Quelles sont les VRAIES RAISONS des GUERRES Imposées à la RDC ?

JULIEN a écrit:

I am wrting a website on the conflict in KIVU, could you please guys give some of the reasons you know are behind the conflict in KIVU or congo in general.
I would be delighted.

JULIEN
Le Ven Mar 20, 2009 12:15 pm
http://www.congo2000.net/forums/viewtopic.php?f=21&t=31271

DJINO a écrit:

La vraie cause de la guerre au KIVU est le pillage des ressources du KIVU par le RWANDA et le BURUNDI.

DJINO
Le Ven Mar 20, 2009 1:21 pm
http://www.congo2000.net/forums/viewtopic.php?f=21&t=31271

JULIEN a écrit:

PLEASE, MISTER TROLL , I NEED YOUR HELP

JULIEN
le Sam Mar 21, 2009 11:24 pm
http://www.congo2000.net/forums/viewtopic.php?f=21&t=31271

HENRIJA a écrit:

Seulement le RUANDA et le BURUNDI ?

Non, Archi-faux !

Ce n'est pas seulement le RUANDA et le BURUNDI
mais ce sont surtout ba mboka oyo ya minene (dites pissances, pays dévéloppés ) oyo ezali sima ya ba KAGAME , ba MUSEVENI nde bato bazali ko entretenir tous les crimes économiques et humains chez nous.

Tant que nous ne seront pas capables de creuser plus loin pour découvrir la VERITE là où elle se cache,
derière des apparences, derrière la sous traitance militaire, derrière le haut espionage diplomatique,
nous nous attaquerons toujours aux maillons faibles en laissant échapper les instigateurs.

Tant que nous n'admettrons pas que le feu est allumé et repandu par les soi-disant pompiers , et bien, nous courrirons chaque fois et à nos dépens vers ces pyromanes (déguisés) leur priant de venir nous aider à éteindre le feu.

Et là alors, ils parcourront toute la terre pour crier et chanter qu'ils vont venir à notre secours.

Et quand, enfin, ils arrivent ; c'est pour multiplier les foyers des incendies, pour intensier la désolation et porter leurs courrones des créateurs de bonheur, et Dieu seul sait combien créateurs de nos malheurs ils sont.

Bongo, Mobutu, Joseph Kabila, sont-ce des pions ?

Peut-être !... ...

Mais si vous enlevez des pions , le jeu n'est pour auant pas fini car on peut remplacer des pions par d'autres.

Ce sont donc les joueurs et non les pions qu'ils faut enlever si l'on veut mettre fin au jeu.

Th. SANKARA, P.E. LUMUMBA, L. D. KABILA ont tenté et en sont mort.

Et nous, allons-nous continuer leur travail pour leur rendre justice ou
allons-nous faire comme tous les pions qui écoutent leur ventres et leurs peurs de morrir ?

Cherchons la VERITE, elle nous libérera.

Mais les contre vérités, les rumeurs, ne créent que la confusion pour permettre aux bons voleurs de bien voler comme l'eau troublée permet à bien des pécheurs de bien pêcher en eau trouble.

HENRIJA
Le Dim Mar 22, 2009 3:57 pm
http://www.congo2000.net/forums/viewtopic.php?f=21&t=31271
_______
Le sage souffre de ce que l'on ne le comprend que tard ou rerement

Qu'attendez-vous pour les expulser du monde des vivants afin qu'ils fouten la paix à la RDC ?

Libre Examen a écrit:

Qu'attendez-vous pour les expulser du monde des vivants afin qu'ils foutent la paix à la RDC ?

Rassurez-vous, quand ils viendront se faire soigner à l'Hôpital de Kintambo, ils n'en sortiront pas. Ettendant que ce jour arrive, vous et les vôtres, pouvez toujours continuer à bénéficier de leurs bons soins.

Vous n'avez pas besoin d'attendre que ces criminels occidentaux qui mettent la RDC à feu et à sang viennent se faire soigner à l'hôpital de Kintambo pour que vous fassiez justice à la RDC et aux RDCongolaises ;

puisque vous vivez ave eux, chez eux, en Occident, et qu'ils sont à la portée de votre arsenal létal !

Mr roi David & king David alias Libre Examen,

Vous n'avez pas besoin d'attendre que ces criminels occidentaux qui mettent la RDC à feu et à sang viennent se faire soigner à l'hôpital de Kintambo pour que vous fassiez justice à la RDC et aux RDCongolaises ;
puisque vous vivez ave eux, chez eux, en Occident, et qu'ils sont à la portée de votre arsenal létal !

*CNMM a écrit:

Quel est le mot d'ordre de roi David de Suisse & king David de Canada intimé à son vassal Président Nikolas SARKOZI de France ? http://www.groupelavenir.cd/spip.php?article24296 http://www.groupelavenir.cd/spip.php?article24297 Quelles sont les VRAIES RAISONS des GUERRES Imposées à la RDC ? https://congodiaspora.forumdediscussions.com/actualite-vie-et-societe-f1/quelles-sont-les-vraies-raisons-des-guerres-imposees-a-la-rdc-t888.htm

Libre Examen a écrit:

Mr roi David & king David alias Libre Examen,

Me voilà maintenant King David !Je m'en trouve flatté mais n'ayez crainte. Je n'ai pas la bravoure de King David et je ne suis pas un homme d'actions. Mais peut-être bien que vous avez raison : chacun n'est-il pas un peu dans l'autre !

Vous n'avez pas besoin d'attendre que ces criminels occidentaux qui mettent la RDC à feu et à sang viennent se faire soigner à l'hôpital de Kintambo pour que vous fassiez justice à la RDC et aux RDCongolaises ;
puisque vous vivez ave eux, chez eux, en Occident, et qu'ils sont à la portée de votre arsenal létal !

