/03/actualite/politique/sud-kivu-une-journee-ville-morte-pour-protester-contre-la-repression
"Alternance :
Katumbi condamne la répression de la manif’ du 31 juillet "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11870
"Article 64 :
Alternance : L’«étau citoyen» se resserre autour de « Kabila »"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11867
"RDC: Maman Sidikou «préoccupé par les restrictions imposées aux rassemblements pacifiques»"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/02/actualite/politique/rdc-maman-sidikou-preoccupe-par-les-restrictions-imposees-aux
° https://www.voaafrique.com/a/l-onu-preoccupee-par-les-arrestations-et-detentions-arbitraires-en-rdc/3969447.html
° https://afrique.lalibre.be/6759/crise-politique-en-rdc-lonu-profondement-preoccupee-par-les-120-arrestations-lors-de-la-journee-de-lundi/
"RDC: “Continuer avec des cycles des dictatures et y mourir est une lâcheté” – (Jean Claude Kibala)"
° https://actualite.cd/2017/08/02/rdc-continuer-cycles-dictatures-y-mourir-lachete-jean-claude-kibala/
"Edem Kodjo : « C’est la CENCO qui est au centre de la crise et de la confusion actuelles en RDC »"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/02/edem-kodjo-cest-cenco-centre-de-crise-confusion-actuelles-rdc.html
"L’OIF demande aux parties prenantes au dialogue de la CENCO de revenir sur la table des négociations"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/08/02/loif-demande-aux-parties-prenantes-dialogue-de-cenco-de-revenir-table-negociations.html
"Human Rights Watch appelle les Etats-Unis et l’UE à sanctionner la famille du président Kabila"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/08/02/human-rights-watch-appelle-etats-unis-lue-a-sanctionner-famille-president-kabila.html
"Contre Kabila, il faudra compter sur les mouvements citoyens"
° http://www.politico.cd/grand-angle/2017/08/01/contre-kabila-faudra-compter-mouvements-citoyens.html
"Congo,le doute, l’inquiétude, la colère…"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/07/31/congole-doute-linquietude-la-colere/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/08/03/un-tribunal-de-fiction-ou-tout-est-vrai/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/08/03/tribunal-sur-le-congo-restituee-a-bukavu/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/08/03/entretien-avec-milo-rau-face-au-public-congolais/
"RDC : l’élection présidentielle, loin à l’horizon"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/459373/politique/rdc-lelection-presidentielle-loin-a-lhorizon/
"L’incroyable résilience des Congolais"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/459334/politique/lincroyable-resilience-des-congolais/
"Fred Bauma : « ce 31 juillet sera le début d’une longue mobilisation qui va durer jusqu’à l’alternance »"
° http://cas-info.ca/fred-bauma-ce-31-juillet-sera-le-debut-dune-longue-mobilisation-qui-va-durer-jusqua-lalternance/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
"Félix Tshisekedi et Jean-Marc Kabund arrivées à BXL annoncent le départ imminent de Joseph Kabila"
"Jean-Marc Kabund: «Joseph Kabila ne devrait plus être considéré comme Président de la RD Congo.»"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-lopposition-annonce-des-meetings-dans-toutes-les-provinces-le-dimanche-20-aout
° https://afrique.lalibre.be/7322/rdc-kabila-cherche-a-eviter-les-futures-sanctions/
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-gloria-sengha-nous-sommes-confiants-en-la-victoire-13-08-2017-2149754_2365.php
F Tshisekedi et Kabund en savent sans doute plus sur cette fameuse « fin de règne » imminente qu’ils nous vendent que nous ne supputons dans nos chaumières ou alors disposent-ils d’une « botte miraculeuse » pour bouter dehors ‘JK’ !
« La peur a changé de camp » nous assurent-ils mais c’est là une situation qui n’est pas si nouvelle, le pouvoir de ‘JK’ l’a tant et bien intégré dans son logiciel qu’il en multiplie dispositifs et actes démagogiques prompts à s’adapter ou mieux à précéder la détermination (nouvelle ?) des patriotes…
Jusque-là c’est le pouvoir qui ‘débauche’ dans le camp de l’opposition et c’est celle-ci qui est incapable de rester unie et à agir de concert non en ordre dispersé…
Quoi de nouveau pour que cette fois l'opposition atteigne son objectif d'alternance ?
