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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 22/10/2022, 4:17 pm

Notre PR n'a décidément aucune intelligence de l'état du pays et encore moins de la stratégie efficiente dans la guerre nous imposée par le Rwanda et l'Ouganda ! Voilà en effet habitué à ne rien connaître à temps qu'il débite urbi et orbi qu'il empruntera la voie de la GUERRE si la DIPLOMATIE échoue. Est-il toujours aussi bouché pour comprendre que depuis  longtemps la diplomatie n'a rien donné.

Pendant ce temps nos Concitoyens de l'Est continuent de mourir, sont déplacés de leurs domiciles et Bungana toujours occupé et administré par le M23 et les Rwandais, ils ne demandent rien d'autre qu'un DIALOGUE DIRECT AVEC LE GOUVERNEMENT D’ÉGAL A ÉGAL. Sont-ils toujours des terroristes comme Tshisekedi les a qualifiés ?
N'oublions surtout jamais que  la guerre de l'Est nous imposée par des voisins manipulateurs est d'abord une course à nos richesses et subsidiairement à notre espace pour un Rwanda exigu et surpeuplé relié aux failles de nos gouvernements, la complicité des  nôtres mais aussi la faiblesse quasi planifiée de la CI présente via la Monusco. Ce ne sont donc pas des dégâts collatéraux comme avait osé dire notre informe PR. Rappelons aussi qu'aucun étranger ne viendra mourir pour nous, à notre place, la force régionale chantée ici et là est une illusion de plus...
Où  en sommes-nous avec les accords économiques signés clandestinement avec le Rwanda qui en fait ne font que légaliser le pillage de nos richesses. Entre-temps nous gardons nos relations diplomatiques avec un pays que nous accusons de nous avoir envoyés des agresseurs terroristes.

Bref se reposer sur une diplomatie qui a déjà confirmé son échec en lieu et place d'une guerre totale contre les agresseurs n'est qu'une fuite en avant même pas dissuasive qui retarde de nous prendre en charge en pays souverain et fort. Pas donc d'alternative efficiente même pas en nous appuyant bêtement sur une CI bien complice sinon donner rapidement les moyens à notre armée et à toutes nos forces de sécurité pour vite nous débarrasser des agresseurs...

PS.Après les experts de l'Onu qui ont récemment affirmé que l'armée rwandaise était intervenue ces derniers mois dans l'est de la RDC, directement et en soutien au M23 voici que HRW révèle que des FARDC ont combattu les M23 aux côtés des FDLR et de milices congolaises comme pour confirmer les accusations répétitives du Rwanda. Question : que signifie cette nouvelle de sa part : simple information ou autre jeu, cela se passe dans un contexte où le Congo était acculé d'agir  par tous les moyens pour agir ? HRW est dans son rôle de dénoncer ces violations des règles de la guerre mais quelque part des abus commis  par une armée déstabilisée mal équipée et peu aidée à laquelle on ne peut pas toujours demander un engagement parfait...



"Agression dans l'Est : "L'option de la guerre sera une option ultime si la diplomatie échoue" (Felix Tshisekedi)  - 21.10.2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/20/agression-dans-lest-loption-de-la-guerre-sera-une-option-ultime-si-la-diplomatie-echoue-felix-tshisekedi.html/118508/
Lors de son séjour à Londres, le Président de la République, Félix Tshisekedi a rencontré, le mercredi 19 octobre dans un hôtel du centre la capitale britannique, une délégation de la communauté congolaise vivant au Royaume-Uni.
Selon la presse présidentielle, le Chef de l’État a présenté à ses compatriotes la situation globale du pays et il leur a expliqué pourquoi jusqu’à présent, il privilégie la voie diplomatique pour résoudre le problème de l’agression dans l’Est du pays.[/b]
«L’option de la guerre sera une option ultime si la diplomatie échoue», a déclaré le Président congolais Félix Tshisekedi devant ses compatriotes vivant au Royaume-Uni.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 WhatsApp-Image-2022-10-20-at-11.14.28

D’après la même source, Félix Tshisekedi a exhorté la diaspora congolaise à s’engager pour plaider auprès des autorités de leur pays de résidence la cause de la RDC et d’expliquer la réalité des faits de l’agression subie injustement par la RDC.
Les représentants de la diaspora congolaise, apprend-on, ont exprimé au Président Tshisekedi le souhait de participer aux élections de 2023 comme des congolais de l’étranger.
À cet effet, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi les a rassuré de s’en faire écho auprès de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), dirigée par Denis Kadima, chargée de l’organisation des élections générales dans le délai constitutionnel c’est-à-dire en décembre 2023.
Il sied de rappeler que le Président de la République, Félix Tshisekedi a quitté Londres où il séjournait depuis mardi dernier dans le cadre d’un sommet sur l’investissement en Afrique organisé par Financial Times.


"Nord-Kivu : jusqu’où ira la crise entre la RDC et le Rwanda ? - 01.06.2022
= http://www.apanews.net/mobile/uneInterieure.php?id=4962537
En République démocratique du Congo, plusieurs personnes, dont l’opposant Martin Fayulu, appellent à poursuivre les manifestations commencées lundi pour « dire non au Rwanda dans son soutien avéré au M23 », le groupe rebelle qui opère à l’est du pays.

Les relations de bon voisinage rwando-congolaises sont-elles compromises ? Depuis quelques jours, chaque camp accuse l'autre de soutenir des rebellions dans son pays. Les tensions sont plus vives en RDC. Dans le Nord-Kivu, située dans la partie orientale du pays, les forces loyalistes mènent des combats acharnés contre les rebelles du M23. Selon les autorités de Kinshasa, ces derniers sont soutenus par le Rwanda qui a rejeté ces accusations.
« Les effets militaires retrouvés sur place, les images détenues par nos forces armées, ainsi que les témoignages recueillis auprès de nos populations, démontrent à suffisance que le M23 est soutenu par l'armée rwandaise », a indiqué samedi 28 mai Patrick Mouyaya, porte-parole du gouvernement congolais.
Kinshasa a pris des mesures conservatoires sans toutefois rompre diplomatiquement avec Kigali. Alors que son expulsion est réclamée par la classe politique et la société civile, l'ambassadeur rwandais Vincent Karega a juste été convoqué hier mardi pour fournir des explications sur le soutien supposé de son pays aux rebelles du M23, considéré comme un groupe terroriste par la RDC.
Dans l'entretien dirigé par la vice-première ministre Eve Bazaiba, le gouvernement congolais s'est voulu être clair et concis compte tenu de la gravité de la situation. C'est ainsi que le diplomate rwandais a reçu le message de « protestation, de désapprobation et de mise en garde sévère face au comportement du Rwanda vis-à-vis de la RDC ».

Accusation contre accusation
Toutefois, Kigali a rejeté en bloc les accusations de son voisin. Profitant du sommet de l'Union africaine (UA) tenue à Malabo, en Guinée équatoriale, le ministre des Affaires étrangères Vincent Biruta a parlé « d'accusations sans fondement » et accusé à son tour la RDC de soutenir les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un autre groupe rebelle composé de réfugiés hutus rwandais partis au Congo après le génocide des Tutsis. Ce mouvement est toujours considéré comme génocidaire par Kigali et représente aujourd'hui, selon le ministre rwandais, une menace pour son pays.
En outre, M. Biruta a insisté sur le fait que le conflit avec le M23 est un « problème strictement congolais ». Pour lui, Kinshasa n'a pas négocié de manière équitable avec tous les groupes armés dans le cadre du processus de paix de Nairobi. C'est le cas probablement avec la branche du M23 dirigée par Sultani Makenga et Bertrand Bisimwa. Écartée des discussions en avril, celle-ci a récemment repris les armes. « Il y a des frustrations liées au fait que le gouvernement congolais n'a pas appliqué ses engagements au sujet de groupes armés qui tentent de déstabiliser le Rwanda », a affirmé le diplomate.
En outre, le porte-parole du gouvernement rwandais préfère s'en remettre aux mécanismes de vérifications régionaux après que Kinshasa a affirmé avoir recueilli des « effets militaires » comme preuves du soutien rwandais au M23. « Attendons de voir, il y a aura des enquêtes. Mais il ne faut pas aller dire : +voilà on a attrapé deux militaires donc cela veut dire que le Rwanda aide le M23+ », a dit Alain Mukuralinda. Ce dernier met en cause la responsabilité du gouvernement congolais sur la crise actuelle : « S'il ne règle pas les problèmes qui lui sont posés par son propre peuple, on a ce genre de réaction ».

Médiations de l'UA et de l'Angola
En revanche, les manifestations entamées depuis le début de semaine en RDC contre le Rwanda ne faiblissent pas. Ce mercredi 1er juin, une marche pacifique a été organisée dans les rues de Bukavu, une ville située non loin de la frontière avec le Rwanda, pour soutenir les efforts des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et dénoncer le supposé soutien du Rwanda au M23.
De son côté, l'opposant congolais Martin Fayulu a appelé à une marche ce vendredi 3 juin pour « dire non au Rwanda dans son soutien avéré au M23 » et soutenir en même temps les soldats des FARDC. « Ce vendredi 3 juin, nous allons marcher pour montrer à la face du monde, que nous ne sommes pas d'accord avec le Rwanda », a-t-il indiqué mardi lors d'une conférence sur la situation sécuritaire dans l'est du pays.
Par ailleurs, le président en exercice de l'Union africaine, le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall, s'est dit « gravement préoccupé » par la montée des tensions entre la RDC et le Rwanda. Il a annoncé s'être entretenu avec les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame « dans la quête d'une solution pacifique du différend ». Selon certaines informations, le dirigeant sénégalais a désigné son homologue angolais, Joao Lourenco, comme médiateur dans cette crise.
Respecté dans la sous-région, ce dernier qui assure la présidence de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) entretient de bonnes relations avec Paul Kagamé et Félix Tshisekedi. A son arrivée au pouvoir il y a près de cinq ans, il a fait de la stabilité dans la région une priorité, rappellent certains analystes. « J'encourage le président Lourenço, président de la CIRGL, à poursuivre ses efforts de médiation dans ce sens », a déclaré le président Sall sur sa page Twitter.
"Attaques du M23 dans l’est de la RDC : « La racine du problème, c’est la faiblesse de l’Etat congolais et de son armée structurellement défaillante » - 17 juin  2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/06/17/attaques-du-m23-dans-l-est-de-la-rdc-la-racine-du-probleme-c-est-la-faiblesse-de-l-etat-congolais-et-de-son-armee-structurellement-defaillante_6130873_3212.html
Géopolitique, minerais précieux, luttes d’influence sont au cœur de la crise qui oppose l’Ouganda et le Rwanda sur le sol congolais, analyse le chercheur américain Jason Stearns.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 1bd2fdf_1655471508549-000-32cn7ux  
Identification d’un soldat congolais tué lors d’affrontements avec des militaires rwandais avant son rapatriement à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le 17 juin 2022. "> Identification d’un soldat congolais tué lors d’affrontements avec des militaires rwandais avant son rapatriement à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le 17 juin 2022. GUERCHOM NDEBO / AFP

Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) ont repris les hostilités en décembre 2021 et gagnent du terrain depuis dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce groupe armé, dont la dernière grande offensive remonte à 2012, s’est emparé, le 13 juin, de Bunagana, une ville stratégique à la frontière ougandaise.
Le pouvoir congolais accuse nommément son voisin rwandais de soutenir les insurgés et d’avoir commis des « crimes de guerre » sur son sol. L’Ouganda, qui intervient militairement dans l’est de la RDC avec l’aval des autorités congolaises, serait également impliqué.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les tensions dans l’est de la RDC minent le rapprochement entre Kinshasa et Kigali
Vendredi 17 juin, selon des sources sécuritaires, un soldat congolais aurait été tué et deux policiers rwandais et des civils blessés lors d’un échange de tirs à un poste frontière de Goma, entre la RDC et le Rwanda, dans un contexte de tensions extrêmes.
« Chacun se bat pour conserver sa zone d’influence dans cette région extrêmement riche en or, en étain et en autres minerais convoités », décrypte Jason Stearns, chercheur et fondateur du Groupe de recherche sur le Congo de l’Université de New York.

Que sait-on des rebelles du M23 ?

Jason Stearns Leur groupe est issu d’une rébellion historique, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), un mouvement impliqué dans la deuxième grande guerre du Congo (1998-2003) et soutenu par le Rwanda. Suite aux accords de paix de 2003, le RCD – qui contrôlait un tiers du pays – avait présenté un candidat à l’élection présidentielle de 2006 mais il ne récolta que 1,7 % des voix. Face à cet échec cuisant et à sa perte d’influence, une frange du mouvement créa une nouvelle rébellion, dont est issu le M23. Cette faction radicalisée s’est structurée autour de chefs tutsi congolais comme Laurent Nkunda, Bosco Ntaganda [condamné en 2019 par la Cour pénale internationale (CPI) à trente ans de prison pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité »] et Sultani Makenga.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans l’est de la RDC, « l’état de siège est une punition pour la population »
En 2012, le M23 avait réussi à s’emparer de Goma, la capitale du Nord-Kivu, mais il fut défait un an après par l’armée congolaise et les forces onusiennes. Les pressions américaines sur le régime rwandais furent également décisives car Kigali retira alors son soutien à la rébellion. Les commandants rebelles se réfugièrent dans des camps militaires au Rwanda et en Ouganda. Leur sort n’a toujours pas été tranché et, aujourd’hui, c’est l’une des revendications du M23 : être intégré à l’armée congolaise....

"[Le M23, enjeu du conflit entre Kinshasa et Kigali dans l’est de la RD-Congo - 05/08/2022
= https://www.la-croix.com/amp/1201227883
L’ONU a confirmé, jeudi 4 août, les interventions de l’armée rwandaise en soutien au groupe armé M23 qui relance le conflit dans l’est de la RD-Congo. Kigali nie ces allégations. Les deux États se renvoient la responsabilité de cette crise, à laquelle se retrouve mêlée la Monusco, mission de maintien de la paix de l’ONU....



"Human Rights Watch affirme que l'armée de RDC a combattu avec les rebelles hutu FDLR - 18/10/2022
= https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/human-rights-watch-affirme-que-l-armee-de-rdc-a-combattu-avec-les-rebelles-hutu-fdlr-20221018
Human Rights Watch affirme mardi 18 octobre que des unités de l'armée de la RD Congo ont combattu les rebelles tutsi du M23 dans l'est du pays aux côtés du groupe armé d'origine hutu rwandaise FDLR et de milices congolaises impliquées dans «de graves exactions».
Kinshasa accuse Kigali de soutenir activement le M23, une ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes en fin d'année dernière et occupe depuis plus de quatre mois Bunagana, une localité congolaise du Nord-Kivu frontalière de l'Ouganda.

«Graves exactions»
Des experts missionnés par l'ONU affirmaient récemment dans un rapport, non publié mais consulté par l'AFP, que l'armée rwandaise était intervenue ces derniers mois dans l'est de la RDC, directement et en soutien au M23. Le Rwanda dément et accuse en retour la RDC - qui nie elle aussi - de collusion avec les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un mouvement de rebelles hutu rwandais dont certains impliqués dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.
Présentées comme une menace par Kigali, l'existence et la violence de cette milice ont justifié les interventions rwandaises passées en territoire congolais. Lors des récents combats contre le M23, «des unités de l'armée nationale congolaise ont soutenu des groupes armés impliqués dans de graves exactions», assure HRW dans un communiqué. «Entre mai et août 2022», ces unités ont combattu «aux côtés d'une coalition de milices congolaises ainsi que des FDLR», précise l'organisation de défense des droits humains.

«Rendre des comptes»
«Des unités de l'armée congolaise recourent de nouveau à la pratique discréditée et préjudiciable consistant à utiliser des groupes armés responsables d'abus comme supplétifs», déclare dans le communiqué Thomas Fessy, chercheur principal pour la RD Congo à HRW. Le gouvernement congolais, dit-il, «devrait mettre fin à ce soutien qui entraîne une complicité de l'armée dans les exactions, identifier les officiers responsables et leur faire rendre des comptes».
Concernant les FDLR, l'ONG dit avoir reçu des «informations crédibles selon lesquelles des membres de l'armée congolaise» leur «avaient fourni plus d'une dizaine de caisses de munitions (...) à Kazaroho, l'un de leurs bastions dans le Parc national des Virunga, le 21 juillet».
«Deux mois plus tôt, des dizaines de combattants des FDLR» et d'un autre groupe armé «auraient pris part à une vaste contre-offensive avec l'armée régulière dans la zone de Rumangabo et Rugari», indique également HRW. L'armée congolaise n'avait pas encore réagi mardi à la mi-journée à ce communiqué de HRW.
"RDC: Human Rights Watch accuse l’armée congolaise d’avoir soutenu des groupes armés - 19/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221019-rdc-human-rights-watch-accuse-l-arm%C3%A9e-congolaise-d-avoir-soutenu-des-groupes-arm%C3%A9s
= https://afrique.lalibre.be/73196/rdc-des-unites-de-larmee-ont-collabore-avec-des-groupes-responsables-dabus-selon-hrw/
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20221021-vos-questions-d-actualit%C3%A9-cellou-bald%C3%A9-br%C3%A9sil-chine-taiwan-human-rights-watch-sur-fdlr-fardc


"Etienne Tshisekedi et la question de l’agression à l’Est de la RDC



A suivre...


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 22/10/2022, 7:51 pm, édité 3 fois

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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 22/10/2022, 4:22 pm

...Suites


RDC: reprise des combats dans le Rutshuru dans l’Est entre l'armée et le M23 - 21/10/2022"
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221021-rdc-reprise-combats-dans-le-rutshuru-dans-l-est-entre-l-arm%C3%A9e-et-le-m23
Les combats ont repris depuis deux jours dans le Rutshuru, au Nord-Kivu, entre l’armée congolaise et le M23. Les deux forces s’accusent mutuellement d’avoir relancé les hostilités. Ces affrontements interviennent au moment où les solutions diplomatiques semblent avancer et Kinshasa rejette toujours toute négociation directe avec le M23.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Jusque dans l’après-midi de ce vendredi 21 octobre, les coups de feu étaient entendus aux alentours des localités de Jomba et Bweza. Difficile à ce stade de savoir qui a lancé les hostilités. Mais le M23 brandit la légitime défense et a promis « de répondre vigoureusement ».
Entre-temps, sur le plan diplomatique, très peu d’avancée constatée. Kinshasa attend toujours une réaction vigoureuse des puissances occidentales. Cette semaine, Félix Tshisekedi a rencontré le roi Charles III du Royaume-Uni. Il lui a demandé d'user de son influence au sein du Commonwealth et auprès du Rwanda en particulier pour mettre davantage de pression sur Paul Kagame, accusé d’armer le M23.
De plus, les autorités congolaises attendent beaucoup de la médiation kényane. Des émissaires du chef de l’État congolais étaient dépêchés à Nairobi mi-octobre pour s’assurer du soutien du nouveau président kényan William Ruto et pour travailler sur un plan de relance du processus politique et militaire.

L’ancien chef de l’État kényan Uhuru Kenyatta est d’ailleurs attendu à Goma pour accélérer les pourparlers avec les représentants de différents groupes armés.
En interne, on s’attend à une nouvelle dynamique sur le terrain avec notamment le déploiement prochain du lieutenant-général Marcel Mbangu Mashita tout récemment nommé commandant de la troisième zone de défense.
= https://www.radiookapi.net/2022/10/21/actualite/securite/rutshuru-reprise-des-combats-entre-les-fardc-et-les-m23-sur-la-ligne


"RDC: pour le gouvernement, pas question de négocier avec le M23 -  18/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221018-rdc-pour-le-gouvernement-pas-question-de-n%C3%A9gocier-avec-le-m23
"Crise sécuritaire dans l’Est : les armées étrangères peuvent faire partie de la solution (présidence) - 21/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/21/actualite/securite/crise-securitaire-dans-lest-les-armees-etrangeres-peuvent-faire-partie

"L’opération militaire Shujaa, menée conjointement par l’Ouganda et la RDC jugé mitigé (GEC/Ebuteli) - 21/10/2022 -
= https://www.radiookapi.net/2022/10/21/actualite/securite/loperation-militaire-shujaa-menee-conjointement-par-louganda-et-la-rdc

"Le M23 au cœur des tensions entre la RDC et le Rwanda - 13 juin 2022
= https://information.tv5monde.com/info/le-m23-au-coeur-des-tensions-entre-la-rdc-et-le-rwanda-460283?amp
La tension ne retombe pas entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo. En cause, la résurgence des attaques des rebelles du "Mouvement du 23 mars", dans l'est de la RDC. Le Congo accuse le Rwanda de soutenir le M23. Quelles sont les raisons de ce regain de tension ?

Ils sont 75 000 déplacés internes, et 11 000 personnes réfugiées en Ouganda à avoir été obligés de fuir depuis le début des hostilités en novembre 2021.  De violents combats ont encore éclaté le dimanche 12 juin entre l’armée congolaise et le M23,  la rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013 par Kinshasa. Les affrontements ont eu lieu vers la ville de Bunagana, ex-fief des rebelles du "Mouvement du 23 mars"  repris par l'armée congolaise en 2013. Dans un communiqué, celle-ci a accusé "les terroristes du M23 soutenus par l'artillerie et les militaires de l'armée rwandaise" d'avoir attaqué ses positions. Kigali, de son côté, dément tout soutien au mouvement rebelle. Et affirme qu'il s’agit-là d’un « conflit intra-congolais ». Le M23 est à l'origine de grandes tensions entre les deux pays.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 CARTE_RDC_BUNAGANA

"Le mouvement, qui est apparu dans la région il y a une dizaine d'années, a déjà provoqué la grande crise au Nord-Kivu, à l'époque. Il avait réussit à prendre la ville de Goma en 2012. Les rebelles avaient perdu en 2013, pour disparaitre du paysage avant de réapparaître il y a quelques mois", raconte Thierry Vircoulon, chercheur de l'Institut français des relations internationales (IFRI). Cette réssurection n'étonne pas Jason Stearns, chercheur et fondateur du Groupe de recherche sur le Congo de l'Université de New York. "Le problème du M23 n’a jamais été vraiment résolu depuis sa défaite en 2013. Ses membres n’ont été ni arrêtés, ni traduits devant la justice, ni réintégrés au sein de la société."
À (re) lire : En RDC, qui sont les rebelles du M23 et pourquoi sont-ils source de tensions avec le Rwanda ?

L’armée congolaise peut-elle repousser les rebelles?
Ces rebelles accusent le gouvernement congolais de marginaliser et discriminer leur minorité ethnique tutsi.  « La plupart viennent de communautés rwandophones congolaises du nord », souligne Pierre Boisselet, chercheur au groupe d’études sur le Congo dans le Journal Afrique du 4 avril 2022 sur TV5MONDE.
À (re) lire : Pourquoi les relations entre la RDC et le Rwanda peinent à se normaliser ?
Selon Thierry Vircoulon, le véritable objectif du M23, est  « surtout, de se faire une place au soleil. C'est à dire au sein de l’armée congolaise et au Nord Kivu. Ces rebelles veulent tenir tacitement un territoire, comment cela se passe pour beaucoup de groupes armés dans cette région". L’armée congolaise a-t-elle les moyens de les repousser? Pour le spécialiste, la réponse est oui  "Et elle l’a d’ailleurs montré en 2012. Les rebelles ont été largement défaits à cette époque par les forces de la Monusco (la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC) et de l’armée congolaise. Et cela peut se refaire"
Surtout, la tension ne baisse pas car Kinshasa accuse toujours le Rwanda de vouloir conserver une emprise sur la RDC. Selon le spécialiste de la région Pierre Boisselet, plusieurs rébellions, et pas seulement le M23, ont été soutenues par Kigali, comme le RCD-Goma (le Rassemblement Congolais pour la Démocratie) et le CNDP (le Congrès national pour la défense du peuple). "L’accusation à l’égard du Rwanda de vouloir conserver une emprise sur le Congo n’a jamais véritablement cessé". 
Les relations entre les deux pays voisins sont tendues depuis l'arrivée dans l'est congolais de Hutus rwandais. Ils sont accusés d'avoir massacré des Tutsi lors du génocide rwandais de 1994 et toujours considérés comme une menace par le Rwanda.
Selon Jason Stearns, "même si il s’agit d’une menace minime pour le Rwanda, il est très important pour le pouvoir en place à Kigali de pouvoir insister dessus. Cette menace rappelle la légitimité du régime. Il tire celle-ci  justement de cette protection contre le génocide. Et les héritiers de ce génocide se trouvent toujours en RDC". L’ancien régime rwandais hutu a été soutenu par le Zaïre de Mobutu Sese Seko, qui a tenu le pays entre 1965 et 1997. 

Le trafic illicite de minerais suscite des tensions
"Cela, c’est le discours officiel, estime de son côté Thierry Vircoulon. Les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda, anciennes forces du régime hutu responsable du génocide des Hutu) ne représentent plus grand chose. Le vrai enjeu pour Kigali, c’est de garder la main mise sur le Nord Kivu, un grand territoire voisin que les Rwandais exploitent depuis des années. Ils profitent de la contre-bande minière et de celle du bois."  Le pays  exporte plus de matières premières et notamment de minerai que ce qu’il produit.  Comme le rappelle Pierre Boisselet, "des réseaux échappent à l’État congolais. Des minerais en provenance du Congo passent au Rwanda au moyen de la contrebande. Il s'agit de taxes qui échappent à l’état congolais. Souvent, cela se fait en complicité avec des membres des autorités de la RDC elle-même."
Une issue politique est-elle possible ? Oui, mais sous certaines conditions estime Jason Stearns. "Il faut mettre la pression sur les pays voisins, surtout le Rwanda et le l’Ouganda, et régler définitivement cette question du M23 qui menace la région. La France, qui a de bonnes relations avec ces deux pays, pourrait jouer un rôle. Les États Unis et la Grande Bretagne aussi, peut-être à l'occasion du sommet du Commonwealth prévu la semaine prochaineà Kigali. Sans oublier des pays de la région comme le Kenya et l’Angola qui ont déjà entrepris des médiations."
Le président angolais Joâo Lourenco, émissaire de l’Union africaine, a réussi à faire libérer il y a une quinzaine de jours les deux militaires rwandais arrêtés par l’armée congolaise.


""Le Rwanda  et  la RDC risquent  la guerre de la nouvelle rébellion du M23 : Une explication - 11 Jul 2022
= https://reliefweb.int/report/democratic-republic-congo/le-rwanda-et-la-rdc-risquent-la-guerre-avec-lemergence-de-la-nouvelle-rebellion-du-m23-une-explication
La détérioration apparemment rapide de la sécurité dans l’est de la RDC et la résurgence du M23 sont le résultat de rivalités régionales de longue date entre le Rwanda et l’Ouganda.

L’escalade abrupte de la crise sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) risque de raviver le conflit interétatique dans la région des Grands Lacs. Cependant, la myriade d’acteurs et d’intérêts en jeu défie souvent toute analyse facile. Pour aider à clarifier les causes de la détérioration de la situation sécuritaire, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique a compilé cet explicatif en s’appuyant sur les avis de plusieurs experts, notamment :
  • Kwezi Mngqibisa, chercheur associé à l’université de Johannesburg, qui a précédemment travaillé sur les efforts de l’Afrique du Sud pour négocier la paix entre le Rwanda et la RDC dans le cadre de l’accord de Lusaka.
  • Claude Gatebuke, directeur du Réseau d’action pour les Grands Lacs africains.
  • Cedric De Coning, co-directeur de l’Institut norvégien des affaires internationales et ancien conseiller à la division des opérations de soutien de la paix de l’Union africaine.
  • Paul Nantulya, chercheur associé au Centre d’études stratégiques de l’Afrique, a également travaillé sur le processus de paix de l’accord de Lusaka dirigé par l’Afrique du Sud et sur le dialogue intercongolais.
  • L’ambassadeur Said Djinnit, ancien envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, a contribué à cette analyse.

Quand la crise actuelle a-t-elle commencé ?
La crise actuelle a éclaté en novembre 2021, lorsque le groupe militant Mouvement du 23 mars (M23), en grande partie disparu, a foudroyé des positions militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans les villages de Chanzu et Runyonyi, dans la province du Nord-Kivu, juste à l’ouest des frontières ougandaise et rwandaise. Cela s’est produit le même mois que le déploiement des forces ougandaises dans la province pour poursuivre les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe rebelle ougandais qui opère également au Nord-Kivu et en Ituri. En octobre et novembre 2021, l’Ouganda avait été la cible d’attentats-suicides à la bombe que le président Yoweri Museveni avait imputés aux ADF.
En mars 2022, le M23 s’était emparé de parties importantes du territoire de Rutshuru, à la frontière de l’Ouganda et du Rwanda. En mai, ils ont envahi la base militaire de Rumangabo, la plus grande installation militaire des FARDC au Nord-Kivu. Ils ont ensuite poussé vers le sud en direction de la capitale provinciale, Goma, et à travers la ville frontalière rwandaise de Gisenyi. En juin, une autre branche du M23 opérant plus au nord a envahi la ville frontalière de Bunagana, forçant les soldats congolais à fuir en Ouganda.
Tout cela est surprenant compte tenu de l’accalmie des activités du M23 depuis 10 ans. Entre mars et novembre 2013, le M23 avait subi de nombreuses défaites aux mains de l’armée congolaise, de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) et de la Brigade d’intervention de la force (FIB) composée de troupes tanzaniennes, malawites et sud-africaines. En mars de cette année-là, une cohorte de centaines de combattants avait fui au Rwanda. Son chef, John Bosco Ntaganda, alias « The Terminator », s’était rendu à l’ambassade des États-Unis, qui l’avait transféré à la Cour pénale internationale pour qu’il y fasse face à des accusations de crimes de guerre.

En novembre 2013, une autre cohorte de quelque 1 500 combattants du M23 – le reste du groupe rebelle – s’était rendue à l’armée ougandaise après que leurs bastions avaient été envahis par les forces de l’ONU et des FARDC. Un mois plus tard, quelque 1 374 personnes avaient été envoyées à l’école de formation militaire de Bihanga, en Ouganda, pour y être démobilisées. En 2017, cependant, sans que l’on sache officiellement pourquoi ni où, la majorité des ex-combattants avaient quitté les lieux.
La RDC a accusé le Rwanda d’avoir réorganisé et armé la dernière insurrection. Le groupe d’experts du Conseil de sécurité des Nations unies sur la RDC [url=https://www.aljazeera.com/news/2012/10/17/un-accuses-rwanda-of-leading-dr-congo-rebels#:~:text=The UN Security Council's Group,troops in North Kivu province.]avait déjà accusé le Rwanda[/url] de soutenir le M23. Faisant partie à l’origine de l’armée congolaise, le M23 est dominé par les Tutsis congolais. Il affirme vouloir protéger les Tutsis contre les groupes militants hutus, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui comptent parmi leurs forces des éléments accusés du génocide de 1994 au Rwanda.
Certains des principaux commandants du M23 ont autrefois servi dans le Front patriotique rwandais (FPR), note Claude Gatebuke. Les chefs du FPR – dont le président Paul Kagame et son ancien chef d’état-major, James Kabarebe – ont autrefois servi dans l’armée ougandaise et ont participé à la rébellion qui a porté Yoweri Museveni au pouvoir en 1986. Ils ont ensuite occupé des postes de premier plan dans l’armée et le gouvernement du Rwanda après y avoir pris le pouvoir avec le soutien de l’Ouganda en 1994. Lorsque les deux pays ont envahi la RDC en 1996 pour chasser Mobutu Sese Seko et installer Laurent Kabila, un schéma similaire s’était produit, James Kabarebe devenant chef d’état-major de l’armée de la RDC. Toutefois, lorsque Kabila s’est brouillé avec l’Ouganda et le Rwanda, ces deux pays ont parrainé une autre rébellion en RDC. Au fil du temps, l’Ouganda et le Rwanda se sont brouillés et ont commencé à soutenir des forces par procuration l’une contre l’autre.

Cette histoire de recyclage des officiers entre le Rwanda, l’Ouganda et la RDC – et l’utilisation de mandataires – a des implications pour la crise actuelle. Kabarebe a été identifié par l’ONU en 2012 comme le principal cerveau du M23. En plus du Rwanda, l’ONU a impliqué l’Ouganda dans l’aide apportée au M23. Après la prise de Bunagana en juin 2022, le président de l’Assemblée nationale de la RDC et allié clé du président Felix Tshisekedi, Christophe Mboso, a condamné l’Ouganda et proposé une motion visant à suspendre tous les accords militaires et économiques entre les deux pays. Alors que les responsables de la sécurité ougandaise ont accusé le Rwanda de soutenir l’attaque du M23 à Bunagana pour faire échouer les opérations de l’UPDF contre les ADF, le Rwanda prétend que l’Ouganda utilise les éléments du M23 pour le menacer.
En réponse à la détérioration rapide de la situation dans l’est de la RDC, la Communauté d’Afrique de l’Est a décidé en juin 2022 de déployer une force régionale sous commandement kenyan pour rétablir la stabilité.

Comment expliquer la résurgence du M23 ?

La rivalité de longue date entre l’Ouganda et le Rwanda en RDC et dans la région des Grands Lacs est un facteur clé de la crise actuelle, pour des raisons à la fois immédiates et de plus long terme.. En effet, il existe une profonde méfiance à tous les niveaux – entre la RDC et ses voisins, en particulier le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi – ainsi qu’entre tous ces voisins. Selon Claude Gatebuke, « à moins que les problèmes sous-jacents entre le Rwanda et l’Ouganda en particulier ne soient traités, il est peu probable que le problème du M23 soit résolu de manière satisfaisante, même si une force régionale est déployée. C’est une leçon que nous avons tirée des précédentes interventions ougandaises et rwandaises au Congo ».
Comme le note Kwezi Mngqibisa, les cohortes de combattants du M23 qui se sont retirées au Rwanda et en Ouganda restent antagonistes les unes envers les autres, ce qui en fait des outils pratiques pour les deux rivaux régionaux qui ont mené de nombreuses guerres par procuration pour des sphères d’influence, notamment au Nord-Kivu. La région est mal gouvernée mais riche en minéraux comme l’or, le coltan, le tantale et les diamants. « L’Ouganda et le Rwanda ont soutenu des mouvements rivaux au Congo depuis qu’ils se sont affrontés militairement à Kisangani à la fin des années 1990 », ajoute Mngqibisa. « Il existe un système de conflit plus large dans lequel la lutte pour la suprématie de l’Ouganda et du Rwanda coïncide presque toujours avec une recrudescence de la violence dans l’est de la RDC. Nous risquons d’assister à une nouvelle escalade de la crise actuelle ».
Jason Stearns partage l’analyse selon laquelle l’Ouganda et le Rwanda se sont engagés sur la voie d’une nouvelle guerre par procuration au Congo. En plus d’autoriser les troupes ougandaises à opérer dans le Nord-Kivu, le président de la RDC, M. Tshisekedi, a approuvé en 2021 un plan de construction de routes reliant les deux pays. Une série de projets routiers va de Kasindi à Beni et Butembo, et l’autre de Bunagana à Rutshuru et enfin Goma. « La chronologie des opérations [militaires] et la construction de la route ont été reliées », explique Stearns. « L’UPDF a officiellement lancé les attaques contre les ADF le 30 novembre 2021 ; la construction de la route a commencé quelques jours plus tard, le 3 décembre 2021 ». Notamment, le protocole d’accord sur la construction de routes faisait partie de l’accord militaire entre les deux pays et est donc classifié et non disponible pour des commentaires publics. Il a été signé par les chefs d’état-major des deux armées, et non par leurs ministères des finances ou de la planification.

Le protocole d’accord permet également à l’UPDF de protéger les travaux routiers ainsi que le personnel et les équipements. Notamment, l’Ouganda le finance à 100 %. Quarante pour cent proviennent de son budget et le reste de Dott Services, l’entreprise ougandaise choisie pour réaliser la construction. Le déploiement des forces ougandaises dans le Nord-Kivu et la construction d’un réseau routier financé par l’Ouganda, protégé par l’UPDF et s’étendant jusqu’à Goma, aux portes du Rwanda, sont considérés comme des actes inamicaux à Kigali. Dans un discours au Parlement en février 2022, le président rwandais Kagame a averti que les menaces émanant du Nord-Kivu étaient suffisamment graves pour justifier un déploiement rwandais sans l’approbation de la RDC : « Nous faisons ce que nous devons faire, avec ou sans le consentement des autres ».
Jason Stearns observe que le sentiment croissant d’isolement du Rwanda, découlant des tensions avec l’Ouganda, ne peut être exagéré. Kampala et Kigali considèrent les gains de l’autre comme des revers. L’effort précédent du Président Tshisekedi pour permettre à l’Ouganda, au Burundi et au Rwanda d’opérer conjointement dans l’est de la RDC sous la supervision congolaise a échoué en raison des querelles entre l’Ouganda et le Rwanda. Aucun des deux ne souhaite voir l’autre étendre son influence au Nord-Kivu.
Finalement, Tshisekedi a conclu des accords bilatéraux avec ses deux voisins. Outre l’accord conclu avec l’Ouganda évoqué plus haut, il a élaboré en mars 2021 un accord avec le Rwanda sur des opérations conjointes. Un accord similaire a été conclu avec le Burundi en juillet, ouvrant la voie au déploiement de l’armée burundaise dans le Sud-Kivu pour poursuivre les rebelles burundais. Cependant, alors que les déploiements ougandais et burundais se sont déroulés comme prévu, l’accord de sécurité entre le Rwanda et la RDC est resté au point mort – un développement dont beaucoup à Kigali pensent qu’il a été fomenté par Kampala. Tout compte fait, l’escalade des engagements militaires et économiques de l’Ouganda en RDC et la perception accrue de la menace par le Rwanda ont attisé leur rivalité – fournissant le contexte dans lequel le M23 a rebondi après être resté en sommeil pendant près d’une décennie.

Quel rôle jouent les intérêts économiques et commerciaux ?

La soudaine résurgence du M23 est également liée à des intérêts économiques et commerciaux qui se chevauchent. « Le Rwanda et l’Ouganda peuvent prétendre avoir des intérêts légitimes en matière de sécurité au Congo », déclare Mngqibisa. « Cependant, ils y ont aussi d’énormes intérêts financiers – notamment dans le secteur des industries extractives – ce qui contribue à leur rivalité ». L’arc qui s’étend de Bunagana, à la frontière ougandaise, à Goma, à la frontière rwandaise, en passant par Kanyabayonga, couvre une ceinture minière lucrative contenant certains des plus grands gisements de coltan du monde, ce minerais utilisé dans presque tous les appareils électroniques. La RDC est également le premier producteur mondial de cobalt, un ingrédient clé des batteries de voitures électriques, actuellement très demandées.
Il existe de nombreuses preuves suggérant que les factions rebelles soutenues par l’Ouganda et le Rwanda – y compris le M23 – contrôlent des chaînes d’approvisionnement stratégiques mais informelles partant des mines des Kivus vers les deux pays. Les insurgés utilisent les recettes du trafic d’or, de diamants et de coltan pour acheter des armes, recruter et contrôler des mineurs artisanaux et payer des fonctionnaires corrompus des douanes et des frontières congolaises ainsi que des soldats et des policiers. Ces opérations illicites sont également marquées par une grande violence, car les différentes factions rebelles se battent souvent entre elles pour le contrôle des mines et des voies de transport.
Le conflit, les minerais, les rebelles et les bailleurs de fonds étrangers sont autant d’éléments qui tourmentent le Congo depuis des décennies. Une partie importante du problème est que l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi exportent des produits qu’ils ne produisent pas, ce qui signifie qu’une grande partie de la contrebande a lieu, comme l’ont constaté les enquêtes successives des Nations unies. En février 2022, la Cour internationale de justice a ordonné à l’Ouganda de verser 325 millions de dollars à la RDC pour son rôle dans les conflits qui se sont déroulés dans ce pays entre 1998 et 2003, notamment la mort de milliers de civils dans la région de l’Ituri, le financement de groupes rebelles et le pillage de l’or, des diamants et du bois. Le Rwanda a également été mentionné à plusieurs reprises dans des rapports de l’ONU pour avoir profité de la contrebande de minerais en provenance de la RDC afin de financer des groupes rebelles et de soutenir ses propres exportations.
Tous deux nient ces accusations. Cependant, certaines preuves apparaissent dans leurs recettes d’exportation. Par exemple, l’or est aujourd’hui le principal produit d’exportation de l’Ouganda, mais il provient en grande partie de la RDC. Dans le même ordre d’idées, 40 % du coltan mondial a été officiellement produit en RDC en 2019. Cependant, de grandes quantités feraient l’objet d’un trafic vers le Rwanda et seraient exportées depuis ce pays. Ce schéma se reproduit ailleurs dans la région. Par conséquent, alors que la RDC est reconnue comme le plus grand producteur de coltan au monde, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi se classent respectivement aux troisième, neuvième et onzième rangs, même s’ils ne possèdent eux-mêmes que des gisements connus limités.
Le vaste espace non gouverné qui s’étend de l’Ouganda au Rwanda et au Burundi offre une géographie idéale pour le commerce illicite. Les rapports des Nations unies montrent que si la majeure partie du trafic de coltan de la RDC aboutit au Rwanda, une quantité importante est également détournée vers l’Ouganda via Bunagana et Rutshuru au Nord-Kivu, tandis qu’une partie aboutit au Burundi via Uvira au Sud-Kivu. Tout compte fait, les preuves suggèrent que les voisins orientaux de la RDC – en particulier les rivaux régionaux que sont l’Ouganda et le Rwanda – veulent un accès exclusif aux opérations minières dans les Kivus. Ce qui, à son tour, rend la violence par procuration plus probable.

En novembre 2020, Dott Services, l’entreprise ougandaise qui cofinance et construit les réseaux routiers reliant l’Ouganda et la RDC, a créé une coentreprise avec la société minière parapublique congolaise, la Société Aurifère du Kivu et du Maniema (Sakima), ce qui lui a permis d’accéder aux mines stratégiques de la province du Maniema, riches en étain, en tantale, en or et en tungstène.
Dott Services possède 70 % de l’entreprise, tandis que Sakima détient le reste. Dans le cadre de ce contrat, Dott Services construira également une usine de traitement des minéraux et des métaux précieux, en plus des projets d’infrastructure. Dott Services est largement considéré comme proche de la première famille ougandaise et d’autres acteurs influents, ce qui met en évidence les enjeux élevés de l’engagement du pays en RDC.
Le Rwanda a également un pied dans la porte. En juin 2021, les présidents Kagame et Tshisekedi ont signé un accord selon lequel Dither Ltd, une entreprise largement considérée comme proche de l’armée rwandaise, raffinera l’or produit par Sakima « pour priver les groupes armés des revenus du secteur ». Le Rwanda se trouve ainsi dans une position stratégique pour contrôler l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, ce qui, selon de nombreuses personnes, a déplu à Kampala. Toutefois, l’accord a été suspendu début juin 2022, la RDC ayant affirmé que le Rwanda soutenait la résurgence du M23.
Les responsables ougandais affirment que le Rwanda est devenu plus déterminé à relancer le M23 après que ses entreprises économiques en RDC ont été désorganisées. Lors du raid du M23 à Bunagana le 23 mars 2022, les soldats ougandais sont intervenus pour protéger les biens et le personnel de Dott Services. À Kampala, on affirme que l’attaque a été menée par la « branche rwandaise » du M23 dans le cadre d’un complot du Rwanda visant à perturber les activités économiques de l’Ouganda en RDC. À Kigali, on affirme que l’attaque a été menée par des éléments du M23 contrôlés par l’Ouganda dans le but de s’emparer de la ville frontalière, qui est une importante zone de transit pour les opérations de Dott Services. Ces contre-accusations soulignent le rôle que jouent les intérêts financiers et économiques dans la résurgence du M23, qui se nourrit de la rivalité entre l’Ouganda et le Rwanda.

Quels sont les risques de conflits interétatiques ?

L’est de la RDC est une poudrière, car le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi sont tous trois confrontés à des rébellions armées basées dans cette région. Cela amplifie le risque de conflits interétatiques. Le Rwanda a été plus explicite dans sa menace d’intervenir militairement en RDC qu’il ne l’a été ces dernières années. Il accuse les FARDC de combattre aux côtés des FDLR et d’être indifférentes aux craintes de Kigali en matière de sécurité. Cependant, ces menaces ont déjà été proférées auparavant. Ce qui les rend plus prononcées cette fois-ci, c’est la présence de troupes ougandaises au Nord-Kivu, la proximité entre l’Ouganda, le Burundi et la RDC, et la rupture du rapprochement entre les présidents Kagame et Tshisekedi.
En juin 2022, le Rwanda et la RDC se sont mutuellement accusés de tirer des roquettes à travers leur frontière commune. Les autorités de la RDC ont également affirmé que le Rwanda avait déployé des centaines de soldats déguisés sur le sol congolais. Le 17 juin, la RDC a fermé sa frontière avec le Rwanda après qu’un soldat congolais a été abattu sur le sol rwandais à la suite d’un incident présumé avec des gardes-frontières rwandais. « Sans un processus vigoureux d’instauration de la confiance entre les deux parties, un conflit interétatique plus large est une forte possibilité », déclare Claude Gatebuke. « Cela attirerait probablement l’Ouganda et peut-être le Burundi du côté de la RDC ».
L’Ouganda et le Rwanda étaient sur le pied de guerre pas plus tard qu’en 2019. Ils ont rouvert leur frontière en janvier 2022, après une fermeture de 3 ans, mais les tensions restent palpables et ont été aggravées par les récentes actions de l’Ouganda en RDC. Cependant, plutôt que de lancer des attaques directes l’un contre l’autre, les deux pays semblent être passés à un modèle familier de guerre par procuration. Cela signifie que les perspectives d’un désarmement général dans la région – en particulier du M23 – risquent d’être contrariées si ces différences ne sont pas résolues.

Le risque de conflit interétatique est également accru par l’échec des efforts de désarmement. En octobre 2017, les 13 pays signataires et les 4 institutions garantes (ONU, UA, CIRGL et SADC) de l’accord-cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la RDC et la région avaient décidé de rapatrier les ex-combattants des FDLR et du M23 d’ici octobre 2018. « Cette échéance est passée sans aucune action significative », explique M. Gatebuke, qui qualifie le processus de désarmement « d’échec monumental » dont les conséquences sont aujourd’hui évidentes. Notamment, très peu des cohortes du M23 qui avaient fui en Ouganda et au Rwanda en 2013 ont été rapatriées en RDC.
Selon les termes de l’accord de paix de 2013 entre le gouvernement de la RDC et le M23, des amnisties générales avaient été accordées à ceux qui avaient renoncé à la rébellion, à moins qu’ils ne soient inculpés de crimes de guerre. Les dirigeants du M23 accusent souvent le gouvernement de la RDC de revenir sur cet accord. Nombreux sont ceux qui pensent que les récentes attaques du M23 pourraient également avoir pour but de faire pression sur le gouvernement Tshisekedi pour qu’il fasse valoir ses arguments. « Nous devons également nous interroger sur le bien-fondé d’une poursuite acharnée de la part des voisins du Congo », déclare M. Gatebuke. « L’Ouganda et le Rwanda ont déjà opéré en RDC avec la permission des Congolais mais n’ont pas réussi à déloger leurs groupes armés respectifs. On peut se demander s’il ne s’agit pas d’un simple prétexte pour continuer à piller le pays et se tailler des zones d’influence ».
La résurgence du M23 a également mis en évidence les dynamiques ethniques complexes et explosives de la région. Ses dirigeants et ses combattants sont majoritairement des Tutsis, une communauté dont le statut de citoyenneté reste controversé. Le soulèvement contre le dictateur défunt, Mobutu Sese Seko, a été déclenché en partie par sa décision de priver les Banyamulenge – Congolais d’origine rwandaise – de leur citoyenneté. Ils constituaient le gros de la force qui avait renversé Mobutu et installé Laurent Kabila en 1998 avec le soutien de l’Ouganda et du Rwanda. Lorsque l’Ouganda et le Rwanda se sont brouillés avec Kabila en 1999, ils ont à nouveau formé le gros de la rébellion mise sur pied pour le renverser, sous la bannière du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD). Lorsque l’Ouganda et le Rwanda se sont brouillés, le RCD s’est divisé en deux factions soutenues par l’un ou l’autre camp. Cette tendance s’est poursuivie et est évidente dans la dynamique interne du M23.

Les Banyamulenge sont largement désignés de manière péjorative comme des « Rwandophones » et sont souvent la cible de violences sectaires lorsque les tensions avec le Rwanda atteignent leur paroxysme. En effet, les manifestations contre le M23 ont rapidement pris un tour xénophobe, les Tutsis en particulier étant montrés du doigt pour leurs mauvais traitements et leurs discours de haine. Lors d’une manifestation à Kisangani le 14 juin 2022, un officier supérieur de l’armée congolaise issu de la communauté tutsie a été brutalisé par des manifestants en colère. Le lendemain, le Conseil supérieur de la défense, le Conseil national de sécurité de la RDC, a demandé au ministère de l’Intérieur et à la police de prendre toutes les « mesures nécessaires pour éviter la stigmatisation et la chasse à l’homme ».
Cependant, la violence xénophobe s’est poursuivie, de nombreuses entreprises et propriétés appartenant à des Rwandais et à des Tutsis congolais ayant été saccagées lors des vagues de manifestations anti-Rwanda qui ont balayé l’est de la RDC. Les manifestants ont également brûlé des images et des effigies des présidents Kagame et Museveni et saccagé des entreprises ougandaises et rwandaises.
Par le passé, les dirigeants congolais ont attisé les sentiments xénophobes pour accroître leur éligibilité. Cela peut toutefois être une arme à double tranchant. Les sentiments anti-rwandais et anti-ougandais sont très répandus en RDC en raison de l’héritage des invasions. Conscient de ces réticences, le gouvernement de la RDC n’a pas rendu public ses accords de sécurité avec le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi et n’a pas rendu public son protocole d’accord avec l’Ouganda. Cette décision pourrait coûter à Félix Tshisekedi un soutien crucial alors qu’il se prépare à être réélu en 2023.

Comment désamorcer les tensions et qui est suffisamment crédible pour y parvenir ?

Le gouvernement kenyan a donné un nouvel élan à la désescalade en faisant pression pour le déploiement d’une force multinationale de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) au Nord et au Sud-Kivu, ainsi qu’en Ituri. Cependant, la composition de cette force a une grande importance étant donné les frictions entre la RDC Congo et ses voisins. La meilleure façon de gagner la confiance des citoyens congolais est d’exclure les pays qui ont participé directement ou indirectement à l’invasion et à l’occupation de certaines parties de la RDC et qui y ont mené des opérations militaires, à savoir l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi. La Brigade d’intervention de la force (FIB), qui a commencé comme une coalition composée du Malawi, de la Tanzanie et de l’Afrique du Sud en 2013 et qui a été intégrée à la MONUSCO en 2020, offre un modèle pour la CAE qui pourrait être reproduit.
La FIB est largement considérée comme un bon modèle à suivre pour deux raisons : elle était militairement efficace et, surtout, ses membres n’avaient pas d’intérêts particuliers en RDC et n’étaient donc pas considérés par les Congolais comme faisant partie du problème.
Cependant, elle a perdu son unité de commandement lorsqu’elle a été incorporée à la MONUSCO. En outre, la CAE a le sentiment qu’après avoir vaincu le M23, la FIB n’a pas fait preuve de la même détermination pour affronter les FDLR et les ADF. Notamment, des parties importantes de la société civile et des parlementaires congolais ont exprimé leur opposition à la force de la CAE en raison de l’héritage des invasions répétées par les voisins du Congo. Le mécanisme de la CAE pourrait bénéficier d’un processus plus large impliquant la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), qui pourrait inclure des pays comme l’Afrique du Sud. Ainsi, l’entreprise pourrait être un partenariat entre la CAE et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ce qui est utile puisque la RDC est membre des deux.
Le gouvernement congolais pourrait également fixer des conditions pour la force de la CAE, notamment ses objectifs, ses zones d’opération et sa durée. Ces conditions devraient être présentées au Parlement pour une contribution publique, une approbation, une surveillance et un suivi régulier afin de s’assurer que les citoyens congolais sont impliqués et ont leur mot à dire.
Le président Tshisekedi peut également tirer parti de sa position en tant que nouveau membre le de la CIRGL pour renforcer ses fonctions de surveillance, notamment en ce qui concerne la collecte de preuves du soutien étranger aux rebelles dans l’est du pays.
« Étant donné que les problèmes de la RDC sont politiques, la CAE devra reconnaître que les seules solutions militaires sont insuffisantes. »
Étant donné que les problèmes de la RDC sont politiques, la CAE devra reconnaître que les seules solutions militaires sont insuffisantes. Il est nécessaire de mettre en place un processus politique inclusif et impartial pour désarmer et réintégrer les groupes rebelles. Par nécessité, cela doit inclure des mesures visant à garantir une surveillance et une gestion appropriées des ressources naturelles du Congo.
Cedric De Coning note qu’il faut un processus de médiation à plusieurs voies, avec un aspect interne qui résout les questions politiques au sein de la RDC, et un aspect externe qui s’attaque aux différences régionales entre les voisins. « Cela doit être fait dans le contexte des chefs d’État régionaux ».
« Cela emprunterait au processus de paix de l’accord de Lusaka de 1999 qui prévoyait un mécanisme pour résoudre les tensions entre les pays qui étaient entrés au Congo par des côtés différents et faciliter leur retrait afin de soutenir le dialogue inter-congolais » dit Mngqibisa. Ce dernier détaille « un dispositif sur lequel nous avons travaillé dans le cadre de ce processus, et qui pourrait être reproduit par la CAE, est le mécanisme de vérification par un tiers créé par l’Afrique du Sud. Il a rapidement enquêté sur des plaintes comme celles que nous entendons du Rwanda et de la RDC et a déterminé leur véracité à chaque étape ».
« Parfois, les rebelles ne sont pas les meilleurs agents pour articuler les griefs, mais il est possible de s’engager dans la médiation pour aborder les questions plus larges autour desquelles ils se mobilisent », explique Gatebuke. Des diplomates de haut rang de l’ONU impliqués dans les négociations précédentes ont déclaré que le M23 était difficile à engager car il était en rébellion depuis si longtemps que c’était devenu un mode de vie. Malgré cela, l’ONU a finalement réussi à les amener à la table des négociations à Kinshasa.
Pour la crise actuelle, la médiation politique est vitale car, en définitive, les défis du Congo sont politiques et ne se prêtent pas uniquement à des solutions militaires.

Ressources complémentaires

  • Congo Research Group et Ebuteli, « L’opération Shujaa de l’Ouganda en RDC : Combattre les ADF ou sécuriser les intérêts économiques ? », NYU Center on International Cooperation, juin 2022.
  • International Crisis Group, « Apaiser les tension dans l’Est de la RD Congo et les Grands Lacs », Briefing n° 181, 25 mai 2022.
  • Paul Nantulya, « Une mosaïque de groupes armés tire parti des effets de la crise au Congo », Éclairages, Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 25 septembre 2017.
  • Jason Stearns, Judith Verweijen et Maria Eriksson Baaz, « The National Army and Armed Groups in the Eastern Congo: Untangling the Gordian knot of Insecurity », Rift Valley Institute, 2013.
  • Paul Nantulya, « La nature évolutive des Forces démocratiques alliées », Éclairages, Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 8 février 2019.



"RDC-Rwanda : et si la réélection de Tshisekedi dépendait du M23 ?  -  17 juin 2022
Par Roger-Claude Liwanga, Chercheur à l'université Harvard, professeur de droit et de négociations internationales à l'université Emory
= https://www.jeuneafrique.com/1354770/politique/rdc-rwanda-et-si-la-reelection-de-tshisekedi-dependait-du-m23/
On l’avait un peu trop vite donnée pour détruite, en 2013. La rébellion du M23 a fait sa réapparition et occupe désormais tous les débats en RDC, plus singulièrement encore en cette période pré-électorale, car la question sécuritaire s’imposera encore comme l’un des thèmes majeurs de la campagne. Une situation qui contraint le président Félix Tshisekedi à se poser à la fois en chef des armées prêt à affronter les rebelles que l’on dit soutenus par le Rwanda – ce que Kigali dément – et en président-candidat à un nouveau mandat qui doit défendre son bilan tant socio-économique que politico-sécuritaire.

Si la condamnation du soutien rwandais au M23 est unanime au sein de la classe politique congolaise, les adversaires de Tshisekedi lui reprochent son rapprochement et ses  relations jugées trop amicales avec « l’agresseur » Paul Kagame.
À Lire   RDC-Rwanda : avant que tout ne bascule…

Les limites de la « diplomatie amicale »

Tout semble désormais se jouer à quitte ou double pour le chef de l’État congolais. La résurrection de M23 l’entraîne, lui le commandant suprême des forces armées, sur un nouveau front. Lors de son avènement au pouvoir, en 2019, il avait promis de mettre fin aux exactions des multiples groupes armés qui ravagent l’Est du pays. Et deux ans plus tard, afin d’accroître les capacités de l’armée nationale à les neutraliser, il avait proclamé l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où persiste l’insécurité.
La recrudescence des activités militaires et des atrocités perpétrées par le M23 complique donc singulièrement l’équation sécuritaire pour lui. À en croire les spécialistes, le M23 serait mieux équipé que la plupart des groupes armés auxquels le Congo livre bataille dans la région. Pour preuve, les rebelles contrôlent actuellement la ville stratégique de Bunagana, dont l’armée nationale s’est retirée.
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Par ailleurs, le retour du M23 fragiliserait le président Tshisekedi parce qu’il expose au grand jour les limites de la « diplomatie amicale » qu’il a entrepris de mener auprès du régime rwandais, malgré la méfiance de l’opinion publique et de la classe politique congolaise. Se sentant « trahi » par Kagame, Tshisekedi s’est justifié en déclarant qu’il avait toujours préféré « construire des ponts » avec le Rwanda à la faveur de relations paisibles plutôt que « construire des murs ».

Opportunité politique ?

Malgré tous les désagréments qu’elle cause et que nul ne saurait nier, rien ne dit que la résurgence du M23 ne se traduira pas en opportunité politique pour Tshisekedi. Parce que les Congolais dans leur immense majorité désapprouve l’attitude jugée humiliante et hégémonique de Paul Kagame, une victoire de l’armée congolaise sur le M23 ferait grimper la cote de popularité du président auprès d’une population déterminée à en découdre avec le Rwanda.
Rien de tel qu’une victoire de l’armée pour galvaniser les électeurs et faire oublier les modestes résultats enregistrés au cours du quinquennat. Comme chacun sait, les crises internationales majeures renforcent souvent la cohésion nationale, laquelle peut se traduire, en période électorale,  par un soutien accru au président, au mépris de ses éventuelles défaillances.

Théorie du complot

Une hypothèse qui n’en est pas qu’une aux yeux des adeptes de la théorie du complot, convaincus que la réapparition soudaine du M23 résulte d’un arrangement secret entre Kagame et Tshisekedi visant à permettre à ce dernier de remporter une victoire face au M23 pour regagner la sympathie des électeurs indécis de l’Est du pays.
À Lire   RDC – Rwanda : la discrète riposte diplomatique de Kigali
Leur argumentaire ? Kagame n’aurait aucun intérêt à sacrifier les accords économiques « juteux » signés sous Tshisekedi en aidant le M23. Un peu facile. Car, qu’est-ce qui empêcherait le président rwandais – qui mène une « guerre hybride » en RDC depuis des années – d’ignorer tout simplement les accords miniers conclus avec Kinshasa, sachant qu’il peut obtenir toutes ces matières premières sans contrepartie en s’abritant derrière le M23 ?
Il apparaît de plus en plus évident que Félix Tshisekedi pourrait, grâce à une victoire militaire sur le M23, convertir le fardeau de la persistance de la violence à l’Est du pays en un avantage politique dans la perspective des élections de 2023. Mais, saura-t-il le faire ? Il est encore tôt pour le confirmer.


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 24/10/2022, 3:05 pm

LES COMBATS ONT REPRIS DANS LE RUTHSURU ENTRE  FARDC ET M23 DONC RWANDAIS AVEC SES MORTS, BLESSÉS ET DÉPLACÉS...

Pour l'heure non seulement nos forces armées sont à la peine mais se plaignent qu'elles soient attaquées. N'est-ce pas là la guerre ? Heureusement elles rassurent en même temps la population de leur détermination de répondre avec vigueur à ces attaques, défendre l’intégrité du territoire national et protéger la population jusqu’au sacrifice suprême. Passons...



"RDC: nouveaux affrontements autour de Ntamugenga entre FARDC et M23 dans le Nord-Kivu - 24/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221024-rdc-nouveaux-affrontements-autour-de-ntamugenga-entre-fardc-et-m23-dans-le-nord-kivu

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Congo-military
Des membres des FARDC dans le Nord-Kivu. Reuters

Les combats se sont poursuivis dimanche dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, entre les FARDC et les combattants du M23. Ces nouveaux affrontements lancés depuis jeudi 20 octobre ont provoqué d’autres déplacements de population, particulièrement dans la localité de Ntamugenga disputée par les deux forces.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Deux lignes de front se sont activées dans le territoire de Rutshuru. Des combats ont été signalés d’abord sur l’axe Rangira-Rwanguba-Tchengerero. L’objectif du M23, dit l’armée, était de couper les moyens de ravitaillement. Après d’intenses affrontements, l’armée dit avoir repoussé les insurgés et capturés certains d’entre eux.
La deuxième ligne de front concerne la localité de Ntamugenga. Des obus sont tombés dans des zones habitées, dont un site appartenant aux religieux, causant la mort de plusieurs personnes et de nombreux blessés, selon les sources locales. Des sources militaires qui ont requis l’anonymat affirment que l’armée s’est refusé à livrer une bataille en pleine zone habitée pour éviter des dégâts collatéraux. Ce lundi matin, un calme relatif régnait dans la localité finalement occupée par le M23.

Inquiétudes sur la situation humanitaire
L’organisation médicale et humanitaire internationale, Médecins sans frontières (MSF) a lancé un appel pour l’ouverture d’un corridor humanitaire afin d’évacuer les civils et les blessés. « Nous sommes très inquiets de la situation humanitaire à Ntamugenga », explique Bénédicte Lecoq, en charge des urgences de MSF dans le territoire de Rutshuru.
On espère qu’un couloir humanitaire va pouvoir être ouvert pour pouvoir évacuer très rapidement ces blessés et aussi la population civile qui se trouve coincée dans ce village
Bénédicte Lecoq, en charge des urgences de MSF dans le territoire de Rutshuru
Pascal Mulegwa

Au moins 23 000 personnes auraient été déplacées par ces violences armées depuis le 20 octobre, rapporte pour sa part le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha). D’après la même source, ces chiffres incluent environ 2 500 personnes qui ont traversé la frontière vers l’Ouganda. Et selon l’ONU, ces combats portent le nombre total de personnes déplacées dans le territoire de Rutshuru à plus de 396 000.
► À lire aussi : RDC: les commerçantes de Goma victimes collatérales du conflit avec le M23


"La Tempête des Tropiques : Bunagana  : des appels etonnants du M23" - 24/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/24/actualite/revue-de-presse/la-tempete-des-tropiques-bunagana-des-appels-etonnant-du-m-23
Revue de presse de ce lundi 24 octobre 2022
La situation militaire aux fronts de Rusthuru (Nord-Kivu), avec la reprise des combats entre FARDC et M23, fait la Une des journaux parus ce lundi 24 octobre à Kinshasa.
 
La Tempête des Tropiques titre : « Bunagana : des appels étonnant du M 23 ».
Selon ce journal, la situation est confuse pour les uns, celle victorieuse des FARDC, d’après d’autres sources. Il est  toutefois constaté la multiplication des déclarations émanant du M23 sur le Web. Les deux captées vont dans le même sens, alléguant la protection des civils contre le feu engagé par des troupes régulières pour récupérer le territoire de Bunagana que ce mouvement soutenu par Kigali occupe depuis bientôt plus d’une centaine de jours, rapporte ce tabloïd.
Bertrand Bisimwa, en sa qualité de Président du M 23 laisse entendre, « En engageant une nouvelle bataille menaçant les Civils, Kinshasa doit assumer la possibilité de perdre la guerre. Le retrait de positions perdues par ses propres turpitudes ne doit plus conditionner le dialogue». De son côté le porte-parole de ce mouvement, Willy Ngoma accuse les FARDC de bombarder la cité frontalière de Bunagana. Major de son état au sein du M23, il soutient le départ des habitants fuyant le bombardement, rapporte La Tempête des Tropiques.
Pour ce tabloïd, « les deux déclarations du M23 frisent un baroud d’honneur, tant il est vrai que pour Kinshasa, il n’est pas question de dialoguer avec les terroristes ». Ces messages du M23 semblent préoccuper certaines chancelleries qui en appellent à l’arrêt de l’élan pris par les FARDC, affirme-t-il.
Le Journal, pour sa part, estime que la récupération de Bunagana par les FARDC est plus qu’un défi.  Il explique que les assaillants tenteraient de progresser pour grignoter d’autres localités, ce qui ne laisse pas les forces loyalistes attentistes. Le Journal en veut pour preuve, les combats qui, selon des sources concordantes, se sont poursuivis inlassablement samedi 22 octobre dernier dans la matinée entre les forces loyalistes et les rebelles du M23 dans la zone de Rangira, Groupement Jomba, en Territoire de Rutshuru.
Selon les mêmes sources, des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans cette zone toute la matinée, obligeant du coup, des habitants à se déplacer vers le chef-lieu du territoire pour les uns, tandis que les autres partaient vers l’Ouganda voisin, rapporte ce quotidien.
D’après lui, plusieurs témoignages confirment la montée en puissance des FARDC qui enregistrent des avancées fortes significatives sur le terrain des combats et infligent d’énormes pertes à l’ennemi de plus en plus fragilisé.

Congo Nouveau
, lui, s’interroge « sur l’opportunité de la reprise de  ces offensives de l'armée alors que sa réforme ainsi que sa montée en puissance ne semblent pas encore être parachevées ».
Rapportant la situation de dimanche 23 octobre au front de Rutshuru, ce tabloïd indique que « les nouvelles du front ne sont pas favorables pour l'armée nationale. Elle a perdu le contrôle du village de Ntamugenga, une localité stratégique car, non loin de la grande route nationale ».
Pour ce journal, « face au M23, l'armée ne semble pas encore retrouver ses marques. En plein processus de réforme, la grande muette congolaise aurait pu attendre le bon timing pour venir à bout d'une force ennemi qui reçoit continuellement le soutien militaire et politique du Rwanda et l'appui tacite de l'Ouganda. Sauf si le M23 était le premier à attaquer, sinon, l'armée aurait pu attendre le bon moment. Le gouvernement congolais devait finir les réformes pour permettre à l'armée de s'équiper notamment en matériel lourd ».
Entre temps, La Prospérité estime  que « la souveraineté de la RDC n’est ni négociable, ni cessible face aux attaques du M23 et consorts ».  Le quotidien indique que les FARDC promettent la défense de la souveraineté jusqu’au bout !
En effet, dans un communiqué officiel que publie ce quotidien dans ses colonnes, les FARDC notent « qu’en dépit de la bonne foi manifeste du Président de la République, M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, consistant à trouver des solutions concertées, les Forces de défense du Rwanda, sous couvert du M23, ont lancé, malheureusement, depuis ce jeudi 20 octobre 2022, de nouvelles attaques contre les positions des forces loyalistes sur l’axe Rangira-Rwanguba-Tchengerero. Mettant ainsi fin à l’accalmie précaire sur le théâtre d’opérations, ces mêmes agresseurs ont lancé, en plus, une autre offensive sur l’axe Tamugenga où les affrontements se poursuivent encore. Mais, quoi qu’il en soit, tout en prenant la mesure de leurs responsabilités, les FARDC rassurent la population et promettent de se battre jusqu’au sacrifice suprême, s’il le faut, pour la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale ».
Et plusieurs analystes, selon La République, renseignent que « cette provocation a pour objectif de contraindre Kinshasa à prendre langue avec ce mouvement monté par Paul Kagame, le président rwandais ».
Ce tabloïd explique : « Le gouvernement congolais, on le sait, avait récemment exclu toute possibilité de négociation directe avec ce mouvement étranger qui n’a jamais respecté ses engagements ».
Concernant à la situation sur le terrain, il note que les versions se divergent quant à la conduite des combats et l’évolution des positions sur le terrain.
Toutes fois, ce quotidien rapporte que dimanche, des responsables militaires et des habitants ont fait état de la capture par les hommes du M23 du village de Ntamugenga, une cible stratégique proche de la grande route menant vers la capitale provinciale Goma. Le bilan de ces affrontements reste incertain. Selon le Baromètre sécuritaire du Kivu, au moins deux civils ont perdu la vie et une douzaine ont été blessés. Des responsables médicaux de l’hôpital régional de Rutshuru ont fait état de leur côté de quatre personnes tuées et huit autres blessées vendredi et samedi. De leur côté, les forces armées nationales reconnaissent que l’ennemi a tenté une infiltration qui s’est soldée par un échec cuisant. D’après l’armée, toutes les initiatives des terroristes du M23, soutenus par le Rwanda, sont en train d’être déjouées et détruites.

Et L’Avenir de renchérir sur la détermination de l’armée à reprendre la cité de Bunagana : « Très déterminées sur la ligne de front, les FARDC intensifient le combat pour la reprise de Bunagana dans un bref délai. Ces exploits militaires sur terrain battent en brèches les messages démoralisants de la communauté internationale sur la tribune de l’Assemblée générale des Nations-Unies affirmant que la Mission de l’organisation des Nations-unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), la plus importante mission de l’ONU au monde présente au Congo depuis près de 25 ans, n’avait pas de moyens pour déloger le M23 qui disposerait d’un arsenal de combat supérieur à l’ONU et qui se comporterait comme une armée régulière! »
C’est sur fond de ce regain des combats, que Eco News rapporte que « entre le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, et le président Paul Kagame du Rwanda, le parfait amour affiché il y a quelques mois appartient au passé ». Au micro de BBC, souligne ce journal, le Président Tshisekedi a dit avoir été « poignardé dans le dos » par son homologue rwandais à qui il avait cependant tendu la main pour non seulement la stabilité de la région des Grands Lacs, mais aussi l’engagement dans une relation apaisée entre les deux pays.
Pour ce tabloïd, « trois ans après, Félix Tshisekedi a enfin découvert la face cachée de l’homme de Kigali. A défaut d’une rupture qui ne devrait plus tarder, Tshisekedi conjugue déjà Kagame au passé. Il a tourné la page, convaincu désormais de la mauvaise volonté de son homologue rwandais ».
« Mes relations avec le président Kagame sont froides », a-t-il lancé au micro de BBC, rapporte le bihebdomadaire.
Autrement dit, analyse Eco News, à Kinshasa, « Paul Kagame n’est plus un interlocuteur crédible. Par conséquent, la diplomatie ne pourra pas faire fléchir le pouvoir en place à Kigali dans son relent de déstabilisation de la RDC. Ce qui explique certainement la reprise des hostilités sur le front de Rutshuru. L’urgence est d’imposer la paix par les armes ».


"RDC : les FARDC dénoncent les attaques de leurs positions par le M23 et alliés  - 24/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/24/actualite/securite/rdc-les-fardc-denoncent-les-attaques-de-leurs-positions-par-le-m23-et
Les affrontements ont repris depuis ce week-end dans plusieurs localités situées dans l’Est de la République Démocratique du Congo, entre les éléments des FARDC et, principalement, les rebelles du M23, ceux-là même qui opèrent, depuis plus d’un trimestre, en complicité avec l’armée rwandaise. Dans la localité de Rangira, à Rutshuru, par exemple, les forces loyalistes ont longuement échangé des tirs avec les hors-la-loi. Ce qui a occasionné les déplacements massifs des populations de cette partie du territoire national.

D’après la Coordination de l’action humanitaire en RDC (OCHA), plusieurs habitants de Rangira ont abandonné leurs domiciles pour échapper au plan pandémoniaque des rebelles. «Une arrivée massive des personnes déplacées est probable dans les prochains jours, notamment à Rutshuru centre et sur l’axe Rutshuru-Goma », signale Ocha, dans un communiqué publié samedi dernier. Puis, près du village Ntamugenga, toujours dans le dans le territoire de Rutshuru, les forces loyalistes ont résisté face à une offensive des infâmes dont les ambitions, d’après des sources locales, étaient de vider cette partie du territoire nationale de ses habitants, aux fins de s’imposer comme ils l’ont fait à Bunagana. Une reprise de combat qui prouve à suffisance combien la menace devient permanente dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Que reste-t-il encore à faire pour mettre fin à un tel crime qui, du reste, se déroule sous les yeux de la Communauté internationale ? Quelles sont ces conciliabules par lesquelles la RDC devra, une nouvelle fois, passer pour préserver son intégrité et sa souveraineté sous menace? Autant s’interroger à nouveau au vu de ce qui s’apparente à un échec de la voie diplomatique empruntée par les autorités congolaises. De Nairobi à Luanda, en passant par la tripartite de New-York, rien de concret ne laisse présager le retour de la paix sans une contre-offensive des Forces armées de la RDC. Il est visiblement venu le temps de lever les options avec un seul mot d’ordre : la paix rien que la paix. Le peuple congolais en a besoin…
= https://www.radiookapi.net/2022/10/21/actualite/securite/rutshuru-reprise-des-combats-entre-les-fardc-et-les-m23-sur-la-ligne

"Bunagana :des appels étonnants du M23 - 24/10/2022
= https://www.latempete.info?p=56287

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Rebelle_m23-840x473

La situation confuse pour les uns, celle victorieuse des FARDC, d’après d’autres sources. Il est toutefois constaté la multiplication des déclarations émanant du M23 sur le Web. Les deux captées vont dans le même sens, alléguant la protection des civils contre le feu engagé par des troupes régulières pour récupérer le territoire de Bunagana, que ce mouvement soutenu par Kigali occupe depuis bientôt plus d’une centaine de jours.

Bertrand Bisimwa, en sa qualité de Président du M 23 laisse entendre, « En engageant une nouvelle bataille menaçant les Civils, Kinshasa doit assumer la possibilité de perdre la guerre. Le retrait de positions perdues par ses propres turpitudes ne doit plus conditionner le dialogue».
De son côté le porte-parole de ce mouvement, Willy Ngoma accuse les FARDC de bombarder la cité frontalière de Bunagana. Major de son état au sein du M23, il soutient le départ des habitants fuyant le bombardement. En interprétant ces deux messages, une panique est perceptible sur place à Bunagana où des sources font aussi état d’un débordement vers l’Ouganda et le Rwanda. La nuit du vendredi à samedi 22 octobre, 80% de la localité de Kabindi jadis sous occupation du M 23, à plus où moins 15 km de cette cité frontalière, sont contrôlés par des troupes régulières.
Les deux déclarations du M23 frisent un baroud d’honneur, tant il est vrai que pour Kinshasa, il n’est pas question de dialoguer avec les terroristes. Ces messages du M 23 semblent préoccuper certaines chancelleries qui en appellent à l’arrêt de l’élan pris par les FARDC.
Toutefois la prudence doit rester en éveil du côté de Kinshasa pour éviter une surprise de la part des parrains des terroristes, capables de plusieurs tours dans les manches. Tout en se demandant si toutes les taupes et autres complices de la balkanisation sont bien mis hors d’état de nuire.


"Diplomatie ou contre-offensive ? - octobre 24, 2022
= https://laprosperiteonline.net/diplomatie-ou-contre-offensive/
Les affrontements ont repris depuis ce week-end dans plusieurs localités situées dans l’Est de la République Démocratique du Congo, entre les éléments des FARDC et, principalement, les rebelles du M23, ceux-là même qui opèrent, depuis plus d’un trimestre, en complicité avec l’armée rwandaise. Dans la localité de Rangira, à Rutshuru, par exemple, les forces loyalistes ont longuement échangé des tirs avec les hors-la-loi. Ce qui a occasionné les déplacements massifs des populations de cette partie du territoire national.

D’après la Coordination de l’action humanitaire en RDC (OCHA), plusieurs habitants de Rangira ont abandonné leurs domiciles pour échapper au plan pandémoniaque des rebelles. «Une arrivée massive des personnes déplacées est probable dans les prochains jours, notamment à Rutshuru centre et sur l’axe Rutshuru-Goma », signale Ocha, dans un communiqué publié samedi dernier. Puis, près du village Ntamugenga, toujours dans le dans le territoire de Rutshuru, les forces loyalistes ont résisté face à une offensive des infâmes dont les ambitions, d’après des sources locales, étaient de vider cette partie du territoire nationale de ses habitants, aux fins de s’imposer comme ils l’ont fait à Bunagana. Une reprise de combat qui prouve à suffisance combien la menace devient permanente dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Que reste-t-il encore à faire pour mettre fin à un tel crime qui, du reste, se déroule sous les yeux de la Communauté internationale ? Quelles sont ces conciliabules par lesquelles la RDC devra, une nouvelle fois, passer pour préserver son intégrité et sa souveraineté sous menace? Autant s’interroger à nouveau au vu de ce qui s’apparente à un échec de la voie diplomatique empruntée par les autorités congolaises. De Nairobi à Luanda, en passant par la tripartite de New-York, rien de concret ne laisse présager le retour de la paix sans une contre-offensive des Forces armées de la RDC. Il est visiblement venu le temps de lever les options avec un seul mot d’ordre : la paix rien que la paix. Le peuple congolais en a besoin…


"Combats à Rutshuru : MSF demande un corridor humanitaire pour évacuer les civils et les blessés -  24/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/24/actualite/securite/combats-rutshuru-msf-demande-un-corridor-humanitaire-pour-evacuer-les

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 20221023172348309831_Rutshuru_1
carte physique du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Photo Droits Tiers.

L’organisation humanitaire Médecins sans frontières(MSF) a plaidé, dimanche 23 octobre, pour l’ouverture d’un corridor humanitaire dans la région de Rusthuru où les combats se sont intensifiés depuis vendredi entre les FARDC et les rebelles du M23 notamment à Ntamugenga.
Sur son compte twitter, MSF souligne « alors que les affrontements entre M23 et FARDC s'intensifient à Ntamugenga, 500 personnes se sont réfugiées dans le couvent, dont des blessés. Un corridor humanitaire doit être mis en place urgemment pour évacuer civils et blessés ».
MSF affirme par ailleurs, qu’il « se tient prêt à intervenir ».
= https://www.radiookapi.net/2022/10/22/actualite/securite/rutshuru-4-civils-blesses-la-suite-des-combats-entre-fardc-et-m23

"Reprise des combats FARDC – M23 : En position de « faiblesse », l’ennemi tente de s’infiltrer dans le Nyiragongo - 23 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/23/reprise-des-combats-fardc-m23-en-position-de-faiblesse-lennemi-tente-de-sinfiltrer-dans-le-nyiragongo.html/118723/
"Agression dans l’Est : « Les forces loyalistes continuent à fixer l’ennemi et la situation est sous contrôle dans tous les fronts » (Armée) - 24 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/24/agression-dans-lest-les-forces-loyalistes-continuent-a-fixer-lennemi-et-la-situation-est-sous-controle-dans-tous-les-fronts-armee.html/118742/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/24/agression-dans-lest-4-civils-tues-40-autres-blesses-et-de-nombreuses-personnes-ont-fui-les-combats-a-rutshuru.html/118748/

"Agression dans l’Est : « Les forces loyalistes continuent à fixer l’ennemi et la situation est sous contrôle dans tous les fronts » (Armée) - 24 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/24/agression-dans-lest-les-forces-loyalistes-continuent-a-fixer-lennemi-et-la-situation-est-sous-controle-dans-tous-les-fronts-armee.html/118742/


"Crise sécuritaire dans l'Est de la RDC ; la Belgique doit soutenir la RDC, recommande André Flahaut  - 24/10/2022 
= https://www.radiookapi.net/2022/10/24/actualite/securite/crise-securitaire-dans-lest-de-la-rdc-la-belgique-doit-soutenir-la-rdc

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 20221023231552683408_Image
André Flahaut, ministre d'Etat Belge lors de son discours au Rebranding africa Forum. Octobre 2022.
Photo Rebranding Africa Forum


André Flahaut, ministre d’Etat belge et ancien président du Parlement fédéral pense que la Belgique doit soutenir la RDC  dans toutes ses difficultés, où qu’elles se présentent. Cela notamment par une diplomatie agissante pour ramener les protagonistes de cette crise sécuritaire autour d’une table plutôt que de laisser parler les armes. 
Il a fait cette déclaration en marge du Rebranding Africa Forum qui s’est clôturé le samedi 22 octobre à Bruxelles. 

 « Il faut effectivement que l’on puisse soutenir la République Démocratique du Congo dans toutes les difficultés où que ça se présente. Et il faut que diplomatiquement parlant que l’on soit un élément pour amener les protagonistes à se mettre autour des tables plutôt que de laisser parler les armes. Il y a absolument des responsables politiques et certainement pas au niveau du Congo qui ont envie que des guerres se prolongent, parce que les guerres ce sont les populations qui en souffrent et les populations les plus faibles », a expliqué André Flahaut.  
« Donc on a un devoir de faire toutes les pressions possibles et imaginables, ici, là-bas, à New york et ailleurs pour que l’on revienne à la raison, les armes cessent et que l’on revienne peut-être à des collaborations peut-être basées sur les richesses économiques de cette région », a-t-il ajouté.



"Nord-Kivu : de nouveaux déplacements de populations à  la suite de la reprise des affrontements dans le territoire de Rutshuru -  23/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/23/actualite/securite/nord-kivu-de-nouveaux-deplacements-de-population-la-suite-de-la

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 20220126121122698964_IMG-20220126-WA0006
Quelques déplacés des villages Nyesisi et Ngugo qui arrivent à Rugari centre Territoire de Rutshuru fuyant des affrontements M23 - armée. Radio Okapi.Ph/Denise Lukeso

De nouveaux affrontements entre l’armée congolaise et des rebelles du M23 ont provoqué des déplacements de la population, indique un communiqué publié samedi 22 octobre, par la Coordination de l’action humanitaire en RDC (OCHA). Ces combats ont éclaté le 20 octobre dans le territoire de Rutshuru, plus d’un mois avec les derniers affrontements.
Les combats ont éclaté dans la localité de Rangira, et se sont étendus dans d’autres villages du groupement de Jomba dans la Zone de santé de Rwanguba. Selon les autorités locales et des organisations humanitaires, de nombreuses personnes se sont déplacées vers les localités et villages de Rangira centre, Rutsiro, Kalenger, Rubare, Rutshuru centre, Kiwanja et Matebe et d’autres dans le terriroire de Rutshuru.
« Des dizaines de personnes provenant de Bunagana, Kabindi et Tchengerero auraient traversé en Ouganda, selon des sources humanitaires. Depuis début septembre, le gouvernement ougandais a fermé tous les sites de transit des réfugiés et a demandé aux réfugiés congolais de se déplacer plus à l'intérieur du pays, vers le camp de réfugiés de Nakivale », ajoute le document.
Les partenaires humanitaires suivent l’évolution de la situation afin de mieux estimer l’ampleur de ces mouvements et les besoins des nouvelles personnes déplacées.
« Une arrivée massive des personnes déplacées est probable dans les prochains jours, notamment à Rutshuru centre et sur l’axe Rutshuru-Goma », prévient OCHA.
Depuis mars dernier, des affrontements entre l’armée congolaise et le groupe armé M23 avaient déjà occasionné le déplacement d’au moins 186 000 personnes, portant à plus de 396 000, le total de personnes déplacées dans le territoire de Rutshuru.
Les humanitaires continuent d’apporter une assistance dans de nombreux secteurs tels la sécurité alimentaire, la santé, la protection, les abris, la nutrition, entre autres. En raison des nouveaux besoins que ces nouveaux affrontements pourraient créer, la mobilisation d’une assistance supplémentaire sera nécessaire, conclut OCHA.


"Affrontements FARDC-M23 : des rebelles capturés ce dimanche  - 23/10/2022[
= https://www.radiookapi.net/2022/10/23/actualite/securite/affrontements-fardc-m23-des-rebelles-captures-ce-dimanche

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Rutshuru%2525202
Des soldats des FARDC à Rutshuru au Nord-Kivu/ Photo Radio Okapi.

Le porte-parole des opérations Sokala 2, le colonel Guillaume Njike Kaiko, a annoncé ce dimanche 23 octobre que certains rebelles du M23 ont été capturés lors des affrontements qui les opposent aux FARDC.
Ces affrontements se sont poursuivis ce dimanche autour de la zone de Ntamugenga, à plus d’une trentaine de Km au Sud-Est du chef-lieu du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.

« L’ennemi a encore tenté d’attaquer nos positions à Ntamugenga. Jusqu’à ce dimanche, nous sommes en train de le contenir. Toutes les initiatives de l’ennemi sont déjouées par les FARDC. Il y a déjà des capturés parmi les rebelles. Sachez que votre armée évolue très bien sur terrain », a indiqué le colonel Guillaume Njike Kaiko.
Il invite la population habitant la zone où se déroulent les combats à se mettre à l’abri : 
« Il est plutôt question que la population aie confiance en son armée et qu’elle se mette à l’abri du fait que l’ennemi tire sur les populations qui vont aux champs, sur des motos, … il a déjà causé des pertes en vies humaines du côté de la population. Que la population se mette à l’abri. Son armée reste déterminée à mettre fin une fois pour toutes à cet ennemi qui n’écoute que le langage des armes ».


"Beni : 7 morts lors d'une nouvelle attaque attribuée aux ADF à Maboya - 20/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/20/actualite/securite/beni-7-morts-lors-dune-nouvelle-attaque-attribuee-aux-adf-maboya

"Bukavu : Dr Mukwege déplore les massacres de Maboya au Noed-Kivu  - 24/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/24/actualite/securite/bukavu-dr-mukwege-deplore-les-massacres-de-maboya-au-nord-kivu
Le prix Nobel de la paix, Dr Denis Mukwege, a condamné samedi 22 octobre , les massacres des civils commis à Maboya, localité située sur la route qui relie les villes de Beni et Butembo (Nord-Kivu) dans la nuit de mercredi à jeudi 20 octobre, par des hommes armés, presumés ADF.
« Le temps est venu de mettre en œuvre les recommandations du rapport Mapping et d’adopter une stratégie nationale holistique de justice transitionnelle pour briser le cycle infernal de violence qui détruit le Congo », a déclaré Denis Mukwege dans un communiqué.


Il déplore également le pillage et l’incendie de plusieurs maisons ainsi que la destruction de l’hôpital de la communauté Baptiste du Centre de l’Afrique.
« Les hôpitaux ne peuvent en aucun cas être une cible et le personnel soignant et les malades doivent être protégés en toutes circonstances » a-t-il poursuivi.
Pour Denis Mukwege, ce énième crime de guerre s’inscrit dans la lignée de l’attaque de l’hôpital de Lemera au Sud-Kivu commis le 6 octobre 1996. Le massacre de Lemera répertorié et décrit dans le rapport Mapping publié par les Nations-Unies en 2010. L’absence de réponse de la justice tant nationale qu’internationale face à ces violations des droits humains alimente la répétition des attaques sur les structures sanitaires, ajoute le prix Nobel de la paix.

Il précise que « la justice est un impératif pour consolider l’état de droit et prévenir la répétition des atrocités de masse qui endeuille les congolais ».
Dr Denis Mukwege invite ainsi tous les médecins exerçant en RDC à manifester pacifiquement le jour de l’enterrement de la religieuse tuée au cours de l’attaque de Maboya, sœur Dr Marie-Sylvie Vakatsuraki afin d’exprimer leur indignation face à ce crime.
Il exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête afin que les responsables répondent de leurs actes.
Au moins sept personnes ont été massacrées à Maboya par des rebelles de l’ADF, selon l’armée.
= https://www.radiookapi.net/2022/10/20/actualite/securite/beni-apres-lattaque-de-maboya-la-population-appelee-denoncer-les

"Nord-Kivu : l'évêque de Beni-Butembo réitère son appel à la paix â la population  - 24/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/24/actualite/societe/nord-kivu-leveque-de-beni-butembo-reitere-son-appel-la-paix-la

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Quelques déplacés des villages Nyesisi et Ngugo qui arrivent à Rugari centre Territoire de Rutshuru fuyant des affrontements M23 - armée. Radio Okapi.Ph/Denise Lukeso

De nouveaux affrontements entre l’armée congolaise et des rebelles du M23 ont provoqué des déplacements de la population, indique un communiqué publié samedi 22 octobre, par la Coordination de l’action humanitaire en RDC (OCHA). Ces combats ont éclaté le 20 octobre dans le territoire de Rutshuru, plus d’un mois avec les derniers affrontements.
Les combats ont éclaté dans la localité de Rangira, et se sont étendus dans d’autres villages du groupement de Jomba dans la Zone de santé de Rwanguba.

