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LES PRELATS DE LA CENGO ENCORE AU SECOURS DU PAYS, EN VIGIES DE LA REPUBLIQUE ILS S'INQUIETENT POUR LA COHESION NATIONALE, DENONCENT UNE JUSTICE CORROMPUE ET ENCORE UNE LOI DE LA CENI PROBLEMATIQUE !

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LES PRELATS DE LA CENGO ENCORE AU SECOURS DU PAYS, EN VIGIES DE LA REPUBLIQUE ILS S'INQUIETENT POUR LA COHESION NATIONALE, DENONCENT UNE JUSTICE CORROMPUE ET ENCORE UNE LOI DE LA CENI PROBLEMATIQUE ! Empty LES PRELATS DE LA CENGO ENCORE AU SECOURS DU PAYS, EN VIGIES DE LA REPUBLIQUE ILS S'INQUIETENT POUR LA COHESION NATIONALE, DENONCENT UNE JUSTICE CORROMPUE ET ENCORE UNE LOI DE LA CENI PROBLEMATIQUE !

Message  ndonzwau 23/6/2021, 6:35 pm

LES PRELATS DE LA CENGO ENCORE AU SECOURS DU PAYS, EN VIGIES DE LA REPUBLIQUE ILS S'INQUIETENT POUR LA COHESION NATIONALE, DENONCENT UNE JUSTICE CORROMPUE ET ENCORE UNE LOI DE LA CENI PROBLEMATIQUE ...


"RDC: la Cenco s'inquiète pour la cohésion nationale et dénonce une justice corrompue - 22/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210622-rdc-la-cenco-s-inqui%C3%A8te-pour-la-coh%C3%A9sion-nationale-et-d%C3%A9nonce-une-justice-corrompue

LES PRELATS DE LA CENGO ENCORE AU SECOURS DU PAYS, EN VIGIES DE LA REPUBLIQUE ILS S'INQUIETENT POUR LA COHESION NATIONALE, DENONCENT UNE JUSTICE CORROMPUE ET ENCORE UNE LOI DE LA CENI PROBLEMATIQUE ! 000_JI44N
Le président de la Cenco, l'archevêque Marcel Utembi (G) et le porte-parole de la Conférence épiscopale l'abbé Donatien Nshole (D) AFP - JUNIOR D.KANNAH

Après les critiques du président Felix Tshisekedi contre l’appareil judiciaire, place aux évêques catholiques sur un ton encore plus ferme. Réunis au sein de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), ils ont dénoncé dans un message publié lundi à Kinshasa, au terme de leur assemblée générale les maux de la justice congolaise, ternie, selon les évêques, par des antivaleurs qui menacent, selon eux, la cohésion nationale.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Les évêques ont d’abord relevé un contraste dans leur message dévoilé comme de coutume, par l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco. Les réserves de change ont certes doublé à la Banque centrale, passant officiellement de 500 millions de dollars à 1,2 milliard dollars, mais la majorité de la population continue de faire face à l’extrême pauvreté.
« Curieusement, à côté d’elle, il y a encore et toujours une poignée de compatriotes qui s’enrichit de façon scandaleuse et sans cause. Cette situation a aussi un impact négatif sur la cohésion nationale dans la mesure où elle creuse davantage le fossé entre les riches et les pauvres. »
]Cette cohésion est aussi menacée par la justice mal rendue, affirment les prélats catholiques sur un ton ferme. « La justice est gangrénée par la corruption et instrumentalisée par le politique. Pour beaucoup de nos compatriotes, l’appareil judiciaire est perçu comme une officine de combines, un espace de règlement de comptes et de cautionnement des injustices. La corruption, hélas, semble être le principal moyen pour gagner un procès ».