Pas étonnant de vous voir vouloir me prêter vos méthodes étant donné que pour vous l'élimination des gens qui ne partagent pas vos idées est une pratique normale et moralement acceptable. Vous êtes le propre de ces politiciens congolais qui parce qu'au pouvoir se croient tout permis, pensent qu'ils peuvent disposer de la vie des personnes à leur guise.

Beaucoup de Congolais disparaissent chaque jour à cause des gens comme vous sans qu'on n'ait plus jamais à les revoir juste à cause de leurs opinions ou tout simplement d'un différend avec quelqu'un comme vous.

Vous êtes ceux de Congolais pour qui on libère les passages, font écarter tout le monde, montent seuls dans les ascenseurs accompagnés de leurs gardes du corps. Sûrement que vous avez des sentinnelles armées postées au devant de chez vous en plus de caméras de surveillance. N'entre pas qui veut, il faut montrer patte blance. Vous pérennisez une sorte d'apartheid social qui ne dit pas son nom.

Non ! Je n'emprunterai pas vos méthodes. Je les dénonce et je les combat.

N'est-ce pas là le sort que vous avez fait subir à P.E LUMUMBA, à OKITO, à MPOLO,... et à LDK ?

La FRANCE a écrit:

Ambassadeur de France : « nous appelons en permanence à un soutien à la MONUC »

Oscar Mercado / MONUC

Lundi 23 mar. 09 - 17h41

"...Le Président français Nicolas Sarkozy doit se rendre en visite officielle en République démocratique du Congo le 26 mars prochain.

Nous avons fait le point avec l’ambassadeur de France M. Pierre Jacquemot sur les relations entre les deux pays, l’enjeu de cette visite et le soutien de la France aux efforts de paix en RDC.

Entretien

Quel est l’objectif de la visite du Président Sarkozy?

C’est une visite importante, c’est la première visite d’un chef d’Etat français en RDC en 25 ans, la dernière remonte à 1984 avec le Président Mitterand.
C’est d’abord une visite d’amitié.

Le Président Nicolas SARKOZIY qui connaît bien le Président KABILA veut lui témoigner son amitié, son soutien à la politique qu’il mène

mais également son soutien aux institutions démocratiques qui sont installées dans ce pays depuis 2006, donc c’est un coup de main, une expression d’amitié qui est le cœur de ce voyage..."

http://www.monuc.org/News.aspx?newsID=20264

Libre Examen a écrit:Quand est ce à commencer la guerre du Kivu ?

1996.

Qui en étaient les acteurs ?

LDK, JKK, Kabarere, Nkunda, Kagame, Museveni.

Qui en sont les acteurs ?

LDK (assassiné), JKK, Kabarere, NKunda, Kagame, Museveni.

Raisons ?

Pouvoir, politique, mensonges, vengeance, cupidité puis possible parricide, ambition, opportunisme, contrôle des ressources.

*CNMM a écrit: [url=http://www.google.com/search?q=CHARLES+ONANA+LA+GUERRE+DU+KIVU&rls=com.microsoft:fr-be:IE-SearchBox&ie=UTF-8&oe=UTF-8&sourceid=ie7

En parcourant le lien mis ci-dessus par le sieur CNN, on lit ce qui suit:
Crimes organisés en Afrique Centrale - Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux



Honoré Ngbanda Nzambo
Charles Onana (Préfacier)

Depuis la chute du président Mobutu en 1997, le Zaïre, plutôt l'Afrique Centrale, vit un cycle infernal de guerres, de pillages et de trafics en tous genres.
Pourquoi ces conflits et ce chaos indescriptible ? Pourquoi plusieurs rapports de l'ONU sur le pillage des ressources minières en République Démocratique du Congo (RDC) restent sans effet ? Dans ce document exceptionnel, Honoré NGBANDA, ex-ministre de la Défense et ancien conseiller spécial du maréchal Mobutu, lève le voile sur les réseaux occultes, les multinationales et les chefs d'Etat, qui se livrent à la prédation minière, au financement de l'instabilité et de la pauvreté en Afrique Centrale. ....


......Documents et preuves à l'appui, l'ancien ministre de la Défense montre comment le chef de l'Etat rwandais, Paul Kagame, est devenu le meneur d'un plan d'occupation et d'extermination des populations civiles à l'Est du Zaïre.
Un dispositif qui rassemble des terroristes et des voyous.

Honoré Ngbanda serait-il devenu crédible?
_________________

L'ARCHIDIOCESE DE BUKAVU / RDC a écrit:

ADRESSE DE L’ARCHIDIOCESE DE BUKAVU AU VICE-PREMIER MINISTRE ET MINISTRE BELGE DES AFFAIRES ETRANGERES

(Lors de son passage à Bukavu, le 1er Février 2002)

Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre et Ministre Belge des Affaires Etrangères ;

