Dr. Denis Mukwege: Prix Nobel de la paix 2018
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Re: Dr. Denis Mukwege: Prix Nobel de la paix 2018
DR MUKWEGE S'ADRESSE A LA JEUNESSE ET PARLE DU PAYS ; LE PRIX NOBEL EST TOUJOURS SUR LA BRÈCHE...
Lors d'une conférence des jeunes à l'église 8e Cepac SAYUNI à Bukavu dimanche 22 janvier 2023 le Prix Nobel de la Paix a proclamé sa foi en notre jeunesse capable de pouvoir protéger les frontières, les personnes et les biens du pays. Il s'est aussi exprimé sur la situation sécuritaire qui prévaut à l'Est du pays et surtout sur la présence de la force régionale de l'EAC dans la province du Nord-Kivu. Il a répété que la seule solution pour la RDC est de reconstruire son système de défense et non faire appel aux autres pays étrangers. "Il n'y a jamais un État qui peut protéger un autre..." A l'occasion il recommande une enquête approfondie sur les victimes des fosse communes de l'Ituri.
A noter que le 18 janvier 2023 la population a manifesté contre la force régionale de l'EAC pour dénoncer son inaction dans la au Nord-Kivu ; cette manifestation a été réprimée par la police. A propos du processus il a pris acte des appels qui lui sont adressés pour qu’il se porte candidat sans y répondre directement mais a insisté sur la nécessite de ce qu'il appelle une "révolution démocratique" qui exige que "la base s’organise", elle va réclamer ses droits et permettre ainsi de déjouer les fraudes en vue ; "le changement doit venir de la base" ; dit-il
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Lors d'une conférence des jeunes à l'église 8e Cepac SAYUNI à Bukavu dimanche 22 janvier 2023 le Prix Nobel de la Paix a proclamé sa foi en notre jeunesse capable de pouvoir protéger les frontières, les personnes et les biens du pays. Il s'est aussi exprimé sur la situation sécuritaire qui prévaut à l'Est du pays et surtout sur la présence de la force régionale de l'EAC dans la province du Nord-Kivu. Il a répété que la seule solution pour la RDC est de reconstruire son système de défense et non faire appel aux autres pays étrangers. "Il n'y a jamais un État qui peut protéger un autre..." A l'occasion il recommande une enquête approfondie sur les victimes des fosse communes de l'Ituri.
A noter que le 18 janvier 2023 la population a manifesté contre la force régionale de l'EAC pour dénoncer son inaction dans la au Nord-Kivu ; cette manifestation a été réprimée par la police. A propos du processus il a pris acte des appels qui lui sont adressés pour qu’il se porte candidat sans y répondre directement mais a insisté sur la nécessite de ce qu'il appelle une "révolution démocratique" qui exige que "la base s’organise", elle va réclamer ses droits et permettre ainsi de déjouer les fraudes en vue ; "le changement doit venir de la base" ; dit-il
"Guerre à l'Est: "La RDC a une jeunesse capable de pouvoir protéger ses frontières", Dr Denis Mukwege - 23/01/2023
= https://www.kivukwetuinfo.net/amp/guerre-%C3%A0-l-est-la-rdc-a-une-jeunesse-capable-de-pouvoir-prot%C3%A9ger-ses-fronti%C3%A8res-dr-denis-mukwege
Le prix Nobel de la paix 2018, le Dr Denis Mukwege Croit à une jeunesse congolaise capable de pouvoir protéger les frontières, les personnes et les biens du pays.
Le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 a participé dans une conférence des jeunes à l'église 8e Cepac SAYUNI à Bukavu ce Dimanche 22 janvier 2023.
Lors de cette conférence, le prix Nobel de la paix s'est exprimé sur la situation sécuritaire qui prévaut à l'Est de la République Démocratique du Congo et surtout sur la présence de la force régionale de l'EAC dans la province du Nord-Kivu.
Pour le Dr Mukwege, la République Démocratique du Congo a une jeunesse capable de sécuriser ses frontières.
"La RDC a une jeunesse capable de pouvoir protéger ses frontières, a une jeunesse capable de pouvoir sécuriser les biens et les personnes. On doit référer tous ces systèmes pour que la protection des congolais soit faite par les congolais." a dit le Dr Denis Mukwege à Bukavu.
Il indique également que la seule solution pour la République Démocratique du Congo, c'est de reconstruire son système de défense et non faire appel aux autres pays étrangers.
"Il n'y a jamais un État qui peut protéger un autre. La seule solution, c'est tout simplement que nous sommes obligés de reconstruire un système de défense", a indiqué le prix Nobel de la paix.
Les forces vives du Nord-Kivu ont manifesté ce mercredi 18 janvier 2023 contre la force régionale de la communauté de l'Afrique de l'Est pour dénoncer son inaction dans la province du Nord-Kivu
"La révolution démocratique prônée par Denis Mukwege: s’organiser à partir de la base, voter massivement, faire respecter son vote et s’assurer que celui a été élu soit celui dont le nom sera proclamé par la CENI - 23 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/23/la-revolution-democratique-pronee-par-denis-mukwege-sorganiser-partir-de-la-base-voter
Denis Mukwege s’est exprimé sur le processus électoral et la responsabilité des jeunes par rapport à cette période charnière de l’histoire de la RDC. C’était en marge d’une conférence organisée par la jeunesse de la huitième Communauté des Églises de Pentecôte en Afrique Centrale (CEPAC) à Bukavu (Sud-Kivu). Il a particulièrement répondu aux appels lui adressés pour qu’il se porte candidat.« J’ai entendu. Je suis conscient du problème et je sais qu’ensemble nous pouvons résoudre les questions qui se posent en RDC. Il y a des solutions, mais c’est très important que ça soit la base qui s’organise. Si c’est le cas, même s’il ya des fraudes qui sont organisées à tous les niveaux, on ne peut pas empêcher cette base qui a le droit constitutionnel de réclamer ce droit de pouvoir réclamer ses droits. Si la base ne s’organise pas, nous serons encore victimes de ce qui s’est passé en 2018. Ça je n’accepte pas. Le changement doit venir de la base. C’est ce que j’appelle une révolution démocratique ».
Il a donné un éclairage sur ce qu’il considère comme révolution démocratique: « On va voter massivement et on va s’assurer que nos votes ont été respectés, celui qui pourra être proclamé, c’est bien celui qui a été réclamé par la base. Pour que cela se passe, il faut l’engagement de la jeunesse pour dire que cette fois-ci nous voulons une rupture ».
Il s’est montré très critique vis-à-vis de l'actuel système de gouvernance et a appelé à un changement radical.Denis Mukwege s’est montré ces derniers mois très critique envers le processus électoral en cours. Dans plusieurs de ses sorties médiatiques, il ne cache pas sa méfiance et appelle à plus d’engagement de la part de la jeunesse.« Au Congo, ce n’est pas seulement un changement qu’il faut opérer, il faut une rupture. Il faut faire la différence entre gouvernement et piller. Aujourd’hui, nous sommes dans un système de prédation. Ça fait plus de 60 ans que nous vivons cela au lieu d’être dans un système de gouvernance. Je pense que pour changer cela il faut absolument une révolution démocratique à travers laquelle les gens vont choisir leur candidat, vont amener ce candidat au pouvoir et vont imposer leurs aspirations à ce candidat. Si vous ne le faites pas, il ne faut pas compter avec moi ».
"Force régionale à l’Est: « On doit refaire l’appareil sécuritaire pour que la protection des congolais soit faite par des congolais » (Denis Mukwege) - 23 janvier 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/01/23/force-regionale-a-lest-on-doit-refaire-lappareil-securitaire-pour-que-la-protection-des-congolais-soit-faite-par-des-congolais-denis-mukwege.html/126802/
Le Prix Nobel congolais de la paix, le docteur Denis Mukwenge a réitéré sa position contre le déploiement de la force régionale de pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est notamment; l’Ouganda, le Kenya, le Burundi, la Tanzanie, le Soudan du Sud et le Rwanda pour lutter contre les différents groupes armés qui opèrent dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Il l’a dit au cours d’une conférence-débat avec la jeunesse sud-kivutienne de l’église Sayuni Kudutu à Bukavu dimanche 22 janvier.
Selon lui, le déploiement d’une force régionale composée par des pays à la base de la déstabilisation, d’atrocités et du pillage de ressources de la RDC n’apportera ni la stabilité ni la paix, au contraire, dit-il risque d’aggraver la situation.
En revanche, il a persisté sur l’urgence et la nécessité de réformer l’appareil sécuritaire de la République constitué entre autres par les FARDC, la Police Nationale Congolaise (PNC) et l’Agence Nationale de Renseignements (ANR ).
« Être protégé par les gens qui nous entourent ce n’est pas une fierté, j’aurais bien souhaité que ça soit des jeunes congolais qui me protègent. Il n’y a jamais un État qui peut protéger un autre, la seule solution c’est tout simplement nous sommes obligés de reconstruire un système de défense, c’est à dire la police, l’armée et les services de renseignement. On doit refaire tout ce système pour que la protection des congolais soit faite par des congolais », a affirmé Denis Mukwege.
Il faut noter qu’à ce jour, les forces armées étrangères dont celle du Burundi, de l’Ouganda et du Kenya sont officiellement entrées dans le territoire congolais pour appuyer les FARDC, conformément aux résolutions du Conclave de Nairobi
"Denis Mukwege: « être protégé par des gens qui nous entourent, ce n’est pas une fierté » - 23 Janvier 2023
= https://www.congoindependant.com/denis-mukwege-etre-protege-par-des-gens-qui-nous-entourent-ce-nest-pas-une-fierte/
Denis Mukwege s’est exprimé dimanche 22 janvier 2022 sur le processus électoral, la gouvernance et la responsabilité des jeunes par rapport à cette période charnière de l’histoire de la RDC. C’était en marge d’une conférence organisée par la jeunesse de la huitième Communauté des Églises de Pentecôte en Afrique Centrale (CEPAC) à Bukavu (Sud-Kivu). Il a particulièrement répondu à la question sécuritaire dans l’est de la RDC.Fin décembre 2022, le prix Nobel de la paix 2018, Martin Fayulu et Augustin Matata avaient accusé le régime du président Félix Tshisekedi de mener une « politique d’externalisation » de la sécurité de la RDC lors que le pays est menacé d' »émiettement ».« La RDC a une jeunesse capable de pouvoir protéger nos frontières, sécuriser les biens et les personnes. Moi, je suis un Prix Nobel de la paix de la RDC. Etre protégé par des gens qui nous entourent, ce n’est pas une fierté. J’aurai bien souhaité que ce soit les jeunes congolais qui me protègent. Mais qu’est-ce qui arrive ? Nous avons eu le cas de cet enfant qui a expliqué la situation des militaires », a t-il déclaré.