L’enterrement du Patriarche est enfin acquis cette fois, semble-t-il, avec la signature du pouvoir (représenté par le Ministre de l’Intérieur Shadari), une épine de moins aux pieds de l’Udps et du Rassemblement, encore faut-il qu’il se matérialise incessamment, on l’a trop attendu, juste à espérer que l’évènement en lui-même ne provoquera pas d’autres imprévus qui nous renverront à la case-départ si d’aventure une manifestation agitée à cette occasion se traduisait non en un « soulèvement populaire » décisif dans le sens d’une secousse au sein du pouvoir mais en un échec qui provoquera un « état d’urgence » d’apparence autorisée qui repoussera vers des lendemains plus lointains l’avènement de l’’alternance’…
Sinon l’équation reste en fait la même et les déclarations de FT et Kabund nous interpellent : de quelles ressources nouvelles l’opposition (le ‘Rassemblement’ en l’occurrence) dispose-t-elle pour pousser effectivement le peuple à chasser ‘JK’ comme nous le promet FT étant entendu que la population est elle, largement convaincue de la « nécessité du changement, de l’alternance » mais n’a jusque-là ni prétexte décisif ni moyens de sortir massivement dans la rue pour le réclamer…
Ailleurs l’on reparle d’une nomination prochaine de FT comme PM et l’on voit des tentatives du pouvoir à donner un peu du lest pour s’attirer des sympathies nouvelles dedans et surtout dehors et ainsi désamorcer les sanctions futures à son encontre…
Qu’en est-il, que nous réserveraient tels 'arrangements' ?
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Les voix s´élèvent de plus en plus pour réclamer un 3° dialogue ou carrément une rencontre entre le président Kabila et Félix Tshisekedi, est-ce vraiment nécessaire?
Arafat
Re: UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POUR QUOI FAIRE ? TSHIBALA (1) A TOUT L’AIR D’UN BADIBANGA (2), DOMINÉ PAR LA MAJORITÉ, CONTRAIRE A L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE ET METTANT EN SOUFFRANCE TRANSITION COGÉRÉE ET ELECTIONS POUR L’ALTERNANCE ! COMMENT Y FAIRE FACE ?
Arafat a écrit:Les voix s´élèvent de plus en plus pour réclamer un 3° dialogue ou carrément une rencontre entre le président Kabila et Félix Tshisekedi, est-ce vraiment nécessaire?
En fait il semble plutôt que d’un côté à tort ou à raison des voix venant de tous les bords réclament un « 3ème dialogue » arguant que le précédent n’a toujours pas résolu la crise et de l’autre tant le pouvoir que l’opposition planifieraient discrètement comme je le disais ci-haut une une énième redistribution des cartes avec notamment ces rumeurs d’un nouveau limogeage de l’actuel PM pour le remplacer par F Tshisekedi…
En vérité si cela peut contenter certains dans l’opposition (à noter que F T vient de nous confirmer qu’il n’était ni demandeur ni preneur !?), la manœuvre serait concoctée par le pouvoir et n’aurait que le même objectif ultime, retarder et au besoin détourner le processus, du temps gagné pour rester au pouvoir le plus longtemps possible et pourquoi pas plus définitivement…
Alors selon le bord d’où l’on parle on peut défendre ou non ces choix, il reste que si l’on se préoccupe d’une résolution durable de la crise dans l’intérêt général toutes ces manœuvres ne pourront nous sortir de l’impasse actuelle, un troisième dialogue ne sera qu’un subterfuge de plus du pouvoir, derrière, les scénarii planifiés par les uns et les autres ne poursuivant pas le même but, ici l’on tente de « conquérir le pouvoir démocratiquement », là « l’on y est et l’on reste » y compris avec des moyens anticonstitutionnels…
Notons en passant qu'une rencontre directe entre FT et 'JK' risque non plus de ne pas suffire lorsque l'on sait que de ce côté de l'opposition à 'JK', le Rassemblement rivalise avec d'autres notamment le fameux 'Front'; sans unité peu de gages de réussite...
