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LES CONGOLAIS, SURTOUT LEUR CLASSE POLITIQUE, SONT-ILS SUFFISAMMENTCONSCIENTS SUE LEIR PAYS EST "OCCUPÉ ", SONT-ILS ACTIFS ET RÉACTIFS A LA RÉALITÉ DES VOISINS RWANDAIS, OUGANDAIS QUI COLONISENT LEUR PAYS AFIN DE PILLER SES RICHESSES ET DE LE BALLANISER R

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LES CONGOLAIS, SURTOUT LEUR CLASSE POLITIQUE, SONT-ILS SUFFISAMMENTCONSCIENTS SUE LEIR PAYS EST "OCCUPÉ ", SONT-ILS ACTIFS ET RÉACTIFS A LA RÉALITÉ DES VOISINS RWANDAIS, OUGANDAIS QUI COLONISENT LEUR PAYS AFIN DE PILLER SES RICHESSES ET DE LE BALLANISER R Empty LES CONGOLAIS, SURTOUT LEUR CLASSE POLITIQUE, SONT-ILS SUFFISAMMENTCONSCIENTS SUE LEIR PAYS EST "OCCUPÉ ", SONT-ILS ACTIFS ET RÉACTIFS A LA RÉALITÉ DES VOISINS RWANDAIS, OUGANDAIS QUI COLONISENT LEUR PAYS AFIN DE PILLER SES RICHESSES ET DE LE BALLANISER R

Message  ndonzwau 31/8/2023, 2:57 pm

[LES CONGOLAIS, SURTOUT LEUR CLASSE POLITIQUE, SONT-ILS SUFFISAMMENTCONSCIENTS SUE LEIR PAYS EST "OCCUPÉ ", SONT-ILS ACTIFS ET RÉACTIFS A LA RÉALITÉ DES VOISINS RWANDAIS, OUGANDAIS QUI COLONISENT LEUR PAYS AFIN DE PILLER SES RICHESSES ET DE BALLANISER LEUR PARTIE EST ???

L'interview de C Onana nous en dit plus...
!


"Charles Onana déplore « l’omerta de la classe politique congolaise sur l’ouvrage ‘Holocauste au Congo’» 
août 27, 2023

= https://econewsrdc.com/charles-onana-deplore-lomerta-de-la-classe-politique-congolaise-sur-louvrage-holocauste-au-congo/
Le nouvel ouvrage du journaliste et politologue Charles Onana sur l’effroyable réalité de la guerre en République Démocratique du Congo (RDC) suscite un grand intérêt chez les Congolais. Dans Holocauste au Congo, il tire la sonnette d’alarme concernant les massacres, les tortures, les viols… des Congolais dans la partie Est de la RDC, sur fond d’exploitation à marche forcée des ressources minières de ce pays pour alimenter l’industrie mondiale de l’armement, de la téléphonie et de la transition énergétique, avec la partition du pays en vue. Une histoire cruelle qui se déroule au cœur de l’Afrique. Une tragédie. Dans l’interview que l’auteur a accepté d’accorder à Robert Kongo, pour le compte d’Eco News, il regrette vivement le silence qui règne au sein de la classe politique congolaise, notamment le Parlement qui ne s’est toujours pas saisi des questions cruciales sur les causes de la guerre en RDC soulevées dans le livre ainsi que le calvaire que vivent les Congolais.   

