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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

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Message  ndonzwau 12/5/2021, 2:52 pm

"L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO

Le projet agricole de Bukanga Lonzo a été est mise en place à grandes pompes en 2012, sous le gouvernement Matata. Tous les espoirs étaient alors ouverts pour qu'il initie et permette au Congo une autosuffisance alimentaire au pays mais près de 10 ans après on en parle à raison en termes d'un projet qui a englouti plus de 250 M$ sans réussir ses objectifs de développement économique. Un échec et un gâchis financier pour le Trésor.


Matata Ponyo qui était alors PM est vu aujourd'hui comme le fossoyeur du projet.  Où l'on découvre aujourd'hui que l'Affaire Bukanga-Lonzo au lieu de rester une affaire économico-politico-judiciaire avec des investigations en règles est devenu une sorte de feuilleton où inspecteurs financiers, protagonistes politiques en tête Matata et le pouvoir en place rivalisent de shows pour défendre leurs revendications et leurs griefs , se rejetant la balle à qui mieux mieux comme dans un théâtre minable laissant le peuple Congolais première victime de cet échec parent pauvre oublié. Jusqu'où, jusqu'à quand ???

Matata en tant que principal maître d'oeuvre n'a pas à jouer au Zorro de la bonne science ou au Saint qui ne serait responsable de rien sinon à ses partenaires et à ses successeurs, il doit répondre de sa gestion et jusque-là de fortes présomptions de mégestion et davantage lui sot imputées ! Quels sont les faits exacts ?

Sans entrer dans tous les détails retenus par l'IGF, son rapport final relève plusieurs griefs à charge de l'ancien PM dans la l'échec du projet et le  reconnaît comme l’auteur intellectuel de sa débâcle à travers la conception, la planification et les engagements pour paiement de plus de 83% de fonds décaissés directement au profit des comptes du partenaire sud-africain et de ses filiales logés en Afrique du Sud, ainsi qu’au profit de la société MIC Industries. Ledit rapport pointe Matata également dans le choix du partenaire sud-africain Africom qui n’avait que trois ans d’existence au moment de la signature du contrat de gestion et de ses filiales. Et ce, en violation des procédures de passation des marchés publics.

Les conclusions de l’IFG lui imputent le détournement constaté de 7.392.162.577 CDF, l’équivalent de 7.989.408,08 USD pour l’achat de Ultimate Building Machine pour le compte du parc alors que ce paiement n’a pas été reconnu par Africom, qui passait toutes les commandes des équipements, matériels et intrants agricoles. Cet équipement n’a jamais été livré au Parc en considérant le compte-rendu de la réunion de service du 4 mai 2017, présidée par le DG de Parcagri Ida Naserwa. Etc, Etc... (voir infra)

Dans sa réponse Matata invoque le fait que la Primature et le Chef du Gouvernement n’étaient nullement impliqués dans la gestion des fonds du projet. C’est l’entreprise Africom qui, d’après Matata Ponyo, était seul responsable de l’exécution technique et financière du projet sur base du contrat dûment signé entre elle et les quatre membres du Gouvernement. C'est alors qu'en réaction à son argumentation  l’IGF estime que la débâcle de ce parc ne se réduit ni à la simple signature du contrat de gestion entre l’État congolais et Africom, ni à la gestion quotidienne par ce dernier, elle se situe aussi bien à la conception, à la planification, au choix du partenaire et aux actes de gestion et que par ailleurs, le PM  intervenait, selon l’IGF, tout au long du cycle de vie du projet tout au moins à travers son  Bureau qui était le centre d’engagement de toutes les dépenses du projet. L’IGF n’épingle pas que Matata, elle cite plusieurs autres noms et leurs responsabilités comme la Ministre du Portefeuille Louise Munga, la Directrice Générale de Parc Ida Kamonji, le Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCECO) Matondo Mbungu, à l'époque des faits et biens d’autres noms.
Attendons un vrai procès avec ses confrontations.



"RDC: rapport de l’IGF sur l’échec du parc industriel de Bukanga Lonzo - 11/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210511-rdc-rapport-de-l-igf-sur-l-%C3%A9chec-du-parc-industriel-de-bukanga-lonzo

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! 000_Par7019016_0
Un rapport de l’IGF pointe la responsabilité de l’ancien Premier ministre de la RDC, Matata Ponyo, dans l’échec du parc industriel de Bukanga Lonzo AFP / Junior D. Kannah

En RDC, l’Inspection générale des finances (IGF) a transmis à la justice son rapport sur la gestion du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. À l’origine, ce projet pilote qui s’étend sur 80 000 hectares à 220 km avait pour but de contribuer à l’autosuffisance alimentaire et de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’accroissement de la productivité agricole. Sept ans après son inauguration par Joseph Kabila, président de la République de l’époque, le projet est non seulement considéré comme un échec mais aussi comme une vaste affaire de détournements.
L’enquête de l’IGF a duré vingt jours. Elle révèle que 285 millions de dollars, au total, ont été décaissés par le gouvernement. De cette somme, au moins 205 millions ont été perdus dans ce projet dont l’échec aurait été planifié dès sa conception, d’après l’Inspection générale des finances (IGF).
Les inspecteurs notent, dans ce rapport bouclé en 2020, que parmi les causes de la débâcle, il y a le choix des partenaires qui seraient, d’après leur analyse, non expérimentés.
Au moment de la signature du contrat de gestion avec l’Etat congolais, la holding sud-africaine Africom, chargée de la gestion du projet, n’avait que trois ans d’existence. Bien plus, selon les enquêteurs, ce recrutement d’Africom s’est déroulé en violation de la procédure de passation des marchés publics. Il s’est opéré de gré à gré et sans l’autorisation de la direction générale de contrôle des marchés publics.
Selon l’IGF, avec le décaissement de l’Etat, ce projet aurait pu s’autofinancer à partir de la deuxième année mais il a été plombé notamment, ajoutent-ils, par des cas de détournements et de surfacturation ainsi que par l’opacité dans la gestion.

Pour l’IGF, l’auteur intellectuel de cet échec, c’est l’ancien Premier ministre. Les proches de Matata Ponyo rétorquent : « Cette accusation ne repose sur aucun fondement juridique. S’il est vrai qu’il a impulsé le projet, il n’en est point l’opérateur ».
Ils ajoutent aussi que les paiements, en provenance du Trésor public, ne sont jamais opérés par la primature mais par le ministère des Finances. Ils soutiennent que la vraie débâcle de Bukanga Lonzo est intervenue après le départ de Matata Ponyo Mapon de la primature, en décembre 2016."
= Bukanga Lonzo : l’histoire d’une machine à 7,9 millions USD payée par le «Bureau» de Matata, mais « jamais livrée »
= Bukanga Lonzo, fiasco, enquêtes et polémiques
= Bukanga Lonzo : près de 5 millions USD pour une route jamais gravillonnée
= Le rôle trouble d’Africom au cœur du fiasco de Bukanga Lonzo
= L’incroyable surfacturation autour de Bukanga Lonzo


"RDC : Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo, Matata Ponyo et l’Inspection Générale des Finances - 10/05/2021
= https://www.afriwave.com/2021/05/10/rdc-parc-agro-industriel-de-bukanga-lonzo-matata-ponyo-et-linspection-generale-des-finances/
Le scandale du fiasco voulu du Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo et les soupçons de détournements des fonds public qui l’accompagne ont-t-ils rattrapé aujourd’hui l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon ? C’est le moins que l’on puisse se demander à la vue de la demande de levée de l’immunité parlementaire à l’encontre du sénateur devenu conseiller économique de l’Etat guinéen.

Dans le document du Procureur près la Cour de Cassation adressé au bureau du Sénat, la responsabilité de l’ancien chef de gouvernement est établie dans la débâcle du projet du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo.
L’accusation se base sur le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour qui 205 millions de dollars ont été détournés sur les 285 millions affectés à ce projet par l’État congolais.  Revenu de la Guinée Conakry pour « faire face à la justice et dire la vérité » selon ses propos, Augustin Matata Ponyo Mapon explique qu’il « n’a jamais été lui impliqué dans la gestion de ce projet » et qu’il est « très étonné que seule la personne qui n’était pas impliquée dans la gestion est poursuivie ».
Croyant que cela est « injuste, le plus important, c’est que la vérité triomphe quelles que soient la longueur de l’obscurité et la longueur du mensonge », Matata s’insurge contre la justice qu’il qualifie de politique à son encontre.
Face à un procès en devenir, Augustin Matata trouve ridicule que « 60 ans après l’indépendance, on puisse vivre ce type de folklore ». Car pour lui, le gouvernement congolais de l’époque sous sa conduite avait signé un « contrat en bonne et due forme » avec l’entreprise sud-africaine AFRICOM qui avait toutes « les responsabilités techniques et financières pour l’ensemble des opérations »."
= https://www.afriwave.com/2020/09/04/rdc-matata-ponyo-ecrit-a-ligf-et-sexplique-sur-la-deconfiture-du-parc-agro-industriel-de-bukanga-lonzo/
= https://www.afriwave.com/2020/08/19/rdc-parc-agricole-bukanga-lonzo-un-gachis-economique-sur-fond-de-corruption-et-detournements-des-fonds-publics/


"Bokanga Lonzo: ce que l’on reproche à Augustin Matata Ponyo - 1 mars 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/03/01/bokanga-lonzo-ce-que-lon-reproche-a-augustin-matata-ponyo.html/78197/
Lancé avec pompe en février 2014, le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo devrait servir de grenier à la mégalopole Kinshasa, forte de ses 12 millions d'habitants. Mais hélas, ce projet a tourné à un fiasco. A l'ère Tshisekedi, l'IGF a mené des enquêtes pour élucider les véritables causes de cette débâcle.

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! MATATA-FIASCO-FICHE-scaled
Bokanga Lonzo: ce que l’on reproche à Augustin Matata Ponyo

Le rapport de l’Inspection Générale des Finances est accablant. Ce dernier relève plusieurs griefs à charge du Sénateur et ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo dans la débâcle du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Au terme de ce rapport, Augustin Matata est reconnu comme l’auteur intellectuel de la débâcle de ce parc. Et cela à travers la conception, la planification et les engagements pour paiement de plus de 83% de fonds décaissés directement au profit des comptes du partenaire sud-africain et de ses filiales logés en Afrique du Sud, ainsi qu’au profit de la société MIC Industries.
Ledit rapport pointe le docteur Matata Ponyo également dans le choix du partenaire sud-africain Africom qui n’avait que trois ans d’existence au moment de la signature du contrat de gestion et de ses filiales. Et ce, en violation des procédures de passation des marchés publics, spécialement les articles 17 de la loi n10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics.


Les conclusions de l’IFG imputent au Premier Ministre honoraire le détournement constaté de 7.392.162.577 CDF, l’équivalent de 7.989.408,08 USD pour l’achat de Ultimate Building Machine pour le compte du parc alors que ce paiement n’a pas été reconnu par Africom, qui passait toutes les commandes des équipements, matériels et intrants agricoles. Cet équipement n’a jamais été livré au Parc en considérant le compte-rendu de la réunion de service du 4 mai 2017, présidée par le DG de Parcagri Ida Naserwa.
Il est aussi reproché au sénateur Matata d’avoir initié et payé à la société Desticlox une somme de 510.883,84 USD au titre des frais de gestion, sans titre ni qualité dans le chef de ce dernier, car le prestataire qui avait signé le contrat de gestion avec l’État congolais est Africom. Un cas de détournement des fonds conclut le rapport.

Un autre grief, c’est la complicité de détournement à travers les engagements et paiements des sommes au titre de libération du capital social au-delà du montant de la quotité due par l’État congolais dans les sociétés Parcagri SA, Separgri SA et Marikin SA.
L’IGF accuse Augustin Matata de négligence coupable pour ne s’être pas rassuré de mécanismes prudentiels de garantie de bonne gestion par le partenaire. Ce qui a entraîné l’opacité dans la gestion par le partenaire sud-africain et la surfacturation des biens et services au point qu’Africom était le seul à déterminer les besoins en investissements, passait les commandes, fixait les prix et achetait les équipements, matériels et intrants, sans être mis en concurrence avec d’autres fournisseurs. Africom devenait ainsi juge et partie durant tout le cycle de vie du projet.
Enfin, le dernier reproche concerne aussi l’abstention coupable. Mais cette fois, c’est pour n’avoir pas mis en place des mécanismes minima pour garantir la surveillance dans l’utilisation des fonds décaissés par le Trésor public. Pour l’IFG, il aurait fallu mettre en place un service d’audit interne ou comité de suivi et de tenir la comptabilité sur place en RDC. Cette négligence a facilité la surfacturation.

Dans sa réponse insérée dans le rapport de l’IGF, le Premier Ministre honoraire insiste sur le fait que la Primature et le Chef du Gouvernement n’étaient nullement impliqués dans la gestion des fonds du projet. C’est l’entreprise Africom qui, d’après Matata Ponyo, était seul responsable de l’exécution technique et financière du projet sur base du contrat dûment signé entre elle et les quatre membres du Gouvernement. La Primature n’en était pas signataire, précise Matata.
En réaction à cette argumentation de l’ancien Premier Ministre, l’IGF estime que la débâcle de ce parc ne se réduit ni à la simple signature du contrat de gestion entre l’État congolais et Africom, ni à la gestion quotidienne par ce dernier. Il se situe aussi bien à la conception, à la planification, au choix du partenaire et aux actes de gestion. Par ailleurs, le Premier Ministre honoraire intervenait, selon l’IGF, tout au long du cycle de vie du projet tout au moins à travers le fait que le Bureau de l’ancien Premier Ministre était le centre d’engagement de toutes les dépenses du projet. C’est à ce titre que le paiement en faveur de MIC Industries pour l’achat constitue un acte de gestion courante.
Le rapport de l’IGF n’épingle pas que Matata Ponyo. Plusieurs autres noms sont cités, avec des détails sur la responsabilité de chacun d’eux dans ce document confidentiel auquel Politico.cd a eu accès. L’on y retrouve par exemple l’actuelle Députée Nationale Louise Munga, Ministre du Portefeuille à l’époque des faits ; l’actuelle Sénatrice Ida Kamonji, Directrice Générale de Parc Agri à l’époque des faits ; Matondo Mbungu, Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCECO); et biens d’autres noms qui seront dévoilés prochainement."


"Affaire Bukanga Lonzo : l’IGF dévoile ses conclusions - 20 NOVEMBRE 2020
= https://laprosperiteonline.net/2020/11/20/nation/affaire-bukanga-lonzo-ligf-devoile-ses-conclusions/
L’Inspection Générale des Finances (IGF), très impliquée dans plusieurs sujets brûlants de l’heure dont les Congolais attendent voir clair, a rendu public ses conclusions quant aux missions qu’elle a effectuées sur des principaux dossiers. Il y en avait cinq au total, à savoir : celui concernant le Parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo, la paie des enseignants par la SECOPE, le dossier Go-pass, la dénonciation des fraudes fiscales commises par un opérateur de téléphonie mobile, et la gestion des fonds destinés à la province de l’Equateur. C’était au cours d’un point de presse tenu mercredi dernier.

Pour ce qui est de Bukanga Lonzo, à en croire l’Inspecteur général Chef de services, Jules Alingete, il était question pour l’IGF pendant cette mission de contrôle, de rechercher des causes de la débâcle financière de ce méga projet.
Au terme de leur travail, plusieurs griefs ont été retenus comme étant à la base de l’échec cuisant de grand programme notamment, le marché de gré à gré entretenu avec un partenaire non expérimenté et n’évoluant pas dans le secteur agricole dans son pays d’origine, des surfacturations pour l’acquisition des équipements et engrais agricoles, ainsi que la présumée surfacturation des travaux de soutirage d’électricité sur la ligne Inga à 40 millions de dollars dont un trop paiement de 2 millions de dollars, pour ne citer ceux-ci.

Comme résultats finaux, Jules Alingete renseigne que sur les 285 millions de dollars américains déboursés par le Trésor public, seuls 80 millions de dollars auraient réellement été affectés aux travaux de Parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo. Et, 205 millions de dollars seraient, en fait, le montant perdu par l’Etat congolais en investissant sur ce projet, a-t-il fait remarquer.
Les conclusions de l’IGF révèlent que six personnes ont été identifiées comme  responsables directs de ce gâchis de temps, d’énergie et des fonds du Trésor public. Sans vouloir citer le nom de qui ce soit, l’IGF précise tout de même que parmi les six personnes concernées se trouverait deux couvertes par les immunités parlementaires, un expatrié, un Congolais en fuite en Europe.
A vrai dire, ces conclusions présentées par l’Inspection Générale des Finances prouvent à suffisance que l’échec de ce grand projet était planifié depuis sa conception.

NOTE SYNTHESE DES CONCLUSIONS DES MISSIONS DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES AU SECOND SEMESTRE 2020(...]" 



"RDC : Bukanga Lonzo, un fiasco à 80 millions de dollars - 08 septembre 2020
= https://www.jeuneafrique.com/1041392/economie/rdc-bukanga-lonzo-un-fiasco-a-80-millions-de-dollars/



"RDC: La justice ouvre un dossier contre Augustin Matata Ponyo - 6 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/06/rdc-la-justice-ouvre-un-dossier-contre-augustin-matata-ponyo.html/83068/
"Dossier Bukanga-Lonzo : la justice sollicite du sénat la levée des immunités de Matata Ponyo et Ida Kamonji - 6 mai, 2021
= https://cas-info.ca/2021/05/dossier-bukanga-lonzo-la-justice-sollicite-du-senat-la-levee-des-immunites-de-matata-ponyo-et-ida-kamonji/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210508-rdc-la-justice-demande-la-lev%C3%A9e-de-l-immunit%C3%A9-du-s%C3%A9nateur-matata-ponyo
= https://afrique.lalibre.be/60690/rdc-la-justice-demande-la-levee-de-limmunite-de-lex-premier-ministre/


"RDC: l’ancien Premier ministre Matata Ponyo réagit à la demande de levée de son immunité
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210510-rdc-l-ancien-premier-ministre-matata-ponyo-r%C3%A9agit-%C3%A0-la-demande-de-la-lev%C3%A9e-de-son-immunit%C3%A9

"RDC : Affaire Bukanga Lonzo, Matata Ponyo prêt à se défendre devant la justice congolaise - 10 mai 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-pret-a-se-defendre-devant-la-justice-congolaise/

"RDC/ Affaire Bukanga Lonzo : l’IGF repond à Matata Ponyo - 10 mai 2021
= https://grandjournalcd.net/2021/05/10/rdc-affaire-bukanga-lonzo-ligf-repond-a-matata-ponyo/

"Matata Ponyo : ‘’Je suis venu affronter la justice de mon pays’’ - 10 MAI 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/05/10/top/matata-ponyo-je-suis-venu-affronter-la-justice-de-mon-pays/

"Affaire Bukanga-Lonzo: "Si j'avais peur, je ne serais pas venu", Matata Ponyo - 9 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/09/affaire-bukanga-lonzo-si-javais-peur-je-ne-serais-pas-venu-matata-ponyo

"RDC-Dossier Bukanga Lonzo: Matata Ponyo prêt à affronter la justice - 7 mai 2021
= https://depeche.cd/2021/05/07/rdc-dossier-bukanga-lonzo-matata-ponyo-pret-a-affronter-la-justice/

"Detournement présumé dans le projet Bukanga-Lozo : Matata Ponyo à Kinshasa pour affronter la justice - 9 mai, 2021
= https://cas-info.ca/2021/05/detournement-presume-dans-le-projet-bukanga-lozo-matata-ponyo-a-kinshasa-pour-affronter-la-justice/


"RDC: l'ancien Premier ministre Matata Ponyo répond aux accusations de l'IGF - 13/02/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210213-rdc-l-ancien-premier-ministre-matata-ponyo-r%C3%A9pond-aux-accusations-de-l-igf

"RDC : accusé de détournement, l’ancien premier ministre Matata Ponyo dénonce un dossier «truffé de mensonges» 10 mai 2021

= https://www.financialafrik.com/2021/05/10/rdc-accuse-de-detournement-lancien-premier-ministre-matata-ponyo-denonce-un-dossier-truffe-de-mensonges/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 12/5/2021, 9:25 pm, édité 1 fois

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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 12/5/2021, 5:59 pm

PS

Que dire en défiitive de la défense de Matata et de ceux qui sont derrière lui sinon qu'il ne comprend pas ou feint de ne pas le comprendre que le grief pricipal qu'on lui porte c'est qu'un PM lucide et responsable aurait dû être plus soucieux du début à la fin de la bonne réalisation de ce projet, c'est une démission coupable que d'imputer ses échecs à des partenaires ou des collaborateurs que par ailleurs il a choisis. Ou alors il veut se prémunir de sa propre mégestion avec des dividendes substentiels qu'il en soutirés. Si cette affaire est bien instruite Matata n'a aucune chance de s'en tirer via des artifices qui tous l'accusent. Quitte à se charger lui-même de demander ou de régler ses comptes à ses faux amis...



"Faudra-t-il enquêter sur la gestion du projet Bukanga Lonzo ? - 09/09/2020
= https://www.radiookapi.net/2020/09/09/emissions/parole-aux-auditeurs/faudra-t-il-enqueter-sur-la-gestion-du-projet-bukanga
Dans une correspondance adressée la semaine dernière à l'inspecteur général des finances chef de service de l'Inspection Générale des Finances (IGF), Jules Alingete, Augustin Matata Ponyo appelle l'IGF à se saisir du dossier relatif au projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo pour établir les responsabilités de l'éventuel détournement des fonds publics.
Notons que le projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo avait été lancé en 2014 par son gouvernement dans le cadre du programme économique de l'ancien président Joseph Kabila, axé sur la révolution de la modernité.
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"RDC: rapport de l’IGF sur l’échec du parc industriel de Bukanga Lonzo -11/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210511-rdc-rapport-de-l-igf-sur-l-%C3%A9chec-du-parc-industriel-de-bukanga-lonzo
En RDC, l’Inspection générale des finances (IGF) a transmis à la justice son rapport sur la gestion du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. À l’origine, ce projet pilote qui s’étend sur 80 000 hectares à 220 km avait pour but de contribuer à l’autosuffisance alimentaire et de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’accroissement de la productivité agricole. Sept ans après son inauguration par Joseph Kabila, président de la République de l’époque, le projet est non seulement considéré comme un échec mais aussi comme une vaste affaire de détournements.

]L’enquête de l’IGF a duré vingt jours. Elle révèle que 285 millions de dollars, au total, ont été décaissés par le gouvernement. De cette somme, au moins 205 millions ont été perdus dans ce projet dont l’échec aurait été planifié dès sa conception, d’après l’Inspection générale des finances (IGF).
Les inspecteurs notent, dans ce rapport bouclé en 2020, que parmi les causes de la débâcle, il y a le choix des partenaires qui seraient, d’après leur analyse, non expérimentés.
Au moment de la signature du contrat de gestion avec l’Etat congolais, la holding sud-africaine Africom, chargée de la gestion du projet, n’avait que trois ans d’existence. Bien plus, selon les enquêteurs, ce recrutement d’Africom s’est déroulé en violation de la procédure de passation des marchés publics. Il s’est opéré de gré à gré et sans l’autorisation de la direction générale de contrôle des marchés publics.
Selon l’IGF, avec le décaissement de l’Etat, ce projet aurait pu s’autofinancer à partir de la deuxième année mais il a été plombé notamment, ajoutent-ils, par des cas de détournements et de surfacturation ainsi que par l’opacité dans la gestion.

Pour l’IGF, l’auteur intellectuel de cet échec, c’est l’ancien Premier ministre. Les proches de Matata Ponyo rétorquent : « Cette accusation ne repose sur aucun fondement juridique. S’il est vrai qu’il a impulsé le projet, il n’en est point l’opérateur ».[/size]
Ils ajoutent aussi que les paiements, en provenance du Trésor public, ne sont jamais opérés par la primature mais par le ministère des Finances. Ils soutiennent que la vraie débâcle de Bukanga Lonzo est intervenue après le départ de Matata Ponyo Mapon de la primature, en décembre 2016.
À réécouter aussi: RDC: l’ancien Premier ministre Matata Ponyo réagit à la demande de levée de son immunité


"Vérité sur le marché de gré-à-gré avec la sud-africaine AFRICOM : Jean Chrysostome Vahamwiti demande à Augustin Matata de bien vouloir porter seul sa croix ! - 12 mai 2021
= https://scooprdc.net/2021/05/12/verite-sur-le-marche-de-gre-a-gre-avec-la-sud-africaine-africom-jean-chrysostome-vahamwiti-demande-a-augustin-matata-de-bien-vouloir-porter-seul-sa-croix/
Ancien ministre de l’Agriculture et développement rural sous le gouvernement Matata I de mai 2012 à décembre 2014, Jean Chrysostome Vahamwiti Mukesyayira se dit sidéré par certaines publications suite au dossier du projet Bukanga Lonzo qui a connu une débâcle. Il se dédouane en jurant que son ministère n’avait jamais été associé à ce projet et estime que l’ancien premier ministre pourrait porter seul sa croix sans vouloir chercher de «Simon de Sirène» pour l’épauler. Ci-dessous sa réaction parvenue ce mercredi 12 mai 2021 à Scooprdc.net :[

Plusieurs médias en ligne ont publié le 10 Mai 2021 un article intitulé : «RDC/Bukanga Lonzo : les 9 raisons qui ont justifié le gré-à-gré dans la mise en œuvre du PAI BL». Cette même publication est relayée sur plusieurs chaînes de télévision par une légion des journalistes.
Parcourant avec curiosité ces publications, je découvre que le temps 1 (sur les 9 temps/étapes) de ce marché gré-à-gré est le suivant : «choix du partenaire Sud-africain AFRICOM Commodities (Pty). La mission de vérification de la capacité d’AFRICOM d’assurer la gestion du PAI/BL comptait les délégués de la Primature et des Ministères des Finances,Agriculture et Portefeuille. Chaque délégué a été choisi et désigné par son Ministère et à l’issue de la mission, a soumis à l’attention de sa hiérarchie un rapport de mission».
Ces affirmations laissent croire à l’opinion que le Ministère l’Agriculture et du Développement Rural a été impliqué dans la sélection de gré-à-gré de la firme Sud-africaine AFRICOM Commodities (Pty). En ce qui concerne le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural que j’animais à l’époque, il n’a jamais été impliqué ni de près ni de loin. Il n’y a aucun doute que ces médias tombent dans le piège des quatre journalistes d’investigation (Israël MUTALA, Eric TSHIKUMA, Rachel KITSITA, Bienvenue BANDALA) qui ont publié le 21 Janvier 2021 un rapport sur la «Débâcle du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, causes, responsabilités et perspectives». Ils font allusion à l’existence d’un comité interministériel de pilotage du PAI/BL qui n’a jamais était opérationnel jusqu’à mon départ du Ministère en Décembre 2014.
En quoi consiste ce piège de publier des informations sensationnelles sans consulter la source disposant de la vraie information ? Plusieurs médias et ONG font de plus en plus de ce mode opératoire un mode de vie.

Si les rédactions de ces médias avaient pris le moindre soin de me contacter avant de publier l’article susmentionné, voici des éléments précis que je leur aurais fournis :

  1. L’ancien Premier Ministre MATATA PONYO n’a cessé de déclarer sur les médias et dans la presse écrite qu’aucun ministre n’a été impliqué dans la gestion du PAI/BL. Or la passation des marchés est un acte de gestion. Ces médias s’inscrivent donc dans une contradiction inexplicable avec le Premier Ministre honoraire MATATA PONYO ;
  2. En date du 10 Février 2014, par sa lettre n°CAB/PM/ADR/IN/2014/9179 adressée à quatre Ministres (Agriculture et Développement Rural, Industries, Petites et Moyennes Entreprise, Portefeuille, et le Ministre Délégué en charge des Finances), le Premier Ministre MATATA PONYO les informe que AFRICOM est déjà sélectionné pour gérer le Projet Bukanga-Lonzo avec un Projet de Contrat. Bien plus, il est dit dans la lettre que la firme AFRICOM s’est proposée. Où est l’implication du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural dans la sélection de cette firme ?
  3. En date du 12 Mars 2014, un mois plus tard, par la lettre n°CAB/CARD/JMU/GMN/2014/9884 signée par le Directeur de Cabinet, SELE YALAGHULI, le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural a été sollicité pour désigner un expert pour une mission en Afrique du Sud ayant pour objet : «Désignation d’un expert pour la mission de vérification des commandes des équipements du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo et de l’usine de production d’engrais TRIOMF-RDC».
  4. En date du 13 Mars 2014, deux jours après, je désignais mon Directeur de Cabinet pour cette mission. Ayant perçu que mon Ministère était associé à visiter des équipements et une usine d’engrais sans avoir pour autant été associé à la passation du marché, j’ai pris soins d’insinuer dans ma réponse au Directeur de Cabinet du Premier Ministre qu’après cette visite sera déclenché le processus de passation des marchés. Et pourtant les équipements et l’usine étaient déjà commandés et payés.


A la lecture de ces trois lettres jointes en annexe,  et de leurs dates d’émission, il apparaît clairement que la firme Sud-africaine AFRICOM Commodities (Pty) a été recrutée bien avant la mission des experts en Afrique du Sud. Par ailleurs, la mission des experts en Afrique du Sud ne mentionne nulle part dans son objet la société Sud-africaine AFRICOM Commodities.
Enfin, s’il y a encore des journalistes ou une certaine opinion qui en doutaient encore, le projet du Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo a été conçu, piloté et coordonné par la Primature comme en témoignent ces trois correspondances. Aucun comité interministériel n’a été opérationnel autour du PAI/BL jusqu’à mon départ du Gouvernement en Décembre 2014. En effet, conçu comme une Entreprise Publique jouissant d’une autonomie administrative et financière, elle échappait à la tutelle du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural conformément à la législation de 2008 relative à la transformation des Entreprises Publiques qui a supprimé la tutelle  technique du Ministère du secteur où évolue l’activité de l’Entreprise Publique, la tutelle des Ministères Techniques n’ayant été maintenue que sur les Etablissements Publics. Le fait que j’étais mandataire public (DGA) d’une Entreprise Publique avant ma nomination à la tête du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural en Mai 2012, m’a fourni une clairvoyance très précieuse dans ce dossier de Bukanga-Lonzo.
Telle est la vérité sur le marché gré-à-gré pour recruter la firme Sud-africaine AFRICOM Commodities (Pty) pour la gestion du Parc Agro-industriel de Bukanga-Lonzo.

Ci-dessous les trois correspondances évoquées par Jean Chrysostome Vahamwiti :]

  • L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! 1-424x600


  • L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! 2-424x600


  • L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! 3-424x600



"Débâcle du Parc Agro-Industriel de Bukanga Lonzo : Ce que les quatre journalistes d’investigation n’ont pas dit dans leur rapport d’enquête - 22 février 2021
= https://scooprdc.net/2021/02/16/debacle-du-parc-agro-industrie-de-bukanga-lonzo-ce-que-les-quatre-journalistes-dinvestigation-nont-pas-dit-dans-leur-rapport-denquete/

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Bukanga_lonzo_parc_agro-industriel_640_350_1[/url]
(Tribune de Jean Chrysostome VAHAMWITI MUKESYAYIRA. Ministre Honoraire de l’Agriculture et du Développement Rural, Mai 2012 à Décembre 2014. Technicien de développement Rural et Economiste de Développement. Master en Gestion du Cycle Electoral)

Il circule dans les réseaux sociaux depuis le 21 Janvier 2021 un document intitulé « Débâcle du Parc Agro-industriel de Bukanga-Lonzo (PAI/BL). Causes, responsabilités et perspectives ». Ledit rapport est signé par quatre journalistes bien connus en République Démocratique du Congo : Israël MUTALA, Rachel KITSITA, Bienvenu BANDALA et Eric TSHIKUMA.
Ce rapport qui peut inspirer le journalisme d’investigation en RDC attire, certes, la curiosité de l’opinion nationale et internationale qui a suivi la naissance et l’évolution du PAI/BL. Il ne peut évidement pas passer inaperçu à l’œil d’un ancien Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural que je fus lorsque le Gouvernement a mis en route ce Parc Agro-industriel : année 2014.
Si le contrat de gestion du PAI /BL a été signé le 20 février 2014 entre la RDC et son partenaire sud-africain  AFRICOM Commodities Ltd , le lancement officiel eut lieu en juillet 2014. D’emblée, nous n’avons nullement l’intention d’émettre des avis et considérations sur le contenu du rapport d’enquête des quatre journalistes indépendants, et encore moins de réagir aux constats révélés par l’IGF, l’Inspection Générale des Finances, dans sa conférence de presse du 18 novembre 2020.

Le sens de ce feedback consiste à épingler des oublis involontaires ou volontaires de cette enquête journalistique qui est en contradiction avec les déclarations publiques, orales et écrites, du Premier Ministre Honoraire Matata Ponyo selon lesquelles aucun ministre sectoriel n’a été impliqué tant sur le plan technique que financier, tous les deux aspects ayant été confiés au partenaire sud-africain. Il est donc une hérésie, pour l’année 2014, de revenir dans ce rapport sur un comité multisectoriel (portefeuille, industrie, agriculture et finances) qui n’a jamais existé.
Par ailleurs , dans la méthodologie, les quatre journalistes enquêteurs affirment avoir recouru à des entretiens avec différents acteurs du PAI/BL . Je dois avouer n’avoir été contacté par aucun d’entre eux pendant les trois mois de ladite enquête .
Ils peuvent peut-être avoir raison dans la mesure où ils ont réalisé que le Ministre honoraire de l’Agriculture et du développement rural que je suis, n’a jamais été impliqué dans la gestion de ce Parc. Sinon, tout journaliste investigateur, soucieux d’éclairer objectivement l’opinion publique devait se poser nécessairement les trois questions suivantes :

1) Quelle était la nature juridique du PAI/BL ?
2) Qui ont été les mandataires publics désignés par l’Etat Congolais pour la gestion technique et financière de Bukanga-Lonzo et pourquoi chercherait on des responsables moraux ou intellectuels de la débâcle du PAI/BL à part eux ?
3) Qui  était chargé de l’approbation des budgets, du suivi technique et financier du Parc Agro industriel de Bukanga-Lonzo ?

A la première question, la réponse est sans équivoque. Le Contrat de gestion du Parc Agro-industriel de Bukanga-Lonzo signé le 20 Février 2014 entre l’Etat Congolais et la Société Sud-africaine AFRICOM COMMODITIES LTD est le seul cadre légal de référence
Ce contrat, signé pendant mon absence au pays alors que je participais à l’Assemblée Générale du Fonds International pour le Développement Agricole, FIDA, à Rome confère au  PAI/BL le statut d’une Entreprise Publique de type Société Anonyme où l’Etat Congolais était l’actionnaire unique.
Alors que j’ai quitté le Gouvernement en Décembre 2014, première année du PAI/BL , tel était le statut du PAI/BL qui éclatera en trois sociétés différentes en 2015 paraît-il. En effet, au point B du préambule du précité contrat, il est dit ce qui suit: «Dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie, l’Etat Congolais a créé le Parc Agro-industriel de Bukangalonzo (Le Parc ), sous forme d’une société anonyme, en le dotant notamment d’une parcelle de terre d’une superficie de 70 000 hectares … ».

Le PAI/BL n’est pas donc un projet classique avec un comité de pilotage qui impliquerait différents ministères. Il est une Entreprise Publique ayant été gérée par les organes reconnus par la loi pour une telle entité. Mes affirmations se limitent à cette année 2014 et ne concernent pas les années allant de 2015 à 2021, période pendant laquelle je n’étais plus au gouvernement.
Ce contrat de gestion, auquel les quatre journalistes d’investigation font allusion dans certains passages de leur rapport, définit les organes de gestion du PAI/BL en son article 9 tel que repris ci après :
« 9.1. La gestion du Parc est confiée au Partenaire conformément à l’article 4 du présent Contrat. L’Administrateur Général choisi par le partenaire après l’approbation de l’Etat Congolais assure la direction générale du Parc et le représente dans ses rapports avec les tiers ;
9.2. Dans la limite de ce qui est prévu dans le présent Contrat et sous réserve des attributions des administrateurs généraux adjoints, l’Administrateur Général est investi des pouvoirs qui lui sont délégués par l’Etat Congolais.
9.3. Les parties conviennent que les administrateurs généraux adjoints seront désignés à raison de trois (3), 2 par l’Etat Congolais et (1) par le partenaire.
9.4. Collégialement, l’Administrateur et les administrateurs généraux adjoints disposent notamment des pouvoirs suivants :
– assurer le contrôle permanent de la performance de la gestion du Parc ;
– préciser les objectifs à atteindre et les orientations nécessaires au fonctionnement des services ;
– approuver le budget annuel du Parc, apprécier les écarts budgétaires et arrêter les comptes de chaque exercice ;
– veiller à l’exécution des obligations de chacune des parties au présent contrat ;
– évaluer périodiquement la qualité des services fournis par le Partenaire. »

Faut-il rappeler que le contrat de gestion du parc agro-industriel de Bukangalonzo ne comporte aucune disposition fixant  le montant financier à investir parce qu’il confiait cette responsabilité aux mandataires du parc de soumettre à l’Etat Congolais un programme et budget annuel d’opérations.
Qui approuvait ce budget annuel ? Les quatre journalistes auraient dû répondre à cette question .

La deuxième question consiste à savoir qui étaient les mandataires désignés par l’Etat Congolais pour gérer le PAI / BL techniquement et financièrement. Il s’agit notamment d’un Administrateur Général et ses trois adjoints. A ce sujet les quatre journalistes sont muets et laissent l’opinion publique dans sa soif. Qui sont-ils et quels sont les actes de leur nomination ?
A la troisième question de savoir qui approuvait les budgets annuels du PAI/BL, les quatre journalistes d’investigation n’en disent rien et devraient compléter leur travail .
S’agissant du suivi technique et financier, le contrat de gestion du 20 février 2014 dispose en son article 18 ce qui suit : « 18.1. Sans préjudice des pouvoirs reconnus collegialement à l’administrateur général et aux administrateurs généraux adjoints, l’Etat Congolais dispose d’un droit de contrôle permanent sur l’exécution technique et financière du présent contrat par le partenaire ainsi que sur la qualité des services fournis. A ce titre, il peut à tout moment diligenter des missions d’investissement ou d’audits financiers et/ou techniques indépendants …
18. 3 . 1. L’Etat Congolais exerce librement son pouvoir de contrôle, soit par ses propres agents, soit par des organismes qu’il choisit. 
Pour ceux qui en doutaient encore, ces dispositions du contrat de gestion du PAI /BL sur le suivi des activités confirment qu’il n’était pas sous tutelle du Ministère de l’Agriculture et développement rural que je dirigeais en 2014. Par contre, au même article 9 point 5, ce contrat institue un Comité d’experts internationaux dont le Ministère de l’Agriculture et Développement Rural n’a jamais été membre et dont d’ailleurs je n’ai jamais connu les membres.

Voici les dispositions de l’article 9 point 5 du Contrat de gestion du PAI/BL 
« Article 9.5. : Un comité sera mis en place selon les critères internationaux et constitué des personnes indépendantes possédant des qualifications en agro-industrie, agroéconomie et en gestion comptable et financière. »
Il n’est pas moins ahurissant que les quatre journalistes cherchant à comprendre les causes de la débâcle du PAI/BL reviennent plusieurs fois sur un Comité multisectoriel de suivi composé des ministères de l’agriculture, de l’industrie, du portefeuille et des finances.
Pendant l’année 2014 du PAI/BL, un tel Comité, non défini dans le Contrat de gestion du PAI/BL, n’a jamais existé. Auraient-ils confondu , pour l’année 2014, ce comité d’experts internationaux à un comité mulitisectoriel des 4 ministères précités ? Si tel est le cas ils doivent relire ledit contrat.

Bien plus, après trois mois d’enquête sur le PAI/BL, les quatre journalistes peuvent-ils répondre aux questions suivantes :
(1) quel est l’acte qui a institue ce comité ?
(2) qui est le Ministre sectoriel qui le présidait ? 
(3) où se réunissait-il et où sont les comptes-rendus ?
Il apparaît sans équivoque que le PAI/ BL était conçu comme une Entreprise publique à caractère commercial avec autonomie administrative et financière.
A titre de rappel, depuis la publication des lois de 2008 sur la transformation des Entreprises Publiques,  la tutelle technique des ministères sectoriels ou évoluent les Entreprises Publiques, a été supprimée sur recommandation de la Banque Mondiale et du Copirep (Comité de Pilotage de Réformes des Entreprises Publiques) qui était coordonnée à l’époque par le premier ministre sortant Sylvestre  Ilunga Ilunkamba.
En termes simples, un ministre des mines n’ interfère pas dans dans la gestion des Entreprises publiques minières, un ministre de l’agriculture n’interfère pas dans la gestion des Entreprises publiques du secteur agricole, un ministre de transport n’interfère dans la gestion des Entreprises Publiques du secteur du transport, etc …
Ces dispositions légales de 2008 visaient à renforcer la compétitivité des Entreprises Publiques en les débarrassant des multiples tutelles qui alourdissaient leur gestion.

Mandataire public (DGA) avant ma nomination comme Ministre de l’Agriculture en Mai 2012, je connaissais bien le dispositif légal qui encadre les Entreprises Publiques. Ainsi, hier comme aujourd’hui, pour chaque Entreprise Publique, l’Etat Congolais désigne des mandataires publics qui sont responsables de la gestion et non les ministres sectoriels. Le Parc agro-industriel de Bukangalonzo était juridiquement une Entreprise Publique  non soumise à la  tutelle  du ministre de l’agriculture autant que le ministre des mines n’est pas responsable de la gestion de la Gecamines par exemple. Le rôle des ministères sectoriels se limite à définir les politiques nationales et à faire respecter les normes par secteur. 
Depuis les lois de 2008, les ministres sectoriels ont la tutelle sur les seuls Établissements Publics, à caractère non marchand. La réglementation sur les Entreprises Publiques et les Établissements Publics est généralement méconnue du grand public qui croit que tout ce qui est agricole  est d’office géré par le Ministre de l’Agriculture. Et peu de gens ont justement compris le calme avec lequel je suis le dossier du PAI/BL .
Pour le cas du Ministère de l’agriculture, seul l’Office National du Café, ONC, comme Établissement Public, était sous sa tutelle. Et à l’époque, j’ai suspendu les mandataires de l’ONC pour préserver son patrimoine foncier.
En conclusion, les quatre journalistes d’investigation, auteurs du rapport d’enquête du 21 janvier 2021, doivent avoir le courage de reconnaître publiquement que pendant l’année 2014, aucun comité multisectoriel de suivi  n’a existé au PAI/BL. La législature en vigueur sur les Entreprises Publiques ne prévoit pas un tel organe.

Par conséquent, au lieu de s’imaginer les responsables de la débâcle de ce parc Agro-industriel, ils devraient poursuivre leur enquête en identifiant qui étaient les mandataires désignés par l’Etat congolais pour qu’ils répondent de leurs actes si mauvaise gestion il y a eu.
En fait,  il est de notoriété publique que le ministère de l’Agriculture et du développement rural , que je dirigeais à la naissance du PAI/ BL en 2014, n’a été associé, cet adverbe de temps est consciemment choisi, ni à la selection de la société sud africaine AFRICOM Commodities Ld, ni aux sept études de faisabilité dont parle une certaine presse, ni à une quelconque passation des marchés pour les acquisitions du matériel, ni à la sélection du personnel, et encore moins à la gestion technique et financière du PAI/BL. Je mets publiquement a défi quiconque pourrait prouver le contraire.
Cela est par ailleurs conforme à la législation en vigueur sur l’autonomie des Entreprises Publiques. Je ne m’en suis jamais lamenté quand j’étais ministre.
Cela est aussi vrai tant pour mon cabinet que pour les administrations qui étaient sous mon autorité qui découvrent comme moi  les chiffres  injectés dans le PAI/ BL au même moment que l’opinion publique.
Parce que de la gestion du Parc Agro-industriel de Bukangalonzo il faut tirer des leçons positives et négatives, une des leçons positives, assez rare dans ce pays, est que le Ministre de l’Agriculture à la naissance de ce parc que je fus, Jean Chrysostome Vahamwiti Mukesyayira, a su rester dans les limites des dispositions légales sans courir derrière des centaines de millions de dollars qui l’auraient peut-être conduit un jour au Centre de rééducation de Makala.

A tous les futurs ministres de se référer à cet exemple. Cela vaut aussi pour les ministres qui assurent la tutelle des Établissements Publics et qui devraient éviter des interférences intempestives car la loi précise les limites de leur tutelle.
Tout en remerciant les quatre journalistes d’investigation sur la gestion du PAI/  BL pour avoir osé, je les invite à compléter leur enquête sur les non-dits, par ailleurs déterminants.
Pour le reste je n’ai jamais soutenu une agriculture d’Etat.  L’Etat  devrait cesser de labourer ou de chercher qui labourer quand il a un peu d’argent pour l’agriculture. Dommage que cela se poursuive jusqu’à ce jour. L’avenir de notre agriculture réside dans l’accompagnement des paysans et de grands exploitants agricoles par le gouvernement. Il n’y a pas deux chemins."




"Débâcle du Parc de Bukanga Lonzo : Les 8 insuffisances informatives et techniques de l'audit de l'IGF, selon Matata - 12/02/2021
= https://7sur7.cd/index.php/2021/02/12/debacle-du-parc-de-bukanga-lonzo-les-8-insuffisances-informatives-et-techniques-de
Devant la presse ce vendredi 12 février 2021, l'ex-premier ministre de la République démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo, a révélé 8 insuffisances informatives et techniques de l'audit réalisé par l'Inspection Générale des Finances (IGF) sur le Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

(Insuffisances informatives et techniques de l'audit de l'IGF) :
1. L'IGF affirme qu'il n'existe pas d'études de faisabilité proprement dites sur le Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Sur cette question, Matata Ponyo a fait savoir que 7 études dont 2 études principales (étude du sol et financière) ont été réalisées.
2. Non respect des procédures de passation des marchés publics. Pour l'ex-premier ministre, la mise en œuvre des concepts d'un PAI nécessitait une entité disposant des compétences au-delà d'activités agro-industrielles. "La complexité et la particularité du marché rendaient nécessaire le recours à une procédure de gré-à-gré. Le gré-à-gré est aussi reconnue comme une procédure lorsque les conditions l'exigent", a-t-il dit.
3. Le premier ministre honoraire est responsable intellectuel de la débâcle du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo selon l'IGF.
À ce sujet, Matata Ponyo a indiqué que l'IGF ne précise pas ce que renseigne le contrat signé entre l'État congolais et Africom à propos de la manière dont les paiements devraient être exécutés. Ladite entreprise, a-t-il insisté, est tenue responsable de toutes les dépenses liées au projet. 
4. Le premier ministre honoraire était le centre de gestion et d'engagement de toutes les dépenses du projet (...). Cette accusation a été rejetée par l'ex-premier ministre.
"Sur base de quels matériels l'IGF se permet de qualifier le bureau du premier ministre honoraire du centre de gestion et d'engagement de toutes les dépenses du projet ? Les paiements n'étaient pas ordonnés à partir de la Primature. Le premier ministre ne signait pas de lettres pour ordonner ou exiger des paiements. Sauf pour quelques cas. Dans la conception de notre éthique, il nous était inconcevable de nous instituer comme centre des dépenses en lieu et place du ministre des finances", a-t-il déclaré. 

5. Débâcle de Bukanga Lonzo. Selon Matata, l'usage des mots tels que "débâcle" donne l'impression d'une mise en scène théâtrale imaginée ex nihilo. 
6. Utilisation d'une société-écran pour se faire rémunérer indûment. "S'il y a une société-écran, l'IGF doit dire de quelle société s'agit-il", a lancé le sénateur Matata Ponyo.
7. Surfacturation dans la mise en œuvre du projet.
Pour Matata, selon les termes du contrat signé entre le gouvernement et Africom, cette société est tenue responsable du point de vue technique et financier de l'ensemble de l'exécution du projet.
"Quelle est la responsabilité de la Primature ou du premier ministre qui n'était nullement impliqué dans la gestion quotidienne du projet ?", s'est-il interrogé.
8. Ministre de l'agriculture et celui des affaires foncières ont indiqué qu'ils ont été appelés à signer la dite convention sans en connaître les tenants et les aboutissants du projet. À en croire l'ancien premier ministre, les deux ministres demeurent responsables de leurs signatures. "Aucun ministre n'a émis une quelconque réserve avant ou après la signature du contrat", a-t-il ajouté. 

Il a aussi souligné que le Parc n'a pas été inventé par la Primature et ledit projet se trouve dans le projet national d'industrialisation agricole. "Ça se trouve dans le ministère de l'agriculture. Mais le rôle de la Primature, c'est d'impulser la mise en œuvre. C'est même une recommandation de la SADC (Communauté des États d'Afrique Australe) ", a-t-il soutenu.
Pour rappel, le projet du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo avait été lancé en 2014 par le gouvernement Matata. Il avait été arrêté en 2017. Lors d'une conférence de presse tenue en novembre 2020, l'inspecteur général de l'IGF, Jules Alingete, a affirmé que sur les 285 millions de dollars américains sortis par le gouvernement pour ce projet, seuls 80 millions ont été dépensés pour son exécution et 205 millions se sont volatilisés."


"Bukanga Lonzo, « que les présumés détourneurs gardent leur calme » (IGF) - 12 mai 2021
= https://www.diaspordc.com/bukanga-lonzo-que-les-presumes-detourneurs-gardent-leur-calme-igf/
“Nous conseillons aux présumés détourneurs, pointés du doigt, de garder leur calme. Il y a, au moins, 4 ou 5 personnes qui sont citées dans cette affaire. Mais il y a qu’une qui s’agite avec des conférences de presse, des mobilisations des jeunes, des organisations tribales par-ci, par-là”, tempête, sur TOP CONGO FM, Jules Alingete, Inspecteur général (IGF), 2 jours après la sortie médiatique de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, de retour au pays, pour “faire face à la justice” dans le cadre du dossier débâcle du Parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo.

“On ne peut pas se permettre, tout en étant à l’étranger, de qualifier la justice de son pays comme politiquement instrumentalisée et jeter l’opprobre sur un service comme l’IGF qui regorge des personnes de haute qualité”, ajoute l’Inspecteur en Chef des Finances en réponse au sénateur Matata Ponyo qui dans un récent tweet, avait, en effet déclaré “rentrer à Kinshasa pour faire face à une justice politiquement instrumentalisée”.
Il assène : “nous comprenons (là) que les gens sont rentrés, précipitamment, non pas pour répondre à la justice mais pour metrre des bâtons dans les roues du processus en cours pour que leurs immunités ne soient pas levées”.

Jules Alingete explique que “si le Procureur général près la Cour constitutionnelle a trouvé intéressant de déclencher des poursuites, c’est qu’il a trouvé dans le rapport, des éléments compromettants. Le parquet a certainement enrichi, (ce) rapport”.
Et de se défendre : “bien avant l’Inspection des Finances (IGF), il y a eu d’autres cabinets d’audit qui ont produit des rapports qui donnent, pratiquement, la même conclusion. (Et puis), il y a 3 ans, les congolais ont caricaturé : on a semé les maïs, on a récolté une université. Je n’étais pas Inspecteur général, Chef de service”, fait-il remarquer.
“Tant qu’il n’y aura pas de procès dans cette affaire, on n’arrêtera pas la polémique sur la débâcle de Bukanga Lonzo”, estime Jules Alingete avant de lancer : “dans l’intérêt de la vérité, que personne n’entrave le processus judiciaire”."



"Bukanga Lonzo : neuf raisons pour laver Matata ! - 11 MAI 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/05/11/a-chaud/bukanga-lonzo-neuf-raisons-pour-laver-matata/
*En référence à la loi sur les passations de marché, le gré-à-gré n’est pas exclu lorsque les circonstances l’exigent. Cependant, il faut prendre des précautions nécessaires pour éviter tout dérapage. À court d’argument, l’IGF dilapide l’argent du contribuable pour faire publier des articles en réaction à l’interview accordé par le premier ministre honoraire Matata Ponyo à quelques journalises, dimanche 9 mai 2021, à son retour à Kinshasa en provenance de Conakry, d’où il se trouvait pour des raisons professionnelles.
En effet, l’IGF accuse le premier ministre honoraire Matata Ponyo d’être l’auteur intellectuel de la débâcle du Parc Agro-Industriel de Bukanga Lonzo (PAI BL en sigle), à travers le Choix du partenaire sud-africain AFRICOM Commodities (Pty) Ltd qui avait trois ans d’existence au moment de la signature du contrat de gestion, et ce, en violation des procédures de passation des marchés publics, spécialement les articles 17 et suiv. de la loi no. 10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics.
Le Parc Agro-industriel n’est pas une invention du premier ministre honoraire Matata Ponyo. Le processus du choix du partenaire AFRICOM et de l’implémentation du projet du PAI BL en sigle s’est fait en trois temps

TEMPS 1 : Choix du partenaire AFRICOM.
La mission de vérification de la capacité d’AFRICOM d’assurer la gestion du PAI BL comptait les délégués de la Primature et des Ministères des Finances, Agriculture et Portefeuille. Chaque délégué a été choisi et désigné par son ministère et, à l’issue de la mission, a soumis à l’attention de sa hiérarchie un rapport de mission.
TEMPS 2 : Choix du site pour l’installation du premier parc agro-industriel.
Le choix du site pour l’installation du premier parc agro-industriel est un processus qui a commencé lors du séminaire du gouvernement à Zongo. Au cours de ce séminaire, dans sa présentation, le Ministre des Travaux Publics avait souligné le manque de rentabilité économique des investissements consentis sur la Nationale 1 à cause du niveau très faible du trafic à l’exception du tronçon Kinshasa-Matadi (dans un seul sens). Parmi les recommandations, il était question de promouvoir des activités agricoles le long de la Nationale 1 y compris le développement des parcs agro-industriels tels que repris dans le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA).

TEMPS 3 : À propos de Bukanga Lonzo.
Finalement des équipes d’identification avait été mises en place pour identifier les sites propices. Bukanga Lonzo a été ajouté après les analyses non-concluantes des sites de Nkundi (difficile d’accès), du Plateau de Bateke (manque d’eau et d’électricité) et Kimbinga (manque d’eau et d’électricité et loin d’un centre urbain important). C’est après l’identification du site que les experts sud-africains ont passé un mois sur le site pour analyser le sol et produire le business plan.
À propos du « gré-à-gré », il y a lieu de noter que le processus d’appel d’offre reste la meilleure voie à suivre pour le recrutement d’une entreprise de tel gabarit. Toutefois, le gré-à-gré n’est pas non plus exclu lorsque les circonstances l’exigent. Cependant, il faut prendre des précautions nécessaires pour éviter tout dérapage. C’est ce qui était fait. En ce qui concerne le PAI BL, le principe de gré-à-gré était justifiable pour au moins 9 raisons : 
 
1 - La mise en œuvre du concept de parc agro-industriel tel que décrit ci-dessus nécessitait une entité disposant des compétences sur non seulement une variété d’activités agro-industrielles mais également des compétences avérées en construction et équipement agro-industriels.
2 - L’expérience similaire pour recruter une entité en vue de la relance de DAIPN s’était soldé par la disqualification de toutes les entreprises qui avaient soumissionné. Et le gouvernement a dû utiliser l’option de gré-à-gré.
3 - AFRICOM avait intérêt que l’initiative des parcs agro-industriels réussisse pour offrir un marché fiable à l’usine d’engrais dont il venait de lancer la construction à Boma.
4 - À l’époque, AFRICOM était un consortium de 15 entreprises couvrant pratiquement tous les domaines d’activités compris dans un parc agro-industriel. Ainsi, recruter AFRICOM, correspondait à recruter 15 entreprises.
5 - Aussi, il convient de mentionner que généralement dans les normes internationales, trois ans constituent un minimum pour apprécier la solidité d’une entreprise. AFRICOM avait un peu plus de trois ans. Par ailleurs, plusieurs entreprises dans le consortium avaient des expériences avérées dans leurs domaines respectifs.
6 - Sur le plan stratégique, pour le gouvernement, la sécurité alimentaire fait partie de la sécurité nationale. De ce point de vue, il y avait une certaine réticence justifiée quant à la divulgation d’une stratégie de développement qui touchait à la sécurité nationale.
7 - En somme, la complexité et la particularité du marché rendaient nécessaire le recours à une procédure de gré-à-gré.
8 - Le recours au gré-à-gré s’est fait avec l’accord préalable du Chef de l’État, garant du bon fonctionnement des institutions.
9 - En 2014, au moment du lancement du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, une requête du gouvernement avait été envoyé à la Banque Mondiale pour le développement du Parc Agro-Industriel de Nkundi dans la vallée de la Luala à Luozi, au Kongo Central. Entre autres choses, l’idée était de tester l’efficacité de la procédure de la Banque mondiale en matière de passation de marche pour un projet d’une telle envergure. Six ans plus tard, la principale réalisation de ce processus est un draft d’étude de faisabilité complété après 3 ans de procédures. Comparer ce résultat à ceux du Parc Agro-Industriel de Bukanga Lonzo où le gouvernement a utilisé un mélange d’approches pour s’assurer de la bonne gouvernance sans perdre de vue les exigences des résultats concrets pour la population."


"Bukanga Lonzo: un rapport de la police épargne Matata et accable davantage AFRICOM  - 10 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/10/bukanga-lonzo-un-rapport-de-la-police-epargne-matata-et-accable-davantage-africom
Un autre document vient s’ajouter à la documentation sur le dossier par agro-industriel de Bukanga Lonzo. Ce rapport a été soumis le 25 février 2021 à l’officier du ministère public près la Cour de cassation par Samuel Bunkakala, commissaire supérieur adjoint de la Police Nationale, Chef de département en charge de la lutte contre la corruption et des détournements, officier de Police judiciaire à compétence générale en RDC. Il fait suite à une réquisition d’information de janvier 2018 et son annexe du rapport provenant de la Ligue Congolaise de Lutte contre la Corruption (LICOCO) adressée au Commissaire Général Adjoint de la Police, en charge de la police judiciaire. 

L’enquête a constaté que le gouvernement s’est acquitté de ses obligations et à mis à la disposition de AFRICOM tous les moyens financiers nécessaires pour la réalisation dudit projet, mais pour plusieurs raisons, notamment le non respect de certaines dispositions légales en la matière, ce partenariat a abouti à l’échec et les fonds sortis du trésor ont été dilapidés au point que les deux partenaires se rejettent mutuellement les responsabilités dudit échec.
L’enquête a épinglé notamment la mauvaise gouvernance dans l’exécution du projet. Elle souligne aussi l’absence de garantie de bonne exécution par le partenaire de gestion du projet et même du volume des avoirs financiers à mettre à sa disposition alors que son capital social n’est que de 2000 USD.
 