Nous rendons hommages à votre passage à Bukavu et vous remercions pour avoir enfin songé à ce cous de notre pays que vos compatriotes de l’époque coloniale avaient débaptisé :
«la Suisse de l’Afrique».
Aujourd’hui, elle n’est plus, cette Suisse africaine, que l’ombre d’elle-même, et cela pour plusieurs causes.
La dernière visite d’un Grand Homme politique belge à Bukavu date de 1959 (43 ans); lors de la tournée dans tout le pays de Sa Majesté le Roi Baudouin.
C’est pourquoi, nous voulons saisir de cette occasion propice pour vous livrer par notre intermédiaire, le message du Peuple Congolais, ses analyses et ses sentiments à propos de la politique de la Belgique au Congo depuis 1960.
Ces réflexions sont celles de la classe civile qui ne connaît pas la diplomatie politicienne.
Vous voudrez ainsi nous excuser du style de cette adresse qui par moment pourrait vous paraître incohérent.
Depuis plus d’un siècle, avec le roi Léopold II jusqu’aujourd’hui en passant par l’Etat indépendant du Congo (EIC) et la colonisation, la Belgique n’a pas géré ses relations avec sa colonie de manière honorable et responsable.
Elle s’est plutôt illustrée par des cruautés (Léopold II) et des intrigues politiques en soutenant ouvertement ou sournoisement et de manière hypocrite le pouvoir dictatorial (1960-1996), les rebellions et les agressions étrangères (1996-)
Nous savons tous, et nos enfants le savent, de quelle façon le Premier Ministre Congolais, Patrice Emmery LUMUMBA, est mort pour avoir aimé son Peuple.
Cette mort a éclaboussé la Belgique, qui avait trouvé en lui, un homme dangereux pour ses intérêts.
Pendant 40 ans la Belgique a soutenu un NON-ETAT, avec son lieutenant MOBUTU, qui a haï le Peuple Congolais et l’a asservi; il a systématiquement mis tout le pays a genou, sous la bénédiction de la Belgique et autres pays occidentaux.
Il a désarticulé le pays :
aucune infrastructure aménagée entre le Nord et le Sud, entre l’Est et l’Ouest...
De tous les quatre coins du pays, les voies sont inaccessibles.
L’économie est dans un étant comateux et les Congolais vivent aujourd’hui en clochards alors qu’ils sont assis sur de la richesse !
Au moment où l’espoir commençait à renaître après les humiliations subies sous MOBUTU, Laurent Désiré KABILA a été fauché, et la Belgique sait qui l’a fait, parce qu’il a aimé son peuple et celui-ci l’a aimé.
Il devenait dangereux pour les Grands de ce monde.
Combien des temps durera son fils au pouvoir ?
La réponse à cette question dépend de la façon dont il se comportera vis-à-vis de son peuple.
Aujourd’hui, l’Est de notre pays est occupé par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, en exécution du plan conçu par le l’Occident pour la partition de la RDC dont les agresseurs seraient des réalisateurs.
Le Peuple congolais le sait.
La Communauté Internationale, s’il en existe une, se tait et la Belgique avec.
Le Peuple Congolais est fatigué de hypocrisie et des intrigues de la Belgique, de son comportement irresponsable.
En bon parent, elle devrait s’interroger que sa politique dans ses trois colonies.
Nous tenons à exprimer nos sentiments en ces six points ci-après :
Le Peuple Congolais demande à l’Union Européenne et en particulier la Belgique, la Grande Bretagne, la Hollande et l’Allemagne d’exiger le retrait inconditionnel et sans délai du territoire congolais des rwandais, ougandais et burundais qu’ils soutiennent.
Nous connaissons parfaitement, Monsieur le Vice-Premier Ministre, votre plan de la partition de notre pays.
Le Peuple Congolais, près à se battre sans armes à la main jusqu’au dernier, vous jure que cette partition n’aura jamais lieu, et il est grand temps que vous y renonciez car vous peinez pour rien.
Ce ne sont pas les Congolais qui doivent assurer la sécurité des rwandais et autres, ils ne font la notre.
Au contraire, ils font couler du sang humain sur notre sol.
Soyez sensibles, Messieurs les européens.
Les Congolais ont aussi besoin de vivre, et de vivre en paix, autant que vos protégés du Rwanda, Ouganda et Burundi.
Le génocide que vous avez constitué en fonds de commerce international rwandais n’a porté qu’à près sur 500.000 rwandais.
Ce n’est pas rien, car la vie d’un homme est inestimable.
Mais depuis 1996 à ce jour, plus de 3.500.000 congolais (7 fois plus que le génocide rwandais) sont déjà morts directement par les fusils de vos protégés rwandais, ougandais, burundais et les valets congolais du RCD et MLC, sans compter ceux qui meurent chaque jour du SIDA exporté au Congo par vos protégés agresseurs et d’autres maladies faute des soins, de la famine.
Messieurs les Européens,
combien de congolais valent un rwandais ?
C’est plus qu’un génocide que les rwandais commentent au Congo depuis six ans, et vous ne dites rien !
Le Peuple Congolais n’a jamais pris part au génocide rwandais,
pourquoi devez-vous lui faire porter ce fardeau historique et laisser libre Paul KAGAME, l’auteur matériel du génocide de ses frères sur leur propre sol de par la guerre qu’il a commencée depuis 1990 et sur le sol congolais ?
Cessez votre hypocrisie !
Le Peuple Congolais demande à l’Union Européenne de mettre le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi sous embargo économique et Militaire et de lancer un mandat d’arrêt international contre Paul KAGAME et Yoweri MUSEVENI ainsi que leurs assistants congolais du RCD/Goma/RUBERWA et du MLC/Ouganda/JPBG pour crime contre l’humanité, de geler tous les avoirs dans les banques européennes et de déclarer persona non grata.
Le Peuple Congolais exige qu’en réparation des torts faits au Congo, la Belgique fasse la canalisation des eaux et la lutte contre le glissement des sols dans la ville de Bukavu.
Car sa responsabilité dans la désagrégation de cette ville est grande.
En effet, les anciens nous ont légué que ce sont les Belges qui avaient choisi le site de Bukavu sur proposition de Monsieur DIRKS (dont la ville actuelle était sa plantation) à la place du site de Kalehe.
Nous payons aujourd’hui le choix incohérent des Belges.
Le Peuple Congolais se souvient que le gouvernement Belge consacrait chaque année jusqu’en 1960, un million de francs belges pour la canalisation des eaux de la ville de Bukavu.
Nous exigeons que la Belgique consacre 42 millions de francs belges capitalisés à ces travaux arrêtés depuis 42 ans, pour avoir bâti consciemment la ville sur un site dangereux.
Pendant 32 ans la Belgique a soutenu un NON-ETAT : Mobutu, leur dauphin qui a systématiquement désarticulé le pays.
Le Peuple Congolais demande à la Belgique, en réparation de sa complicité avec Mobutu, d’agrandir l’aéroport de Kavumu/Bukavu pour en faire un aéroport international en remplacement de celui de Goma.
L’avenir de Goma étant incertain, Bukavu doit être doté d’un gros ouvrage pour relier l’Est à l’Ouest, Nord et Sud du pays.
La même demande est formulée pour la route Bukavu-Kisangani en vue d’assurer les approvisionnements de deux villes.
En conclusion, la Belgique ne peut pas prétendre être neutre en RDC au risque d’être irresponsable et hypocrite.
Le Peuple Congolais regrette l’attitude toujours, ambiguë de la Belgique dans les Grands Lacs en général et la RDC en particulier.
Son silence vis-à-vis de l’agression rwandaise au Congo est coupable et ne peut se comprendre autrement qu’en terme de complicité.
En tant qu’ancienne métropole, la Belgique ayant reconnu son forfait, en assassinat LUMUMBA, ne peut se contenter d’une pieuse confession.
Comme elle l’a exprimée au Rwanda par des larmes devant les os des crânes (non identifiables) et le soutien au Gouvernement agresseur et leurs lieutenants congolais, la Belgique doit manifester sa contribution parfaite pour les multiples erreurs commises au Congo depuis Léopold II jusqu’à ce jour, par une juste réparation, notamment en menant une politique de sincère partenariat à la recherche de la PAIX et la RECONSTRUCTION de notre pays meurtri, et sa FERME RESOLUTION d’éviter les erreurs du passé.