Votre nouvel ouvrage au titre accrocheur « Holocauste au Congo. L’Omerta de la communauté internationale. La France complice ? », connait un franc succès, notamment auprès d’une certaine élite congolaise de  l’intérieur comme de la diaspora. Êtes-vous satisfait ? 
Je ne suis pas du tout satisfait parce que je considère que le débat n’a pas encore gagné l’ensemble de la classe politique congolaise. Et pour cause ! Les intellectuels congolais ont ouvert le débat au Congo de manière efficace et sérieuse. Mais je suis surpris par l’omerta qui règne au sein de la classe politique congolaise sur cet ouvrage et sur le calvaire des Congolais. Jusqu’à présent, l’Assemblée nationale ne s’est pas emparée des questions à portée importante pour la nation qui sont soulevées dans le livre, surtout pour le droit à la sécurité des Congolais de vivre en paix dans leur pays.
Comment expliquez-vous cette attitude ?
Je crois que le travail d’infiltration a été bien fait au Congo, et ce, durant le règne de Joseph Kabila, porté au pouvoir, le 26 janvier 2001, après l’assassinat de son père, Laurent-Désiré Kabila. Pendant 18 ans, plusieurs postes stratégiques ont été occupés par des gens qui ne sont pas nécessairement des Congolais ou qui n’ont pas l’amour du Congo. Tout ce monde s’est retrouvé à considérer le Congo comme une vache à lait qu’il faut traire jusqu’à l’épuisement. Le fait de constater aujourd’hui qu’il y’a plus de 10 millions de morts, au moins 500 000 femmes violées, des enfants martyrisés et torturés, l’un des pires crimes contre l’humanité depuis 1945 commis depuis presque 30 ans en RDC, et que ces questions sont importantes et prioritaires pour les Congolais, il faut par conséquent ne pas ouvrir ce dossier. Car, la responsabilité de ces personnes risque d’être questionnée.

L’inaction des dirigeants Congolais face à la tragédie qui se déroule en ce moment dans l’Est de la RDC est quand même patente…
Bien sûr, d’autant plus que l’Assemblée nationale ne s’y implique pas. En tant qu’institution représentant des Congolais, il est de son devoir d’engager le  débat. Comment expliquer le cas d’Azarias Ruberwa, vice-président chargé de la Commission politique, défense et sécurité du Congo, que personne n’ose  convoquer pour l’auditionner sur les responsabilités qui étaient les siennes au moment où il était en fonction ? Pourquoi le Parlement congolais n’ouvre-t-il pas une commission d’enquête  sur son cas et peut-être aussi sur d’autres cas similaires des gens qui auraient occupé des hautes fonctions sans veiller sérieusement sur la sécurité des Congolais ? Ne perdons pas de vue que c’est à cette époque-là que des individus  comme Laurent Nkunda, Jules Mutebusi… ont commis des crimes comme des massacres, tueries, tortures, viols… des congolais dans l’Est du pays. Je le dis et je le redis, l’inaction des dirigeants congolais face à la situation dans l’Est du Congo est consécutive à l’infiltration organisée par Joseph Kabila depuis 2001. Il est de notoriété publique qu’il y’a des gens qui ont été injecté dans l’appareil sécuritaire de l’État congolais, notamment au sein de l’armée, qui ne sont pas des Congolais. J’ai des documents confidentiels de l’Union européenne qui attestent de la véracité de mes propos. Laurent Nkunda a été nommé général des FARDC, alors qu’un rapport de la Monuc dit clairement qu’il n’est pas Congolais. Voilà un cas patent où le Parlement pourrait mieux faire les choses en interrogeant l’ancien président de la République, Joseph Kabila, qui avait promu Laurent Nkunda à ce grade. Je ne pense pas que Mobutu pouvait élever quelqu’un à un tel échelon dans l’armée sans connaitre son identité.
Cette mafia internationale des minerais qui agit dans le pays les indiffère aussi…[/size]
Bien entendu. De toute façon, ce qu’on appelle communauté internationale ne veut pas que le Congo réussisse, non seulement à avoir un leader fort, éclairé et sérieux, mais ne veut pas non plus que les institutions congolaises fonctionnent normalement. Et ceux qui ont organisé la déstabilisation du Congo depuis 1994 ne veulent pas simplement piller les ressources naturelles qu’on trouve dans l’Est du pays, massacrer, tuer, torturer et violer les populations, ils veulent aussi s’emparer du pouvoir à Kinshasa. C’est le combat qu’ils mènent, depuis près de 30 ans. Les dirigeants congolais sont ainsi atomisés. À un moment donné, il va falloir que les Congolais le comprennent et sachent que ce n’est pas une affaire du Nord et du Sud Kivu, comme le laissent entendre certains d’entre eux, mais une affaire de souveraineté et de la protection des institutions du Congo.