Selon les autorités locales et des organisations humanitaires, de nombreuses personnes se sont déplacées vers les localités et villages de Rangira centre, Rutsiro, Kalenger, Rubare, Rutshuru centre, Kiwanja et Matebe et d’autres dans le terriroire de Rutshuru.
« Des dizaines de personnes provenant de Bunagana, Kabindi et Tchengerero auraient traversé en Ouganda, selon des sources humanitaires. Depuis début septembre, le gouvernement ougandais a fermé tous les sites de transit des réfugiés et a demandé aux réfugiés congolais de se déplacer plus à l'intérieur du pays, vers le camp de réfugiés de Nakivale », ajoute le document.
Les partenaires humanitaires suivent l’évolution de la situation afin de mieux estimer l’ampleur de ces mouvements et les besoins des nouvelles personnes déplacées.
« Une arrivée massive des personnes déplacées est probable dans les prochains jours, notamment à Rutshuru centre et sur l’axe Rutshuru-Goma », prévient OCHA.
Depuis mars dernier, des affrontements entre l’armée congolaise et le groupe armé M23 avaient déjà occasionné le déplacement d’au moins 186 000 personnes, portant à plus de 396 000, le total de personnes déplacées dans le territoire de Rutshuru.
Les humanitaires continuent d’apporter une assistance dans de nombreux secteurs tels la sécurité alimentaire, la santé, la protection, les abris, la nutrition, entre autres. En raison des nouveaux besoins que ces nouveaux affrontements pourraient créer, la mobilisation d’une assistance supplémentaire sera nécessaire, conclut OCHA.
= = https://www.radiookapi.net/2022/10/21/actualite/securite/le-diocese-de-butembo-beni-condamne-lattaque-armee-contre-la-localite


"Ituri : plus de 15000 déplacés vivent difficilement à Mambasa - 23/10/2022 
= https://www.radiookapi.net/2022/10/23/actualite/securite/ituri-plus-de-15-000-deplaces-vivent-difficilement-mambasa

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Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu lors de la visite des diplomates africains, 24/02/2011.

Plus de 15 000 déplacés vivent, depuis 4 mois, dans des conditions déplorables dans le territoire de Mambasa, à environ 165 KM de Bunia, chef-lieu de l’Ituri.
La société civile de ce territoire a lancé ce cri d’alarme, samedi 22 octobre, au terme de l’opération de recensement des déplacés dans cette contrée.
Ces personnes déplacées avaient fui les exactions des ADF et leurs alliés Mai-Mai sur l’axe Lolwa-Mambasa-Byakato.

Certains déplacés vivent dans des hangars des églises où ils ont érigé des tentes de fortune, d’autres passent nuit dans des écoles qu’ils sont obligés de libérer le matin pendant les heures de cours.
D’autres encore sont cantonnés dans des familles d’accueil qui, elles aussi, vivent dans des conditions hygiéniques déplorables, explique la société civile locale.
Sa coordonnatrice, Marie-Noelle Anatole plaide ainsi pour une assistance urgente à ces personnes dépourvues de nourriture, de médicaments et d’abris confortables :
« C’est depuis le mois de juin que nous avons un afflux considérable de déplacés chez nous. Il y a ceux-là qui passent nuit dans des écoles, le matin ils étalent leurs objets dehors. Donc nous appelons tout le monde à nous venir en aide. Avoir des abris pour ces gens-là pourrait bien les aider ».
Pour sa part, l’administrateur du territoire de Mambasa dit avoir déjà saisi certaines organisations humanitaires pour venir en aide à ces personnes en détresse.
Toutefois, le colonel Jean-Baptiste Matadi indique que l’armée poursuit toujours des opérations pour éradiquer ces ADF dans cette zone et permettre le retour des populations dans leurs milieux d'origine.


"Rutshuru : des villages de Jomba se vident de leurs populations  à  la suite des combats entre FARDC et M23 - 23/10/2022 
= https://www.radiookapi.net/2022/10/23/actualite/securite/rutshuru-des-villages-de-jomba-se-vident-de-leurs-populations-la-suite

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Quelques déplacés des villages Nyesisi et Ngugo qui arrivent à Rugari centre Territoire de Rutshuru fuyant des affrontements M23 - armée. Radio Okapi.Ph/Denise Lukeso

Plusieurs villages du groupement Jomba, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) se vident à la suite des accrochages repris, depuis jeudi 20 octobre, entre les FARDC et le M23.
Selon des sources locales, ces personnes sont en train de fuir les échanges des tirs qui se sont poursuivis ce dimanche entre ces belligérants.
Selon les sources administratives, plusieurs familles de Ntamugenga et Tarika continuent d’arriver à Rubare, une grande agglomération proche de Rutshuru-centre.

Pendant ce temps, les habitants des localités de Kibanda et Rangira affluent vers le chef-lieu du territoire de Rutshuru.
Pour leur part, ceux de Tchengerero et Kabindi, se sont refugiée à Bunagana et nombreux ont même traversé la frontière vers l’Ouganda.
Il en est de même des habitants de Bunagana qui vident également cette cité frontalière et qui trouvent aussi refuge en Ouganda.
Les mêmes sources rapportent que les populations ayant fui en Ouganda sont acheminées vers le camp de Nakivale, loin de la frontière.
De notables de Rutshuru demandent, de leur côté, au gouvernement congolais de régler défensivement la question du M23 pour éviter à la population de vivre en errance.
Aucune source dans cette contrée n’a pu fournir le bilan de ces combats qui se sont poursuivis ce dimanche.


"Africa Summit : " ne considérez pas nos faiblesses mais notre volonté de changement ", Tshisekedi s’adressant aux investisseurs -  18 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/18/africa-summit-ne-considerez-pas-nos-faiblesses-mais-notre-volonte-de-changement


"Félix Tshisekedi se dit « poignardé » par Kagame après trois années des « excellentes relations » - 24 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/24/felix-tshisekedi-se-dit-poignarde-par-kagame-apres-trois-annees-des-excellentes-relations.html/118760/

"Agression dans l’Est : Des sénateurs américains exigent une mise à jour sur l’application des sanctions américaines contre le M23 - 21 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/21/agression-dans-lest-des-senateurs-americains-exigent-une-mise-a-jour-sur-lapplication-des-sanctions-americaines-contre-le-m23.html/118605/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 25/10/2022, 2:21 pm

C'est le monde à  l'envers : la guerre est au Congo et celui-ci n'aurait  pas le droit de sese defendre avec lrs moyens à  sa portée  ?

Comme le Rwanda justifie son droit de se détendre, la RDC a davantage le droit de defendre son intégrité territoriale d'autant que c'est elle qui est agressée par le Rwanda à l'Est et de se donner tous les moyens pour le faire ; la guerre imposee est au Congo et non au Rwanda. C'est lui qui est l'auteur des provocations et pas le contraire comme il le dit. A son avènement le pauvre Tshisekedi  s'est rapproché de Kagame mais n'a pas été  récompensé, il dit sans malice qu'il a été 'poignardé  dans le dos' par Kagame qui lui a renvoyé la guerre avec le M23... Voilà  que Kagame denonce maintenant une rscalade millitaire du Congo, du coup il désavoue lui-même  son prétexte abusif des FDLR...



"Le Rwanda accuse la RDC "d'escalade militaire continue" - 25 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/25/le-rwanda-accuse-la-rdc-descalade-militaire-continue
La République démocratique du Congo (RDC) est sur "la voie de l'escalade militaire continue" dans l'est du pays, ont accusé lundi les autorités rwandaises.

Des tensions sont régulièrement enregistrées entre la RDC et le Rwanda. Leurs relations s'étaient normalisées avec l’arrivée du président Félix Tshisekedi à la tête de la RDC en 2019, jusqu'à la résurgence en novembre 2021 de la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars), qui avait été défaite en 2013.
Kinshasa accuse Kigali de soutenir activement le M23, ce que les autorités rwandaises démentent.
"Contrairement aux déclarations du président de la RDC (affirmant) que son pays est focalisé sur une résolution diplomatique du conflit dans l'est de la RDC, des récentes déclarations et actions" montrent que Kinshasa est "sur la voie d'une escalade militaire continue", a affirmé Kigali dans un communiqué.
Les autorités rwandaises ont également accusé la RDC "d'opérer aux côtés de milices armées irrégulières", dont les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), mouvement de rebelles hutu rwandais dont certains impliqués dans le génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda. 
Les autorités de Kinshasa ont par le passé nié toute collusion avec les FDLR.

Dans un rapport publié le 18 octobre, l'ONG Human Rights Watch a affirmé que des unités de l'armée de RDC avaient combattu les rebelles tutsi du M23 dans l'est du pays aux côtés des FDLR.
Tout en dénonçant les "provocations" de la République démocratique du Congo, le Rwanda "réaffirme son ferme attachement à contribuer à une solution soutenable" et "pacifique" du conflit.
Le M23 est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes en fin d'année dernière en reprochant à Kinshasa de n'avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et réinsertion de ses combattants.
Un rapport d'experts mandatés par le Conseil de sécurité avait détaillé l'implication directe du Rwanda, "unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23" dans l'est congolais.
Kigali a récusé ces "allégations non valides" et avancé son "droit à défendre son territoire".
AFP avec ACTUALITE.CD

"M23 : Tshisekedi poignardé dans le dos par Kagame -24 octobre 2022
= https://ouragan.cd/2022/10/m23-tshisekedi-poignarde-dans-le-dos-par-kagame
S’exprimant depuis la Tanzanie où il séjourne depuis dimanche 23 octobre, Félix Tshisekedi a, à cœur ouvert au micro d’une journaliste locale, étalé ses profondes vérités. Le président congolais qualifie de “froides” ses relations avec le président rwandais Paul Kagame.

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Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Rubavu au Rwanda après l’éruption du volcan Nyiragongo en juin 2021 @Photo Droits tiers

Félix Tshisekedi accentue sa bataille diplomatique agressive en vue de mettre définitivement fin à l’insécurité dans la partie Est de la République démocratique du Congo. Après son passage très expressif à Londres où il a réussi à toucher le cœur même du réseau déstabilisateur de la République démocratique du Congo, M. Tshisekedi poursuit son offensive diplomatique. D’ailleurs, son coup de gueule lors du think thank de The Financial Magazine, a lourdement secoué les principaux soutiens de Kigali. Londres est le symbole des soutiens multinationaux de Paul Kagame ce, depuis le règne de l’ancien Premier ministre Tony Blair, très allié à l’ex-président amérin Bill Clinton. Le fait d’y dénoncer très ouvertement l’agression rwandaise sur ce territoire, en épinglant toutes les graves violations des droits de l’homme, met Paul Kagame et son pays devant une désillusion inhabituelle et inattendue. À l’étape de la Tanzanie, Félix Tshisekedi a choisi de parler. D’alerter. Et de dire ses vérités fraternelles.
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Présidence RDC 
Oct 24, 2022
@Presidence_RDC
#RDC_TANZANIE I 23.10.2022 #Daressalaam Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé à Dar Es Salaam, ce dimanche 23/10, pour une visite d'État de 2 jours en Tanzanie à l'invitation de son homologue, la Présidente Samia Suluhu Hassan.
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Présidence RDC 
@Presidence_RDC
Les 2 chefs d'État ont eu un entretien en tête-à-tête suivi d'une rencontre bilatérale élargie aux ministres et proches conseillers des présidents. Ils ont aussi présidé la cérémonie de signature de 2 protocoles d'Entente dans les domaines des télécommunications et du transport

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1:25 AM · Oct 24, 2022
Tshisekedi-Kagame, plus rien ne va
À la question de savoir ce que sont devenues ses relations avec le président rwandais Paul Kagame, Félix Tshisekedi n’est pas allé par le dos de la cuillère. “Elles (nos relations) sont froides. Bien évidemment, que pourriez-vous penser d’autre”, rétorquera-t-il. Félix Tshisekedi confirmait ainsi les inamicalités persistantes entre lui et son homologue Paul Kagame. “C’est lui (Paul Kagame) qui, malheureusement, a décidé d’agresser la République démocratique du Congo. Et pourtant, lorsque je suis arrivé à la tête de mon pays, je suis allé voir tous nos voisins, nous en avons 9, pour leur dire : je veux que nous engageons nos relations sur des programmes de développement, des projets d’intérêt commun à nos deux pays, à nos deux peuples pour évidemment, évoluer vers le développement. Sortir notre sous-région de cette image qu’on lui colle des violences, d’instabilité et de l’insécurité…”, a-t-il indiqué.

Paul et Félix, deux amis désormais à couteaux tirés
La situation sécuritaire extrêmement dégradante entre les deux pays ne trompe plus personne sur les rapports chaque jour complexes entre les deux États limitrophes. “Ç’avait bien marché pendant 3 ans, les relations étaient excellentes et nous avons dû revoir tout cela, arrêter tout cela parce que nous avons eu l’impression d’avoir été poignardé dans le dos. Et ça, c’est inacceptable”, a martelé Félix Tshisekedi.
Les combats vécus ces dernières heures entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Forces de Défense du Rwanda (RDF) illustrent publiquement le courroux du président congolais. Droit dans ses bottes, Félix Tshisekedi promet de se battre pour bouter hors de frontières de son pays, tous les envahisseurs étrangers qui pillent et endeuillent quotidiennement les Congolais.


"RDC: affrontements entre l'armée et des combattants du M23 - Le point général sur la situation -  24 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/24/rdc-affrontements-entre-larmee-et-des-combattants-du-m23-le-point-general-sur-la

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Carte%20Rutshuru
Carte du territoire de Rutshuru

Des affrontements entre l'armée et des combattants du M23 ont éclaté dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis la fin de la semaine, rompant une période de calme relatif, a-t-on appris auprès de responsables militaires et d'habitants.
Au total, quatre civils ont été tués et 40 blessés, a annoncé l'armée congolaise dans un communiqué diffusé sur Twitter, ajoutant que ses hommes avait la situation "sous leur contrôle sur tous les fronts".
Auparavant, le Baromètre sécuritaire du Kivu avait évoqué au moins deux civils tués une douzaine de blessés. 


Des responsables médicaux de l'hôpital régional de Rutshuru avaient fait état de leur côté de quatre personnes tuées et huit autres blessées vendredi et samedi.
Dimanche, le responsable de l'hôpital de Ntamugenga John Sebatware a précisé que cinq soldats et un civil avaient été tuées et 33 personnes blessées.
Ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, le M23 a repris les armes en fin d'année dernière en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des accords sur la démobilisation et la réinsertion de ses combattants.
Le M23 a depuis conquis du terrain dans la province du Nord-Kivu, notamment en juin la ville stratégique de Bunagana, à la frontière avec l'Ouganda.
La ligne de front était restée calme au cours des dernières semaines, mais des heurts sont de nouveau survenus jeudi, a indiqué samedi soir le Baromètre sécuritaire du Kivu, qui documente la violence dans la région.
Dimanche, des responsables militaires et des habitants ont fait état de la capture par les hommes du M23 du village de Ntamugenga, une cible stratégique proche de la grande route menant vers la capitale provinciale Goma.

- "Infiltrés dans la cité" -

"La situation est morose ici. Le M23 vient de prendre Ntamugenga", a déclaré Célestin Nyamugira, le chef du village. "Ils sont venus de la forêt et se sont infiltrés dans la cité. Il y a eu plusieurs blessés, des balles perdues et des éclats de bombes. Difficile de connaître le bilan", a-t-il ajouté.
Le colonel Serge Mavinga a confirmé à l'AFP que "l'ennemi est déjà à Ntamugenga" et qu'il y avait "des blessés et des morts". L'armée se trouve toutefois "à côté" de la localité, a-t-il ajouté.
Médecins sans frontières (MSF) a tweeté que 500 personnes s'étaient réfugiées dans un couvent de Ntamugenga, dont certaines ont été blessées.
L'ONG a appelé à la création d'un corridor humanitaire pour évacuer les civils. 
Le M23 était parvenu en 2012 à capturer brièvement Goma, avant d'être repoussé par une offensive conjointe ONU-RDC.
La milice fait partie des multiples groupes armés présents dans l'est de la RDC, pour beaucoup issus des deux guerres régionales de la fin du siècle dernier.
Kinshasa accuse Kigali de soutenir cette rébellion, ce que le Rwanda conteste. En dépit des dénégations officielles de Kigali, un rapport non-publié de l'ONU que l'AFP a pu voir en août pointait une implication du Rwanda auprès du M23.
AFP avec ACTUALITE.CD


"RDC-M23: reprise des combats sur le terrain, statu quo sur le plan diplomatique - 24 octobre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/24/rdc-m23-reprise-des-combats-sur-le-terrain-statu-quo-sur-le-plan-diplomatique
Depuis jeudi 20 octobre, les combats ont repris entre FARDC et M23 (appuyé par Kigali, selon un rapport des experts de l’ONU). Forces loyalistes et insurgés s’accusent mutuellement d’avoir relancé les hostilités. Sur le terrain, la situation est inquiétante. Un premier front a été signalé sur l’axe Rangira-Rwanguba-Tchengerero et un deuxième a été ouvert sur l’axe Ntamugenga, toujours dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Des tirs de mortiers étaient entendus jusque tard dans la nuit de dimanche et des obus sont tombés même dans des zones habitées dans le village de Ntamugenga où des morts et des blessés sont enregistrés. Entre-temps, la voie diplomatique privilégiée par les autorités congolaises semble avoir du plomb dans l’aile. 
« A ce stade, c’est le statu quo. Il a été décidé à Luanda et à Nairobi de stopper le feu et d’opérer le retrait inconditionnel du M23. Le Rwanda s’était engagé à le faciliter, mais jusqu’à maintenant il n’y a encore rien qui se fait. Je crois que dans les jours à venir, avec le déploiement de la force régionale, nous obtiendrons le départ du M23 », a même déclaré Félix Tshisekedi au cours d’une interview accordée à BBC la semaine dernière. 
Le rapprochement tenté par Emmanuel Macron entre le chef de l’Etat congolais et son homologue rwandais n’a pas porté des fruits.
Lire aussi: Tripartite Macron–Kagame–Tshisekedi : bien voir les trappes dans les conclusions de bons offices de la France
« Nos relations sont froides. C’est lui qui, malheureusement, a décidé d’agresser la RDC. Pourtant, lorsque je suis arrivé à la tête de mon pays, je suis allé voir tous nos voisins. Nous en avons 9. C’était pour dire que je veux que nos relations soient engagées sur des programmes de développement, d’intérêt commun, sortir notre sous-région de cette image d’instabilité. Cela avait bien marché pendant trois ans. Nos relations étaient excellentes. On a du arrêté tout cela parce que nous nous avons eu l’impression d’avoir été poignardés dans le dos. Et ça c’est inacceptable », a ajouté Félix Tshisekedi.
Kinshasa a eu ces derniers jours des contacts avec William Ruto, le nouveau président Kenyan pour accélérer le processus dit de Nairobi, sans grand succès. Jusqu’à ce jour, aucun calendrier du déploiement des troupes régionales de l’EAC n’a été communiqué. Les fonds pour déployer officiellement ses troupes ne sont pas encore réunis et les questions de coordination de cette force régionale ne sont pas toutes réglées. Entre-temps, l’ancien président Uhuru Kenyatta est attendu à Goma pour accélérer les pourparlers de paix.
Lire aussi:
  • OUGANDA : L’ambassadeur de France sortant Ja Aniambossou sollicite l’implication de l’Ouganda pour une paix durable au Congo
  • Bunagana : Patrick Muyaya évoque des engagements diplomatiques et précise que cela ne veut pas dire que les FARDC sont impuissantes pour lancer les offensives


"Beni  : reprise timide des activités à  Maboya  - 24/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/24/actualite/securite/beni-reprise-timide-des-activites-maboya


"Nord-Kivu  : une accalmie s'observe sur les différentes lignes de front entre les FARDC et le M23 - 24/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/24/actualite/securite/nord-kivu-une-accalmie-sobserve-sur-differentes-lignes-de-front-en


"RDC: nouveaux combats entre armée et M23, nouvelle passe d'armes entre Kinshasa et Kigali - 25 octobre 2022 -
= https://actualite.cd/2022/10/25/rdc-nouveaux-combats-entre-armee-et-m23-nouvelle-passe-darmes-entre-kinshasa-et-kigali
Les affrontements ont continué lundi dans l'est de la République démocratique du Congo entre l'armée et les rebelles du M23, après quatre jours de combats qui ont fait au moins dix morts et des dizaines de blessés, un regain de tension dont Kinshasa et Kigali se sont mutuellement accusés dans la soirée.
La RDC accuse Kigali de soutenir le M23, ce que le Rwanda conteste.

"Contrairement aux déclarations du président de la RDC (affirmant) que son pays est focalisé sur une résolution diplomatique du conflit (...), des récentes déclarations et actions" montrent que Kinshasa est "sur la voie d'une escalade militaire continue", ont affirmé les autorités rwandaises dans un communiqué.
"Depuis le 20 octobre, dans sa stratégie de barbarie habituelle, le M23, supplétif du Rwanda, a attaqué les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo, provoquant à nouveau des morts inutiles et des milliers de déplacés", a de son côté accusé lors d'un point de presse hebdomadaire à Kinshasa Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. "Nous avons été obligés de réagir", a-t-il ajouté.
Un bilan officiel diffusé dimanche soir par l'armée faisait état de quatre civils tués et 40 blessés durant les combats ayant repris jeudi dans le territoire de Rutshuru (province du Nord-Kivu) après plusieurs semaines d'accalmie.
Dans la matinée, un habitant de Ntamugenga, Jean-Baptiste Mapendo, interrogé par téléphone depuis Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, évoquait sept morts, inhumés lundi matin "avant la reprise des combats". Dans la soirée, il indiquait que le bilan était passé à dix morts.

Dimanche, le chef de ce village avait annoncé qu'il venait d'être pris par le M23 ("Mouvement du 23 mars"), ancienne rébellion à dominante tutsi qui a repris les armes fin 2021 en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des accords sur la réinsertion de ses combattants.
Le M23 a depuis conquis du terrain dans la province du Nord-Kivu, notamment en juin la cité de Bunagana, à la frontière avec l'Ouganda.
- Initiatives diplomatiques - "La population est toujours enfermée à l'hôpital de Ntamugenga, d'autres habitants sont dans des écoles, des églises et le couvent", a précisé Gédéon Serugari, chef du groupement Bweza, dans lequel se trouve Ntamugenga, village situé à environ 4 km de la RN2, route stratégique desservant Goma. 
Médecins sans frontières (MSF) avait indiqué dimanche que 500 personnes, certaines blessées, s'étaient réfugiées dans un couvent de Ntamugenga. L'ONG a appelé à la création d'un corridor humanitaire pour évacuer les civils.

Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) en RDC, au moins 23.000 personnes auraient été déplacées par ces violences depuis le 20 octobre, chiffre incluant 2.500 habitants ayant traversé la frontière ougandaise.
Depuis mars, "les affrontements ont déplacé au moins 186.000 personnes, portant le nombre total de personnes déplacées dans le territoire de Rutshuru à plus de 396.000", selon la même source.
"Nous appelons tous les groupes armés à respecter le droit humanitaire international" et à permettre aux organisations "d'accéder aux personnes qui en ont le plus besoin", a dit à New York Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies.
Dans son point de presse, Patrick Muyaya a évoqué les initiatives diplomatiques lancées à Nairobi, Luanda ou en marge de l'assemblée générale de l'ONU à New York par le président français Emmanuel Macron, qui avait réuni les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, pour tenter de ramener la paix dans la région.
Mentionnant aussi la récente visite à Londres du chef de l'Etat congolais, il a rappelé que celui-ci avait rencontré le roi Charles III. Les deux dirigeants "ont agréé sur la nécessité de combiner les efforts, et le roi a promis de s'impliquer, pour faire suffisamment pression sur le Rwanda pour que cessent toutes ces tueries dans la partie Est de la RDC", a-t-il déclaré.
AFP avec ACTUALITE.CD


"RDC-Rutshuru: reprise des combats aux alentours de Ntamugenga, zone nouvellement conquise par le M23 - 24 octobre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/24/rdc-rutshuru-reprise-des-combats-aux-alentours-de-ntamugenga-zone-nouvellement-conquise

"RDC: au moins 23 000 civils déplacés depuis la reprise des combats entre FARDC et M23 (et alliés) - 24 octobre 2022 -
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/24/rdc-au-moins-23-000-civils-deplaces-depuis-la-reprise-des-combats-entre-fardc-et-m23-et

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Carte produite par OCHA

Au moins 23 000 personnes auraient été déplacées par les violences armées qui ont éclaté le 20 octobre entre l'armée congolaise et le mouvement armé M23 dans le territoire de Rutshuru, rapporte le  Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
D’après la même source, ce chiffre inclut environ 2 500 personnes qui ont traversé en Ouganda. 

« OCHA et les partenaires humanitaires suivent avec attention la situation des civils. Cette reprise des hostilités menace l'accès humanitaire dans certaines zones, notamment à Ntamugenga et Kalengera », ajoute OCHA qui souligne qu’un nouveau site pour les personnes déplacées est en construction.
Selon les chiffres de l’ONU, depuis mars 2022, ces affrontements ont déplacé au moins 186 000 personnes, portant le nombre total de personnes déplacées dans le territoire de Rutshuru à plus de 396 000. 
« Les partenaires humanitaires continuent de fournir de l'aide. Une assistance supplémentaire sera nécessaire pour répondre aux nouveaux besoins que ces affrontements pourraient créer », ajoute OCHA.
ACTUALITE.CD
@actualitecd
RDC-M23 Environ 2 500 personnes ont fui les combats et ont traversé la frontière Ougandaise et sont arrivées à Kisoro. La cité de Bunagana se vide de ses habitants
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 IRdI7DBM_mini
Daily Monitor
@DailyMonitor
WATCH: Hundreds of Congolese filmed crossing into Uganda via Bunagana border town in Kisoro District as fighting between M23 rebels and the Congolese government forces continued for the second day on Sunday. #MonitorUpdates Robert Muhereza

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 QfsaMN_bufRZKQqS
8:18 AM · 24 oct. 2022
Félix Tshisekedi a demandé mercredi dernier au Roi Charles III « d'user de son influence au sein du Commonwealth et auprès du Rwanda en particulier pour faire cesser les actions de déstabilisation à l'Est de la RDC et promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans l'Afrique des grands lacs », a rapporté la présidence congolaise. Toujours à Londres, intervenant à un forum international, Félix Tshisekedi avait rappelé qu’il y a eu des millions de morts dans l’Est de la RDC depuis le génocide rwandais.
« De manière réaliste, puisqu'on parle de la situation d'aujourd'hui, c'est d'abord de demander au Rwanda de cesser de soutenir cette force (M23) en fait qui n'est qu'un paravent qui cache en fait la vraie intention du Rwanda, la vraie action du Rwanda qui est l'invasion de la République Démocratique du Congo », a dit Félix Tshisekedi, répondant à une question de la modératrice.


"Patrick Muyaya au sujet du rapport de HRW accusant les FARDC de collaborer avec les FDLR : " notre armée ne peut pas collaborer avec des forces négatives que nous combattons " - 23 octobre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/23/patrick-muyaya-au-sujet-du-rapport-de-hrw-accusant-les-fardc-de-collaborer-avec-les-fdlr

"Etat de siège : rejetant la thèse d'un échec, Patrick Muyaya soutient que cette mesure a permis d'avoir une meilleure compréhension du problème et couper beaucoup de réseaux de trafics - 23 octobre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/23/etat-de-siege-rejetant-la-these-dun-echec-patrick-muyaya-soutient-que-cette-mesure


"Tshisekedi demande à Charles III de stopper les actions déstabilsatrices de Kigali dans l’Est de la RDC - 20 octobre 2022
= https://ouragan.cd/2022/10/tshisekedi-demande-a-charles-iii-de-stopper-les-actions-destabilsatrices-de-kigali-dans-lest-de-la-rdc

"RDC : Sama Lukonde fait part au gouvernement des assurances du Roi Charles III " d'user de son influence pour mettre fin aux bruits de bottes dans l'Est - 22 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/22/rdc-sama-lukonde-fait-part-au-gouvernement-des-assurances-du-roi-charles-iii-duser-de

= https://actualite.cd/index.php/2022/10/24/rdc-des-bombes-qui-tombent-dans-les-installations-religieuses-msf-plaide-pour-louverture
= https://actualite.cd/2022/10/24/rdc-m23-des-combats-sur-deux-lignes-de-front



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 25/10/2022, 5:43 pm

Certains  se posent la question non sur la résurgence du M23 depuis plus d'un an mais sur la reprise des combats chauds avec le retour des FARDC après une sorte  de trêve obligée peu après la prise de Bunagana par le M23 depuis maintenant plus de quatre mois. Pourquoi pas sauf qu'il s'agit ces jours-ci d'abord d'un retour de notre armée qui avait presque déserté le front.

Questions ! Les FARDC se sentaient-ils moins capables d'affronter ou évitaient-ils des combats à très fort impact négatif sur les populations comme elles l'ont justifié un moment, mais pourquoi alors sont-elles revenues ces jours-ci. Se sont-elles mieux préparées ou les nouvelles nominations à la tête de l'armée veulent-elles marquer leurs débuts en fanfare ou ont-elles reçu des ordres dans ce sens ?
C'est dire que la question de savoir qui a déclenché ces dernières hostilités, la RDC, le Rwanda, l'Ouganda n'est peut-être la bonne, la reprise de Bunagana étant un impératif incontournable pour le pays qui a trop tardé. Depuis New York le président Tshisekedi se répand en annonces et promesses d'en finir avec le conflit de l'Est, celui de Bunagana avec le M23 comme le combat envers tous les groupes armés. Les rebelles eux,  auraient pris le contrôle de Ntamugenga, qui leur permet de se rapprocher de la Route nationale 2 qui dessert la capitale provinciale de Goma, comme pour répéter leur bref exploit de 2013. Ils veulent en fait pousser le pouvoir de Kinshasa à négocier directement avec eux, ce qu'officiellement ce dernier refuse.

L'option militaire ? Mais son armée ne parait pas en mesure pour le moment de vaincre les rebelles appuyés par les Rwandais, quelle solution effective alors sur le terrain, s'en remettre à la fameuse force régionale en attendant le renforcement des FARDC sachant que nous ne pouvons externaliser complétement l'éradication des rebelles.
La question qui vaille alors, celle d'accorder tous les moyens à nos forces de sécurité pour éradiquer est là à poser aux autorités civiles et militaires du pays, que font-elles, qu'ont-elles fait por ce faire et non s'épuiser à savoir qui a déclenché ces dernières hostilités qui elles sont incontournable pour sauver le pays.

Où en est entre-temps la médiation entre la RDC et le Rwanda initiée à Luanda entre les présidents Congolais, rwandais et angolais ? Un général angolais avait été commis au suivi de la médiation à la tête du mécanisme de vérification ad hoc chargé d’examiner les accusations que se portent mutuellement la RDC et le Rwanda. Une fonction plutôt ingrate tant personne ne semble s'y référer ; déjà le cessez-feu décrété à cette occasion n'est pas respecté ; la médiation angolaise semble avoir fait long feu de même que les initiatives lancées à Nairobi comme celles nées à New York autour du président français en marge de l'Assemblée générale de l'Onu, n'ont encore réussi à ramener la paix dans la région, les affrontements meurtriers avec des milliers des déplacés ont repris.Et ne parlons pas de l'escapade de trop de Tshisekedi à Londres chez Charles III.

N'importe comment, il faut nous poser la question de la validité de la médiation elle-même, quelle place lui donner dans la résolution de la crise qui nous oppose au Rwanda et à l'Ouganda. La médiation ne vaut que si les différentes parties assument leurs positions : le Rwanda et l'Ouganda sont-ils sincères, peut-être pas. Et si le Congo n'a pas compris que "si tu veux la paix prépare la guerre", c'est dire l'éviter quand il le faut et la mener à bien quand c'est nécessaire, aucune médiation ne nous sauvera, une illusion de plus ; si nous l'oublions nous continuons hélas à la subir à nos dépens.



"RDC : Pourquoi cette reprise des combats au Nord-Kivu ?2 4    octobre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73328/rdc-pourquoi-cette-reprise-des-combats-au-nord-kivu/
Depuis près d’une semaine, les combats ont repris dans le Nord-Kivu, dans l’est du Congo. Les rebelles du M23 (rébellion à dominante tutsie vaincue en 2013 et réapparue à la fin de l’année 2021) qui tiennent depuis plus de quatre mois la ville de Bunagana, affrontent les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sur différents fronts dans cette province, à proximité des frontières du Rwanda et de l’Ouganda.

Chaque camp se renvoie la responsabilité de la reprise des affrontements après une trêve qui ne disait pas son nom”, explique un diplomate occidental à Kinshasa, qui avoue “être incapable de se prononcer sur l’identité du clan qui a déclenché cette nouvelle offensive”.Certains messages émanant des troupes congolaises accusent une fois encore le Rwanda d’être à la base de cette nouvelle flambée de violence qui aurait fait, selon un de leur communiqué, “au moins quatre tués et 40 blessés”.
D’autres sources militaires pointaient aussi la complicité de l’autre voisin, l’Ouganda, qui aurait lancé deux bataillons pour soutenir les rebelles du M23. Certains des chefs de ce mouvement rebelle avaient trouvé refuge dans ce pays après la défaite de 2013.

Lors d’une interview en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre dernier, que les troupes kényanes, annoncées dans le cadre du déploiement des forces régionales pour mettre fin à ce conflit et à tous les conflits dans l’Est, allaient entrer rapidement en action en pénétrant en RDC par le poste frontière de Bunagana. Un scénario qui se fait toujours attendre. “On ne peut pas espérer en finir ainsi avec ce conflit. On ne peut pas externaliser la sécurité de notre pays. La solution passe par une victoire de l’armée congolaise contre le M23 et les autres rébellions. Pour y parvenir, il faut investir sérieusement dans nos militaires, dans leurs armements et en finir avec les détournements des moyens qui sont annoncés pour ces hommes qui se battent sur le terrain”, conclut un ex-militaire congolais, en colère contre “les éternelles promesses du pouvoir”.

Une version “non démentie par les responsables de Kampala”, nous explique une source de l’armée congolaise. “Nous n’avons pas à réagir à des rumeurs. Nous n’avons aucun intérêt à nous immiscer dans ce conflit”, nous explique une source ougandaise. “On a entendu que deux bataillons ougandais seraient impliqués dans ces combats, c’est de l’invention pure. D’ailleurs, nous n’avons reçu aucune notification officielle de la RDC. Ce sont des rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux qu’entretiennent peut-être certains militaires congolais pour justifier le fait qu’ils sont en difficulté face aux rebelles.”

Prise de Ntamugenga
Des rebelles qui ont pris dans la nuit de samedi à dimanche le contrôle de Ntamugenga, qui leur permet de se rapprocher de la Route nationale 2 qui dessert la capitale provinciale de Goma.
RDC : La force régionale énerve plus qu’elle rassure
"Le front bouge peu”, explique une source militaire congolaise. “Si les rebelles ont gagné du terrain au sud et contrôlent désormais Ntamugenga, ils ont été repoussés sur les fronts de l’ouest et du nord.”
C’est très compliqué de lire précisément ce qui se passe. Les communications sont multiples, les canaux officiels pas toujours crédibles, ce qui laisse une place de choix aux rumeurs et autres fake news qui se répandent sur les réseaux sociaux”, reprend le diplomate occidental à Kinshasa.
L’avancée des rebelles vers la Nationale 2 inquiète néanmoins. Personne n’a oublié qu’en 2013, ce même mouvement avait occupé brièvement Goma.

Quelle sortie de conflit ?
Aujourd’hui, beaucoup pensent que l’avancée des rebelles est surtout un message pour forcer le pouvoir de Kinshasa au dialogue. “Mais la rhétorique du pouvoir congolais interdit tout dialogue avec le M23. Pour Kinshasa, ce sont des terroristes et personne ne peut dès lors imaginer se mettre à table avec eux. Il ne reste donc que la solution militaire mais les FARDC ne paraissent pas en mesure, du moins pour le moment, de pouvoir vaincre ces rebelles”, constate une source proche du pouvoir ougandais qui pointe les nouvelles nominations orchestrées à la tête de l’armée par le président Tshisekedi. “Des nominations qui ont peut-être remis en cause certaines rentes, affaibli certaines mafias dans cette province. Ce qui pourrait peut-être expliquer la reprise des combats.”
Une piste pour tenter d’expliquer la nouvelle flambée de violence mais qui n’apporte aucun début de solution sur le terrain.

Félix Tshisekedi avait annoncé, lors d’une interview en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre dernier, que les troupes kényanes, annoncées dans le cadre du déploiement des forces régionales pour mettre fin à ce conflit et à tous les conflits dans l’Est, allaient entrer rapidement en action en pénétrant en RDC par le poste frontière de Bunagana. Un scénario qui se fait toujours attendre. “On ne peut pas espérer en finir ainsi avec ce conflit. On ne peut pas externaliser la sécurité de notre pays. La solution passe par une victoire de l’armée congolaise contre le M23 et les autres rébellions. Pour y parvenir, il faut investir sérieusement dans nos militaires, dans leurs armements et en finir avec les détournements des moyens qui sont annoncés pour ces hommes qui se battent sur le terrain”, conclut un ex-militaire congolais, en colère contre “les éternelles promesses du pouvoir”.

"RDC: nouveaux combats entre armée et M23, nouvelle passe d'armes entre Kinshasa et Kigali - 25 octobre 2022
= https://www.lepoint.fr/monde/rdc-nouveaux-combats-entre-armee-et-m23-nouvelle-passe-d-armes-entre-kinshasa-et-kigali-25-10-2022-2495119_24.php#11

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RDC: nouveaux combats entre armée et M23, nouvelle passe d'armes entre Kinshasa et Kigali :copyright: AFP/Archives/ALEXIS HUGUET

Les affrontements ont continué lundi dans l'est de la République démocratique du Congo entre l'armée et les rebelles du M23, après quatre jours de combats qui ont fait au moins dix morts et des dizaines de blessés, un regain de tension dont Kinshasa et Kigali se sont mutuellement accusés dans la soirée.
La RDC accuse Kigali de soutenir le M23, ce que le Rwanda conteste.


"Contrairement aux déclarations du président de la RDC (affirmant) que son pays est focalisé sur une résolution diplomatique du conflit (...), des récentes déclarations et actions" montrent que Kinshasa est "sur la voie d'une escalade militaire continue", ont affirmé les autorités rwandaises dans un communiqué.
"Depuis le 20 octobre, dans sa stratégie de barbarie habituelle, le M23, supplétif du Rwanda, a attaqué les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo, provoquant à nouveau des morts inutiles et des milliers de déplacés", a de son côté accusé lors d'un point de presse hebdomadaire à Kinshasa Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. "Nous avons été obligés de réagir", a-t-il ajouté.

Un bilan officiel diffusé dimanche soir par l'armée faisait état de quatre civils tués et 40 blessés durant les combats ayant repris jeudi dans le territoire de Rutshuru (province du Nord-Kivu) après plusieurs semaines d'accalmie.
Dans la matinée, un habitant de Ntamugenga, Jean-Baptiste Mapendo, interrogé par téléphone depuis Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, évoquait sept morts, inhumés lundi matin "avant la reprise des combats". Dans la soirée, il indiquait que le bilan était passé à dix morts.
Dimanche, le chef de ce village avait annoncé qu'il venait d'être pris par le M23 ("Mouvement du 23 mars"), ancienne rébellion à dominante tutsi qui a repris les armes fin 2021 en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des accords sur la réinsertion de ses combattants.
Le M23 a depuis conquis du terrain dans la province du Nord-Kivu, notamment en juin la cité de Bunagana, à la frontière avec l'Ouganda.

Initiatives diplomatiques

"La population est toujours enfermée à l'hôpital de Ntamugenga, d'autres habitants sont dans des écoles, des églises et le couvent", a précisé Gédéon Serugari, chef du groupement Bweza, dans lequel se trouve Ntamugenga, village situé à environ 4 km de la RN2, route stratégique desservant Goma.
Médecins sans frontières (MSF) avait indiqué dimanche que 500 personnes, certaines blessées, s'étaient réfugiées dans un couvent de Ntamugenga. L'ONG a appelé à la création d'un corridor humanitaire pour évacuer les civils.
Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) en RDC, au moins 23.000 personnes auraient été déplacées par ces violences depuis le 20 octobre, chiffre incluant 2.500 habitants ayant traversé la frontière ougandaise.
Depuis mars, "les affrontements ont déplacé au moins 186.000 personnes, portant le nombre total de personnes déplacées dans le territoire de Rutshuru à plus de 396.000", selon la même source.
"Nous appelons tous les groupes armés à respecter le droit humanitaire international" et à permettre aux organisations "d'accéder aux personnes qui en ont le plus besoin", a dit à New York Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies.
Dans son point de presse, Patrick Muyaya a évoqué les initiatives diplomatiques lancées à Nairobi, Luanda ou en marge de l'assemblée générale de l'ONU à New York par le président français Emmanuel Macron, qui avait réuni les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, pour tenter de ramener la paix dans la région.
Mentionnant aussi la récente visite à Londres du chef de l'Etat congolais, il a rappelé que celui-ci avait rencontré le roi Charles III. Les deux dirigeants "ont agréé sur la nécessité de combiner les efforts, et le roi a promis de s'impliquer, pour faire suffisamment pression sur le Rwanda pour que cessent toutes ces tueries dans la partie Est de la RDC", a-t-il déclaré.


"RDC: des forces du Kenya bientôt déployées dans l'est du pays - 16.102022
= http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/10/15/rdc-des-forces-du-kenya-bientot-deployees-dans-l-est-du-pays-23390.html
L'est de la RDC est déstabilisé depuis près de trois décennies par la présence de plus d'une centaine de groupes armés locaux et étrangers dont le M23 qui a repris les armes fin 2021 et occupe la ville de Bunagana (sur la frontière ougandaise, d'où l'intérêt de la tenir pour toucher les recettes douanières) depuis 4 mois.
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 754495167
Pour empêcher les activités de ces groupes rebelles (dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda, le FDLR) et de l’État islamique en Afrique centrale (ISCAP), une force régionale va être déployée par la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) dans la province du Kivu. Elle comprendra des détachements venant d'Ouganda, du Kenya, du Soudan du Sud, du Burundi et de Tanzanie. 
L'Elysée s'est félicité de cette avancée qui s'inscrit dans un "accord de désengagement et de stabilisation dans l'Est de la RDC, dans le Kivu" négocié à New York entre les présidents Kagame et Tshisekedi, et avec une intervention d'Emmanuel Macron. Il aurait été décidé que le M23 se retirerait de Bunagana, que les Kenyans se déploieraient à Bunagana et que les Congolais feraient en sorte d'évincer un certain nombre de militaires FDLR de leur armée (les FARDC).
L'Elysée estime que ce "vrai succès diplomatique de la France" est une étape qui permet d'éviter la reprise d'une guerre "meurtrière et terrible" dans l'Est du Congo.
Succès pas si éclatant
Sur le terrain, les avancées sont moins flagrantes. Selon le porte-parole du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général Sylvain Ekenge, cité par RFI, "la force régionale est-africaine qui arrive, ce ne sont pas ces forces-là qui viendront remplacer les forces armées. Toutes ces forces viennent en appui des forces armées (...). Les Kenyans ne sont pas encore arrivés, les Ougandais ne sont pas encore arrivés, les Sud-Soudanais ne sont pas encore arrivés mais les Burundais sont déjà au Sud-Kivu et ils opèrent à ce niveau-là en appui aux FARDC" (Forces armées de RDC).
Le M23 qui tient toujours Bunagana, se dit prêt à se battre, tout en indiquant vouloir négocier directement avec Kinshasa, comme en témoigne ce communiqué du 14 octobre:
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 271490657
Dernier problème: l'aggravation de la "crise de confiance" de la population locale à l'égard de la MONUSCO, la mission onusienne.
"Nous sommes prêts et disposés à nous retirer", a déclaré le chef de la MONUSCO, Bintou Keita, qui s'est dit prêt à accélérer le rythme de retrait de la force de l'ONU (14 000 soldats et policiers dont une grande partie est déployée dans l'est de la RDC).
Ces déclarations font écho à celles du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui a admis que " l'ONU n'est pas capable de vaincre le M23" qui est aujourd'hui une armée moderne, avec des équipements militaires plus avancés que ceux de la MONUSCO.
"En RD Congo, le calvaire des populations des régions occupées par les rebelles - 21 octobre 2022,
= https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2022-10/en-rd-congo-le-calvaire-des-populations-des-regions-occupees-pa.html

"Nord-Kivu: les FARDC à l’épreuve de la reprise de Bunagana - 24.10.2022
= https://www.forumdesas.net/2022/10/les-fardc-a-lepreuve-de-la-reprise-de-bunagana/

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Turkiye-2

La trêve n’aura duré que quatre mois. Depuis la matinée du jeudi 20 octobre les tirs à l’arme lourde se fait à nouveau entendre dans l’Est de la RDC. Particulièrement dans le territoire martyr de Rutshuru, province du Nrd-Kivu.  La conquête de la localité de Bunagana assiégée par le Rwanda, via ses affidés du M23, depuis juin dernier  se trouve au cœur des affrontements intenses entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les terroristes du M23. De nouveau, ce sont des morts, des blessés et des déplacés parmi les civils congolais. Mus sous le commandement du nouveau chef d’état-major, Christian Tshiwewe, les FARDC à l’assaut du M23 pour reprendre Bunagana.

 Dans sa communication officielle rendue publique hier dimanche 23 octobre dernier, les FARDC accusent le M23, bras armé du Rwanda, d’avoir relancé les hostilités en attaquant leurs positions sur  l’axe Rangira-Rwanguba-Tchengerero. Pas seulement. Les terroristes du M23, appuyés par le Rwanda, ont lancé une autre offensive sur l’axe Tamugenga où se poursuivent des affrontements entre l’armée loyaliste et le M23. Rangira et Rwanguba deux entités du groupement Jomba situées à une dizaine de Kilomètres de Rutshuru-centre, chef-lieu du territoire portant le nom similaire.
En quatre jours de combats, ces hostilités, accusent les FARDC dans leur communication officielle dont la rédaction de Forum des As pu obtenir copie, ont provoqué la mort de 4 civils et 40 autres personnes blessées sur les deux axes. Sans compter le déplacement de nombreux habitants fuyant les combats.

intention du M23 de s’infiltrer dans Goma

Les FARDC et le M23 s’accusent mutuellement d’avoir relancer les hostilités. Dans un communiqué publié jeudi par son porte-parole, Lawrence Kanyuka, le Mouvement du M23 «accuse l’armée congolaise d’avoir attaqué sa position de Rangira. Les attaques auxquelles ils seraient en train de répliquer en légitime défense», dit-ilcité par une source.La source qui n’a pas pu joindre le porte-parole des opérations militaires Sokala 2 citent la société civile locale à Jomba qui renseigne que les FARDC ont répliqué jeudi à l’assaut des rebelles du M23.
Entre temps, des sources de la Société civile du territoire de Nyiragongo alertent sur les intentions du M23, appuyé par l’armée rwandaise, d’avancer ses positions vers la ville de Goma en s’infiltrant à travers des contrées non contrôlées par des militaires congolais. Ces sources en veulent pour preuve la récente arrestation, dans ce territoire, de 4 éléments dont les nommés Mboneza Gadi et Izabikora Emmanuel qui font partie de ce groupe armé. Aussi l’armée loyaliste appelle la population à la vigilance pendant cette période très cruciale.

option diplomatique sauf pour les groupes armes

La reprise des combats intervient alors que le président Félix Tshisekedi a levé l’option diplomatique à la place d’une approche militaire sauf pour les groupes armés considérés comme terroristes. Il l’a affirmé le 24 juin dernier au Conseil des ministres. Pour le premier des citoyens congolais, l’instauration de la paix dans la partie orientale de la RDC, la voie diplomatique demeure l’option idéale et privilégiée, sauf pour ceux des groupes armés considérés comme terroristes et pour lesquels la voie militaire reste comme la seule option 
Quant aux rebelles du M23, ils ne jurent que par la tenue d’un dialogue avec le gouvernement congolais. Une option rejetée aussi bien par la Société civile du Nord-Kivu, que la majorité des Congolais qui voient mal des terroristes négocier avec un gouvernement. Le M23 a poussé même son outrecuidance plus loin  en menaçant l’Etat congolais de reprendre les armes si celui-ci refusait cette proposition.
Le chef de l’Etat congolais est porteur du même message partout dans le monde. En visite officielle au Ghana le vendredi 21 octobre et au sujet de la cité de Bunagana, il a déclaré auprès de ses compatriotes qui y vivent qu’ « en cas d’échec de la diplomatie, l’option militaire n’est pas à écarter », soulignant que «lLa recherche de la paix avec ses voisins n’ést pas un choix, mais une obligation ».
L’Est de la RDC est déstabilisé depuis près de trois décennies par les activités illicites de plus d’une centaine de groupes armés locaux et étrangers, responsables d’exactions sur les civils. Le Rwanda et l’Ouganda sont toujours accusés de soutenir ces forces négatives. Une accusation que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a répété à haute voix à la tribune de la dernière Assemblée générale des Nations Unis. Les chefs d’Etat de l’EAC ont décidé de mettre en place une force régionale en vue de combattre les groupes armés réfractaires au processus de paix qu’ils ont mis en place.

L’UA ne condamne pas l’invasion rwandaise

L’Union africaine, par la voix du président de sa commission, Moussa Faki Mahamat, encourage  la voie du « dialogue » et la «concertation fraternelle » sous la facilitation du Président angolais João Lourenço, président de la conférence internationale pour la région des Grands Lacs. Mais elle ne condamne pas vigoureusement et clairement cette invasion du territoire congolais par son voisin rwandais.
Depuis des années, des voix s’élèvent pour noter l’infiltration de l’armée congolaise par des éléments rwandais. Ce qui prouve, à des moments, l’inefficacité des FARDC devant l’armée. C’est fort de cette critique que le Commandant suprême de l’armée congolaise a procédé à des nouvelles nominations et permutations au sein des FARDC qui ont vu également la mise à l’écart de certains généraux, alors que d’autres ont été envoyés à la retraite.
La restructuration de grande muette ainsi faite, l’opinion attend ses retombées sur le terrain…

"Rutshuru : Après 3 jours de combat contre le M23, les FARDC s’approchent de plus en plus de Bunagana
= https://lesvolcansnews.net/2022/10/22/rutshuru-apres-3-jours-de-combat-contre-le-m23-les-fardc-sapprochent-de-plus-en-plus-de-bunagana/


"Le Gouvernement constate un aveu « clair et irréfutable » du soutien du Rwanda au M23 - 25.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112687_le_gouvernement_constate_un_aveu_clair_et_irrefutable_du_soutien_du_rwanda_au_m23.html
Le Gouvernement congolais dit avoir pris connaissance du communiqué du Gouvernement rwandais, publié le lundi 24 octobre 2022, et dans lequel il a fustigé les offensives des FARDC contre les rebelles du M23, parlant d’une “provocation”..
Dans un communiqué rendu public, le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya affirme que la teneur de ce communiqué, révèle un nouvel aveu « clair et irréfutable », que c’est le Rwanda qui opère derrière le M23.
« Comment comprendre qu’un Gouvernement étranger prenne la défense d’un groupe armé, de surcroit terroriste, dans un autre Etat ? Comment vouloir dénier à une armée nationale son devoir légitime de remplir sa mission constitutionnelle, de protéger sa population et les institutions légales de la République face à des terroristes qui n’ont pour objectif que de semer mort et désolation ?» s’interroge-t-il.
Lire aussi Rutshuru : les FARDC frappent le M23, le Rwanda dénonce une nouvelle “provocation”
Pour le Gouvernement congolais, cette attitude du Président rwandais démontre à suffisance sa stratégie « d’ingérence permanente » dans les affaires internes de la RDC, pour maintenir un climat de terreur dans cette partie du pays, et ainsi « continuer l’œuvre des pillages » mondialement reconnue.

« Cette position du Rwanda contrarie ses engagements souscrits dans les différents processus de paix à Nairobi, à Luanda et à New-York autour du Président français, Emmanuel Macron, où toutes les parties ont convenu de mettre fin aux groupes armés, notamment le M23 ,» écrit Patrick Muyaya.
Par ailleurs, le Gouvernement congolais insiste qu’il n’existe « aucune incitation publique à la haine » sur la base de l’appartenance ethnique. Pour lui, le discours que propage le Rwanda est « dangereux », et vise à semer la division au sein de la population congolaise.
« Si le M23 était véritablement défenseur d’une communauté congolaise, les populations ne se déplaceraient pas autant ni ne mouraient pas si nombreuses à cause de sa barbarie. Dénonçant catégoriquement la traditionnelle rhétorique mensongère du Rwanda sur ses activités militaires sur le sol congolais, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo rappelle au Gouvernement rwandais que ses velléités interventionnistes et expansionnistes ne seront jamais tolérées. […] La République Démocratique du Congo prend témoin la communauté internationale et rappelle à la face du monde que la paix et la stabilité dans sa partie Est sont nécessaires pour la bonne tenue des élections 2023,» indique ce communiqué consulté par Laprunellerdc.info.
Par ailleurs, la RDC dit rester déterminée à mettre fin aux activités « criminelles et terroristes » du M23 soutenu par le Rwanda, et à défendre son intégrité territoriale ainsi que sa souveraineté nationale.


"RDC-Rwanda, où en est la médiation? - 25.10.2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-rwanda-bunagana-fardc-m23/a-63555770
= https://afridesk.org/rdc-rwanda-ou-en-est-la-mediation/
Les tensions entre Kinshasa et Kigali s'intensifient à nouveau sur fond de nouveaux combats entre l'armée congolaise et le M23 alors que les tentatives de médiation piétinent.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 62387873_303[/url]
Felix Tshisekedi, João Lourenço et Paul Kagame

Dans l'est de la République démocratique du Congo, des affrontements sont toujours signalés entre l'armée et les rebelles du M23. Des affrontements qui ont fait au moins une dizaine de morts et plusieurs blessés. Dans ce contexte de regain de tension, Kinshasa et Kigali s'accusent mutuellement. Pour la RDC, c'est le Rwanda qui soutient le M23, ce que Kigali conteste. Pour les autorités rwandaises, Kinshasa est "sur la voie d'une escalade militaire continue".
Pendant ce temps, les affrontements continuent de faire des victimes et le M23 a depuis conquis du terrain dans la province du Nord-Kivu, notamment en juin la cité de Bunagana, à la frontière avec l'Ouganda.
Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) en RDC, au moins 23.000 personnes auraient été déplacées par ces violences depuis le 20 octobre, chiffre incluant 2.500 habitants ayant traversé la frontière ougandaise.
2:10 min
"On remarque une sorte de stagnation au niveau de la médiation" Jean-Jacques Wondo (Politologue)
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 62401341_302
= https://www.dw.com/cssi/schatten.jpg
= https://radiodownloaddw-a.akamaihd.net/Events/dwelle/dira/mp3/fra/6A921CE9_2.mp3


Une médiation qui piétine
Pour ramener la paix, outre les initiatives diplomatiques lancées à Nairobi et Luanda, récemment en marge de l'assemblée générale de l'Onu, à New York, le président français Emmanuel Macron avait réuni les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, pour tenter de ramener la paix dans la région.
En visite à Londres, le chef de l'Etat congolais a par ailleurs rencontré le roi Charles III. Selon les autorités congolaises, les deux dirigeants "ont agréé sur la nécessité de combiner les efforts, et le roi a promis de s'impliquer pour faire pression sur le Rwanda afin que cessent ces tueries dans la partie est de la RDC".
Mais pour le moment les initiatives de médiation ne semble pas vraiment avancer selon le politologue Jean-Jacques Wondo.

Cliquez sur l'image ci-dessus pour écouter ses explications.


"Un général angolais pour vérifier les accusations entre la RDC et le Rwanda dans l'est congolais - 15/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221014-un-g%C3%A9n%C3%A9ral-angolais-pour-v%C3%A9rifier-les-accusations-entre-la-rdc-et-le-rwanda-dans-l-est-congolais
"Le médiateur angolais annonce un cessez-le-feu entre la RD Congo et le Rwanda - 07/07/2022
= https://www.france24.com/fr/afrique/20220706-le-m%C3%A9diateur-angolais-annonce-un-cessez-le-feu-entre-la-rd-congo-et-le-rwanda
= https://www.dw.com/fr/rdc-rwanda-m%C3%A9diation-angola/a-62016507
"RDC-UK : Tshisekedi demande à Charles III d’user de son influence sur le Rwanda pour faire cesser les actions de déstabilisation dans l’Est - 20 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/20/rdc-uk-tshisekedi-demande-a-charles-iii-duser-de-son-influence-sur-le-rwanda-pour-faire-cesser-les-actions-de-destabilisation-dans-lest.html/118477/
= https://ouragan.cd/2022/10/tshisekedi-demande-a-charles-iii-de-stopper-les-actions-destabilsatrices-de-kigali-dans-lest-de-la-rdc


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 27/10/2022, 5:27 pm

- En sa qualité du Président en exercice de la CEEAC, notre PR a été désigné "facilitateur" dans la crise du Tchad ; le hic est que lui-même est à la tête d'un pays divisé, instable et insécurisé qui a besoin d'un facilitateur,  besoin en son sein d'un dialogue républicain et politique tant il brille par divers monologues où son Pouvoir ne parle qu'avec lui-même et où ces opposants font de même. Le risque des lendemains électoraux contestés dont d'ores et déjà il faut s'occuper.

- Ailleurs les combats s'intensifient dans le Rutshuru entre FARDC et M23 qui s'approche de plus en plus de la RN2 la route pour Goma et la fameuse Force Régionale qui doit venir nous sauver souffre déjà d'un déficit de coordination entre ses troupes selon l'Onu. Les troupes kényanes qui étaient déjà là n'y ont fait qu'un aller-retour à cause que selon la porte-parole du Chef de l'Etat le déploiement proprement dit des troupes combattantes n’aurait pas encore commencé, mais selon le Kenya le degré élevé de méfiance entre la RDC et le Rwanda jetterait plutôt de l’huile sur le feu.

- Pendant ce temps notre gouvernement par la voix du ministre Muyaya a répondu aux accusations du Rwanda d'«escalade militaire» avec la reprise de combats avec le M23 - comme si IL était interdit à la RDC de se défendre contre l'agression -. Le ministre lui, réplique que le communiqué rwandais était une forme d'aveu clair et irréfutable que c’est le Rwanda qui opère derrière le M23 en prenant ainsi la défense d’un groupe armé, et de surcroît terroriste dans un autre État. L'accusation d’incitation à la haine le concerne car en fait ils ne diraient ou ne feraient pas autrement que diviser les Congolais tant et si le M23 est selon leur dires un mouvement  d'une minorité congolaise alors qu’il fait  autant de morts et de déplacés sans s’en émouvoir.

Une chose est sûre : notre pays n'a pas encore engrangé la bonne carburation pour défendre ses frontières tant il se limite trop à externaliser sa sécurité, jusqu'à quand ?



"Facilitateur : pas seulement pour le Tchad - 27/10/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/10/facilitateur-pas-seulement-pour-le-tchad/
Pas matière à faire la fine bouche, encore moins à bouder notre plaisir en tant que  pays. La désignation de  » notre Fatshi national  » comme facilitateur dans la crise tchadienne exhale un parfum de succès diplomatique.

En temps normal, le choix porté sur Kinshasa serait allé de soi. Tant la géographie  assigne à la RDC une vocation fédératrice et donc un destin de grandeur au niveau du Continent et,  à fortiori,  de l’Afrique centrale. Articulée au seuil des années 60 par Frantz Fanon, l’image de cette Afrique comparable à un revolver dont la gâchette se trouve au Congo n’a pas pris la moindre ride.
Bien plus, à la faveur des mutations géostratégiques induites notamment  par l’enjeu climatique, la métaphore de l’essayiste martiniquais gagne encore quelques galons de jeunesse. La RDC plus que jamais, le pays-pivot du continent. A califourchon sur au moins trois sous-régions d’Afrique : le Centre, l’Est et le Sud. Il y a de quoi être en accord avec Napoléon lorsqu’il dit que la politique de chaque pays est dans sa géographie.
Rideau sur des considérations géopolitiques, place au train -train domestique avec cette question : Et si la RDC avait aussi besoin d’un facilitateur?
Voici un pays où le dialogue républicain et   politique est en panne depuis plusieurs années. A la place, une multitude de monologues où le Pouvoir parle avec lui-même  et où certains opposants devisent entre eux. D’autres ne se parlent même pas. Vive le règne de l’entre soi !
Comment proclamer, à avec force oracles, que l’on est en  » démocratie  » si  » Majorité  » ou ce qui en tient lieu  et  » Oppositions  » n’échangent pas ?   Comment rêver d’un processus électoral normal si les principaux intéressés ne dialoguent pas ? Il faut être deux pour danser le tango  ou…faire un bébé, renseigne un proverbe argentin. 

Il n’y a donc pas que le Tchad qui a besoin d’un facilitateur. Sous des dehors d’une normalité institutionnelle et politique, la RDC est rongée à et de l’intérieur par  une crise qui va crescendo faute d’une perspective de solution. Bien évidemment, sous l’effet de l’ivresse du lait les tenants de l’impérium ne voient pas ou refusent de voir ce que d’autres Congolais perçoivent. D’autres,  qui en ont vu d’autres lors des régimes précédents,  se gardent de se prononcer  de peur de perdre les  avantages et privilèges.  » La bouche qui mange ne parle pas « , dit-on.
Le hic, c’est que cette crise latente a tout d’une poudrière. Il suffirait d’une étincelle pour qu’elle explose. Il sera trop tard. Alors, vivement cette offre d’emploi:  » cherche désespérément un facilitateur ».
= https://www.forumdesas.net/2022/10/felix-tshisekedi-designe-facilitateur-du-processus-de-transition-au-tchad/
= https://lepotentiel.cd/2022/10/26/ceeac-felix-tshisekedi-designe-facilitateur-du-processus-de-transition-au-tchad/


"RDC-Rutshuru: les combats s'intensifient entre FARDC et M23 près de la RN2 - 27 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/27/rdc-rutshuru-les-combats-sintensifient-entre-fardc-et-m23-pres-de-la-rn2
Les combats entre les FARDC et le M23 se sont intensifiés ce jeudi 27 octobre dans la localité de Chumirwa, à 4 km de la RN2, près de Ntamugenga dans le territoire de Rutshuru. D'autres affrontements sont signalés du côté de Kibunge, sur des collines surplombant Kalengera. Des sources locales affirment que les rebelles du M23 ont tenté de progresser et ainsi élargir leur champ d'action mais se sont heurtés à la garnison des FARDC. Des détonations d'armes lourdes et légères se font entendre dans la région, provoquant ainsi le déplacement massif des populations. Nombreux habitants des agglomérations de Kako et Rubare prennent la direction de Rutshuru centre et Kiwanja. 
« Les affrontements ont lieu dans des collines surplombant Kalengera. Je viens de Kako. Il y a beaucoup de militaires FARDC à Kako et même à Rubare. Les rebelles ont attaqué vers Kibunge, au-dessus de Kalengera. Ils sont dans des champs vers le chantier de Berky. Kako vient de se vider de ses habitants. Les rebelles ont même envoyé des tracts dans la cité pour dire qu'ils vont décapiter tout enfant garçon âgé de 10 ans et plus parce que pour eux, c'est supposé qu'ils sont des Mai-Mai. À Kalengera, ils ont dit qu'il y a des FDLR et des Nyantura et à Rubare des Mai-Mai et des FDLR. Voilà pourquoi nous venons de nous déplacer », témoigne à ACTUALITE.CD un habitant de Kako qui se retrouve présentement à Rutshuru centre. 
« Les combats approchent Rubare. Tous ceux qui sont restés dans la cité sont sous les lits. Pas de sortie », indique Harerimana, un habitant de Rubare.
Mercredi, les FARDC ont usé de l'artillerie à partir du camp de Nyongera pour viser les positions du M23 dans la région de Rangira-Ntamugenga. Au moins 5 personnes ont été tuées et plusieurs blessés signalés à plusieurs endroits suite aux obus largués par les combattants du M23, selon les sources locales.
Les affrontements entre les FARDC et le M23 ont repris depuis jeudi 20 octobre dernier dans la région de Rangira-Rwanguba dans le territoire de Rutshuru, après quelques semaines d'accalmie. La société civile locale accuse les rebelles du M23 d'avoir largué des bombes sur certaines positions de l'armée. 
Jonathan Kombi, à Goma
"RDC-Rutshuru: des tirs d’artillerie de nouveau entendus, des positions du M23 ciblées par l’armée dans plusieurs agglomérations - 26 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/26/rdc-rutshuru-des-tirs-dartillerie-de-nouveau-entendus-des-positions-du-m23-ciblees-par
"RDC-M23 : « une bombe est tombée devant nous et a fait des morts et des blessés » Témoignages - 26 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/26/rdc-m23-une-bombe-est-tombee-devant-nous-et-fait-des-morts-et-des-blesses-temoignages


"Déploiement de la Force Régionale : L’ONU appelle à une meilleure coordination entre les troupes déployées et la Monusco - 27 octobre 2022 à
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/27/deploiement-de-la-force-regionale-lonu-appelle-a-une-meilleure-coordination-entre-les-troupes-deployees-et-la-monusco.html/118986/
L’envoyé spécial de l’ONU dans la région des Grands Lacs, Huang Xia a lors d’une réunion du Conseil de sécurité convoquée mercredi 26 octobre sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la région, exprimé son inquiétude suite à la persistance des activités des groupes armés à l’Est de la RDC, mais a salué les multiples efforts de coopération entre les Etats de la région pour résoudre ce conflit.

Huang Xia a expliqué aux membres du Conseil que, 7 mois après sa dernière intervention, la région est toujours confrontée à l’instabilité, due à l’activisme des groupes armés, qui « constitue un de ses plus grands défis ».
Il a illustré à juste titre, la résurgence du M23, un groupe terroriste qui s’est emparé en juin de la ville de Bunagana, à la frontière de l’Ouganda, et dont les offensives viennent de causer de nouvelles victimes et le déplacement de milliers de civils dans le territoire de Rutshuru.
« La persistance des activités des Forces démocratiques alliées (ADF), des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), de la Résistance pour un Etat de droit (RED Tabara) et du M23, alimente l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo mais ravive également la méfiance et les tensions entre les pays de la région, en particulier entre la RDC et le Rwanda », a-t-il ajouté.
Selon ONU Info, Huang Xia a rappelé que l’exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles continuent d’alimenter le cycle vicieux des affrontements intercommunautaires, des activités des groupes armés ainsi que leur instrumentalisation par les réseaux criminels transfrontaliers. Il a prôné des poursuites rigoureuses des auteurs de ces crimes ainsi que des violations des droits de l’homme commis notamment par les groupes armés, afin de mettre fin à la récurrence de la violence dans la région.

Meilleure coordination entre les troupes déployées et la Monusco
Dans son intervention, Huang Xia a tout de même salué la mobilisation des Etats de la Communautés d’Afrique de l’Est (CAE) pour le processus de paix, évoquant particulièrement le rôle du Kenya dans la tentative de résolution du conflit à l’Est de la RDC, dans lequel les deux pays, la RDC et le Rwanda, s’accusent mutuellement de collusion avec des groupes armés.
L’envoyé spécial a noté l’approche combine des efforts non militaires, comme les deux consultations en avril et mai à Nairobi avec 56 groupes armés et des représentants congolais de la société civile ; et militaires, avec le déploiement d’une force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est pour dissuader les groupes qui refusent de participer aux pourparlers au Kenya.
Dans cette perspective, il a appelé à une meilleure coordination entre les différentes troupes déployées sur le territoire congolais et la force de maintien de la paix représentée par la Monusco.

En outre, il a encouragé la coordination des efforts de médiation dans la région, menés par le Président Lourenço d’Angola, Président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le Président Ndayishimiye du Burundi, Président de la CAE, et les autorités kenyanes. Il a par ailleurs souligné la volonté de dialogue affichée par les deux Présidents de la RDC et du Rwanda, mais appelé aussi à des actions tangibles.
L’envoyé spécial de l’ONU dans la région des Grands Lacs a estimé que la désignation du Coordonnateur du mécanisme de vérification ad hoc constitue une étape encourageante. Ce mécanisme rassemble des experts des différents pays de la CIRGL chargés d’enquêter sur les incidents touchant à la sécurité.
« L’Envoyé spécial a exprimé le souhait que d’autres mécanismes et mesures de renforcement de la confiance prévus par la feuille de route de Luanda signée en 2021 pour la paix en République centrafricaine soient également mis en place rapidement », souligne ONU info.
"La prospérité : « RDC : l’ONU insiste sur le dialogue à tous les niveaux ! » - 27/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/27/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-rdc-lonu-insiste-sur-le-dialogue-tous-les-niveaux
= https://www.radiookapi.net/2022/10/26/actualite/politique/lonu-la-rdc-exige-le-retrait-des-troupes-rwandaises-de-bunagana


"Retrait des forces Kenyanes : Le déploiement à proprement dit des troupes combattantes kenyanes n’a pas encore commencé - 25 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/25/retrait-des-forces-kenyanes-le-deploiement-a-proprement-dit-des-troupes-combattantes-kenyanes-na-pas-encore-commence.html/118875/
Selon plusieurs sources concordantes, le Kenya a retourné, il y a quelques jours, son équipe avancée des forces spéciales de la défense déployées dans la partie Est de la République Démocratique du Congo dans le cadre de l’opérationnalisation de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Cependant, Tina Salama, porte-parole adjointe du Chef de l’État, a fait savoir, ce mardi 25 octobre via son compte Twitter que le déploiement proprement dit des troupes «combattantes» kényanes n’a pas encore commencé.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 KvFDTdWP_normal
Tina Salama
@TinaSalama2
Le déploiement à proprement dit des troupes ‘ combattantes ’ kenyanes n’a pas encore commencé...La 1ère équipe arrivée en RDC ( 13 officiers ), l’était pour escorter du matériel. Les troupes kenyanes font bien partie de la Force Régionale dans le cadre de la @jumuiya
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 S1kvClTn_mini
Stanis Bujakera Tshiamala
@StanysBujakera
Est de la #RDC : le Kenya a retiré tous ses officiers déployés dans le cadre de la Force régionale (exclusif) https://infos.cd/actualite/securite/est-de-la-rdc-le-kenya-a-retire-tous-ses-officiers-deployes-dans-le-cadre-de-la-force-regionale-exclusif/12326/
2:45 PM · 25 oct. 2022 depuis République Démocratique Du Congo
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 KvFDTdWP_normal
Selon elle, la première équipe des troupes kenyanes (13 officiers) qui était arrivée en République Démocratique du Congo, était pour escorter du matériel non pour le déploiement car, souligne-t-elle, le déploiement proprement dit n’a pas encore commencé.
En revanche, Tina Salama confirme que les troupes kenyanes font bien partie de la Force régionale dans le cadre de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
« La Force Régionale a déjà signé les règles d’engagement avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Le Général de la Force régionale justement Kényan avec deux adjoints: RDC et Burundi», a souligné Tina Salama, porte-parole adjointe du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 KvFDTdWP_normal
Tina Salama
25 oct. 2022
@TinaSalama2
Le déploiement à proprement dit des troupes ‘ combattantes ’ kenyanes n’a pas encore commencé...La 1ère équipe arrivée en RDC ( 13 officiers ), l’était pour escorter du matériel. Les troupes kenyanes font bien partie de la Force Régionale dans le cadre de la @jumuiya
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 S1kvClTn_mini
Stanis Bujakera Tshiamala
@StanysBujakera
Est de la #RDC : le Kenya a retiré tous ses officiers déployés dans le cadre de la Force régionale (exclusif) https://infos.cd/actualite/securite/est-de-la-rdc-le-kenya-a-retire-tous-ses-officiers-deployes-dans-le-cadre-de-la-force-regionale-exclusif/12326/
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 KvFDTdWP_normal
Tina Salama
@TinaSalama2
La Force Régionale a déjà signé les règles d’engagement avec les #FARDC Le Général de la FR est justement kenyan avec deux adjoints : RDC et Burundi
2:51 PM · 25 oct. 2022 depuis République Démocratique Du Congo
Pour rappel, le 19 septembre, soit un jour avant l’entrée de ce contingent, Félix Tshisekedi avait dans une interview accordée à RFI et France 24, annoncé que « la force est en train d’être déployée. Les Burundais sont déjà là dans le Sud-Kivu, les Kényans à mon avis, c’est une question de jours, ils vont d’ailleurs pour votre information entrer par Bunagana donc ça se déploie petit-à-petit en fonction des moyens aussi. C’est pour ça que nous étions ici aussi et que nous avons pris des contacts, c’était pour sensibiliser les bailleurs des fonds afin d’accompagner cette force régionale ».
Les délégués et experts de sept pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) avaient signé à Kinshasa l’accord portant statut de la force régionale de cette communauté, censée mettre fin à la présence des groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). La signature de cet accord est intervenue jeudi 22 septembre à Kinshasa, au cours de l’audience que le président Tshisekedi avait accordée à ces délégués de la CAE, réunis dans la capitale congolaise.

Cet accord doit permettre le déploiement de cette force régionale dans l’est de la RDC « pour y restaurer la stabilité, la paix et la sécurité.
Le vice-premier ministre et ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, avait déclaré à la presse que « le déploiement de cette force se fera en exécution de la volonté politique exprimée par tous les chefs d’État de la communauté afin de régler définitivement la question de la stabilité, de la sécurité et de la paix dans la région des Grands Lacs ».
Les dirigeants d’Afrique de l’Est s’étaient accordés début juin, lors d’un sommet à Nairobi, sur la mise en place de cette force régionale dans l’est de la RDC, où plus d’une centaine de groupes armés –locaux et étrangers sont actifs depuis près de trente ans. En parallèle, ils ont également lancé un premier cycle de pourparlers avec certains chefs de groupes armés congolais, qui a débuté en avril à Nairobi sous médiation kenyane.
La CAE avait chargé les armées kenyane et ougandaise de se déployer aux côtés des militaires congolais dans le Nord-Kivu et l’Ituri, l’armée sud-soudanaise dans le Haut-Uélé et les Burundais dans le Sud-Kivu. La RDC, accusant le Rwanda de soutenir activement une rébellion, le M23 (Mouvement du 23 Mars) au Nord-Kivu, a refusé que Kigali participe à cette force.
Le 15 août, un contingent burundais a été le premier à entrer en RDC sous les auspices de cette organisation sous-régionale.

"ONU: le degré élevé de méfiance entre la RDC et le Rwanda ne fait que jeter de l’huile sur le feu, déplore le Kenya - 27 octobre 202
= https://actualite.cd/2022/10/27/onu-le-degre-eleve-de-mefiance-entre-la-rdc-et-le-rwanda-ne-fait-que-jeter-de-lhuile-sur


"RDC: le gouvernement répond aux accusations rwandaises d'«escalade militaire» avec le M23 - 26/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221026-rdc-le-gouvernement-r%C3%A9pond-aux-accusations-rwandaises-d-escalade-militaire-avec-le-m23
Kigali accuse Kinshasa d'être sur la voie de « l'escalade militaire » après la reprise de combats entre le groupe armé du M23 et l'armée congolaise dans la province Rutshuru, dans l'est de la RDC.

Dans un communiqué publié lundi 24 octobre, le gouvernement de Kigali assurait que la reprise des combats entre le M23 et les forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Rutshuru montrait que Kinshasa est « sur la voie d'une escalade militaire continue contrairement aux déclarations du président de la RDC affirmant que son pays est focalisé sur une résolution diplomatique du conflit ».
De nouveaux affrontements ont eu lieu depuis le jeudi 20 octobre, particulièrement dans la localité de Ntamugenga, disputée par les deux forces.
Le ministre congolais de la Communication Patrick Muyaya a répliqué au micro de notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. Pour le ministre, ce communiqué est une forme d'aveu. « C'est un aveu clair et irréfutable que c’est le Rwanda qui opère derrière le M23. Car comment voulez-vous comprendre qu’un gouvernement étranger prenne la défense d’un groupe armé, et de surcroît terroriste dans un autre État ? »
« Dans cette sortie, ils parlent d’incitation à la haine. Mais ce discours qui vise encore à diviser les Congolais est encore extrêmement grave. Parce que si le M23 se présente aux dires du pouvoir rwandais comme un mouvement qui protège une minorité congolaise, comment expliquez-vous qu’il fasse autant de morts, autant de déplacés sans s’en émouvoir », s'interroge le Patrick Muyaya.
►À lire aussi : Pour le gouvernement congolais, pas question de négocier avec le M23


= https://actualite.cd/index.php/2022/10/27/onu-linde-sest-felicitee-que-la-rdc-mette-laccent-sur-le-renforcement-des-capacites
= https://actualite.cd/2022/10/26/rdc-rutshuru-des-tirs-dartillerie-de-nouveau-entendus-des-positions-du-m23-ciblees-par

"RDC: le déploiement de la force de l’EAC « a besoin d’un soutien politique mais aussi technique et financier pour que la force », plaide le Burundi à l’ONU -  27 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/27/rdc-le-deploiement-de-la-force-de-leac-besoin-dun-soutien-politique-mais-aussi-technique

"Agression : Kigali assume ses attaques, sa guerre et son M23 - 26.10.2022
= https://ouragan.cd/2022/10/agression-kigali-assume-ses-attaques-sa-guerre-et-son-m23
Dans un communiqué mal inspiré publié lundi soir, le gouvernement rwandais vient de trahir ses intentions longtemps cachées au sujet de sa paternité avérée de l’instabilité de la République démocratique du Congo. Kigali réagissait aux dernières déclarations de Félix Tshisekedi dénonçant le banditisme transfrontalier du régime de Paul Kagame, le seul des neuf (9) voisins de la RDC qui a choisi la violence et le terrorisme contre son pays.

“Qui se sent morveux, se mouche”, disait Molière. Le gouvernement de Kigali, réalisant les faiblesses de son outil (le M23), vient de passer à la vitesse supérieure en assumant très officiellement cette-fois la défense du groupe terroriste M23. Pour y parvenir, Kigali ne s’entoure d’aucune précaution. Non seulement que le Rwanda semble répondre aux dernières piques verbales du président congolais, mais il ne s’empêche de prendre fait et cause pour le mouvement terroriste du M23. “L’intensification des nouvelles attaques par les FARDC contre le M23, un groupe armé congolais, est une violation manifeste des mécanismes de sécurité régionaux convenus, y compris les processus de Nairobi et de Luanda”, souligne le communiqué rédigé en anglais et spécialement traduit en français pour la toute première fois depuis le début de la guerre.
Décidément, Kigali tient à s’adresser aux Congolais et à ses partenaires de plus en plus bombardés de vérités de terrain par Félix Tshisekedi. Le gouvernement rwandais fait allusion au processus de Nairobi et de Luanda, deux mécanismes dont les résolutions ont toujours été foulées aux pieds par Paul Kagame. Car, il est de notoriété publique que ni le cessez-le-feu ni la trêve exigés sur le terrain des hostilités n’ont été observés par le pays de mille Collines.

Le Rwanda s’ingère encore des questions spécifiquement congolaises

Alors que le gouvernement congolais est attentif à toute forme de stigmatisation et de xénophobie à l’égard des communautés rwandophones de la République démocratique du Congo pour lesquelles d’ailleurs des cadres politiques, y compris de l’UDPS (parti présidentiel) ont déjà connu la prison en guise de correction pédagogique, le Rwanda veut s’occuper de la question. “L’incitation publique à la haine sur la base de l’apparence ethnique se poursuit, l’utilisation d’armes lourdes ciblant la zone frontalière du Rwanda et les accusations sans fondement contre le Rwanda qui n’ont pas cessé sont inacceptables”, dit en substance le communiqué de Kigali. Paul Kagame voudrait ainsi interdire toute riposte proportionnelle contre ses troupes engagées sur le champ de bataille. Une incongruité communicationelle qui ne séduit plus personne, ni en RDC, ni dans les grandes capitales occidentales. Les troupes terroristes proviennent du Rwanda, traversent la frontière au grand jour et mènent des actions criminelles sur la population congolaise sans que la communauté internationale n’ait levé le petit doigt pour décourager le comportement de Kigali. Le Rwanda persiste dans l’apologie des FDLR, prétexte avarié et qui scandalise au jour le jour l’image de la République rwandaise. “Les FARDC continuent d’opérer aux côtés de milices armées irrégulières, dont les FDLR”, soutient la communication gouvernementale rwandaise.

400 soldats lundi et 267 mardi matin comme renforts RDF venus de Kigali

Le notable Aimé Mukanda Mbusa de la société civile de Rutshuru signale l’entrée massive en terre congolaise des renforts de troupes rwandaises et ougandaises qui se sont immédiatement déguisées en éléments terroristes du M23. “Depuis 4h du matin ce mardi 25/20/2022, le Rwanda vient de déployer une fois encore 267 militaires rwandais RDF. Ils ont franchi la frontière congolaise à partir de Kinigi puis à Chanzu. Ils viennent de prendre la direction de Ntamugenga/Bweza”, a alerté mardi matin l’activiste Aimé Mukanda Mbusa. Ce dernier demande aux Fardc de demeurer vigilantes et de renforcer la défense sur la ligne de front de Ntamugenga et du camp militaire de Rumangabo. Autre point d’entrée des forces d’occupation, c’est du côté de Kanombe, frontière Ugando-congolaise vers Bigega et Ruginga. La même source révèle que “depuis 1h20”, l’Ouganda à déployé 168 militaires Updf. “Ils ont traversé vers Kakomero et musongati ont pris la direction Ntamugenga”, précise le notable.

Kagame demande des négociations

Dans son communiqué du lundi 24 octobre, le gouvernement rwandais dit réitérer son engagement à contribuer à la recherche d’une solution pacifique et durable. “Malgré les provocations continues des autorités et des Forces armées de la RDC, le Rwanda réitère son engagement ferme à contribuer à la recherche d’une solution pacifique et durable à l’insécurité régionale, dans le respect des accords régionaux convenus”, affirme le communiqué. Et d’ajouter enfin, que “le gouvernement rwandais rejette catégoriquement les tentatives continuelles et injustifiées de faire du Rwanda un bouc émissaire des problèmes politiques internes de la RDC”.


"RDC: le gouvernement répond aux accusations rwandaises d'«escalade militaire» avec le M23 - 26/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221026-rdc-le-gouvernement-r%C3%A9pond-aux-accusations-rwandaises-d-escalade-militaire-avec-le-m23
Kigali accuse Kinshasa d'être sur la voie de « l'escalade militaire » après la reprise de combats entre le groupe armé du M23 et l'armée congolaise dans la province Rutshuru, dans l'est de la RDC.

Dans un communiqué publié lundi 24 octobre, le gouvernement de Kigali assurait que la reprise des combats entre le M23 et les forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Rutshuru montrait que Kinshasa est « sur la voie d'une escalade militaire continue contrairement aux déclarations du président de la RDC affirmant que son pays est focalisé sur une résolution diplomatique du conflit ».
De nouveaux affrontements ont eu lieu depuis le jeudi 20 octobre, particulièrement dans la localité de Ntamugenga, disputée par les deux forces.
Le ministre congolais de la Communication Patrick Muyaya a répliqué au micro de notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. Pour le ministre, ce communiqué est une forme d'aveu. « C'est un aveu clair et irréfutable que c’est le Rwanda qui opère derrière le M23. Car comment voulez-vous comprendre qu’un gouvernement étranger prenne la défense d’un groupe armé, et de surcroît terroriste dans un autre État ? »
« Dans cette sortie, ils parlent d’incitation à la haine. Mais ce discours qui vise encore à diviser les Congolais est encore extrêmement grave. Parce que si le M23 se présente aux dires du pouvoir rwandais comme un mouvement qui protège une minorité congolaise, comment expliquez-vous qu’il fasse autant de morts, autant de déplacés sans s’en émouvoir », s'interroge le Patrick Muyaya.
►À lire aussi : Pour le gouvernement congolais, pas question de négocier avec le M23
"Le Gouvernement constate un aveu « clair et irréfutable » du soutien du Rwanda au M23 - 25.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112687_le_gouvernement_constate_un_aveu_clair_et_irrefutable_du_soutien_du_rwanda_au_m23.html

"Muyaya dénonce la rhétorique mensongère du Rwanda - 26 octobre 2022
= https://ouragan.cd/2022/10/muyaya-denonce-la-rhetorique-mensongere-du-rwanda
La réaction du gouvernement de la République démocratique du Congo au communiqué de Kigali est musclée. Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya réprime Kigali pour ses ingérences permanentes dans les affaires internes de la RDC.

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Patrick Muyaya, le ministre de la Communication et médias et porte-parole du gouvernement congolais @Photo Droits tiers

Kinshasa n’a pas du tout avalé les bêlements de Paul Kagame au sujet de la reprise des hostilités entre les terroristes du M23 et l’armée gouvernementale congolaise. Une communication rwandaise qui suscite le courroux de Kinshasa puisque jugée « contraire aux engagements souscrits dans les différents processus de paix à Nairobi, à Luanda et à New-York autour du président français Emmanuel Macron, ou toutes les  parties ont convenu de mettre fin aux groupes armés notamment le M23 ». Pour Kinshasa, « la teneur de ce communiqué (de Kigali) revèle un aveu clair et irréfutable que c’est le Rwanda qui opère derrière le M23 ». Patrick Muyaya Katembwe justifie sa fureur par le constat selon lequel « un gouvernement étranger prenne la défense d’un groupe armé, de surcroit terroriste, dans un autre Etat ».

Le Rwanda opère derrière le M23

Le comportement excessif de Kigali fâche Kinshasa qui considère que le Rwanda veut lui dénier son devoir légitime de remplir sa mission constitutionnelle de protéger sa population et les institutions légales de la République face à des terroristes qui n’ont pour objectif que de semer mort et désolation. Dans son communiqué rendu public mardi soir à Kinshasa, le gouvernement de la République démocratique du Congo rappelle qu’il n’existe « aucune incitation publique à la haine sur la base de l’appartenance ethnique en RDC » tout en rappelant au gouvernement rwandais que « ses velléités interventionnistes et expansionnistes ne seront jamais tolérées ».
Kinshasa réaffirme son engagement dans les différents processus de paix qui l’engagent avec Kigali jusqu’ici tout en restant déterminée à mettre fin aux activités criminelles et terroristes du M23 soutenu par le Rwanda et à défendre son intégrité territoriale ainsi que sa souveraineté nationale. Enfin, « le gouvernement Tshisekedi prend à témoin la communauté internationale et rappelle à la face du monde que la paix et la stabilité dans sa partie Est sont nécessaires pour la bonne tenue des élections en 2023 ».    
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"Occupation de Ntamugenga par le M23: « Nous les avons attiré en profondeur et ce lundi nous sommes en train d’en finir avec ces terroristes » (Armée) - 24 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/24/occupation-de-ntamugenga-par-le-m23-nous-les-avons-attire-en-profondeur-et-ce-lundi-nous-sommes-en-train-den-finir-avec-ces-terroristes-armee.html/118792/


"Quelle diplomatie pour la RDC aujourd’hui ? Vincent Karega encore persona grata… - 26.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112694_quelle_diplomatie_pour_la_rdc_aujourd_hui_vincent_karega_encore_persona_grata.html

"Rwanda : le M23 dans le viseur de sénateurs américains - 26.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112717_rwanda_le_m23_dans_le_viseur_de_senateurs_americains.html


"Agression dans l’Est : Kigali condamne « une nouvelle provocation » des forces armées de la RDC - 24 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/24/agression-dans-lest-kigali-condamne-une-nouvelle-provocation-des-forces-armees-de-la-rdc.html/118835/
Alors que les combats s’intensifient, pour la unième fois, entre dans les forces armées congolaises (FARDC) et les terroristes du M23, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, depuis jeudi 20 octobre 2021, les relations déjà froides entre Kigali et Kinshasa font encore jaser. Dans un entretien accordé à la BBC, Félix Tshisekedi a accusé, de nouveau, le Rwanda d’avoir « poignardé » la République démocratique du Congo après trois années « d’excellentes relations » stoppées à cause du soutien de Kigali à la rébellion congolaise du M23.
« Cela avait bien marché pendant trois ans. Les relations étaient excellentes. Nous avons dû revoir tout cela, arrêter tout cela, parce que nous avons eu l’impression d’avoir été poignardé dans le dos », a déclaré le président Tshisekedi. « C’est inacceptable », a tranché le Chef de l’Etat congolais.