Dans son adresse face aux jeunes, dimanche 22 janvier 2023 a prôné un travail de refonte et de la construction du système défensif national: « Je pense qu’aujourd’hui, il n’y a pas deux façons de faire: il n’y a jamais un État qui va protéger un autre. Je pense que la seule solution, nous sommes obligés de reconstruire un système de défense: l’Armée, la Police, les renseignements ».
"Denis Mukwege, le goût du risque - 23/01/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1410665/politique/denis-mukwege-le-gout-du-risque/
Très critique à l’égard de Paul Kagame, pas tendre non plus avec Félix Tshisekedi, le seul prix Nobel de RDC n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle.
Cela ne s’invente pas. C’est rue de la Paix que Denis Mukwege, de passage à Paris, reçoit en ce mois de décembre 2022. Située en plein centre de la capitale française, l’artère est si chic qu’elle a été choisie il y a des décennies pour figurer la case la plus chère du célèbre Monopoly. « La plus difficile à atteindre, surtout », corrige le médecin congolais.
À Lire [Tribune] Dans la nuit de la folie des hommes, le Dr Denis Mukwege remet de la lumière ...
"Le docteur Mukwege appelle à des élections inclusives mais ne parle pas d’une candidature - 23.01.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230123-rdc-le-docteur-mukwege-appelle-%C3%A0-des-%C3%A9lections-inclusives-mais-ne-parle-pas-d-une-candidature
En République Démocratique du Congo, le prix Nobel de la paix 2018 docteur Denis Mukwege a appelé à une « révolution démocratique » pour empêcher toute fraude électorale aux prochaines élections de décembre 2023 et éviter les erreurs des scrutins passés. Il s'est exprimé à ce propos dimanche 22 janvier lors d’une conférence de presse à Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Il est resté toutefois évasif sur son éventuelle participation.
Avec notre correspondant à Bukavu, William Basimike
À cette occasion, le docteur Denis Mukwege a exhorté les congolais à participer massivement aux prochaines élections. Il a aussi profité de cette prise de parole pour critiquer la force sous-régionale de la communauté d'Afrique de l'Est.
À la question de savoir s’il sera candidat à la présidentielle de décembre, il est resté évasif :
« J’ai entendu, je suis conscient du problème, et je sais qu’ensemble nous pouvons résoudre les questions qui se posent en RDC. Mais si la base ne s’organise pas, c’est-à-dire que nous serons encore victimes de ce que nous avons connu en 2018, et ça moi je n’accepte pas. Il faut absolument qu’il y ait une révolution démocratique où les gens vont choisir leur candidat, l’amener au pouvoir et lui imposer leurs aspirations. Si vous ne le faites pas, ne comptez pas sur moi. »
Concernant la question de l’insécurité dans l’est de la RDC, le docteur Mukwege estime qu’il faut revoir le système sécuritaire congolais : « Être protégés par les gens qui nous entourent, ce n’est pas une fierté. Il n’y a jamais un État qui peut protéger un autre. La seule solution c’est de reconstruire l’armée, la police, les renseignements, pour permettre à ce que la protection des congolais soit faite par des congolais ».
Peu avant cette conférence, le prix Nobel de la paix 2018 s’est entretenu avec des milliers de jeunes de Bukavu sur leur responsabilité dans la reconstruction de la RDC.
► À lire aussi : RDC: Après des difficultés, la Céni annonce prolonger l’enrôlement des électeurs
"Présidentielle 2023: le Docteur Denis Mukwege dit avoir entendu les nombreux appels mais... - 23.01.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116504_presidentielle_2023_le_docteur_denis_mukwege_dit_avoir_entendu_les_nombreux_appels_mais.html
La position du Docteur Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018 par rapport à la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo semble avoir évolué un tout petit peu.
Ce dimanche, 22 Janvier 2023, Denis Mukwege a dit avoir entendu les nombreux appels à briguer la magistrature suprême au cours de cette année mais insiste sur la vigilance et l’engagement de la base.
« J’ai déjà donné une réponse. Je pense qu’il faut une nouvelle pédagogie pour que les gens comprennent. J’ai entendu, je suis conscient du problème et je sais qu’ensemble nous pouvons résoudre les questions qui se posent en RDC mais c’est très important que ça soit la base qui s’organise » , dit-il, à la presse après une grande conférence avec les jeunes dans l’Eglise Protestante de la 8ème CEPAC Sayuni.
Alors qu’il insistait sur le fait que la demande devait venir de la base, cette fois, il parle de son engagement à protéger son vote, son expression. Une évolution notable de sa prise de position après des nombreuses mobilisations au pays.
Pourquoi la base?
Pour Denis Mukwege, quand c’est la base qui s’organise « à tous les niveaux », il est difficile d’empêcher de réclamer ses droits en cas de fraude.
« Mais si la base ne s’organise pas, nous serons victimes de ce que nous avons été en 2018 et ça, moi, je n’accepte pas. Je pense que le changement doit venir de la base et c’est ce que j’appelle, une révolution Démocratique » .
En clair, pour l’homme qui répare les femmes, le peuple peut voter massivement mais doit s’assumer que ses votes ont été respectés.
« Et que celui qui sera proclamé soit celui qui a été voté par la base et cela sera possible si la jeunesse s’engage et dit: cette fois-ci nous voulons une rupture » .
Il faut dire qu’au cours de cette conférence organisée par Congo Nouveau avec Denis Mukwege en collaboration avec la Coordination des jeunes de la 8ème CEPAC, plusieurs appels en faveur de sa candidature à la magistrature suprême ont été lancés.
Le thème de la conférence était lui-même évocateur :« le rôle de la jeunesse dans la gestion d’une nation en péril » .
En bon pasteur, Denis Mukwege a visiblement choisi de commencer par l’éveil des consciences des jeunes avant, peut-être, l’ultime annonce.
= https://laprunellerdc.info/denis-mukwege-il-faut-que-les-gens-comprennent-la-difference-entre-gouverner-et-piller/
"Fosses communes en Ituri, Gouvernement : Denis Mukwege recommande une enquête approfondie - 23/01/2023
= https://laprosperite.online/index.php/nation/13912-fosses-communes-en-ituri-gouvernement-denis-mukwege-recommande-une-enquete-approfondie
Dans un communiqué publié le vendredi dernier, le Docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, a invité le gouvernement de la République à diligenter une enquête pour faire la lumière sur la découverte des fosses communes, la semaine dernière, en Ituri, aux fins d’établir les responsabilités.
A en croire le Docteur, il s’agit de massacre de près de cinquante civils, dont femmes et enfants, retrouvés dans trois fosses communes de Nyamamba et dans une fosse à Mbogi.
Ces nouveaux massacres de masse qui seraient attribués à la milice communautaire Coopérative pour le Développement du Congo, CODECO, a alourdi le bilan humain des violences de groupes armés dans la région, a indiqué le communiqué.
Car, selon les Nations Unies, au moins 195 civils ont été tués depuis décembre 2022 par les groupes armés CODECO et Zaïre opérant dans les Territoires de Djugu et Mahangi.
Par ailleurs, avec cette détérioration de la situation sécuritaire, la population civile vit désormais dans l’insécurité et la peur, a-t-il affirmé. Des conditions qui ont entrainé une aggravation de la situation humanitaire dans la province de l’Ituri, où le nombre de personnes déplacés s’élève à plus de 1,5 million.
De ce fait, le docteur Denis Mukwege invite les autorités congolaises, qui ont le devoir de protéger la population, à diligenter une enquête pour faire la lumière sur ce carnage, établir les responsabilités et traduire les auteurs en justice.
Il a appelé en outre l’état congolais à inviter officiellement la commission internationale sur les personnes disparues, ICMP en abrégé, basée à Sarajevo en Bosnie-Herzégovine qui est active notamment en Irak et en Ukraine, à effectuer une mission en RDC pour bénéficier de son assistance technique et soutenir la mise en place d’un bureau congolais d’expertise médicolégale.
Denis Mukwege a, par ailleurs, exhorté las Nations Unies à renforcer significativement l’équipe d’experts médico-légaux mandatée par le conseil des droits de l’homme pour contribuer à exhumer les fosses communes les plus récentes mais aussi celles liées aux crimes du passé commis à l’Est du Congo.
Pour le Docteur, ces démarches constituent des prérequis indispensables à la genèse de la justice transitionnelle en RDC et au respect des droits des familles disparues à obtenir la vérité, la justice et des réparations.
Signalons que ces nouveaux massacres ont eu lieu en mi-janvier dans la province de l’Ituri, au Nord-est de la République Démocratique du Congo.
= http://www.newspress.fr/Communique_FR_316568_364.aspx
"Dr Mukwege l'homme qui répare les femmes victimes de violences sexuells
= https://afroculture.net/dr-denis-mukwege-lhomme-qui-repare-les-femmes-victimes-de-violences-sexuelles/En 2018, le gynécologue-obstétricien et militant des droits de l'Homme, le Dr Denis Mukwege, obtient le Prix Nobel de la Paix pour son travail envers les femmes victimes de violences sexuelles en RDC. Cette citation de Martin-Luther King résume son combat...."L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut chasser la haine ; seul l'amour le peut." ML King
"RDC : Denis Mukwege appelé à restituer le Prix Nobel de la paix aux Occidentaux (Exclusif)
= https://www.election-net.com/article/rdc-denis-mukwege-appele-a-restituer-le-prix-nobel-de-la-paix-aux-occidentaux-exclusif
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Dr. Denis Mukwege: Prix Nobel de la paix 2018
OÙ EN EST LA POSSIBLE CANDIDATURE DE DR MUKWEGE ?!?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Présidentielle en RDC : les grandes manœuvres des soutiens de Denis Mukwege - 02.08.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1469367/politique/presidentielle-en-rdc-les-grandes-manoeuvres-des-soutiens-de-denis-mukwege/
Ces dernières semaines, le Prix Nobel de la paix s’est entretenu avec de nombreuses personnalités, tandis qu’un regroupement politique le soutenant a déposé une liste pour les législatives. Une étape supplémentaire vers sa propre candidature à la présidentielle du 20 décembre ?