Au vu de ce qui se passe actuellement en RDC, notamment l’occupation des terres, Paul Kagame n’est-il pas en train de gagner son pari ?
Absolument. Je le dis depuis des mois et je le répète sans cesse : le peuple congolais doit se lever comme un seul homme pour faire échec à l’entreprise cynique de balkanisation du Congo. C’est lui qui détient la clé, à lui seul le pouvoir de fermer les portes. Si le peuple congolais ne le fait pas, la classe politique congolaise ne le fera pas. Pour l’instant, ils sont pour beaucoup pris dans la nasse de la corruption organisée depuis plusieurs années sous le régime de Joseph Kabila. Et un bon nombre de ces politiques, sans compétence et sans amour pour le pays, occupent des postes importants dans les institutions du Congo. D’aucuns doivent  d’ailleurs l’évolution de leur carrière à la seule volonté de Paul Kagame. Cela m’a été rapporté par plusieurs anciens ministres congolais. Je pense qu’il y’a quelque chose là-dedans de totalement absurde. Il est important que les Congolais se réveillent par rapport à cet état de fait et rejettent complètement cette volonté hégémonique de Paul Kagame. Plus qu’une simple volonté de domination, il veut écraser les Congolais chez eux et continuer à commettre des atrocités sur le territoire congolais.
Comment expliquez-vous l’apathie des Congolais face à l’invasion tutsie en RDC ?
Je pense que la propagande internationale a joué un très grand rôle, c’est-à-dire on a réussi à faire croire aux Congolais qu’ils devaient négocier avec leurs bourreaux. Ce que Paul Kagame n’a  jamais accepté à faire avec les génocidaires rwandais. Cependant, on demande aux Congolais de négocier avec leurs génocidaires et en leur donnant l’impression qu’ils n’ont pas d’autre choix. En outre, la violence inouïe que mène au quotidien Paul Kagame sur le territoire congolais a fini par donner le sentiment au peuple congolais qu’il était impuissant et qu’il ne faut surtout pas contrarier Paul Kagame. Entretemps, les hommes politiques congolais ne pipent mot, une sorte de soumission observée sous Joseph Kabila qui n’avait quasiment jamais pris la parole de façon véhémente contre les agissements de Paul Kagame, contrairement à Laurent-Désiré Kabila qui n’a cessé de dénoncer le rôle clé du Rwanda dans ce qui se passe au Congo. On a l’impression que Joseph Kabila est venu passer son temps à « apaiser la situation » tout en comptabilisant les morts et les viols sur le territoire. Cette attitude de l’ancien président de la République a créé une sorte de psychose au Congo. Les Congolais se disent que Paul Kagame est trop fort et qu’il ne faut surtout pas le heurter. D’ailleurs, j’ai constaté, depuis la sortie du livre, parler des Banyamulenge, c’est commettre un sacrilège. En d’autres termes, parler des Banyamulenge signifie nécessairement avoir la haine de ce groupe ethnique. On peut parler des criminels qui commettent des massacres et des viols au Congo sans forcément être haineux. Au Rwanda, à l’époque du génocide, on  vilipendait les Hutu. Mais au Congo, il est interdit de parler des Banyamulenge qui tuent, violent et exterminent à leur guise les Congolais. Je n’y comprends rien.