La Police a noté aussi la violation de l’ordonnance qui stipule que la comptabilité des sociétés de droit national doit obligatoirement être tenue en RDC. Elle a aussi établi qu’aucun paiement destiné aux activités du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo n’est passé par la primature, « tout se faisant directement à AFRICOM, soit par le guichet, soit par virement ou transfert bancaire. L’enquête a également des cas des dépenses irrégulières non justifiées. 
Abus de confiance, escroquerie, tromperie, détournements, et des concussions ont été commis par des acteurs intervenant dans ce projet, dit le rapport de la Police qui ajoute qu’AFRICOM et ses autres sociétés soeurs sont solidairement liées à la commission de l’infraction d’abus de confiance. Plusieurs noms ont été cités dans ce rapport, mais pas celui de Matata Ponyo.
= Bukanga Lonzo: les paiements en provenance du Trésor Public ne sont jamais opérés par la Primature, rappelle la partie Matata qui dénonce « la nature politique de la mission de l’IGF » 
= Bukanga Lonzo: AFRICOM doit justifier un montant de 232 millions USD
= RDC: contrairement au gouvernement congolais, AFRICOM n’a jamais libéré sa quotité du capital social dans les trois sociétés du Parc Agro-Industriel de Bukanga Lonzo 
= Le recrutement d’AFRICOM pour gérer Bukanga Lonzo s’est fait sans l’autorisation préalable de la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics
= Bukanga Lonzo: l’IGF épingle le manque d’une étude de faisabilité sur la viabilité du projet


"RDC : Matata Ponyo estime que le projet Bukanga Lonzo ne devait pas s'arrêter après son départ du Gouvernement - 21 septembre 2021
= https://actualite.cd/2019/09/21/rdc-matata-ponyo-estime-que-le-projet-bukanga-lonzo-ne-devait-pas-sarreter-apres-son


"Dossier Bukanga Lonzo  « l'heure de vérité approche. » - La République - 12 mai 2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/12/actualite/revue-de-presse/forum-des-lincertitude-plane-sur-les-elections-de-2023-0


"Bukanga Lonzo : Matata Ponyo, le bouc émissaire ! - 11 mai 2021
= https://www.diaspordc.com/bukanga-lonzo-matata-ponyo-le-bouc-emissaire/


"RDC: Matata Ponyo plaide pour la relance du projet Bukanga-Lonzo - 9 août 2020
= https://deskeco.com/2020/08/09/rdc-matata-ponyo-plaide-pour-la-relance-du-projet-bukanga-lonzo

"RDC: relancé, le parc de Bukanga Lonzo produit 6 000 tonnes de maïs 13 mars 2021
= https://actualite.cd/2021/03/13/rdc-relance-le-parc-de-bukanga-lonzo-produit-6-000-tonnes-de-mais


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 14/5/2021, 7:15 pm

Fisasco, polémiques et enquêtes... Avant le procès ?
Raté ! Le Sénat vient de rejetter à huis clos la levée d'immunité de Matata ! Une capitulation grotesque du pays 'visible' en rase campagne ! Le vol, le chapardage, c'est gratos chez nous, ofele allez-y c'est permis ! Pauvre pays !



"RDC : le Sénat décrète le huis clos pour examiner la requête du Procureur général sollicitant la levée des immunités de Matata Ponyo - 14 mai 2021-15:58
= https://actualite.cd/2021/05/14/rdc-le-senat-decrete-le-huis-clos-pour-examiner-la-requete-du-procureur-general
"RDC : le Sénat rejette la demande de levée d’immunité de Matata Ponyo, l’ancien Premier ministre sort de la plénière détendu - 14 mai 2021-17:28
= https://actualite.cd/2021/05/14/rdc-le-senat-rejette-la-demande-de-levee-dimmunite-de-matata-ponyo-lancien-premier


"Bukanga Lonzo, fiasco, enquêtes et polémiques -19 février 2021
= https://www.politico.cd/grand-angle/2021/02/19/bukanga-lonzo-fiasco-enquetes-et-polemiques.html/77439/
Six ans après, Kabila n’est plus au pouvoir. Son rêve de vaincre la faim s’est évanouie. Le parc de Bukanga Lonzo, pilote d’une démesure, est l’ombre de lui-même. Que s’est-il passé ? Qui est donc responsable de cet énième fiasco ? Plusieurs tenteront de répondre à ce questionnement. Dès 2015, le très sérieux cabinet Ernest & Young est appelé à auditer le fiasco. Son verdict est sans appel. Dans son rapport, consulté par POLITICO.CD, Ernest & Young fournit une image accablante de la conception et de la gestion même du projet. Selon l’audit, l’État a dépensé plus de 100 millions de dollars de fonds publics dans le projet, dont plus de 53 millions directement versés à Africom, le partenaire sud-africain.
Dans ces constatations, Ernest & Young dresse les éléments suivants:

  • Le manque de responsabilité financière pour le projet, toute la comptabilité financière étant réalisée en Afrique du Sud, en violation des lois congolaises;
  • Le refus de la société de produire certaines informations financières, des informations sur le chiffre d’affaires, les ventes, les achats, les comptes bancaires, etc.
  • L’absence d’avis d’appel d’offres pour l’achat d’équipements et de fournitures par le partenaire sud-africain Africom;
  • Des sommes manquantes dans les flux financiers entre le Gouvernement et Africom;
  • L’absence d’inventaire physique des stocks;
  • Une forte suspicion de surévaluation de certains services payés.

Deux ans après ce rapport, le projet pilote de Bukanga Lonzo s’effondrait en 2017. Le personnel sud-africain quittait le pays alors que les travailleurs locaux étaient licenciés. En juin 2018, Africom engageait une action en justice contre la RDC devant la Cour internationale d’arbitrage de Paris pour non-paiement de leurs dépenses. Alors que les activités restent à l’arrêt, le Gouvernement a annoncé en 2018 son intention de relancer le parc et de mettre en œuvre les 21 autres projets.
Comme le cabinet d’audit, l’Okland Institut lance une enquête en 2019, mais arrive toujours aux mêmes conclusions. Le Think Thank fondé en 2004 par Anuradha Mittal, ancienne codirectrice de Food First, affirme cependant qu’au-delà des nombreux problèmes identifiés dans la conception et la mise en œuvre du projet, ce rapport « montre que les parcs agro-industriels sont une fausse bonne solution aux défis auxquels font face la RDC et l’Afrique en matière de systèmes alimentaire et agricole et de lutte contre la pauvreté ». « Tout d’abord, la manière dont les terres ont été acquises correspond bien à la définition d’un accaparement de terres. Cela s’est fait de la manière la plus trompeuse et sans respecter les exigences légales qui auraient dû conduire à des évaluations, consultations et négociations appropriées », explique-t-il.

Enquêtes, contre-enquêtes et gesticulations

Mais en République Démocratique du Congo post-Kabila, à l’heure où Félix Tshisekedi, le nouveau Président, a annoncé une véritable campagne anti-corruption qui a vu son propre Directeur de cabinet être condamné pour « détournement », l’ombre de Bukanga Lonzo ressurgit. D’autant plus que jamais, malgré les différents rapports explosifs, les Congolais n’auront réellement su qui étaient les responsables de ce fiasco.
Tout à coup, un homme gesticule. Augustin Matata Ponyo, génie, Professeur émérite, propriétaire d’université et adulé à l’internationale, commence à crier, sans être touché, son innocence. De l’autre côté, des bruits de couloir courent. Des médias titrent, beaucoup voient alors l’ancien Premier ministre dans la ligne de mire de « l’Etat de droit », décrété par le Président Félix Tshisekedi. Et les proches de Matata, tous Kabilistes, dénoncent déjà un plan, à l’image de celui qui a cloué Kamerhe en prison, dans un procès certes politique, pour écarter Augustin Matata, qui se verrait déjà candidat à la présidentielle de 2023,
La vérité se noie donc dans des querelles. Exacerbé, un groupe de confrères journalistes montent au créneau. Ils prennent l’affaire à bras le corps pour démystifier la débâcle de Bukanga Lonzo. Israël Mutala, Eric Tshikuma, Bienvenue Bandal et Rachel Kititsa, patrons de presse et journalistes, iront jusqu’aux lieux, intervieweront les acteurs et, au final, rendront un rapport. En conférence de presse, du jamais vu en RDC, des journalistes locaux publient leur rapport. Une enquête intitulée « Débâcle du Parc-agroindustriel de Bukanga-Lonzo : causes, responsabilités et perspectives » est rendue publique le lundi 25 janvier 2021.

Pour nos enquêteurs, l’arrêt de subsides du Gouvernement pour financer le projet du Parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo (PAIBL) est à la base de ce qu’ils qualifient de « débâcle » de Bukanga-Lonzo. « Ayant pour objectif la quête de la souveraineté alimentaire et de la diversification de l’économie, le projet Bukanga-Lonzo est un très bon projet qui mérite la plus grande attention des plus hautes autorités publiques. Au terme de cette enquête, sa débâcle n’est due ni à une prétendue absence d’étude du sol, ni à un détournement des fonds, ni à la surfacturation de certains biens ou services. La raison principale de la débâcle du PAIBL est l’arrêt brusque de son financement par le Gouvernement en février 2017 », soutiennent les quatre journalistes dans la conclusion de leur enquête.

L’IFG entre en scène

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! IMG_20200813_171518_309

Cette enquête met en exergue aussi l’hypothèse selon laquelle les lobbies des importateurs se seraient activés pour saboter le projet Bukanga-Lonzo, étant donné que la RDC dépense près de 2 milliards USD chaque année pour importer les produits vivriers. « Le PAIBL menaçait les intérêts économiques des hommes d’affaires puissants, en l’occurrence des importateurs des produits alimentaires, selon plusieurs analystes. Un marché d’environ 2 milliards USD par an que se partage une poignée de sociétés importatrices. Un marché très lucratif. Des observateurs soupçonnent ces gros importateurs d’avoir exercé un lobbying puissant pour faire infléchir la position du Gouvernement », soutiennent ces enquêteurs dans leur rapport de 42 pages.
Selon ces enquêteurs, AFRICOM, la firme sud-africaine en charge de la gestion technique et financière de Bukanga-Lonzo, a reconnu avoir reçu près de 153 millions USD du Gouvernement pour ce projet. Le ministère des Finances ainsi que la Banque centrale du Congo (BCC), relevés bancaires à l’appui, soutiennent aussi avoir décaissé près de 153 millions USD au profit de AFRICOM pour le compte du PAIBL. Aucune des deux parties n’a admis avoir perçu, pour l’un, ou octroyé, pour l’autre, la somme de 285 millions USD avancée par l’IGF (Inspection Générale des Finances) dans son rapport divulgué fin 2020.

Une version trop simpliste. Car s’il faut prétendre que le leadership de l’ancien Premier Ministre ait manqué au projet après son départ, le rapport de la firme Ernest & Young évoqué ci-haut, avait déjà énuméré plusieurs anomalies en 2015. Augustin Matata Ponyo n’ayant quitté la Primature qu’en 2017. Par ailleurs, les journalistes qui ont enquêté n’ont pas eu connaissance d’une autre enquête, beaucoup plus récente et beaucoup plus accablante.
En effet, l’Inspection Générale des Finances, un service de la Présidence congolaise, a fini par enquêter, elle-aussi, sur cette affaire de Bukanga Lonzo. « Le projet agricole de Bukanga Lonzo a été un échec planifié dans sa conception », a révélée l’Inspecteur général Jules Alingete, lors d’un point de presse mercredi 18 novembre à Kinshasa. Ce projet, selon lui, a englouti plus de 200 millions de dollars du Trésor public. Sur un budget global de 285 millions de dollars décaissé par le Trésor public, l’IGF révèle que seuls 80 millions ont réellement été utilisés au bénéfice de ce projet. L’État a donc perdu 205 millions de dollars.
Jules Alingete énumère quelques éléments qui expliquent la perte d’une si grosse somme d’argent : « Une surfacturation à moyenne de 1 à 10 pour l’acquisition des équipements et des intrants agricoles. 80% de paiements surfacturés ont été logés dans un compte se trouvant en Afrique du Sud, où les complices se retrouvaient régulièrement pour se partager le butin. »

POLITICO.CD a pu confirmer que les journalistes qui ont enquêté sur Bukanga Lonzo n’ont jamais consulté le rapport, tenu secret, de l’IGF. Mais la rédaction du premier média politique en RDC a fini par mettre la main sur ce fameux rapport, qui lui est parvenu des sources anonymes. Plusieurs responsables de l’IGF en ont confirmé l’authenticité. Et ce document déballe une véritable toile d’arraigné de mégestion, mais également de corruption présumée, à la base du fiasco de ce projet. Bien plus que les autres enquêtes, l’IGF accuse nommément Augustin Matata et plusieurs personnalités d’être à la base de détournements de fonds, ainsi que de la mégestion de ce projet.
Des questions profondes surgissent notamment au sujet du choix unilatéral de l’opérateur Sud-africain AFRICOM, qui s’est passé, selon Ernest & Young, en violation totale des procédures. Par ailleurs, l’opérateur a joué tantôt le rôle de prestataire, tantôt celui du gestionnaire du Parc. Ajouté à cela, le fait même qu’il ait également effectué tous les paiements d’achats de matériels auprès de ses propres filiales. Lesquels matériels, selon la quasi-totalité des rapports émis autour de ce projet, étaient les plus chers du marché. Des détails exclusifs à découvrir dans le prochain acte."

- L’incroyable surfacturation autour de Bukanga Lonzo
- Ce que l’IGF reproche réellement à Augustin Matata et les gestionnaires du projet de Bukanga Lonzo
- Le rôle trouble d’Africom au cœur du fiasco de Bukanga Lonzo

- Bukanga Lonzo : l’ancien ministre de l’Agriculture Vahamwiti nie être associé et accuse Matata Ponyo concernant le marché gré-à-gré avec AFRICOM


"RDC: l'ex-ministre de l’Agriculture Vahamwiti soutient l'IGF dans l'affaire Bukanga Lonzo - 14/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210514-rdc-l-ex-ministre-de-l-agriculture-vahamwiti-soutient-l-igf-dans-l-affaire-bukanga-lonzo
Les suites de l'affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, gouffre financier engagé sous la présidence Kabila. Un ex-ministre de l’Agriculture prend position contre Augustin Matata Ponyo qui fut son Premier ministre. Jean-Chrysostome Vahamwiti a mis sur la place publique des documents censés démontrer que le choix d’Africom pour piloter ce projet était bien celui du chef du gouvernement de l'époque.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Musembe

« Au nom de Dieu, je veux que la vérité éclate sur cette affaire. » Jean-Chrysostome Vahamwiti, ministre de l’Agriculture dans le premier gouvernement dirigé par Augustin Matata Ponyo, déclare la main sur le cœur vouloir mettre définitivement fin à la polémique sur cette affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Un choix rapide pour Africom

Membre de l’exécutif au moment de la mise en place du projet, Vahamwiti affirme que le 10 février 2014, le cabinet de son ancien chef lui a adressé une correspondance urgente très claire. Cette correspondance informait le ministre de l’Agriculture de la proposition de la société sud-africaine Africom d’assister le gouvernement dans la gestion du parc agro-industriel. Joint à ce courrier, un projet de contrat confectionné par les services de la primature, révèle l'ex-ministre.

Selon un rapport de l’IGF, le projet de Bukanga Lonzo a englouti plus de 200 millions de dollars américains et les nouvelles autorités du pays cherchent à comprendre où est parti cet argent. La justice a demandé la levée des immunités de quelques parlementaires dont le sénateur Matata Ponyo. En attendant, la polémique enfle dans le pays. Ses partisans parlent de montage contre l’ancien Premier ministre. Agitation inutile leur rétorquent ceux qui soutiennent l'enquête. Les regards sont désormais tournés vers la justice."


"Bukanga-Lonzo – La faillite d’un système ? - 04/2019
= https://www.thierryregards.eu/2019/04/rdc-bukanga-lonzo-agro-industrie-agriculture-mafia-arnaque/


"APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] RDC: l'affaire Matata Ponyo - 13/05/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20210513-vos-r%C3%A9actions-la-libre-antenne
En RDC, Augustin Matata Ponyo est accusé d'avoir détourné 205 millions de dollars destinés au financement d'un parc agro-industriel. L'ancien Premier ministre de Joseph Kabila dénonce une cabale politique. Règlement de compte ou lutte contre la corruption, que vous inspire cette affaire ? Vos réactions nous intéressent.


"Affaire Bukanga-Lonzo : Matata ponyo à l’heure de piler la Justice congolaise - 10 MAI 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/05/10/justice/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-a-lheure-de-piler-la-justice-congolaise/
Le mois de juin de l’année 2020 avait, décidément, ouvert une nouvelle ère en République Démocratique du Congo, celle de voir les hommes en cravate de toutes les couleurs, jadis considérés comme des intouchables, comparaitre devant la justice congolaise. Si, pour la plupart des cas, notamment le fameux procès 100 jours, la protase était la problématique des infrastructures à travers le territoire national, cette fois-ci, ‘’le maïs’’ semé à Bukanga-Lonzo dont les retombées, à en croire la Justice congolaise, sont glaucomateuses.
Après plusieurs révélations de détournement des deniers publics dans les institutions publiques de l’Etat, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a enfin frappé d’un coup de verge le dossier du Parc agro-industriel  Bukanga-Lonzo dont la plaque tournante est le Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Cette inspection attachée à la Présidence de la République aurait trouvé, en effet, des indices sérieux de culpabilité à la peau de l’homme à la cravate rouge. Ce dernier est reproché, d’une part, d’avoir orchestré un détournement de près de 8 millions de Dollars destinés à l’acquisition des machines auprès de la Société Africom, et d’autre part, pour avoir aligné malignement dans le partenariat de gestion de Bukanga-Lonzo avec l’Etat congolais, la firme Desticlox en versant dans son compte une somme de plus de 510 millions USD, laquelle somme serait partie en fumée noire.

A la suite des révélations de l’IGF qui auraient conduit le Procureur général près la Cour de cassation à solliciter auprès de la Chambre haute du Parlement la levée d’immunités du Sénateur Matata Ponyo Mapon, celui-ci se retrouve  enfin face à une occasion dorée de stopper à la régulière, pièces contre pièces, les spéculations de certains observateurs qui, eux, estiment que l’Université de Kindu serait le fruit des entrailles de Bukanga-Lonzo. Ce dossier va certainement faire couler du vin sur la crédence car le Sénateur Matata Ponyo, lui aussi, ne va visiblement pas se livrer en victime pascale sur le plateau de la Justice, laquelle, selon le Géniteur de l’Université de Kindu, est politiquement instrumentalisée et même télécommandée. Par qui alors? La question reste tout de même posée. Les jours qui suivent, nous réservent plus…"


"Matata Ponyo Mapon : l’affaire Bukanga-Lonzo devient-elle son talon d’Achille ? - 14 MAI 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/05/14/a-la-une/matata-ponyo-mapon-laffaire-bukanga-lonzo-devient-elle-son-talon-dachille/
Depuis le retour du Sénateur Augustin Matata qui a écourté son séjour en Guinée pour faire face à la Justice de son pays, le débat tourne autour de la levée de ses immunités parlementaires. Certains juristes estiment qu’en sa qualité de Premier Ministre honoraire, seuls les Députés et Sénateurs réunis en Congrès peuvent déclencher ladite procédure. D’autres pensent que le concerné peut lui-même faciliter la levée de ses immunités. Mais au fond, que reproche-t-on à cet ancien Chef du gouvernement relativement à ce parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo ?

D’après le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) auquel a accédé Jeune Afrique, l’astronomique somme de 205 millions de dollars américains seraient détournés. Au fait, c’est le Procureur Général près la Cour de Cassation qui a demandé la levée des immunités du présumé coupable pour être entendu dans le cadre des fonds alloués à ce projet sous l’ère Joseph Kabila.
C’est le rapport de l’IGF publié en date du 18 novembre 2020 qui a exhumé ce dossier controversé du parc agro-industriel, un talon d’Achille qui risque de provoquer la chute, si pas l’incarcération, de l’initiateur de Congo Challenge qui vient de décrocher un contrat juteux en Guinée, le pays d’Alpha Condé. Ce rapport indique que le Trésor public avait débloqué 285 millions de dollars américains pour ledit projet, mais seulement 80 millions de dollars aurait finalement servi, dont 40 millions pour la seule station électrique. Où sont donc passés les 205 millions de dollars américains ? C’est la réponse à cette question que la Justice attend de Matata Ponyo Mapon et consorts.

Parmi plusieurs personnalités épinglées, l’ancien Premier Ministre est cité, dans ce même rapport comme «l’auteur intellectuel de la débâcle» de Bukanga-Lonzo. Un peu comme Vital Kamerhe dans l’affaire 100 jours. Est-ce que les deux personnalités vont se retrouver bientôt dans la même cellule à la Prison Centrale de Makala ? Beaucoup s’interrogent ainsi. Il est reproché à Matata Ponyo le choix du partenaire sud-africain Africom Commodities, chargé de la réalisation, de l’aménagement et de la gestion de ce projet, qui, selon l’IGF, n’avait que trois ans d’existence au moment de la signature du contrat de gestion. Ce marché de gré à gré lui sera-t-il fatal au cours du procès tant attendu ?
Toujours citée par Jeune Afrique, l’IGF dénonce en outre une «négligence coupable» de la part de Matata Ponyo qui ne «s’est pas assuré de [l’existence] de mécanismes prudentiels de garantie de bonne gestion par le partenaire», ce qui a «entrainé l’opacité dans la gestion» du projet et la «surfacturation de biens et services». Africom était la seule en effet à déterminer les besoins en investissements, à passer les commandes et à fixer les prix. Tout ceci sera tiré au clair au cours de ce procès que réclame, d’ailleurs, Matata Ponyo Mapon. Car, selon lui, la primature et le Chef du gouvernement n’étaient pas impliqués dans la gestion du projet parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Louise Munga, Patrice Kitebi, Matondo Mbungu, Christo Globler et autres sont aussi cités dans le rapport de l’IGF.

Seront-ils acquittés ou condamnés ? «Si j’avais peur, je ne serais pas venu», a lâché Matata. Dans un Etat de droit, lui et les autres présumés coupables ont tous droit à une justice équitable."



"RDC : Matata Ponyo, en séjour à Conakry, écourte son séjour pour faire face à « une justice politiquement instrumentalisée  -, 07/05/2021 -
= https://www.radiookapi.net/2021/05/07/actualite/justice/rdc-matata-ponyo-en-sejour-conakry-ecourte-son-sejour-pour-faire-face
« De Conakry où je me trouve au service de l’Afrique, j’ai décidé d’écourter mon séjour de travail et de rentrer à Kinshasa pour faire face à une justice politiquement instrumentalisée. Je suis fier d’avoir servi mon pays dans la transparence et crois en la force de la vérité ».
C’est par ce tweet que l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo a réagi à la demande de la justice de lever ses immunités. Il est en Guinée Conakry parce que son cabinet d’études ‘’Congo Challenge’’ a signé un contrat à la demande du Président guinéen pour appuyer ce pays dans le cadre de son programme d’émergence économique. Et à ce titre-là, il est appelé à œuvrer auprès du gouvernement guinéen pendant au moins deux semaines par mois pour travailler avec son équipe.
En effet, une demande de la levée d’immunité du sénateur Matata Ponyo, a été adressée au Sénat pour l’affaire Bukanga Lonzo.
L’Inspection générale des Finances (IGF) relève plusieurs griefs à charge d’Augustin MatataPonyo, désigné comme « l’auteur intellectuel de la débâcle de ce parc ». Et cela à travers la conception, la planification et les engagements pour paiement de plus de 83% des fonds décaissés directement au profit des comptes du partenaire sud-africain et de ses filiales logées en Afrique du Sud, ainsi qu’au profit de la société MIC Industries.

Un rejet total

L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo a affirmé le 12 février de cette année qu’il se réservait le droit de porter plainte contre l’Inspecteur général des finances (IGF) pour diffamation et fausse information.
« Je n'ai détourné aucun dollar du projet Bukanga Lonzo, toutes les conclusions de l'IGF sont politiques et n'ont rien à voir avec la réalité sur terrain. Je me réserve le droit de porter plaint contre l'igf pour diffamation », avait indiqué Matata Ponyo devant la presse à Kinshasa.
Pour le sénateur Matata Ponyo, toutes les conclusions contenues dans le rapport de l’Inspecteur général des finances sur le projet du parc agro industriel de Bukanga Lonzo sont politiques et déconnectées de la réalité sur terrain.

Selon lui, la gestion technique et financière de Bukanga Lonzo était assurée par la société Africom qui avait signé le contrat de gestion avec l'état congolais à travers les ministères des Finances, industrie, portefeuille et de l'agriculture.
Le Premier ministre n'avait rien à voir avec la gestion du projet :
« La débâcle du projet est arrivée avec l'arrêt du financement après mon départ. Beaucoup de mes compères de la majorité alors que j'étais Premier ministre n'ont pas voulu de moi entant que tel. Ils ont monté des histoires autour du projet Bukanga Lonzo comme quoi il était mal conçu, il n'était pas bien géré. J'ai demandé qu'un audit soit mené, car je reconnais n'être ni de près ou de loin impliqué dans la mauvaise gouvernance de ce projet ».
Selon l’IGF, le trésor public avait décaissé 285 millions USD. Seuls 80 millions avaient été réellement investis. Aussi l’IGF accuse-t-il le gouvernement de Matata Ponyo de mauvaise conception et de recruter un partenaire non expérimenté en matière agricole et un marché conclu de gré à gré."

"Gouverner autrement : Matata Ponyo, le formateur des ministres guinéens sur le gril 08/05/2021
= http://www.africaguinee.com/articles/2021/05/08/gouverner-autrement-matata-ponyo-le-formateur-des-ministres-guineens-sur-le-gril
CONAKRY-Présent en Guinée depuis deux mois, l'ancien Premier ministre de la République Démocratique du Congo (RDC) vient d'écourter son séjour à Conakry.
Matata Ponyo Mapon avait été appelé en mars dernier par le président Alpha Condé, pour animer un séminaire gouvernemental, visant à faire comprendre aux ministres guinéens les notions de "leadership, de la bonne gouvernance et de la gestion axée sur les résultats".[/size]
Pour permettre aux membres de son Gouvernement de renforcer leur compréhension de sa vision "Gouverner autrement’’, Alpha Condé avait misé sur l’ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo. L'homme providentiel dont la présence en Guinée avait suscité une flopée de réactions, vient d'écourter son séjour à Conakry. Et pour cause :

Comme plusieurs hauts cadres en RDC, l'ancien Premier Ministre, pris comme modèle par le dirigeant guinéen, est cité dans une affaire louche. Il est sous le coup d'un mandat d'arrêt émis le 06 mai par l'inspection générale des Finances. Augustin Matata Ponyo dénonce une justice politiquement instrumentalisée et décide de rentrer à Kinshasa.
"De Conakry où je me trouve au service de l’Afrique, j’ai décidé d’écourter mon séjour de travail et de rentrer à Kinshasa pour faire face à une justice politiquement instrumentalisée. Je suis fier d’avoir servi mon pays dans la transparence et crois en la force de la vérité", a-t-il écrit dans un twett.

Augustin Matata Ponyo, est un ancien Premier ministre de Joseph Kabila, prédecesseur de Félix Tshisekedi. Le procureur de la Cour de cassation a demandé la levée de son immunité pour qu'il puisse être entendu dans l'affaire concernant la gestion des fonds d'un parc agro industriel Bukanga Lonzo.
L’Inspection générale des Finances (IGF) a relevé plusieurs griefs à charge contre Augustin Matata Ponyo, désigné comme « l’auteur intellectuel de la débâcle de ce parc ». Il cité comme étant le cerveau de la conception, la planification et les engagements pour paiement de plus de 83% des fonds décaissés directement au profit des comptes du partenaire sud-africain et de ses filiales logées en Afrique du Sud, ainsi qu’au profit de la société MIC Industries285 millions de dollars américains auraient été engloutis dans ce projet dont 205 millions auraient été détournés."

"Matata Ponyo, l’architecte du « Gouverner autrement », rattrapé par sa gestion passée - 8 mai 2021
= https://ledjely.com/2021/05/08/matata-ponyo-larchitecte-du-gouverner-autrement-rattrape-par-sa-gestion-passee/
Augustin Matata Ponyo est congolais et c’est de sa gestion dans son pays qu’il est appelé à rendre compte. Mais la demande de levée de son immunité est davantage commentée à Conakry qu’à Kinshasa. La raison? L’ancien premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC) est un peu celui sur qui le président Alpha Condé jette son dévolu pour imprimer à sa gouvernance une certaine vertu, au titre de son troisième mandat. Son fameux slogan « Gouverner autrement », c’est Agustin Matato Ponyo qui en est le garant. C’est celui-ci qui suggère au chef de l’Etat la marche à suivre et les réformes à mener pour que le troisième bail puisse incarner la rupture d’avec la gabegie et le laisser-aller qui auront caractérisé les 10 précédentes années qu’il a passées à la tête du pays. Le président Alpha Condé ayant poussé sa confiance en direction de l’ancien PM de Kabila jusqu’à en faire le formateur de ses ministres, Kassory Fofana y compris, les gens sont quelque peu étonnés que ce même Matata Ponyo puisse être interpellé aujourd’hui par une gestion jugée peu orthodoxe du temps où il était aux affaires du côté de Kinshasa. 

Il est vrai qu’il y a quelques mois, des voix s’étaient élevées pour mettre en garde contre le portrait quelque peu élogieux que le président Alpha Condé dressait d’Augustin Matata Ponyo. Le fait en particulier de présenter ce dernier comme une sorte de parangon de la bonne gestion et de la transparence paraissait surfaite. Mais le chef de l’Etat n’y avait guère prêté attention. D’autant qu’il pouvait assimiler certaines des sorties à la jalousie que quelques ministres guinéens pouvaient légitimement nourrir vis-à-vis de l’ancien premier ministre de la RDC. Mais avec la requête du président de la Cour de cassation congolais relative à la levée de l’immunité du sénateur Matata Ponyo, ça devient plus sérieux. Parce qu’à priori, il ne va pas être évident d’établir des liens entre la justice congolaise et les opposants guinéens.
Or, les faits imputés à l’ancien premier ministre ne sont pas banals. « Deux demandes de levée d’immunités ont été envoyées au Sénat. Elles concernent le Sénateur Augustin Matata Ponyo et la sénatrice Sénatrice Ida Kamonji, dans l’affaire Bukanga Lonzo« , a déclaré une source judiciaire à nos confrères de Politico.cd. De fait, dans un rapport accablant publié chez nos confrères l’Inspection générale des finances (IGF), plusieurs griefs sont imputés au sénateur et ancien premier ministre en rapport avec la débâcle du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Dans ce rapport, Augustin Matata Ponyo est notamment présenté comme « l’auteur intellectuel de la débâcle de ce parc ». « Et cela à travers la conception, la planification et les engagements pour paiement de plus de 83% de fonds décaissés directement au profit des comptes du partenaire sud-africain et de ses filiales logés en Afrique du Sud, ainsi qu’au profit de la société MIC Industries« , peut-on lire sur le site politico.cd.[
En somme, le cheval blanc sur lequel le président Alpha Condé semble avoir jusqu’ici misé pourrait ne pas être aussi blanc que le croyait le chef de l’Etat. Même si l’intéressé lui-même dit avoir à faire à une « justice politiquement instrumentalisée« .
Il convient de relever par ailleurs que l’épouse d’Augustin Matata Ponyo, Hortense Kachoko, quant à elle, est citée dans une affaire d’escroquerie.



"Affaire Bukanga Lonzo : Les avocats de Kitebi dénoncent une campagne de sape contre leur client - 11 mai 2021
= https://www.africanewsrdc.net/featured/affaire-bukanga-lonzo-les-avocats-de-kitebi-denoncent-une-campagne-de-sape-contre-leur-client/


"Affaire Bukanga Lonzo : “agitation des détracteurs de Vital Kamerhe” (Tribune de Me Lukusa Mbuyi) -12 mai 2021064
= https://www.tsieleka.com/index.php/2021/05/12/affaire-bukanga-lonzo-agitation-des-detracteurs-de-vital-kamerhe-tribune-de-me-lukusa-mbuyi/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 16/5/2021, 1:58 pm

Après (un premier !) rejet de la levée d'immunité de Matata au Sénat, son président Bahati se répand en dénégations publiques selon lesquelles rien de définitif n'a encore été décidé évoquant ici et là un vice de forme et non encore de fond, la procédure aurait été biaisée dans la responsabilité de l'examen entre la Cour Constitutionnelle et la Cour de Cassation comme si le Sénat n'était pas payé d'en savoir davantage que le public. Si le président du Sénat Bahati se repentait d'abord du soupçon populaire de copinage sur lui en élargissant son compère du Sénat et du Grand Kivu ?

Entre-temps Matata et ses sympathisants (journalistes et autres) continuent à faire montre sur la scène publique d'une défiance insupportable en rivalisant d'arguments pro domo pour le moins peu convaincants. L'opinion nationale et l'Etat eux, n'attendent qu'on leur indique le chemin qu'ont pris les 205 millions décaissés du Trésor pour leur méga-projet. Et comment d'autre peuvent-ils rendre ces comptes sinon dans une confrontation judiciaire.

Des fossoyeurs aussi patentés du Trésor ne peuvent se tirer d'affaires à si peu de frais, la levée des immunités de Matata et de ses complices est donc un préalable incontournable - et d'ailleurs quel est le réel Matata, celui qui avait quitté avec tambours et trompettes sa mission à Conakry et avait crié haut et fort qu'il venait volontiers se présenter devant la justice de son pays ou celui qu'on voit détendu au sortir du Sénat après le rejet de la levée de son immunité ? Ce n'est pas le fait que Matata s'autorise d'accuser l'Inspecteur général des Finances Alingete qui doit nous en dissuader, l'épée de Damoclès doit rester sur sa tête...



"RDC : le Sénat rejette la demande de levée d'immunité d'Augustin Matata Ponyo - 14/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210514-rdc-le-s%C3%A9nat-rejette-la-demande-de-lev%C3%A9e-d-immunit%C3%A9-d-augustin-matata-ponyo
Le Sénat a examiné vendredi après-midi 14 mai, à huis clos, la demande de levée de l'immunité de l'ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo et l'a rejetée. Les sénateurs ont estimé que la saisine du procureur général près de la Cour constitutionnelle était entachée d'irrégularités. L'ancien Premier ministre est rentré en RDC le week-end dernier pour, dit-il, se défendre. Il est accusé par la justice et l'Inspection générale des Finances d'avoir détourné des centaines de millions de dollars sur le méga-projet de parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Les sénateurs ont estimé qu'il y avait vice de procédure, que ce n'était pas au procureur général près de la Cour constitutionnelle de faire cette requête, mais celui de la Cour de cassation
Plusieurs juristes parmi les membres du Sénat ont pris la parole, lors du huis clos de vendredi, racontent des sénateurs à RFI, pour expliquer qu'Augustin Matata Ponyo ne pouvait pas être jugé par la plus haute cour de justice du pays, n'étant plus Premier ministre en fonction, mais sénateur;
Du côté des sénateurs de l'Union sacrée, majoritaires au Sénat, on insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un rejet sur le fond ou sur la pertinence des accusations portées par la justice congolaise ou l'Inspection générale des finances, mais bien sur la forme. Bref, l'accusation est appelée à revoir sa copie.
Depuis, plusieurs constitutionnalistes assurent qu'Augustin Matata Ponyo doit bien être jugé par la Cour constitutionnelle comme Premier ministre, même pour des délits de droit commun. Puis qu'il a commis ces actes pendant qu'il était en fonction. D’autres juristes ont réservé leur opinion, demandant d’attendre de voir la formulation de la lettre du parquet et la réponse du bureau du Sénat.

Que reproche-t-on à l’ancien chef de gouvernement de Joseph Kabila ?

Augustin Matata Ponyo est accusé de détournements de deniers publics et d’association de malfaiteurs, selon une source proche du dossier. C’est l’Inspection générale des finances qui avait révélé dans un rapport accablant. Selon l’IGF, sur 287 millions versés par le Trésor public et le Fonds de promotion de l’industrie, près de 205 millions de dollars étaient injustifiés.
Elle pointe déjà le Premier ministre comme le principal responsable de ces détournements, en se basant notamment sur une lettre signée de sa main et datée du 10 février 2014, exigeant des ministres concernés qu’ils retournent le contrat signé avec Africom, un consortium sud-africain choisi pour la gestion de Bukanga Lonzo.
Selon une source proche du dossier, le parquet général près de la Cour de cassation a approfondi l’enquête et découvert tout un écosystème de sociétés qui ont pour actionnaires ou bénéficiaires des membres de la famille d’Augustin Matata Ponyo.Ce dernier dénonce une cabale politique et assure que ce sont les ministres et la société de gestion qui sont les principaux responsables de l’échec du projet. Il a même porté plainte en diffamation contre le chef de service de l'Inspection général des finances."

"Dossier Bukanga-Lonzo : le Sénat rejette la demande de levée des immunités de Matata Ponyo - 14/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/15/actualite/politique/dossier-bukanga-lonzo-le-senat-rejette-la-demande-de-levee-des
Les sénateurs de la RDC ont rejeté le réquisitoire du procureur demandant la levée des immunités du sénateur Matata Ponyo. Lors de l’audience du vendredi 14 mai, la chambre haute estime que l’ancien Premier ministre n’étant plus en fonction, n’est pas justiciable devant la Cour constitutionnelle.
Le procureur général près la Cour constitutionnelle a sollicité dans un réquisitoire la levée des immunités de l’ancien premier ministre et sénateur Augustin Matata Mponyo. Ce dernier devrait être poursuivi dans l'affaire de la débâcle du parc agro-industriel de Bukangalongo.
En vertu de l’article 107 de la Constitution, aucun parlementaire ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions.

Pour les infractions commises en dehors des fonctions parlementaires comme c’est le cas avec le dossier du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, tout sénateur, y compris Augustin Matata Mponyo ne peut être poursuivi ou arrêté, sauf en cas de flagrant délit, qu’avec l’autorisation du Sénat.
La plénière du Sénat ayant rejeté la demande de levée de ses immunités introduites par le procureur près la Cour constitutionnelle, les poursuites contre le sénateur Matata sont suspendues.
En effet, à la lumière des articles 163 et 164 de la Constitution, la Cour constitutionnelle est la juridiction pénale du Chef de l’Etat et du Premier ministre.
Les sénateurs dont Matata Mponyo sont justiciable en premier et dernier ressort par la Cour de cassation, conformément à l’article 153 de la Constitution.
Si ce réquisitoire émanait du procureur général près la Cour de cassation, il aurait bénéficié d’une suite favorable du sénat, concluent les sénateurs.

"RDC: La demande de levée des immunités de Matata rejetée par le Sénat - 14 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/14/rdc-la-demande-de-levee-des-immunites-de-matata-rejetee-par-le-senat.html/83829/


"Bahati précise que le sénat n’a pas encore décidé de la levée ou pas de l’immunité de Matata: « Nous n’en sommes pas encore là » - 12 mao 2021
= https://actualite.cd/2021/05/15/bahati-precise-que-le-senat-na-pas-encore-decide-de-la-levee-ou-pas-de-limmunite-de
Le huis clos du Sénat n'a pas pu trancher vendredi 13 mai sur la demande de levée d’immunité du sénateur Matata Ponyo à la suite d’une requête du Procureur près la Cour constitutionnelle qui soupçonne l’ancien Premier ministre des détournements des fonds alloués au projet du parc agro-industriel Bukangalonzo.

La plénière du Sénat estime que la Cour constitutionnelle qu'il faut plus d'explication sur le juge naturel de Matata Ponyo: doit-il être poursuivi comme sénateur ou comme Premier ministre?
L'inspection générale des Finances (IGF) avait initié une enquête sur la débâcle du projet Bukanga Lonzo à l'époque où Matata Ponyo était encore Premier Ministre qui a englouti plusieurs millions de dollars.
Mais M. Matata a toujours qualifié le rapport de l'IGF de l'acharnement pour chercher à nuire à sa carrière politique."

"RDC : le Sénat n'a pas tranché sur la demande de levée d’immunité de Matata Ponyo, l’ancien Premier ministre sort de la plénière détendu
= https://actualite.cd/2021/05/14/rdc-le-senat-na-pas-tranche-sur-la-demande-de-levee-dimmunite-de-matata-ponyo-lancien
Modeste Bahati a expliqué ce samedi ce qui s’est réellement passé à la chambre haute du parlement vendredi. Selon lui, le huis clos décrété hier n’a pas décidé du sort de Matata Ponyo dans le cadre du dossier Bukanga Lonzo.
« Nous étions devant un débat juridique. Les uns soutenaient qu’au moment de la commission des faits, il était premier ministre. Dans ce cas, il serait justifiable devant la Cour constitutionnelle. Si tel est le cas, quelle est la procédure? D’autres soutenaient que pour le moment, il n’est Premier ministre et en tant que sénateur, il est justiciable devant la Cour de cassation. Ne serait-il pas mieux que ce soit le procureur général près la Cour de cassation qui nous saisissent? On a aussi constaté qu’on nous a écrit toutes les deux chambres à la fois comme ci on était en congrès », a t-il expliqué.
Il intervenait  dans une activité scientifique au CEPAS en marge du baptême d’un livre.
« Le débat nous a emmené à dire qu’on doit écrire au procureur général près la Cour constitutionnelle pour qu’il nous éclaire davantage », a t-il ajouté.
« Les récupérateurs ont tout enflé en disant qu’on a rejeté la demande de levée des immunités. Nous n’en sommes pas encore là. Nous ne sommes même pas encore arrivés à constituer la commission », a t-il précisé avant d’ajouter: « Le droit restera toujours restera toujours au coeur de notre préoccupation ».

"Le sénat n’a pas encore décidé de la levée ou non des immunités de Matata Ponyo (Modeste Bahati) - 15.05.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-87166_le_senat_n_a_pas_encore_decide_de_la_levee_ou_non_des_immunites_de_matata_ponyo_modeste_bahati.html
Le président du sénat Modeste Bahati a précisé, ce samedi 15 mai 2021, que la Chambre haute du parlement, n'a pas encore décidé de la levée ou non des immunités parlementaires du sénateur Matata Ponyo. Il a donné cette précision lors d'une activité scientifique au CEPAS, où il était invité pour procéder au baptême d'un livre.

A cette occasion, Modeste Bahati a expliqué ce qui s’est réellement passé à la chambre haute du parlement le vendredi 14 mai. « Nous étions devant un débat juridique. Les uns soutenaient qu’au moment de la commission des faits, il était Premier ministre. Dans ce cas, il serait justifiable devant la Cour constitutionnelle. Si tel est le cas, quelle est la procédure? D’autres soutenaient que, pour le moment, il n’est plus Premier ministre et, en tant que sénateur, il est justiciable devant la Cour de cassation. Ne serait-il pas mieux que ce soit le procureur général près la Cour de cassation qui nous saisisse? On a aussi constaté qu’on a écrit à toutes les deux chambres à la fois, comme si on était en congrès".
Et de poursuivre : "le débat nous a emmené à dire qu’on doit écrire au procureur général près la Cour constitutionnelle pour qu’il nous éclaire davantage. Les récupérateurs ont tout enflé, en disant qu’on a rejeté la demande de levée des immunités. Nous n’en sommes pas encore là. Nous ne sommes même pas encore arrivés à constituer la commission".
Le procureur près la Cour constitutionnelle avait saisi le sénat pour solliciter la levée des immunités de Matata Ponyo, soupçonné de détournement des fonds alloués au projet du parc agro-industriel Bukanga Lonzo. Cette accusation fait suite à une enquête de l'inspection générale des finances (IGF) sur la débâcle du projet Bukanga Lonzo, à l'époque où Matata Ponyo était encore Premier Ministre, et qui a englouti plusieurs millions de dollars. Matata Ponyo a toujours indiqué le rapport de l'IGF est un acharnement pour chercher à nuire à sa carrière politique.
= https://7sur7.cd/2021/05/15/rdc-le-senat-na-pas-rejete-la-demande-de-la-levee-des-immunites-de-matata-ponyo-modeste

"Bukanga Lonzo gate : l’épée de Damoclès toujours sur la tête de Matata Ponyo - 15 mai 2021 à
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/15/bukanga-lonzo-gate-lepee-de-damocles-toujours-sur-la-tete-de-matata-ponyo.html/83944/
Matata Ponyo, principale cible du rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) sur l’échec du projet du parc-agroindustriel de Bukanga Lonzo, est loin de se tirer d’affaire. Contrairement à l’information diffusée par les médias, le Sénat n’a pas encore tranché sur la levée ou non des immunités du sénateur Matata Ponyo, premier ministre pendant la période du lancement du Parc.
La demande de la justice, adressée à la Chambre haute du Parlement Congolais pour que ses immunités soient levées, est toujours en cours de traitement et il n’est pas question d’évoquer le rejet de la demande de la justice. La mise au point est faite ce samedi 15 mai par le Président de cette Chambre, Modeste Bahati Lukwebo. Ce dernier informe même que son bureau va écrire au Procureur Général près la Cour Constitutionnelle pour de plus amples détails.

“Nous étions devant une discussion, un débat juridique. Les uns disant qu’au moment des faits il était premier ministre, donc il est justiciable devant la Cour Constitutionnelle, et si tel est le cas, quelle est la procédure […] D’autres disent pour le moment, il n’est plus premier ministre. Que faire ? En tant que sénateur, il est justiciable devant la Cour de Cassation. Ne serait-il pas mieux que ce soit la Cour de Cassation ou le procureur général près la Cour de Cassation qui nous saisisse ? En plus, on a constaté qu’on nous écrit toutes les deux chambres à la fois, comme si nous étions en congrès”, précise le speaker du Sénat.
Et d’ajouter : “donc, le débat nous a amené à dire qu’on doit écrire au Procureur général près la Cour Constitutionnelle pour qu’il nous éclaire davantage. Mais les récupérateurs ont vite enflé, en disant qu’on a rejeté la demande de levée des immunités. Il n’en est pas le cas. Nous n’en sommes pas encore là. On n’est même pas encore arrivés à constituer la commission. Mais vous voyez la faute c’est les médias surtout quand ils sont manipulés”.

« Auteur intellectuel de la débacle de Bukanga-Lonzo »

Dans un rapport accablant publié exclusivement par POLITICO.CD, l’IGF relève plusieurs griefs à charge du sénateur et ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo, dans la débâcle du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Au terme de ce rapport, Augustin Matata est désigné comme « l’auteur intellectuel de la débâcle de ce parc ». Et cela à travers la conception, la planification et les engagements pour paiement de plus de 83% de fonds décaissés directement au profit des comptes du partenaire sud-africain et de ses filiales logés en Afrique du Sud, ainsi qu’au profit de la société MIC Industries.
Ledit rapport pointe le Docteur Matata Ponyo également dans le choix du partenaire sud-africain Africom qui n’avait que trois ans d’existence au moment de la signature du contrat de gestion et de ses filiales. Et ce, en violation des procédures de passation des marchés publics, spécialement les articles 17 de la loi N°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics.
 
Les conclusions de l’IGF imputent au Premier Ministre honoraire le détournement constaté de 7.392.162.577 CDF, l’équivalent de 7.989.408,08 USD pour l’achat de Ultimate Building Machine pour le compte du parc, alors que ce paiement n’a pas été reconnu par Africom, qui passait toutes les commandes des équipements, matériels et intrants agricoles. Cet équipement n’a jamais été livré au Parc en considérant le compte-rendu de la réunion de service du 4 mai 2017, présidée par le Directeur Général de Parcagri, Ida Naserwa.
Il est aussi reproché au sénateur Matata, d’avoir initié et payé à la société Desticlox une somme de 510.883,84 USD au titre des frais de gestion, sans titre ni qualité dans le chef de ce dernier, car le prestataire qui avait signé le contrat de gestion avec l’État congolais est Africom. Un cas de détournement des fonds, conclut le rapport de l’IGF.
 
Un autre grief, c’est la complicité de détournement à travers les engagements et paiements des sommes au titre de libération du capital social au-delà du montant de la quotité due par l’État congolais dans les sociétés Parcagri SA, Separgri SA et Marikin SA. L’IGF accuse Augustin Matata de négligence coupable pour ne s’être pas rassuré des mécanismes prudentiels de garantie de bonne gestion par le partenaire. Ce qui a entraîné l’opacité dans la gestion par le partenaire sud-africain et la surfacturation des biens et services au point qu’Africom était le seul à déterminer les besoins en investissements, passait les commandes, fixait les prix et achetait les équipements, matériels et intrants, sans être mis en concurrence avec d’autres fournisseurs. Africom devenait ainsi juge et partie durant tout le cycle de vie du projet. 
Enfin, le dernier reproche concerne aussi l’abstention coupable. Mais cette fois, c’est pour n’avoir pas mis en place des mécanismes minima pour garantir la surveillance dans l’utilisation des fonds décaissés par le Trésor public. Pour l’IGF, il aurait fallu mettre en place un service d’audit interne ou comité de suivi et de tenir la comptabilité sur place en RDC. Cette négligence a facilité la surfacturation. 
Dans sa réponse insérée dans le rapport de l’IGF, le Premier Ministre honoraire insiste sur le fait que la Primature et le Chef du Gouvernement, n’étaient nullement impliqués dans la gestion des fonds du projet. C’est l’entreprise Africom qui, d’après Matata Ponyo, était seul responsable de l’exécution technique et financière du projet sur base du contrat dûment signé entre elle et les quatre membres du Gouvernement. La Primature n’en était pas signataire, insiste-t-il.
 
Par ailleurs, le rapport de l’IGF n’épingle pas que Matata Ponyo. Plusieurs autres noms sont cités, avec des détails sur la responsabilité de chacun d’eux dans ce document confidentiel auquel Politico.cd a eu accès. L’on y retrouve par exemple l’actuelle Députée Nationale Louise Munga, Ministre du Portefeuille à l’époque des faits; l’actuelle Sénatrice Ida Kamonji, Directrice Générale de Parc Agri à l’époque des faits; Matondo Mbungu, Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCECO); et biens d’autres noms qui seront dévoilés prochainement.

« Dénonciation calomnieuse » 

Alors qu’il se trouvait en Guinée-Conakry, Matata Ponyo avait annoncé écourter son séjour et rentrer à Kinshasa « pour répondre à l’invitation de la justice ». De retour au pays, Matata Ponyo réussit non seulement à stopper la procédure engagée contre lui, bien évidemment grâce au soutien de ses anciens sociétaires du FCC, mais aussi, il a en outre traduit en justice, le responsable de l’Inspection Générale des Finances et certains inspecteurs, qui le soupçonnent de détournement.
Pour Matata Ponyo, Jules Alingete a fait une « dénonciation calomnieuse ». A travers ses avocats conseils, l’ancien Premier Ministre a porté plainte ce vendredi 14 mai contre l’Inspecteur Chef de service de l’IGF. Dans sa saisine, il cite aussi Thierry Mutombo, Désiré Wangi et Dieudonné Tutondele, tous rédacteurs dudit rapport.
Maître Safari Mulume, l’un des avocats du sénateur Matata, a saisi le Procureur Général Près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, au sujet des allégations contenues dans le rapport de l’IGF sur la gestion de Bukanga Lonzo. Il estime qu’il y avait dans l’intention des inspecteurs de l’IGF la volonté de nuire. Il relève par exemple qu’en lieu et place des échanges susceptibles d’offrir à la principale cible de ce rapport l’opportunité de présenter ses moyens de défense et d’en relever ses observations pour mieux rendre son rapport censé se rapprocher de la vérité, Jules Alingete a saisi le Procureur général près la Cour constitutionnelle, « pour que ce dernier obtienne la condamnation à des sanctions pénales du premier ministre honoraire, en le dénonçant de façon calomnieuse sur la base du rapport susmentionné truffé des contrevérités »."


"Levée des immunités: des Sénateurs transfuges du FCC mobilisés pour “sauver” Augustin Matata - 14 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/14/levee-des-immunites-des-senateurs-transfuges-du-fcc-mobilises-pour-sauves-augustin-matata.html/83833/

"RDC: Les explications d’Augustin Matata devant les Sénateurs - 14 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/14/rdc-les-explications-daugustin-matata-devant-les-senateurs.html/83837/


"Le procureur général près la Cour constitutionnelle écrit une nouvelle fois au sénat pour obtenir la levée des immunités de Matata - 16 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/15/le-procureur-general-pres-la-cour-constitutionnelle-ecrit-une-nouvelle-fois-au-senat

"RDC - Senat : Deux lettres contradictoires du procureur bloquent la procédure de levée des immunités de l’ex-PM Matata
= https://7sur7.cd/2021/05/14/rdc-senat-deux-lettres-contradictoires-du-procureur-bloquent-la-procedure-de-levee-des


"RDC-Bukanga Lonzo: deux députés cités dans le réquisitoire du procureur, l’Assemblée nationale officiellement saisie pour la levée des immunités- 15 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/15/rdc-bukanga-lonzo-deux-deputes-cites-dans-le-requisitoire-du-procureur-lassemblee
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-87157_affaire_bukanga_lonzo_le_procureur_general_pres_la_cour_constitutionnelle_demande_la_levee_des_immunites_de_deux_deputes_nationaux.html
"Ancienne DG de Parcagri S.A (Bukanga Lonzo), la sénatrice Ida Kamonji citée dans le réquisitoire du procureur: il lui est reproché de n’avoir pas dénoncé « la gestion chaotique du projet » - 15 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/15/ancienne-dg-de-parcagri-sa-bukanga-lonzo-la-senatrice-ida-kamonji-citee-dans-le
"Bukanga Lonzo: le procureur veut avoir des explications sur le rôle qu’aurait joué Louise Munga dans « l'enrichissement illicite d’Africom » ayant gravement pénalisé l’Etat - 15mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/15/bukanga-lonzo-le-procureur-veut-avoir-des-explications-sur-le-role-quaurait-joue-louise
"RDC: Hortense Kachoko Matata et Edouard Matata étaient actionnaires dans une autre société impliquée dans l’affaire Bukanga Lonzo, révèle le réquisitoire du procureur général près la Cour Constitutionnelle - 15 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/15/rdc-hortense-kachoko-matata-et-edouard-matata-etaient-actionnaires-dans-une-autre
"Dossier Bukanga Lonzo : la justice demande la levée des immunités du député national Lumbu Kiala - 15 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/15/dossier-bukanga-lonzo-la-justice-demande-la-levee-des-immunites-du-depute-national-lumbu-kiala.html/83924/


"RDC: Matata Ponyo porte plainte contre Jules Alingete - 14 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/14/rdc-matata-ponyo-porte-plainte-contre-jules-alingete
"Bukanga Lonzo: Augustin Matata porte plainte contre Jules Alingete et trois inspecteurs de l’IGF - 14 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/14/bukanga-lonzo-augustin-matata-porte-plainte-contre-jules-alingete-et-trois-inspecteurs-de-ligf.html/83841/
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/14/rdc-matata-ponyo-porte-plainte-contre-jules-alingete


"En RDC, les poursuites contre un ancien Premier ministre divisent les juristes"
VOA Afrique a publié une vidéo dans la playlist L'actualité de VOA.
mardi
= https://www.facebook.com/VOAAfrique/videos/156200766466153/
La justice congolaise a demandé la levée de l'immunité parlementaire de l'ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, mis en cause dans une affaire de détournements de fonds publics mais les juristes congolais son divisés sur la compétence du Sénat de lever ou pas les immunités de l'ancien Premier ministre, qui est désormais sénateur.

= https://actualite.cd/index.php/2021/05/11/maitre-elvis-zigabe-lever-les-immunites-dun-senateur-au-congres-serait-de-la-pire


"DIRECT RTNC LEVEE D'IMMUNITE DU SENATEUR MATATA PONYO" - 14/05/2021



"SÉNAT DÉMASQUÉ CAUSE BLOCAGE LEVÉE IMMUNITÉ MATATA PONYO BA VÉRITÉ ACAJ DÉNONCE  -15 mai 2021"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 23/5/2021, 3:31 pm

L'enquête de Rfi paru ce 22 mai si elle ne déniche pas sans discussion les coupables, elle nous en balade pas moins dans leurs méandres qui prouvent que bien des malfaçons tissent l'histoire du Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo où ont été englouties des millions de dollars au profit non de son objectif mais pour destinataires des protagonistes ayant été à la réalisation de ce projet. On ne peut surtout pas en exclure que Matata, ses collaborateurs et partenaires ne s'y sont pas grassement servis ! Un patchwork de luttes politiques intestines pendant et après Matata a fait le reste.

En attendant le Procureur général près la Cour constitutionnelle malgré ses ratés procéduraux continue de demander la levée de leurs immunités suite à l'enquête et requêtes de l'IGF. Et selon Kinkiey, Matata et 5 de ses coaccusés seraient sous haute surveillance ! La politique politicienne aussi ?



"ENQUÊTE
En RDC, qu'est devenu l’argent investi dans le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo? - 22/05/2021

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210521-rdc-matata-ponyo-ou-le-mirage-du-bukanga-lonzo
En République démocratique du Congo, un ancien Premier ministre, Matata Ponyo Mapon et plusieurs de ses anciens collaborateurs, devenus sénateurs et députés, sont accusés d’avoir détourné à des fins personnelles ou laissé détourner des dizaines de millions de dollars sur les fonds destinés à un projet pilote de parc agro-industriel. Le parquet a demandé la levée de leur immunité. Enquête.

John Mususa Ulimwengu est conseiller principal du Premier ministre Matata Ponyo Mapon sur l’agriculture et le développement rural. En ce 16 mai 2014, deux mois avant le lancement officiel du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, il rédige une note adressée à « Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, chef de gouvernement, » sur la création d’une société à caractère privé. « Votre entreprise, en partenariat avec les Sud-Africains s’appelle Feed Africa (nourrir l’Afrique, en français), elle vient de faire l’acquisition d’une exploitation de 10 000 hectares dans la région de Bukanga-Lonzo », détaille-t-il. Selon le parquet général près la Cour constitutionnelle, cette société fait partie d’un écosystème d’entreprises congolaises et sud-africaines qui ont - en moins de deux ans - capté l’essentiel des fonds destinés à ce projet pilote. Bukanga Lonzo était présenté par Matata Ponyo Mapon et son cabinet de technocrates [2012-2016] comme le premier pas d’une inexorable marche de la République démocratique du Congo (RDC) vers l’autosuffisance alimentaire. Situé à 220 kilomètres de la capitale, Kinshasa, ce parc agro-industriel devait permettre à ses habitants d’acheter des denrées alimentaires à un prix abordable. Sept ans après, malgré près de 300 millions de dollars d’investissements de l’État congolais, il ne reste plus que quelques vestiges de ce rêve de créer sur fonds propres l’un des plus grands pôles agricoles du pays, grâce à des méthodes modernes de production, dans une région réputée impropre à la culture des céréales.

Cette note de l’ancien conseiller de Matata Ponyo Mapon fait aujourd’hui partie des raisons pour lesquelles le parquet général près la Cour constitutionnelle réclame la levée d’immunité de l’ancien Premier ministre et de plusieurs de ses collaborateurs, soupçonnés de s’être enrichis à travers des sociétés-écrans comme Feed Africa SARL ou de n’avoir rien fait pour stopper l’hémorragie. Ces quatre sénateurs et députés sont accusés de faux et d’usage de faux, de détournements de deniers publics et d’abstention coupable de fonctionnaires, peut-on lire dans l’un des réquisitoires transmis au Sénat et à l’Assemblée nationale tendant à obtenir l’autorisation de poursuites contre ces anciens hauts responsables devenus membres du Parlement congolais.
Jusqu’ici, ces demandes ont été rejetées officiellement pour des questions procédurales, mais le procureur général près la Cour constitutionnelle insiste en renouvelant ses courriers. Pour les proches de Matata Ponyo Mapon, il s’agit d’une cabale politique visant à l’empêcher de se présenter en 2023 face à l’actuel chef de l’État, Félix Tshisekedi. « Matata sera candidat, il l’a même signifié aux ambassadeurs, ses détracteurs insistent pour qu’il soit jugé par la Cour constitutionnelle parce qu’elle est inféodée à la présidence », assure l’un d’eux.