Le médecin congolais Denis Mukwege, à Paris, le 13 décembre 2022. :copyright: Vincent Fournier pour JA]/i]
Ira ou n’ira pas ? Depuis plus d’un an, les rumeurs vont bon train. À un mois de l’ouverture des candidatures pour l’élection présidentielle du 20 décembre, le gynécologue Denis Mukwege n’a toujours pas officiellement tranché quant à sa participation au scrutin.À LIREDenis Mukwege, le goût du risque
Une partie de son entourage assure que sa décision est prise et qu’il n’attend plus que le bon moment pour se déclarer. L’autre estime qu’une telle candidature serait trop risquée et qu’elle pourrait nuire à son image de prix Nobel. L’intéressé s’est toujours montré évasif sur le sujet, se limitant en public à dire que « si le peuple s’organisait » il « considèrerait son appel. »
Discret regroupement politique
Denis Mukwege multiplie les déclarations relatives au processus électoral et continue, en coulisses, de consulter la classe politique, tandis que plusieurs de ses soutiens s’activent pour poser les jalons d’une future candidature.
Le 19 mai, il a tout d’abord nommé Albert Moleka au poste de conseiller spécial. Un choix loin d’être anodin, compte tenu du profil de ce dernier. Moleka a été l’un des plus proches collaborateurs d’Étienne Tshisekedi. Directeur de cabinet de l’emblématique opposant pendant de nombreuses années, cet adversaire de Félix Tshisekedi est resté un acteur discret et connecté de la scène politique congolaise.
Le célèbre médecin s’appuie aussi sur un réseau de soutiens installés en RDC et en Europe. Parmi eux, figure notamment le pasteur Roger Puati, basé en Suisse. Ce dernier appuie Denis Mukwege depuis plusieurs années. Le 30 juin 2022, il a été l’un des signataires d’une lettre appelant sa candidature, aux côtés d’autres personnalités de la société civile comme le professeur Alphonse Maindo.À LIRERDC : chez les Tshisekedi, la politique en famille
Roger Puati joue aujourd’hui un rôle central au sein du camp qui pousse en faveur d’une participation de Mukwege au scrutin du 20 décembre. Selon nos informations, il a été désigné fin juillet à la tête de l’Alliance des Congolais pour la refondation de la Nation (ACRN), un regroupement politique discrètement mis en place en mai dernier. Cette nomination s’est faite, selon plusieurs sources dans l’entourage de Denis Mukwege, sur décision de celui-ci. Contacté, Roger Puati souligne, sans plus de précisions, que les différentes composantes du regroupement ont soutenu ce choix.
« Référent »
L’ACRN chapeaute huit partis. Elle constitue aujourd’hui la composante politique censée soutenir une éventuelle candidature du prix Nobel, même si deux sources concernées par ce dossier assurent que Denis Mukwege n’est pas directement impliqué dans sa gestion. L’un de ses proches reconnaît toutefois qu’il a déjà tenu des réunions avec des membres du regroupement.
Si les statuts de l’ACRN, déposés le 18 mai, ne mentionnent pas explicitement le nom de Denis Mukwege, ils précisent toutefois que ses membres s’engagent à « soutenir le leadership et la vision » du « référent », la plus haute autorité prévue dans la structure du regroupement. Plusieurs sources ont confirmé à Jeune Afrique que ce « référent » mentionné dans les statuts n’est autre que Denis Mukwege lui-même. Si ce dernier hésite toujours à aller à la présidentielle, l’ACRN a, selon nos informations, déposé plusieurs candidatures pour les élections législatives de 2023.
Rendez-vous politiques
En attendant d’officialiser sa décision, Mukwege poursuit ses consultations avec la classe politique. Ces dernières semaines, il a rencontré plusieurs personnalités, comme le député Claudel Lubaya, le président du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre, Joseph Olenghankoy, ou encore Moïse Katumbi, avec qui il a échangé le 19 juillet.
Certaines des personnalités rencontrées estiment pour l’instant que les structures sur lesquels s’appuie le médecin congolais sont politiquement trop faibles pour espérer peser lors des prochaines élections. D’autres, comme le député Ados Ndombasi, qui a récemment quitté le parti de Martin Fayulu, envisagent, selon nos informations, de rejoindre le regroupement du prix Nobel.À LIREMoïse Katumbi : « Face à Félix Tshisekedi, l’opposition ne peut que gagner »
Reste à savoir si, en cas de candidature, Denis Mukwege parviendrait à peser réellement et à rassembler derrière lui. Plusieurs personnalités d’opposition ont déjà annoncé leur candidature. L’élection présidentielle congolaise se déroulant en un seul tour, les adversaires de Félix Tshisekedi savent que l’union reste le seul moyen de peser face au président sortant.
"Présidentielle 2023 : flou sur la candidature du gynécologue Denis Mukwege - 06.07.2023
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/07/06/presidentielle-2023--flou-sur-la-candidature-du-gynecologue-denis-mukwege,110000377-bre
L'entourage du prix Nobel de la paix 2018 Denis Mukwege le dit déterminé à concourir à l'élection présidentielle. Sa candidature pourrait toutefois favoriser Félix Tshisekedi, en contribuant à disperser davantage les voix de l'opposition. [...]
"Le Parti Politique PCBG réaffirme son soutien à la candidature du Dr Denis Mukwege pour l’élection présidentielle 2023 - 08/04/23
= https://libregrandlac.com/article/6155/le-parti-politique-pcbg-reaffirme-son-soutien-a-la-candidature-du-dr-denis-mukwege-pour-l%E2%80%99election-presidentielle-2023.
"RDC : les appels pour une candidature de Denis Mukwege se multiplient - 04.02.2023
= https://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-appels-pour-une-candidature-de-denis-mukwege-se-multiplient/
"Présidentielle 2023: le phénomène Mukwege - 01.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116985_presidentielle_2023_le_phenomene_mukwege.html
"Présidentielle 2023: le Docteur Denis Mukwege dit avoir entendu les nombreux appels mais...
- 23.01.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116504_presidentielle_2023_le_docteur_denis_mukwege_dit_avoir_entendu_les_nombreux_appels_mais.html
"RDC: le docteur Mukwege appelle à des élections inclusives mais ne parle pas d’une candidature - 23.01.2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230123-rdc-le-docteur-mukwege-appelle-%C3%A0-des-%C3%A9lections-inclusives-mais-ne-parle-pas-d-une-candidature
"
"
= https://www.adiac-congo.com/content/presidentielle-2023-des-femmes-du-sud-kivu-portent-la-candidature-de-dr-mukwege-145618
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Dr. Denis Mukwege: Prix Nobel de la paix 2018
SE RAPPROCHE-T-ON DE PLUS EN PLUS D'UNE CANDIDATURE DE DR MUKWEGE A LA PRÉSIDENTIELLE ?
En effet une foule de Congolais venant de partout même de la diaspora, composée surtout de femmes s'est rendue chez le Prix Nobel pour lui apporter 160 millions de FC, fruit des contributions de Congolais de toutes les provinces et de la diaspora, la somme pour sa caution à la candidature presidentielle. Tres ému et reconnaissant, il a saisi le geste comme la preuve de la maturité et de la responsabilisatiodu peuple Congolais auquel il a répondu par "la nuit porte conseil".
Il n'a pas refusé la caution, cela signifie-t-il qu'il est prêt à se porter officiellement candidat à la presidentielle ?
Attendons la suite que nous voulons plus immédiate ...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet une foule de Congolais venant de partout même de la diaspora, composée surtout de femmes s'est rendue chez le Prix Nobel pour lui apporter 160 millions de FC, fruit des contributions de Congolais de toutes les provinces et de la diaspora, la somme pour sa caution à la candidature presidentielle. Tres ému et reconnaissant, il a saisi le geste comme la preuve de la maturité et de la responsabilisatiodu peuple Congolais auquel il a répondu par "la nuit porte conseil".
Il n'a pas refusé la caution, cela signifie-t-il qu'il est prêt à se porter officiellement candidat à la presidentielle ?
Attendons la suite que nous voulons plus immédiate ...
"Mukwege reçoit la caution pour être candidat Président de la République et répond : « la nuit porte conseil » - 16.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127071_mukwege_recoit_la_caution_pour_etre_candidat_president_de_la_republique_et_repond_la_nuit_porte_conseil.html
Denis Mukwege
« La nuit porte conseil », c’est par cette phrase que Denis Mukwege a répondu ce samedi aux sollicitations de se porter candidat Président de la République pour la Présidentielle de décembre 2023. Ce samedi 16 septembre 2023, il a été en face de milliers d’habitants venus lui remettre la caution électorale pour se présenter à la magistrature suprême. Il n’a pas dit officiellement OUI, mais a rappelé qu’il était « fortement engagé ».
Prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege a été longtemps sollicité par des habitants et des structures citoyennes afin qu’il se prononce en faveur de sa candidature à la Présidentielle. Nombreux l’ont sollicité pour « réparer le Congo » en référence à son rôle de « réparateur » des femmes victimes de violences sexuelles à l’Est et en RDC en général.
Ce samedi, des associations et mouvements citoyens membres de la Société Civile et de la diaspora congolais sont venus lui remettre des fonds collectés pour payer sa caution de 100.000 dollars américains pour avoir le droit de se présenter comme candidat Président de la République.
Cent soixante millions de francs congolais ont été mobilisés par des Congolais de différents bords pour que Denis Mukwege soit candidat. La totalité de la somme demandée comme caution pour chaque candidat Président de la République.
Cent soixante millions de francs congolais ont été mobilisés par des Congolais de différents bords pour que Denis Mukwege soit candidat. La totalité de la somme demandée comme caution pour chaque candidat Président de la République.
« Le Docteur Denis Mukwege est l’unique candidat Présidentiable pour nous », a dit le représentant des Congolais de l’Ouest venu, matérialisé cette remise de la caution.
Il promet que les Kinois et les Kinoises vont apporter leur soutien au Docteur Denis Mukwege en l’élisant massivement mais aussi en sécurisant les voix issues réellement des urnes.[/size]
« Si vous ne le faites pas aujourd’hui, nous allons considérer que c’est une non-assistance au peuple en danger. Nous ne sommes plus venus demander mais lui exiger. Nous attendons qu’il dise OUI aujourd’hui et qu’on avance », insiste-t-il.
Il s’agit des contributions de Congolais de toutes les provinces et de la diaspora.
« Notre objectif est de vous demander de déposer votre candidature à la magistrature suprême. Car nous, Congolais croyons que vous disposez des capacités nécessaires afin d’être à la tête de notre si beau pays », a dit la représentante de la diaspora.
Le Docteur Denis Mukwege faisant son entrée avec son épouse sous les applaudissements du public
Député UNC, Homer Bukakali ne cache pas son soutien à Denis Mukwege. Depuis des années, il a annoncé qu’il ne soutiendrait pas autre candidat que Mukwege.