« Le droit cède la place au clientélisme, au régionalisme, au tribalisme et au népotisme. La cohésion nationale est ainsi mise à mal, particulièrement quand la justice est exploitée pour écarter les concurrents politiques ». Un réquisitoire sévère, auquel s'ajoute une remontrance lorsque les évêques fulminent contre les députés et sénateurs appelés à ne pas « abuser des immunités parlementaires pour échapper à la justice ».
Les prélats ont regretté qu'en dépit des changements politiques salués, les institutions politiques pèsent encore lourdement sur les finances de l'Etat, avec un train de vie qui alimente aussi des inégalités sociales.
Les évêques se sont également inquiétés du climat avant les élections pour lesquelles ils ont d’ailleurs appelé les Congolais à demeurer « vigilant » afin qu'elles se tiennent bien en 2023. Selon les évêques, la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), avec la prédominance de la nouvelle majorité au pouvoir, « ne rassure pas tous les acteurs politiques et sociaux, et ne garantit pas un processus électoral crédible »."


"La CENCO fustige une justice sous la botte des politiques - 22/06/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/06/la-cenco-fustige-une-justice-sous-la-botte-des-politiques/
* Pour les évêques catholiques, le pays va mal, le pouvoir judiciaire est utilisé pour écarter des adversaires politiques.
* Les princes de l’Eglise déplorent également le népotisme, le tribalisme… des anti-valeurs qui menacent la cohésion nationale.

La justice à double vitesse, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) n’en veut pas. Les évêques catholiques fustigent « cette justice gangrénée par la corruption et instrumentalisée par le politique ». C’est du moins l’essentiel du message du clergé congolais, diffusé hier lundi, à l’issue de la 58ème Assemblée plénière de la Cenco, tenue du 14 au 18 juin dernier à Kinshasa.

Selon les évêques catholiques,  » la justice continue d’être mal rendue au pays« . Pourtant, précise la CENCO, « la justice est l’un des piliers d’un état de droit : elle grandit une nation ».
Dans notre pays, elle continue à être mal rendue. Gangrenée par la corruption et l’instrumentalisation par les politiques. Pour plusieurs de nos compatriotes, l’appareil judiciaire est perçu comme une officine de combines, un espace de règlement des comptes et cautionnement des injustices « , a déclaré le porte-parole de la CENCO l’abbé Donatien N’Shole.
Pour les évêques, « la corruption, hélas, semble être le principal moyen pour gagner un procès. Le droit cède, dès lors, la place au clientélisme, au régionalisme, au tribalisme et au népotisme. La cohésion nationale est ainsi mise à mal, particulièrement quand la justice est exploitée pour écarter les concurrents politiques« 

D’après eux, « la population a bien accueilli la fin de la coalition et l’avènement du nouveau Gouvernement censé répondre à ses besoins. Il s’avère que, dans la réalité, le budget national privilégie les institutions politiques au détriment du bien-être de la population. Cette injustice ne fait que renforcer les inégalités sociales« .
L’épiscopat congolais décrie, en outre, la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), estimant qu’elle ne rassure pas ». Les évêques notent que cette politisation de la centrale électorale « ne garantit pas un processus électoral crédible« . Ce qui prédispose, selon eux, aux contestations et autres crises post-électorales.
« (…) La politisation de la CENI, avec la prédominance de la nouvelle Majorité au pouvoir telle qu’adoptée au Parlement ne rassure pas tous les acteurs politiques et sociaux, et ne garantit pas un processus électoral crédible. Ce qui porte les germes de contestation et de crises de légitimité qui fragilisent davantage la cohésion« , lit-on dans ce message lu par le secrétaire général de la CENCO, l’abbé Donatien N’Shole.

Les évêques de RDC recommandent, de ce fait au Parlement d’améliorer sensiblement la loi électorale « afin de rassurer tous les acteurs ». « Le Gouvernement doit s’assurer, quant à lui, du respect du cycle électoral« , alerte la CENCO appelant le peuple congolais  » à la vigilance pour la tenue des élections en 2023 « .
Les évêques appellent le peuple à  » former une communauté nationale autour des idéaux de liberté, de fraternité, de solidarité, de justice, de paix et de travail « . Ils disent avoir « apprécié à leurs justes valeurs, les premiers gestes du Président de la République, notamment la décrispation du climat politique et la liberté d’expression dans les médias, la libération des prisonniers politiques et d’opinions, le retour au pays des exilés politiques, la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement de base, et aujourd’hui la proximité avec nos frères et sœurs sinistrés par l’éruption du volcan Nyiragongo« .