70% des parts d’une société liée détenues par le clan Matata Ponyo

Dans la note datée du 16 mai 2014, il y a d’autres éléments troublants. Le conseiller John Mususa Ulimwengu explique à son patron Matata Ponyo Mapon que « le contrat pour le certificat d’enregistrement » pour ces 10 000 hectares de terres dans la région de Bukanga Lonzo « sera introduit au ministère des Affaires foncières » et que « les statuts de l’entreprise seront déposés au Guichet unique ». Il y détaille la répartition des parts des investissements à fournir par les différents actionnaires de ce qui doit devenir une exploitation agricole privée. 70% sont attribués à « SEMPM » [ndlr : Son Excellence Monsieur le Premier Ministre] et 30% aux « partenaires ». Le montant total prévu était de 11,576 millions de dollars, dont plus de 8 millions devaient être apportés par Matata Ponyo Mapon entre juin 2014 et mai 2015.

L’ancien conseiller et auteur de la note, John Mususa Ulimwengu, était et reste à ce jour un chercheur associé à l’Ifpri (International Food Policy Research Institut), un centre de recherche international basé à Washington spécialisé dans l’analyse des politiques agricoles nationales et dans les solutions innovantes pour réduire la faim dans le monde. Dans un mail adressé à RFI en date du 19 mai 2021, il affirme également coordonner une « plateforme appelée “ReSAKSS” établie par la commission de l’Union africaine pour mettre en œuvre le programme détaillé de développement de l’agriculture africaine. » « C’est dans cette capacité que j’assiste le gouvernement congolais depuis 2008 », assure cet expert international. Interrogé sur son rôle dans la création de Feed Africa SARL et sur les liens de cette société avec la famille de son ancien patron, John Mususa Ulimwengu assure : « Malheureusement, c’est un niveau de détail que je n’avais pas. » Mais il semble retrouver la mémoire quand il apprend que le parquet congolais place la ferme achetée par la famille Matata Ponyo via Feed Africa SARL « dans la concession même du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo ». L’ancien conseiller se souvient soudain « clairement » que Feed Africa n’a jamais opéré sur le site de Bukanga Lonzo. « Ce n’était pas nécessaire, il y avait encore des terres disponibles. Avant de publier votre article, vérifiez les cartes », insiste-t-il.

L’ancien conseiller de Matata Ponyo Mapon assure qu’il serait « trompeur » de dire qu’il a signé une note sur la création de Feed Africa SARL, que cette note « était une réponse à une proposition de projet qui m’avait été soumise pour examen » et qu’elle « n’incluait pas des membres de famille ». Mais comme John Mususa Ulimwengu l’avait annoncé dans sa note, la société Feed Africa SARL a bien été enregistrée au Guichet unique de création des entreprises (GUCE). Parmi les quelques pièces du dossier d’instruction que Radio France internationale (RFI) a pu consulter, il y a des statuts de Feed Africa SARL datés du 24 mai 2014 et sur lesquels figure le tampon de l’office notarial du Guichet unique. Sur la liste des actionnaires, on retrouve deux membres de famille de l’ancien Premier ministre qui, à cette époque, possèdent bien 70% des parts : sa femme Hortense Kachoko Mbonda et Mr Edouard Matata Shwiti Lya Mbemba. « C’est vrai que sa femme voulait faire quelque chose, mais cette société n’a jamais été active », assure un proche de l’ancien chef de gouvernement. « Elle voulait peut-être profiter de l’élan du parc Bukanga Lonzo, mais elle n’a jamais bénéficié d’un quelconque argent de l’État. »

215 millions de dollars pour le partenaire sud-africain

Les « partenaires » de la famille Matata Ponyo dans Feed Africa SARL ne sont pas des inconnus. Ce sont deux sociétés sud-africaines représentées par Christo Grobler et Peter Venter, deux des administrateurs d’Africa Commodities (Africom), le consortium choisi de gré à gré pour gérer le parc de Bukanga Lonzo.
Ce ne sont pas les seuls liens d’affaires que les associés de Feed Africa SARL ont noués. Le parquet congolais a découvert une autre entreprise considérée comme l’une des sociétés-écrans qui ont permis le détournement des fonds de Bukanga Lonzo. Elle s’appelle Lonzo Natural Resource, elle est spécialisée dans la recherche et l’exploitation de substances minérales valorisables et réunit dans son actionnariat Africom, Feed Africa SARL, Jivento Group -représenté par le même avocat que Feed Africa SARL- et Agri-Kwango SARL, une société représentée par Betty Mayala Mabumbi qui ne serait autre que la femme du Patrice Kitebi, ministre délégué aux Finances de Matata Ponyo Mapon pendant les premiers mois du projet. « C’est sa femme, je le sais, j’ai longtemps travaillé avec lui », assure Joseph Kitangala Kabala qui se présente comme un lanceur d’alerte et dénonce la gestion de Patrice Kitebi qui dirige aujourd’hui le Fonds de promotion de l’industrie (FPI). « Cette société n’a jamais fonctionné », assure pour sa part Me Carlos Ngwapitshi, l’avocat-conseil de l’ancien ministre Patrice Kitebi.
La thèse du procureur général près la Cour constitutionnelle, c’est que le choix d’Africom « ne semble pas si innocent », surtout que le marché a été octroyé en février de gré à gré, sans « l’autorisation de la Direction générale de contrôle des marchés publics ». « De la manière dont le sénateur Matata Ponyo et monsieur Christo Grobler ont collaboré, on peut comprendre aisément les facilités dont ce dernier a bénéficié de la part du Trésor public. » Selon l’Inspection générale des finances (IGF) à l’origine de la saisine du parquet, Africom et l’une des autres sociétés dirigées par monsieur Grobler, Desticlox, qui a la même adresse, ont bénéficié de 215 millions de dollars sur près de 286 millions décaissés sur ce projet, pour l’essentiel libellés en frais de gestion, quand le contrat de gestion prévoyait uniquement le versement d’une « rémunération annuelle fixée à 10% de la marge bénéficiaire nette ».  

Feed Africa SARL n’a pas seulement des actionnaires communs avec Africom, mais elle a aussi les mêmes fournisseurs que le parc de Bukanga Lonzo. Cette société a reçu des factures toutes datées du 31 octobre 2014, non seulement de Desticlox (966 000 dollars) pour le « silo et le stockage », mais aussi d’autres sociétés liées à Africom, Triomf Fertilizer (145 000 dollars) pour des « pesticides », Michigan Equipment (192 000 dollars) pour « les tracteurs et la maintenance » et BPI Manufacturing (695 000 dollars) pour « des outils et des planteurs », tous associés à Africom dans le projet. L’ensemble des factures auxquelles RFI a eu accès totalise près de 2 millions de dollars quand près de 7 millions auraient dû être investis à ce stade, selon les prévisions du conseiller John Mususa Ulimwengu. Rien n’explique pourquoi ces factures ont été émises le même jour et si elles ont été payées ou les marchandises remises. Mais selon une source au sein de l’IGF, elles font parties des preuves d’une « forme de rétrocommissions » en faveur de membres de famille de Matata Ponyo Mapon puisque, toujours selon cette source, la ferme n’existe pas.

Que répond Matata Ponyo Mapon ?

Quand l’ancien Premier ministre se défend face aux accusations de l’IGF, il répond point par point le 11 novembre 2020 dans une note attachée à sa correspondance de transmission. Il insiste sur le fait que « Africom était un consortium de 15 entreprises couvrant pratiquement tous les domaines d’activités compris dans un parc agro-industriel. Ainsi recruter Africom correspondait à recruter 15 entreprises, c’était l’une des principales qualités requises. » C’est ainsi qu’il justifie l’absence d’appel d’offres : « la mise en œuvre du concept de parc agro-industriel nécessitait une entité disposant des compétences non seulement une variété d’activités agro-industrielles, mais également des compétences avérées en construction et équipement agro-industriels. » Il évoque également « une certaine réticence justifiée quant à la divulgation d’une stratégie de développement qui touchait à la sécurité nationale », dont la sécurité alimentaire ferait partie.

Devant l’Inspection générale des Finances, Matata Ponyo Mapon rejette aussi la responsabilité sur les autres parties dans ce dossier, en assurant que le contrat de gestion de février 2014 désignant Africom avait requis la signature de quatre ministres, le ministre délégué aux Finances, les ministres du Portefeuille, de l’Agriculture et de l’Industrie, que le gouvernement « avait renforcé la gouvernance du projet de Bukanga Lonzo en mettant en place une commission interministérielle présidée par le ministre de l’Agriculture et en exigeant les enregistrements des entreprises, avec chacune des organes de gestion, y compris ceux du contrôle » et que la responsabilité de la gestion des fonds alloués à Africom était de la responsabilité de cette société de gestion sud-africaine. L’ancien Premier ministre avait pourtant écrit le 10 février 2014 à ces ministres pour leur transmettre ce contrat de gestion pour lequel il attendait leurs « avis et considérations d’ici mardi 11 février 2014 », soit 24 h après. C’est cette lettre que l’ancien ministre de l’Agriculture, Jean-Chrysostome Vahamwiti, avait brandie à RFI le 14 mai 2021 pour affirmer que c’était bien le chef du gouvernement et non lui qui pilotait le projet.

Dans l’ancienne équipe de Matata Ponyo Mapon aujourd’hui, beaucoup se dédouanent, mais admettent la mainmise du Premier ministre de l’époque sur le dossier et certaines irrégularités. « Je n’étais pas informé des détails, mais de nature, Matata Ponyo Mapon veut tout faire rapidement, ça peut heurter quelques règles », reconnaît l’un de ses anciens collaborateurs. « Sur un dossier comme Congo Airways, il avait fait confiance au ministre sectoriel, mais sur d’autres comme Bukanga Lonzo, il jugeait les ministres sectoriels faibles et avait pris les choses en main. » Un autre justifie : « On nous avait dit que le gré à gré, c’était faisable. On pouvait dire quoi ? Monsieur le Premier ministre, vous n’avez pas le droit. » Ce deuxième collaborateur admet même avoir eu vent de l’existence de Feed Africa et de cette ferme : « On nous disait que c’était une affaire privée du Premier ministre, ce n’était pas sur le site même. Pour y accéder, on devait traverser la rivière Lonzo. »

Pour Matata Ponyo Mapon, au contraire, « le projet semble avoir été saboté » après son départ de la primature. C’est ce qu’il écrit à l’Inspecteur général des finances le 11 novembre 2020 en réponse à ses accusations. L’ancien chef de gouvernement a détaillé : « Ce projet d’intérêt national a connu un arrêt brusque et injustifié dès fin décembre 2016. Il en est de même des équipements coûteux qui ont été vandalisés sur le site entre janvier 2017 et novembre 2020. Cette question majeure de gouvernance après 2016 ne fait malheureusement l’objet d’aucune observation dans votre document. » Le 18 novembre, il insiste : « la primature et le chef du gouvernement n’ont reçu aucun paiement destiné au projet. Par ailleurs, l’entreprise Africom a déjà affirmé n’avoir rien retourné directement ou indirectement à la primature ou au Premier ministre de l’époque. » Il assure même être à l’origine de plusieurs audits du projet, mené par « des cabinets d’audit compétents et crédibles ». Interrogé par RFI sur Feed Africa SARL et Lonzo Natural Resources, Matata Ponyo Mapon s’est refusé à tout commentaire. Son avocat a porté plainte contre les membres de l’Inspection générale des finances pour dénonciations calomnieuses. « Il y a beaucoup de fausses informations sur les réseaux sociaux. On m’attribue la constitution de ces sociétés et je n’en ai jamais entendu parler », déclare Me Safari Mulume. « Mon client n’a jamais été confronté aux enquêteurs sur toutes ces accusations-là. On n’a pas accès au dossier du procureur, mais je peux vous le dire, plusieurs des documents en circulation sont faux. » 

Plusieurs audits contradictoires sur fond de guerre au sein du PPRD

Plusieurs audits sont bien réalisés alors que M. Matata Ponyo est toujours en fonction, mais l’un d’eux -au moins- pointe déjà de possibles fraudes. Il est formellement commandé en août 2015 par un nouveau ministre des Finances, Henri Yav Mulang, en poste depuis la fin décembre 2014 au cabinet international Ernst and Young, l’un des quatre plus grands cabinets d’audit au monde. Il porte sur « le projet de mise en place du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo » dans son ensemble. Le rapport finalisé le 30 mars 2016 est accablant : absence d’appels d’offres, d’inventaires physiques consignés, de logiciels de gestion des stocks, aucune exigence de garantie de bonne exécution du projet au partenaire de gestion… « Notre revue de risque de fraude a relevé l’existence des paiements effectués directement à des tiers pour lesquels nous n’avons pas encore obtenu des preuves probantes et appropriées auprès du ministère des Finances », peut-on lire dans ce rapport. Ces paiements peuvent être des paiements à des fournisseurs non reconnus par Africom, à des institutions, dont la présidence, la primature, le ministère des Finances et la province du Bandundu, et même des individus et portent sur près de 22 millions de dollars.
 Les autres audits sont aussi réalisés par Ernst and Young, mais ils sont cette fois menés par de simples commissaires aux comptes et concernent uniquement les états financiers annuels des trois sociétés créées en mars 2015 pour officiellement renforcer la gestion du projet -le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo (Parcagri), la société d’exploitation du parc agro-industriel (Sepagri) et le marché international de Kinshasa (Marikin)- dans lesquels l’État congolais et Africom ont des parts. Le 7 juillet 2016, le cabinet d’audit a assuré que pour ces trois sociétés, les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2015 sont « réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé. »

« Matata et Yav n’étaient pas en bons termes », explique un membre de la coalition présidentielle sous Joseph Kabila. « Tous les caciques du PPRD [Ndlr : parti de Joseph Kabila] voulaient la tête de Matata Ponyo parce qu’ils redoutaient son emprise auprès du chef et que tous voulaient devenir dauphin aux prochaines élections. » Un ancien collaborateur de Matata Ponyo Mapon confirme que « le PPRD faisait beaucoup de bruit autour de la gestion de Bukanga Lonzo depuis le départ ». Un second assure que la deuxième vague d’audits comme la restructuration en trois sociétés de l’administration du parc visaient à endiguer ces critiques au sein même du régime. Un troisième précise que « c’est même en raison de ces critiques que le ministre des Finances a été remplacé », mais que « malgré la création des trois sociétés, Africom a continué de recevoir l’essentiel des fonds du Trésor public ».
 La sénatrice Ida Naserwa, ancienne conseillère de Matata Ponyo, devenue la patronne de Parcagri, et aujourd’hui co-accusée, aurait même écrit une lettre en ce sens au Premier ministre le 18 juillet 2016. Le document a été transmis à l’Inspection générale des finances, mais le procureur près la Cour constitutionnelle demande la levée de son immunité, estimant qu’il « lui est reproché par l’IGF de ne pas avoir dénoncé la gestion chaotique du projet », même si « la sénatrice confirme la gestion opaque du projet » et que « son audition sera à l’instruction du dossier d’une grande utilité ».

Qu’est devenu l’argent de Bukanga Lonzo ?

Au sein de l’équipe qui a enquêté sur Bukanga Lonzo, on reste persuadé qu’une partie de l’argent a été blanchie par la Fondation Mapon. Cette fondation spécialisée dans la santé, l’éducation et l’agriculture est gérée par des membres de famille de l’ancien Premier ministre, dont les deux actionnaires de Feed Africa SARL. En novembre 2017, une université Mapon ouvre ses portes à Kindu, dans le Maniema, sa province d’origine. Selon Matata Ponyo Mapon, lui-même, à l’inauguration, sa construction a coûté 6,5 millions de dollars et aurait été le fruit de dons de différentes personnalités proches de l’ancien président. « C’est le moment où Kindu sort de terre », se souvient un spécialiste dans la gestion du risque pour les entreprises. « Connaissant Matata Ponyo, il n’est pas impossible qu’il ait utilisé l’argent pour ça. Il est obsédé par son héritage et sa postérité. Il voulait faire de Kindu son fief avant les élections, comme Kitebi qui est originaire de Bukanga Lonzo. »Une autre figure du PPRD n’a sans doute rien arrangé à la situation de Matata Ponyo Mapon. Le 19 août 2020, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilukamba visite le parc de Bukanga Lonzo créé par son prédécesseur. La vidéo transmise par son service de communication fait 4 min 35 s, elle est accompagnée d’un commentaire : « Le Premier ministre peine à comprendre ce qui a pu justifier pareil gaspillage des ressources publiques. » Ces images de tracteurs abandonnés et des stocks d’engrais périmés sont inédites. Aucun journaliste ni chercheur indépendant n’a pu visiter ce parc agro-industriel, aujourd’hui encore protégé par des policiers. Pour l’Inspection générale des finances, en tout cas, il n’y a pas le compte dans ce qui a été retrouvé sur place et sur certains biens, le niveau de surfacturation oscille entre 7,8 et 19 fois le prix annoncé à l’importation, alors qu’Africom et ses sociétés sœurs étaient exonérées.

Une précédente enquête de RFI avait également révélé que Matata Ponyo Mapon était propriétaire d’un étage de la tour Kiyo Ya Sita qui devait coûter quelque trois millions de dollars, selon un ancien collaborateur des promoteurs de ce projet, l’Indien Harish Jagtani et le Congolais Pascal Kinduelo. C’est depuis ce luxueux immeuble situé sur le bouillonnant boulevard du 30 juin, en plein cœur de la capitale congolaise, Kinshasa, que l’ancien Premier ministre organise aujourd’hui sa défense, au siège même de son cabinet de conseil, Congo Challenge, qui travaille entre autres aujourd’hui pour la présidence de la Guinée. « S’il est rentré au pays, c’est qu’il peut tout justifier. Sinon, il serait resté à Conakry, il n’est pas fou », estime l’un des proches de Matata Ponyo Mapon.


Droit de réponse

À la suite de la publication du présent article, Me Carlos Ngwapitshi, avocat de Patrice Kitebi, ancien ministre délégué aux Finances et directeur général du Fonds de promotion de l’industrie, a déclaré à RFI que « toutes ces sociétés partenaires ont été créées après le départ de M. Kitebi du gouvernement en décembre 2014 ». « Aucune d'elles n'a fonctionné comme prévu, et cela, par défaut des libérations de parts sociales des autres partenaires », ajoute Me Carlos Ngwapitshi. « M. Kitebi a posé des actes qui étaient dans ses attributions de ministre délégué aux Finances. Aucun décaissement ordonné par lui n'a été sans soubassement. »
En ce qui concerne les déclarations de M. Kitangala, l’avocat de Patrice Kitebi affirme qu’il fait toujours l'objet des poursuites judiciaires pour imputations dommageables et dénonciation calomnieuse.

"RDC: rapport de l’IGF sur l’échec du parc industriel de Bukanga Lonzo - 11/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210511-rdc-rapport-de-l-igf-sur-l-%C3%A9chec-du-parc-industriel-de-bukanga-lonzo


"Affaire Bukanga Lonwo/Matata Ponyo : le Procureur général près la Cour constitutionnelle insiste sur le Procureur général près la Cour constitutionnelle  - 21 MAI 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/05/21/nation/affaire-bukanga-lonwo-matata-ponyo-le-procureur-general-pres-la-cour-constitutionnelle-insiste-sur-la-levee-des-immunites/
"Le procureur général près la Cour constitutionnelle demande une nouvelle fois la levée des immunités de Matata Ponyo
= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2078


"Affaire Bukanga-Lonzo : Des mouvements citoyens déplorent que le parquet général près la Cour constitutionnelle traite le dossier "avec légereté"  - 22 mai 2021
= http://voiceofcongo.net/affaire-bukanga-lonzo-des-mouvements-citoyens-deplorent-que-le-parquet-general-pres-la-cour-constitutionnelle-traite-le-dossier-avec-legerete


"RDC: l’ancien Premier ministre Matata Ponyo réagit à la demande de levée de son immunité - 10/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210510-rdc-l-ancien-premier-ministre-matata-ponyo-r%C3%A9agit-%C3%A0-la-demande-de-la-lev%C3%A9e-de-son-immunit%C3%A9
Pour le procureur près la Cour de cassation qui s’est adressé au bureau du Sénat, la responsabilité du sénateur Augustin Matata Ponyo est mise en cause dans la débâcle du projet du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Selon le rapport de l’Inspection générale des finances, 205 millions de dollars ont été détournés sur les 285 millions affectés à ce projet par l’État congolais. L’ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo, qui se trouvait à l’étranger, a écourté son séjour pour venir faire face à la justice et dire la vérité.
Je n’étais pas, moi, impliqué dans la gestion de ce projet et je suis très étonné que seule la personne qui n’était pas impliquée dans la gestion est poursuivie. Je pense que c’est injuste et c’est pour cela que j’ai été obligé de rentrer pour pouvoir répondre à l’appel de la justice et de pouvoir dire la vérité. Et le plus important, c’est que la vérité triomphe quelles que soient la longueur de l’obscurité et la longueur du mensonge.
Augustin Matata Ponyo, ancien Premier ministre congolais
Kamanda Wa Kamanda


"Affaire Bukanga Lonzo : Matata Ponyo et 5 de ses coaccusés mis sous haute surveillance ( Kin kiey Mulumba) - MAI 22, 2021
= https://24newsagency.com/2021/05/22/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-et-5-de-ses-coaccuses-mis-sous-haute-surveillance-kin-kiey-mulumba/
= https://acturdc.com/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-et-ses-complices-mis-sous-surveillance-a-kinshasa/
= https://www.diaspordc.com/dossier-bukanga-lonzo-matata-ponyo-mis-sous-haute-surveillance-kin-kiey-mulumba/


"[Matata divise: Levée des immunités ou dissolution du Sénat  - 23 MAI 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/05/23/nation/53071/
Matata Ponyo est poursuivi comme ancien premier ministre ou sénateur ? Dans ce cas, quelle sera l’instance compétente qui se saisira de ce dossier et quel son juge naturel ?

C’est bien la Cour de Cassation qui est sa juridiction pénale. Puisque selon l’article 163, la Cour constitutionnelle est la juridiction pénale du Chef de l’Etat et du Premier Ministre.
Au sujet des immunités du Sénateur Matata Ponyo, au cas où le Sénat refusait sa levée, la mise en accusation  retenue contre le présumé auteur sera poursuivie par le Procureur près la Cour de Cassation avec une possibilité du procès par défaut.
En outre, l’hypothèse du refus de la levée par le Sénat serait considérée comme une entrave au déroulement de la justice par un organe judiciaire, pourtant, compétent. Et donc, cela ouvrirait la voie à une crise institutionnelle pouvant déboucher sur la dissolution du Sénat, si celle-ci persiste."


"RDC : Bukanga Lonzo, un fiasco à 80 millions de dollars - 08 septembre 2020
= https://www.jeuneafrique.com/1041392/economie/rdc-bukanga-lonzo-un-fiasco-a-80-millions-de-dollars/
Alors que ce qui devait être le projet agricole phare de la mandature Matata Ponyo est à l’abandon, anciens et nouveaux dirigeants se rejettent les responsabilités de cet échec.

« Des épandeurs cloués au sol, des tracteurs neufs jamais utilisés dont les moteurs ont été dérobés au profit de navires privés, des tonnes d’engrais chimiques abandonnées  »… Si le Premier ministre, Sylvestre Ilunga, a fait part aux rédactions congolaises de son « étonnement » quant à l’état du site de Bukanga Lonzo, qu’il a visité le 19 août, il était déjà au courant du fiasco de ce projet mort-né, inauguré en fanfare par Joseph Kabila en 2014.
Au mois de février, déjà, le ministre de l’Agriculture s’était rendu sur le site, et un constat sans appel s’était imposé : échec total du projet. « Je suis déçu que les installations d’une telle valeur soient abandonnées dans la brousse. Je comprends la décision du Premier ministre qui m’a demandé de venir ici », avait-il déclaré.

LA RDC IMPORTE CHAQUE ANNÉE POUR ENVIRON 1,5 MILLIARD DE DOLLARS DE DENRÉES ALIMENTAIRES

À 220 km à l’est de Kinshasa, le parc de Bukanga Lonzo, situé à cheval sur les provinces du Kwango et du Kwilu, s’étend sur environ 80 000 hectares. Il compte six villages, quatre fermes et une population avoisinant les 4 500 habitants.

Pierre angulaire du PNIA

Pierre angulaire du Plan national d’investissement agricole (PNIA) adopté en 2013, qui devait profiter à six provinces d’ici à 2020, le parc de Bukanga Lonzo – et les quinze autres qui devaient suivre à travers le pays – était censé doper le développement de la RDC, qui importe chaque année pour environ un milliard et demi de dollars de denrées alimentaires.
Afin de sortir les populations de l’insécurité alimentaire et de faire du développement des filières agricoles et agro-industrielles l’un des principaux piliers de la croissance, le PNIA prévoyait de mettre 10 000 Congolais sur la voie de l’agriculture extensive. À l’époque, le gouvernement Matata Ponyo (2012-2016) annonçait avoir mobilisé 83 millions de dollars, dont 53 millions de dollars censés servir à la mise en production du site.
Pour sa réalisation, le gouvernement avait signé un partenariat avec la société sud-africaine Africom Commodities. L’aventure a fait long feu. En 2017, l’entreprise demandait déjà le remboursement de près de 20 millions de dollars.

Luttes politiques intestines

Selon Israel Mutala, journaliste spécialisé dans les questions économiques, plusieurs facteurs expliquent l’échec « temporaire » de ce projet. « Bukanga Lonzo, c’est huit fois la superficie de Paris. Une telle étendue nécessite un investissement massif pour développer les infrastructures. Le tarissement du financement de la première phase consacrée aux infrastructures est le premier facteur », explique t-il.

LE GOUVERNEMENT MANQUAIT D’UNE VISION POLITIQUE COMMUNE

En 2016, aussitôt après le départ de Matata Ponyo de la primature, et quelques mois à peine après le lancement du projet dont la maturité devait être atteinte en dix ans, le financement s’est en effet tari. L’ancien Premier ministre le regrette d’ailleurs toujours.
Deuxième raison : l’absence, au gouvernement, d’une vision politique commune sur l’ensemble des projets.
Les règlements de comptes politiques constituent le troisième facteur, selon l’expert. Plusieurs adversaires de Matata Ponyo, issus de sa propre famille politique (PPRD, parti de Joseph Kabila), voyaient d’un mauvais œil le succès de Bukanga Longo, qui pouvait conforter sa stature de favori à la présidentielle de décembre 2018. Le projet Bukanga Lonzo a ainsi fait les frais de luttes politiques intestines dans la perspective de cette élection.

L’inspection générale des finances saisie

L’ex-Premier ministre pointe aussi la défiance émanant de certains acteurs économiques, et notamment des importateurs des produits alimentaires de base, dont le chiffre d’affaires est estimé à 2 milliards de dollars par an. « Tous ceux qui étaient des acteurs importants de ce prospère business, pensez-vous qu’ils étaient ravis de voir un tel projet s’installer ? », questionne-t-il.
Enfin, la mauvaise gestion du projet – par les acteurs publics aussi bien que privés – explique la débâcle de Bukanga Lonzo.
Tenu pour responsable de « la mauvaise gouvernance, la mauvaise planification et une mauvaise gestion du partenariat public-privé…», l’ex-Premier ministre Matata Ponyo a saisi l’Inspection générale des finances et espère une enquête sur la gestion financière du projet afin d’établir les responsabilités dans cette affaire que d’aucuns qualifient de détournement de fonds publics."


"Affaire Bukanga Lonzo : voici l’intégralité du discours de Matata Ponyo prononcé au Sénat à huis-clos - 19/05/21
= https://actualite.cd/2021/05/19/bukanga-lonzo-voici-lintegralite-du-discours-de-matata-ponyo-prononce-au-senat-huis-clos

= https://actualite.cd/2021/05/12/affaire-bukanga-lonzo-ligf-menti-au-moins-8-fois-dans-son-rapport-maitre-elvis-zigabe
= https://www.diaspordc.com/affaire-bukanga-lonzo-pourquoi-matata-ponyo-sagite/
= https://www.diaspordc.com/inspecteur-general-des-finances-est-ce-lhomme-du-president-ou-un-acharnement/

= https://www.jeuneafrique.com/8233/economie/la-rd-congo-inaugure-son-premier-parc-agro-industriel/
= https://www.jeuneafrique.com/4642/economie/rd-congo-reportage-sur-le-site-agro-industriel-de-bukanga-lonzo/
= https://www.jeuneafrique.com/13172/economie/la-rd-congo-mise-sur-les-parcs-agro-industriels/


"Quand une certaine presse défend l’indéfendable: cas de Bukanga Lonzo - Par Jean-Marie Lelo Diakese - 23 mai 2021
= http://www.congoindependant.com/quand-une-certaine-presse-defend-lindefendable-cas-de-bukanga-lonzo/
Ou
La presse au service des criminels en col blanc. 

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Cols-blancs
Criminel à col blanc

Dans un article publié le 20 mai intitulé « Sur la trace d’une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux en RDC » l’ONG Global Witness » établit des liens entre une entreprise de relations publiques politiquement connectée et une campagne de dénigrement en ligne ciblant Global Witness et ses partenaires.( https://www.globalwitness.org/fr/drc-smear-campaign-fr/ 
Depuis 2 à 3 ans, on constate en effet que le phénomène du « coupage » dans la presse congolaise a pris une autre dimension. Il ne s’agit plus d’exiger de la menue monnaie pour publier des articles favorables aux payeurs mais de publier et signer des articles et enquêtes élaborés par des officines expertes en propagande et désinformation. Ces officines sont recrutées pour mener des campagnes de propagande et de désinformation en faveur de personnages fortement contestés pour leur gestion opaque et prédatrice des ressources minières et financières du pays. Le tout sous couvert de journalistes pour lesquels l’argent a complètement remplacé l’éthique professionnelle.  

Un des exemples récents est l’illustration et la défense du projet Bukanga Lonzo et du responsable de l’échec de ce projet par quatre journalistes bien connus à Kinshasa. Il s’agit de: Éric Tshikuma (Zoom Eco), Rachelle Kitsita (Actu30.cd), Israël Mutala (7sur7.ce) et Bienvenu Bandala.
Malgré l’échec patent de la première récolte en 2015 et un audit dévastateur commandité immédiatement par l’ancien président qui avait rapidement compris l’échec, malgré toutes les preuves du manque de préparation, du choix calamiteux du partenaire, de violations multiples des lois régissant la gestion des finances publiques, des aspects environnementaux et sociaux, accumulées et publiées depuis plusieurs années par Reuters, Bloomberg et des ONG internationales, 4 journalistes ont cédé au chant des sirènes et ont signé et publié un rapport pompeusement intitulé  « Enquête exclusive – La débâcle de Bukanga Lonzo Causes, responsabilités & perspectives ». Le but étant de défendre le responsable de la débâcle par des contrevérités et des omissions coupables et par le rejet de la responsabilité sur des subalternes et sur le gouvernement mis en place fin 2016.  Rappelons que 200 millions de dollars ont été perdus. A raison de 50.000 $ l’unité, 4.000 écolés ou dispensaires auraient pu être construits !

Le contenu, le vocabulaire, la dialectique et la qualité de la présentation montrent que ce document, bien que signé par les 4 comparses a été réalisé par des professionnels de la propagande et du lobbying, grassement payés par leurs clients.
Le contenu de ce rapport a été rapidement démonté par les répliques du ministre de l’agriculture de l’époque, par le Premier ministre qui a suivi Matata et par les constats faits par l’IGF (Inspection Générale des Finances).
Quelques contrevérités signées par les 4 journalistes :[/size]

  1. Contrairement à leurs affirmations, il n’y a pas eu d’études préparatoires nécessaires, il n’y a eu aucune étude d’impact environnemental et social pourtant éléments importants des études de faisabilité. Il n’y a pas non plus eu des études de sols approfondies. La seule étude est celle faite par le bureau d’architecture « Creative Axis » dont le site internet a qualifié son travail de « pré étude de faisabilité ». Bien que le titre du rapport est “Feasibility of Agricultural Potential for Agricultural Business Park » seule une demi page (page 4) est consacrée à des généralités sur les sols ). Par contre le rapport précise bien :  
  2. « This report is intended to assess the potential of the business park model and does not constitute a business plan.
  3. ” Further investigations are required to get a better feel for the true soil type. This should include a detailed soil survey. ”
  4. “ An important recommendation of this investigation is that a detailed soil classification is done, as soon as possible.”
  5. “The Agricultural Business Park initiative is being implemented under the management of the Prime Minister of the Democratic Republic of the Congo.
  6. D’après les journalistes les études de sol auraient démontré que les terres sont adaptées à la culture du maïs et une grande société de la place aurait cultivé le maïs. Double mensonge. En réalité, cette partie du Kwango est parmi les moins densément peuplés du pays et aussi les plus pauvres du pays parce que les sols sont aussi parmi les plus pauvres. Le colonisateur, qui a développé l’agriculture dans les coins les plus reculés du pays n’ont jamais rien tenté dans cette zone. La société « Grands Moulins » a effectivement tenté de cultiver du maïs à grande échelle mais les résultats, tellement médiocres ont entrainé l’arrêt de la tentative.  


  • Pour jeter la confusion et le doute sur le rapport dévastateur de Ernst Young sur la gestion des fonds du projet, les propagandistes citent un autre audit, qui concerne une société appelée PAIBL (Projet agro-industriel, Bukanga-Lonzo) créé en 2015, 2 ans après le lancement du projet.
  • Grand classique des officines de désinformation : blâmer d’autres officines. Les 4 journalistes ont affirmé – sans la moindre preuve – que les lobbies des importateurs se seraient activés pour saboter le projet Bukanga-Lonzo étant donné que la RDC dépense près de 2 milliards USD chaque année pour importer les produits vivriers.
  • Des professeurs américains auraient approuvé le projet. En réalité, au mois d’avril 2015, soit près d’une année après le lancement du projet, un collaborateur du Premier ministre a passé un séjour à Cambridge (Etats-Unis, Massachusetts) pour s’entretenir avec des professeurs et étudiants de l’université de Harvard et de MIT. Se référant à cette visite, Reuters a cité un professeur américain, prof Calisto qui, au contraire, a déclaré que des études approfondies devraient être menées avant de se lancer dans le projet.  
  • Le ministère de l’agriculture aurait été associé à la préparation et à la gestion du projet. Le ministre de l’agriculture concerné, qui a déclaré n’avoir jamais été contacté par nos journalistes  – qui auraient enquêté pendant 4 mois – a démontré que son ministère n’a été impliqué ni dans la préparation du projet, ni à la rédaction du partenariat, ni aux acquisitions, ce que tout le monde dans l’administration savait mais pas nos journalistes.

Quelques omissions volontaires:

  1. Violation de plusieurs lois :

– La loi n°11/022 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture
– La loi n°11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement
– Loi n°10/010 du 27 avril 2010 sur la passation de marchés qui interdit les marchés de gré à gré pour de tels montants.
– Lois sur les procédures de paiement par le gouvernement.[/size][– Lois sur les sociétés obligeant la tenue de la comptabilité en RDC
– Législation sociale vis-à-vis des travailleurs ;
         2) Le choix désastreux du partenaire : un site sud-africain de renseignements économiques indique que le partenaire AFRICOM avait 3 (TROIS) employés et un chiffre d’affaires de 600.000 $. 
Source : https://www.zoominfo.com/c/africom-commodities-pty-ltd/430456755 un autre site indique 6 employés.
3) Implication de Matata dans plusieurs sociétés créés en partenariat avec Africom Commodities et notamment :

  1. Lonzo Natural Resources (LNR) SARL (2015) :


Un rapport du Oakland Institute révèle la création en 2015, (publié par le Guichet Unique) sous couvert du Parc, d’une société minière: Lonzo Natural Resources (LNR) SARL, dirigée par Christo Grobler, directeur général d’Africom Commodities. Loin de l’objectif déclaré de promotion de la sécurité alimentaire, la nouvelle société a été créée pour « la prospection, la recherche, l’exploitation, le traitement et les opérations connexes dont la commercialisation de substances minérales valorisables. Les anciens travailleurs interrogés ont confirmé que le personnel sud-africain de la société Africom était impliqué dans la prospection minière et avait engagé des locaux pour ‘creuser des trous autour de la concession’ à la recherche de diamants 
La société a été créée par un consortium rassemblant African Commodities DRC SARL, Groupe Jivento SARL, Feed Africa SARL et Agri-Kwango SARL.
Source: https://www.oaklandinstitute.org/sites/oaklandinstitute.org/files/bukanga-lonzo-debacle-fr-petit.pdf
Toute référence à LNR a été supprimée du site du guichet unique !!


  • « TRIOMF PHOSPHATES AND MINERALS SA » en sigle « TPM SA » 2016

Le site du guichet unique nous apprend la création, le 8 mars 2016, d’une nouvelle société « TRIOMF PHOSPHATES AND MINERALS SA » en sigle « TPM SA » dont les actionnaires sont :

  • La société ALLAMANDA TRADING LIMITED, société de droit des Iles vierges Britanniques, représentée par Monsieur Alain WAN, Administrateur et la société TRIOMF RDC SA, société de droit d’économie mixte et de droit.
  • La société TRIOMF RDC SA, société de droit d’économie mixte et de droit Congolais et créée à l’instigation de Matata en 2012.

Article 3 : Objet
La société a pour objet :
– La prospection ;- La recherche ;- L’extraction ;- Le traitement ;- La transformation et la commercialisation du phosphate et des divers métaux, ressources et substances minérales ainsi que toutes activités minières qui en découlent ;
– Les activités industrielles diverses ayant trait à l’essor de la protection, de la recherche, du traitement et de la commercialisation des substances minérales.
Parmi les premiers administrateurs on trouve :
Monsieur Alain Wan de nationalité congolaise et résidant à Kinshasa ;
Monsieur Marc Piedboeuf de nationalité belge et résidant à Kinshasa ;
Monsieur Felix Mayanga de nationalité Congolaise et résidant à Kinshasa ;
Source (http://www.guichetunique.cd/IMG/pdf/jo.05438.16.pdf
Lien entre TPM SA et La société Ferme Espoir Sprl,
MM. Mayanga et Piedboeuf sont officiellement impliquées dans la « Société des grands élevages du Bas Congo». En effet, le journal officiel du 1er octobre 2015 a publié à la page 177 le procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire du 22 mars 2014 de la « Société des Grands Elevages du Bas-Congo Sa en abrégé « GEL S.a», Société anonyme unipersonnelle. On apprend que M. Félix Mayanga est administrateur-général et président de l’assemblée générale. L’assemblée générale est composée de « La société Ferme Espoir Sprl, (actionnaire unique) et (propriété de Joseph Kabila) immatriculée au NRC de Lubumbashi au n° 2381, dont le siège social se situe au n° 15 de l’avenue Hewa Bora dans la Commune de Kampemba dans la Ville de Lubumbashi, agissant par son gérant monsieur Marc Piedboeuf »
Il n’est pas inutile de rappeler que Matata a couvert d’autres contrats de gré à gré, abondamment cités par la presse, pour des centaines de millions de dollars et notamment: la réfection de l’immeuble de la primature, le pavillon présidentiel à Ndjili, l’immeuble « intelligent », les avions Congo Airways, les bus Tranco, le contrat des passeports etc.
Rappelons aussi :
– le refus de ses services de collaborer à l’audit de Bukanga Lonzo et la rétention d’information, dénoncés par le rapport d’audit.
– Le refus des services du PM de collaborer à l’audit des marchés publics réalisé par le cabinet d’audit Grant Thornton et acté dans le rapport d’audit.
– L’interdiction, par Matata de publier le rapport d’évaluation de la gestion des finances publiques réalisé dans le cadre de l’initiative PEFA pour la période 2008/2012 et son refus d’un nouvel audit en 2016. 
En conclusion, malgré toutes les informations dont on dispose maintenant, Israel Mutala persiste et signe dans un article publié il y a quelques jours par 7sur7.CD – dont il est le DG – intitulé : « RDC : Les enquêteurs de l’IGF connaissent le vrai auteur de la débâcle de Bukanga Lonzo mais ne l’ont nullement cité dans leur rapport ». Le responsable ne serait pas Matata mais ses successeurs."



"AFFAIRE BUKANGA LONZO, QUI A FAIT QUOI? QUI A VOLE? QUE DIRE DE MATATA? LES VERITES DE MATATA- 13/02/2021"




"RAPPORT DE L'IGF : AFFAIRE BUKANGA LONZO, L'INSPECTION GÉNÉRALE DES FINANCES DÉVOILE TOUT ! · 18/11/2020




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 18/6/2021, 1:03 am

"C'est bien cela, comme dit l'autre, notre cher Congo est devenu le déglingué des déglingués, les sénateurs censés être au service du peuple s'y sont organisés en une clique de copains, ces prétendus sages ont muté en coquins qui défendent sans scrupules leurs prébendes personnels ! Et les Congolais n'auraient rien à dire sinon à assister à cet hideux spectacle où leurs élus se mettent à l'abri de la justice comme s'ils n'avaient aucun compte à leur rendre.

Quel pays avec un Matata qui prévient ses coquins de collègues de ne pas "le sacrifier car demain ce sera leur tour". Où sommes-nous, dans une jungle enchantée qui appartient aux puissants politiciens au mépris des lois ? Et Matata n'est pas le seul, tous ces médiocres dans nos institutions ont fait serment de commerce politique pour mieux se servir.
Heureusement même le brouillon Peter Kazadi de l'UDPS  a crié au scandale  : "les sénateurs n'ont pas été élus pour protéger les criminels". Kapiamba de l'ACAJ lui, dit  que « quand la chambre des sages décide d’affranchir ses membres de toute redevabilité, on bascule dans une République des intouchables » et en appelle à la Cour Constitutionnelle. Est-ce là d'où nous viendra la solution ? Pas sûr,, la chienlit était là, elle risque hélas de persévérer, aucun gendarme ne s'est vraiment révélé à la tête du pays pour mettre le hôla malgré la fameuse passation pacifique du pouvoir.

Entre-temps les Congolais n'auront encore qu'à pleurer leurs yeux des millions engloutis à perte dans le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo dont le maître d'oeuvre n'était personne d'autre que l'ancien PM Matata et nos fieffés notables croient encore nous entuber en se retranchant sur des vices de procédure. Demain sera peut-être un autre jour pour nous tous et on verra...



"RDC : le Sénat rejette la demande de levée d'immunité d'Augustin Matata Ponyo  -  14/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210514-rdc-le-s%C3%A9nat-rejette-la-demande-de-lev%C3%A9e-d-immunit%C3%A9-d-augustin-matata-ponyo
Le Sénat a examiné vendredi après-midi 14 mai, à huis clos, la demande de levée de l'immunité de l'ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo et l'a rejetée. Les sénateurs ont estimé que la saisine du procureur général près de la Cour constitutionnelle était entachée d'irrégularités. L'ancien Premier ministre est rentré en RDC le week-end dernier pour, dit-il, se défendre. Il est accusé par la justice et l'Inspection générale des Finances d'avoir détourné des centaines de millions de dollars sur le méga-projet de parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Les sénateurs ont estimé qu'il y avait vice de procédure, que ce n'était pas au procureur général près de la Cour constitutionnelle de faire cette requête, mais celui de la Cour de cassation.
Plusieurs juristes parmi les membres du Sénat ont pris la parole, lors du huis clos de vendredi, racontent des sénateurs à RFI, pour expliquer qu'Augustin Matata Ponyo ne pouvait pas être jugé par la plus haute cour de justice du pays, n'étant plus Premier ministre en fonction, mais sénateur.
Du côté des sénateurs de l'Union sacrée, majoritaires au Sénat, on insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un rejet sur le fond ou sur la pertinence des accusations portées par la justice congolaise ou l'Inspection générale des finances, mais bien sur la forme. Bref, l'accusation est appelée à revoir sa copie.

Depuis, plusieurs constitutionnalistes assurent qu'Augustin Matata Ponyo doit bien être jugé par la Cour constitutionnelle comme Premier ministre, même pour des délits de droit commun. Puis qu'il a commis ces actes pendant qu'il était en fonction. D’autres juristes ont réservé leur opinion, demandant d’attendre de voir la formulation de la lettre du parquet et la réponse du bureau du Sénat.

Que reproche-t-on à l’ancien chef de gouvernement de Joseph Kabila ?

Augustin Matata Ponyo est accusé de détournements de deniers publics et d’association de malfaiteurs, selon une source proche du dossier. C’est l’Inspection générale des finances qui avait révélé dans un rapport accablant. Selon l’IGF, sur 287 millions versés par le Trésor public et le Fonds de promotion de l’industrie, près de 205 millions de dollars étaient injustifiés.
Elle pointe déjà le Premier ministre comme le principal responsable de ces détournements, en se basant notamment sur une lettre signée de sa main et datée du 10 février 2014, exigeant des ministres concernés qu’ils retournent le contrat signé avec Africom, un consortium sud-africain choisi pour la gestion de Bukanga Lonzo.
Selon une source proche du dossier, le parquet général près de la Cour de cassation a approfondi l’enquête et découvert tout un écosystème de sociétés qui ont pour actionnaires ou bénéficiaires des membres de la famille d’Augustin Matata Ponyo.
Ce dernier dénonce une cabale politique et assure que ce sont les ministres et la société de gestion qui sont les principaux responsables de l’échec du projet. Il a même porté plainte en diffamation contre le chef de service de l'Inspection général des finances."


""Dossier Bukanga-Lonzo : le Sénat rejette la demande de levée des immunités de Matata Ponyo - 14/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/15/actualite/politique/dossier-bukanga-lonzo-le-senat-rejette-la-demande-de-levee-des
Les sénateurs de la RDC ont rejeté le réquisitoire du procureur demandant la levée des immunités du sénateur Matata Ponyo. Lors de l’audience du vendredi 14 mai, la chambre haute estime que l’ancien Premier ministre n’étant plus en fonction, n’est pas justiciable devant la Cour constitutionnelle.
Le procureur général près la Cour constitutionnelle a sollicité dans un réquisitoire la levée des immunités de l’ancien premier ministre et sénateur Augustin Matata Mponyo. Ce dernier devrait être poursuivi dans l'affaire de la débâcle du parc agro-industriel de Bukangalongo.


En vertu de l’article 107 de la Constitution, aucun parlementaire ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions.
Pour les infractions commises en dehors des fonctions parlementaires comme c’est le cas avec le dossier du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, tout sénateur, y compris Augustin Matata Mponyo ne peut être poursuivi ou arrêté, sauf en cas de flagrant délit, qu’avec l’autorisation du Sénat.
La plénière du Sénat ayant rejeté la demande de levée de ses immunités introduites par le procureur près la Cour constitutionnelle, les poursuites contre le sénateur Matata sont suspendues.

En effet, à la lumière des articles 163 et 164 de la Constitution, la Cour constitutionnelle est la juridiction pénale du Chef de l’Etat et du Premier ministre.
Les sénateurs dont Matata Mponyo sont justiciable en premier et dernier ressort par la Cour de cassation, conformément à l’article 153 de la Constitution.
Si ce réquisitoire émanait du procureur général près la Cour de cassation, il aurait bénéficié d’une suite favorable du sénat, concluent les sénateurs."
 

"La chienlit - 16 juin 2021
= http://www.congoindependant.com/la-chienlit/
Ce mardi 15 juin, le Sénat n’a pas autorisé le Procureur général près la Cour de cassation à poser des actes d’instruction à charge des sénateurs Ida Kamonji et Matata Ponyo. Il leur était reproché la débâcle de Bukanga Lonzo. Stupeur et tremblements! Plus rien ne devrait être comme avant. Tout devrait changer, tout doit changer! La traque des grands voleurs de l’Etat doit continuer. Le peuple a raté l’occasion de connaître la vérité. Nous aurions pu savoir si le meilleur d’entre nous excellait aussi dans l’art de dépouiller l’Etat. Il y a maintenant présomption d’innocence. Saperlipopette!

Suivant mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, le Sénat a joué sa crédibilité dans cette affaire et il a perdu beaucoup de plumes. L’ancien président américain George Bush disait: « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ». Comme si cela ne suffisait pas, le Sénat n’a pas non plus donné suite à une autre requête de la justice. Le 8 juin, Le Procureur général près la Cour de cassation, Victor Mumba, avait saisi le Sénat pour solliciter la levée de l’immunité des sénateurs Alexis Thambwe Mwamba et Éric Rubuye, respectivement Président et Questeur à l’époque des faits. Ils sont soupçonnés de détournement de deniers publics. D’autres personnes étaient aussi poursuivies. Il s’agit de Musendu Flungu Flore et de Adambu Lomalisa, respectivement ancien rapporteur du bureau et ancien président de la Commission politique, administrative et juridique de la législature précédente. Les fins limiers de l’Inspection générale des Finances (IGF) avaient découvert un détournement de quelques millions de dollars lors du contrôle effectué sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020. Stupeur et tremblements!

Et pourtant, quand la sénatrice Bijou Goya avait demandé des éclaircissements sur la passation litigeuse du marché des travaux de modernisation de l’hémicycle du Sénat, M. Alexis Thambwe Mwamba tint à peu près ce langage, le 30 avril 2020: Il est venu au Sénat pour y laisser son empreinte et non pour faire du fric. Il déclara urbi et orbi qu’il en avait pour vivre décemment et faire vivre sa famille. Ce n’était donc que pure forfanterie? Il a toujours affirmé détenir beaucoup de sous. Ce que le magazine américain Forbes n’a jamais corroboré. Ni même pas Jeune Afrique. Sapristi! On ne lui connait aucune entreprise qui justifierait sa richesse si ce n’est l’exercice des fonctions politiques. Il fait donc commerce de politique ;et non de biens! Ceci explique cela. Stupeur et tremblements!

Hautain devant les faibles et obséquieux devant les puissants, il toisait de haut le Président de la République. C’était à l’époque de la coalition diabolique FCC-CACH. A l’instar du Grand Vizir Iznogoud, il voulait devenir calife à la place du calife. Il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne. Pour ceux qui ne le sauraient pas, la roche Tarpéienne est une crête rocheuse d’où on précipitait les criminels à l’époque de la Rome antique. Quand ATM (Alexis Thambwe Mwamba) voulut donner l’estocade finale à Fatshi, le ciel se déroba sous ses pieds. Il en fut abasourdi. Il ne serait pas étonnant qu’il ait démissionné de la présidence du Sénat en rage, poussant un long gémissement.
D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, une instruction judiciaire a été ouverte à charge de 42 personnes bénéficiaires des cartes de crédit liées au compte « Suspens débiteur État de la Banque centrale du Congo ». Ces cartes bancaires disposaient des montants oscillants entre 20 et 50.000 dollars américains mensuels. Elles étaient prépayées par la Banque centrale du Congo et liées illégalement au compte général du Trésor. Enfer et damnation! La justice nous dira peut-être bientôt les noms des heureux bénéficiaires et les montants décaissés. On dit chez nous qu’avant de médire, tourne-toi pour regarder derrière toi."


"Débâcle de Bukanga Lonzo : déni de justice au Sénat - 16 juin 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/16/debacle-de-bukanga-lonzo-deni-de-justice-au-senat.html/86605/
Le 10 mai 2021, Augustin Matata Ponyo Mappon regagne précipitamment Kinshasa en provenance de Conakry où il est embauché comme expert par le Président Alpha Condé. Dans un abattage médiatique, l’ancien Premier Ministre annonce qu’il a hâte de se présenter devant la justice concernant le scandale financier du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Il fustige les accusations contre lui.

Dans un tweet, il annonçait écourter son séjour à Conakry pour venir faire face à la justice congolaise qui a lancé une procédure contre lui. « De Conakry où je me trouve au service de l’Afrique, j’ai décidé d’écourter mon séjour de travail et de rentrer à Kinshasa pour faire face à une justice politiquement instrumentalisée », avait-t-il écrit sur son compte Twitter. « Je suis fier d’avoir servi mon pays dans la transparence et crois en la force de la vérité », se vantait-t-il avant de rentrer effectivement en RDC le 9 mai 2021.
De retour dans la capitale congolaise, le 12 mai 2021, Matata Ponyo réunit la presse. Devant les cchevaliers de la plume et du micro, il se dit prêt à affronter la justice qu’il qualifie même de « politiquement instrumentalisée.»
L’ancien Premier Ministre clame n’avoir peur de rien. Pour preuve, il évoque son retour : « si j’avais peur, je ne serais pas venu (…) Je ne crains rien. Si je craignait quelque chose, je ne serais pas rentré (…) Je pense à mon avis, qu’à un certain moment de la vie on doit savoir pourquoi on est venu sur terre. On n’est pas venu sur terre pour la jouissance. On est venu pour offrir à l’humanité le progrès, le bien être.»

Ce que l’on reproche à Matata

Le rapport de l’Inspection Générale des Finances est accablant. Ce dernier relève plusieurs griefs à charge du Sénateur et ancien Premier Ministre, dans la débâcle du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Au terme de ce rapport, Augustin Matata Ponyo est reconnu comme l’auteur intellectuel de la débâcle de ce parc. Et cela à travers la conception, la planification et les engagements pour paiement de plus de 83% de fonds décaissés directement au profit des comptes du partenaire sud-africain et de ses filiales logés en Afrique du Sud, ainsi qu’au profit de la société MIC Industries.

Ce même rapport pointe également le Docteur Matata Ponyo dans le choix du partenaire sud-africain Africom qui n’avait que trois ans d’existence au moment de la signature du contrat de gestion et de ses filiales. Et ce, en violation des procédures de passation des marchés publics, spécialement les articles 17 de la loi n10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics.
Les conclusions de l’IFG imputent au Premier Ministre honoraire le détournement constaté de 7.392.162.577 CDF, l’équivalent de 7.989.408,08 USD pour l’achat de Ultimate Building Machine pour le compte du parc alors que ce paiement n’a pas été reconnu par Africom, qui passait toutes les commandes des équipements, matériels et intrants agricoles. Cet équipement n’a jamais été livré au Parc en considérant le compte-rendu de la réunion de service du 4 mai 2017, présidée par le DG de Parcagri Ida Naserwa.

Il est aussi reproché au sénateur Matata d’avoir initié et payé à la société Desticlox une somme de 510.883,84 USD au titre des frais de gestion, sans titre ni qualité dans le chef de ce dernier, car le prestataire qui avait signé le contrat de gestion avec l’État congolais est Africom. Un cas de détournement des fonds conclut le rapport.
Un autre grief, c’est la complicité de détournement à travers les engagements et paiements des sommes au titre de libération du capital social au-delà du montant de la quotité due par l’État congolais dans les sociétés Parcagri SA, Separgri SA et Marikin SA.
L’IGF accuse Augustin Matata de négligence coupable pour ne s’être pas rassuré de mécanismes prudentiels de garantie de bonne gestion par le partenaire. Ce qui a entraîné l’opacité dans la gestion par le partenaire sud-africain et la surfacturation des biens et services au point qu’Africom était le seul à déterminer les besoins en investissements, passait les commandes, fixait les prix et achetait les équipements, matériels et intrants, sans être mis en concurrence avec d’autres fournisseurs. Africom devenait ainsi juge et partie durant tout le cycle de vie du projet.

Enfin, le dernier reproche concerne aussi l’abstention coupable. Mais cette fois, c’est pour n’avoir pas mis en place des mécanismes minima pour garantir la surveillance dans l’utilisation des fonds décaissés par le Trésor public. Pour l’IFG, il aurait fallu mettre en place un service d’audit interne ou comité de suivi et de tenir la comptabilité sur place en RDC. Cette négligence a facilité la surfacturation.
Dans sa réponse insérée dans le rapport de l’IGF, le Premier Ministre honoraire insiste sur le fait que la Primature et le Chef du Gouvernement n’étaient nullement impliqués dans la gestion des fonds du projet. C’est l’entreprise Africom qui, d’après Matata Ponyo, était seul responsable de l’exécution technique et financière du projet sur base du contrat dûment signé entre elle et les quatre membres du Gouvernement. La Primature n’en était pas signataire, précise le Sénateur Matata.

En réaction à cette argumentation de l’ancien Premier Ministre, l’IGF estime que la débâcle de ce parc ne se réduit ni à la simple signature du contrat de gestion entre l’État congolais et Africom, ni à la gestion quotidienne par ce dernier. Il se situe aussi bien à la conception, à la planification, au choix du partenaire et aux actes de gestion. Par ailleurs, le Premier Ministre honoraire intervenait, selon l’IGF, tout au long du cycle de vie du projet tout au moins à travers le fait que son Bureau était le centre d’engagement de toutes les dépenses du projet. C’est à ce titre que le paiement en faveur de MIC Industries pour l’achat constitue un acte de gestion courante.
Le rapport de l’IGF n’épingle pas que Matata Ponyo. Plusieurs autres noms sont cités, avec des détails sur la responsabilité de chacun d’eux dans ce document confidentiel auquel POLITICO.CD a eu accès. L’on y retrouve par exemple l’actuelle Députée Nationale Louise Munga, Ministre du Portefeuille à l’époque des faits ; l’actuelle Sénatrice Ida Kamonji, Directrice Générale de Parc Agri à l’époque des faits; Matondo Mbungu, Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCECO); et biens d’autres noms qui seront dévoilés prochainement.

Ce que dit le réquisitoire du Procureur Général

Entre-temps, le Procureur Général près la Cour constitutionnelle Mukolo Nkokesha, a saisi le sénat pour demander la lévée des immunités de l’ancien premier ministre, désormais Sénateur. Dans sa correspondance du 15 mai, le Procureur évoque les articles 164 et 166 de la constitution qui attribuent la compétence pénale à la Cour constitutionnelle pour les infractions commises par le Président de la République et le Premier Ministre dans l’exercice de leurs fonctions.

« Après l’exercice de leurs fonctions, leur juge pénal reste la Cour constitutionnelle pour les actes commis pendant l’exercice de leurs fonctions », insiste le Procureur qui soutient que « votre saisine se justifie dans le cas du sénateur Matata Ponyo, non pas parce qu’il était Premier ministre, mais parce qu’il est sénateur.»
Dans le même document, le Procureur Général près la Cour constitutionnelle précise que les deux Sénateurs ne sont pas poursuivis pour des actes commis en leur qualité actuelle, mais plutôt pour les actes commis en qualité de Premier Ministre pour l’un et de Directeur Général du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo pour l’autre. Il a martelé sur le fait que méconnaître une telle compétence pénale clairement établie par la constitution « serait une violation flagrante de celle-ci en son article 19, alinéa 1 qui stipule, nul ne peut être soustrait ni distrait contre son gré du juge que la loi lui assigne.»

Et le déni de justice

Le Sénat a décidé de rejeter la demande de levée des immunités du Sénateur Augustin Matata Ponyo, à la suite du réquisitoire du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, qui met en cause l’ancien Premier Ministre d’être à la base de la débâcle du projet Bukanga Lonzo.
En effet, 46 sénateurs ont voté Oui, 49 sénateurs ont voté CONTRE et un bulletin nul. Ce vote intervient après les travaux de la commission spéciale mise en place pour auditionner chaque Sénateur concerné, afin de présenter ses moyens de défense.
Mais au lieu de voir Matata être mis à disposition de la Cour, c’est plutôt une bataille politique qui s’engage au Sénat congolais. Car en effet, cette chambre du Parlement est issue d’une majorité des proches de l’ancien Président Joseph Kabila, dont faisait partie Matata Ponyo, avant l’annonce de son départ le 12 mars dernier et ce, pour raison de « convenances personnelles». Le refus pour le Sénat de livrer l’ancien Premier Ministre, n’est rien d’autre qu’un déni de justice."
 