Pour l’ARCHIDIOCESE DE BUKAVU

http://www.inshuti.org/bukavu4.htm

*CNMM

MUTOTO WA KIVU a écrit à Elodie MOBUTU alias MONGO ELOMBE :

MONGO BILOMBEE QUE PENSES-TU DE CETTE LETTRE ?

L'APPEL du Président KABILA a écrit:
POURQUOI RÉPONDRE À L'APPEL DU CHEF DE L'ÉTAT RDCongolais ?

http://appelkabila.skyrock.com/

TABLE DES MATIÉRES :

(AU BAS DE LA PAGE VOUS VERREZ UN LIEN DÉROULANT POUR ALLER VERS LES AUTRES PAGES)

PAGE 01 :
- PRÉSENTATION DES CINQ CHANTIERS
01. http://appelkabila.skyrock.com/1.html

PAGE 01 - PAGE 02 :
- RD CONGO, ESCLAVE DE LA DETTE
01. http://appelkabila.skyrock.com/1.html
02. http://appelkabila.skyrock.com/2.html

PAGE 03 :
- FOND MONÉTAIRE DU G8
03. http://appelkabila.skyrock.com/3.html

PAGE 03 :
- PERTE DE SOUVERAINETÉ EN RD CONGO
03. http://appelkabila.skyrock.com/3.html

PAGE 03 - PAGE 04 :
- CODE MINIER DE LA RD CONGO, ARME DE DÉSTRUCTION MASSIVE
03. http://appelkabila.skyrock.com/3.html
04. http://appelkabila.skyrock.com/4.html

PAGE 04 - PAGE 05 :
- DÉSTRUCTION DE L'ÉCONOMIE LOCALE CONGOLAISE : CODE D'INVESTISEMENT
04. http://appelkabila.skyrock.com/4.html
05. http://appelkabila.skyrock.com/5.html

PAGE 05 - PAGE 06 :
- PRIVATISATION DE NOS ENTREPRISES PUBLIQUES : RÉGIDESO
05. http://appelkabila.skyrock.com/5.html
06. http://appelkabila.skyrock.com/6.html

PAGE 06 - PAGE 07 :
- PRIVATISATION DE NOS ENTREPRISES PUBLIQUES : SNEL
06. http://appelkabila.skyrock.com/6.html
07. http://appelkabila.skyrock.com/7.html

PAGE 07 :
- NOTRE PAYS NE POURRA PAS SE DÉVELLOPPER TANT QUE NOUS PAYERONS LA DETTE
07. http://appelkabila.skyrock.com/7.html

PAGE 08 :
- LES PROVINCES, VICTIME COLLATÉRALE DE LA DETTE
08. http://appelkabila.skyrock.com/8.html

PAGE 08 - PAGE 09 :
- LA NATIONALITÉ CONGOLAISE, UNE QUESTION DE DROIT
08. http://appelkabila.skyrock.com/8.html
09. http://appelkabila.skyrock.com/9.html

PAGE 09 - PAGE 11 :
- LES RAISONS CACHÉES DES VIOLENCES AU BAS-CONGO (BALKANISATION)
09. http://appelkabila.skyrock.com/9.html
10. http://appelkabila.skyrock.com/10.html
11. http://appelkabila.skyrock.com/12.html

PAGE 11- PAGE 12 :
- LES VRAIS RAISONS DE LA GUERRE EN RD CONGO
11. http://appelkabila.skyrock.com/11.html
12. http://appelkabila.skyrock.com/12.html

PAGE 12 - PAGE 13 :
- LE CONTRAT CHINOIS
12. http://appelkabila.skyrock.com/12.html
13. http://appelkabila.skyrock.com/13.html

PAGE 13 - PAGE 15 :
- ALIÉNATION CULTURELLE
13. http://appelkabila.skyrock.com/13.html
14. http://appelkabila.skyrock.com/14.html
15. http://appelkabila.skyrock.com/15.html

Un travail préparé par ENGUNDA IKALA
en collaboration avec KALONJI KANINDA et Lawrence KITOKO
http://appelkabila.skyrock.com/1.html
_______
*CNMM

*CNMM a écrit:

http://www.congo2000.net/forums/viewforum.php?f=47

http://www.editionsduboiris.com/livre.php?aid=23&PHPSESSID

http://www.congo2000.net/forums/viewtopic.php?f=21&t=5412&start=210

NON : TO BOYI KINDOKI ! TO BOYI LOKUTA !