« Placer Denis Mukwege à la tête de notre pays, signifie que nous mettons notre pays dans le concert des nations. On ne vous demande plus d’accepter. On vous dit que maintenant on vous accompagne parce que vous allez déposer cette candidature de gré ou de force », a-t-il dit, vantant les mérites du candidat Président choisi par « toute la population ».
Réponse du Docteur Mukwege
Emu par ce geste de congolais venus lui apporter ce soutien de taille, Denis Mukwege est revenu sur la situation de la RDC depuis l’indépendance de la RDC. Un geste très fort, dit-il.
« Cela veut dire que le peuple veut prendre le pouvoir. Et il n’y a aucun système qui peut s’opposer à un peuple déterminé ».
Il avertit que ce sera un long combat, pénible et difficile. Les ennemis sont de l’intérieur et de l’extérieur, rappelle-t-il. « Nous avons besoin d’être soudés, forts, de comprendre le pourquoi de notre lutte ».
Il appelle les Congolais à se battre pour pouvoir vaincre le « complot » contre la République Démocratique du Congo.
« … Aujourd’hui, vous dites que vous ne voulez plus être écrasés…C’est une étape importante. Vous avez franchi une étape importante du destin du Congolais… La liberté a un prix. Je crois qu’aujourd’hui, vous êtes en train de décider que désormais, vous voulez être libres. Je suis fier que la majorité soit constituée des femmes… ».
Refusant de se prononcer officiellement aujourd’hui même, Denis Mukwege répond « la nuit porte conseil ».
C’est donc un suspense toujours gardé par le prix Nobel qui a toujours refusé de s’exprimer jusque-là, malgré les incessants appels des nombreuses personnalités et associations.
Pour l’instant, un regroupement politique a été constitué pour aussi accompagner la candidature de Denis Mukwege. L’ACRN a présenté des candidatures aux législatives nationales et provinciales.
"Mukwege reçoit la caution pour être candidat Président de la République et répond: « «la nuit porte conseil » - 16 septembre 2023
= https://laprunellerdc.cd/mukwege-recoit-la-caution-pour-etre-candidat-president-de-la-republique-et-repond-la-nuit-porte-conseil/
« La nuit porte conseil », c’est par cette phrase que Denis Mukwege a répondu ce samedi aux sollicitations de se porter candidat Président de la République pour la Présidentielle de décembre 2023. Ce samedi 16 septembre 2023, il a été en face de milliers d’habitants venus lui remettre la caution électorale pour se présenter à la magistrature suprême. Il n’a pas dit officiellement OUI, mais a rappelé qu’il était « fortement engagé ».
Prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege a été longtemps sollicité par des habitants et des structures citoyennes afin qu’il se prononce en faveur de sa candidature à la Présidentielle. Nombreux l’ont sollicité pour « réparer le Congo » en référence à son rôle de « réparateur » des femmes victimes de violences sexuelles à l’Est et en RDC en général.
Ce samedi, des associations et mouvements citoyens membres de la Société Civile et de la diaspora congolais sont venus lui remettre des fonds collectés pour payer sa caution de 100.000 dollars américains pour avoir le droit de se présenter comme candidat Président de la République.
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C’est donc un suspense toujours gardé par le prix Nobel qui a toujours refusé de s’exprimer jusque-là, malgré les incessants appels des nombreuses personnalités et associations.[/size][/size]
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"RDC : Denis Mukwege garde le suspens et déclare que "la nuit porte conseil" - 16.09.2023
= https://akondanews.net/rdc-denis-mukwege-garde-le-suspens-et-declare-que-la-nuit-porte-conseil/
Ce samedi 16 septembre 2023, devant des milliers d’habitants venus le soutenir en lui remettant la caution électorale nécessaire pour se présenter à la magistrature suprême, Denis Mukwege a maintenu le suspens quant à sa candidature à la Présidentielle de décembre 2023. Bien qu’il ait rappelé son engagement envers la République démocratique du Congo (RDC) et les sollicitations incessantes de ses partisans, le Prix Nobel de la paix 2018 a déclaré que « la nuit porte conseil. »
Ce samedi, une mobilisation impressionnante a réuni des associations, des mouvements citoyens membres de la Société Civile et des membres de la diaspora congolaise, venus apporter leur contribution financière pour payer la caution de Denis Mukwege, qui s’élève à cent soixante millions de francs congolais, soit l’équivalent de 100 000 dollars américains, afin qu’il puisse se présenter comme candidat à la présidence de la République.[/size]
Sollicité depuis longtemps par des citoyens et des organisations de la société civile pour se porter candidat et « réparer le Congo, » en référence à son rôle en tant que « réparateur » des femmes victimes de violences sexuelles dans l’Est de la RDC et dans tout le pays, Denis Mukwege est confronté à une attente considérable de la part de ses partisans.
Un délégué de la société civile a exprimé cet engouement en déclarant : « Si vous ne le faites pas aujourd’hui, nous considérerons que c’est une non-assistance au peuple en danger. Nous ne sommes plus ici pour demander, mais pour exiger. Nous attendons que vous disiez OUI aujourd’hui et que nous progressions. » Il a souligné que ces contributions venaient de Congolais de toutes les provinces et de la diaspora.
La réponse de Denis Mukwege, accompagnée d’applaudissements enthousiastes de ses partisans et de sa femme, Emu, a mis en avant le contexte actuel de la RDC. Il a averti que le combat serait long, pénible et difficile car les ennemis se trouvent à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Il a également salué le courage du peuple congolais dans sa quête de liberté.
Denis Mukwege a ainsi maintenu le suspense en déclarant qu’il attendrait la nuit pour donner sa position définitive, malgré les nombreux appels de personnalités politiques en faveur de sa candidature.
Nous continuerons de suivre attentivement les développements de cette situation et fournirons des informations actualisées dès qu’elles seront disponibles.
"RDC-Elections: un chèque de 160 millions FC à Mukwege le motiver à postuler à la présidentielle - 16.09.2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/09/16/rdc-elections-un-cheque-de-160-millions-fc-mukwege-le-motiver-postuler-la-presidentielle
[size=11Photo d'illustration[/size]
Des milliers de personnes issues de différentes couches de la population ont remis au Dr Denis Mukwege un chèque de 160 millions de francs congolais, l'équivalent de 64.000 dollars américains comme caution pour déposer à la présidentielle de 2023. La cérémonie a eu lieu ce samedi 16 septembre 2023 à la Fondation Panzi de Bukavu, dans le Sud-Kivu.
Cette somme est le résultat des contributions de différentes provinces notamment du Nord et Sud-Kivu, des représentants de l'espace Grand Kasaï, ceux du grand Katanga et d'autres de différents coins de la RDC.[/size]" Docteur, le peuple vous réclame et ce samedi 16 septembre 2023, nous venons encore une fois auprès de vous sans vous fatiguer, et cette fois-ci d'une manière solennelle et publique matérialiser notre vibrant appel pour vous remettre notre caution ici devant et vous accompagnez dans votre lutte pour la gouvernance de la RDC. Cette caution est le résultat des contributions volontaires et spontanées des congolais et congolaises sur toute l'étendue de la RDC ainsi que au niveau de notre diaspora congolaise ", dit Delphine Namuto, Coordinatrice du mouvement Appel Patriotique.
Pour le docteur Dénis Mukwege, il s'agit d'une responsabilité qui pèse sur ses épaules.[/size]Il a promis être engagé dans la poursuite de cette lutte." Lorsqu'une population décide pour faire un changement, et que ce changement vienne de la base, on ne peut pas échouer, donc nous sommes engagés avec ces mamans qui sont venues avec tout ce qu'elles avaient. Et je le dis, ce ne sont pas des mamans qui ont contribué avec le surplus, elles ont contribué avec tout ce qu'elles. Je pense que ça nous responsabilise, ça nous appelle à notre responsabilité de pouvoir répondre à leur demande" a répondu Denis Mukwege.
La remise de ce chèque intervient à quelques jours de fin de l'opération de dépôt des candidatures à la présidentielle de 2023
Déjà certains comme Matata Ponyo, Rex Kazadi et Constant Mutambala.
"En RDC, 100 000 dollars remis à Denis Mukwege pour sa candidature à la présidentiel - 17.09.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1483592/politique/en-rdc-100-000-dollars-remis-a-denis-mukwege-pour-sa-candidature-a-la-presidentielle/
Le médecin congolais Denis Mukwege, à Paris, le 13 décembre 2022. :copyright: Vincent Fournier pour JA
Venus en nombre jusqu’à son hôpital à Bukavu, dans l’est de la RDC, des membres de la société civile (associations des femmes, organisations locales, syndicats) ont remis à Denis Mukwege un chèque de 100 000 dollars, montant de la caution nécessaire pour pouvoir se présenter à la présidentielle.
À LIREStanis Bujakera Tshiamala maintenu en détention
Sur des banderoles on pouvait lire : « Dr Denis Mukwege le peuple congolais vous réclame ». Prix Nobel de la paix pour son action en faveur des femmes violées, Denis Mukwege, 68 ans, n’a cependant pas dit s’il se porterait candidat.
« Nous sommes balkanisés »
« Je connais toute la souffrance que notre population vit au quotidien, [que cette] population soit capable de cotiser 100 000 dollars pour moi, ça veut dire simplement que vous n’allez plus reculer. Vous êtes déterminés à être un peuple libre, vous voulez être indépendant », a-t-il lancé à ses partisans. « Quand le peuple décide de prendre le pouvoir, il n’y a aucun système qui peut s’opposer » à lui, a-t-il ajouté.
À LIREPrésidentielle en RDC : y aller ou pas ? Le dilemme de l’opposition
Le Dr Mukwege, l’une des voix critiques du pouvoir du président Félix Tshisekedi, a de nouveau vilipendé la diplomatie du chef de l’État, lui reprochant notamment d’avoir fait appel à des armées d’Afrique de l’Est pour affronter la rébellion du M23 qui, avec le soutien du Rwanda selon de nombreuses sources – ce que Kigali dément -, s’est emparé de vastes zones du Nord-Kivu.
« Nous sommes déjà balkanisés (…) les Burundais contrôlent toute la plaine de la Ruzizi jusqu’au Haut plateau », les régions de « Rutshuru, Beni, Ituri sont sous le contrôle des Ougandais, les Kényans contrôlent aussi aujourd’hui toutes nos banques », a-t-il dit.(Avec AFP)Jeune Afrique
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#FreeStanis - Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de @jeune_afrique en #RDC, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire le 11 septembre, après trois jours de garde à vue.