"Rejet de levée des immunités de Matata et Ida Kamonji : « Quand la chambre des sages décide d’affranchir ses membres de toute redevabilité, on bascule dans une République des intouchables » (ACAJ) -16 juin 2021 à 22:35
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/16/rejet-de-levee-des-immunites-de-matata-et-ida-kamonji-quand-la-chambre-des-sages-decide-daffranchir-ses-membres-de-toute-redevabilite-on-bascule-dans-une-republique-des-intouchables.html/86617/


"Peter Kazadi: "les sénateurs n'ont pas été élus pour protéger les criminels" - 16 juin 2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-88759_peter_kazadi_les_senateurs_n_ont_pas_ete_elus_pour_proteger_les_criminels.html

"Affaire Matata Ponyo : l’ONG ACAJ saisit la Cour constitutionnelle  - 16/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/16/actualite/justice/affaire-matata-ponyo-long-acaj-saisit-la-cour-constitutionnelle

"Georges Kapiamba : La RDC ne mérite pas ça. D’un côté, les «Kulunas en cravate» protégés par des immunités, et de l’autre les citoyens lambda… - 16/06/2021
= https://africamediaplus.com/georges-kapiamba-la-rdc-ne-merite-pas-ca-dun-cote-les-kulunas-en-cravate-proteges-par-des-immunites-et-de-lautre-les-citoyens-lambda/


"Matata Ponyo après le vote contre la levée de ses immunités : « je remercie tous les honorables sénateurs, celles et ceux qui ont véritablement crû en mon innocence » - 16 juin 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/16/matata-ponyo-apres-le-vote-contre-la-levee-de-ses-immunites-je-remercie-tous-les-honorables-senateurs-celles-et-ceux-qui-ont-veritablement-cru-en-mon-innocence.html/86587/ 


"Matata Ponyo : « en démocratie, c'est un droit pour les sénateurs de dire non à la levée des immunités ou aux poursuites judiciaires telles que demandées par le procureur général »- 16 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/16/matata-ponyo-en-democratie-cest-un-droit-pour-les-senateurs-de-dire-non-la-levee-des

"Matata après rejet de la demande de levée de son immunité : « Je n'ai jamais pris, ni directement, ni indirectement, ne serait-ce que 1$ du projet Bukanga Lonzo » - 16 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/16/matata-apres-rejet-de-la-demande-de-levee-de-son-immunite-je-nai-jamais-pris-ni


"Affaire Bukanga Lonzo : "ne me sacrifiez pas, demain c'est votre tour", Matata écouté par ses pairs - 16 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/16/affaire-bukanga-lonzo-ne-me-sacrifiez-pas-demain-cest-votre-tour-matata-ecoute-par-ses

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"RDC: Le Sénat rejette la demande de la levée des immunités de Matata Ponyo - 16 juin 2021"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 20/6/2021, 12:04 pm

PS

Le Chef de l'Etat a enfin pris le courage de dénoncer les magouilles, une vraie mafia, dans l'armée et dans toutes nos institutions. Même au Sénat où règne une loi du silence, où l'on tue, l'on magouille et l'on trafique en silence. Veut-il aussi dire où l'on se met impunément à l'abri de la justice comme dans le cas du rejet de la levée d'immunité  de Matata ? Au Sénat "un pour tous, tous pour Matata", dit la caricature ! Questions : en a-t-il spécifiquement fait part au Président du Sénat Bahati, institutionnel mais aussi allié dans son Union sacrée, qui l'a avalisé, pourquoi ne déclare-t-il pas publiquement son indignation sinon plus à l'opinion nationale qui comme lui se plaint de cette République d'intouchables ?  

Et au final que va faire le PR pour en finir, a-t-il prévu d'en discuter avec les présidents du Sénat et de l'AN qui d'ailleurs contrairement à l'autre chambre a autorisé l'audition de ses membres suspects et a-t-il prévu des sanctions dans l'armée ?
Ecoutez aussi les avis de Luzolo Bambi, ancien ministre et ancien Conseiller de 'JK' et de Kapiamba de l'ACAJ. La Cour Constitutionnelle appelée à la rescousse sera-t-elle une possible arbitre dans cette affaire ?


"RDC-Caricature: Matata, jusqu’à quand? - 20 juin 2021"
= https://actualite.cd/2021/06/20/rdc-caricature-matata-jusqua-quand

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Mataaaa


]Augustin Matata:  « Je viens d’arriver à Kin pour répondre à la Justice. Je remercie les congolais qui, par amour à la RDC, m’ont prié de ne pas revenir au pays. Je leur dis : par amour à la RDC, certains d’entre nous doivent avoir le courage de braver l’injustice. Les jeunes, surtout, en ont besoin ».
Luzolo Bambi: « Je considère la décision du Sénat comme une expression démocratique. Mais en réalité, c'est une humiliation du peuple congolais à travers sa justice. Sans l'expression de la justice, il n'y a pas d'Etat de droit. Le peuple congolais est allé aux élections à 3 reprises pour qu'à travers la justice le bien-être soit assuré par l'avènement de l'État de droit au sein duquel les gouvernants et les gouvernés sont tous mis de manière égale à la loi en dehors de tous privilèges des poursuites et des juridictions conçues dans le sens négatif. C'est-à-dire la consécration de la justice à deux vitesses ».
Félix Tshisekedi: « C’est avec le temps, l’expérience qu’on se rend compte qu’il y a beaucoup de magouilles qui minent nos forces de sécurité. Il s’est développé en même temps la mafia dans l’armée, dans nos institutions. Regardez aussi au Sénat. La loi du silence. On tue en silence, on magouille en silence, on trafique en silence ». 


"Affaire Matata : Félix Tshisekedi garde une dent contre le Sénat - 19.06.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-88900_affaire_matata_felix_tshisekedi_garde_une_dent_contre_le_senat.html
Lors de son entretien avec les forces vives de Bunia, ce samedi 19 juin 2021, le chef de l'État,Félix Tshisekedi, qui séjourne dans cette ville, a manifesté sa déception sur ce qui s’est récemment passé au Sénat.
"Comme ce qui vient de se passer au Sénat, nous devons y mettre un terme", a-t-il dit, allusion faite à la Chambre haute du Parlement qui a refusé de lever les immunités du sénateur Matata Ponyo, cité dans le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) concernant le détournement des fonds alloués au projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo
.

Pour le président de la République, beaucoup de dirigeants congolais pillent les caisses de l'État et se cachent derrière les immunités, en toute impunité.
"Il faut s'y attaquer. Nous devons détricoter cela. Mais, cela prendra du temps. Car ce sont des habitudes que certains ont pris pendant de longues années", a déclaré Félix Tshisekedi.
Quelques jours avant l'examen du point relatif à la levée ou non des immunités de Matata Ponyo, le chef de l'État avait reçu 86 sénateurs de l'Union sacrée de la Nation pour leur demander de ne pas empêcher la justice de dire le droit sur le dossier Bukanga Lonzo. Mais ces derniers ont réagi autrement le jour du vote."


"Affaire Bukanga-Lonzo : Matata Ponyo n’est toujours pas sorti de l’auberge, le PG saisit la Cour constitutionnelle ! - 17 juin 2021
= https://scooprdc.net/2021/06/17/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-nest-toujours-pas-sorti-de-lauberge-le-pg-saisit-la-cour-constitutionnelle/
La décision, mardi 15 juin, du sénat RD Congolais de ne pas lever les immunités parlementaires du sénateur Matata Ponyo Augustin, ancien premier ministre accusé de détournement de fonds du projet Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo par le parquet général près la Cour de cassation, laisse plus d’un Congolais sans voix et semble confirmer la thèse selon laquelle, un référendum devra être organisé quant à cette question des immunités qui apparaît comme un chèque en blanc pour tous les anciens dignitaires, accusés de détournement de fonds et se cacheraient au palais dit du peuple.
Mais cette thèse risque d’être battue en brèche avec le rebondissement du procureur général près la Cour de cassation qui a saisi la Cour constitutionnelle, en interprétation de l’article 107 de la Constitution, article qui parle des immunités et inviolabilité de parlementaires. A dire vrai, à la lumière des interprétations divergentes de parlementaires sur ledit article 107 de la Constitution relatif aux immunités et inviolabilités dont bénéficient députés et sénateurs, un débat scientifique des écoles de droit sur la doctrine et les jurisprudences de la Cour suprême de justice s’engage.


En effet, d’après les professionnels de droit, les immunités dont parle l’article 107 de la Constitution sont liées aux activités parlementaires de l’élu (Vote, prise de position, enquêtes parlementaires…), mais ce dernier n’est pas exempté de poursuites judiciaires au pénal en dehors évidemment des activités parlementaires, sinon, la Constitution consacrerait l’impunité d’une catégorie d’individus. Aussi, ce dont les parlementaires et les chefs d’autres corps bénéficient au pénal, c’est le privilège de juridiction qui n’est pas à confondre avec l’absence ou la nullité de poursuites.
Rentré à Kinshasa en provenance de Conakry où il est coordonnateur de l’action gouvernementale du président Alpha Kondé, Augustin Matata Ponyo, loin de laisser la justice s’occuper de son cas, a préféré hypocritement se cacher derrière les immunités parlementaires. Car en dehors de la procédure parlementaire, un Matata innocent ne voudrait-il pas être entendu par les magistrats ne serait-ce que pour laver son « honneur ? Innocent s’il l’est vraiment, pourquoi ne pas motu proprio,  suspendre son mandat pour permettre à Victor Mumba de le questionner sur de faits graves lui imputés dans le dossier Bukanga-Lonzo ?

En 4 ans de gestion du pays sous l’ancien régime connu pour ses excès, Matata Ponyo peut-il regarder les Congolais dans les yeux, la main sur le cœur et dire qu’il est « clean »?  Son patrimoine aujourd’hui constitué des écoles ultra-modernes de la maternelle à l’université, son hôpital qui aurait sidéré les équipes de la banque mondiale de passage à Kindu sans compter le train de vie de sa famille, sont-ils le fruit de son salaire ?
Autant de questions qui font que la notion des immunités en RDC soit en réalité un bouclier qui protège tous les probables délinquants et criminels économiques, car sous d’autres cieux, un haut responsable de la trempe de Matata suspendrait son mandat pour redorer son blason. Aujourd’hui, le vote de sénateurs n’a aucune valeur morale et éthique, car la clameur publique fait que l’ancien premier ministre soit perçu comme un coupable protégé par ses pairs. Et dans les milieux politico-journalistiques, on parle d’une crainte commune des occupants de la chambre haute du parlement, car ils savent que donner Matata au parquet risque d’être la clé qui ouvrira des portes jusqu’ici insoupçonnées, sans exclusion.

Avec la saisine de la Cour constitutionnelle en interprétation de cet article 107 qui désormais fait débat, un débat scientifique et juridique est ouvert pour qu’enfin cette histoire soit tirée au claire, sinon, il y aura en RDC de gens qui peuvent tout faire sans le moindre souci d’être inquiété et d’autres qui ne pourront rien par crainte de se retrouver devant la barre. "  


"RDC : polémique après le refus du Sénat de lever l'immunité de deux de ses membres - 20/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210620-rdc-pol%C3%A9mique-apr%C3%A8s-le-refus-du-s%C3%A9nat-de-lever-l-immunit%C3%A9-de-deux-de-ses-membres
Décisions contradictoires entre d’une part l’Assemblée nationale qui a autorisé que des députés nationaux soient entendus par la justice et, d’autre part le Sénat qui a rejeté la levée des immunités de certains membres de cette chambre. Des voix se sont élevées pour crier au scandale quant à l’attitude des sénateurs qui, selon certaines structures, ont fait obstruction à la justice.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe

Pour l’ancien ministre de la justice Luzolo Bambi Lessa, le comportement des sénateurs est une humiliation du peuple congolais. « Le comportement du Sénat est pour moi un déni de démocratie. Car la justice ne peut s’arrêter à la porte du Parlement. Nous perdons beaucoup de milliards, le peuple est dans la misère et la misère du peuple congolais contraste avec ce comportement du Sénat. »
Georges Kapiamba, le président de l’Acaj, estime que le procureur de la Cour constitutionnelle pourra profiter des vacances parlementaires pour relancer une autre demande de levée des immunités au bureau du Sénat. « Nous espérons que le travail que le parquet va faire incessamment pourra permettre qu’une nouvelle demande soit adressée au sénat afin que les deux sénateurs qui ont été protégés par leurs collègues soient obligés de se présenter devant le parquet. »
L’Assemblée nationale, elle, a autorisé que deux de ses membres : l’ancienne ministre du portefeuille ainsi qu’une ancienne membre du cabinet de l’ancien Premier ministre soient auditionnés par la justice."


"Rejet par le Sénat de la levée d’immunité de Matata Ponyo : quelle lecture juridique ? - 18 juin 2021 - Professeur Dr José Tasoki Manzele
= https://actualite.cd/2021/06/18/rejet-par-le-senat-de-la-levee-dimmunite-de-matata-ponyo-quelle-lecture-juridique
Lorsque la science juridique a savamment construit les notions d'immunité et d'inviolabilité, elle ne pouvait pas s'imaginer que dans un petit coin du monde ces institutions-mécanismes allaient être dévoyées "démocratiquement" par des assemblées délibérantes issues pourtant du peuple pour faire obstruction à une justice démocratique. C'est ce qu'on appelle en droit l'abus de droit, en l'espèce l'abus de la démocratie.
Je ne suis pas sûr que la procédure constitutionnelle d'autorisation de poursuite peut fonder une assemblée délibérante à faire échec à un réquisitoire du parquet lorsque ce dernier l'a suffisamment documenté en termes de faits infractionnels et de preuves qui fondent toutes les accusations.
En fait, si le magistrat est obligé de recourir à l'autorisation politique d'un autre pouvoir c'est d'abord par respect au principe constitutionnel  de séparation des pouvoirs, mais aussi parce qu'il faut éviter qu'un pouvoir (assemblée  délibérante) soit surpris par les diligences d'un autre pouvoir (la justice) sur l'un de ses membres. En retour, le pouvoir qui reçoit des sollicitations de la justice ne peut pas, d'emblée et sans justification légitime et pertinente, réserver une fin de non recevoir à cette demande, surtout lorsque celle-ci est suffisamment documentée.
Un tel refus s'analyserait en effet comme une forme répugnante et répréhensible de complicité dans le chef de l'autorité qui refuse. Une complicité qui prend une autre tournure, allant bien au-delà jusqu'à nager dans la consanguinité!

Aucun problème posé en droit ne peut rester sans solution. L'on peut toujours, à défaut, imaginer une solution boulevard, pourvu que le problème ne reste pas insoluble.
En effet, un complice, qui sert de cavité naturelle à l'auteur principal, ne peut ni être écouté outre mesure ni servir de référent pour la justice lorsque cette dernière veut se saisir de l'auteur principal. Aussi faut-il suggérer à la justice de passer outre l'autorisation. Les précautions judiciaires d'interprétation de l'article 107 de la constitution doivent tendre à cette solution, dont l'objectif est de briser l'inertie politique et tordre le cou à une complicité politique qui fait mal à la justice et à la démocratie.

Enfin, quelle image politique l'opinion peut avoir d'une assemblée délibérante qui fait arrêter la justice devant sa porte? Une assemblée délibérante est-elle un microcosme qui ne supporte pas la pénétration de la justice? Au-delà de tout, le peuple avait-il donné mandat directement ou indirectement aux députés et sénateurs pour parler en son nom et pour son compte ou, à l'opposé, pour assurer la protection de ses bourreaux ? Quel que soit le bout par lequel l'on prendrait cette affaire, il faudrait admettre que le sénat congolais a sali et pâli son image."
 

"RDC : la demande de levée de l'immunité de la sénatrice Ida Kamonji également rejetée - 15 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/15/rdc-la-demande-de-levee-de-limmunite-de-la-senatrice-ida-kamonji-egalement-rejetee


"RDC-Bukanga Lonzo: l’Assemblée nationale autorise l'ouverture de l'instruction judiciaire contre Louise Munga et René Lumbu - 18 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/18/rdc-bukanga-lonzo-lassemblee-nationale-autorise-louverture-de-linstruction-judiciaire
= https://www.radiookapi.net/2021/06/19/actualite/politique/affaire-bukanga-lonzo-lassemblee-nationale-autorise-linstruction


"RDC: le président Félix Tshisekedi dénonce encore les pratiques mafieuses dans l'armée -  20/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210620-rdc-le-pr%C3%A9sident-f%C3%A9lix-tshisekedi-d%C3%A9nonce-encore-les-pratiques-mafieuses-dans-l-arm%C3%A9e
"Félix Tshisekedi constate la magouille et la mafia dans l’armée: à quand la sanction au sein des FARDC? - 19 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/19/felix-tshisekedi-constate-la-magouille-et-la-mafia-dans-larmee-quand-la-sanction-au-sein
Devant les forces vive de Bunia (Ituri), Félix Tshisekedi a une fois de plus dénoncer la mafia dans l’armée. Il s’est montré très critique envers les forces de l’ordre et particulièrement l’affairisme au sein des FARDC.
« Il y a un problème d’effectif dans notre armée. Je suis arrivé aux affaires et j’ai fonctionné évidement comme mes prédécesseurs, en m’appuyant sur nos institutions: l’armée, la police, etc. », a t-il dit.
Il déclare avoir plus d’expérience, ce qui lui permet de mieux percevoir les problèmes.[/size]
« C’est avec le temps, l’expérience qu’on se rend compte qu’il y a beaucoup de magouilles qui minent nos forces de sécurité. Il s’est développé en même temps la mafia dans l’armée, dans nos institutions. Regardez aussi au Sénat. La loi du silence. On tue en silence, on magouille en silence, on trafique en silence ». 

Le mal s’est normalité au sein de l’armée.
« C’est devenu un modus vivendi, sans signer signer quoi que ce soit. C’est une mafia qui arrange tout le monde », a ajouté le Chef de l’Etat.
La société civile a toujours demandé à Félix Tshisekedi d’accélérer avec le processus de lutte contre l’impunité au sein de l’armée.
« On a beaucoup discuté des problèmes des officiers problématiques qui occupent toujours des positions de haut niveau au sein des forces de sécurité et qui ont été impliqués dans les graves violations des droits de l’homme depuis des années et quelques-uns ont été sanctionnés par l’Union Européenne, les Etats-Unis et le Conseil de sécurité », avait déclaré à ACTUALITE.CD Ida Sawyer, directrice adjointe pour l’Afrique à Human Rights Watch (HRW) en octobre 2019.
Si John Numbi et sa suite sont poursuivis dans la cadre de l’assassinat de Floribert Chebeya, des questions se posent sur plusieurs autres officiers de l’armée cités dans plusieurs autres affaires."
= https://www.jeuneafrique.com/1191024/politique/rdc-felix-tshisekedi-denonce-la-mafia-dans-larmee-et-les-institutions/


"Félix Tshisekedi loue l’action de l’IGF: « aujourd’hui, un responsable avant de mettre l’argent dans sa poche, il réfléchit » - 19 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/19/felix-tshisekedi-loue-laction-de-ligf-aujourdhui-un-responsable-avant-de-mettre-largent


"RDC : Luzolo Bambi appelle la justice à épuiser toutes les procédures pour que les auteurs de corruption et détournement des deniers publics répondent de leurs actes - 17 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/17/rdc-luzolo-bambi-appelle-la-justice-epuiser-toutes-les-procedures-pour-que-les-auteurs



"RDC: Matata Ponyo ou le mirage du Bukanga Lonzo - 21/05/2021
= https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/rdc-matata-ponyo-ou-le-mirage-du-bukanga-lonzo/ar-AAKfASl

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! AAKfCGv
:copyright: AFP/Junior D. Kannah Photo d'illustration. Ici, l'ancien Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo, à Kinshasa, le 25 janvier 2014.

En République démocratique du Congo, un ancien Premier ministre, Matata Ponyo Mapon et plusieurs de ses anciens collaborateurs, devenus sénateurs et députés, sont accusés d’avoir détourné à des fins personnelles ou laissé détourner des dizaines de millions de dollars sur les fonds destinés à un projet pilote de parc agro-industriel. Le parquet a demandé la levée de leur immunité. Enquête.

John Mususa Ulimwengu est conseiller principal du Premier ministre Matata Ponyo Mapon sur l’agriculture et le développement rural. En ce 16 mai 2014, deux mois avant le lancement officiel du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, il rédige une note adressée à « Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, chef de gouvernement, » sur la création d’une société à caractère privé. « Votre entreprise, en partenariat avec les Sud-Africains s’appelle Feed Africa (nourrir l’Afrique, en français), elle vient de faire l’acquisition d’une exploitation de 10 000 hectares dans la région de Bukanga-Lonzo », détaille-t-il. Selon le parquet général près la Cour constitutionnelle, cette société fait partie d’un écosystème d’entreprises congolaises et sud-africaines qui ont - en moins de deux ans - capté l’essentiel des fonds destinés à ce projet pilote. Bukanga Lonzo était présenté par Matata Ponyo Mapon et son cabinet de technocrates [2012-2016] comme le premier pas d’une inexorable marche de la République démocratique du Congo (RDC) vers l’autosuffisance alimentaire. Situé à 220 kilomètres de la capitale, Kinshasa, ce parc agro-industriel devait permettre à ses habitants d’acheter des denrées alimentaires à un prix abordable. Sept ans après, malgré près de 300 millions de dollars d’investissements de l’État congolais, il ne reste plus que quelques vestiges de ce rêve de créer sur fonds propres l’un des plus grands pôles agricoles du pays, grâce à des méthodes modernes de production, dans une région réputée impropre à la culture des céréales.

Cette note de l’ancien conseiller de Matata Ponyo Mapon fait aujourd’hui partie des raisons pour lesquelles le parquet général près la Cour constitutionnelle réclame la levée d’immunité de l’ancien Premier ministre et de plusieurs de ses collaborateurs, soupçonnés de s’être enrichis à travers des sociétés-écrans comme Feed Africa SARL ou de n’avoir rien fait pour stopper l’hémorragie. Ces quatre sénateurs et députés sont accusés de faux et d’usage de faux, de détournements de deniers publics et d’abstention coupable de fonctionnaires, peut-on lire dans l’un des réquisitoires transmis au Sénat et à l’Assemblée nationale tendant à obtenir l’autorisation de poursuites contre ces anciens hauts responsables devenus membres du Parlement congolais.
Jusqu’ici, ces demandes ont été rejetées officiellement pour des questions procédurales, mais le procureur général près la Cour constitutionnelle insiste en renouvelant ses courriers. Pour les proches de Matata Ponyo Mapon, il s’agit d’une cabale politique visant à l’empêcher de se présenter en 2023 face à l’actuel chef de l’État, Félix Tshisekedi. « Matata sera candidat, il l’a même signifié aux ambassadeurs, ses détracteurs insistent pour qu’il soit jugé par la Cour constitutionnelle parce qu’elle est inféodée à la présidence », assure l’un d’eux.

70% des parts d’une société liée détenues par le clan Matata Ponyo

Dans la note datée du 16 mai 2014, il y a d’autres éléments troublants. Le conseiller John Mususa Ulimwengu explique à son patron Matata Ponyo Mapon que « le contrat pour le certificat d’enregistrement » pour ces 10 000 hectares de terres dans la région de Bukanga Lonzo « sera introduit au ministère des Affaires foncières » et que « les statuts de l’entreprise seront déposés au Guichet unique ». Il y détaille la répartition des parts des investissements à fournir par les différents actionnaires de ce qui doit devenir une exploitation agricole privée. 70% sont attribués à « SEMPM » [ndlr : Son Excellence Monsieur le Premier Ministre] et 30% aux « partenaires ». Le montant total prévu était de 11,576 millions de dollars, dont plus de 8 millions devaient être apportés par Matata Ponyo Mapon entre juin 2014 et mai 2015.
L’ancien conseiller et auteur de la note, John Mususa Ulimwengu, était et reste à ce jour un chercheur associé à l’Ifpri (International Food Policy Research Institut), un centre de recherche international basé à Washington spécialisé dans l’analyse des politiques agricoles nationales et dans les solutions innovantes pour réduire la faim dans le monde. Dans un mail adressé à RFI en date du 19 mai 2021, il affirme également coordonner une « plateforme appelée “ReSAKSS” établie par la commission de l’Union africaine pour mettre en œuvre le programme détaillé de développement de l’agriculture africaine. » « C’est dans cette capacité que j’assiste le gouvernement congolais depuis 2008 », assure cet expert international. Interrogé sur son rôle dans la création de Feed Africa SARL et sur les liens de cette société avec la famille de son ancien patron, John Mususa Ulimwengu assure : « Malheureusement, c’est un niveau de détail que je n’avais pas. » Mais il semble retrouver la mémoire quand il apprend que le parquet congolais place la ferme achetée par la famille Matata Ponyo via Feed Africa SARL « dans la concession même du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo ». L’ancien conseiller se souvient soudain « clairement » que Feed Africa n’a jamais opéré sur le site de Bukanga Lonzo. « Ce n’était pas nécessaire, il y avait encore des terres disponibles. Avant de publier votre article, vérifiez les cartes », insiste-t-il.

L’ancien conseiller de Matata Ponyo Mapon assure qu’il serait « trompeur » de dire qu’il a signé une note sur la création de Feed Africa SARL, que cette note « était une réponse à une proposition de projet qui m’avait été soumise pour examen » et qu’elle « n’incluait pas des membres de famille ». Mais comme John Mususa Ulimwengu l’avait annoncé dans sa note, la société Feed Africa SARL a bien été enregistrée au Guichet unique de création des entreprises (GUCE). Parmi les quelques pièces du dossier d’instruction que Radio France internationale (RFI) a pu consulter, il y a des statuts de Feed Africa SARL datés du 24 mai 2014 et sur lesquels figure le tampon de l’office notarial du Guichet unique. Sur la liste des actionnaires, on retrouve deux membres de famille de l’ancien Premier ministre qui, à cette époque, possèdent bien 70% des parts : sa femme Hortense Kachoko Mbonda et Mr Edouard Matata Shwiti Lya Mbemba. « C’est vrai que sa femme voulait faire quelque chose, mais cette société n’a jamais été active », assure un proche de l’ancien chef de gouvernement. « Elle voulait peut-être profiter de l’élan du parc Bukanga Lonzo, mais elle n’a jamais bénéficié d’un quelconque argent de l’État. »

215 millions de dollars pour le partenaire sud-africain

Les « partenaires » de la famille Matata Ponyo dans Feed Africa SARL ne sont pas des inconnus. Ce sont deux sociétés sud-africaines représentées par Christo Grobler et Peter Venter, deux des administrateurs d’Africa Commodities (Africom), le consortium choisi de gré à gré pour gérer le parc de Bukanga Lonzo.
Ce ne sont pas les seuls liens d’affaires que les associés de Feed Africa SARL ont noués. Le parquet congolais a découvert une autre entreprise considérée comme l’une des sociétés-écrans qui ont permis le détournement des fonds de Bukanga Lonzo. Elle s’appelle Lonzo Natural Resource, elle est spécialisée dans la recherche et l’exploitation de substances minérales valorisables et réunit dans son actionnariat Africom, Feed Africa SARL, Jivento Group -représenté par le même avocat que Feed Africa SARL- et Agri-Kwango SARL, une société représentée par Betty Mayala Mabumbi qui ne serait autre que la femme du Patrice Kitebi, ministre délégué aux Finances de Matata Ponyo Mapon pendant les premiers mois du projet. « C’est sa femme, je le sais, j’ai longtemps travaillé avec lui », assure Joseph Kitangala Kabala qui se présente comme un lanceur d’alerte et dénonce la gestion de Patrice Kitebi qui dirige aujourd’hui le Fonds de promotion de l’industrie (FPI). « Cette société n’a jamais fonctionné », assure pour sa part Me Carlos Ngwapitshi, l’avocat-conseil de l’ancien ministre Patrice Kitebi.

Vidéo: RDC : Matata Ponyo "prêt à se présenter devant la justice" (Euronews)
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La thèse du procureur général près la Cour constitutionnelle, c’est que le choix d’Africom « ne semble pas si innocent », surtout que le marché a été octroyé en février de gré à gré, sans « l’autorisation de la Direction générale de contrôle des marchés publics ». « De la manière dont le sénateur Matata Ponyo et monsieur Christo Grobler ont collaboré, on peut comprendre aisément les facilités dont ce dernier a bénéficié de la part du Trésor public. » Selon l’Inspection générale des finances (IGF) à l’origine de la saisine du parquet, Africom et l’une des autres sociétés dirigées par monsieur Grobler, Desticlox, qui a la même adresse, ont bénéficié de 215 millions de dollars sur près de 286 millions décaissés sur ce projet, pour l’essentiel libellés en frais de gestion, quand le contrat de gestion prévoyait uniquement le versement d’une « rémunération annuelle fixée à 10% de la marge bénéficiaire nette ».
Feed Africa SARL n’a pas seulement des actionnaires communs avec Africom, mais elle a aussi les mêmes fournisseurs que le parc de Bukanga Lonzo. Cette société a reçu des factures toutes datées du 31 octobre 2014, non seulement de Desticlox (966 000 dollars) pour le « silo et le stockage », mais aussi d’autres sociétés liées à Africom, Triomf Fertilizer (145 000 dollars) pour des « pesticides », Michigan Equipment (192 000 dollars) pour « les tracteurs et la maintenance » et BPI Manufacturing (695 000 dollars) pour « des outils et des planteurs », tous associés à Africom dans le projet. L’ensemble des factures auxquelles RFI a eu accès totalise près de 2 millions de dollars quand près de 7 millions auraient dû être investis à ce stade, selon les prévisions du conseiller John Mususa Ulimwengu. Rien n’explique pourquoi ces factures ont été émises le même jour et si elles ont été payées ou les marchandises remises. Mais selon une source au sein de l’IGF, elles font parties des preuves d’une « forme de rétrocommissions » en faveur de membres de famille de Matata Ponyo Mapon puisque, toujours selon cette source, la ferme n’existe pas.

Que répond Matata Ponyo Mapon ?

Quand l’ancien Premier ministre se défend face aux accusations de l’IGF, il répond point par point le 11 novembre 2020 dans une note attachée à sa correspondance de transmission. Il insiste sur le fait que « Africom était un consortium de 15 entreprises couvrant pratiquement tous les domaines d’activités compris dans un parc agro-industriel. Ainsi recruter Africom correspondait à recruter 15 entreprises, c’était l’une des principales qualités requises. » C’est ainsi qu’il justifie l’absence d’appel d’offres : « la mise en œuvre du concept de parc agro-industriel nécessitait une entité disposant des compétences non seulement une variété d’activités agro-industrielles, mais également des compétences avérées en construction et équipement agro-industriels. » Il évoque également « une certaine réticence justifiée quant à la divulgation d’une stratégie de développement qui touchait à la sécurité nationale », dont la sécurité alimentaire ferait partie.
Devant l’Inspection générale des Finances, Matata Ponyo Mapon rejette aussi la responsabilité sur les autres parties dans ce dossier, en assurant que le contrat de gestion de février 2014 désignant Africom avait requis la signature de quatre ministres, le ministre délégué aux Finances, les ministres du Portefeuille, de l’Agriculture et de l’Industrie, que le gouvernement « avait renforcé la gouvernance du projet de Bukanga Lonzo en mettant en place une commission interministérielle présidée par le ministre de l’Agriculture et en exigeant les enregistrements des entreprises, avec chacune des organes de gestion, y compris ceux du contrôle » et que la responsabilité de la gestion des fonds alloués à Africom était de la responsabilité de cette société de gestion sud-africaine. L’ancien Premier ministre avait pourtant écrit le 10 février 2014 à ces ministres pour leur transmettre ce contrat de gestion pour lequel il attendait leurs « avis et considérations d’ici mardi 11 février 2014 », soit 24 h après. C’est cette lettre que l’ancien ministre de l’Agriculture, Jean-Chrysostome Vahamwiti, avait brandie à RFI le 14 mai 2021 pour affirmer que c’était bien le chef du gouvernement et non lui qui pilotait le projet.

Dans l’ancienne équipe de Matata Ponyo Mapon aujourd’hui, beaucoup se dédouanent, mais admettent la mainmise du Premier ministre de l’époque sur le dossier et certaines irrégularités. « Je n’étais pas informé des détails, mais de nature, Matata Ponyo Mapon veut tout faire rapidement, ça peut heurter quelques règles », reconnaît l’un de ses anciens collaborateurs. « Sur un dossier comme Congo Airways, il avait fait confiance au ministre sectoriel, mais sur d’autres comme Bukanga Lonzo, il jugeait les ministres sectoriels faibles et avait pris les choses en main. » Un autre justifie : « On nous avait dit que le gré à gré, c’était faisable. On pouvait dire quoi ? Monsieur le Premier ministre, vous n’avez pas le droit. » Ce deuxième collaborateur admet même avoir eu vent de l’existence de Feed Africa et de cette ferme : « On nous disait que c’était une affaire privée du Premier ministre, ce n’était pas sur le site même. Pour y accéder, on devait traverser la rivière Lonzo. »
Pour Matata Ponyo Mapon, au contraire, « le projet semble avoir été saboté » après son départ de la primature. C’est ce qu’il écrit à l’Inspecteur général des finances le 11 novembre 2020 en réponse à ses accusations. L’ancien chef de gouvernement a détaillé : « Ce projet d’intérêt national a connu un arrêt brusque et injustifié dès fin décembre 2016. Il en est de même des équipements coûteux qui ont été vandalisés sur le site entre janvier 2017 et novembre 2020. Cette question majeure de gouvernance après 2016 ne fait malheureusement l’objet d’aucune observation dans votre document. » Le 18 novembre, il insiste : « la primature et le chef du gouvernement n’ont reçu aucun paiement destiné au projet. Par ailleurs, l’entreprise Africom a déjà affirmé n’avoir rien retourné directement ou indirectement à la primature ou au Premier ministre de l’époque. » Il assure même être à l’origine de plusieurs audits du projet, mené par « des cabinets d’audit compétents et crédibles ». Interrogé par RFI sur Feed Africa SARL et Lonzo Natural Resources, Matata Ponyo Mapon s’est refusé à tout commentaire. Son avocat a porté plainte contre les membres de l’Inspection générale des finances pour dénonciations calomnieuses. « Il y a beaucoup de fausses informations sur les réseaux sociaux. On m’attribue la constitution de ces sociétés et je n’en ai jamais entendu parler », déclare Me Safari Mulume. « Mon client n’a jamais été confronté aux enquêteurs sur toutes ces accusations-là. On n’a pas accès au dossier du procureur, mais je peux vous le dire, plusieurs des documents en circulation sont faux. » 

Plusieurs audits contradictoires sur fond de guerre au sein du PPRD

Plusieurs audits sont bien réalisés alors que M. Matata Ponyo est toujours en fonction, mais l’un d’eux -au moins- pointe déjà de possibles fraudes. Il est formellement commandé en août 2015 par un nouveau ministre des Finances, Henri Yav Mulang, en poste depuis la fin décembre 2014 au cabinet international Ernst and Young, l’un des quatre plus grands cabinets d’audit au monde. Il porte sur « le projet de mise en place du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo » dans son ensemble. Le rapport finalisé le 30 mars 2016 est accablant : absence d’appels d’offres, d’inventaires physiques consignés, de logiciels de gestion des stocks, aucune exigence de garantie de bonne exécution du projet au partenaire de gestion… « Notre revue de risque de fraude a relevé l’existence des paiements effectués directement à des tiers pour lesquels nous n’avons pas encore obtenu des preuves probantes et appropriées auprès du ministère des Finances », peut-on lire dans ce rapport. Ces paiements peuvent être des paiements à des fournisseurs non reconnus par Africom, à des institutions, dont la présidence, la primature, le ministère des Finances et la province du Bandundu, et même des individus et portent sur près de 22 millions de dollars.
Les autres audits sont aussi réalisés par Ernst and Young, mais ils sont cette fois menés par de simples commissaires aux comptes et concernent uniquement les états financiers annuels des trois sociétés créées en mars 2015 pour officiellement renforcer la gestion du projet -le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo (Parcagri), la société d’exploitation du parc agro-industriel (Sepagri) et le marché international de Kinshasa (Marikin)- dans lesquels l’État congolais et Africom ont des parts. Le 7 juillet 2016, le cabinet d’audit a assuré que pour ces trois sociétés, les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2015 sont « réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé. »

« Matata et Yav n’étaient pas en bons termes », explique un membre de la coalition présidentielle sous Joseph Kabila. « Tous les caciques du PPRD [Ndlr : parti de Joseph Kabila] voulaient la tête de Matata Ponyo parce qu’ils redoutaient son emprise auprès du chef et que tous voulaient devenir dauphin aux prochaines élections. » Un ancien collaborateur de Matata Ponyo Mapon confirme que « le PPRD faisait beaucoup de bruit autour de la gestion de Bukanga Lonzo depuis le départ ». Un second assure que la deuxième vague d’audits comme la restructuration en trois sociétés de l’administration du parc visaient à endiguer ces critiques au sein même du régime. Un troisième précise que « c’est même en raison de ces critiques que le ministre des Finances a été remplacé », mais que « malgré la création des trois sociétés, Africom a continué de recevoir l’essentiel des fonds du Trésor public ».
La sénatrice Ida Naserwa, ancienne conseillère de Matata Ponyo, devenue la patronne de Parcagri, et aujourd’hui co-accusée, aurait même écrit une lettre en ce sens au Premier ministre le 18 juillet 2016. Le document a été transmis à l’Inspection générale des finances, mais le procureur près la Cour constitutionnelle demande la levée de son immunité, estimant qu’il « lui est reproché par l’IGF de ne pas avoir dénoncé la gestion chaotique du projet », même si « la sénatrice confirme la gestion opaque du projet » et que « son audition sera à l’instruction du dossier d’une grande utilité ».

Qu’est devenu l’argent de Bukanga Lonzo ?

Une autre figure du PPRD n’a sans doute rien arrangé à la situation de Matata Ponyo Mapon. Le 19 août 2020, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilukamba visite le parc de Bukanga Lonzo créé par son prédécesseur. La vidéo transmise par son service de communication fait 4 min 35 s, elle est accompagnée d’un commentaire : « Le Premier ministre peine à comprendre ce qui a pu justifier pareil gaspillage des ressources publiques. » Ces images de tracteurs abandonnés et des stocks d’engrais périmés sont inédites. Aucun journaliste ni chercheur indépendant n’a pu visiter ce parc agro-industriel, aujourd’hui encore protégé par des policiers. Pour l’Inspection générale des finances, en tout cas, il n’y a pas le compte dans ce qui a été retrouvé sur place et sur certains biens, le niveau de surfacturation oscille entre 7,8 et 19 fois le prix annoncé à l’importation, alors qu’Africom et ses sociétés sœurs étaient exonérées.
Au sein de l’équipe qui a enquêté sur Bukanga Lonzo, on reste persuadé qu’une partie de l’argent a été blanchie par la Fondation Mapon. Cette fondation spécialisée dans la santé, l’éducation et l’agriculture est gérée par des membres de famille de l’ancien Premier ministre, dont les deux actionnaires de Feed Africa SARL. En novembre 2017, une université Mapon ouvre ses portes à Kindu, dans le Maniema, sa province d’origine. Selon Matata Ponyo Mapon, lui-même, à l’inauguration, sa construction a coûté 6,5 millions de dollars et aurait été le fruit de dons de différentes personnalités proches de l’ancien président. « C’est le moment où Kindu sort de terre », se souvient un spécialiste dans la gestion du risque pour les entreprises. « Connaissant Matata Ponyo, il n’est pas impossible qu’il ait utilisé l’argent pour ça. Il est obsédé par son héritage et sa postérité. Il voulait faire de Kindu son fief avant les élections, comme Kitebi qui est originaire de Bukanga Lonzo. »

Une précédente enquête de RFI avait également révélé que Matata Ponyo Mapon était propriétaire d’un étage de la tour Kiyo Ya Sita qui devait coûter quelque trois millions de dollars, selon un ancien collaborateur des promoteurs de ce projet, l’Indien Harish Jagtani et le Congolais Pascal Kinduelo. C’est depuis ce luxueux immeuble situé sur le bouillonnant boulevard du 30 juin, en plein cœur de la capitale congolaise, Kinshasa, que l’ancien Premier ministre organise aujourd’hui sa défense, au siège même de son cabinet de conseil, Congo Challenge, qui travaille entre autres aujourd’hui pour la présidence de la Guinée. « S’il est rentré au pays, c’est qu’il peut tout justifier. Sinon, il serait resté à Conakry, il n’est pas fou », estime l’un des proches de Matata Ponyo Mapon."

= https://www.politico.cd/grand-angle/2021/02/19/bukanga-lonzo-fiasco-enquetes-et-polemiques.html/77439/



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 6/7/2021, 2:10 pm

Enfin le Sénat lève les immunités de Matata Ponyo et autorise les poursuites contre lui. Entre-temps aux premiers chefs d'inculpation autour de l'Affaire Bukanga-Lonzo se sont ajoutés de soupçons de détournements dans l'affaire de dédommagement des commerçants étrangers en 1973 et 1974, victimes des mesures de zaïrianisation. Si déjà on peut se satisfaire que l'ancien PM se défende comme il avait d'ailleurs lui-même promis en retournant au pays, la question de savoir si la main de Tshisekedi derrière qui tient à ce que la justice agisse même chez des prétendus intouchables suffira à faire de l'instruction et de l'éventuel procès une justice fouillée et correcte.

De plus, en passant, notons que certains évoquent déjà un vice de procédure : au lieu de l’article 166 de la Constitution brandi par le bureau de Sénat ce serait plutôt l'article 107 qui était le bon. Le premier dispose que la décision de poursuites ainsi que la mise en accusation des membres du Gouvernement sont votées à la majorité absolue des membres composant l'Assemblée nationale le Règlement intérieur tandis dispose qu’en dehors de sessions, aucun parlementaire ne peut être arrêté qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale ou du Bureau du Sénat, sauf en cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitive. Une simple polémique entre constitutionnalistes ? Attendons la suite ...

Notons aussi qu'avec la dernière affaire, certains (même les mouvements citoyens !?) n'hésitent pas à convoquer un possible acharnement contre Matata. Mais qui donc s'acharnerait coNtre lui et pourquoi ? Si c'était simpement une mauvaise conjugaison des planétes pour lui qui fait qu'étant au centre d'une affaire importante, les radars se sont davantage abattus sur sa personne...



"RDC : le bureau du Sénat lève les immunités de Matata Ponyo et autorise les poursuites contre lui -  05/07/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/07/05/actualite/justice/rdc-le-bureau-du-senat-leve-les-immunites-de-matata-ponyo-et-autorise
Le bureau du Sénat a levé ce lundi 05 juillet les immunités parlementaires du sénateur Augustin Matata Ponyo et d’autoriser le procureur général près la cour constitutionnelle d’engager les poursuites contre l’ancien Premier ministre.
C’est ce qu’indique une décision du Sénat rendue publique ce même lundi.


Un nouveau réquisitoire du procureur général près la Cour constitutionnelle, Jean-Paul Mukolo, aux fins d’obtenir l’autorisation de poursuites contre le sénateur Augustin Matata Ponyo, a été déposé au bureau du président du Sénat.
L’ancien Premier ministre est de nouveau poursuivi par la justice dans l’affaire de dédommagement des commerçants étrangers en 1973 et 1974, victimes des mesures de zaïrianisation. 
Selon la lettre du procureur déposé au Sénat depuis le 24 juin dernier, Augustin Matata Mponyo, alors premier ministre avait ordonné le décaissement de plus de 110 millions de dollars et près de 28 millions de dollars entre 2012 et 2013."

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Senat_lettre_matata_justice1
L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Senat_lettre_matata_justice

RDC: le bureau du Sénat met le sénateur Augustin Matata Ponyo à la disposition de la justice - 06/07/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210706-rdc-le-bureau-du-s%C3%A9nat-met-le-s%C3%A9nateur-augustin-matata-ponyo-%C3%A0-la-disposition-de-la-justice
La décision très attendue a été prise par le procureur de la Cour constitutionnelle à l’issue d’une rencontre, lundi 5 juillet 2021, entre le bureau de la chambre haute du Parlement congolais et l’ancien Premier ministre. L’ancien Premier ministre ne dispose plus de son immunité parlementaire.
Avec notre correspondant à KinshasaKamanda Wa Kamanda

Augustin Matata Ponyo a réagi, lundi 5 juillet, aux accusations contenues dans le réquisitoire envoyé par le procureur de la Cour constitutionnelle qui l’accuse de détournement des deniers publics. Cette fois, il s’agit des fonds destinés à l’indemnisation de victimes expatriés qui avaient perdu des biens immobiliers lors de l’opération de nationalisation des années 1973 et 1974.
Pour le procureur de la Cour constitutionnelle, d’importantes sommes en millions de dollars et de livres sterling sont sorties du Trésor sur ordre de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo et se sont volatilisés. Le concerné conteste cette version.
Selon lui, les victimes dites de la zaïrianisation ont bel et bien perçu leur dû. Un de leurs représentants, qui a préféré garder l’anonymat, confirme cette version. Si Matata Ponyo reconnaît avoir signé les protocoles d’accord entre les représentants des victimes et le gouvernement en 2010 quand il était ministre des Finances. Il ne reconnaît pas avoir ordonné ce paiement parce que, dit-il, il était Premier ministre en 2013 et cela n’était pas de son ressort."

Le Sénat met Matata Ponyo à la disposition de la justice - 5 juillet 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/07/05/le-senat-met-matata-ponyo-a-la-disposition-de-la-justice.html/88080/
Le bureau du Sénat donne le quitus à la justice congolaise pour poursuivre le Sénateur Augustin Matata Ponyo, dans l’affaire de détournement des deniers publics des fonds destinés à l’indemnisation de 300 personnes qui seraient propriétaires des biens Zairianisés.
Ce lundi 5 juillet 2021, le Président de la chambre haute du Parlement, Modeste Bahati, a transmis au Procureur Général près la cour constitutionnelle, la décision du Bureau du Sénat autorisant les poursuites et la levée des immunités du Sénateur Augustin Matata Ponyo.


Siégeant en dehors de la session conformément à l’article 218 du règlement intérieur de la chambre haute du parlement, les membres du bureau du Sénat ont statué sur le réquisitoire du Procureur Général près la cour constitutionnelle contre le Sénateur Matata. La parole a été accordée au concerné de présenter ses moyens de défense en présence de son avocat conseil.
Dans sa prise de Parole, l’ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo, a déploré le fait “qu’en dépit du délai lui accordé, il n’a pu obtenir, ni du Ministère des finances, ni de la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP), les pièces nécessaires pour sa défense.” Il a été complété par son avocat conseil, Maître Shebele Michel.

Aussi, le Sénateur Matata a estimé qu’il est prejudicié par les actes posés en tant que Ministre des finances, car il est préjudiciable devant la cour de cassation.
Dans sa délibération, le Bureau du Sénat a rappelé à Matata Ponyo qu’au moment des faits pour lesquels il est poursuivi, il était à la fois Ministre de finances et Premier Ministre, et que Patrice Kitebi ne fut que Ministre délégué auprès du Premier Ministre.
Au finish, les six membres du Bureau du Sénat présents à la réunion, et ce, après vérification des textes des lois évoquées par le Procureur près la cour constitutionnelle, a voté à l’unanimité en faveur de l’autorisation des poursuites contre le Sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon et de la levée de ses immunités parlementaires."

"RDC – Affaire Matata Ponyo : le Sénat autorise les poursuites contre l’ancien Premier ministre
05 juillet 2021

= https://www.jeuneafrique.com/1198998/politique/rdc-affaire-matata-ponyo-le-senat-autorise-les-poursuites-contre-lancien-premier-ministre/
Pressé par Félix Tshisekedi, le bureau du Sénat a finalement lâché l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo. La chambre haute a levé son immunité, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires.
« J’ai l’honneur de vous transmettre la décision du bureau du Sénat portant autorisation des poursuites et levée des immunités du sénateur Augustin Matata Ponyo. »


Les sénateurs n’auront pas résisté longtemps à la pression de Félix Tshisekedi. Le président congolais avait par deux fois – la première dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, la seconde dans une interview à Top Congo et à la RTNC – montré son agacement face au refus de la chambre haute du Parlement de répondre favorablement à la justice qui demandait la levée de l’immunité de l’ex-Premier ministre.
Le courrier de Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat, est sans ambiguïté : le procureur général près la Cour constitutionnelle peut désormais poursuivre Augustin Matata Ponyo. Lundi 5 juillet, ce dernier a tenté de plaider sa cause devant le bureau du Sénat. « Nous sommes étonnés car, quand il a quitté le Sénat, cette décision n’avait pas été prise, a réagi auprès de Jeune Afrique l’un des proches de Matata Ponyo. Pour nous, c’est la preuve qu’il s’agit d’une pression politique. »

« Zaïrianisation »

Dans son réquisitoire du 24 juin, le procureur général avait expliqué que Matata Ponyo était soupçonné d’avoir conclu en 2011, alors qu’il était ministre des Finances, un protocole d’accord en vue de permettre au gouvernement congolais d’indemniser 300 anciens propriétaires de biens « zaïrianisés ».
Devenu Premier ministre, Augustin Matata Ponyo aurait décaissé plus de 110 millions de dollars, selon le parquet. Des enquêtes menées au sein de la Direction de gestion de la dette publique (DGDP) n’ont trouvé aucune trace de l’existence de ces 300 personnes, qui auraient perdu leurs biens meubles et immeubles du fait de la « Zaïrianisation ». Absence qui avait poussé à l’époque le procureur général près la Cour de cassation à ouvrir un dossier contre Matata Ponyo.
« Il s’est avéré que les fonds décaissés à cette fin par le Trésor Public ont bénéficié aux personnes complètement étrangères à ce processus [de « Zarianisation »] », peut-on lire dans le réquisitoire adressé au Sénat.
« Pour y parvenir, le sénateur [Matata Ponyo], en étant Premier ministre, a favorisé le décaissement par la procédure d’urgence des fonds publics qui n’ont pas atteint les véritables victimes, mais dont il s’est procuré des avantages illicites en utilisant lesdits fonds à son profit personnel », concluait le procureur général près la Cour constitutionnelle.
Ce dernier avait, à plusieurs reprises, saisi le Sénat pour tenter d’obtenir la levée de l’immunité de l’ancien Premier ministre, sans parvenir à ses fins."
= https://www.jeuneafrique.com/1169858/politique/rdc-affaire-matata-ponyo-ce-que-dit-le-rapport-incriminant-lex-premier-ministre-de-joseph-kabila/

= https://www.forumdesas.net/2021/07/le-bureau-du-senat-autorise-les-poursuites-contre-matata-ponyo/
= https://actualite.cd/2021/07/05/rdc-le-senat-leve-les-immunites-de-matata-ponyo-et-autorise-les-poursuites-son-encontre
= https://actualite.cd/2021/06/29/dossier-igf-matata-ponyo-le-procureur-general-pres-la-cour-constitutionnelle-saisit


= https://www.jeuneafrique.com/1172727/politique/rdc-le-senat-refuse-de-lever-limmunite-parlementaire-de-matata-ponyo/
= https://www.jeuneafrique.com/1191778/politique/felix-tshisekedi-jai-une-vision-pour-mon-pays-je-veux-la-concretiser-avec-un-second-mandat/
= https://www.jeuneafrique.com/1143235/politique/rdc-augustin-matata-ponyo-jai-toujours-ete-le-mal-aime-du-parti-de-kabila/


"Décision du bureau du sénat autorisant les poursuites contre Matata Ponyo : une coquille foncièrement vide ?- 6 juillet 2021
= https://actualite.cd/2021/07/06/decision-du-bureau-du-senat-autorisant-les-poursuites-contre-matata-ponyo-une-coquille
Le samedi 24 juin 2021 le Procureur Général près la Cour constitutionnelle a de nouveau saisi le Président du Président du Sénat congolais par un réquisitoire aux fins d’obtenir la levée des immunités du Sénateur Augustin MATATA PONYO, et ainsi  l’autorisation des poursuites contre ce dernier pour des faits infractionnels commis pendant ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions de Premier Ministre, soit dans la période entre 2011 et 2015. Le lundi 5 juillet 2021, le Président du Sénat congolais, répondant favorablement à ce réquisitoire du Procureur Général, a pris la Décision n° 006/CAB/PDT/SENAT/MBL/HFM/EBD/2021 du 5 juillet 2021 portant autorisation des poursuites et levée des immunités parlementaires du Sénateur Augustin Matata Ponyo, une Décision que nous qualifions de coquille foncièrement, un mal de droit.

Des immunités de poursuites

L’immunité de poursuites est un ensemble de privilèges légaux ou constitutionnels reconnus à certaines personnes dans le but d’assurer leur protection contre les actions judiciaires intempestives et dilatoires. L’action publique ne peut être mise en mouvement lorsqu’il y a immunités de poursuites. Il s’agit là, en réalité, d’une exception au principe constitutionnel de l’égalité de tous devant la loi. La Constitution ou la loi peuvent épargner certaines personnes de poursuites judiciaires lorsqu’il apparait que le trouble social provoqué par elles est un moindre mal par rapport au service qu’elles sont appelées à rendre à la société. Elles constituent une sauvegarde que l’on assure aux fonctions et aux intérêts sociaux qu’elles assument et non un privilège que l’on accorde à ces personnes.
Pour des raisons d’opportunités politiques ou de politique criminelle, certaines personnalités congolaises bénéficient de l’immunité de poursuites. Il s’agit notamment du Président de la République, du Premier Ministre, des Membres de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
Ces immunités de poursuites sont à distinguer des inviolabilités, elles sont également à distinguer des privilèges de juridiction.

Du privilège de juridiction

Il y a privilège de juridiction chaque fois qu’une personne, pour une infraction données, est traduite, au regard de sa qualité ou position socio-professionnelle, devant une juridiction autre que celle dont la compétence matérielle a été attribuée pour ladite infraction. Il s’agit, en effet, d’une dérogation aux règles de compétence matérielle d’attribution. C’est ainsi que le Président de la République et le Premier Ministre sont justiciables de la Cour constitutionnelle, et les membres de l’Assemblée Nationale et du Sénat sont justiciables de la Cour de cassation.

Moment d’appréciation de l’immunité de poursuites et du privilège en cas de changement de fonction

La doctrine et la jurisprudence enseignent que, en cas de changement de fonction, la juridiction compétente est la juridiction du moment de la commission de l’infraction, alors que la procédure à suivre est celle du moment des poursuites.
Concrètement, Monsieur Augustin Matata Ponyo, ancien Premier Ministre entre 2011 et 2015, Sénateur depuis 2018, est justiciable de la Cour constitutionnelle pour les faits infractionnels commis à l’occasion de l’exercice de ses fonctions de Premier Ministre. Par contre, la procédure à suivre est celle prévue dans la Constitution pour la poursuite des membres du Sénat.

Le Sénat lève les immunités d’abord, ensuite (par conséquent) autorise les poursuites

Il faudrait, pour que le Procureur Général enclenche des poursuites à l’encontre d’un membre du Sénat, l’autorisation du Sénat ou de son Bureau, selon que l’on se trouve en période session ou des vacances parlementaires.
Nous lisons dans la Décision du Président du Sénat du 5 juillet 2021 que ce dernier autorise les poursuites du Sénateur Augustin Matata Ponyo, et « autorise » la levée des immunités. Une entorse flagrante à la norme constitutionnelle, une décision coquille vide bien que le message soit passé. Le Sénat « lève » les immunités, mais n’autorise pas la levée des immunités. Il autorise qui ? En vertu de quoi ? Sur quel fondement ? Un mal au droit.
Par ailleurs, la levée des immunités de poursuites précède l’autorisation des poursuites qui, en effet, n’est que la résultante, la conséquence logique pour laquelle la procédure a été initiée.

Pourquoi article 1er et non pas article unique ? Une Décision prise avec beaucoup trop de légèreté.
Le Bureau du Sénat autorise les poursuites non pas sur la base de l’article 166 de la Constitution, mais plutôt sur l’article 107 al. 3 de la Constitution

Nous lisons encore, avec regret, la Décision du Président du Sénat autorisant les poursuites à l’encontre du Sénateur Augustin Matata Ponyo se fondant sur l’article 166 de la Constitution qui dispose que « La décision de poursuites ainsi que la mise en accusation du Président de la République et du Premier ministre sont votées à la majorité des deux tiers des membres du Parlement composant le Congrès suivant la procédure prévue par le Règlement intérieur. La décision de poursuites ainsi que la mise en accusation des membres du Gouvernement sont votées à la majorité absolue des membres composant l'Assemblée nationale suivant la procédure prévue par le Règlement intérieur. Les membres du Gouvernement mis en accusation, présentent leur démission ». Une disposition qui, juridiquement, ne fonde pas, dans le contexte du Bureau Sénat, l’autorisation des poursuites. Le bon article méconnu du Président du Sénat et de son bureau est plutôt l’articler 107 al. 3 qui dispose qu’ « en dehors de sessions, aucun parlementaire ne peut être arrêté qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale ou du Bureau du Sénat, sauf en cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitive »."


"RDC : le Sénat lève les immunités de Matata Ponyo et autorise les poursuites à son encontre - 6 juillet 2021
= https://deskeco.com/2021/07/06/rdc-le-senat-leve-les-immunites-de-matata-ponyo-et-autorise-les-poursuites-son-encontre
...
Le Procureur Général près la Cour constitutionnelle relate qu'Augustin Matata Ponyo aurait conclu en 2011, alors qu'il était Ministre des Finances, un  Protocole d'accord en vue de permettre au Gouvernement Congolais d'indemniser 300 anciens propriétaires des biens Zairianisés. Devenu Premier Ministre Matata Ponyo aurait décaissé 110.907.681,88 $ US et 27.894.707,92 Euros entre 2010 et 2013. Toujours selon ce réquisitoire, des enquêtes menées au sein de la Direction de de Gestion de la Dette Publique (DGDP) n'ont trouvé aucune trace de ces 300 créanciers qui auraient perdu leurs biens meubles et immeubles du fait de la Zairianisation. Ce qui avait poussé, à l'époque, le Procureur Général près la Cour de cassation à ouvrir un dossier contre M. Mapon.
Le Procureur Général de la République avait déjà saisi à plusieurs reprises le Sénat en vue d'obtenir la levée des immunités du sénateur Matata Ponyo Mapon, mais sans parvenir à obtenir cette autorisation. C'était après les enquêtes menées par l'Inspection Générale des Finances (IGF) sur la débâcle du projet Bukangalonzo."


"La Prospérité : « Matata Ponyo : vers le procès de toutes les vérités » ! - 06/07/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/07/06/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-matata-ponyo-vers-le-proces-de-toutes-les-verites


"Entre dura lex, sed lex et la raison du plus fort - 6 juillet 2021
= https://www.forumdesas.net/2021/07/entre-dura-lex-sed-lex-et-la-raison-du-plus-fort/


"RDC : Le Sénat a enfin réussi à lever l’immunité de Matata Ponyo - 5 juillet 2021
= https://afrique.lalibre.be/62003/rdc-le-senat-a-enfin-reussi-a-lever-limmunite-de-matata-ponyo/


"Matata Ponyo : Acharnement ou mauvais sort ? - 05.07.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89650_matata_ponyo_acharnement_ou_mauvais_sort.html
Après l’affaire Bukanga-Lonzo dont il a été soustrait des poursuites avec notamment le refus de la levée de ses immunités par le sénat, l’ancien premier ministre, Matata Ponyo, est de nouveau poursuivi par la justice pour des faits datés de 2013, soit huit ans passés.
Dans son réquisitoire transmis au Président du Sénat, le procureur général près la cour constitutionnelle sollicite cette fois, non pas la levée des immunités, mais l’autorisation d’instruction à charge de Matata.