Dans son communiqué publié lundi, le gouvernement Rwandais s’inscrit en faux contre ces affirmations du président de la RDC, faisant, tout de même, montre que la RDC se concentre sur une solution diplomatique à l’insécurité dans l’Est de la RDC. Kigali regrette cependant que des déclarations et des actions récentes montrent que le gouvernement de la RDC est décidé à poursuivre l’escalade militaire, sous le soutien, confie Kigali, des milices.
« En outre, les FARDC continuent d’opérer aux côtés de milices armées irrégulières, dont les FDLR. La montée en puissance des FARDC pour renouveler les attaques contre le M23, un groupe armé congolais, est en violation des mécanismes de sécurité régionaux convenus, y compris les processus de Nairobi et de Luanda. L’incitation publique continue sur la base de l’appartenance ethnique, l’utilisation d’armes lourdes, le ciblage de la zone frontalière du Rwanda et les accusations sans fondement contre le Rwanda sont inacceptables », évoque le gouvernement rwandais, dans son communiqué parvenu à POLITICO.CD

Cependant, dans le même volet, Kagame et son pays affirment que malgré les provocations continues des autorités et des forces armées de la RDC, le Rwanda réitère son ferme engagement à contribuer à une solution de sécurité régionale durable et pacifique dans les cadres régionaux convenus. « Cependant, les tentatives continuelles et injustifiées de faire du Rwanda un bouc émissaire pour les problèmes politiques internes de la RDC continueront d’être catégoriquement rejetées », souligne Kigali.
Cité plusieurs fois aux côtés des terroristes du M23, le Rwanda via son armée n’a jamais affirmé ces allégations. À Rutshuru, plusieurs signaux et ou, des rapports notamment celui des experts de l’ONU ont déjà démontré noir sur blanc la présence des hommes Rwandais dans plusieurs lignes des fronts. La première preuve tangible brandie par l’armée congolaise, c’est lors des combats qui ont abouti à la chute de Bunagana, où des soldats de la RDF (Rwanda Défense Force) ont déjà été arrêtés et de nombreuses munitions avec des signes Rwandais ont été récupérés. Depuis lors, plus rien n’est au beau fixe entre Kinshasa et Kigali.

= https://laprosperiteonline.net/non-aux-elections-biaisees/


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 27/10/2022, 7:54 pm

LE M23 AVANCE ET GAGNE DU TERRAIN DANS LE RUTSHURU ET LES POPULATIONS SONT EN FUITE. A NEW YORK LES USA ET LA FRANCE APPELLENT LE RWANDA A CESSER D'APPUYER LE M23 TANDIS QUE LA RUSSIE INVITE AU DIALOGUE.


"RDC-M23 : les combats atteignent la RN2, de grandes agglomérations de Rutshuru se vident de leurs populations - 27 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/27/rdc-m23-les-combats-atteignent-la-rn2-de-grandes-agglomerations-de-rutshuru-se-vident-de
Les affrontements entre les FARDC et le M23 se sont accentués ce jeudi 27 octobre près de la RN2 dans le territoire de Rutshuru. Plusieurs agglomérations  se sont vidées de leurs populations suite aux détonations d'armes lourdes et légères entendues depuis le matin sur les lignes des fronts. C'est le cas Kalengera, Kako, Rubare et environs. Nombreux habitants ont pris la direction du parc des Virunga alors que d'autres se sont dirigés du côté de Binza, sur l'axe Ishasha. 
« Les axes routiers Kiwanja-Kanyabayonga et Kiwanja-Ishasha sont pleins de monde. On dirait que c'est toute la cité qui se déplace. Nombreux qui fuient viennent de Kalengera, Kako, Rubare et même Rutshuru centre. Ceux qui ne veulent pas résister et rester ici à Kiwanja sont obligés d’emprunter, soit l'axe Kanyabayonga, soit l'axe Binza » confie à ACTUALITE.CD Cléo Nuru, habitant de Kiwanja qui s’apprête également à se déplacer. 
Une panique généralisée est observée dans les agglomérations de Rutshuru centre et Kiwanja. 
« Il y a beaucoup de monde ici à Kiwanja. Les activités socio-économiques sont paralysées. Les écoles ont renvoyé les enfants le matin. Les habitants se regroupent dans des avenues et aux abords de la RN2 pour commenter les nouvelles et observer la situation. Il y en a qui ont déjà fui Kiwanja. Au moins 30% de la population de Kiwanja ont déjà fui », explique pour sa part Patrick Manouveau, acteur de la société civile locale. 

Les combats se poursuivent toujours dans des collines sur la route qui mène vers Ntamugenga. 
« Les rebelles ont débordé et se sont retrouvés dans les plantations de café près de la RN2, laissant derrière eux les éléments des FARDC. Ils ont momentanément coupé la route Goma-Rutshuru vers Kako et Kalengera. Ne sachant pas quelle autre direction prendre, ils ont tiré et largué des obus pêle-mêle. Ce qui a poussé la population de Kalengera et Kalengera à fuir. Les éléments des FARDC sont en train de repousser l'ennemi et nous espérons que d'ici-là, le calme sera rétabli », relate un journaliste local. 
Mercredi, les FARDC ont usé de l'artillerie à partir du camp de Nyongera pour viser les positions du M23 dans la région de Rangira-Ntamugenga. Au moins 5 personnes ont été tuées et plusieurs blessés signalés à plusieurs endroits suite aux obus largués par les combattants du M23. 
Les affrontements entre les FARDC et le M23 ont repris depuis jeudi 20 octobre dernier dans la région de Rangira-Rwanguba dans le territoire de Rutshuru, après quelques semaines d'accalmie. La société civile locale accuse les rebelles du M23 d'avoir largué des bombes sur certaines positions de l'armée.

"RDC : les combats entre l'armée et le M23 se rapprochent de l'axe Goma-Rutshuru  - 27/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221027-rdc-les-combats-entre-l-arm%C3%A9e-et-le-m23-se-rapprochent-de-l-axe-goma-rutshuru

"Sécurité dans l’Est: Les USA appellent les Forces de défense rwandaises à cesser d’appuyer le M23 - 27 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/27/securite-dans-lest-les-usa-appellent-les-forces-de-defense-rwandaises-a-cesser-dappuyer-le-m23.html/119042/
= https://7sur7.cd/index.php/2022/10/27/rdc-au-conseil-de-securite-les-usa-appellent-le-rwanda-arreter-dappuyer-le-m23
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/202
"Guerre en RD Congo : jusqu’où ira Washington ? - 28/10/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/10/guerre-en-rd-congo-jusquou-ira-washington/
= https://actualite.cd/2022/10/27/rdc-les-usa-demandent-clairement-et-ouvertement-au-rwanda-darreter-de-soutenir-le-m23
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/27/securite-dans-lest-les-usa-appellent-les-forces-de-defense-rwandaises-a-cesser-dappuyer-le-m23.html/119042/
"RDC: Après la reconnaissance par les USA du soutien du Rwanda au M23, il faut maintenant des sanctions (Tina Salama) - 27 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/27/rdc-apres-la-reconnaissance-par-les-usa-du-soutien-du-rwanda-au-m23-il-faut-maintenant


"Activisme du M23 :  La RDC rappelle le Rwanda que "ses velléités interventionnistes et expansionnistes ne seront jamais tolérées" - 25 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/25/activisme-du-m23-la-rdc-rappelle-le-rwanda-que-ses-velleites-interventionnistes-et-expansionnistes-ne-seront-jamais-tolerees.html/118888/
= https://www.radiookapi.net/2022/10/27/actualite/securite/nord-kivu-les-combats-se-poursuivent-entre-fardc-et-m23-rutshuru

= https://actualite.cd/2022/10/27/rdc-la-russie-appelle-un-soutien-international-la-force-regionale-de-leac
= https://actualite.cd/2022/10/27/onu-linde-sest-felicitee-que-la-rdc-mette-laccent-sur-le-renforcement-des-capacites
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/27/insecurite-dans-lest-la-chine-invite-la-ci-a-travailler-sur-la-base-de-latelier-de-khartoum-de-2021-sur-les-minerais-pour-couper-les-financements-des-reseaux-criminels.html/119082/

"Assemblée nationale: faute d’un débat sur l’état de siège dont les résultats sont négatifs, les députés du Nord-Kivu ont boycotté la plénière de ce  jeudi - 27 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/27/assemblee-nationale-faute-dun-debat-sur-letat-de-siege-dont-les-resultats-sont-negatifs
= https://actualite.cd/2022/10/27/rdc-m23-les-combats-atteignent-la-rn2-de-grandes-agglomerations-de-rutshuru-se-vident-de
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/27/agression
= https://www.radiookapi.net/2022/10/27/actualite/securite/nord-kivu-les-combats-se-poursuivent-entre-fardc-et-m2

"Sécurité dans l’Est: « Les actions militaires seules ne peuvent conduire à une normalisation sur le long terme en RDC. Il nous faut le dialogue » ( Russie ) - 27 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/27/securite-dans-lest-les-actions-militaires-seules-ne-peuvent-conduire-a-une-normalisation-sur-le-long-terme-en-rdc-il-nous-faut-le-dialogue-russie.html/119011/


"RDC : Pour venir à bout de l’insécurité dans l’Est, nécessité d’un programme de désarmement crédible et autofinancé - 10 octobre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/10/rdc-pour-venir-bout-de-linsecurite-dans-lest-necessite-dun-programme-de-desarmement


"L'Entretien
Martin Fayulu, opposant congolais : "La RDC doit rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda" - 27.10.2022

= https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/l-entretien/20221027-martin-fayulu-opposant-congolais-la-rdc-doit-rompre-ses-relations-diplomatiques-avec-le-rwanda




"La RDC répond au Rwanda - 26 octobre 2022"



"Agression dans l’Est : « Les dépenses effectuées dans le secteur de la défense ont été multipliées par 10 en 2022 » (Nicolas Kazadi) - 25 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/25/agression-dans-lest-les-depenses-effectuees-dans-le-secteur-de-la-defense-ont-ete-multipliees-par-10-en-2022-nicolas-kazadi.html/118840/

" Washington accuse la Chine d'empêcher l'allègement de la dette des pays d'Afrique - 15 octobre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/15/washington-accuse-la-chine-dempecher-lallegement-de-la-dette-des-pays-dafrique

"Ouganda: après des tweets polémiques, le fils du président privé de Twitter - 20 octobre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/20/ouganda-apres-des-tweets-polemiques-le-fils-du-president-prive-de-twitter


"ACTU EXPLIQUÉE25.10 :FATSHI ACCUSE SON FRÈRE KAGAME DE L'AVOIR TRAHI APRÈS 3 ANS DE BONNES RELATIONS"



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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 28/10/2022, 3:02 pm

Un journal pose la question de savoir si Tshisekedi peut vraiment compter sur la force régionale conjointe. Ce qui revient en fait à  se demander si la stratégie empruntée par le pouvoir de Leo peut à terme reussir à endiguer l'insécurité  endémique dans l'Est étant entendue que pour le moment  son option militaire voulue capitale repose sur la force régionale.

Aujourd'hui celle-ci  peine encore à  exister empêtrée dans des pesanteurs logistiques, stratégiques et financières et l'apparente assurance affichée par Kinshasa ne convainc pas. Aujourd'hui les combats entre FARDC et M23 ont repris de plus belle provoquant morts, blessés et milliers de déplacés dans le Rutshiru et le M23 y a instauré une administration juteuse. Le hic est que persone ne doute plus de la présence derrière le M23 du Rwanda qui par ailleurs fait partie des Etats qui composent cette fameuse force regionale conjointe initiée à Nairobi et plusieurs des autres pays (Ouganda, Burundi, Kenya) censés déployer des troupes ont déjà mené ou mènent des incursions officielles ou officieuses sur le territoire congolais selon leurs agendas.

Le QG de la force regionale à Goma est encore vide, on promet l'arrivée de ses hauts commandants et des soldats pour très bientôt mais des questions sur le calendrier du déploiement des troupes et la répartition effective des front sont plutôt proches de la simple prévision. On en arrive à se demander si un déploiement organisé coordonné des différentes troupes est possible, c'est pourtant l'idéal pour l'efficacité de cette force. Et si il est acquis que les Rwandais n'y figurent pas, n'empêche qu'il existe encore des antagonismes stratégiques notamment face aux différents groupes armés qu'ils doivent affronter entre les autres pays participants.
.
En definitive il apparait plus clairement que les incertitudes sur la mise en œuvre de la force régionale de façon  coordonnées restent importantes et plus essentiellement que l'externalisation de la sécurité de son pays adoptée malgré lui par le président Congolais avec cette force regionale risque d'echouer. La seule solution sera encore la construction nécessaire hélas laborieuse, longue et couteuse d'une armée republicaine dissuasive.  Que faire alors aujourd'hui  ?



"Est de la RDC : Felix Tshisekedi  peut-il  vraiment r compter sur la force regionale conjointe ?

= https://www.jeuneafrique.com/1388706/politique/est-de-la-rdc-felix-tshisekedi-peut-il-vraiment-compter-sur-la-force-regionale-conjointe/
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.

Le quartier général de la force régionale des Communautés d’Afrique de l’Est (EAC, en anglais) passerait presque inaperçu si ce n’était la rangée de drapeaux – ceux des sept pays membres – qui surplombent les deux petits miradors encadrant le portail d’entrée. Installé à l’entrée d’un chemin de terre au bout duquel se situe le jadis très fréquenté hôtel Karibu, l’immeuble blanc de quatre étages aux vitres vertes semble assez banal. Unique fantaisie architecturale autorisée : deux fausses défenses d’éléphant entourent, sur le toit du bâtiment, la plaque de l’EACRF, l’acronyme de la force.
À LIRERDC : force régionale, M23… Les coulisses du huis clos tendu de Nairobi
Ce 18 octobre, trois militaires surveillent, de l’autre côté de la route, les va-et-vient des passants. Une poignée de militaires kényans circulent encore dans la cour, mais il n’y a là que des officiers congolais ou presque. Le plus haut gradé se trouve au troisième étage. Général de brigade au sein de l’armée congolaise, Emmanuel Kaputa est l’un des deux commandants adjoints de la force régionale. Il doit en principe seconder le général kényan Jeff Nyagah, nommé à la tête de l’EACRF. Rentré à Nairobi, ce dernier n’est pas encore revenu à Goma. En attendant, le général Kaputa est seul aux manettes.

« L’arrivée des soldats ? C’est imminent ! »
certains groupes Maï-Maï se sont alliés pour s’organiser face aux Burundais, qui sont eux-mêmes soupçonnés de s’associer à d’autres groupes armés pour combattre les rebelles des Red-Tabara et les Forces nationales de libération (FLN).
De son côté, l’Ouganda intervient depuis le mois de novembre 2021 dans le Nord-Kivu et l’Ituri dans le cadre de l’opération conjointe « Shujaa », destinée à combattre les Forces démocratiques alliées (ADF). Le bilan de l’opération est pour le moment mitigé, mais d’autres contingents sont venus en renfort. Un bataillon de l’armée sud-soudanaise est attendu dans le Haut-Uélé, tandis que la Tanzanie, qui participe déjà à la brigade d’intervention de la Monusco (la FIB), refuse pour le moment d’envoyer des troupes. Sa présidente, Samia Suluhu, n’a d’ailleurs participé à aucun des derniers sommets de l’EAC sur la sécurité dans l’est de la RDC.
À LIRERDC : dans l’Est, la Monusco fait profil bas
Enfin, le déploiement de l’armée kényane, qui est censée jouer un rôle moteur au sein de l’EACRF, dont elle assure le commandement, est régulièrement annoncé mais n’est toujours pas effectif. Lors d’une interview à RFI et France 24, Félix Tshisekedi avait annoncé l’arrivée des militaires du Kenya par Bunagana, ville du Nord-Kivu devenue symbole de la crise avec Kigali depuis qu’elle est tombée aux mains des rebelles du M23, au mois de juin. Mais les premiers éléments sont finalement rentrés par Ishasha, quelques kilomètres plus au Nord.
« Cette force n’a pour l’instant de conjoint que le nom. À ce rythme, elle risque juste d’être un empilement d’opérations bilatérales. Chacun avec sa propre doctrine et ses propres objectifs », s’inquiète un diplomate onusien basé à Goma.

Impossible déploiement simultané
Pour remédier à ces incertitudes stratégiques, une réunion des chefs d’état-major de l’EAC devait, selon nos informations, se dérouler à Bujumbura du 25 au 29 octobre, mais elle a finalement été annulée à la dernière minute, sans que l’on sache pourquoi. D’autres questions, comme celles de la coordination avec l’action humanitaire ou encore de la coopération avec la Monusco – dont le mandat n’inclut pas le soutien à des armées étrangères – restent également en suspens.
LE RISQUE EST QUE LES ANTAGONISMES EXISTANTS ENTRE LES PAYS QUI SOUTIENNENT CERTAINS DE CES GROUPES ARMÉS NE SOIENT RENFORCÉS
Seule certitude à ce stade : le Rwanda ne déploiera pas de troupes sur le terrain. Opposé à Paul Kagame qu’il accuse de soutenir le M23, Félix Tshisekedi a obtenu que les troupes rwandaises soient cantonnées à surveiller la frontière. « Si l’on nous tire dessus comme cela a déjà été le cas, nous nous réservons le droit de répondre », avertit une source diplomatique rwandaise. Kigali doit en revanche déployer des officiers au sein du QG, où au moins deux postes lui ont été octroyés, dont un dans la branche dédiée au renseignement.
À LIRERDC : des soldats rwandais et burundais sont intervenus dans l’Est, selon l’ONU
« Cela semble difficile aujourd’hui d’imaginer que ces différentes armées puissent adopter une stratégie commune. Le risque est que les antagonismes existants entre les pays qui soutiennent certains de ces groupes armés ne soient renforcés », estime Reagan Mviri, analyste à l’Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence (Ebuteli). « Les portes d’entrée sont différentes pour chaque armée, donc le déploiement ne peut pas être simultané », admet le général Kaputa, qui assure néanmoins que « toutes les opérations seront pilotées ici, au QG de la force » et réfute une quelconque « cacophonie » avec les autres opérations en cours ou avec la Monusco, qu’il qualifie de « force amie ».

Mettre un terme à la menace du M23
fonds. Nos interlocuteurs évoquent des montants oscillant entre 1 et 2 millions de dollars selon les pays, loin des besoins d’une telle initiative.
UNE FOIS QUE L’ON A OUVERT LA PORTE À CES ARMÉES, COMMENT FAIT-ON POUR LA REFERMER ?
Le reste des partenaires, notamment occidentaux, refuse pour l’instant de s’engager sur cette voie. Outre les incertitudes qui planent sur les conditions de mise en œuvre de la force, certains de ces partenaires contribuent déjà au budget de la Monusco, qui dépasse chaque année le milliard de dollars.
« Au-delà des modalités techniques, nous nous inquiétons de voir arriver des armées dont les précédentes interventions dans l’Est n’ont jamais apporté la paix, bien au contraire, rappelle Steward Muhindo, militant de la Lutte pour le changement (Lucha) à Goma. Et puis, une fois que l’on a ouvert la porte à ces armées, comment fait-on pour la refermer ? »

"RDC: le M23 multiplie les attaques à Rutshuru, des combats signalés ce vendredi dans plusieurs villages du groupement Busanza - 28 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/28/rdc-le-m23-multiplie-les-attaques-rutshuru-des-combats-signales-ce-vendredi-dans
Les combats se poursuivent entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 sur plusieurs fronts dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Ce vendredi matin, de violents affrontements opposaient les deux parties dans quelques localités du groupement Busanza qui est le front Nord-Est. Selon les autorités locales, les rebelles ont réussi à occuper la localité de Karambi après d'intenses combats.
"Depuis le matin, il y a des affrontements à Karambi qui est maintenant entre les mains de M23", a laconiquement dit à ACTUALITE.CD, Syllas Bangala, secrétaire administratif du groupement Busanza. 
Lire aussi: RDC-Rutshuru : FARDC et M23 poursuivent les combats sur le front sud près de Rumangabo
Une psychose gagne la population locale.
"Même la population de Rugarama est en psychose de voir les militaires descendre vers Kinyandonyi", a indiqué cette autorité locale qui redoute l'envahissement de sa juridiction par les rebelles.
"Je suis à 17 km de Karambi. C'est presque tout le groupement qui risque d'être occupé par l'ennemi", a ajouté M. Bangala.
En tout, le groupement Busanza compte 15 villages. Mungo est le premier village de Busanza qui est occupé depuis plusieurs mois par le M23. Mais l'intention expensionniste des rebelles était permanente car des attaques étaient fréquemment signalées notamment à Musenzero. Ce groupement est frontalier avec celui de Jomba dont 6 de 8 villages sont sous contrôle rebelle depuis plus de quatre mois y compris la cité douanière de Bunagana. Busanza accueille aussi de nombreuses familles qui ont fui les combats entre le M23 et l'armée à Jomba.
Relire: RDC-Rutshuru: les combats s'intensifient entre FARDC et M23 près de la RN2
= https://www.radiookapi.net/2022/10/28/actualite/securite/nord-kivu-trafic-suspendu-sur-laxe-goma-rutshuru-la-suite-des-combats
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/28/rdc-rutshuru-fardc-et-m23-poursuivent-les-combats-sur-le-front-sud-pres-de-rumangabo

"Est de la RDC : les combats avec le M23 s’étendent dans le Nord-Kivu
= https://www.jeuneafrique.com/1389025/politique/est-de-la-rdc-les-combats-avec-le-m23-setendent-dans-le-nord-kivu/
Les affrontements entre les forces armées congolaises et le mouvement rebelle, qui ont repris le 20 octobre au nord de Goma, se sont intensifiés le 27 octobre à proximité d’un axe stratégique de cette partie du pays.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Jad20221028-ass-nord-kivu-1256x628-1666954140
Dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, des réfugiés congolais fuient les combats entre les rebelles du M23 et les forces armées de RDC. © Augustin Wamenya / Anadolu Agency / Anadolu Agency via AFP.

De violents combats ont opposé, ce jeudi 27 octobre, les forces armées congolaises aux rebelles du M23, qui ont repris les armes à la fin de 2021. Les affrontements ont eu lieu non loin de la route nationale 2, un axe stratégique reliant Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, aux autres villes de l’est du pays et à l’Ouganda, a-t-on appris de sources locales.
Après plusieurs semaines d’accalmie, les affrontements ont repris le 20 octobre dans le territoire de Rutshuru, à une cinquantaine de km au nord de Goma, provoquant de nouveaux déplacements de populations.

Après Bunagna, Ntamugenga
« Il y a des affrontements sur la RN2, la route est coupée à Kako et Kalengera », a confirmé à la mi-journée un responsable local, Justin Komayombi. Selon des témoignages, des habitants paniqués des deux villages et d’autres localités voisines, dont Nyesisi, ont pris la fuite. Le matin, « nous avions entendu des coups de feu vers les collines. Après, nous avons fui lorsque la situation s’est aggravée », a ajouté Aimé Nsambimana, un cultivateur de Nyesisi, rencontré dans un camp de déplacés dans le territoire de Nyiragongo, situé plus au sud. « Les M23 ont tiré beaucoup de balles dans notre village, voilà pourquoi nous avons été obligés de fuir pour sauver notre vie », a également expliqué Anita Sikuzote, une mère de six enfants.

« Le M23 est à l’offensive » depuis le mercredi 26 au soir, occupant notamment jeudi la RN2 à Rubare, Kalengera, Kako, et continuant d’attaquer des positions de l’armée, a écrit sur Twitter le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), qui dispose d’experts dans la région. Le M23 s’était emparé le 23 octobre du village de Ntamugenga, à environ 4 km à l’est de la RN2, quatre mois après avoir pris celle de Bunagana, dans la nuit du 12 au 13 juin.
Aucun bilan global de ces nouveaux affrontements n’est pour l’instant disponible, mais des habitants faisaient état dès dimanche d’au moins dix morts et de dizaines de blessés. Jeudi, Farhan Haq, le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, a toutefois affirmé que la Monusco avait signalé « qu’au moins 9 civils avaient été tués [la veille] ». Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) en RDC estimait de son côté qu’au 25 octobre, environ 34 500 personnes étaient « nouvellement déplacées dans le territoire de Rutshuru ».

Les États-Unis évoquent un soutien du Rwanda au M23
Sur le front diplomatique, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, s’est félicité ce jeudi de déclarations faites devant l’ONU d’un ambassadeur américain, Robert Wood, qui a évoqué un soutien du Rwanda au M23. Lors d’une réunion sur la région des Grands lacs, Robert Wood a en effet déclaré que les attaques attribuées aux nombreux groupes armés sévissant dans l’est de la RDC avaient « tué plus de 2 000 civils cette année ». « Les États-Unis exigent des groupes armés qu’ils mettent fin à leurs attaques, a-t-il ajouté. Nous appelons également les acteurs étatiques à cesser de soutenir ces groupes, notamment l’aide apportée par les Forces de défense rwandaises au M23 ».
« Nous saluons la position claire du gouvernement américain contre le soutien que le Rwanda apporte au M23. Les autres pays devraient [lui] emboîter le pas », a réagi Patrick Muyaya sur Twitter. Depuis des mois, Kinshasa accuse Kigali de soutenir le M23, ce que le Rwanda continue de nier.
(avec AFP


"RDC: le déploiement de la force de l’EAC « a besoin d’un soutien politique mais aussi technique et financier pour que la force », plaide le Burundi à l’ONU -  27 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/27/rdc-le-deploiement-de-la-force-de-leac-besoin-dun-soutien-politique-mais-aussi-technique
Le Burundi plaide pour un soutien international aux efforts de paix dans l’Est de la RDC. Zéphyrin Maniratanga, représentant permanent du Burundi aux Nations-Unies, est revenu mercredi dans une réunion du conseil de sécurité des Nations unies sur le déploiement depuis le 15 août sur le territoire congolais, dans la province du Sud-Kivu, des troupes burundaises dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les Chefs d’Etat des pays de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est (EAC).
« Ce déploiement a besoin d’un soutien politique mais aussi technique et financier pour que la force puisse exécuter efficacement son mandat et pouvoir ainsi répondre aux préoccupations des populations en détresse », a t-il dit.

Et d’ajouter:
« Plus que jamais, la communauté internationale devrait jouer un rôle efficace en tant que garant à la recherche de la paix dans la région, a-t-il plaidé.  Il a jugé important que les membres du Conseil de sécurité dépassent le cadre de présentation des rapports faits à New York pour une visite dans la région afin de pouvoir tirer, à partir de l’est de la RDC, les conclusions qui s’imposent et non pas suivre à distance les foyers de tension qui peuvent avoir des conséquences immenses.
Zéphyrin Maniratanga aussi appelé les chefs d’État et de gouvernement dont les pays sont signataires de l’Accord cadre de Nairobi et les garants, de bien vouloir participer activement au Sommet du Mécanisme régional qui aura lieu à Bujumbura, au Burundi, le 24 février 2023.
« Quand la maison de votre voisin brûle, cela vous interpelle à poser des gestes positifs pour contenir le feu avant d’être atteint par les flammes en provenance du voisinage », a t-il ajouté.

Contexte 

Kinshasa attend beaucoup de la communauté internationale en général et du conseil de sécurité des Nations-unies en particulier. S’adressant à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier, Félix Tshisekedi avait décliné les attentes de son pays à savoir: rendre effectifs le retrait immédiat du M23 des localités occupées, le retour des déplacés congolais de ces localités à leurs domiciles et la cessation sans condition du soutien de l’armée rwandaise à ce groupe terroriste, selon l’esprit et la lettre de la feuille de route de Luanda convenue entre la RDC et le Rwanda, ainsi que des déclarations successives du Conseil de sécurité de l’ONU, du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA, de la Communauté d’Afrique de l’Est, CAE, et de la Communauté pour le Développement de l’Afrique australe, SADC. Il avait également demandé que soient multipliées les pressions sur le Rwanda et le M23 dont les dirigeants sont, du reste, sous sanctions de l’ONU, et montrer plus de fermeté à leur égard, pour qu’ils respectent les positions prises par les organisations internationales précitées. Le dirigeant congolais avait également insisté pour que soient appuyés la poursuite du processus de paix de Nairobi, les discussions de Luanda RDC-Rwanda et le déploiement de la Force régionale de l’Afrique de l’Est dont le Statut et les Règles d’engagement avaient été signés le 8 septembre dernier à Kinshasa successivement par le Gouvernement congolais et le Secrétariat Général de la CAE, d’une part, et, d’autre part, par les FARDC et le commandement de cette Force.


"Combats FARDC-M23 : Felix Tshisekedi appelé à installer son quartier général à Goma - 28/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/28/actualite/securite/combats-fardc-m23-felix-tshisekedi-appele-installer-son-quartier
Député provincial élu de Rutshuru (Nord-Kivu), Emmanuel Ngaruye a appelé, jeudi 27 octobre, le chef de l’Etat et le chef-d’Etat-major général des FARDC à installer leur quartier général à Goma.
Selon cet élu, cela leur permettra de suivre de près la situation humanitaire catastrophique, créé à la suite des combats entre FARDC et M23, dans le territoire de Rutshuru.
Emmanuel Ngaruye a fait savoir que les populations de ce coin du pays sont obligées de fuir dans toutes les directions pour se mettre à l’abris de ces combats.


Il regrette également que les populations qui fuient sont constituées à 80% des déplacés ayant deja abandonné leurs milieux de vie à la suite des affrontements.
« C’est le tour de la population de Kalengera, Rubare, Kako qui s’ajoute à celles de Tamugenga, Rangira et de Busanza. Et cette population fuie dans tous les sens. Les uns en direction de Goma, les autres vers Mabenga et Binza. Les femmes, les enfants et les vieillards sont tous dans les rues, sans à manger et à boire sans également savoir où ils se dirigent », a souligné Emmanuel Ngaruye.
Jeudi, la situation est restée tendue et imprévisible dans le territoire de Rutshuru. 
Les combats entre les forces loyalistes et les rebelles se sont intensifiés, dans plusieurs localités dudit territoire.
Le trafic routier sur la national numéro 2 est resté quasiment suspendu toute la journée entre Rumangabo et Rubare, théâtre des hostilités, ont affirmé des sources sur place.
Lire aussi sur radiookapi.net: 
Nord-Kivu : la centrale de Matebe touchée par un obus lors des combats entre l’armée et le M23


"Agression dans l’Est : Le Rwanda utilise « les FDLR comme prétexte » pour piller les ressources naturelles de la RDC - 28 octobre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/28/agression-dans-lest-le-rwanda-utilise-les-fdlr-comme-pretexte-pour-piller-les-ressources-naturelles-de-la-rdc.html/119104/

"Beni : « Plusieurs jeunes rejoignent les groupes armés suite aux appels à l’autodéfense lancés par certains leaders d’opinion » (Armée ) - 27 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/27/beni-plusieurs-jeunes-rejoignent-les-groupes-armes-suite-aux-appels-a-lautodefense-lances-par-certains-leaders-dopinion-armee.html/119093/
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) déplorent les appels à l’autodéfense lancés par certains leaders d’opinion. L’armée affirme que plusieurs jeunes rejoignent les groupes armés dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.
D’après le porte-parole du secteur opérationnel Sokola1 Grand-Nord, le capitaine Antony Mwalushayi, plusieurs campagnes de diabolisation sont lancées contre les services de sécurité dans cette zone, cela suite à la persistance de l’insécurité. Certains leaders d’opinion qui appellent les jeunes à se prendre en charge, les incitent à menacer les autorités de l’état de siège sur les réseaux sociaux.


En dépit de cette situation, l’armée reste engagée et déterminée à mettre hors d’état de nuire, l’insécurité qui gangrène cette zone.
« Depuis les déclarations médiatiques de quelques leaders du milieu, demandant à la population de se prendre en charge, en se sécurisant, plusieurs jeunes rejoignent chaque jour les groupes armés et s’attaquent aux forces de l’ordre. Plusieurs campagnes de diabolisation sont lancées contre l’armée, la police et les services de renseignements. Des menaces contre les autorités de l’état de siège se multiplient sur les réseaux sociaux. L’armée reste déterminée à mettre hors d’état de nuire ces ennemis de la paix »,
lit-on dans une dépêche signée par le capitaine Antony Mwalushayi et exploitée par POLITICO.CD.
Cette mise au point intervient après l’assassinat par balles, d’un chef de poste de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR), la nuit du mercredi à ce jeudi 27 octobre 2022 à Kahondo, une agglomération située dans la chefferie de Bashu en territoire de Beni au Nord-Kivu.
D’après l’armée, la victime qui est connue au nom de Kambale Nzalamingi a été tuée par les miliciens Maï-Maï, à sa résidence pour des faits non encore élucidés. Des enquêtes ont été amorcées pour retrouver les auteurs de ce meurtre.


"Ituri : les milices FPIC et FRPI décident de s’unir pour la paix - 28/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/28/actualite/securite/ituri-les-milices-fpic-et-frpi-decident-de-sunir-pour-la-paix
Les milices Front Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC) et la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri, « FRPI », se sont engagés, mercredi 26 octobre, pour la paix dans leurs entités.
Ils l’ont fait savoir au cours d’une rencontre avec des notables des chefferies des Walendu Bindi et Bira à Songolo, dans le territoire d’Irumu.
Cette cérémonie de cessation des hostilités entre ces deux camps s’est déroulée dans un climat de confiance et de fraternité.


Ils ont ainsi décidé de se mettre autour de la table afin de résoudre pacifiquement les différends qui les opposent depuis plus d’un mois.
Pour le porte-parole de la FRPI, Albert Munobi « cette mesure de cohabitation pacifique doit être prise par tous les miliciens FRPI afin de rassurer la protection des civils à Bira et Ngiti dans les entités sous contrôle de la milice FPIC ».
C’est aussi le souhait manifesté par le colonel autoproclamé de la milice FPIC, Barnabas Dakanabo Kiza.                                                                   Pour sa part, l’administrateur du territoire d’Irumu, colonel Siro Simba a appelé ces deux groupes armés à initier des séances de sensibilisation dans leurs entités respectives pour rassurer la population de leur engagement.
Cette autorité politico-administrative a cependant exhorté le FPIC et la FRPI à respecter leur engagement pour permettre le retour de la paix dans leurs milieux.
La rencontre entre ces deux milices est intervenue un mois après des incidents survenus à Makabo, Talolo et Tulabo ayant fait plusieurs personnes, dont des membres de ces deux groupes armés.

= https://actualite.cd/index.php/2022/10/28/sans-les-deputes-du-nord-kivu-lassemblee-nationale-adopte-la-35e-prorogation-de-letat-de
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/28/etat-de-siegejacques-djoli-apporte-son-soutien-aux-elus-du-nord-kivu-il-ne-faut-pas-quon
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/27/assemblee-nationale-faute-dun-debat-sur-letat-de-siege-dont-les-resultats-sont-negatifs
= https://www.radiookapi.net/2022/10/13/actualite/societe/nord-kivu-la-societe-civile-deplore-les-4-mois-dadministration-rebelle
= https://www.radiookapi.net/2022/10/13/actualite/securite/goma-28-rwandais-interpelles-lors-dun-bouclage
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112064_entre_maintien_requalification_et_levee_du_regime_exceptionnel.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112019_occupation_de_bunagana_par_le_m23_nous_avons_souscrit_au_processus_de_paix_c_est_pour_ca_qu_il_n_y_a_pas_d_operations_militaires_engagees_patrick_muyaya.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111358_prolongation_de_l_etat_de_siege_il_est_dangereux_de_ceder_les_pouvoirs_politiques_et_financiers_aux_militaires_pendant_longtemps_previent_le_depute_iracan.html
= https://ouragan.cd/2022/09/devant-macron-kagame-accule-par-tshisekedi-exhume-les-fdlr
= https://www.lesoir.be/466380/article/2022-09-19/le-congo-entend-prendre-lonu-et-la-belgique-temoin-de-la-guerre-qui-frappe-le
= https://congokin.blog/?p=9994
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/guterres-pour-un-dialogue-entre-le-rwanda-la-rdc-et-l-ouganda-pour-r%C3%A9gler-la-probl%C3%A9matique-du-m23/2688931
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-bintou-keita-pour-une-synergie-de-communication-publique-entre-la-ceni-et-le-systeme-des-nations-unies/
= https://yabisonews.cd/2022/09/16/pourparlers-de-nairobi-martin-fayulu-favorable-a-une-discussion-directe-avec-le-rwanda-et-louganda-mais-pas-avec-le-m23-ou-les-adf-instrumentalises/
= https://yabisonews.cd/2022/09/16/insecurite-dans-lest-de-la-rdc-je-suis-president-de-la-republique-la-premiere-chose-cest-de-revoquer-la-force-des-pays-de-leac-au-congo-martin-fayulu/
= https://www.laprosperite.online/index.php/politique/12791-manifeste-de-kisangani-ecide-martin-fayulu-devoile-le-condense-de-son-programme-du-gouvernement
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/09/30/rdc-a-bunagana-les-terroristes-du-m23-tentent-de-remplacer-le-franc-congolais-par-les-monnaies-etrangeres.html/116807/
= https://laprosperiteonline.net/cest-la-proliferation-des-partis-politiques-et-des-eglises-denominationnelles-qui-est-a-la-base-de-lanarchie-en-rdc/


"Les dieux sont cruels à l’Est du Congo… - 28 septembre 2022 Par Mufoncol Tshiyoyo
= https://www.ingeta.com/les-dieux-sont-cruels-a-lest-du-congo/
L’opinion peut-elle interroger le motif réel du Maître de céans Anglo-Saxon à l’Est du Congo ? C’est sous son impulsion que s’autorise le déploiement aussi bien du personnel que de l’équipement militaire dans cette région du Congo. Contre qui le Congo se batte-t-il alors que le pays sait à peine déterminer l’identité réelle de l’ennemi dont la présence exige le déploiement d’un arsenal militaire aussi gigantesque à l’Est du Congo ?
Au commencement, 20 000 soldats casques bleus (MONUSCO) sont envoyés au Congo avec armes et munitions. Le personnel et le matériel militaire de l’ONU sont basés à l’Est du Congo, dans la zone d’influence anglo-saxonne. À ce nombre, on ne sait toujours pas déterminer avec exactitude combien de la soldatesque des armées aussi bien du Rwanda que de l’Ouganda y opéraient déjà. En effet, nous sommes déjà au-delà du nombre initial pour une zone géographique qui ne comprend pas que le Rwanda et l’Ouganda. La présence de l’armée burundaise y est également signalée. L’accent a toujours été placé sur le nombre de militaires sans mentionner et préciser la quantité et la qualité de différents types d’équipements militaires circulant à l’Est du Congo pour le moment.

Contre qui le Congo se batte-t-il ?

Aujourd’hui, c’est le tour du personnel et du matériel militaires de l’armée du Kenya de faire leur entrée remarquée à l’Est du Congo. Jusque-là, tout semble être bon. Le tableau idyllique cache pourtant la particularité de tous ces « États mercenaires » dont la fonction est de servir des proxys aux élites anglo-saxonnes et compagnie. D’où, nous nous posons des questions. L’opinion peut-elle interroger le motif réel du Maître de céans Anglo-Saxon à l’Est du Congo ? C’est sous son impulsion que s’autorise le déploiement aussi bien du personnel que de l’équipement militaire dans cette région du Congo.
Contre qui le Congo se batte-t-il alors que le pays sait à peine déterminer l’identité réelle de l’ennemi dont la présence exige le déploiement d’un arsenal militaire aussi gigantesque à l’Est du Congo ?
Contre qui le Congo se batte-t-il alors que le pays sait à peine déterminer l’identité réelle de l’ennemi dont la présence exige le déploiement d’un arsenal militaire aussi gigantesque à l’Est du Congo ? Les armées entrées en Libye se sont retrouvées plus tard au Mali, en Algérie, au Tchad, à Centrafrique. La circulation sur le sol congolais d’armement et du personnel militaire étranger menace l’avenir du Congo.
De même que le Congolais laisse entrer des armes au Congo. Ensuite, il assiste à la fabrication de petits « chefs » régionaux et locaux. À ce rythme, chacun se proclamera « propriétaire » d’un coin du pays et le privatisera. Déjà, il y en aurait un pour l’Équateur. La région de l’Équateur, C’est chez lui. Personne d’autre, qui ne serait pas du coin, s’y aventurerait. Deux ou trois se réclament du monde « swahiliphone ». Là aussi, c’est l’application du même principe : qui n’est pas du coin n’est pas la bienvenue. Il y en aurait un de la visibilité kasaïenne ou Luba à l’Ouest. En dernier lieu, les Nés-Kongo se fabriqueraient aussi un « Kapita ».

Les Anglo-Saxons agissent comme des pitbulls

Or des modèles du genre de Munongo Godefroid, de Tshombe, de Mobutu, de Kalonji, de Bomboko devraient plutôt faire réfléchir. À chaque tournant de l’histoire, le même faux pas se reproduit. La période d’avant et de l’après indépendance défile devant notre inconscience. Lumumba croyait que la seule présence des militaires ghanéens de la mission de l’ONU garantissait sa sécurité et celle du pays.
Mettons-nous dans la situation où les armées étrangères refusent de quitter le territoire congolais. Ce serait avec quels moyens de pression que les Congolais les obligeraient de partir ? Les Anglo-Saxons agissent comme des pitbulls. Ils lâchent rarement leur proie une fois qu’ils ont posé les dents dans sa chair…
Aujourd’hui, les armées du Kenya sont au Congo, de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi, de la Tanzanie, etc. On peut se demander à qui le prochain tour dans tous les sens ? L’ennemi à l’ombre travaille inlassablement. Ainsi, il mine le terrain tout en faisant miroiter de l’or. Or tout ce qui brille n’est pas or.
Puis, mettons-nous dans la situation où les armées étrangères refusent de quitter le territoire congolais. Ce serait avec quels moyens de pression que les Congolais les obligeraient de partir ? Les Anglo-Saxons agissent comme des pitbulls. Ils lâchent rarement leur proie une fois qu’ils ont posé les dents dans sa chair : l’Irak, la Syrie. La liste est longue. À force d’avoir cru et de faire confiance aux élites anglo-saxonnes et compagnies, Volodymyr Oleksandrovych Zelensky et l’Ukraine en paient lourdement le tribut aujourd’hui : avec le sang ukrainien.

Aucune ethnie ne sauvera le Congo

« Le peuple congolais a confiance aux Nations Unies et à ses dirigeants » (le discours du Congo devant le Conseil de Sécurité). Selon cette leçon bien apprise et maîtrisée, le Conseil de Sécurité serait un « haut lieu de paix ». Puisque « les fondateurs des Nations Unies en 1945, [qui s’étaient] réunis à San Francisco, n’ont pas entendu créer une organisation pour répandre la désolation à travers le monde. Ils ont créé les Nations Unies que pour assurer la paix, la sécurité de l’humanité, […] la solidarité et le progrès des peuples ».
Aucune ethnie ne sauvera le Congo. Devant le péril, seuls le dépassement de soi et l’appel au rassemblement national imposent la distinction. Notre lutte s’inscrit dans une vision globaliste et fanonienne. En effet, il existe plusieurs manières d’opérer.
Au discours du nègre congolais s’oppose avec fermeté celui d’un autre type d’Africain. Alors, j’ai cité le Malien Abdoulaye Maïga. Pour le Mali, « le monde actuel manque des dirigeants, des institutions, des pays ayant la capacité et la légitimité de pouvoir régler des problèmes que les approches unilatérales de l’Occident ont générés ». Pour ce faire, le Mali défie la CEDEAO. Il met fin à l’opération de la MINUSMA sur le sol malien. LE MALI DE MODIBO KEITA fait taire la France, l’Allemagne et le Danemark.
Les époques changent des peuples. Alors, ils en inventent de grands peuples. Désormais, la souveraineté et l’intégrité du Mali se vendront cher et au prix du sang de la jeunesse et du peuple du Mali. L’Afrique présente l’image d’un continent divisé. D’un côté, la lâcheté congolaise et la trahison du Congo et de l’autre, l’avènement d’un homme Noir respecté et digne au Mali. La jeunesse sénégalaise est partie de Dakar pour rejoindre Bamako à pied en guise du soutien de l’Afrique au Mali. Il n’y a pas que des jeunes de l’Europe qui vont soutenir leur homme Zelensky en Ukraine. La présence de la jeunesse sénégalaise au Mali assure le tournant du continent. Faut-il que le Congo s’exclue de l’avènement d’un monde qui s’invente ?
Par ailleurs, on ne pourra sauver le Congo qu’en dépassant le cadre du moi et le contexte du carcan des partis politiques. Aucun groupement politique et associatif sauvera le Congo seul. Aucune ethnie ne sauvera le Congo. Devant le péril, seuls le dépassement de soi et l’appel au rassemblement national imposent la distinction. Notre lutte s’inscrit dans une vision globaliste et fanonienne. En effet, il existe plusieurs manières d’opérer. Likambo oyo eza likambo ya mabele.


"Po na GEC. Reprise des affrontements avec le M23 : la gangereuse impasse du conflit - 28.10.2022"



"Il est temps de guérir le Congo - 24 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/24/il-est-temps-de-guerir-le-congo.html/118797/
De Kinshasa à Bunagana, le Congo sanglote face à une énième vague des violences sans que personne n’arrive ni à s’en soucier ni à le secourir. Les Congolais eux-mêmes semblent perdus, dans un cycle d’autodestruction qui interroge au-delà même de ses frontières. Comment guérir le Congo ? La réflexion de Litsani Choukran, Fondateur de POLITICO.CD.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Tribune-litsani2

Jeudi 20 octobre 2022. Il est exactement 21h30 à Rabat, au Maroc. Me voilà pourtant débout, dans le noir, face un bloc de marbres qui se perd dans la nuit. Le reflet de la lumière qui frappe l’enceinte crée des éclats autour des initiales « MSS ». C’est ici que repose un personnage qui pourrait à lui seul symboliser le Congo: Mobutu Sese Seko, unique Maréchal du Zaïre, devenu depuis Congo. Sans avoir une quelconque idée derrière tête, j’ai simplement voulu y être, le voir, comme tous ceux du Congo qui  passent par la capitale marocaine. Alors que je devais interviewer sa veuve, l’ancienne Première dame Bobi Ladawa, le lendemain, aussi, j’eus trouvé cela utile de m’imprégner de cette image, dans une tentative désespérée de comprendre…  
Dans la dizaine à la chute de Mobutu, aucun enfant n’aurait eu, comme moi, de discernement. Aussi, comme tous ici, nous étions catéchisés par le boucan entonné à l’unisson  par RFI et quelques rares médias du pays.  Durant cette matinée  du samedi 17 mai 1997, la nuit fut longue à Kinshasa, qui accueille alors ses libérateurs. Depuis, nous répéterons à l’unisson, « l’AFDL nous a libéré d’une dictature sanglante ». Le documentaire « Mobutu Roi du Zaïre », n’est pas là pour démentir.  Les premières sorties de « Mzee » Laurent-Désiré Kabila non plus. Le pays a été détruit par le MPR, il va maintenant retrouver sa grandeur. Vingt-cinq ans après, à regarder où le Congo se situe aujourd’hui, avec l’âge, devenu également acteur de l’information, rien n’est autant sûr.

Se rappeler du passé
Face à la tombe du Maréchal donc, une introspection a lieu, vraiment sincère, sans chercher naïvement nostalgie. Le passé, mais aussi le futur du Congo dans le cœur.  Le passé justement, quand on s’y met, il y a dégout quand même. Le sentiment d’avoir été, sans cesse, sous emprise d’une campagne permanente de destruction d’une image, mais surtout, le sentiment de s’être fait avoir, en tant que peuple. De s’être laissé manipulé.  Attendez ! Je m’explique. Oui ! La liberté est une quête noble. Le Zaïrois sera toujours fier d’avoir fait tomber la deuxième République au profit d’une démocratie. Des pères de familles ont perdu leurs vies pour avoir seulement parlé. D’autres sont morts de faim, dans un pays qui subissait alors une dégringolade vertigineuse. L’opposition politique était bâillonnée, les médias encore moins libres. L’homme politique s’enrichissait, pendant que le petit peuple croupissait. Néanmoins, cette description ne vous rappelle pas une époque bien proche de nos jours ? Ceci ne ressemble-t-il pas à un des mes articles beaucoup plus récents ? Avez-vous déjà lu « Le Folklore institutionnel » en RDC ?
Devant la tombe de Mobutu, les images du passé ressurgissent. Un passé glorieux. Le passé d’un monde où être de Kinshasa « valait quelque chose ». Le drapeau du Zaïre, quand il flottait, procurait sans doute possible à ses citoyens la fierté d’appartenir à une Nation. Une Nation dans la paix retrouvée d’un peuple uni, qui va de l’avant, fier et plein de dignité. Un grand peuple en tricolore, enflammé du feu sacré tenu par un flambeau si vaillant… oh que si ! Vous y êtes ! Reconnaissons-le. Nous parlons certes d’une dictature. Mais tout y était ! Nzuzi wa Mbombo, Luba, était pourtant gouverneure dans le Kongo Central, l’ancien Bas-Zaïre. Une réalité impossible aujourd’hui. Aussi, la question arrive : quel est gain tirons-nous en renversant une dictature qui aurait comme résultat de plonger plus que jamais le Congo vers un chaos, vers une division si profonde que nous ne sommes même pas d’accord sur notre propre identité à ce jour ?

Quand on regarde le passé lointain, d’une République détruite par les Mobutistes et leurs pas de danse, peut-on vraiment leur opposer la suite des vingt-cinq ans après eux ? Avons-nous fait mieux ? 8 millions de morts et voir plus, pour en être là où nous sommes ? Des thèses fusent. Sans doute, suis-je influencé par la découverte de ces personnes, cette famille, jadis couverte par l’épais héritage du nom lourd et pesant de Mobutu. Le fait qu’ils soient si normaux, que Nzanga, sa Mère, sa sœur ou encore son fils… soient de personnes tant ouvertes que gentilles pousseraient n’importe qui à s’interroger. Car l’image qui était mienne, je l’avoue, n’y collait pas. On parle des descendants d’un homme qui buvait, semble-t-il, du sang. De la famille de celui qui supervisait, la nuit tombée, depuis son hélicoptère, des meurtres de masse. Bref, et si la légende avait tout faux ? Et si le mythe était cousu d’un fil dont le seul but était finalement d’en venir à bout d’un homme devenu dérangeant pour les intérêts de ceux qui ont, par la suite, ravagé et pillé le Congo ? Ceux qui ont tout fait pour venir à bout de ce Zaïre un peu trop puissant, qui profita de la Guerre froide pour terroriser des petits pays comme… le Rwanda ! Un zaïre un peu trop fier, trop uni ?
Vingt-cinq ans après, le bilan des successeurs de Mobutu exige l’indulgence envers cet homme né d’une autre époque, n’ayant eu de modèle politique que celui du Colonisateur. La succession des calamités qui se sont abattues sur ce pays tels les dix plaies qui tombent sur les princes égyptiens devrait pousser chaque congolais à se questionner. Tel est mon exercice face à cette tombe de Rabat. Mais le Fondé est juste. Loin de toute nostalgie, face à Mobutu, j’ai vu mon Congo, celui d’aujourd’hui également. Un pays certes ravagé par une guerre interminable dans sa partie Est, mais où les populations et même la classe dirigeante y vivent dans une insouciance à jalouser les morts. J’y ai cependant vu des progrès, une résilience incroyable qui permis à Joseph Kabila de réunifier ce Congo du Chaos, à Félix Tshisekedi et ses frères Katumbi, Kamerhe, Fayulu, Bemba, et compagnies, d’arracher la toute première alternance démocratique à la tête du pays. Voyez-vous, tout n’a pas été noir. Nous n’irons pas jusqu’à regretter Mobutu. Les avancées démocratiques et même, dans une certaine mesure, économique, sont indéniables.

Se ressaisir

Cependant, notre situation est loin d’être bonne. Les avancées démocratiques, obtenues jadis au prix de multiples sacrifices, se sont effritées dès l’aube des premières élections démocratiques en 2006. Ceux de Joseph Kabila, pourtant initiateurs de la restauration démocratique, ont mangé leur propre enfant en saucissonnant la constitution pour y chercher un maintien délibéré au pouvoir, y campant jusqu’au-delà du délai constitutionnel en 2018. Et ceux qui leur ont succédé n’étaient démocrates que d’opposition. A ce jour, l’appareil de l’Etat a copieusement poursuit son démantèlement au profit, une fois de plus, des politiques. L’opposition face à Tshisekedi ne peut même pas l’ouvrir. Emmenée par Katumbi Moïse, qui doit encore expliquer comment s’être enrichit aussi insolemment dans une province où la majorité de la population continue de croupir dans la misère.  Les hommes politiques du Congo ne peuvent plus jouer au saint. Eux tous !  Ce qui nous amène à une conclusion simple : nous avons été, tous, de Mobutu à Tshisekedi, héros et bourreau de notre propre République. Et qu’il faille désormais se remettre en cause dans une démarche sincère de restauration de notre Nation.
Car plus que jamais,  nous sommes menacés dans notre existence. A l’heure où le monde entier convient à prophétiser que l’avenir passe par le Congo, qui regorge plus de la moitié des réserves mondiales des matières premières de la révolution énergétique, à l’heure où l’avenir du monde a plus que besoin des forêts congolaises pour faire face au réchauffement climatique, il est tout aussi étrange qu’ubuesque de constater que le même monde abandonne copieusement les Congolais dans une énième agression et ses vagues des violences. Nous n’hésiterons pas à nous comparer à l’Ukraine. Les spécialistes prétendront que la situation n’est pas la même. Mais personne au Congo ne comprendra l’attitude de la Communauté internationale. Car des deux côtés, il y a des peuples qui souffrent, meurtris par des agressions militaires délibérées, mais qui récoltent des réactions d’indifférence d’un côté, et de l’empressement de l’autre.  

Néanmoins, il serait trop facile d’imputer toute la responsabilité au reste du monde. Là où est l’ultime enseignement qui jailli, face à cette modeste tombe du Maréchal Mobutu. En regardant l’histoire même de ce pays résumé ici, on se demande, on se questionne : comment un tel homme, qui était si puissant, si grand, qui a tant servi à la fois le Zaïre, sa famille, ses amis, ses alliés occidentaux, peut-il finir ici, dans l’anonymat total ? Pourquoi le monde nous abonne tant. Quelque chose ne va donc pas.  Nous avions hérité d’un pays immense, sans avoir réellement rien fait. Qu’ils soient de mauvaises intentions, les Belges et leur Roi Léopold II nous ont certes légués le meilleur héritage possible : un pays aux dimensions continentales et aux richesses scandale géologique. Cependant, nous n’avions pas été à la hauteur. Nonobstant la responsabilité du reste du monde, Patrice Emery Lumumba, qui le comprit tôt, nous en demandait de la « grandeur ».
Chose que Mobutu a eu, pendant un laps de temps, sans doute trop en avance avec son époque, avant, lui aussi, de sombrer, tirer vers le bas, par les faiblesses que nous avons tous en tant que hommes, mais surtout ceux du Congo.  Cette classe politique jamais à la hauteur, empêtrée tantôt dans la jouissance tantôt la quête du gain personnel, a fini par avoir raison d’une vision pourtant noble du « recours à l’authenticité ». Si Laurent-Désiré Kabila n’a eu le temps de changer les choses, ses premiers actes d’électrochocs auraient pu aider. Mais nous voilà déjà avec son fils, en train de ronger le Congo tel un cancer qui s’acharne sur un os pourtant déjà malade. Joseph Kabila, tel le Maréchal, compris aussi rapidement. Le temps de s’allier avec l’occident pour assoir un pouvoir capable de réunifier tout un pays morcelé alors, le voilà déjà empêtré par les mêmes démons, la même classe politique qui continue de ronger le pays.  Et comme le Maréchal, Kabila-Junior fut le diable incarné, paria, responsable à lui seul des problèmes du Congo. Tshisekedi ne tarda pas à l’être.

Guerre le Congo

L’enseignement est pourtant là. De la même manière qu’il surgit devant moi, face à la tombe du Maréchal. Le Congo se repose un peu trop sur ses présidents pour cacher ses propres démons. Sans doute parce que ces présidents-là ont également prétendu aux pleins pouvoirs. Mais celui qui ne tire pas les leçons de ses erreurs est condamné à les répéter. Aujourd’hui, alors que la nation est plus que jamais menacée de son existence, une remise en cause profonde est obligatoire. D’abord commencer par une réconciliation, entre nous. Puisqu’en s’affrontant tant, depuis six décennies, des plaies profondes entaillent la nation et ne peuvent permettre un réveil convergeant. Nous avons oublié les héritages de nos héros. Certes perfectibles. De Lumumba à Kabila, passant par Tshombe, Kalonji, Mobutu, etc. Nous n’avons pas eu de véritable politique de restauration de notre histoire et de reconnaissance envers les meilleurs d’entre nous. Même Mukwege est aujourd’hui insulté par des gens qui n’ont apporté à ce pays même une once de fierté.  Notre société métastasée a besoin d’une nouvelle dynamique, qui commence par la restauration de la mémoire de nos héros, pour en arriver à une totale restauration de notre fierté en tant que Nation.
Rapatrier et reposer Lumumba était le premier geste utile. Mais cela ne peut se faire ni dans un calcul politique encore moins sans une vision à long terme. A Rabat, j’ai vu l’avenir, qui passe par le déménagement de cette tombe minable et la restauration de son locataire. Créer une véritable institution de « vérité et réconciliation », rapatrier le Maréchal Mobutu, Moïse Tshombé et autres, créer un panthéon congolais en y inscrivant les meilleurs d’entre-nous, mettre en place une véritable culture de restauration de notre société, de notre peuple et de notre nation : restaurer le rêve de l’authenticité et l’enseigner à nos enfants. Alliée à la démocratie, ce rêve sera plus que jamais un leitmotiv pour le renouveau.
Si tous les regards sont braqués vers Kigali et Kagame Paul, moi je vous assure que c’est de l’intérieur que le Congo est vaincu.  Aucune nation brisée et divisée ne peut remporter de guerre. Aussi, la véritable guerre que nous livrons ne consiste non pas à vaincre un ennemi extérieur, mais plutôt à vaincre celui qui est enfui au fond de chacun de nous : de notre pensée et fonctionnement en tant que peuple. Discipliner le pays, son peuple, nous remettre au travail de restauration, tel est le vrai Combat à livrer. Le reste suivra. Les FARDC suivront. Eh oui ! Tous les Congolais sont appelés à se mettre en œuvre. Mais le véritable artisan de cet éveil patriotique s’appelle Félix Tshisekedi ! Le Président de la République se doit d’être conséquent : plus que jamais, il est celui qui peut aider cette Nation à entamer son éveil. Son réveil. Dites-le-lui ! Il en va de l’avenir même de notre Nation.
Litsani Choukran


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 29/10/2022, 10:42 am

LE M23 AVANCE ET AVANCE ENCORE, IL REVENDIQUE LA PRISE D'UN AUTRE POSTE FRONTALIER ENTRE LA RDC ET L'OUGANDA, KITAGOMA  PRÈS DE BUNAGANA LE FRONT EST DONC LOIN D’ÊTRE GAGNÉ PAR LES FARDC. LE RWANDA ET L'OUGANDA ENSEMBLE. LE M23 N'EN RÉCLAME PAS MOINS AINSI EN UNE ESPÈCE DE CHANTAGE D'ARRACHER LE DIALOGUE DIRECT AVEC LE GOUVERNEMENT. POURQUOI NOTRE ARMÉE SE MONTRE-T-ELLE SI IMPUISSANTE, QUE FAIRE ?


"RDC: le M23 annnonce avoir pris le poste frontière de Kitagoma - 29/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221029-rdc-le-m23-annnonce-avoir-pris-le-poste-fronti%C3%A8re-de-kitagoma

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 AP22147834834995
Les conflits entre soldats et groupes armés dans l'Est de la République démocratique du Congo ont fait de milliers de déplacés. Ici, certains fuient près de KIbumba, au nord de Goma, pendant des échanges de tirs entre l'armée et les rebelles du M23, le 24 mai 2022. :copyright: Moses Sawasawa, AP

En RDC, le M23 a revendiqué hier soir, vendredi, la prise du poste frontalier de Kitagoma à la frontière entre la RDC et l'Ouganda, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bunagana. 

Le mouvement rebelle accusé d’être soutenu par le Rwanda, a annoncé la prise de ce poste frontière après des affrontements avec les FARDC dans la matinée de vendredi. La localité est aux mains du M23, c'est ce qu'affirme Willy Ngoma, le porte-parole militaire du M23 joint au téléphone par Robert Minangoy. 
«  Aujourd’hui nous sommes le vendredi, nous avons récupéré le poste frontalier de Kitagoma, pour assurer la défense de notre ligne. Nous avons commencé la bataille très tôt le matin et ils n’ont pas pu tenir devant notre puissance de feu... ils n’ont pas cette capacité, ils ont pris la poudre d’escampette ! »
RFI : Quels sont vos objectifs dans les jours qui viennent, est-ce que conquérir Goma, c’est une option ?
« Non, nous voulons le dialogue, nous sommes prêts pour le dialogue. Nous ne sommes pas des va-t-en-guerre, ce sont eux qui nous imposent la guerre ! »

À lire aussi : en RDC, les combats entre l'armée et le M23 se rapprochent de l'axe Goma-Rutshuru
Les conflits entre soldats et groupes armés dans l'Est de la République démocratique du Congo ont fait de milliers de déplacés. Ici, certains fuient près de KIbumba, au nord de Goma, pendant des échanges de tirs entre l'armée et les rebelles du M23, le 24 mai 2022. © Moses Sawasawa, AP

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La RN2, principale route qui relie Goma à Rutshuru et à la frontière ougandaise, dans l'est de la RDC, Nord-Kivu, octobre 20]22. :copyright: RFI/Paulina Zidi


"RDC-M23: de lourdes détonations en pleine cité de Kiwanja, nouveaux déplacements des populations - 29 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/29/rdc-m23-de-lourdes-detonations-en-pleine-cite-de-kiwanja-nouveaux-deplacements-des
Les affrontements entre les FARDC et le M23, appuyé par le Rwanda s'intensifient vers Kiwanja, une agglomération située à plus ou moins 70 Km de Goma dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Des sources locales affirment que des détonations d'armes lourdes et légères ont été entendues dans la cité depuis 7h locales. Le camp militaire de Nyongera, situé sur l'axe Kiwanja-Ishasha a été pris pour cible par les combattants du M23. Ces affrontements ont une fois de plus provoqué de nouveaux déplacements des populations. 
« Ça tire de partout. On est coincé dans des maisons. Ceux qui étaient avertis ont fui avant. Les gens ont commencé à quitter la cité depuis que les affrontements ont approché Kako et Rubare. Ce matin, plusieurs autres habitants d'ici ont pris la direction de Kanyabayonga. Maintenant, ils seraient en plein parc des Virunga vers Rwindi », a témoigné à ACTUALITE.CD un habitant de Kiwanja, coincé sous son lit. 
Le trafic entre Goma et Rutshuru est toujours suspendu. Les usagers de cet axe sont bloqués de part et d'autre, à Kiwanja (Rutshuru) et à Kanyaruchinya (Nyiragongo)
« Nous sommes coincés. Nous avons entendu des coups de balles depuis Kamulima et vers Nyongera. Nous ne savons pas si le M23 est déjà parmi nous », a indiqué un activiste des droits humains qui a requis l'anonymat. 

Les sources administratives locales confirment l'information sur le crépitement des balles sans donner plus des détails. 
« Je ne suis pas dans la cité. Mais j’apprends que les balles crépitent. Je ne sais pas tout de suite vous confirmer si le M23 est déjà là. Je vous donnerai d'autres précisions dans les heures qui suivent », a dit une autorité locale. 
Pour l'instant, l'armée n'a pas encore communiqué au sujet de la situation qui prévaut à Kiwanja. 
Jeudi, des mouvements des militaires étaient visibles dans Kiwanja après de lourds combats qui s'approchaient de la cité. Mais vendredi les choses semblaient revenir au calme. 
Les FARDC ont usé de l'artillerie à partir du camp de Nyongera pour viser les positions du M23 mercredi dernier dans la région de Rangira-Ntamugenga. Au moins 5 personnes ont été tuées et plusieurs blessés signalés à plusieurs endroits suite aux obus largués par les combattants du M23. 
Les affrontements entre les deux parties ont repris depuis le 20 octobre dernier dans la région de Rangira-Rwanguba dans le territoire de Rutshuru, après quelques semaines d'accalmie. La société civile locale accuse les rebelles du M23 d'avoir largué des bombes sur certaines positions de l'armée.
= https://actualite.cd/2022/10/29/fardc-m23-des-detonations-darmes-legeres-et-lourdes-aux-alentours-de-kiwanja-provoquent
= https://actualite.cd/index.php/2022/10/28/combats-fardc-m23-pres-de-40-000-nouveaux-deplaces-ocha-evoque-la-difficulte
= https://actualite.cd/2022/10/28/rdc-rutshuru-fardc-et-m23-poursuivent-les-combats-sur-le-front-sud-pres-de-rumangabo

"Situation à Rutshuru : « Des mouvements suspects des militaires RDF/M23 se renforcent à Kabara et à Njerima pour couper la RN2 » (Société civile) - 28 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/28/situation-a-rutshuru-des-mouvements-suspects-des-militaires-rdf-m23-se-renforcent-a-kabara-et-a-njerima-pour-couper-la-rn2-societe-civile.html/119119/
Des violents combats ont repris, ce vendredi matin dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, par des attaques terroristes dirigées contre les positions des FARDC sur les collines surplombant le Camp Militaire de Rumangabo dans le Groupement de Kisigari et aux environs du village Karambi, dans le Groupement Busanza.
Dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD, la coordination de la société civile du Nord-Kivu alerte sur des mouvements suspects des terroristes sur deux pistes avec comme intention de couper la route nationale numéro 2 (RN2) qui mène vers les grands centres notamment la ville de Goma.


« L’on signale les mouvements suspects des militaires RDF/M23 qui se renforcent à Kabara, zone où deux hélicoptères de l’armée congolaise avaient été abattus par l’ennemie dans un passé récent », lit-on dans cette alerte.
À en croire la société civile du Nord-Kivu, « un autre mouvement suspect est signalé sur la troisième piste de Njerima en allant vers la septième piste à côté du Mont Karisimbi au lieu communément appelé Rugano qui signifie bambou, endroit situé non loin de la grande base militaire de l’armée Rwandaise de Kinigi dans la préfecture de Ruhengeri », ajoute-t-on.
D’après cette structure citoyenne, ces lignes tracent vers Nyesisi en Groupement Rugari dans le territoire de Rutshuru et aussi vers Gikeri-Kasisi en Groupement Kibumba en Territoire de Nyiragongo avec comme visée principale de « couper la route nationale N°2 dans le Mwaro » à la limite entre le Territoire de Rutshuru et le Territoire de Nyiragongo.

« Les FARDC, les services de sécurité, les autorités administratives sont invitées à prendre les mesures qui s’imposent pour étouffer dans l’œuf ces manœuvres visant à porter atteinte à la sécurité nationale et internationale », demande la société civile du Nord-Kivu, qui appelle, en même temps, la population de rester calme et vigilante.
Notons que les assauts terroristes de ce vendredi interviennent après une situation volatile qui a prévalu, jeudi 27 Octobre 2022, caractérisée par les combats rudes ayant opposé les FARDC aux terroristes du M23, accusés d’être soutenus, sur terrain, par les forces armées Rwandaises et Ougandaises à Kibaya non loin du Groupement Busanza, à Matebe, à Buhuri, et Nyesisi et ayant causé les déplacements massifs des populations de Rangira, Rukoro, Rutshuru-Centre, Kiwanja, Rubare, Kako, Kalengera, Buruma, Kanombe, Nyesisi et Rugari Centre.
D’après plusieurs sources locales, alors que les FARDC tentaient un assaut final sur Bunagana, des éléments de l’UPDF ont été perceptibles sur la ligne de front pour faire échec à l’assaut des forces congolaises.
Depuis le début d’après-midi, de ce vendredi, une accalmie est observée sur plusieurs fronts, mais la situation reste toujours volatile près de Rumangabo, un important centre de formation militaire. À en croire les sources sécuritaires, les FARDC ont réussi à repousser les manœuvres des terroristes M23 dans la colline stratégique de Musego, actuellement sous contrôle de l’armée.

"RDC : Le M23 toujours aux abords de la Nationale 2 - 27 octobre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73417/rdc-le-m23-toujours-aux-abords-de-la-nationale-2/


"Tirs croisés entre Kinshasa et Kigali : quand Paul Kagame se trompe de cible - octobre 26, 2022
= https://econewsrdc.com/tirs-croises-entre-kinshasa-et-kigali-quand-paul-kagame-se-trompe-de-cible/

"RDC: « Toute publication de nature à démoraliser les militaires au front est constitutive d’un fait infractionnel punissable » (Armée) - 28 octobre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/28/rdc-toute-publication-de-nature-a-demoraliser-les-militaires-au-front-est-constitutive-dun-fait-infractionnel-punissable-armee.html/119131/


"Grand reportage
Guerre au Nord-Kivu: quel avenir pour les casques bleus de la Monusco? - 28/10/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20221028-guerre-au-nord-kivu-quel-avenir-pour-les-casques-bleus-de-la-monusco
Dans l’est de la RDC, les populations vivent depuis près d’un an avec le retour du M23. Ancienne rébellion vaincue en 2013, elle a repris les armes à la fin de l’année 2021. Depuis le mois de juin 2022, les rebelles occupent Bunagana, ville stratégique car frontalière avec l’Ouganda. Ce retour de la rébellion, ni l’armée congolaise, ni la Monusco, la mission de maintien de la paix de l’ONU n’ont pu l’empêcher. Depuis quelques jours, les combats ont repris, provoquant à nouveau d’importants mouvements de population. Dans ce contexte, la mission de l'ONU est de plus en plus contestée et ses opposants dénonce son inaction.

« Guerre au Nord-Kivu : quel avenir pour les casques bleus de la Monusco ? », un Grand reportage de Paulina Zidi.
 
⇒ À écouter aussi sur RFI : L'armée de RDC annonce le «départ» de la Monusco de Butembo, l'ONU parle d'un «redéploiement»


"Le Conseil de sécurité de l’ONU inquiet face à la résurgence du M23 et à l'augmentation des activités des groupes armés dans l'Est de la RDC - 29/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/29/actualite/securite/le-conseil-de-securite-de-lonu-inquiet-face-la-resurgence-du-m23-et

"Intervention de l’Ambassadeur Georges Nzongola-Ntalaja au Conseil de sécurité -October 28, 2022
= http://lephareonline.net/?p=2398
Monsieur le Président,
Permettez-moi au seuil de mon propos, de vous féliciter pour le savoir-faire et la compétence avec lesquels vous avez conduit les travaux tout au long de ce mois d’octobre 2022.
A ces remerciements, je tiens à associer tous les membres du Conseil de sécurité pour l’intérêt constant que vous accordez à la situation de mon pays sans oublier une mention spéciale aux trois représentants du Continent africain, le GABON, LE GHANA ET LE KENYA.
Ma délégation apprécie à sa juste Valeur la présentation que vient de faire l’Ambassadeur HUANG XIA, Envoyé Spécial du Secrétaire Général dans la région des Grands Lacs dont je salue la présence dans cette salle. Nous voulons aussi apprécier Son engagement et ses sacrifices en faveur de la Région des Grands-Lacs.
Je ne peux pas me permettre de continuer mon propos sans rappeler au Conseil de sécurité qu’au moment où nous tenons ces assises, la ville de BUNANGANA, une partie chère de mon pays, est toujours agressée et occupée par le Rwanda sous couvert du M23 plus de quatre mois. Le Rwanda, devrions-nous le rappeler, est un des pays signataires de l’Accord-Cadre d’Addis Abeba. Cette situation inacceptable d’agression qui sape les efforts, le renforcement de la confiance et la dynamique positive qui commençait à s’installer dans la région des Grands-Lacs doit s’arrêter. Nous demandons au Conseil de demander au Rwanda et son M23 de quitter sans délai cette partie du territoire congolais.

Quant aux groupes armés, la RDC poursuit ses efforts à titre individuel et aussi en conjugaison avec tous ces partenaires pour réduire le niveau de menace que constituent les groupes armés. A ce titre, le Processus de Nairobi va être pleinement relancé pour la prise en charge de la donne groupe armé. Le message du Président de la République, Son Excellence Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO est très clair à ce sujet : tous ces groupes armés nationaux doivent déposer les armes et rejoindre le Processus PDDDR-CS. Quant aux groupes armés
étrangers en plus de déposer les armes, ils doivent retourner dans leur pays. Nous réitérons notre appel auprès des pays d’origine de ces combattants de prendre de manière conséquente et concrète leur responsabilité.

Monsieur le Président,
Quant à la situation humanitaire, elle demeure très préoccupante dans la région. Les efforts de plaidoyer pour juguler cette situation doivent se poursuivre car à ce jour le gap d’au moins 70% des besoins en financement n’est toujours pas comblé.
Quant à la mise en œuvre proprement dit de l’Accord-Cadre d’Addis Abeba, la RDC comme mentionné dans le rapport du SG a honoré les six engagements nationaux auxquels, elle avait souscrit. La nomination, le 26 mai 2022, de neufs coordinateurs provinciaux pour le Programme PDDDR-CS, les réformes en cours concernant les Forces Armées de la RDC (FARDC), la signature par le Président du projet de loi de programmation militaire (2022-2025) axée sur le renforcement
des capacités (28 juillet 2022).
En outre, Il s’avère utile de rappeler que sous le leadership de la RDC qui assume la présidence du Mécanisme Régional de Suivi depuis le 24 février 2022, plusieurs réunions importantes ont eu lieu :
1)Au mois d’août 2022, La 31ème réunion du Comité d’Appui Technique a été organisée à Nairobi. Les hauts représentants des Chefs d’Etat signataires de l’Accord-cadre ont recommandé, a l’issue de cette rencontre, d’accélérer la mise en œuvre de cet Accord à travers les mécanismes existants, pour mettre fin à l’insécurité dans la partie Est de la RDC et la Région.
2) Du 22 au 24 septembre 2022, la 5ème réunion des Chefs des Services de sécurité et de renseignement de la région des Grands Lacs s’est tenue à Kampala. Cette réunion a décidé du déploiement, à partir du 05 Novembre 2022 à Goma/RDC, des membres de la Cellule Opérationnelle du Groupe de Contact et de Coordination, qui sera en charge de l’élaboration et du suivi des mesures non militaires en complément aux opérations militaires en cours.

Ce groupe de Contact, en plus des contacts avec les groupes armés va aussi opérer dans une approche communautaire à travers les contacts avec les leaders d’opinions, des communautés et de la société civile sans oublier les femmes et les jeunes. L’objectif avoué est de sensibiliser, d’obtenir l’adhésion et l’implication effective de toutes ces parties prenantes dans ces efforts non militaires visant la
reddition des groupes armés.
Par ailleurs, la Cellule opérationnelle va aussi accompagner les efforts ciblant les groupes armés étrangers et leur rapatriement dans leurs pays d’origine, souhait clairement exprimé par le Gouvernement de la RDC.
Il importe de souligner que la réussite de ce volet non militaire soulève l’importance cruciale du Programme PDDR-CS mis en place par le Président de la RDC. Nous saisissons cette plateforme pour demander à l’Envoyé spécial et au Conseil de Sécurité de participer encore plus proactivement aux côtés de la RDC dans les efforts de plaidoyer pour un financement conséquent de ce programme qui va contribuer à changer la donne dans les Grands-Lacs.
Par ailleurs, conformément à la résolution 2556, la stabilisation de la RDC passera également par la mise en œuvre de l’Accord cadre d’Addis-Abeba. A ce titre, mon gouvernement voudrait rassurer le Conseil qu’elle poursuivra ses efforts de coopération au niveau sous-régional, régional et international pour la mise en œuvre effective de cet Accord-Cadre.
Pour clore, ce chapitre, permettez-moi de mentionner que la RDC respecte ses engagements pris au terme de l’Accord-Cadre.
Le Rwanda en apportant un appui substantiel au M23 contribue à la détérioration du climat de confiance et dans le maintien de l’insécurité dans la partie Est de la RDC. Cette insécurité favorise depuis des années, la prédation et l’exploitation illicite des ressources naturelles dont regorge l’Est de la RDC et que nous déplorons.
L’Accord-Cadre d’Addis Abeba prohibe la déstabilisation d’un pays membre de la région à partir d’un autre Etat. Cette attitude, enregistrée en ce qui concerne le Rwanda, est faite au mépris des conclusions du processus de Nairobi, des pourparlers de Luanda et de New York.
Que le Conseil soit informé que la RDC, Son Président et sa population défendront l’intégrité de leur territoire et ne lâcheront aucun centimètre carré de leur sol.

Permettez-moi avant de conclure mon propos de formuler quelques
demandes de ma délégation au Conseil:
1. Le respect de l’intégrité et de l’intangibilité des frontières de la RDC ;
2. Que le Conseil puisse exiger un retrait immédiat et sans conditions des troupes rwandaises et du M23 de la cité de BUNANGANA à l’EST de la RDC ;
3) Que le Conseil de Sécurité condamne fermement par voie de résolution, la République du Rwanda pour son soutien au groupe armé M23;
4) Que le Conseil de Sécurité impose des sanctions appropriées et plus sévères aux acteurs du M23 et au pays qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité dans les Grands-Lacs à travers cet activisme
;
5) l’appui au processus de Nairobi.
6) Exiger de tous les groupes armés sans exception de déposer les armes pour rejoindre le P-DDRCS et fournir un soutien plus accru au programme P-DDRCS.
7) Renforcer des sanctions contre les réseaux maffieux internes et externes qui exploitent illégalement les ressources naturelles de la RDC, incluant toutes leurs chaînes partant des lieux de production et de transit jusqu’aux destinations.
Cool Que le Conseil puisse s’impliquer pour s’assurer que chaque Pays
des Grands-Lacs règle ses différents avec ses propres
combattants/rebelles.
Je vous remercie
Fait à Kinshasa, le 26 octobre 2022.



"RDC : M23-Rwanda, des réactions sur la position des USA - 28 octobre 2022
= https://magazinelaguardia.info/2022/10/28/rdc-m23-rwanda-des-reactions-sur-la-position-des-usa/
= https://www.geopolismagazine.net/bunagana-patrick-muyaya-salue-la-position-claire-de-washington/  .
 

"Bunagana: le rôle ambigu de l’Ouganda - 28.10.2022
= https://econewsrdc.com/bunagana-kinshasa-et-le-role-ambigu-de-louganda/
Si le rôle du Rwanda dans la déstabilisation de l’Est de la RD Congo par son soutien actif au M23 ne fait l’ombre d’aucun doute désormais, la participation de l’Ouganda en revanche reste à établir officiellement, la diplomatie de Kampala étant entourée de mystère.
Un état de fait du reste entretenu par le gouvernement congolais qui feint de ne pas être informé du tumulte général mettant en cause les manœuvres de Kampala, sans lesquelles le M23 et les troupes rwandaises ne seraient pas parvenues à occuper la cité frontalière de Bunagana dans le Rutshuru (Nord-Kivu).

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Plusieurs signaux ont été émis par le régime du président Museveni qui, à l’analyse, laissent clairement apparaître le double-jeu du potentat ougandais au pouvoir depuis 38 ans.
De retour de Luanda à l’issue du sommet tripartite qui avait réuni le 6 juillet 2022 autour du président angolais ses homologues congolais et rwandais, le ministre des Affaires étrangères de la RD Congo avait, au cours d’une conférence de presse, révélé une confidence d’un haut responsable rwandais. Selon Christophe Lutundula, le général rwandais James Kararebe, conseiller spécial de Paul Kagame, lui aurait confié qu’en ce qui concernait la prise de Bunagana par le M23, le rôle de l’Ouganda avait été déterminant. «Ce n’est pas nous qui attaquons», aurait-il déclaré.

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Cette affirmation avait soulevé un tollé dans les milieux politiques de Kinshasa au point que dès le lendemain, le président Tshisekedi avait dépêché une délégation à Kampala auprès du chef de l’Etat ougandais. Il s’agissait de s’enquérir de la véracité des «allégations» du général rwandais. La mission, conduite inexplicablement par le ministre des Infrastructures Alexis Gisaro, presque humiliée à Kampala, n’avait pas rapporté au pays de bonnes nouvelles. Loin de là.
En effet, sur un ton de moquerie, presque goguenard, Yoweri Museveni avait recommandé aux émissaires de Kinshasa, et ce, à l’attention de leur gouvernement, de réfléchir à cette alternative : ou vous négociez avec le M23, ou vous faites la guerre ! Depuis, bien d’eau a coulé sous le pont. L’armée ougandaise déployée dans le cadre de la force régionale de l’EAC opère désormais en Ituri aux côtés des FARDC dans leur traque des rebelles ougandais des ADF et autres groupes armés locaux.
La stratégie ougandaise est, à ce point, fumeuse que les appels aux négociations lancées par diverses médiations impliquent immanquablement le gouvernement congolais, le M23 et le Rwanda. L’Ouganda n’étant jamais mis en position de partie majeure au conflit.

Une rhétorique invariable

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A telle enseigne que la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la région des Grands Lacs tenue le 26 octobre 2022 a repris la même rhétorique sans que l’Ouganda ne soit mentionné  dans le communiqué publié ce 17 octobre : «Nous appelons également les acteurs étatiques à  cesser de soutenir ces groupes, notamment l’aide apportée par les Forces de défense rwandaises au M23», estime la délégation américaine au Conseil de sécurité.
Concernant la force régionale de l’EAC, les Etats-Unis émettent leur crainte qu’à mesure que ces actions progressent, il est impératif que qu’elles ne viennent une situation déjà tendue. «Nous demandons aux dirigeants régionaux de veiller à ce que les forces bilatérales et multilatérales respectent les droits humains, donnent la priorité à la sécurité des civils et s’abstiennent de toute activité illicite, telle que l’extraction de ressources naturelles», note le communiqué du Conseil de sécurité.

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Les regards restent rivés sur le gouvernement de Kinshasa appelé à éclaircir l’état des relations non seulement avec l’Ouganda, mais aussi avec les Etats partenaires contributeurs des troupes dans la force de l’EAC d’une part, et du retrait du contingent kényan dont les officiers en équipe d’avance auraient repris le chemin de leur pays, d’autres part.
Mercredi, le Conseil de sécurité des Nations Unies a inscrit la RDC à son ordre du jour. C’était l’occasion pour la RDC d’exiger plus de fermeté de l’organe de décision de l’ONU à l’encontre du Rwanda, présenté comme agresseur de la RDC avec des preuves évidentes.

Grands Lacs : l’appel de l’envoyé spécial du SG de l’ONU

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Venu présenter, mercredi à New York, au siège des Nations-Unies, le rapport sur la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région («Accord-cadre d’Addis-Abeba»), l’envoyé spécial du secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, a demandé le soutien du Conseil de sécurité et de la communauté internationale dans son ensemble, aux efforts régionaux entrepris pour cette mise en œuvre.
Présentant les initiatives régionales, qu’il demande au Conseil de sécurité de soutenir, l’envoyé spécial Huang Xia a expliqué que ces efforts comprennent, outre le processus de paix de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) sur la situation dans l’est de la RDC, dit «processus de Nairobi», des efforts de médiation entre le Rwanda et la RDC conduits par le Président de l’Angola et le Président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Le mécanisme de consultation entre le processus de Luanda et le processus de Nairobi a aussi été mentionné parmi les efforts régionaux du volet politique.
Les États de la région se sont en outre lancés dans la coopération bilatérale dans les domaines sécuritaires et économiques. La RDC a signé des accords sécuritaires avec la République du Congo voisine et avec le Burundi, permettant ainsi le déploiement de militaires burundais dans l’est de la RDC, tandis que le Rwanda et l’Ouganda ont continué à se rapprocher. Sur le plan économique, des accords bilatéraux ont été conclus entre le Burundi, la RDC et la République-Unie de Tanzanie pour la construction d’une ligne de chemin de fer, pendant que l’Ouganda et la Tanzanie se sont mis d’accord sur la construction d’une ligne de transmission électrique de 400 kV allant de Masaka (Ouganda) au port de Mwanza (Tanzanie), comme le décrit le rapport.

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Ces développements interviennent dans un contexte où, a poursuivi M. Xia, la situation humanitaire reste préoccupante, avec environ 12 millions de personnes déplacées. Il a également fait part de son inquiétude face à l’activisme des groupes armés, le M23 et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) en tête, qui se poursuit, de même que s’intensifient les tensions entre le Rwanda et la RDC.
De fait, les deux pays ont continué, devant lee membres du Conseil de sécurité, à s’accuser mutuellement de soutenir les groupes armés actifs dans la région, en particulier les FDLR et le M23.

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Pour le Rwanda, «la force génocidaire de 1994», à savoir les FDLR, est installée avec tolérance en RDC. Elle continue, en dépit de plusieurs résolutions appelant à son désarmement et à sa dissolution, à recruter et former des combattants pour commettre des meurtres à caractère ethnique au Rwanda, selon le délégué de ce pays. Ce genre de relation attirera toujours l’attention et la vigilance du Rwanda, a mis en garde le représentant.
Son homologue de la RDC, Georges Nzongola Ntalaja, a quant à lui rappelé que le Rwanda, en violation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, occupe depuis plus de quatre mois la cité de Bunagana, sous couvert du M23.
«La RDC, son président et sa population ne lâcheront aucun centimètre carré de leur sol », a-t-il prévenu, avant d’appeler le Conseil de sécurité à imposer des sanctions au M23 et au pays qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité dans la région des Grands Lacs. Il a aussi demandé que le Conseil condamne fermement par voie de résolution le Rwanda pour son soutien au groupe armé M23.
Les membres du Conseil de sécurité ont, quant à eux, entendu diversement les appels lancés au Conseil, tentant de répondre à chacune des demandes. Plusieurs délégations ont en effet soutenu l’appel de l’envoyé spécial en faveur du nécessaire soutien aux politiques et initiatives régionales, si l’on veut parvenir à des effets concrets, comme a dit la France.
Pour autant, la paix dans la région des Grands Lacs ne sera pas atteinte sans mesures de confiance et tant que la méfiance entre la RDC et le Rwanda continuera de jeter de l’huile sur le feu, ont estimé les membres des A3 (Gabon, Ghana et Kenya). Ce qu’il faut, c’est le retrait du M23 de toutes les localités occupées, le désarmement et la coopération pour mettre un terme à l’action inhumaine des FDLR, ont notamment proposé ces trois membres africains du Conseil, ainsi que la Norvège et la France.
Le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation a été salué en même temps que la création d’une force régionale actée dans le cadre du Processus de Nairobi. Alors que cette force a besoin d’un soutien politique, technique et financier pour exécuter son mandat, elle doit le faire en étroite et scrupuleuse coordination avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), ont notamment réclamé le Burundi, la Norvège, le Royaume-Uni, le Brésil, les États-Unis et la Fédération de Russie.
Si pour cette dernière, Kinshasa doit garder un rôle moteur, il est impératif que ces forces n’aggravent pas une situation déjà tendue, et il faut qu’elles respectent les droits humains, protègent en priorité les civils et s’abstiennent d’activités illicites, telles que l’extraction de ressources naturelles, ont également insisté les États-Unis. La question des minerais, en particulier les problèmes d’exploitation illégale, de trafic et de commerce, a d’ailleurs été soulevée par les délégations.
De l’avis général, ces problèmes continuent à alimenter le cycle vicieux des affrontements intercommunautaires, des activités des groupes armés ainsi que leur instrumentalisation par les réseaux criminels transfrontaliers.

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Il a alors été jugé important, notamment par l’Irlande, l’Inde ou la Chine, de progresser sur les questions de transparence, notamment par le biais du Mécanisme régional de certification de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ou par la mise en œuvre des recommandations de l’atelier régional de haut niveau de Khartoum, de 2021 sur les ressources naturelles.
Pour concourir à cet effort, l’envoyé spécial a indiqué avoir effectué une mission conjointe de plaidoyer avec le secrétaire exécutif de la CIRGL à Paris et à Bruxelles en vue d’un soutien accru à une meilleure gouvernance des ressources naturelles. Et d’autres visites sont prévues dans certains pays de destination de ces minerais, a-t-il annoncé.


"Faut-il négocier avec le Rwanda ? Tribune de Jean-Pierre Kambila Kankwende - octobre 28, 2022
= https://laprosperiteonline.net/faut-il-negocier-avec-le-rwanda-tribune-de-jean-pierre-kambila-kankwende/
Une suggestion attribuée à l’Honorable Vital Kamerhe a récemment enflammé les milieux politiques et médiatiques de la RDC. Des journalistes connus, des politiciens de haut rang et des intellectuels reconnus se sont exprimé sur ce sujet délicat. De ces discours multiformes entendus ou lus, il apparait qu’en RDC, l’unanimité est loin d’être faite sur la question de la guerre à l’Est de notre pays et des moyens d’y mettre un terme. Une question taraude encore tous les esprits : faut-il négocier ou faire la guerre ? Le Porte-parole du gouvernement a fixé l’opinion quant au refus de la RDC de négocier tant qu’une fraction de notre pays sera occupée. Cette sage position ne devrait pas nous empêcher d’approfondir la réfléchir et de débattre. En effet, il importe de bien fixer les idées, étant donné que ni la géographie, ni les convictions profondes de nos voisins n’ont évolué.