1°- Mensonge
2°- Intolérance
3°- Désinformation
4°- Culte de la rumeur
5°- Paresse intellectuelle
6°- Malhonnêteté intellectuelle
7°- Dictature de la pensée unique

*CNMM : Christian Ndeko Mwana-Mboka
Le Patriote Soldat-Serviteur du Peuple RDCongolais

*CNMM a écrit:

RWANDA : QUE JUSTICE SOIT FAITE !

LE CHEF DES ARMÉES A-T-IL TRAHI DES OFFICIERS SUPÉRIEURS FRANÇAIS ?

INTERVIEW DU COLONEL JACQUES HOGARD
(En fin d'interview, le Colonel Luc MARCHAL, de l'Armée Belge, confirme les déclarations du Colonel Jacques HOGARD).
Paris, le 18 décembre 2008

=> http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/interview-jacques-hogard-guerre-rwanda.html

QUESTION (Q.) 01. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Colonel Jacques HOGARD, qui êtes-vous ?

=> RÉPONSE (R.) 01. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Je suis né en 1955 dans une famille d'officiers.
J'ai donc été élevé dans la tradition militaire.
Mon père servait dans l'infanterie de marine et j'ai passé plusieurs années de mon enfance en Afrique, le suivant dans ses affectations.
Tout naturellement, j'ai moi aussi choisi le métier des armes.
A ma sortie de Coëtquidan, j'ai choisi l'infanterie, en 1979, puis j'ai rejoint les rangs de la Légion Etrangère avant d'intégrer le 2éme REP.
Nous étions dans les années 80, avec les interventions au Liban, au Tchad et en République Centrafricaine.
En tant que lieutenant et capitaine, j'ai vécu là quelques années formidables.
Puis j'ai suivi le parcours normal, rejoignant l'Etat-major de l'armée de terre à Paris, comme jeune officier supérieur en 1989, pour y préparer l'Ecole de guerre, avant de me retrouver stationné à Djibouti, de 1992 à 1994.
J'y ai vécu un séjour très dense.
A l'époque, le pays venait de subir une tentative de déstabilisation de la part d'éléments venus d'Ethiopie, puis le déferlement de l'armée érythréenne en déroute, suivi de la rébellion des Afars qui menaçaient la capitale, Djibouti.
J'ai personnellement beaucoup de sympathie pour cette ethnie.
Ayant vécu adolescent dans ce pays et y étant retourné à plusieurs reprises comme jeune officier du 2ème REP, je connaissais ses qualités et, surtout sa fidélité à la France.
De Djibouti, j'ai aussi eu la chance de participer à des interventions, au printemps 1994 au Sud Yémen, mais aussi, auparavant, en 1992/1993, en Somalie, lors de l'opération " Restore Hope ".
Un grand spectacle.
J'étais le " chef opération " de la force française " ORYX " envoyée aux côtés des forces multinationales sous commandement américain.
Mon séjour à Djibouti s'est terminé par l'intervention au Rwanda, en 1994.
Puis je suis rentré en France, où j'ai poursuivi ma carrière à la Légion avant de rejoindre le commandement des opérations spéciales (COS), créé en 1992.
J'ai encore eu la chance, en 1998-1999, de commander le détachement des forces spéciales chargé d'ouvrir la voie à l'armée française lors de son entrée au Kosovo.
J'ai alors eu a posteriori le sentiment de ne plus rien avoir à faire dans l'armée, ayant connu tout ce qui m'y exaltait.
Je suis parti le 16 décembre 1999 en pré-retraite.
Après un stage de sept mois au centre de perfectionnement des affaires (CPA), à la chambre de commerce, le 1er septembre 2000, j'ai été rayé des cadres de l'armée d'active après 26 années de service.

Q.02. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Parlons du Rwanda ! Quand êtes-vous arrivé au Rwanda, plus exactement dans l'est du Zaïre, l'actuelle RDC ?

=> R. 02. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
J'y suis arrivé fin juin 1994, venant de Djibouti.
Nous avons débarqué à Goma, ville zaïroise frontalière avec la Rwanda, qui servait de point de regroupement des forces dédiées à l'intervention française.
Nous avions pour mission de mettre un terme, par tous les moyens, y compris la force, aux massacres qui se déroulaient de l'autre côté de la frontière, au Rwanda.
Ces derniers avaient éclaté à la suite de l'attentat du 6 avril 1994, perpétré contre le Président du Rwanda, Juvénal Habyarimana, et son homologue burundais, Cyprien Ntaryamira.
ous devions rétablir l'ordre et la sécurité ainsi que, dans la mesure du possible, la concorde nécessaire au dialogue entre les communautés.
Goma se situe sur les bords du lac Kivu et avait été choisie en raison de l'existence d'une piste d'aviation en dur, pouvant recevoir de gros porteurs, en l'occurrence les Antonov et les Iliouchine affrétés par l'armée française à d'anciens pays de l'ex-Union Soviétique.
Grâce à eux, nous avons pu projeter en un temps record une force de près de trois mille hommes.