Pourquoi le poursuivre aujourd’hui alors que dans son réquisitoire, le procureur Mukolo Nkokesha note que le dossier RI 3448/D.023/30182/PGR/2013 a été ouvert à la demande de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila ?
Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Peut-être parce que la justice a son mode de fonctionnement, certes. Mais, à considérer la proximité, sinon l’exhumation de cette nouvelle affaire après celle de Bukanga-Lonzo, l’on peut être tenté de dire que s’il n’est pas victime d’un quelconque acharnement, Augustin Matata est peut-être victime d’un mauvais sort.
Alors qu’il n’était plus Premier ministre et n’était donc couvert d’aucune immunité, pourquoi n’avait-il pas été poursuivi ? Difficile de répondre à cette question. Ce qui semble pourtant certain, est qu’avec cette nouvelle affaire, l’homme à la cravate rouge se s’en sortira pas, sans laisser quelques plumes lui qui dénonçait, il y a quelques jours, une justice « politiquement motivée ». Surtout qu’à la suite du non levée de ses immunités, le Chef de l’Etat a donné de la voix récemment, dénonçant une certaine « maffia » qui règnerait au Sénat.

Bahati Lukwebo est donc piégé : ne pas livrer, cette fois, Matata à Justice reviendrait à dire, sinon confirmerait l’hypothèse selon laquelle il travaille contre la vision Chef de l’Etat. Livrer Matata, malgré lui, assurerait sans nul doute sa survie politique et son avenir au sein de l’Union sacrée et aux cotés de Félix Tshisekedi. L’enjeux est donc de taille pour le Président du sénat."
= https://cas-info.ca/2021/06/autorisation-de-poursuite-contre-matata-plusieurs-mouvements-citoyens-denoncent-un-acharnement-inoui/


"RDC: Tribunal de paix, tribunal de grande instance, cour d’appel, cour de cassation…Ce qu’il faut savoir des juridictions de l’ordre judiciaire - 6 juillet 2021
= https://actualite.cd/2021/07/06/rdc-tribunal-de-paix-tribunal-de-grande-instance-cour-dappel-cour-de-cassationce-quil

"RDC: la justice engage une nouvelle procédure contre l’ancien Premier ministre Matata Ponyo - 02/07/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210702-rdc-la-justice-engage-une-nouvelle-proc%C3%A9dure-contre-l-ancien-premier-ministre-matata-ponyo


"Affaire MATATA PONYO. Entre la levée des immunités sénatoriales et la poursuite d’un ancien Premier ministre : l’Organe de la loi face à un cas de figure simple mais sans précédent ? - 14th May 2021
= https://www.charitenewsrdcongo.com/affaire-matata-ponyo-entre-la-levee-des-immunites-senatoriales-et-la-poursuite-dun-ancien-premier-ministre-lorgane-de-la-loi-face-a-un-cas-de-figure-simple-mais-sans-precedent/



Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 7/7/2021, 5:51 pm

Quel sera le réel destin de l'Affaire Matata après la levée de ses immunités et l'autorisation des poursuites contre lui ? Déjà certains évoquent un vice de procédure et à voir l'attitude du Président du Sénat Bahati on dirait qu'il s'est finalement résolu de se débarrasser d'une patate chaude qu'il a refoulée comme telle à la Justice en sachant qu'elle lui posera problème.  Bahati dit avoir donné à Matata l'occasion d'aller présenter ses moyens de défense sur ses deux principales inculpations, Bukanga-Lonzo et le dossier zaïrianisations ; mais encore ?

D'autres posent à juste titre la question de savoir ce qu'il en est des autres élus suspectés comme Matata de détournements, Thambwe Mwamba, José Makila, Kimbuta, Bakonga, etc,etc..., tandis que des 'avocats' de Matata continuent à donner de la voix sur un acharnement injustifié contre lui ou encore exigent une instruction correcte de son cas ...
Bref l'Affaire Matata est loin d'être close après sa levée d'immunités et l'autorisation des poursuites contre lui !
Entre-temps comme pour emboîter le pas à Bahati qui a commencé à mégoter sur les charges contre lui, Matata lui-même confirme que jusque-là ni le Ministère des finances, ni la Direction Générale de la dette publique qui l'inculpent via l'IGF ne lui permettent d'obtenir tous les moyens nécessaires à sa défense ; à se demander si c'est lui qui doit se démener pour les obtenir ou ce sont ses accusateurs qui doivent les lui fournir gratis...
Profitez-en aussi pour suivre l'IGF Alingete face à Lusakueno de Top Congo ; très instructif et riche d'espoir pour notre pays ; tout n'est pas fini pour son avenir...



"Levée des immunités de Matata Ponyo, le dé est-il jeté ? -  6 juillet 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/07/06/levee-des-immunites-de-matata-ponyo-le-de-est-il-jete.html/88168/
La chambre haute du parlement de la République Démocratique du Congo, a donné son aval à la justice pour poursuivre le Sénateur Augustin Matata Ponyo, dans l’affaire de détournement des deniers publics des fonds destinés à l’indemnisation de 300 personnes qui seraient propriétaires des biens Zaïrianisés.
Cette décision a été rendue publique lundi 5 juillet 2021 par le Président de la chambre haute du Parlement, Modeste Bahati à travers une correspondance transmise au Procureur Général près la cour constitutionnelle contenant la décision du Bureau du Sénat autorisant les poursuites judiciaires ainsi que la levée des immunités de l’ancien Premier Ministre.


Les faits

Tout est parti de la saisine du Sénat par le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle en date du 24 juin 2021, sollicitant la levée des immunités de l’ancien Premier Ministre.
Le Sénateur Matata Ponyo, est soupçonné cette fois de détournement de plus de 130.000.000 de dollars américains destinés au payement des indemnités des personnes physiques et morales frappées par la zaïrianisation.
« (…) Devenu Premier Ministre, Monsieur Matata Ponyo Mapon Augustin, va ordonner le paiement de l’ordre de 110.907.681,88$ US (cent et dix millions, neuf cents et sept mille, six cent quatre-vingt et un dollars USD) et 27.894.707,92 £ (Vingt-sept millions, huit cents nonante quatre mille sept cents et sept Euros) entre 2012 et septembre 2013 », a écrit le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle.

Et de renchérir « Des enquêtes menées à la Direction de Gestion de la Dette Publique (DGDP), on ne retrouve aucun dossier de 300 prétendus anciens propriétaires qui auraient perdu leurs biens meubles et immeubles du fait de la Zaïrianisation, ni la liste des acquéreurs de ces biens, ni l’inventaire de ces biens, lequel aurait déterminé le montant réclamé. Il s’agirait donc des dossiers fictifs, montés au niveau de la DGDP dans l’unique but de détourner les fonds publics. Plusieurs ordres de paiement informatisés (OPI) sous le mode de paiement “ordre de virement” ont été payés par la Banque Centrale du Congo en procédure d’urgence entre février et juillet 2013 pour un montant de 110.907.681,88$ et 27.894.707,92£ ».
D’après le Procureur général près la Cour Constitutionnelle, ces faits tels que exposés étaient susceptibles de constituer l’infraction de détournement des deniers publics, prévue et punie par l’article 145 du code pénal Livre II tél que modifié à ce jour.

Matata pas convaincu de ses moyens de défense

Matata Ponyo a présenté ses moyens de défense devant les membres du bureau du Sénat siégeant en dehors de la session conformément à l’article 218 du règlement intérieur de la chambre haute du parlement et ce, en présence de son avocat conseil. Cependant dans sa prise de parole, Matata Ponyo a déploré le fait « qu’en dépit du délai lui accordé, il n’a pu obtenir, ni du Ministère des finances, ni de la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP), les pièces nécessaires pour sa défense ».
En outre, le Sénateur Matata a estimé qu’il est prejudicié par les actes posés en tant que Ministre des finances, car il est préjudiciable devant la cour de cassation.

La succession des faits

Matata Ponyo se trouve désormais devant les tirs croisés. Le dossier de la Zairianisation et celui de Bukanga Lonzo qui est toujours dans les tiroirs de la justice.
En effet, cette aautorisation des poursuites judiciaires intervient, quelques semaines seulement après le refus du sénat de lever les immunités de Matata Ponyo et ses co-accusés dans le fiasco titanesque du parc-agroindustriel de Bukanga Lonzo, dossier qui a englouti plusieurs millions de dollars américains. Dans cette affaire, la justice avait introduit à deux reprises les demandes de levée des immunités de Matata Ponyo, présenté dans le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) comme l’auteur intellectuel de la débâcle de Bukanga Lonzo.
Avec cette décision du Sénat, d’aucuns ne pensent que c’est une brèche ouverte pour d’autres dossiers dont celui de Bukanga Lonzo. L’épée de Damoclès reste suspendue sur l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo."


"Autorisation des poursuites judiciaires contre Matata: Bahati précise que le bureau n’a fait respecter les lois et le règlement d’ordre intérieur du  senat -06.07.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89761_autorisation_des_poursuites_judiciaires_contre_matata_bahati_precise_que_le_bureau_n_a_fait_respecter_les_lois_et_le_reglement_d_ordre_interieur_du_senat.html
De Goma où il séjourne depuis ce mardi 06 juillet 2021, le président de la chambre haute du parlement, Modeste Bahati a fixé l’opinion tant nationale qu’internationale au sujet de la levée des immunités de l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo.

Le dossier du sénateur Matata Ponyo, comme tout le monde, nous avons appliqué justement les lois et le règlement d’ordre intérieur du sénat, ce qui est prévu aux différents articles qui concernent les poursuites judiciaires et la levée des immunités. Tous ces articles ont été scrupuleusement observés »a t-il précisé à sa descente d’avion.
Après plusieurs demandes rejetées par la plénières du sénat au sujet de la levée des immunités de l’élu de la province du Maniema, le bureau Bahati a enfin procédé à la levée des immunités et donné l’autorisation des poursuites judiciaires contre Matata tel que demandé par le procureur général près la cour constitutionnelle dans sa le lettre du 24 juin dernier adressée au bureau de cette chambre de représentation nationale."


"A Goma, Lukwebo s’explique sur l’affaire Matata : « la justice estime qu’il y a des bénéficiaires de paiement du trésor public qu’on arrive pas à retracer »
= https://actualite.cd/2021/07/06/goma-lukwebo-sexplique-sur-laffaire-matata-la-justice-estime-quil-y-des-beneficiaires-de
Le président du Sénat, Bahati Lukwebo est arrivé ce mardi 6 juillet à Goma. A sa descente d’avion, il s’est confié aux journalistes qui sont revenus sur la levée des immunités du sénateur Matata Ponyo par le Sénat et les poursuites judiciaires autorisées contre lui dans une nouvelle affaire de zaïrianisation des biens des étrangers.
« La justice estime qu’il y a des bénéficiaires de paiement du trésor public qu’on arrive pas à retracer, qu’on peut considérer comme des fictifs. Et donc, il revenait au bureau du sénat, parce que nous sommes en vacances, de pouvoir donner l’occasion au sénateur Matata d’aller présenter ses moyens de défense. Voilà pourquoi, nous avons autorisé les poursuites », a dit Bahati Lukwebo.

Il explique que les textes en la matière ont été respectés.
« Nous avons appliqué justement les lois et le règlement intérieur du Sénat. Ce qui est prévu aux différents articles qui concernent les poursuites judiciaires et la levée des immunités. Tous ces articles ont été scrupuleusement observés. Au départ, vous savez, il y avait le premier dossier qui concernait Bukangalonzo et nous avons laissé à chaque sénateur la possibilité de s’exprimer en âme et conscience et vous avez suivi le résultat », a expliqué le Président du Sénat qui est en route pour Bukavu.
Le Procureur Général près la Cour constitutionnelle relate que Matata Ponyo aurait conclu en 2011, alors qu'il était Ministre des Finances, un  Protocole d'accord en vue de permettre au Gouvernement Congolais d'indemniser 300 anciens propriétaires des biens Zairianisés. Devenu Premier Ministre Matata Ponyo aurait décaissé 110.907.681,88 $ US et 27.894.707,92 Euros entre 2010 et 2013. Toujours selon ce réquisitoire, des enquêtes menées au sein de la Direction de Gestion de la Dette Publique (DGDP) n'ont trouvé aucune trace de ces 300 créanciers qui auraient perdu leurs biens meubles et immeubles du fait de la Zaïrianisation. Ce qui avait poussé, à l'époque, le Procureur Général près la Cour de cassation à ouvrir un dossier contre M. Mapon.
Le Procureur Général de la République avait déjà saisi à plusieurs reprises le Sénat en vue d'obtenir la levée des immunités du sénateur Matata Ponyo, mais sans parvenir à obtenir cette autorisation. C'était après les enquêtes menées par l'Inspection Générale des Finances (IGF) sur la débâcle du projet Bukangalonzo.



"Bahati : "Nous avons donné au sénateur Matata l'occasion d'aller présenter ses moyens de défense" - 06/07/2021
= https://7sur7.cd/2021/07/06/bahati-nous-avons-donne-au-senateur-matata-loccasion-daller-presenter-ses-moyens-de
Au lendemain de l'autorisation des poursuites judiciaires contre le sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon par le bureau du Sénat, le président de cette institution, Bahati Lukwebo affirme que cette décision a été prise conformément aux lois du pays et va permettre à Matata Ponyo de présenter ses moyens de défense à la justice sur les accusations qui pèsent sur sa personne.

Il l'a dit dans une interview accordée à la presse lors de son arrivée dans la ville de Goma au Nord-Kivu ce mardi 06 juillet 2021 en partance pour Bukavu dans le Sud-Kivu.
« Le dossier du sénateur Matata vous le connaissez comme tout le monde. Nous avons juste appliqué les lois et le règlement intérieur du Sénat, ce qui est prévu aux différents articles qui concernent les poursuites judiciaires et la levée des immunités. Tous ces articles ont été scrupuleusement observés », a déclaré le président du Sénat au micro tendu par 7SUR7.CD.

Il précise que la première demande de la justice qui a été rejetée par le Sénat concernait l'affaire Bukanga Lonzo, mais cette deuxième affaire concerne l'indemnisation des anciens propriétaires des biens zaïrianisés.
« Il y avait un premier dossier qui concernait Bukanga Lonzo et nous avons laissé à chaque sénateur la possibilité de s'exprimer en âme et conscience, vous avez suivi le résultat. Bon, quelques temps après, nous avons été saisis d'un autre dossier, cette fois-ci qui concerne l'indemnisation des propriétaires des biens zaïrianisés, les anciens propriétaires. Alors la justice estime qu'il y a les bénéficiaires du paiement du trésor public qu'on arrive pas à retracer et donc qu'on peut considérer comme des fictifs, et donc il revenait au bureau du Sénat parce que nous sommes en vacances, de pouvoir donner l'occasion au sénateur Matata de d'aller présenter ses moyens de défense. Voilà pourquoi nous avons autorisé les poursuites », a-t-il martelé.
Pour rappel, dans une note du lundi 05 juillet dernier, le Sénat a autorisé au Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, de poursuivre l'ancien Premier Ministre du régime Kabila. Les immunités parlementaires de Matata Ponyo ont aussi été levées."
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89772_la_levee_des_immunites_de_matata_ponyo_une_occasion_pour_lui_permettre_de_presenter_ses_moyens_de_defense_explique_modeste_bahati.html
= https://www.digitalcongo.net/article/60e58e8903043a00152c638f/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/07/06/levee-des-immunites-de-matata-le-senat-lui-a-donne-loccasion-daller-presenter-ses-moyens-de-defense-bahati.html/88167/


RDC-affaire Zaïrianisation : Matata a signifié au bureau du Sénat sa difficulté de n’avoir pas obtenu des pièces nécessaires pour sa défense ni au ministère des finances, ni à la Direction Générale de la dette publique
= https://actualite.cd/2021/07/06/rdc-affaire-zairianisation-matata-signifie-au-bureau-du-senat-sa-difficulte-de-navoir
Le bureau du Sénat a autorisé ce lundi 5 juillet des poursuites à l’encontre du sénateur Matata Ponyo dont il a levé les immunités. Il a transmis le dossier y afférent au Procureur général près la Cour constitutionnelle. Ce, après une réunion du bureau de cette chambre à laquelle M. Mapon a pris part ce même lundi 7 juillet 2021.

D'après le Procès-verbal de la réunion du bureau du Sénat présidé par Bahati Lukwebo, M. Matata a signifié qu’il n'a pas pu, dans le délai lui accordé, entrer en possession des pièces nécessaires ni au ministère des finances, ni à la Direction Générale de la dette publique (DGDP) pour sa défense
« Prenant la parole, le sénateur Augustin Matata Ponyo a déploré le fait qu'en dépit du délai lui accordé, il n'a pas pu obtenir du ministère des Finances, ni de la Direction générale de la dette publique (DGDP), les pièces nécessaires pour sa défense. Il a été complété par son avocat Maître  SHEBELE Michel », lit-on dans le procès-verbal
D'après le même document, il a estimé qu'il est préjudicié par les actes posés en tant que Ministre des Finances, car il est justifiable devant la Cour de Cassation.
« Le bureau en délibérant, a fait observer qu'à l'époque le sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon fut à la fois ministre des Finances et Premier ministre. Monsieur Patrice Kitebi ne fut que ministre délégué auprès du Premier Ministre », précise le procès-verbal.

Le Procureur Général de la République, Jean-Paul Mukolo Nkolesha a adressé le 24 juin dernier au Président du Sénat, un réquisitoire aux fins d'obtenir l'autorisation d'instruction d'un autre dossier à charge de l'ancien Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon. Il s'agit cette fois-ci, des faits de détournement des deniers publics des fonds destinés à l'indemnisation des 300 personnes qui seraient propriétaires des biens Zairianisés.
Le Procureur Général près la Cour constitutionnelle relate qu'Augustin Matata Ponyo aurait conclu en 2011, alors qu'il était Ministre des Finances, un  Protocole d'accord en vue de permettre au Gouvernement Congolais d'indemniser 300 anciens propriétaires des biens Zairianisés. Devenu Premier Ministre Matata Ponyo aurait décaissé 110.907.681,88 $ US et 27.894.707,92 Euros entre 2010 et 2013. Toujours selon ce réquisitoire, des enquêtes menées au sein de la Direction de Gestion de la Dette Publique (DGDP) n'ont trouvé aucune trace de ces 300 créanciers qui auraient perdu leurs biens meubles et immeubles du fait de la Zaïrianisation. Ce qui avait poussé, à l'époque, le Procureur Général près la Cour de cassation à ouvrir un dossier contre M. Mapon.

Le Procureur Général de la République avait déjà saisi à plusieurs reprises le Sénat en vue d'obtenir la levée des immunités du sénateur Matata Ponyo Mapon, mais sans parvenir à obtenir cette autorisation. C'était après les enquêtes menées par l'Inspection Générale des Finances (IGF) sur la débâcle du projet Bukangalonzo."


"“Même si le Sénateur Matata avait détourné, il était important que la procédure se fasse de manière correcte” (Prof Banza Malale) - 6 juillet 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/07/06/meme-si-le-senateur-matata-aurait-detourne-il-etait-important-que-la-procedure-se-fasse-de-maniere-correcte-prof-banza-malale.html/88174/


"Levée des immunités de Matata Ponyo : le bureau du Sénat est allé au-delà de la demande du procureur, estime Jacques Djoli - 07/07/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/07/07/actualite/politique/levee-des-immunites-de-matata-ponyo-le-bureau-du-senat-est-alle-au-0
Le bureau du Sénat est allé vite en besogne et au-delà de la demande du procureur en décidant de la levée des immunités du sénateur Augustin Matata Mponyo, estime le constitutionnaliste Jacques Djoli. Dans une intervention faite mardi 6 juillet, il pense que cette décision a été prise avant même que le procureur près la Cour constitutionnelle n’établisse la culpabilité de l’ancien Premier ministre, dans l’affaire de l’indemnisation des victimes de la zaïrianisation.

« Le procureur général sollicitait tout simplement une autorisation aux fins d’instruction. Parce qu’à ce stade, il ne dispose d’aucun élément. C’est quand même curieux que ce bureau du Sénat ait tranché ultra petita. La décision du bureau du Sénat est allée au-delà de la demande du procureur général en autorisant les poursuites et surtout en levant les immunités », analyse Jacques Djoli.
Pour l’ancien juge de la Cour constitutionnelle, Eugène Banyaku, l’immunité parlementaire ne devrait entacher le principe de séparation des pouvoirs :
« En engageant une action de justice, le procureur couvre tout ce qui est connu comme infraction. Il ne peut pas séparer l’indemnisation des victimes de zaïrianisation et laisser les autres faits ».

Si certains sénateurs soutiennent la décision de leur bureau, d’autres crient à l’acharnement contre l’ancien Premier ministre et estiment que cette décision de la levée des immunités va à l’encontre de la position officielle de la plénière dans l’affaire Bukanga Lonzo.
En réaction, dans une mise au point du mardi 6 juillet, le bureau du Sénat juge sa décision conforme à l’article 218 du règlement Intérieur du Sénat.
En autorisant la levée des immunités du sénateur Augustin Matata, le bureau de sénat affirme n’avoir fait que son devoir constitutionnel et réglementaire, pour permettre à la justice qui met en cause leur collègue dans cette affaire de dédommagement des victimes de la zaïrianisation, de faire son travail."


"RDC : le réquisitoire contre Matata Ponyo "n'a aucun soubassement juridique" (Avocats) - 26/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/26/actualite/justice/rdc-le-requisitoire-contre-matata-ponyo-na-aucun-soubassement-juridique
La procédure dans l’affaire qui oppose le procureur général près la Cour constitutionnelle et le sénateur Matata Ponyo a été jugée "illégale" par les avocats de ce dernier.
Dans une déclaration faite mardi 25 mai à la presse, un des avocats du sénateur, Me Frederic Kwamba, dénonce ce qu’il qualifie de ‘’réquisitoire sans aucun soubassement juridique, des libellés obscurs, de juge inapproprié’’ pour celui qui n’est plus premier ministre en fonction.


D'après lui, la Constitution soutient que la Cour constitutionnelle est juge pénal du président de la République et du premier ministre en fonction. "Mais mon client n’est plus premier ministre en fonction", dit-il.
"Aujourd'hui, tout le monde sait que le juge ou la juridiction compétente pour pouvoir instruire sur le plan pénal contre le sénateur Matata, c'est le juge de la Cassation. Mais lorsqu'il s'agit des faits qu'il aurait prétendument commis lorsqu'il était premier ministre, le juge de la Cassation est incompétent", a-t-il affirmé.
Pour Me Frederic Kwamba, dans ce cas, le juge naturel devient celui de la Cour constitutionnelle :
"Mais la difficulté c'est à quel niveau ? Parce que ce juge constitutionnel ne peut au pénal que connaître des cas concernant un président de la République ou un premier ministre en fonction. Pas celui qui déjà parti comme c'est le cas pour Matata Ponyo qui n'est plus premier ministre. Alors, là nous sommes dans une situation où le juge est connu".

Il estime que le sénateur Matata peut être poursuivi pour les faits commis pendant qu'il était premier ministre et non le contraire :
"Si c'est en rapport avec les faits commis pendant qu'il était premier ministre et la personne poursuivie est connue, c'est le sénateur Matata. Mais le passage entre les deux n'existe pas. Parce que la porte est hermétiquement fermée par la Constitution elle-même".


"Poursuites contre Matata : le PG n’a pas demandé la levée des immunités, cette procédure vise à "écarter un candidat potentiel" à la présidentielle de 2023 - 7 juillet 2021
= https://actualite.cd/2021/07/07/poursuites-contre-matata-le-pg-na-pas-demande-la-levee-des-immunites-cette-procedure
L'avocat du sénateur Augustin Matata Ponyo, Maître Laurent Onyemba dénonce la levée des immunités et l'autorisation des poursuites, décidé par le bureau du sénat, contre l'ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo. Selon lui, la procédure n'est pas respectée, étant donné que le procureur général près la Cour constitutionnelle avait demandé l'autorisation des poursuites et non la levée des immunités.l'avocat promet de saisir le conseil d'Etat pour " annulation pure et simple de cette décision"
" Les sénateurs sont en session ou en vacances? Parce qu'il y a eu un arrêt de la Cour constitutionnelle qui dit que les sénateurs devraient revenir chaque 15 jours pour la question de l'état de siège. Nous nous posons la question: est-ce que le Sénat est en vacances pour que le bureau opine ? Le procureur a demandé au bureau l'autorisation des poursuites, mais le bureau lève et les immunités et autorise les poursuites. C'est un acte qui est attaquable en droit administratif. Et de ce point de vue nous irons au Conseil d'Etat en référé liberté pour demander absolument l'annulation pure et simple de cette décision. La procédure veut que même si vous êtes victime, même si vous êtes coupable, même si vous êtes dans ce que j'appelle un populisme pénal où il y a une procédure déclenchée uniquement pour des condamnés désignés, mais il faut respecter la procédure", a expliqué à ACTUALITE.CD, Me Laurent Onyemba.
 
Au cas contraire, il promet de saisir les juridictions internationale, car "ce sont des officines politique qui veulent écarter un candidat potentiel" aux élections présidentielles prévue en 2023
" On ne peut coopérer qu'avec la justice et non avec l'injustice, si au niveau interne la justice traîne à s'émanciper, il y a des juridictions à l'international que nous allons saisir pour démontrer la que la procédure n'a pas été respectée, mais plutôt un procès politique. Vous savez que les échéances électorales approchent, Matata de par sa gestion est un congolais qui a fait la différence, jusqu'à preuve du contraire. Il y a des premiers ministres qui ont géré ici, dont les dossiers sont sur la table, quelle est l'urgence et la nécessité de tourner autour du dossier Matata uniquement? Ce sont des officines politiques qui veulent écarter un candidat potentiel et cela est un délit de démocratie", a-t-il ajouté.
Le bureau du Sénat affirme avoir mis Matata à la disposition de la justice afin de lui permettre de "de présenter ses moyens de défense devant les instances judiciaires".

Pour rappel, le procureur général de la République, Jean-Paul Mukolo Nkolesha a adressé le 24 juin dernier au Président du Sénat, un réquisitoire aux fins d'obtenir l'autorisation d'instruction d'un autre dossier à charge de l'ancien Premier Ministre, Matata Ponyo. Il s'agit cette fois-ci, des faits de détournement des deniers publics des fonds destinés à l'indemnisation des 300 personnes qui seraient propriétaires des biens Zairianisés. 
Devenu Premier Ministre Matata Ponyo aurait décaissé 110.907.681,88 $ US et 27.894.707,92 Euros entre 2010 et 2013. Toujours selon ce réquisitoire, des enquêtes menées au sein de la Direction de Gestion de la Dette Publique (DGDP) n'ont trouvé aucune trace de ces 300 créanciers qui auraient perdu leurs biens meubles et immeubles du fait de la Zaïrianisation. Ce qui avait poussé, à l'époque, le Procureur Général près la Cour de cassation à ouvrir un dossier contre M. Mapon."


"L’ultime appât du Boss 6 07/07/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/07/lultime-appat-du-boss/
Après le Gouvernement très Union sacrée, Félix-Antoine Tshisekedi continue son rôle de dispensateur -désormais – exclusif du pouvoir  avec les privilèges et avantages qui vont avec. Au menu : les entreprises du portefeuille en ce compris certaines régies financières. Un appât de taille. Quand on sait qu’au sein de  la Fatshisphère, toutes écuries confondues, les candidats sont encore nombreux.
Les udépésiens de première heure qui n’en peuvent plus  de ronger leurs freins. Les alliés de l’épopée CACH-plateforme en état végétatif- qui n’ont pas encore trouvé leurs comptes. La forte légion de Fatshistes de la 25ème heure qui ont déserté la kabilie-devenue terre aride- pour aller brouter l’herbe fraîche du côté du Palais de la Nation et de la Cité de l’OUA. Ceux qui ont quitté « leur table desservie pour aller continuer à manger chez le voisin » d’après un célèbre chansonnier remis au goût du jour par le Premier ministre Ilunkamba au crépuscule de son "mandat".


Il y a donc du monde dans le vestiaire ou le starting block, c’est selon. Ou plus trivialement dans la réserve de la République. Devenu, depuis le divorce -à l’amiable ?- d’avec son  son prédécesseur,  l’alpha et l’oméga du champ institutionnel; Fatshi sait qu’il tient en laisse une bonne partie du personnel politique rd congolais. Et dispatcher à dose homéopathique le butin de guerre arraché de haute lutte paraît la meilleure manière de « bloquer » les transhumants.
Dans un pays où la vertu dont l’un de ses corollaires la loyauté  s’entretient avec des maroquins et autres strapontins, quoi de plus approprié que maintenir les acteurs politiques dans l’espoir de les nommer un de ces quatre matins ! Comme ça, tous les recalés du Gouvernement -chefs de partis ou regroupements – continueront à  se raser chaque matin ou se maquiller en se disant : « demain c’est mon tour« .
L’espoir fait vivre, renseigne un proverbe archi-connu.  Mais, comme sur une corde raide, renchérit l’écrivain -philosophe Paul Valéry. Jusqu’à quand ? Chaque jour qui passe voit l’échéance couperet  2023 approcher inexorablement.

Pour nombre d’acteurs politiques  dont la survie dépend du degré de connexion avec l’appareil d’Etat, être sevré d’un poste de responsabilité est synonyme de mourir à petit feu. Politiquement. Très souvent, socialement aussi. Parfois même physiquement. Etre au pouvoir est donc une question de vie ou de mort.
Niché au sommet de l’Etat  depuis plus de deux ans, le Président Fatshi a fini de s’accommoder de spécialités locales. La preuve, il use déjà  de l’appât culte qui a servi à ses devanciers -proches et lointains- pour s’acheter des « fidélités » dont la validité, à quelques exceptions près, ne dure que le temps du règne. Après, la péremption est quasi automatique. Dans son antre de Kingakati, Joseph Kabila en sait quelque chose.'


"Au-delà de la levée des immunités de Matata, quel sort pour Thambwe Mwamba, José Makila, Kimbuta, Bakonga…? - Le Phare
= https://www.digitalcongo.net/article/60e57dc603043a00152c638b/


"Indemnisation des biens zaïrianisés : le Sénat lève les immunités de Matata
= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2264


"FACE À FACE IGF Jules ALINGETE - 6 juillet 2021"



Compatriotiquement! 
PS

"LE DÉBAT SPÉCIAL IGF - 9 juillet 2021"


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 14/7/2021, 4:49 pm

Kinshasa, 13 juillet 2021 (ACP).- Le Procureur général près la Cour constitutionnelle a placé mardi 13 juillet l’ancien premier ministre actuellement sénateur Matata Ponyo sous mandat d’arrêt provisoire après la deuxième audition dans l’affaire des détournements présumés des fonds de l’Etat.

L’autorisation des poursuites contre Matata et la levée de ses immunités avaient été autorisés par le bureau du Sénat à la suite d’un réquisitoire du Procureur général près la Cour constitutionnelle, Jean-Paul Mukolo du 24 juin dernier dans les soupçons de détournements des fonds destinés à l’indemnisation des 300 personnes qui seraient propriétaires des biens zaïrianisés ; les charges dans la débâcle du projet Bukanga Lonzo dont il est rendu responsable selon les enquêtes de l'IGF n'avaient pas auparavant suffi à obtenir cette autorisation mais on suppose qu'aujourd'hui il devra présenter ses éléments de défense à la justice sur tous ses dossiers pour prouver son innocence, n'en déplaisent les dénégations de ses avocats qui dénoncent un procès des " officines politiques qui veulent écarter un candidat potentiel aux prochaines élections  et crient au délit de démocratie.



"RDC : Matata Ponyo placé sous mandat d’arrêt - 13 juillet 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1203131/politique/rdc-matata-ponyo-mapon-place-sous-mandat-darret/
L’ancien Premier ministre, entendu depuis deux jours dans le cadre d’une affaire de présumé détournement de fonds, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire.
Entendu depuis lundi au parquet général près la Cour constitutionnelle dans le cadre d’une affaire de présumé détournement de fonds destinés à l’indemnisation de victimes de la « Zaïrianisation », l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo a été placé sous mandat d’arrêt provisoire, ce mardi, ont confirmé plusieurs sources à Jeune Afrique. Escorté par la police, il a été placé en résidence surveillée. À l’issue de plusieurs heures d’audition, la veille, « l’homme à la cravate rouge » avait pu regagner son domicile kinois.

« Zaïrianisation »

Visé par une demande d’autorisation de poursuites du parquet général, Matata Ponyo a vu ses immunités de sénateur levées le 5 juillet. Dans le réquisitoire transmis au président de la chambre haute du Parlement, Modeste Bahati Lukwebo, le 24 juin, le procureur général avait expliqué que Matata Ponyo était soupçonné d’avoir conclu en 2011, lorsqu’il était ministre des Finances, un protocole d’accord en vue de permettre au gouvernement congolais d’indemniser 300 anciens propriétaires de biens « zaïrianisés » au début des années 1970, sous Mobutu.
Nommé Premier ministre un an plus tard, ce cadre de la majorité présidentielle de l’époque aurait alors décaissé plus de 110 millions de dollars, selon le réquisitoire du parquet. Les enquêtes menées au sein de la Direction de gestion de la dette publique (DGDP) n’avaient trouvé aucune trace de l’existence de ces 300 personnes, qui auraient perdu leurs biens meubles et immeubles du fait de la « Zaïrianisation ».

C’est ce qui avait poussé le procureur général près la Cour de cassation à ouvrir un dossier contre Matata Ponyo, mais la procédure n’avait pas connu de suite. « Il s’est avéré que les fonds décaissés à cette fin par le Trésor Public ont bénéficié aux personnes complètement étrangères à ce processus [d’indemnisation]», peut-on lire dans le réquisitoire adressé au Sénat.]Déjà mis en cause dans un rapport de l’Inspection générale des finances pour son rôle présumé dans le projet agro-industriel de Bukanga Lonzo, mis en place pendant son passage à la primature, Augustin Matata Ponyo avait échappé de justesse à la levée de ses immunités le 15 juin, malgré le mot d’ordre de Félix Tshisekedi qui avait appelé les sénateurs à ne pas faire obstruction à la justice."

RDC – Affaire Matata Ponyo : ce que dit le rapport incriminant l’ex-Premier ministre de Joseph Kabila


"RDC : L’ex-premier ministre Matata Ponyo placé sous mandat d’arrêt provisoire -13 juillet, 2021
= https://www.financialafrik.com/2021/07/13/rdc-lex-premier-ministre-matata-ponyo-place-sous-mandat-darret-provisoire/
Le procureur général près la Cour constitutionnelle de République démocratique du Congo a mis, mardi 13 juillet, l’ex-premier ministre Augustin Matata Ponyo sous mandat d’arrêt provisoire à la suite de l’autorisation des poursuites et de la levée de ses immunités par le bureau du Sénat, le lundi 5.
Le sénateur est poursuivi de faits de détournement des deniers publics, des fonds destinés à l’indemnisation des 300 personnes qui seraient propriétaires des biens zaïrianisés en 1971 sous le régime Mobutu. Le procureur général lui reproche le fait d’avoir conclu en 2011, alors qu’il était ministre des Finances, un protocole d’accord en vue de permettre au gouvernement d’indemniser les anciens propriétaires des biens zaïrianisés.


Devenu premier ministre, Matata Ponyo aurait décaissé 110.907.681,88 USD et 27.894.707,92 euros entre 2010 et 2013. Le réquisitoire ajoute que des enquêtes menées au sein de la Direction de gestion de la dette publique (DGDP) n’ont trouvé aucune trace des 300 créanciers qui auraient perdu leurs biens meubles et immeubles du fait de la zaïrianisation. Ce qui avait poussé, à l’époque, le procureur général près la Cour de cassation à ouvrir un dossier contre Augustin Matata.
Après les enquêtes menées par l’Inspection générale des finances (IGF) sur la débâcle du projet Bukanga Lonzo, le procureur général de la République avait saisi à plusieurs reprises le Sénat pour obtenir la levée des immunités du sénateur Matata Ponyo Mapon, mais sans parvenir à obtenir cette autorisation."

"Matata Ponyo en prison à ciel ouvert - 13 juillet 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/07/13/matata-ponyo-en-prison-a-ciel-ouvert.html/88608
Sous le coup de mandat d’arrêt provisoire émis ce mardi 13 juillet 2021 par le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, le Sénateur Augustin Matata Ponyo est assigné à résidence surveillée. En des termes on ne peut plus clair, l’ancien Premier Ministre est en prison à ciel ouvert chez lui.
Désormais, et jusqu’à la fin de l’instruction du dossier, tous les mouvements du Sénateur Augustin Matata sont surveillés.


Poursuivi pour détournement des fonds destinés à l’indemnisation de 300 personnes qui seraient propriétaires des biens zairianisés, Matata Ponyo est appelé à justifier plus de 110 millions de dollars américains et près de 28 millions d’Euros, décaissés entre 2012 et 2013.
Pour rappel, le bureau du Sénat avait levé le 5 juillet les immunités parlementaires du Sénateur Augustin Matata Ponyo et autorisé le procureur Général près la Cour constitutionnelle d’engager les poursuites contre lui pour détournement des derniers publics, dans l’affaire de dédommagement des commerçants étrangers en 1973 et 1974, victimes des mesures de zaïrianisation."


"RDC: l'ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo en résidence surveillée - 14/07/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210714-rdc-l-ex-premier-ministre-augustin-matata-ponyo-en-r%C3%A9sidence-surveill%C3%A9e
L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo est placé en résidence surveillée depuis ce mardi 13 juillet. Le parquet de la Cour constitutionnelle en a ainsi décidé après de rudes négociations intervenues à la suite de la deuxième audition. Augustin Matata Ponyo avait d’abord été placé sous mandat d’arrêt provisoire.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda Wa Kamanda

Après son audition de mardi au parquet près la Cour constitutionnelle, le procureur a décidé de placer le sénateur Augustin Matata Ponyo sous mandat d’arrêt provisoire, et c’est de justesse que l’ancien Premier ministre n’a pas été conduit en prison, mais il reste en résidence surveillée à son domicile.
Cité dans les mêmes affaires de détournements l’ancien directeur de cabinet a, lui, été acheminé à la prison centrale de Makala. Selon des sources généralement bien renseignées, l’ancien collaborateur de Matata Ponyo aurait usé de fausses déclarations au cours des auditions.

Inspection générale des finances

Vendredi prochain, l’ex-Premier ministre devra encore se présenter devant les magistrats. Il devrait être à nouveau confronté à certains de ses anciens collaborateurs. Parmi eux, quelques anciens ministres qui auraient déjà, à leur demande, saisi l’Inspection générale des finances pour éclairer ce service sur des pratiques peu recommandables selon eux.
Un ancien ministre de l’Agriculture parle même de tentative de subornation des témoins. Sur les réseaux sociaux les proches de Matata Ponyo font état de l’acharnement politique en prévision des échéances de 2023."


= https://cas-info.ca/2021/07/rdc-matata-ponyo-aux-arrets/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-90066_matata_ponyo_mis_sous_mandat_d_arret_provisoire.html
= https://7sur7.cd/2021/07/13/rdc-matata-ponyo-place-sous-mandat-darret-provisoire
= https://deskeco.com/index.php/2021/07/13/rdc-matata-ponyo-mis-sous-mandat-darret-provisoire-par-le-procureur-general-pres-la-cour
/


"Le Conseil d’Etat se déclare incompétent/Matata : le salut dans l’inévitable procès ! - 14 JUILLET 202
= https://laprosperiteonline.net/2021/07/14/a-la-une/le-conseil-detat-se-declare-incompetent-matata-le-salut-dans-linevitable-proces/
*Dans une Ordonnance officielle,  le Conseil d’Etat  dit que l’examen de la  ‘’Décision’’ du Bureau du Sénat, telle qu’elle a été attaquée par le Sénateur Augustin Matata Ponyo,   ne relève pas de sa compétence, même s’il a été  saisi en référé-liberté. Elle intéresse  plutôt la compétence du juge saisi de fond du litige concerné par l’action judiciaire ainsi déclenchée, qui vérifie la régularité de sa saisine avant de statuer,  quant au fond. ‘’En conséquence, le juge des référés dira partiellement fondé le déclinatoire de compétence soulevé par le Sénat  et se déclarera incompétent pour connaître cette    requête’’, renseigne notamment, cette Ordonnance du Conseil d’Etat publiée hier, mardi 13 juillet 2021, à Kinshasa. 
Ainsi, recherché par le Procureur près la Cour Constitutionnelle qui l’aurait auditionné sur le dossier de l’indemnisation des victimes des biens zaïrianisés   durant deux jours successifs avant de l’assigner à  résidence surveillée et  traqué par le Procureur près la Cour de Cassation sur le dossier Bukanga Lonzo, Augustin Matata, Ancien Premier Ministre et aujourd’hui Sénateur dont les immunités ont été levées par le Bureau du Sénat, n’aurait-il  d’autre salut  que d’aller en procès pour  présenter  ses moyens de défense et démontrer son innocence devant les juges.  
Car, depuis hier, même le Conseil d’Etat qui aurait dû lui permettre de résister encore un peu face à tous les réquisitoires, a, finalement, validé la décision du Bureau du Sénat, selon cette Ordonnance qui l’expose, visiblement,  aux poursuites  judiciaires, conformément à la Constitution et  aux lois de la République.  

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO                             ROR 300
CONSEIL D’ETAT
SECTION DU CONTENTIEUX
CHAMBRE DU CONSEIL EN REFERE-LIBERTE
En cause :   Monsieur Augustin MATATA PONYO MAPON
Demandeur en référé-liberté
Contre : 1. Le Sénat de la République Démocratique du Congo
personne de la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des  Sceaux.
Défendeurs en référé-liberté           
O R D O N N A N C E
Aux termes de sa requête déposée au greffe du Conseil d’Etat le 07 juillet 2021,  le Sénateur Augustin MATATA PONYO MAPON, demandeur en référé-liberté, agissant par l’avocat du barreau de Kinshasa/ Laurent ONYEMBA DJOGANDEKE, porteur d’une procuration spéciale à lui remise le 07 juillet 2021, sollicite du juge des référés, pour violation flagrante et manifeste des traités internationaux ratifiés par la RDC, la Constitution de la RDC, les lois et les droits individuellement garantis,   la suspension des effets d’exécution de la décision n° 006/CAB/PDT/SENAT/MBL/HFM/EBD/2021 du 05 juillet 2021 portant autorisation de poursuites et de levées de ses immunités parlementaires.
A l’appui de sa requête, le demandeur déclare avoir été Premier ministre et chef du gouvernement en RDC de 2012 à 2016.[...]"

"Les poursuites judiciaires autorisées au Sénat /Matata Ponyo : vers le procès de toutes les vérités ! - 6 JUILLET 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/07/06/a-la-une/les-poursuites-judiciaires-autorisees-au-senat-matata-ponyo-vers-le-proces-de-toutes-les-verites/


"APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] RDC: l'affaire Matata Ponyo - 13/05/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20210513-vos-r%C3%A9actions-la-libre-antenne


"RDC : Qui veut la peau de Matata et pourquoi ? - 7 juillet 2021
= https://afrique.lalibre.be/62042/rdc-qui-veut-la-peau-de-matata-et-pourquoi/


"RDC: début des auditions de l'ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo - 13/07/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210713-rdc-d%C3%A9but-des-auditions-de-l-ex-premier-ministre-augustin-matata-ponyo
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210521-rdc-matata-ponyo-ou-le-mirage-du-bukanga-lonzo
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210706-rdc-le-bureau-du-s%C3%A9nat-met-le-s%C3%A9nateur-augustin-matata-ponyo-%C3%A0-la-disposition-de-la-justice
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210702-rdc-la-justice-engage-une-nouvelle-proc%C3%A9dure-contre-l-ancien-premier-ministre-matata-ponyo


"HUMUKAMATEEEE, AUGUSTIN MATATA PONYO VIENT D'ÊTRE PLACÉ SOUS MANDAT D'ARRÊT PROVISOIRE PAR LA POLICE"




Compatriotiquement! 


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 15/7/2021, 9:44 pm

Le parquet général près de la Cour constitutionnelle est revenu sur sa décision, il a levé l'assignation à la residence surveillée prononcée la veille contre Matata. Pour cause, tantôt[ sa fuite n'est pas craindre, tantôt selon les propos de son avocat, parce qu'ils auraient apporté toutes les preuves que la liste des créanciers, la certification des dettes nées de la +zaïrianisation+, bref tous les dossiers ont été préparés plusieurs années avant son arrivée au gouvernement » ; la Zaïrianisation est une mesure d’expropriation sans indemnisation d’entrepreneurs étrangers décidée dès 1973 par Mobutu. Une affaire politique aujourd'hui, selon lui, jusqu'à l'innocenter dans le dossier zaïrianisation ; puisse-t-il en convaincre la justice jusqu'au bout...  

Deux questions quand même !
1° Quoique le pouvoir le refute, n'y a-t-il pas derrière Tshiani et Nsingi sa volonté discrète à lancer cette proposition de loi pour déblayer un parterre électoral en sa faveur et donc contre des rivaux dont le premier ici est Katumbi ? On ne peut l'écarter...
2° L"instruction judiciaire qui a abouti à mettre en cause Matata dans le dossier "zaïrianisation" ne souffre-t-elle pas de quelque légèreté au point d'aboutir à ce non-lieu ? Et pourtant beaucoup d'autres charges dans d'autres dossiers collent aux pattes de Matata qui auraient dû être exploitées avec succès sans parler d'acharnement.



"RDC: retrait de la mesure de résidence surveillée de l’ex-Premier ministre Matata - 15 juillet 2021
= https://afrique.lalibre.be/62178/rdc-retrait-de-la-mesure-de-residence-surveillee-de-lex-premier-ministre-matata/
La justice de la République démocratique du Congo a renversé mercredi la décision prise la veille de placer en résidence surveillée l’ancien Premier ministre Augustin Matata, soupçonné de détournement de fonds publics, a-t-on appris auprès de son avocat. « L’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon n’est plus en résidence surveillée. Le parquet général près de la Cour constitutionnelle en a décidé ainsi ce mercredi soir. Il est rentré à son domicile sans être accompagné par des policiers », a déclaré à l’AFP Me Laurent Onyemba.
« Sa fuite n’est pas à craindre. Pour la suite de l’affaire, il répondra désormais aux invitations du parquet en homme libre », a indiqué à l’AFP un magistrat, sous couvert d’anonymat.


Dans la journée, l’AFP a consulté un mandat du parquet près la Cour constitutionnelle daté de mardi, qui ordonnait que M. Matata « soit placé en état d’arrestation provisoire et assigné à résidence » à son domicile.
« Ce dossier est fondamentalement politique. Nous comptons demander sa comparution en homme libre parce qu’il n’y a rien contre lui », avait commenté l’AFP Me Onyemba.
La justice reproche à l’ancien Premier ministre d’avoir « payé plus de 110 millions de dollars à des créanciers fictifs, victimes de la +zaïrianisation+ des entreprises étrangères » lorsqu’il était au gouvernement, a-t-il expliqué.

« Ce qui est faux sur toute la ligne. Nous avons apporté toutes les preuves que la liste des créanciers, la certification des dettes nées de la +zaïrianisation+, bref tous les dossiers ont été préparés plusieurs années avant son arrivée au gouvernement », a encore expliqué Me Onyemba.
La Zaïrianisation est une mesure d’expropriation sans indemnisation d’entrepreneurs étrangers décidée dès 1973 par l’ancien dictateur Mobutu Sese Seko.
Aujourd’hui sénateur, M. Matata fut ministre des Finances de 2010 à 2012 et Premier ministre de 2012 à 2016, sous le mandat de l’ex-président Joseph Kabila."


"RDC : Matata Ponyo n’est plus en résidence surveillée, selon son avocat - 15/07/202
= https://www.radiookapi.net/2021/07/15/actualite/justice/rdc-matata-ponyo-nest-plus-en-residence-surveillee-selon-son-avocat
...

« Au terme justement des autres éléments nés du réquisitoire du procureur général, notamment à la DGDP [Direction générale de la dette publique], et au ministère des Finances pour vérifier les dossiers qui manquaient, dans le paiement de la dette publique extérieur, il [Matata Ponyo] a été rappelé très tard dans la nuit pour être confronté à ces pièces ; et la conviction du parquet est allée dans le sens positif justement pour dire que tous les dossiers pour lesquels il a été reproché on a donc trouvé des soubassements », a détaillé Me Onyemba, dans une autre interview accordée à Radio Okapi.
D’après les explications de Me Laurent Onyemba, c’est au terme de cette audition-qui n’a pas été très longue comme les deux précédentes-que le parquet près la Cour Constitutionnelle a décidé de lever la mesure de la mise en résidence surveillée qui était le statut juridique dans lequel il s’est retrouvé.

Par ailleurs, l’ancien directeur général de la DGDP détenue à la prison centrale de Makala mardi 13 juillet dernier a aussi été libéré au cours de l’audience de mercredi 14 juillet, ajoute Me Laurent Onyemba, avocat du sénateur Matata Ponyo.
La Zaïrianisation est une mesure d'expropriation sans indemnisation d'entrepreneurs étrangers décidée dès 1973 par l'ancien dictateur Mobutu Sese Seko.4

RDC : Matata Ponyo désormais libre de ses mouvements, le Parquet lève la mesure de résidence surveillée -15 juillet 2021
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-matata-ponyo-desormais-libre-de-ses-mouvements-le-parquet-leve-la-mesure-de-residence-surveillee/
L’ancien Premier Ministre congolais, Augustin Matata Ponyo, a recouvré tard dans la soirée, ce mercredi 14 juillet 2021, la liberté de mouvement après que le Parquet près la Cour constitutionnelle a levé la mesure de résidence surveillée décidée la veille contre lui.[...]"

= https://actualite.cd/2021/07/15/rdc-retrait-de-la-mesure-de-residence-surveillee-de-matata-ponyo
= https://deskeco.com/2021/07/15/rdc-retrait-de-la-mesure-de-residence-surveillee-de-matata-ponyo

"RDC : Matata Ponyo « innocenté » dans l’affaire zaïrianisation - 15 juillet, 2021
= https://cas-info.ca/2021/07/rdc-matata-ponyo-innocente-dans-laffaire-zairianisation/
L’annonce a été faite par l’un de ses avocats conseils mais aussi plusieurs membres de son entourage.
« Augustin Matata Ponyo est libre. Une ordonnance de mainlevée a été prise en sa faveur mercredi soir. Le dossier a été classé« , a déclaré l’un d ses avocats.


Selon lui, "En droit, quand on parle de mainlevée, cela signifie qu’il y a insuffisance ou inexistence de preuves" .
Augustin Matata Ponyo était accusé d’avoir procédé au paiement de créanciers fictifs dans le cadre de l’indemnisation des victimes de la zaïrianisation à l’époque où il était ministre des Finances dans l’affaire.
Placé sous sous mandat d’arrêt provisoire, qui n’a pas été appliqué puis assigné à résidence surveillée, du fait de son actuel mandat de sénateur, Matata est désormais libre de ses mouvements."


"Matata Ponyo auditionné sur la débâcle de Bukanga Lonz -
14 juillet 2021

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/07/14/matata-ponyo-auditionne-sur-la-debacle-de-bukanga-lonzo.html/88644/


"Le détenteur du contrat Bukanga-Lonzo, Grant Ferdinand Sanders, accusé de fraude par les régulateurs canadiens - 15 juillet 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/07/15/le-detenteur-du-contrat-bukanga-lonzo-grant-ferdinand-sanders-accuse-de-fraude-par-les-regulateurs-canadiens.html/88685/

"Comme une odeur de faux procès contre le Sénat - 18/06/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/06/comme-une-odeur-de-faux-proces-contre-le-senat/

"RDC : ACAJ demande que les fonds saisis ou confisqués après détournement ou blanchiment d'argent soient " effectivement" versé au Trésor public - 14 juillet 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/07/14/rdc-acaj-demande-que-les-fonds-saisis-ou-confisques-apres-detournement-ou-blanchiment
= https://www.radiookapi.net/2021/07/15/actualite/justice/rdc-lacaj-salue-larrestation-de-certains-detourneurs-de-deniers-publics

= https://www.jeuneafrique.com/1173605/politique/rdc-affaire-matata-ponyo-ce-quil-faut-savoir-sur-jules-alingete-key-le-puissant-patron-de-ligf/


"Matata Ponyo, l’architecte du « Gouverner autrement », rattrapé par sa gestion passée - 8 mai 2021
= https://ledjely.com/2021/05/08/matata-ponyo-larchitecte-du-gouverner-autrement-rattrape-par-sa-gestion-passee/


= https://actualite.cd/2021/07/08/affaire-matata-ponyo-contre-alain-makosso-les-parties-ont-enfin-plaide
= https://afrique.lalibre.be/62042/rdc-qui-veut-la-peau-de-matata-et-pourquoi/


"RDC-Caricature: Matata, sorti d'affaire?"
= https://actualite.cd/2021/07/16/rdc-caricature-matata-sorti-daffaire

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Mata



"BOSOLO TV | MOTUNA | LEVEE D'IMMUNiTÉS DE MATATA PONYO : ACHARNEMENT OU ETAT DE DROIT ?? - 7 juil. 2021"



"ACTU EXPLIQUEE 15.07 : MATATA ECHAPPE A LA JUSTICE, FATSHI REVOIT SON ORDONNANCE SUR PRESSION DU FMI"



Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 1/9/2021, 7:22 pm

"Curieusement Matata qui nous avait chanté qu'il ne se reprochait rien et était venu se présenter devant la justice de son pays, s'y refuse à chaque fois que le Procureur l'y envoie et apparemment il n'est pas seul, il a un fan-club pour soutenir son refus d'aller en justice. (Je fais particulièrement des réserves sur la pertinence et la démocratie de l'empressement de l'avocat défenseur des droits de l'homme Katende qui ne voit que l'interdiction de sortie de Matata pour aller se faire soigner à l'étranger (pour empoisonnement !?) oubliant du coup les soupçons légitimes de graves détournements qui pèsent sur lui.)


"Affaire Bukanga Lonzo : Matata Ponyo sera jugé en « procès public »
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/08/30/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-sera-juge-en-proces-public.html/91460/
Présenté par l’inspection générale des finances (IGF) comme le principal auteur de la débâcle financière du Parc Agro Industriel de Bukanga Lonzo, engloutissant plus de 100 millions USD, l’ancien Premier Ministre et actuellement Sénateur, Augustin Matata Ponyo, sera bientôt devant la barre pour soupçon de détournement des deniers publics. Interdit de quitter le pays, le dossier qui éclabousse Matata Ponyo vient d’être envoyé en fixation devant la Cour Constitutionnelle, apprend POLITICO.CD ce lundi 30 août dans la soirée.

L’ancien Premier Ministre Matata est poursuivi pour détournement des deniers publics alloués à ce projet. D’autres personnes sont également citées. « Le procès sera public », dit une source proche du dossier.
L’entourage de l’ancien Premier Ministre estime que la justice travaille à « double vitesse ». Selon ses proches, « les tireurs de ficelles veulent en finir avant la rentrée parlementaire ».

"RDC : Matata Ponyo officiellement poursuivi dans l'affaire Bukanga Lonzo - 1 septembre 2021
= https://actualite.cd/2021/08/31/rdc-matata-ponyo-officiellement-poursuivi-dans-laffaire-bukanga-lonzo
L'affaire judiciaire de l'ancien Premier Ministre, Matata Ponyo, est transférée à la Cour constitutionnelle depuis ce lundi 30 août pour fixation d'audience, indique à ACTUALITE.CD une sources proche du dossier tout en précisant, « qu’il n’y a pas encore de date de fixation d'audience ».
« Le dossier sur l'affaire Bukanga Lonzo est transféré à la Cour constitutionnelle depuis ce lundi 30 août. Lorsqu'on transmet le dossier par le procureur général près la Cour constitutionnelle, le président prend une ordonnance de fixation d'audience. Il n’y a pas encore de date de fixation d'audience. Je viens de voir le dossier, le langage ici, on est en train de coter les pièces, donner le numéro à chaque pièce, et la cotation de la cour doit être ordonnée », à déclaré à ACTUALITE.CD une source proche du dossier

Le sénateur Matata Ponyo a été auditionné le 9 août dernier par le procureur général près la Cour constitutionnelle en rapport avec le dossier du parc Bukanga Lonzo. Dans un long communiqué publié le 12 août, il a déploré le fait que le PG ait voulu l’interroger dans cette affaire, alors que le Sénat ne l’a jamais autorisé.
« Monsieur le Procureur Général a voulu m'interroger sur le dossier du Parc agro industriel de Bukanga Lonzo, étant encore malade et en repos médical, et rappelant que je ne peux aller à l'encontre de la décision de la plénière du Sénat du 15 juin 2021 qui a rejeté la demande d'autorisation des poursuites judiciaires à mon encontre, je me suis interdit de répondre à toute question en rapport avec le dossier Bukangalonzo », avait dit Matata Ponyo.

Par ailleurs, l'ancien Premier Ministre s'indigne contre la décision de son interdiction de quitter le territoire national malgré « l'intervention du Haut responsable de service public auprès du Chef de l'Etat », alors qu’il souhaite se rendre à l’étranger pour des soins.
Contexte
Augustin Matata Ponyo a été visité par des policiers à son domicile ce mardi. D’après son témoignage, sa résidence a été « violée par une dizaine de policiers dirigés par un Général ». Il explique que la porte de sa chambre où il était «  couché en repos médical a été cassée ». Il affirme qu’il a été menacé pour « avoir refusé de répondre à un mandat de comparution illégal sur le dossier Bukanga Lonzo ».
Pour rappel, à la suite des révélations de l'inspection générale de finance (IGF), sur des éventuels détournements des fonds dans la production du parcs agro industriel de Bukanga  Lonzo, le Procureur général près la Cour constitutionnelle s’est saisi du dossier pour demander l'autorisation des poursuites contre Matata. Le 15 juin la plénière du Sénat avait voté contre l'autorisation des poursuites et de levée des immunités de Matata Ponyo. Quelques semaines plus tard, soit le 5 juillet, le bureau du Sénat a autorisé les poursuites contre Matata dans les dossiers des biens Zairianisés. Les avocats du sénateur dénoncent un acharnement politique. Selon eux, le régime actuel veut écarter un potentiel candidat à la présidentielle prévue en 2023."

= https://actuguinee.org/index.php/2021/08/31/affaire-detournements-de-100-millions-de-dollars-matata-ponyo-sera-juge-en-proces-public/


"RDC : Matata Ponyo attaque en inconstitutionnalité la décision du bureau du Sénat levant ses immunités - 1 septembre 2021
= https://actualite.cd/2021/09/01/rdc-matata-ponyo-attaque-en-inconstitutionnalite-la-decision-du-bureau-du-senat-levant
Matata Ponyo a saisi la Cour constitutionnelle en inconstitutionnalité contre la décision du bureau du Sénat qui a levé ses immunités parlementaires et autorisé des poursuites à son encontre pour détournement présumé des deniers publics. Cette action tend à voir la décision prise le 5 juillet dernier par le bureau du Sénat, être annulée à cause  des « violations manifestes de la constitution ».

À en croire cette requête signée le 30 août 2021 et réceptionnée le 31 août 2021 au greffe de la Cour constitutionnelle, Matata Ponyo justifie la recevabilité de son action, notamment par l'intérêt d’annuler la décision du bureau du Sénat à cause de ses nombreuses irrégularités et aussi par la compétence de la Cour constitutionnelle à statuer sur les décisions des organes délibérants qui violent les droits fondamentaux des individus.
Matata Ponyo a dénoncé plusieurs irrégularités. Il a notamment soutenu : la Cour constitutionnelle est incompétente pour juger un sénateur ; le Procureur Général près cette juridiction devrait plutôt adresser une requête aux fins d'obtenir l'autorisation des poursuites et non un réquisitoire ; la demande de poursuite devrait être adressée aux deux chambres du Parlement réunis en congrès et non au bureau du Sénat ; le droit de la défense n'a pas été respecté, etc.