De quoi s-agit-il ?
Après sa tournée « Amani » dans les provinces de l’Est de la République, le pèlerin de la paix, le président honoraire de l’Assemblée nationale, Monsieur Vital Kamerhe, a communiqué à la Nation son intention de réserver la primeur de son rapport à Son Excellence Monsieur le Président de la République. Cependant, alors que ni  le Chef de l’Etat, ni lui-même, le président de l’UNC n’ont encore  révélé le contenu dudit rapport, chacun a pu découvrir, tant dans la presse professionnelle écrite que parlée, ainsi que dans les réseaux sociaux, une suggestion de dialogue qualifié de franc et sincère entre la RD Congo, le Rwanda et l’Ouganda. De plus, Monsieur Michel Moto Muhima, Directeur de communication du président de l’UNC, a publié un communiqué qui, me semble-t-il, dévoile l’esprit du rapport que la République attend.
Par ailleurs, le député de l’UNC, Juvénal Munubo, un très proche de Vital Kamerhe est, au travers de différents tweets, revenu avec insistance sur le cœur de la proposition de Vital Kamerhe, qui réside dans la notion de « négociation franche et sincère » avec le Rwanda.
Bien plus précisément, plusieurs vidéos du Président de l’UNC indiquent que le plan en préparation présente trois volets : militaire, politique et  diplomatique. Ces enregistrements laissent également apparaitre que la négociation avec nos voisins demeure la clef de la suggestion.
Malgré tout, étant donné qu’aucune copie d’un communiqué officiel, émanant de l’honorable Kamerhe lui-même n’est passée entre nos mains, il serait souhaitable de se  montrer très circonspect, voire réservé, mais néanmoins rigoureux dans l’analyse de la proposition de l’homme de l’UNC.

Les premières réactions.

Globalement, sans avoir effectué un quelconque sondage à caractère scientifique, chacun peut affirmer,  sans grand risque d’être contredit, que la proposition du président de l’UNC est, pour le moins, controversée.  Les réactions pouvaient-elles être différentes vu le caractère complexe, récurrent, voire tentaculaire de nos relations conflictuelles avec nos voisins de l’Est ?
Comme beaucoup d’autres compatriotes, je me suis publiquement posé la question de savoir si nous étions encore au stade de rechercher une négociation ou un dialogue pouvant être qualifié de sincère avec un pays qui occupe une portion stratégiquement importante de notre pays ; et qui en plus, selon les dires télévisés  de Son Excellence Monsieur le Président de la République, avait tenté de  soudoyer  un de nos généraux pour permettre l’élargissement de la zone occupée jusqu’à Goma. Or, personne n’ignore l’importance symbolique que cette ville martyre représente pour nous autres patriotes congolais.
Un autre compatriote s’interrogeait dans un tweet très partagé, sur ce que la République Démocratique du Congo pouvait encore faire après les incontestables efforts d’ouverture et de rapprochement du Président Felix Tshisekedi et les concessions préalablement acceptées par l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila suivant les dispositions admises lors de la Conférence de Sun City ?
Le brillant journaliste Thiery  Kambundi, de la radio TOP CONGO,  se posait les mêmes questions lors d’une émission, le lundi 10 octobre, en évoquant les accords, les facilités et les contrats signés entre la RDC et ses voisins Rwandais et Ougandais autant par Joseph Kabila que par Felix Tshisekedi.

Et pourtant

Oui, la proposition que nous attendons, et dont nous avons déjà reçu quelques bribes jugées essentielles, ne saurait être négligée. Elle ne viendrait pas de n’importe qui ! Vital Kamerhe est assurément une des personnalités politiques congolaises qui connait le mieux l’Est de la RDC, tant dans son histoire, sa composition sociologique, ses composantes politiques, ses contradictions, ses atouts, et sur bien d’autres aspects.
Il faudrait donc, sans tomber dans une quelconque complaisance, l’écouter, le lire très attentivement et analyser objectivement ses propos. Il s’agit de l’avenir de la RDC toute entière.
Les lignes qui suivent ne visent donc pas à réfuter la ou les propositions du président de l’UNC, ni à les soutenir, mais à tenter de bien comprendre le schéma kamerhiste de recherche de la paix pour éventuellement le critiquer positivement et si nécessaire, modestement, contribuer à son enrichissement, puisqu’il s’agit d’une question nationale qui nous concerne tous.

Quid de la théorisation proposée ?

Interrogeons-nous d’abord sur la modélisation ou la théorisation par la figure triangulaire que présente l’honorable Kamerhe. Monsieur Michel Moto explique : «  Comme annoncé lors de sa sortie politique du 22 août 2022 à Kinshasa … son plan de sortie de crise à l’Est de la RDC, basé sur sa théorie de l’œil du cyclone au centre d’un triangle » dans le même communiqué le compatriote Michel Moto précise : «  L’approche prônée par le Président national de l’UNC  met un accent particulier sur la nécessité d’un dialogue franc entre les pays impliqués, notamment la RDC, le Rwanda et l’Ouganda. Ces trois pays forment le triangle au centre duquel se trouve le M23, l’œil du cyclone ». 
D’après ma compréhension, le symbolisme de «l’œil du cyclone» sert à attirer l’attention sur un lieu, le centre de la tempête, autrement dit le cœur géographique d’un conflit ; j’admets que par extension, le concept pourrait signifier la raison principale de l’antagonisme. Si je ne m’abuse, la mythologie grecque  nous a légué une expression plus appropriée « la pomme de la discorde » ; plus simplement nous dirions  le sujet ou la cause principale de la mésentente.
Le M23 est-il vraiment « la pomme de la discorde » entre les protagonistes du drame de l’Est congolais ?  A Kigali on ne cesse de répéter que la question du M23 ne concerne que les Congolais, elle devrait donc être réglée par eux-mêmes. Kinshasa, pour sa part, considère que le M23 n’est rien d’autre  que la main armée du Rwanda pour affaiblir l’Etat congolais et justifier  aux yeux  du monde la non-viabilité de la République démocratique du Congo et ainsi faciliter sa dislocation afin de permettre aux voisins de s’emparer de quelques portions.
Une analyse plus ethno centrée, estime que l’épisode M23 n’est qu’un moment de la mise en œuvre de l’empire HIMA qui ambitionnerait de contrôler l’ensemble de l’Afrique de l’Est et du Centre sous la domination des Tutsi. Notre propos ici n’est pas de disserter sur cet aspect.

Quelle est la pomme de la discorde ?

La première difficulté réside déjà à ce stade ; comment « négocier franchement et  sincèrement » lorsque l’on n’est pas d’accord sur la raison du conflit ?  
Rappelons quelques antagonismes internationaux du passé pour mieux éclairer notre assertion. Pendant les années 1940, Hitler voulait imposer un ordre nouveau en Europe et dans le monde, ce que Londres, Paris et enfin Washington n’acceptaient pas.
La pomme de la discorde résidait donc dans cette contradiction. Pendant les années 1960, les USA voulaient empêcher l’expansion du communisme en Asie du Sud-Est, ce que  ni le Vietnam, ni la Corée, ni l’URSS, et encore moins la Chine ne pouvaient accepter; voilà où résidait le désaccord et ce qui explique les guerres de Corée, du Cambodge  et du Vietnam. Quid  de la guerre actuelle entre la Russie et l’Ukraine ?
L’opinion mondiale sait que la Russie ne tolère pas l’idée de voir les Américains, à travers l’Otan, s’implanter à leur frontière ; ce que les Américains n’acceptent pas, puisque rétorquent-ils, ils viendraient en Ukraine  à la demande d’un gouvernement légitime. Là git la pomme de la discorde !  
Que ce qui nous oppose au Rwanda et à l’Ouganda ? Quelle est la pomme de la discorde ? La première sincérité à solliciter des protagonistes ne consisterait-elle pas  à obtenir des parties concernées un accord sur une définition claire et limpide de la cause du conflit ?
Les historiens rétorqueraient en présentant une longue liste des conflits ou guerres où la pomme de la discorde n’a jamais été clairement définie, et ils seront du côté de la vérité historique. Cependant, que la raison des hostilités ne soit pas clairement nommée, qualifiée ou explicitée ne signifie pas qu’elle n’existe pas ! Bien souvent, la pomme de la discorde est camouflée, dissimulée,  cachée.
Ceci parce que, justement, la dissimulation, le silence sur l’essentiel, voire le mensonge sont également des armes de guerre aussi efficaces que des missiles. Alors, comment connaissant ces soubassements de l’art de la guerre peut-on lier la négociation à la sincérité ? C’est dire que pour bien avancer dans le raisonnement stratégique, il faut exclure cette notion de sincérité dans les pourparlers que nous aurons certainement, à un moment ou à un autre, avec le Rwanda et l’Ouganda.
La réalité est que le mobile rwandais de la guerre étant inavouable, Kigali ne saurait négocier dans la sincérité.

De la franchise et de la sincérité dans la négociation.

Il faut encore éclaircir un autre concept qui, dans l’opinion publique congolaise et même parmi les politiques, sème une grande confusion : la négociation. En partant de l’univers culturel bantou, dominant en RDC, on va en négociation pour s’écouter, s’entendre, tenir compte des points de vue des uns et des autres, et généralement s’accorder. Tokeyi kosolola po toyokana, Ndayi nuya kumvuangana.
Dans les relations entre les nations, dominées par la recherche des intérêts et la quête de la puissance, les choses se passent autrement. Mabika Kalanda attirait déjà l’attention des élites congolaises sur cette différentiation en 1967 dans son livre La Remise en question. Dans la vie internationale, la négociation ne se distingue pas véritablement de la guerre, elle est soit un aspect de celle-ci, soit tout simplement son prolongement sur le tapis vert.
Rien ne dit que ceux qui se précipitent vers la négociation aiment plus la paix que les autres. Le concept «Fight  and talk», que l’on avance souvent pour défendre la voie de la négociation, insinue que l’on va parler pour prendre en compte des rapports de forces constatés sur le terrain ; en tenir compte et éventuellement limiter les dégâts en pertes matérielles et humaines.
Ce n’est jamais la négociation qui décide de l’issue d’une guerre. Il est vain d’aller en négociation en pensant en revenir avec la victoire. Depuis l’Antiquité l’on dit « qui veut la paix prépare la guerre » et non qui veut la paix prépare la négociation.
Donc, pour le cas qui nous occupe ici,  avant d’aller en négociation, franche, sincère ou pas, avec le Rwanda, tachons de connaitre ce qui pour nos agresseurs constitue la pomme de la discorde. Interrogeons-nous sur le principe de lâcher ou pas une quelconque part de notre souveraineté, anticipons sur  la fraction de la pomme de la discorde que nous serions, par impossible, éventuellement prêt à abandonner en cas de contrainte trop forte. Demandons nous aussi si, comme nous aimons tant la paix, nous avons préparé la guerre ?  N’attendons pas que Kigali et Kampala nous chantent haut et fort pourquoi ils nous attaquent depuis un quart de siècle ; ils ne le feront pas. Souvenons-nous que la dissimulation est aussi une arme de guerre. L’étalement  naïf du fond de sa pensée ou de ses projets véritables n’est pas la loi du genre dans ce domaine. Il nous incombe donc, par l’étude de l’histoire commune de la sous-région, par l’observation du comportement de nos  voisins, de savoir pourquoi Kigali et Kampala ne cessent de nous agresser.

De quelques éléments pouvant constituer la pomme de la discorde

Faut-il rappeler que la contestation du tracé des frontières coloniales  des pays africains ne date pas d’hier, le compromis d’Addis-Abeba, obtenu par l’Organisation de l’Unité Africaine en 1963, consistant à les maintenir inchangées, acquis après de longs  et houleux débats, restera toujours une solution délicate à maintenir.  L’existence du Sud-Soudan, de l’Erythrée, l’actuelle guerre du Tigré sont là pour nous en convaincre.
Le phénomène des disputes entre nations sur les limites territoriales est une permanence de l’histoire humaine. Depuis la nuit des temps, les frontières évoluent. L’apparente et relative stabilité actuelle est une illusion. C’est dire que nos neuf voisins représentent un potentiel de guerre, une raison de vigilance.
Pour ce qui concerne le conflit frontalier que le Rwanda veut créer avec la RDC, le premier message contemporain explicite est venu du Pasteur Bizimungu, premier Président du Rwanda sous le régime FPR ; il évoquait la revendication rwandaise de reconsidérer les frontières tracées par la Conférence de Berlin, dès le début de la guerre de l’AFDL.  Depuis les Rwandais n’ont jamais vraiment renoncé à cette exigence. Eden Kodjo écrivait : «il existe des constantes dans la politique des nations ; ce sont ces soubassements fondamentaux que les Etats doivent déceler et saisir».
A l’Est de notre pays, l’intégration superficielle et surtout maladroite des migrants d’origine rwandaise dans le Kivu, organisée par le colonisateur belge, avait montré ses limites au moment de la lutte pour l’indépendance et pendant les premières années de souveraineté. Le bon voisin d’hier, avec lequel l’on vivait en harmonie, redevenait soudain l’étranger amené par le colon et qui devait aussi rentrer chez lui, à l’instar du colonisateur.
Afin de bien saisir ce rejet, il faudrait replacer le malaise dans le contexte culturel et historique de la région avant l’arrivée du blanc, en considérant l’absence des frontières «étanches» à l’Européenne et les guerres et autres batailles qui opposaient les voisins, des siècles durant.
La question de l’immigration rwandaise prendra une autre ampleur avec les entrées, multiples et successives sur le territoire congolais, des refugiés dues aux nombreuses confrontations politiques entre les hutu et les Tutsi, tant au Rwanda qu’au Burundi.
Monsieur Barthélemy Bisengimana, alors Directeur de Cabinet du Président Mobutu, contribuera à sa manière à attirer des Rwandais au Congo, en les aidant à s’enrichir à Kinshasa et ailleurs et à s’implanter massivement dans le Masisi et le Rutshuru ; modifiant par cet immigration les équilibres socio-politiques de la région.
Notre compatriote Honoré Ngbanda, qui fut longtemps Conseiller du Maréchal Mobutu, expose très clairement dans son ouvrage Ainsi sonne le glas  comment, pendant des longues années, fuyant la pression démographique de leur pays, nombre de Rwandais tentaient, souvent avec succès, de se déverser sur le sol Congolais.
Aujourd’hui le Rwanda de Kagame considère toutes ces personnes comme Congolaises et  n’envisage nullement de les reprendre. De plus, le Rwanda se voit et veut agir comme la puissance protectrice des Tutsi congolais, qui se disent discriminés en RDC. Kinshasa, évoquant notre souveraineté considère cette intrusion dans ses affaires internes comme étant inacceptable.
En RDC l’opinion ne nie pas  qu’il existait parmi les habitants du Kivu des tutsi congolais avant la colonisation, nous admettons également que  le président Mobutu et ensuite la Conférence de Sun City avaient reconnu la nationalité Congolaise aux anciens réfugiés rwandais et autres immigrés. Cependant, beaucoup de Congolais ont le sentiment, pour ne pas dire la conviction,  que le Rwanda fomente des rebellions en vue de modifier les équilibres démographiques des deux Kivu, pour plus tard provoquer une sécession qui aboutirait à une annexion de ces territoires au Rwanda. Kampala accompagnerait Kigali, en sous mains et  attendrait en embuscade l’occasion  de s’emparer aussi de certaines parties du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Nos relations avec le Rwanda ne sont pas perturbées que par l’histoire et les flux migratoires, la géologie y apporte aussi sa part de complication. Il se trouve que, selon les connaissances actuelles, la plupart des minerais convoités à travers le monde se trouvent en République Démocratique du Congo. Cette répartition apparait comme mal acceptée au Rwanda.
Cette brève évocation, certainement non exhaustive, nous indique la nature essentielle des épines qui jonchent le chemin d’une paix durable entre la RDC et le Rwanda. En effet, les frontières tracées par les colonisateurs ne conviennent pas aux Rwandais : pour eux les migrants de l’époque coloniale, les réfugiés des guerres successives et une partie de leur population actuelle devraient, sans distinction, pouvoir traverser la frontière et occuper les vastes et fertiles terres du Kivu.
De plus, la concentration des minerais en RDC leur semble inacceptable s’ils ne bénéficient pas d’un partage. Sur ce point, nous nous rappelons que le président français Sarkozy était venu à la rescousse du Rwanda devant les parlementaires congolais médusés.
Demander aux Rwandais d’être francs et sincères, c’est exiger d’eux qu’ils étalent aux yeux du monde les revendications partiellement exposées ci-haut. Conscient de l’incongruité de leur position, ils ne les exposeront jamais. Exiger qu’ils dégagent de Bunagana, sans aucune forme de procès, c’est leur demander de quitter la table alors qu’ils ont encore faim.
D’ailleurs la réponse publiée le 24 octobre par le bureau du porte-parole du Gouvernement rwandais est révélateur du malaise de Kigali. En effet, Kagame n’arrive plus à se cacher derrière le M23 ; il s’est dévoilé et a étalé sa contradiction et son ambiguïté.
Solliciter des Congolais d’être francs et sincères, est-ce exiger de nous que nous acceptions, complètement ou en partie, de si importantes entorses à notre souveraineté ? A Kasa-Vubu la question ne fut jamais posée, Mobutu ne l’aurait jamais fait, Laurent Désiré Kabila a donné sa vie pour la cause de l’intégrité territoriale, Joseph Kabila a refusé d’y toucher, ceux qui avaient cru que le fils du sphinx de Limete sera manipulable pour jouer à ce jeux se mordent les doigts. Tout indique que Félix Tshisekedi ne trahira pas la RDC. Bref, Aucun Congolais digne de ce nom ne descendra aussi bas !
Alors que faire pour sortir de ce casse-tête ? Dans un système international de compétition et de recherche de puissance, aucun pays n’est vraiment à l’abri des convoitises de ce type. Mais pendant que les autres anticipaient pour se prémunir de ce genre de situations en dissuadant les voisins envieux, nous étions emportés par la distraction, par le refus de l’organisation, par la destruction, par la dilapidation de nos moyens, par la recherche de l’enrichissement individuel facile et rapide. Et il faut courageusement dire la vérité ; aujourd’hui, la situation demeure fondamentalement la même, nous décrions encore des maux semblables. 
Le moment est venu de prendre conscience que la solution  du mal congolais, dans lequel s’insèrent nos rebellions, nos Maï-Maï et les occupations de nos territoires par les étrangers, sans oublier nos corruptions, nos négligences, notre refus de l’autocritique, notre propension à voir le mal toujours chez l’autre,  ne se trouvera pas dans une quelconque négociation avec qui que ce soit, dans n’importe quelle atmosphère de franchise ou de sincérité.   

Que faire, alors ?

Faut-il, dans les conditions actuelles, entrer en guerre avec le Rwanda, faute de ne pas pouvoir négocier ? Agir dans la précipitation serait faire preuve d’une grande naïveté et tomber dans l’attrape-nigaud de Kigali. Ma conviction est que le Rwanda, par le M23 interposé, a pris Bunagana comme une étape vers la prise de Goma, afin d’inciter les Congolais à perdre leur sang-froid et à réagir en attaquant son territoire pour ainsi enclencher la guerre entre la RDC et le Rwanda, à un moment qui lui parait favorable.  Dans la foulée, son allié, l’Ouganda, occuperait aussi une bonne portion de l’Est de notre pays sous le prétexte de poursuivre les ADF et d’empêcher un quelconque débordement des hostilités sur son territoire. Il faut croire que Kigali veut se lancer dans « le piège de Thucydide ».
Je ne suis donc pas partisan d’une guerre contre le Rwanda dans la conjoncture actuelle. Ma réserve s’explique par ma conviction qu’actuellement ce pays belliqueux est mieux préparé et plus soutenu que le nôtre pour subir les affres de la guerre ; ceci tant du point de vue politique, diplomatique que militaire.
Au point de vue politique, la scène politique Rwandaise, soumise à une dictature féroce, me semble beaucoup moins fissurée que la nôtre.
Dans la démocratie congolaise, les politiciens ne sont pas convaincus que la conduite de la guerre exige que l’on taise, ne fut ce que provisoirement, certains antagonismes secondaires. Qui ignore que pendant les précédentes tentatives rwandaises, certains Congolais applaudissaient et d’autres allaient jusqu’à rencontrer les envahisseurs ? Aujourd’hui encore, nous ne sommes pas suffisamment unis pour aller en guerre. Une Nation divisée est une proie facile. Le Chinois Sun Tse l’a écrit au Vème  siècle avant Jésus Christ.
Au point de vue diplomatique la situation ne m’apparait pas différente. Enfermées dans leur culpabilité suite au génocide, les grandes capitales du monde dominant n’osent pas lever le petit doigt contre les méfaits de Kigali. De plus, il est vrai que, profitant de cette culpabilité et sur un travail très rigoureux sur l’image de réconciliation et de reconstruction de leur pays, les diplomates rwandais ont développé une redoutable habilité pour s’attirer des sympathies et applaudissements de la scène internationale.
Comment comprendre autrement le refus du Secrétaire Général des Nations Unies de reconnaitre le rôle du Rwanda dans l’occupation de Bunagana ? Comment saisir son analyse sur les rapports des forces sur le terrain entre la Monusco et le M23, lors de son interview sur France 24 ? Comment comprendre enfin l’attachement de Londres et de Washington, et l’attitude de la France à l’égard de Kigali ? La capitale rwandaise constitue aujourd’hui le point à partir duquel l’Occident veut rayonner dans la sous-région. S’attaquer inconsidérément au Rwanda dans les conditions actuelles, équivaudrait à s’opposer à l’Occident.
L’histoire, notre meilleur professeur de l’art de vivre entre les nations, nous apprend qu’en cas de conflit, il vaut mieux connaitre les alliés des adversaires et s’assurer de la loyauté des vôtres.  Gagnons d’abord la guerre diplomatique, soignons notre image, améliorons notre réputation, préparons notre armée et le moment viendra d’aller plus loin.
Sur le plan militaire, tout en reconnaissant mes limites dans  ce domaine très particulier et spécialisé, je constate, avec grande peine, que nos FARDC mettent beaucoup trop de temps à reprendre Bunagana et à  contrôler des zones qu’ensanglantent  régulièrement les AFD dans le Nord-Kivu et la CODECO en Ituri. Comme tout Congolais attentif à la marche de la Nation, j’ai toujours su que les différentes intégrations des soldats et officiers issus des rebellions et agressions avaient installé un climat de méfiance légitime au sein de nos forces armées, sans compter la culture du désordre, des fausses déclarations sur le nombre des militaires, des détournements, héritée de la période mobutiste, et que le temps n’a jamais su résorber.
Je remarque aussi, ce que la propagande occidentale présente comme les performances des contingents rwandais au Mozambique et en République Centre‑Africaine notamment. Espérons que les changements actuellement en cours au sein de nos FARDC et l’esprit  « Bendele ekueya te », nous aideront à modifier rapidement les données de la situation.
Je ne doute pas, et c’est également mon souhait le plus ardant, que dans un avenir assez proche, notre pays rattrapera son retard sur les trois plans résumés ci-haut, mais en attendant j’exhorte la Nation à ne pas tomber dans le piège que nous tendent nos voisins de l’Est.
Jean Pierre Kambila Kankwende
Ancien élève du  Collège des Hautes Etudes de Stratégie et de Défense (CHESD)
Kinshasa RD. Congo



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 30/10/2022, 1:10 am

LES CHOSES S'ACCÉLÈRENT A GRANDE VITESSE AU CONGO : APRÈS AVOIR OBSERVE UNE ARRIVÉE MASSIVE DES ÉLÉMENTS DE L’ARMÉE RWANDAISE EN APPUI AUX REBELLES DU M23, KINSHASA DÉCIDE D'EXPULSER L'AMBASSADEUR DU RWANDA EN RDC !  

Mieux vaut tard que jamais, dit-on ; même si dans le cas d'espèce le retard pris par la RDC d'expulser l'ambassadeur rwandais - quid des  relations diplomatiques ? - nous a coûté des morts, des déplacés et des pertes financières de plus. Il a fallu une nouvelle arrivée massive des soldats rwandais derrière le M23 dans le Rutshuru pour que le Conseil de la defense élargie décide cette expulsion, bien légitimement tous les Congolais avaient déjà  vivement revendiqué cette solutions de fermeté. Que va être la suite maintenant sinon le renforcement de la riposte militaire qui avait commencé. Le Rwanda a décidé d'une offensive d'envergure contre le pays, nous sommes-nous organisés suffisamment pour y répondre ?



"La RDC décide d’expulser Vincent Karega - 29 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/29/la-rdc-decide-dexpulser-vincent-karega
La RDC a décidé d’expulser Vincent Karega, ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa. L’annonce a été faite ce samedi à la suite d’une réunion d’urgence dirigée par Félix Tshisekedi. C’est à la suite des évènements sécuritaires de ces derniers jours. Pour rappel, les troupes du M23, mouvement soutenu par le Rwanda, selon plusieurs Kinshasa, Washington et des experts de l’ONU, ont fait leur entrée ce samedi à Kiwandja et à Rutshuru-centre, dans la province du Nord-Kivu. En treillis, munis de leurs armes et ils sont entrés par colonnes dans les deux citées situées à environ 70 km de Goma, la capitale province. 

En juin dernier, plusieurs décisions avaient déjà déjà été prises contre le Rwanda. Le gouvernement avait suspendu tous les protocoles d’accord, accords, conventions conclus avec le Rwanda accusé d’agresser la RDC et d’apporter un soutien au M23. Un mois plus tôt, Kinshasa avait pris la mesure conservatoire de "la suspension immédiate des vols de la compagnie d'aviation Rwandair sur son territoire.
Les rapports entre les deux parties se dégradent alors qu’en juillet, elles s’étaient retrouvées à Luanda dans le cadre de leur grande commission mixte. Kinshasa et Kigali s’étaient engagés à poursuivre les efforts de rétablissement de la paix afin de faciliter la continuation des échanges commerciaux ainsi que la gestion des frontières communes.
Sous la direction des ministres des affaires étrangères rwandais et congolais, les deux délégations avaient décidé d’organiser des rencontres entre les institutions concernées des deux pays, notamment les Ministères ayant en charge le commerce et la gestion de l'immigration, dans un lieu à convenir en vue de redynamiser et/ou revisiter tous les accords existants, dont l'accord sur la protection des investissements et l'accord transfrontalier ainsi que l'accord bilatéral de service aérien. Les rencontres bilatérales au niveau sectoriel devraient se tenir, soit en RDC ou au Rwanda, dans un délai qui était à convenir par les Parties, pour élaborer un plan de mise en œuvre des conclusions sur les questions ci-dessus.
Félix Tshisekedi va s’adresser à la nation dans les jours qui suivent à ce sujet, annonce le porte-parole du gouvernement


"RDC : le Conseil supérieur de la défense décide de l’expulsion de l’ambassadeur rwandais en réponse à l’appui de son pays au M23- 30/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/30/actualite/securite/rdc-le-conseil-superieur-de-la-defense-decide-de-lexpulsion-de

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 20221030020846061399_FgP0vQNXwAEQ7ba
Réunion élargie du Conseil supérieur de la défense, présidée le 29 octobre 2022 par le Chef de l'Etat, Felix Tshisekedi, à la cité de l'Union Africaine à Kinshasa. Photo presidence de la République
 
Le Conseil supérieur de la défense, présidé samedi 29 octobre par le Président de la République, décide de l’expulsion de l’ambassadeur du Rwanda en RDC.  Cette décision fait suite à l’appui avéré du Rwanda aux terroristes du M23 en vue d’une offensive générale contre les positions des FARDC, ayant abouti notamment à la prise des quelques localités du territoire de Rutshuru par le M23, rapporte un communiqué du porte-parole du Gouvernement.

Le président de la République, Felix Tshisekedi a présidé une réunion élargie du Conseil supérieur de la défense samedi à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa. Selon le compte rendu de cette réunion, publié par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, « Il a été question de faire le point de l’évolution de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu marquée particulièrement par une série d’attaques et l’occupation de quelques localités congolaises, dans le territoire de Rutshuru, par le M23 appuyé par l’armée rwandaise ».
Le Conseil supérieur de la défense se base sur différents rapports recueillis sur terrain dont celui du centre conjoint des opérations équipé des drones de surveillance qui révèlent « qu’il a été observé, ces derniers jours, une arrivée massive des éléments de l’armée rwandaise pour appuyer les terroristes du M23 en vue d’une offensive générale contre les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo(FARDC) ».
Ainsi, le Conseil supérieur de la défense demande au gouvernement d’expulser dans les 48 heures après sa notification, Vincent Karega, ambassadeur du Rwanda en RDC, précise le communiqué de Patrick Muyaya.
Cette haute instance de la défense nationale enjoint également le Gouvernement « de prendre de nouvelles mesures supplémentaires de restriction d’accès au territoire congolais à l’encontre du Rwanda. Et, d’accroitre la force de frappe des forces de défense et de sécurité ».
Tout en félicitant les FARDC pour « leur bravoure et leur détermination à défendre l’intégrité territoriale de notre pays, à protéger les populations ainsi que les institutions de la République », le Conseil supérieur de la défense les a exhortés à « poursuivre leur noble mission », rapporte le compte rendu du ministre de la communication et médias.

Par ailleurs, le Conseil demande au Gouvernement de « réaffirmer la volonté de la RDC de rester engagé dans les processus de paix de Nairobi et de Luanda en vue de restaurer durablement la paix, la paix, la sécurité et la stabilité dans la region des Grand-Lacs ».
Les combats de ces derniers jours entre le M23 et les FARDC dans le territoire de Rusthuru ayant causé des déplacements massifs des populations, le Conseil demande au Gouvernement « d’envoyer en toute urgence une mission humanitaire pour porter une assistance à nos populations déplacées à la suite de ces attaques ».
« En vue de préserver l’unité nationale, le conseil a rappelé la recommandation du chef de l’Etat celle de s’abstenir de tout type de discours, d’actes de violence ou de stigmatisation contre les communautés rwandophones pour ne pas prêter le flanc à l’ennemi », poursuit le communiqué.
Enfin, le conseil a annoncé que le Président de la République s’adressera à la Nation dans les prochains jours.


"La RDC décide d’expulser l’ambassadeur du Rwanda en raison de l’«appui» au M23 - 30/10/2022 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221029-la-rdc-d%C3%A9cide-d-expulser-l-ambassadeur-du-rwanda-d%C3%BB-%C3%A0-l-appui-au-m23
Le gouvernement congolais a décidé samedi 29 octobre d’expulser Vincent Karega, ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa. Les autorités congolaises disent avoir des rapports émanant notamment des drones qui démontreraient l’arrivée massive des troupes rwandaises sur le sol congolais. Cela pour appuyer le mouvement rebelle du M23. Celui-ci a conquis samedi la cité de Rutshuru Centre et celle de Kiwanja, provoquant des milliers de nouveaux déplacés.

Kinshasa, qui accuse Kigali de soutenir la rébellion du M23, a décidé d'expulser l'ambassadeur du Rwanda en République démocratique du Congo, a annoncé samedi soir le porte-parole du gouvernement congolais et ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Vincent Karega a 48 heures pour quitter la RDC.
Le M23 (« Mouvement du 23 mars »), une ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes fin 2021, a gagné du terrain samedi dans l'est de la RDC, s'emparant notamment de deux villes, Kiwanja et Rutshuru-centre, situées sur la route nationale 2, axe stratégique desservant Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Le président de RDC Félix Tshisekedi a présidé samedi à Kinshasa « une réunion élargie du Conseil supérieur de défense », pour évaluer la situation après « une série d'attaques et d'occupations de localités congolaises (...) par le M23 appuyé par l'armée rwandaise », a indiqué Patrick Muyaya dans un communiqué lu à la télévision officielle. « Il a été observé ces derniers jours une arrivée massive des éléments de l'armée rwandaise pour appuyer les terroristes du M23 en vue d'une offensive générale contre les positions des forces armées » congolaises, a-t-il affirmé.
« Au regard des faits qui précèdent », le « Conseil supérieur de défense demande au gouvernement d'expulser dans les 48 heures suivant sa notification M. Vincent Karega », ambassadeur du Rwanda en RDC, du fait notamment « de la persistance de son pays à agresser la RDC », a ajouté le porte-parole.
Félix Tshisekedi s'adressera à la nation congolaise dans les jours qui viennent concernant ce dossier, a ajouté le ministre. Kinshasa accuse depuis des mois Kigali de soutenir le M23.

Le M23 gagne les villes de Rutshuru-centre et Kiwandja sans difficultés majeures

Depuis une semaine, l’armée congolaise fait face à une offensive des combattants du M23 sur plusieurs fronts, dans la province du Nord-Kivu. Samedi, Kiwandja et Rutshuru-centre ont été conquis par le M23 qui n'a pas rencontré une grande résistance. Les deux villes sont situées à près de 70 Km de Goma. Alors que l'arrivée des rebelles a provoqué de nouveaux déplacements de populations, un calme précaire règne dans les deux agglomérations.
Il n’y a quasiment pas eu d'affrontements à l’entrée du M23 à Kiwanja, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. Cependant quatre casques bleus marocains ont été ciblés et blessés par balles, poussant la Mission onusienne de sécurité (Monusco) à se fendre d’un communiqué pour rappeler que les attaques visant les soldats de la paix peuvent constituer des crimes de guerre. Elle a aussi promis qu’elle « ne ménagera aucun effort pour poursuivre les responsables devant les juridictions nationales et internationales ».
Dans la journée de samedi, du matériel militaire et des munitions récupérés dans et aux alentours de Kiwanja ont été déposés par des jeunes dans la base de la Monusco. Une quarantaine de soldats des forces armées de la RDC, parmi ceux qui n’avaient pas pu se retirer de la cité plus tôt, se sont également rendus au quartier général de la mission onusienne.

L'ONU s'inquiète des conséquences humanitaires

Bien qu’ayant à présent le contrôle total de Kiwanja, le M23 n’a pas pris contact avec la Monusco, selon des sources onusiennes. Pour leur part, les casques bleus organisent des patrouilles le long de la stratégique Route Nationale N°2 pour rétablir la circulation particulièrement pour des besoins humanitaires de Goma jusqu’à Rutshuru, renseigne la Monusco.
Dû à l’avancée du M23, des dizaines de milliers d'habitants ont été contraints de se déplacer vers Goma, située à 70 km. Difficile de savoir combien de personnes ont dû quitter leur foyer, mais selon le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), 35 000 personnes se sont rendues, ces deux derniers jours, de Rutshuru vers la bourgade de Kanyaruchinya, au nord de Goma. Ce qui donne une idée de l'ampleur du phénomène de ces déplacements de populations.
L'agence onusienne s'inquiète des conséquences humanitaires, notamment par le biais d’Yvon Edoumou, le porte-parole de l'Ocha en RDC :
RDC: le bureau des affaires humanitaires des Nations unies s'inquiète des conséquences humanitaires des déplacements de population depuis Rutshuru
Pierre-Yves Georges

L’ONU pointait une implication du Rwanda

Un rapport non-publié de l'ONU consulté en août par l'AFP pointait une implication du Rwanda auprès du M23 et, cette semaine, un ambassadeur américain aux Nations unies a clairement évoqué « l'aide apportée par les Forces de défense rwandaises au M23 ».
Le Rwanda dément et accuse en retour la RDC - qui nie elle aussi - de collusion avec les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un mouvement de rebelles hutu rwandais, dont certains impliqués dans le génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda.
= https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20221029-la-rdc-d%C3%A9cide-d-expulser-l-ambassadeur-du-rwanda-au-sujet-des-rebelles-du-m23

"Rébellion du M23 en RDC: l'ambassadeur du Rwanda expulsé de Kinshasa - 30 octobre 2022
= https://www.voaafrique.com/a/r%C3%A9bellion-du-m23-en-rdc-l-ambassadeur-du-rwanda-expuls%C3%A9-de-kinshasa/6811455.html
= https://www.ouest-france.fr/monde/republique-democratique-du-congo/republique-democratique-du-congo-les-rebelles-du-m23-progressent-l-ambassadeur-du-rwanda-expulse-65fab2e2-1023-401f-bc73-cbd90c545176


Situation sécuritaire à l'Est: le conseil supérieur de défense décide de l'expulsion de l'ambassadeur du Rwanda, Vincent Karega - 30.10.2022 "
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112869_situation_securitaire_a_l_est_le_conseil_superieur_de_defense_decide_de_l_expulsion_de_l_ambassadeur_du_rwanda_vincent_karega.html

"URGENT : LA RDC DÉCIDE D’EXPULSER VINCENT KAREGA, AMBASSADEUR RWANDAIS EN POSTE À KINSHASA"
]

= https://www.afrikmag.com/guerre-dans-lest-de-la-rdc-felix-tshisekedi-decide-dexpulser-lambassadeur-du-rwanda/
= https://www.alwihdainfo.com/RDC-Tshisekedi-convoque-un-conseil-de-defense-et-expulse-l-ambassadeur-du-Rwanda_a118602.html
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221027-rdc-les-combats-entre-l-arm%C3%A9e-et-le-m23-se-rapprochent-de-l-axe-goma-rutshuru
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221029-rdc-le-m23-annnonce-avoir-pris-le-poste-fronti%C3%A8re-de-kitagoma
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221026-rdc-le-gouvernement-r%C3%A9pond-aux-accusations-rwandaises-d-escalade-militaire-avec-le-m23


"RDC : l'offensive du M23 parait prendre de l'ampleur au Nord-Kivu  - 29/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221029-rdc-offensive-m23-nord-kivu-rutshuru-kiwanja
Ce samedi matin, selon plusieurs sources, les rebelles occupent les localités stratégiques de Rutshuru et Kiwanja, à 70 kilomètres environ au nord de Goma. Le M23 qui a revendiqué hier soir, vendredi, la prise du poste frontalier de Kitagoma à la frontière entre la RDC et l'Ouganda, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bunagana. 
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Les combattants du M23 étaient dans Rutshuru-centre dès 8 heures, heure locale.
L’un de leurs porte-paroles a même tenu un court meeting sur place en swahili, donnant quelques instructions et demandant à la population de ne pas paniquer.
À  Kiwandja, l’entrée des troupes du M23 a été précédée de tirs à l’arme lourde et légère, aux alentours de la cité. Comme à Rutshuru-centre, là aussi, il n’y a pas eu d'affrontement dans des zones habitées.
En treillis et munis de leurs armes et matériels de communication, ces combattants ont circulé et déployé des patrouilles.
Dès le début d’après-midi, les activités avaient repris, bien que timidement.
Cependant, craignant pour leur sécurité, certains journalistes, activistes et membres de la société civile sont allés chercher refuge à la base locale de la Monusco.
Considéré par Kinshasa comme un mouvement terroriste, le M23 exige toujours l’ouverture d’un dialogue direct avec le gouvernement. Ce que rejette catégoriquement Félix Tshisekedi qui opte pour la voie militaire comptant notamment sur le déploiement futur de la force de la communauté des États de l’Afrique de l’Est.
Un habitant, joint par Robert Minangoy de RFI en Kiswahili, témoigne de son désarroi.
Nous sommes découragés... les FARDC ont quitté leur position et les rebelles sont entrés dans la cité... la population est laissée à la merci de ces rebelles
Un habitant de Rutshuru témoigne
RFI
"L'ONU annonce que quatre casques bleus ont été blessés. La Mission des Nations unies en RDC (Monusco) a annoncé également avoir « élevé le niveau d'alerte de ses troupes » pour soutenir l'armée congolaise. « La Monusco condamne fermement les actions hostiles du M23 et leurs répercussions graves sur les populations civiles et l'appelle à cesser immédiatement toute belligérance », a tweeté la force onusienne, précisant fournir à l'armée « un appui aérien, du renseignement et de l'équipement ».
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 LDEKEzb5_normal
MONUSCO
@MONUSCO
La #MONUSCOLA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 1f1fa-1f1f3 condamne fermement les actions hostiles du #M23 et leurs répercussions graves sur les populations civiles et l’appelle à cesser immédiatement toute belligérance.
11:21 AM · 29 oct. 2022
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 LDEKEzb5_normal
Lire la conversation complète sur Twitter
Selon une source de la Monusco, la force onusienne en RDC tient encore ce soir sa position dans le camp militaire de Rumangabo, dans le Nord-Kivu. Un camp que les FARDC annoncent avoir quitté. Hier, la Monusco a procédé à l’évacuation à Goma de plusieurs chefs de groupements.


"Prise de Bunagana et ses environs : "La population a croisé des soldats venant de l'Ouganda" (KST)  - 29 octobre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/29/prise-de-bunagana-et-ses-environs-la-population-a-croise-des-soldats-venant-de-louganda-kst.html/119227/
Les affrontements opposant les Forces armées de la RDC (FARDC) aux « terroristes » du M23 appuyés par le Rwanda se sont poursuivis, depuis tôt ce samedi 29 octobre dans les environs de Rutshuru et Kiwanja, au Nord-Kivu. Selon plusieurs sources, dont la société civile de Rutshuru, Kiwanja et Rutshuru Centre sont tombées aux mains des M23/RDF.
Une information non encore confirmée par les sources officielles. Les responsables militaires n’ont pas encore communiqué sur la situation de ce samedi matin dans cette cité.

En effet, le Baromètre Sécuritaire du Kivu rapporte qu’au moment de la tentative de reprise de la cité de Bunagana frontalière avec l’Ouganda par les FARDC, des habitants de Musezere, qui se sont réfugiés en Ouganda, ont signalé avoir croisé des soldats venant de l’Ouganda et traversant vers la RDC, le 26 octobre 2022.
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Baromètre sécuritaire du Kivu29 oct. 2022@KivuSecurity
En réponse à @KivuSecurity
Le vendredi 28, des habitants de Gasiza et Tanda ont signalé des colonnes de combattants portant des casques, gilets pare balles et radios semblant neufs, venus du parc par #Chanzu et passant par #Runyoni. Ils se dirigeraient vers les zones de #Rugari et #Rumangabo
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Baromètre sécuritaire du Kivu
@KivuSecurity
Des habitants de #Musezere, qui se sont réfugiés en Ouganda, ont signalé avoir croisé des soldats venant de l’Ouganda et traversant vers la RDC, le 26 octobre, au moment de la tentative de reprise de #Bunagana par les #FARDC. #RDC
10:41 AM · 29 oct. 2022
Depuis la prise de Bunagana par le M23, des tensions sont régulièrement enregistrées entre la RDC et le Rwanda, accusé ouvertement par Kinshasa de soutenir ces « terroristes ». Cependant, le rôle joué par l’Ouganda dans le conflit n’a jamais été interrogé.
Cela, malgré la dénonciation du Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso qui déclarait que « L’Ouganda a joué un rôle important dans la chute de Bunagana ».
Les deux pays étaient pourtant, rappelons-le, en phase de rapprochement depuis plusieurs mois. Le 31 mai 2021, le président congolais, Félix Tshisekedi, avait signé avec son homologue ougandais, Yoweri Museveni, un partenariat pour rénover 223 kilomètres de routes commerciales dans l’est de la RDC, notamment l’axe Bunagana-Goma, l’une des plus grandes villes du pays.
Le 30 novembre suivant, les FARDC et l’UPDF avaient lancé « Shujaa », une opération militaire conjointe (toujours en cours) pour lutter contre les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé d’origine ougandaise affilié à l’organisation Etat islamique (EI) et qui multiplie les exactions dans l’est de la RDC.


"Les  communes rurales de Kiwanja et de Rutshuru passent aux mains du M23  - 29.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112845_les_communes_rurales_de_kiwanja_et_rutshuru_passent_aux_mains_du_m23.html
La rébellion du M23 a pris, dans la matinée ce samedi 29 octobre, le contrôle des communes rurales de Kiwanja et Rutshuru sans forte résistance de l’armée congolaise. Les FARDC, qui étaient déployées dans la zone, se sont repliés vers le nord. Pendant ce temps, sur le front sud, des tirs d’artillerie sont entendus du côté de Kibuma, dans le territoire de Nyiragongo.
Un échange de tirs d'une courte durée a été signalée dans la matinée vers Nyongera, à 2 kilomètres de Kiwanja, entre l’armée congolaise et les rebelles du Mouvement du 23 mars. Les rebelles provenaient de Busanza.


Depuis 9 heures locales, ils ont ainsi occupé Kiwanja, après Rutshuru, le chef-lieu du territoire dont ils venaient de prendre le contrôle dans les mêmes heures, sans forte résistance en face.
Selon des sources locales, des rassemblements populaires ont été tenus, dans la matinée, par des cadres de cette rébellion à Rutshuru-Centre et à Kiwanja, appelant la population locale à revenir et vaquer librement à leurs occupations.
Dans la foulée, les rebelles, qui ont étendu leur contrôle sur au moins six des sept groupements de la chefferie de Bwisha, auraient nommé un autre chef à la tête de cette chefferie.
Par ailleurs, sur le front Sud, plusieurs sources concordantes informent que l’armée congolaise poursuit une forte offensive au niveau de Kibumba pour empêcher la progression des rebelles qui sont à Rugari.
Ces tirs d’armes lourdes ont forcé, vendredi déjà, la presque majorité des habitants de Kibumba à fuir leurs villages. Ce samedi, ce sont les habitants du groupement voisin de Buhumba qui ont aussi commencé à fuir le milieu vers le sud de Nyiragongo et vers Goma, indique la société civile de Nyiragongo.

"Vivement l’union sacrée, la vraie ! -28/10/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/10/vivement-lunion-sacree-la-vraie/

= https://actualite.cd/index.php/2022/10/29/situation-kiwanja-et-rutshuru-centre-reunion-autour-de-felix-tshisekedi-ce-samedi
= https://actualite.cd/2022/10/29/rdc-kiwandja-quatre-casques-bleus-blesses-dans-des-combats-contre-le-m23

"Retour de paix dans l'Est : la RDC commande sept hélicoptères mliltaires russes - 27.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112761_retour_de_paix_dans_l_est_la_rdc_commande_sept_helicopteres_militaires_russes.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112850_la_bourde_de_l_onu_agresseur_et_agresse_obliges_de_negocier.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112823_franck_diongo_appelle_les_congolais_a_boycotter_la_force_regionale_de_l_eac.html


"RDC-M23: à Lubumbashi, Augustin Kabuya accuse certains opposants de comploter avec Paul Kagame pour déstabiliser l'est - 29 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/29/rdc-m23-lubumbashi-augustin-kabuya-accuse-certains-opposants-de-comploter-avec-paul

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112817_la_dypro_exige_l_expulsion_de_vincent_karega.html https://www.mediacongo.net/article-actualite-112761_retour_de_paix_dans_l_est_la_rdc_commande_sept_helicopteres_militaires_russes.html

= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/29/rdc-quatre-casques-bleus-blesses-dans-des-combats-contre-le-m23.html/119222/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/29/agression-dans-lest-la-monusco-condamne-les-actions-hostiles-du-m23-et-rassure-son-soutien-aux-fardc.html/119166/




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 30/10/2022, 8:35 pm

UN RAPPEL SUR LA GUERRE QUI NOUS OPPOSE AU RWANDA (ET L'OUGANDA) EN PLEINE RÉSURGENCE DU M23 ?

1. N'oublions jamais les origines de la guerre nous imposée à l'Est par des voisins rwandais et ougandais : le génocide rwandais de 1994 qui provoqua alors la fuite de milliers de Hutus au Congo. Depuis, le Rwanda a importé au Congo son conflit séculaire socio-ethnique entre Hutu et Tutsi y provoquant à son tour un génocide oublié de millions de Congolais.
Faisant prévaloir son statut de victime de génocide, Kagame et son régime mono-ethnique obtinrent alors l'indulgence du monde entier et en profitèrent pour imposer impunément la déstabilisation du Congo et le pillage de ses richesses. Cette situation se poursuit jusqu'à ce jour où le Rwanda utilise et manipule le M23 composé de Congolais Tutsi qui exigent quasiment de force leur intégration totale au Congo au prix des extorsions des terres aux autochtones des hauts plateaux du Sud Kivu.


Nous n'y aurons pas non plus rien compris si nous oublions que le Rwanda a fait de l’assujettissement temporaire du Congo une entreprise vitale et fort rusée pour l(obtention  des richesses et des terres dont ils ne disposent pas dans leur pays. Toute version contraire ou atténuée de ce diagnostic ne participe que d'un mensonge ("ubwenge") au profit du Rwanda et n'aidera jamais à trouver une solution durable même négociée temporairement par quelque magie, même sous le prétexte éculé de la présence nuisible des FDLR en fait résidus lointains des génocidaires aujourd'hui inoffensifs pour le Rwanda sinon alibi juteux pour lui, à l'insécurité devenue endémique à l'Est du pays parce qu'il y'aura toujours alors des Congolais aujourd'hui faibles à se relever plus forts pour défendre leurs droits, leur souveraineté et leur intégrité territoriale (dixit Pasteur Ekofo ?).

2. En passant l'accord revendiqué par les rebelles du M23 signé entre eux et Kinshasa le 23 mars 2009 qui stipulait une paix en contrepartie de intégration totale de ses membres dans les instances politiques et militaires à la suite de successives guérillas grassement parrainées par d'anciens belligérants pro-rwandais du  RDC, du CNDP derrière la stratégie du Rwanda dans la région des Grands Lacs, apparait aujourd'hui caduc vu les crimes terroristes délibérés des M23 et leur allégeance au Rwanda devenu aujourd'hui ennemi du Congo alors qu'ils se prétendent Congolais.    
De même les accords de Luanda sur une poursuite de la cohabitation à l'amiable entre la RDC et le Rwanda sont devenus une feuille de route illogique, plus personne ne s'y réfère étant donné les faits sur le terrain qui la contredisent.

Quant aux accords de Nairobi signés avec les États de l'EAC (Communauté d’Afrique de l’Est) après l'entrée subreptice du Congo de Tshisekedi dans cette organisation sous-régionale créant une force régionale conjointe sous l'autorité du Kenya , ils ne semblent pas avoir des lendemains de succès vu les pesanteurs logistiques et financières qui l'accablent et les divergences stratégiques notamment face notamment à des agendas contradictoires vis-à-vis des groupes armés. On n'voit pas une organisation cordonnée qui puisse garantir leur succès...

3. Aujourd'hui nous sommes devant un affrontement aigu entre la RDC et le M23 qui a gagné du terrain dans le Rutsturu. Il fait une remontée spectaculaire d'autant qu'on vient d'assister par drones de surveillance interposés une arrivée massive d'éléments de l'armée rwandaise derrière eux, ce qui a conduit le pouvoir de Kinshasa de décider une expulsion de l'ambassadeur rwandais du Congo. Mieux vaut tard que jamais, avons-nous dit mais que va être maintenant la suite sinon le renforcement de la riposte militaire en cours. Quid d'ailleurs d'une suspension de relations diplomatiques à limiter aujourd'hui au seul règlement de la crise et quid des accords économiques et autres signés souterrainement entre Kagame et Tshisekedi lors de leur printemps ?
Le Rwanda a décidé d'une offensive générale d'envergure contre notre pays mais nous-sommes-nous organisés suffisamment pour y faire face ? La balle est dans le camp de nos autorités civiles et militaires pour nous prendre enfin en charge de façon maximale pour l'assaut final.



"RDC : le M23 avance, le gouvernement piétine - 30 octobre 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-m23-avance-le-gouvernement-dans-limpasse/
Les rebelles du M23 se sont emparés ce week-end des villes de Rutshuru et Kiwanja, sur l'axe qui mène à Goma? la capitale du Nord-Kivu. Kinshasa a décidé d'expulser l'ambassadeur rwandais au Congo, mais peine toujours à contrer l'avancée de la rébellion,  tant sur le plan militaire que diplomatique.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 M23-2012-1024x561
Des combattants du M23 en 2012… déjà à Bunagana :copyright: CC – Al Jazeera

Il y a tout juste 10 ans, à quelques semaines près, les rebelles du M23 s’emparaient de la ville de Goma. Le 20 novembre 2012, la rébellion faisait son entrée dans la capitale provinciale du Nord-Kivu, sans rencontrer de réelles résistances. L’occupation de Goma n’avait duré que quelques jours avant que les rebelles ne se replient sous la pression internationale et soient défaits un an plus tard, en novembre 2013. Aujourd’hui, l’histoire semble se répéter. Depuis fin 2021, le M23 a repris les armes pour demander au gouvernement congolais de respecter les accords de réintégration de ses combattants.
Mois après mois, semaines après semaines, les rebelles se sont emparés de nombreuses localités du Nord-Kivu, jusqu’à prendre le contrôle de la ville frontière de Bunagana, en juin dernier. Après plusieurs trêves plus ou moins respectées, les rebelles ont considérablement avancé leurs pions ces derniers jours, en s’emparant ce samedi des localités de Rutshuru-centre et Kiwanja, deux villes stratégiques situées sur la route nationale 2, un axe stratégique vers la ville de Goma.

Le M23 à 30 kilomètres de Goma
Dans la capitale du Nord-Kivu, les nouvelles en provenance du front, suscitent l’inquiétude de la population et rappellent les mauvais souvenirs de 2012. Certains habitants, peu nombreux, ont décidé de quitter la ville et des manifestations spontanées demandaient ce dimanche « le respect de l’intégrité du territoire congolais ». Des drapeaux rwandais ont été brûlés pour dénoncer le soutien du pays voisin à la rébellion. A Goma, on redoute de voir débarquer une nouvelle fois le M23. Les villes de Rutshuru et de Kiwanja, passées sous contrôle rebelle, se trouvent à 70 kilomètres de Goma, et des éléments du M23 ont déjà été repérés ce week-end à Rugari, située à seulement 30 kilomètres de Goma.
A Kanyaruchinya, à la périphérie de Goma, l’organisation des Nations unies pour les réfugiés indiquait qu’au moins 1.500 personnes étaient arrivées de Rutshuru depuis le 21 octobre. Toujours selon l’agence onusiene, les violences entre l’armée congolaise et les M23 ont déjà causé le déplacement d’au moins 186.000 personnes. Les ONG internationales présentes sur place se disent très préoccupées par les besoins humanitaires exacerbés par les nouveaux affrontements dans le Rutshuru.

Kinshasa tâtonne
Les nouvelles défaites de l’armée congolaise et les avancées du M23 mettent les autorités congolaises dans une situation de plus en plus délicate. Le président Félix Tshisekedi a tenu ce samedi un Conseil supérieur de défense pour tenter d’apporter des solutions à la dégradation de la situation sécuritaire au Nord-Kivu. Le chef de l’Etat a tout d’abord décidé d’expulser l’ambassadeur rwandais à Kinshasa, Vincent Karega. Une mesure qui répond surtout à la forte pression populaire, mais qui reste avant tout symbolique puisque plusieurs sources nous indiquent que le représentant de Kigali ne serait déjà plus à Kinshasa. Le gouvernement va également « restreindre l’accès du territoire congolais au Rwanda », envoyer une mission humanitaire pour venir en aide aux populations déplacées et « accroître la force de frappe » de l’armée. Des mesures qui risquent d’être sans effet immédiat sur le front, face à l’avancée des rebelles vers Goma.

Une triple impasse
Le président Tshisekedi se trouve actuellement dans une triple impasse : militaire, diplomatique et politique. Militaire avec une armée mal équipée et mal commandée, qui n’arrive pas à faire la différence sur le terrain. Les troupes, si valeureuses soient-elles se plaignent du manque d’équipements, de munitions et de nourritures. Elles accusent également leur hiérarchie d’incompétences et de cruels problèmes de coordinations. Le 26 octobre, les forces spéciales, qui n’étaient qu’à 3 kilomètres de Bunagana, ont dû se replier, victimes de « tirs amis » de leur propre unité d’artillerie. « Le professionnalisme de l’encadrement fait défaut » nous indique une source militaire.
Félix Tshisekedi se trouve également dans une impasse diplomatique puisque, pour l’instant, rien n’est sorti des processus de paix de Nairobi et de Luanda. Notamment la fameuse force régionale promise par la communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC), qui se fait toujours attendre. Le Kenya semble, en effet, beaucoup enclin à y apporter une forte contribution. « Qui va payer ? » a récemment demandé Luanda. Enfin, l’impasse politique a été créée par les autorités congolaises elles-mêmes en qualifiant le M23 de « groupe terroriste », s’interdisant ainsi toute future négociation sans risquer de se décrédibiliser auprès de son opinion publique. Félix Tshisekedi n’a donc, pour l’instant, qu’une seule carte en main, l’option militaire, avec sa propre armée comme soutien. Une carte bien faible au vu de l’avancée des rebelles du M23 de ces dernières heures.

"RDC : Kinshasa annonce l'expulsion de l'ambassadeur du Rwanda - 30 octobre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1389447/politique/rdc-kinshasa-annonce-lexpulsion-de-lambassadeur-du-rwanda/
= https://www.jeuneafrique.com/1389405/politique/rdc-face-a-lavancee-du-m23-la-monusco-eleve-son-niveau-dalerte/

"Combats FARSC-M23 : le groupement Rugari vidé de la majorité de ses habitants  - 30/10/202
= https://www.radiookapi.net/2022/10/30/actualite/securite/combats-fardc-m23-le-groupement-rugari-vide-de-la-majorite-de-ses
Les villages du groupement Rugari, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) se sont vidés, dimanche 30 octobre, à la suite des combats qui se poursuivent entre les FARDC et l M23.
Selon les sources sur place, ces accrochages se concentrent particulièrement dans la localité de Kigarama, où des tirs sont entendus aux environs de la paroisse catholique de Rugari.


Certains habitants sont bloqués dans les villages par manque de passage, affirment certaines sources de la société civile locale.
D’autres parts, l’armée congolaise continue de pilonner les positions des rebelles à Ngugo et Nyesisi, dans le groupement Kisigari, indiquent des sources concordantes.
Ces détonations sont entendues depuis samedi par les populations de Kibumba et Buhumba, dans le territoire de Nyiragongo.

En ce premier jour d’occupation, par les rebelles du M23 des communes rurales de Kiwanja et Rutshuru, la situation est restée extrêmement tendue.
Nos sources sur place indiquent qu’après le repli de l’armée loyaliste vers Kahunga et Mabenge, plus au nord de Kiwanja, un calme précaire règne dans le milieu.
Toutefois, ces sources parlent des scènes de pillage des biens par certains bandits locaux et d’au moins deux morts parmi les civils, dont un enfant et un cadre de l’EPST.
De nombreuses personnes ont été blessées par balles tirés par les rebelles lors de leur entrée à Kiwanja.


"RDC: « Tout est en train d’être mis en œuvre pour récupérer tout ce qui est pris, l’armée est décidée », déclare le nouveau commandant de la 34e région militaire - 30 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/30/rdc-tout-est-en-train-detre-mis-en-oeuvre-pour-recuperer-tout-ce-qui-est-pris-larmee-est
Le général-major Bruno Mpeza est arrivé ce dimanche à Goma. Il prend la tête de la 34e région militaire (Nord-Kivu) succédant ainsi au général de brigade Ghislain Tshinkobo, décédé en août 2022 à Goma. Le défunt haut officier avait pris la place en juin 2021 du général de brigade, Dieudonné Kapinga Mwanza. La région militaire constitue un des échelons de commandement opérationnel interforces ayant pour mission de coordonner les efforts militaires de défense. Elle comprend toutes les unités de la force terrestre, de la force aérienne, de la force navale, de la base logistique régionale et des services spécialisés se trouvant sur la zone de défense désignée.
L’un des grands défis sera de stopper l’avancée du M23 et de récupérer les zones conquises par ce mouvement considéré comme terroriste par le gouvernement.
« L’Etat, c’est l’Etat. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Que la population se tranquillise, l'armée est là. Que la population ait confiance. Tout est en train d’être mis en œuvre pour récupérer tout ce qui est pris. L’armée est décidée. Nous allons tout récupérer », a déclaré le général-major Bruno Mpeza avant d’ajouter: « Je n’ai pas peur. J’ai emmené ma femme et mes enfants dont un bébé. On est décidé. S’il faut mourir, on va tous mourir ici ».
Le général-major Bruno Mpeza aura du travail dans une province où les membres des groupes armés étaient responsables le mois dernier de la majorité des violations et atteintes documentées dans les zones en conflit en RDC, selon l’ONU.
Le Nord-Kivu est resté, le mois dernier, la province la plus affectée par les violences , avec 225 violations et atteintes aux droits de l’homme documentées, soit 59% des violations documentées dans toutes les provinces affectées par les conflits, d’après le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo.
 

"La RDC et le Rwanda, un voisinage tumultueux - 30 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/30/la-rdc-et-le-rwanda-un-voisinage-tumultueux
= https://actualite.cd/2022/10/30/rdc-goma-drapeau-brule-et-slogans-hostiles-au-rwanda


"Le Rwanda "regrette" l'expulsion de Vincent Karega - 30 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/30/le-rwanda-regrette-lexpulsion-de-vincent-karega
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/30/cooperation-rwando-congolaise-kigali-regrette-lexpulsion-de-son-ambassadeur-vincent-karega.html/119302/
= https://actualite.cd/2022/10/30/rdc-m23-les-deplaces-regroupes-la-peripherie-de-goma

"Rutshuru : le M23 annonce l’ouverture de la frontière de Bunagana - 30/10/2022 -
= https://www.radiookapi.net/2022/10/30/actualite/securite/


"Vincent Karega out, la tension monte d'un cran entre Kinshasa et Kigali - 30 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/30/vincent-karega-out-la-tension-monte-dun-cran-entre-kinshasa-et-kigali
= https://www.radiookapi.net/2022/10/30/actualite/societe/combats-fardc-m23-situation-humanitaire-preoccupante-pour-des-milliers

"Occupation de Bunagana, Kiwanja et Rutshuru par le M23: un manque à gagner pour la RDC - 30/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/30/actualite/economie/occupation-de-bunagana-kiwanja-et-


"Force de l’Afrique de l’Est en RD Congo : La prudence s’impose - 25 August 2022
= https://www.crisisgroup.org/fr/africa/great-lakes/democratic-republic-congo/force-de-lafrique-de-lest-en-rd-congo-la-prudence

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 DRCHeroimage
Officers of the Armed Force of the Democratic Republic of Congo and police after an inspection visit to Rutshuru days after clashes with the M23 rebels in Rutshuru, 70 kilometres from the city of Goma in eastern Democratic Republic of Congo, April 3, 2022 Guerchom NDEBO / AFP

Les dirigeants d’Afrique de l’Est ont convenu de créer une force pour combattre les groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo. Les autorités congolaises ont annoncé un premier déploiement, mais des obstacles persistent. Nelleke van de Walle, experte de Crisis Group, décrit le plan et ses risques.

Que se passe-t-il ?
Les sept Etats membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) ont convenu de déployer une force régionale dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le 15 août, un contingent burundais a été le premier à entrer en RDC sous les auspices de la CAE. Il n’existe cependant pas encore de calendrier précis pour le déploiement complet de la force.
La RDC a rejoint la CAE, un bloc économique régional, fin mars. Le président congolais Félix Tshisekedi a profité de l’adhésion de la RDC pour demander à ses homologues de l’aider à lutter contre les dizaines de groupes armés qui se battent depuis des années, entre eux et contre les autorités, dans l’est de la RDC. Les sept dirigeants du bloc se sont ensuite rapidement mis d’accord sur la création d’une force conjointe composée de troupes régionales pour endiguer la violence. En parallèle, ils ont également lancé un premier cycle de pourparlers avec certains chefs de groupes armés congolais, qui a débuté en avril à Nairobi sous médiation kényane.
L’est de la RDC connaît actuellement une recrudescence alarmante de la violence due aux groupes armés, avec notamment de plus en plus d’attaques contre les civils et les camps de déplacés. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a indiqué en juillet que de récents affrontements dans la province du Nord-Kivu entre l’armée congolaise et le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé vaincu par les forces onusiennes et congolaises en 2013, avaient déplacé plus de 160 000 personnes. En outre, le redéploiement des troupes gouvernementales et onusiennes dans les zones où le M23 est le plus actif a généré un vide sécuritaire dans la province de l’Ituri et dans certaines parties du Nord-Kivu. D’autres groupes armés ont également intensifié leurs attaques contre les civils dans ces régions.

Lors d’une réunion le 20 juin, les chefs d’Etat de la CAE ont appelé à un cessez-le-feu immédiat dans l’est de la RDC et décidé d’accélérer la mise en place de la force conjointe. Le général Robert Kibochi, chef des forces de défense du Kenya et président de l’état-major de la CAE, a présenté un projet de concept opérationnel détaillant les objectifs et les règles d’engagement de cette force, ainsi que les ressources à mettre à la disposition de son commandement. Le projet de plan de bataille prévoit que la région rassemble entre 6 500 et 12 000 soldats, avec pour mission de « contenir, vaincre et éradiquer les forces négatives » dans l’est de la RDC. Dirigée par un commandant kényan et basée à Goma, capitale et centre économique du Nord-Kivu, la force de combat opérera dans quatre provinces congolaises (Haut-Uélé, Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu) avec un mandat renouvelable de six mois et sous réserve d’une revue stratégique des parties tous les deux mois. Le Burundi, le Kenya, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda fourniront des troupes qui combattront aux côtés des forces congolaises.
Même si la force conjointe est une nouvelle initiative, son objectif principal sera de renforcer les troupes déjà déployées en RDC au cours des derniers mois. Chaque contributeur aura une mission distincte. Les soldats ougandais de la force conjointe aideront leurs compatriotes au Nord-Kivu et en Ituri à combattre les Forces démocratiques alliées (ADF), une coalition rebelle ougandaise dont la principale faction a prêté allégeance à l’État islamique. Les troupes kényanes s’attaqueront à d’autres rebelles présents au Nord-Kivu (le pays fournit déjà des soldats à la force de l’ONU sur place, mais les deux contingents auront des missions distinctes). Les troupes tanzaniennes et burundaises devraient opérer dans le Sud-Kivu, y officialisant ainsi la présence de l’armée burundaise qui, depuis décembre et avec l’accord tacite de la RDC, combat la milice RED-Tabara dans la région. Enfin, un petit contingent de Sud-Soudanais devrait combattre ce qui reste de l’Armée de résistance du Seigneur dans le Haut-Uélé.
Les pays d’Afrique de l’Est s’inquiètent depuis des années de l’insécurité dans l’est de la RDC, mais ... les discussions n’ont encore jamais abouti à un déploiement effectif.  

Les pays d’Afrique de l’Est s’inquiètent depuis des années de l’insécurité dans l’est de la RDC, mais les discussions concernant une intervention militaire régionale n’ont encore jamais abouti à un déploiement effectif. Si le Burundi a effectué un premier déploiement le 15 août, on ignore quand les autres voisins de la RDC enverront des troupes dans le pays, ou même s’ils le feront réellement. Le plan prévoit que chaque pays paie ses propres soldats, mais certains gouvernements pourraient avoir du mal à assumer ce coût.
Un haut fonctionnaire kényan a déclaré à Crisis Group que la CAE pourrait chercher des fonds supplémentaires auprès d’organisations régionales et internationales, notamment l’Union africaine (UA) et les Nations unies. Il sera toutefois très difficile d’obtenir des financements extérieurs. Il est peu probable que l’ONU soutienne la mise en place de troupes supplémentaires sur le sol congolais, étant donné qu’elle y dispose déjà d’une onéreuse mission de maintien de la paix comptant 16 000 éléments. L’UA, quant à elle, ne peut pas se permettre de fournir un financement durable. La CAE pourrait demander un financement de l’Union européenne (UE) dans le cadre de la Facilité européenne de soutien à la paix. Bruxelles pourrait ainsi soutenir soit la CAE directement, soit les pays contributeurs de troupes. Si l’UE est réticente à payer la solde des troupes, pour des raisons que Crisis Group a déjà évoquées, elle pourrait néanmoins fournir des fonds pour l’équipement, la logistique, les communications et le transport.
Au-delà du financement, le plan proposé comporte d’autres lacunes importantes, ainsi que des obstacles potentiels. Il reste notamment à déterminer le mode opératoire des soldats de la CAE en présence des troupes de l’ONU, à proximité desquelles ils seront déployés. Le plan de mission de la CAE se contente de mentionner que les deux forces devront « coopérer », sans préciser sous quelle forme. En outre, le président élu du Kenya, William Ruto, pourrait être moins enthousiaste face au déploiement d’une force régionale que son prédécesseur, Uhuru Kenyatta. D’après certains observateurs, Kenyatta était très attaché à la protection des intérêts économiques du Kenya dans l’est de la RDC. Ruto, qui semble être plus proche du président ougandais Yoweri Museveni que du président congolais Tshisekedi – Museveni avait affiché son enthousiaste pour sa candidature présidentielle – pourrait également réfléchir à deux fois avant de participer à une opération aussi risquée que coûteuse.

Pour compliquer encore les choses, Tshisekedi devra faire face à la méfiance généralisée des Congolais à l’égard de la nouvelle force. Beaucoup d’entre eux y voient en effet la dernière d’une longue liste d’ingérences étrangères dans une région riche en ressources naturelles. En juin, des milliers de personnes ont défilé dans la capitale, Kinshasa, pour protester contre le déploiement proposé de la force régionale. Le mois suivant, la frustration suscitée par l’incapacité de l’ONU à juguler les combats dans l’est du pays a dégénéré en violentes émeutes à Goma. Ces violences ont fait au moins 36 morts, dont quatre soldats de la paix de l’ONU, tandis que la population locale pillait les bureaux et les bases d’approvisionnement de l’ONU dans la ville. Les esprits risquent de s’échauffer encore davantage avec l’arrivée potentielle d’autres soldats est-africains.

Quelle est la place du Rwanda dans la force régionale ?
Le Rwanda joue depuis longtemps un rôle controversé dans l’est de la RDC, qu’il considère comme une arrière-cour stratégique étroitement liée à sa propre sécurité, tout en étant une source d’or et d’autres minéraux qui intéressent beaucoup de nombreux acteurs rwandais. Le pays s’est ingéré dans la politique congolaise pendant des années et a soutenu des rébellions successives, dont certaines ont infligé de grandes souffrances à la population congolaise. Il y a une dizaine d’années, le Rwanda et l’Ouganda ont soutenu le M23 qui, sous commandement Tutsi, a mené la dernière grande rébellion sur le sol congolais à ce jour. Kigali a fourni aux insurgés suffisamment d’argent et d’armes pour qu’ils puissent s’emparer de certaines régions de l’est du pays. Les rebelles ont même brièvement pris Goma avant que les forces congolaises et onusiennes ne les mettent en déroute. Les habitants de la région gardent un souvenir douloureux de cette époque, et la participation du Rwanda à toute nouvelle intervention extérieure pourrait entraîner une réaction brutale, voire violente, de leur part.
Les tensions entre Tshisekedi et le président rwandais Paul Kagame se sont intensifiées depuis novembre 2021, lorsque le président congolais a autorisé l’Ouganda à déployer des troupes au Nord-Kivu et en Ituri. Le président ougandais Museveni a déclaré que cette intervention était nécessaire pour écraser les ADF, qu’il tient pour responsables d’une série d’attentats-suicides à Kampala, la capitale ougandaise. Le mois suivant, Tshisekedi a discrètement autorisé les troupes burundaises à pénétrer dans le Sud-Kivu pour combattre les rebelles de RED-Tabara, un groupe rebelle dirigé par des Tutsi qui s’oppose au gouvernement burundais, que dominent les Hutu. Ces interventions ont irrité Kagame, qui craint probablement de perdre son influence et son accès à la région. Le Rwanda affirme également depuis longtemps se sentir menacé par des groupes présents en RDC, principalement les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un vestige de la milice hutu responsable du génocide rwandais de 1994. Dans un discours belliqueux prononcé en février, Kagame a déclaré qu’il était prêt à envoyer des soldats de l’autre côté de la frontière pour combattre les FDLR, que Tshisekedi soit d’accord ou non.
[Le M23] a récemment intensifié ses attaques, ... forçant des milliers de civils à fuir les violences.

Le retour du M23 a détérioré les relations entre Tshisekedi et Kagame. Après la défaite de la milice en 2013, une faction a fui en Ouganda, tandis qu’une autre cohorte s’installait au Rwanda. En 2017, le chef militaire du M23, Sultani Makenga, a ramené environ 200 combattants d’Ouganda en RDC. Alors qu’il était presque totalement inactif jusqu’en novembre 2021, le groupe a récemment intensifié ses attaques contre l’armée congolaise, forçant des milliers de civils à fuir les violences. Tshisekedi a immédiatement été convaincu que Kagame apportait à nouveau son soutien au M23. Il a donc tenu, durant les discussions concernant la force régionale, à ce que le Rwanda en soit exclu. Après la réunion de la CAE sur le déploiement de la force, il a déclaré : « J’ai exigé et obtenu que le Rwanda ne participe pas à ces pourparlers, en raison de son soutien au groupe terroriste M23 ».
Mais cette approche a un coût. Exclure complètement le Rwanda de la force régionale pourrait irriter davantage Kagame, voire l’inciter à envoyer des troupes de manière unilatérale ou à soutenir un autre intermédiaire dans l’est de la RDC. Le plan de bataille de la CAE semble donc proposer un terrain d’entente en plaçant le contingent rwandais en attente à la frontière congolaise. Les troupes rwandaises pourraient également jouer un rôle dans la collecte de renseignements pour la force régionale. Selon un expert militaire régional que Crisis Group a rencontré, le Rwanda devrait fournir des officiers de liaison aux quartiers généraux sectoriels de la force.

Pourquoi le M23 est-il réapparu, et pourquoi est-ce si inquiétant pour la RDC ?

La réapparition du M23 a laissé de nombreux observateurs perplexes. Comme nous l’avons vu, le groupe était resté largement inactif jusqu’en novembre 2021, la plupart des combattants démobilisés attendant en Ouganda et au Rwanda d’être rapatriés en RDC. En vertu d’un accord de paix conclu en 2013 entre le M23 et les autorités congolaises, Kinshasa devait amnistier les insurgés subalternes pour faciliter leur retour au pays. Mais Tshisekedi n’a pas donné suite à cet engagement après avoir pris ses fonctions en 2019 et aurait cherché à éviter les délégués du M23 qui souhaitaient ouvrir le dialogue. Il semblerait que l’insurrection, par la reprise de ses attaques contre l’armée congolaise, tente de faire pression sur Tshisekedi pour qu’il respecte l’accord. En juin, un groupe d’experts de l’ONU a déclaré que Makenga souhaitait forcer la main des négociateurs en se rapprochant de Goma, voire en s’en emparant, une accusation que démentent certains membres du groupe.
Un rapport confidentiel de l’ONU divulgué en août a affirmé détenir des « preuves solides » que le Rwanda avait effectivement contribué à donner un nouveau souffle au M23, comme le soupçonnait Tshisekedi. Des analystes indépendants avec lesquels Crisis Group s’est entretenu ont également avancé cette thèse, soulignant que les assauts du M23 près de chantiers routiers ougandais dans l’est de la RDC, et près du poste de Kibumba à la frontière congolo-rwandaise, indiquaient que les rebelles agissaient pour le compte d’intérêts rwandais. Le Rwanda a répondu que les allégations de l’ONU détournaient l’attention des « vraies questions », en particulier de la menace posée par les FDLR, déclarant que : « Tant que le problème des FDLR, qui opèrent en étroite collaboration avec l’armée de la RDC, ne sera pas pris au sérieux et résolu, la sécurité dans la région des Grands Lacs ne pourra pas être assurée ». En juillet, Tshisekedi a déclaré au Financial Times qu’il était prêt à entrer en guerre face au soutien présumé du Rwanda au M23 : « Si la provocation du Rwanda se poursuit, nous ne resterons pas assis sans rien faire. Nous ne sommes pas faibles ». Il pourrait cependant s’agir d’une manœuvre d’intimidation avant les négociations avec Kagame, la puissance de l’armée rwandaise étant de notoriété publique.

Certains éléments indiquent que l’Ouganda pourrait ... soutenir des factions au sein de l’insurrection.  
Certains éléments indiquent que l’Ouganda pourrait également soutenir des factions au sein de l’insurrection. Certains rapports montrent en effet que l’armée ougandaise ne serait pas intervenue en juin lorsque le M23 a pris la ville stratégique de Bunagana, à la frontière entre la RDC et l’Ouganda. Après la chute de la ville, plusieurs politiciens congolais ont accusé l’Ouganda de soutenir le M23. Tshisekedi n’a cependant jamais mis en cause Museveni, peut-être parce qu’il a encore besoin de l’armée ougandaise dans la lutte contre les ADF. Le Rwanda et l’Ouganda ont tous deux soutenu le M23 par le passé et d’anciens rebelles du groupe ont opéré librement à Kampala pendant des années. Les responsables des services de renseignement rwandais pensent même que l’Ouganda aurait employé certains d’entre eux à ses propres fins.
Le retour du M23 est particulièrement préoccupant pour la RDC, notamment en raison de la puissance de feu supérieure du groupe qui lui a permis de faire des progrès rapides et importants. L’origine de ses armes reste cependant incertaine. Le rapport de l’ONU signale que les équipements militaires meurtriers que manie le M23 sont également utilisés par les armées de la région. Des individus liés au M23 disent avoir obtenu leurs armes en pillant des dépôts de l’armée congolaise. En mars et avril, des combattants du M23 ont attaqué des soldats congolais près de la ville de Rutshuru, au Nord-Kivu. Ils ont fait irruption dans un camp militaire congolais et auraient abattu un hélicoptère de l’ONU. Ces attaques ont poussé les autorités congolaises à exclure la branche du M23 que dirige Makenga des pourparlers de paix avec les groupes rebelles, lesquels ont débuté à Nairobi en avril. C’est au cours de ce même mois que Tshisekedi a désigné le M23 comme organisation terroriste, l’excluant ainsi de futures négociations.
Depuis, le M23 a intensifié ses opérations, attaquant des routes et des villages dans le territoire de Rutshuru et s’emparant de Bunagana le 13 juin. La cheffe de la mission des Nations unies en RDC, Bintou Keita, a tiré la sonnette d’alarme fin juin. Lors d’un discours au Conseil de sécurité des Nations unies, elle a déclaré que le M23 se comportait plus comme une armée traditionnelle que comme un groupe armé, prévenant que les forces de maintien de la paix des Nations unies n’avaient pas la capacité d’endiguer l’insurrection.

Quels sont les principaux avantages et risques du déploiement d’une force de la CAE ?

Dans la mesure où une aide extérieure est nécessaire pour maîtriser le M23 et d’autres insurrections dans l’est de la RDC, une force conjointe de la CAE est, à plusieurs égards, plus avantageuse que les interventions bilatérales en cours. La structure multilatérale de la force – qui inclut la RDC elle-même – pourrait notamment contribuer à atténuer le sentiment des Congolais qu’il ne s’agit que d’étrangers intervenant dans leur pays pour y défendre leurs propres intérêts.
Mais la mise en place d’une mission de combat de la CAE présente également des risques importants. Tout d’abord, les interventions armées dans la région n’ont jusqu’à présent pas réussi à amener des améliorations durables, et la participation de pays ayant des intérêts stratégiques et économiques dans la région pourrait aggraver une situation déjà explosive. Comme nous l’avons vu, plusieurs voisins de la RDC ont, à plusieurs reprises et délibérément, miné la stabilité dans l’est du pays en soutenant des combattants locaux et en exploitant ses immenses ressources naturelles. Certains d’entre eux, comme le Burundi et l’Ouganda, pourraient bien continuer à défendre leurs propres intérêts, même sous le mandat d’une force conjointe. Des analystes craignent que le commandant kényan de la force, qui sera basé au quartier général de Goma, n’ait qu’un contrôle limité des contingents stationnés dans les zones reculées de l’est. Par exemple, le contingent burundais qui est entré en RDC le 15 août a été placé sous commandement congolais, plutôt que kényan, et semble défendre principalement les intérêts burundais dans le Sud-Kivu.
Les civils pourraient une fois encore faire les frais de la violence armée.  
Deuxièmement, les civils pourraient une fois encore faire les frais de la violence armée. Les groupes armés en RDC deviennent souvent plus violents envers les villageois lorsqu’ils sont confrontés à une pression militaire. Par exemple, l’offensive congolaise contre les ADF au Nord-Kivu a entraîné une recrudescence des exactions à l’encontre des civils début 2020. En outre, la CAE n’a encore jamais déployé d’opération de maintien ou d’imposition de la paix, et encore moins cherché à mettre en place des garanties pour la protection de la population civile. Cette situation génère de grandes inquiétudes quant à de potentielles violations des droits humains par les troupes de la force conjointe.

Le déploiement des troupes burundaises montre malgré tout que les pays de la CAE sont disposés à aller de l’avant. Quelle est la meilleure façon d’atténuer les risques et de contribuer au succès de la mission ?

Tout d’abord, si la CAE décide de procéder à un déploiement complet, la coordination avec la force de maintien de la paix des Nations unies (MONUSCO) sera cruciale pour donner aux deux forces les meilleures chances de succès. S’adressant aux médias après son discours au Conseil de sécurité en juin, Bintou Keita a insisté sur le fait que les rôles et les responsabilités de chaque force devraient être clairement définis. Alors que la MONUSCO est chargée de protéger les civils, la force est-africaine ciblera spécifiquement les rebelles. Les forces de sécurité peinant souvent à faire la distinction entre insurgés présumés et résidents locaux, la force régionale devra coordonner étroitement ses actions avec celles de la MONUSCO pour ne pas entraver ses efforts de protection des civils.
Ensuite, des garanties solides seront nécessaires pour dissuader les forces sur le terrain de commettre de graves abus sur les civils. D’autres forces régionales africaines, comme le G5 Sahel, ont notamment mis en place des cellules spéciales qui surveillent et rendent compte de la conduite des troupes pendant les opérations, en particulier lorsqu’il s’agit de manœuvres militaires touchant les civils. La CAE pourrait envisager des mécanismes similaires. Par ailleurs, la CAE chercherait également à obtenir l’aval du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, ce qui donnerait à la force une couverture politique. Cet appui devrait être subordonné à l’engagement de la force à respecter les politiques de diligence raisonnable de l’UA en matière de droits humains, y compris les protocoles de protection des civils pendant les opérations de paix. Si la CAE reçoit l’aval de l’UA, cette dernière devra surveiller de près son respect des droits humains. La CAE devrait également demander à l’UA des conseils techniques sur les bonnes pratiques à adopter en matière de protection des civils dans ce type d’opération, que l’UA devrait s’engager à lui fournir.
Par ailleurs, compte tenu du bilan très mitigé des opérations militaires précédentes dans l’est de la RDC en matière de sécurité, Félix Tshisekedi devrait également poursuivre le dialogue avec les groupes armés. Sur les plus de 120 milices actives dans l’est, seuls dix-huit ont participé au premier cycle de négociations, qui a été organisé à la hâte à Nairobi en avril et s’est avéré peu concluant. Certains des groupes les plus violents étaient absents, et les formations considérées comme étrangères, telles que les ADF et les FDLR, ont également été écartées des discussions.

Bien que les autorités congolaises se préparent à une deuxième série de dialogues, notamment en s’impliquant auprès des communautés touchées par la violence et en discutant avec plus de 50 groupes armés, aucune date n’a encore été fixée. Les voisins de la RDC devraient continuer à encourager le président congolais dans ce sens. Ils pourraient également partager leurs réflexions sur le cadre, le calendrier et la participation des groupes armés pour le prochain cycle de ces discussions. Même s’il ne sera probablement pas possible d’inclure tous les groupes, une approche plus réfléchie quant aux groupes à inclure et à l’optique de leur participation s’avérerait également utile avant le prochain cycle de pourparlers. La décision de la CAE, le 22 juillet, de nommer le président kényan Uhuru Kenyatta comme facilitateur des pourparlers de paix en RDC pourrait contribuer à remettre le processus sur les rails – et ce malgré l’opposition de Kenyatta à William Ruto, qui a depuis remporté l’élection présidentielle kényane.
La stratégie nationale de la RDC ... [vise] le retour des anciens combattants [chez eux, en fournissant] aux groupes armés une alternative et une incitation à quitter la brousse.  
Enfin, les pays de la CAE devraient de toute urgence clarifier la contribution de la force régionale à la nouvelle stratégie de démobilisation du président Tshisekedi. Lancée en avril de cette année, la stratégie nationale de la RDC met l’accent sur le retour des anciens combattants dans leurs communautés plutôt que sur leur intégration dans l’armée, comme c’était le cas dans les programmes précédents. En outre, elle confie la mise en œuvre du programme à des coordinateurs provinciaux plutôt qu’aux autorités de Kinshasa. L’initiative n’a pas encore été lancée, mais pour arriver à une solution durable, il sera probablement crucial de fournir aux groupes armés une alternative et une incitation à quitter la brousse.
En théorie, l’effort de démobilisation est lié aux voies diplomatique et militaire lancées à Nairobi. Selon le projet opérationnel, la force conjointe devrait avoir pour mandat de soutenir la nouvelle stratégie de démobilisation de Tshisekedi. Il semblerait aussi que les groupes armés doivent soit suivre un processus de démobilisation lié au volet politique de Nairobi, soit devenir les cibles de la force régionale. Le projet n’apporte cependant pas de détails sur la mise en pratique de ces opérations. La RDC et ses partenaires devraient approfondir leur réflexion sur l’articulation de ces efforts, tant lors de la préparation du prochain cycle de négociations à Nairobi que pendant les discussions.
Les pays de la CAE ne devraient pas hésiter à mettre un terme aux opérations si elles ne parvenaient pas à atteindre les objectifs fixés, d’autant plus s’ils devaient constater qu’elles ne font qu’aggraver la situation sécuritaire dans l’est de la RDC au lieu de l’améliorer. Dans la mesure où elles apporteront leur aide, les organisations comme l’UA et l’UE devront suivre de très près la situation sur le terrain et être prêtes à réduire leur soutien si l’intervention tournait mal. Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait se montrer prudent dans son appui à la mission tant qu’elle n’a pas démontré qu’elle fait plus de bien que de mal. Les civils de l’est de la RDC subissent des épisodes successifs de violence armée depuis près de trois décennies. Si les efforts visant à mettre un terme à leur calvaire sont bien entendu louables en principe, ils doivent être réalisables dans la pratique pour mériter d’être poursuivis et soutenus.


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 31/10/2022, 8:08 pm, édité 1 fois

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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 31/10/2022, 2:38 pm

Le Rwanda regrette » la décision de la RDC d’expulser son ambassadeur à Kinshasa, « Il est regrettable que le gouvernement de RDC continue de faire porter au Rwanda la responsabilité de ses propres échecs de gouvernance et de sécurité », en précisant par ailleurs que ses forces de sécurité présentes à la frontière avec la RDC avaient été placées en état d’alerte.

Les tensions entre les deux pays sont donc montées donc en flêche. Les FARDC nous annoncent par la voix de son porte-parole avoir stoppé l'avancée de l'armée rwandaise aux côtés du M23 sur deux fronts qu'elles ont ouverts à Bwenza et à Rugari. Dr Mukwege (et d'ailleurs d'autres leaders politiques et sociaux) insiste : "l'occupation récente de Rutshuru et Kiwanja est l'illustration flagrante de l’échec cuisant de l’état de siège, de la gouvernance sécuritaire et de la diplomatie régionale du pays, toutes les échelles de responsabilité, individuelle et étatique, congolaise et étrangère, doivent être établies pour éviter la poursuite du génocide en cours en RDC depuis 1996". Il avait déjà affirmé  'qu'après 25ans de crimes de masse et pillage de nos ressources par nos voisins, l'autorisation du Président à l’UPDF et les accords de coopérations militaires avec RDF sont inacceptables (…). Non aux pyromanes/pompiers! Les mêmes erreurs produiront les mm effets tragiques. Debout Congolais. Nation en danger'. Le hic est que du côté de la CI si on condamne l'agression rwandaise on continue pas moins comme par automatisme conventionnel à recommander un dialogue bien mal en point avec l'escalade arrogante rwandaise du déni et de dissuasion militaire par M23 interposé.

Le président Tshisekedi au lieu de s'engluer dans une impasse privé de décision ferme et claire, il se doit hic et nunc d'activer l'option militaire en dotant des moyens concrets nos troupes qui se plaignent du manque d’équipements, de munitions et de nourritures ainsi que d'incompétence sans capacité de coordination efficiente et de complicité de leur hiérarchie. Pour l'heure, la longue occupation de Bunagane et l'échec de notre armée face à l'avancée du M23/armée rwandaise désigne bien la voie souveraine à emprunter tant il est débile d'attendre un soutien régional, continental ou international qui ne viendra jamais faire à notre place ce que notre devoir patriotique nous exige.