Q.03. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Quelles cocardes portaient ces avions ?

=> R. 03. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Russes et ukrainiennes je crois. C'étaient d'anciens avions militaires réaffectées à des compagnies civiles faisant de l'affrètement aérien.

Q.04. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Mais pourquoi des avions des anciens pays de l'Union Soviétique ?

=> R. 04. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
La France ne possède pas de gros porteurs stratégiques.
A l'époque, elle avait demandé aux Etats-Unis de lui fournir les moyens aériens pour transporter ses troupes et leurs équipements au Rwanda.
Les Etats-Unis ont refusé car ils étaient opposés à toute intervention française au Rwanda.
Il faut souligner d'ailleurs que l'Administration Clinton a tout fait alors pour créer à la France de sérieuses difficultés.
L'état-major, avec l'aval du pouvoir, a alors décidé de faire appel aux Russes.
Nous avons bien entendu payé l'affrètement des avions mais sans doute les Russes ont-ils accepté sans déplaisir cette mission, goûtant l'ironie de la situation.

Q.05. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : De quelle force disposiez-vous pour mettre un terme aux massacres ?

=> R. 05. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
L'opération Turquoise, aux ordres du général Lafourcade, comprenait environ 2800 hommes articulés en trois groupements tactiques.
Le premier arrivé, composé de Forces spéciales, était commandé par le colonel Jacques Rosier, le soldat le plus décoré de France.
Formé d'un détachement du 1er RPIMa, d'un détachement des commandos Marine et d'un détachement des commandos parachutistes de l'air, doté de ses propres hélicoptères et cargo tactique C160, il était pré-positionné à la frontière du Rwanda, attendant le vote de la résolution 924 du Conseil de sécurité des Nations Unies, permettant à la France d'intervenir au Rwanda à la tête d'une coalition multinationale.
Le deuxième groupement, commandé par le colonel Patrice Sartre, était formé d'éléments des Troupes de Marine, en particulier de son prestigieux régiment, le RICM.
J'étais pour ma part à la tête du troisième groupement, constitué pour l'essentiel d'unités de combat détachées par les régiments de Légion, en garnison en Afrique ou en France.

Q.06. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : N'était-ce pas un peu surréaliste de charger une force aussi peu nombreuse de mettre un terme aux massacres ?

=> R. 06. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Nous disposions en effet d'un effectif ridicule compte tenu de l'ampleur de la mission à mener.
Mais les unités déployées appartenaient à l'élite de l'armée française.
Et puis, nous avons été néanmoins renforcés par des contingents africains.
J'ai eu ainsi sous mon commandement le détachement tchadien.
150 hommes de plus, cela compte beaucoup quand vous n'êtes que 400 !
Ils ont du reste fait un travail remarquable.
Nous n'en manquions pas moins de moyens humains, mais le soldat français a de grandes qualités.
Il est capable de donner beaucoup de son temps et de sa peine.
De doubler, voire de tripler sa capacité de " travail " en prenant sur ses moments de détente et son sommeil.

Q.07. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : La France avait signé un accord de défense avec le Rwanda. Quel était-il ?

=> R. 07. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Nous avions de fait un accord de coopération militaire avec Kigali, signé en 1975 sous Giscard d'Estaing, mais pas d'accord de défense stricto sensu.
Des éléments réduits de l'armée française se trouvaient donc au Rwanda en octobre 90 au titre de la coopération militaire, quand la rébellion tutsie, formée en Ouganda sous la tutelle de l'armée de ce pays, a lancé une offensive contre le Rwanda.
Bref retour en arrière :
tout avait commencé en 1961, lors de l'indépendance.
La majorité hutue (85% de la population), s'étant alors révoltée dans le sang contre les Tutsis qui avaient jusque là exercé le pouvoir sans partage, un grand nombre de ces derniers avaient choisi l'exil en Ouganda.
Là, ils avaient fait souche et beaucoup d'entre eux avaient intégré la guérilla menée par l'actuel président Yoweri Museveni contre le gouvernement de Milton Obote à Kampala. Quand les guérilleros se sont emparés du pouvoir, nombre de ces Tutsis se sont retrouvés alors à des fonctions importantes dans la nouvelle armée ougandaise.
Certains occupaient même des postes de premier plan, comme l'actuel Président du Rwanda, Paul Kagamé, alors numéro deux des renseignements militaires.
Il portait le grade de colonel de l'armée ougandaise et avait été formé aux Etats-Unis.

Q.08. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Kagamé est donc bien un compagnon d'armes de l'actuel Président ougandais, Yoweri Museveni...

=> R. 08. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Oui, à un moment donné, tous ces Rwandais devenant un peu trop visibles aux yeux de la population ougandaise, Museveni a décidé de les encourager à retourner en force dans leur patrie d'origine, comptant bien du même coup élargir ainsi son influence en Afrique centrale.
Pour moi, sans aucun doute, Museveni visait déjà les richesses minières du Kivu, aujourd'hui sous les feux de l'actualité avec les activités guerrières de Laurent Nkunda.

Q.09. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Depuis le mois d'août 2008, au Kivu, ne voyons-nous pas, la répétition du scénario de l'invasion du Rwanda, cette fois-ci à partir de ce pays, contre la République démocratique du Congo, ex-Zaïre ?