Pour les princes de l’Eglise catholique, ces gestes « renforcent l’unité du Congo et la cohésion nationale. Cependant, notent-ils,  » cette unité est de plus en plus menacée par les antivaleurs telles que le népotisme, le tribalisme, le régionalisme, le clientélisme, l’exclusion des adversaires politiques, des pratiques et des discours qui fragilisent les liens sociaux. Cet état de choses brise le rêve commun et compromet la cohésion nationale sur plusieurs plans « .
Au regard de cette situation, la CENCO recommande au Président de la République de  » promouvoir les initiatives favorisant l’unité nationale, veiller à la bonne représentativité géographique dans les institutions  » et de  » mettre davantage l’Armée dans les conditions qui lui permettent de répondre efficacement à sa mission de défendre et de sauvegarder l’unité et l’intégrité du territoire national« .
Lire en page 3 l’intégralité de la communication des prélats.      
Rachidi MABANDU
MESSAGE DE LA 58ème ASSEMBLEE PLENIERE DE LA CENCO
 APPEL A LA COHESION NATIONALE – SOYONS UNIS (cf. 1Co 1, 10)[...]"
= https://www.radiookapi.net/2021/06/22/actualite/revue-de-presse/forum-des-la-cenco-fustige-une-justice-sous-la-botte-des


"RDC : la CENCO recommande au gouvernement de “rééquilibrer” les dépenses des institutions proportionnellement aux besoins de la population - 21 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/21/rdc-la-cenco-recommande-au-gouvernement-de-reequilibrer-les-depenses-des-institutions
La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a, au terme de sa 58ème Assemblée plénière ordinaire axée sur l’évaluation de la situation actuelle du pays, tenue du 14 au 18 juin, lancé un appel à la cohésion nationale pour un Congo stable où règnent la justice et la paix

Les évêques disent notamment constater que le budget de l’Etat accorde plus d’attention aux institutions politiques et ce, au détriment de l'intérêt de la population. Ainsi, ils ont recommandé au gouvernement de “rééquilibrer” les dépenses des institutions en privilégiant les besoins de la population entre autres. 
" Il s'avère que, dans la réalité, le budget national privilégie les institutions politiques au détriment du bien être de la population. Cette injustice ne fait que renforcer les inégalités sociales (...). En vue de renforcer l'unité et la cohésion nationale, nécessaires pour le développement du pays, nous recommandons au gouvernement de rééquilibrer les dépenses des institutions proportionnellement aux besoins de la population, de promouvoir des projets de société qui renforcent l’intégration nationale tels que la construction des routes nationales”, dit la CENCO.
Plusieurs autres recommandations ont été formulées à l’endroit du gouvernement à l’issue de cette 58ème Assemblée plénière ordinaire, à savoir : 
- Evaluer au niveau national le processus de la décentralisation et des moyens les plus efficaces de stabiliser les institutions provinciales et de les mettre au service de la population
- Veiller au respect du cycle électoral, gage de la démocratie
- Revaloriser les fêtes nationales et les symboles forts de la Nation.


"Etat de droit /RDC : la CENCO dit non à la justice à double vitesse ! - 22 JUIN 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/06/22/a-la-une/etat-de-droit-rdc-la-cenco-dit-non-a-la-justice-a-double-vitesse/
*Ce que nombreux d’acteurs sociopolitiques dénonçaient hier, les princes de l’Eglise catholique l’épinglent aujourd’hui. Tenez ! La 58ème Assemblée plénière de la Conférence Episcopale nationale du Congo (CENCO), tenue du 14 au 18 juin à Kinshasa, a brossé un tableau global de   la situation actuelle de la RDC. Dans sa déclaration finale publiée dans les médias, après avoir lancé un appel à la cohésion nationale pour un Congo stable où règnent la justice et la paix, la CENCO a dénoncé également la justice à double vitesse au pays. Elle en appelle, enfin, à éviter que l’appareil judiciaire soit   exploité pour écarter, de manière sélective, les potentiels adversaires politiques.