 


"Combats à Rutshuru : L’armée stoppe l’avancée de la RDF/M23 sur deux fronts - 31 octobre 2022 à
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/31/combats-a-rutshuru-larmee-stoppe-lavancee-de-la-rdf-m23-sur-deux-fronts.html/119334/
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont affirmé, dimanche, avoir étouffée la coalition de l’armée rwandaise (RDF) et leurs alliés du M23 sur deux fronts, dans le territoire de Rutshuru, stoppant ainsi leur avancée et l’occupation des grands axes, dans l’Est de la RDC, apprend POLITICO.CD de l’ACP, qui cite des sources militaires.
Selon le Général Sylvain Ekenge, speaker de l’armée congolaise, deux fronts ouverts notamment à Bwenza et à Rugari par les terroristes RDF/M23 ont été stoppés net par les vaillants militaires congolais.


« Le front dans le territoire de Rutshuru se situe actuellement à Bwenza et Rugari où nos forces ont mis en place les verrous qui ont permis de stopper les militaires rwandais et leurs alliés», a déclaré le général Sylvain Ekenge.
Et d’ajouter : « Ce qu’on appelle les M23 (Mouvement du 23 mars) n’ont pas d’effectifs. Tout le monde le sait. Ce sont des militaires rwandais qui agressent la RDC en combattant sous le label M23 ».
Depuis le 20 octobre, un regain des tensions s’accentue entre Kinshasa et Kigali. À l’aide des « drones de surveillance », les autorités congolaises ont observé, ces derniers jours, « une arrivée massive des éléments de l’armée rwandaise pour appuyer les terroristes du M23 en vue d’une offensive générale contre les positions des FARDC » a révélé, vendredi, le ministre Muyaya à l’issue de la réunion du Conseil supérieur de la défense, qui a même décidé de l’expulsion de l’ambassadeur Rwandais Vincent Karega.

À son tour, Kigali nie toutes ses accusations. Dans son communiqué publié, dimanche, le gouvernement rwandais a estimé qu’il est « regrettable que le gouvernement de la RDC continue de faire du Rwanda un bouc émissaire pour dissimuler et détourner l’attention de ses propres échecs en matière de gouvernance et de sécurité ».
Paul Kagame soutient aussi que les solutions soient pacifiques. « Il y a quelques heures, j’ai eu une bonne discussion avec le Secrétaire général de l’ONU sur le conflit en Rdc orientale. Les voies et moyens de désescalade…& aborder les problèmes à une fin pacifique sont avec nous en nous appuyant sur les efforts internationaux de Nairobi,Luanda et autres! Il faut juste s’engager à les appliquer!!! », a-t-il martelé, dans un message posté sur Twitter.
En juin 2022, le M23 soutenu par le Rwanda, en hommes de troupes et équipements, s’est emparé de la cité de Bunagana, à la frontière ougandaise. Actuellement, ces terroristes lancent des assauts pour occuper d’importantes autres agglomérations du Nord-Kivu. Depuis le 20 octobre, plusieurs attaques sur les positions des FARDC sur l’axe Rangira-Rwanguba et Tchegerero. Les rebelles contrôlent la cité de Kiwanja et Rutshuru centre.
Cette situation a occasionné un déplacement de plus près de 200 000 civils vers les endroits jugés sécurisés notamment à Goma, pendant que d’autres se sont réfugiés en Ouganda.

"Occupation de Rutshuru et Kiwanja : Illustration de l’échec de l’état de siège, de la gouvernance sécuritaire et de la diplomatie régionale du pays (Dr. Mukwege)Occupation de Rutshuru et Kiwanja : Illustration de l’échec de l’état de siège, de la gouvernance sécuritaire et de la diplomatie régionale du pays (Dr. Mukwege) - 30 octobre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/30/occupation-de-rutshuru-et-kiwanja-illustration-de-lechec-de-letat-de-siege-de-la-gouvernance-securitaire-et-de-la-diplomatie-regionale-du-pays-dr-mukwege.html/119318/
Ce dimanche 30 octobre est le deuxième jour de l’occupation de Kiwanja et Rutshuru (Nord-Kivu) par les rebelles du M23. À cet effet, le docteur Denis Mukwege est monté au créneau pour fustiger l’état de siège instauré dans la partie Est du pays notamment la gouvernance sécuritaire ainsi la diplomatie régionale de la RDC.
Pour lui, cette occupation illustre un « échec cuisant » de l’état siège, de la gouvernance sécuritaire et de la diplomatie régionale mis en place par les autorités du pays


« L’occupation étrangère de Rutshuru et Kiwanja illustre de manière patente l’échec de l’état de siège, de la gouvernance sécuritaire et de la diplomatie régionale de la RDC mais aussi la mauvaise foi flagrante du Rwanda et de l’Ouganda», a déclaré le prix Nobel de la paix, le Dr Denis Mukwege.
Dans le même temps, il a laissé entendre que « toutes les échelles de responsabilité, individuelle et étatique, congolaise et étrangère, doivent être établies pour éviter la poursuite du génocide en cours en RDC depuis 1996 ».
Par ailleurs, le samedi 29 octobre, dans un rassemblement populaire, les cadres de la rébellion annonçaient l’ouverture des frontières de Bunagana et Kitagoma pour permettre la relance des trafics commerciaux dans la région.
Face à cette décision des rebelles du M23, les autorités administratives de Rutshuru estiment qu’il y aurait un manque à gagner, estimé à des millions de dollars. Pareille situation, selon eux, profiterait au financement de la rébellion du M23, si seulement cette occupation dure longtemps.
Cette occupation de Rutshuru et Kiwanja a poussé le Président de la République, Félix Tshisekedi d’expulser l’ambassadeur du Rwanda en RDC, Vincent Karega de quitter le pays endéans 48 heures.
= https://actualite.cd/2022/10/31/avancee-du-m23-mukwege-est-formel-cest-une-occupation-etrangere

= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/30/agression-de-la-rdc-par-le-m23-soutenu-par-le-rwanda-lunion-africaine-preconise-le-dialogue-entre-toutes-les-parties-prenantes.html/119313/
= https://actualite.cd/2022/10/31/rdc-rwanda-m23-paul-kagame-echange-avec-antonio-guterres
= https://actualite.cd/2022/10/31/24-heures-apres-lannonce-de-lexpulsion-de-vincent-karega-felix-tshisekedi-recoit

"Revue de presse Afrique
À la Une: la tension monte entre la RDC et le Rwanda - 31/10/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20221031-%C3%A0-la-une-la-tension-monte-entre-la-rdc-et-le-rwanda
C’est une caricature publiée sur le site congolais Actualité CD : on y voit le président rwandais Paul Kagamé, une arme en bandoulière, à la frontière entre les deux pays. Une double image… D’abord juin dernier, Paul Kagamé affirme n’être pour rien dans les combats entre le M23 et les FARDC, l’armée congolaise. Ensuite, octobre, maintenant… le même Kagamé, furieux, qui s’exclame : « les FARDC chassent mes troupes de la RDC !!! Stop au génocide de ma légion étrangère ! »
Pour les Congolais, c’est clair : Kigali soutient la rébellion du M23 qui sévit dans l’est du pays. Le M23 qui s’est emparé ce week-end des villes de Rutshuru et Kiwanja, sur l’axe qui mène à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Pour sa part, Kinshasa a décidé d’expulser l’ambassadeur rwandais au Congo.

« Luttons ! »

Dans son éditorial, le site d’information congolais Politico CD, appelle à l’unité de la nation : « luttons ! C’est encore possible de sauver le Congo. (…) Tour à tour, les cités et villages tombent dans l’Est du pays. (…) Face à l’agression rwandaise, face aux massacres de nos populations (…), nous menons le plus juste des combats. (…) Le combat de notre avenir (…). » Pour ce faire, poursuit Politico CD, il faut « restaurer notre unité, constituer un bloc commun et se lever comme un seul homme ! »

L’option militaire ?
Reste que « le président Tshisekedi se trouve dans une triple impasse, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : impasse militaire, diplomatique et politique. Militaire avec une armée mal équipée et mal commandée, qui n’arrive pas à faire la différence sur le terrain. Les troupes, si valeureuses soient-elles, se plaignent du manque d’équipements, de munitions et de nourritures. Elles accusent également leur hiérarchie d’incompétences et de cruels problèmes de coordinations. (…) Félix Tshisekedi se trouve également dans une impasse diplomatique, pointe aussi Afrikarabia, puisque, pour l’instant, rien n’est sorti des processus de paix de Nairobi et de Luanda. Notamment la fameuse force régionale promise par la communauté des Etats d’Afrique de l’Est, qui se fait toujours attendre. (…) Enfin, impasse politique, relève encore Afrikarabia, créée par les autorités congolaises elles-mêmes en qualifiant le M23 de "groupe terroriste", s’interdisant ainsi toute future négociation sans risquer de se décrédibiliser auprès de son opinion publique. Félix Tshisekedi n’a donc, pour l’instant, qu’une seule carte en main, l’option militaire, avec sa propre armée comme soutien. Une carte bien faible au vu de l’avancée des rebelles du M23 de ces dernières heures. »

L’option diplomatique ?

A contrario, pour Le Pays au Burkina Faso, « il ne saurait y avoir de solution durable en dehors de la voie diplomatique. La voie diplomatique qui, à travers un renforcement de la coopération et une mutualisation des efforts, pourrait permettre de porter l’estocade à ces groupes rebelles qui se jouent des frontières entre les deux pays. Toute autre option serait périlleuse pour l’ensemble de la région des Grands Lacs en proie à l’instabilité. »
Et Le Pays « d’en appeler à l’implication de la communauté internationale, avec l’Union africaine en tête, qui doit mettre les bouchées doubles pour rabibocher les deux voisins qui, chaque jour qui passe, font un pas de plus vers l’affrontement. »
« Ça sent le roussi ! », renchérit Aujourd’hui, toujours au Burkina Faso. « Ce qui se passe à 70 km de Goma, la capitale du Nord-Kivu, est le pourrissement d’une situation qui dure depuis des années avec des hauts et des bas. (…) Et en pareille circonstance, c’est l’Etat congolais qui doit secourir et sécuriser les dizaines de milliers de déplacés de ces derniers jours, ces boat-people contemporains, mais aussi trouver les voies et moyens pour en finir avec cette rébellion. Une telle action est d’essence régalienne. Par la diplomatie, mais aussi par le fusil sur le terrain, s’exclame Aujourd’hui, car l’intangibilité d’un territoire est non-négociable. »

"Le Rwanda « regrette » l’expulsion de son ambassadeur en RDC - 31 octobre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73440/le-rwanda-regrette-lexpulsion-de-son-ambassadeur-en-rdc/
Le Rwanda a « noté avec regret » dimanche la décision de la République démocratique du Congo (RDC) d’expulser son ambassadeur à Kinshasa, Vincent Karega sur fond de tensions accrues entre les deux pays. « Il est regrettable que le gouvernement de RDC continue de faire porter au Rwanda la responsabilité de ses propres échecs de gouvernance et de sécurité », a affirmé un communiqué des autorités rwandaises, en ajoutant que les forces de sécurité rwandaises à la frontière avec la RDC avaient été placées en état d’alerte. 


Kinshasa a annoncé samedi l’expulsion de l’ambassadeur du Rwanda en RD Congo, alors que s’intensifient dans l’est de la RDC les combats contre la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars), que Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir.
Cette décision est intervenue à l’issue d’une réunion du Conseil supérieur de Défense de RDC, présidée par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait état d' »une arrivée massive d’éléments de l’armée rwandaise » pour appuyer le M23 « en vue d’une offensive générale contre les positions des forces armées » congolaises.
Par conséquent, a ajouté le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya, « le Conseil supérieur de défense demande au gouvernement d’expulser dans les 48 heures M. Vincent Karega », ambassadeur du Rwanda en RDC, du fait notamment « de la persistance de son pays à agresser la RDC ».

Le regain de tension dans l’est de la RDC a également conduit la mission de l’ONU en RDC (Monusco) à « relever le niveau d’alerte » de ses troupes en soutien aux forces armées congolaises dans leurs opérations contre le M23.
Dans son communiqué le service de communication du gouvernement rwandais ajouté que les forces de sécurité rwandaises à la frontière avec la RDC « restent en alerte », alors que « nous (les autorités rwandaises) continuons à surveiller l’escalade congolaise ».
Kigali dénonce encore la « collusion continue » entre les forces armées congolaises et les FDLR (les Forces démocratiques de Libération du Rwanda), un mouvement de rebelles hutu rwandais, dont certains impliqués dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda) et leurs tentatives de cibler la zone frontalière avec des armes lourdes, ainsi que la rhétorique belliqueuse anti-Rwanda diffusée par les responsables congolais.
« Le Rwanda reste déterminé à contribuer à une solution de sécurité régionale durable et pacifique dans les cadres régionaux convenus, notamment la Feuille de route de Luanda et le processus de Nairobi (initié par la présidence kényane pour un dialogue entre Kinshasa et les nombreux groupes armés sévissant dans l’est), conclut le communiqué.


"RDC-Caricature: quand Kagame se dévoile
= https://actualite.cd/2022/10/28/rdc-caricature-quand-kagame-se-devoile

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Kagamee

"Luttons! C’est encore possible, de sauver le Congo - 30 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/30/luttons-cest-encore-possible-de-sauver-le-congo.html/119323/
Face à l’agression rwandaise et aux dangers qui menacent la Nation congolaise, l’appel de Litsani Choukran, Fondateur de POLITICO.CD.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Congo1
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Chaque vie est fragile. Aussi, il arrive qu’à un moment donné, que l’on soit plongé dans le doute. Ce sentiment de manque de certitude, de soupçon et méfiance interminables, qui nous tient dans la peau, tentant de nous maintenir au sol tout en nous secouant, telle une tornade qui s’acharne sur un arbre. On se sent ainsi impuissant. Écrasé. Chaque Congolais en ce moment ressentira la même chose. Tant, si les nouvelles qui nous viennent, surtout ce week-end, de l’Est du pays ne sont pas de nature à sortir qui que ce soit de cet étant profond de perdition, l’attitude que nous voyons au plus haut sommet de notre Nation ne nous est guère réconfortante. A cela, tel un sort qui s’acharne sur une destinée, s’ajoute des frères morts ce samedi, pour avoir été regardé un concert dans un stade qui porte plus que jamais son nom des « Martyrs ». 

Tour à tour, les cités et villages tombent dans l’Est du pays. L’ennemi qui nous assiège depuis des décennies, tel un cancer qui ronge les cellules vitales d’un corps qui tient à la vie, n’a eu que la moquerie et de la désinformation pour nous faire encore plus mal. Tenez, le voilà prétendant la débandade des meilleurs d’entre nous : les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), qui n’ont certes pas démérité, défendant chaque centimètre de la mère patrie, au prix des sacrifices les plus suprêmes. Les voilà ainsi moquées et dénigrées par l’ennemi. Cette propagande n’a d’égale que notre désarroi, l’inquiétude de tout un peuple qui reste impuissant, face à une fatalité sans fin. 
Mais voilà, ne comptez pas sur moi pour vous bercer de tristesse inutilement. Ni pour capituler. En ce moment où plus aucun signe de bonnes nouvelles ne pointe à l’horizon, c’est derrière nous que le réconfort arrive : vers le passé, où jadis, les meilleurs d’entre nous ont fait brillé ce pays, participant à sa création même. Je fais simplement allusion à l’un des meilleurs d’entre eux : Patrice Emery Lumumba. Plongé dans ses pensées, dans son idéologie et surtout dans son attachement inébranlable à ce et pays et son unité, je le vois bien s’adresser à nous en ces temps sombres, pour nous montrer la voix. Et il n’aurait sans doute pas manquer de nous demander de nous ressources auprès de l’histoire. Celle des peuples libres. Celle des opprimés. Un peu partout dans le monde. Toutes les grandes Nations ont connu des telles tragédies.
Le vaillant Joseph Reed, qui combattu aux côtés de George Washington à Long Island ne me donnera pas tort. Face à une centaine de navires britanniques, un corps expéditionnaire formé de plusieurs centaines de bâtiments, de 10 000 marins et 32 000 soldats venus soumettre les peuples d’Amérique et empêcher la naissance de l’une des nations les plus fascinantes au monde, ce Secrétaire et aide de camp du Premier président des Etats-Unis sera témoin d’une des plus grandes bravoures au monde, où la liberté triompha. A l’orient, meilleurs enseignements nous viennent. Celui de la Chine en premier. Symbolisé parfois dans des cinéma que vous reconnaitrez : la saga Ipman et autres. Des hommes et des femmes subissant d’innombrables humiliations et massacres jusqu’à ce qu’un homme se lève et dise : ça suffit ! Zedong  Mao  est sorti de là pour lancer une révolution qui va restaurer la Nation chinoise dans sa fierté pour en faire aujourd’hui une des grandes puissances économiques de ce monde, si pas la première. 

Notre cause est juste

Voyez-vous, mes chers compatriotes, je ne suis pas dans un mécanisme de pensée positive. Ces histoires nous démontrent, si besoin est, que tous les peuples de ce monde qui ont livré le juste combat pour la plus juste des cause qu’est la liberté, ont toujours triomphé. Face à l’agression rwandaise, face aux massacres de nos populations par les Islamistes des ADF, ou encore face à des multiples entreprises de déstabilisation de notre pays, surtout celles qui visent à le Balkaniser, nous menons le plus juste des combats : car nous n’avons ni cherché à dominer d’autres, ni à les agresser. Le Congo a toujours vécu dans la paix avec ses frères de la Sous-région et ceux du reste du monde. Nous n’avons jamais refusé de partager nos richesses, mais avons simplement réclamer la liberté : celle de profiter de ces richesses dans un commerce équitable et le respect mutuel. La liberté de vivre en paix aux côtés de nos voisins et de disposer nous-mêmes de notre destin.  Notre cause est donc juste. Nous livrons le combat pour nos vies, celles de nos enfants et petits-enfants. Nous livrons le combat de notre avenir, de notre existence en tant que Nation. Notre État est remis en cause par tous ces dangers qui nous guette et ceci exige à chaque Congolais, où qu’il soit, au pays ou dans le monde, d’en prendre conscience. 
Oui ! Ce qui nous divise souvent ici est la question du leadership. Beaucoup d’entre-nous condamnerons le leadership actuel à la tête du pays et auront bien raison sur plusieurs chapitres. Moi-même, je n’hésite pas à condamner l’attitude de nos dirigeants face aux enjeux existentiels qui s’imposent à nous aujourd’hui. Cependant, ces condamnations et admonestations ne peuvent plus continuer à nous diviser. Car la seule façon de faire face à ces dangers qui nous guettent est de restaurer notre unité, de constituer un bloc commun et de se lever comme un seul homme !  Aussi, autant je vous demande aujourd’hui de vous ressaisir et de faire le pas vers cette mobilisation ultime et Sine qua non pour notre survie, autant j’en appelle ici à nos autorités, le Président de la République en premier, à pouvoir saisir l’occasion. Il est temps que nous puissions créer un point de rupture entre nos divisions et notre ultime combat pour l’avenir de notre Nation. Car rien ne sert de nous affronter autant de fois, alors que nous pouvons bien mourir tous, en tant que Nation, une seule fois. 

Le 20 décembre 2017, j’ai écrit un appel demandant à tous de ne pas « abandonner le Congo ». Et je vous parlais alors du mot « HAN ».  Un mot d’origine sino-coréenne, qui est d’autant plus difficile à traduire que les langues orientales ont une capacité à mieux rendre les émotions comparativement aux les langues occidentales. On peut dire en simplifiant qu’il s’agit d’un mélange de regret, de rancœur, d’amertume, et même de nostalgie, que l’on ressent après des sacrifices et des efforts non récompensés, des attentes déçues, ou encore des rêves évanouis. Le han est un sentiment d’amertume qui n’est pas violent et pas nécessairement l’expression du désespoir, mais plutôt une douce révolte contre la fatalité et l’impuissance.
La Corée comme la République démocratique du Congo, ont une histoire lourde des tragédies. Depuis sa fondation lointaine, la Corée a subi 934 invasions, mais les plus éprouvantes ont été celles du Japon dans l’histoire récente du pays. L’assassinat de la reine Ming par les services secrets japonais en 1895 est vécu par les Coréens comme le plus terrible des drames nationaux, car cette femme était adorée par son peuple. Cet assassinat est le prélude de la terrible annexion de la Corée par le Japon entre 1905 et 1945. Pendant ces 40 ans d’occupation japonaise le peuple coréen subi des sévices physiques et des humiliations morales horribles. Le Japon oblige la Corée à adopter la langue japonaise, à se convertir au shintoïsme et à adorer l’Empereur. Mais le pire réside certainement dans la prostitution forcée de nombreuses femmes coréennes au « service » des soldats japonais. Quand on connaît le sens de l’honneur et la pudeur des femmes d’Asie, on imagine la profondeur du traumatisme engendré par une telle exaction.
De ce qui précède, les leçons à tirer sont énormes. Il ne sera pas plus important de rappeler les multiples sévices vécus par le peuple congolais tant depuis l’époque coloniale, qu’avec les assassinats de nos héros — Patrice Emery Lumumba dont on ne retrouvera même pas la dépouille, ou encore la plus récente série d’agression et de pillages de nos ressources, aux millions de victimes civiles: nos frères et sœurs massacrés, ravagés et abattus délibérément. Des siècles de souffrance laissent à présent un Han, un sentiment de révolte où même la résignation n’est plus naturellement une option.

En ce sens, je vous appelle à vous munir de la colère du « HAN », de faire le sacrifice de l’Unité, malgré les faiblesses de nos dirigeants et nos divergences. A ces derniers, de se munir de la même colère et d’une prise de conscience profonde et responsable pour enfin communier avec les forces vives de cette Nation et livrer cet ultime combat. Luttons ! Luttons face à nos faiblesses, face à nos carences, face à nos propres fils qui trahissent et qui sont en connivence avec l’ennemi, face au destin et même face aux fatalités. Face à l’ennemi, interne ou externe, luttons! Luttons encore  et encore ! C’est ainsi que nous triompherons.  N’abandonnons pas la lutte! N’abandonnons pas le Congo! Il faut se concentrer sur ce qu’il nous reste et non sur ce qu’on a perdu. Car c’est dans les moments les plus sombres qu’on voit le mieux les étoiles. Souvenez-vous, les avions décollent toujours face au vent.

"TENSIONS ENTRE LE RWANDA ET LA RDC : Éviter à tout prix  l’affrontement -30 octobre 2022
= https://lepays.bf/tensions-entre-le-rwanda-et-la-rdc-eviter-a-tout-prix-laffrontement/

"Avancée du M23 vers Goma et expulsion de l’ambassadeur rwandais RDC # Rwanda : ça sent le roussi - 30 octobre 2022
= https://www.aujourd8.net/avancee-du-m23-vers-goma-et-expulsion-de-lambassadeur-rwandais-rdc-rwanda-ca-sent-le-roussi/


"Expulsion de Vincent Karega : « Mr F. Tshilombo l’a plutôt mis à l’abri de la colère qui monte dans l’opinion publique » (D. Kitoko) - 30.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112876_expulsion_de_vincent_karega_mr_f_tshilombo_l_a_plutot_mis_a_l_abri_de_la_colere_qui_monte_dans_l_opinion_publique_d_kitoko.html

"RDC: la société civile s’inquiète de la situation humanitaire avec l’avancée du M23 - 31/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221031-rdc-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-s-inqui%C3%A8te-de-la-situation-humanitaire-avec-l-avanc%C3%A9e-du-m23


"Reportage Afrique
RDC: la plaine de la Ruzizi est de nouveau menacée par les groupes armés [1/5] - 31/10/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-afrique/20221030-rdc-la-plaine-de-la-ruzizi-est-de-nouveau-menac%C3%A9e-par-les-groupes-arm%C3%A9s-1-5
La région d’Uvira est depuis plus de 20 ans déstabilisée et martyrisée par les groupes armés locaux ou étrangers. Le 15 août, les soldats burundais sont officiellement entrés en RDC pour mener une opération conjointe avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). L’objectif affiché ? Traquer ces groupes (notamment burundais) qui se cachent dans les montagnes des Hauts et Moyens Plateaux de la province du Sud-Kivu. Mais depuis le lancement de cette opération, les seigneurs de guerre et leurs combattants se sont dispersés et l’insécurité est de retour.  ...



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 31/10/2022, 5:23 pm

ENCORE ET TOUJOURS LA GUERRE CONTRE LE RWANDA (ET L'OUGANDA), C'EST NOTRE ACTUALITÉ BRULANTE ET NOTRE PRIORITÉ TANT QUE LES NÔTRES TOMBENT EN MASSE SOUS LES COUPS DES AGRESSEURS !!!

Nombre de patriotes Congolais s'essaient à proposer des voies et moyens pour contrer la guerre nous imposée par les voisins rwandaiset ougandais ainsi que leurs parrains et alliés. Et parmi eux quelques voix autorisées.
L'excellent Nawej dans Forum des As kinois est revenu plus d'une fois sur le 'DEVOIR D'UNITE', "Vivement l’union sacrée, la vraie !", "Ne pas se tromper ni de colère ni de cible", lance-t-il cette fois. Il n'est pas le seul à exploiter ce filon légitime.
L'ancien PM de "JK', Muzito y va de ses dix propositions.
La liste de propositions est fournie et il y'a de quoi trouver ce qui sied à  une réelle diplomatie agissante. Lisez ou relisez-les, vous en conviendrez aisément mais quelle est la voie la plus efficace et la plus réfléchie que notre pays doit adopter ? Ce n'est pas un scoop, tout le monde a compris qu'elle doit tenter de rassembler les enjeux militaires, politiques et diplomatiques (géopolitiques, géostratégiques) même si pour l'heure où l'envahisseur est à nos portes et dedans, notre priorité serait de valider l'option militaire en dotant nos forces de sécurité d'une réelle capacité de combat et de dissuasion. Elle rendra possible toutes les autres options !

Pour l'heure nous n'allons pas décrypter ni juger les avis et proposition des uns et des autres - le plan de sortie de cette crise est encore si complexe -,  mais de constater qu'à Goma la population a manifesté contre l’agression de la RDC par l’armée rwandaise, sous couvert du mouvement terroriste du M 23 et curieusement que l'UA avec Macky Sall et Moussa Faki convoquent un dialogue inter-congolais début novembre à Nairobi. "INTER-CONGOLAIS" signifie qu'ils prennent faits et cause pour un M23 composé de Congolais sans autres  nuances ; tout ce monde est-il si obsédé par des Tutsi anciennes victimes du génocide à qui on accorderait tout même leur manipulation derrière Kagame ? Comment y répondra Tshisekedi qui continue à clamer que le M23 est un groupe terroriste ? A suivre...



"Ne pas se tromper ni de colère ni de cible - 31/10/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/10/ne-pas-se-tromper-ni-de-colere-ni-de-cible/
Les Congolais ont quantité de raisons objectives d’enrager contre leurs dirigeants d’avant-hier, d’hier comme d’aujourd’hui. N’ayant pas trouvé leur compte dans la gouvernance Fatshi, nombre de compatriotes sont en droit de demander des comptes au pouvoir en place sans attendre 2023 avec  la séquence constitutionnelle  de la reddition des comptes. Biberonnés une fois de plus  au mirage  des chiffres   ( budget, croissance, réserves de change) sans dividende social, les Congolais sont en droit d’en  vouloir à leurs gouvernants.

Mais, au-dessus de cette colère légitime, il y a une saine et sainte ire. C’est celle que provoque l’énième version de l’agression dont le pouvoir militariste rwandais et le  » variant  » M23 constituent  la face visible. Moralité, il ne faut surtout pas se tromper de colère et donc de cible.
L’heure est à l’union sacrée ou à la constitution d’un front patriotique  en vue de défendre l’intégrité du territoire. Devant la contradiction principale qu’incarnent les agresseurs par procuration et leurs marionnettes, les actions d’opposition contre la Fatshisphère tiennent lieu de contradictions secondaires.  » Likambo ya mabele d’abord« .
Car, la guerre  n’est pas dirigée contre Félix-Antoine Tshisekedi pas plus qu’elle n’était menée hier contre Laurent-Désiré Kabila père et puis contre son  fils. C’est une guerre qui tire ses racines dans la conception que ses véritables initiateurs se font de la RDC depuis la conférence de Berlin.  A savoir un comptoir-grenier où  les puissances occidentales et leurs bras séculiers les multinationales peuvent puiser à vil prix  des ressources naturelles comme elles l’entendent.
 C’est parce que des figures souverainistes comme Simon Kimbangu, Patrice Lumumba et Mzee Kabila se sont élevées contre cette notion d’Etat-comptoir vassalisé qu’elles  ont été  liquidées.
Sous les pouvoirs Kabila -père et fils-, l’UDPS et les oppositions satellites étaient tombés dans le panneau du « narratif  » rwando-RCD d’une guerre pour réclamer la démocratie. Le parti tshisekediste s’était ainsi trompé et de colère et de combat et donc de cible.
 
Voilà aujourd’hui, Félix-Antoine Tshisekedi confronté exactement au même défi que ses prédécesseurs. Le successeur de JKK aura beau multiplier des amabilités sur fond de cessions et concessions avec Paul Kagamé  et Yoweri Museveni, rien n’y a fait. Sous-traités par des puissances extra-africaines et considérant l’Est de la RDC comme leur assurance-vie au propre comme au figuré, les régimes  rwandais et ougandais demeurent droit dans leurs agendas.
Face à cette guerre aux racines tentaculaires, la réponse congolaise ne saurait être le fait d’un pouvoir, fût-il en béton…armé. Si le Président ne crée pas les conditions d’une mobilisation générale, la RDC ira de calmant en palliatif à court terme.
Pas besoin d’être professionnel de santé pour savoir que le propre d’un calmant est d’offrir un répit temporaire au malade et non de guérir la maladie . En l’espèce, tous ces accords passablement déséquilibrés – amnistie, brassage, mixage, partage du pouvoir…-   que la RDC signe le couteau sur la gorge ne sont que des palliatifs et leurs succédanés. Même les processus de paix de Nairobi et de Luanda participent de ce traitement au calmant. On ne sous-traite pas la souveraineté.  Pas plus qu’à Lusaka hier Nairobi sous Laurent-Désiré Kabila et à Pretoria sous Joseph Kabila, l’antidote à cette guerre vieille d’un quart de siècle ne sortira  de capitales kenyane et angolaise.   
 
La solution pérenne viendra d’une RDC consciente de sa vraie valeur qui taira toutes ses querelles byzantines en vue d’articuler une stratégie holistique pour redevenir la locomotive de la sous-région et non un simple wagon. Là, commence le vrai défi existentiel du pays : une classe dirigeante débarrassée de scories  » carpe diemistes « ,  nombrilistes, affairistes… synonyme d’un  leadership collectif de qualité. Pas la peine d’un sondage. On n’y est pas encore. 
= https://www.forumdesas.net/2022/10/vivement-lunion-sacree-la-vraie/


"Karega répudié, Mutamba exige plus de fermeté contre Kigali - 30 octobre 2022
= https://ouragan.cd/2022/10/karega-repudie-mutamba-exige-plus-de-fermete-contre-kigali


"Guerre contre le Rwanda : voici la recette Muzito - 31/10/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/10/guerre-contre-le-rwanda-voici-la-recette-muzito/
Sans se faire prier ni briller par des postures politiciennes, Adolphe Muzito s’inscrit totalement et  clairement dans la dynamique de la mobilisation générale que requiert la gravité de la situation sécuritaire du pays.

Normal pour le leader de Nouvel Elan qui, avant tout le monde y compris le gouvernement Fatshi, avait préconisé la guerre contre le régime rwandais. Aujourd’hui, la récidive belliciste de Paul Kagamé la justesse de la prémonition et de la prospective de l’ancien Premier ministre. La boite à idées en bandoulière,  »  l’homme aux tribunes  »  y va de ses 10 recommandations  » pour gagner la guerre contre le Rwanda « . Parmi ces propositions, le soutien dans l’unité aux FARDC qui se battent au front contre le Rwanda, la chasse à tous les infiltrés dans les institutions, l’armée, les renseignements;  la négociation non avec le Rwanda et encore moins le M23, mais avec leurs maîtres, l’annulation des accords avec Kigali et la suspension de l’adhésion de la RDC à l’EAC.
Forum des AS publie les dix recommandations que le Pouvoir dans un élan  » très union sacrée  » serait inspiré en les intégrant dans la nécessaire réponse collective à la menace existentielle qui plane sur le pays.                     

LES DIX RECOMMANDATIONS D’ADOLPHE MUZITO POUR GAGNER LA GUERRE CONTRE LE RWANDA

Je suis interpellé par les Congolaises et Congolais depuis l’occupation de BUNAGANA, les prises récemment des villes de Rtshuru, de Kiwandja et autres. Étant moi-même aussi très préoccupé par la tournure que prend la situation sécuritaire, humanitaire et sociale particulièrement dans cette partie Est de notre pays et dans l’ensemble du territoire national, je réitère mon appel du 19 décembre 2019 selon lequel: «  IL FAUT FAIRE LA GUERRE CONTRE
LE RWANDA POUR SECURISER L’EST DU CON0O »
.

Voici ce que je propose :
1. Organiser la sécurité du territoire national et la résistance populaire ;
2. Soutenir dans l’unité les forces vives de la Nation et les FÂRDC qui se battent au front contre le Rwanda;
3. Ne négocier ni avec le Rwanda, moins encore avec le M23, mais avec leurs maîtres ;
4. Dénicher et Exfiltrer, tout infiltré dans nos institutions, nos forces de renseignement et notre armée;
5. Punir tout acte de détournement des soldes de nos vaillants soldats, et radier conformément à la loi » tout fonctionnaire qui se rendrait coupable des détournements des soldes destinés aux militaires et aux agents des services de renseignement; ceci quelle que soit sa position hiérarchique;
6. Procéder à l’annulation de tous les accords signés avec le Rwanda;
7. Dénoncer et suspendre l’adhésion de la RDC à la Communauté des États de l’Afrique de l’Est, (EAC);
8. Affecter prioritairement les recettes excédentaires réalisées par l’État à l’équipement de notre armée, aux soldes des unités au front, ainsi qu’aux salaires des agents et fonctionnaires, pour assurer une meilleure défense du territoire national afin de maintenir la cohésion sociale;
9. Mobiliser le peuple contre cette guerre d’agression Rwandaise sur toute l’étendue du territoire national pour barrer la route à l’occupant;
10. Avoir présent à l’esprit le principe selon lequel  » perdre une bataille n’est pas synonyme de perdre la guerre  » et nous mobiliser pour l’unité et l’intégrité du territoire  et la souveraineté de la Nation.
La guerre pourrait être longue et populaire.
Tenons bon.
Fait à Kinshasa,
le 30 octobre 2022.
Adolphe Muzito
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 10%20Propositions%20Partie%201
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 10%20propositions%20de%20Muzito


"Agression dans l’Est : Annulation des accords avec le Rwanda, le retrait de la RDC de l’EAC, résistance populaire… les propositions de Muzito - 31 octobre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/31/agression-dans-lest-annulation-des-accords-avec-le-rwanda-le-retrait-de-la-rdc-de-leac-resistance-populaire-les-propositions-de-muzito.html/119344/
L’ancien premier ministre, Adolphe Muzito a formulé, dimanche 30 octobre 2022, dix (10) recommandations pour vaincre la guerre menée en République Démocratique du Congo par le Rwanda sous couvert du groupe terroriste du mouvement du 23 Mars (M23) occupant plusieurs entités congolaises dont Bunagana depuis 4 mois et récemment Rutshuru centre, Kiwanja.
Ces propositions du président du parti politique « Nouvel Elan » s’en joignent à son appel du 19 décembre 2019, lequel stipule qu’il faut « faire la guerre contre le Rwanda pour sécuriser l’Est de la République Démocratique du Congo ».


« Je suis interpellé par les congolaises et congolais depuis l’occupation de Bunagana , les prises récemment des villes de Rutshuru, de Kiwanja et autres. Étant moi-même aussi très préoccupé par la tournure que prend la situation sécuritaire, humanitaire et sociale particulièrement dans cette partie Est de notre pays et dans l’ensemble du territoire national, je réitère mon appel du 19 décembre 2019 selon lequel: « Il faut faire la guerre contre le Rwanda pour Sécuriser l’est du Congo », a indiqué Adolphe Muzito dès l’entame de sa déclaration.
Pour taire cette agression qui persiste depuis plus de deux décennies, ce député national et ancien premier estime que les autorités congolaises doivent organiser la sécurité du territoire national et la résistance populaire.
Aussi, ajoute-t-il, il urge de soutenir dans l’unité les forces vives de la Nation et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui se battent au front contre le Rwanda. Dans ses recommandations, Adolphe Muzito signe et persiste qu’il ne faut négocier ni avec le Rwanda, moins encore avec le M23, mais avec leurs maîtres.

En outre, Adolphe Muzito pense qu’il faut dénicher et exfiltrer, tout infiltré dans les institutions, les forces de renseignement et l’armée. Aussi, il propose que tout acte de détournement des soldes de soldats soit puni et radié conformément à la loi, tout fonctionnaire qui se rendrait coupable des détournements des soldes destinés aux militaires et aux agents des services de renseignement; ceci quelle que soit sa position hiérarchique.
Dans ce même registre, ce cadre de la Plateforme de l’opposition « LAMUKA » suggère que les recettes excédentaires réalisées par l’État soient prioritairement affectées à l’équipement de l’armée, aux soldes des unités au front, ainsi qu’aux salaires des agents et fonctionnaires, pour assurer une meilleure défense du territoire national afin de maintenir la cohésion sociale.

Dans un autre volet, l’ancien premier ministre soutient qu’il faut procéder à l’annulation de tous les accords signés avec le Rwanda et dénoncer et suspendre l’adhésion de la RDC à la Communauté des États de l’Afrique de l’Est, « EAC ». A ce sujet, il faut rappeler à juste titre que c’est depuis le 08 avril 2022 que la RDC a officialisé son adhésion à la Communauté d’Afrique de l’Est.
Pour le président Tshisekedi, l’adhésion de la RDC à cette institution sous régionale constitue une opportunité à la fois pour renforcer la paix et la sécurité, mais également pour attirer et promouvoir les investissements et les entrées des capitaux en vue de soutenir la croissance économique et d’améliorer le bien-être des populations.
Cependant, les voix se s’étaient levées pour contester cette démarche du Président congolais. Pour le docteur Mukwege, le déploiement d’une force régionale composée par des pays à la base de la déstabilisation, d’atrocités et du pillage de ressources de la RDC n’apportera ni la stabilité ni la paix, au contraire, dit-il risque d’aggraver la situation.

En revanche, le célèbre gynécologue avait persisté sur l’urgence et la nécessité de réformer l’appareil sécuritaire de la République constitué entre autres par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de la Police Nationale Congolaise (PNC) et de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR ).
Par ailleurs, Adolphe Muzito a appelé à la mobilisation des congolais contre cette guerre d’agression Rwandaise sur toute l’étendue du territoire national pour barrer la route à l’occupant.
« Avoir présent à l’esprit le principe selon lequel « perdre une bataille n’est pas synonyme de perdre la guerre et nous mobiliser pour l’unité et l’intégrité du territoire ainsi que et la souveraineté de la Nation », a-t-il conclu.
= https://7sur7.cd/2022/10/31/rdc-son-tour-adolphe-muzito-devoile-ses-10-recommandations-pour-gagner-la-guerre-contre

"Muzito : “Ne négocier ni avec le Rwanda, ni le M23, mais avec leurs maîtres” - 31.10.2022
= https://ouragan.cd/2022/10/muzito-ne-negocier-ni-avec-le-rwanda-ni-le-m23-mais-avec-leurs-maitres
L’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito Mfumu MPa se fait tourner les méninges pour solutionner efficacement et durablement les crises récurrentes d’insécurité, de déstabilisation et de guerre généralisée imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda de Paul Kagame. Muzito offre 10 solutions intelligibles pour mettre fin à la guerre.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 PSX_20221031_015717-1024x536
L’ancien Premier ministre et leader de Nouvel Élan, Adolphe Muzito réitère sa proposition de faire la guerre au Rwanda pour mettre fin à l’agression qui endeuille quotidiennement les Congolais. @Photo Droits tiers

Les dix recommandations du leader de Nouvel Élan sont la résultante des profondes réflexions intellectuelles d’un homme affligé par la terreur qui sévit dans la partie orientale de la République démocratique du Congo. L’élu de Kikwit se dit interpellé par les Congolaises et Congolais depuis l’occupation de Bunagana, les prises récemment des villes de Rutshuru, de Kiwanja et autres. “Étant moi-même aussi très préoccupé par la tournure que prend la situation sécuritaire, humanitaire et sociale particulièrement dans cette partie Est de notre pays et dans l’ensemble du territoire national, je réitère mon appel du 19 décembre 2019 selon lequel : “IL FAUT FAIRE LA GUERRE CONTRE LE RWANDA POUR SECURISER L’EST DU CONGO”, a interpellé l’ancien bras droit de Gizenga dimanche 30 octobre dans une tribune intitulée “les dix recommandations d’Adolphe Muzito pour gagner la guerre contre le Rwanda”. Pour le ténor de Lamuka, tout doit commencer par “l’organisation de la sécurité du territoire national et de la résistance populaire”. Ensuite, convient-il de souligner, l’idée de “soutenir dans l’unité les forces vives de la nation et les FARDC qui se battent au front contre le Rwanda”.

Négocier directement avec les maîtres de Kagame

L’une des recommandations de Muzito fait valoir la nécessité de toucher le cœur même de l’instabilité de la région. Pour lui, rien ne sert de négocier avec les exécutants du plan de balkanisation de la République démocratique du Congo. Muzito propose au gouvernement congolais de “ne négocier ni avec le Rwanda, moins encore avec le M23, mais avec directement leurs maîtres”, suggère-t-il dans sa plus grande lucidité politique et intellectuelle. Dans l’entre-temps, recommande l’ancien Premier ministre, il faut “dénicher et exfiltrer, tout infiltré dans nos institutions, nos forces de renseignement et notre armée” et punir tout acte de détournement des soldes de nos vaillants soldats. Muzito insiste qu’il va falloir “radier, conformément à la loi, tout fonctionnaire qui se rendrait coupable des détournements de soldes destinés aux militaires et aux agents des services de renseignement, quelle que soit sa position hiérarchique”, a-t-il martelé.

Passer de la simple suspension à l’annulation des contrats avec Kigali

Muzito s’oppose encore et toujours à l’adhésion de la République démocratique du Congo au bloc des pays de l’Est et appelle Félix Tshisekedi à “dénoncer et suspendre l’adhésion de la RDC à la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC)”. En même temps, insiste-t-il, il devient urgent de “procéder à l’annulation de tous les accords signés avec le Rwanda”.

Toutes les recettes excédentaires à l’effort de guerre

L’ex-PM estime que la RDC doit dorénavant dépenser suffisamment pour soutenir l’effort de guerre. “Affecter prioritairement les recettes excédentaires réalisées par l’État à l’équipement de notre armée, aux soldes des unités au front, ainsi qu’aux salaires des agents et fonctionnaires, pour assurer une meilleure défense du territoire national afin de maintenir la cohésion sociale”, propose raisonnablement Adolphe Muzito Mfumu MPa. Il invite ainsi les gouvernants à avoir présent à l’esprit le principe selon lequel «perdre une bataille n’est pas synonyme de perdre la guerre». Le temps a sonné pour mobiliser la nation pour défendre l’unité, l’intégrité du territoire ainsi que la souveraineté de la RDC. “Une mobilisation du peuple contre cette guerre d’agression rwandaise sur toute l’étendue du territoire national pour barrer la route à l’occupant est recommandée”, conclut le sévère réquisitoire de Muzito contre la guerre d’agression qui endeuille la République démocratique du Congo. D’où, prévient-t-il déjà que la guerre pourrait être longue et populaire.

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220812-adolphe-muzito-nous-devons-dissuader-les-pr%C3%A9tentions-du-rwanda-en-rdc
= https://iwebrdc.com/rdc-lecon-a-tirer-de-propos-de-guterres-muzito-avait-raison-il-faut-equiper-les-fardc-et-faire-la-guerre-au-rwanda/
= https://ouragan.cd/2022/03/attaquer-le-rwanda-adolphe-muzito-navait-il-pas-raison-b-mongomba
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/24/felix-tshisekedi-se-dit-poignarde-par-kagame-apres-trois-annees-des-excellentes-relations.html/118760/
= https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t10314-guerre-contre-le-rwanda-loption-muzito
= https://www.congoindependant.com/le-peche-dadolphe-muzito/
= https://www.forumdesas.net/2022/06/la-terre-nerf-de-la-guerre-souligne-adolphe-muzito/
= https://www.trendsmap.com/twitter/tweet/1586666421177704448

"Nord-Kivu : Manifestations anti-Rwanda à Goma - 31 octobre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/31/nord-kivu-manifestations-anti-rwanda-a-goma.html/119351/
La population manifeste ce matin, à Goma, Nord-Kivu, contre l’agression de la RDC par l’armée rwandaise, sous couvert du mouvement terroriste du M 23.

Il y a eu dimanche des affrontements à Buenza et à Rugari, respectivement à 50 Km et à 40 Km de Goma.
L’Union africaine (UA) a programmé, au regard de la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, la tenue d’un « 3ème Dialogue de paix intercongolais » à Nairobi, dans un communiqué signé dimanche à Addis Abeba (Ethiopie) parvenu à l’ACP.
« Le Président en exercice de l’Union africaine, Président du Sénégal, Macky Sall, et le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, expriment leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces orientales de la République démocratique du Congo. Ils appellent toutes les parties prenantes à participer, de bonne foi, au Troisième Dialogue de paix intercongolais qui se tiendra à Nairobi du 04 au 13 novembre 2022 », note le communiqué.
Les deux hauts cadres de l’UA ont exhorté en outre : « toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue constructif dans le cadre du mécanisme existant ».
Dans ce document, ils expriment, enfin, leur « soutien total à la feuille de route de Luanda visant à normaliser les relations politiques entre la RDC et le Rwanda ».
Avec ACP
= https://fr.africanews.com/2022/10/31/rdc-manifestation-anti-rwanda-a-goma/

"La population manifeste ce matin, à Goma, Nord-Kivu, contre l’agression de la RDC par l’armée rwandaise, sous couvert du mouvement terroriste du M 23.[/b]
= https://ouragan.cd/2022/10/macky-sall-et-moussa-faki-convoquent-un-dialogue-intercongolais-debut-novembre-a-nairobi
L’objectif du Rwanda et de l’Ouganda a-t-il été atteint ? Celui de pousser Kinshasa à un tête-à-tête avec les éléments terroristes du M23. Après l’invasion de Rutshuru-centre, Kiwanja et Rumangabo le week-end, l’Union africaine semble se réveiller en convoquant un dialogue intercongolais à Nairobi

En effet, selon le communiqué rendu public dimanche 30 Octobre 2022 à Addis Abeba, “le président en exercice de l’Union africaine et président du Sénégal, Macky Sall et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, expriment leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces orientales de la République démocratique du Congo”, introduit le communiqué. Ils appellent “toutes les parties à établir un cessez-le-feu immédiat, à respecter le droit international, la sécurité des civils et la stabilité aux frontières de tous les pays de la région”, poursuit le communiqué.

ONU, Washington et Addis-Abeba, même position

En suivant les derniers développements de la crise sécuritaire entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, il y a lieu de s’interroger sur la communauté des mots, des phrases et des discours en rapport avec la guerre déclenchée en RDC par Kigali. Macky Sall et Moussa Faki “exhortent toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue constructif, dans le cadre du Mécanisme existant, le cadre de paix, de sécurité et de coopération de l’Union africaine pour la RDC et la région, et du Dialogue de paix Intercongolais de la communauté d’Afrique de l’Est”. À cet égard, “ils appellent toutes les parties à participer de bonne foi au troisième Dialogue de paix Intercongolais qui se tiendra à Nairobi du 4 au 13 novembre 2022”, indique la communication affichée sur le site web de l’Union africaine. Macky Sall et Moussa Faki Mahamat expriment leur soutien total à la “Feuille de route”  de Luanda visant à normaliser les relations politiques entre la RDC et le Rwanda. Ils soulignent que “les initiatives de l’Union africaine, de la EAC et de la CIRGL sont complémentaires et se soutiennent mutuellement”.
A haute voix, Sall et Faki encouragent le président Joao Lourenço à poursuivre sa mission en tant que facilitateur d’un Dialogue constructif entre les deux pays frères, la RDC et le Rwanda.


"Macky Sall et Moussa Faki convoquent un dialogue intercongolais début novembre à Nairobi - 31 octobre 2022
= https://ouragan.cd/2022/10/macky-sall-et-moussa-faki-convoquent-un-dialogue-intercongolais-debut-novembre-a-nairobi
L’objectif du Rwanda et de l’Ouganda a-t-il été atteint ? Celui de pousser Kinshasa à un tête-à-tête avec les éléments terroristes du M23. Après l’invasion de Rutshuru-centre, Kiwanja et Rumangabo le week-end, l’Union africaine semble se réveiller en convoquant un dialogue intercongolais à Nairobi.

En effet, selon le communiqué rendu public dimanche 30 Octobre 2022 à Addis Abeba, “le président en exercice de l’Union africaine et président du Sénégal, Macky Sall et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, expriment leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces orientales de la République démocratique du Congo”, introduit le communiqué. Ils appellent “toutes les parties à établir un cessez-le-feu immédiat, à respecter le droit international, la sécurité des civils et la stabilité aux frontières de tous les pays de la région”, poursuit le communiqué.

ONU, Washington et Addis-Abeba, même position

En suivant les derniers développements de la crise sécuritaire entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, il y a lieu de s’interroger sur la communauté des mots, des phrases et des discours en rapport avec la guerre déclenchée en RDC par Kigali. Macky Sall et Moussa Faki “exhortent toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue constructif, dans le cadre du Mécanisme existant, le cadre de paix, de sécurité et de coopération de l’Union africaine pour la RDC et la région, et du Dialogue de paix Intercongolais de la communauté d’Afrique de l’Est”. À cet égard, “ils appellent toutes les parties à participer de bonne foi au troisième Dialogue de paix Intercongolais qui se tiendra à Nairobi du 4 au 13 novembre 2022”, indique la communication affichée sur le site web de l’Union africaine. Macky Sall et Moussa Faki Mahamat expriment leur soutien total à la “Feuille de route”  de Luanda visant à normaliser les relations politiques entre la RDC et le Rwanda. Ils soulignent que “les initiatives de l’Union africaine, de la EAC et de la CIRGL sont complémentaires et se soutiennent mutuellement”.
Lire aussi : [/size]
Enfin, Karega fait ses valises
A haute voix, Sall et Faki encouragent le président Joao Lourenço à poursuivre sa mission en tant que facilitateur d’un Dialogue constructif entre les deux pays frères, la RDC et le Rwanda.

"RDC : la diplomatie s'active après l'avancée du M23 -  31/10/2022 - 
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221031-rdc-la-diplomatie-s-active-apr%C3%A8s-l-avanc%C3%A9e-du-m23
L’avancée du M23 dans le Rutshuru défraie toujours la chronique en RDC. Les rebelles occupent depuis le week-end les cités de Rutshuru-centre et Kiwanja et certains se sont rapprochés de Rumangabo à environ 40 km de Goma, la capitale provinciale. Ce weekend, plusieurs leviers diplomatiques ont été activés pour parvenir à la désescalade.

Un soldat des FARDC pendant une patrouille de sécurité autour de l'aérodrome de Kiwanja, à côté de Rutshuru, à 70 kilomètres de la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo. (Illustration) AFP - GUERCHOM NDEBO

Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Depuis Bruxelles, l’Union européenne a multiplié ce week-end les contacts avec Kinshasa et Kigali. Le but, renseigne une source diplomatique, est de parvenir rapidement à la cessation des hostilités et à la reprise du processus politique.
Les États-Unis ont procédé de la même manière. Ils ont condamné l’avancée du M23 et appelé une fois de plus à l’arrêt du soutien à ce mouvement. Le Bureau des affaires africaines du département d'État américain a échangé directement au téléphone avec les hautes autorités congolaises et rwandaises, appelant au dialogue et à une médiation régionale. 

C’est également l’avis de l’Union africaine qui s’est fendu d’un communiqué signé par le président en exercice, Macky Sall, et le président de la Commission Moussa Faki.
Du côté des Nations unies, Antonio Guterres a appelé directement le président rwandais Paul Kagame. Il a insisté sur les voies pacifiques et sur le respect des engagements pris dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda.
► À lire aussi: RDC: la société civile s’inquiète de la situation humanitaire avec l’avancée du M23
À ce propos, Félix Tshisekedi a reçu, dimanche, Téte António, ministre angolais des Relations extérieures. Le diplomate a échangé avec le chef de l’État congolais sur l’évolution de la situation et a transmis au président congolais une correspondance du président João Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine.
Tout est fait pour que le M23 n’avance plus et qu’il se retire des zones conquises ces derniers jours, renseigne une source à la présidence congolaise. L’évolution de la situation a, en tout cas, empoisonné davantage les relations entre la RDC et le Rwanda. L’ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa est d’ailleurs prié de quitter la capitale congolaise dès ce lundi.
 À lire aussi: À la Une: la tension monte entre la RDC et le Rwanda






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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 2/11/2022, 3:08 pm

QUE VAUT AUJOURD'HUI L'EXPULSION DE L'AMBASSADEUR RWANDAIS DU CONGO ???

Le trop volubile Muyaya clame que ça change les  rapports (de force ?) entre les deux pays ; vraiment ?
Dans la guerre nous imposée  par les  voisins rwandais et ougandais, leurs parrains et leurs alliés, notre  PR est passé par des tâtonnements bien legers notamment son rapprochement naïf et insensé du rusé Kagame et même cet état de siège qui n'a rien apporté pour enfin décider de l'expulsion de l'ambassadeur rwandais. C'est  une décision trop tardive mais indiquée, suffit-elle pourtant à elle seule surtout qu'elle a été prise sous la  pression des cuisants revers nous causés récemment avec la prise de nouvelles localités dans la foulée du long siège de Bunagana par le M23 et les Rwandais, une deconvenue de plus qui déjà interpelle une fois de plus sur l'état de notre armée ?


Sinon à propos de l'expulsion de Karega, certains disent que c'est une décision cosmétique comme pour dire qu'elle a été prise par un pouvor dépassé, débordé et obligé de jouer les apparences pour ne pas perdre la face. Que doit faire de plus Kinshasa au-dela de nombreux appels légitimes en fait peu exploitables dans le cas, à l'unité narionale, à la cohésion derrière notre armée et contre l'agression en sachant que la seule arme efficace à notre portée sera tôt ou tard une armée republicaine solide et dissuasive qui puisse déloger l'ennemi qui s'est armé à outrance pour nous defier et continuer à nous imposer son occupation, l'option diplomatique ne peut que venir terminer la guerre, enteriner comme toujours. L'homme  Kagame n'a jamais joué franc jeu pour se reposer sur sa parole.

Ailleurs la part des Ougandais dans celle-ci n'est-elle pas trop ignorée ?
Quant à l'aide étrangère internationale, continenetale ou régionale comme  cette force régionale conjointe née a Nairobi et comme ce mécanisme de Luanda ne sera jamais efficace car elle s'appuie sur une générosité hypocrite et orientée. Kinshasa refuse de négocier avec le M23 qu'il considère d'ailleurs comme un groupe terroriste mais dans sa poussée en force du du M23, Kigali qui sans vergogne accuse la RDC d'escalade comme si elle n'avait pas le droit de se détendre comme tout pays, a dans le fond l’objectif secret de forcer justement que Kinshasa ait un tête a tête direct avec le M23. L'UA pour le coup alliée de la CI lui emboîte le pas en convoquant un dialogue intercongolais à Nairobi, une ingerence illégale, hypocrite et inacceptable.  
Entre-temps au Nord-Kivu dans le Rutshuru à côté de Bunagana comme ailleurs, en Ituri, encore et toujours des morts, des déplacés par milliers sans parler des violences à l'Ouest dans le Mai-Ndombe où la même 'main noire' est détectée.

Assurément la seule expulsion de l'ambassadeur ne suffit à dissuader le Rwanda et en finir avec les grouoes rebelles, non plus une aide étrangère trop complaisante et formaliste envers les ennemis y compris Luanda et Nairobi avec sa force conjointe est plus qu'insiffisante. Notre pays doit prendre son baton souverain et ferme pour frapper M23, Rwandais et Ougandais, la carotte diplomatique est une illusion tant nous ne pouvons continuer à sous-traiter notre sécurité, c'est un  devoir hautement souverain.



"Appel à un nouveau dialogue intercongolais : au lieu de résoudre le problème à la racine, on veut imposer aux Congolais un énième dialogue" (TRIBUNE) -
= https://laprosperiteonline.net/deux-poids-deux-mesures/
= https://ouragan.cd/2022/10/macky-sall-et-moussa-faki-convoquent-un-dialogue-intercongolais-debut-novembre-a-nairobi

"RDC-Rwanda : pour Patrick Muyaya, l'expulsion de Vincent Karega change les rapports entre les deux États - 1 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/01/rdc-rwanda-pour-patrick-muyaya-lexpulsion-de-vincent-karega-change-les-rapports-entre
= https://actualite.cd/2022/11/02/rdc-m23-le-ministre-de-la-defense-auditionne-par-la-commission-defense-et-securite-de
= https://actualite.cd/2022/11/02/fardc-m23-lassemblee-nationale-contribue-hauteur-de-100000-usd-en-faveur-des-populations

"Sama Lukonde aux militaires rwandais: « Traverser la frontière est une chose ; penser qu’on peut y demeurer en est une autre » - 2 novembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/02/sama-lukonde-aux-militaires-rwandais-traverser-la-frontiere-est-une-chose-penser-quon

"RDC: les ressources affectées à l’armée connaissent un accroissement de 55% par rapport au budget 2022, selon le gouvernement - 2 novembre 2 022
= https://actualite.cd/2022/11/02/rdc-les-ressources-affectees-larmee-connaissent-un-accroissement-de-55-par-rapport-au
= https://actualite.cd/2022/11/01/est-de-la-rdcm23-une-reunion-des-chefs-des-armees-des-pays-de-leac-annoncees-dans-les
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/02/avancee-du-m23-des-journalistes-

"RDC-M23: le gouvernement dit documenter sur la participation ou non de l’Ouganda ces derniers jours aux côtés des rebelles à Rutshuru - 1 novembre 2022 
= https://actualite.cd/2022/11/01/rdc-m23-le-gouvernement-dit-documenter-sur-la-participation-ou-non-de-louganda-ces

""En tant que voisins, le destin de la RDC est lié au nôtre", William Ruto remettant l'étendard au contingent kényan de la force régionale - 2 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/02/en-tant-que-voisins-le-destin-de-la-rdc-est-lie-au-notre-william-ruto-remettant


"RDC: les élus du Nord-Kivu ont échangé avec le Premier ministre sur l'urgence humanitaire dans les territoires de Rutshuru, Lubero et ailleurs - 1 novembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/01/rdc-les-elus-du-nord-kivu-ont-echange-avec-le-premier-ministre-sur-lurgence-humanitaire
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/01/rdc-les-recommandations-du-centre-de-recherche-en-finances-publiques-et-developpement
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/01/rdc-m23-la-ministre-belge-des-affaires-etrangeres-met-davantage-pression-sur-le-rwanda

"RDC-Rutshuru: Human Rights Watch redoute des “exactions généralisées” après l’expansion des zones sous contrôle du M23 à Rutshuru - 1 novembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/01/rdc-rutshuru-human-rights-watch-redoute-des-exactions-generalisees-apres-lexpansion-des

"RDC : Colère contre la Monusco près de Goma, après  son retrait de Rumagabo au profit du M23 -:1 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/01/rdc-colere-contre-la-monusco-pres-de-goma-apres-son-retrait-de-rumangabo-au-profit-du-m23.html/119536/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/01/le-kenya-confirme-le-deploiement-imminent-de-la-force-regionale-de-leac-en-rdc.html/119522/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/01/rdc-evoquant-le-detournement-par-certains-officiers-nicolas-kazadi-annonce-le-decaissement-de-100-millions-usd-pour-larmee-en-octobre.html/119512/

"Complice du Rwanda, improductivite sur le terrain ... : La société civile de Beni exige la fin des opérations conjointes   avec l'armée ougandaise - 2 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/02/complice-du-rwanda-improductivite-sur-terrain-la-societe-civile-de-beni-exige-la-fin-des-operations-conjointes-avec-larmee-ougandaise.html/119556/

"[RDC Manifestation  anti-Rwandais à Goma1 octobre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73465/rdc-manifestation-anti-rwandais-a-goma/

"Agression dans l'Est : "Nous repliquerons et userons de tous les moyens de défense que nous offrent les normes internationales" (Sama Lukonde) - 1 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/01/agression-dans-lest-nous-repliquerons-et-userons-de-tous-les-moyens-de-defense-que-nous-offrent-les-normes-internationales-sama-lukonde.html/119544/

"Force régionale en RDC : le président  Ruto confirme l'envoi des troupes, un sommet de l'EAC prévu
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221102-rdc-la-force-r%C3%A9gionale-de-l-eac-peine-%C3%A0-voir-le-jour-malgr%C3%A9-quelques-avanc%C3%A9es



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Message  ndonzwau 3/11/2022, 9:56 pm

REVENONS A L'OCCASION SUR QUELQUES ÉLÉMENTS DU MOMENT QUI NÉCESSITENT A MON AVIS COMMENTAIRES VOIRE RECADRAGES !

1. L'appel devenu courant aux jeunes Congolais de rejoindre l'armée !. Il y'a sans doute besoin de renforcer les FARDC en nombre mais est-ce la pénurie de soldats qui pose davantage problème aujourd'hui ou sa mauvaise organisation ? Nos FARDC semblent se plaindre d'être mal commandés, de manquer d'équipements et même de nourritures...et en même temps il se murmure que leurs commandants affairistes notoires et anti-patriotes opportunistes détournent les millions qui sont alloués à l'armée. Tout cela ne peut que nuire à leur motivation au front. Bref faisons attention que l’enrôlement peut-être indiqué de nouvelles recrues crié à tue-tète par certains politiciens en mal d'idées ne soit une mauvaise bonne nouvelle qui cache l'essentiel ; le PR lui au moins insiste sur la conjoncture. A voir...

2. L'UA s'est permise de convoquer un dialogue intercongolais ! Y'a-t-il un réel conflit entre Congolais qui sont aujourd'hui tous derrière leurs soldats et même derrière leurs dirigeants quand il s'agit de condamner les Rwandais et Ougandais agresseurs. L'UA fait de l’ingérence hypocrite et complice en faisant croire que le problème de la crise sécuritaire eb cours concernerait des rebelles du M23 en tant que Congolais hais par d'autres alors qu'il est ici question des prétendus Congolais qui vouent d'abord leur loyauté au Rwanda qui en profite pour les utiliser à son compte. Le malin et ambigu Kamerhe a dernièrement appelé les M23 à quitter Bunagana s'ils sont Congolais. C'est tout dire. La proposition de l'UA est non seulement une ingérence intolérable pour un Congo souverain mais surtout une déformation orientée dans le sens d'une CI qui veut brimer notre souveraineté et nous imposer une idée qui ne rejoint pas notre vraie réalité. Quel que soit l'historique ambigu des Congolais Tutsi qui composent le M23, les Congolais leur reprochent aujourd'hui d'abord leur statut d'agresseurs derrière le Rwanda. Point donc besoin d'un énième dialogue intercongolais qui n'a aucune signification aujourd'hui, Kinshasa serait mieux inspiré de ne pas y répondre ou tout au plus de le recadrer. Voilà  !

3. Des accords entre Tshisekedi et Kagame et même  Museveni !
Dans ses pérégrinations de voyageur compulsif  et de jouisseur impénitent. notre PR s'est abandonné à signer des accords économiques où notamment il sous-traiter le raffinage de notre or à Kagame sans en référer au Parlement qui nous représente.  Aujourd'hui personne ne connait le contenu exact de ceux-ci et on nous dit qu'avec la brouille en cours ils auraient été  suspendus. Les vols quasi unilatéraux de Rwandair qui permettaient aux Rwandais de déverser ses infiltrés chez-nous ont été certes suspendus mais qu'en est-il dans le fond de tous ces arrangements confidentiels qui portent préjudice au pays ? Dans le cas d'espèce ils auraient du être en fait résilles, que nous réserve leur avenir avec des dirigeants qui comprennent tout en retard ? En effet Tshisekedi a cru ainsi réguler un trafic mais en fait il légalisait un pillage dont les premiers bénéficiaires étaient ses interlocuteurs pyromanes convertis en pompiers.

Que dire des accords commerciaux et sécuritaires signés avec Museveni toujours sans le regard de la représentation nationale ? Des centaines de millions de dollars pour quelques centaines de kilomètres, une force conjointe sans résultats visibles, les ADF toujours à l’œuvre. Tant mieux pour les routes à construire mais elles risquent à servir à la sortie quasiment à perte de nos minerais en contrepartie de quelques produits manufacturés venant du Rwanda. Bénéficierons-nous vraiment decette route ? Le doute est permis au vu de la légereté avec laquelle évolue le régime de Tshisekedi. Attendons la suite...



"En RDC, le président Félix Tshisekedi appelle les jeunes à « s’organiser en groupes de vigilance »
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/04/en-rdc-le-president-felix-tshisekedi-appelle-les-jeunes-a-s-organiser-en-groupes-de-vigilance_6148459_3212.html
Face à l’offensive de la rébellion du M23 dans l’est du pays, le chef de l’Etat en appelle à la jeunesse.

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Des personnes fuient l’avancée de la rébellion du M23 dans le district nord de Goma, le 2 novembre 2022. ALEXIS HUGUET / AFP

Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi a appelé jeudi 3 novembre soir « la jeunesse » de son pays à « s’organiser en groupes de vigilance » face à la rébellion du M23 qui, a-t-il réaffirmé, bénéficie de « l’appui du Rwanda ».
Le Rwanda a « des velléités expansionnistes, avec comme intérêt principal l’appropriation de nos minerais », a-t-il accusé, dans un message à la nation diffusé par la télévision nationale. « Pour ce faire, il s’active à déstabiliser l’est du Congo pour créer une zone de non-droit en vue d’assouvir ses appétits criminels », a poursuivi le président de la RDC, déplorant que les différentes initiatives diplomatiques engagées pour apaiser les tensions n’aient abouti à « aucun résultat tangible ».
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INFOGRAPHIE LE MONDE
L’est de la RDC est en proie depuis près de trois décennies aux violences de groupes armés, pour beaucoup hérités de guerres qui ont ensanglanté la région dans le sillage du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.

« La guerre exige des sacrifices »

Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce que Kigali conteste en accusant en retour la RDC de collusion avec un mouvement rebelle hutu implanté au Congo. « Fallacieuse accusation », a martelé Félix Tshisekedi. « La guerre qui nous est imposée (…) exige des sacrifices », a-t-il précisé, en appelant ses compatriotes à « taire [leurs] divergences » pour faire front. « La nation a besoin de l’engagement de toutes ses filles et de tous ses fils », a poursuivi le président.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En RDC, les rebelles du M23 gagnent du terrain dans l’est
Celui-ci a également demandé aux Congolais de « ne pas céder aux propos xénophobes et autres discours de haine ou de stigmatisation des communautés rwandophones ». Mais « en réponse à la forte demande de la jeunesse, a-t-il continué, j’invite celle-ci à s’organiser en groupes de vigilance en vue d’appuyer, d’accompagner et de soutenir nos forces armées ». Il a aussi « renouvelé » son appel aux jeunes qui en ont la vocation « à s’enrôler massivement » dans l’armée
Après plusieurs semaines d’accalmie, la rébellion du M23 est à l’offensive depuis le 20 octobre dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, où elle s’est emparée de plusieurs localités sur un axe routier stratégique desservant Goma, grande ville stratégique de l’est de la RDC. L’ambassadeur du Rwanda vient d’être expulsé par la RDC, qui a aussi annoncé en début de semaine le rappel de son chargé d’affaires à Kigali.
= https://linterview.cd/guerre-dans-lest-felix-tshisekedi-appelle-a-lactivation-du-processus-de-recrutement-des-jeunes-dans-larmee-loyaliste/
= https://actualite.cd/2022/07/02/rdc-sama-lukonde-rassure-que-son-gouvernement-facilitera-le-recrutement-des-jeunes-dans

"Programmation militaire: 18 200 soldats à recruter par les FARDC - 18 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/18/programmation-militaire-18-200-soldats-recruter-par-les-fardc



"Agression de la RDC : l’Union africaine programme un « 3ème Dialogue de paix intercongolais » à Nairobi - octobre 30, 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/10/30/agression-de-la-rdc-lunion-africaine-programme-un-3eme-dialogue-de-paix-intercongolais-a-nairobi/
Kinshasa, 30 octobre 2022 (ACP).- L’Union africaine (UA) a programmé, au regard de la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, la tenue d’un « 3ème Dialogue de paix intercongolais » à Nairobi, dans un communiqué signé dimanche à Addis Abeba (Ethiopie) parvenu à l’ACP.
« Le Président en exercice de l’Union africaine, Président du Sénégal, Macky Sall, et le  président de la Commission,  Moussa Faki Mahamat, expriment leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces orientales de la République démocratique du Congo. Ils  appellent toutes les parties prenantes à participer, de bonne foi, au Troisième Dialogue de paix intercongolais  qui se tiendra à Nairobi du 04 au 13 novembre 2022 », note le communiqué.
Les deux hauts cadres de l’UA ont exhorté en outre « toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue constructif dans le cadre du mécanisme existant ».
Dans ce document, ils expriment, enfin, leur « soutien total à la feuille de route de Luanda visant à normaliser les relations politiques entre la RDC et le Rwanda ».
Voici ci-dessous ledit communiqué :
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" Convocation d’un troisième “dialogue-intercongolais” ? Tshisekedi devant un fait accompli! - Nov 1, 2022
= https://congokin.blog/?p=1042
Serait-ce un autre dialogue de refondation de l’État ou un dialogue pour apaiser le M23 qui marche sur Goma? Le dialogue ne serait-il pas un encouragement aux autres rebelles du Sud-Kivu de marcher sur Bukavu? On ne devrait pas rouvrir la boite à pandore.
La capitulation au M23 et a Kagame doivent être exclus compte tenu de leurs coûts pour la nation. La solution la moins onéreuse passe d’abord par le renversement du régime tribaliste et inefficient de Tshisekedi; ensuite l’établissement d’un régime d’exception qui sanctionnera sévèrement notamment les discours haineux et l’ethnicisme.

"RDC : l’Union africaine, « extrêmement préoccupée », appelle à un cessez-le-feu immédiat -31 octobre 2022
=  https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/10/31/rdc-l-union-africaine-extremement-preoccupee-appelle-a-un-cessez-le-feu-immediat_6147985_3212.html
Dans l’est du pays, les combats s’intensifient contre la rébellion du M23 que Kinshasa accuse Kigali de soutenir.

L’Union africaine (UA) s’est déclarée « extrêmement préoccupée » dimanche 30 octobre par la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est troublé de la République démocratique du Congo (RDC), appelant à un cessez-le-feu immédiat.
L’UA « appelle toutes les parties à établir un cessez-le-feu immédiat, à respecter le droit international, la sécurité des civils et la stabilité aux frontières de tous les pays de la région », dans un communiqué conjoint signé par le président en exercice de l’Union africaine, le président sénégalais Macky Sall, et le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Crise dans l’est de la RDC : l’embarras de la communauté internationale  
« Ils exhortent en outre toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue constructif, dans le cadre du mécanisme existant, le cadre de paix, de sécurité et de coopération de l’Union africaine pour la RDC et la région, et du dialogue de paix intercongolais de la communauté d’Afrique de l’Est », selon les termes du communiqué. A cet égard, « ils appellent toutes les parties à participer de bonne foi au troisième dialogue de paix intercongolais qui se tiendra à Nairobi du 4 au 13 novembre 2022 ».

Expulsion de l’ambassadeur du Rwanda en RDC

En outre, l’UA exprime son « soutien total à la feuille de route de Luanda visant à normaliser les relations politiques entre la RDC et le Rwanda » et encourage le président angolais « Joao Lourenço à poursuivre sa mission en tant que facilitateur d’un dialogue constructif entre les deux pays frères, la RDC et le Rwanda ».
Kinshasa a annoncé samedi l’expulsion de l’ambassadeur du Rwanda en RDC, alors que s’intensifient dans l’est de la RDC les combats contre la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars), que Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Crise dans l’est de la RDC : l’embarras de la communauté int

"Agression rwandaise : « Le chef de l'État ne doit pas aller aux négociations de Nairobi tant qu'il n'y a pas dialogue inter-rwandais », (Francis Kalombo)
- 3.11.2022

= https://7sur7.cd/2022/11/02/agression-rwandaise-le-chef-de-letat-ne-doit-pas-aller-aux-negociations-de-nairobi-tant
Francis Kalombo, porte-parole adjoint de Moïse Katumbi, a dans une interview accordée à 7SUR7.CD le mardi 01 novembre 2022, suggéré au président de la République Félix Tshisekedi de boycotter les assises de Nairobi sur les violations liées aux combats entre les FARDC et le M23.
Francis Kalombo invite le chef de l'État à lancer un appel patriotique à toutes les couches sociales et politiques du pays.
« Il faut que le président lance un appel patriotique et tout le monde viendra. C'est maintenant que le peuple est encore avec lui, car le peuple est contre cette agression et nous allons nous mettre debout comme un seul homme. Moi, je pense que le président et la délégation congolaise ne puissent pas y aller aux négociations de Nairobi », a déclaré Francis Kalombo.
À l'en croire, avant d'aller parler du dialogue inter-congolais, il faut qu'on exige d'abord les négociations inter-rwandaises entre le régime de Kigali et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
« Qu'on exige d'abord les négociations inter-rwandaises, nous n'allons pas nous en sortir quand on va nous demander de négocier avec le M23 et de ne pas demander au Rwanda de négocier avec le FDLR, parce que le problème aujourd'hui, c’est le FDLR (…) Mais quand il faut faut négocier, on nous oblige nous et pas le Rwanda », a-t-il martelé.
Et de poursuivre : « Il faut que l'Union africaine prenne une décision une fois pour toute. Les négociations du dialogue inter-congolais qu'on nous impose par l'Union africaine et la communauté internationale, nous disons non, aussi longtemps qu'il n'y a pas l'exigence du dialogue inter-rwandais ».
Il sied de rappeler que lors d'une déclaration rendue publique à Kinshasa, la majorité au pouvoir (union sacrée de la nation), a appelé à une mobilisation générale des Congolais pour défendre l'intégrité du territoire national derrière les FARDC contre l'agression rwandaise.



" RDC - Rwanda: Tshisekedi et Kagame signent trois accords commerciaux - 26.06.2021
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-rwanda-tshisekedi-et-kagame-signent-trois-accords-commerciaux/2286491
-À l’issue d’un tête-à-tête entre les deux Présidents à Goma, en terre congolaise.
La République démocratique du Congo et son voisin le Rwanda ont conclu, samedi, trois accords commerciaux à l’issue d’un tête-à-tête entre les Présidents des deux pays à Goma, en terre congolaise, et ce, plus d’un mois après l’éruption du volcan Nyiragongo qui a eu des répercussions au Rwanda.


Le premier accord conclu porte sur la promotion et la protection des investissements entre les deux pays ; le second a pour objet une convention entre les deux pays en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, selon le communiqué final publié à l’issue du tête-à-tête entre les deux dirigeants, retransmis en direct par les télévisions publiques des deux pays.
Le troisième protocole d’accord concerne l'exploitation de l’or et implique la société congolaise aurifère (SAKIMA SA) ainsi que la société rwandaise DITHER LTD.
« Nous avons perdu tant d'années à vivre, en nous regardant en chiens de faïence, en vivant en tensions et en situation de guerre, mais aussi à partager la haine, maintenant ça suffit », a déclaré le Président congolais Félix Tshisekedi, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue rwandais, Paul Kagame.

Tshisekedi a encore défendu l’état de siège décrété depuis, mai dernier, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, tourmentées par la violence des groupes armés.
« Le phénomène qui se passe chez nous est très complexe », a déclaré Tshisekedi pointant la responsabilité de l’armée congolaise ainsi que celle des pays voisins à partir desquels sont menés des incursions ».
Paul Kagame a soutenu qu’il « n'est pas possible de rétablir la paix lorsque les pays voisins connaissent une certaine instabilité ».
« C'est pourquoi, le Président Tshisekedi et moi-même convenons que l'absence de paix et de stabilité ne doit pas devenir une situation permanente dans nos deux pays. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous habituer à cette situation », a ajouté le Président rwandais.
Avant le tête-à-tête qui s’est tenu dans un luxueux hôtel de Goma, ville frontalière avec le Rwanda, Félix Tshisekedi a emmené Kagame en visite pour évaluer les dommages causés par la récente éruption du Volcan Nyiragongo au Nord de Goma. La veille, Kagame au volant de sa jeep a fait de même lors de la visite de Tshisekedi à Gisenyi, au Rwanda.

"RDC-Rwanda : quels accords importants lient les deux pays ? - 20-06-22
= https://www.digitalcongo.net/article/62b05efd1ccb9ddb4d60fd86/
Le Conseil supérieur de la défense a demandé mercredi 13 juin dernier au gouvernement de la République de suspendre tous les protocoles d’accord, accords et conventions conclus avec le Rwanda.
Mais quels sont ces accords et conventions ? Quelle est leur nature ? Depuis 2006, plusieurs accords et convention ont été signés entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda et la plupart sont militaires.


En 2012 par exemple, Paul Kagame et Joseph Kabila ont signé au nom de leurs pays un accord sur le principe d’une force internationale armée et neutre pour éradiquer le Mouvement du 23 mars (M23) et les rebelles rwandais des FDLR dans l’Est de la RDC. Cette force avait la mission de patrouiller et sécuriser les zones frontalières.
Le dernier accord entre les deux pays remonte en 2021. Félix Tshisekedi et Paul Kagame vont signer trois accords commerciaux. Le premier accord porte sur la promotion et protection des investissements entre les deux pays voisins. Le deuxième est une convention en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu.
Enfin le troisième, c’est un protocole d’accord qui concerne l’exploitation de l’or impliquant ainsi la société congolaise aurifère (SAKIMA SA) et celle de la société rwandaise Dither LTD.
Officiellement donc, aucun accord militaire n’a été conclu avec le Rwanda sous Félix Tshisekedi. D’ailleurs, avant d’activer le M23, Kagamé n’a pas caché sa déception de voir la RDC signer un accord de coopération militaire avec l’Ouganda sans associer le Rwanda.
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220616-rdc-tous-les-accords-sign%C3%A9s-avec-le-rwanda-suspendus-apr%C3%A8s-un-conseil-de-d%C3%A9fense

"Tshisekedi –Museveni : Une rencontre à fort enjeu économique et sécuritaire -16.06.2021
= https://lepotentiel.cd/2021/06/16/tshisekedi-museveni-une-rencontre-a-fort-enjeu-economique-et-securitaire/
Les présidents congolais et ougandais Félix Tshisekedi et Yoweri Museveni se sont rencontrés, mercredi 16 juin, à la frontière entre la RDC et l’Ouganda. Les deux chefs d’État ont présidé le lancement des travaux de construction pour la modernisation des routes Mpondwe-Kasindi-Beni, Beni-Butembo et Bunangana-Rutshuru-Goma. Il s’agit d’une route d’une grande importance économique surtout en termes d’échanges commerciaux pour Kampala et Kinshasa. Le projet destiné à ouvrir la RDC la voie à l’Afrique de l’Est et à l’océan indien, a connu un coup d’accélérateur au mois de mai 2021 avec les signatures des accords politiques et techniques entre les deux pays. L’intérêt pour cette route n’est donc pas qu’économique. Il est aussi d’ordre sécuritaire dès lors que l’axe Kasindi-Beni est souvent utilisé par des combattants ADF en vue de tendre des embuscades contre les véhicules et les motos appartenant aux commerçants.

Le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, ont eu un tête-à-tête d’une heure, mercredi 16 juin à Mpondwe, ville ougandaise (district de Kasese). Ils ont, entre autres, parlé de la situation sécuritaire.
Outre le projet de construction des routes en RDC, M. Museveni a indiqué qu’il est « heureux » qu’il ait « discuté de la question de la sécurité dans la région » avec son homologue congolais.
La rébellion ougandaise d’Allied democratic forces (ADF) présente sur le sol congolais depuis 1995 est accusée des massacres à grande échelle des milliers de civils depuis plus de six ans.
Acculés dans la région de Beni, les combattants ADF se sont dispersés jusqu’en Ituri où ils ont multiplié récemment des attaques contre des civils dans le territoire d’Irumu.

Les enjeux économiques
Trois axes routiers seront construits entre la RDC et l’Ouganda grâce aux accords politiques et techniques signés en mai dernier entre les deux États. Il s’agit des axes : Kasindi-Beni, Beni-Butembo et Bunagana-Rutshuru-Goma pour un coût total estimé à environ 300 millions USD. Les enjeux sont avant tout commerciaux. La RDC devrait s’ouvrir davantage à l’Afrique de l’Est d’où elle importe plusieurs produits manufacturés.
« Les importations viennent de l'océan indien au port kényan de Mombasa et, c'est la route utilisée pour l'intérieur notamment Beni, Goma, Bunia, Kisangani. C'est une route d'une très grande importance pour nous. Ce qui change, c'est le problème de temps, là où on pouvait faire trois, quatre, cinq jours en moins de deux jours on peut partir de Butembo, Beni et atteindre le port de Mombasa, il n'y a pas de communes mesures entre une route à terre bâtie qui est sujette aux caprices du climat par rapport à une route asphaltée », a fait savoir l’ambassadeur de la RDC en Ouganda, Jean Pierre Massala, qui est présent à Mpondwe.
La réhabilitation de ces routes va également aider la RDC à augmenter le taux de ses exportations vers l’Ouganda et l’Afrique de l’Est. Actuellement, l'Ouganda exporte beaucoup vers la RDC. En 2020, par exemple, les exportations ougandaises vers la RDC constituées des produits manufacturés sont estimées à 900 millions USD.

« L'Ouganda exporte pratiquement les matériaux de construction parce qu'ils ont beaucoup d'usines », a, selon la source, indiqué le diplomate congolais en poste à Kampala.
Les exportations congolaises demeurent faibles et informelles notamment à cause de l'insécurité dans les zones frontalières, principalement à Beni. « Nous exportons les produits agricoles, mais il faut que la sécurité soit assurée. Dans les zones comme Beni, Kamango nous avons le cacao, le café, le thé, du bois », a confié l’ambassadeur Jean Pierre Massala.
La RDC s’est érigée en consommateur des produits ougandais. Le projet de construction des routes Kasindi-Beni, Beni-Butembo et Bunagana-Rutshuru-Goma devrait ouvrir à la RDC la voie à l’Afrique de l’Est et à l’océan indien. Le projet devrait aussi préparer l’adhésion de la RDC à la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est.
Les travaux seront exécutés par une entreprise indienne basée en Ouganda. Le coût total des travaux est d’environ 300 millions USD. L’entreprise indienne va financer les travaux à hauteur de 60% tandis que l’Ouganda et la RDC vont apporter chacun 20%.


= https://7sur7.cd/2022/11/01/rdc-deterioration-de-la-securite-dans-le-kivu-les-usa-appellent-le-m23-se-retirer-de-ses
= https://actualite.cd/2022/11/05/rdc-ndavishimiye-et-kenyatta-demandent-aux-pays-membres-de-leac-daccelerer-le-processus
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/02/rdc-les-deputes-nationaux-de-la-plateforme-ensemble-pour-le-changement-saluent
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/02/etat-de-siege-nous-demander-de-ne-pas-faire-un-debat-sur-une-situation-qui-est-en-train
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/04/rdc-le-rwanda-en-realite-des-velleites-expansionnistes-avec-comme-interet-principal


"Pourquoi la crise sécuritaire s’est aggravée dans l’est de la RDC ? - 3 novembre 2022
= https://www.bbc.com/afrique/articles/c9r46drv3eeo

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Des réfugiés congolais, fuyant les combats entre les rebelles du M23 et les forces gouvernementales de la République démocratique du Congo, traversent la zone frontalière de Rutshuru, en province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 26 octobre 2022.

Les rebelles du M23 ont pris, le 29 octobre dernier, le contrôle de Kiwanja et Rutshuru-centre, des grandes cités stratégiques de la province du Nord-Kivu, situées à une quarantaine de kilomètres de la ville de Goma.  
Le Kenya va déployer un contingent dans le cadre d'une force régionale de maintien de la paix dans l'est de la République démocratique du Congo. Les troupes kenyanes aideront à stopper l'avancée des rebelles du M23.

Que s'est-il passé ?

"C’était trop tôt vers 5 heures du matin quand on a entendu des détonations d’armes. Nous avons fui chacun dans sa direction", raconte au correspondant local de la BBC Shukuru Yvonne, mère de trois enfants. Elle dit avoir marché des kilomètres à pied avec deux de ses enfants pour trouver un abri.
« Les rebelles du M23 sont entrés samedi matin. L’armée avait quitté Kiwanja et Rutshuru-centre avant leur arrivée. Mais nous espérons que l'armée va récupérer ces cités parce que beaucoup de personnes qui avaient fui Bunagana sont dans cette zone », a déclaré à la BBC, Patient Komayombi, président de la dynamique de la société civile du Rutshuru.
Cette situation a provoqué le déplacement des milliers de personnes qui manquent de tout.
"Nous avons pris la ligne de Goma à pied ; Alors nous sommes arrivés hier vers 18h. J’ai un mari et trois enfants. Mais je ne sais pas où il se trouve actuellement. Nous étions ensemble. Quand nous avons quitté précipitamment la maison en ordre dispersé, il tenait l'un de nos enfant. On pouvait entendre les coups de feu. Mais je ne sais pas où il est passé tellement qu'on était nombreux", témoigne Yvonne.
Ces personnes déplacées ont besoin de toute urgence d’eau, de nourriture, d’assistance médicale, d’abris et autres bien de première nécessité, selon les humanitaires.
En réaction, les habitants de la ville de Goma sont descendus dans les rues le 30 et 31 octobre pour condamner le soutien présumé du Rwanda au Mouvement du 23 mars (M23). 
Dans leurs revendications, certains manifestants ont demandé l’intervention de la Russie et de la Chine pour arriver à mettre fin aux tueries dans cette partie de la République démocratique du Congo.
  • 6 points pour comprendre l'origine des tensions entre la RD Congo et le Rwanda21 juin 2022
  • Qui sont les rebelles du M23 en RD Congo et que veulent-ils ?2 juin 2022
  • Les opérations de maintien de la paix doivent-elles être maintenues en Afrique ?  7 septembre 2022

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu a, dans une communication diffusée à la télévision nationale, demandé à la population de ne pas organiser de manifestation afin de ne pas donner l’occasion à d’autres groupes armés de semer encore plus d’insécurité dans la zone.
Les autorités congolaiseses accusent les rebelles du M23 d’être soutenus par l’armée rwandaise, ce que rejette Kigali. A son tour, le Rwanda accuse l’armée congolaise de prêter main forte aux rebelles hutu rwandais, FDLR, accusation que Kinshasa refute.
C’est depuis juin dernier que les rebelles du M23 ont pris le contrôle de la cité frontalière de Bunagana.

La réaction de la RDC

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Face à cette progression rapide des rebelles du M23 sur le territoire congolais en moins d’une semaine, le président Félix Tshisekedi a convoqué de toute urgence une réunion élargie du Conseil supérieur de défense pour évaluer la situation.
« Le Président de la République a d'abord réuni les membres du gouvernement originaires de cette partie du pays. Ensuite, il a présidé la réunion du conseil supérieur de la défense, a l’issue de laquelle le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a été instruit pour notifier à l'ambassadeur rwandais son expulsion, ce qui a été fait aujourd'hui », a rapporté Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement au cours d’un point de presse tenu à le 31 octobre dans la soirée à Kinshasa.
C’est dans l’après-midi du 31 octobre que Vincent Kagera, ambassadeur rwandais en RDC a quitté le pays.
« Ici, nous dénonçons cette attitude belliqueuse de Kigali pour laquelle nos forces armées répondront jusqu'au sacrifice suprême pour qu'aucun centimètre carré de la République démocratique du Congo ne puisse être cédé », a précisé le porte-parole congolais.

La réplique du Rwanda
Dans un communiqué, le gouvernement Rwandais, a noté avec regret, la décision de Kinshasa d'expulser Vincent Kagera.  Pour le Rwanda, le gouvernement de la RDC continue de faire porter au Rwanda la responsabilité de ses propres échecs de gouvernance et de sécurité.  
Les forces de sécurité rwandaises à la frontière avec la RDC sont désormais placées en état d’alerte, selon le communiqué, et continuent de surveiller l'escalade congolaise. Kigali promet de donner prochainement sa position en réponse aux décisions prises par Kinshasa.