Cette requête survient alors que le Procureur Général près la Cour constitutionnelle a envoyé au Président de cette juridiction, une requête aux fins d'obtenir la fixation du dossier du sénateur Matata Ponyo pour que ce dernier soit jugé en audience publique. Les faits concernent le détournement des fonds destinés au projet du parc agro industriel de Bukanga Lonzo alors que l'autorisation avait été accordée pour un autre fait, celui de l'indemnisation des victimes de la Zaïrianisation."

"Augustin Matata Ponyo traduit le bureau du Sénat en justice-01.09.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-92585_augustin_matata_ponyo_traduit_le_bureau_du_senat_en_justice.html
"RDC : la Cour constitutionnelle devrait annuler la décision de levée des immunités de Matata Ponyo (Avocats) - 01/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/01/actualite/justice/rdc-la-cour-constitutionnelle-devrait-annuler-la-decision-de-levee-des
"Poursuites judiciaires contre Matata : les professionnels du droit fustigent la procédure - 01.09.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-92601_poursuites_judiciaires_contre_matata_les_professionnels_du_droit_fustigent_la_procedure.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-92521_pretendue_fuite_de_matata_ponyo_ses_proches_crient_au_fake_news.html
= https://www.actualite.cd/index.php/2021/08/09/rdc-matata-ponyo-repondu-linvitation-du-pg


"Actualité : Jean-Claude Katende prend la défense de Matata Ponyo - AOÛT 18, 2021
= https://acturdc.com/actualite-jean-claude-katende-prend-la-defense-de-matata-ponyo/
Comme dans ses habitudes, Jean Claude Katende, défenseur de droits de l’homme a haussé le ton pour défendre un homme dont le son de la voix criant au secours serait passé loin des oreilles des autorités congolaises. Le défenseur de droits de l’homme a pris parti de Augustin Matata, demandant au procureur général de permettre son départ à l’étranger pour des soins plus appropriés. J.C Katende estime qu’il est inadmissible de priver de liberté un citoyen libre et dont la liberté est garanti par la constitution. Dans le cas de A.M Ponyo, l’homme de droit déniche une partialité exacerbant dont ferait montre la justice congolaise.

« #RDC: Laissez Augustin Matata aller se faire soigner à l’étranger. Se faire soigner est un droit garenti par la constitution. A refuser ce droit à un citoyen libre est une injustice », a-t-il tweeté.
Jean Claude Katende, va jusqu’à rappeler ceux-là qui bloquent le départ de Matata Ponyo que la courbe est cyclique. Les héros d’hier ne le sont plus aujourd’hui, et ceux d’aujourd’hui ne le seront pas à toujours. Ceux qui commentent des injustices finissent toujours par en subir aussi peu importe la longueur du temps. Le défenseur de droits de l’homme donne ainsi un conseil riche de sens et salutaire pour le devenir de tout homme sur la terre.

« Ceux qui commentent ce genre d’injustices finissent par en être aussi victimes un jour », a-t-il rajouté.
Il convient de retenir que Augustin Matata Ponyo, ancien premier ministre sous le régime Kabila est poursuivi en justice dans l’affaire de la Zaïrianisation. Le politique malade a été interdit de quitter le pays afin qu’il réponde de ses actes devant la justice. L’homme a la cravate rouge a, Il y a quelques semaines annoncées via son compte Twitter qu’il a été victime d’un empoissonnement.
"Dossier Bukanga-Lonzo : « Matata Ponyo ne peut-être entendu que s’il accepte volontairement » (Jean-Claude Katende) - 30.08.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-92492_dossier_bukanga_lonzo_matata_ponyo_ne_peut_etre_entendu_que_s_il_accepte_volontairement_jean_claude_katende.html



"RDC: le procureur de la Cour constitutionnelle propose un marché à Matata Ponyo - 18/08/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210818-rdc-le-procureur-de-la-cour-constitutionnelle-propose-un-march%C3%A9-%C3%A0-matata-ponyo
C'est un nouvel épisode dans le feuilleton Matata Ponyo. L’ancien Premier ministre de Joseph Kabila est toujours réclamé par la justice congolaise pour des malversations financières supposées. Le procureur de la Cour constitutionnelle a proposé un marché à Augustin Matata Ponyo.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda Wa Kamanda

La Cour constitutionnelle veut à tout prix entendre Matata Ponyo sur l’affaire du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, un scandale qui, selon l’Inspection générale des Finances, a permis le détournement de plusieurs dizaines de millions de dollars américains.
Mais l’ancien Premier ministre refuse, lui, de se livrer à cet exercice. Augustin Matata Ponyo brandit la décision du bureau du Sénat, qui avait rejeté la levée de ses immunités de sénateur concernant cette affaire de Bukanga-Lonzo. En plus, il est malade, victime d’un empoisonnement depuis juillet, dit-il. Il doit se rendre à l’étranger pour des soins sur conseil de ses médecins.

Lettre du procureur

Et là, la justice lui répond en substance : « Soumettez-vous à l’interrogatoire et on vous permettra de voyager à l’étranger pour être soigné.»Une proposition contenue dans une lettre du procureur, parvenue aux médias. Mais, pour Matata Ponyo, la RDC, en tant qu’État de droit, doit respecter la liberté de mouvements d’un sénateur élu, sans aucune restriction.
De leur côté, les pourfendeurs de l’ancien Premier ministre lui rappellent sa promesse, faite il y a plusieurs semaines en quittant la République de Guinée, où il est consultant pour la bonne gouvernance. Il avait affirmé qu’il rentrait en RDC pour affronter la justice. 

= https://www.politico.cd/encontinu/2021/08/03/affaire-bukanga-lonzo-les-policiers-judiciaires-tentent-dapprehender-matata-ponyo.html/89598/


"« l’IGF n’épargnera personne, tous ceux qui se rendent coupables de malversations seront traqués » (Jules Alingete) - 31 août 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/08/31/ligf-nepargnera-personne-tous-ceux-qui-se-rendent-coupables-de-malversations-seront-traques-jules-alingete.html/91502/
Accusé de partialité dans ses enquêtes, le chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF) Jules Alingete a clarifié, au cours d’une interview accordée à Jeune Afrique ce mardi 31 août, la position de cette structure et son rôle dans la gestion de la res publica.
Jules Alingete indique que l’IGF est une structure technique sans couleur politique.
« Ce ne sera jamais une structure politique. Elle restera toujours une structure technique. Opposition ou majorité, l’IGF n’épargnera personne. Tous ceux qui se rendent coupables de malversations seront traqués », a-t-il déclaré avant de souligner qu’aucun dossier ne sera enterré.


« Je vous préviens et je le dis à ceux qui sont en train de gérer les fonds publics, qu’ils soient des entreprises publiques, des établissements publics ou issus du gouvernement, nous n’allons pas baisser la garde », prévient Jules Alingete Key.
Répondant à ceux qui accusent l’IGF d’être une structure à la solde du pouvoir actuel pour règle des comptes aux cadres de l’ancien régime, Jules Alingete a rejeté de revers de main ces allégations affirmant que l’IGF est et restera une structure technique qui encadre les finances et sans tenir compte des couleurs politiques.

« Mais la partialité, c’est quoi ? Quand nous sommes arrivés, en 2020, il fallait procéder au contrôle de la gestion conduite par des gens qui avaient été aux affaires entre 2018 et 2019, et même en 2020. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, Félix Tshisekedi a sonné la fin de la mauvaise gouvernance, mais force est de constater que, malheureusement, des gestionnaires qui avaient travaillé avec le président de la République honoraire [Joseph Kabila] et à qui le chef de l’État avait confié des responsabilités, n’avaient pas compris le message. De fait, tous les contrôles se sont soldés par un constat de malversation, et nous avons été obligés de mettre des gens hors d’état de nuire », a-t-il soutenu.
D’ailleurs, Jules Alingete rappelle que seulement un contrôle à porté sur les actes de gestion posés avant de 2019, celui de la gestion du parc agroalimentaire de Bukanga Lonzo et ce, à la demande des gestionnaires dudit projet.

« Un seul contrôle a porté sur des actes de gestion posés avant 2019 : celui du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo [dossier dans lequel l’ancien Premier ministre Matata Ponyo est actuellement poursuivi, NDLR]. Mais cela n’a jamais été dans notre programme initial, ce sont les gens qui ont géré ce parc agro-industriel qui ont sollicité l’IGF en vue de lever les soupçons qui pesaient sur certaines personnes. Et l’institution a fait le travail », a rappelé Jules Alingete.
Interrogé sur la mission d’inspection ouverte depuis trois mois à la présidence, Jules Alingete a affirmé que l’enquête est déjà dans sa phase finale.
« Il a démarré il y a trois mois et est aujourd’hui en phase finale. Il porte sur les effectifs et sur tous les contrats signés par la présidence. Des observations ont été adressées aux différentes personnes concernées, et lorsque les réponses auront été apportées, nous délivrerons nos conclusions, en toute transparence », a déclaré le chef de la brigade financière.

"Le Journal : « Jules Alingete : opposition ou majorité, l’IGF n’épargnera personne » - 01/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/01/actualite/revue-de-presse/le-journal-jules-alingete-opposition-ou-majorite-ligf
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-92485_accuse_d_etre_le_bras_seculier_du_pouvoir_alingete_intraitable_sur_l_usage_des_fonds_publics.html


"Les poursuites judiciaires autorisées au Sénat /Matata Ponyo : vers le procès de toutes les vérités ! - 6 JUILLET 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/07/06/a-la-une/les-poursuites-judiciaires-autorisees-au-senat-matata-ponyo-vers-le-proces-de-toutes-les-verites/
= https://laprosperiteonline.net/2021/08/11/a-la-une/rdc-matata-ponyo-futur-bagnard/


"Caricature : Matata « empoisonné » reçoit les soutiens des camps Fayulu et Katumbi - 21/07/2021
= https://actualite.cd/2021/07/21/caricature-matata-empoisonne-recoit-les-soutiens-des-camps-fayulu-et-katumbi

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Matata%20empoisonn%C3%A9


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 23/9/2021, 5:18 pm

Après une série de péripéties politico-juridiques, voici enfin Matata Ponyo devant la justice dans l'affaire Bukanga Lonzo, il aurait été plus qu'incongru que l'ancien PM ne soit pas reconnu comme auteur intellectuel de cette débâcle qui a englouti des millions de dollars ; mieux il sera jugé devant la Cour Constitutionnelle pour détournement de deniers publics dans cette affaire. Attendons maintenant que les incriminations de l'IGF à son encontre soient débattues de façon équitable !


"RDC : le procès de Matata Ponyo s’ouvrira le 25 octobre - 13 septembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1232552/politique/rdc-le-proces-de-matata-ponyo-souvrira-le-25-octobre/
L’ancien Premier ministre de Joseph Kabila sera jugé devant la Cour constitutionnelle pour détournement de deniers publics dans l’affaire Bukanga Lonzo.
L’ex-chef du gouvernement congolais Augustin Matata Ponyo aura bel et bien droit à son procès. Selon plusieurs sources au sein de la Cour constitutionnelle, il comparaîtra devant la plus haute cour du pays à partir du 25 octobre. Il sera jugé pour détournement de deniers publics dans le cadre du projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.


Un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), publié le 18 novembre 2020, avait dénoncé le détournement de 205 millions de dollars sur les 285 millions alloués à ce projet agricole lancé en grande pompe en 2014. Matata Ponyo, Premier ministre de 2012 à 2016, est présenté par l’IGF comme « l’auteur intellectuel » de ce détournement. C’est à la suite de ce rapport que le procureur général près la Cour constitutionnelle s’était saisi du dossier pour demander l’autorisation de poursuivre Matata Ponyo.

Bras de fer judiciaire

L’annonce de ce procès intervient après plusieurs semaines de bras de fer entre la justice congolaise et Matata Ponyo. Initialement visé par une demande de levée de son immunité de sénateur dans le cadre de l’affaire Bukanga Lonzo, l’élu du Maniema avait échappé de justesse aux poursuites à l’issue du vote de la Chambre haute du Parlement, le 15 juin. Les auditions de l’ancien Premier ministre avaient finalement été autorisées début juillet mais dans un autre dossier, celui de la zaïrianisation.[/size]
"L’ANCIEN PREMIER MINISTRE N’A CESSÉ DE DÉNONCER UN « ACHARNEMENT JUDICIAIRE »
Entendu au parquet général près la Cour constitutionnelle, Matata Ponyo avait brièvement été placé sous mandat d’arrêt. Il avait également été assigné à résidence avant que la mesure ne soit levée vingt-quatre heures plus tard. L’ancien Premier ministre n’a cessé de dénoncer un « acharnement judiciaire », critiquant à plusieurs reprises une « procédure politique »."

"Affaire Bukanga-Lonzo : le procès de Matata Ponyo démarre le 25 octobre prochain - 13.09.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-93143_affaire_bukanga_lonzo_le_proces_de_matata_ponyo_demarre_le_25_octobre_prochain.html
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/08/30/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-sera-juge-en-proces-public.html/91460/


"RDC : Matata Ponyo officiellement poursuivi dans l'affaire Bukanga Lonzo -  31 août 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/08/31/rdc-matata-ponyo-officiellement-poursuivi-dans-laffaire-bukanga-lonzo
L'affaire judiciaire de l'ancien Premier Ministre, Matata Ponyo, est transférée à la Cour constitutionnelle depuis ce lundi 30 août pour fixation d'audience, indique à ACTUALITE.CD une sources proche du dossier tout en précisant, « qu’il n’y a pas encore de date de fixation d'audience ».
« Le dossier sur l'affaire Bukanga Lonzo est transféré à la Cour constitutionnelle depuis ce lundi 30 août. Lorsqu'on transmet le dossier par le procureur général près la Cour constitutionnelle, le président prend une ordonnance de fixation d'audience. Il n’y a pas encore de date de fixation d'audience. Je viens de voir le dossier, le langage ici, on est en train de coter les pièces, donner le numéro à chaque pièce, et la cotation de la cour doit être ordonnée », à déclaré à ACTUALITE.CD une source proche du dossier

Le sénateur Matata Ponyo a été auditionné le 9 août dernier par le procureur général près la Cour constitutionnelle en rapport avec le dossier du parc Bukanga Lonzo. Dans un long communiqué publié le 12 août, il a déploré le fait que le PG ait voulu l’interroger dans cette affaire, alors que le Sénat ne l’a jamais autorisé.
« Monsieur le Procureur Général a voulu m'interroger sur le dossier du Parc agro industriel de Bukanga Lonzo, étant encore malade et en repos médical, et rappelant que je ne peux aller à l'encontre de la décision de la plénière du Sénat du 15 juin 2021 qui a rejeté la demande d'autorisation des poursuites judiciaires à mon encontre, je me suis interdit de répondre à toute question en rapport avec le dossier Bukangalonzo », avait dit Matata Ponyo.
Par ailleurs, l'ancien Premier Ministre s'indigne contre la décision de son interdiction de quitter le territoire national malgré « l'intervention du Haut responsable de service public auprès du Chef de l'Etat », alors qu’il souhaite se rendre à l’étranger pour des soins.

Contexte

Augustin Matata Ponyo a été visité par des policiers à son domicile ce mardi. D’après son témoignage, sa résidence a été « violée par une dizaine de policiers dirigés par un Général ». Il explique que la porte de sa chambre où il était «  couché en repos médical a été cassée ». Il affirme qu’il a été menacé pour « avoir refusé de répondre à un mandat de comparution illégal sur le dossier Bukanga Lonzo ».
Pour rappel, à la suite des révélations de l'inspection générale de finance (IGF), sur des éventuels détournements des fonds dans la production du parcs agro industriel de Bukanga  Lonzo, le Procureur général près la Cour constitutionnelle s’est saisi du dossier pour demander l'autorisation des poursuites contre Matata. Le 15 juin la plénière du Sénat avait voté contre l'autorisation des poursuites et de levée des immunités de Matata Ponyo. Quelques semaines plus tard, soit le 5 juillet, le bureau du Sénat a autorisé les poursuites contre Matata dans les dossiers des biens Zairianisés. Les avocats du sénateur dénoncent un acharnement politique. Selon eux, le régime actuel veut écarter un potentiel candidat à la présidentielle prévue en 2023."


"Affaire Bukanga Lonzo : Matata saisit la Haute Cour pour inconstitutionnalité - septembre 1, 2021
= https://mediaprotelevision.com/index.php/2021/09/01/affaire-bukanga-lonzo-matata-saisit-la-haute-cour-pour-inconstitutionnalite/
Le sénateur Matata Ponyo, a saisi mardi 31 août, la Haute Cour en inconstitutionnalité concernant le procès public, annoncé par la Cour Constitutionnelle sur l’affaire Bukanga Lonzo.
L’ancien premier ministre dénonce la démarche du Procureur Général près la Cour constitutionnelle, qui selon lui va à l’encontre de la résolution du Sénat par rapport au refus de cette chambre du Parlement d’autoriser la levée de ses immunités.


D’ailleurs l’un de ses avocats décrit cette situation comme un scandale historique, d’autant plus que leur client continue de bénéficier de ses prérogatives.
« La justice va à l’encontre de la résolution du Sénat remettant la levée des immunités d’Augustin Matata par rapport à ce dossier.Le Sénat a seulement autorisé notre client à s’expliquer au sujet du dossier lié aux indemnités des victimes de la zaïrianisation. Ce qui a été fait malgré. D’ailleurs, Matata a été auditionné alors que sa santé n’est pas au beau fixe », fustige Me Laurent Onyemba.

De son côté, le Procureur général a indiqué que le procès opposant Matata Ponyo, l’Inspection Générale des Finances (IGF) et le Ministère public, sera ouvert au public.
Il sied de noter que l’Inspection Générale des Finances (IGF) présente l’ancien Premier Ministre et actuellement Sénateur, Augustin Matata Ponyo, comme le principal auteur de la débâcle financière du Parc Agro Industriel de Bukanga Lonzo, engloutissant plus de 100 millions de dollars américains."

"La Cour constitutionnelle rejette la requête en inconstitutionnalité de Matata Ponyo - 18 septembre 2021
= https://actualite.cd/2021/09/18/la-cour-constitutionnelle-rejette-la-requete-en-inconstitutionnalite-de-matata-ponyo


"Affaire Bukanga Lonzo : le DG du BCECO, Théophile Matondo Mbungu condamné à 10 ans de prison ferme - SEPTEMBRE 21, 2021
= https://depeche.cd/2021/09/21/affaire-bukanga-lonzo-le-dg-du-bceco-theophile-matondo-mbungu-condamne-a-10-ans-de-prison-ferme/
Kinshasa, 21 septembre 2021- Accusé de surfacturation dans la construction de la centrale hydroélectrique de Bukanga-Lonzo, et détournement présumé de 5 millions de dollars US de TVA dans le même projet, le Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCECO), Théophile Matondo Mbungu vient d’être condamné à 10 ans de prison ferme. Le verdict est tombé ce mardi 21 septembre.
Le DG Matondo Mbungu a été arrêté et transféré à la Prison Centrale de Makala depuis le mois de juin de l’année en cours.


Il est proche de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, lui-même poursuivi par la Cour constitutionnelle dans la même affaire.
Il avait succédé Matata Ponyo à ce poste de DG du BCECO, alors qu’il assumait encore les fonctions de Directeur Général adjoint."
= https://www.journaldekinshasa.com/information-continu/dossier-bukanga-lonzo-accuse-davoir-detourne-5-millions-usd-le-dg-du-bceco-condamne-a-10ans-de-prison/



"Affaire Bukanga-Lonzo: "Si j'avais peur, je ne serais pas venu", Matata Ponyo - 9 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/09/affaire-bukanga-lonzo-si-javais-peur-je-ne-serais-pas-venu-matata-ponyo
= https://actualite.cd/2021/06/16/affaire-bukanga-lonzo-ne-me-sacrifiez-pas-demain-cest-votre-tour-matata-ecoute-par-ses


"RDC: Affaire Bukanga-Lonzo, JC Katende le nouveau défenseur de Matata Ponyo ?
= https://www.election-net.com/rdc-affaire-bukanga-lonzo-jc-katende-le-nouveau-defenseur-de-matata-ponyo/

"Journalistes, activistes des droits de l’homme, avocats… plaident pour la liberté de la presse - 21/09/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/09/journalistes-activistes-des-droits-de-lhomme-avocats-plaident-pour-la-liberte-de-la-presse/

"L’UE réitère son engagement auprès des autorités congolaises à accompagner la réforme de la Justice - 18 septembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/09/18/lue-reitere-son-engagement-aupres-des-autorites-congolaises-a-accompagner-la-reforme-de-la-justice.html/93130/

"À quoi risque de ressembler la campagne électorale de 2023 ? – JB Kongolo - 21 septembre 2021
= https://afridesk.org/a-quoi-risque-de-ressembler-la-campagne-electorale-de-2023-jb-kongolo/


Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 16/11/2021, 12:03 am

La Cour constitutionnelle se déclare incompétente à  juger Matata et des millions du Trésor en pure perte... Qu'est-ce dire en effet, que la présumée incompétence de la Cour constitutionnelle à juger Matata le laverait du coup de tout soupçon de détournements et qu'on ne peut plus confier son instruction à la Cour de cassation, son vrai juge ? On me dirait que c'est une cabale boutiquée quelque part pour sauver Matata que je n'hésiterais pas à le croire...


"RDC : la Cour constitutionnelle se déclare incompétente de juger Matata Ponyo - 15/11/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/11/15/actualite/justice/rdc-la-cour-constitutionnelle-se-declare-incompetente-de-juger-matata
Dans l’affaire de Bukanga Lonzo, Augustin Matata Ponyo, Patrice Kitebi et le sud-africain Grobler Christo ne seront plus jugés par la Cour constitutionnelle. Ainsi en a décidé son arrêt rendu au cours de son audience publique de ce lundi 15 novembre.  
Elle s’est déclarée incompétente à connaître des poursuites à leur égard et nulle, l’action du ministère public. Les exceptions de son incompétence et d’irrecevabilité de l’action du ministère public ont été déclarées recevables et fondées.


La constitution ne confère pas à la Cour constitutionnelle la compétence de juger un ancien Premier ministre ni un ancien Président de la république. Juger Matata Ponyo devant cette juridiction, c’est le soustraire de son juge naturel qui est la Cour de cassation, a indiqué le président de la Cour Dieudonné Kaluba.
Le conseil de Matata, Me Raphael Nyabirungu reconnait que cette affaire n’est pas politisée et qu’il s’agit bien d’un signal fort pour un Etat de droit.
Isaac Jean-Claude Musawa, avocat de Grobler Christo salue la décision.
Le contrat de Grobler avec la RDC est régi par le code d’investissement qui renvoi toute compétence au droit international."

"RDC: La Cour Constitutionnelle se déclare incompétente pour juger l'ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo - 15 novembre 2021
= https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20211115-rdc-la-cour-constitutionnelle-se-d%C3%A9clare-incomp%C3%A9tente-pour-juger-l-ancien-premier-ministre-augustin-matata-ponyo
La Cour constitutionnelle congolaise s'est déclarée incompétente pour juger l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo.
Avec notre correspondant à KinshasaKamanda wa Kamanda Muzembe

La plus haute juridiction du pays a estimé, lundi 15 novembre, qu’elle était incompétente pour juger le sénateur Augustin Matata Ponyo, ancien Premier ministre. Élu sénateur pour la législature en cours, Augustin Matata Ponyo est accusé de détournement de centaines de millions de dollars allouées à la construction du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo.
Dans le même dossier, deux autres personnalités sont également poursuivies : Patrice Kitebi, ancien ministre délégué aux Finances, et Kristo Groblert, gérant de la société sud-africaine Africom.
Il y a une semaine, la défense de Matata Ponyo avait soulevé des préalables et des exceptions quant à la compétence de la Cour constitutionnelle à pouvoir le juger. Me Nyabirungu Mwene Songa s’était référé à la Constitution du pays en posant la question de savoir si cette cour était compétente pour juger un ancien Premier ministre.

Satisfaction dans le camp du sénateur

Après l’annonce, un soulagement s’est fait entendre dans la salle d’audience côté prévenus. « Le droit a été dit », a réagi le coordinateur des avocats de Matata Ponyo. « Nous avons gagné ! », s’est écrié un membre de l’équipe de communication du sénateur. Me Nyabirungu Mwene Songa, coordinateur du collectif de la défense, n’a pas pu, lui non plus, se retenir : « La cour a tranché. La cour a dit au procureur général qu'il violait les lois de la république en la saisissant sur une affaire qui ne la regardait pas. Nous n'avons utilisé ni la force, ni le mensonge, nous avons utilisé les instruments de droit qui sont à la disposition de chaque citoyen. »
En revanche, au parquet général, on dit ne rien comprendre de cet arrêt. Au moment où les faits qui lui sont reprochés ont été commis, Augustin Matata Ponyo était premier ministre. Et c’est cette qualité qui détermine la compétence personnelle du juge pénal, selon la loi congolaise. On se demande également pourquoi la cour a invoqué un « libellé obscur » pour se déclarer incompétente, quand on sait que le juge pénal est actif : il peut requalifier ou disqualifier les faits, ajoute-t-on au parquet.
Reste à savoir maintenant ce que va faire le gouvernement et comment il entend obtenir réparation et quelle sera la cour qui sera habilitée à juger les accusés."

= https://actualite.cd/2021/11/15/proces-bukanga-lonzo-la-cour-constitutionnelle-se-declare-incompetente
= https://afrique.lalibre.be/65549/la-cour-constitutionnelle-de-rdc-se-dit-incompetente-pour-juger-un-ex-premier-ministre/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/15/rdc-la-cour-constitutionnelle-se-declare-incompetente-a-juger-matata-ponyo-et-ses-co-accuses.html/97423/


RDC : à peine ouvert, le procès Matata Ponyo se referme - 15 novembre 2021 "
= https://www.jeuneafrique.com/1266017/politique/rdc-a-peine-ouvert-le-proces-matata-ponyo-se-referme/
Ce 15 novembre, la Cour constitutionnelle qui devait juger l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila et ses co-accusés s’est déclarée incompétente. L’affaire Bukango Lonzo pourrait donc ne jamais être tranchée par le justice.

Ce devait être un procès emblématique mais, à peine ouvert, il a fait « pshitt ». Ce lundi 15 novembre, en une audience d’une quarantaine de minutes seulement, le juge a annoncé que la Cour constitutionnelle se déclarait incompétente pour juger Augustin Matata Ponyo et ses deux co-accusés. Le dossier est donc désormais clos au sein de cette juridiction. Elle ne jugera pas l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila.
« La Cour constitutionnelle vient de redorer l’image de la justice congolaise. Le dossier pour nous est clos. C’est fini », s’est réjoui Me Laurent Onyemba, l’avocat d’Augustin Matata Ponyo, à la sortie de l’audience.[/size]

Vide juridique[...]"


"RDC : Matata Ponyo échappe au procès devant la Cour constitutionnelle - 15 novembre 2021
= https://fr.africanews.com/2021/11/15/rdc-matata-ponyo-echappe-au-proces-devant-la-cour-constitutionnelle/
La Cour Constitutionnelle en République démocratique du Congo a déclaré lundi qu’elle n’était pas compétente pour juger Matata Ponyon. L’ex-premier ministre congolais est poursuivi dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds.

"Le privilège de juridiction cesse avec la fonction. Monsieur Matata Ponyo doit être poursuivi devant son juge naturel", a déclaré le président de la Cour constitutionnelle congolaise. Or, l’accusé n’est plus en fonction. il a été Premier ministre de 2012 à 2016.
La Cour Constitutionnelle a donc suivi les avocats de l’ex-premier ministre qui avaient plaidé l’incompétence de cette juridiction le 8 novembre.
Sénateur, Matata Ponyo pourrait peut-être être poursuivi devant la Cour de cassation.
Réaction de la défense : la Cour constitutionnelle a démontré qu’il y a un vide juridique concernant les poursuites contre un ex-premier ministre. Pour ses avocats, '' l_a loi est muette sur le cas des poursuites contre un ancien chef de gouvernement pour des actes posés pendant l’exercice de ses fonctions_''. Et d’ajouter ‘’ Augustin Matata Ponyo n’est plus justiciable au Congo, il faut chercher un juge de Dieu.’’
L’ex-chef du gouvernement congolais est soupçonné d’avoir détourné, avec deux autres co-accusés, plus de 200 millions de dollars destinées au parc agro-industriel de Bukakanga-Lonzo à 250 kilomètres, au sud-est de Kinshasa, la capitale.

"Procès Matata : victoire au Camp Ponyo , la cour constitutionnelle est incompétente - 15 novembre 2021
= https://www.quotinfo.net/2021/11/15/proces-matata-victoire-au-camp-ponyo-la-cour-constitutionnelle-est-incompetente/
La victoire au Camp Matata Ponyo , la cour constitutionnelle est incompétente
Au cours de l’audience de ce lundi 15 Novembre 2021, la Cour constitutionnelle s’est déclaré incompétente. Ce recul est le fruit des exceptions soulevées par les avocats de Matata Ponyo qui avaient estimé à raison l’incompétente de cette cour . La cour a été jugée incompétente face au cas de l’ancien premier ministre.
À ce jour , la cour a donné raison et validé les arguments des avocats de Matata ,puis elle s’est déclarée « incompétente » dans le dossier Bukanga-Lonzo qui oppose l’état congolais à l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo, l’ancien Ministre délégué aux Finances Patrice Kitebi et Christo Grobler, responsable de la Société AFRICOM.
D’après l’arrêt de la cour, « Matata serait justiciable devant la Cour constitutionnelle que pendant la durée de sa fonction et pour les infractions qu’il aurait commis, même en dehors de l’exercice de son mandat ; mais une fois sa fonction terminée, il redevient justiciable des juridictions ordinaires.[/size]
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Outre, la cour a relevé par ailleurs que la procédure applicable en matière pénale doit être celle prévue par la constitution et par les lois en vigueur, conformément à l’article 17 alinéa 2 de la Constitution.


"RDC – Dossier Bukangalonzo: Matata Ponyo tiré d’affaire, la cour constitutionnelle se déclare incompétente - novembre 15, 2021
= https://www.tambourmatin.info/rdc-dossier-bukangalonzo-matata-ponyo-tire-daffaire-la-cour-constitutionnelle-se-declare-incompetente/

"Procès Bukanga Lonzo : « la Cour constitutionnelle a montré qu’elle demeurait une Cour de justice et non une Cour d’opinion » (Me Nyabirungu) - 15 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/15/proces-bukanga-lonzo-la-cour-constitutionnelle-a-montre-quelle-demeurait-une-cour-de-justice-et-non-une-cour-dopinion-me-nyabirungu.html/97446/

"Procès Bukanga Lonzo : « En ce qui concerne ce dossier, Matata Ponyo ne sera plus jugé. L’affaire est close » (Avocats) - 15 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/15/proces-bukanga-lonzo-en-ce-qui-concerne-ce-dossier-matata-ponyo-ne-sera-plus-juge-laffaire-est-close-avocats.html/97440/

"Procès Bukangalonzo à la haute Cour : « Le droit a été dit, c’est une satisfaction pour nous » (avocats Grobler) - 15 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/15/proces-bukangalonzo-a-la-haute-cour-le-droit-a-ete-dit-cest-une-satisfaction-pour-nous-avocats-grobler.html/97427/
"Procès Bukanga Lonzo : pour les avocats de Grobler, leur client est lié au gouvernement par un contrat d'investissements et « non par la loi sur les marchés publics comme le prétend le ministère public » - 12 novembre 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/11/12/proces-bukanga-lonzo-pour-les-avocats-de-grobler-leur-client-est-lie-au-gouvernement-par

"Dossier Bukanga Lonzo : le Ministère public a mal orienté son action (Avocat) - 15 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/15/dossier-bukanga-lonzo-le-ministere-public-mal-oriente-son-action-avocat


"Procès Bukanga Lonzo : « la Cour constitutionnelle a montré qu’elle demeurait une Cour de justice et non une Cour d’opinion » (Me Nyabirungu) - 15 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/15/proces-bukanga-lonzo-la-cour-constitutionnelle-a-montre-quelle-demeurait-une-cour-de-justice-et-non-une-cour-dopinion-me-nyabirungu.html/97446/




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Message  ndonzwau 4/5/2022, 8:07 pm

LE RETOUR EN FORCE ET EN SOLITAIRE DE MATATA PONYO ALORS QUE SON PROCÈS NOTAMMENT POUR SA RESPONSABILITÉ DANS LA DÉBÂCLE DE BUKANGA LONZO LUI COLLE TOUJOURS AUX BASQUES. IL CRÉE SON PARTI POLITIQUE ET DANS LA FOULÉE ANNONCE SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE DE 2023 ! QU'EN DIRE ?


""Leadership et Gouvernance pour le Développement’’/LGD : Matata Ponyo lance son parti politique aujourd’hui - 3 mai 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/03/a-la-une/leadership-et-gouvernance-pour-le-developpement-lgd-matata-ponyo-lance-son-parti-politique-aujourdhui/

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Xsrtre-3fjucoaaek6e1cooznyebu.jpg.pagespeed.ic.befJBYUt4a

En perspective des élections qui se profilent à l’horizon, le Sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon entend à nouveau jouer un rôle dans la sphère politique congolaise. Ayant tourné le dos, depuis l’année 2021, au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), l’ancien Premier ministre congolais lance ce mardi 03 mai 2022  le ‘’Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), son propre parti politique’’. Avec son expérience et, surtout, l’inventivité dont il a fait preuve tout au long de son mandat à la Primature, Matata Ponyo va, sans l’ombre d’un doute, changer la donne dans le microcosme politique RD. Congolais. La cérémonie du lancement est prévue dans la salle Show Buzz, située dans la commune de la Gombe, en présence de plusieurs personnalités et cadres du parti. Le Bureau provisoire du collège de fondateurs du LGD appelle, à cet effet, à la participation massive de congolais à cet évènement de grande envergure. Le rendez-vous est pri


"RDC : seul contre tous, Augustin Matata Ponyo se lance dans la course  - 04 mai 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1343961/politique/rdc-seul-contre-tous-augustin-matata-ponyo-se-lance-dans-la-course/
Un temps inquiété par la justice, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a annoncé sa candidature à la présidentielle, mardi 3 mai. Isolé politiquement, il semble néanmoins sûr de ses forces. Et se rêve un destin à la Macron.

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Matata Ponyo lorsqu’il était chef du gouvernement congolais. :copyright: AFP pour JA
 
Il faut bien le reconnaître, cela avait mal commencé avec Augustin Matata Ponyo. On ne savait pas tout à fait s’il avait le ton d’un instituteur ou l’allure d’un commissaire de police, s’il faisait la morale à la manière d’un curé, mais c’était un drôle de ring sur lequel il nous avait – bien malgré nous – propulsé.
Lorsqu’on l’a rencontré dans ses bureaux kinois situés dans les hauteurs de la tour Kiyo Ya Sita, fin mars, l’ancien Premier ministre s’était immédiatement mis à dénigrer, à menacer, à asséner ses vérités avec véhémence et autorité. Coup pour coup, à peine les civilités passées, on avait failli partir. Mais pareil amateur de boxe intrigue. Nous sommes donc resté, pour découvrir que nous nous étions un peu trompé : si l’homme ne prend pas de gants, c’est qu’à la boxe, il préfère de loin la course à pied.
Je suis comme Luther King, comme Lumumba, comme Mandela, moi aussi j’ai un rêve
Deux mois après notre rencontre, ce 3 mai, c’est à petites foulées qu’il a commencé sa journée. Baskets, short, tee-shirt et tapis de cours e « 60 minutes à 6,5 km/h en moyenne », récite-t-il. Comme chaque jour ou presque.

Si longue attente
Ce n’est pourtant pas un mardi tout à fait comme les autres. Après des mois de spéculations, Matata se lance dans la bataille présidentielle censée se conclure, si les délais constitutionnels sont tenus, en décembre 2023. Sur la scène du Showbuzz, à Kinshasa, l’homme aux fines lunettes et à l’éternelle cravate rouge prend la tête du parti qu’il vient tout juste de créer, Leadership et gouvernance pour le développement (LGD). Et annonce qu’il se lance dans la course à la magistrature suprême.



"RDC : l'ancien Premier ministre Augstin Matata Ponyo annonce sa candidature à la présidentielle de 2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220503-rdc-l-ancien-premier-ministre-augustin-matata-ponyo-annonce-sa-candidature-%C3%A0-la-pr%C3%A9sidentielle-de-2023

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Lex-Premier-ministre-Augustin-Matata-Ponyo-candifdat-a-la-presidentielle-de-LGD

L'ancien Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo, dans son discours prononcé à la clôture du premier congrès de son parti politique, le Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), mardi 3 mai. Le parti, lancé officiellement pendant la rencontre, a désigné celui qui est également professeur d'universités et sénateur comme son président national.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe

Un mode de gestion des affaires publiques caractérisée par, selon Augustin Matata Ponyo, un leadership fort et une gouvernance exemplaire : c'est sur cette ligne que ce nouveau parti se positionne. Ce dernier veut aussi asseoir une crédibilité dès le départ qui lui permettra d'aller à la conquête du pouvoir.
Le président fraîchement investi a accepté le choix du congrès de faire de lui son candidat à la magistrature suprême :
« Je vous informe avoir décidé d’accepter votre choix porté sur la personne comme candidat », a lancé Augustin Matata Ponyo, affirmant avoir un « rêve pour son pays ». « Un rêve comme celui de Patrice Emery Lumumba, d’avoir au centre du continent une puissance économique au service des Congolais, des Africains et du monde. Ce rêve est possible ! »

Concernant ses ennuis judiciaires, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila de 2012 à 2016 a dénoncé un complot politique contre sa personne pour l'empêcher d'aller au bout de sa candidature à l'élection présidentielle de 2023
L'ancien Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo, ici à Kinshasa le 13 avril 2015.
Matata Ponyo Mapon
@Mapon_Matata
Je dévoile ma vision et mes idées-pivots pour le développement de la RDC Au 1er Congrès du @LGD_RDC

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3:24 PM · 3 mai 2022

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/05/03/rdc-matata-ponyo-annonce-sa-candidature-a-la-presidentielle-de-2023.html/108248/
= https://actualite.cd/2022/05/03/rdc-matata-ponyo-annonce-sa-candidature-la-presidentielle-de-2023
= https://www.voaafrique.com/a/pr%C3%A9sidentielle-de-2023-en-rdc-l-ancien-premier-ministre-matata-ponyo-candidat/6555744.html
= https://afrique.lalibre.be/69899/augustin-matata-ponyo-a-annonce-sa-candidature-a-la-presidentielle-de-2023-en-rdc/


"RDC : Pour son refus d’adhérer à l’Union sacrée, Matata se dit victime d’un acharnement politico-judiciaire - 4 mai 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/04/rdc-pour-son-refus-dadherer-a-lunion-sacree-matata-se-dit-victime-dun-acharnement-politico-judiciaire.html/108299/
Lors du premier congrès de son parti politique nouvellement créé, Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), dont il a été investi Président national, mardi 3 mai 2022 à Kinshasa, l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo se dit victime d’un acharnement politico-judiciaire à cause, selon lui, de son refus d’adhérer à la majorité présidentielle, Union sacrée de la Nation.

« Après avoir été victime des plusieurs montages des faux dossiers (Bukanga Lonzo, Zaïrianisation, …) pour m’emprisonner afin de limiter mes droits électoraux et pour me contraindre d’entrer dans l’union sacrée, Dieu m’a soutenu ! », a-t-il lancé.
Il dénonce une situation sociale catastrophique au pays et se dit, aujourd’hui, plus qu’heureux d’avoir partagé sa vision et ses idées-pivots pour le développement de la RDC dans le cadre du premier Congrès de son parti politique LGD
À cette occasion, Augustin Matata Ponyo a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle prévue en 2023 en République Démocratique du Congo.
Mettant en avant le bilan de sa gestion du gouvernement entre 2012 et 2016, il a lancé un appel vibrant à la population congolaise à adhérer à sa formation politique, qui selon lui, apporte des réponses à la carence de leadership et de bonne gouvernance en RDC.
« Je sais que mes ennemis politiques, en colère, sont à l’affût pour monter d’autres faux dossiers contre moi. Mais je crois en la force de la Justice et en la puissance de la Vérité. Je vous invite à rejoindre massivement le parti LGD pour la conquête du pouvoir et le développement tant rêvé de la RDC ! », a-t-il conclu.


"RDC-Matata: « Il m’a été demandé d’intégrer l’Union sacrée, j’ai refusé » -  4 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/04/rdc-matata-il-ma-ete-demande-dintegrer-lunion-sacree-jai-refuse

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! 25EE8838-214E-4D41-B20E-967916A5AAC8
Matata Ponyo, président de LGD

Augustin Matata reviens sur la scène politique. L’ancien premier ministre dit vouloir jouer un rôle de premier plan. Il a lancé son parti politique (LGD) et s’est même déclaré candidat à la prochaine présidentielle. Il dit avoir un rêve, comme Patrice Lumumba. Mardi à Showbuzz, il a dénoncé la mauvaise gouvernance et le déficit de leadership qui sont à la base de la persistance de l’insécurité dans l’Est de la RDC, laquelle insécurité serait un blocage au développement économique du pays.
« Malheureusement, en dépit de ses richesses et potentiels de marché, le  pays figure parmi les plus pauvres de la planète, 62 ans après son accession  à l’indépendance. Plusieurs raisons sont avancées pour justifier une telle  paupérisation de sa population, mais le déficit du leadership est sans nul  doute le facteur le plus explicatif », explique le parti qui se réclame de la social-démocratie et qui a achevé son tout premier congrès. 
Dans son discours, Matata Ponyo s’est également attaqué à l’actuel pouvoir.
« Il m’a été demandé d’intégrer l’Union sacrée, j’ai refusé. Il m’a été demandé de dire que je ne serai pas candidat Président en 2023, j’ai refusé. Hier, j’ai accepté le choix de mon Parti, LGD, d’être candidat aux présidentielles de 2023. Je serai donc candidat Président en 2023 », dit-il.
Il accuse l’Union sacrée de vouloir l’abattre politiquement.
« Pour m’abattre politiquement, la machine politico-judiciaire a été mise en marche. Le Parquet près la Cour Constitutionnelle s’y est employé, mais, la Constitutionnelle a dit NON à l’injustice. Le Parquet  près la Cour de cassation vient de confirmer la décision de Constitutionnelle. Vive le bon droit », ajoute t-il.
Pour le contexte, il est poursuivi aux côtés de Patrice Kitebi, ancien ministre délégué aux Finances au moment des faits, et d'un ressortissant sud-africain, Grobler Christo, gérant d'une société sud-africaine dans le cadre du dossier Bukanga Lonzo.
Tous trois sont soupçonnés d'avoir détourné, alors que Matata était Premier ministre, plus de 200 millions de dollars de fonds publics destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, à 250 km au sud-est de Kinshasa.



"RDC : la DGM empêche Matata Ponyo de se rendre à Lubumbashi à bord de l'avion Congo Airways -  20 février 2022
=  https://actualite.cd/2022/02/20/rdc-la-dgm-empeche-matata-ponyo-de-se-rendre-lubumbashi-bord-de-lavion-congo-airways
"Augustin Matata Ponyo: seul un leadership de qualité peut sauver la RDC - 13/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/13/emissions/grande-interview/augustin-matata-ponyo-seul-un-leadership-de-qualite-peut
"Matata Ponyo :Certains professeurs de la RDC “ne savent pas appliquer la théorie qu’ils enseignent à l’université ”[Tribune] - 05.03.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-101300_matata_ponyo_certains_professeurs_de_la_rdc_ne_savent_pas_appliquer_la_theorie_qu_ils_enseignent_a_l_universite_tribune.html



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/5/2022, 4:56 pm, édité 1 fois

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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 5/5/2022, 11:39 pm

Après la candidature de Tshisekedi voici celle de Matata, d'autres viendront. Quel impact aura la candidature de Matata sur la scène politique, pourra-t-elle bouleverser les agendas des uns et des autres ? On peut supposer que même s'il s'est séparé de 'JK' et vient de fonder son propre parti, il pourra le cas échéant servir de monnaie d'échange du camp de l'ancien président, peut-être même qu'il a donné un coup de fil à son ancien patron.

En fait Matata a été malin pour prendre le devant sur tout le monde, sur le pouvoir en place qui ne manque pas et ne manquera de lui placer des peaux de bananes - le dossier Bukanga Lonzo est toujours là prêt à servir -, mais aussi sur les autres de l'opposition qui attendent. Dans ce sens il réussira peut-être de s'imposer comme le dauphin du côté du FCC. En plus les mérites de Matata avec ses indéniables capacités intellectuelles et son passé politique et technocratique au haut niveau représentent un atout non négligeable.
Ainsi vu et dit, il nous faut peu-être insister qu'au fil de la marche vers les élections avec son potentiel d'alliances de circonstances, à coup sûr Matata deviendra la cible de beaucoup à commencer par le pouvoir en place, et allié pas qu'objectif de certains autres.

Qu'en sera-t-il concrètement ; déjà un politicien adversaire et un 'communicateur' de l'Udps, autoproclamés ou officiels, dénient à Matata le profil d'un candidat à la présidentielle : confondent-ils leur hostilité à un adversaire politique avec la popularité possible du candidat Matata ou veut-il décréter d'autorité la lecture de la loi - si Matata est convaincu de délit grave ou de crime il sera exclu mais nous n'en sommes pas encore là.  Attendons la suite...



"RDC : Matata Ponyo en "dauphin" du kabilisme pour 2023 ?
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-matata-ponyo-en-dauphin-du-kabilisme-pour-2023/
L'ancien Premier ministre de Joseph Kabila a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle. Un candidat singulier sur l'échiquier politique congolais, en dehors des partis, et alors que planent sur lui de possibles ennuis judiciaires.

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Augustin Matata Ponyo à Paris en 2013 :copyright: Ch. Rigaud – Afrikarabia

Augustin Matata Ponyo n’a jamais douté de ses compétences, de ses capacités… et de son destin. Alors pourquoi attendre ? L’ancien Premier ministre de Joseph Kabila à la cravate rouge n’a pas hésité. A 18 mois des prochaines élections générales, Matata Ponyo a décidé de se jeter dans la course présidentielle en se faisant porter candidat par son propre parti, fraîchement créé pour l’occasion, le LDG, Leadership pour le développement et la gouvernance. Sur les traces de Lumumba, Mobutu, Kabila, ou même Nelson Mandela, Augustin Matata Ponyo se prend à rêver d’un Congo fort « au centre du continent, une puissance économique au service des Congolais, des Africains et du monde ».

Ennuis judiciaires
Mais le destin national dont il rêve s’est heurté, pour l’instant, à deux imbroglios judiciaires qui lui collent toujours à la peau. Il y a d’abord l’incroyable fiasco lié à la construction du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, où plus de 280 millions de dollars ont été détournés. Il y a aussi l’affaire de l’indemnisation des 300 victimes de la « zaïrianisation », où l’ancien Premier ministre est également accusé de détournements de fonds publics. Mais jusque-là, Matata a réussi à passer entre les mailles du filet, même s’il a été assigné à résidence et qu’il ne peut pas sortir du territoire. Car, au final, après la levée de son immunité parlementaire, la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour juger l’ancien locataire de la Primature.

Le refus de l'Union sacrée
Avec une épée de Damoclès judiciaire suspendue au dessus de la tête, et estimant que la meilleure défense étant souvent l’attaque, Matata Ponyo a décidé le 3 mai dernier de présenter sa candidature à la magistrature suprême. Le nouveau candidat a bien compris qu’il valait mieux dégainer le premier. Dans son entourage, on accuse en effet le camp présidentiel de vouloir réactiver la machine judiciaire pour le mettre politiquement hors-jeu. Devant ses partisans de fraîche date, Matata a dénoncé un acharnement du pouvoir. « Vous avez compris que toutes les tracasseries judiciaires dont je suis l’objet pendant près d’une année ne sont pas fondées. Ce sont des poursuites plutôt politiques engagées pour me contraindre d’entrer dans l’Union sacrée et limiter mes droits électoraux ».

Ni FCC ni Union sacrée
Matata Ponyo est la deuxième personnalité politique à se déclarer officiellement candidat pour la présidentielle de 2023. Le président Tshisekedi avait annoncé vouloir briguer un second mandat en juin 2021. Si on peut supposer que Martin Fayulu ou Moïse Katumbi seront bientôt sur les rangs, la candidature de Matata Ponyo est singulière sur l’échiquier politique congolais. L’ancien Premier ministre n’est plus au PPRD, ni au FCC de Joseph Kabila, même s’il maintient toujours le contact avec l’ancien président, et il refuse également d’entrer dans l’Union sacrée de Félix Tshisekedi. Entre deux eaux, Matata espère plutôt fédérer les déçus du kabilisme après les élections ratées de 2018 et le fiasco Ramazani Shadary, dont il aurait bien voulu prendre la place. Le maigre bilan de Félix Tshisekedi, qui peine à tenir ses promesses, pourrait également laisser la place à une « troisième voie » que pourrait incarner l’ancien Premier ministre au profil d’économiste « techno ».

Retour aux années Kabila
Seulement voilà, le « sérieux  techno » de Matata Ponyo lors de sa nomination à la Primature en 2012 a rapidement cédé la place à celui que certains de ses détracteurs ont fini par appeler « Matata Pognon ». Avant la Primature, le futur Premier ministre avait dirigé pendant une décennie le fameux Bureau central de coordination (BCCO), un organisme controversé qui gérait les financements extérieurs consentis au gouvernement, « une sorte de caisse noire » selon les opposants de Joseph Kabila à l’époque. Augustin Matata Ponyo a toujours récusé les soupçons de détournements et a vanté ses actions à la tête de l’exécutif : stabilité macro-économique, maîtrise de l’inflation. Mais les années Kabila-Matata n’ont pas laissé que des bons souvenirs : éducation, santé, infrastructures, insécurité, répression, corruption… Le Congo n’a pas vraiment décollé. Mais dans le camp Kabila, il n’y a, pour l’instant, toujours pas de successeur pour prendre la relève. Matata Ponyo voudrait visiblement bien être celui-là. En tout cas, il est le premier à se déclarer.


"Présidentielle 2023: Matata Ponyo, le rêve d’un dauphin manqué - 5 mai 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/05/05/presidentielle-2023-matata-ponyo-le-reve-dun-dauphin-manque.html/108361/?amp=1
Il est plus technique que politique. Ce fut un défaut pour lui, quand il était encore au camp de Joseph Kabila, rêvant de succéder à l’ancien président. Aujourd’hui, Matata Ponyo prend son courage à deux mains et veux affronter Félix Tshisekedi à la présidentielle prévue normalement en 2023, non sans risque gros. Décryptage.

« J’ai un rêve », lance un homme survolté, face à un public autant électrique. Nous sommes le mardi 3 mai 2022 au ShowBuzz, l’une des salles d’événements les plus connues de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. L’homme qui se prend pour Martin Luther King Jr ici, c’est Augustin Matata Ponyo. Sans avoir un charisme égalant celui-ci du leader de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, l’ancien premier ministre congolais livre néanmoins le combat de sa vie. Ce qui le pousse sans doute à crier, au lieu de lire simplement un discours visiblement très travaillé. Il lance officiellement le parti Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD). Mais Matata Ponyo en profite surtout pour se tenir face à Félix Tshisekedi. Et il n’a pas sa langue en poche. « Après avoir été victime des plusieurs montages des faux dossiers (Bukanga Lonzo, Zaïrianisation, …) pour m’emprisonner afin de limiter mes droits électoraux et pour me contraindre d’entrer dans l’union sacrée, Dieu m’a soutenu », dit-il, en faisant allusion au camp du président Félix Tshisekedi. « Je sais que mes ennemis politiques, en colère, sont à l’affût pour monter d’autres faux dossiers contre moi. Mais, je crois en la force de la Justice et en la puissance de la Vérité« , ajoute-t-il.

Sa candidature
Matata Ponyo Mapon
@Mapon_Matata
J’ai accepté le choix de mon Parti, @LGD_RDC, d’être candidat à la présidentielle de 2023. Je serai donc candidat Président en 2023. #RDC
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6:08 PM · May 5, 2022

Augustin Matata Ponyo en profite dans la foulée pour annoncer sa candidature aux très attendues élections de 2023. « Je vous informe avoir décidé d’accepter votre choix porté sur ma personne comme candidat de notre parti à l’élection présidentielle« , a-t-il déclaré. Mais le Sénateur âgé de 57 ans sait que sa candidature à cette Présidentielle ne sera pas une mince affaire. Il est poursuivi pour détournement et corruption dans l’affaire de Bukanga Lonzo. Et même si, en novembre dernier, la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente à le juger dans cette affaire, Matata Ponyo est étrangement toujours interdit de quitter le pays, alors que ses immunités parlementaires ne lui sont toujours pas rendues. Selon la Constitution congolaise et la loi électorale, toute personne condamnée pour corruption ne peut postuler à la Présidence de la République.
Augustin Matata le sait. Raison pour laquelle il n’a pas hésité à dénoncer le président Félix Tshisekedi et toute cette procédure enclenchée contre lui. « Il m’a été demandé d’intégrer l’Union sacrée, j’ai refusé. Il m’a été demandé de dire que je ne serai pas candidat Président en 2023, j’ai refusé », a-t-il prétendu dans un tweet hier. Ces dénonciations vont-elles suffire ? Surement pas. D’autant plus que nos sources rapportent que le camp du président Félix Tshisekedi s’active toujours pour trouver un moyen d’exclure l’ancien cadre du PPRD.

Sa position politique
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Matata Ponyo a longtemps été le dauphin naturel de Joseph Kabila. Premier ministre qui a pulvérisé le record de longévité sous l’ancien président, il a cependant été coiffé au poteau par Emmanuel Shadary, bien plus politique. Car en effet, pendant longtemps, Augustin Matata a été vu au sein de la famille politique de Kabila comme un « simple technicien qui n’a aucun encrage politique ». Lui-même se présente comme un « technocrate ». Il entretient cependant une très bonne réputation à l’international, nonobstant des accusations de corruption contre lui au pays. Il était d’ailleurs Conseiller économique du président guinéen Alpha Condé l’année dernière.
Mais les qualités techniques de Matata ne sont pas prêtes à suffire elles-seules pour remporter une présidentielle. Outre les poursuites toujours en cours contre lui, et bien sûr des embuches que lui préparerons le camp de Tshisekedi, l’ancien premier ministre n’a pas d’épaisseur nationale. Son parti vient à peine d’être fondé. Originaire du Maniema, dans l’Est du pays, il aura bien du mal à convaincre le reste du pays à l’ouest, où il a rarement mis les pieds.
Mais la candidature de Matata, qui affirme avoir refusé d’adhérer à l’Union sacrée du président Tshisekedi, pourrait se constituer finalement comme un moyen de pression. Il n’est pas exclu de le voir se désister pour un autre candidat opposant au président Tshisekedi. Selon nos informations, Matata est très proche de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. Beaucoup parlent d’un « deal » entre les deux candidats, dont l’un ou l’autre risque d’être disqualifié. Par ailleurs, Matata peut compter sur Joseph Kabila, à la surprise générale. Durant le lancement de son parti, il n’a pas hésité à saluer l’ancien président, avec qui il conserve des rapports plus ou moins calmes et étroits. Plus d’informations dans le prochain acte

Son portrait
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Matata Ponyo Mapon est né le 5 juin 1964 à Kindu (RDC). Il est spécialiste en politiques budgétaire et monétaire, et s’intéresse particulièrement aux questions de développement économique, de bonne gouvernance, du climat des affaires et de mobilisation des ressources publiques. Il a obtenu une licence en économie monétaire et internationale de l’Université de Kinshasa en 1988 et un diplôme d’études approfondies (DEA) en économie de développement de la même université en 2016. Il a obtenu son doctorat en Sciences économiques à l’Université Protestante au Congo en février 2018.
Il a travaillé à la Banque Centrale du Congo de 1988 à 2000. En 2000, il devient conseiller du ministre des Finances. De 2001 à 2003, il participe à la conception et à l’exécution des réformes ayant permis au pays de renouer avec les institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale, etc.).
Par la suite, de 2003 à 2010, il devient Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCECO) où il coordonne avec succès les financements des bailleurs de fonds destinés à la reconstruction de la République Démocratique du Congo. Le 19 février 2010, il fit son entrée au gouvernement comme Ministre des finances et le 18 avril 2012, il est nommé Premier Ministre jusqu’au 20 décembre 2016.

En février 2012, Augustin Matata Ponyo est dans l’avion qui s’écrase et coûte la vie à l’ambassadeur Katumba Mwanke, l’éminence grise du président Joseph Kabila. Matata s’en sort miraculeusement avec une « commotion cérébrale » qu’il ira soigner en Afrique du Sud. En avril 2012, il est nommé Premier ministre. Il reste à ce poste pendant 4 ans, devenant le deuxième politique qui a le plus longtemps été chef du gouvernement en RDC.
Depuis janvier 2017, il est le Président du Conseil d’Administration d’un think tank dénommé Congo Challenge. Il est aussi le Président de la Fondation Mapon qui finance des œuvres caritatives dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Marié, il est père de 4 enfants. En novembre 2018, il est désigné par le Président de la Commission de l’Union Africaine pour diriger la mission d’observation des élections législatives du 20 décembre 2018 en République Togolaise. Depuis février 2019, il réalise des missions d’accompagnement du Gouvernement de la République du Togo dans la mise en œuvre et le suivi-évaluation de sa vision du développement du pays tel que coulé dans le Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Enfin, depuis mars 2019, il est élu Sénateur de la province du Maniema.


"RDC : Matata Ponyo, nouvelle cible de la Présidence de la République - 2 mai 2022
= https://afrique.lalibre.be/69825/rdc-matata-nouvelle-cible-de-la-presidence-de-la-republique/
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que l’annonce de la création du parti de l’ancien Premier ministre suscite des tensions à la présidence congolaise.

Ce week-end du premier mai 2022 a, notamment, été marqué en République démocratique du Congo par l’annonce de la création d’un nouveau parti politique. Nom de cette nouvelle formation : Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD). L’annonce d’un parti de plus dans un paysage politique congolais déjà largement fragmenté n’a a priori pas de quoi mobiliser l’attention de la présidence de la République.
Or, celle-ci n’a pas tardé à réagir en tentant de museler l’homme qui est derrière ces trois lettres : Augustin Matata Ponyo. L’ancien ministre des Finances et ancien Premier ministre, de mai 2012 à décembre 2016, est scruté depuis de longs mois. Beaucoup lui prêtent des ambitions présidentielles. Dans les rangs de la Kabilie, certains l’avaient déjà annoncé comme dauphin évident à la succession à Joseph Kabila avant que le choix du raïs ne se porte sur Emmanuel Shadary.
Cette fois, un an après son retour à Kinshasa, et à un peu plus de 18 mois de la présidentielle (si celle-ci a lieu dans les délais constitutionnels !), Augustin Matata Ponyo semble se lancer dans la bagarre en créant son parti Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD).
Une annonce qui n’est pas passée inaperçue dans la majorité présidentielle. Depuis des mois, celle-ci a multiplié les tentatives pour mettre l’homme du Maniema hors course en l’impliquant dans divers dossiers politico-judiciaires.
Devenu sénateur, l’homme à l’éternelle cravate rouge, est protégée par une immunité parlementaire que les membres de l’Union sacrée n’ont pas réussi à faire lever en séance plénière. Il avait donc fallu attendre que les sénateurs soient en congé pour que le bureau de la haute assemblée puisse obtenir, en petit comité, la levée de cette immunité et renvoie l’ancien Premier ministre devant la Cour Constitutionnelle.