Selon les Evêques catholiques, la justice continue d’être mal rendue au pays, car elle est caractérisée par la corruption et l’instrumentalisation par les politiques. «La justice est l’un des piliers d’un Etat de droit : elle grandit une nation. Par contre, dans notre pays, elle continue à être mal rendue. Gangrenée par la corruption et l’instrumentalisation par les politiques. Pour plusieurs de nos compatriotes, l’appareil judiciaire est perçu comme une officine de combines, un espace de règlement des comptes et cautionnement des injustices », a déclaré le porte-parole de la CENCO, l’abbé Donatien Nshole. Et de préciser : « La corruption, hélas, semble être le principal moyen pour gagner un procès. Par ailleurs, le droit cède la place au clientélisme, au régionalisme, au tribalisme et au népotisme ».

‘’Officine de combines‘’

«Pour beaucoup de nos compatriotes, l’appareil judiciaire est perçu comme une officine de combines, un espace de règlement des comptes et de cautionnement des injustices. La corruption, hélas, semble être le principal moyen pour gagner un procès. Par ailleurs, le droit cède la place au clientélisme, au régionalisme, au tribalisme et au népotisme. La cohésion nationale est ainsi mise à mal, particulièrement quand la justice est exploitée pour écarter les concurrents politiques », fait savoir, en outre, le communiqué final de la CENCO à l’issue de la réunion des Evêques.
Pour ce faire, la CENCO a recommandé au Président de la République, Félix Tshisekedi, de poursuivre véritablement la lutte contre la corruption et l’impunité au pays ; de Promouvoir les initiatives favorisant l’unité nationale ; de veiller à la bonne représentativité géographique dans les institutions notamment, en décourageant le tribalisme.[/size]

Ce constat réalisé par l’Eglise catholique est le même que la conclusion qu’ont tirée dernièrement les leaders de Lamuka, de la Dysoc ainsi que les autres confessions religieuses dont l’ECC. Ils font allusion, d’ailleurs, à un certain nombre de cas dont, par exemple, celui du   Sénateur Matata Ponyo Mapon qui, accusé dans le dossier de Bukanga Lonzo, avait, pourtant, décidé de rentrer à Kinshasa pour faire face à la justice dans le cadre du dossier lié au détournement présumé des fonds alloués à la réalisation de ce projet du parc agro-industriel.
Comme tout le monde le sait, le Sénat n’a pas autorisé les poursuites judiciaires contre l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, ni contre   sa collègue Sénatrice Ida.
Mais, aux dernières nouvelles, il semble qu’à ce jour, en dépit de ce rejet, d’autres initiatives auraient été déclenchées vers la Cour Constitutionnelle au risque de pousser cette dernière à verser, si l’on n’y prend garde, dans des interprétations viciées des dispositions de la Constitution en matière d’immunités."
= https://laprosperiteonline.net/2021/06/22/a-la-une/30-juin-2021-la-cenco-decrete-une-journee-de-priere-pour-lunite-nationale/


"RDC-CENI : pour la CENCO, la nouvelle loi ne rassure pas tous les acteurs politico-sociaux et ne garantit pas un processus électoral crédible - 21 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/21/rdc-ceni-pour-la-cenco-la-nouvelle-loi-ne-rassure-pas-tous-les-acteurs-politico-sociaux

= https://www.radiookapi.net/2021/06/21/actualite/politique/la-cenco-invite-felix-tshisekedi-mettre-des-moyens-la-disposition-des


"Reforme de la Ceni : pour la Cenco, la loi telle qu'adoptée ne "rassure pas un processus électoral crédible"  - 21.06.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-88991_reforme_de_la_ceni_pour_la_cenco_la_loi_telle_qu_adoptee_ne_rassure_pas_un_processus_electoral_credible.html
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) s'est exprimé ce lundi 21 juin lors d'une conférence de presse à Kinshasa, sur la loi modifiant et complétant la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni) adoptée au Parlement. Pour les évêques, la loi telle qu'adoptée ne "rassure pas un processus électoral crédible".
"L'option de la politisation de la Ceni, avec la prédominance de la nouvelle majorité au pouvoir, adoptée au Parlement, ne rassure pas tous les acteurs politiques et sociaux, et ne rassure pas un processus électoral crédible", disent les évêques.