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En juin dernier, plusieurs décisions avaient déjà été prises contre le Rwanda. Le gouvernement avait suspendu tous les protocoles d’accord, accords et conventions conclus avec son voisin.

Autres réactions

La MONUSCO a condamné l’offensive des M23 qu’elle a qualifié d’inacceptable dans les localités de Kiwanja et Rutshuru et les attaques contre les populations civiles, dont les frappes ont occasionné des pertes en vies humaines.
La MONUSCO a également condamné la persistance des messages de haine et incitatifs à la violence, en hausse dans ce contexte de détérioration de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu et de détresse des populations civiles qui cherchent refuge vers des zones sécurisées.
Quatre casques bleus ont été blessés au cours de ces affrontements.
Au moins un camion appartenant aux forces de l'ONU a été brûlé dans la nuit de mardi à mercredi lorsque des "civils en colère" ont attaqué le convoi des forces qui se "retirait tactiquement" d'une zone prise par les rebelles du M23 après des affrontements. Un journaliste local a déclaré à la BBC que "des civils en colère" ont attaqué le convoi au-dessus de Kanyaruchinya, à moins de 10 km au nord de Goma, blessant certains membres du personnel de l'ONU dans le convoi. Dans un communiqué, la MONUSCO a déclaré que les casques bleus ont tiré pour disperser la foule et "ont réussi à quitter les lieux", ajoutant que deux de ses ingénieurs du Bangladesh ont été blessés. Mardi après-midi, les casques bleus - qui combattent aux côtés de l'armée nationale - ont déclaré qu'ils se retiraient "stratégiquement et tactiquement de Rumangabo".

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La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo a annoncé dans un communiqué avoir élevé le niveau d'alerte de ses troupes pour soutenir l'armée congolaise.
Pour sa part, l'Union africaine (UA) s’est déclarée extrêmement préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est troublé de la République démocratique du Congo et a appelé à un cessez-le-feu immédiat.
Elle a demandé à toutes les parties de respecter le droit international, la sécurité des civils et la stabilité aux frontières de tous les pays de la région, peut-on lire dans un communiqué conjoint signé par le président en exercice de l'Union africaine, le président sénégalais Macky Sall, et le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat.
L’UA recommande à toutes les parties de participer de bonne foi au troisième Dialogue de paix inter-congolais qui se tiendra à Nairobi du 4 au 13 Novembre 2022. 

Il en est de même des États-Unis qui condamnent fermement la reprise des combats par le groupe armé du Mouvement du 23 mars (M23) en République démocratique du Congo et déplorent les souffrances humaines, notamment les déplacements forcés et les tueries de civils.
Les États-Unis appellent à la cessation immédiate des hostilités et au respect des droits de l'homme ainsi que du droit international humanitaire. 
L’Union européenne, a dans un tweet, dit s’associer aux communiqués de l’Union africaine et du Secrétaire général des Nations Unies à la suite de la recrudescence des violences dans l’Est de la RDC. Elle affirme sa solidarité à l’égard des milliers de civils à nouveau durement impactés par ces violences.
Le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait reçu le 30 octobre dernier, l’envoyé spécial du Président angolais Joao Lourenço. Tete Antonio, ministre des Relations Extérieures de l'Angola, a déclaré, au sortir de cette rencontre, que son message s'inscrivait dans le cadre de la concertation permanente entre les deux chefs d'État sur la coopération bilatérale mais aussi sur les dossiers liés à la Paix et la Sécurité dans l'Est de la RDC.
« Le Président Lourenço assure la médiation entre la RDC et le Rwanda dans le cadre de la CIRGL se poursuit afin de trouver une solution pacifique au différend entre Kinshasa et Kigali via l'application de la feuille de route de Luanda établie en juillet 2022 », a affirmé l’envoyé spécial angolais à la presse congolaise.

Quelle lecture faire de ces derniers évènements ?
Le retour des combats peut s’expliquer par trois faits, selon l’analyste politique congolais Christian Moleka.
Il s’agit tout d’abord de l’ambiguïté du gouvernement congolais dans sa stratégie sécuritaire dans la sous-région.
« Au début de son mandat le président Félix Tshisekedi avait commencé par un rapprochement bilatéral avec Kagame, avec les M23. Ensuite, il a fait un rétropédalage qui a fait que plusieurs mécanismes qui étaient développés, avaient été stoppés », a expliqué l’analyste congolais.
Ensuite, il y a l’isolement de Paul Kagame et sa volonté de garder une mainmise dans l’agenda sécuritaire dans l’est du Congo.
Le Rwanda considère les rebelles Hutu  rwandais du FDLR, actifs en RDC, comme un danger pour sa sécurité.
A en croire les propos de Christian Moleka, Kinshasa a privilégié une coopération bilatérale avec l’armée ougandaise  entraînant des conséquences économiques  qui réduisent l’influence du Rwanda dans la partie est du pays.  Des projets comme celui de la construction de la route Kasindi-Goma-Butembo, ce qui développement un partenariat économique entre les deux pays au détriment du Rwanda  qui est en guerre d’influence et de positionnement contre l’Ouganda  autour de beaucoup de projets notamment celui du chemin de fer.
« La reprise des combats correspond avec le déploiement des forces ougandaises et les travaux de la route du poste frontalier de Kasindi », fait remarquer l’analyste congolais.
Et la troisième chose, selon lui, c’est le refus de Kinshasa de négocier avec les rebelles du M23.
L’option militaire sert à imposer ce dialogue que le président congolais refuse.
L’Angola a toujours cherché à faire le pont depuis la prise de Bunagana.
Pour Christian Moleka, l’Angola le fait avec l’appui de l'Union africaine et du gouvernement Américain.
Depuis la mise en œuvre de la feuille de route et des rencontres, il y avait certainement très peu d’avancée et le but de l’Angola aujourd’hui est d’emmener les deux parties à la table de négociation et tenter d'activer la mise en œuvre de la feuille de route afin d’apporter une réponse diplomatique à la crise sécuritaire.


PS RDC : Un militaire rwandais ayant fui son bataillon à Kingi remis aux FARDC par la Monusco -  5 novembre 202
= https://actualite.cd/2022/11/05/rdc-un-militaire-rwandais-ayant-fui-son-bataillon-kingi-remis-aux-fardc-par-la-monusco



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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 6/11/2022, 8:29 pm

Muyaya, l'homme  du nouveau narratif vient de faire encore une  déclaration affligeante  qui est autant un démagogique aveu d'impuissance qu'une pitoyable fuite en avant pour se disculper. Il clame sans honte "qu'on nous force la main pour aller négocier avec des groupes terroristes". Qui donc alors que tous les bons observateurs le voyaient venir sauf le pouvoir en place, la fameuse 'diplomatie agissante' est une douce illusion d'optique : la CI écoute nos jérémiades sur l'agression des voisins sans jamais s'engager plus, elle les laisse parader avec leur arrogance d'intouchables. C'est comme si on nous assignait devant un fait accompli, tellement nous serions incapables du moindre souhait souverain.

Que pense répondre et comment le pouvoir en place que représente Muyaya face à cette bravade dans laquelle même l'UA s'est inscrite ? . Voilà à ce stade la seule question qui compte !



"Les regrets de Patrick Muyaya : "on nous force la main pour aller négocier avec des groupes terroristes" 05.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113192_les_regrets_de_patrick_muyaya_on_nous_force_la_main_pour_aller_negocier_avec_des_groupes_terroristes.html


"Convocation d’un troisième “dialogue-intercongolais” ? Tshisekedi devant un fait accompli! - NOV 1, 2022
= https://congokin.blog?p=10428

"Tensions RDC-RWANDA : Kinshasa et Kigali maintiennent le dialogue politique comme moyen de résolution de la crise entre les deux pays (Tripartite ) 06.11.2022
= https://vraies-infos.net/2022/11/06/tensions-rdc-rwanda-kinshasa-et-kigali-maintiennent-le-dialogue-politique-comme-moyen-de-resolution-de-la-crise-entre-les-deux-pays-tripartite-de-luanda/

"Tensions RDC-RWANDA : Kinshasa et Kigali maintiennent le dialogue politique comme moyen de résolution de la crise entre les deux pays (Tripartite de Luanda) - 06.11.2022
= https://vraies-infos.net/2022/11/06/tensions-rdc-rwanda-kinshasa-et-kigali-maintiennent-le-dialogue-politique-comme-moyen-de-resolution-de-la-crise-entre-les-deux-pays-tripartite-de-luanda/

"M23 en RDC – Patrick Muyaya : « Le comportement du Rwanda n’est en rien différent de celui de la Russie » 4 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1390528/politique/m23-en-rdc-patrick-muyaya-le-comportement-du-rwanda-nest-en-rien-different-de-celui-de-la-russie/

"Le Sénat sollicite l’appui de la Chine au Conseil de sécurité pour le retrait immédiat du M23 - 06.11.2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/11/06/le-senat-sollicite-lappui-de-la-chine-au-conseil-de-securite-pour-le-retrait-immediat-du-m23/


"RDC: des soldats rwandais aux côtés des combattants du M23, de nouvelles preuves - 5 novembre 2022 -
= https://actualite.cd/2022/11/05/rdc-des-soldats-rwandais-aux-cotes-des-combattants-du-m23-de-nouvelles-preuves
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/05/recents-combats-dans-lest-des-nouveaux-elements-attestent-le-soutien-du-rwanda-aux-terroristes-du-m23-kst.html/119892/

"RDC: le ministre de la Défense auditionné au Parlement sur l'avancée du M23 - 04/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221104-rdc-le-ministre-de-la-d%C3%A9fense-auditionn%C3%A9-au-parlement-sur-l-avanc%C3%A9e-du-m23

"RDC: aux portes de Goma, les déplacés se retrouvent dans des conditions difficiles -  05/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221105-rdc-aux-portes-de-goma-les-d%C3%A9plac%C3%A9s-se-retrouvent-dans-des-conditions-difficiles

"Le Rwanda estime que la "désescalade est possible" en RDC - 03.11.2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-rwanda-tensions-m23-expulsion-ambassadeur-arriv%C3%A9e-forces-kenyanes/a-63643191

"RDC-M23: le gouvernement dit documenter sur la participation ou non de l’Ouganda ces derniers jours aux côtés des rebelles à Rutshuru - 1 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/01/rdc-m23-le-gouvernement-dit-documenter-sur-la-participation-ou-non-de-louganda-ces

"RDC: 50.000 déplacés par la reprise des combats dans l'est, s'inquiète l'ONU 6 1 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/01/rdc-50000-deplaces-par-la-reprise-des-combats-dans-lest-sinquiete-lonu

"RDC-Rutshuru: Human Rights Watch redoute des “exactions généralisées” après l’expansion des zones sous contrôle du M23 à Rutshuru - 1 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/01/rdc-rutshuru-human-rights-watch-redoute-des-exactions-generalisees-apres-lexpansion-des

"Agression dans l’Est : Kinshasa annonce retracer l’implication de Kampala aux côtés du M23 - 1 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/01/agression-dans-lest-kinshasa-annonce-retracer-limplication-de-kampala-aux-cotes-du-m23.html/119422/

"RDC : Face à « l’attitude belliqueuse de Kigali, les FARDC répondront jusqu’au sacrifice suprême » (Patrick Muyaya) - 1 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/01/rdc-face-a-lattitude-belliqueuse-de-kigali-les-fardc-repondront-jusquau-sacrifice-supreme-patrick-muyaya.html/119427/

"Vincent Karega : « Entre la RDC et le Rwanda, les relations sont très froides mais pas surgelées » - 3 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1390216/politique/vincent-karega-entre-la-rdc-et-le-rwanda-les-relations-sont-tres-froides-mais-pas-surgelees/

" Kiosque du 05.11.2022/RDC-Rwanda: Guerre inévitable? - 6 novembre 2022
= https://www.congoindependant.com/rdc-rwanda-guerre-inevitable/


= https://actu30.cd/2022/11/agression-de-la-rdc-par-le-m23-rwanda-des-forces-sociales-et-politiques-dans-la-rue-le-samedi-19-novembre/
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/01/washington-accuse-une-nouvelle-fois-le-rwanda-de-soutenir-des-groupes-armes-en-rdc
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/31/combats-fardc-m23-lue-appelle-a-la-mise-en-oeuvre-effective-des-engagements-politiques-de-luanda-et-de-nairobi.html/119414/
= https://www.congoindependant.com/lue-appelle-a-la-cessation-immediate-des-hostilites-au-retrait-du-m23-des-zones-occupeeset-se-tient-a-disposition-pour-accompagner-les-efforts-en-cours/
= https://www.congoindependant.com/24-heures-apres-lannonce-de-lexpulsion-de-vincent-karega-felix-tshisekedi-recoit-lemissaire-de-joao-lourenco/


"ACTU EXPLIQUÉE 06.11 - FATSHI DEVANT UN FAIT ACCOMPLI : L'EAC EXIGE L'INTÉGRATION DU M23 À NAIROBI"



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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 7/11/2022, 4:56 pm

Notre pays comptabilise hélas un  quart de siècle de violences à l'Est survenues des suites exportées du génocide rwandais de 1994. Aujourd'hui la tension est montée d'un cran entre la RDC et le Rwanda depuis la résurgence fin 2021 du M23 que Kigali utilise pour continuer l'exploitation frauduleuse de nos richesses. Faut-il négocier avec le M23 ?

"Gare à la négociationnite", écrit l'éditorialiste ; je dirais plus "malheur à  la negociationnite pour notre pays" ! Pour négocier il faut être au moins à deux et non seulement Kagame n'est pas un partenaire  fiable capable de dialogue étant de façon vitale avec le Congo dans une position d'exploiteur, son Rwanda ne peut survivre que du butin pillé chez-nous. Mais aussi la CI le laisse commettre ses forfaitures. Les relations entre États fondées sur des intérêts et des rapports de force qui s'en suivent, conduisent inéluctablement les plus forts d'entre eux de les poursuivre si besoin par la guerre et nous y sommes. Et les failles de Kinshasa qui ont d'ailleurs transpiré à travers sa dernière  adresse à la Nation ont pour noms confusion, contradiction et impréparation. Quand le PR flatte la fibre patriotique en appelant la population à l'unité et à la mobilisation générale, il oublie qu'il n'a pas toujours été tendre avec elle - combantaba, ndoki -, et l'influence et les actions des étrangers comptent encore pour beaucoup dans notre système ; quand il condamne le M23, oublie-t-il qu'il a déclarés les banyamulenge Congolais à  part entière ; quand il veut nous convaincre d'aller si besoin à la guerre totale avec le Rwanda ne sait-il pas qu'une guerre se prépare, d'autant que vu notre position et à  suivre la chronologie de ses propos on voit bien que son classement rhétorique du M23 en groupe terroriste était déjà ambigu.

Ils nous disent  qu'on les force à aller négocier avec les terroristes qui tuent nos Citoyens mais qui donc, preuve pitoyable d'impuissance d'un pays incapable d'assurer sa souveraineté. Refusez cette trahison jusqu'au bout. les dialogues ont toujours été  des poisons nous apportés par les étrangers : mixages et brassages n'ont fait qu’infiltrer des ennemis dans nos institutions et notre armée ; voilà le résultat criminel !
Une position ferme et une armée dissuasive sur le terrain, voilà  ce qu'il faut pour défendre notre pays agressé ! C'est encore possible...



"Gare à la « négociationnite » - 07/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/gare-a-la-negociationnite/
Pur produit des rapports de forces militaires, le Président rwandais serait- il vraiment soluble dans l’alchimie diplomatique? Il y a quantité de raisons d’en douter. De même que qui a bu boira, de même qui a violé, violera.

Voilà qui conduit à privilégier la deuxième option. Maintes fois agressée au vu et au su de l’humanité entière, la RDC devrait faire sienne certaines citations de grands stratèges militaires pour défendre sa souveraineté. « La guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens« , notait l’officier doublé de théoricien militaire prusse Clausewitz. Aux ayatollahs de la diplomatie pour de la diplomatie, le chancelier Bismarck faisait remarquer: »la diplomatie sans les armes, c’est la musique sans instruments« .
Il va donc sans dire que si Kinshasa ne saurait faire l’économie de la logique militaire. Tant il est vrai que celui qui veut la paix prépare la guerre. L’expérience a suffisamment montré et démontré que le pouvoir rwandais fait peu de cas d’accords conclus sur tapis vert, c’est-à-dire dans les palais présidentiels et autres palaces des capitales africaines.
Au demeurant, même la mobilisation générale décrétée par le Président Tshisekedi ne peut être efficace que si elle s’inscrit clairement dans une logique de guerre. Car c’est au front que nos vaillants militaires laveront l’affront.

"« Le M23 peut regagner les discussions de Nairobi à condition de se retirer de tous les territoires occupés » (Muyaya) - 07.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113232_le_m23_peut_regagner_les_discussions_de_nairobi_a_condition_de_se_retirer_de_tous_les_territoires_occupes_muyaya.html
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Muyaya_ptarick_22_21455_jpg_711_473_1
Patrick Muyaya

"Aujourd'hui, on parle de traîtrise justement parce que de manière permanente, on a voulu infiltrer des gens qui, lorsque le mot d'ordre est donné,  perturbent tous les plans. L'idée aujourd'hui est que le M23 se retire des positions occupées jusqu'à une délimitation qui avait été faite avant d'être réintégré dans le processus de Nairobi comme tous les groupes armés", explique le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.


Lors d'un échange avec la presse dans le cadre de la redevabilité, il rappelle que ce mouvement terroriste ''avait été exclu de ce processus parce qu'il avait recouru aux armes. Nous avons convenu d'un agenda avec les Chefs d'État dans le cadre de l'EAC où il y avait ce volet politique dans lequel nous travaillons, mais également le volet militaire. Tous les Chefs d'État de la région avaient convenu que plus personne ne touche aux armes, sinon il y aura la force".
Il rappelle en outre que ''les groupes armés dont on parle n'ont pas commencé à exister après l'avènement du président de la République. Ils existent depuis 15 voire 20 ans. Aujourd'hui, il y a une volonté d'y mettre un terme. Et dans ces groupes armés, il y a notamment le M23".
Et de poursuivre : ''lorsqu'on a commencé le processus de Nairobi, il y avait dans le lot des groupes armés qui étaient tous déjà à la même enseigne, concernés par les discussions, le M23. Après, il y a eu reprise des hostilités. C'est ce qui a paralysé tout le processus parce que lorsqu'il y a crépitement des armes, pour nous, la concentration principale, c'est d'assurer la défense du territoire national. On veut nous faire du chantage, nous mettre la pression pour négocier avec le groupe terroriste, mais il est hors de question", tranche Patrick Muyaya.
Qui révèle d'ailleurs que ''le recours à la force de l'imposition de la paix était une alternative qui aurait pu ne pas se mettre en place si les discussions politiques avaient abouti. C'est justement le Rwanda, parce que sa stratégie, c'est de maintenir l'Est de la RDC en zone d'instabilité, qui a vu qu'il y avait une fenêtre qui pouvait amorcer le processus pour un retour de la paix dans cette partie du pays de manière définitive, qui a recommencé la guerre avec le M23".
Mais il souligne que "pour nous, le Chef de l'État Félix Tshisekedi a demandé aux brebis égarées de regagner la patrie et on discute des conditions de reddition parce que vous savez que le programme de PDDR-CS, il n'est pas prévu de réintégration dans l'armée parce que nous faisons face à certains défis aujourd'hui parce qu'on a fait des brassages et mixages".

Les élections doivent se tenir

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Au sujet de la tenue éventuelle des élections dans un contexte d'insécurité, le ministre de la communication relève que ''le gouvernement a déjà financé le processus pour à peu près 450 millions de dollars. C'est l'engagement constitutionnel que nous avons pris et que nous nous sommes engagés à respecter".
Mais, il fait observer que ''lorsqu'il y a des situations comme celles que nous vivons actuellement, évidemment, il y a des réflexions qu'il faut faire. Non pas dans le sens de ne pas organiser les élections, mais dont le sens est de s'assurer que partout où ils sont, les Congolais sont dans des conditions de paix et de stabilité qui permettent de leur garantir leur droit de vote".
Sans spéculer sur ce qui doit arriver dans les 12 mois prochains, il reste confiant ''en la stratégie mise en place par le président de la République et nous pensons que d'ici les jours qui viennent, nous pourrons avoir une issue positive par rapport à cette situation pour que les compatriotes de Rutshuru, Bunagana, Kiwanja puissent d'abord s'enrôler et ensuite voter en toute sérénité".
Pour démontrer la ferme volonté du Chef de l'État d'organiser les élections dans tout le pays, il rappelle notamment qu'à l'occasion de la réunion préparatoire sur la table ronde qui permettra de décider de la suite à réserver à l'état de siège, ''le Chef de l'État avait redit aux députés du Nord-Kivu et de l'Ituri que les compatriotes de cette partie du pays devront utiliser leur droit de vote".

"Patrick Muyaya: «Le M23 doit d’abord se retirer des positions occupées…» - 07/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/patrick-muyaya-le-m23-doit-dabord-se-retirer-des-positions-occupees/

"« Dialogue intercongolais » : l’EAC insiste sur la participation du M23 - 06.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113220_dialogue_intercongolais_l_eac_insiste_sur_la_participation_du_m23.htm

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Evariste_ndayishimiye_et_uhuru_kenyatta_jpg_711_473_1

Le président de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) et chef de l’État du Burundi, Evariste Ndayishimiye a annoncé le début du dialogue de paix entre Congolais pour le 16 novembre à Nairobi, capitale du Kenya.


Cette date est l’une des principales résolutions de la réunion consultative entre le Burundais Evariste Ndayishimiye et l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta, tenue vendredi à Bujumbura.
Les deux personnalités ont « souligné la nécessité de maintenir l’inclusivité en garantissant la participation de toutes les parties prenantes ».
Le communiqué final de la réunion consultative de Bujumbura a motivé cette option par le fait que « les groupes armés locaux avaient proposé de déposer les armes en échange de la paix ».
Partant, Ndayishimiye et Kenyatta ont « exhorté toutes les parties prenantes à se joindre à la recherche d’une paix durable dans l’Est de la RDC par le biais du dialogue intercongolais ».
En insistant sur « l’inclusivité », les deux personnalités envisagent bien la participation des rebelles du M23, accusés par Kinshasa d’être soutenus par le Rwanda pour agresser la RDC. Ces rebelles, de leur côté, n’ont sans cesse émis le vœu de discuter avec Kinshasa pour résoudre pacifiquement le conflit qui endeuille l’Est de la RDC. Mais le gouvernement congolais a toujours écarté l’idée d’une négociation avec le M23 qu’il considère comme un groupe terroriste.
Au dernier dialogue, également tenu à Nairobi, Kinshasa n’a pas donné accès aux représentants des M23.
Par ailleurs, au-delà de l’appel au dialogue, la réunion consultative de Bujumbura n’écarte pas l’option militaire pour résoudre la crise sécuritaire en RDC.
Elle a remercié le Burundi, le Kenya et l’Ouganda « pour le déploiement rapide de leurs troupes ». Elle a, en outre, « exhorté les autres pays fournisseurs de contingents à accélérer leur déploiement dans la structure et le cadre convenus ».


"Le Potentiel : « Guerre dans l’Est de la RDC, Kinshasa et Kigali favorables à l’application de la feuille de route de Luanda » - 07/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/07/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-guerre-dans-lest-de-la-rdc-kinshasa-et-kigali
Revue de presse de ce lundi 7 novembre 2022.
Les  deux rencontres internationales qui se sont déroulées, en l’espace de 24 heures dans deux capitales africaines, Nairobi et Luanda, avec à leur ordre du jour la dégradation de la situation sécuritaire dans la province congolaise du Nord-Kivu dont une partie est occupée par les terroristes du M23, font la Une des journaux parus ce lundi 7 novembre à Kinshasa.
 
Le Potentiel rapporte que « Kinshasa et Kigali ne se ferment pas encore toutes les fenêtres d’échanges ». C’est ce qui explique, selon ce quotidien, l’engagement pris à Luanda entre les ministres des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo et du Rwanda à l’invitation du gouvernement de la République d’Angola. De cette réunion tripartite (RDC-Angola-Rwanda) tenue, le 5 novembre 2022, à Luanda en Angola, les chefs de la diplomatie rwandaise et congolaise ont, entre autres, convenu le maintien du dialogue politique comme moyen de résolution de la crise politique entre leurs deux pays.
À la suite de cette rencontre ministérielle tripartite, précédée de la réunion conjointe des services de renseignements extérieur et de sécurité militaire, les ministres ont convenu de la définition d’un calendrier pour accélérer la mise en œuvre de la feuille de route et les engagements pris par les parties dans le cadre de la réunion mixte permanente entre la RDC et le Rwanda, tenue à Luanda les 20 et 21 juillet 2022, poursuit Le Potentiel qui se réfère au communiqué final ayant sanctionné cette rencontre.
D’après ce document que publie le tabloïd dans ses colonnes, les ministres des Affaires étrangères de deux pays se sont également convenus du déploiement immédiat du mécanisme de vérification ad-hoc à Goma. Ils se sont également engagés à poursuivre les efforts pour une évolution encourageante sur le terrain et préparer le prochain sommet Tripartite. Ils ont aussi envisagé la tenue de la réunion de coordination à tous les niveaux entre le processus de Luanda et le processus de Nairobi.
En même temps, Evariste Ndayishimiye, président du Burundi et président de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) a convoqué, pour le 16 novembre, à Nairobi (Kenya), une rencontre entre les protagonistes de la crise congolaise, rapporte pour sa part, Congo Nouveau.

Ce journal précise que cette date avait été fixée après l'entretien entre le président en exercice de l'EAC et Uhuru Kenyatta, l'ancien Président kenyan, désigné médiateur pour régler la crise congolaise.
Alors que Kinshasa présente les rebelles du M23 comme un mouvement terroriste et avait écarté toute discussion avec lui, Evariste Ndayishimiye et Uhuru Kenyatta souhaitent vivement la participation du M23 au Sommet convoqué le 16 novembre à Nairobi, affirme Congo Nouveau. 
A en  croire ce journal, pour les deux personnalités, « il faut maintenir l’inclusivité en garantissant la participation de toutes les parties prenantes ».
Selon des sources diplomatiques, de ce tri-hebdomadaire,  "le communiqué final de la réunion consultative de Bujumbura (Burundi) a motivé cette option par le fait que les groupes armés locaux avaient pro- posé de déposer les armes en échange de la paix ».
Pendant ce temps, à Kinshasa, Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement affirme que le M23 doit au préalable se retirer des positions occupées, en vue d’être réintégré dans le processus de Nairobi comme tous les autres groupes armés, note L’Avenir.
Le ministre de la communication et médias, l’a rappelé au cours d’un briefing spécial qu’il a tenu avec la presse samedi 5 novembre dans la capitale congolaise.
Pour Eco News, il est donc clair que si Kinshasa ne décline pas le rendez-vous de Nairobi, il a cependant tracé une ligne rouge, rappelant qu’il est exclu de s’asseoir sur une table de négociations avec les terroristes du M23, tant qu’ils occuperont certaines localités du territoire de Rutshuru.
Le bihebdomadaire souligne par ailleurs que « rédigé dans le plus pur des styles épistolaires propres à une diplomatie de crise, le communiqué de Bujumbura ne mentionne ni ne condamne les offensives du M23 dans leur progression vers Goma ». Si le Rwanda est nommément mentionné, c’est pour encourager le gouvernement de Kigali à s’en tenir à la feuille de dite de Luanda, commente-t-il. Quant à l’appui de ce pays aux rebelles du M23, le communiqué n’en fait nullement mention, remarque encore Eco News.

Entre temps, l’appel à la mobilisation générale pour la défense de la patrie, lancé dans une allocution à la nation, jeudi 3 novembre 2022, par le Président de la République, Félix Tshisekedi porte déjà des fruits, rapporte quant à elle, La Prospérité qui en veut pour preuve le bilan dressé par le Porte- parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo(FARDC), Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi. Ce dernier a fait savoir que plus de 2000 jeunes se sont déjà enrôlés.
Lors du briefing qu’il a co-animé, samedi, avec le porte-parole du Gouvernement, le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi a déclaré « qu’en réponse à la mobilisation générale décrétée par le Président de la République, les FARDC procèdent déjà au recrutement. Ils sont plus de 2000. Il y en a qui sont arrivés au centre d’entraînement de Goma depuis avant-hier », rapporte ce journal.
Revenant sur cette allocution du Chef de l’Etat, La Tempête des Tropiques note : « Mobilisation et sagesse sous-tendent le discours prononcé par le Chef de l’État. Un ton martial digne d’un Commandant suprême des FARDC, de la Police et des forces de sécurité. Même s’il est plus attardé le principal agresseur. Des pics ont été un lancés à l’Ouganda qui ne joue pas franc jeu. Le moment venu, il mettra à nu Entebbe qui avait servi de base arrière à la chute de Bunagana ».

= https://www.radiookapi.net/2022/11/07/actualite/societe/nord-kivu-des-milliers-des-deplaces-en-detresse-nyiragongo
= https://www.radiookapi.net/2022/11/06/actualite/education/irumu-pres-de-1-000-eleves-deplaces-etudient-dans-des-conditions


"Rébellion du M23: engagement RDC/Rwanda à « accélérer » une désescalade des hostilités - 7 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73551/rebellion-du-m23-engagement-rdc-rwanda-a-accelerer-une-desescalade-des-hostilites/
Les chefs de la diplomatie de la République démocratique du Congo et du Rwanda se sont engagés samedi lors d’une rencontre à Luanda à « accélérer » le processus vers une désescalade des hostilités dans l’est de la RDC, dans un contexte de regain des tensions. Dans une déclaration commune dont l’AFP a eu copie, les deux pays se sont accordés sur un « maintien du dialogue » et « la définition d’un calendrier pour accélérer la mise en oeuvre de la feuille de route » adoptée en juillet prévoyant une cessation des hostilités.

Un cessez-le-feu avait été conclu lors d’un sommet entre le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Félix Tshisekedi en juillet en Angola, pays désigné médiateur par l’Union africaine. Mais sur le terrain, les affrontements s’étaient poursuivis dès le lendemain.
Les ministres des Affaires étrangères congolais Christophe Lutundula et rwandais Vincent Biruta ont été appelés pour une nouvelle réunion samedi à Luanda après un regain des tensions qui alarme la communauté internationale. Les services de renseignement et de sécurité de l’armée des deux pays ont également participé à cette réunion.
Après plusieurs semaines d’accalmie, la rébellion du M23 (« Mouvement du 23 mars ») est à l’offensive dans l’est de la RDC depuis le 20 octobre. Les rebelles ont gagné du terrain tandis que les Forces armées congolaises (FARDC) tentent de leur barrer la route vers Goma, ville de plus d’un million d’habitants et chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

L’est de la RDC est en proie depuis près de trois décennies aux violences de groupes armés, pour beaucoup hérités de guerres qui ont ensanglanté la région dans le sillage du génocide rwandais de 1994.
La tension est particulièrement vive entre Kinshasa et Kigali depuis la résurgence fin 2021 du M23, ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des accords sur la démobilisation de ses combattants.
Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce que Kigali conteste systématiquement.
= https://www.tdg.ch/rdc-et-rwanda-veulent-accelerer-une-desescalade-des-hostilites-775212002830


"Agression Rwandaise en RDC : "l'objectif de Kagame, c'est d'installer l'insécurité dans le Nord-Kivu pour voler nos minerais", affirme le Général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC - 7 novembre 202
= https://actualite.cd/2022/11/07/agression-rwandaise-en-rdc-lobjectif-de-kagame-cest-dinstaller-linsecurite-dans-le-nord
La situation sécuritaire n'est pas au beau fixe dans la province du Nord-Kivu, avec la prise de Kiwanja et Rutshuru, deux importantes localités de la République Démocratique du Congo prises d'assaut par le mouvement rebelle du M23. 
Pour le porte-parole des Forces Armées de la RDC (FARDC), Général-major Sylvain Ekenge, le Nord-Kivu est victime d'une guerre totalement téléguidée par le gouvernement Rwandais dans l'optique de voler les minerais de la RDC. Il l'a dit au cours de son intervention au briefing presse tenu le 5 novembre, axé sur le thème "évolution de la situation sécuritaire au Nord Kivu et mobilisation générale pour la défense de la patrie". 

"L'objectif de Kagame, c'est d'installer l'insécurité dans le Nord-Kivu pour en tirer des bénéfices. C'est sous l'insécurité qu'ils font passer les minerais pour alimenter ses raffineries de coltan, de l'or et de cassitérite", a déclaré le Général-major Sylvain Ekenge, sans ambages . 
Pour le porte-parole des FARDC, les FDLR est un alibi du Rwanda pour justifier ses atrocités réalisées en RDC. Aux yeux du Rwanda, le Nord-Kivu est perçu comme une zone d'influence économique qui doit alimenter leur économie.
"Le Rwanda a construit des raffineries d'or et de coltan. Il est ravitaillé en or et coltan par ses propres FDLR. La RDC a rapatrié plusieurs FDLR au Rwanda. Curieusement, le Rwanda les renvoie toujours au Congo. Les FDLR est un alibi que le Rwanda met au devant pour justifier ses actions au Congo. Le gouvernement Rwandais considère le Nord-Kivu comme une zone d'influence économique qui le fait vivre", a-t-il dénoncé. 

Le Général-major Sylvain Ekenge estime que la résurgence de la guerre au Nord-Kivu est une stratégie rwandaise pour casser la coopération RDC-Ouganda qui doit aboutir à la construction d'une route très importante économiquement. 
"Kagame après avoir appris que la RDC voulait moderniser la route Bunagana-Goma-Kasindi-Beni-Butembo pour aller tout droit en Ouganda, il a manigancé par les M23. C'est pour s'opposer à cette organisation. Il ne veut pas que les véhicules puissent aller tout droit à Mombasa, Dar es Salam. Il veut qu'à partir de l'Ouganda que les véhicules puissent transiter par le Rwanda. Il s'agit d'une guerre de la survie du Rwanda", a-t-il précisé.
"Chaque chose a un début et une fin", a conclu le porte-parole de l'armée congolaise. 
Rappelons que le contrôle de deux importantes localités de la RDC, Kiwanja et Rutshuru a provoqué un déplacement massif de la population et exige en urgence l’intervention de l’Etat. Les Forces Armées de la RDC pourchassent les M23 totalement soutenus par le Rwanda afin de récupérer les localités de la RDC. 
Le Gouvernement congolais a renouvelé son engagement de mettre à la disposition des Forces Armées de défense et sécurité toutes les ressources nécessaires en vue de l'accomplissement de leur noble mission. 10,4% du budget global 2023 sont alloués au secteur de la défense, d'après le compte rendu de la réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 4 novembre 2022.
= https://actualite.cd/2022/11/04/rdc-le-rwanda-en-realite-des-velleites-expansionnistes-avec-comme-interet-principal

"Agression dans l’Est: Le FDLR, un alibi pour la survie économique du Rwanda - 7 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/07/agression-dans-lest-le-fdlr-un-alibi-pour-la-survie-economique-du-rwanda.html/120000/
Le porte-parole de l’armée congolaise, le général Sylvain Ekenge a co-animé avec le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, un briefing ce samedi 5 novembre à Kinshasa.
Au cours de sa prise de parole, il a affirmé que le Rwanda utilise le prétexte des FDLR pour maintenir une zone d’influence économique à l’Est de la RDC.


« Quand nous voulons attaquer les FDLR, le Rwanda fait sortir l’histoire de M23 pour que nous ne puissions pas attaquer les FDLR. C’est pour dire quoi? Je vous informe que le Rwanda a construit des raffineries d’or, de coltan et qui ravitaille le Rwanda en or et en coltan ? ce sont les FDLR », a déclaré le porte-parole des FARDC.
« Nous avons rapatrié des milliers d’FDLR au Rwanda mais curieusement lorsqu’on attaque les positions des FDLR, on retrouve les mêmes FDLR qui sont recyclés par le gouvernement Rwandais et renvoyer au Congo », a-t-il rétorqué.
Le commandant de SCIFA a aussi affirmé que le gouvernement Rwandais trouve au Nord-Kivu, une zone d’influence économique qui lui fait vivre. Comme preuve, il cite la dernière interview accordée par le président Rwandais Paul Kagame à France 24, RFI et TV5 monde.
« Suivez l’interview du président Kagame diffusée à France 24, TV5 et RFI, il a dit que c’est une question de survie du Rwanda. Survie pourquoi ? Imaginons avec l’Ouganda nous voulons moderniser la route Bunagana-Goma, kasindi-Beni-Butembo, il fait sortir le M23 pour s’opposer à cette modernisation. Pourquoi? Parce qu’il ne veut pas que les véhicules puissent aller tout droit vers Mombasa ou Dar-es-salam à partir de l’Ouganda mais que le véhicule puisse transiter par le Rwanda. Et c’est ça le grand problème », a confié le général Sylvain Ekenge.

D’après lui, c’est pour sa survie économique que le Rwanda utilise le FDLR comme alibi pour justifier ces actions malveillantes.
« C’est une guerre purement de survie économique du Rwanda. J’ai essayé d’échanger avec nos amis de la DGM, ils m’ont donné l’exemple sur 100 personnes qui traversent la frontière à la petite barrière, 20 sont les congolais qui partent au Rwanda et 80 sont des rwandais qui viennent au Congo. Faire quoi ? C’est la survie. C’est cela qui fait que le Rwanda puisse monter les enchères », a-t-il expliqué.
Ce briefing hebdomadaire faisait suite au discours du Président Tshisekedi à la Nation spécialement basé sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par l’agression menée par le Rwanda sous couvert du mouvement terroriste du 23 Mars.


"Insécurité dans l’Est: Kinshasa n’écarte plus la possibilité de réintégrer le M23 au dialogue de paix prévu le 16 novembre à Nairobi - 6 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/06/insecurite-dans-lest-kinshasa-necarte-plus-la-possibilite-de-reintegrer-le-m23-au-dialogue-de-paix-prevu-le-16-novembre-a-nairobi.html/119996/
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo n’est plus complètement fermé à la possibilité de réintégrer le M23, un mouvement qualifié de terroriste, à la prochaine session du dialogue de paix qui débutera sauf imprévu le 16 novembre prochain à Nairobi, au Kenya.
Le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a expliqué lors d’un briefing dit de « Mobilisation générale » tenu ce samedi 05 novembre à Kinshasa, que le M23 avait été exclu de la première session de ces discussions pour avoir enfreint les règles du cessez-le-feu décrété alors que les consultations se tenaient à Nairobi avec les représentants d’autres groupes armés, sous l’égide de l’ancien président kenyan, Uhuru Kenyatta.


‪« Aujourd’hui on parle de traîtrise c’est justement parce que de manière permanente on a voulu infiltrer l’armée par les gens qui lorsque le mot d’ordre est donné, perturbent tous les plans », a déploré le porte-parole du gouvernement.
Dans cet ordre d’idées, Patrick Muyaya a indiqué que le M23 pourrait être réintégré à ces discussion à condition qu’il se retire en amont de toutes les zones occupées.
« L’idée aujourd’hui et cela doit être bien clair, le M23 doit se retirer des positions occupées avant d’être réintégré dans le processus comme tous les autres groupes armés parce que s’ils ont été exclus du processus c’est parce qu’ils ont recouru aux armes ‬», a fait savoir le ministre congolais de la Communication et Médias, Patrick Muyaya.
Kinshasa qui pointe les terroristes du M23 d’être coupables des tueries, des déplacements forcés massifs des populations, des viols des femmes et autres violations graves des droits de l’Homme, sans compter le pillage de leurs biens avait exclu toutes possibilités de négocier avec ces derniers.

Le gouvernement avait précisé à la place que, le M23 est considéré comme un mouvement terroriste et sera désormais traité comme tel et de ce fait il avait été exclu du processus de discussion de Nairobi.
Ce changement fait suite à l’appel du président du Burundi et président du Sommet des Chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique de l’Est [EAC], Évariste Ndayishimiye et Uhuru Kenyatta, facilitateur de l’EAC sur le processus de paix dans la région Est de la RDC pour la recherche d’une paix durable dans cette région qui selon eux, passe par le biais d’un dialogue « intercongolais ».
Dans ce sens, ils ont souligné la nécessité de maintenir « l’inclusivité » en garantissant la participation de toutes les parties prenantes et ont noté que toutes les sessions, désormais, accueilleront divers dirigeants communautaires.
Il faut noter que, le M23 était le seul groupe à être exclu du processus après la reprise des combats. Kinshasa qui le considère désormais comme mouvement terroriste avait exigé et obtenu l’expulsion des représentants de ce mouvement qui occupe avec l’appuie du Rwanda, les cités de Bunagana, Rutshuru centre et Kiwanja dans le Nord-Kivu.
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/06/agression-dans-lest-kinshasa-et-kigali-se-conviennent-au-dialogue-politique-pour-resoudre-le-conflit.html/119990/

"Agression dans l’Est: « Le M23 n’a ni d’effectif encore moins les moyens, c’est le Rwanda qui a amené ses hommes et son arsenal sur le terrain » (Porte-parole de l’armée ) - 6 novembre 2022 à
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/06/agression-dans-lest-le-m23-na-ni-deffectif-encore-moins-les-moyens-cest-le-rwanda-qui-a-amene-ses-hommes-et-son-arsenal-sur-le-terrain-porte-parole-de-l.html/119972/
Le Porte-parole des forces armées de la République Démocratique du Congo, le général Sylvain Ekenge s’est exprimé, ce samedi 5 novembre devant la presse, au sujet de l’agression de la RDC par le Rwanda sous le label du M23 qui occupe Bunagana, Kiwanja et Rutshuru centre.
Le général Sylvain Ekenge a indiqué que les FARDC ont des armes sur le terrain bien que la RDC soit sous l’embargo alors que pendant ce temps-là « on fournit les armes à l’ennemi».


« Je vous ramène à l’histoire du M23… de ces terroristes avec le Rwanda. En 2012, ils avaient même pris Goma et plus d’une année après on n’avait plus parlé, on les a chassé en novembre 2013. L’armée se réorganise. Elle a fait un repli tactique pour ne pas causer des morts inutiles dans des grandes agglomérations comme Rutshuru et Kiwanja», a-t-il fait savoir.
D’après lui, l’armée va tout mettre en œuvre pour récupérer tout l’espace conquis par le Rwanda car, souligne-t-il, le M23 n’a même pas d’effectif non plus les moyens, mais tout ce qu’il a, sont des militaires rwandais et leurs équipements.
« Ils avaient abattu l’avion de la MONUSCO, vous savez, vous avez suivi la déclaration de Mme Bitou Kaita, vous avez suivi la déclaration du secrétaire général des Nations-Unies qu’ils sont hyper-armés et ce n’est pas le M23 c’est plutôt le Rwanda qui a amené son arsenal sur le terrain», a-t-il renchéri.
Et de déclarer: « mais rassurez-vous et je vous rassure qu’aucun centimètre de notre pays ne sera laissé sous le M23».
Pointé d’un doigt accusateur depuis plusieurs jours, par Kinshasa de soutenir en hommes et en matériels les terroristes du mouvement du 23 mars (M23) –très actif dans l’Est du pays, les preuves ne cessent de confirmer l’implication du Rwanda, qui n’avoue jamais les allégations des autorités congolaises.
Dans un thread publié ce samedi 05 novembre 2022, le Baromètre Sécuritaire du Kivu (KST) annonce détenir des nouvelles preuves du soutien de Kigali aux M23, dans les récents accrochages avec l’armée congolaise dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
« Des images de drone prises à Rugari (territoire de Rutshuru, Nord-Kivu) le 30 octobre, jour d’un affrontement contre des FDLR et Nyatura qui disputaient le contrôle de la localité, montrent de nombreux soldats portant un équipement militaire similaire à celui des RDF », precise le Baromètre Sécuritaire du Kivu.


"Raffinage d’or congolais au Rwanda, Rwandair… ces accords signés par Tshisekedi avec Kagame pour « acheter » la paix - 6 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/06/raffinage-dor-congolais-au-rwanda-rwandair-ces-accords-signes-par-tshisekedi-avec-kagame-pour-acheter-la-paix.html/119935/
La sempiternelle brouille entre la République Démocratique du Congo et son voisin le Rwanda depuis des décennies semblait se dissiper lorsque Félix Tshisekedi accède à la présidence de la RDC en 2019.
« Artisan » de la paix et de « la diplomatie agissante », Félix Tshisekedi a depuis son arrivée à la tête de la RDC, opté pour la coopération allant dans le sens de privilégier la paix avec les pays de la région particulièrement le Rwanda avec lequel, les relations n’ont jamais été au beau fixe. Cette volonté ferme exprimée par Tshisekedi de promouvoir la paix et la coopération entre les nations s’illustre notamment par sa maxime: « Au lieu de construire des murs entre nous, il vaut construire des ponts ». Dans ce sens, Félix Tshisekedi avait signé en juin 2021 des deals avec son homologue rwandais, Paul Kagame.


Des accords pour « acheter » la paix
Le 26 juin 2021, la République Démocratique du Congo et le Rwanda ont signé trois accords commerciaux bilatéraux, dont l’un portait sur l’exploitation de l’or en vue d’en assurer la traçabilité, après deux jours de tête-à-tête entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.
Concrètement, ces deals portaient sur la protection et la promotion des investissements, sur une convention permettant d’éviter la double imposition et l’évasion fiscale, mais aussi, sinon surtout, sur un accord conclu entre la société congolaise Sakima (société des minerais du Kivu et du Maniema) et une société rwandaise de droit privé connue sous le nom de Dither SA.
Dans ce cadre, la présidence congolaise, par communiqué de presse, a annoncé que Sakima SA (Société aurifère du Kivu et du Maniema) et l’entreprise rwandaise Dither Ltd ont signé un protocole d’accord de coopération afin de « priver » les groupes armés des revenus issus de l’exploitation illicite de l’or.

La cellule de communication du président congolais avait déclaré à l’AFP « qu’il y aura complémentarité entre les deux sociétés qui devraient contrôler la chaîne des valeurs à partir de l’extraction par la société congolaise Sakima et le raffinage par la firme rwandaise Dither SA ».
« Les groupes armés qui tirent des revenus pour financer la guerre avec de l’or ne pourront plus se permettre d’exploiter ou de revendre auprès des acheteurs sur les marchés internationaux », avait indiqué la presse de la présidence à l’AFP.
Aussi, avec ces accords, le Président Tshisekedi espérait manifestement assécher les voies clandestines par lesquelles les groupes armés opérant au Nord et au Sud Kivu financent leurs opérations en amenant au Rwanda et en Ouganda l’or extrait par les creuseurs artisanaux.
Selon la même source, tous ces accords visaient à établir des relations diplomatiques constructives et à tourner la page des tensions entre les deux pays qui durent depuis 1996, début de la première guerre du Congo. « Nous avons perdu tant d’années à regarder sans agir. Nous ne sommes qu’au commencement, nous allons continuer à élargir nos actions », avait déclaré en pompe Félix Tshisekedi lors d’une conférence de presse au côté de son homologue rwandais.

De son côté, le président Kagame avait réitéré l’engagement de son pays pour la restauration de la paix, principalement dans la province congolaise du Nord-Kivu. « Le Rwanda s’engage à consentir des efforts, en collaboration avec la RDC, dans le respect de sa souveraineté », avait-il soutenu.
Une ligne aérienne ouverte pour RwandAir
Outre l’extraction et la raffinerie de l’or congolais par cette société à capitale Rwandaise, la République Démocratique du Congo avait également sur le plan de la protection et la promotion des investissements, ouvert une ligne à la Compagnie Nationale Rwandaise d’aviation RwandAir.
Dans une interview avec le magazine Allemand Taz International réalisée en juin 2019 à Bruxelles, le président du Rwanda, Paul Kagame avait indiqué que le régime de Joseph Kabila a refusé à la compagnie nationale du Rwanda d’ouvrir sa ligne sur Kinshasa.
« Nous avons demandé au gouvernement précédent du président Kabila de permettre à notre compagnie aérienne Rwandair à relier Kigali à Kinshasa. Et ils ont refusé. Je ne comprenais pas pourquoi. C’était juste de la politique. Sous Tshisekedi, ils ont autorisé les vols », s’était exclamé Kagame. Cependant, en dépit des efforts déployés, la RDC a été poignardée dans le dos.

En effet, la République Démocratique du Congo accuse le Rwanda de soutenir le mouvement terroriste du 23 Mars (M23) qui s’est emparé de plusieurs localités dans le territoire de Rutshuru dont Bunagana, Kiwanja et Rutshur-Centrer. Le pays de Lumumba s’appuie sur différents rapports notamment celui des experts de l’ONU qui atteste le soutien Rwandais au M23.
Lors de sa récente adresse à la Nation, Félix Tshisekedi a déploré le fait que malgré tous ces accords signés, le Rwanda va surprendre en réactivant les terroristes du M23.
« Alors qu’il avait été défait par les armes en 2013, le M23 va refaire surface en prenant notre Armée de court, notamment à Bunagana, cité qu’il occupe depuis le 13 juin 2022. En effet, sous la fallacieuse accusation de soutien des FARDC aux FDLR, le Rwanda a en réalité des velléités expansionnistes avec comme intérêt principal l’appropriation de nos minerais et pour ce faire, il s’active à déstabiliser l’Est du Congo pour créer une zone de non droit en vue d’assouvir ses appétits criminels », a affirmé Félix Tshisekedi.
Face à l’entêtement de Kigali d’appuyer en troupes et en armes les terroristes du M23 dans l’Est, les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) avaient décidé de suspendre tous les accords et les protocoles d’accords conclus avec le Rwanda.


"Récents combats dans l’Est : Des nouveaux éléments attestent le soutien du Rwanda aux terroristes du M23 (KST) -5 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/05/recents-combats-dans-lest-des-nouveaux-elements-attestent-le-soutien-du-rwanda-aux-terroristes-du-m23-kst.html/119892/
Pointé d’un doigt accusateur depuis plusieurs jours, par Kinshasa, de soutenir en hommes et en matériels les terroristes du mouvement du 23 mars – M23 – très actif dans l’Est du pays, les preuves ne cessent de confirmer l’implication du Rwanda, qui n’avoue jamais les allégations des autorités congolaises.
Dans un thread publié ce samedi 05 novembre 2022, le Baromètre Sécuritaire du Kivu (KST) annonce détenir des nouvelles preuves du soutien de Kigali aux M23, dans les récents accrochages avec l’armée congolaise dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.


« Le 24 octobre, au cours de l’offensive du M23, un soldat rwandais s’est rendu à la base de la Monusco à Kiwanja (territoire de Rutshuru, Nord-Kivu), soit à 30 km de la frontière rwandaise la plus proche. Il a déclaré ne pas vouloir se battre, ni vouloir rentrer au Rwanda », révèle KST qui souligne avoir pris des images par drone montrant des colonnes des éléments semblables à l’armée rwandaise, la RDF.
« Des images de drone prises à Rugari (territoire de Rutshuru, Nord-Kivu) le 30 octobre, jour d’un affrontement contre des FDLR et Nyatura qui disputaient le contrôle de la localité, montrent de nombreux soldats portant un équipement militaire similaire à celui des RDF », ajoute le Baromètre Sécuritaire du Kivu.
Toujours selon KST, six sources diplomatiques différentes, occidentales et onusiennes, ont affirmé que des troupes rwandaises étaient présentes lors cette dernière offensive du M23.
En juillet 2022, un rapport du Groupe d’expert de l’ONU sur la RDC a mis Kigali dos au mur. Des experts de l’ONU ont avoué l’existence de « preuves solides de la présence de membres des Forces de défense rwandaises et d’opérations militaires menées par ces dernières en territoire de Rutshuru ».
Le Rwanda conteste toujours toutes ces preuves. Dans un récent tweet, le président Kagame a cependant réitéré son engagement au dialogue pour un processus harmonieux pouvant aboutir à la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo, en guerre depuis des décennies.
"RDC: des soldats rwandais aux côtés des combattants du M23, de nouvelles preuves -  5 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/05/rdc-des-soldats-rwandais-aux-cotes-des-combattants-du-m23-de-nouvelles-preuves


= https://7sur7.cd/2022/11/03/felix-tshisekedi-aux-congolais-nul-autre-que-nous-memes-ne-viendra-sauver-notre-nation


"Est de la RDC : des centaines de jeunes prêts à intégrer l’armée pour combattre le M23 - 5 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1390844/politique/est-de-la-rdc-des-centaines-de-jeunes-prets-a-integrer-larmee-pour-combattre-le-m23/
= https://afrique.lalibre.be/73559/rebellion-du-m23-en-rdc-des-centaines-de-jeunes-prets-a-integrer-larmee/
= https://actualite.cd/2022/11/06/rdc-des-centaines-de-jeunes-prets-integrer-les-fardc-pour-combattre-le-m23-et-larmee


"Au Malawi, les camps de réfugiés surpeuplés suite à l'afflux de Congolais - 07/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221107-au-malawi-les-camps-de-r%C3%A9fugi%C3%A9s-surpeupl%C3%A9s-suite-%C3%A0-l-afflux-de-congolais

"Congo-Brazzaville: plus de 2.600 réfugiés de RDC dans des conditions critiques - 7 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73563/congo-brazzaville-plus-de-2-600-refugies-de-rdc-dans-des-conditions-critiques/



"Les députés Jean-Baptiste Kasekwa et Delly Sesanga convoqués à l'Assemblée nationale - 07.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113226_les_deputes_jean_baptiste_kasekwa_et_delly_sesanga_convoques_a_l_assemblee_nationale.html


"Traque des ADF en RDC : « Nous avons détruit tous les camps, tué beaucoup de terroristes et capturé d’autres » (Yoweri Museveni) - 6 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/06/traque-des-adf-en-rdc-nous-avons-detruit-tous-les-camps-tue-beaucoup-de-terroristes-et-capture-dautres-yoweri-museveni.html/119983/

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 IMG-20221106-WA0049
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Dans un bref message publié ce dimanche 6 novembre 2022, le Président ougandais, Yoweri Museveni annonce l’attaque et la destruction d’un « grand camp » de terroristes ADF dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette opération menée par l’armée de l’air ougandais a eu l’autorisation, confirme Yoweri Museveni, de Kinshasa.
]« Ougandais et autres Africains de l’Est. La présente est pour vous informer que le vendredi 4/11/2022, avec l’autorisation du gouvernement de la RDC, l’armée de l’air ougandaise a attaqué et détruit un grand camp terroriste des ADF », a annoncé sur son compte twitter, le président ougandais.


Par l’occasion, Yoweri Museveni juge « important pour les Africains et les Africains de l’Est de connaître la capacité de l’Afrique à les aider à résoudre ces problèmes de sécurité chroniques ». Pour ce qui est de zones où se sont tenus les raids ougandais, il précise que « cet emplacement est au-delà de la limite d’exploitation que nous avions convenue avec le gouvernement congolais qui gère la jonction Beni−Mbau-Eoingeti-Komanda-Kasindi-Beni ».
#RDC Le Président ougandais @KagutaMuseveni annonce le bombardement vendredi dernier, par l’armée de l’air ougandaise, d’un « grand camp terroriste des #ADF dans l’Est de la #RDC. (Vidéo de l’armée ougandaise ⤵) pic.twitter.com/zkABzEHWJ8
— Stéphie MUKINZI (@StephieMUKINZI) November 6, 2022
Le Président Museveni se réjouit du fait que « dans la zone où nous avons été autorisés à opérer, nous avons détruit tous les camps identifiés par la reconnaissance, tué beaucoup de terroristes, capturé d’autres et émancipé les wanainchi très terrorisés de la région ».

Kinshasa et Kampala main dans la main

Lancée le 30 novembre 2021, l’opération militaire menée conjointement par les armées congolaise et ougandaise dans l’Est de la RDC a été prolongée. L’acte de prolongation a été signé mercredi 1er juin dans la ville ougandaise de Fort Portal dans le Sud-Ouest. Les deux forces militaires luttent contre les groupes armés installés en territoire congolais, particulièrement contre les ADF, mouvement rebelle d’origine ougandaise qui a fait d’après l’ONU plus de 1 300 civils tués l’année dernière.
Avec cette prolongation de l’opération conjointe, Kinshasa et Kampala disent vouloir en finir avec les ADF. Pour marquer leur bonne collaboration, les deux armées ont partagé une activité sportive dans les rues de Fort Portal. Les militaires congolais et ougandais suant côté-à-côte ont voulu montrer qu’ils sont unis contre les ADF, a dit à RFI une source militaire. Mercredi, l’heure n’était donc plus aux pourparlers.
Tout était déjà prêt à l’arrivée de la délégation congolaise. Prolongation actée, documents signés, les deux armées vont poursuivre leur action pour une durée qui n’a pas été révélée.
La fin de cette opération est conditionnée par l’évolution de la situation sur le terrain et par la volonté des deux chefs d’État, a confié un haut gradé, présent à la cérémonie.
Pour cette troisième phase, les deux forces espèrent un plus grand soutien de la population, même si en RDC, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander plus de transparence et la bonne conduite de cette opération.
Dans son dernier rapport sur les ADF, le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme en RDC a particulièrement attiré l’attention des autorités sur les activités de terrain. Il a noté par exemple qu’à Katibombo et Buisegha, dans le territoire de Beni, des militaires ougandais avaient occupé deux écoles du 3 au 7 décembre 2021 où ils auraient stocké des munitions, entraînant la suspension des cours pour les élèves.

Des appels à la rupture des opérations

Ces opérations se tiennent trois semaines après la prise de fonctions du général-major Dick Olum, nouveau commandant du contingent ougandais déployé dans l’Est de la RDC, récemment nommé par Yoweri Kaguta Museveni.
Mais auprès de la population, des appels à la rupture se multiplient. Dans une déclaration faite le lundi 31 octobre dernier, plusieurs organisations de la société civile de Beni, dans la province du Nord-Kivu, ont appelé Kinshasa à rompre l’opération « Usujaa », consistant à des opérations militaires conjointes entre l’armée congolaise et ougandaise contre les terrorises ADF.
La société civile de Beni, au terme de son assemblée générale extraordinaire, dit constater l’échec de ces opérations sur terrain qui peinent à imposer la paix en Ituri et au Nord-Kivu.
Elle exige même la rupture des relations diplomatiques avec tous les pays considérés comme agresseurs, notamment, le Rwanda et l’Ouganda compte tenu de leur soutien avéré aux rebelles du M23.
« Depuis que la RDC, notre chère patrie, notre cher pays a signé l’accord et même le renouvellement des accords ou de l’accord entre UPDF et FARDC, nous constatons sur terrain après analyse objective que cet accord ne nous amène pas la paix. Et recommandons à notre gouvernement de bien vouloir rompre la collaboration UPDF-FARDC, considérant l’improductivité des opérations sur terrain », a expliqué le président de la société civile de Beni, Pepin Kavota.


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 8/11/2022, 7:50 pm, édité 2 fois

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 8/11/2022, 4:16 pm

La confusion et les contradictions de Kinshasa font que même après le discours solennel du PR de l'autre jour on ne peut dire s'il est toujours dans l'option diplomatique ou s'il a déjà emprunté la voie militaire. Par prudence ou impuissance notre Chef de l’État n'a pu nous rassurer là-dessus comme s'il faisait sienne aujourd'hui la tactique du "talk and fight = le canon pendant qu'on continue à se parler" tant en même temps qu''il surfe tant bien que mal sur une négociation prévisible avec le M23, on apprend de plus en plus que nos FARDC sont en action. La preuve indubitable de la confusion en cours est que les rares avions de chasse (deux !) dont nous disposons sont aussi en action, l'un de deux Sukhoi-25 a atterri accidentellement à Rubavu au Rwanda. Pas d'intention militaire et même pas une provocation (?!?), hélas...

En effet notre armée congolaise aux prises avec une offensive intense des rebelles du M23 aurait déployé depuis le 6 novembre deux avions de chasse Sukhoï-25 dans le Nord-Kivu dont l'un des appareils a été accusé par le Rwanda d'avoir violé son espace aérien, un survol "malencontreux" selon Kinshasa. Bien plus on apprend que l’aviation congolaise aurait mené mardi vers 10h00, heure locale, des frappes qui ont touché les positions des terroristes du M23 dans le territoire de Rutshuru.
Dans la foulée l'omniprésent Muyaya clame 'qu'il n'y a pas que des mauvaises nouvelles, il y a aussi des points positifs avec l'état de siège' tandis que le porte-parole de l'armée lui emboîte les pas en affirmant que 'si Kagame s'énerve aujourd'hui, c'est parce que l'état de siège a fait un travail de titan'. Des bonnes nouvelles si elles sont authentiques sauf qu'on s'attendrait alors à une réaction moins conciliante de la part du Rwanda à la suite de la violation de son espace aérien. Attendons la suite...

Ailleurs, on reparle de l'arrogante témérité guerrière et moqueuse du rwandais Kaberebe général conseiller du président Kagame en matière de sécurité et de l'ougandais Muhoozi fils biologique du président ougandais et général de l’armée ougandaise qui le premier traite de fous les Congolais et le deuxième justifie le combat des rebelles M23 qui ne sont point des terroristes mais ses frères qui luttent pour les droits des Tutsis au Congo. Si Kinshasa doute encore que Ougandais, M23 et Rwandais sont tous sur le même bateau, il est aujourd'hui servi.
Il y'a aussi cet article qui convoque le silence de Kabila, Katumbi et d'autres leaders sur l’agression rwandaise, auraient -ils de bonnes raisons de vouloir conditionner ou contingenter l'appui au PR qui appelle à l'unité et à la cohésion devant le péril venu de l'étranger ?



"RDC : L’un des deux Sukhoi-25 a atterri au Rwanda - 7 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73588/rdc-lun-des-deux-sukhoi-25-a-atterri-au-rwanda/
Parallèlement à la négociation tripartite qui a repris en Angola, entre les ministres des Affaire étrangères congolais, rwandais et angolais, la RDC a décidé, dans la foulée du discours présidentiel, de montrer les dents face au M23 et à son « parrain » présumé rwandais. Il a même envoyé ses deux avions d’attaque au sol et de soutien aérien à Goma… non sans mal.

Satisfecit du côté des autorités congolaises qui ont annoncé que 2000 jeunes rien qu’à Goma se sont déjà présentés pour s’engager dans les rangs de l’armée nationale.  « La nation est en danger et la nation en danger a besoin de ses dignes fils et filles pour la servir sous le drapeau, pour défendre l’intégrité du territoire. Les forces armées de la République démocratique du Congo procèdent déjà au recrutement massif des jeunes pour servir sous le drapeau », a expliqué le Général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée.
Même détermination du côté du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyay qui y est allé de son message : « Le bon voisinage n’est pas toujours le message que les autres captent, il faut donc aller sur la dissuasion qui est celle d’avoir une armée forte, pourquoi pas une armée à cinq cent mille voire un million de Congolais. »
Quelques heures plus tard, moins martial, un communiqué officiel du même ministre de la Communication expliquait « Le gouvernement vient d’apprendre que dans le cadre des vols de reconnaissance qu’effectuent les Forces Armées de la République démocatique du Congo, un avion cngolais de type Sukhoï-25 non armé a malencontreusement survlé l’espace aérien de la République du Rwanda, à la frontière des deux pays, ce lundi 7 novembre 2022 ». Un communiqué qui répondait à une protestation rwandaise suite au « viol de l’espace aérien rwandais à 11h20 ce matin et s’est brièvement psé à l’aéroport de Rubavu dans la province de l’Ouest. Aucune action militaire n’a été engagée par le Rwanda et l’avion est retourné en RDC ».

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Entre les deux versions, une différence de taille, celle de l’atterrissage de l’avion sur le sol rwandais. « L’avion congolais a atterri au Rwanda par erreur », nous explique un expert militaire. « Les deux pistes sont distantes de moins de 5 kilomètres par la route et elles sont parallèles et il arrive régulièrement que les pilotes qui volent pour la première fois sur Goma se trompent d’aéroport. Ce fut notamment le cas d’un avion Hercule C-130 belge il y a quelqus années. Evidemment, dans l’actuel contexte de tension c’est assez cocasse, d’autant plus surprenant que le pilote était arrivé la veille à Goma. Il n’était donc pas tout à fait novice dans la région… ».
Les deux Sukhoï congolais sont donc désormais bien installés à Goma. Il s’agit, selon divers témoignages, des deux seuls appareils dont dispose l’armée congolaise. La RDC a disposé un temps de 4 Sukhoï mais deux ont été victimes d’accidents le premier en 2006 et le second lors du défilé de la fête nationale du 30 juin 2007.
En 2012, la RDC a racheté deux appareils issus des surplus de la flotte militaire ukrainienne. Aujourd’hui, deux des appareils seraient hors services, il ne restrait donc que ls deux Sukhoï envoyés à Goma.
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"RDC : l'armée engage deux Sukhoï contre le M23, Kigali accuse Kinshasa de violation de son espace aérien - 07/11.2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-l-armee-engage-deux-sukhoi-contre-le-m23-kigali-accuse-kinshasa-de-violation-de-son
L'armée congolaise a déployé depuis dimanche 6 novembre deux avions de chasse Sukhoï-25 dans le Nord-Kivu (Est). L'armée est aux prises avec une offensive des rebelles du M23. Un des appareils a été accusé par le Rwanda d'avoir violé son espace aérien, un survol "malencontreux" selon Kinshasa.

Un "avion de chasse Sukhoï-25 de la République démocratique du Congo a violé l'espace aérien rwandais à 11H20 (locale, 08H30 GMT) ce matin et s'est brièvement posé à l'aéroport de Rubavu dans la province de l'Ouest", a affirmé le gouvernement rwandais dans un communiqué, sans préciser la raison pour laquelle cet avion s'était posé au Rwanda.
Dans le cadre des vols de reconnaissance effectués par l'armée un avion congolais de type Sukhoï-25 non armé a malencontreusement survolé l'espace aérien du Rwanda. Ministère de la Communication et des médias de la RDC.
"Aucune action militaire n'a été entreprise par le Rwanda en réponse, et l'avion est retourné en RDC. Les autorités rwandaises ont protesté contre cette provocation auprès du gouvernement de la RDC, qui a reconnu l'incident", a-t-il ajouté.
"Dans le cadre des vols de reconnaissance" effectués par l'armée de RDC, "un avion congolais de type Sukhoï-25 non armé a malencontreusement survolé l'espace aérien" du Rwanda, à la frontière des deux pays, a ensuite indiqué Kinshasa dans un communiqué diffusé par le ministère de la Communication et des médias.
Le gouvernement "réaffirme que de la même manière qu'elle tient à son intégrité territoriale, la République démocratique du Congo n'a jamais nourri l'intention de violer celle de ses voisins", ajoute le texte.

La RDC accuse le Rwanda de soutenir le M23

Les relations sont très tendues entre le Rwanda et la RDC depuis la résurgence du M23 (Mouvement du 23 mars), une ancienne rébellion tutsi vaincue en 2013 qui a repris les armes fin 2021. Kinshasa, qui accuse Kigali de soutenir activement cette rébellion, a expulsé l'ambassadeur du Rwanda.
Lire : combats dans l'est de la RDC : qui sont les rebelles du M23 ?

Lundi 7 novembre les deux Su-25 avaient décollé bruyamment de l'aéroport de Goma, pour se diriger vers le territoire de Rutshuru, où le M23 a gagné du terrain ces dernières semaines.
"Un avion de chasse de l’armée vient de survoler Kiwanja", a témoigné dans la matinée un habitant de cette localité passée sous contrôle rebelle fin octobre et située sur la route nationale 2, un axe stratégique desservant Goma, ville de plus d'un million d'habitants.
Sur la même route, Rutshuru-Centre, à environ 70 km de Goma, était tombée aux mains du M23 presque en même temps, suivie de peu de Rumangabo (45 km de Goma), site d'un camp militaire congolais désormais tenu par les rebelles et du quartier général du parc national des Virunga.

Un front à quelque 30 km de Goma

Le front se situe maintenant aux environs de Rugari, à quelque 30 km de Goma, où les lignes semblaient figées depuis le milieu de la semaine dernière.
"Nous sommes en opération, tant qu’il y aura un seul centimètre occupé par les rebelles nous continuerons à nous battre. Nous sommes agressés et la RDC a le droit de mettre tous les moyens à sa disposition", a commenté le colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole de l'armée dans la région.

Voir : des milliers de jeunes rejoignent l’armée à l’appel du président Tshisekedi.
= https://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/jwplayerfield/JTA_RDC_0.jpg

Selon lui, parallèlement aux opérations militaires, des jeunes continuent à s'enrôler en masse dans l'armée congolaise pour contrer l'"agression" dont la RDC accuse le Rwanda. Un appel à s'engager leur a été lancé jeudi dernier par le président Félix Tshisekedi qui, dans un message à la nation, leur a également demandé de "s'organiser en groupes de vigilance".
"Nous avons déjà enregistré plus de 3.000 candidats qui ont répondu à l'appel du chef de l'État", a assuré le colonel Ndjike.
"Les Rwandais nous maltraitent depuis des années, je viens d'entrer dans l'armée pour défendre mon pays", déclare Rachel, 22 ans, parmi les jeunes recrues qui suivaient lundi matin à Goma un premier entraînement. "Je veux me battre contre le Rwanda. Je donne ma vie à la nation", appuie Solange, 25 ans.
"Les vrais Congolais doivent rejoindre l'armée, pour battre les rebelles", estime Daniel, 28 ans, avant d'entonner avec ses camarades des chants prônant l'unité nationale et hostiles au Rwanda.
"Vous allez partir en formation (...) afin que vous puissiez revenir combattre pour le pays", leur a dit le général-major Chico Tshitambwa, sous-chef d'état-major chargé des opérations.

"« La RDC n’a jamais nourri l’intention de violer l’intégrité territoriale de ses voisins » (Gouvernement) - 08/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/08/actualite/politique/la-rdc-na-jamais-nourri-lintention-de-violer-lintegrite-territoriale
Le gouvernement congolais dit n’avoir jamais nourri l’intention de violer l’intégrité territoriale de ses voisins.
Il réagit ainsi, dans un communiqué, aux accusations du Rwanda affirmant qu’un avion de chasse en provenance de la RDC a violé son espace aérien lundi 7 novembre.
Kinshasa dit apprendre que dans le cadre des vols de reconnaissance qu’effectuent ses Forces armées, un avion de chasse de type Sukoi-25 non armé a malencontreusement survolé l’espace aérien du Rwanda, à la frontière de deux pays.


Le gouvernement congolais réaffirme que, de la même manière qu’il tient à son intégrité territoriale, il respecte celle des pays voisins.
Dans un communiqué publié ce même lundi, le gouvernement rwandais affirme qu’à 11h 20 lundi un avion de chasse de type Sukoi-25 en provenance de la RDC a violé son espace aérien et s’est brièvement posé à l’aéroport de Rubavu dans la province de l’Ouest.
Aucune action militaire n’a été entreprise par le Rwanda en réponse et l’avion est retourné en RDC, poursuit le communiqué.
Les autorités rwandaises ont protesté contre ce qu’elles ont qualifié de provocation auprès du gouvernement de la RDC, qui a, selon le même document, reconnu l’incident.  
Cet incident intervient au moment où le climat est tendu entre les deux pays voisins, la RDC accusant le Rwanda de soutenir la rébellion du M23.
Celle-ci occupe, depuis quelques mois, une partie de la province congolaise du Nord-Kivu.


"Exclu – les positions du M23 touchées par les premières frappes de l’aviation congolaise- 8/11/2022
= https://ouragan.cd/2022/11/exclu-les-positions-du-m23-touchees-par-les-premieres-frappes-de-laviation-congolaise
Une première. L’aviation congolaise a mené mardi vers 10h00, heure locale, des frappes qui ont touché les positions des terroristes du M23 dans le territoire de Rutshuru, apprend Ouragan.cd de diverses sources.

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Un bombardier de l’aviation congolaise dans les airs à Goma. @Photo Droits tiers

Un membre de la société civile locale a confirmé avoir entendu des explosions vers 10h00. Il s’agit de frappes aériennes contre des “sites militaires” situés dans la zone, a-t-il précisé. Les positions des rebelles à Chanzu et Musungati ont été réduites en cendres, raconte une source sécuritaire. Chanzu se trouve dans le groupement de Jomba et Musungati dans le parc national des Virunga. D’après un observateur, la colline de Musungati est le passage officiel des alliés du M23 qui viennent les ravitailler régulièrement en armes, munitions et logistiques. Au niveau de l’armée congolaise, c’est le silence radio. Aucun commentaire, ni le bilan avancé de cette opération qui est pratiquement une réussite.
Mardi, les avions de chasse congolais avaient survolé la zone occupée par les rebelles du M23. L’un deux avait posé sur le tarmac de l’aéroport de Rubavu au Rwanda, provoquant l’ire du régime de Kigali. Kinshasa avait minimisé l’incident le qualifiant de mineur. Son centre névralgique touché, le M23 a vite réagi via les comptes de ses robots communicants, parlant de provocation, et prenant à témoin la communauté internationale.
Avec le front aérien, le Rwanda doit multiplier des stratégies pour contrer cette offensive que l’armée congolaise veut visiblement foudroyante.


"Dialogue inter-congolais: le gouvernement entre le marteau et l’enclume ! - 07.11.2022
= https://laprosperiteonline.net/entre-le-marteau-et-lenclume/
La prochaine session du processus de Nairobi devra  commencer mercredi 16 novembre dans la Capitale kenyane. Ce rendez-vous a été confirmé par un communiqué publié par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) qui précise que cette décision a été prise après des consultations menées par le président burundais et président en exercice l’EAC, Evariste Ndayishimiye et le Facilitateur de l’EAC, l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta.
Au cours de cette réunion, une feuille de route a été élaborée pour la mise en œuvre de la voie politique, vers une solution durable à la paix et à la sécurité dans l’Est de la RDC. Elle a encouragé la poursuite de l’engagement complémentaire entre le processus dirigé par l’EAC et le processus de Luanda pour apaiser les tensions entre les Etats voisins de la RDC.


En outre, la réunion interministérielle de Luanda samedi 5 novembre dernier, a levé l’option du maintien du dialogue politique entre les autorités de la RDC et du Rwanda comme moyen de résolution de la crise politique entre les deux pays frères.
Pour leur part, le président en exercice de l’Union Africaine Macky Sall et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat exhortent toutes les parties prenantes à s’engager dans un Dialogue constructif, dans le cadre du mécanisme existant, le cadre de paix, de sécurité et de coopération de l’Union africaine pour la RDC et la région, et du dialogue de paix Intercongolais de la Communauté d’Afrique de l’Est. A cet égard, ils appellent toutes les parties à participer de bonne foi, au 3ème dialogue de paix intercongolais qui se tiendra à Nairobi du 4 au 13 Novembre 2022.
En attendant, à l’interne, le microcosme politique congolais s’oppose à cet énième dialogue sur la RDC alors qu’elle est agressée par un pays voisin membre des pays de l’Afrique de l’Est. Les chefs d’Etat de la région estiment que la solution de la crise en RDC, passe par le dialogue alors que Kigali ne veut pas en entendre parler de dialogue avec les FDLR avant d’évoquer le cas des rebelles burundais réfugiés au Rwanda et en RDC et Luanda. Pour sa part, il ne jure que par la manière forte contre les forces rebelles de Cabinda. La recette imposée à la RDC ne semble pas être potable pour les autres voisins qui se trouvent pratiquement dans la même situation d’insécurité.

Le gouvernement congolais se trouve comme pris dans un étau du dialogue décidé par les pays de la sous-région téléguidés par la France et les USA. Ce, alors que la dynamique interne ou mieux les pressions se multiplient pour manifester contre ces rencontres mais surtout, appeler à quitter les pays de l’Afrique de l’Est, pour leur manque de sincérité.
Rien ne présage d’une paix durable après ce dialogue. De tous les temps qu’il y a eu dialogue, c’est le Rwanda, au finish, faisant brandir le spectre des FDLR, déstabilise la RDC dans le souci d’accéder à ses minerais en vue de faire tourner son usine de raffinage d’or. Est-ce pour autant que ce prétendu dialogue aura donné satisfaction au pouvoir de Kagame vis-à-vis des Fdlr? Assurément non.   Le gouvernement se trouve pris entre le marteau de sa population qui ne veut pas entendre parler de dialogue et l’enclume de la pression des pays de la sous-région qui y tiennent. Entretemps, il est prévu dans, à peu près de 14 mois, des élections en RDC.

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221107-rdc-un-avion-sukho%C3%AF-25-congolais-a-survol%C3%A9-le-rwanda
= https://www.jeuneafrique.com/1391171/politique/rdc-letrange-atterrissage-dun-sukhoi-25-congolais-au-rwanda/
= https://actualite.cd/2022/11/07/la-rdc-engage-2-sukhoi-contre-le-m23
= https://www.voaafrique.com/a/le-rwanda-accuse-la-rdc-d-avoir-viol%C3%A9-son-espace-a%C3%A9rien/6823585.html
= https://actualite.cd/2022/11/07/un-avion-de-chasse-congolais-viole-lespace-aerien-rwandais-kinshasa-reagit
= https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-Rwanda-accuse-le-Congo-de-provocation-avec-un-avion-de-chasse--42235495/
= https://actualite.cd/2022/11/07/le-rwanda-accuse-la-rdc-davoir-viole-son-espace-aerien-avec-un-avion-de-chasse
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/07/survol-sur-lespace-rwandais-la-rdc-na-jamais-nourri-lintention-de-violer-lespace-aerien-de-ses-voisins.html/120045/


"Nord-Kivu : Aucun combat signalé entre les FARDC et M23 sur toutes les lignes de front depuis plus d’une semaine - 7 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/07/nord-kivu-aucun-combat-signale-entre-les-fardc-et-m23-sur-toutes-les-lignes-de-front-depuis-plus-dune-semaine.html/120040/


"RDC : " si Kagame s'énerve aujourd'hui, c'est parce que l'état de siège a fait un travail de titan " (Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC) - 7 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/07/rdc-si-kagame-senerve-aujourdhui-cest-parce-que-letat-de-siege-fait-un-travail-de-titan
Le Général major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, porte-parole des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a rejeté, devant la presse, samedi 5 novembre, les allégations selon lesquelles l'état de siège est un échec depuis sa proclamation par le chef de l'Etat dans la partie Est de la RDC. Pour le successeur de Léon Richard Kasonga, l'état de siège a permis de boucher plusieurs trafics illicites des minerais en partance du Rwanda d'une manière frauduleuse.
Sylvain Ekenge Bomusa Efomi affirme que l'attitude actuelle de Paul Kagame fait suite aux effets de l'état de siège qui ont affecté les activités économiques au Rwanda.
" Il n'y a que les aveugles qui ne savent pas voir mais parfois les aveugles savent écouter et palper les réalités avec leurs mains et les autres sens. Si Kagame s'énerve aujourd'hui, c'est parce que l'état de siège a fait un travail de titan. Fraude fiscale, on a bloqué ça, la fraude douanière, le trafic des minerais, les usines de Kagame sont en train de fermer, c'est le résultat de l'état de siège. Si vous allez aujourd'hui dans le Masisi (Nord-Kivu) malheureusement l'insécurité commence à rentrer puisqu'on a du désengager les unités qui étaient dans le Masisi pour les orienter vers Rutshuru pour faire face à la menace Rwandaise ", a-t-il répondu à la question de savoir pourquoi pendant l'état de siège la RDC perd beaucoup de ses localités qu'avant l'état de siège.

Et d'ajouter :
" Mais aujourd'hui, la route Sake, Masisi, Walikale, c'est depuis plus de 20 ans, et si vous allez à Walikale aujourd'hui vous allez constater que cette population se dit appartenir au Nord-Kivu seulement par le nom. La population ne vit que de la province de Tshopo parce que cette route n'existe pas et on est en train de rouvrir cette route là par les fonds propres générés par l'état de siège, l'état de siège, qui a doublé les recettes puisqu'on a trouvé que le gouvernement provincial mobilisait 1 million USD/mois mais nous on est arrivé à doublé à 2 millions là où les gens disaient mes électeurs ne paient pas cette taxe, nous on a dit non, il faut payer les taxes, nous on a dit un bon citoyen doit s'acquitter de ses obligations fiscales ". 
Pour le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, il ne faut pas voir l'état de siège sous l'aspect de zéro mort et zéro violence. À l'en croire, depuis la mise en place de cette mesure d'exception, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles, il y a aussi des points positifs.
" On ne dira jamais que l'état de siège a été un échec parce que nous n'avons peut-être pas la même grille de lecture et au-delà de toutes les informations que nous vous donnons peut-être qu'il y a des aspects que vous vous ne considérez pas. Regardons-nous dans les yeux dans quel état se trouve notre pays ? Le problème de sécurité perdure depuis 20, 25 ans, les solutions se construisent, c'est jamais des générations spontanées, ne regardez pas l'état de siège dans le prisme de zéro mort immédiatement, zéro trouble immédiatement, c'est un objectif avec lequel on a commencé avec lequel on a connu des progrès mais malheureusement, c'est peut être pas dans l'ADN de métier des journalistes de parler des choses positives lorsqu'elles marchent. Vous n'allez pas nous dire que depuis que l'état de siège a commencé, il n'y a jamais eu de bonnes nouvelles. Il y en a mais qui malheureusement ne font pas toujours l'objet de l'intérêt des médias où des ONG parce que ce n'est pas dans leur ADN. Des routes qui étaient jadis inaccessibles ont été ouvertes par l'armée, le trafic a repris ", a soutenu le porte-parole du gouvernement au cours de cet échange conjoint avec le porte-parole des FARDC.
Plusieurs voix s'élèvent pour exiger la levée de l’état de siège au profit d'autres stratégies pour combattre l'insécurité dans ce coin de la RDC. Pour certains élus du coin et acteurs de la société civile, cette mesure n'a pas donné des résultats escomptés.
Lors de la dernière rencontre avec les députés nationaux et sénateurs des provinces concernées, le Président Félix Tshisekedi avait promis la tenue d'une table ronde pour tabler sur l'avenir de cette question. D'après le porte-parole du gouvernement qui avait fait le compte rendu, la tenue de cette table ronde est envisagée au mois de novembre de l'année en cours.


"RDC: Matata Ponyo exhorte la communauté internationale à exiger le retrait sans délai des troupes rwandaises agissant via le M23 - 7 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/07/rdc-matata-ponyo-exhorte-la-communaute-internationale-exiger-le-retrait-sans-delai-des

"Le parti Nouvel Elan propose le retrait de la RDC de l’EAC - 08/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/08/actualite/politique/le-parti-nouvel-elan-propose-le-retrait-de-la-rdc-de-leac

" Kiosque du 05.11.2022/RDC-Rwanda: Guerre inévitable? - 6 novembre 2022
= https://www.congoindependant.com/rdc-rwanda-guerre-inevitable/

"Tshisekedi-Kagame: des accords pour « acheter » la paix réduit à néant ? - 08.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113307_tshisekedi_kagame_des_accords_pour_acheter_la_paix_reduit_a_neant.html
La sempiternelle brouille entre la République Démocratique du Congo et son voisin le Rwanda depuis des décennies semblait se dissiper lorsque Félix Tshisekedi accède à la présidence de la RDC en 2019.
« Artisan » de la paix et de « la diplomatie agissante », Félix Tshisekedi a depuis son arrivée à la tête de la RDC, opté pour la coopération allant dans le sens de privilégier la paix avec les pays de la région particulièrement le Rwanda avec lequel, les relations n’ont jamais été au beau fixe.
Cette volonté ferme exprimée par Tshisekedi de promouvoir la paix et la coopération entre les nations s’illustre notamment par sa maxime: « Au lieu de construire des murs entre nous, il vaut construire des ponts ». Dans ce sens, Félix Tshisekedi avait signé en juin 2021 des deals avec son homologue rwandais, Paul Kagame.

Des accords pour « acheter » la paix

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Le 26 juin 2021, la République Démocratique du Congo et le Rwanda ont signé trois accords commerciaux bilatéraux, dont l’un portait sur l’exploitation de l’or en vue d’en assurer la traçabilité, après deux jours de tête-à-tête entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.
Concrètement, ces deals portaient sur la protection et la promotion des investissements, sur une convention permettant d’éviter la double imposition et l’évasion fiscale, mais aussi, sinon surtout, sur un accord conclu entre la société congolaise Sakima (société des minerais du Kivu et du Maniema) et une société rwandaise de droit privé connue sous le nom de Dither SA.
Dans ce cadre, la présidence congolaise, par communiqué de presse, a annoncé que Sakima SA (Société aurifère du Kivu et du Maniema) et l’entreprise rwandaise Dither Ltd ont signé un protocole d’accord de coopération afin de « priver » les groupes armés des revenus issus de l’exploitation illicite de l’or.
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La cellule de communication du président congolais avait déclaré à l’AFP « qu’il y aura complémentarité entre les deux sociétés qui devraient contrôler la chaîne des valeurs à partir de l’extraction par la société congolaise Sakima et le raffinage par la firme rwandaise Dither SA ».
« Les groupes armés qui tirent des revenus pour financer la guerre avec de l’or ne pourront plus se permettre d’exploiter ou de revendre auprès des acheteurs sur les marchés internationaux », avait indiqué la presse de la présidence à l’AFP.
Aussi, avec ces accords, le Président Tshisekedi espérait manifestement assécher les voies clandestines par lesquelles les groupes armés opérant au Nord et au Sud Kivu financent leurs opérations en amenant au Rwanda et en Ouganda l’or extrait par les creuseurs artisanaux.
Selon la même source, tous ces accords visaient à établir des relations diplomatiques constructives et à tourner la page des tensions entre les deux pays qui durent depuis 1996, début de la première guerre du Congo.
« Nous avons perdu tant d’années à regarder sans agir. Nous ne sommes qu’au commencement, nous allons continuer à élargir nos actions », avait déclaré en pompe Félix Tshisekedi lors d’une conférence de presse au côté de son homologue rwandais.
De son côté, le président Kagame avait réitéré l’engagement de son pays pour la restauration de la paix, principalement dans la province congolaise du Nord-Kivu. « Le Rwanda s’engage à consentir des efforts, en collaboration avec la RDC, dans le respect de sa souveraineté », avait-il soutenu.

Une ligne aérienne ouverte pour RwandAir

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Outre l’extraction et la raffinerie de l’or congolais par cette société à capitale Rwandaise, la République Démocratique du Congo avait également sur le plan de la protection et la promotion des investissements, ouvert une ligne à la Compagnie Nationale Rwandaise d’aviation RwandAir.
Dans une interview avec le magazine Allemand Taz International réalisée en juin 2019 à Bruxelles, le président du Rwanda, Paul Kagame avait indiqué que le régime de Joseph Kabila a refusé à la compagnie nationale du Rwanda d’ouvrir sa ligne sur Kinshasa.
« Nous avons demandé au gouvernement précédent du président Kabila de permettre à notre compagnie aérienne Rwandair à relier Kigali à Kinshasa. Et ils ont refusé. Je ne comprenais pas pourquoi. C’était juste de la politique. Sous Tshisekedi, ils ont autorisé les vols », s’était exclamé Kagame. Cependant, en dépit des efforts déployés, la RDC a été poignardée dans le dos.
En effet, la République Démocratique du Congo accuse le Rwanda de soutenir le mouvement terroriste du 23 Mars (M23) qui s’est emparé de plusieurs localités dans le territoire de Rutshuru dont Bunagana, Kiwanja et Rutshur-Centrer. Le pays de Lumumba s’appuie sur différents rapports notamment celui des experts de l’ONU qui atteste le soutien Rwandais au M23.
Lors de sa récente adresse à la Nation, Félix Tshisekedi a déploré le fait que malgré tous ces accords signés, le Rwanda va surprendre en réactivant les terroristes du M23.
« Alors qu’il avait été défait par les armes en 2013, le M23 va refaire surface en prenant notre Armée de court, notamment à Bunagana, cité qu’il occupe depuis le 13 juin 2022. En effet, sous la fallacieuse accusation de soutien des FARDC aux FDLR, le Rwanda a en réalité des velléités expansionnistes avec comme intérêt principal l’appropriation de nos minerais et pour ce faire, il s’active à déstabiliser l’Est du Congo pour créer une zone de non droit en vue d’assouvir ses appétits criminels », a affirmé Félix Tshisekedi.
Face à l’entêtement de Kigali d’appuyer en troupes et en armes les terroristes du M23 dans l’Est, les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) avaient décidé de suspendre tous les accords et les protocoles d’accords conclus avec le Rwanda.
 


"RDC: De Kabila à Katumbi, les dessous des silences face à l’agression rwandaise 7 novembre 2022
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Alors que Félix Tshisekedi appelle à l’unité nationale pour faire face à la nouvelle agression rwandaise dans l’Est de la République démocratique du Congo, à peine quelques politiques répondent en ordre dispersé, plusieurs leaders principaux sont restés silencieux. Parmi eux, l’ancien président Joseph Kabila, mais également l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, pourtant allié du président Tshisekedi.