En adhérant dans la Communauté des pays de l’Est (EAC), la RDC n’est-elle pas tombée dans le piège des Tutsi ?
Il y’a un certain nombre d’hommes politiques congolais qui connaissent bien les arcanes de la diplomatie. Est-ce que ces gens sont aux affaires ? Quel est le rôle que l’on accorde à des gens compétents ? Tous les Congolais savent qu’il y’a un certain nombre de personnalités très compétentes qui ne sont pas aux affaires. Malgré cette crème intellectuelle que possède le pays, on envoie des individus qui n’ont aucune compétence en matière diplomatique pour aller négocier, soit avec l’EAC, soit avec la SADEC. Ceux-ci ont validé un certain nombre de choses qui n’avaient pas à être approuvé. Au fil du temps, le président Félix Tshisekedi, lui-même, s’est rendu bien compte que l’EAC ne lui sert pas à grand-chose. Et je ne crois pas que la SADC serait capable de venir résoudre le problème du Congo. Il faut faire confiance aux Congolais, parce qu’il y’a des Congolais qui sont patriotes, qui veulent que ce pays s’en sorte et qui sont capables de se battre pour arracher le Congo des griffes de prédateurs. Aussi longtemps que les autorités congolaises ne feront pas confiance aux Congolais et les exhorter à se prendre en charge, c’est-à-dire se battre, pour sortir de l’ornière, je ne crois pas du tout qu’un autre Africain, de l’Afrique de l’Est ou de l’Afrique australe, viendra se battre à la place des Congolais pour le Congo.
En France, comme dans d’autres pays en Occident, il n’y a pas d’images sur la guerre en RDC. Cela ne semble-t-il pas indiquer une volonté délibérée des Occidentaux de ne pas populariser cette guerre ?
Oui, évidemment. Il faut savoir que l’absence des images fait partie de la guerre. On parle aujourd’hui de la guerre des images. En Occident, quand les grands médias ne parlent pas d’une chose, ce que la chose n’existe pas. C’est le cas de la guerre au Congo. Il a été instruit aux groupes armés de ne pas montrer les images et de ne rien dire de ce qui s’y passe exactement. C’est pourquoi, personne n’a jamais vu les images sur l’holocauste du Congo. Ainsi, beaucoup de gens ont fini par croire que ce qui se passe au Congo est peut-être une guerre ethnique ou simplement des gens qui s’entretuent. On ne sait pas trop bien qui sont-ils, ce n’est pas très grave, il n’y s’y passe pas grand-chose. Donc, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Voilà comment le silence est devenu une arme de guerre contre les Congolais pendant ces deux dernières décennies qui viennent de s’écouler.
Vous êtes très populaire auprès des Congolais. Éventuellement, accepteriez-vous que l’on vous octroie la nationalité congolaise en guise de remerciement pour vos travaux remarquables sur la situation en RDC depuis 1994 ?
Je crois que le plus beau cadeau que l’on puisse m’offrir, c’est de se battre  pour que le Congo soit libéré. Et une fois que les Congolais seront réellement libres, qu’il n’y aura plus des femmes violées au Congo, et qu’il n’y aura plus des massacres des paisibles citoyens Congolais chez eux, je viendrai à Kinshasa avec plaisir où on pourra faire une très grande fête nationale, et je serai heureux à ce moment-là d’être Congolais.  


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ndonzwau


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LES CONGOLAIS, SURTOUT LEUR CLASSE POLITIQUE, SONT-ILS SUFFISAMMENTCONSCIENTS SUE LEIR PAYS EST "OCCUPÉ ", SONT-ILS ACTIFS ET RÉACTIFS A LA RÉALITÉ DES VOISINS RWANDAIS, OUGANDAIS QUI COLONISENT LEUR PAYS AFIN DE PILLER SES RICHESSES ET DE LE BALLANISER R Empty Re: LES CONGOLAIS, SURTOUT LEUR CLASSE POLITIQUE, SONT-ILS SUFFISAMMENTCONSCIENTS SUE LEIR PAYS EST "OCCUPÉ ", SONT-ILS ACTIFS ET RÉACTIFS A LA RÉALITÉ DES VOISINS RWANDAIS, OUGANDAIS QUI COLONISENT LEUR PAYS AFIN DE PILLER SES RICHESSES ET DE LE BALLANISER R

Message  ndonzwau 24/9/2023, 4:34 pm

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"M23 : Tshisekedi veut-il passer à l’offensive pour pacifier l’Est ? - 24.09.2023
= https://infos.cd/actualite/securite/rdc-tshisekedi-veut-il-passer-a-loffensive-pour-pacifier-lest/31619/
L’hypothèse de déclarer la guerre aux M23, considérés comme « supplétif » de l’armée rwandaise par le président Félix Tshisekedi, semble être de plus en plus envisagée par les autorités congolaises, à en croire les déclarations du chef de l’État et de son ministre des Affaires étrangères, faites depuis New-York.