D'après eux, cette loi "porte les germes de contestation et de légitimité qui fragilisent davantage la cohésion", soutiennent-ils dans la déclaration sanctionnant leur 58ème Assemblée plénière. De ce fait, ils recommandent, notamment au Parlement d' améliorer sensiblement la loi électorale afin de rassurer la population de la crédibilité des élections en 2023".
Adoptée à l’Assemblée nationale et au Sénat, la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni) ne fait pas l'unanimité dans la classe politique. D'après Lamuka, coalition de l'opposition, cette loi favorisera la "fraude en 2023". Des accusations rejetées par le camp au pouvoir."


"RD Congo 2023 : Les élections de 2023 sont-elles déjà boutiquées ? – B. Musavuli - 24 juin 2021
= https://afridesk.org/rd-congo-2023-les-elections-de-2023-sont-elles-deja-boutiquees-b-musavuli/
La proposition de loi portant fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été adoptée vendredi 4 juin 2021 par 336 des 337 députés présents à l’Assemblée nationale. Le texte prévoit une commission électorale de 15 membres (cinq de la majorité, cinq de l’opposition et cinq représentants de la société civile). Le texte a été contesté par la coalition LAMUKA de martin Fayulu qui l’a qualifié de « loi taillée sur mesure afin de préparer la fraude électorale en 2023 ». Mais selon le député André Mbata, un de ses défenseurs, la proposition de loi apporte des innovations qu’il a pris le soin d’expliquer dans l’émission suivie à Kinshasa, « Bosolo na politik » du 11 juin 2021.
Si les innovations sur papier sont bien réelles, les garanties pour des élections crédibles peinent à convaincre.

LES PRELATS DE LA CENGO ENCORE AU SECOURS DU PAYS, EN VIGIES DE LA REPUBLIQUE ILS S'INQUIETENT POUR LA COHESION NATIONALE, DENONCENT UNE JUSTICE CORROMPUE ET ENCORE UNE LOI DE LA CENI PROBLEMATIQUE ! CENI_officers_ready_for_counting_provincial_ballots-300x176[/url]
Kinshasa, 28 Novembre 2011. Dépouillement des bulletins de vote (MONUSCO / Myriam Asmani)

Les innovations de la nouvelle loi organique sur la CENI

  • L’ancienne CENI comptait 13 membres dont 10 représentants des partis politiques et 3 membres de la société civile. Dans son texte, Lutundula a prévu une représentation à parts égales avec 5 représentants du pouvoir, 5 représentants de l’opposition et 5 représentants de la société civile. Finalement, dans la nouvelle loi, la société civile sera représentée par 5 membres.
  • La représentativité ne sera pas seulement limitée aux femmes. Elle devra s’étendre aux jeunes aussi.
  • Dans l’ancienne configuration, les membres de la CENI pouvaient en même temps continuer de militer dans leurs partis politiques. Dans la nouvelle configuration, les membres de la CENI doivent couper toute forme d’activité militante dans leurs partis politiques, sous peine d’être déchu par le Conseil d’Etat. « Nul ne peut être désigné membre de la CENI s’il est ou a été cadre national ou provincial d’une organisation politique ou d’une organisation de la société civile affiliée à une organisation politique au cours de 5 années précédant sa désignation».
  • Les marchés conclus par la CENI ne doivent plus se faire de gré à gré. Ils le seront exclusivement par marché d’offre.
  • Financement : La CENI sera financée par des dotations votées au parlement. Les élections ne doivent plus dépendre des financements étrangers.
  • Le bureau de la CENI comptait 6 membres. Il comptera désormais 7 membres par création d’un deuxième vice-président de la CENI. L’enjeu est de prévenir les risques de blocage en cas de vote à égalité. Une quatrième voix est destinée à faire la différence et éviter le blocage.