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C’est un Félix Tshisekedi au visage fermé et au ton grave qui est apparu à la télévision nationale au soir du  jeudi 3 novembre pour lancer un appel à l’Unité. Le président congolais a d’abord demandé aux politiques de « taire leurs différends » et de se mobiliser « comme un seul homme », avant de demander à la jeunesse à « s’organiser en groupes de vigilance » face au M23 qui, a-t-il réaffirmé, bénéficie de « l’appui du Rwanda ». L’appel du président Félix Tshisekedi arrive en en un moment où plusieurs localités dont Bunagana et récemment Rutshuru dans l’Est, sont passées sous contrôle de la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda.

Des opposants répondent à l’appel

Au lendemain de cette sortie, Martin Fayulu, pourtant opposant farouche à Tshisekedi, s’est rapidement prononcé, allant dans le même sens en dénonçant l’agression rwandaise et en appelant à une mobilisation. « De l’agression de notre pays par le Rwanda même par l’Ouganda, nous devons avoir le même langage », a-t-il plaidé depuis Londres où il est en tournée.  Adolphe Muzito, également farouche opposant à Félix Tshisekedi, est également sorti de sa réserve, pour aller dénoncer ouvertement le Rwanda, y compris l’Ouganda. Le parti de l’ancien Premier ministre, le « Nouvel élan » appelle même ses partisans à descendre dans la rue le 17 novembre prochain pour « une marche de colère contre l’agression de la RDC par le Rwanda. »

Le dimanche 6 novembre, l’ex-Premier ministre Matata Ponyo qui s’était attaqué plusieurs fois au président Félix Tshisekedi, l’accusant notamment de vouloir écarter sa candidature à la prochaine présidentielle, est monté également au créneau pour appeler  le peuple congolais à «une mobilisation générale pour faire face à « la guerre nous imposée injustement par le Rwanda à travers le M23 ».  Aux habitants de Bunagana et de Rutshuru particulièrement, sous occupation du M23, Matata Ponyo dit sa compassion et sa sollicitude.
 « Je suis de cœur avec vous et je ferai tout ce qui est possible pour que cette guerre d’agression plusieurs fois larvée en mouvement de rébellion s’arrête un jour de manière définitive. Je félicite et soutiens les Forces armées congolaises qui se battent pour préserver la paix et la sécurité de nos frères et sœurs sur le front ».  Il se dit convaincu que ce qui se passe dans l’Est de la RDC n’est pas une rébellion interne, mais plutôt « une guerre d’agression à visée expansionniste avec comme objectif final l’annexion d’une partie de notre territoire par le Rwanda ».  
Le leader du parti politique Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) appelle le gouvernement congolais à renforcer son leadership et sa gouvernance, en veillant à la cohésion interne, qui passe notamment par une justice et une redistribution équitable des ressources du pays. « Le front commun intérieur dont le pays a besoin en ce moment pour préserver son intégrité ne peut pas être aisément réalisé dans les conditions actuelles caractérisées notamment par la protection des opérateurs politiques proches du pouvoir et la chasse aux sorcières ainsi que l’élimination pernicieuse des candidats présidents déclarés ou non déclarés au travers notamment des poursuites judiciaires non conformes aux lois du pays, avec l’appui des institutions publiques ».  

Des silences qui étonnent

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Dans l’Est du pays, près des zones de combats ou encore à Goma, capitale du Nord-Kivu, l’engouement est  également observé du côté de la population où des milliers de jeunes se sont mobilisés pour intégrer l’armée. « J’ai rejoint l’armée parce que le Rwanda s’est beaucoup joué de nous», dit une fille volontaire au micro de Politico.cd. « La nation est en danger et la nation en danger a besoin de ses dignes fils et filles pour la servir sous le drapeau, pour défendre l’intégrité du territoire. Les forces armées de la République démocratique du Congo procèdent déjà au recrutement massif des jeunes pour servir sous le drapeau. Au moment où je vous parle, ils sont plus de 2 000, rien qu’à Goma. », a déclaré le Général de division Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée.
Pour autant, plusieurs autres formations et leaders politiques sont restés silencieux tant face à l’appel du président Félix Tshisekedi que face à cette agression rwandaise. Il y a d’abord le parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le progrès Social (UDPS), qui n’a encore dit mot et qui semble ne pas être concerné par cette nouvelle guerre qui fait rage dans l’Est de la RDC. A ses côtés, des alliés du président Tshisekedi dont Vital Kamerhe et son parti de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), qui revenait pourtant d’une tournée dans l’Est, y proposant même un plan «  de sortie de crise », qui s’est étrangement tue depuis la sortie du président congolais. L’Union Sacrée, la coalition au pouvoir, a également gardé silence. Même si le Premier ministre Jean-Michel Sama s’est exprimé à ce sujet durant son passage à l’Assemblée nationale pour défendre le budget de l’année prochaine, qui augmente considérablement les moyens mis à la disposition de l’armée.
Il y a par ailleurs deux autres silences assourdissants qui sont remarqués en RDC. D’abord celui de l’ancien président Joseph Kabila et de sa coalition, le FCC. Si Joseph Kabila n’est pas habitué à s’exprimer, le silence de son parti, le PPRD, étonne néanmoins alors que durant son séjour au pouvoir, notamment en 2012, il s’était buté aux mêmes M23 soutenus par le Rwanda. « Il faut comprendre les Kabilistes. Eux, quand ils étaient au pouvoir, l’UDPS de Tshisekedi ne leur montrait aucun soutien  sur ce sujet qui est pourtant crucial pour la survie du pays. C’est donc normal qu’ils se taisent », explique. Mais cela n’explique pas tout.

Les Kabilistes «en colère »

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La dernière fois que les Kabilistes s’étaient exprimés au sujet de cette agression rwandaise remonte de juillet dernier. Dans un communiqué, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) avait apporté  son soutien aux Forces armées de la RDC « face à la dégradation de la situation sécuritaire notamment dans la partie Est du pays », sans toutefois condamner le Rwanda ni le nommer. « Sur le plan sécuritaire, le Bureau Politique (du PPRD) constate une dégradation de la situation sécuritaire dans notre pays et s’en dit fortement préoccupé. C’est ici l’occasion de présenter nos sincères condoléances et d’exprimer toute notre compassion à ceux de nos compatriotes victimes de cette crise. Il apporte son soutien sans faille aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo face aux forces négatives qui opèrent dans notre pays, particulièrement dans sa partie Est. Il fonde une confiance totale en la capacité de nos Forces Armées à vaincre ces forces négatives« , avait dit une déclaration du PPRD.
Un proche de Joseph Kabila explique cette attitude. « Avant de partir du pouvoir, le président Honoraire était clair : nos rapports avec le Rwanda n’étaient pas bons. Nous avons été surpris, à l’arrivée du Président Tshisekedi, que notre pays change subitement de cap. Pire encore, malgré nos conseils, des officiers de l’armée ont été arrêtés ou punis simplement parce qu’ils étaient hostiles au Rwanda ou parce qu’ils étaient nommés par Kabila. Comment voulez-vous aujourd’hui que nous soyons ceux qui prennent les devants face à leurs propres erreurs ? », interroge ce très proche de Kabila qui a requis l’anonymat.

Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD, a cependant affirmé que son camp était est prêt à contribuer à résoudre la crise à l’Est. « En tant qu’opposants, on ne sait pas ce que le président de la République attend pour mobiliser la nation, la population et la classe politique autour de cette guerre. Il faut être ouvert« , a-t-il dit dans un média local. Il estime que sa famille politique, menée par Joseph Kabila est prête  »à contribuer pour trouver des solutions à la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Nous l’avons fait depuis le début, lorsque nous apportions les observations par rapport à la prise de décision sur la question de l’Est ». Il rappelle cependant que  »nous avons été contre le fait que le gouvernement ait pris l’option de renégocier avec le M23 alors qu’il avait déjà disparu. Il n’y avait pas de raison de renégocier avec ces gens-là et surtout de signer des accords avec le Rwanda et l’Ouganda parce que maintenant on est pris à la gorge à cause de ces problèmes« . Pour lui, cela prouve à suffisance qu »’on est là, disposé à apporter nos observations en tant qu’opposants pour que le gouvernement ne persévère pas dans l’erreur. Même pour l’état de siège, nous avons été contre la mutualisation des forces avec l’Ouganda« .
Autour de Kabila, d’autres dénoncent « l’attitude du pouvoir » du président Félix Tshisekedi. « Cela ne permet pas de créer des conditions d’une mobilisation », dit un autre proche, qui a requis le sceau de l’anonymat. « Vous ne pouvez pas avoir des gens en prison pour avoir critiqué et appeler à la mobilisation. Le Chef de l’Etat devrait donner l’exemple et poser des gestes qui permettent que toutes les parties se mobilisent pour lui prêter mains fortes. La menace est réelle, mais c’est au Chef de faire le pas », estime-t-il, sans toutefois écarter la possibilité de voir Joseph Kabila et Félix Tshisekedi de travailler ensemble. « C’est totalement possible. Ils ont déjà travaillé ensemble. Pourquoi ne le feraient-ils pas à nouveau, pendant que notre pays est menacé. Mais il faut que nos amis au pouvoir tirent les leçons de leurs erreurs et tendent la main. Il n’y a pas que Kabila qu’il faut mobiliser. Toutes les autres forces du pays attendent du président de la République des actes forts », conclut-il.

Moïse Katumbi a perdu sa langue

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L’autre silence assourdissant est beaucoup plus proche du président Félix Tshisekedi. Il vient de Moïse Katumbi dont on ignore au moment actuel s’il est opposant ou toujours allié au président congolais. Il faut dire que l’homme n’est pas connu pour sa capacité à tenir des discours. Néanmoins, son Parti Ensemble pour la République multiplie des communications qui se bornent cependant qu’autour des enjeux électoraux. L’ancien gouverneur du Katanga s’est totalement tu sur cette question de l’agression rwandaise dans l’Est du pays. Sa dernière sortie à ce sujet date du 21 mai dernier où il s’est fendu d’un tweet peu clair : « Jamais la guerre n’apporte de solution. Face à la nouvelle épreuve que nous traversons, soyons tous unis. Tout mon soutien va aux #FARDC qui se battent avec courage face aux #M23 ! Le sort des milliers de nos compatriotes en détresse doit être notre toute première préoccupation. », avait-il dit. Jamais, depuis, Moïse Katumbi ne s’est ni exprimé sur la question, encore moins n’a ouvertement condamné l’agression rwandaise. Si les Kabilistes ont des griefs exprimés, ceux de Moïse Katumbi restent mystérieux.
« Nous préférons garder silence parce qu’une déclaration ne  changera rien. Il faut des actions concrètes et nous avons toujours dit cela », explique un proche du président du TP Mazembe, qui a requis l’anonymat.Pour autant, plusieurs à Kinshasa, sourtout du côté du président Tshisekedi, estiment que ce silence de Moïse Katumbi est résultat d’une « accointance avec Kigali ». « Tout le monde dans ce pays sait qu’il (Katumbi) ne peut pas l’ouvrir face à Kagame parce qu’ils sont liés », dit un cadre de l’UDPS qui a également requis l’anonymat, sans toutefois donner plus d’explications. Toutefois, Moïse Katumbi est assez proche du président rwandais Paul Kagame.
En 2018, le séjour de l’ancien gouverneur du Katanga dans la capitale rwandaise les 28 et 29 avril, lors de la cérémonie de remise du prix Mo Ibrahim, a  fait l’objet d’une vive polémique à,Kinshasa. Le président rwandais s’était plaint que « les problèmes du Congo ne sont pas seulement des problèmes du Congo, ils nous affectent aussi en tant que voisin« . Ce à quoi Katumbi avait affirmé : « Je pense que le président (Kagame) a tout dit« . « Maintenant que je suis au Rwanda, ils vont inventer d’autres fausses accusations parce qu’ils n’aiment pas le Rwanda… », avait déclaré Katumbi devant la presse à Kigali. Déjà à cette époque, plusieurs à Kinshasa avaient épinglé Katumbi. « Moïse Katumbi refuse de pointer Paul Kagame du doigt pour son mauvais rôle dans l’instabilité de la RDC ! Quel rapport ne cite pas le nom du Rwanda dans l’agression du Congo ? Cet homme est-il vraiment informé de la situation congolaise ou vit-il sous d’autres cieux ? », s’interroge un internaute sur Twitter.

De ce passage à Kigali,  Moïse Katumbi avait notamment noué des relations étroites avec le président Paul Kagame, allant jusqu’à visiter le mémorial de Kigali. Des relations qui se sont fait sentir durant les élections de 2018. En effet, alors que Katumbi soutenait Fayulu, Kinshasa a vu étrangement le président Paul Kagame, à l’époque président de l’Union Africaine, exiger la suspension de la publication des résultats proclamant Félix Tshisekedi vainqueur de la Présidentielle, demandant une mission officielle en RDC pour une médiation.
« C’est grâce à Katumbi que Kagame s’était impliqué en faveur de Fayulu. Et c’est grâce à ce même Katumbi que le président Tshisekedi, une fois élu, s’est rapproché de Kagame en rompant avec Kabila. Ces sont des vérités que tout le monde connaît ici », explique le cadre de l’UDPS. « Des foutaises », réplique-t-on du côté de Moïse Katumbi. « Nous ne ferons jamais le débat de caniveaux. », dit un de ses cadres. Toujours est-il que personne au Congo ne sait pourquoi ni Moïse Katumbi, ni sa formation politique n’osent dénoncer Kigali.
« Il y a quand même un manque clair de leadership. Peu importent les reproches qu’on peut faire aux politiques. Peu importent des accointances et des calculs politiques, le Chef de l’État est appelé à poser des actes clairs. Ça aiderait beaucoup ce pays », estime cependant un analyste.


"Kaberebe et Muhoozi irrespectueux envers les Congolais -08.11.2022
= https://ouragan.cd/2022/11/kaberebe-et-muhoozi-irrespectueux-envers-les-congolais
Les deux petits pays voisins (le Rwanda et l’Ouganda) ne cachent plus rien de leur témérité guerrière contre la République démocratique du Congo. Désormais sur la marche vers la balkanisation de la RDC, deux hauts officiers (l’un rwandais et l’autre ougandais très proches de Museveni et Kagame) se moquent éperdument du grand Congo, insultant et menaçant ses citoyens.

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James Kabarebe, général rwandais et conseiller du président Kagame en matière de sécurité et Muhoozi, fils biologique du président ougandais et général de l’armée ougandaise @Photo Droits tiers

Si en réaction à une manifestation populaire congolaise à Goma, le conseiller spécial du président Paul Kagame pour les questions de sécurité, le général rwandais James Kabarebe est sorti de sa réserve pour insulter les Congolais, un autre officier général de l’Ouganda, cette-fois, le fils biologique du président Yoweri Kaguta Museveni, Muhoozi Kainerugaba, vient d’ouvrir la boîte de à Pandore, en justifiant publiquement la raison fondamentale de cette nième agression hurlée par la communauté internationale.

D’abord, James Kabarebe traita le peuple congolais de fou

Dans une conférence improvisée avec une poignée d’étudiants rwandais bien sélectionnés, James Kabarebe a réagi à la marche anti-rwandaise organisée à Goma et qui a conduit les manifestants jusqu’aux portes (frontières) du Rwanda, James Kabarebe n’a pas mis de gants pour articuler une lourde insulte malpropre à l’endroit des Congolais. “Le Rwanda ne peut pas entrer en guerre parce que les Congolais jettent des pierres à la frontière ou brûlent des drapeaux. Nous menons des guerres stratégiques, pas de guerres de provocation. Vous ne combattez pas une personne folle, vous l’ignorez mais vous lui fixez la ligne rouge”, a-t-il déshonoré tout un peuple.
Dans sa grossièreté verbale, James Kabarebe ne s’est pas du tout souvenu de tout ce que la nation congolaise lui a donné pour faire de lui une référence dans son pays après avoir occupé les plus hautes charges d’État en République démocratique du Congo.

Ensuite, Muhoozi Kainerugaba s’aligne derrière la cause Tutsi du M23

Les propos plus ou moins barbares du fils Museveni viennent d’indisposer tout un peuple en République démocratique du Congo. L’officier général, même si d’aucuns le traitent de déséquilibré mental, sait très bien ce qu’il fait et sait prendre raisonnablement la mesure de ses propos (écrits). “Quant au M23, je pense qu’il est très dangereux pour quiconque de combattre nos frères. Ce ne sont pas des terroristes. Ils se battent pour les droits des Tutsis en République démocratique du Congo”, a-t-on lu dimanche sur Twitter. Décidément, le fils Museveni confirme la thèse selon laquelle “toutes les guerres artificielles du Rwanda et de l’Ouganda qui ont causé 12 millions de morts congolaises sont toujours motivées par une visée hégémonique d’une ethnie sur toutes les autres”. Ce tweet vient ainsi tout changer de la conception, motivation et défense de cette guerre. En plus, le message de Muhoozi Kainerugaba renferme une seconde vérité, celle de la confirmation publique du soutien de l’Ouganda au M23.



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 8/11/2022, 9:37 pm

Il se confirme que l’armée congolaise a effectué des frappes aériennes su des positions des rebelles du M23. On craint qu'avec la pression accrue sur le M23, celui-ci cherche le salut vers Goma où l'aéroport peut représenter pour lui un refuge  pour éviter les bombardements. Goma future cible du M23 ? 

On en parle encore peu et pourtant c'est une décision capitale, L’ASSEMBLÉE NATIONALE INTERDIT AU GOUVERNEMENT TOUTE NÉGOCIATION AVEC LE M23. Que disent et que vont faire le PR et le PM qui continuent de surfer sur un probable dialogue avec le M23 pourvu qu'il quitte Bunagana alors qu''ils l'ont déclaré eux mêmes TERRORISTE ? Attendons la suite...



"RDC : Les FARDC bombardent deux positions stratégiques du M23 à Rutshuru - 8 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/08/rdc-les-fardc-bombardent-deux-positions-strategiques-du-m23-a-rutshuru.html/120122/?amp=1
Des violents affrontements sont de nouveau signalés depuis ce mardi matin dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Les forces armées congolaises (FARDC) pilonnent au moins deux positions stratégiques des terroristes du M23, à Tchanzu, dans le groupement de Jomba et à Musungati, une colline située dans le Parc national des Virunga.
D’après plusieurs sources non encore officielles, les avions de chasse récemment acquis par l’armée congolaise sont mis à contribution pour bombarder les positions rebelles.


« Les avions de chasse des FARDC viennent d’effectuer les premières frappes sur les positions des rebelles du M23 à Chanzu et Musungati », dit une source qui ajoute qu’il est difficile de donner pour l’instant un quelconque bilan.
Ces informations sont confirmées du côté rebelle. Dans un message posté sur son Twitter, Laurence Kanyuka, l’un des leaders politiques du M23, note que les FARDC sont entrain de bombarder les zones occupées par leurs éléments. Toutes fois, il déplore que toutes ces zones sont fortement peuplées.
Lundi, les avions de chasse ont effectué des vols de reconnaissance dans les zones sous occupation du M23, accusés d’être soutenus par le Rwanda. Un avion de type Sukoï-25 non armé a « malencontreusement » survolé l’espace aérien de la République Rwandaise. Kigali a dénoncé une énième « agression » de son territoire par Kinshasa.


"RDC: bombardements sur des positions des rebelles du M23 - 08 novembre 2022
= https://www.voaafrique.com/amp/rdc-bombardements-sur-des-positions-des-rebelles-du-m23/6824985.html
L'armée congolaise, qui a notamment déployé dans l'est de la RDC deux avions de chasse Sukhoï-25, a bombardé mardi matin des positions du mouvement rebelle M23, a-t-on appris auprès d'habitants et de source sécuritaire.

Le M23, ancienne rébellion tutsi, a repris les armes fin 2021 et conquis plusieurs localités du territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, dont Bunagana, cité stratégique à la frontière ougandaise, en juin dernier.
Après plusieurs semaines d'accalmie, les rebelles ont repris l'offensive le 20 octobre et étendu leur emprise vers l'ouest, occupant plusieurs localités sur la route nationale 2, axe stratégique desservant la capitale provinciale Goma.
"Deux avions de chasse viennent de bombarder Tchanzu et Runyoni", dans des collines proches de la frontière ougandaise, a affirmé un habitant de Bunagana, interrogé par téléphone depuis Goma. "La population d'ici à Bunagana a peur, elle est en train de fuir vers l'Ouganda, c'est le sauve-qui-peut", a-t-il ajouté.

Lire aussi : La RDC engage deux Sukhoï contre le M23
Damien Sebuzanane, responsable de la société civile locale, a confirmé ces informations. "Bunagana s'est vidé de sa population", a-t-il affirmé.
"Depuis ce matin, nos avions ont commencé à bombarder la colline de Tchanzu et ses environs. Cela va durer toute la journée", a précisé sous couvert d'anonymat une source sécuritaire précisant que lundi, "c'était la reconnaissance" et l'identification des cibles.
Selon cette source, des combats au sol ont par ailleurs été engagés vers Rugari, à environ 30 km au nord de Goma.
"La coalition des forces offensives du gouvernement congolais est en train de bombarder des zones fortement peuplées (...), le M23 se défend", a de son côté déclaré Lawrence Kanyuka, "porte-parole politique" du M23.

Lire aussi : Un avion de chasse de la RDC a violé l'espace aérien du Rwanda, selon Kigali
Deux avions de chasse Sukhoï Su-25, déployés dans le Nord-Kivu depuis dimanche, ainsi que deux hélicoptères, ont été vus dans le ciel de Goma mardi matin, a constaté un correspondant de l'AFP.
Lundi, le Rwanda avait protesté contre la violation de son espace aérien par un Su-25 congolais qui, selon Kigali, s'était même brièvement posé sur la piste de l'aéroport rwandais de Rubavu, près de la frontière congolaise. Kinshasa a reconnu un survol "malencontreux" du territoire rwandais lors d'un vol de reconnaissance par un avion "non armé".
Les relations sont très tendues entre le Rwanda et la RDC depuis la résurgence du M23 (Mouvement du 23 mars) qui, selon Kinshasa, bénéficie du soutien de Kigali. La RDC a expulsé fin octobre l'ambassadeur du Rwanda.


"RDC : bombardements sur des positions des rebelles du M23 - 08/11/2022
= https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/rdc-bombardements-sur-des-positions-des-rebelles-du-m23-20221108
L'armée congolaise, qui a notamment déployé dans l'est de la RDC deux avions de chasse Sukhoï-25, a bombardé mardi matin des positions du mouvement rebelle M23, a-t-on appris auprès d'habitants et de source sécuritaire. Le M23, ancienne rébellion tutsi, a repris les armes fin 2021 et conquis plusieurs localités du territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, dont Bunagana, cité stratégique à la frontière ougandaise, en juin dernier.

Après plusieurs semaines d'accalmie, les rebelles ont repris l'offensive le 20 octobre et étendu leur emprise vers l'ouest, occupant plusieurs localités sur la route nationale 2, axe stratégique desservant la capitale provinciale Goma.

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«Deux avions de chasse viennent de bombarder Tchanzu et Runyoni», dans des collines proches de la frontière ougandaise, a affirmé un habitant de Bunagana, interrogé par téléphone depuis Goma. «La population d'ici à Bunagana a peur, elle est en train de fuir vers l'Ouganda, c'est le sauve-qui-peut», a-t-il ajouté. Damien Sebuzanane, responsable de la société civile locale, a confirmé ces informations. «Bunagana s'est vidé de sa population», a-t-il affirmé.
«Depuis ce matin, nos avions ont commencé à bombarder la colline de Tchanzu et ses environs. Cela va durer toute la journée», a précisé sous couvert d'anonymat une source sécuritaire précisant que lundi, «c'était la reconnaissance» et l'identification des cibles. Selon cette source, des combats au sol ont par ailleurs été engagés vers Rugari, à environ 30 km au nord de Goma.

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«La coalition des forces offensives du gouvernement congolais est en train de bombarder des zones fortement peuplées (...), le M23 se défend», a de son côté déclaré Lawrence Kanyuka, «porte-parole politique» du M23. Deux avions de chasse Sukhoï Su-25, déployés dans le Nord-Kivu depuis dimanche, ainsi que deux hélicoptères, ont été vus dans le ciel de Goma mardi matin, a constaté un correspondant de l'AFP.
Lundi, le Rwanda avait protesté contre la violation de son espace aérien par un Su-25 congolais qui, selon Kigali, s'était même brièvement posé sur la piste de l'aéroport rwandais de Rubavu, près de la frontière congolaise. Kinshasa a reconnu un survol «malencontreux» du territoire rwandais lors d'un vol de reconnaissance par un avion «non armé».
Les relations sont très tendues entre le Rwanda et la RDC depuis la résurgence du M23 (Mouvement du 23 mars) qui, selon Kinshasa, bénéficie du soutien de Kigali. La RDC a expulsé fin octobre l'ambassadeur du Rwanda.

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"RDC: frappes aériennes sur des positions des rebelles du M23 - 8 novembre 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-frappes-aeriennes-sur-des-positions-des-rebelles-du-m23-477823?amp
L'armée congolaise a mené des frappes aériennes mardi contre des positions des rebelles du M23 dans l'est de la RDC, utilisant deux avions de chasse Sukhoï-25 déployés deux jours auparavant dans la région ainsi que deux hélicoptères de combat, selon des témoignages.

Le M23, ancienne rébellion tutsi, a repris les armes fin 2021 et conquis plusieurs localités du territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, dont Bunagana, cité stratégique à la frontière avec l'Ouganda. Après plusieurs semaines d'accalmie, les rebelles ont repris l'offensive le 20 octobre et étendu leur emprise vers l'ouest, occupant des localités sur la route nationale 2, qui dessert la capitale provinciale Goma.
Les opérations menées mardi par les Forces armées de RDC (FARDC) ont visé des sites dans ces deux secteurs de l'est et de l'ouest du territoire de Rutshuru.
"Deux avions de chasse viennent de bombarder Tchanzu et Runyoni", dans des collines proches de la frontière ougandaise, a affirmé un habitant de Bunagana, interrogé depuis Goma. "La population d'ici à Bunagana a peur, elle est en train de fuir vers l'Ouganda, c'est le sauve-qui-peut", a-t-il ajouté.

Théophile Nteba, chef de la localité de Gikoro, a ajouté dans l'après-midi que les bombardements avaient aussi visé Sabinyo et Musongati, dans la même région, provoquant également la fuite des habitants de son village.
"Depuis ce matin, nos avions ont commencé à bombarder la colline de Tchanzu et ses environs", a indiqué sous couvert d'anonymat une source sécuritaire précisant que lundi, les deux Sukhoï-25 avaient effectué des vols de "reconnaissance" et d'identification des cibles. Selon cette source, des combats au sol ont aussi été engagés vers Rugari, à environ 30 km au nord de Goma.
Ni les autorités congolaises ni la force de l'ONU en RDC (Monusco) n'avaient communiqué officiellement en fin de journée sur ces opérations. Aucun bilan n'était alors disponible.

De son côté, le M23, dans un communiqué de son "porte-parole politique" Lawrence Kanyuka, a affirmé que "les forces de la coalition gouvernementale congolaise utilisaient des avions de chasse et des hélicoptères d'attaque pour bombarder des zones fortement peuplées". Le mouvement "n'envisage plus de retourner dans les camps de réfugiés et devra donc se défendre", ajoute le texte.
Les deux avions de chasse et les deux hélicoptères ont été vus dès le matin dans le ciel de Goma, a constaté un correspondant de l'AFP
Lundi, le Rwanda avait protesté contre la violation de son espace aérien par un Su-25 congolais qui, selon Kigali, s'était même brièvement posé sur la piste de l'aéroport rwandais de Rubavu, près de la frontière congolaise. Kinshasa a reconnu un survol "malencontreux" du territoire rwandais.

- Diplomatie et manifestations -
Les relations sont très tendues entre le Rwanda et la RDC depuis la résurgence du M23 (Mouvement du 23 mars) qui, selon Kinshasa, bénéficie du soutien de Kigali. La RDC a expulsé fin octobre l'ambassadeur du Rwanda.
Plusieurs initiatives diplomatiques ont été lancées pour tenter d'apaiser les tensions, notamment sous l'égide de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (CEA), qui a décidé de déployer une force régionale dans l'est de la RDC.
Une "réunion consultative de haut-niveau des chefs d’État" de la CEA, selon le gouvernement congolais, s'est tenue lundi en marge du sommet sur le climat (COP27) de Charm-el-Cheikh en Égypte.

Selon un communiqué diffusé mardi par la CEA via Twitter, les dirigeants ont "réaffirmé leur engagement en faveur d'une solution politique comme seule voie durable vers la sécurité dans l'est de la RDC et souligné la nécessité de la participation de toutes les parties prenantes au processus politique".
Par ailleurs, à travers la RDC, en régions et à Kinshasa, les marches se multiplient en soutien aux forces armées congolaises face à "l'agression" dont la RDC accuse le Rwanda.
Mardi, environ un millier d'étudiants et de motards ont défilé dans Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo (nord-est), en vilipendant le président rwandais Paul Kagame et appelant le président russe Vladimir Poutine à fournir des armes au Congo pour contrer la rébellion, a constaté un correspondant de l'AFP.

= https://ouragan.cd/2022/11/exclu-les-positions-du-m23-touchees-par-les-premieres-frappes-de-laviation-congolaise
= https://www.radiookapi.net/2022/11/08/actualite/securite/nord-kivu-larmee-bombarde-les-positions-du-m23-rutshuru
= https://election-net.com/article/nord-kivu-frappes-aeriennes-et-le-m23-pleure

"RDC : Goma future cible du M23? -8 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73611/rdc-goma-future-cible-du-m23/
Les deux Sukhoï-25 de l’armée ont bombardé des bases du M23 dans le Nord-Kivu.
« Deux avions de chasse viennent de bombarder Tchanzu et Runyoni », dans des collines proches de la frontière ougandaise, explique un habitant de Bunagana, ville occupée depuis plus de quatre mois par les rebelles du M23, avant d’ajouter : « Ici, la population a peur, elle fuit vers l’Ouganda, c’est le sauve-qui-peut. » « Depuis ce matin, nos avions ont commencé à bombarder la colline de Tchanzu et ses environs. Cela va durer toute la journée », confirme sous couvert d’anonymat une source sécuritaire, précisant que lundi, quand un Sukhoï congolais a, notamment, atterri par erreur au Rwanda, « c’était des vols de reconnaissance » et l’identification des cibles.
RDC : L’un des deux Sukhoi-25 a atterri au Rwanda
Selon cette source, des combats au sol ont par ailleurs été engagés vers Rugari, à environ 30 km au nord de Goma, où les hommes du M23 ont enregistré quelques succès ces derniers jours.

Cap sur Goma ?

D’autres témoignages en provenance de Goma font état du survol des deux avions Sukhoï-25 et de deux hélicoptères de l’armée congolaise. « La tension est très forte. On a peur. On ne sait à quoi s’attendre », explique Esther, une commerçante de Goma qui s’inquiète de l’évolution de la situation dans les prochains jours. « On ne sait pas si les rebelles continuent à avancer vers la ville. Les témoignages sont contradictoires. L’aéroport peut évidemment devenir une de leurs prochaines cibles pour éviter les bombardements. »
Le major Willy Ngoma, porte-parole militaire du M23 contacté ce mardi soir, n’exclut pas cette possibilité. « Les frappes aériennes sur nos positions ont commencé ce mardi à 9h58 à Tchanzu. Il y a des victimes civiles, du bétail a aussi péri. C’est une attaque délibérée des autorités congolaises pour contraindre une nouvelle fois la population, qui revenait massivement dans les zones que nous contrôlons, à fuir. Kinshasa veut créer un mouvement de terreur. Dans ce contexte, nous devons penser à nous protéger et à protéger la population civile. Nous devons donc aller là où sont ces armes pour les empêcher de poursuivre leurs attaques. C’est de la légitime défense. » S’il ne prononce pas les mots, il paraît évident que l’aéroport de Goma est désormais la cible privilégiée des rebelles du M23.

Négociations au point mort

Dans ce contexte d’affrontements, les appels au retour à la table des négociations des rebelles, qui ont repris leur offensive depuis le 20 octobre, après plusieurs semaines d’accalmie, paraissent compromis. Pourtant, la semaine dernière, dans un même élan, les Nations unies, l’Union africaine et les chefs d’État des pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est avaient appelé à une reprise du dialogue lancé à Nairobi avec tous les groupes rebelles de l’est de la RDC, y compris le M23, écarté par Kinshasa.
RDC : Une promotion militaire qui pose question
Un retour à la table des négociations que n’exclut officiellement pas le M23. « Nous sommes toujours pour le dialogue », poursuit le major Ngoma. Un dialogue difficile, voire impossible, pour Kinshasa, qui considère la rébellion du M23 comme un mouvement « terroriste ».
L’appel à la mobilisation populaire lancé la semaine dernière par le président Tshisekedi face à ce mouvement finit d’enterrer cette possibilité d’une prochaine négociation. « La population est chauffée à blanc contre le M23 et, même si ce n’est pas dit, même s’il y a des appels à ne pas assimiler tous les Tutsis à ces rebelles, on sent que la tension monte tous les jours dans la population. Le pouvoir souffle sur les braises. C’est très difficile, voire impossible, aujourd’hui de tenir un discours objectif et un peu dépassionné », explique un membre de l’opposition politique qui a demandé à conserver l’anonymat.
« Avec son positionnement de chef de guerre, le président Tshisekedi a coincé toute la classe politique », enchaîne un député de la majorité. « C’est machiavélique, mais il engrange des points. Plus personne ne parle des élections de 2023. Le souci, c’est qu’il faudra malgré tout sortir de cette guerre et que notre armée ne paraît pas être en mesure de la gagner si elle n’est pas mieux équipée. La mobilisation des jeunes, c’est du populisme. Si on n’a pas les moyens de donner des armes efficaces aux troupes actuelles, comment voulez-vous armer ces nouvelles recrues ? »



"Rwanda: Éternel point de départ et de retraite des déstabilisateurs de la RDC. - 8 Novembre 2022
= https://www.congoindependant.com/rwanda-eternel-point-de-depart-et-de-retraite-des-destabilisateurs-de-la-rdc/
Lettre ouverte au Président du Sommet des chefs d’États de la Communauté Economique d’Afrique de l’Est (CEAE) et Président du Burundi,
Son Excellence Evariste Ndayishimiye,
Concerne: Votre réunion du 16 Novembre 2022 sur Paix et Sécurité au Kivu.
Introduction
Le 4 novembre dernier, un communiqué a fait état de la réunion consultative entre vous-même, Son Excellence Evariste Ndayishimiye et Son Excellence Uhuru Kenyata, ancien Président du Kenya, le Facilitateur du processus de paix en République Démocratique du Congo (RDC). Le document rappelle la situation sécuritaire dans la province du Kivu et annonce la tenue de la prochaine session sur le « Dialogue de Paix », pour le mercredi 16 novembre prochain, à Bujumbura.
Objectif de la lettre: Rappeler le caractère international de la guerre de Kivu.
Le devoir d’informer votre décision, nous contraint à vous écrire, non pas dans le but de remettre en cause votre connaissance des enjeux principalement économiques de la guerre du Kivu que vous maîtrisez mieux que quiconque. Car, le Burundi, comme le Rwanda avait participé à la première guerre (1996-97) et la deuxième guerre (1998) qui avaient fini par mettre des États d’Afrique australe contre ceux d’Afrique de l’Est.
Par contre, c’est pour rappeler l’attachement des citoyens congolais à leurs droits inaliénables à la paix, la sécurité, l’intégrité territoriale de leur pays et la jouissance de leurs ressources naturelles.
Que votre résolution permette aux victimes de jouir de la justice et que leurs bourreaux ne perturbent plus impunément les générations futures de la RDC.

Mettre fin aux activités du M23 condamnées par l’ONU, l’UE et la SADEC

Depuis novembre 2021, des multinationales à la base de la guerre de 1996, ont repris, via le Rwanda/M23, des hostilités meurtrières dans le Kivu, causant inutilement d’autres milliers de morts, des blessés graves, des milliers de déplacés internes, des réfugiés, la destruction de la faune et la flore, ainsi que le pillage de l’économie des zones occupées.
Ces atrocités actuelles du M23 s’ajoutent à celles déjà largement documentées et condamnées par des rapports des Nations Unies, de l’Union Européenne et des ONG des droits humains. A titre d’exemple, nous citons:
  • Rapport de Human Rights Watch du 10 septembre 2012: « RD Congo: Les rebelles du M23 commettent des crimes de guerre »;
  • Rapport final du groupe d’experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo, du 15 novembre 2012;
  • Résolution 1533 (2004) du Conseil de sécurité des Nations unies du 5 février 2015, (Comité des sanctions du Conseil de sécurité concernant la RDC), mise à jour des sanctions;
  • Décision (PESC) 2015/620, du 20 avril 2015, du Conseil de l’Union Européenne, modifiant la décision 2010/788/PESC concernant l’adoption de mesures restrictives à l’encontre de la RDC.

Tels actes ignobles posés par le M23 sont qualifiables de « terrorisme », selon la définition du Haut-commissariat des nations unies aux droits de l’Homme.
« Le terrorisme implique l’intimidation ou la coercition de personnes ou de gouvernements par des menaces ou des actes de violence, qui peuvent entraîner la mort, des blessures graves ou la prise d’otages ».
« Le terrorisme et l’extrémisme violent portent atteinte aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales de nombreux individus et groupes de population ».
Il convient de garder à l’esprit que l’ONU n’avait pu cartographier qu’une partie de ces tueries, entre 1993 et 2003. Après 2003, des rapports épars parlent des millions des morts.

Rwanda: Éternel point de départ et de retraite des groupes terroristes

Ledit communiqué du CEAC fait allusion à l’inclusion des parties prenantes au dialogue et du retour inconditionnel de tous les groupes armés étrangers dans leurs pays. Oui, que tous les combattants du M23 retournent au Rwanda d’où ils sont venus, sans condition aucune. Tel a été le cas des animateurs des mouvements déstabilisateurs antérieurs: CNDP, RCD et AFDL.
L’histoire enseigne que le M23 a été créé le 06 mai 2012, par des officiers militaires rwandais, à partir du territoire de Rwanda, à la suite de la dislocation du « Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) » qui opérait au Kivu. Le Rwanda qui couvre une cabale internationale avait coordonné les premières opérations militaires contre l’Etat congolais, en appuyant deux criminels de guerre qu’il avait mis à la tête du M23, à savoir: le général Bosco Ntaganda (alias Terminator), actuellement poursuivi, condamné et détenu à la Cour Pénale Internationale (CPI), pour des crimes internationaux. Et, le colonel Sultani Makenga, un autre criminel déjà placé, depuis le 13 novembre 2012, sur la « liste noire » des États-Unis et celle de l’Union Européenne du 20 avril 2015, à cause des crimes internationaux horribles commis à grande échelle contre des civils du Kivu.
Le M23 est le « new-look » du CNDP qui avait apparu en juillet 2006, animé par deux criminels de guerre, le général Laurent Nkundabatware (chef politique) et Bosco Ntaganda (chef d’état-major). Suite à une forte dénonciation d’ONG, le Rwanda avait retiré Laurent Nkundabatware et ses combattants, le 22 janvier 2009, en échange d’un accord de dupe signé le 23 mars 2009. Cependant, il avait sacrifié le général Ntaganda, à la CPI qui l’a identifié comme officier rwandais, arrêté le 18 mars 2013, pour crimes internationaux commis à l’Est de la RDC.
Le CNDP est l’émanation du Rassemblement des Congolais pour la Démocratie (RCD) du général James Kabarebe, alors chef d’État-major des Forces armées de la RDC. Le RCD fut créé le 2 août 1998, à la suite de la faillite de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) que venait d’abandonner le président Laurent Désiré Kabila. Depuis l’assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila, en janvier 2001, le général Kabarebe est définitivement rentré au Rwanda où il exerce les fonctions de ministre de la Défense.
Bref. A ce jour de novembre 2022, il est connu de toute l’opinion internationale que le M23 est une suite logique de la guerre économique des multinationales dont le Rwanda ne se cache pas. Ce pays héberge et sert de retraite à tous les groupes criminels déstabilisateurs de la RCD. Son Président Paul Kagame plaide leur cause, pour leur compte, dans toutes les réunions internationales qui menaceraient de les éliminer.

Non bis in idem: La décision de la SADEC de chasser M23 demeure sage

Le M23/Rwanda ne tue pas que des civils congolais. Il tue tous ceux qui s’opposent à la politique de la guerre économique des multinationales et aux visées expansionnistes du Rwanda, y compris des soldats de maintien de la paix de la Mission des Nations Unies en RDC. La dernière attaque en date orchestrée contre l’hélicoptère de la MONUSCO du 28 mars 2022, avait causé la mort à huit casques bleus.
Pour des actions terroristes similaires, par sa résolution 2098 du 28 mars 2013, le Conseil de Sécurité des Nations Unies avait approuvé la création de la « Force Intervention Brigade » (FIB), au sein de la MONUSCO, chargée de « mener des opérations offensives ciblées » contre le M23.
Entre octobre et novembre 2013, les FARDC appuyées par la FIB comprenant 3.069 casques bleus venant de la Communauté Économique des États d’Afrique Australe (SADEC), en l’occurrence, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi, avaient chassé les agresseurs du M23 qui étaient rentrés au Rwanda.
La CEAE n’a d’autre choix que de réitérer la décision de défaire militairement le M23 adoptée par les pays de la SADEC, afin d’imposer une paix durable au Kivu.

Eviter la résurgence des groupes d’autodéfense contre la violence du M23

Vous commettrez une erreur monumentale, si vous revenez autrement sur la sage décision de vos pairs africains de la SADEC, celle de chasser les terroristes violents M23 du Kivu. Si, par l’absurde, vous accordez une opportunité à ce groupe créé par le Rwanda à imposer à la RDC sa « guerre économique stratégique » vous allez contraindre des groupes ethniques entiers à se constituer en groupes armés, afin de défendre leurs terres ancestrales contre l’occupation rwandaise.

Conclusion: Prévenir le risque de guerre de la SADEC contre CAE

Au regard de ce qui précède, il est clair qu’en votre qualité de Chef d’Etat du Burundi, épris de paix, vous n’allez pas encourager des nouvelles hostilités contre la RDC, État voisin, au bénéfice des criminels de guerre regroupés par le Rwanda expansionniste, au risque d’exporter cette même violence dans votre propre pays et tous les pays de la sous-région que vous dirigez.
Par ailleurs, si les États d’Afrique de l’Est soutiennent le Rwanda contre la RDC, il y a lieu de craindre de voir les États de la SADEC se ranger du côté du peuple congolais, comme ce fut le cas lors des premières et deuxièmes guerre d’invasion de la RDC.
Lubumbashi, le 7 Novembre 2022.
Maître Hubert Tshiswaka Masoka
LLM, Witwatersrand University (South Africa)
Avocat, Défenseur des droits humains
Directeur Général de l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) de Lubumbashi, RDC.




"Et quid de l’agresseur officiellement officieux ? - 08/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/et-quid-de-lagresseur-officiellement-officieux/
Tout de go, une piqûre de rappel. Dès sa genèse, la guerre d’agression contre la RDC comporte deux vitrines à l’international. A savoir le Rwanda et l’Ouganda. Et les rébellions d’opérette ou… business que les agresseurs de près et de loin mettent en scène pour apporter la « caution » congolaise à cette guerre de rapine sont adossés soit à Kigali, soit à Kampala.

Le M23 a ceci de particulier qu’il est le fils adultérin idéal. Car il est né du mariage entre le Rwanda et l’Ouganda. La preuve, une partie de sa nomenklatura réside à Kampala. Et Bunagana, cité frontalière avec l’Ouganda est la première cité rd congolaise à être tombée dans l’escarcelle M23. Cela peut expliquer en partie ceci. Cerise sur le gâteau – une expression à forte saveur d’oxymore-, les propos du fils du Président Museveni sur le M23 ne laissent guère de doute sur la double filiation de ce groupe « terroriste ».
Depuis, des questions abondent sur le mutisme de Kinshasa sur Kampala. Pourquoi, diantre, ce flou diaboliquement artistique autour du cas « Ouganda« ? Que gagne la RDC en gérant et gelant l’ambiguïté ougandaise? Or, c’est archiconnu, on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. Le cas rwandais est encore douloureusement frais dans la mémoire des Congolais. On a mis trop de temps pour appeler le chat par son nom. On le paie quelque part en clarté et donc en audibilité du message rd congolais.
L’autre illustration de l’auto-brouillage du discours de Kinshasa réside dans ces multi- appellations ou qualifications de l’agresseur et sa filiale rd congolaise. On entend de mêmes officiels dire que tantôt le pays est agressé par le Rwanda sous couvert du M23, tantôt que la RDC est attaquée par le M23 soutenu par Kigali.

Si les choses sont claires, la RDC est agressée par le Rwanda. Kigali est, par conséquent, à la fois l’ennemi et l’interlocuteur – en cas de paix de braves- de Kinshasa. S’il est établi que le M23 est un mouvement terroriste, il faudra alors tirer toutes les conséquences qui découlent de cette sentence. A savoir principalement qu’on ne négocie pas avec des terroristes. Le philosophe libertaire français, Albert Camus, rappelle à ceux qui l’auront oublié que « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde« .
Au fond, pour une guerre en continu depuis un quart de siècle, il devrait être aisé non seulement de bien nommer les choses, mais aussi et surtout d’articuler une réponse congolaise au- delà des frontières idéologiques, doctrinales, partisanes, sociologiques, provinciales, ethniques et tribales.
A partir de là, la ligne de conduite devrait être claire. Y compris par rapport à l’Ouganda. A moins que Kinshasa nous dise qu’il y a une hiérarchisation dans l’agression. Et que donc l’agresseur officiellement officiel (pouvoir rwandais) est plus dangereux que l’agresseur officiellement officieux (régime ougandais).
Que dire de tous ces gros commanditaires de l’agression tapis dans l’ombre ? En fait, des agresseurs officieusement officieux. Là, ce serait ouvrir la boîte de Pandore.


"L'Assemblée nationale interdit au Gouvernement toute négociation avec le M23 - 09.11.2022
= https://laprunellerdc.info/rdc-lassemblee-nationale-interdit-au-gouvernement-toute-negociation-avec-le-m23

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Pleniere_assemblee_nationale_mboso_prdt_jpg_711_473_1


Alors que les relations diplomatiques sont tendues entre la RDC et le Rwanda suite à son appui aux rebelles du M23, l’Assemblée nationale de la RDC vient de déclarer à son tour le « M23 » comme étant un groupe « terroriste ». Dans une note de recommandation, elle dit même interdire au Gouvernement toute négociation avec le M23.

Dans cette recommandation débattue en plénière ce mardi 8 novembre 2022, la chambre basse du parlement s’appuie sur le texte de la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme sur le continent.
Une considération consécutive à l’agression de la RDC par le Rwanda sous le label du M23 et qui a provoqué le déplacement des milliers des citoyens congolais.
“Considérant l’existence et la recrudescence des groupes armés qui tient, massacrent, violent nos paisibles citoyens et qui pillent nos ressources naturelles avec la complicité du Rwanda et d’autre pays étrangers dans la partie orientale de notre pays. Considérant l’agression imposée à la République Démocratique du Congo par l’armée Rwandaise sous le label du groupe terroriste M23, ayant entraîné de nombreuses pertes en vies humaines, exploitation illicite et pillages des ressources naturelles ainsi le déplacement massif de plusieurs milliers de nos compatriotes exactement la situation déjà très préoccupante ; considérant l’urgence et la nécessité de prémunir les forces armées congolaises, la police nationale et autres services de sécurité de l’infiltration et autres conséquences néfastes découlant des processus répétés et brassage des groupes armés ; en attendant l’adoption d’une loi y relative, l’Assemblée nationale déclare le M23 groupe terroriste, au regard de l’article 2 de la constitution de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre le Terrorisme”, peut-on lire dans cette note.
Et d’insister : «Interdit au Gouvernement de la RDC de procéder à l’intégration, au mixage, au brassage et/ou à toute négociation tendant à intégrer au sein des Forces Armées de la République, de la police ou de tout autre service de sécurité, les éléments issus des groupes armés […]».
La chambre basse du Parlement prend cette décision, alors que plusieurs puissances appellent Kinshasa au dialogue, pour mettre fin aux attaques du M23 dans la province du Nord-Kivu.

Une prise de position partagée par le député Moïse Nyarugabo ce mardi à l’Assemblée nationale. Dans son intervention, l’élu d’Uvira au Sud-Kivu a estimé qu’il est dangereux de « fermer les portes à toute négociation », alors qu’on en est en guerre.
Selon lui, la sagesse aurait commandé que la question des négociations, et même celle d’intégration, soit laissée à l’appréciation du Gouvernement, qui déciderait au cas par cas. «Il ne s’agit même pas du M23 seul, mais de tous les groupes armés,» a-t-il indiqué
Assemblée nationale
@AssembleeN_RDC
Retour en image sur l’adoption des recommandations de l’@AssembleeN_RDC portant interdiction d’intégrer, de mixer et de brasser des éléments des groupes armés terroristes et autres au sein des #FARDC, de la Police Nationale et des Services de Sécurité de la RDC. @CMbosoNkodia
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 0fZ1LpqGhzMvHcdE
= https://www.lehautpanel.com/rdc-lassemblee-nationale-interdit-au-gouvernement-de-brasser-et-integrer-au-sein-des-fardc-les-elements-des-groupes-armes/


"Francine Muyumba : « L’appel à la mobilisation interne nécessite des actes concrets qui tracent le chemin » - 08.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113319_francine_muyumba_l_appel_a_la_mobilisation_interne_necessite_des_actes_concrets_qui_tracent_le_chemin.htm



"ACTU EXPLIQUÉE 08.11 - SES POSITIONS PILONNÉES PAR LES FARDC, LE M23 MENACE DE PRENDRE GOMA"


"Analyse du 08/11/2022: Un avion de chasse Congolais survole le Rwanda, dissuasion ou distraction ?"





" EN DIRECT DEBAT SUR LE REINTEGRATION DE M23 AU GOUVERNEMENT - 8/11/2022"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 10/11/2022, 2:47 pm

"Kinshasa et le M23 pourraient-ils finalement négocier ?" "Qu’avons-nous gagné avec les négociations précédentes ?" ! Deux questions/réponses posées, une problématique majeure de l'heure pour le pays !

L'UA a convoqué un 'dialogue intercongolais' à Nirobi, le président burundais Ndayishime et l'ancien président ougandais Kenyatta ont intié un mini-sommet sur la RDC en marge de la COP27 en Egypte dans le cadez de l'EAC, le président angolais Lourenço continue d'activer le mécanisme régional ad-hoc sur les relations RDC-Rwanda via son ministre des AE et son émissaire commis à cette tâche ; bref la CI à tous les niveaux s'emploie à recommander un dialogue RDC-M23 comme solution du drame de l'Est Congolais. Kinshasa via son PR et son PM récuse pour le moment ces négociations directes qualifiant au passage le M23 de groupe terroriste mais curieusement semble s'y résoudre à condition qu'il quitte Bunagana. L'Assemblée nationale elle, a commis une oukase qui non seulement interdit toute négociation avec le M23 mais aussi et sutout toute intégration des éléments issus des groupes armés dans les FARDC et la PNC (et les institutions civiles?)

Rappelons que les fameux accords du 23 mars 2009 signés entre le gouvernement Congolais dont le M23 exige la régulisation stipulait la réintégration de ses membres dans les institutions politiques et dans l'armée. Il en avaient occupé Goma en 2012 avant d'en être délogés par la Brigade d'intervention de la Monusco mais surtout les forces spéciales des FARDC commandés alors par le feu Collonel Mamadou Ndala. Depuis fin 20021 les M23 sont sortis de leurs refuges ougandais et rwandais pour sévir dans le Rutshuru notoirement aidés par l'armée rwandaise jusqu' l'occupation de Bunagana et aujourd'hui de Rutshuru,

Il y'a donc comme un flou artistique sur la tactique qui va prévaloir sur le dossier RDC-M23-Rwanda : celle du dialogue pmréféré par la Communauté étrangère ou celle du canon que les FARDC ont commencée ?
A bon escient quelqu'un pose une question pertinente : où nous ont mené dialogues et négociations précédents sinon à des mixages et brassages qui nous ont infiltré dans nos institutions et notre armée des personnes aujourd'hui à la base des conflits qui endeuillent l'Est du pays. C'est donc une très mauvaise idee que les accepter aujourd'hui.



" RDC : Kinshasa et le M23 pourraient-ils finalement négocier ? - 9 novembre 2022

= https://www.jeuneafrique.com/1391540/politique/rdc-kinshasa-et-le-m23-pourraient-ils-finalement-negocier/
Les pourparlers doivent reprendre le 16 novembre à Nairobi, et les rebelles espèrent toujours contraindre le gouvernement à leur faire une place à la table des négociations. Mais pour le moment, Félix Tshisekedi dit non.
Il y avait Bunagana. Il y a désormais Kiwanja et Rutshuru… Quelques mois seulement après avoir repris les armes, et alors qu’il a lancé une nouvelle offensive le 20 octobre, le M23 a encore gagné du terrain. Défaits militairement en 2013, les rebelles occupent désormais des positions situées à seulement quelques dizaines de kilomètres de Goma, dont ils menacent de s’emparer comme fin 2012.

Fin de mandat mouvementée

Si le chef-lieu du Nord-Kivu a jusque-là été épargné, c’est grâce à la Monusco, selon la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC. Bintou Keïta ferait-elle preuve d’un excès d’optimisme ? Quoi qu’il en soit, Félix Tshisekedi n’imaginait sans doute pas connaître une fin de mandat aussi mouvementée.
Dans le discours à la nation qu’il a prononcé le 3 novembre, le président congolais a reconnu que la situation était catastrophique dans l’Est. « Au moment où je fais cette adresse, nos agresseurs occupent certaines localités dans le territoire de Rutshuru, occasionnant ainsi un drame humanitaire avec plus de 200 000 compatriotes forcés de fuir les affres terroristes dans les zones de combat. Ils se retrouvent en dehors de chez eux, sans logis, sans nourriture et sans soins. »À LIRERDC-Rwanda : entre Tshisekedi et Kagame, les médiations s’intensifient, de Luanda à Nairobi
Pointant de nouveau un doigt accusateur sur le Rwanda, dont il affirme qu’il est le « parrain du M23 », il a accusé Kigali d’avoir des visées « expansionnistes » et de chercher à s’approprier les minerais congolais « en déstabilisant l’est du pays pour créer une zone de non-droit en vue d’assouvir ses appétits criminels ». Comme ceux qui l’ont précédé, ce discours s’inscrit dans une rhétorique offensive, Félix Tshisekedi tentant depuis des mois d’obtenir une condamnation du Rwanda sur la scène diplomatique internationale.

Réunion consultative

En parallèle toutefois, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) essaye de ramener toutes les parties à la table des négociations. Le 7 novembre, le Burundais Évariste Ndayishimiye, qui exerce la présidence tournante de l’EAC, a réuni plusieurs dirigeants de la sous-région à Charm el-Cheikh, en Égypte, en marge de la COP27. Parmi eux, le Rwandais Paul Kagame, le Kényan William Ruto, la Tanzanienne Samia Suluhu Hassan, ainsi que le Premier ministre congolais et représentant de Félix Tshisekedi, Sama Lukonde Kyenge. À l’issue de cette réunion consultative, ils ont réaffirmé leur engagement en faveur d’une solution politique, « seule voie durable » pour rétablir la sécurité dans l’Est, et souligné la nécessité de faire en sorte que tous les acteurs de la crise puissent participer au processus politique.
Quelques jours plus tôt, le 4 novembre, Évariste Ndayishimiye et l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta, qui fait désormais office de facilitateur, avaient annoncé la reprise prochaine du dialogue de Nairobi, qui réunit depuis le mois d’avril des représentants des autorités congolaises et de nombreux groupes armés écumant l’est du pays.À LIREVincent Karega : « Entre la RDC et le Rwanda, les relations sont très froides mais pas surgelées »
Jusqu’à présent, seul le M23 a été tenu à l’écart du processus, Kinshasa considérant le mouvement comme terroriste. Mais, depuis avril, les rebelles ont marqué des points sur le terrain militaire face aux Forces armées de RDC (FARDC), lesquelles se sont retirées des zones désormais controlées par le M23 dans le « souci de protéger les populations civiles ».
Compte tenu de la situation sur le terrain, « que vaudrait un dialogue sans le M23 ? » s’interroge un expert congolais des questions militaires, qui questionne par ailleurs la sincérité de l’engagement des groupes armés représentés à Nairobi.
La position du M23 n’a en tout cas pas varié. Les rebelles veulent parler directement au gouvernement. Le mouvement insiste d’ailleurs sur le fait qu’il n’a « jamais quitté les discussions ». « C’est le gouvernement congolais qui a fermé la porte, affirme Bertrand Bisimwa, l’un des responsables du M23. Nous, nous réclamons ce dialogue depuis toujours. »

Des conditions irréalistes ?

Est-ce à dire que la balle est dans le camp des autorités congolaises ? « Il n’y a pas de pression pour réadmettre le M23 à la table des négociations, surtout dans le contexte actuel, assure un collaborateur de Félix Tshisekedi. Cela serait d’ailleurs contradictoire par rapport aux conclusions du dernier conclave des chefs d’État de l’EAC, qui exigeait un cessez-le-feu sans conditions préalables. »
En conférence de presse, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, n’a pas exclu de négocier avec le M23, mais uniquement dans le cadre du processus de Nairobi, qui doit reprendre le 16 novembre, et à la condition expresse que les rebelles quittent les positions qu’ils occupent. Le ministre de la Communication lui-même l’a admis : « On nous force la main pour négocier avec des groupes terroristes. »
Des exigences que plusieurs experts jugent « irréalistes ». « De toute façon, c’est le rapport de force sur le terrain qui dictera les termes du jeu et décidera de la présence des uns et des autres à la table des négociations », assure à Jeune Afrique une source sécuritaire.À LIREM23 en RDC – Patrick Muyaya : « Le comportement du Rwanda n’est en rien différent de celui de la Russie »
Selon nos informations, Félix Tshisekedi a envisagé ces derniers jours de mettre en place une équipe composée de responsables des services de sécurité et de certaines personnalités politiques pour entreprendre des discussions avec le M23 – avant de se raviser. Cette information a été confirmée à Jeune Afrique par un membre du gouvernement, qui a insisté sur son caractère sensible. « Même si l’on doit discuter avec eux, cela ne doit jamais être rendu public. » « Les autorités nous qualifient publiquement de terroristes mais, en coulisses, elles nous envoient des émissaires, commente Bertrand Bisimwa. Le problème, c’est que Kinshasa a dit au peuple congolais qu’il ne négocierait pas avec nous. Des discussions ouvertes sont donc difficiles à assumer. »
La marge de manœuvre de la RDC apparaît donc serrée. D’autant que, tandis que les FARDC bombardaient les positions du M23, l’Assemblée nationale votait, le 7 novembre, une résolution recommandant au gouvernement de ne pas accepter que des éléments issus des groupes rebelles puissent intégrer l’armée, la police ou les services de sécurité.


"Le Pr Fweley Diangitukwa : « Qu’avons-nous gagné avec les négociations précédentes ? «  - 09/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/le-pr-fweley-diangitukwa-quavons-nous-gagne-avec-les-negociations-precedentes/
Le Pr Fweley Diangitukwa, directeur de Think Tank, Congo libre démocratique (CLD) s’oppose à l’idée selon laquelle la RDC doit négocier avec le Rwanda pour mettre fin à la guerre entre les deux pays. Il estime que la RDC y irait en position de faiblesses sans avantages à mettre sur la table de négociations et qu’en faisant le bilan de toutes les négociations antérieures, il s’avère qu’il est absolument nul.  » Lorsqu’on évalue les négociations précédentes, qu’avons-nous gagné ? Absolument rien du tout « , s’est-il interrogé en conclusion.
Cette idée de négociation est consécutive à la dernière rencontre entre le président en exercice de l’EAC et président du Burundi, Evariste Ndayishimiye et le facilitateur kenyan dans le processus de paix en RDC, Uhuru Kenyatta.
Ce professeur écrivain s’est exprimé  dernièrement sur l’opportunité pour la RDC de négocier comme proposé par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC, East African Community) pour le 16 novembre prochain. Une annonce qui a été faite à l’issue de la consultation avec le facilitateur kenyan Uhuru Kenyatta, ancien président de la République du Kenya.

PAS DE NÉGOCIATION AVEC LE RWANDA

Pour le directeur du CLD, la RDC peut ou non négocier avec le pays agresseur. Il en donne ses raisons au micro de la Radio télévision par satellite (RTVS1). Le Pr Fweley Diangitukwa estime « qu’on peut négocier parce que la négociation est une étape incontournable dans les Relations internationales « .
Par ailleurs, il s’oppose à la négociation « parce que, pour aller à une table de négociations, il faut des préalables. Il faut que le pays qui voudrait influencer le centre de la négociation ou des décisions qui seront prises soit dans une situation d’avantages.« 
Il souligne que  »  dans tous les pays en guerre, avant d’aller en une négociation, chaque pays s’efforce pour pouvoir être dans une situation d’avantages. Il bombarde, il occupe un terrain et quand il va à la table de négociation, il s’y présentera avec ces avantages en disant  » Il y a ceci que vous devez suivre. Si vous ne suivez pas, je n’entre pas en négociation ». Et il influence le sens de la décision.« 

 "QU’AVONS-NOUS GAGNE AVEC LES NEGOCIATIONS PRECEDENTES ?"

Cependant, précise-t-il, la situation de la République démocratique du Congo est loin d’être celle-là, c’est-à-dire en situation d’avantages.
« Or le Congo n’est pas dans cette situation-là. Comme je l’ai dit précédemment, pour cette raison-là, le Congo doit pouvoir s’organiser. Quand les Etats-Unis entrent en guerre avec un pays en étranger, ils ne cherchent pas de négociations. Quand la France entre en guerre avec un pays, elle ne cherche pas la négociation. Car généralement les pays faibles qui insistent sur la négociation. Donc, cela signifie que si nous Congolais nous insistons beaucoup sur la négociation nous serons désavantagés parce que nous aurons aucun avantage et les autres vont devoir s’imposer « , a déclaré le directeur de CLD.
En conclusion, le Pr Fweley Diangitukwa s’est demandé les résultats positifs que le pays a obtenus pour le nombre de négociations auxquelles il a déjà participé.
« Dans combien de négociations sommes-nous allés et qu’avons-nous gagné ? C’est la question que nous nous devons nous poser. Ce n’est pas la première fois que le Congo va aller à une négociation. Lorsqu’on évalue les négociations précédentes, qu’avons-nous gagné ? Absolument rien du tout « , a conclu le professeur Fweley Diangitukwa.
On rappelle que la dernière rencontre entre le président en exercice de l’EAC et président du Burundi, Evariste Ndayishimiye et le facilitateur kenyan dans le processus de paix en RDC, Uhuru Kenyatta remonte d’il y a quelques jours. Au terme de cette rencontre, le président burundais a appelé le président congolais à négocier avec les mouvements rebelles en insistant sur la participation du M23. Et la réunion des dirigeants de l’EAC est annoncée pour la 16 novembre prochain.

"Recette imposée! - 8 novembre 2022
= https://www.laprosperite.online/index.php/editorial/13350-recette-imposee
La prochaine session du processus de Nairobi devra commencer mercredi 16 novembre dans la Capitale kenyane. Ce rendez-vous a été confirmé par un communiqué publié par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) qui précise que cette décision a été prise après des consultations menées par le président burundais et président en exercice l’EAC, Evariste Ndayishimiye et le Facilitateur de l'EAC, l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta.
Au cours de cette réunion, une feuille de route a été élaborée pour la mise en œuvre de la voie politique, vers une solution durable à la paix et à la sécurité dans l'Est de la RDC. Elle a encouragé la poursuite de l'engagement complémentaire entre le processus dirigé par l’EAC et le processus de Luanda pour apaiser les tensions entre les Etats voisins de la RDC.


En outre, la réunion interministérielle de Luanda samedi 5 novembre dernier, a levé l’option du maintien du dialogue politique entre les autorités de la RDC et du Rwanda comme moyen de résolution de la crise politique entre les deux pays frères.
Pour leur part, le président en exercice de l'Union Africaine Macky Sall et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat exhortent toutes les parties prenantes à s'engager dans un Dialogue constructif, dans le cadre du mécanisme existant, le cadre de paix, de sécurité et de coopération de l'Union africaine pour la RDC et la région, et du dialogue de paix Intercongolais de la Communauté d'Afrique de l'Est. A cet égard, ils appellent toutes les parties à participer de bonne foi, au 3ème dialogue de paix intercongolais qui se tiendra à Nairobi du 4 au 13 Novembre 2022.

En attendant, à l’interne, le microcosme politique congolais s’oppose à cet énième dialogue sur la RDC alors qu’elle est agressée par un pays voisin membre des pays de l’Afrique de l’Est. Les chefs d’Etat de la région estiment que la solution de la crise en RDC, passe par le dialogue alors que Kigali ne veut pas en entendre parler de dialogue avec les FDLR avant d’évoquer le cas des rebelles burundais réfugiés au Rwanda et en RDC et Luanda. Pour sa part, il ne jure que par la manière forte contre les forces rebelles de Cabinda. La recette imposée à la RDC ne semble pas être potable pour les autres voisins qui se trouvent pratiquement dans la même situation d’insécurité.
Le gouvernement congolais se trouve comme pris dans un étau du dialogue décidé par les pays de la sous-région téléguidés par la France et les USA. Ce, alors que la dynamique interne ou mieux les pressions se multiplient pour manifester contre ces rencontres mais surtout, appeler à quitter les pays de l’Afrique de l’Est, pour leur manque de sincérité.
Rien ne présage d’une paix durable après ce dialogue. De tous les temps qu’il y a eu dialogue, c’est le Rwanda, au finish, faisant brandir le spectre des FDLR, déstabilise la RDC dans le souci d’accéder à ses minerais en vue de faire tourner son usine de raffinage d’or. Est-ce pour autant que ce prétendu dialogue aura donné satisfaction au pouvoir de Kagame vis-à-vis des Fdlr? Assurément non.   Le gouvernement se trouve pris entre le marteau de sa population qui ne veut pas entendre parler de dialogue et l’enclume de la pression des pays de la sous-région qui y tiennent. Entretemps, il est prévu dans, à peu près de 14 mois, des élections en RDC.


"Autour de Paul Kagame, William Ruto, Evariste Ndayishimiye et Sama Lukonde, l’EAC tient une réunion de « haut niveau » sur la situation dans l’Est de la RDC - 8 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/08/autour-de-paul-kagame-william-ruto-evariste-ndayishimiye-et-sama-lukonde-leac-tient-une-reunion-de-haut-niveau-sur-la-situation-dans-lest-de-la-rdc.html/120113/
Réunis en Égypte où se tiennent les travaux de la COP 27, le président kényan annonce la tenue d’une réunion consultative de « haut-niveau » sur la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo. Reconnaissant que l’insécurité dans cette partie de la RDC « empêche » la région de prospérer, William Ruto affirme avoir harmonisé notamment avec le Président rwandais Paul Kagame, le burundais Évariste Ndayishimiye, la tanzanienne Samia Suluhu et le premier congolais, de compter sur la médiation de l’Angola pour atténuer la crise.

L’insécurité en République démocratique du Congo continue d’empêcher la région de s’engager économiquement et de prospérer. Nous avons convenu d’harmoniser notre approche et de travailler avec l’Angola pour assurer la paix en RDC. Avec mes collègues Évariste Ndayishimiye, Paul Kagame, Suluhu Samia et le Premier ministre de la RDC Lukonde Sama, l’EAC a tenu la réunion consultative sur la situation dans l’Est de la RDC », annoncé William Ruto.
Les chefs de la diplomatie de la République démocratique du Congo et du Rwanda se sont engagés samedi lors d’une rencontre à Luanda à « accélérer » le processus vers une désescalade des hostilités dans l’est de la RDC, dans un contexte de regain des tensions. Dans une déclaration commune dont l’AFP a eu copie, les deux pays se sont accordés sur un «maintien du dialogue» et «la définition d’un calendrier pour accélérer la mise en œuvre de la feuille de route» adoptée en juillet prévoyant une cessation des hostilités.
Un cessez-le-feu avait été conclu lors d’un sommet entre le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Félix Tshisekedi en juillet en Angola, pays désigné médiateur par l’Union africaine. Mais sur le terrain, les affrontements s’étaient poursuivis dès le lendemain. Les ministres des Affaires étrangères congolais Christophe Lutundula et rwandais Vincent Biruta ont été appelés pour une nouvelle réunion samedi à Luanda après un regain des tensions qui alarme la communauté internationale. Les services de renseignement et de sécurité de l’armée des deux pays ont également participé à cette réunion.


"L’Assemblée nationale dit NON à l’intégration des éléments issus des groupes armés dans les FARDC, la PNC - 09/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/lassemblee-nationale-dit-nona-lintegration-des-elements-issus-des-groupes-armes-dans-les-fardc-la-pnc/
* Dès lors, il est demandé au Gouvernement de nettoyer les écuries d’Augias au sein des services de Défense et de sécurité de la RD Congo, y compris dans l’Administration publique.
La Chambre basse du Parlement congolais a adopté à l’unanimité, hier mardi 8 novembre, une recommandation interdisant au Gouvernement, de procéder à toute négociation tendant à mixer, à brasser et à intégrer dans les Forces armées congolaises (FARDC), la Police nationale congolaise(PNC) et dans les Services de renseignement, des éléments issus des groupes armés.

«En attendant l’adoption d’une loi y relative, l’Assemblée nationale interdit au Gouvernement de la République de procéder à l’intégration, au mixage, au brassage et/ou à toute autre négociation tendant à intégrer au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo, de la Police nationale congolaise ou de tout autre service de sécurité, des éléments issus des groupes armés», souligne fermement la recommandation. 
Il s’agit, selon la Représentation nationale, des éléments issus des groupes armés, reconnus auteurs de kidnappings, de pillages, d’’exploitation illicite des ressources naturelles de la RD Congo. Sont également concernés par cette recommandation des députés nationaux, les groupes armés qui se sont rendus coupables de violations massives des droits de l’homme, de crimes sexuels, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de massacres et de traitements cruels, inhumains et dégradants au préjudice des populations congolaises, ainsi que les groupes armés soutenus par des armées étrangères, des trusts et autres opérateurs économiques maffieux.
Se conformant à l’article 2 de la Convention de l’Union africaine en rapport avec la prévention et la lutte contre le terrorisme, les députés nationaux, sans y aller avec le dos de la cuillère, ont clairement déclaré le «M23» comme groupe terroriste.

ASSAINIR LES INSTITUTIONS PUBLIQUES

Tirant les leçons de la nouvelle agression de la RD Congo par le Rwanda, sous couvert du M23, les députés nationaux ont, par ailleurs, demandé à l’Exécutif national, de nettoyer les écuries d’Augias au sein des services de défense et de sécurité du pays. Y compris dans l’Administration publique.
Dans l’ensemble, tous les députés nationaux qui se sont succédé hier au micro, ont soutenu la thèse d’infiltration. Ce qui, selon eux, explique les difficultés à appliquer la stratégie de la Défense nationale. Principalement  au front, dans la guerre qui oppose depuis plusieurs mois dans l’Est du pays, des soldats des FARDC aux rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise.
Sans chercher les mots, la chambre basse du Parlement a validé hier la thèse très répandue dans opinion locale. Celle qui soutient la présence des anciens M23, non seulement au sein de l’Armée nationale, de la Police et des services de renseignement, mais aussi  dans toutes les autres institutions publiques.
 «Ils sont partout dans nos structures étatiques. Y compris parmi nous (ndlr : l’Assemblée nationale) et au sein de l’Administration publique. Il s’agit des anciens cadres et officiers du CNDP mué en M23, ayant intégré les rangs des FARDC à l’issue de la première opération de brassage et de mixage des troupes», hurle un député national, révolté par la précarité dans la partie orientale du pays. Précisément, la province martyre du Nord-Kivu, considérée non sans raison, comme le berceau de toutes les rébellions nées au crépuscule du pouvoir du défunt maréchal Mobutu.
Le même élu du peuple ajoute : «A ce jour, ils occupent de hautes fonctions, non seulement dans les FARDC, la PNC et les Services de renseignement, mais aussi au sein de l’Administration et des entreprises du portefeuille de l’Etat congolais». A la lumière des affirmations de ce député national, on peut dès lors, inférer que le ver est bel et bien à l’intérieur du fruit.
On rappelle que cette décision des députés a été motivée, non seulement par le fait que le M23, notamment, est un groupe terroriste soutenu par l’armée rwandaise, mais aussi  par la détermination des autorités congolaises de bâtir au cœur de l’Afrique, une armée forte, patriotique et républicaine capable de défendre l’intégrité du territoire de la RD Congo et son peuple. D’après les élus nationaux, il y a urgence et nécessité de prémunir les forces armées congolaises, la police nationale et autres services de sécurité de l’infiltration et autres conséquences néfastes découlant des processus répétés de mixage et brassage des groupes armés.

"Situation sécuritaire en Rdc : Un sommet des chefs d’Etat au Kenya 6 1061162022
= https://groupelavenir-rdc.info/actus.php?idart=2022&idrub=26
La situation qui prévaut aujourd’hui au sein de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est, caractérisée par l’agression de la Rdc par le Rwanda, mérite d’être analysée, au regard de l’impératif du retour d’une paix durable dans la région. Avant que le feu ne s’éparpille sur les (pays) voisins, il est de l’intérêt de tous que cela soit éteint, conseillent les ancêtres.
La Rdc qui a une opinion publique très en alerte, ne veut plus cautionner les dérèglements d’un voisin belliqueux, se passant sans froid aux yeux, pour ‘’expert’’ dans l’art de l’auto-victimisation. Comme pour dire que si rien n’est fait, il n’est pas étonnant que le peuple se prenne en charge, avec d’éventuelles conséquences imprévisibles.


Ainsi, si les chefs d’Etat de cette communauté avaient mis en place un mécanisme politique et militaire, les présidents Kenyatta et Tshisekedi avaient leurs mains tendues, pour permettre aux forces négatives et autres groupes armés de déposer les armes. Si nombreux sont ceux-là qui ont répondu à l’appel, certains groupes armés, notamment le M23, en ont même profité pour attaquer la Rdc.
Qui a oublié l’attaque d’un avion de la Monusco ayant fait mort d’hommes ? Qui ne sait pas que ces terroristes sont toujours à Bunagana avec le soutien de leur mentor, Paul Kagame ?
Et si ce groupe rebelle n’a pas déposé les armes, il n’y a plus d’autres voies que la force. Et cette force doit être exercée dans le cadre de la communauté.

C’est en vue du déploiement de cette force régionale dans l’Est de la RDC, que le président Kenyatta va accueillir ce lundi 20 juin 2022, un sommet des chefs d'État, à Nairobi au Kenya, sur la situation en matière de sécurité en RDC, indique le journaliste Steve Wembi, dans un message posté sur son compte Twitter.
Selon les sources du journaliste à Nairobi, l'invitation à contribuer avec des troupes à la Force en attente de l'Afrique de l'Est a été étendue au-delà des pays traditionnels de la Communauté de l'Afrique de l'Est à d'autres pays de la région, comme l'Éthiopie.
Mais déjà, la Rdc s’est exprimée à ce sujet pour dire qu’elle n’accepterait pas sur son sol certaines troupes, notamment rwandaises. Comment les pays membres de cette communauté vont-ils décider ? Vont-ils condamner l’agression dont est l’objet la Rdc ? Les yeux des Congolais restent rivés sur ce Sommet.

"Conflit RDC-Rwanda: le kényan William Ruto choisit son camp - 08.11.2022
= http://alternance.cd/2022/11/07/conflit-rdc-rwanda-le-kenyan-william-ruto-choisit-son-camp/

"Washington peut-il se “dékagamiser” face au conflit rwando-congolais ? - 7/11/2022
= https://ouragan.cd/2022/11/washington-peut-il-se-dekagamiser-face-au-conflit-rwando-congolais


"Rwanda-RDC : Vincent Biruta exige la libération de deux Rwandais détenus au secret à l’ANR 7 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1391063/politique/rwanda-rdc-vincent-biruta-exige-la-liberation-de-deux-rwandais-detenus-au-secret-a-lanr/

"La guerre insensée du M23/RDF en RDC - 31-10-2022
= https://afridesk.org/la-guerre-insensee-du-m23-rdf-en-rdc/


= https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/31/rdc-apres-lexpulsion-de-karega-filimbi-rappelle-a-tshisekedi-sa-promesse-dinstaller-son-qg-a-goma.html/119392/
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20221101-vos-r%C3%A9actions-est-de-la-rdc-la-diplomatie-impuissante
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221101-rdc-plusieurs-milliers-de-congolais-manifestent-%C3%A0-goma-contre-le-rwanda
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113341_matata_ponyo_sur_les_m23_il_ne_s_agit_pas_d_une_rebellion_interne_mais_plutot_d_une_guerre_d_agression_menee_par_le_rwanda.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113293_destabilisation_de_la_rdc_museveni_est_egal_a_kagame_il_faut_expulser_aussi_l_ambassadeur_ougandais_nouvel_elan.htm
= https://cas-info.ca/agression-rwandaise-les-rebelles-du-m-23-seront-bientot-vaincus-predit-le-diplomate-herman-cohen/
= = https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20221101-l-arm%C3%A9e-rwandaise-vient-au-secours-du-m23-et-avance-sous-couvert-du-m23-selon-le-chef-de-la-diplomatie-en-rdc

"PERFEECT PRESSE 09.11.2O22 GUERRE RDC-M23-RWANDA-OOUGANDA"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 11/11/2022, 8:16 pm

OU EN EST CE JOUR L’ÉTAT SÉCURITAIRE A L'EST DU PAYS  ??? DES RUMEURS D'INTENSIFICATION RÉCENTE DES AFFRONTEMENTS ENTRE LES FARDC SE PRÉCISENT MAIS AUSSI CELLES D'UN BALLET DIPLOMATIQUE EN VUE EN PROVENANCE DE LUANDA ET DE NAIROBI...

Est-il qu'aux dernières nouvelles documentées nous en étions à la prise de nouvelles localités par le M23, Rutshuru-centre,  Kiwanja, Rugari... en plus de Bunagana à laquelle les FARDC avaient notamment répondu par des frappes aériennes sur les collines de Tchanzu et Runyoni mais dont ne connaissons toujours pas le bilan précis ni en termes de victimes, déplacés... ni en impact sur le potentiel des agresseurs armés.
Pendant ce temps on annonce la venue très prochaine à Kinshasa de l'Angolais Lourenço et du Kényan Kenyatta commis comme médiateurs ou facilitateurs par la SADC et l'UA pour une désescalade diplomatique entre la RDC et le Rwanda et un sommet Nairobi III serait prévu pour le 16 prochain.
Ce dernier saura-t-il contraindre le tortueux Kagame à lâcher la bride sur le M23 et sur son ingérence au Congo ou la conjonction des combats sur le terrain et de ces efforts diplomatiques sera-t-elle plus efficace ? On attend la suite ...



"RDC : frappes aériennes sur des positions des rebelles du M23 - 09 novembre 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/09/rdc-frappes-aeriennes-sur-des-positions-des-rebelles-du-m23_6149139_3212.html
Le mouvement rebelle a repris l’offensive le 20 octobre et a étendu son emprise vers l’ouest, occupant des localités sur la route nationale 2 qui dessert la capitale provinciale Goma.

L’armée congolaise a mené des frappes aériennes mardi 8 novembre contre des positions des rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), utilisant deux avions de chasse Soukhoï-25 déployés deux jours auparavant dans la région ainsi que deux hélicoptères de combat, selon des témoignages....

"«Le pays est en danger»: en RDC, le cri d'alarme des évêques catholiques face au M23 - 11/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221111-le-pays-est-en-danger-en-rdc-le-cri-d-alarme-des-%C3%A9v%C3%AAques-catholiques-face-au-m23

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Congo%20m23  
(Illustration) Des rebelles du M23 dans la ville de Rumangabo, au nord de Goma, le 28 juillet 2012. Reuters  

Dans un document de plusieurs pages, les évêques catholiques de la République démocratique du Congo tirent la sonnette d’alarme face à la flambée des violences dans l’est du pays et l’activisme du M23. Ils appellent à une marche le 4 décembre pour exiger la fin des violences. 
Dans une déclaration commune, les évêques de l'Église catholique dénoncent l’hypocrisie de la communauté internationale et appellent les Congolais et les fidèles catholiques à une marche le dimanche 4 décembre prochain à travers le pays pour exiger la fin des violences.


Ce texte de plusieurs pages est « un cri de désarroi, un appel à la responsabilité », explique, au micro de notre correspondant Pascal Mulegwa, Mgr Donatien N’shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Il affirme que « l’heure est grave » et que « le pays est en danger ».
« Les gens ne cessent de mourir, et particulièrement à l’est du pays. C’est le M23 et on sait que ce groupe armé est soutenu par les pays étrangers. Les évêques ont lu quelque part : "Aide-toi et le ciel t’aidera". Quelque part, il y a une complaisance qui frise la complexité », commente-t-il.
Elle dénonce notamment les déclarations de la communauté internationale : « Cette communauté a donné un embargo aux groupes armés dont le M23. Mais cette communauté sait que c’est le Rwanda qui arme. Mais elle ne donne pas l’embargo au Rwanda. Qu’est-ce que cela signifie ? Ce n’est pas le chaud et le froid. La communauté internationale a tous les leviers pour arrêter cette situation ».

Et il s’interroge : « Qu’est-ce qu’on vise ? La balkanisation de notre pays. Les évêques disent oui au dialogue, oui à la diplomatie. Mais il y a des choses qui ne vont pas être négociées, à savoir l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale ».
À lire aussi: RDC: dans un centre de recrues à Goma, des jeunes s’engagent pour aller combattre le M23

= https://actualite.cd/2022/11/10/situation-securitaire-dans-lest-de-la-rdc-la-cenco-appelle-une-marche-pacifique-le
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/11/agression-a-lest-de-la-rdc-la-cenco-appelle-les-congolais-a-lunite-et-a-la-vigilance.html/120457/
= https://actualite.cd/2022/11/11/agression-rwandaise-travers-le-m23-des-organisations-de-la-societe-civile-et-confessions
= https://www.forumdesas.net/2022/11/la-cenco-appelle-a-un-large-cadre-national-de-concertation/

"RDC-Rutshuru : l’armée dit avoir repoussé le M23 sur deux fronts, Mabenga au Nord et Rugari au Sud - 11 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/11/rdc-rutshuru-larmee-dit-avoir-repousse-le-m23-sur-deux-fronts-mabenga-au-nord-et-rugari
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé, ce vendredi 11 novembre, les offensives contre les rebelles du M23appuyés par le Rwanda, sur plusieurs lignes des combats dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Le porte-parole du secteur opérationnel Nord-Kivu Sokola 2, le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko précise que les combats ont respectivement débuté à Mabenga (sur le front Nord) ainsi qu’à Rugari (sur le front Sud). Sur les deux fronts, il affirme que l'armée a réussi à  faire reculer le M23 de certaines de ses positions nouvellement conquises
« Les opérations évoluent très bien car les FARDC prennent de plus en plus de l'ascendance sur l'ennemi qui recule. Que ça soit du côté Rugari où nous continuons d'avancer, que ça soit du côté de Rwindi, pont Mabenga. Donc les FARDC  sont déterminées à faire reculer ces agresseurs qui mettent en mal la quiétude de notre population. Nous sommes en train d'évoluer. Il s'agit de la guerre. Nous évoluons tactiquement de manière à ce que dans les jours qui viennent, notre population puisse regagner son milieu naturel », a dit à ACTUALITE.CD le lieutenant-colonel Njike, porte-parole de l'armée dans la région. 
Des sources contactées depuis la région contrôlée encore par le M23 indiquent que des détonations d’armes lourdes étaient entendues jusqu’en début d'après midi de ce vendredi dans l'agglomération de Kiwanja, à moins de 10 km de Kahunga où les affrontements entre les FARDC se déroulaient. Pour l'instant, un calme précaire s'observe au des fronts, confirment les mêmes sources. 
Dans la journée, le président de la société civile de Rutshuru, Jean Claude Mbabaze indiquait que «les FARDC ont repris le pont de Mabenga et continuent leur avancée et sont entrés dans Kahunga». 
Depuis le 8 novembre dernier, l’armée procède au bombardement de plusieurs positions des rebelles du M23 sur le front Est vers Chanzu et Runyonyi. L'armée a même fait décoller deux de ses avions de chasse pour mener des opérations dont le bilan n'est pas encore dévoilé. À ces jours, des avions militaires survolent la ville de Goma pour dissuader l'ennemi. Des patrouilles au sol ont également été renforcées dans la ville volcanique.

"RDC-Rutshuru : FARDC et M23 s'affrontent sur l'axe Mabenga - 11 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/11/rdc-rutshuru-fardc-et-m23-saffrontent-sur-laxe-mabenga
Les combats opposent depuis ce vendredi matin les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 sur l'axe Kahunga-Mabenga (RN2) dans le territoire de Rutshuru. Plusieurs sources dans la zone occupée par les rebelles indiquent que des détonations d'armes lourdes se font entendre jusque dans la cité de Kiwanja, à moins de 10 km de Kahunga.
«Nous entendons des détonations depuis 8h10 à Mabenga. Je ne sais pas qui a commencé à attaquer. Nous avons quitté la zone. Même les écoles ont renvoyé les enfants. Le M23 occupait déjà le pont de Mabenga. Mais, l'armée veut le déloger de là parce que les détonations s'éloignent vers Kahunga », témoigne un habitant qui s'est retranché sur les collines surplombant le pont Mabenga.
Les affrontements se déroulent en plein parc des Virunga.
« Ils sont en train de se battre dans les environs du pont Mabenga, sur la route de Rwindi en plein parc national des Virunga. Ça se passe à quelques km de Kiwanja. On attend le crépitement des balles depuis ce matin. On entend des bombardements au niveau de des collines de la localité de rugari. Ce sont les fardc qui pilonnent depuis leur position de kibumba », explique un habitant de rutshuru qui a requis l’anonymat puisqu’il vit en zone M23.
Le président de la société civile de Rutshuru, Jean Claude Mbabaze confirme l'avancée de l'armée vers Kahunga.
« Les combats ont repris sur deux axes. Les FARDC ont repris le pont de Mabenga et continuent leur avancée et sont entrés dans Kahunga », assure-t-il.
Mais la rébellion citée par Reuters affirme avoir étouffé toutes les attaques de l'armée.
« Ils se sont infiltrés derrière nos lignes à Kahunga, mais ils n’ont pas repris le pont de Mabenga. Nous avons bloqué leur attaque, détruit un char et récupéré un autre à ce niveau. Les attaques sur les autres fronts ont aussi échoué », confie l’un des responsables du M23, Bertrand Bisimwa

Déplacement des populations 

De nouveaux mouvements de déplacement des populations s'observent dans la zone à la suite de ces combats.
« Les habitants de Kahunga qui étaient dans des champs ont été obligés de rebrousser chemin. Nous les accueillons ici à Kiwanja. Nous entendons encore des détonations d'armes mais nous n'avons où aller. On ne sait pas quel sera notre sort si les affrontements arrivent jusqu’ici dans la cité », regrette un habitant de Kiwanja, cité occupée par les rebelles depuis le 29 octobre dernier. 
Depuis le 8 novembre dernier, l’armée procède au bombardement de plusieurs positions des rebelles du M23 sur le front Est vers Chanzu et Runyonyi à cheval entre l'Ouganda et le Rwanda.
Lire aussi: RDC: les rebelles du M23 indexés dans plusieurs cas de pillages et exactions contre les civils à Rutshuru
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/11/nord-kivu-plusieurs-positions-des-m23-bombardees-par-les-fardc-a-rutshuru.html/120438/
= https://actualite.cd/2022/11/11/rdc-m23-9-ecoles-occupees-par-les-deplaces-dans-le-nyiragongo-les-cours-suspendus

"RDC: face au M23, Goma en alerte, vols d'aéronefs et patrouilles militaires - 10 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/10/rdc-face-au-m23-goma-en-alerte-vols-daeronefs-et-patrouilles-militaires
"Guerre contre les M23 : Les FARDC en offensive simultanée sur plusieurs axes au Nord-Kivu  - 11 novembre 2022
= https://congointer.info/guerre-contre-les-m23-les-fardc-en-offensive-simultanee-sur-plusieurs-axes-au-nord-kivu/amp/
= https://www.radiookapi.net/2022/11/11/actualite/securite/rutshuru-les-fardc-lancent-des-tirs-dartillerie-lourde-sur-les



"RDC-M23 : Joao Lourenço et Uhuru Kenyatta attendus ce week-end à Kinshasa - 11.11.2022
= https://actualite.cd/2022/11/11/rdc-m23-joao-lourenco-et-uhuru-kenyatta-attendus-kinshasa-ce-week-end
Le Président Angolais Joao Lourenço et l'ancien Président du Kenya Uhuru Kenyatta sont attendus ce week-end à Kinshasa. Au menu de cette double visite diplomatique, la situation sécuritaire très préoccupante dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
"Médiateur désigné par la SADC et l'UA pour la désescalade entre la RDC et son voisin agresseur, le Rwanda, le président de l'Angola Joâo Lourenço arrive à Kinshasa ce samedi 12 novembre. Le programme de cette visite prévoit un tête-à-tête avec son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo" renseigne la cellule de communication du Président Félix Tshisekedi ce vendredi 11 novembre 2022.
Après le Président Joao Lourenço, poursuit la source précitée, dimanche 13 novembre,  l'ancien Président Uhuru Kenyatta, facilitateur désigné par l'UA dans le processus de Nairobi pour la paix et la sécurité à l'Est de la RDC, viendra à Kinshasa pour une visite de travail de 48 heures .
"L'ex chef d'État du Kenya va rencontrer à son tour le Président Félix Tshisekedi en vue de préparer la rencontre de Nairobi III avec les acteurs engagés dans ce processus de paix, la dernière semaine de ce mois. À kinshasa, le facilitateur Kenyatta envisage de rencontrer près d'une cinquantaine de représentants des communautés des provinces de l'Ituri, Nord et Sud Kivu ainsi que des chefs d'institutions" ajoute la cellule de communication de Félix Tshisekedi.