Cette détention est en contradiction avec les dispositions relatives au droit public à l’information de…[url=https://mobile.twitter.com/jeune_afrique/status/1701660296085914084?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1701660296085914084|twgr^14c057ff7cfed294eb67a9dcf225f10ce3603330|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.jeuneafrique.com%2F1483592%2Fpolitique%2Fen-rdc-100-000-dollars-remis-a-denis-mukwege-pour-sa-candidature-a-la-presidentielle%2FVoir plus[/url]
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8:13 PM · 12 sept. 2023[/b]
"Présidentielle 2023 : "Je n'ai besoin de l'appui ni de l'Orient, ni de l'Occident encore moins des alliances avec des traîtres qui ont tué ce pays", (Dr Mukwege)- 17 septembre 2023
= https://7sur7.cd/2023/09/17/presidentielle-2023-je-nai-besoin-de-lappui-ni-de-lorient-ni-de-loccident-encore-moins
"RDC: "Le pays est déjà balkanisé. Plusieurs territoires sont contrôlés par des étrangers" (Dénis Mukwege)- 18 septembre 2023
= https://7sur7.cd/2023/09/18/rdc-le-pays-est-deja-balkanise-plusieurs-territoires-sont-controles-par-des-etrangers
= https://afrique.lalibre.be/78422/rdc-100-000-dollars-remis-a-mukwege-pour-sa-candidature-a-la-presidentielle/
= https://laprosperiteonline.net/rdc-denis-mukwege-frappe-du-poing-sur-la-table/
= https://www.jeuneafrique.com/1469367/politique/presidentielle-en-rdc-les-grandes-manoeuvres-des-soutiens-de-denis-mukwege/
= https://7sur7.cd/2023/09/16/presidentielle-2023-des-congolais-remettent-mukwege-la-caution-mobilisee-pour-sa
= https://www.election-net.com/article/presidentielle-en-rdc-denis-mukwege-recoit-une-deuxieme-caution-pour-sa-candidature
= https://www.jeuneafrique.com/1476933/politique/en-rdc-mukwege-plus-politique-que-jamais-mais-toujours-pas-candidat/
"
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Dr. Denis Mukwege: Prix Nobel de la paix 2018
"Denis Mukwege bientôt au chevet de la RDC ? - 19.09.2923
= https://www.jeuneafrique.com/1484265/politique/denis-mukwege-bientot-au-chevet-de-la-rdc/
À trois mois de l’élection présidentielle, le célèbre gynécologue congolais, prix Nobel de la paix, entretient toujours le suspense sur son éventuelle candidature.
Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.
Glez
Bien malin celui qui peut entrer dans la tête du prix Nobel de la paix 2018. Alors que la RDC entame le dernier trimestre qui conduit aux élections du 20 décembre 2023, Denis Mukwege n’a pas encore annoncé s’il sera, ou non, sur la ligne de départ de la campagne présidentielle. Si l’hypothèse se murmure, c’est que de nombreux signes ont été émis, tant par le célèbre gynécologue lui-même que par une kyrielle de soutiens connus ou anonymes.
À LIREPrésidentielle en RDC : y aller ou pas ? Le dilemme de l’opposition
Dès le mois de juin 2022, un collectif d’intellectuels avait interpellé le fondateur de l’hôpital Panzi de Bukavu pour qu’il soit « l’ultime recours » du prochain scrutin suprême. Au cours de ces quinze derniers mois, diverses entités de la société civile se sont jointes à la tribune originelle. De son côté, Mukwege n’est jamais avare de critiques très politiques envers le régime de Félix Tshisekedi, le président en exercice et candidat à sa succession. Évoquant notamment l’influence de pays voisins – Burundi, Rwanda ou Ouganda –, il dénonce une « balkanisation » de son pays.
Le silence, un choix stratégique ?
Alors que les ambitieux se bousculent dans l’opposition, l’éventualité de la candidature du médecin pose deux questions : pour quel programme politique et avec quels moyens ? À la première, le politologue pro-Mukwege, Alphonse Maindo, répond que les idées visionnaires ne manquent pas et qu’elles ont déjà été organisées autour de « 12 piliers ». À la seconde, un collectif d’associations de femmes, d’organisations de Bukavu et de syndicats répond qu’il a remis à son héros, samedi 16 septembre, un chèque du montant de la caution nécessaire pour pouvoir se présenter à la présidentielle. Sur des banderoles figurait ce message explicite : « Dr Denis Mukwege, le peuple congolais vous réclame. »Comment alors expliquer l’absence de réponse du prix Nobel ? Peut-être hésite-t-il ? Alors qu’en démocratie, les favoris ne sont pas toujours les élus, la RDC ne dispose que de peu de sondages fiables pour évaluer les intentions de vote, encore moins d’évaluations prenant en compte la candidature éventuelle du médecin. Par ailleurs, le candidat potentiel sait que, dans un pays à l’opposition émiettée, une élection à un seul tour est difficile à gagner et que les passages au pouvoir de membres de la société civile ont souvent écorné leur réputation. Ses proches feraient-ils donc preuve d’activisme par simple méthode Coué ?QUAND LE PEUPLE DÉCIDE DE PRENDRE LE POUVOIR, IL N’Y A AUCUN SYSTÈME QUI PEUT S’OPPOSER
À LIREPrésidentielle en RDC : les grandes manœuvres des soutiens de Denis Mukwege
Ce 16 septembre, le médecin de 68 ans affirmait : « Quand le peuple décide de prendre le pouvoir, il n’y a aucun système qui peut s’opposer. » Si Denis Mukwege est décidé à s’engager sur le terrain électoral, son silence est peut-être un choix stratégique destiné à éviter l’essoufflement d’une campagne. De toute façon, de buzz en teasers, il devra se positionner d’ici au 8 octobre, date butoir pour les déclarations des prétendants à la magistrature suprême…
"Analyse du 24.09.2023 : La stratégie électorale de Tshisekedi face à Mukwege et consorts se précise !"
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: Dr. Denis Mukwege: Prix Nobel de la paix 2018
DR MUKWEGE CONVIE LE PEUPLE CONGOLAIS ET LA PRESSE A VENIR L'ÉCOUTER LUNDI 2 OCTOBRE A LA PAROISSE FATIMA A KINSHASA. AUCUN DOUTE IL RÉPONDRA A LA DEMANDE DE BEAUCOUP DE CONGOLAIS QUI SE SONT RENDUS CHEZ LUI A PANZI LUI REMETTRE LA SOMME DE CAUTION POUR SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !.
"Un message important pour la vie et l’avenir de notre Nation " invitant les "forces vives du pays", annonce--t-on après une longue nuit de deux semaines qui devrait porter conseil et après sans doute avoir pris conseil ici et là. Une adresse officielle à la Nation ; n'est-ce pas seul un "oui" correspond à cette definition ? Attendons la suite...
PS. Merci de lire infra le dossier exhaustif sur le cas Mukwege produit il y a quelque temps par le magazine deboutcongolaises.org : des dangers et des propositions de solutions quant à sa candidature à la présidentielle. Instructif !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Un message important pour la vie et l’avenir de notre Nation " invitant les "forces vives du pays", annonce--t-on après une longue nuit de deux semaines qui devrait porter conseil et après sans doute avoir pris conseil ici et là. Une adresse officielle à la Nation ; n'est-ce pas seul un "oui" correspond à cette definition ? Attendons la suite...
PS. Merci de lire infra le dossier exhaustif sur le cas Mukwege produit il y a quelque temps par le magazine deboutcongolaises.org : des dangers et des propositions de solutions quant à sa candidature à la présidentielle. Instructif !
"Elections 2023 : le Dr. Mukwege va-t-il enfin annoncer sa candidature ? -29.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127622_elections_2023_le_dr_mukwege_va_t_il_enfin_annoncer_sa_candidature.html
Le Dr Denis Mukwege annonce une adresse à la population congolaise, le lundi 2 octobre pour faire passer « un message important pour la vie et l’avenir de notre Nation ».
Alors qu’il est annoncé à Kinshasa dans les prochaines heures, le Prix Nobel de la Paix prévoit tenir son adresse, à laquelle il convie toutes les couches sociales ainsi que la presse, dans l’enceinte de la paroisse Fatima en pleine commune de Gombe.
A-t-il enfin pris sa décision ? Tel est questionnement qui taraude les esprits des partisans du Prix Nobel congolais, qui veulent le voir briguer la magistrature suprême.
Cette fois, certains indices font croire que le moment fatidique n’est plus loin d’arriver ; bien que cela soit toujours entouré d’un grand mystère.
Dans un communiqué rendu public ce samedi 29 septembre, le Cabinet du Docteur Denis Mukwege porte « à la connaissance de l’opinion publique que lors de son prochain séjour à Kinshasa, le Prix Nobel de la paix adressera aux Congolaises et Congolais, un message important pour la vie et l’avenir de notre Nation ».
Dans cette dépêche, qui « invite les forces vives de la Nation à prendre part à cette manifestation, y compris la presse tant nationale qu’internationale » le Cabinet du gynécologue annonce que « l’événement consacré à cette adresse aura lieu le Lundi 02 octobre 2023 à partir de 12h dans la grande salle de la paroisse Fatima, dans la Commune de la Gombe ».
La possible candidature du Dr. Denis Mukwege à la présidence de la RDC, lors des élections prévues au mois de décembre prochain, reste un des principaux titres d’actualité dans le monde de la presse. Prix Nobel de la Paix, célèbre gynécologue, et fervent défenseur des droits humains, Denis Mukwege est cité parmi les sérieux compétiteurs à la succession de Felix Tshisekedi [lui-même candidat à un second mandat].
Malgré moult appels qu’il a reçus de ses soutiens à l’échelle nationale, le notable de Panzi entretient un suspens autour de son engagement politique jusqu’à présent. Pour rappel, ses sympathisants, en majorité des femmes paysannes, ont réuni un montant évalué à cent-soixante millions de francs congolais, et le lui ont remis, en date du 16 septembre, pour que ceci lui serve de caution pour briguer la magistrature suprême.
En dépit de cela, Denis Mukwege a fait perdurer son indécision, promettant de répondre à la doléance du peuple dans un bref délai. « La nuit porte conseil », avait-il lancé en plein meeting.
Deux semaines plus tard, a-t-il enfin résolu de répondre ? L’énigme sera décelée au lundi 2 octobre.