Sinon l’Accord de la St Sylvestre qui sur le papier offrait les conditions de nous sortir de l’impasse a été sabordé et l’on voit difficilement quelle autre discussion suffirait à elle seule sauf un « appel au peuple pour prendre son destin en mains » avec tous ses risques de violence et de déstabilisation supplémentaire !
Encore une fois, c’est là une autre paire de manches, aisé d’en parler mais bien laborieux de le réaliser surtout que, comme le démontre très bien ci-dessous Musavuli, ce peuple se retrouve en vérité tout seul, nos politiques et la CI appréhendent tout "soulèvement populaire" difficilement contrôlable et qui risque ainsi de les priver de leurs dividendes actuels !
Triste pays !
(PS Merci de faire l'effort de lire infra la pertinente et riche 'opinion/analyse' de Musavuli qui pose cette question qui s'impose aujourd'hui : qui veut vraiment le départ de 'JK' ?)
"«Je ne suis ni demandeur, ni preneur d’un poste de Premier ministre » – Félix Tshisekedi"
° https://actualite.cd/2017/08/16/ne-suis-demandeur-preneur-dun-poste-de-premier-ministre-felix-tshisekedi/
Félix Tshisekedi a rejeté toute idée ou négociation qui aboutirait à lui offrir le poste de Premier ministre. Sur son compte twitter, le président du Rassemblement a indirectement répondu à une information relayée depuis le mardi 15 août 2017, dans les réseaux sociaux par Kudura Kasongo, un des alliées de l’UNC de Vital Kamerhe, annonçant une possible nomination de Félix Tshisekedi comme Premier ministre au mois de septembre prochain.
«Je ne suis ni demandeur, ni preneur d’1 poste de 1er ministre. La Kabilie qui est à l’agonie doit se sauver seule », a dit Félix Tshisekedi, ce mercredi 16 août 2017 sur son compte twitter.
Le Rassemblement dirigé par Félix Tshisekedi continue cependant de s’opposer à la nomination de Bruno Tshibala à la tête du gouvernement, mais aussi à la signature de l’arrangement particulier sous la coordination des présidents des deux chambres du parlement. Il exige le respect strict de l’accord du 31 décembre."
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/16/ne-suis-preneur-dun-poste-de-premier-ministre-replique-felix-tshisekedi.html"Primature : Tshilombo successeur de Tshibala?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11892
C’est Kudura Kasongo qui l’a annoncé sur son compte Twitter. L’ancien secrétaire particulier de "Joseph Kabila" se fonde sur une "source sûre".
A en croire Kudura, l’actuel "Premier" Bruno Tshibala Nzenzhe serait partant dès le mois de septembre prochain. "M. Félix Tshisekedi lui succédera et conduira une transition de deux ans", précise le twitt.
Dans sa réaction qui est tombée mercredi 16 août via son compte Twitter, Tshilombo tonne qu’il n’est ni "demandeur" ni postulant à ce poste. Qui dit vrai?
Au lendemain de la signature de l’Accord du 31 décembre 2016, "Félix" se voyait en "haut de l’affiche" parmi les premiers ministrables. Après la disparition du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’UDPS a semblé conditionner le rapatriement de la dépouille de ce dernier au remplacement de Samy Badibanga Ntita à la Primature. En vain.
Deux mois après la nomination Bruno Tshibala à la tête de l’Exécutif national, des "sources" n’ont de faire état de l’imminence d’un "troisième dialogue" entre le régime kabiliste et le Rassop. Des "allégations" démenties le 21 juin dernier par "Félix" lors d’une interview accordée à Cheik Fita et l’auteur de ces lignes.
D’aucuns ont laissé entendre sur les réseaux sociaux que des "contacts secrets" auraient lieu entre le Président sortant et Tshilombo.
Une chose paraît sûre : Félix Tshilombo Tshisekedi est conscient que tout nouveau dialogue avec le "clan kabiliste" serait un "suicide politique". En tout cas, les forces vives acquises à l’alternance accusent les opposants d’avoir - à travers les concertations nationales et le dialogue d’Edem Kodjo et celui du Centre Interdiocésain - permis à "Kabila" de gagner du temps et surtout de pérenniser sa présence à la tête de l’Etat.