Le M23, ce mouvement rebelle accusé par les Nations-Unies et des chancelleries occidentales d’être soutenu militairement par le Rwanda, fait preuve d’une importante force de frappe qui lui a permis de conquérir, entre juin et décembre 2022, de nombreuses localités du Nord-Kivu : de Bunagana à Kishishe en passant par Bambo ou encore Kiwanja. Et ce, en dépit de la riposte « disproportionnelle » de l’armée congolaise.
Ni la présence des Forces de l’EAC, exceptionnellement sollicitées pour « chasser » les M23, ni celle des troupes onusiennes n’ont inquiété ces rebelles qui, en plus, ont décliné, plus d’une fois, l’offre de cessez-le-feu leur faite dans le cadre des processus de paix de Luanda et de Nairobi. Cette semaine, ils ont multiplié des meetings dans les terroirs sous leur contrôle, demandant avec insistance un dialogue direct avec Kinshasa.
Pendant la même semaine, à New-York, où se tient l’Assemblée générale annuelle des Nations-Unies, le président Félix Tshisekedi a fermé, de manière herméneutique, toute porte menant au dialogue avec les M23.
« Le M23 exige un dialogue qui ne leur sera jamais accordé », a-t-il déclaré mercredi du haut de la tribune des Nations-Unies.

Par contre, pour se débarrasser de M23, le président congolais a laissé entendre qu’il concocte un plan qui « n’exclue aucun scénario -afin de- rétablir la paix à l’Est ».
Y compris la guerre ? La tentation de répondre par l’affirmative semble l’emporter après le refus catégorique de discuter avec les rebelles pour le dénouement de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC.
Et, la sortie médiatique samedi du ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a résonné tel un ultimatum lancé aux M23 avant que la « guerre » ne commence.
« A partir du 24 septembre, toutes les batteries seront mises en marche pour restaurer l’autorité de l’Etat dans toutes les zones qui sont actuellement occupées par les rebelles du M23, si jamais aucune volonté de leur part n’est observée dans le sens de choisir le retrait apaisé », a déclaré Lutundula sur les ondes de Top Congo.

Ces menaces, les M23 vont-ils les prendre au sérieux ? Plus d’une fois, ces rebelles ont boycotté tout arrangement consistant au « retrait apaisé », trouvé aussi bien dans le cadre du processus de paix de Nairobi que celui de Luanda sous l’égide des présidents de l’EAC ou encore de l’Angolais Joao Lourenço.
Dans l’entre temps, d’aucuns s’interrogent sur la capacité de l’armée congolaise à mener des offensives à même de repousser ces rebelles hors des frontières congolaises.
Cette armée, reprochée d’être infiltrée et sous-équipée, a-t-elle de quoi rivaliser aux M23 qui, selon le secrétaire général de l’ONU, détient des armes sophistiquées ?

"Agression à l’Est : « Nous sommes prêts à faire face à toute menace provenant du Rwanda » (Félix Tshisekedi) - 21 septembre 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/09/21/agression-a-lest-nous-sommes-prets-a-faire-face-a-toute-menace-provenant-du-rwanda-felix-tshisekedi.html/141535/
En marge de la 78 ème Assemblée générale des Nations unies, le Président de la République, Félix Tshisekedi a donné une conférence de presse, le mardi 19 septembre, soit 24 heures avant son allocution . Au cours de ce face à face avec la presse, Félix Tshisekedi est revenu essentiellement sur la sempiternelle question sécuritaire à l’Est de son pays, la République Démocratique du Congo.

Il a indiqué au cours de cet échange que la RDC est prête à faire face à toute menace provenant du Rwanda et que le gouvernement congolais n’écarte aucun scénario pour assurer la sécurité de son territoire, mais surtout la paix de sa population de l’Est.
« La RDC renforce ses capacités. Nous sommes prêts à faire face à toute menace provenant du Rwanda. La défense de notre pays est notre priorité, et tous les scénarios sont envisagés pour assurer la paix en RDC », a dit le Président congolais Félix Tshisekedi.

Le Président de la République a exprimé sa satisfaction concernant la décision des USA qui consiste à mettre fin à la coopération militaire entre le pays de l’oncle Sam et le pays de mille collines qui est accusé par le gouvernement congolais de soutenir les terroristes du M23. Félix Tshisekedi a réaffirmé la position de son gouvernement qui refuse toute négociation avec les terroristes du M23 qu’il qualifie de « criminels »
« Le M23 est un regroupement de criminels qui, avec la bénédiction de Paul Kagame, perpétue des actes criminels. Nous ne dialoguerons jamais avec eux. Ils doivent répondre de leurs atrocités, et j’espère que la justice internationale prendra des mesures à cet égard », a souligné le Président de la République.