"RDC : Dr Mukwege adressera un message « important » aux Congolais le 2 octobre - 29 septembre 2023
= https://7sur7.cd/2023/09/29/rdc-dr-mukwege-adressera-un-message-important-aux-congolais-le-2-octobre
Dans un communiqué parvenu ce vendredi à la Rédaction de 7SUR7.CD, le cabinet du docteur Denis Mukwege informe que lors de son prochain séjour à Kinshasa, le Prix Nobel de la Paix adressera aux Congolaises et aux Congolais, un message important pour la vie et l'avenir de la Nation.
Dans la foulée, la même source précise que l'événement consacré à cette adresse aura lieu le 02 octobre 2023 à partir de 12h dans la grande salle de la paroisse Fatima, dans la Commune de la Gombe.[/size]Pour rappel, docteur Dénis Mukwege avait demandé du temps aux femmes qui avaient cotisé pour sa caution avant de se prononcer sur leur demande de postuler à la présidence de la République. L’argent réuni par les femmes avait été remis au Prix Nobel de la Paix au Sud-Kivu.« Le Cabinet invite les forces vives de la Nation à prendre part à cette manifestation, y compris la presse tant nationale qu’internationale », conclut le communiqué.
"Kinshasa : le Docteur Mukwege s’adresse à la nation le 2 octobre - 29 septembre 2023
= https://laprunellerdc.cd/kinshasa-le-docteur-mukwege-sadresse-a-la-nation-le-2-octobre/
Le Docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018 s’adressera aux congolais le 2 octobre prochain. C’est en tout cas ce qu’annonce son Directeur de Cabinet, Vital Barholere dans un communiqué parvenu à LaPrunelleRDC.CD.
«Le Cabinet du Docteur Denis Mukwege a le plaisir de porter à la connaissance de l’opinion publique que lors de son prochain séjour à Kinshasa, le Prix Nobel de la paix adressera aux Congolaises et Congolais, un message important pour la vie et l’avenir de notre Nation », annonce le communiqué.
Lire aussi: Présidentielle 2023: le Docteur Denis Mukwege dit avoir entendu les nombreux appels mais…
Cette adresse aura lieu à partir de la grande Salle de la paroisse Fatima dans la Commune de la Gombe à Kinshasa à partir de 12 heures locales.
«Le Cabinet invite les forces vives de la Nation à prendre part à cette manifestation, y compris la presse tant nationale qu’internationale» dit le communiqué.
Vers l’officialisation de sa candidature ?
Cette annonce du Cabinet intervient alors que tout porte à croire que le Docteur Denis Mukwege va se porter candidat Président de la République pour la présidentielle de décembre 2023.
Il y a quelques jours à Panzi, des femmes et autres congolais lui ont remis un chèque de 160.000.000 des francs congolais pour le paiement de sa caution électorale.
Louant leur action, Denis Mukwege avait préféré prendre un peu de temps pour annoncer s’il sera candidat ou non.
Lire aussi: Kinshasa: le Docteur Mukwege rencontre plusieurs acteurs politiques !
En conférence de presse, Denis Mukwege s’est plutôt montré un peu plus explicite sur son intention de se porter candidat.
Dans son entourage, on annonçait un exercice qui se passerait à Kinshasa et non à Bukavu.
Denis Mukwege, annoncer a-t-il officiellement sa candidature ce 2 octobre à Kinshasa ? C’est en tout cas le scénario le plus plausible.
= https://www.opinion-info.cd/societe/2023/09/29/rdc-denis-mukwege-va-sadresser-la-nation-ce-lundi-2-octobre
"RD Congo : un chemin présidentiel semé d’interrogations - 20.08.2023
= https://amp.lepoint.fr/2537323
DÉCRYPTAGE. Pour le pays comme pour les candidats, la dernière ligne droite vers l’élection présidentielle du 20 décembre est loin d’être un fleuve tranquille. Voilà pourquoi...
"Qui pour défier Félix Tshisekedi à la présidentielle ? - 03/02/2223
= https://amp.dw.com/fr/les-candidats-pr%C3%A9sidentielle-2023-rdc/a-64599508
Le président sortant, Félix Tshisekedi, mais aussi Moïse Katumbi ou Martin Fayulu… plusieurs responsables politiques ont déjà annoncé leur candidature à ce scrutin
Voici les probables visages de la prochaine présidentielleImage : AFP/Getty Images, picture alliance, G. Kusema, D
Le président sortant, Félix Tshisekedi, mais aussi Moïse Katumbi ou Martin Fayulu… plusieurs responsables politiques ont déjà annoncé leur candidature à ce scrutin.
Les candidats déjà déclarés se comptent par dizaines. Parmi eux, le plus à craindre par l'actuel président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, est Moïse Katumbi.
Selon l'Abbé Alain-Joseph Lomandja, analyste de la situation politique congolaise, un affrontement entre l'actuel président Félix Tshisekedi et son ex-allié Moïse Katumbi paraît plus probable. Mais il n'exclut pas non plus le gynécologue et prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege.
"Le président de la République, Félix Tshisekedi, est soutenu par un grand nombre de leaders des partis politiques de la majorité dites de l'Union sacrée pour la République. Et vous avez de l'autre côté l'ancien gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, qui est en train d'implanter son parti politique à travers le pays. Et les deux, on le sait, disposent d'énormément de moyens financiers pour pouvoir mener une campagne électorale dans ce pays continent. Mais entre les deux, il y a une donne qui peut bouleverser les choses, c'est la donne Denis Mukwege." a dit Lomandja.
Mukwege se jetera-t-il dans l'eau ?
Martin Faluyu, Denis Mukwege et Augustin Matata Ponyo (de gauche à droite)[i]Image : Nicolas Maeterlinck/Benoit Doppagne/Ute Grabowsky/picture alliance
Le prix Nobel de la paix n'a pour le moment pas officialisé sa candidature. Mais il n'a pas non plus exclu la possibilité d'être candidat à l'élection présidentielle.
Celui-ci s'est montré, ces derniers temps, très critique vis-à-vis de l'actuel système de gouvernance. Pour l'analyste politique, Israël Mutala, si le prix Nobel de la paix s'annonce candidat, il pourrait être menaçant pour Félix Tshisekedi.
"Parce que c'est le plus illustre de Congolais, le plus illustre par son combat pour la dignité des femmes. C'est quelqu'un qui est respecté à travers le monde, il a des entrées dans tous les cercles de décideurs du monde. Voilà, sa voix porte à l'international. A part cet aspect international, il y a aussi que beaucoup de Congolais voient en lui quelqu'un d'humain, quelqu'un qui ne fait pas de la politique pour la politique et qui n'est pas là pour le positionnement. Quelqu'un qui se bat pour des valeurs, qui ne se bat pas pour des postes.", explique Israël Mutala
Mais d'autres candidats ne sont pas à négliger, estime Israël Mutala. Martin Fayulu, opposant politique expérimenté, peut être un poids lourd même si celui-ci ne bénéficie plus des mêmes soutiens politiques qu'en 2018. Martin Fayulu pourrait également s'effacer au profit d'une candidature de Denis Mukwege.
Il y a aussi l'ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo. Il s'est positionné comme un candidat sérieux à l'élection présidentielle de décembre malgré ses problèmes avec la justice.
= https://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-appels-pour-une-candidature-de-denis-mukwege-se-multiplient/
"Mukwege candidat ! OUI, mais pas prématuré !
= https://deboutcongolaises.org/mukwege-candidat-oui-mais-pas-premature/
Cette note prolonge les « Quelques réflexions suite à l’Appel (du 30 juin 2022) », lancé par des intellectuels congolais, demandant au docteur Denis Mukwege de présenter sa candidature à la présidence de la RDC. Elle pousse à accentuer la réflexion sur certaines conditions qui devraient être préalablement remplies pour que cette candidature débouche non seulement sur le succès électoral espéré mais aussi et surtout sur le changement radical de la gouvernance pour faire de la RDC « un pays plus beau qu’avant ».
Elle ne remet pas en question tout l’intérêt que peut avoir une candidature du Dr. Mukwege à l’élection présidentielle de 2023, ni l’immense espoir qu’elle peut susciter dans une population voulant sortir de l’humiliation et retrouver sa fierté et sa dignité, ni l’effet catalyseur et mobilisateur qu’elle peut entrainer, ni les changements profonds de la société congolaise qui peuvent être attendus en cas de succès électoral et d’accession du Prix Nobel de la Paix à la présidence de la République. Elle veut seulement attirer l’attention sur le grand risque que tous ces espoirs soient déçus voire réduits à néant par une déclaration prématurée de candidature avant que certaines conditions soient remplies et que certains prérequis ne soient mis en place. Elle ne s’adresse pas au Dr. Mukwege, éminent gynécologue, qui connaît donc parfaitement les risques d’un accouchement prématuré. Elle s’adresse plutôt à ceux qui l’appellent à présenter sa candidature, à ceux qui le pressent activement de répondre à « l’appel de la population », à ceux qui déclarent que c’est devenu pour lui une « obligation » d’être candidat. C’est à tous ces « supporters » enthousiastes pour ne pas dire « fanatiques », qu’il faut faire prendre conscience des graves dangers d’une déclaration précoce ou prématurée de candidature à la présidence. En résumé :
Mukwege candidat ! OUI, mais pas prématuré.
Passons en revue non seulement quelques-uns des problèmes, risques, menaces, dangers qu’entrainerait une déclaration prématurée de candidature à la présidence mais aussi une liste – non exhaustive et donc à compléter – de propositions sur ce qui devrait être mis en œuvre, en termes de possibles solutions aux problèmes, pas seulement par le Dr. Mukwege mais aussi et surtout par ceux qui, dans la société civile, veulent le soutenir, pour éviter que cette belle aventure ne vire dans l’aventurisme ou ne tourne au fiasco :
Problème ou danger N°1 : La croyance en « l’homme providentiel », en « l’homme fort », au « sauveur de la patrie », au « messie ».[/u]
Beaucoup d’appels lancés dans les médias et surtout dans les réseaux sociaux (WhatsApp, Facebook, etc.) peuvent nourrir l’illusion dans la population et donc auprès des électeurs-trices que l’accession du candidat Denis Mukwege à la magistrature suprême aurait des pouvoirs quasi miraculeux permettant de faire table rase d’un passé de mauvaise gouvernance pour avancer vers un avenir radieux de bonne gouvernance.