Le twitt diffusé par Kudura est sans doute un "ballon d’essai" lancé par les "services d’études stratégiques" du "raïs". Objectif : jauger la réaction de celui qui passe pour le moment comme le véritable leader de l’opposition.
A quelques 72 heures des "100 jours" de son arrivée à la Primature, le Premier ministre Bruno Tshibala paraît "exténué". A bout de souffle. Personne n’attendait qu’il élève, en l’espace de trois mois, le PIB du Congo-Kinshasa à la hauteur de celui des Emirats arables ou du Grand-Duché de Luxembourg. La population espérait au moins ressentir les premiers signes d’une ambiance libérale. Rien.
En 100 jours, Tshibala a serré beaucoup de mains. Il n’a, en revanche, pris aucune décision destinée à améliorer le quotidien de la population. L’ex-opposant pur et dur est devenu aphone. Les espaces de liberté sont toujours verrouillés. Certes, il a trouvé une situation déjà pourrie. L’Etat AFDL-CPP-PPRD n’a plus de crédibilité. Les instances financières internationales lui ont fermé la porte au nez. C’est le cas notamment du FMI qui posent deux conditions majeures. A savoir : la bonne gouvernance et la stabilité politique. "Bruno" et les autres sont sur le point de perdre leur pari. "Je veux être clair, je ne suis ni demandeur, ni preneur (...), a dit, pour sa part, Félix Tshilombo."
"Bruno Mavungu demande aux opposants de quitter les institutions pour faire pression sur le pouvoir"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/15/actualite/politique/bruno-mavungu-demande-aux-opposants-de-quitter-les-institutions-pour
"Antipas Mbusa Nyamwisi : « L’opposition doit s’unir pour sauver le peuple congolais »"
° http://desc-wondo.org/fr/antipas-mbusa-nyamwisi-lopposition-doit-sunir-pour-sauver-le-peuple-congolais/
"INVITÉ AFRIQUE
Sylvain Lumu: l'élection présidentielle en RDC doit être «prioritaire»"
° http://www.rfi.fr/emission/20170814-sylvain-lumu-rdc-mise-oeuvre-accord-31-decembre-calamiteuse
" APRES LE RASSOP
LE CNSA DIVISE LE FRONT POUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12745
° http://groupelavenir.org/cnsa-le-frontmlc-rejette-la-declaration-dadhesion-de-laile-parallele/
"Rassemblement, mouvements citoyens, Daniel Safu, Mukebayi…, l’opposition s’organise à Bruxelles"
° http://cas-info.ca/rassemblement-mouvements-citoyens-daniel-safu-mukebayi-lopposition-sorganise-a-bruxelles/
"AVEC LA PARTICIPATION ANNONCEE DU FRONT POUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION
CNSA : VIVEMENT LA LOI ORGANIQUE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12728
"RD Congo : Qui veut vraiment le départ de Joseph Kabila ? – B. Musavuli
° http://desc-wondo.org/fr/rd-congo-qui-veut-vraiment-le-depart-de-joseph-kabila/
Lorsqu’un travail collectif s’enlise, il faut se demander si tous les participants avaient vraiment le cœur à l’ouvrage. L’impression que l’écrasante majorité des Congolais militent pour le départ du président Kabila, en fin mandat depuis 2016, fait penser à une centaine d’hommes qui poussent un petit bottin de paille, mais n’arrivent pas à le déplacer d’un seul centimètre. Tout le monde ment à tout le monde ! En tout cas, plusieurs mois après la fin de son mandat constitutionnel, les jours passent et la situation d’un président sans aucune légitimité ne semble scandaliser personne à Kinshasa, même pas les juges de la Cour constitutionnelle. Quelque chose de sournois et d’inavouable se passe dans ce pays où la tromperie et la trahison du peuple font partie du jeu politique.