Bien avant ces rencontres,ble ministre des Affaires étrangères angolais Tête Antonio a séjourné déjà à Kinshasa pour préparer cette visite qui s'inscrit dans le cadre de la relance du processus de Luanda. Après Kinshasa, il s'était également rendu à Kigali où il a été reçu par Paul Kagame.
Depuis mai 2022, les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 sont signalés dans le territoire de Rutshuru dont une vaste étendue est contrôlée par l'ennemi. La rébellion du M23 a pris, le samedi 29 octobre, le contrôle des communes rurales de Kiwanja et Rutshuru-centre alors qu'elle contrôlait depuis juin des dizaines de localités et la cité douanière de Bunagana à la frontière avec l'Ouganda.
Depuis deux semaines, plus de 180 000 personnes ont fui les affrontements dans le territoire de Rutshuru, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) et se sont amassés près de Goma, notamment dans le site de Kanyaruchinya. Cette semaine, les autorités ont ouvert un nouveau site à Don Bosco Ngangi toujours dans le territoire de Nyiragongo afin d'accueillir de nouveaux déplacés qui continuent d'affluer. Ces déplacés s'ajoutent à plus de 200 000 autres qui avaient fui précédemment les combats entre l'armée et le M23.


"M23 en RDC : Umaro Sissoco Embaló attendu chez Tshisekedi et Kagame - 11-11-2022
= https://www.jeuneafrique.com/1392263/politique/m23-en-rdc-umaro-sissoco-embalo-attendu-chez-tshisekedi-et-kagame/


"RDC : plus de 200.000 personnes déplacées par les combats entre l’armée et le M23 au Nord-Kivu - 9.11.2022
= https://news.un.org/fr/story/2022/11/1129647
Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), des dizaines de milliers de personnes continuent de fuir les combats et l’avancée des rebelles du M23 dans le territoire du Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.
Au moins 188.000 personnes ont fui leur village depuis le 20 octobre dernier et se sont dirigées dans des localités plus calmes du Nord-Kivu, ont indiqué mercredi les Nations unies. Le 1er novembre dernier, les agences humanitaires faisaient état du déplacement de 90.000 personnes.
En plus de ces déplacés internes en RDC, au moins 16.500 autres civils ont trouvé refuge en Ouganda voisin, suite aux affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).

Près de 237.000 personnes ont besoin d’assistance dans la région

A la suite de cette crise sécuritaire et humanitaire affectant deux territoires du Nord-Kivu, la communauté humanitaire estime qu’environ 237.000 personnes ont besoin d’assistance dans la région, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Mais avec 110.000 personnes déplacées, la majorité des besoins se retrouve dans le territoire de Nyiragongo. Plus de 85.000 ont besoin d’aide dans le territoire de Rutshuru, et environ 42.000 autres déplacés se trouvent dans le territoire de Lubero.
Au moins la moitié de ces personnes déplacées ont trouvé refuge dans des familles hôtes tandis que des milliers d’autres vivent dans des sites spontanés et centres collectifs (église, école, stade, autres lieux collectifs).
Le 20 octobre, le M23 a lancé une offensive contre l’armée congolaise. Les insurgés avaient déposé les armes en 2013 avant de les reprendre en décembre 2021.

Des besoins élevés en nourriture, abris, articles ménagers, en soins de santé

Par ailleurs, plus de 137.000 personnes, qui étaient déplacées avec la reprise des combats, ont été contraintes de retourner dans leurs localités d’origine dans les zones de santé de Rutshuru et Rwanguba (territoire de Rutshuru). « Les mouvements de population restent dynamiques et évoluent selon le contexte sécuritaire », a conclu OCHA.
Malgré les restrictions de mouvement, les acteurs humanitaires continuent de fournir une assistance aux nouveaux arrivants, lorsque la sécurité le permet. Les besoins restent élevés dans tous les secteurs, notamment en nourriture, en abris, en articles ménagers, en soins de santé, entre autres.
Selon OCHA, les partenaires humanitaires travaillent à la mise à jour du plan d’intervention pour répondre à ces nouveaux besoins. A ce sujet, l’appel de fonds 2022 de l’ONU de 1,9 milliard de dollars pour la RDC a reçu 762 millions de dollars. Selon les Nations Unies, il s’agit d’un déficit de financement de 1,1 milliard de dollars.
= https://news.un.org/fr/story/2022/09/1126751

"Pourquoi la crise sécuritaire s’est aggravée dans l’est de la RDC ? - 3.11.2022
= https://www.bbc.com/afrique/articles/c9r46drv3eeo.amp

"Situation sécuritaire dans l’est du pays (31/10/2022)
= https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/republique-democratique-du-congo/
= https://amp.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20221012-rdc-au-nord-kivu-les-forces-arm%C3%A9es-continuent-%C3%A0-tenir-le-front-et-%C3%A0-fixer-l-ennemi
= https://amp.dw.com/fr/rdc-nord-kivu-ituri-visite-premier-ministre/a-63224037

= https://actualite.cd/2022/11/11/rdc-rwanda-le-groupe-parlementaire-cach-denonce-linsensibilite-de-la-communaute
= https://www.crisisgroup.org/fr/africa/great-lakes/democratic-republic-congo/force-de-lafrique-de-lest-en-rd-congo-la-prudence


"RDC : les groupes armés font la loi en Ituri - 14.10 2922
= https://www.rtbf.be/article/rdc-les-groupes-armes-font-la-loi-en-ituri-11085626


"M23 en RDC: combats à l'artillerie et efforts diplomatiques -  12 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/12/m23-en-rdc-combats-lartillerie-et-efforts-diplomatiques
De violents combats ont opposé vendredi l'armée congolaise aux rebelles du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo, pendant que le président angolais continuait de chercher une solution diplomatique à la crise entre Kinshasa et Kigali.
Dès le matin, des habitants du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, se sont réveillés au son des tirs d'artillerie de l'armée congolaise contre des positions de la rébellion, trois jours après des frappes menées par des avions Sukhoï-25 et des hélicoptères de combat Mi-24.
Un de ces habitants a fait état de combats à Rugari, localité située à environ 30 km au nord de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, qui marque depuis quelques jours la ligne de front entre les forces loyalistes et le M23.


Selon lui, les combats ont encore une fois provoqué la fuite de la population. "Je suis à Rumangabo (à 10 km au nord de Rugari), d'où nous entendons le bruit des bombes", a-t-il dit. Les tirs d'artillerie partaient du sud, de Kibumba, également sur la route nationale 2 desservant Goma, a précisé un autre habitant.
A la sortie de la ville, un correspondant de l'AFP a vu un char de combat et un camion de l'armée transportant des munitions qui se dirigeaient vers la zone des combats. "Les combats continuent à Rugari, nous progressons vers Rumangabo", a confirmé une source sécuritaire.
Des sources hospitalières interrogées depuis Goma ont fait état d'au moins 5 civils tués, dont deux jeunes enfants, et 11 blessés par les combats de ce vendredi.
Dans l'après-midi, la fourniture en électricité de Goma, cité de plus d'un million d'habitants, a été perturbée après qu'une ligne reliant la ville à la centrale hydroélectrique de Matebe a été touchée par les combats, a indiqué son exploitant, Virunga Energies.
Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial (PAM) a déploré le pillage de cantines scolaires qu'il soutient dans des écoles de Rutshuru-centre et Kiwanja, deux localités sous contrôle rebelle.

- Feuille de route -
Le Mouvement du 23 mars (M23) est une ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes fin 2021 et a conquis plusieurs localités du territoire de Rutshuru, dont Bunagana, à la frontière avec l'Ouganda. 
Après plusieurs semaines d'accalmie, les rebelles ont repris l'offensive le 20 octobre et étendu leur emprise vers l'ouest, occupant des localités sur la RN2 que l'armée tente maintenant de reprendre. 
En novembre-décembre 2012, le M23 avait occupé Goma pendant une dizaine de jours, avant d'être vaincu l'année suivante par les forces armées congolaises et les Casques bleus, après 18 mois de guérilla.
Sa résurgence a provoqué un regain de tension entre la RDC et le Rwanda, accusé par Kinshasa depuis le début de l'année de soutien actif à cette rébellion. 
Un rapport confidentiel de l'ONU consulté en août par l'AFP pointait une implication du Rwanda auprès du M23 et des dirigeants américains ont également évoqué l'aide des Forces de défense rwandaises au M23.
Mais le Rwanda dément et accuse en retour la RDC - qui nie elle aussi - de collusion avec les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un mouvement de rebelles hutu rwandais, dont certains impliqués dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.
Plusieurs initiatives diplomatiques ont été lancées pour tenter de surmonter la crise. L'une d'elles est conduite par le chef de l'Etat angolais, João Lourenço, qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). 
Celui-ci est arrivé vendredi au Rwanda pour rencontrer son homologue Paul Kagame. 
Il est attendu samedi à Kinshasa pour y rencontrer le président de RDC Félix Tshisekedi, a annoncé la présidence congolaise.
Une feuille de route pour mettre fin aux hostilités avait été établie lors d'un sommet négocié par l'Angola entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi en juillet.
Le parlement kényan a par ailleurs approuvé mercredi le déploiement de quelque 900 soldats dans le cadre d'une force régionale est-africaine pour stabiliser l'est la RDC, en proie depuis près de trois décennies aux violences de groupes armés, dont le M23.
L'ancien président kényan Uhuru Kenyatta, facilitateur désigné par la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est, est quant à lui attendu à Kinshasa dimanche pour "une visite de travail de 48 heures", a également annoncé la présidence de RDC.
AFP avec ACTUALITE.CD


"République démocratique du Congo : violence continue dans l’est du pays - 10.11.2022
= https://lanticapitaliste.org/actualite/international/republique-democratique-du-congo-violence-continue-dans-lest-du-pays
"RDC: les évêques préoccupés face à la situation sécuritaire - 7.11.2022
= https://www.vaticannews.va/fr/afrique/news/2022-11/rdc-les-eveques-preoccupes-face-a-la-situation-securitaire1.html
"RDC : 4 présidents africains complotent pour éliminer physiquement Félix Tshisekedi ( Pasteur Dalo) ! - 10 Novembre 2022
= https://buzzactu.cd/actualites/securite/2013-rdc-4-presidents-africains-complotent-pour-eliminer-physiquement-felix-tshisekedi-pasteur-dalo-

= https://afridesk.org/la-guerre-insensee-du-m23-rdf-en-rdc/

"Crise RDC – Rwanda : Félix Tshisekedi rassure la communauté Tutsi rwandophone de leur sécurité - 11 novembre 2022
= https://actu7.cd/2022/11/11/crise-rdc-rwanda-felix-tshisekedi-rassure-la-communaute-tutsi-rwandophone-de-leur-securite/
= https://actualite.cd/2022/11/11/rdc-m23-en-pleine-crise-securitaire-dans-lest-felix-tshisekedi-veut-rassurer-les-membres
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/11/rdc-felix-tshisekedi-rassure-la-communaute-tutsi-rwandophone-pour-leur-securite.html/120424/

"Guerre RDC – M23/RDF : L’AVC de Didier Budimbu « apporte son soutien à Tshisekedi et l’encourage à déclarer ouvertement la guerre contre le Rwanda » -3-11-2022
= https://actu7.cd/2022/11/03/guerre-rdc-m23-rdf-lavc-de-didier-budimbu-apporte-son-soutien-a-tshisekedi-et-lencourage-a-declarer-ouvertement-la-guerre-contre-le-rwanda/


"Le Conseil de sécurité annonce des sanctions contre les pourvoyeurs des milices opérant en RDC - 11.11.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/11/actualite/securite/le-conseil-de-securite-annonce-des-sanctions-contre-les-pourvoyeurs
Le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé, jeudi 10 novembre, des sanctions contre les pourvoyeurs des milices, opérant dans l’Est de la RDC.
Le président du comité des sanctions de l’ONU, Michel-Xavier Biang, en séjour en RDC, a fait cette annonce à Radio Okapi :
« Toute entité ou autorité qui soutient les groupes armés qui opèrent notamment dans l’Est de la RDC peut être sanctionnée par le Conseil de sécurité des Nations unies, si tous les faits sont documentés ».


Cette instance a la charge de recueillir les informations sur l’origine et la circulation des armes.
Durant cette mission qui l’amènera au Rwanda et en Ouganda, Michel-Xavier Biang entend s’informer sur l’origine des armes que détiennent des hommes armés qui écument l’Est de la RDC dont le M23.
« Nous allons vers un certain nombre de pays voisins pour comprendre comment est-ce que ces groupes armés font pour s’armer, pour avoir les armements sophistiqués. Toutes les informations que nous allons recueillir, nous allons les porter à la connaissance du Conseil de sécurité de l’ONU pour que les décisions éclairées puissent être prises », a poursuivi Michel-Xavier Biang.
Le comité des sanctions de l’ONU va en outre documenter les cas de violations de droits de l’homme, des violences sexuelles commises dans la partie Est de la RDC.
Mercredi dernier, le président de ce comité avait fait savoir que l’embargo sur les armes ne concerne que les groupes armés et non le gouvernement congolais.
Il l’avait dit au sortir d’une audience avec le président du Senat, Bahati Lukwebo.


"RDC : le gouvernement opposé à toute négociation sur l’intégrité territoriale du pays - 12/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/12/actualite/securite/rdc-le-gouvernement-oppose-toute-negociation-sur-lintegrite
Le gouvernement congolais a réitéré, vendredi 11 novembre, son refus de négocier sur l’intégrité territoriale du pays.
Son vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula l’a dit lors de la conférence de presse coanimée avec son collègue de la Communication et Médias.
« Nous ne changerons pas cette conditionnalité. Nous devons avoir de dialogue, mais nous ne négocierons jamais sur l’intégrité territoriale, la souveraineté, l’indépendance de notre pays et le bien-être de nos populations », a-t-il déclaré.


Le chef de la diplomatie congolaise a tout de même accepté d’échanger avec le M23 à condition que cette rébellion se plie aux conditions du gouvernement.
Parmi celles-ci, le gouvernement congolais exige entre autres au M23 de cesser ses activités criminelles, de se retirer des localités occupées (NDLR : Bunagana, Ruthsuru-centre, Kiwanja et autres).

« Que nos compatriotes qui ont été chassés par la violence reviennent à leurs domiciles et que cesse tout soutien à tous groupes armés et dans le cas d’espèces au M23. Si cela est fait nous sommes ouverts à des discussions », a-t-il poursuivi.
Christophe Lutundula a livré cette position du gouvernement à quelques jours de la reprise des pourparlers entre le gouvernement congolais et les groupes armés, à Nairobi (Kenya).
A la même occasion, le ministre des Affaires étrangères a annoncé l’arrivée à Kinshasa, ce dimanche, de l’ancien président kenyan, Uhuru Kenyata, médiateur désigné par la communauté des Etats de  l’Afrique de l’Est (EAC) pour conduire le processus de Nairobi.



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Compatriotiquement!


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 12/11/2022, 3:31 pm

DES VIDÉOS 'TRAFIQUÉES' MONTRENT UNE FAUSSE VICTOIRE DES FARDC SUR LE M23. CE N'EST PAS ENCORE LE CAS...
ET PENDANT CE TEMPS DJOLI RÉPOND A LA QUESTION QUE SE POSENT DES CONGOLAIS POURQUOI LE PR N'A PAS DÉCLARÉ LA GUERRE EN EXPLIQUANT LE PROCESSUS TANDIS QUE SUR JA LE JOURNALISTE PLANCHE SUR COMMENT NOTRE PAYS DEVRA 4INSPIRER LE RESPECT'...

Un scoop  !? On nouz apprend que le gouvernement serait opposé à  toute négociation sur notre intégrité territoriale. Curieuse nouvelle quelqu'un avait-il eu vent d'un tel soupçon ? Décidément nos dirigeants n'ont plus rien de consistant à  nous fourguer.



"Attention à ces vidéos qui affirment à tort que l’armée congolaise a vaincu le M23 - 11/11/2022
= https://observers.france24.com/fr/afrique/20221111-attention-%C3%A0-ces-vid%C3%A9os-qui-affirment-%C3%A0-tort-que-l-arm%C3%A9e-congolaise-a-vaincu-le-m23https://observers.france24.com/fr/afrique/20221111-attention-%C3%A0-ces-vid%C3%A9os-qui-affirment-%C3%A0-tort-que-l-arm%C3%A9e-congolaise-a-vaincu-le-m23

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Illustration%20article%20intox%20rassuristes%20M23   
Contrairement à ce qu’affirment certains comptes Facebook et Twitter, ces vidéos publiées, le 8 novembre 2022, ne montrent pas la victoire de l’armée congolaise sur le mouvement du M23. :copyright: Observateurs
Suite à des frappes aériennes menées le 8 novembre par l’armée congolaise, des comptes soutenant le gouvernement congolais ont partagé des vidéos censées démontrer que le mouvement rebelle M23, qui a pris ces dernières semaines plusieurs localités de la région du Nord-Kivu, aurait été vaincu. Mais ces images sont anciennes, parfois tournées hors de la République démocratique du Congo, et ne prouvent en aucun cas que les FARDC ont réussi à chasser le mouvement rebelle.

La vérification en bref
  • Depuis le 8 novembre 2022, des comptes Facebook et Twitter affichant leur soutien au président congolais Félix Tshisekedi et aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) partagent des vidéos censées démontrer que les rebelles du M23 auraient été vaincus par l’armée congolaise et seraient donc en fuite vers le Rwanda.
  • La première vidéo montre des hommes vêtus d’uniformes cherchant à s’abriter d’échanges de tirs. Mais contrairement à ce qu’affirment certains comptes Facebook, cette vidéo ne montre pas la libération de Bunagana par l’armée congolaise. Il s’agit d’un entraînement de soldats kényans qui a eu lieu en avril 2022 près de Nakuru.
  • La deuxième vidéo est une interview d’un porte-parole des FARDC annonçant la libération de Rutshuru. Ces images sont en fait tirées d’un ancien reportage daté de 2013, lorsque le M23 avait effectivement été délogé par l’armée congolaise avant de revenir dans la région à la fin de l’année 2021.


Le détail de la vérification
Le 8 novembre 2022, deux avions de l’armée de la République démocratique du Congo ont mené des frappes aériennes dans la province du Nord-Kivu contre des positions du M23. Plusieurs villes de cette région, dont celle de Bunagana, sont occupées depuis quelques mois par ce mouvement rebelle, ce qui a entraîné des affrontements avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le déplacement de centaines d’habitants.
Sur les réseaux sociaux, ce conflit a généré de très nombreuses fausses informations, certaines attisant les tensions entre congolais et rwandais. Depuis le 8 novembre, une nouvelle forme d’intox circule d’ailleurs sur Twitter et Facebook : des comptes affichant leur soutien à l’actuel gouvernement congolais partagent des images et des vidéos censées démontrer que le M23 serait en déroute, vaincu par l’avancée des FARDC. Mais toutes ces images sont fausses.

Une vidéo de la libération de Bunagana ?
Le premier exemple est une vidéo partagée très massivement sur Facebook où elle a atteint près de 500 000 vues. Ces images montrent plusieurs dizaines d’hommes vêtus d’uniformes militaires et portant des armes automatiques. On entend des échanges de tirs et on voit des hommes courir pour se mettre à couvert. D’après les comptes qui la partagent, cette vidéo aurait été tournée récemment à Bunagana et montrerait des hommes du M23, “surpris par l’attaque des FARDC” et contraints de prendre la fuite.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Capture%20FB%20intox%20M23%20fuite%20blurred
Capture d’écran d’une publication Facebook partageant cette vidéo censée avoir été tournée le 8 avril 2022 à Bunagana. :copyright: Observateurs  

Mais plusieurs indices permettent de douter de ces explications. Il s’agit tout d’abord de la présence d’un homme qui, au milieu de ce mouvement de foule, marche tranquillement sans craindre le bruit des tirs. Cet homme est d’ailleurs vêtu d’un uniforme aux couleurs et au ruban rouges qui correspond parfaitement à celui de l’Administration Police du Kenya, une branche paramilitaire de la police kényane.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Comparaison%20uniformes%20administration%20police%20kenya
Comparaison entre l’uniforme visible dans la vidéo (à gauche), et une photographie d’homme en uniforme publiée le 24 juin 2022 par la page Facebook officielle du Administration Police Service du Kenya (à droite). :copyright: Observateurs
 
On pourrait donc supposer que cette vidéo a été tournée lors d’un entraînement de cette force kényane. Pour vérifier cette hypothèse, la rédaction des Observateurs a contacté le compte TikTok dont le nom est visible sur la vidéo : @hk199492. Il s’agit du compte d’un membre de l’Administration Police du Kenya qui a confirmé être l’auteur de ces images.
Surpris par la réutilisation de sa vidéo, il explique que ces images n’ont aucun rapport avec la République démocratique du Congo : elles ont été tournées en avril 2022 lors d’un entraînement de l’Administration Police kényane qui avait lieu dans une base proche de la ville de Nakuru. Une recherche d'image inversée réalisée à partir de cette vidéo (voir ici comment procéder) permet d'ailleurs de constater qu'il n'existe pas de traces de cette vidéo avant le mois d'avril 2022.

Un porte-parole des FARDC annonce la fuite du M23 ?

La deuxième vidéo est elle aussi partagée sur Facebook et Twitter depuis le 8 novembre 2022. Ces images, qui cumulent plus de 30 000 vues, montrent un militaire membre des FARDC interviewé par des journalistes. Il explique que le M23 est “en fuite vers le Rwanda” et que la population de Rutshuru est “libérée de l’occupation”. D’après les comptes qui partagent cette vidéo, cela démontrerait donc que le M23 aurait bel et bien été vaincu ces-derniers jours par l’armée congolaise.

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Capture%20tweet%20rutshuru%20fake%201[  
Capture d’écran d’une publication Twitter, datant du 8 novembre 2022, et partageant cette ancienne vidéo. Observateurs  

Mais en bas à droite de cette vidéo, on remarque le logo “VOA” qui correspond à celui du média américain “Voice of America”. De plus, le militaire visible sur ces images porte également une veste sur laquelle on peut lire son nom : Olivier Hamuli.
En cherchant sur YouTube les mots “Olivier Hamuli Voice of America” on retrouve finalement la vidéo d’origine : elle a été publiée le 6 novembre 2013 sur la chaîne YouTube officielle de Voice of America. Si elle montre bien des FARDC commentant leur victoire sur le M23, il s’agit en fait d’images anciennes qui datent de 2013, lorsque le mouvement rebelle avait alors été défait par l’armée congolaise et contraint de quitter le Nord-Kivu. À cette époque, Olivier Hamuli était porte-parole des FARDC.
Mais depuis le début de l’année 2022, le M23 a fait son retour sur le territoire de la République démocratique du Congo, et occupe encore aujourd’hui plusieurs villes dont Bunagana et Rutshuru.

"Que faut-il pour déclarer la guerre au Rwanda ? - 12.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113487_que_faut_il_pour_declarer_la_guerre_au_rwanda.html
"Le président de la République déclare la guerre après avoir consulté les instances  compétentes, notamment le gouvernement et (après avoir obtenu) l'autorisation des 2 chambres du Parlement réunies en congrès", explique, sur top congo fm, le constitutionnaliste et député Jacques Ndjoli, alors que nombre de congolais ont regretté le fait que le Chef de l'État n'ait pas déclaré la guerre contre le Rwanda, lors de son dernier discours à la nation et ce, alors que ce pays est clairement désigné comme agresseur de la RDC.
Et celui qui est également vice-président de la Commission défense et sécurité de l'Assemblée nationale insiste : "il faut donc l'autorisation des 2 chambres (parlementaires), du Conseil des ministres et celle du Conseil supérieur de la défense". 

Devoir de dissuasion 

À la question de savoir s'il faudrait organiser des manœuvres militaires près de la frontière avec le Rwanda, comme pour "faire peur à l'ennemi ", Jacques Ndjoli est catégorique : "nous n'avons pas besoin d'inquiéter qui que ce soit mais nous avons le devoir de dissuader tout pays voisin".
Kigali s'est, par exemple, plaint du survol de son espace aérien par un avion militaire congolais ce lundi 7 novembre et a parlé d'une "provocation".
De son côté, "le gouvernement (congolais) réaffirme que de la même manière qu’elle tient à son intégrité territoriale, la RDC n’a jamais nourri l’intention de violer celle de ses voisins", a répondu Patrick Muyaya, porte-parole de l'exécutif congolais dans un bref communiqué officiel. 

Les raisons de la débâcle 

Et à propos de la "faiblesse" des forces armées nationales, l'ex-officier militaire sous Mobutu pointe quelques causes endogènes et exogènes.
"À partir des années 90, suite à un certain nombre de facteurs internes, notamment l'absence de cohésion et le déficit de gouvernance (ont conduit) à la fragilisation de notre armée. En outre, nos partenaires stratégiques d'hier ont choisi d'autres acteurs régionaux dont le Rwanda, l'Ouganda. Il faut le dire, il y a aussi cette vision de fragiliser voire de balkaniser la RDC", égrène Jacques Ndjoli.


"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: «Inspirer le respect» - 12/11/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20221112-%C3%A0-la-une-inspirer-le-respect
Avec, à la Une, la photo d’un avion de chasse, Sukhoï-25, le Soft Interntionapose ces questions : « Comment exister là où il n’y a aucune considération ? Comment rêver d’être ensemble sans le respect de l’autre ? » L’arrivée de deux avions de chasse de marque Sukhoï-25 dans le ciel du Nord-Kivu où sévissent des groupes armés, n’a-t-elle pas soudain transformé le rapport des forces et l’état d’esprit des populations, écrit le confrère pour qui « C’est un début ». Les guerres au Congo ne datent ni d’aujourd’hui, ni d’hier, rappelle le Soft International citant le dernier discours à la nation du président Félix-Antoine Tshisekedi. La question aujourd’hui, écrit-il, est de faire une plongée dans ces guerres et de leur trouver des solutions définitives.
« Des avions de chasse à Goma, mixage et brassage rejetés au parlement »… Le quotidien La Tempête des Tropiques jubile. Il affirme que Kigali et « ses marionnettes du M23 » sont désormais dos au mur. Après l’appel à la mobilisation générale lancé par le chef de l’État congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, écrit le journal, les choses s’accélèrent sur le terrain au Nord-Kivu où sont déployés des avions avec l’option de neutraliser l’ennemi. À Kinshasa, siège des institutions, poursuit La Tempête des Tropiques, les députés nationaux tapent du poing sur la table et s’opposent au mixage et au brassage des unités issues des groupes armés. L’expérience du M23 aura servi de leçon.

Dans le quotidien Le Phare, L’Assemblée nationale ferme la porte aux infiltrés dans les FARDC, la Police nationale congolaise et les services de sécurité. Selon ce quotidien, la plénière de la représentation nationale a chaleureusement accueilli la recommandation de son bureau en rapport avec tout mixage avec les groupes armés, mieux les terroristes du M23. Cette plénière, ajoute Le Phare, a aussi invité le gouvernement à décliner toute négociation avec les terroristes du M23 comme cela se chuchote dans certains cercles de la communauté internationale. L’on croit savoir, explique le confrère, que le sursaut du patriotisme observé au Palais du Peuple s’inscrit dans la droite ligne du message du chef de l’Etat à la nation le jeudi 3 novembre 2022.

Le bihebdomadaire Le Maximum, enfin, s’intéresse à cette guerre d’agression, et reprend cette déclaration du député Lambert Mende Omalanga : « Le Rwanda s’est mis en tête de pouvoir vivre sur la bête ». C’est, selon le journal, une déclaration faite devant des journalistes ivoiriens. L’ancien porte-parole du gouvernement Kabila, qui se veut plutôt leader lumumbiste parle d’un phénomène qui dure depuis 1996, peu après le génocide des Tutsis. Mende, rapporte le bihebdomadaire, assure que derrière Kigali se dissimulent des puissances étrangères bénéficiaires du pillage des richesses minérales congolaises parce que, relève le député dans le journal Le Maximum, l’armée rwandaise à elle seule ne dispose pas de moyens suffisants pour faire plier l’importante armée de la RDC.


"RDC: les combats se poursuivent entre l'armée congolaise et le M23 dans le Nord-Kivu - 12/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221111-rdc-les-combats-se-poursuivent-entre-l-arm%C3%A9e-congolaise-et-le-m23-dans-le-nord-kivu


"Masisi : des affrontements opposent des groupes armés à Nyamaboko - 12/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/12/actualite/securite/masisi-des-affrontements-opposent-des-groupes-armes-nyamaboko


"RDC: le contingent kenyan de la force de l’EAC est arrivé à Goma - 12 novembre 2022 -
= https://actualite.cd/2022/11/12/rdc-le-contingent-kenyan-de-la-force-de-leac-est-arrive-goma
= https://actualite.cd/2022/11/12/rdc-les-instructions-sont-claires-les-kenyans-sont-ici-en-mission-purement-offensive


"RDC : Les terroristes du M23 enrôlent de force plusieurs jeunes de Rutshuru dans la rébellion (Société Civile)- 12 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/12/rdc-les-terroristes-du-m23-enrolent-de-force-plusieurs-jeunes-de-rutshuru-dans-la-rebellion-societe-civile.html/120480/

"RDC-Rwanda: le groupe parlementaire Cach dénonce "l'insensibilité" de la communauté internationale et "exige le retrait sans conditions" du M23 sur le sol congolais- 11 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/11/rdc-rwanda-le-groupe-parlementaire-cach-denonce-linsensibilite-de-la-communaute


"Guerre sans l'Est : pour faire face au M23, la RDC doit sortir de sa léthargie
= https://lepotentiel.cd/2022/11/10/guerre-dans-lest-pour-faire-face-au-m23-la-rdc-doit-sortir-de-sa-lethargie/


"Conflit RDC- Rwanda : les ambassadeurs des pays membres de la francophonie sensibilisés sur cette situation - 08.11.2022
= https://www.lehautpanel.com/conflit-rdc-rwanda-les-ambassadeurs-des-pays-membres-de-la-francophonie-sensibilises-sur-cette-situation/


"Le ministre des Affaires étrangères de l'Angola à Goma pour "booster la mise en œuvre de la feuille de route" de Luanda - 09.11.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/09/actualite/securite/le-ministre-des-affaires-etrangeres-de-langola-goma-pour-booster-la


"Agression de la RDC : le parti UCO exige la résiliation des accords économiques signés avec le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et la Tanzanie - 10.11.2022


"RDC: début de l’enrôlement électoral dans neuf provinces du pays - 12/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221112-rdc-d%C3%A9but-de-l-enr%C3%B4lement-%C3%A9lectoral-dans-neuf-provinces-du-pays

"Le gouvernement opposé à toute négociation sur l’intégrité territoriale du pays - 12.11.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/12/actualite/securite/rdc-le-gouvernement-oppose-toute-negociation-sur-lintegrite

"Débat République Du Congo : 25 ans de crimes et d'impunité - RTBF



"Bob Elvis - Maloko (Clip Officiel)




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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 13/11/2022, 1:58 pm

REVENONS A LA CURIEUSE RÉCEPTION QUE LE PR A RÉSERVÉE AUX NOTABLES TUTSI CONGOLAIS !!! IL A AUSSI REÇU DES NOTABLES HUTU...

En effet le PR a reçu des notables Tutsi Congolais pour les rassurer de sa détermination à oeuvrer pour la cohésion nationale. Il serait donc question de chercher à veiller à la sécurité des populations tutsi au Congo au moment où le dossier M23, se réclamant Tutsi Congolais est plus que jamais sur la sellette. Le président Tshisekedi aurait aussi reçu des notables représentants les populations Hutu.

De nombreuses questions se posent alors !
- La sécurité des Tutsi (et Hutu) est-elle vraiment en danger, n'est-ce pas là une façon de provoquer une psychose inutile, d'officialiser graatuitement un conflit qui n'existe qu'en dehors de la RDC ?
- Notre pays compte plus de 400 tribus/ethnies : même en convenant que l’État se préoccupe particulièrement deux tribus/ethnies devenues abusivement des sujets internationaux, mais quelle démission politico-administrative dangereuse qui doit enrager plus d'un Congolais qu'on s'y complaise dans la mesure où les quelques 5 millions de Rwandophones représentent en fait le lot le plus important d'infiltrés souvent étrangers qui inondent nos institutions et notre armée après les brassages et mixages de triste mémoire ...
- Ce tour de passe-passe doit davantage interpeller rageusement les Congolais que les 'visiteurs du soir' de Tshisekedi n'aient pipé mot sur ce qu'ils pensent réellement du M23 qui représente la seule tribu/ethnie à avoir pris les armes donc à tuer des Congolais pour réclamer leur intégration de force sur le sol et les institutions Congolais surtout qu'entre-temps ils vouent une loyauté à un autre pays, le Rwanda qui nous pose des problèmes depuis un quart de siècle à partir du génocide rwandais...
- Rwandophones ou Banyarwanda signifie 'populations venues du Rwanda', que pensent ces notables Tutsi de la gestion que fait de leur cas le Rwanda ?
- Tshisekedi a déclaré sur la place publique que les Banyamulenge étaient des Congolais comme des autres, qu'en pense-t-il aujourd'hui qu'ils écument le Nord-Kivu en provoquant morts, déplacés et force souffrance, maintenant qu'il les qualifie de terroristes ?

Ici une précision capitale s'impose : selon la loi et notre histoire; il n'existe PAS DE TUTSI CONGOLAIS MAIS DES CONGOLAIS TUTSI pour dire que des Banyarwanda se sont installés de longue ou  fraîche date y vivant en bonne intelligence jusqu'au jour à partir le génocide rwandais de 1994 des Tutsi sont venus avec d'autres prétentions au Congo. Ce sont qui sont représentés aujourd'hui par le M23 que le Rwanda  utilise aujourd'hui  pour sa stratégie  expansionniste et pilleure.
Une fois de plus notre PR confirme combien la légèreté, la bêtise, la contradiction sont chevillées à son esprit. Sans honte et sans le moindre zeste de reflexion il nous fait son numéro avec des notables Tutsi qu'il veut assurer de sa protection contre une introuvable insecurite que lui seul voit ne l'attise-t-il pas plutot en nous l'agitant gratuitement . Le comble est qu'il ne cesse de dénoncer un Rwanda tutsi agresseur et ces notables Tutsi sont aurant des amis qu'il frequente dont certains ses ministres, des deputes, des senateurs mais ils sont aussi les pions tutsi attitrés de Kagame. C'est trop naïf sue d'aller à leur secours en place de les pousser à dénoncer Kagame et son M23

Nous faut-il rappeler LE MAL VENU DU RWANDA TUTSI, répéter encore et toujours que la guerre à l'Est trouve ses origines dans le génocide rwandais de 1994 qui provoqua la fuite des milliers de Hutu dont des génocidaires, leurs familles et leurs milices. Le Rwanda alors gouverné par des Tutsi victimes du génocide aidé par la CI se mit à leur poursuite et les conséquences durent jusqu'aujourd'hui avec cette manipulation meurtrière du M23 en cours. A rappeler aussi que les conséquences de cette guerre sont non seulement des morts et déplacés mais aussi un retard important de croissance en RDC avec une précarité sociale toujours progressive, malnutrition, surmortalité infantile, chômage progressif...
Aujourd'hui la violence due aux groupes armés, M23, ADF, CODECO, FDLR résiduels, divers Mai Mai se traduisent par des attaques contre les civils et les camps de déplacés....

Autre nouvelle encore peu audible : des arrestations encore autour de Tshisekedi !  Sieurs Baitopala coordonateur de la sécurité interne du PR et Kangudia, chef de protocole sont déjà  détenus à  Makala tandis que Ibalanky a été entendu. Que cachent ces préventions ?



"Des notables tutsis congolais reçoivent des assurances sécuritaires du Président Tshisekedi -
novembre 11, 2022

= https://acpcongo.com/index.php/2022/11/11/des-notables-tutsis-congolais-recoivent-des-assurances-securitaires-du-president-tshisekedi/

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 0-nation-696x387
Kinshasa, 11 novembre 2022 (ACP).- Le  Président Félix Tshisekedi a rassuré, jeudi à la Cité de l’Union africaine, une délégation des Tutsi congolais sur leur sécurité en RDC,  au-delà du conflit  opposant Kinshasa et Kigali qui soutient le M23, a-t-on  appris  de source de la Présidence.
« En tant que garant de l’unité nationale, je vous rassure de ma ferme détermination de voir tous les Congolais, quelles que soient leurs tribus ou ethnies, vivre dans la cohésion,  l’harmonie et sans discrimination aucune », a affirmé le Président de la République.

Vendredi dernier, ajoute la source, le Chef de l’État avait également reçu une délégation des notables de la communauté des hutu congolais à qui il avait transmis le même message.
Tout en leur rappelant son appel à la mobilisation lancé dans son message à la Nation du 3 novembre dernier, dans le souci de préserver la cohésion, l’unité et la paix, le Chef de l’État avait échangé avec ces derniers sur « les voies et moyens de renforcer l’unité nationale, de lutter contre la discrimination ethnique, la stigmatisation physique, le délit du faciès et des velléités séparatistes de certains esprits égarés ».
« Les représentants de ces deux communautés ont apporté leur soutien au Chef de l’État et réaffirmé leur amour de la patrie  ainsi que leur engagement à défendre la souveraineté nationale, en tant que Congolais à part entière », a fait savoir la source.
Par ailleurs, renseigne-t-on, les représentants de la communauté tutsi ont, quant à eux, condamné ceux qui, parmi eux, ont pris les armes contre la patrie, avant de dénoncer l’amalgame qui est fait entre Tutsi congolais et les terroristes du M23.
« Les Tutsi congolais sont fidèles à leur pays et rejettent la manipulation du Rwanda qui impose cette guerre injuste à la RDC », ont-ils affirmé.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113465_tshisekedi_rassure_les_notables_congolais_tutsis_de_sa_determination_a_uvrer_pour_la_cohesion_nationale.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113465_tshisekedi_rassure_les_notables_congolais_tutsis_de_sa_determination_a_uvrer_pour_la_cohesion_nationale.html
= https://7sur7.cd/2022/11/11/rdc-felix-tshisekedi-et-des-notables-congolais-tutsi-rwandophones-evoquent-lagression

"Le Président Félix Tshisekedi a reçu les représentants des communautés congolaises tutsi et hutu pour parler de la cohésion nationale
= https://www.presidence.cd/actualiteune-detail/actualite/le_president_felix_tshisekedi_a_recu_les_representants_des_communautes_congolaises_tutsi_et_hutu_pour_parler_de_la_cohesion_nationale

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu ce jeudi 10.11.2022 à la Cité de l'Union africaine, une délégation de la communauté congolaise Tutsie. Dans le contexte du conflit qui oppose Kinshasa et Kigali, au sujet du soutien du Rwanda au mouvement terroriste M23 qui endeuille des milliers des Congolais dans le Nord-Kivu, la communauté Tutsie du Congo est venue apporter son soutien au chef de l'État et aux institutions de la République. Le Président de la République, garant de l'unité nationale, a rassuré ses hôtes de sa ferme détermination de voir tous les Congolais, quelles que soient leurs tribus  ou ethnies de vivre dans la cohésion,  l'harmonie et sans discrimination aucune. Aussi, a-t-il rappelé son appel à la mobilisation, dans son message à la Nation le 3 novembre dernier,  dans le souci de préserver la cohésion, l'unité nationales et la paix. Il y a quelques jours, le Chef de l'État avait également reçu une délégation des notables de la communauté des Congolais hutu à qui il avait transmis le même message.

Avec les deux communautés, le Chef de l'État avait échangé essentiellement sur les voies et moyens de renforcer l'unité nationale, de lutter contre les fléaux de la discrimination ethnique, de la stigmatisation physique, du délit de  faciès et des velléités séparatistes de certains esprits égarés. Les représentants de ces deux communautés ont apporté leur soutien au chef de l'État, avant de le remercier pour son appel à la mobilisation générale. Ils ont réaffirmé leur attachement à la patrie et leur engagement à défendre la souveraineté nationale en tant que Congolais à part entière. Les représentants de la communauté tutsi ont, quant à eux, condamné ceux qui, parmi eux, ont pris les armes contre la patrie. Ils ont dénoncé l'amalgame qui est fait entre tutsi congolais et les terroristes du M23, affirmant que les Tutsi congolais sont comme tous les autres Congolais, fidèles à leur pays et ils rejettent la manipulation du Rwanda qui impose cette guerre injuste à la RDC.
 
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"RDC : Azarias Ruberwa appelle à l'union des forces pour résister face à la menace de l'insécurité qui dérange le pays - 12 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/12/rdc-azarias-ruberwa-appelle-lunion-des-forces-pour-resister-face-la-menace-de
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/12/rdc-azarias-ruberwa-implore-la-sagesse-divine-pour-lunite-des-congolais-et-la-guerison-de-la-nation.html/120530/



"Agression dans l’Est de la RDC : Kinshasa note « plusieurs avancées significatives » sur le plan diplomatique -
13 novembre 2022

= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/13/agression-dans-lest-de-la-rdc-kinshasa-note-plusieurs-avancees-significatives-sur-le-plan-diplomatique.html/120543/
= https://www.jeuneafrique.com/1392516/politique/m23-en-rdc-violents-combats-a-lartillerie-sur-fond-dinitiatives-diplomatiques/

"Nord-Kivu : les FARDC repoussent l’attaque du M23 à Kibumba - 13/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/13/actualite/securite/nord-kivu-les-fardc-repoussent-lattaque-du-m23-kibumba


"RDC : Didier Baitopala, coordonnateur de la sécurité interne de la présidence arrêté et détenu à Makala - 12 novembre 2022
= https://iwebrdc.com/rdc-didier-baitopala-coordonnateur-de-la-securite-interne-de-la-presidence-arrete-et-detenu-a-makala/amp/
C’est une source généralement bien informée qui livre cette information à la presse ce dimanche. D’après elle, « Didier Baitopala, coordonateur de la sécurité interne de la présidence arrêté et detenu à la prison centrale Makala depuis quelques jours. »
À en croire cette source scrutée par Iwebrdc.com, « le protocole Fréddy Kangudia, aussi détenu par les services. Tous, pour faute lourde. Claude Ibalanky a lui été entendu par l’ANR »


L’arrestation de ce sécurocrate alimente en outre les rumeurs d’un éventuel remaniement dans le dispositif de Félix Tshisekedi.
Pendant ce temps, on observe un mystère des morts en cascade autour du Président Félix Tshisekedi. Il faut dire que depuis sa prestation de serment comme nouveau chef de l’État en RDC en 2019, Félix Tshisekedi a perdu pas moins de 9 de ses collaborateurs directs. Le dernier décès en date est celui de Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, président du Conseil d’Administration à l’Agence Congolaise de Presse, (ACP), journaliste et ancien porte-parole du Président de la République qui s’est éteint ce samedi 12 novembre à Kinshasa de suite d’une malade.


"Ituri: Plus de 25 000 déplacés regagnent leurs habitations à Djugu et à Mambasa - 13 novembre 20
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/13/ituri-plus-de-25-000-deplaces-regagnent-leurs-habitations-a-djugu-et-a-mambasa.html/120630/

"Occupation du M23 à Rutshuru : « Des actions militaires d’envergure sont en cours pour déloger les terroristes » (Gouvernement) - 13 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/13/occupation-du-m23-a-rutshuru-des-actions-militaires-denvergure-sont-en-cours-pour-deloger-les-terroristes-gouvernement.html/120608/

"Nord-Kivu : Une série d’attaques des M23 déjouée ce dimanche par les FARDC à Kibumba et Nyiragongo - 13 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/13/nord-kivu-une-serie-dattaques-des-m23-dejouee-ce-dimanche-par-les-fardc-a-kibumba-et-nyiragongo.html/120574/


"RDC: au Nord-Kivu, le front fixé à une vingtaine de kilomètres de Goma -  13/11/2022 - 23:28
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221113-rdc-au-nord-kivu-le-front-fix%C3%A9-%C3%A0-une-vingtaine-de-kilom%C3%A8tres-de-gomahttps://www.rfi.fr/fr/afrique/20221113-rdc-au-nord-kivu-le-front-fix%C3%A9-%C3%A0-une-vingtaine-de-kilom%C3%A8tres-de-goma

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 000_327N6RF-2
Un soldat des FARDC (Forces armées de la république démocratique du Congo) tient son arme pendant une patrouille de sécurité autour de l'aérodrome de Kiwanja, à côté de Rutshuru, à 70 kilomètres de la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo. AFP - GUERCHOM NDEBO  
 
Les pourparlers de paix concernant l’est de la RDC, qui devaient se tenir à Nairobi le 16 novembre, viennent d'être décalés au 21 novembre 2022. Ce dimanche 13 novembre, le facilitateur de la communauté d’Afrique de l’Est, l'ancien président kényan Uhuru Kenyatta est arrivé à Kinshasa pour une visite de deux jours, alors que le sur terrain, le M23 est toujours à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma. Les combats entre les FARDC et les rebelles se sont poursuivis tout le week-end.

C’est à une vingtaine de kilomètres de Goma, entre Kibumba et Rugari que s’est fixée la ligne de front ce dimanche après-midi, après trois jours de combats intenses. Ils ont été particulièrement concentrés dans la zone de Mwero, une zone boisée dans le parc des Virunga. Selon plusieurs sources, ces affrontements se sont calmés dans l’après-midi, vers 15h30, heure de Goma. Pour la première fois depuis la fin du mois de mai, les affrontements ont débordé les frontières du Rutshuru pour atteindre le territoire de Nyiragongo.
Un responsable de la société civile qui se trouve dans le grand camp de déplacés de Kanyaruchinya, à l’entrée de Goma, témoignait avoir entendu beaucoup de tirs et de détonations ces deux derniers jours, mais que ce dimanche après-midi la situation était plus calme.

Sites saturés

Un nouveau cycle de violences qui a conduit de nombreux civils à tenter de rejoindre Goma et les camps de déplacés situés à l’entrée de la ville. Un responsable de la société civile confie que plus de 500 personnes arrivent chaque jour alors que les sites arrivent à saturation et manquent de tout. « Il n’y a que l’eau que nous avons en abondance, explique Henri Mahabo. Mais il y a peu de vivres et quasiment plus de places. »
La société civile qui demandait ce samedi la mise en place d’un couloir humanitaire pour évacuer les civils des zones de conflit. Mais en raison de la persistance des affrontements, il n’a pas pu encore être mis en place.
"Kibumba, c'est là où se trouve les hostilités et c'est là où l'ennemie est bloqué. Tous les axes où il devrait y avoir le couloir humanitaire, l'ennemie continue à les pilonner.
Henri Mahabo, responsable de la société civile de Rumangabo, localité occupée par le M23
Paulina Zid
Dans le nord du Rutshuru, peu d’informations filtrent sur le deuxième front qui se trouve aux environs de Mabenga. Seule certitude, les villes de Rutshuru-centre et de Kiwanja sont encore sous le contrôle des rebelles du M23.

Uhuru Kenyatta à Kinshasa pour harmoniser les positions avant des pourparlers

Entre-temps, les entretiens à Kinshasa se sont poursuivis, entre le président Tshisekedi et l’ancien président du Kenya Uhuru Kenyatta, désigné facilitateur par la Communauté de l’Afrique de l’Est. Le tête-à-tête a duré a duré près 1h30 au palais présidentiel du Mont Ngaliema, mais rien n’a filtré des échanges. Uhuru Kenyatta avait comme objectif préparer le troisième round des pourparlers de paix qui auront lieu à partir du 21 novembre, selon la présidence de la République à Kinshasa. Et cela en harmonisant les points de vue.
Dès dimanche soir, une série de consultations ont eu lieu entre le facilitateur des accords de paix de Nairobi et des acteurs nationaux engagés dans ce processus. Puis ont défilé tour à tour des représentants des communautés locales, les chefs des confessions religieuses et les autorités traditionnelles, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe.
Des associations des femmes de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ont fait également le déplacement jusqu’à Kinshasa pour participer à ces consultations qui vont se poursuivre ce lundi, avec notamment les deux présidents des chambres du parlement, les membres du gouvernement et des diplomates.
En fin de journée, Uhuru Kenyatta tiendra une conférence de presse avant de quitter la capitale congolaise.


"RDC: les combats s'étendent au Nord-Kivu alors que la diplomatie s'active à Kinshasa - 12/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221112-rdc-les-combats-s-%C3%A9tendent-au-nord-kivu-alors-que-la-diplomatie-s-active-%C3%A0-kinshasa

"Nord-Kivu : Plusieurs positions des M23 bombardées par les FARDC à Rutshuru - 11 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/11/nord-kivu-plusieurs-positions-des-m23-bombardees-par-les-fardc-a-rutshuru.html/120438/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/09/rdc-les-pays-membres-de-leac-dont-le-rwanda-vont-envoyer-chacun-un-officier-pour-renforcer-le-centre-de-commandement-regional-dans-lest.html/120273/


"Agression dans l’Est de la RDC : Kinshasa note « plusieurs avancées significatives » sur le plan diplomatique -
13 novembre 2022

= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/13/agression-dans-lest-de-la-rdc-kinshasa-note-plusieurs-avancees-significatives-sur-le-plan-diplomatique.html/120543/
= https://www.jeuneafrique.com/1392516/politique/m23-en-rdc-violents-combats-a-lartillerie-sur-fond-dinitiatives-diplomatiques/

"Nord-Kivu : les FARDC repoussent l’attaque du M23 à Kibumba - 13/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/13/actualite/securite/nord-kivu-les-fardc-repoussent-lattaque-du-m23-kibumba

"Agression dans l’Est de la RDC : Kinshasa note « plusieurs avancées significatives » sur le plan diplomatique -
13 novembre 2022

= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/13/agression-dans-lest-de-la-rdc-kinshasa-note-plusieurs-avancees-significatives-sur-le-plan-diplomatique.html/120543/
= https://www.jeuneafrique.com/1392516/politique/m23-en-rdc-violents-combats-a-lartillerie-sur-fond-dinitiatives-diplomatiques/

"Nord-Kivu : les FARDC repoussent l’attaque du M23 à Kibumba - 13/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/13/actualite/securite/nord-kivu-les-fardc-repoussent-lattaque-du-m23-kibumba


"ACTU EXPLIQUÉE  12.11 - ARRESTATIONS DANS L'ENTOURAGE DE FATSHI + LA MARCHE DE FAYULU INTERDITE



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 14/11/2022, 8:05 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 14/11/2022, 6:20 pm

"


"RDC/ Rwanda: à quand la fin du « cirque » - 14 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/14/rdc-rwanda-quand-la-fin-du-cirque

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Manifestation%20contre%20le%20Rwanda
Manifestation contre le soutien du Rwanda au mouvement du M23

Il y a pratiquement une année, nous écrivions une carte blanche pour marquer notre exaspération par rapport aux conséquences fâcheuses des relations en dents de scie entre la RDC et son voisin, le Rwanda.
A l’époque, nous étions indignés de constater la teneur des discussions entre les gouvernements des deux pays précités. Force est de constater aujourd’hui que la situation s’est enlisée avant de se détériorer, au point de devenir extrêmement dangereuse ! 
Cela va faire près de 150 jours que le poste frontalier de Bunagana est occupé, contrôlé et exploité par le Rwanda à travers le groupe dit M23. Le 29/10 dernier, ce sont les villes de Rutshuru et de Kiwanja et d’autres localités qui sont tombées, et chaque jour un peu plus de territoire congolais est grignoté par cette rébellion clairement soutenue et équipée par les autorités rwandaises. 
A côté de cela, plus de 160.000 personnes ont déjà été déplacées depuis le début de la crise du M23, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unis. Ce nombre vient s'ajouter aux millions d'autres déplacés internes. Des témoignages faisant état de femmes qui accouchent sur les bords de routes nous parviennent. Des familles sont séparées, des enfants sont du jour au lendemain arrachés à la petite enfance parce que très vite ils doivent subvenir aux besoins de leur fratrie, les parents ayant été tués ou diminués physiquement par les activités criminelles de cette agression.
Le Kivu est une zone spéciale, où les conséquences de plusieurs années de violences abominables font dresser des statistiques vertigineuses.
Le silence presque coupable de la Communauté internationale et de l’Union Africaine, y compris les Cinq membres permanents du Conseil de sécurité, à condamner l’implication directe de Kagame et de son armée dans le soutien aux différentes rébellions depuis plus de 20 ans, a fait du Kivu une zone de non droit où règne la violence et le pillage de nos ressources qui sont essentielles aux progrès technologiques et économiques de l’humanité. Nous refusons d’être le sacrifice du conflit de leadership entre les Etats-Unis, leurs alliés et la Chine, la Russie comme bien d’autres dans leur volonté de contrôler les sources des matières stratégiques telles que le Coltan. L’incapacité du Secrétaire Général des Nations Unies à citer nommément le Rwanda comme principal soutien du M23 a illustré à la face du monde ce que nous déplorons et qui permet au Rwanda de continuer son occupation déguisée. Le temps est venu pour notre humanité de choisir la défense des principes et valeurs qui nous (régissent) comme elle le fait avec l’Ukraine ou des solutions locales pourraient envenimer la situation et l’étendre dans toute la sous région et au-delà. 
Que dire des épidémies ? De l’augmentation des cas de violences sexuelles en temps de conflit ? 
Autant de questions qui nous taraudent et auxquelles malheureusement nous n’avons que très peu d'éléments de réponse.

Aux autorités congolaises nous exigeons: 
- la réduction du train de vie des institutions pour dégager les ressources nécessaires au renforcement de nos forces de sécurité et de défense et le soutien humanitaire aux populations en détresse
- un audit des fonds alloués à l’état de siège et aux récentes opérations armées contre le M23 et tous les autres groupes armés
- de revoir sans délai et sous le regard du parlement et des experts nationaux, tous les accords de coopération militaire, en ce compris le renseignement, entre le Congo, le Rwanda et l'Ouganda conclus à partir de l’année 2006, 
- de clarifier le rôle de l’Ouganda dans cette crise et procéder de toute urgence à l'évaluation systématique de l’opération militaire Shujaa menée par les troupes ougandaises en RDC, 
- de renoncer à la force régionale de l’AEC, force contestée par l’ensemble de population congolaise,  comme certaines de ces armées sont impliquées dans la crise que connaît notre pays depuis près de 3 décennies. 
- de refuser tout dialogue et ne pas intégrer les éléments du M23 et d’autres groupes armés dans l’appareil sécuritaire et institutionnel de la RDC.
Aux autorités rwandaises 
- à défaut d’être  le seul responsable de la situation désastreuse dans la région, d’oeuvrer pour la cohabitation pacifique des peuples de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est
- de retirer leurs troupes qui combattent aux côtés du M23 et de cesser tout appui à ce mouvement
Aux pays africains
- d’agir au profit de la paix dans la région de Grands-Lacs et de soutenir et se tenir aux côtés du peuple congolais,
A la Monusco
- d’activer le FIB pour appuyer les FARDC qui se battent aux fronts ou de se retirer du territoire congolais pour inefficacité et inaction dans la mise œuvre de son mandat.
A la communauté internationale
- de dénoncer le président rwandais, Paul Kagame, le principal instigateur de cette crise et d’infliger des sanctions nécessaires contre le Rwanda comme c’était le cas en 2012 lors de la prise de Goma ou plus actuellement comme la Russie subit des sanctions pour son agression contre l'État indépendant et souverain d’Ukraine. 
- d’auditer l’action de la MONUSCO et d’en faire une véritable force d’imposition de la paix avec les moyens d’un mandat plus offensif ou d’en tirer les leçons nécessaires. 
au peuple congolais 
- de continuer à soutenir les FARDC qui se battent pour préserver l’intégrité territoriale. 
- de poursuivre les mobilisations citoyennes qui marquent la résistance des Congolais face à l’agression et qui témoignent de l’attachement aux valeurs de paix, de justice, de concorde et du vivre ensemble dans la région des Grands Lacs.  
- d’activer les mécanismes de solidarités et d’entraide propres à notre culture en faveur des Congolais obligés de vivre dans les camps de déplacés et de réfugiés. 
Trop c’est trop! Les Congolais ne sont pas du bétail. Notre peuple a le droit indiscutable à la dignité, et nous rejetons toutes les raisons, d’où qu’elles soient et de qui qu’elles soient, de le voir passer sa vie à fuir ou à s’agglomérer dans des camps de réfugiés. 
Nous sommes indignés !

Les signataires 
1. Bienvenu Matumo, militant de LUCHA
2. Sylvain Saluseke, militant de LUCHA
3. Issa Lumoo, militant LUCHA
4. Jacques Issongo, militant de LUCHA
5. Trésor Buti, militant politique 
6. Freddy Kassongo, activiste  
7. Docteur Mboliasa Ingole, médecin
8. Jean Claude Mputu, enseignant et activiste
9. Sinzo Aanza, écrivain et artiste visuel
10. George Yenga Muhindo, acteur sociopolitique et entrepreneur en  Suède, 
11. Fiston Mwanza Mujila, écrivain, dramaturge et universitaire, 
12. Carbone Beni, militant de Filimbi
13. Maître Donat Kambola, avocat
14. Lordy Gabriel Molisho, étudiant en Biotechnologie à l’Université de Johannesburg en Afrique du Sud et acteur sociopolitique, 
15. Florry Cimina, entrepreneur en France et militant de LUCHA, 
16. Bopomi Mino, militante de Filimbi, 
17. Vanessa Bakaly, citoyenne congolaise,
18. Poncia Nyembo, militant politique et chercheur en physique, 
19. Steward Muhindo, chercheur pour le réseau CREDDHO et militant LUCHA, 
20. Michael Bauma Kalamo, activiste culturel, 
21. André Lodama, activiste et acteur sociopolitique
22. Claude SHOKANO BASHENGEZI, militant KOPAX, 
23. Richard Mandoka, militant LUCHA, 
24. Joël Malika, coordinateur de consommateurs lésés, 
25. Josué Kabanza, acteur sociopolitique, 
26. Jean Marc Kabunda, président de l’Association Jeunesse Avenir pour le Congo, 
27. John Anipenda, militant LUCHA
28. Juvin Kombi, militant politique
29. Ghislain Muhiwa, entrepreneur et militant LUCHA
30. Yves Diabikulwa Watumu, étudiant en sciences politiques à l’Université de Kinshasa,
31. Henoc Dinanga Kalala, Me avocat, 
32. Irenée Akilimali, acteur sociopolitique, 
33. Félix Lengo, militant LUCHA, 
34. Fred Bauma, militant de LUCHA,
35. Pius Ndjoli A Mbonda, chercheur en droit public  à l’Université Paris Sorbonne Nord, 
36. Jean Paul Mualaba, militant LUCHA, 
37. Duc Mbuyi, militant LUCHA,
38. Yves Mwamba, artiste perfomateur, 
39. Joseph Bope, avocat et militant de LUCHA, 
40. Isaac Brock Muhambya, chercheur en Droit international à l’UClouvain et militant de LUCHA, 
41. Serge Sivya, médecin et militant LUCHA, 
42. Christian Nyamabo, militant politique basé à Londres
43. Antoine Vumilia, opérateur culturel
44. Shabani Loswire, militant de LUCHA
45. Johanna Mugisa, avocate
46. Ben Kamuntu, artiste slameur et militant de LUCHA, 
47. Joêl Mputu, citoyen congolais 
48. Providence Lokuli, militant Filimbi
49. Eric Nakuwila, militant Filimbi
50. Fiston Kalambayi, militant LUCHA
51. Sephora Lukoki Kapinga, journaliste et fondatrice du média SLK News,
52. Palmer Kabeya, militant Filimbi, 
53. Jean Jacques Lumumba, lanceur d’alerte et militant contre la corruption, 
54. Jimmy Kande, militant contre la corruption et coordinateur d’UNIS 
55. Poncia Misenga, militant de LUCHA
56. Deborah Nyamugabo, actrice politique et femme engagée, 
57. Léonard Zama, militant LUCHA, 
58. Lucien Kamala, géologue et militant LUCHA,
59. Roland Mimi Ngoy, acteur sociopolitique, 
60. Josué Mutanava, journaliste basé à Goma, 
61. Clovis Mutsuva, Militant  LUCHA
62. Diana Mbonga, étudiante en études de conflits à l’Université Saint Paul de Canada
63. Kasereka Kavuahirehi, professeur des universités, chercheur et poète
64. Depaul Bakulu, slameur et militant  LUCHA
65. Polycarpe Grégoire, militant LUCHA, 
66. Rebecca Kavugho, militante LUCHA
67. Daniel Kapuka, militant LUCHA 
68. Jason Muhiwa, activiste des droits humains et leaders des jeunes
69. Fabrice Kavono, chauffeur urbain à Beni et militant LUCHA
70. Nestor Fulani, journaliste et militant LUCHA
71. Yves Makwambala, militant LUCHA
72. Jean Mulenda, militant LUCHA
73. Elolo Salomé, directrice exécutive, Femmes Solidaires
74. Charles Yav, 
75. Dieudonné Tshimpindibua, CRONGD 
76. JOSIANE Muleka,
77. Tony Ndzoli, militant de LUCHA 
78. Chantal Faida, activiste sociale et coordinatrice UWEMA Asbl
79. Hervé Kashama, citoyen congolais
80. Emmanuel Ndimwiza, chercheur et défenseur des droits humains
81. Jireh Kabambi, survivant des massacres de Beni, 
82. Blaise Ndala, écrivain
83. Boston Endembola, militant LUCHA
84. Valet Chebujongo, enseignant et militant LUCHA

 

"Surfer utilement sur la lame de fond patriotique - 14/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/surfer-utilement-sur-la-lame-de-fond-patriotique/
Vaincre, mais ne pas savoir profiter de ses victoires .Tel était le lot quotidien du généralissime romain Hannibal.
Sur le front de l’interminable guerre d’agression, que de fois la RDC ne s’est-elle pas comportée comme Hannibal? A l’instar de la lame de fond patriotique qui déferle sur le pays, que de mobilisations réussies sans lendemain ? A la manière des hauts faits  d’armes de 2013, que de succès militaires dilués dans des négociations aux contours flous?

Si Kinshasa devait apprendre de ses erreurs, ce serait l’occasion ou jamais. Car, comme le peuple d’en bas le clame dans tous les dialectes authentiquement congolais, comme les évêques catholiques viennent de le réciter  par cœur et en chœur dans toutes les langues  parlées dans les 54 diocèses du pays ;  l’intégrité du territoire et,  donc,  la souveraineté ne se négocie guère. Pas plus que l’allégeance à sa patrie ne saurait être conditionnée par quoi que ce soit.
Certes, il y a des  raisons objectives pour s’opposer à la gouvernance Tshisekedi. Mais,  aucun  motif ne saurait justifier que l’on prenne des armes contre sa propre nation pour cautionner l’agression de son pays!
L’armée étant requinquée, le sursaut patriotique étant visible à l’œil nu, il appartient maintenant aux gouvernants de traduire la volonté populaire en termes de ligne de conduite à tenir dans les cénacles sous- régionaux, régionaux et internationaux. Il s’agit, en particulier, de ne plus tomber dans le panneau des concessions sur l’essentiel. A savoir la souveraineté nationale. Sinon, le piège du mythe de Sisyphe, façon Camus, dans lequel les prédateurs ont enfermé le pays va continuer de plus belle. Autant dire qu’on n’en sortira jamais.
 
Ce qui ne serait pas pour déplaire à tous ceux qui vivent du far west créé et entretenu dans l’Est de la RDC. Ces bénéficiaires vont des commanditaires de la guerre aux exécutants- négriers officiels  rwandais et ougandais en passant par différents variants de la même rébellion- écran et  quantité de groupes armés opportunistes. La boucle de l’affairisme de sang est bouclée.
A Kinshasa de tracer clairement et nettement la ligne Maginot à ne pas franchir. Les pays de la région ont, il est vrai,  vocation, à aider à trouver une solution pacifique. Mais, pas à n’importe quel prix.
Il est plus que temps d’en finir avec cette diplomatie bisounours ou encore angélique là où tous les autres pays – y compris tous nos voisins- voient d’abord leurs intérêts. Exit donc cette diplomatie dite de proximité qui part d’un postulat quasi religieux sur le bon sentiment mutuel qui n’existe nulle part sur la planète Terre.
La révolution, disait Mao, n’est pas un dîner de gala. Malgré les apparences, la diplomatie non plus.


"Ballet diplomatique à Kinshasa: Tshisekedi et Kenyatta balisent le chemin pour la reprise des pourparlers de Nairobi - 13 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/13/ballet-diplomatique-a-kinshasa-tshisekedi-et-kenyatta-balisent-le-chemin-pour-la-reprise-des-pourparlers-de-nairobi.html/120640/
= https://actualite.cd/2022/11/14/rdc-kenyatta-consulte-les-communautes-les-politiques-et-les-ambassadeurs-ce-lundi
= https://actualite.cd/2022/11/13/rdc-m23-le-retour-de-la-paix-au-nord-kivu-au-centre-des-echanges-entre-felix-tshisekedi


"Embargo sur les armes : « Nous ne sommes pas un État voyou », la RDC exige la levée de cette mesure et dénonce une « injustice inadmissible » - 13 novembre 202
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/13/embargo-sur-les-armes-nous-ne-sommes-pas-un-etat-voyou-la-rdc-exige-la-levee-de-cette-mesure-et-denonce-une-injustice-inadmissible.html/120613/

"Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite des combats dans l’est de la RDC - 14/11/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20221114-%C3%A0-la-une-la-poursuite-des-combats-dans-l-est-de-la-rdc

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Deplacesrutshuru
Un camp de déplacés dans le Rutshuru, en raison des combats contre le M23, au Nord-Kivu, RDC, octobre 2022. :copyright: RFI/Paulina Zidi

Dans le Nord-Kivu, « la situation sécuritaire demeure encore et toujours confuse dans le territoire de Rutshuru et dans les environs de Goma, relève Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Malgré les bombardements de deux avions de chasse Sukhoï-25 jeudi dernier sur les positions des terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise, il s’observe encore une résistance des hors-la-loi, note le bi-hebdomadaire kinois, qui s’obstinent à attaquer encore les FARDC, les Forces armées de la RDC. (…) Le M23 qui aurait l’intention, relève encore Le Nouvel Observateur, d’attaquer la ville de Goma, et particulièrement l’aéroport, en vue d’empêcher l’aviation congolaise de se mettre en mouvement. »
À lire aussi : RDC: au Nord-Kivu, le front fixé à une vingtaine de kilomètres de Goma
Pour sa part, le site Politico CD annonce qu’une « série d’attaques perpétrée par les terroristes du M23 a été repoussée hier dimanche par les FARDC dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. (…) Les terroristes du M23 ont sans succès essayé d’effectuer une incursion dans les localités de Kigeri et Kibumba, précise le site congolais. Ensuite, ces mêmes terroristes ont échoué une nouvelle fois en tentant de contourner les positions des Forces armées congolaises afin d’avancer vers Kanyamaroho dans le territoire de Nyiragongo situé à 15 kilomètres de Goma. »  

La diplomatie en marche ?
Situation plutôt confuse sur le terrain alors que le ballet diplomatique se poursuit… « Le facilitateur désigné par la Communauté de l’Afrique de l’Est dans le cadre du processus de paix de Nairobi, l’ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, est arrivé hier dimanche en début d’après-midi à Kinshasa », note le site congolais Cas-Info. « L’ex-président kényan vient pour préparer, avec les acteurs nationaux, le troisième round (Nairobi III) des pourparlers de paix entre l’État congolais et les groupes armés de l’est du pays qui ont accepté de déposer les armes pour intégrer le processus de Nairobi. Cette rencontre est prévue dans une semaine, le 21 novembre. »
À lire aussi : RDC: arrivée des premiers soldats kényans à Goma
« Les initiatives diplomatiques se multiplient pour tenter de résoudre le conflit, note pour sa part Jeune Afrique. Le président angolais João Lourenço, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, a rencontré vendredi son homologue rwandais Paul Kagame, puis le lendemain le chef d’État congolais Félix Tshisekedi. » Pour l’instant, sans résultat.

Incertitudes…

Alors, « si toutes les diplomaties des Grands Lacs se déploient, le jalonnement militaire l’est aussi, pointe le quotidien Aujourd’hui, au Burkina Faso, avec l’arrivée samedi d’une centaine de soldats kényans sur le terrain pour aider la RD Congo à bouter hors les spadassins du M23. Un médiateur kényan et des soldats de ce même pays qui combattent aux côtés d’un camp, celui de la RDC, voilà déjà un aspect qui ne facilitera pas cette négociation d’Uhuru Kenyatta, estime Aujourd’hui. Et on ne sait pas si le 21 novembre, le cénacle de Nairobi accouchera même d’un gentleman agreement. »
De plus, relève encore Aujourd’hui, « s’il est avéré que le rapport confidentiel de l’ONU et les confidences de dirigeants américains à l’appui, s’il est donc vérifié que le Rwanda soutient le M23, alors il est à craindre que, sans l’aide extérieure militaire, Goma risque de subir le sort qu’elle a connu en novembre-décembre 2012, intermède au cours duquel, le même M23 avait occupé cette bourgade d’un million d’âmes avant d’en être éjecté en janvier par les troupes congolaises. Comment conjurer ce remake du pire d’il y a dix ans ? La RDC n’en dort pas. (…) Donc, de deux choses l’une, conclut le quotidien burkinabé, soit la diplomatie parvient à imposer le silence des armes, soit les forces étrangères aident les Congolais à repousser les rebelles. »
À lire aussi : «Le pays est en danger»: en RDC, le cri d'alarme des évêques catholiques face au M23

La prison de Makala : « que vous soyez puissant ou misérable… »

Enfin, toujours à propos de la RDC, à lire ce coup de projecteur du site Afrikarabia sur la prison de Makala au sud de Kinshasa… Afrikarabia qui s’appuie sur le dernier rapport du GRIP, le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité, une ONG belge qui œuvre pour un monde moins armé et plus sûr.
« Le constat est édifiant, soupire Afrikarabia. Ce qui choque en premier lieu, c’est la surpopulation permanente qui règne dans la prison. Construite pour accueillir 1 500 détenus, elle en compte aujourd’hui un peu plus de 9 000. (…) À Makala, comme un peu partout au Congo, c’est le régime de la débrouille. Que vous soyez puissant ou misérable, vous ne serez pas traités de la même manière. Les détenus ordinaires dorment entassés par dizaines dans une petite pièce ou dans les couloirs, les douches ou les toilettes, voire debout par manque de place pour se coucher ou même s’asseoir. (…) Pour les détenus VIP, le séjour à Makala est nettement plus supportable », moyennant finances bien sûr.
Enfin, « étonnant, relève encore le site, la sécurité des détenus est en fait principalement assurée… par les prisonniers eux-mêmes, faute de personnels. »


"Agression dans l’Est : « Les congolais sont tués innocemment, on leur impose la guerre » (Uhuru Kenyatta) - 14 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/14/agression-dans-lest-les-congolais-sont-tues-innocemment-on-leur-impose-la-guerre-uhuru-kenyatta.html/120666/



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 Empty Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !

Message  ndonzwau 15/11/2022, 4:27 pm

LA NÉBULEUSE CI, CONTINENTALE ET RÉGIONALE AU CHEVET DU CONGO, EN VAUT-IL VRAIMENT LA PEINE SANS L'ENGAGEMENT DIRECT ET SOUVERAIN DU CONGO  ? NE LOGEONS-NOUS PAS DÉJÀ LA PLUS NOMBREUSE ET LA PLUS COUTEUSE FORCE DE L'ONU ?...

Lourenço médiateur  pour l'UA est passé à Kinshasa et Kenyatta facilitateur pour l'EAC vient d'y boucler deux jours de consultations, déterminé, dit-il, de ne négliger l'avis de personne et de ne pas se laisser manipulé. A la bonne heure : la Société civile lui réclame un Tribunal spécial pour le Congo afin de condamner les personnes qui ont semé et sement la mort et la désolation au Congo et rende justice aux victimes Congolaises, quant au Président de l'AN Mboso lui rappelle que le M23 est un groupe terroriste avec qui on ne peut négocier et pose la condition que le M23  négocier  dépose les armes et quitte les territoires occupés jusque-là...
Le fameux felicitateur tiendra-t-il compte de ces exigeantes revendications ?



"Est de RDC: Uhuru Kenyatta achève ses consultations à Kinshasa - 14/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221114-est-de-rdc-uhuru-kenyatta-ach%C3%A8ve-ses-consultations-%C3%A0-kinshasa

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 000_32NH8WH
Les combats dans l'est de la RDC ont motivé de centaines de volontaires à s'engager pour combattre les rebelles du M23. Ici, des volontaires à l'aéroport international de Goma, le 14 novembre 2022 :copyright: Guerchom Ndebo / AFP

Le facilitateur pour la paix dans l'est de la RDC pour la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC), l'ancien président kényan Uhuru Kenyatta, a achevé ce lundi 14 novembre sa mission de deux jours à Kinshasa.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

En deux jours, Uhuru Kenyatta a consulté des ministres, des diplomates, ainsi qu’une quarantaine de représentants des communautés des deux Kivu et de l’Ituri. Parmi eux, des chefs coutumiers et des membres de la société civile qui ont fait le déplacement.
Beaucoup de participants souhaitent que le processus de Nairobi résolve durablement les conflits armés dans l’est congolais. Maître Nene Bintu Iragi, vice-président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, demande d’aller plus loin que l’intervention militaire : « Qu’il y ait un tribunal spécial pour condamner les personnes qui viennent semer la mort et la désolation dans notre pays. Nous avons également demandé à ce que la facilitation puisse aider au fait que les victimes accèdent à la justice. »
Également reçu par Uhuru Kenyatta, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a lui insisté sur la nature des pourparlers prévus le 21 novembre à Nairobi et sur le statut des participants, dont le M23 : « Le M23 est un groupe terroriste et on ne négocie pas avec les terroristes. S’il faut négocier, il faudra d’abord poser les conditions : déposez les armes et quittez les territoires occupés illégalement. »
À tous, nous leur adressons le même message : posez vos armes, faites taire les armes et rejoignez le processus politique. Aux groupes étrangers, nous ajoutons que la République démocratique du Congo n’est pas le champ de bataille de problèmes qui ne concernent pas ce pays.
UHURU KENYATTA, FACILITATEUR DE LA COMMUNAUTÉ DES ETATS D'AFRIQUE DE L'EST

Paulina Zidi
Attentif, Uhuru Kenyatta a promis qu’il fera de son mieux pour ne pas être manipulé par les uns et les autres, rapporte Evariste Mufaume, directeur exécutif de l’ONG Solidarité des Volontaires pour l’humanité basée à Baraka, au Sud-Kivu. « Il a essayé de démontrer clairement qu’il ne se fera pas fermer les yeux, quelle que soit la complexité de la situation. Il va se rassurer qu’il a bien compris la problématique. Il est en contact avec tous les acteurs. Le plus important, c’est le niveau de l’engagement politique », estime-t-il
Selon les recommandations recueillies, Uhuru Kenyatta doit finaliser l’agenda de prochains pourparlers de paix.
► À lire aussi : RDC: dans un centre de recrues à Goma, des jeunes s’engagent pour aller combattre le M23

"RDC : après échange avec Uhuru Kenyatta, Mboso exige du M23 le dépôt des armes et le retrait des territoires conquis avant tout dialogue
= https://actualite.cd/2022/11/14/rdc-apres-echange-avec-uhuru-kenyatta-mboso-exige-du-m23-le-depot-des-armes-et-le
"Guerre à l’Est : après sa rencontre avec Uhuru Kenyatta, Mboso campe sur sa position : "pas de dialogue avec le terroriste du M23" - 15.11.202
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113608_guerre_a_l_est_apres_sa_rencontre_avec_uhuru_kenyatta_mboso_campe_sur_sa_position_pas_de_dialogue_avec_le_terroriste_du_m23.html


= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/15/agression-dans-lest-les-chefs-des-institutions-congolaises-consultes-par-uhuru-kenyata.html/120789/

"Processus de Nairobi : les groupes armés étrangers et locaux acceptent de faire la paix (Kenyatta) -
15.11.2022

= https://rtnc.cd/rdc-processus-de-nairobi-les-groupes-armes-etrangers-et-locaux-acceptent-de-faire-la-paix-kenyatta/amp/
= https://actualite.cd/2022/11/15/rdc-m23-goma-uhuru-kenyatta-lance-un-appel-au-cessez-le-feu-avant-des-pourparlers
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113576_martin_fayulu_au_lieu_de_recevoir_903_soldats_kenyans_entrainez_plutot_ces_policiers_pour_liberer_bunagana.html

"RDC-M23 : des Kinoises donnent leurs points de vue sur les consultations du facilitateur Kenyatta - 15 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/15/rdc-m23-des-kinoises-donnent-leurs-points-de-vue-sur-les-consultations-du-facilitateur

"RDC: des combats se poursuivent pour le contrôle de Kibumba, le site de Kanyaruchinya se vide, les déplacés se rapprochent davantage de Goma - 15 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/15/rdc-des-combats-se-poursuivent-pour-le-controle-de-kibumba-le-site-de-kanyaruchinya-se

"RDC: les affrontements violents entre l'armée et les rebelles du M23 se poursuivent - 14/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221114-rdc-les-affrontements-violents-entre-les-fardc-et-les-rebelles-du-m23-se-poursuivent

LA GUERRE CONTRE LE RWANDA ! - Page 2 000_327N6RG
Des soldats des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) en patrouille de sécurité autour de l'aérodrome de Kiwanja, à côté de Rutshuru, à 70 kilomètres de la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo. (Image d'illustration) AFP - GUERCHOM NDEBO

Alors que la diplomatie s'active pour enrayer l'escalade dans l'est de la RDC, les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 ont repris ce lundi 14 novembre.

Cinquième jour d'affrontements consécutifs entre les soldats congolais et les rebelles du M23, depuis le début d'une large offensive aérienne et terrestre lancée par les FARDC pour tenter de récupérer certaines positions aux mains du groupe rebelle.
Les combats ont repris ce lundi matin vers 7h, selon des sources de la société civile et des journalistes à Goma, toujours dans le secteur de Kibumba où les soldats congolais sont parvenus à stopper l'avancée et à fixer le M23 depuis samedi, après avoir reculé d'une dizaine de kilomètres.

Afflux toujours plus important de réfugiés à Goma

Tirs à l'artillerie lourde, combats au sol, ces affrontements, qui ont désormais atteint le territoire du Nyiragongo, sont « violents », selon ces mêmes sources, qui parlent d'un afflux toujours plus important de réfugiés dans la ville de Goma. Dans le nord du Rutshuru, le second front, situé aux environs de Mabenga, est plus calme, toujours selon nos sources. Seule certitude : les villes de Rutshuru-centre et de Kiwanja sont encore sous le contrôle des rebelles du M23.

Pour l’instant, l'armée congolaise n'a donné aucun bilan de ces affrontements, alors que du côté du M23, on revendique notamment la destruction de quatre chars de combats T55. Pendant ce temps, Uhuru Kenyatta, l'ancien président kényan, poursuit ses consultations à Kinshasa où il est arrivé, après avoir rencontré le président Félix Tshisekedi dimanche.

Pourparlers de paix, acte 3 à Nairobi

Le facilitateur de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) a poursuivi ses consultations ce lundi, avec notamment un entretien avec la cheffe de la Monusco, Bintou Keita. Uhuru Kenyatta mène une série de consultations qui vont se dérouler jusqu'en début de soirée avec notamment le gouvernement, des représentants des communautés locales en provenance des provinces de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, ou encore des diplomates. Son objectif : préparer le troisième round des pourparlers de paix qui auront lieu à partir du 21 novembre à Nairobi, selon l'EAC. Ces pourparlers doivent réunir, cette fois, gouvernement congolais et les groupes armés qui opèrent dans l'est de la RDC, ainsi que les chefs des communautés dont ils sont issus.
Seul groupe armé de l'est du pays qui n'est pas concerné par le processus de Nairobi… la rébellion du M23, soutenue par Kigali, selon Kinshasa. Ce que le Rwanda a toujours nié.

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113630_est_de_la_rdc_le_secretaire_d_etat_americain_appelle_le_rwanda_a_faciliter_la_desescalade.html

"Des “traitres” au Palais, le complot - 15.11.2022
= https://ouragan.cd/2022/11/des-traitres-au-palais-le-complot
Félix Tshisekedi embêterait très sérieusement le bloc des pays activateurs de l’agression du M23 contre la République démocratique du Congo. Les dernières révélations prophétiques de l’apôtre Roland Dalo, étayées par la vague d’arrestations des hauts fonctionnaires de la ceinture politique et sécuritaire immédiate du chef de l’État confirment de fil en aiguille le complot ourdi contre le président congolais. Mais pourquoi veulent-ils le tuer ?

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Le président rwandais, Paul Kagame et son homologue ougandais, Yoweri Museveni accusés de déstabiliser par la RDC @Photo Droits tiers

Au départ, c’était une simple prophétie du représentant légal de l’Église “Philadelphie”, l’apôtre Roland Dalo Luhata, pasteur principal du Centre missionnaire Philadelphie (CMP) et responsable de Dalo Ministries créé depuis le 24 février 2008 en République démocratique du Congo. “La première vision que Dieu m’a montrée, il m’a montré quatre pays et quatre présidents autour d’une table. De 4 présidents, il y en avait 3 des pays frontaliers et l’un des pays de l’Afrique de l’Est. Ils avaient réunion et sur la table, il n’y avait qu’un seul point à l’ordre du jour, faire avec le président du Congo, ce qu’on a fait à Mzee Kabila. C’est-à-dire, l’éliminer physiquement”, a prophétisé l’apôtre Roland Dalo le jeudi 10 novembre 2022.
Samedi 12 novembre 2022, le journal Africa News paraissant à Kinshasa sortait une édition spéciale dénonçant une conspiration au plus haut sommet de l’État. C’est Didier Baitopala, coordonnateur de la sécurité interne à la présidence de la République, et l’ambassadeur Freddy Kangudia, directeur de protocole du chef de l’État qui ont été mis aux arrêts à la prison centrale de Makala pour “faute lourde”. Ils auraient fait fuiter des images secrètes de la rencontre entre le président Tshisekedi et un émissaire du président burundais. Des images que les services de Paul Kagame ont sciemment publiées pour saboter les actions de la diplomatie secrète de Félix Tshisekedi. Ce qui aurait provoqué la colère du président de la République. Le photographe de la présidence auprès de qui lesdits espions auraient pris ces images a été laissé libre et continue son travail, ajoute la source d’Africa News.
Lire aussi :
Les chefs religieux appellent à manifester le samedi 19 novembre à Kinshasa

Dans cette affaire de haute trahison qui relève de la sûreté de l’État, Didier Baitopala et Freddy Kangudia seraient soupçonnés d’entretenir des liaisons suspectes avec Kigali qui est actuellement en conflit avec Kinshasa autour de la question du M23. Un autre suspect appréhendé se trouve être le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS), Claude Ibalanky. Ce dernier a été assigné à résidence surveillée pour des raisons d’enquête par les services de sécurité. Il n’a donc pas été, de ce fait, autorisé par le directeur de cabinet du chef de l’Etat à se rendre à Nairobi pour prendre part à une série d’activités sur l’Accord-cadre pour la paix et la sécurité dont il dirige le service spécialisé de supervision de la mise en oeuvre en RDC. Ibalanky a été entendu plusieurs fois sur des faits considérés comme graves, a indiqué le journal Africa News.

Ceux qui en veulent à Tshisekedi s’exposent à la sanction de Dieu

L’apôtre Roland Dalo dont la prophétie fait le tour des réseaux sociaux n’a cependant pas cité les noms des chefs d’État présumés criminels. Il s’est limité à préciser qu’il s’agit de trois présidents des pays limitrophes à la RDC et d’un pays membre de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC). Or, il est de notoriété publique et de connaissance internationale que le pire ennemi de Félix Tshisekedi dans la crise du M23 se trouve être Paul Kagame, le président du Rwanda. Tshisekedi et Kagame s’affrontent non seulement sur le terrain des opérations militaires dans le Rutshuru, mais aussi diplomatiquement et médiatiquement. Si l’on en croit les dernières révélations du colonel Eddy Kapend autour de la mort tragique de Mzee Laurent-Désiré Kabila le 26 janvier 2001, “le pire était arrivé parce qu’il y avait eu trahison” (voir Jeune Afrique du 14 janvier 2022).

Or, la trahison côtoie actuellement les plus hautes instances politiques de la République. D’où ces dernières arrestations qui ne semblent pas vraiment être les dernières. Un autre témoin de la mort de Mzee Kabila, Nono Lutula, l’ancien Monsieur sécurité de l’ex-chef de l’Etat , condamné à la peine capitale en janvier 2003, puis gracié par Félix Tshisekedi le 1er janvier 2021, raconte dans un entretien à Jeune Afrique que “le président avait le sentiment d’être cerné. À ce moment-là, il y avait des rébellions un peu partout dans le pays. Il avait souvent des pressentiments concernant sa sécurité”. Tout porte à croire que la RDC se retrouve comme à l’époque, dans un tournant similaire. Les mêmes ennemis, avec les mêmes méthodes et dans le même décor politique. Ils essaient de mettre la pression militaire sur le terrain pour tenter de faire fléchir Kinshasa afin d’obtenir la signature des accords (cessez-le-feu) qui les mettent en situation de poursuivre l’exploitation des ressources naturelles de la RDC et de téléguidage des institutions politiques et sécuritaires de la RDC. C’est ce qui faisait dire à Mzee Kabila que “ces gens ont trouvé trop de miel ici qu’ils ne veulent plus lâcher notre pays”.
Malheureusement pour les “criminels” des Grands lacs, leurs tactiques sournoises sont désormais connues. Ils évoluent à visage découvert et leurs vieilles manœuvres ne fonctionnent plus. La prophétie de Roland Dalo Luhata a réservé une farouche réplique aux prétendus “assassins”. “Dieu m’a dit de vous dire que vous ne réussirez pas. Je viens vous dire du haut de cette chaire, Dieu m’a dit que notre président ne connaîtra pas le sort de Mzee Kabila. Dieu m’a dit de dire à ces 4 présidents, si vous vous entêtez dans cette entreprise, vous seuls allez partir avant”, a-t-il prévenu.

Tshisekedi invité à la prudence

L’apôtre Dalo fait observer que la sécurité du chef de l’État congolais est bel et bien en danger et qu’il convient de la renforcer. Renforcer sa sécurité individuelle (contacts, fréquentations…), sa sécurité politique (garde personnelle…) et sa sécurité spirituelle (prières…). Le dernier volet étant assuré par une armée d’intercesseurs, il appartient aux services d’assurer leur part de mission pour la stabilité des institutions de la République. “Je dis à mon président, avec tout le respect, prenez des précautions que vous pouvez prendre sur le plan humain, sur le plan sécuritaire et ayez cette assurance, personne ne touchera à un cheveu de votre tête”, a rassuré le message prophétique inspiré au pasteur Roland Dalo Luhata.


"Agression dans l’Est: Après avoir infligé des lourdes pertes aux M23/RDF à Kibumba, l’armée promet de ramener l’agression d’où elle est venue -14 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/14/agression-dans-lest-apres-avoir-inflige-des-lourdes-pertes-aux-m23-rdf-a-kibumba-larmee-promet-de-ramener-lagression-dou-elle-est-venue.html/120703/
= https://afrique.lalibre.be/73687/rdcongo-quelle-option-pour-tshisekedi-face-au-m23/


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