Solutions possibles :
# Modifier la tonalité « providentielle » ou « messianique » des messages et des appels à la candidature qui prolifèrent aujourd’hui sur les réseaux sociaux pour ne pas présenter le Dr. Mukwege comme « « un sorcier prestidigitateur qui, de manière quasi surnaturelle, viendrait régler tous les problèmes du Congo » ;
# Préciser que la future candidature à la présidence de la république est soutenue parce que le candidat Mukwege s’engagera, lorsqu’il déclarera sa candidature, à revenir au respect strict de la Constitution de 2006 (et des dispositions de son titre III : De l’organisation et de l’exercice du pouvoir) qui a mis en place non pas un régime présidentiel mais un régime semi-présidentiel dans lequel le pouvoir exécutif est clairement partagé entre le Président, le 1er ministre, le gouvernement[1]
# Avoir pleine conscience des autres problèmes ou dangers décrits ci-dessous et s’engager dès à présent dans la mise en œuvre des solutions à apporter à tous ces problèmes.
# Etc.
Problème ou danger N°2 : La candidature du Dr. à la présidence de la république n’est pas portée par un « mouvement » social et politique prônant une nouvelle gouvernance et soutenant son projet de société et son programme gouvernemental.
Sans des assemblées législatives, nationale, provinciales, et aussi locales, élues et acquises aux changements et réformes proposés par le candidat, presqu’aucun changement ne pourra être obtenu puisque les réformes seront bloquées par des assemblées législatives (Parlement, Assemblées provinciales, Conseils élus des entités territoriales décentralisées (ETD) communes, secteurs, chefferies) acquises à « l’ancien régime » et au mode prédateur de gouvernance.
Solutions possibles :
# Construire un mouvement social et politique porteur du projet de société et du programme gouvernemental du candidat à la présidence. (c’est plus facile à dire qu’à faire !)
# Gagner les élections (c’est aussi plus facile à dire qu’à faire !) législatives nationales et provinciales, et aussi les élections locales, pour obtenir des majorités « présidentielles » à même de mettre en application ce projet de société et ce programme gouvernemental.
# Etc.
Problème ou danger N°3 : Le mouvement social et politique porteur de la candidature ne présente pas de garanties suffisantes d’un changement radical de la gouvernance
Il ne suffit pas de remplacer une ancienne « classe politique » par une nouvelle qui risque de reproduire les mauvaises pratiques de ses prédécesseurs. Il faut garantir de « faire la politique autrement » non plus à travers des politiciens « professionnels » et carriéristes soucieux de leur enrichissement et de leurs intérêts personnels mais à travers des hommes et des femmes soucieux de l’intérêt général et qui acceptent de se mettre, pour une durée limitée, au service de la population en exerçant un mandat politique de manière radicalement différente.
Solutions possibles :
# Ce mouvement politique, nouveau et entièrement à construire, devrait reposer sur des b]règles et principes novateurs[/b]de bonne gouvernance effective
A titre exemplatif et non exhaustif, les candidatures de ce mouvement aux élections nationales, provinciales, locales devraient répondre aux conditions et critères suivants :
[/i]
- Elles devraient émerger de la société civile à travers un processus démocratique et transparent (qui doit encore être imaginé et mis en place), permettant de faire émerger ceux et celles qui sont susceptibles de porter le mieux les aspirations de la population. (Dans cet esprit, les candidatures de ceux et celles ayant été associé.e.s aux pouvoirs précédents devraient être écartées)
- Elles devraient respecter strictement le principe de parité H/F.
- Les élu.e.s devraient s’engager, avant leur désignation comme candidat.e.s, à ne prester qu’un ou deux mandats de 5 ans maximum, afin d’éviter de se transformer en hommes et femmes politiques professionnels préoccupés essentiellement par leur carrière.
- Ils et elles devraient s’engager, une fois élu.e.s, à voter la réduction de leurs émoluments aujourd’hui scandaleusement exorbitants.
- Pour être choisi comme candidat.e.s du Mouvement aux élections, ils et elles devraient, avant leur désignation, déposer une déclaration écrite de leur patrimoine familial afin d’éviter toute tentation et risque d’enrichissement personnel[2].
- Ils et elles devraient suivre un programme de formation intensive axé sur le renforcement des capacités des candidat.e.s aux diverses élections[3] ainsi que sur les compétences à acquérir pour exercer valablement un mandat électif au niveau national, provincial ou local.
- Ils et elles devraient s’engager à se soumettre régulièrement à différents mécanismes de redevabilité (à préciser) en vue de rendre compte, à la population et à leurs électeurs-trices, de l’exercice de leur mandat.
- Etc.
[i]Problème ou danger N°4 : Le candidat à la présidence et les autres candidat.e.s du mouvement ne sont pas porteurs d’un projet de société, d’un programme gouvernemental et de mesures emblématiques garantissant un changement radical de la gouvernance du pays.
Solutions possibles :
# Le candidat à la présidence et les autres candidat.e.s du Mouvement devraient s’engager solennellement à adopter dès leur entrée en fonction des mesures emblématiques garantissant un changement radical de la gouvernance du pays.
A titre exemplatif et non exhaustif :
[/i]
- La mise en place d’un gouvernement national et des gouvernements provinciaux respectant la parité H/F 50/50
- L’introduction pour les élections, nationales, provinciales et locales de 2028 d’un système de candidatures en binômes ou duos homme/femme[4].
- L’instauration de dispositifs institutionnels de démocratie participative au côté des assemblées élues : le jury citoyen, le budget participatif, les assemblées ou conventions citoyennes, etc.[5];
- La décentralisation et la retenue effectives à la source de la part des recettes à caractère national allouées aux provinces, établie constitutionnellement à 40% [6];
- L’abandon des titres autoproclamés d’ « Excellence », « Honorable »[7];
- La réduction des émoluments des élus nationaux et provinciaux, des ministres et autres hauts responsables des services publics ;
- La publication de tous les accords secrets de coopération économique, militaire, etc. et leur révision ;
- La révision de tous les contrats léonins conclus depuis 30 ans dans le non-respect des dispositions légales en vigueur ;
- La mise en place des mécanismes prévus dans la « Stratégie nationale holistique de justice transitionnelle » en matière de justice, de vérité, de réparation et de garanties de non-répétition des atrocités qu’a connues la RDC[8];
- Etc.
# Mettre en place des « think tanks » (dans les différents domaines : éducation, santé, agriculture, défense, économie, transport, environnement, justice, etc.) qui préparent ce projet de société, ce programme gouvernemental et surtout ces mesures emblématiques, facilement compréhensibles par la population, garantissant un changement radical de la gouvernance du pays.
#Etc.
[i]Problème ou danger N°5 : Le financement de(s) campagne(s) électorale(s) du et des candidat.e.s ne répond pas à des règles garantissant la transparence, l’intégrité des campagnes et le bannissement des mauvaises pratiques bien connues d’achat des consciences.
Solutions possibles :
# Le financement de(s) campagne(s) électorale(s) du et des candidats devrait être principalementde type participatif (crowdfunding)
# Il devrait répondre à des règles strictes qui en garantissent la transparence et l’intégrité.
# Etc.
Problème ou danger N°6 : Le processus électoral n’est ni démocratique, ni transparent, ni apaisé et reproduit la fraude électorale de 2018 organisée par la CENI et validée par la Cour constitutionnelle.
Selon une étude récente commanditée par le PNUD[9], « le processus électoral en cours laisse émerger de nombreuses inquiétudes dont :
[/i]
- celle d’une volonté du pouvoir en place de contrôler les institutions en charge des élections (CENI, Cour constitutionnelle) ;
- celle d’un possible report des élections pour des raisons logistiques et techniques (comme en 2016/2018 lors du « glissement ») ;
- celle de la persistance d’un climat général d’insécurité dans plusieurs provinces du pays, rendant partiellement ou totalement impossible l’organisation des scrutins (particulièrement à l’Est) ;
- celle de la montée des clivages intercommunautaires et des discours de haine.
Tout ceci fait craindre une nouvelle escalade des conflits et, en temps d’élections, une intensification des violences et des contestations électorales, aussi bien avant, pendant et après les scrutins ».
Si la fraude électorale de 2018 se reproduit en 2023, ou plus tard en cas de « glissement », la victoire du candidat Mukwege risque fort de lui être volée (par la falsification du scrutin lors de la compilation numérique des résultats transmis via les « machines à voter »[10]).
Solutions possibles :
# Observation précoce du processus électoral par un réseau d’observation citoyenne des élections[11] (voir ci-dessous)
# Mise en place d’ un système de « comptage parallèle des résultats »[12]
# Etc.
[i]Problème ou danger N°7 : Risques de discours de haine, d’attaques et de violences à l’encontre du et des candidat.e.s
L’étude commanditée par le PNUD « confirme que la campagne électorale et le jour du vote demeurent des périodes fortement périlleuses, mais l’intrusion des réseaux sociaux et leur interaction directe avec le processus électoral tendent à multiplier les situations et les occurrences de violences. La diffusion de « fake news » ou de rumeurs peut enflammer l’opinion à tout instant et invite clairement à une vigilance plus constante centrée sur les nouveaux médias si l’on veut garantir un processus électoral apaisé ».
Ces discours de haine, fake news, attaques diverses ont déjà démarré sur les réseaux sociaux et les médias en ligne et vont évidemment exploser dès l’annonce de la candidature à la présidence de la république.
Solutions possibles :
# Retarder l’annonce de la candidature du Dr. Mukwege afin de retarder la prolifération des fake news, rumeurs, discours de haine et attaques de tout genre.
# Mettre en œuvre diverses mesures de protection (à définir) afin d’assurer la sécurité du candidat à la présidence et des autres candidat.e.s à des mandats électifs et éviter qu’ils ne deviennent prématurément des martyrs[13].
# Appuyer la mise en œuvre d’un système comprenant à la fois un monitoring des violences électorales et un mécanisme de prévention et de réponse rapide auxdites violences (recommandation de l’étude du PNUD[14]).
# Promouvoir la sensibilisation civique électorale en vue d’un engagement actif et apaisé des citoyens dans le processus électoral(recommandation de l’étude du PNUD[15]).
# Prendre conscience que l’accès de plus en plus large à l’internet, aux technologies numériques, aux réseaux sociaux (WhatsApp), aux médias en ligne présente de graves menaces mais également des opportunités pour des élections apaisées[16].
# Renforcer les capacités de la communauté des médias en RDC (dont les médias en ligne et autres faiseurs d’opinion sur les réseaux sociaux) afin de promouvoir un environnement libre, pluraliste, indépendant et apaisé, y compris pendant les périodes électorales les plus actives (recommandation de l’étude du PNUD [17] ).
# Mettre en place, au niveau national, provincial et local, des mécanismes de médiation entre les différentes parties prenantes au processus électoral dans le domaine des violences et des conflits électoraux afin d’éviter toute nouvelle période crispation à l’image de ce qui s’était passé entre 2015 et 2018 (recommandation de l’étude du PNUD).