=> R. 09. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Absolument. On voit cette fois Laurent Nkunda, un Tutsi du Congo, organiser une rébellion contre son pays d'origine avec l'aide du Rwanda voisin.
En octobre 1990, l'Ouganda de Museveni encourageait les Tutsis, sous le nom de FPR (Front patriotique rwandais), à renverser le pouvoir en place à Kigali.
Le président Habyarimana, du Rwanda, voyant son pays attaqué par un voisin et se trouvant en difficulté, demanda l'intervention de la France et du Zaïre.
L'armée zaïroise, mal formée et indisciplinée, ne faisait pas le poids.
Néanmoins, à l'époque, le Président Mitterrand pensait régler le problème en dépêchant deux compagnies de parachutistes.
Sur son ordre, le premier détachement de l'opération Noroît est envoyé en octobre 1990.
Renouvelée tous les quatre mois, l'intervention va durer un peu plus de trois ans, jusqu'en octobre 1993.
Elle prend fin au lendemain des accords d'Arusha, signés en août 1993, sous la pression des pays occidentaux et principalement de la France.
Il faut bien reconnaître à Mitterrand qu'il n'a pas soutenu sans contrepartie le régime du président Habyarimana :
" Je vous soutiens militairement, avait-il dit en substance, je vous permets ainsi de rester au pouvoir mais vous allez faire accéder votre pays à la démocratie ".

Q.10. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Oui, parce que ce Habyarimana n'était pas non plus un grand démocrate...

=> R. 10. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Il était un chef d'Etat africain de son époque, parmi tant d'autres. Autoritaire, paternaliste, son régime reposait sur le système du parti unique.
C'était une sorte de " despote éclairé ", chrétien convaincu, qui pratiquait une politique de quotas, accordant 15% des postes aux Tutsis dans l'armée, à l'université et même dans les séminaires où l'on formait les prêtres, la grande majorité de la population, Hutus et Tutsis confondus, confessant le catholicisme.

À suivre...

http://www.inshuti.org/
http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/interview-jacques-hogard-guerre-rwanda.html
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Proposé par *CNMM

*CNMM a écrit:

Q.11. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Il y a beaucoup de pays d'Afrique dans lesquels les minorités ne sont pas représentées du tout dans les structures du pouvoir.

=> R. 11. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Oui, c'est pourquoi j'ai la prétention de dire que le Rwanda, sous le régime d'Habyarimana, était un pays en voie de développement dans tout l'entendement du terme et sans aucune ironie de ma part.
Il disposait d'une organisation administrative réelle, d'un réseau routier en bon état, d'infrastructures, d'une organisation médicale et même de dispensaires dans toutes les communes.
Un jour par semaine, la population était invitée à donner son temps pour l'entretien des routes et des espaces publics.
Je qualifie le régime de Habyarimana de paternaliste et même d'autoritaire mais ce n'était pas un régime totalitaire comme l'est actuellement celui de Kagamé.
On ne constatait pas l'existence de disparitions, d'assassinats, de déportations, de séances de rééducation politique, de tribunaux populaires ou d'arrestations arbitraires.
Toutes choses devenues fréquentes, hélas, dans le Rwanda d'aujourd'hui.
En décembre 1993, aux termes des accords d'Arusha, les dernières troupes françaises se retiraient du Rwanda et laissaient la place à la MINUAR (Mission des Nations unies au Rwanda),d'un effectif de 2800 hommes fournis par des pays comme la Belgique, le Ghana ou le Bengladesh.

Q.12. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Donc la France n'est plus présente militairement au moment des massacres de 1994...

=> R. 12. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Non, il n'y a plus de troupes françaises sur le territoire rwandais à partir de décembre 1993.
Il ne reste que 17 coopérants militaires, si j'ai bonne mémoire, qui portent l'uniforme rwandais et servent comme assistants techniques.
Ils n'ont pas de mission de combat, mais des missions de formation et d'instruction technique.
C'est un point important et sur lequel il faut insister.
Car l'on a entendu les rumeurs les plus ineptes accusant la France de crimes, qui auraient été commis pendant le génocide.
Alors que ses forces armées avaient quitté le territoire depuis plusieurs mois.
Je répète donc, au 6 avril 1994, date du début du génocide, la seule force militaire étrangère présente au Rwanda était celle des Nations Unies.

Q.13. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Sous casques bleus donc ?

=> R. 13. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Oui, sous casques bleus et commandée, par un général canadien, le général Roméo Dallaire qui, huit jours après le début du génocide, a laissé sans protester l'ONU réduire ses troupes des 9/10èmes de leurs effectifs.
La MINUAR est ainsi passée de 2800 hommes à 280, sur ordre du Conseil de sécurité des Nations Unies. Une décision aberrante !
S'il avait été un homme responsable et courageux, un officier digne de ce nom, le général Dallaire aurait immédiatement démissionné pour rentrer dans son pays, le Canada.
C'est ce qu'a fait récemment le général espagnol Vicente Diaz de Villegas, en octobre dernier, quand au Kivu, il a constaté qu'il ne disposait pas des moyens nécessaires pour mettre un terme aux violences provoquées par l'attaque de Nkunda et de ses rebelles tutsis.

Q.14. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Bien, revenons à votre arrivée à la frontière du Rwanda en 1994. Comme vous l'avez dit, vous participez alors à l'opération Turquoise, mise sur pied suite à une résolution des Nations Unies...

=> R. 14. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Oui, votée avec l'abstention des Etats-Unis, qui n'ont cependant pas opposé leur veto.
Madeleine Albright, alors Secrétaire d'Etat, qualifia aussitôt Turquoise d'"opération anormale ".
Comme si l'on pouvait qualifier d'anormale une opération destinée à mettre fin à des massacres sans précédents.

Q.15. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : C'est un paradoxe, la France, seule à intervenir avec quelques pays africains pour arrêter l'effusion de sang, se voit aujourd'hui mise au banc des accusés par le gouvernement de Kigali.

=> R. 15. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Sur ce plan, c'est même la France qui, la première, a parlé de génocide au Rwanda, par la voix de son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Alain Juppé.
La communauté internationale se taisait.
Pire, les Etats-Unis ont tout fait pour l'empêcher d'intervenir.