Dans une analyse publiée en février 2016[1], nous avions posé la question de savoir ce que sera Joseph Kabila après décembre 2016. Nous avions abouti à la conclusion qu’il sera toujours à la tête du pays s’il contrôle l’armée, la police, les services de renseignement et les finances de l’État. Notre prédiction s’est réalisée au-delà de nos pronostics, puisqu’en plus de l’armée et la police, Joseph Kabila a obtenu des soutiens inattendus pour son maintien au pouvoir : la Cour constitutionnelle, les partis d’opposition (tous) et les évêques dans le rôle de négociateurs, là où les masses populaires se préparaient à des luttes urbaines pour chasser le régime. Ce qui s’est passé en 2016 peut tout à fait se reproduire en 2017.
Les Congolais ne devraient pas exclure l’idée que Joseph Kabila sera à la tête du pays après décembre 2017, aidé par les mêmes forces politiques qui l’ont aidé à se maintenir au pouvoir après décembre 2016. Dans la présente analyse, nous essayons de comprendre ce qui s’est passé en 2016, pour que Kabila s’en sorte aussi miraculeusement, et nous projetons sur 2017 pour essayer d’anticiper les évènements.
Des opposants « kabilistes » ?
A quelques semaines de l’échéance fatidique du 19 décembre 2016, un front commun rassemblant les masses populaires, au pays et dans la diaspora, les organisations de la société civile, les mouvements des jeunes et les partis politiques d’opposition s’était formé avec pour seul mot d’ordre : faire partir Kabila dès décembre 2016. Les gens étaient prêts pour le sacrifice suprême parce qu’il leur a été dit qu’ils sauvaient leur jeune démocratie. À la surprise générale et à contre courant de l’humeur politique du moment, un groupe d’opposants, menés par Vital Kamerhe s’invitent à un dialogue convoqué par Joseph Kabila au Camp Tshiatshi. Ils ne pouvaient pas ne pas savoir que ce dialogue était une manœuvre dilatoire, mais, de surprise en surprise, ils signent un document assurant à Kabila de rester au pouvoir pour une durée indéterminée, au-delà de son mandat. Pourquoi ? Nous y reviendrons. Deux mois plus tard, sous la médiation des évêques, un second groupe d’opposants, menés par Étienne Tshisekedi, s’invitent, eux aussi, au dialogue avec le régime et, comme le premier groupe, signent un accord permettant à Kabila de rester au pouvoir au-delà de son mandat constitutionnel. Le front populaire qui devait faire partir Kabila s’est dégonflé tandis que ce dernier récompensait ses opposants et les évêques en les tournant en bourriques avec cette phrase inoubliable : « je n’ai rien promis du tout »[2]. Tout ce beau monde est ainsi parti chez Kabila pour lui accorder le droit de rester au pouvoir de façon illimitée en échange d’aucune contrepartie de sa part. Pourquoi ont-ils fait ça ?
L’une des explications sera donnée par Vital Kamerhe au détour d’une interview. Selon le leader de l’UNC, on ne peut pas savoir quel type de changement arrive de la rue. Les masses populaires peuvent tout à fait balayer le pouvoir en place mais aussi faire table rase de la classe politique, pouvoir comme opposition. Cette peur de la rue est dans la tête de chaque politicien et a pu expliquer l’option du dialogue prise par l’opposition, même si elle savait d’avance que Kabila, adepte du « talk and fight »[3], n’est pas un homme de parole. Les hommes/femmes politique aiment les changements dont ils peuvent contrôler le processus pour des raisons évidentes.
L’autre explication derrière l’option du dialogue est que la classe politique de Kinshasa est très liée à la personne de Joseph Kabila, contrairement aux discours hypocrites qu’elle tient contre lui. Tous les observateurs avisés s’accordent sur le fait que les hommes/femmes politiques au Congo n’ont jamais été aussi bien payés et enrichis que sous Kabila. Les ministres, les députés et les sénateurs congolais sont sûrement les mieux payés au monde en comparaison du salaire minimum garanti dans le pays. Dans un document aux airs de cri de colère, les évêques de l’Est résumaient le train de vie des politiciens par cette phrase : « chacun de vous perçoit mensuellement presqu’autant que 169 enseignants de l’école secondaire, autant que 270 militaires autant que 7 professeurs d’Universités »[4]. À côté des rémunérations normales des parlementaires congolais, il est d’usage, sous Kabila, que des « enveloppes » soient discrètement distribuées aux « élus du peuple », du pouvoir comme de l’opposition, pour obtenir l’adhésion du plus grand nombre des parlementaires au vote d’un texte présenté par le gouvernement. Récemment, la Libre Belgique a mentionné un montant de 20 millions de dollars, dont des jeeps 4X4, avec lesquels le régime s’apprête à corrompre les députés»[5].