Au sujet de l’élection à deux tours, André Mbata a répondu que cette modalité avait été introduite par modification de la Constitution. La loi organique sur la CENI n’est pas une loi portant modification de la Constitution. Répondant à la question concernant le phénomène des suppléants recrutés dans les membres des familles des candidats, André Mbata a renvoyé à la loi électorale qu’il ne faut pas confondre avec la loi organique portant sur la CENI.

Critiques

Les critiques portent essentiellement sur les lignes de démarcation entre les trois composantes du bureau de la CENI. La grande porosité entre acteurs se revendiquant du pouvoir, de l’opposition et de la société civile est telle qu’il est vain d’envisager des dynamiques de contradiction aux moments cruciaux face aux candidats disposant d’importants moyens d’influence au-delà des clivages politiques apparents. Le basculement des équilibres politiques issus des élections de 2018, largement favorables à l’ancien président Joseph Kabila, vers le nouveau président Félix Tshisekedi est une des preuves que dans le jeu politique de Kinshasa, il n’y a pas vraiment de différence entre les forces du pouvoir et les forces de l’opposition. Les forces fidèles à Kabila, qui avaient basculé dans le camp de Tshisekedi lors de la création de l’Union sacrée, gardent des liens d’affinité avec l’ancien président et sont potentiellement toujours disponible pour répondre favorablement aux mots d’ordre dans un sens comme dans l’autre, le moment venu.
Au-delà des acteurs politiques, la société civile pose également problème, rien qu’en observant les trois fiascos successifs des élections au Congo depuis 2006. Toutes les trois ont été menées par des présidents de la CENI issus de la société civile : Abbé Apollinaire Malu Malu en 2006, Pasteur Ngoy Mulunda en 2011 et Corneille Nangaa en 2018. L’expert en matière électorale Alain-Joseph Lomandja affirme qu’aucun des présidents de la CENI n’a été véritablement indépendant du président de la République. La question de l’indépendance de la commission électorale se pose ainsi, avant tout, par rapport au chef de l’Etat qui, dans le cas de la RDC, décide de la conduite des institutions dans le sens de ses intérêts politiques, et non en conformité avec les lois de la République.

Conclusion

Les premiers pas vers le rendez-vous électoral de 2023 sont ainsi marqués dans la contestation, ce qui n’augure rien de bon à l’issue du processus enclenché. Le Congo prend déjà rendez-vous avec une crise post-électorale dans l’après 2023 alors qu’il est toujours empêtré dans la crise post-électorale de 2018 et la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs. Il n’est pourtant pas trop tard de recadrer les choses en commençant par une mise au point sur les trois élections successives bâclées et un engagement consensuel de ne plus rééditer les erreurs du passé. Dans notre ouvrage, « Les Élections au Congo », nous formulons des recommandations en vue d’assainir les processus électoraux à venir en rappelant les évènements qui ont négativement marqué les processus des trois précédentes élections et ruiné la confiance des citoyens dans les institutions."

Ouvrage : « LES ELECTIONS AU CONGO – Carnages, Martyrs et Impunité », https://www.amazon.fr/%C3%89LECTIONS-AU-CONGO-Carnages-impunit%C3%A9/dp/B087SCJ5HG


= https://actualite.cd/2021/06/24/kinshasa-lamuka-exige-la-liberation-de-ses-militants-interpelles-ce-mercredi-au-cours


"Message de la 58ème Assemblée Plénière de la CENCO : Appel à la cohésion nationale SOYONS UNIS (cf. 1Co 1, 10) - 21 juin 2021
= http://www.cenco.org/message-de-la-58eme-assemblee-pleniere-de-la-cenco-appel-a-la-cohesion-nationale-soyons-unis-cf-1co-1-10/


"
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/quote]

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