# Etc.
Conclusions
Une déclaration précoce de candidature ne présente quasiment aucun avantage. Au contraire, elle poserait plusieurs problèmes et entrainerait de nombreux risques et dangers décrits ci-dessus qui risquent de compromettre non seulement un succès électoral mais aussi les profonds changements sociétaux qui en sont attendus.
Dans l’hypothèse, de plus en plus improbable, de la tenue des élections en fin 2023, il reste un laps de temps, au minimum, de presqu’une année pour faire une annonce de candidature. Dans l’hypothèse, de plus en plus probable d’un « glissement » (d’un an ?), ce laps de temps est presque du double.
Dans ces deux hypothèses de calendrier électoral, il est temps pour les acteurs de la société civile de ne pas exagérément s’essouffler dans des appels répétés au Dr. de présenter sa candidature et de plutôt dépenser leur énergie à mettre en œuvre des solutions aux problèmes et à limiter les risques et les dangers évoqués plus haut. C’est évidemment beaucoup plus « énergivore » et constitue un véritable défi pour les organisations de la société civile congolaise.
Pendant ce temps, le Dr. Mukwege ne resterait évidemment pas inactif. Il va poursuivre son plaidoyer pour « briser le cycle infernal de la violence et de l’impunité pour sortir le pays du chaos organisé qui facilite le pillage des ressources dont regorgent l’Est de la RDC et pour parachever la transition entre la dictature et la démocratie et entre la guerre et la paix ! Les solutions existent : elles passeront en priorité par
[/i]
- la restauration de la sécurité ;
- la mise en œuvre de la justice transitionnelle et l’instauration de l’état de droit ;
- la consolidation de la démocratie par des élections libres, crédibles et apaisées en 2023 et enfin
- la transparence du commerce des minerais stratégiques »[18].
Il pourra mettre l’accent sur ses préoccupations les plus primordiales, dans son statut de Prix Nobel de la Paix : celle de la tenue des élections dans le délai constitutionnel et celle de la tenue d’élections non seulement démocratiques et transparentes, mais aussi et surtout apaisées.
Il pourra apporter une contribution essentielle aux recommandations formulées dans l’étude commanditée par le PNUD :
[i]« Il est essentiel que l’engagement civique et la responsabilisation sociale des citoyens dans le cadre du processus électoral, et plus particulièrement de la prévention de la violence électorale, puissent être renforcés bien en amont de la période électorale – en parallèle des actions de soutien à l’observation électorale citoyenne bien entendu ».
En résumé : Mukwege candidat ! OUI, mais pas prématuré.
[/i]
[i]
NOTES :
[1] Article 91 : Le Gouvernement définit, en concertation avec le Président de la République, la politique de la nation et en assume la responsabilité. Le Gouvernement conduit la politique de la nation. La défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement. Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité. Le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues aux articles 90, 100, 146 et 147. Une ordonnance délibérée en Conseil des ministres fixe l’organisation, le fonctionnement du Gouvernement et les modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement.
[2] En s’inspirant de l’Article 99 de la Constitution :[i] « Avant leur entrée en fonction et à l’expiration de celle-ci, le Président de la République et les membres du Gouvernement sont tenus de déposer, devant la Cour constitutionnelle, la déclaration écrite de leur patrimoine familial, énumérant leurs biens meubles, y compris actions, parts sociales, obligations, autres valeurs, comptes en banque, leurs biens immeubles, y compris terrains non bâtis, forêts, plantations et terres agricoles, mines et tous autres immeubles, avec indication des titres pertinents. Le patrimoine familial inclut les biens du conjoint selon le régime matrimonial, des enfants mineurs et des enfants, mêmes majeurs, à charge du couple. La Cour constitutionnelle communique cette déclaration à l’administration fiscale. Faute de cette déclaration, endéans les trente jours, la personne concernée est réputée démissionnaire. Dans les trente jours suivant la fin des fonctions, faute de cette déclaration, en cas de déclaration frauduleuse ou de soupçon d’enrichissement sans cause, la Cour constitutionnelle ou la Cour de cassation est saisie selon le cas ».
[3] Qui pourrait s’inspirer des modules de formation de la Clinique électorale en ligne mise en place par l’Observatoire de la parité et de l’égalité H/F : https://deboutcongolaises.org/cat/cliniqueelectorale/
[4] Dans ce mode de scrutin, les candidat.e.s aux élections se présentent en binôme, chaque binôme étant composé d’une femme et d’un homme. Les élections de 2028 seraient ainsi les premières élections qui permettraient de procéder au renouvellement général de l’ensemble des élus en instaurant directement la parité 50/50, sans attendre 2030 ou plus tard encore. La conséquence directe de ce mode de scrutin est en effet que le nombre d’hommes et de femmes serait égal dans chaque assemblée élue que ce soit une Assemblée Nationale, une Assemblée Provinciale ou un Conseil Communal, de Secteur ou de Chefferie.
[5] L’actuelle crise de légitimité qui frappe la représentation politique impose de revenir aux sources de l’expérience démocratique et d’analyser avec précision les dynamiques contemporaines les plus prometteuses, particulièrement les dispositifs institutionnels de démocratie participative (dont certains recourent au tirage au sort) qui constituent une voie prometteuse pour renforcer la démocratie congolaise et pour faire progresser fortement la parité et la participation politique de la femme. La démocratie participative (dans un contexte marqué par un rejet du rôle des partis politiques) avec certains de ses dispositifs fondés sur le tirage au sort, peut et doit occuper une place importante dans le système démocratique congolais qui doit se montrer capable de se nourrir des dynamiques civiques existantes pour s’attaquer résolument aux défis auxquels la RDC doit faire face. Ces dispositifs ont dépassé le stade d’expérimentations isolées, ils offrent une gamme de techniques déjà éprouvées et bénéficient d’une certaine légitimité scientifique. Il est donc temps de les mettre en œuvre en RDC. Pour plus de détails, voir https://deboutcongolaises.org/reformes-electorales-instaurer-les-candidatures-en-binome-pour-les-assemblees-elues-et-le-tirage-au-sort-pour-les-assemblees-citoyennes/
[6] Article 175 : Le budget des recettes et des dépenses de l’Etat, à savoir celui du pouvoir central et des provinces, est arrêté chaque année par une loi. La part des recettes à caractère national allouées aux provinces est établie à 40%. Elle est retenue à la source. La loi fixe la nomenclature des autres recettes locales et la modalité de leur répartition.
[7] Conformément à l’article 101 de la Constitution « Les membres de l’Assemblée nationale portent le titre de député national ».[8] https://deboutcongolaises.org/plaidoyer-du-dr-mukwege-pour-une-strategie-nationale-holistique-de-justice-transitionnelle-en-rdc/
[9] Un nouveau cycle électoral à haut risque, PNUD, 2022. Non publié. Disponible sur le média en ligne de réflexion et d’action féministe Debout Congolaises ! https://deboutcongolaises.org/cartographie-des-risques-de-conflits-en-republique-democratique-du-congo-avant-pendant-et-apres-les-elections-de-2023/
[10] Pour plus de détails sur l’utilisation des technologies numériques dans la fraude électorale de 2018, voir https://deboutcongolaises.org/la-ceni-aussi-connait-le-vainqueur/
[11] Voir l’expérience, lancée malheureusement trop tardivement par le Comité laïc de coordination (CLC), l’ACAJ, la NSCC et l’Observatoire de la parité, du Réseau d’observation électorale citoyenne « Tous électeurs, Tous observateurs »
https://deboutcongolaises.org/tous-electeurs-tous-observateurs-toutes-electrices-toutes-observatrices/
[12] Pour en savoir plus sur le comptage rapide et parallèle des résultats voir https://deboutcongolaises.org/bientot-vous-serez-les-sentinelles-des-elections/
[13] On pourra se référer utilement au Manuel pratique de protection pour les Défenseur·e·s des Droits Humains en République Démocratique du Congo https://www.protectioninternational.org/sites/default/files/rdc-manuel-fr.pdf Avant-propos du Dr. Denis Mukwege.
[14] « Les autorités, en coordination avec différentes parties prenantes aux scrutins (CENI, observateurs électoraux et des droits humains, acteurs politiques) sont ainsi prévenues et informées sur les événements susceptibles d’être porteur de troubles et elles peuvent ensuite entreprendre des actions afin de les prévenir. Basé au niveau central à Kinshasa, ce mécanisme d’identification et d’alerte précoce des violences électorales devra se décliner au niveau de chaque province du pays ainsi que dans les territoires identifiés comme particulièrement conflictuels. Il mettra ainsi à contribution les OSC partenaires ainsi qu’un réseau, à créer, de lanceurs d’alertes et de vigilance citoyenne, le tout travaillant en étroite collaboration avec le BCNUDH de la MONUSCO. Il devrait être en mesure d’identifier les protagonistes potentiels de violence et d’attirer l’attention des autorités politiques ou sécuritaires ».
[15] « Cette information et la responsabilisation des citoyens congolais doit permettre un renforcement de la culture démocratique et ainsi participer à la réduction des risques de conflits électoraux. Des groupes cibles devront être identifiés à l’image des jeunes, des femmes, des chefs traditionnels ou encore de certaines populations déplacées, afin de renforcer l’efficacité des campagnes de sensibilisation. Des actions spécifiques devront être menées dans les régions où les antagonismes communautaires sont forts pour éviter la recrudescence des discours haineux ou discriminatoires ».[16] Voir le travail de Search for Common Ground sur les dynamiques en ligne et numérique publié dans la note d’analyse intitulée : Conflit et Espace en ligne au Sahel dont les analyses et les recommandations peuvent parfaitement s’appliquer à l’Afrique Centrale.
[17] « L’amélioration du niveau d’information des citoyens sur les enjeux électoraux et de gouvernance est un des éléments clefs de toute stratégie efficace de prévention de la violence électorale. Cela passe par un renforcement des capacités de la communauté média (journalistes, blogueurs et faiseurs d’opinion) afin qu’elle s’organise de manière professionnelle, indépendante et crédible lors de la couverture des élections, y compris avec la mise en place d’un système de lutte contre les « fake news » et le discours haineux. La coupure de l’Internet et des réseaux sociaux ne saurait plus constituer, comme par le passé, l’unique mesure gouvernementale envisageable ».[18] Extrait de l’ Allocution du Dr Mukwege à l’occasion de la Conférence internationale sur la paix en RDC – Charleroi – 16 septembre 2022 https://deboutcongolaises.org/le-discours-de-charleroi-du-prix-nobel-de-la-paix-dr-denis-mukwege/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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