Toute cette manne financière, dans un pays où les gens ont à peine de quoi manger, fait que Kabila est la poule aux œufs d’or des politiciens de Kinshasa. D’ailleurs, après décembre 2016, cette classe politique a continué de « glisser » avec Kabila dans l’illégalité mais continue d’être confortablement payée, avec une particularité chez les sénateurs dont les mandats ont expiré depuis 2012. Pour cette classe politique, Joseph Kabila est un véritable « Père Noël ». Même Mobutu, connu pour sa prodigalité, n’avait pas « gâté » ses politiciens comme Kabila.
Au-delà de la classe politique de Kinshasa opère un autre acteur qu’on appelle « la Communauté internationale ». Quid ?
Communauté internationale : Les pressions et les intérêts
Durant les deux dernières années de l’administration Obama, les États-Unis et plusieurs pays européens avaient multiplié des déclarations et des initiatives visant à pousser Kabila vers la sortie dès la fin de son dernier mandat. Tout semblait acquis, mais Obama n’a pas eu assez de temps, démocratie américaine oblige. Depuis, Kabila, qui a fêté le départ d’Obama, jauge l’administration Trump. Selon nos sources, même si Trump ne se prononce pas sur le cas RDC, le Département d’État et sa représentante à l’ONU, Nikki Haley, seraient beaucoup plus pressants que ne l’était l’administration Obama. Une grande réunion en juin 2017 du Groupe de contact international s’est tenue à Washington avec l’Angola pour invité. Étrangement, toutes ces pressions n’ont pas été assez suffisantes pour inquiéter Kabila. L’homme va ainsi tout se permettre, même des massacres à grande échelle (Beni, Kasai), pour lesquels il s’en sort en utilisant ses alliés dans la « Communauté internationale », puisque lui aussi en a. En effet, en juin 2017, à Genève, par exemple, dans l’affaire des massacres dans le Kasai, Kabila parvient à s’octroyer le soutien des pays africains pour bloquer les Européens qui œuvraient pour l’envoi d’une mission d’enquête internationale[6] sur ces crimes odieux.
Cet évènement, assez surréaliste, a été l’occasion de rappeler que la notion de « Communauté internationale » va au-delà des grandes puissances occidentales, et que les dictateurs africains sont capables de faire front pour protéger un des leurs. Il y a ainsi une communauté internationale qui milite pour le changement au Congo, les pays occidentaux principalement, et une autre fermement attachée au statu quo. Et même au sein de la communauté occidentale, il n’y a pas unanimité. En avril 2017, le Département de la justice, aux États-Unis, a révélé que le gouvernement congolais a signé avec une société israélienne, MER Security and Communication Systems, un contrat de 5.575.000 dollars couvrant une période allant du 8 décembre 2016 au 31 décembre 2017. Aux termes de ce contrat de lobbying, MER doit organiser des réunions avec des responsables du gouvernement américain et les différentes commissions du Congrès. Pour ce faire, le groupe MER s’est offert les services d’un ancien membre de l’équipe de campagne de Donald Trump, Adnan Jalil. Kinshasa a déjà versé 4,5 millions de dollars[7] dans le cadre de ce contrat. Ce lobbying signifie qu’une partie des ressources du Congo sont en train de financer le train de vie princier de certains « décideurs » internationaux qui voudraient naturellement que le miel continue de couler sur leur assiette.