Mais les membres de l’Union sacrée n’étaient pas au bout de leurs peines. En effet, quelques mois plus tard, cette cour se déclarait incompétente pour juger l’ex-Premier ministre.
Le 2 février 2022, le procureur général près la Cour de Cassation écrivait même au président de la République (voir document ci-dessous) pour lui indiquer que « toutes les infractions commises par le Premier ministre pendant ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, ne peuvent être jugées que par la Cour Constitutionnelle (Art. 163 et 164 de la Constitution).
Ainsi, s’étant déclarée incompétente à connaître des poursuites engagées contre les prévenus Matata Ponyo et Cie, aucune autre juridiction ne peut engager d’action pour ces mêmes fats contre l’ancien Premier ministre ».

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La présidence congolaise se rangeait alors derrière cet avis juridique.
Trois mois plus tard, le respect des normes et de la séparation du pouvoir semble bien oublié.
Selon différentes sources, dès l’annonce de la création du parti de Matata Ponyo, la présidence a instruit le Procureur général près de la Cour de Cassation de renvoyer le dossier de l’ancien Premier ministre pour qu’il soit fixé rapidement.
Qu’importe l’illégalité de cette démarche, Matata Ponyo paierait ainsi son refus répété de rejoindre les rangs de l’Union sacrée et, pis que tout pour le clan présidentiel, sa détermination à être candidat à la prochaine présidentielle.
Nouveau bras de fer juridique en vue pour l’ancien Premier ministre qui dispose une fois encore de quelques solides atouts dans sa manche.


"Flash/RDC : Matata Ponyo dit avoir un rêve pour le Congo - 03/05/2022
= https://wab-infos.com/actualite-politique/rdc/flash-rdc-matata-ponyo-dit-avoir-un-reve-pour-le-congo/
Cet après-midi, l'ancien premier ministre de la République Démocratique du Congo et actuel sénateur Augustin Matata Ponyo annonce qu'il sera candidat à la présidentielle de 2023 et dit avoir un rêve pour le Congo...


"Forum des AS : « Présidentielle 2023 : Augustin Matata Ponyo, candidat du LGD » - 05/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/05/actualite/revue-de-presse/forum-des-presidentielle-2023-augustin-matata-ponyo-candidat-du
Revue de presse du jeudi 5 mai 2022.
Les journaux parus ce jeudi à Kinshasa ont plus planché sur l’annonce de la candidature de Matata Ponyo à la présidentielle de 2023 et le sit-in du Bloc patriotique ce vendredi devant le Palais du peuple. A propos des élections, Forum des AS titre en sa manchette : « Présidentielle 2023 : Augustin Matata Ponyo, candidat du LGD ». Le quotidien précise qu’à ce stade rien n’est encore officiel, dans la mesure où on n’en est pas encore à l’étape de dépôt de candidatures à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Toutefois, poursuit le tabloïd, l’ancien Premier ministre ne cache plus ses ambitions pour le fauteuil présidentiel en RDC. Pour Forum des AS, l’homme à la cravate rouge est fatigué de jouer un rôle de second plan dans son ancienne famille politique, le Front commun pour le Congo (FCC), plate-forme chère à l’ex-président de la République Joseph Kabila.
[url=http://file:///C:/Users/tshimangac/Downloads/Edition du Jeudi 5 mai 2022.pdf]La Prospérité[/url] reste sur le même chapitre et titre à la Une : « RDC : seul contre tous, Augustin Matata Ponyo se lance dans la course ». Isolé politiquement, souligne ce quotidien, Matata Ponyo semble néanmoins sûr de ses forces et rêve un destin à la Macron [NDLR : chef de l’Etat de la France]. Le Tabloïd note qu’il faut bien le reconnaître, cela avait mal commencé avec Augustin Matata Ponyo. Après des mois de spéculations, Matata se lance dans la bataille présidentielle censée se conclure, si les délais constitutionnels sont tenus, en décembre 2023, indique La Prospérité avant d’ajouter : « Sur la scène du Showbuzz, à Kinshasa, l’homme à cravate rouge prend la tête du parti qu’il vient tout juste de créer, Leadership et gouvernance pour le développement (LGD)...


"Matata Ponyo et son mensonge politique - 05.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104265_matata_ponyo_et_son_mensonge_politique.html
C’est le mardi 03 mai que l’ancien premier ministre sous Kabila a été choisi comme candidat pour le compte de son nouveau parti politique  » Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) » à l’issu d’un congrès de trois jours organisé à Kinshasa.
Pour le sénateur Augustin Matata Ponyo ce sont les membres de son parti qui ont fait ce choix. Mais la vitesse avec laquelle les choses ont été mises en place étonne. En moins d’une semaine de la naissance officielle d’un parti suivra le congrès puis la désignation du candidat président. Matata ne s’est-il pas désigné lui même dans un chronogramme bien précis ?


Tout commence avec des images sur la présentation de son siège sur les réseaux sociaux. Les congolais découvrent, le nouveau siège du parti politique créé par Matata. Puis viendra l’annonce du congrès avant de finir par le choix de leur outsider pour le scrutin de 2023.
L’on se pose la question de savoir quand est-ce qu’il ya eu adhésion des membres? Quelle est l’équipe qui a été présentée pour diriger le parti ? Et la représentation en province ?
Si dans son discours Augustin Matata s’est empressé à condamner l’Union Sacrée dirigée par le Président de la République Félix Tshisekedi, disant qu’on voulait lui arracher par force son adhésion, la précipitation avec laquelle, ce nouveau parti politique a été installé inquiète. On aurait pu voir une bonne gestion du parti avant de parler de la bonne gestion du pays.
Et dans son discours Matata clame haut et fort son innocence dans le détournement des fonds publics dont la gestion de Bukangalonzo.

Pourtant selon les redditions des comptes exercices 2015 et 2016, le gouvernement Matata est accusé par la cour des comptes et le parlement de mauvaise gestion. Au moins 110 projets ont connu des dépassements budgétaires spectaculaires.
Concernant Bukangalonzo par exemple, ces documents parlent de décaissement d’environ 20 millions USD pour la construction des abattoirs à Kahemba. Mais le gouvernement Matata avait indiqué que l’argent a servi dans le projet Bukangalonzo dont environ 5 millions n’ont pas été retracés jusqu’à ce jour.
Entre la gestion du parti et la gestion du pays , il n’y a qu’un pas.


"Présidentielle de 2023: Matata Ponyo affiche ses ambitions - 3 Mai 2022
= https://www.adiac-congo.com/content/presidentielle-de-2023-matata-ponyo-affiche-ses-ambitions-137439
Le scrutin présidentiel de 2023 accapare déjà les esprits dans les milieux politiques. Des ambitions, somme toute légitimes, se manifestent. La voie est ouverte pour tout celui qui désire jouer à fond sa carte pour briguer la magistrature suprême. La Constitution lui en donne le droit pour autant qu’il remplit les critères d’éligibilité.
L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Augustin_matata_ponyo
Acteur politique de poigne ayant laissé ses empreintes sous le régime Kabila en étant durant une longue période Premier ministre, Augustin Matata Ponyo pense que l’heure est venue de candidater à la présidence de la République. Ses affidés et thuriféraires pensent qu’il a le profil qu’il faut pour prétendre à ce poste. L’intéressé lui-même tente de jouer à la modestie, mais son cursus professionnel dissimule mal sa grandeur d’esprit et sa clairvoyance dans un environnement politique où il a su, malgré tout, tirer son épingle de jeu.  
« Je vous informe avoir décidé d’accepter votre choix porté sur ma personne comme candidat de notre parti à l’élection présidentielle ». Ce sont en ces termes que l’ex-Premier ministre de Kabila s’est adressé,  le 3 mai, à l’assistance venue à son meeting dans la salle Showbuzz, à Kinshasa. Une annonce de candidature qui a revêtu un caractère solennel au regard de la ferveur l’ayant caractérisée sur fond de vivats.  Venus en masse, les membres du Leadership et gouvernance pour le développement, son nouveau parti politique, ne se faisaient pas prier pour mettre de l’ambiance et démontrer l’enracinement populaire de Mapon dans l’espace kinois.
C’est dans cette atmosphère hystérique que l’ex-Premier ministre a égrené son discours en surfant, entre autres, sur l’insécurité à l’est du pays. « Le viol est utilisé comme arme de guerre contre nos sœurs, nos mamans qui finissent par perdre le sens de la vie. Des déplacements massifs de nos concitoyens sont observés régulièrement. Cette situation, retenez bien, procède fondamentalement d’une malédiction de leadership et de gouvernance qu’il faut exorciser dès aujourd’hui », a-t-il déclaré, poursuivant sur le même ton : « « Aucun développement économique et inclusif ne peut être envisagé de manière durable sans la paix et la sécurité dans l’ensemble du pays (…). Le parti a pris la ferme résolution de s’investir à fond dans la recherche des solutions devant résoudre définitivement cette question de l’insécurité dans l’est du pays ».
Sur ses démêlées actuels avec la justice, Augustin Matata Ponyo a dénoncé ce qu’il a toujours qualifié d’acharnement contre sa modeste personne. Poursuivi aux côtés de Patrice Kitebi, ancien ministre délégué aux Finances au moment des faits, et d'un ressortissant sud-africain, Grobler Christo, gérant d'une société sud-africaine dans le cadre du dossier Bukanga Lonzo, l‘ex-chef du gouvernement a, de tout temps, plaidé non coupable. Dans sa note au président de la République sur l’affaire Bukanga Lonzo, le procureur général près la Cour de cassation soutient qu’aucune autre juridiction ne peut poursuivre l’ex-Premier ministre Matata car la Cour constitutionnelle s’est déjà déclarée incompétente. Un nouveau développement qui le renforce dans sa requête de recouvrer son immunité parlementaire en tant que sénateur.  
Rappelons que Matata Poyno et ses co-accusés sont soupçonnés d'avoir détourné, alors qu’il était Premier ministre, plus de deux cents millions de dollars de fonds publics destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, à 250 km au sud-est de Kinshasa.
"RDC: après Augustin Matata Ponyo, quelles autres candidatures à la présidentielle de 2023? - 04/05/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220504-rdc-apr%C3%A8s-augustin-matata-ponyo-quels-autres-candidats-pour-la-pr%C3%A9sidentielle-de-2023
Alors que l’Assemblée nationale continue ses débats sur les réformes électorales, les politiques se mobilisent pour la présidentielle en République démocratique du Congo fin 2023. Si l’ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo est devenu le premier candidat déclaré lundi 2 mai, cela devrait contraindre d’autres à se lancer : le président Félix Tshisekedi et l'opposant Martin Fayulu seront dans la course, tandis que Moïse Katumbi peut y figurer également.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Côté parti au pouvoir, pas de suspens. Félix Tshisekedi briguera un nouveau mandat : il l’a dit plusieurs fois pendant des meetings, mais aussi dans les médias au pays ou à l’étranger.
Il estime qu’il a été handicapé par son alliance avec son prédécesseur Joseph Kabila, et qu’il a besoin de temps pour réaliser ses promesses.
L’autre candidature qui ne fait l’ombre d’aucun doute est celle de Martin Fayulu. Le leader de l’ECIDE, qui revendique toujours la victoire à la précédente présidentielle de 2018, ne décolère pas et espère, disent ses proches, « qu’il ne se fera plus voler l’élection ».

Du côté des candidats possibles, difficile de se prononcer sur ce que fera Vital Kamerhe, dont les ennuis avec la justice continuent.
Les desseins de Jean-Pierre Bemba ne sont pas non plus clairs à ce stade. Sa candidature avait été écartée par la Cour constitutionnelle en 2018 en raison de sa condamnation pour subornation de témoins prononcée par la Cour pénale internationale. Jusque-là, le leader du MLC s’est fait discret sur la question.
Moïse Katumbi, lui, demeure allié de Félix Tshisekedi, mais ses proches annoncent sa candidature. Son parti a été officiellement formé et en est à la phase d’implantation dans le pays.


La candidature d'Augustin Matata Ponyo, l'ex-Premier ministre de la RDC, devrait « contraindre les autres à clarifier leur position », estime Trésor Kibangula, analyste à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, et partenaire de recherche du GEC en RDC.
RDC: «a candidature d'Augustin Matata Ponyo va contraindre les autres à clarifier leur position», selon Trésor Kibangula, analyste à Ebuteli
François Mazet


"Présidentielle 2023: " pour crédibiliser sa candidature , Matata doit clarifier le dossier Bukanga lonzo" (Jean Baudoin Mayo) - 05.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104281_presidentielle_2023_pour_credibiliser_sa_candidature_matata_doit_clarifier_le_dossier_bukanga_lonzo_jean_baudoin_mayo.html
Depuis l'annonce officielle de la candidature d'Augustin Matata Mponyo à la présidentielle de 2023,  les réactions fusent de partout. La dernière en date est celle du député national Jean Baudoin Mayo de ( L'unc) qui invite l'ancien Premier ministre à encourager la démarche de la justice tendant à clarifier le dossier Bukangalonzo pour crédibiliser sa candidature.
"Pour crédibiliser sa candidature Matata doit encourager la justice à clarifier le dossier Bukangalonzo qui lui colle à la peau. Il doit être au dessus de tout soupçon », a écrit via son compte Twitter, Jean Baudoin Mayo.
D'aucuns sont farouchement opposés à la candidature de l'ancien Premier ministre émettant clairement le vœu de le voir répondre de sa gestion du dossier Bukangalonzo devant la Justice. Une autre opinion estime que l'homme à la cravate rouge doit maintenir ses ambitions pour la présidentielle de 2023.
Matata Mponyo dit avoir le rêve de diriger la RDC pour imprimer  un leadership fort au sommet de l'État ainsi que la bonne gouvernance.


[b]Felly Kayembe : Matata Ponyo n’a pas le profil pour se présenter comme candidat à la présidentielle de 2023 - 06.05.2022

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104353_felly_kayembe_matata_ponyo_n_a_pas_le_profil_pour_se_presenter_comme_candidat_a_la_presidentielle_de_2023.html
L’ancien Premier ministre et actuel sénateur, Matata Ponyo, a décidé de se présenter comme candidat à la présidentielle de 2023, sous les couleurs de son nouveau parti « Leadership et Gouvernance pour le Développement » (LGD).
Néanmoins, Matata Ponyo demeure personae non grata dans les esprits de certains politiciens, notamment ceux de l’Union Sacrée pour la Nation de Félix Tshisekedi.


Pour Felly Kayembe, communicateur de l’Union Sacrée pour la Nation, et membre des Forces Grises acquises au changement de l’UDPS, Matata Ponyo n’a pas le profil pour se présenter comme candidat à la présidentielle de 2023.  « Il est de droit qu’il puisse créer un parti politique et se porter candidat président aux élections de 2023. Mais, il n’a pas le profil d’être président de la République. Ce n’est pas parce qu’on a été ministre ou Premier ministre qu’on a le profil adéquat pour devenir président de la République. » a déclaré Felly Kayembe a Media Congo Press.
Pour ce dernier, personne ne veut nuire au leader de LGD. Cependant,a-t-il rappelé, la justice n’en a pas réellement fini avec lui, et ce dernier reste condamnable. Selon Felly Kayembe, si la popularité demeure un élément important dans la donne électorale en RDC, Matata Ponyo a peu de chance de remporter les élections.


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 8/5/2022, 2:24 pm

Au-delà des manoeuvres politiciennes dont il peut être l'objet, le retour de Matata pose un problème démocratique, de l'Etat de droit : un épineux dossier judiciaire existe bel et bien autour de sa personne autour de sa gestion calamiteuse du projet de Bukanga Lonzo et subsidiairement autour d'un dossier de "zairainisation" qu'il a eu à gerer dans le passé. Même si aujourd'hui l'approche de ce dossier judiciaire peut paraître suspicieuse, il est un bon sens démocratique qui doit veiller à faire le point là-dessus ! Comment bien faire ?

On en était encore à discuter sur la juridiction opposable au statut de l'ancien PM qu'il était au momen des faits et à son statut actuel de Sénateur : du coup la levée de ses immunités est toujours en question.
RFI pose la question de savoir si Matata comparaîtra devant la Cour de cassation et y répond en contant l'histoire d'un courrier de son procureur au Chef de l'Etat qui argumente qu'il n'est pas favorable à son procès en se basant sur la Constitution, l’impossibilité/incompétence légale de toutes les juridictions poursuivre Matata en tant qu’ancien PM. Curieusement la PR dément avoir reçu un tel courrier

Qu'à cela ne tienne si le dircab du PR se cabre sur un courrier non reçu, un faux qui circulerait sur les réseaux sociaux, non seulement les services administratifs de deux côtés sont censés trancher sur l'authenticité ou non de cette lettre mais surtout quid juridiquement de l’impossibilité/incompétence légale de juger Matata en raison de son statut de PM d'alors? Et que dire des rumeurs qui attestent que le dossier de détournement de fonds publics a bel et bien été transmis pour fixation à la Cour de cassation ? Encore beaucoup d'arguments politiciens et pas de courage pour un avis juridique ferme - en passant cela fait penser au cas de 'JK' inaccessible par la justice dans le dossier Chebeya-Bazana...

Dommage quand même pour le pays que des coupables de détournements de fonds publics qui qu'ils soient ne rendent pas des comptes, et Matata est dans ce cas, personnellement je n'en doute guère même si le grand Professeur Nyabirungu, porte-parole de son Conseil affirme qu'il n'ya pas de preuves de détournement dans son dossier, c'est à la limite de bonne guerre, même si hélas il n'est pas le seul, même si je ne doute pas que ses adversaires politiques cherchent à le descendre. Je le trouve malin d'avoir présenté sa candidature à cette heure et suis réceptif à ses mérites mais ne peux passer sous silence les dérapages certains à ses obligations démocratiques et éthiques...



"RDC: l’ancien Premier ministre Matata Ponyo comparaîtra-t-il devant la Cour de cassation? - 08/05/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220508-rdc-l-ancien-premier-ministre-matata-ponyo-compara%C3%AEtra-t-il-devant-la-cour-de-cassation
En RDC, l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, est candidat à la présidentielle de 2023. Il est parallèlement accusé d’avoir détourné d’importantes sommes d’argent destinées à la réalisation du parc agro-industriel Bukanga-Lonzo. Mais Matata Ponyo comparaîtra-t-il devant la Cour de cassation ? Selon les réseaux sociaux, le procureur de celle-ci ne serait pas favorable à son procès. Et il l’aurait signifié au chef de l’État en se basant sur la Constitution. La présidence dément avoir reçu un tel courrier et répond pour faire taire les rumeurs.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe

Sur les réseaux sociaux, le document de février attribué au procureur de la Cour de cassation explique l’impossibilité légale de poursuivre Matata Ponyo en tant qu’ancien Premier ministre. Et d’insister sur l’incompétence de toutes les juridictions au regard de la Constitution.

Courrier jamais reçu
Guylain Nyembo Mbwizya, directeur de cabinet du président de la République, répond par communiqué et rétorque n’avoir jamais reçu ce courrier. La lettre qui circule sur les réseaux sociaux, écrit-il, ne porte visiblement pas de numéro de référence et, encore moins, de cachet de la présidence.

Un faux ?
Le coordonnateur de l’Acaj, Georges Kapiamba, affirme, lui, que la lettre qui circule sur les réseaux sociaux est un faux. Les journaux de Kinshasa affirment eux  que le dossier de détournement d’argent par Augustin Matata Ponyo a déjà été transmis pour fixation à la Cour de cassation. Mais, pour l’heure, aucune date n’a été fixée


"Affaire Bukanga-Lonzo : "Si la cour de cassation tient à instruire le dossier contre Matata, il s'exposera à un excès du pouvoir " (Raphaël Nyabirungu) - 6 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/06/affaire-bukanga-lonzo-si-la-cour-de-cassation-tient-instruire-le-dossier-contre-matata
Le Professeur  Raphaël Nyabirungu Songa, avocat de Augustin Matata Ponyo estime qu'après l'arrêt de la Cour constitutionnelle se déclarant incompétente de juger un ancien Premier ministre, la Cour de de cassation ne peut pas non plus instruire ce dossier.
Pour lui, la justice ne peut pas rétroagir sur cette affaire, puisque “la loi pénale rétroagit lorsqu'il est favorable à l'accusé”. 

“ La Cour de cassation est le juge d'un membre du Parlement ou du gouvernement etc. Si c'est cela, il y a une procédure devant cette cour. Tout d'abord, il faudra instruire le dossier comme si c'était la première fois que le parquet a rencontré ce dossier, parce que de la cour constitutionnelle n'intéressait pas au bénéfice de la cour de cassation, c'est à dire le parquet va adresser une demande au sénat pour avoir l'autorisation d'instruire, lorsqu'il aura obtenu l'autorisation d'instruire, il devra faire deuxième réquisition pour demander au sénat l'autorisation de déféré un ancien premier ministre en justice ”, à expliqué le coordonnateur du collectif des avocats de Matata Ponyo au cours d'une conférence de presse.

Et d'ajouter : 
" Quand toutes ces autorisations auront été obtenues, maintenant la cour devra justifier sa compétence et quelques soit ses prétentions, nous serons là pour lui rappeler que les faits ont déjà fait l'objet d'un arrêt de la cour constitutionnelle. Si par défis on veut toujours instruire le fond on s'exposera à un excès de pouvoir. Mais je ne pense pas qu'une telle procédure puisse prospérer. La Justice  ne peut pas rétroagir contre notre client, parce que la loi pénale rétroagit lorsqu'il est favorable à l'accusé ".
C'est depuis le 15 Novembre 2021 que la Cour constitutionnelle s'est déclarée incompétente de juger l'actuel sénateur et ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo sur le dossier Bukanga Lonzo. Actuellement l'affaire est à la cour de cassation, les parties attendent l'avis de la cour de cassation pour se fixer sur le dossier.


"Présidentielle 2023 : Matata : une candidature-bouclier ? - 07.05.2022
= https://lemaximum.cd/19646-2/
Dans une salle comble du Show Buzz à Kinshasa, le séna­teur Matata Ponyo a procédé mardi 3 mai 2022 à la clô­ture du 1er congrès de son tout nouveau parti, Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), dont la créa­tion avait été annon­cée quelques jours plus tôt. A l’occasion, l’ancien 1er ministre de Joseph Kabila a an­noncé sa candidature à la présidentielle de 2023 en RDC. Selon Matata, 58 ans, sa candidature est moti­vée par «l’instabilité et la précarité dans la­quelle végète le pays et qui nécessite l’instau­ration d’un leadership et une gouvernance de qualité».

Le challenge que s’offre ainsi ce natif de Kindu en province du Maniema (envi­ron 2 millions d’âmes sur 132.250 km2, soit 2,71 % de la popula­tion de la RDC) paraît abordable sur papier. Sans plus.
L’ancien 1er ministre est titulaire d’un doc­torat en Sciences éco­nomiques de l’Univer­sité Protestante du Congo (UPC) obtenu en 2018 après que l’Université de Kin­shasa eût refusé de recevoir sa thèse pour cause d’énervement de certains principes et normes acadé­miques en la matière.

Expérience
Augustin Matata n’est pas dépourvu d’expé­rience dans la gestion des affaires de l’Etat. Loin s’en faut. Outre une carrière scien­tifique à l’ombre du célèbre monétariste Tshiunza Mbiye, ré­cemment décédé, qui lui permit de se fami­liariser avec l’analyse macro-économique et la conduite des poli­tiques budgétaires ainsi que les ques­tions de développe­ment, l’homme avait fourbi ses armes à la Banque centrale du Congo (BCC) de 1988 à 2000. A ce titre, il avait bénéficié de plusieurs stages de perfectionnement à travers le monde, particulièrement à la Banque de France et au Fonds monétaire international (FMI).
Ainsi armé, Matata devint conseiller en matière des relations avec les institutions internationales au mi­nistère des Finances entre 2000 et 2003 avant d’oeuvrer à la création du Bureau central de coordina­tion (BCECO) dont il deviendra directeur général pendant 7 ans (2003-2010). En février 2010, l’ancien président Kabila lui confiera les com­mandes du ministère des Finances jusqu’à sa nomination comme 1er ministre en avril 2012 après avoir frôlé la mort dans un crash d’avion à l’aéroport de Kavumu à Bukavu.

Le LGD, son parti po­litique a été lancé fin avril 2022, au milieu du tumulte judiciaire à charge de son fonda­teur, qui assure ambi­tionner de redonner grandeur et dignité à la RDC et à l’Afrique.
L’ancien 1er ministre révèle que ses ambi­tions présidentielles se fondent dans le droit fil des icônes po­litiques congolaises que sont Lumumba, Mobutu, les Kabila père et fils ainsi que Etienne Tshisekedi et plus loin, le Sud-africain Nelson Man­dela. Sans prendre en compte les différences et les contradictions qui ont émaillé la praxis politique de ces grandes person­nalités. «Associer Mo­butu, un dictateur à nul autre pareil, à Lu­mumba, Nelson Man­dela ou Etienne Tshi­sekedi relève de la pure hérésie politique», observe à cet égard un professeur des sciences politiques de l’UNIKIN, l’université qui a décerné ses titres académiques de base à Mapon. Tout comme «associer Mobutu à Tshiseke­di qui demeure dans la mémoire de tous les Congolais comme celui qui a opposé la plus vive résistance au pouvoir dictato­rial de l’homme du 24 novembre 1965 est une incurie», avance l’interlocuteur du Maximum.
A l’évidence, le patron du LGD a péché par un véritable raccor­dement frauduleux dans le but de s’atti­rer la sympathie du plus grand nombre de ses compatriotes.

Amalgames au show au Show Buzz
Si la foule mobilisée, à grand renfort de bil­lets de banque comme le font la plupart des formations politiques rd congolaises, pour remplir les travées du Show Buzz mardi der­nier a applaudi à tout rompre la vedette du jour, l’opinion géné­rale en RDC reste pour sa part sceptique.

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! SHOWBUZZ-768x576
Une vue du public au Show Buzz de Kinshasa

Sur les réseaux so­ciaux, les réactions à l’événement de mardi au Show Buzz et aux propos de l’ancien 1er ministre sont loin d’être unanimes. Le même mardi, un internaute a déplo­ré le fait que «c’est seulement au Congo qu’on voit un gestion­naire public pour­suivi pour détourne­ments ovationné par un public stipendié». Un autre a interpellé d i r e c t e m e n t Augustin Matata : «durant 4 ans et 6 mois vous avez été 1er ministre mais inca­pable d’atteindre un budget de 10 milliards USD, de pacifier l’Est de la RDC. Vous avez étouffé l’Inspection général des finances et la justice en les pri­vant des moyens de fonctionner».

L’inventaire de ces prises de position anti-Mapon n’est pas exhaustif.
A l’évidence, c’est l’affaire Bukanga­lonzo du nom d’un emblématique projet agro-pastoral dans la province du Kwan­go à quelques enca­blures de la capitale qui entache le plus l’image et la crédibi­lité du nouveau can­didat au ‘‘top job’’ en RDC. «Après avoir dé­truit le pays, qu’avez-vous oublié de dé­truire. Il vous faut combien de Bukanga­lonzo ?», a tweeté une internaute enragée mercredi 4 avril dans la journée, pendant qu’on découvrait dans un autre posting le rêve d’un Congolais anonyme «de voir la justice réussir à condamner ceux qui comme Matata sont impliqués dans le détournement des fonds affectés au projet Bu­kangalonzo».
Sur le sujet, l’ancien 1er ministre semble être allé un peu vite en besogne en s’en prenant particulièrement au pouvoir tshisekediste en place, coupable à ses yeux des poursuites judiciaires dont il fait l’objet.

Bukangalonzo
Le principal boulet que traîne Matata Po­nyo du fait de sa ges­tion des affaires de la République est sans doute ce retentissant fiasco du projet agro-pastoral de Bukanga­lonzo. Une véritable débâcle à la dimen­sion des prétentions et de la propagande dont cette initiative fut entourée par ses soins.
L’affaire Bukanga­lonzo, ce n’est pas à proprement par­ler l’Union sacrée de la Nation et Félix Tshisekedi qui la dé­terrent. C’est l’ancien 1er ministre FCC, Syl­vestre Ilunga Ilun­kamba qui, après une mission d’itinérance au Kwango, s’était ému de l’extraordi­naire gâchis du pro­jet qui semblait avoir été bâclé, technique­ment et financière­ment : la concep­tion du projet dont Matata Ponyo n’avait jamais arrêté de se vanter ; le choix d’un partenaire n’offrant aucune garantie, ni technique ni finan­cière; la conclusion de contrats de gré à gré suivis d’ordres de paiements en fa­veur dudit partenaire pour plus de 100 mil­lions USD. Des ano­malies auxquelles il faut ajouter quelques millions USD affec­tés aux cérémonies grandioses de lan­cement du projet et à la communication en faveur de ses ini­tiateurs. «Matata comptait déjà entrer dans l’histoire de la RDC et se position­ner en dauphin de l’alors président de la République, Joseph Kabila», constate un confrère en ligne.

Dans le fond, le projet était vicié. Par l’ab­sence d’une étude fiable de faisabilité technique, financière et environnementale. Même le choix du site était hasardeux, la structure des sols à l’endroit étant peu propice à une agricul­ture intensive envi­sagée, sans compter des paysans proprié­taires terriens de Bu­kangalonzo, dépouil­lés de leurs sources de production et convertis du jour au lendemain en poten­tiels chômeurs ou ouvriers.

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Des équipements abandonnés de la ferme Bukangalonzo

Ilunga Ilunkamba à la baguette
L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Ilunga_sylvestre_destitue_21_0214

Le rapport de l’IGF qui cloue Matata Po­nyo au pilori au sujet de Bukangalonzo, c’est donc le profes­seur Sylvestre Ilunga Ilunkamba, alors 1er ministre issu du FCC, la même famille poli­tique que le nouveau candidat président de la République vient de quitter qui l’a commandé.
Il a chargé Jules Alin­gete Key, inspecteur-général des finances chef de services, de s’assurer que les fonds publics avaient été utilisés à bon es­ient, conformément aux règlements et aux lois. Mais aussi de dé­terminer les causes et les responsabilités en cas de mauvaise utilisation en revisi­tant la conception et l’affectation de plus de 150 millions USD liés au projet. Les dés étaient jetés.

Mardi dernier au Show Buzz, c’est donc un acteur poli­tique objet de pour­suites judiciaires qui s’est pavané devant un auditoire acquis à la cause de sa puis­sance financière plus que politique.
Des médias rap­portent que mercredi 4 mai 2022, le pro­cureur général près la Cour de cassa­tion, Victor Mumba, a transmis le dossier Bukangalonzo pour fixation auprès de l’instance habilitée, après que la Cour constitutionnelle se fut déclarée incom­pétente pour juger l’ancien 1er ministre ès qualité. «Il ne s’agit nullement d’une dis­culpation», explique au Maximun un pro­fesseur de droit de l’UNIKIN qui précise que «même si, protégé par la loi et ses immu­nités, Matata Ponyo échappe à la condam­nation par la justice de son pays, divers intervenants dans ce projet en paieront les frais et les intérêts de la société seront saufs».

Candidature-cuirasse
En se lançant de ma­nière aussi téméraire dans l’arène politique en qualité de can­didat à la présiden­tielle, Matata Ponyo semble donc vouloir renforcer la cuirasse que lui assure sa qua­lité d’ancien 1er mi­nistre devenu séna­teur pour se mettre à l’abri des poursuites judiciaires.
Il l’a reconnu mezzo vocce mardi dernier, en révélant avoir «re­fusé d’intégrer l’Union sacrée de la Nation de Félix Tshisekedi et de renoncer à ses ambi­tions à la prochaine présidentielle», ajou­tant dans un tonnerre d’applaudissement de ses laudateurs que «pour m’abattre politiquement, la machine politico-ju­diciaire a été mise en marche. Le parquet près le cour constitu­tionnelle s’y est em­ployé, mais la cour constitutionnelle a dit non à l’injustice. Le parquet près la cour de cassation vient de confirmer la décision de la cour constitu­tionnelle. Vive le bon droit». Sans parvenir à occulter les faits, qui demeurent têtus.
Les poursuites contre le nouveau candidat président de la Répu­blique ont été lan­cées longtemps avant la création de l’Union sacrée de la nation en mars 2021.


""Pas de preuves de détournement dans le chef du Sénateur Matata", affirme le Professeur Nyabirungu -:06/05/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/05/pas-de-preuves-de-detournement-dans-le-chef-du-senateur-matata-affirme-le-professeur-nyabirungu/
Pas de preuves de détournement dans le chef du sénateur Matata dans le dossier BuKanga-Lonzo, affirmation du Professeur Raphaël Nyabirungu, chef du collectif d’avocats du Premier ministre honoraire, hier jeudi 05 mai, au cours d’une conférence de presse  à Kinshasa pour éclairer l’opinion sur ce qui se raconte sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels. «Il n’y a pas de preuves de détournement dans les pièces mises à ma disposition. Je ne peux pas affirmer des choses que je n’ai pas vues dans le dossier. Il n’y a pas de preuves à présenter pour culpabiliser mon client», a-t-il déclaré.

C’est l’Africom qui était le bénéficiaire de tous les paiements à travers le trésor public ou il existe toute une procédure à suivre, a-t-il confié. «Je ne vois pas comment l’argent destiné à Africom puisse atterrir aux mains du Premier ministre honoraire», a-t-il ajouté.
A entendre l’avocat du sénateur Matata, les travaux se sont arrêtés à Bukanga-Lonzo au moment ou l’Etat n’arrivait pas à respecter ses échéances.
Comme dans une plaidoirie, ce professionnel de droit pénal a expliqué que dans ce dossier : «nous n’entendons soutenir l’innocence de qui que ce soit. Le juge lui-même n’a ni cette capacité, ni cette mission. Celle-ci consiste à déterminer si la personne poursuivie est coupable suite à un procès mené selon la loi». A l’entendre, acquitter n’est jamais la proclamation de l’innocence. C’est déclarer qu’au regard des  éléments de preuve produits par le ministère public, le juge n’a pas été intimement convaincu de la culpabilité de l’accusé, a-t-il souligné.
De même, a poursuivi cet avocat, déclarer une personne libre de toutes poursuites, c’est reconnaître par le juge que la procédure engagée l’a été en violation de la loi et qu’elle rend ainsi  Impossible l’équité du procès et l’examen du fond de l’affaire, étant donné que toute  procédure doit être conforme à la loi et respectueuse des droits de la défense. Il n’a pas manqué de préciser que toute procédure conduite en violation de la loi ne peut qu’aboutir à un procès  Inéquitable, et, dans un Etat de droit, une telle issue serait inacceptable.

LES ACQUIS DE L’ARRÊT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE DU 15 NOVEMBRE 2021
Commentant l’arrêt de la Cour constitutionnelle  du 15 novembre 2021 sur son incompétence dans l’affaire Bukanga-Lonzo et le sénateur Matata, le professeur Nyabirungu  a fait savoir que la Cour est très riche en enseignements.  Car, elle  a avec  beaucoup de compétence, de pédagogie et de maîtrise, réglé de nombreuses questions qui ne semblaient pas faire l’unanimité quant à leurs solutions.  Selon lui, la Cour constitutionnelle n’est pas le juge naturel d’un ancien Premier ministre ou un Premier ministre honoraire.  La Cour considère que pendant la durée de ses fonctions, et non après celle-ci, le Premier ministre ne pouvait voir sa responsabilité pénale engagée que devant elle. Le Premier ministre bénéficie d’un privilège de juridiction le mettant largement à l’abri puisque les particuliers ne peuvent saisir la Cour constitutionnelle des actes le mettant en cause, a-t-il démontré. Ce privilège, a poursuivi cet enseignant en droit pénal,  prend cependant fin avec les fonctions de Premier ministre.

En l’état actuel de nos textes, aucun d’entre eux, ne prévoit la procédure pénale à appliquer contre un ancien premier ministre pour des infractions politiques et pour des infractions de droit commun commises dans l’exercice de ses fonctions ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, a expliqué l’avocat de Matata.  Et d’ajouter, la Cour constitutionnelle est le juge pénal du Président de la République et du Premier ministre en fonction. La Cour a fait observer que  la disposition de l’article 164 reconnaissait au Président de la République et au Premier ministre en fonction un privilège de juridiction tout simplement parce qu’il s’agissait d’une question présentant un caractère politique trop accentué pour être abandonnée à l’examen d’une juridiction de l’ordre judiciaire.  Il s’agit d’un régime dérogatoire au droit commun, visant à protéger les fonctions du Président de la République et du Premier ministre. Tels sont les acquis importants de l’arrêt du 15 novembre 2021.
Cependant, il a fait remarquer  que ceux qui pensent fixer cette affaire à la Cour de Cassation, doivent résoudre quelques questions telles que la levée des immunités réclamée par le Procureur général près la Cour constitutionnelle, dans l’affaire BUKANGA LONZO, contre le Sénateur MATATA n’a jamais été autorisée par le Sénat, ni par sa plénière, ni par son Bureau, une lettre du Président du Sénat en faisant foi ; le Sénat n’a pas de compétence matérielle à juger les infractions politiques, encore moins les infractions politiques commises par un Président de la République ou un Premier ministre, cette compétence étant uniquement et exclusivement réservée à la Cour constitutionnelle  et la Cour constitutionnelle s’étant déclarée incompétente pour les mêmes faits, le fait pour la Cour de Cassation de chercher à statuer sur le fond est une violation de l’article 168 de la Constitution.

Pour terminer, il a rappelé les fondamentaux d’un procès pénal dont aucun ne peut connaître une issue socialement acceptable si l’un d’eux venait à manquer. Il s’agit des fondamentaux suivants:  L’Etat de droit ;  la justice ; la légalité ainsi que le procès équitable. D’après ses dires,  l’Etat de droit est défini par la Constitution, comme la bonne gouvernance, et implique que l’Etat est soumis au droit, un Etat au sein duquel les citoyens sont protégés de l’arbitraire par la sécurité juridique. l’Etat de droit respecte la Constitution, qui définit l’étendue et les limites du pouvoir de chaque institution politique, proclame et protège les droits de l’homme et les devoirs du citoyen et sanctionne, par ses juridictions, les atteintes les plus graves à l’ordre public ainsi établi.
Tandis que la justice, comme la vérité, est un des déterminants des comportements humains et du fonctionnement des institutions politiques, économiques et sociales de base dans une société démocratique. «La justice est la première vertu des institutions sociales comme la vérité est celle des systèmes de pensée. Etant les vertus premières du comportement humain, la vérité et la justice ne souffrent d’aucun compromis», a-t-il mentionné.
Enfin, le principe de la légalité criminelle est sans doute le principe le plus important du procès pénal, car il est la «règle cardinale, la clé de voûte du droit criminel» : seuls peuvent faire l’objet d’une condamnation pénale les faits déjà définis et sanctionnés par le législateur au moment où l’accusé a commis son acte, et seules peuvent leur être appliquées les peines édictées à ce moment déjà par le législateur, a conclu l’avocat du sénateur Matata.


"Qui veut créer le buzz autour du dossier de la débâcle du parc agro industriel de Bukanga Lonzo? - 7 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/07/qui-veut-creer-le-buzz-autour-du-dossier-de-la-debacle-du-parc-agro-industriel-de

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! BUKANGA_LONZO
Projet de Parc agroindustriel de Bukanga Lonzo

“On veut créer un buzz autour d’un dossier qui est pourtant clair et où tous les éléments sont disponibles”, tranche un proche de l’ancien Ministre des finances Henri Yav. Depuis quelques jours, certains médias congolais font état des preuves accablantes contre l’ancien ministre des Finances dans ce dossier.
]Ce proche précise que, “ pour autant que ce dossier est en justice, nous sommes tenus à l'obligation de réserve. Il serait inconvenant et malveillant de l'alourdir avec des affirmations pompeuses qui résisteraient difficilement à l'analyse”. D’autant plus que, les différents documents et éléments sont disponibles dans le système administratif. 


Que sait-on de la conception à la mise en œuvre du projet Bukanga Lonzo?i
« De la conception de ce projet à la conclusion des marchés en passant notamment par le choix de l'opérateur et autres prestataires et fournisseurs, la passation des marchés, des proches du dossier affirment que “Henri Yav n’était pas impliqué et n’y est pas impliqué. La réalisation de toutes ces différentes phases de l'opérationalisation du projet Bukanga Lonzo est antérieure à sa prise de fonction qui n'est intervenue qu'au courant de la 2e quinzaine du mois de décembre 2014 », explique l’entourage de l’ancien ministre.
En fait, le projet du parc Agro industriel de Bukanga Lonzo commence avant l’entrée en fonction de l’ancien Ministre des Finances, Henri Yav. Ainsi, les  paiements mensuels au titre des frais de gestion pour l'opérateur Africom Commodities avaient commencé avec son prédécesseur, Patrice Kitebi. Les références bancaires utilisées par cet opérateur étaient restées les mêmes. Les preuves documentées sont disponibles pour ceux qui voudraient les consulter et les examiner. 
Bien plus, “les différents ordonnancements des paiements mensuels au profit de cette société étaient faits dans le cadre de l'exécution des engagements que le Gouvernement avait déjà pris avec cet opérateur. Le ministre Yav n'a fait que jouer sa partition dans les limites de ses attributions et en vertu du principe de continuité des services publics de l'Etat”, confie une autre source proche du dossier. 

“Le recours aux paiements en procédure d'urgence relevait des instructions venant de la Primature. Bien plus, l'examen d'autres correspondances disponibles révèle que le Ministre des Finances de l’époque recevait les instructions qui venaient de la Primature, d’autant plus qu’il y avait une cellule à la Primature qui gérait Bukanga Lonzo”, poursuit cette source. 
Chacun qui a joué un rôle dans ce dossier assume pleinement ses responsabilités. Des  preuves de toutes les opérations sont disponibles.  Par ailleurs, il revient que l'instruction judiciaire du dossier Bukanga Lonzo se poursuit au niveau de la Cour de cassation. “Étant citoyen respectueux de la justice de son pays, le ministre Yav sait que l'instruction préjuridictionnelle est secrète. On ne saurait donc compter sur lui pour clamer sur la place publique et surtout pas dans les médias qu'il a, à ce stade, été ou non entendu par la justice”, explique ce proche.
« Dans la presse, Henri Yav est attaqué par une officine dont on connaît les commanditaires. Ne serait-il pas indiqué d’affûter ses arguments au lieu de vouloir attaquer selon les besoins, soit la justice, ou l’ancien Ministre des Finances qui n’a fait qu’exécuter les instructions de la Primature dans le cadre du projet Bukanga Lonzo, tel que décidé bien avant ses prises de fonctions », s’interroge un proche de l’ancien ministre.


"RDC : « à l'état actuel de nos textes, aucun d'entre eux ne prévoit la procédure pénale à appliquer contre un ancien Premier ministre pour des infractions commises à l'occasion de l'exercice de ses fonctions » (Raphaël Nyabirungu) - 5 mai 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/05/05/rdc-letat-actuel-de-nos-textes-aucun-dentre-eux-ne-prevoit-la-procedure-penale-appliquer

"Affaire Bukanga Lonzo : « aucune autre juridiction ne peut engager une action pour ces mêmes faits contre l'ancien Premier ministre » (PG près la Cour de cassation) - 2 mai 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/05/02/affaire-bukanga-lonzo-aucune-autre-juridiction-ne-peut-engager-une-action-pour-ces-memes

"Affaire Bukanga Lonzo : ''Matata Ponyo ne peut plus être poursuivi devant la Cour de cassation" (Avocat) - 05/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/05/actualite/justice/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-ne-peut-plus-etre-poursuivi-devant

"Les opposants VIP! -.05.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104361_les_opposants_vip.html
Hier au pouvoir, aujourd’hui dans l’opposition, ainsi va la démocratie en République Démocratique du Congo. Les kabilistes ont appris à battre le macadam contre l’opposition d’hier aujourd’hui au pouvoir d’Etat.
C’est vice-versa. Seulement, en faisant une étude comparative des 2poques, la différence est énorme. Si du règne de Joseph Kabila, les marches de l’opposition chutaient par la répression dans le sang, l’heure est au VIP. Les Kabilistes devenus opposants peuvent descendre dans la rue habillés en tenue de ville sans être inquiétés.

Du nouveau, disent les spécialistes en marketing.

Cette assertion a pu être vérifiée lors de la marche du bloc patriotique où se recrutent l’opposition FCC/Kabila, Lamuka/Fayulu, des religieux protestants et catholiques et les forces vives, anti régime.
A en croire un juriste spécialiste des questions politiques, c’est un point positif pour le pouvoir en place issu des rangs de l’opposition. Voir des opposants VIP, est une première en RDC et en Afrique où le pouvoir appelle depuis, à la répression, fait-il noter. Sans équivoque, l’analyste invite le président de la République à garder l’élan pour le triomphe de la Démocratie.


"« Pas de preuves de détournement dans le chef du Sénateur Matata », affirme le Professeur Nyabirungu - 06/05/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/05/pas-de-preuves-de-detournement-dans-le-chef-du-senateur-matata-affirme-le-professeur-nyabirungu/


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 9/5/2022, 7:59 pm


"MATATA PONYO : VOICI MES AMBITIONS A BRIGUER LA MAGISTRATURE SUPREME POUR SUCCEDER A FELIX TSHISEKEDI ( VIDEO )
[Congo Ya Sika] - 8/05/2022

= http://www.rdc.news/news=7660714



"Pour Matata Ponyo, la lettre du PG près la Cour de cassation adressée à Tshisekedi viole le principe sacro saint de la séparation des pouvoirs - 8 mai 2022
= https://iwebrdc.com/pour-matata-ponyo-la-lettre-du-pg-pres-la-cour-de-cassation-adressee-a-tshisekedi-viole-le-principe-sacro-saint-de-la-separation-des-pouvoirs/amp/
Dans un communiqué rendu public, le Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), affirme que la lettre du Procureur Général près la Cour de cassation adressée au Président de la République Félix Tshisekedi viole de manière flagrante le principe sacro saint de la séparation des pouvoirs et démontre à suffisance l’implication du pouvoir politique dans les poursuites judiciaires à l’endroit de l’ancien premier ministre Matata Ponyo

Dans ce document signé par Franklin Tshamala dont Iwebrdc.com s’est procuré une copie, le LGD se dit être étonné d’apprendre que le Directeur de cabinet du Président de la République aurait réagi à la lettre du Procureur Général la de cassation référencée N ° 472 / RMP.V / 0073 / PGCCAS / MUM / 2022 du 02 / février de l’année en cours.
Le LGD qui confirme que la lettre du Procureur Général près la Cour de cassation adressée à Tshisekedi est authentique, précise que le manque de numéro de référence et du cachet d’accusé de réception de la Présidence de la République comme motif pour la remettre en question ne sont pas fondés, dès lors, poursuit-il, que le communiqué de la Présidence de la République est dépourvu de toute référence.
« Mentez, mentez il en restera toujours quelque chose », dit une maxime anonyme . « L’opinion à laquelle nous nous adressons tous est devenue mature et incrédule à certains discours qui pouvaient passer auparavant », s’insurge le LGD.
Pour mémoire, la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction de la RDC avait estimé, lundi 15 novembre, qu’elle était incompétente pour juger le sénateur Augustin Matata Ponyo, ancien Premier ministre. Élu sénateur pour la législature en cours, Augustin Matata Ponyo est accusé de détournement de centaines de millions de dollars allouées à la construction du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo.

"Présidentielle 2023: Candidat Augustin Matata, atouts, réseaux et et faiblesses - 7 mai 2022
= https://www.kt.cd/presidentielle-2023-candidat-augustin-matata-atouts-reseaux-et-et-faiblesses/
« Je vous informe avoir décidé d’accepter votre choix porté sur ma modeste personne comme candidat de notre parti à l’élection présidentielle », a déclaré début mai Augustin Matata Ponyo, à l’issue du congrès du LGD (Leadership gouvernance et démocratie), organisation politique qu’il vient de mettre en place.
Cela, malgré que le Procureur général Victor Mumba venait de fixer il y a quelques jours, son dossier à la Cour de cassation dans la rocambolesque affaire Bukanga-Lonzo.


Jusqu’ici, nous sommes au niveau d’une simple annonce. Nul n’ignore toute la démarche ou toutes les étapes par lesquelles doit passer le dossier du candidat président de la République, du dépôt de la candidature à la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni) jusqu’à la validation par la Cour constitutionnelle, le juge électoral. Nonobstant ces préalables, visiblement l’on sait se rendre à l’évidence que l’homme à la cravate rouge et fines lunettes ne cachent plus ses ambitions et, que sa convoitise à la magistrature suprême ne fait plus ombre d’une science ésotérique.
Ancien Premier ministre sous Kabila (2012-2016), Matata Ponyo traîne dans son actif nombreux atouts et forces nécessaires pour assumer la haute fonction de la République, affirment nombreux de ses administrateurs. Pendant sa gestion, le Sénateur Matata Ponyo était initiateur de plusieurs projets d’intérêts sociaux. Il est le père de la bancarisation des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat, qui a mis fin au travail des comptables et autres agents payeurs qui se baladaient avec les salaires des agents de la fonction publique, avec risque du vol, détournement et amputation du volume des enveloppes salariales des agents. Il a initié la récupération de plusieurs édifices de l’Etat, dont nombreux ont été réhabilités, servent et abritent ce jour nombreux ministères et services de l’Etat (Ndlr: les immeubles de la place Royal sur boulevard du 30 juin).

Bon élève des institutions de Breton Wood, Fond monétaire international (FMI) et Banque Mondiale (BM), Augustin Matata Ponyo, c’est bien l’homme du « cadre macroéconomique ». Il a su assainir et améliorer le climat des affaires et le cadre macroéconomique de la RDC, se félicite-t-on dans son entourage qui fait inventaire de plusieurs autres réalisations en termes d’infrastructures sociales, notamment la création de la société Transco, l’acquisition le 30 juin 2013 des 500 premiers bus de celle-ci, l’initiative d’imposer aux privés de se constituer en une organisation qui a vu la naissance des bus « Esprit de vie », acquis par crédit du gouvernement congolais, en vue de faire disparaître sur les routes de Kinshasa, la circulation des bus de marque Mercedes, connus sous l’appellation générique de 207, et qui ont été surnommés « Esprit de mort » par les habitants de la capitale congolaise.
Plusieurs autres initiatives, entre autres, la création du Parc agroalimentaire de Bukanga-Lonzo, la mise en place de la compagnie nationale d’Aviation Congo Airways, avec l’acquisition de ses premiers avions Airbus et petits porteurs.

Le professeur Matata Ponyo bénéficie aussi d’un réseau assez important à l’échelle nationale et internationale. Au niveau congolais et africain. L’on se rappèlera qu’il y a quelques mois, Antonio Guteress, l’actuel Secrétaire général des Nations-Unies, avait critiqué la procédure de la justice congolaise lors de la plainte portée contre Matata Ponyo, dans l’affaire Bukanga Lonzo et Zaïrianisation. Une fois que sa candidature sera validée, Matata mettra à profit toutes ses réalisations du passé pour battre campagne et faire valoir sa quête du pouvoir. Déjà, il faudra relever que lors de la clôture du premier congrès de son parti (LGD), il a indexé la mauvaise gouvernance du régime actuel, avec la situation sécuritaire qui ne s’améliore toujours pas.
Par ailleurs, s’agissant de ses faiblesses, nombreux sont ceux qui soutiennent que Matata n’a pas une organisation politique qui porterait sa candidature jusqu’à lui obtenir la victoire à l’élection du président de la République. Autre chose c’est que, son dossier en justice dans l’affaire Parc agroalimentaire de Bukanga Lonzo, risque de lui faire payer lourd,avec le régime actuel qui lui en voudrait pour avoir refusé d’adhérer à l’Union sacrée, selon les propres affirmations de Matata.


"RDC : isolé, Augustin Matata Ponyo se voit pourtant succéder à Félix Tshisekedi - 9 mai 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1344902/politique/rdc-isole-augustin-matata-ponyo-se-voit-pourtant-succeder-a-felix-tshisekedi/

L’ancien Premier ministre, désormais candidat déclaré à la présidentielle, croit fortement en ses chances. Malgré les casseroles judiciaires et un grand isolement politique

Par Kash
Caricaturiste, bédéiste et peintre congolais installé à Kinshasa.

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Document-946_1_2-592x296-1652096661
:copyright: Kash

Il se voit déjà succéder à Félix Tshisekedi. Augustin Matata Ponyo est désormais candidat à la présidentielle de 2023, investi par le parti qu’il a lui-même porté sur les fonts baptismaux, Leadership et gouvernance pour le développement (LGD). Et l’ancien Premier ministre, qui n’hésite pas à se comparer à Lumumba et à Mandela, croit fermement en son destin.
ustin Matata Ponyo se lance dans la course
Certes, dans l’arène politique kinoise, son nom est associé à plusieurs affaires judiciaires – celle du parc agro-industriel Bukanga Lonzo et celle des indemnisations des victimes de la zaïrianisation –, mais il affirme qu’il est la cible d’une « cabale » montée par ses adversaires politiques. À l’en croire, il paierait ainsi sa volonté d’indépendance, car il refuse d’une part de rejoindre les rangs de l’Union sacrée, l’hétéroclite majorité constituée autour de Félix Tshisekedi, et se tient d’autre part à distance du Front commun pour le Congo de Joseph Kabila. Augustin Matata Ponyo, par ailleurs très fier de son bilan à la primature, n’en est pas moins profondément isolé politiquement.


"Papa social Ali Ridha officiel Facebook मा छ। Papa social Ali Ridha officiel
= https://m.facebook.com/100066923674957/posts/326222586285195/?app=fbl
Voici quelques 10 grands projets financés sous le PM Matata mais aucun n'a été complètement réalisé :


= https://www.jeuneafrique.com/1041392/economie/rdc-bukanga-lonzo-un-fiasco-a-80-millions-de-dollars/
= https://www.radiookapi.net/2022/02/21/emissions/linvite-du-jour/matata-ponyo-je-suis-prisonnier-politique-dans-mon-propre-pays
= https://www.radiookapi.net/2021/11/04/actualite/justice/proces-bukanga-lonzo-la-fondation-bill-clinton-denonce-le-manque
= https://www.radiookapi.net/2021/11/15/actualite/politique/kindu-marche-de-soutien-au-senateur-matata-ponyo



"Matata Ponyo Mapon et la Gouvernance Politique, Quelle vision pour la RDC - 8 mai 2022"





Compatriotiquement!



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Dernière édition par ndonzwau le 17/5/2022, 9:43 pm, édité 1 fois

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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 16/5/2022, 5:58 pm

Personnelement j'ai eu à faire part ailleurs de ma double interrogation au sujet de Matata qui apparemment s'emploie à une promotion de sa candidature (TV5? RFI...) !


D'une part je suis receptif à ses mérites intellectuels et un passé politique et technocratique qui rendent sa candidature  très intéressante mais d'autre part je suis heurté par les accusations lourdes  de détournements des fonds publics notamment dans le projet Bukanga-Lonzo. Celles-ci me semblent fondées au-delà de sa contestation basée sur l'absence d'une juridiction qui puisse le juger, les faits seuls les faits devaient en décider et de sa dénégation selon laquelle si on l'accuse de n'être qu'un auteur intellectuel signifierait qu'on n'a pas trouver traces de détournements.
En revanche je crains que le pouvoir en place utilise intimidations et violations non-réglementaires pour l'attaquer ; il faut trouver des voies légales pour affronter Matata.

Aujourd'hui l'IGF d'Alingete vient de nous livrer un communiqué qui selon son expertise confirme que Matata est "l’auteur intellectuel, matériel du détournement de plus de 287 millions USD de Bukango Lonzo...  une procédure judiciaire menée jusqu’au bout  confirmerait la  responsabilité personnelle, pleine et entière de Matata Ponyo dans cette débâcle" et cela au moment où Matata présente sa candidature à la présidentielle.  A quelle mission souscrit l'IGf qui est un organe de contrôle qui doit soumettre ces investigations au parquer en nous livrant à ce stade cette information ?
Ceux qui n'ont pas compris comment l'IGF s'est impunément emparée d'une mission politique quasi privée derrière son patron le président Tshisekedi n'auront plus aucun doute maintenant. Si on l'a chargée ou sI elle s'est  chargée d'une instruction dans l'affaire Bukanga-Lonzo c'est à la Justice qu'elle doit confier ses investigations et pas en faire une propagande politicienne au moment où Matata se présente à la présidentielle et au moment où la justice se débat à annuler les immunités de Matata aux fins de sa mise en examen.



"Invité Afrique
Matata Ponyo (RDC) :«Toutes les poursuites judiciaires menées contre moi étaient non conformes à la Constitution» - 16/05/2022

= https://amp.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220516-matata-ponyo-rdc-toutes-les-poursuites-judiciaires-men%C3%A9es-contre-moi-%C3%A9taient-non-conformes-%C3%A0-la-constitution
Au Congo Kinshasa, l’ancien Premier ministre Matata Ponyo vient de créer un parti, LGD, Leadership et Gouvernance pour le Développement, et annonce sa candidature à la présidentielle de la fin 2023. L’an dernier, le sénateur Matata Ponyo a eu chaud. Il a perdu son immunité parlementaire et a été menacé de poursuites judiciaires et au final, la Cour constitutionnelle s'est déclarée incompétente. Mais aujourd’hui, il reste sur ses gardes, car il est toujours sous contrôle judiciaire. Il dénonce un harcèlement du pouvoir contre lui.


RFI : Vous êtes candidat à la présidentielle de l’an prochain, mais vous n’êtes pas le seul. Qu’est-ce qui vous distingue des autres candidats ?
Matata Ponyo : J’ai été Premier ministre pendant presque cinq ans, entre 2012 et 2016, et cela m’a donné une certaine expérience dans la gestion des affaires de l’État. Je sais que d’autres candidats ont participé à la gestion du pays, mais cette expérience particulière, au niveau de la primature, avec des résultats socio-économiques excellents, fait de moi un candidat particulier.
Quels sont ces indicateurs économiques dont vous êtes fiers ?
D’abord, le taux de croissance économique. Et pendant que j’étais au gouvernement entre 2012 et 2015, le taux de croissance moyen était à un peu plus de 7% alors que la moyenne africaine, au sud du Sahara, était de 3.5. Deuxième indicateur, le taux d’inflation, nous avons réalisé des taux d’inflation les meilleurs possibles en termes de moyenne annuelle. Je dois vous dire qu’il fut même une année, je crois en 2014-2015, nous avons réalisé un taux d’inflation de 0,8% pour toute une année, donc on n’a même pas atteint 1%.
Mais, Matata Ponyo Mapon, est-ce que votre bilan de Premier ministre n’a pas été entaché par le dossier du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo ? L’Inspection générale des finances vous a accusé en novembre 2020 d’être l’auteur intellectuel de la débâcle de ce projet agro-industriel qui s’est terminé par le détournement de plus de 200 millions de dollars.
Vous savez, c’est scandaleux, d’abord, de qualifier quelqu’un de responsable intellectuel. Ça veut dire tout simplement qu’il n’a volé aucun dollar. Parce que quand on dit de quelqu’un « responsable intellectuel », c’est qu’on est incapable de prouver qu’il a détourné un dollar. Deuxièmement, quand on parle de détournement de 200 millions de dollars, lorsque l’on demande à la Banque centrale combien elle a décaissé, ce montant est loin d’atteindre les 200 millions de dollars. Donc, ça veut dire en d’autres termes que ce sont des chiffres que l’on a fabriqué dans le but de nuire. Troisièmement, le parc agro-industriel était géré dans le cadre d’un partenariat public et privé entre le gouvernement congolais et une entreprise sud-africaine spécialisée dans la matière agricole. Et le responsable de cette entreprise a dit clairement lors d’une interview publique, ici en RDC, qu’il n’a jamais remis un dollar à monsieur Matata, que ce soit directement ou indirectement. Donc, en principe, si je me tiens en face d’institutions crédibles, je devrais recevoir des excuses et à la fois de l’inspecteur général des finances et à la fois du procureur général de la Cour constitutionnelle. Et donc je ne pense pas que ce dossier puisse entacher mon bilan socio-économique parce que c’est plutôt un dossier politique qu’un dossier judiciaire au sens strict.