Q.16. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Pourquoi les Etats-Unis ne voulaient-ils pas d'une intervention militaire pour faire cesser le génocide ?

=> R. 16. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Nous sommes là au cœur d'un problème qui est toujours d'actualité.
En tant que pays, ni le Rwanda ni le Burundi n'intéressent personne :
ce sont de petits pays agricoles, surpeuplés, dont le sous-sol, jusqu'à présent, n'a pas révélé de ressources importantes.
En revanche, ils sont proches des provinces congolaises du Shaba, l'ancien Katanga, et du Kivu, que les scientifiques s'accordent à qualifier de " scandale géologique ", tant ils recèlent de richesses minières.
Récemment, l'intérêt pour le Kivu s'est vu encore croître avec la découverte d'uranium et de coltan, un métal rare très apprécié par les industriels pour ses qualités de résistance à la corrosion.

Q.17. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Les richesses minières du Kivu sont-elles exploitées par le Congo ?

=> R. 17. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Absolument pas. Reste à se demander qui s'intéresse à cet extraordinaire potentiel minier.
Certes, il y a le petit Rwanda, avec à sa tête Kagamé, l'élève de Museveni qui tend à dépasser son maître.
Mais je vois derrière cet acteur de premier plan l'ombre des Etats-Unis, du Royaume-Uni et, je le crois aussi, d'Israël.
Ces trois puissances, ai-je compris sur le terrain, ont une vision très claire des possibilités de cette région et des enjeux de la guerre, qui s'y déroule pour le contrôle des matières premières.

Q.18. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Avez-vous des preuves de ce que vous avancez ?

=> R. 18. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Rappelez-vous l'histoire !
Ce sont les Etats-Unis qui ont consacré Museveni à la tête de l'Ouganda.
Museveni est un homme des Américains.
Il a été cité en exemple par Bill Clinton et qualifié de modèle de " bonne gouvernance " en Afrique, en raison de sa prétendue rupture avec le passé ougandais de corruption et d'abus des droits de l'homme.
On voit ce qu'il en est.
Aujourd'hui, l'Ouganda de Museveni est un régime totalitaire.
On voit aussi les Etats-Unis travaillant à structurer l'alliance entre Kampala et Kigali, entre Museveni et Kagamé.
Par exemple, après la victoire de ce dernier au Rwanda, c'est le génie des forces armées américaines qui a refait la route entre les deux capitales.
Washington a aussi fourni des blindés M113 et d'autres équipements militaires à l'armée tutsie victorieuse.

Q.19. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Avez-vous été témoin de faits précis ?

=> R. 20. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Un incident m'a frappé.
Quand j'étais le patron de la partie sud de Turquoise, dans le sud-ouest du Rwanda, un beau jour j'ai vu atterrir un C130 américain sans marquage.
Une jeep Cherokee en est sortie avec à son bord un lieutenant-colonel des Rangers américains.
Il a déclaré s'appeler James Babbit, si je me souviens bien, et occuper les fonctions d'attaché de Défense à l'ambassade américaine à Brazzaville, au Congo.
Il parlait notre langue comme vous et moi. Il m'a déclaré :
" Je suis affecté comme officier de liaison auprès de votre état-major tactique ".
" Officier de liaison, mais avec qui ?
Ai-je rétorqué. Il n'y a pas de troupes américaines sur le terrain?
" J'ai rendu compte à mon patron, le général Lafourcade qui commandait l'opération.
" Oui, les ordres viennent d'en haut, m'a-t-il confirmé.
Vous le gardez auprès de vous et vous faites attention ".
En fait cet étrange officier de liaison n'avait de cesse de se renseigner, se comportant comme un espion au sein de mon état major.
Cela en devenait très pénible.
Je ne pouvais pas passer un message chiffré au général Lafourcade sans qu'il ne soit à proximité.
J'ai été obligé de lui demander de garder ses distances.
Irrité, j'ai écrit sur un carton de rations de combat les mots :
" Forbidden to unauthorized persons " et j'ai accroché l'écriteau à l'entrée de la zone du PC dédiée aux transmissions.
Piqué au vif, il m'a demandé :
" A qui est donc destiné cette pancarte ?
" Le regardant droit dans les yeux, j'ai répliqué :
" Qui parle anglais ici ? ".
Il a grommelé que ce n'était pas très amical. J'ai répondu du tac au tac :
" Ce qui n'est pas très amical, c'est la manière dont vous vous comportez ".

Q.20. Alain CHEVAÉRIAS (A.C.) : Comment cette affaire s'est-elle terminée ?

=> R. 20. Colonel Jacques HOGARD (J.H.) :
Deux jours après cet incident, j'ai été réveillé en pleine nuit par un sergent du 2ème Régiment étranger d'infanterie de quart au poste de commandement.
Il avait découvert l'officier de liaison américain fouillant dans mon bureau.
Par précaution je conservais, avec moi dans une mallette, tous les documents importants.
Il ne risquait pas de découvrir grand chose !
Néanmoins, je lui ai demandé ce qu'il faisait là.
Il m'a répondu que, n'arrivant pas à dormir, il cherchait " des magazines pour se distraire ".
Cet incident m'a permis d'obtenir son départ dès le lendemain matin.
Il m'a frappé, parce des camarades du commandement des opérations spéciales m'avaient averti en me disant :
" Aux côtés des combattants tutsis, il y a des hommes des Forces spéciales américaines ou des Forces spéciales britanniques ".
J'ai fait le lien.

À SUIVRE

=> http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/interview-jacques-hogard-guerre-rwanda.html
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Proposé par *CNMM