Par ailleurs, se pose toujours la question de savoir où vont les richesses du Congo. L’opposant Valentin Mubake a récemment affirmé que l’an dernier, le Congo a exporté 1.500.000 tonnes de cuivre, trois fois plus qu’à l’époque de Mobutu. Il a ajouté qu’au prix de 6.000 dollars la tonne, le revenu brut est de 9 milliards de dollars. L’État congolais n’a perçu que 320 millions de dollars. Où sont passé les 8.680.000.000 $ du cuivre congolais ? Dans la poche de « certains membres de la Communauté internationale ». Et ici, on ne parle que du cuivre. Le Congo a aussi exporté du coltan, du cobalt, de l’or, du diamant, du manganèse, de la cassitérite, du bois, du pétrole,… Selon un panel sur les flux financiers illicites conduit par l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, 15 % seulement des minerais extraits du sous-sol congolais sont déclarés aux autorités fiscales. Autrement dit, 85 % des exportations de minerais congolais échappent à la douane[7] et font le bonheur de certains membres de la Communauté internationale. C’est en fait le deal qui sous-tend le pouvoir de Joseph Kabila : les multinationales pillent le Congo, en échange, des puissances étrangères protègent un régime illégitime contre la colère d’un peuple congolais continuellement opprimé et dépouillé de ses richesses naturelles. Cette communauté internationale-là, souhaite-t-elle vraiment le départ de Joseph Kabila, l’homme qui garantit le pillage des richesses du Congo ? Peut-être, mais à condition que le prochain président soit aussi « généreux » que Kabila, voire davantage.
Les Congolais ont de quoi être déboussolés, surtout lorsque, déçus par cette communauté internationale, ils se mettent à regarder autour d’eux.
Un peuple déboussolé par sa classe politique
Au milieu de tous ces requins et ces fourbes, un seul acteur politique souhaite le départ de Joseph Kabila : le peuple congolais. En réalité, les Congolais ne se sont jamais reconnus dans la personne et la présidence de Joseph Kabila. L’image qu’ils ont de lui est celle d’un étranger, un sujet rwandaisimposé à la tête du Congo pour piller le pays et servir les intérêts des puissances étrangères au détriment des nationaux, selon une sortie remarquable d’un député européen (https://www.youtube.com/watch?v=jiW2eQN1SJE). L’homme est profondément rejeté, voire vomi, par des franges entières de la population congolaise, et la campagne des massacres qu’il mène à travers le pays ne contribue pas à le rendre moins détestable. Son départ devrait être salué par un tonnerre de cris de joie et des jours entiers de fêtes au sein des communautés congolaises à travers le monde. Mais ce départ exige une lutte disciplinée.
Lorsqu’un groupe d’opposants et des personnalités de l’opposition se réunit sur l’Île de Gorée, au Sénégal, puis à Genval, en Belgique, pour constituer un front commun anti-Kabila, on apprend de l’entourage de celui-ci qu’il a vraiment eu peur, pour une fois. Ce front va malheureusement se fissurer, certains membres rejoignant le dialogue d’octobre 2016, avant de perdre une grande partie de sa crédibilité en acceptant le dialogue de décembre 2016. Ce front, derrière le Rassemblement, est-il toujours en situation de forcer l’alternance au Congo ? On ne demande qu’à voir.
Bien avant l’initiative de Genval, un autre front populaire avait été mené au pays en janvier 2015 à l’appel de la Dynamique de l’opposition pour barrer la route au projet de loi Boshab qui conditionnait la tenue des élections au recensement préalable de la population. Les Congolais s’étaient mobilisés massivement et avaient accepté le sacrifice suprême, puisque quatre mois plus tard, on découvrait 425 corps dans un charnier à Maluku. Le projet de loi ne fut pas adopté, mais la population avait déjà pris le dessus sur les forces de sécurité dans plusieurs quartiers de Kinshasa. Le pouvoir était menacé. Des appels au calme furent lancés, sûrement pour les mêmes raisons que nous avons expliquées plus haut : la peur des politiciens face au changement parti de la rue.