Le problème, monsieur le Premier ministre, c’est que le projet agro-industriel de Bukanga Lonzo, il a échoué. Notamment parce que la société sud-africaine African Commodities n’a pas rempli toutes ses obligations, or c’est vous qui avez choisi cette société au départ. Est-ce que vous ne le regrettez pas ?
Ce n’est pas une débâcle due à une mauvaise gouvernance. Jusqu’en 2016, quand j’ai quitté le gouvernement, ce projet fonctionnait normalement. N’oubliez pas que le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo a délivré des produits agricoles qui ont été distribués dans la ville de Kinshasa et qui ont permis même de réduire le prix de la farine de maïs, dans la ville de Kinshasa. C’est, tout simplement, parce que les importateurs de produits qui devaient faire l’objet de production, donc, au parc agro-industriel se sont syndiqués, se sont donc réunis pour contrecarrer la réalisation de ce projet, en complicité avec certains opérateurs politiques malheureusement congolais. Et ce projet, aussitôt que nous avons quitté le gouvernement, on l’a arrêté. L’opérateur économique sud-africain African Commodities l’a dit, ici, à Kinshasa lorsque que le gouvernement Matata était en fonction, ce projet a fonctionné à merveille. Mais il faut poser la question aux détracteurs de ce parc agro-industriel, qui étaient en complicité avec les importateurs de ces produits agricoles et ces opérateurs politiques congolais, ils sont connus, ils se promènent ici pour avoir réussi à mettre fin à un projet salvateur pour la population congolaise.
En juillet dernier, les sénateurs ont levé votre immunité parlementaire, en novembre, la Cour constitutionnelle a finalement renoncé aux poursuites contre vous, mais aujourd'hui le président de cette Cour constitutionnelle vient de quitter ses fonctions. Est-ce que vous ne craignez pas d’être rattrapé un jour par la justice de votre pays ?
Dieu merci, la Cour constitutionnelle a conclu que toutes les poursuites qui étaient menées contre moi, que ce soit dans le dossier Bukanga Lonzo, que ce soit dans le dossier des biens zaïrianisés, sont non-conformes à la Constitution. Et l’article 168 alinéa 2 de la Constitution dit clairement que tous les dossiers non-conformes à la Constitution sont nuls de droit. Ça veut dire tout simplement qu’au jour d’aujourd’hui, si la Constitution était appliquée, mais écoutez je serais libre et j’aurais recouvré toutes mes immunités et tous mes mouvements. Tous les rebondissements qui se font à la Cour de cassation ou ailleurs, mais ce sont des rebondissements anticonstitutionnels, ce sont des violations flagrantes des lois du pays dans l’objectif uniquement de pouvoir condamner quelqu’un qui n’a détourné aucun dollar.
Donc, vous craignez toujours des poursuites judiciaires ?
Tout le monde sait aujourd’hui, que, pour atteindre monsieur Matata, on peut violer toutes les lois du pays. Ça devient un harcèlement, une obsession, surtout après avoir déclaré ma candidature à la présidentielle, donc il faut me condamner.
Et vous êtes toujours sous contrôle judiciaire ?
Scandaleusement, je suis interdit de sortir de mon pays alors que l’opérateur économique African Commodities est rentré en Afrique du Sud et fait des mouvements de va-et-vient entre l’Afrique du Sud et la RDC. On comprend très bien que c’est une interdiction plutôt politique que judiciaire.

Mais qu’est-ce qui vous prouve que derrière tout ça il y a un complot politique contre vous ?
L’arrêt de la Cour constitutionnelle a mis fin à toutes les poursuites judiciaires, mais pourquoi alors mes libertés ne sont pas rétablies ?
La première personnalité politique que vous avez rencontrée depuis que vous avez déclaré votre candidature, c’est l’opposant Martin Fayulu. Est-ce que votre parti LGD, Leadership et gouvernance pour le développement, pourrait s’allier avec le parti Lamuka de Martin Fayulu pour présenter un candidat unique à la présidentielle à un seul tour de l’année prochaine ?
Il est prématuré de le dire. Le parti vient d’être créé, la décision du congrès a été prise pour que nous ayons un candidat à la présidentielle. Je pense qu’il nous reste encore une année et demie avant que l’élection présidentielle se tienne, donc ces questions des alliances, je crois que ce sont des questions qui seront discutées le moment venu.
[b[Oui, mais à la différence des poids lourds de l’opposition comme Moïse Katumbi, Joseph Kabila, comme Martin Fayulu, vous n’avez pas de troupes, vous n’avez pas de députés nationaux, vous n’avez pas de députés provinciaux. Comment allez-vous faire campagne ?[/b]
Oui, mais il ne faut pas être amnésique. Lorsque monsieur Fayulu Martin a été candidat à la présidence de la République, il n’avait pas un nombre de députés comme vous le souhaitez. Je ne pense pas que, pour être candidat aux élections, il y ait une condition qui dit qu’il faut avoir des députés ou des sénateurs. Ce n’est pas une condition, donc pour moi ça ne pose pas de problème.

Pour l’instant, vous y allez seul ?
Pour le moment, nous sommes seuls.
Est-ce que vous ne craignez pas que votre candidature apparaisse comme celle d’un technocrate qui n’a pas l’ancrage et le réseau nécessaire ?
Je ne pense pas et je crois que le travail que j’ai fait au profit de la population congolaise, d’abord en tant que ministre des Finances, mais aussi en tant que Premier ministre, m’a permis d’être connu par les Congolais qui ont apprécié la qualité de ce travail. Donc, je ne me présente pas comme un inconnu.
Et si vous êtes élu, quel sera le changement le plus important que vous apporterez à ce pays ?
Le changement le plus important, c’est adjoindre à la politique économique un leadership de qualité, un leadership trans-relationnel, mais aussi une gouvernance de qualité. Et nous pensons que le binôme leadership-gouvernance est un binôme qui est à mes yeux de pouvoir créer une synergie dont le pays a besoin. Donc l’idéologie politique de LGD, c’est la social-démocratie, c’est-à-dire la libre entreprise, un capitalisme adossé à une prise en charge sociale. Donc si LGD prend le pouvoir, il va pouvoir favoriser effectivement une économie compétitive qui n’oublie pas le secteur social, mais qui vise essentiellement les repositionnements sur la trajectoire d’une économie émergente d’ici 30 ans.


"Invité de TV5 Monde: Augustin Matata n’a pas convaincu!  - 15 mai 2022
= https://www.congoindependant.com/invite-de-tv5-monde-augustin-matata-tres-peu-convaincant/
Dans un tweet, l’ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo (2012-2016) avait annoncé qu’il sera l’invité du journal Afrique du vendredi 13 mai. Ceux qui espéraient entendre un « politique » sont restés sur leur faim. Economiste de formation, l’homme s’est accroché sur des chiffres sans omettre son « dada » en l’occurrence la sacro-sainte macro-économie.

Face à l’excellente Dominique Tchimbakala, Augustin Matata a commencé par donner les raisons l’ayant poussé à quitter, fin décembre 2020, l’écurie Fcc-PPRD. Selon lui, son « épanouissement politique et intellectuel n’était pas garanti ». Au motif qu’il ne jouait pas le « rôle » qui lui convenait. C’est ainsi qu’il a décidé de s’en aller tout en restant « en harmonie avec le président Joseph Kabila ».
Interrogé sur le « projet économique » qu’il entend mettre en œuvre pour changer la vie des Congolais, l’ancien « Premier » s’est étendu sur des théories en relevant que l’idéologie de son parti est la social-démocratie. Dieu seul sait ce que recouvre le vocable « idéologie » au Congo-Zaïre. « Notre politique économique se fonde sur les principes de la libre entreprise, dit-il. C’est un capitalisme qui favorise les activités du secteur privé qui constitue le moteur de la croissance d’une part et d’autre part nous allons essayer de privilégier les secteurs sociaux ». Il cite notamment la santé et l’éducation. Pour lui, l’objectif de son projet de développement est d’atteindre dans… trente ans le niveau d’une économie émergente.
Ce n’est pas la première fois que Matata prononce le mot « émergence ». Au cours d’une émission télévisée organisée au « Fleuve Congo Hôtel » en mars 2015, il n’avait pas hésité de clamer le plus sérieusement que « le chemin de l’émergence est à la portée de la République démocratique du Congo ». Et d’ajouter, sans douter pour amadouer « Joseph Kabila », que « depuis 2001, il y a des avancées significatives en RDC. Les conditions de vie du Congolais se sont améliorées, même si beaucoup reste à faire ».

INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)

Durant ses quatre années passées au poste de Premier ministre, Augustin Matata était « accusé » de privilégier les équilibres macro-économiques au détriment du « social » de la population. La journaliste de TV5 lui a rappelé que son discours macroéconomique n’avait pas permis au « petit peuple » de voir un changement dans son vécu quotidien. Matata se met aussitôt sur la défensive: « Madame, il ne faut pas tomber dans le piège des vendeurs du vent qui disent que la macro-économie n’était pas visible dans l’assiette du Congolais moyen ».
Incorrigible, « Mapon » feint d’ignorer que la véritable croissance se mesure par rapport à l’amélioration de la qualité de vie. Il replonge dans les chiffres. Il cite l’Indice de développement humain (IDH) publié en 2014 par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement). Selon lui, cette Agence onusienne avait reconnu que la RDC « avait fait un bond qualitatif de 11 points ». Ce satisfecit est, selon lui, à mettre, dans l’actif des réformes conduites de 2012-2016.
Ouvrons la parenthèse pour préciser que l’IDH comporte une dizaine de critères: espérance de vie, alimentation, eau potable, électricité, logement, hygiène, soins médicaux, éducation, pouvoir d’achat. Dans un supplément intitulé « Investir RD Congo 2015 », publié par l’hebdomadaire Jeune Afrique, on peut lire que « l’accès à l’eau potable est passé de 22% à 29% entre 2005 et 2013 avec de grandes disparités entre les milieux urbain (37%) et rural (12%). L’espérance de vie: 50 ans ». Notons qu’un rapport publié par le PNUD en 2016 indique que 18 millions d’adultes congolais ne savaient ni lire ni écrire. Fermons la parenthèse. On cherche en vain les indices de l’émergence.

AFFAIRE BUKANGA LONZO

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Matata_tv5-300x225Augustin Matata Ponyo lors de l’interview avec Dominique Tchimbakala de TV5 Monde
Le 3 mai dernier, Augustin Matata Ponyo a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2023. « Ne devait-il pas attendre qu’il soit lavé de tout soupçon dans l’affaire Bukanga Lonzo », lui a demandé la journaliste de TV5 Monde. Matata a commencé par rappeler que la Cour constitutionnelle est le juge pénal du Premier ministre et du Président de la République « en fonction ». Une interprétation pour le moins fantaisiste de l’article 164 de la Constitution.

Cette disposition stipule: « La Cour constitutionnelle est le juge pénal du Président de la République et du Premier ministre pour des infractions politiques de haute trahison, d’outrage au Parlement, d’atteinte à l’honneur ou à la probité ainsi que pour les délits d’initié et pour les autres infractions de droit commun commises dans l’exercice de leurs fonctions. Elle est également compétente pour juger leurs co-auteurs et complices« .
Pour lui, l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle du 15 novembre 2021 – selon laquelle cette juridiction était incompétente pour juger un ancien Premier ministre – clos le débat. Dans ce verdict le président de cette haute juridiction avait conclu que la Constitution ne confère nullement à la Cour constitutionnelle « la compétence de juger un ancien Premier ministre ni un ancien Président de la République ». Pour Dieudonné Kaluba, agir autrement c’est soustraire l’ancien « Premier » de son juge naturel en l’occurrence la Cour de cassation. Des juristes ont crié au scandale.
Fonctionnaire à la Banque centrale du Congo, directeur de la BCECO, ministre des Finances et Premier ministre. Toutes ces fonctions n’ont pas fait d’Augustin Matata un homme politique. Il est resté un « technocrate », imbu de sa personne. Un technocrate plus préoccupé par les « équilibres macroéconomiques » qu’un social-démocrate convaincu soucieux de transformer la société et les rapports entre les hommes. Vendredi 13 mai, l’ancien Premier ministre a parlé. Sans convaincre.


"« Matata Ponyo est l’auteur intellectuel, matériel et du détournement de plus de 287 millions USD de Bukango Lonzo », maintient l'IGF - 17.05.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104794_matata_ponyo_est_l_auteur_intellectuel_materiel_et_du_detournement_de_plus_de_287_millions_usd_de_bukango_lonzo_maintient_l_igf.html

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Bukanga-lonzo-visite-de-matata-ponyo_jpeg_640_350_1

À travers un communiqué rendu public ce lundi, l’Inspection générale des finances (IGF) persiste et signe en affirmant que l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, « est bel et bien l’auteur intellectuel principal de la débâcle du projet du parc agro-industriel Bukanga-Lonzo et des détournements qui ont eu lieu ». Des détournements qui, selon les estimations de l'IGF, ont « coûté à la République plus de 287 millions de dollars américains ».
Dans son communiqué, l'IGF a également tenu à démentir les propos du président national du « Leadership et gouvernance pour le Développement », qui parlait dernièrement, lors de la sortie de son parti politique, d’acharnement contre sa personne et d’accusations mensongères à son encontre.


Des détournements « fondés et documentés »

L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! D4982997-452B-4EF8-81C5-6DCB2A665516

Mais à en croire le communiqué de l’Inspection générale des finances, ces accusations « se sont relevées fondées et elles sont documentées » d’autant que l’examen de l’utilisation des fonds du Parc agro-industriel s’est fait « à la demande du l’ancien Premier ministre lui-même », et non par une quelconque influence, et par ailleurs, « dans le respect des normes en matière d’audit et de contrôle ».
Ainsi pour l’IGF, si on laissait la procédure judiciaire être menée jusqu’au bout dans une analyse en profondeur du dossier Bukanga-Lonzo, cela ne pourra que « confirmer la responsabilité personnelle, pleine et entière, de Monsieur Matata Ponyo dans cette débâcle. »
 
Ci-dessous le communiqué complet de l'IGF: 
 
L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Bukanga-Lonzo_communique_IGF
 

"RDC: l’Inspection générale des finances réagit aux déclarations d’Augustin Matata Ponyo  - 17/05/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220517-rdc-l-inspection-g%C3%A9n%C3%A9rale-des-finances-r%C3%A9agit-aux-d%C3%A9clarations-d-augustin-matata-ponyo
L’ancien Premier ministre avait évoqué la débâcle du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Loin d’être un acharnement, Jules Alingete confirme plutôt que les informations contenues dans son rapport sont véridiques.

L’enquête, dit l’inspecteur général des finances en chef, avait été sollicitée par l’ancien Premier ministre lui-même. Dire autre chose aujourd’hui, c’est chercher à distraire l’IGF de sa mission qui est de traquer les délinquants financiers.
"Les accusations au niveau de l’opinion de la classe politique ont déjà fait l’objet des mises sur le dos de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait souhaité que l’Inspection générale des finances puisse enquêter sur les faits. Le travail a été fait, selon les règles de l’art, et les conclusions d’une manière contradictoire avaient été établies. Monsieur Augustin Matata Ponyo était informé de tout. Les chiffres avancés par l’Inspection générale des finances sont documentés avec les pièces à l’appui et je peux vous confirmer que la République démocratique du Congo a perdu 287 millions de dollars dans ce projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
Jules Alingete, inspecteur général des finances en chef
Kamanda Wa Kamanda




"Cité dans la débâcle de Bukanga Lonzo : Henri Yav se dit non impliqué ! - 17.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104798_cite_dans_la_debacle_de_bukanga_lonzo_henri_yav_se_dit_non_implique.html



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 24/5/2022, 3:06 pm

Matata invité aux États-Unis !? Alors que dans son pays on le prive de sa mobilité, voilà qu'invité par plus fort - rien de moins que le SG de l'Onu semble-t-il - Matata a pu briser ses chaînes. Je ne savais pas qu'il bénéficiait d'une notoriété telle que Gutiérrez puisse l'inviter.

Qu'est-ce qui est vrai et quoi d'approximatif dans ce récit ? Est-il que Matata nous montre ici qu'il n'est pas le premier venu et qu'il jouit d'appuis internationaux qui ne sont pas négligeables.



"RDC : Augustin Matata Ponyo a quitté Kinshasa pour les Etats-Unis - 20 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/20/rdc-augustin-matata-ponyo-quitte-kinshasa-pour-les-etats-unis
"Urgent : Matata Ponyo aux USA « sur invitation de Guterres » (Proches) - 20 mai 2022
= https://24h.cd/2022/05/20/urgent-matata-ponyo-aux-usa-sur-invitation-de-guterres-proches/
"
RDC : Matata aux USA, l’interdiction de quitter Kinshasa bravée ! - MAI 20, 2022

= https://depeche.cd/2022/05/20/rdc-matata-aux-usa-linterdiction-de-quitter-kinshasa-bravee/
"Enjeux politiques : Matata Ponyo séjourne aux USA depuis ce jeudi soir, voici les raisons - 21 mai 2022
= https://iwebrdc.com/enjeux-politiques-matata-ponyo-sejourne-aux-usa-depuis-ce-jeudi-soir-voici-les-raisons/amp/
"RDC : Matata Ponyo à New-York depuis ce vendredi
= https://www.election-net.com/article/rdc-matata-ponyo-a-new-york-depuis-ce-mardi


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ndonzwau


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Message  ndonzwau 13/7/2022, 2:18 pm

MATATA ET L'AFFAIRE BUKANGA LONZO REVIENNENT SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE ; IL LE FALLAIT TANT CETTE QUESTION NÉCESSITE UN DÉNOUEMENT DEPUIS QU'ELLE ENCOMBRE LA SCÈNE NATIONALE. PROBLÈME, VU SA SENSIBILITÉ POLITIQUE CETTE AFFAIRE PRÊTE QUASI IMMANQUABLEMENT A DEUX RISQUES STRUCTURELS...

D'un coté on peut craindre que Matata opposant politique au pouvoir politique subisse un acharnement indu de la part d'une justice chez-nous jamais à l'abri des pressions politiques ; de l'autre l'ampleur de la débâcle du projet du Parc agro-industriel qui aurait dû être une vraie réussite économico-politique exige qu'on instruise ceux qui en sont coupables.
Aurons-nous alors au-delà de la querelle sur la juridiction habilitée à ester ici qui est une vulgaire fuite en avant un procès valide, fondé sur la bonne expertise de notre justice et son indépendance ? Il faudra bien qu'on retrouve où sont partis les 300 millions de dollars alloués à ce projet et si posiible en récupérer ce qu'on peut ; pourrons-nous encore bénéficier de ce projet majeur aujourd'hui quasiment à l'abandon ?

Il est en effet inacceptable  que Matata qui a été désigné de façon documentée (l'IGF est passée par là) au moins comme l'auteur intellectuel de cette débâcle nous enfume en dénonçant un partenaire sud-africain que lui-même a choisi et qu'il était censé piloter. Matata n'en a pas cessé de brandir qu'il ne se reproche rien et veut faire éclater toute la vérité en se présentant volontairement et personnellement. Tant mieux s'il arrive à nous le démontrer...



"RDC : reprise du procès Matata dans l’affaire Bukanga Lonzo devant la Cour de cassation - 11 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/11/rdc-reprise-du-proces-matata-dans-laffaire-bukanga-lonzo-devant-la-cour-de-cassation
Le procès dans l’affaire Bukanga Lonzo se tient ce lundi 11 juillet devant la Cour de cassation. L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo et ses co-prévenus Patrice Kitebi et Christophe Grobler vont comparaître à l’audience de ce jour.
À la dernière audience, l’affaire avait été renvoyée pour notifier l’audience à l’égard de Matata Ponyo qui était aux États-Unis. Cette fois-ci le leader du parti LGD est bel et bien présent pour répondre à la justice. La Cour de cassation devra procéder à l’identification du prévenu, à la lecture de l’acte d’accusation et à l’instruction du dossier.
Matata Ponyo et ses coaccusés  sont  poursuivis pour détournement des fonds destinés au projet du Parc agroalimentaire de Bukanga Lonzo. Après que la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente à juger les prévenus, le dossier est alors transmis à la Cour de cassation.

Affaire Bukanga Lonzo : début du procès devant la Cour de cassation - 13/06/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/06/13/actualite/justice/affaire-bukanga-lonzo-debut-du-proces-devant-la-cour-de-cassation
La Cour de cassation a entamé, ce lundi 13 juin, le procès contre l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, à Kinshasa.
Le prévenu est poursuivi pour avoir dissimulé, selon le Parquet près cette cour, plus de 200 millions de dollars americains dans la gestion du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo
.

A l’audience de ce lundi, deux coaccusés de Matata à savoir : Patrice Kitebi, ancien DG du FPI et Grobler Christo, gérant de la société Africom ont comparu physiquement devant la barre.
La composition a décidé de renvoyer la cause au 11 juillet prochain, après avoir constaté l’absence du sénateur qui, selon ses avocats, n’a pas été atteint par l’organe de la loi.
Un des avocats de Matata Ponyo, Me Laurent Onyemba assure que son client n’est pas en fuite :
« En matière pénale, pour certaines préventions, la présence physique est exigée. Ça c’est la loi. Mais avant justement d’aborder la question de la présence physique, il y un préalable. Matata doit être atteint. Ça veut dire qu’il faut que l’exploit lui ait été régulièrement déposé chez lui à la maison.  Mais attendons justement qu’il soit régulièrement atteint puis nous allons en venir quant aux préalables, parce qu’il n’entend pas se soustraire ».

Mais, cet avocat estime qu’il y a eu vice de procédure au moment où la Cour constitutionnelle s’est déclarée, en novembre dernier, incompétente à traiter ce dossier.
« Nous sommes scandalisés de voir que le dossier était au niveau du Parquet général près la Cour constitutionnelle qui a été dessaisi, en envoyant le dossier au niveau de la Cour constitutionnelle. Et, celle-ci s’est prononcée incompétente et le dossier est devenu le dossier du greffe. Quel a été notre étonnement de constater que le dossier réapparait à la Cour de cassation, sans que M. Matata ait été entendu au niveau du Parquet général près la Cour de cassation », s’est plaint Me Laurent Onyemba.

Au mois de mai dernier, un des avocats de Matata Ponyo, Raphaël Nyabirungu, avait déjà alerté que "toute action judiciaire initiée par le ministère public près la Cour de cassation contre le sénateur Augustin Matata ne pourrait pas prospérer, sinon ce serait l’excès de pouvoir ».


"Affaire Bukanga Lonzo : l’audience à la Cour de cassation renvoyée au 14 juillet - 11/07/2022

= https://www.radiookapi.net/2022/07/11/actualite/justice/affaire-bukanga-lonzo-laudience-la-cour-de-cassation-renvoyee-au-14
Le procès dans l’affaire Bukanga Lonzo prévu ce lundi 11 juillet à la Cour de cassation a été renvoyé au jeudi 14 juillet.  
L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo et ses coprévenus Patrice Kitebi et Christophe Krobler devaient comparaitre, mais faute d’interprète pour Krobler, l’audience a été repoussée de trois jours.  


Ce lundi, l’ancien Premier ministre était présent à la Cour de cassation. Matata Ponyo et ses coaccusés sont poursuivis pour détournement présumé des fonds destinés au projet du Parc agroalimentaire de Bukanga Lonzo.  
Après que la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente à juger les prévenus, le dossier est alors transmis à la Cour de cassation.  


"Affaire Bukanga Lonzo : "Matata Ponyo déterminé à faire éclater toute la vérité" (Avocat) - 11.07.2022
= http://mobile.topcongo.fm/article/matata-ponyo-determine-a-faire-eclater-toute-la-verite-avocat-9631
"L'ancien Premier ministre Matata Ponyo a pris l'engagement de faire éclater toute la vérité dans l'affaire Bukanga Lonzo parce qu'il se reproche de rien", insiste, sur TOP CONGO FM, Me Laurent Onyemba.
Raison pour laquelle "Matata Ponyo a voulu comparaître volontairement (et personnellement à l'audience de ce lundi 11 juillet à la Cour de cassation), malgré la faiblesse de la procédure".

2 autres prévenus dont Christophe Gobler et Patrice Kitebi étaient également présents.
Me Laurent Onyemba rappelle que "nous avons demandé à l'audience passée que la Cour puisse atteindre Matata Ponyo, qui était à l'étranger. Malheureusement, les huissiers qui ont fait le travail ne l'ont pas atteint dans le délai qui est de 8 jours".

Audience renvoyée au 14 juillet

"Quand nous voulions, comme défense de Matata Ponyo, présenter nos préalables, la Cour n'avait pas prévu un interprète parce que Christophe Gobler ne parle exclusivement qu'Anglais. La Cour a été obligée de renvoyer l'audience à jeudi prochain pour permettre aux services administratifs de cette Cour de préparer un interprète pour que Gobler soit signifié des faits qui lui sont reprochés parce que cela relève de la bonne administration de la justice".
L'avocat de Matata Ponyo révèle que "l'interprète qui était présent n'est pas assermenté".
Accusé de détournement de plusieurs millions de dollars américains destinés à la construction du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, Matata Ponyo, ancien Premier ministre, est considéré par le chef de service de l'inspection générale des finances comme le principal responsable de l'échec de ce projet.


"RDC-Affaire Bukanga Lonzo : l’absence du sénateur Matata Ponyo, le procès renvoyé au 11 juillet - 13 juin 2022
= https://www.provinces26rdc.net/rdc-affaire-bukanga-lonzo-labsence-du-senateur-matata-ponyo-le-proces-renvoye-au-11-juillet/

"Affaire Bukanga Lonzo : « Matata Ponyo ne se reproche de rien » [Laurent Onyemba] - 11:07:2022
= https://lemandat.cd/2022/07/11/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-ne-se-reproche-de-rien-laurent-onyemba/


"Débâcle du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo : l’étau se resserre autour de Matata Ponyo - 17 Mai 2022
= https://www.adiac-congo.com/content/debacle-du-parc-agro-industriel-de-bukanga-lonzo-letau-se-resserre-autour-de-matata-ponyo


"Affaire Bukanga-Lonzo : Matata, Kitebi et Grobler Christo attendus à la Cour de Cassation -03:06:2022
= https://lesvolcansnews.net/2022/06/03/affaire-bukanga-lonzo-matata-kitebi-et-grobler-christo-attendus-a-la-cour-de-cassation/


"Affaire Bukanga-Lonzo/Matata rejette les accusations, l’IGF revient à la charge ! - 18 mai 2022
= https://laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/11306-affaire-bukanga-lonzo-matata-rejette-les-accusations-l-igf-revient-a-la-charge
*Alors que la Cour Constitutionnelle s’était déjà  déclarée incompétente, le feuilleton ‘’Bukanga-Lonzo’’  est, apparemment,  loin d’atteindre son exutoire dans le verdict rendu. Tirant la couverture de son côté, Matata Ponyo, l’ex-Premier Ministre devenu Leader de LGD et autoproclamé candidat à la présidentielle 2023,  continue à rejeter, en bloc, toutes les accusations portées contre lui.   Pendant   que   Jules Alingete, engageant l’IGF,  revient plutôt  à la charge et dit n’avoir aucune excuse à présenter tant  qu’il reste convaincu que l’analyse de ce dossier, quant au fond, ne pourrait que  confirmer la responsabilité personnelle pleine et entière de cet ancien Premier Ministre dans la débâcle enregistrée au niveau de l’investissement de plus 287 millions de  dollars américains effectué   pour la réalisation du Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo, sur le versant Est reliant Kinshasa, la capitale, à l’ex-Province de  Bandundu.  L’interview de Matata et le Communiqué de Jules Alingete, deux éléments repris, ci-dessous, démontrent combien le torchon continue à brûler autour de ce dossier. Mais, jusqu’où irait-il ? Qui pourra encore l’excaver et  le  trancher ? Va-t-on vers la réouverture des procédures  judiciaires ? Voilà, en tout cas, des  questions qui  se multiplient au gré de vagues.
Interview sur les antennes de  Rfi
Matata Ponyo (RDC) :«Toutes les poursuites judiciaires menées contre moi étaient non conformes à la Constitution»
Au Congo Kinshasa, l’ancien Premier ministre Matata Ponyo vient de créer un parti, LGD, Leadership et Gouvernance pour le Développement, et annonce sa candidature à la présidentielle de la fin 2023. L’an dernier, le Sénateur Matata Ponyo a eu chaud. Il a perdu son immunité parlementaire et a été menacé de poursuites judiciaires et au final, la Cour constitutionnelle s'est déclarée incompétente. Mais,  aujourd’hui, il reste sur ses gardes, car il est toujours sous contrôle judiciaire. Il dénonce un harcèlement du pouvoir contre lui.

RFI : Vous êtes candidat à la présidentielle de l’an prochain, mais vous n’êtes pas le seul. Qu’est-ce qui vous distingue des autres candidats ?
Matata Ponyo J’ai été Premier ministre pendant presque cinq ans, entre 2012 et 2016, et cela m’a donné une certaine expérience dans la gestion des affaires de l’État. Je sais que d’autres candidats ont participé à la gestion du pays, mais cette expérience particulière, au niveau de la primature, avec des résultats socio-économiques excellents, fait de moi un candidat particulier.
Quels sont ces indicateurs économiques dont vous êtes fiers ?
D’abord, le taux de croissance économique. Et pendant que j’étais au gouvernement entre 2012 et 2015, le taux de croissance moyen était à un peu plus de 7% alors que la moyenne africaine, au sud du Sahara, était de 3.5. Deuxième indicateur, le taux d’inflation, nous avons réalisé des taux d’inflation les meilleurs possibles en termes de moyenne annuelle. Je dois vous dire qu’il fut même une année, je crois en 2014-2015, nous avons réalisé un taux d’inflation de 0,8% pour toute une année, donc on n’a même pas atteint 1%.
Mais, Matata Ponyo Mapon, est-ce que votre bilan de Premier ministre n’a pas été entaché par le dossier du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo ? L’Inspection générale des finances vous a accusé en novembre 2020 d’être l’auteur intellectuel de la débâcle de ce projet agro-industriel qui s’est terminé par le détournement de plus de 200 millions de dollars.
Vous savez, c’est scandaleux, d’abord, de qualifier quelqu’un de responsable intellectuel. Ça veut dire tout simplement qu’il n’a volé aucun dollar. Parce que quand on dit de quelqu’un « responsable intellectuel », c’est qu’on est incapable de prouver qu’il a détourné un dollar. Deuxièmement, quand on parle de détournement de 200 millions de dollars, lorsque l’on demande à la Banque centrale combien elle a décaissé, ce montant est loin d’atteindre les 200 millions de dollars. Donc, ça veut dire en d’autres termes que ce sont des chiffres que l’on a fabriqué dans le but de nuire. Troisièmement, le parc agro-industriel était géré dans le cadre d’un partenariat public et privé entre le gouvernement congolais et une entreprise sud-africaine spécialisée dans la matière agricole. Et le responsable de cette entreprise a dit clairement lors d’une interview publique, ici en RDC, qu’il n’a jamais remis un dollar à monsieur Matata, que ce soit directement ou indirectement. Donc, en principe, si je me tiens en face d’institutions crédibles, je devrais recevoir des excuses et à la fois de l’inspecteur général des finances et à la fois du procureur général de la Cour constitutionnelle. Et donc je ne pense pas que ce dossier puisse entacher mon bilan socio-économique parce que c’est plutôt un dossier politique qu’un dossier judiciaire au sens strict.

Le problème, monsieur le Premier ministre, c’est que le projet agro-industriel de Bukanga Lonzo, il a échoué. Notamment parce que la société sud-africaine African Commodities n’a pas rempli toutes ses obligations, or c’est vous qui avez choisi cette société au départ. Est-ce que vous ne le regrettez pas ?
Ce n’est pas une débâcle due à une mauvaise gouvernance. Jusqu’en 2016, quand j’ai quitté le gouvernement, ce projet fonctionnait normalement. N’oubliez pas que le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo a délivré des produits agricoles qui ont été distribués dans la ville de Kinshasa et qui ont permis même de réduire le prix de la farine de maïs, dans la ville de Kinshasa. C’est, tout simplement, parce que les importateurs de produits qui devaient faire l’objet de production, donc, au parc agro-industriel se sont syndiqués, se sont donc réunis pour contrecarrer la réalisation de ce projet, en complicité avec certains opérateurs politiques malheureusement congolais. Et ce projet, aussitôt que nous avons quitté le gouvernement, on l’a arrêté. L’opérateur économique sud-africain African Commodities l’a dit, ici, à Kinshasa lorsque que le gouvernement Matata était en fonction, ce projet a fonctionné à merveille. Mais,  il faut poser la question aux détracteurs de ce parc agro-industriel, qui étaient en complicité avec les importateurs de ces produits agricoles et ces opérateurs politiques congolais, ils sont connus, ils se promènent ici pour avoir réussi à mettre fin à un projet salvateur pour la population congolaise.
En juillet dernier, les sénateurs ont levé votre immunité parlementaire, en novembre, la Cour constitutionnelle a finalement renoncé aux poursuites contre vous, mais aujourd'hui le président de cette Cour constitutionnelle vient de quitter ses fonctions. Est-ce que vous ne craignez pas d’être rattrapé un jour par la justice de votre pays ?
Dieu merci, la Cour constitutionnelle a conclu que toutes les poursuites qui étaient menées contre moi, que ce soit dans le dossier Bukanga Lonzo, que ce soit dans le dossier des biens zaïrianisés, sont non-conformes à la Constitution. Et l’article 168 alinéa 2 de la Constitution dit clairement que tous les dossiers non-conformes à la Constitution sont nuls de droit. Ça veut dire tout simplement qu’au jour d’aujourd’hui, si la Constitution était appliquée, mais écoutez,  je serais libre et j’aurais recouvré toutes mes immunités et tous mes mouvements. Tous les rebondissements qui se font à la Cour de cassation ou ailleurs, mais ce sont des rebondissements anticonstitutionnels, ce sont des violations flagrantes des lois du pays dans l’objectif uniquement de pouvoir condamner quelqu’un qui n’a détourné aucun dollar.

Donc, vous craignez toujours des poursuites judiciaires ?
Tout le monde sait aujourd’hui, que, pour atteindre monsieur Matata, on peut violer toutes les lois du pays. Ça devient un harcèlement, une obsession, surtout après avoir déclaré ma candidature à la présidentielle, donc il faut me condamner.
Et vous êtes toujours sous contrôle judiciaire ?
Scandaleusement, je suis interdit de sortir de mon pays alors que l’opérateur économique African Commodities est rentré en Afrique du Sud et fait des mouvements de va-et-vient entre l’Afrique du Sud et la RDC. On comprend très bien que c’est une interdiction plutôt politique que judiciaire.
Mais,  qu’est-ce qui vous prouve que derrière tout ça il y a un complot politique contre vous ?
L’arrêt de la Cour constitutionnelle a mis fin à toutes les poursuites judiciaires, mais pourquoi alors mes libertés ne sont pas rétablies ?
La première personnalité politique que vous avez rencontrée depuis que vous avez déclaré votre candidature, c’est l’opposant Martin Fayulu. Est-ce que votre parti LGD, Leadership et gouvernance pour le développement, pourrait s’allier avec le parti Lamuka de Martin Fayulu pour présenter un candidat unique à la présidentielle à un seul tour de l’année prochaine  
Il est prématuré de le dire. Le parti vient d’être créé, la décision du congrès a été prise pour que nous ayons un candidat à la présidentielle. Je pense qu’il nous reste encore une année et demie avant que l’élection présidentielle se tienne, donc ces questions des alliances, je crois que ce sont des questions qui seront discutées le moment venu.
Oui, mais à la différence des poids lourds de l’opposition comme Moïse Katumbi, Joseph Kabila, comme Martin Fayulu, vous n’avez pas de troupes, vous n’avez pas de députés nationaux, vous n’avez pas de députés provinciaux. Comment allez-vous faire campagne ?
Oui, mais il ne faut pas être amnésique. Lorsque monsieur Fayulu Martin a été candidat à la présidence de la République, il n’avait pas un nombre de députés comme vous le souhaitez. Je ne pense pas que, pour être candidat aux élections, il y ait une condition qui dit qu’il faut avoir des députés ou des sénateurs. Ce n’est pas une condition, donc pour moi ça ne pose pas de problème.

Pour l’instant, vous y allez seul ?
Pour le moment, nous sommes seuls.
Est-ce que vous ne craignez pas que votre candidature apparaisse comme celle d’un technocrate qui n’a pas l’ancrage et le réseau nécessaire ?
Je ne pense pas et je crois que le travail que j’ai fait au profit de la population congolaise, d’abord en tant que ministre des Finances, mais aussi en tant que Premier ministre, m’a permis d’être connu par les Congolais qui ont apprécié la qualité de ce travail. Donc, je ne me présente pas comme un inconnu.
Et si vous êtes élu, quel sera le changement le plus important que vous apporterez à ce pays ?
Le changement le plus important, c’est adjoindre à la politique économique un leadership de qualité, un leadership trans-relationnel, mais aussi une gouvernance de qualité. Et nous pensons que le binôme leadership-gouvernance est un binôme qui est à mes yeux de pouvoir créer une synergie dont le pays a besoin. Donc,  l’idéologie politique de LGD, c’est la social-démocratie, c’est-à-dire la libre entreprise, un capitalisme adossé à une prise en charge sociale. Donc,  si LGD prend le pouvoir, il va pouvoir favoriser effectivement une économie compétitive qui n’oublie pas le secteur social, mais qui vise essentiellement les repositionnements sur la trajectoire d’une économie émergente d’ici 30 ans


"RDC : l'IGF “confirme” la responsabilité de Matata Ponyo dans la débâcle de Bukanga Lonzo qui a coûté au pays plus de “287 millions USD” - 17 mai, 2022
= https://deskeco.com/2022/05/17/rdc-ligf-confirme-la-responsabilite-de-matata-ponyo-dans-la-debacle-de-bukanga-lonzo-qui-coute-au

L'Inspection générale des finances (IGF) s'est une nouvelle fois exprimée sur le dossier Bukanga Lonzo dans lequel l'ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo est cité continuellement. Dans un communiqué publié ce lundi 16 mai, l'IGF dit noter qu’à ce stade, elle ne peut plus communiquer sur le dossier étant donné que la justice s'en était déjà saisie. Toutefois, elle relève dans son document que Matata Ponyo est bien l'auteur intellectuel, matériel et principal de cet échec. 
" L'Inspection Générale des Finances confirme par conséquent que le Projet de Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo est un échec désastreux, qui a coûté à la République plus de 287 millions de dollars américains et que son instigateur, l'ancien Premier ministre MATATA PONYO est bien l'auteur intellectuel, matériel et principal de cet échec ainsi que des détournements qui ont eu lieu. L'Inspection Générale des Finances n'a, par conséquent, aucune excuse à présenter et reste convaincue que l'analyse de ce dossier quant au fond ne pourra que confirmer la responsabilité personnelle, pleine et entière, de Monsieur MATATA PONYO dans cette débâcle ", dit le communiqué de l'IGF. 
L'Inspection rappelle que son audit sur la gestion du parc Agro industriel de Bukanga Lonzo avait été sollicité par l'ex-Premier ministre lui-même et donc il ne s'agit nullement d'un “acharnement”. 
" En tout état de cause, ce que l'opinion doit retenir est que : cette de contrôle avait été demandée par l'ancien Premier ministre MATATA PONYO lui-même et non par une quelconque autorité politique ou judiciaire, pour être qualifiée par lui d'acharnement ; sa demande était motivée par les accusations lancées à son endroit dans l'opinion ainsi que différents milieux politiques, accusations qui se sont révélées fondées et que L'Inspection Générale des Finances a documentées, dans le respect des normes en matière d'audit et de contrôle ". 
La Cour constitutionnelle s'est déjà exprimée par son arrêt du 15 novembre acquittant Matata de toutes poursuites sur ce dossier. Pour la haute cour, Matata n'était justiciable devant sa juridiction. Du côté Matata, ses avocats se référant à la constitution,  notamment le professeur Nyabirungu estime que même la Cour de cassation ne peut juger Matata, car les faits commis c'était en sa qualité du Premier ministre, donc on devrait le juger pendant qu'il était en fonction et non après. Augustin à créé son parti politique et a annoncé qu'il sera candidat président de la république aux élections de 2023.
= https://www.congoforum.be/fr/2022/05/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-est-le-principal-auteur-du-detournement-de-287-millions-usd-igf/


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 20/7/2022, 4:38 pm

Le clan Matata se cabre à nouveau sur ses simagrées de compétence juridictionnelle entre Cour de Cassation et Cour constitutionnelle. Qu'est-ce à dire, n'y a-t-il donc eu débâcle avec le fumeux projet du Parc industriel de Bukanga Lonzo dont les coupables devraient répondre, Matata ne serait coupable de rien alors qu'il est le PM qui  a initié ce projet ? Assez de ces stratagèmes qui nieraient autrement la présence et la faillite de ce projet, il faut à tout prix l'instruction immédiate de ce dossier plutôt que de multiplier les fuites en avant pour  l'ignorer ; le faire n'est pas un acharnement personnel sur Matata...


"Affaire Bukanga Lonzo : la partie Matata a soulevée les exceptions notamment sur l'incompétence de la Cour de cassation, l'affaire renvoyée au 21 juillet - 14 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/14/affaire-bukanga-lonzo-la-partie-matata-soulevee-les-exceptions-notamment-sur
La Cour de cassation a poursuivi, ce jeudi 14 juillet, l'audience sur le détournement des fonds alloués au Parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo. Toutes les parties prévenues ont comparu, dont le  l'ex-Premier ministre Matata Ponyo, son ministre délégué aux finances au moment des faits, Patrice Kitebi et Glober Kristo, l'homme d'affaires Sud-africain chargé de l'exécution du marché.

Les avocats des parties précisément ceux du sénateur Matata Ponyo ont soulevé l’incompétence de la juridiction. Selon eux,  Matata Ponyo n’étant plus Premier ministre, n'est pas justiciable  devant la Cour de cassation.
" Les faits relèvent de la qualité d'un ancien Premier ministre et non d'un sénateur. Dans un état de droit, pour qu'une personne soit jugée, il faut qu'on ait dans la loi, lever l'option sur le juge compétent mais aussi sur la procédure pour le poursuivre. Pour le cas de Monsieur Matata, il n’y a aucune disposition de notre pays qui soutient justement le fait qu'il peut être justiciable devant la Cour de cassation pour le fait qui relève de sa qualité d'un ancien Premier ministre. Nous avons déroulé une bactérie d'exceptions devant le juge de cassation pour lui montrer que le fait pour lequel que Monsieur Matata est poursuivi ne relève pas de sa qualité de sénateur mais plutôt du Premier ministre ", a expliqué Maître Laurent Onyemba, un des membres du collectif des avocats de Matata Ponyo.
Et d'ajouter :
" La Cour a pris acte du fait que nous avons déroulé les exceptions de l'incompétence mais aussi des questions liées à l'irrecevabilité. Ça veut dire que le Procureur Général près la Cour constitutionnelle avait déjà rendu une décision sur l'incompétence qui relève de leur juridiction et a renvoyé le dossier au greffe. Nous avons posé comme préalable à la Cour quel est le mécanisme qui fait que le dossier quitte le greffe de la Cour constitutionnelle vers la Cour de cassation, parce qu’il n'existe pas de passerelle en droit entre ces juridictions. La Cour de cassation étant la juridiction supérieur de l'ordre judiciaire, la cour constitutionnelle est une juridiction d'exception".
L'affaire est renvoyée au 21 juillet prochain.
Matata Ponyo et ses coaccusés  sont  poursuivis pour détournement des fonds destinés au projet du Parc agroalimentaire de Bukanga Lonzo. Après que la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente à juger les prévenus, le dossier a alors été transmis à la Cour de cassation.


"Procès de Matata Ponyo en RDC: la compétence de la Cour de cassation remise en cause par la défense - 15/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220715-proc%C3%A8s-de-matata-ponyo-en-rdc-la-comp%C3%A9tence-de-la-cour-de-cassation-remise-en-cause-par-la-d%C3%A9fense 
L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, l'ancien ministre délégué aux Finances Patrice Ketebi et le responsable sud-africain de Africom rejettent la compétence de la Cour de cassation dans le procès du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Une affaire où ils sont poursuivis pour détournement de plusieurs millions de dollars.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda Wa Kamanda

En novembre 2021, la Cour constitutionnelle s’était déclarée incompétente. Juste après la Cour de cassation a pris le relais, mais pour l’heure l’affaire a été reportée deux fois. La première, pour cause d’absence du principal accusé Matata Ponyo en voyage à l’étranger, la seconde pour permettre à la cour de trouver un interprète en anglais pour le Sud-Africain Cristo Grobler.
Cette fois-ci, les deux interprètes ont été invités à prêter serment devant les juges de la cour. S’en est suivi alors l’appel des accusés à la barre, tour à tour, Augustin Matata Ponyo, Patrice Kitebi Kibol et Cristo Grobler, suivis de leurs avocats.
Pour Me Nyabirungu Mwenasonga, l’un des avocats de Matata Ponyo, le discours n’a pas varié. La Cour constitutionnelle s’était déclarée incompétente et il estime que la Cour de cassation ne l’est pas plus. Me Laurent Onyemba, de la même équipe, explique : « Nous avons posé comme préalable à la cour : quel est le mécanisme qui fait que les dossiers quittent le greffe de la Cour constitutionnelle vers la Cour de cassation parce qu’il n’existe pas de passerelle en droit entre ces juridictions ? La Cour de cassation est une juridiction supérieure en droit judiciaire et la Cour constitutionnelle est une juridiction d’exception. »

Pour Me Kalume Beya, son client Christo Grobler ne peut être jugé que par une cour internationale : « Il se fait que lorsque l’État a signé cet accord avec Cristo Grobler, les sociétés sud-africaines ont désigné un juge. C’est un juge arbitral, c’est un arbitre international. »
Dans sa réplique, le ministère public n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Pour lui, la cour est compétente, et l’action introduite par les accusées doit être jugée irrecevable, le peuple congolais est en train de croupir dans la misère et réclame réparation. Le tribunal doit se prononcer le 21 juillet sur les exceptions soulevées par les avocats.


"Querelle de procédure entre avocats et ministère public au procès Matata Ponyo - 17 JUILLET 2022.
= https://www.lesoftonline.net/articles/querelle-de-proc%C3%A9dure-entre-avocats-et-minist%C3%A8re-public-au-proc%C3%A8s-matata-ponyo
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
La Cour de cassation va jeudi prochain 21 juillet 2022 rendre un arrêt qui dira si elle juge ou non l'ancien Premier ministre (18 avril 2012-20 décembre 2016) Augustin Matata Ponyo Mapon et ses co-accusés, son ministre délégué auprès du Premier ministre en charge des Finances Patrice Kitebi Kibol M'vul (28 avril 2012-11 décembre 2014) et le directeur gérant de la société Africom, le Sud-africain Christo Krobler dans le procès de la débâcle du Parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo où plus 287 millions de $US auraient été détournés, selon les conclusions de l'enquête fournies à la justice par l'IGF, l'Inspection Générale des Finances. Jeudi 14 juillet, au troisième appel à la barre de cette affaire, les parties prévenues ont soulevé plusieurs exceptions sur l'incompétence et l'irrecevabilité de l'action du ministère public.
Selon les avocats de la défense, les faits commis comme Premier ministre ne peuvent être jugés par cette la Cour de cassation car les faits pour lesquels Augustin Matata Ponyo Mapon est poursuivi remontent à l’époque où il était Premier ministre.
«De ces flèches, comme vous venez de le dire, dirigées contre notre personne, en notre qualité de Procureur Général, nous serons tentés de demander à votre cour de se déclarer incompétente et laisser ce prévenu libre et ne pas le poursuivre. Tel n'en sera pas le cas. Et si vous déclarez votre juridiction incompétente, qui jugera ce prévenu?

Seul le Dieu Suprême qui pourrait le juger ou dans notre pays, nous n'avons pas des juridictions compétentes pour juger les auteurs des faits qui leur sont reprochés ? Le peuple congolais est en train de croupir dans la misère et demande réparation pour les préjudices qu'il a subis.
La Cour constitutionnelle, en recevant l'exception de l'incompétence et en la déclarant fondée, la lecture approfondie de cet arrêt, vous verrez nulle part où la cour en se déclarant incompétente, nomme la juridiction compétente», riposte le ministère public s'adressant aux juges de la Cour de cassation.
Puis : «Quant à ce, à travers certains motifs, c'est le cas du paragraphe six et au deuxième feuillet du paragraphe trois de cet arrêt, au moins que pour les faits pour lesquels nous sommes appelés à statuer aujourd'hui, ces faits sont de la compétence des tribunaux ordinaires. Et que c'est par honneur d'un Premier ministre honoraire de notre pays et par le fait d'entraînement que les autres prévenus sont ici à la haute cour.
Nous disons que votre cour est compétente, et nous disons que ces exceptions sont non fondées et votre cour poursuivra pour connaître l'issue de cette affaire».

«AUTEUR INTELLECTUEL, MATÉRIEL ET PRINCIPAL».

Quand l’ancien premier ministre aujourd’hui sénateur estime que ce dossier a été monté par le pouvoir en place en vue de l'exclure de la compétition électorale (il s’est récemment déclaré candidat Président de la République) et demande à l’IGF de s’en excuser publiquement, l'Inspection Générale des Finances revient à la charge dans un communiqué rendu public lundi 16 mai 2022.
«L’Inspection Générale des Finances confirme que le projet de Parc Agro-industriel de Bukanga-Longo est un échec désastreux qui a coûté à la République plus de 287 millions de $US et que son instigateur, l’ancien premier ministre Matata Ponyo est bien l’auteur intellectuel, matériel et principal de cet échec ainsi que des détournements qui ont eu lieu.
L’Inspection Générale des Finances n’a, par conséquent, aucune excuse à présenter et reste convaincue que l’analyse de ce dossier, quant au fond, ne pourra que confirmer la responsabilité personnelle, pleine et entière de Monsieur Matata Ponyo dans cette débâcle».
Devant la Cassation, le principal avocat de Matata Ponyo, Me Raphaël Nyabirungu Mwene Songa, déroule les exceptions déjà soulevées devant la Cour constitutionnelle. Il rappelle l'arrêt du 15 novembre 2021 de cette cour qui, à l'en croire, « a vidé cette affaire de son contenu », étant donné que cette haute juridiction dont les arrêts sont opposables à tous s'était déclarée incompétente et qu'aucune autre juridiction ne peut plus juger leur client.
Me Laurent Onyemba, autre avocat Matata, invoque « un préalable : quel est le mécanisme qui fait que les dossiers quittent le greffe de la Cour constitutionnelle vers la Cour de cassation dès lors qu’il n’existe pas de passerelle en droit entre ces juridictions ?
La Cour de cassation est une juridiction supérieure en droit judiciaire et la Cour constitutionnelle une juridiction d’exception». «Il n'y a pas eu de réquisitoire préalable sollicitant la levée d'immunité du sénateur», déposent les avocats.
Pour les conseils de Patrice Kitebi Kibol M'vul, leur client est privé de son droit de double degré des juridictions.
Quant à la partie du prévenu sud-africain, ses conseils arguent qu'il est justiciable de la Cour internationale d'arbitrage qui serait déjà saisie de cette affaire dont le contrat est extra-étatique répondant du droit international.
« Lorsque l’État a signé cet accord avec Christo Grobler, les sociétés sud-africaines ont désigné un juge. C’est un juge arbitral, c’est un arbitre international», soutient Me Kalume Beya.
Dans sa réplique, le ministère public dit la Cour de cassation compétente et son action conforme à la loi.

«L'ÉTAT DE DROIT DIFFICILE ET IMPOSSIBLE À 100%».

Il invoque la Constitution de la République dans ses articles 19 («nul ne peut être ni soustrait ni distrait contre son gré du juge que la loi lui assigne») et 164 («la Cour constitutionnelle est le juge pénal du Président de la République et du Premier ministre pour des infractions politiques de haute trahison, d’outrage au Parlement, d’atteinte à l’honneur ou à la probité ainsi que pour les délits d’initié et pour les autres infractions de droit commun commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Elle est également compétente pour juger leurs co-auteurs et complices»).
Il s'appuie aussi sur le principe de l'unicité du ministère public avec celui près la Cour constitutionnelle.
Dans son réquisitoire devant les juges de la Cour constitutionnelle, le 8 novembre 2021, Me Raphaël Nyabirungu Mwene Songa avait eu pour soubassement «l'État de droit». «La République démocratique du Congo est, dans ses frontières du 30 juin 1960, un État de droit (...)
Quelle peut-être la meilleure institution pour s’acquitter de cette responsabilité à la fois redoutable et exaltante que vous, la Cour constitutionnelle? Donc, c’est avec confiance que le Premier ministre honoraire se présente devant vous, dépositaires de la Constitution et garant de l’État de droit», avait soutenu ce Doyen honoraire à la Faculté de droit de l'Université de Kinshasa.
Or, le 15 juillet, en plein débat sur « l'État de droit », lors d’un panel à la radio TopCongo, le président du Synamac, le Syndicat National Autonome des Magistrats, Edmond Issofa riposte. «Dans son concept tant juridique, philosophique que politique, il est impossible ou difficile d'avoir l'État de droit à 100%».
Il s'en explique : «Nous avons vécu, des années durant, des situations qui ont fait que l'État de droit a vraiment reculé en ce qui concerne l'administration de la justice dans notre pays. Mais nous pouvons faire mieux et atteindre ou dépasser certains pays d'Europe et d'Amérique, atteindre un État où il y aura prééminence du droit, de la loi sur toute autre chose, toute autre considération».
Un avocat célèbre, Me Coco Kayudi, président du barreau de Kinshasa-Matete, le rejoint : «Si vous voulez mélanger justice congolaise, État de droit et procès équitable, vous risquez de faire fausse route». Reste à attendre le verdict des juges qui tombe le 21 juillet.


"Affaire Bukanga Lonzo : le prononcé de la Cour de cassation fixé le 21 juillet prochain - 15-07-2022
= https://www.digitalcongo.net/article/62d151cb80be4e5cdbe40891/

"Affaire Bukanga Lonzo : ''Matata Ponyo ne peut plus être poursuivi devant la Cour de cassation" (Avocat) - 05/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/05/actualite/justice/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-ne-peut-plus-etre-poursuivi-devant


"Bukanga Lonzo: l’IGF martèle ses accusations de détournements à l’encontre de Matata Ponyo - 17 mai 2022
= https://www.financialafrik.com/2022/05/17/rdc-affaire-bukanga-lonzo-ligf-martele-ses-accusations-de-detournements-a-lencontre-de-matata-ponyo/


"Affaire Bukanga Lonzo : « Matata Ponyo est le principal auteur du détournement de 287 millions USD » (IGF) - 17/05/2022
= https://www.congoforum.be/fr/2022/05/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-est-le-principal-auteur-du-detournement-de-287-millions-usd-igf/
= https://laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/11306-affaire-bukanga-lonzo-matata-rejette-les-accusations-l-igf-revient-a-la-charge


"Débâcle du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo : l’étau se resserre autour de Matata Ponyo - 17 Mai 2022
= https://www.adiac-congo.com/content/debacle-du-parc-agro-industriel-de-bukanga-lonzo-letau-se-resserre-autour-de-matata-ponyo


" Invité Afrique
Matata Ponyo (RDC) :«Toutes les poursuites judiciaires menées contre moi étaient non conformes à la Constitution» - 16/05/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220516-matata-ponyo-rdc-toutes-les-poursuites-judiciaires-men%C3%A9es-contre-moi-%C3%A9taient-non-conformes-%C3%A0-la-constitution

"Affaire Bukanga Lonzo : « Matata Ponyo ne se reproche de rien » [Laurent Onyemba] - 11:07:2022
= https://lemandat.cd/2022/07/11/affaire-bukanga-lonzo-matata-ponyo-ne-se-reproche-de-rien-laurent-onyemba/


"


= https://www.geopolismagazine.net/affaire-bukanga-lonzo-la-cour-constitutionnelle-renvoie-matata-ponyo-a-son-juge-naturel/
= https://7sur7.cd/2022/05/02/bukanga-lonzo-aucune-autre-juridiction-ne-peut-engager-une-action-pour-ces-memes-faits
= https://www.radiookapi.net/2022/02/21/emissions/linvite-du-jour/matata-ponyo-je-suis-prisonnier-politique-dans-mon-propre-pays


Compatriotiquement!


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

Message  ndonzwau 22/7/2022, 9:41 pm

Dites-moi, sommes-nous revenus dans l'univers avant le bing-bang sans la moindre organisation, une société sans Etat ? En effet voici dans l'affaire Matata et Bukanga Lonzo qu'aucune juridiction meme la plus haute n'assume de dire la loi. Cour de Cassation et Cour constitutionnelle se rejettent tour à tour la balle et Matata devenu sujet libre à jamais justifiable d'aucune loi. CQue leo Congo g soit devenu jusqu'à la carricature un non-Etat interpelle. Il est urgent que la Justice en l'occurrence la Cour constitutionnelle ju son role de plus haute juridiction du pays en arrêtant vite ce film de très mauvais goût.


"Procès Bukanga Lonzo : La Cour de cassation renvoie l’affaire à la Cour constitutionnelle -
22.07.2022

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108105_proces_bukanga_lonzo_la_cour_de_cassation_renvoie_l_affaire_a_la_cour_constitutionnelle.html

"Procès Bukangalonzo : La Cour de Cassation renvoie Matata Mponyo et consorts à la Cour constitutionnelle -
= https://africa24sur24.net/proces-bukangalonzo-la-cour-de-cassation-renvoie-matata-mponyo-et-consorts-a-la-cour-constitutionnelle/

"Procès Bukanga Lonzo : la Cour de cassation se déclare incompétente -
22 juillet 2022

= https://b-onetv.cd/proces-bukanga-lonzo-la-cour-de-cassation-se-declare-incompetente/

"Procès Bukangalonzo : "La Cour constitutionnelle ne va pas se dédire, elle va rejeter la requête de la Cour de cassation (Me Nyabirungu) - 22/07/2022
= https://7sur7.cd/2022/07/22/proces-bukangalonzo-la-cour-constitutionnelle-ne-va-pas-se-dedire-elle-va-rejeter-la

"Procès Bukangalonzo: Matata résiste à la noyade, il est renvoyé devant la Cour constitutionnelle - 22/07/2022
= https://www.opinion-info.cd/justice/2022/07/22/proces-bukangalonzo-matata-resiste-la-noyade-il-est-renvoye-devant-la-cour

"Affaire Bukanga Lonzo: la Cour de cassation saisit la Cour constitutionnelle pour interpréter le statut de Matata - 22/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/23/actualite/justice/affaire-bukanga-lonzo-la-cour-de-cassation-saisit-la-cour


"RDC : Augustin Matata Ponyo renvoyé devant la Cour constitutionnelle23 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1364441/politique/rdc-augustin-matata-ponyo-renvoye-devant-la-cour-constitutionnelle/
La Cour constitutionnelle s’était déclarée « incompétente » en novembre pour juger l’ancien Premier ministre dans une affaire de détournement des deniers publics....

"
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ndonzwau


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L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO ! Empty Re: L'AFFAIRE BUKANGA-LONZO ET MATATA PONYO !

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