Bien avant 2015, Étienne Tshisekedi, qui avait remporté l’élection présidentielle de 2011, fut pressé de donner le mot d’ordre à la population de descendre dans la rue pour contester les résultats frauduleux du pasteur Ngoy Mulunda (le Président de la Commission électorale qui organisa les fraudes massives) et imposer le vainqueur au Palais de la Nation. Les masses populaires étaient prêtes mais le mot d’ordre ne fut jamais donné. Pourquoi ? Le Sphinx de Limete aurait reçu des menaces de la part d’un dirigeant occidental, lié aux intérêts de Joseph Kabila. Ah bon ? Et Tshisekedi a obéi à ce « Blanc » ?… Pourquoi ? On ne le saura jamais… Tshisekedi est décédé le 1er février 2017 sans avoir écrit ses mémoires.
Bref, les Congolais veulent le changement, mais ne savent toujours pas avec qui faire corps pour opérer ce changement, tellement ils sont trahis par leurs politiciens à des moments cruciaux. Ils sont prêts pour se battre, et ils le font chaque fois qu’ils sont appelés à le faire, malgré les risques encouru (plusieurs dizaines de morts à chaque manifestation). Mais jusqu’à présent, chaque fois qu’ils sont appelés à mener des actions, c’est pour les politiciens l’occasion de négocier, dans leur dos, des nominations par Kabila. À cette allure, décembre 2017 pourrait ressembler à décembre 2016. Et on pourrait continuer comme ça en 2018, voire plus longtemps. A moins qu’un sursaut patriotique se produise, y compris dans la classe politique.
L’opposant en exil Mbusa Nyamwisi presse les forces de l’opposition à l’unité « pour sauver le peuple congolais », et dit qu’il travaille ardemment pour parvenir à cette unité.
Les organisations citoyennes de la jeunesse congolaise sont, elles aussi, en quête d’une union des forces acquises au changement. Il sera difficile de reconstituer un front pour le changement comparable à celui de 2016, puisqu’il va falloir se pardonner mutuellement et réapprendre à se faire confiance. C’est difficile, mais pas impossible.
Autrement, c’est Kabila qui file vers une présidence à vie ou un simulacre de coup d’État par ses parrains rwandais, plus que jamais déterminés à contrôler l’alternance du pouvoir à Kinshasa. Ce qui signifie que tous ceux qui s’opposent à Kabila et à son système, depuis l’étranger (Katumbi, Nyamwisi, les Combattants de la diaspora, voire certains internautes sur les réseaux sociaux…) deviendraient des Congolais exclus du droit naturel de revivre dans leur propre pays pour très longtemps. Des exilés à vie !
Boniface MUSAVULI
Coordonnateur de DESC, analyste politique et militant des droits de l’homme. Dernier livre publié : « Les Massacres de Beni – Kabila, le Rwanda et les faux islamistes », voir [https://www.amazon.fr/dp/152170399X
[1] « Flux financiers illicites : 85 % des exportations des minerais échappent à la douane », in lepotentielonline.com, 29 août 2013.
[1] B. Musavuli, « Que sera Kabila en décembre 2016 ? », desc-wondo.org, 10 février 2016.
[2] « Présidentielle en RDC : ‘Je n’ai rien promis du tout’, prévient Joseph Kabila », rfi.fr/Afrique, 03 juin 2017.
[3] Le « talk and fight » est une stratégie machiavélique qui consiste, entre autres, à entrainer l’adversaire/ennemi dans des négociations « inutiles » pour gagner du temps et repérer ses points faibles, le tout en lui faisant des promesses alléchantes qui, bien entendu, ne seront jamais réalisées. Tout l’enjeu est de l’amener à baisser la garde, voire à se livrer tout seul, attiré par l’illusion d’un gain d’argent ou du pouvoir. Il ne reste qu’à attendre le bon moment pour le rouler dans la farine, voire l’achever physiquement.
[4] « Notre cri pour le respect absolu de la vie humaine», Message de l’Assemblée Épiscopale Provinciale de Bukavu (ASSEPB), Butembo, 23 mai 2015.
[5] chttps://afrique.lalibre.be/6506/rdc-un-cadeau-de-20-millions-pour-les-deputes/.
[6] « RDC: pas d’enquête internationale, mais des experts onusiens envoyés au Kasaï », rfi.fr/Afrique, 22 juin 2017.
[7] « RDC: l’étrange contrat de lobbying de Kinshasa aux États-Unis », rfi.fr/Afrique, 03 mai 2017. "
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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