Le vrai-faux semblant de Kigali
Plusieurs rapports ont non seulement prouvé le soutien du gouvernement rwandais au mouvement du 23 mars, mais surtout des actions de ses forces de défense sur les riches territoires du Nord-Kivu. Ces rapports ont même abouti à une série des sanctions de l’Union Européenne et des USA à l’encontre des hauts responsables de l’armée rwandaise. Cependant, Kigali continue de nier toute implication dans l’instabilité de cette partie de la RDC.
Pour s’en convaincre, le Président du Rwanda, Paul Kagame a estimé au cours d’une sortie médiatique que la situation de l’Est du Congo est une question entre les congolais qui doivent discuter entre eux. Il a soutenu qu’il est « disposé » à discuter avec Félix Tshisekedi comme ils l’ont déjà fait par le passé.
« Quelqu’un qui refuse de parler à ses propres citoyens parlerait-il avec moi ? Ne serait-ce pas étrange ? J’ai toujours été disposé à échanger avec lui. Nous avons d’ailleurs beaucoup parlé ensemble à une époque, et les problèmes que nous avons aujourd’hui étaient alors déjà au cœur de nos discussions », a dit le Président Kagame selon qui, le problème n’est pas entre Félix Tshisekedi et lui.

« Se rencontrer juste pour se parler, on l’a déjà beaucoup fait. Je l’ai toujours accepté et j’ai toujours été disponible pour cela. Les gens disent que le problème est entre Kagame et Tshisekedi, mais ce n’est pas cela. Pourquoi venir me parler serait un obstacle aux discussions que le président congolais doit avoir de son côté pour résoudre les problèmes qu’il a avec ses propres concitoyens ? », a rétorqué le Président rwandais.
Les autorités congolaises accusent avec raison, l’armée Rwandaise de soutenir les terroristes du M23. Cette affirmation réfutée par Kigali a été confirmée par les Nations Unies à travers un rapport de ses experts sur la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut à l’Est de la RDC.


"Le discours du président Félix Tshisekedi à l’ONU est une mise en garde contre les groupes armés qui vont désormais faire face à la force de frappe des FARDC (Guy-Didier Kintambu) - 23.09.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/09/23/le-discours-du-president-felix-tshisekedi-lonu-est-une-mise-en-garde-contre
L’adresse du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la 78ᵉ assemblée générale des Nations Unies a été vivement saluée au parti politique Ligue pour l’Emergence et la Démocratie, son Président Guy-Didier Kintambu renseigne que ce discours ; "constitue aujourd’hui une réponse claire à prendre en compte, car il traduit naturellement la volonté des Congolais en général et en particulier de la jeunesse congolaise qui a manifesté pour exiger le départ sans délai de la force onusienne."

Et d’ajouter, "la jeunesse du Nord Kivu, a prouvé à la face du monde les limites de la Monusco, et par ricochet en a exigé le départ. Une force qui a suffisamment démontré à la fois ses limites et son incapacité aux missions de maintien de la paix, dès le départ au regard, bien sûr, du mandat qui lui a été confié, et dont le bilan reste encore jusqu’à ce jour mitigé.
Ce retrait, après plus de deux décennies de présence sur le sol congolais, conduira certainement à une autre étape nécessaire pour la consolidation des progrès entrepris en matière de sécurité des populations congolaises."

Reforme dans l’armée
Le numéro un de la Ligue pour l’Émergence et la Démocratie salue par ailleurs la volonté du Chef de l’État de poursuivre avec "les efforts entrepris et les reformes opérées au sein de l’armée congolaise jusque-là, dont les résultats contribuent à la montée en puissance des FARDC. Pour bien cerner l’évolution de cette situation, il sera donc question de se rappeler de la loi sur programmation militaire, votée à l’Assemblée National et promulguée par le Mresident de la République."
Pour Guy-Didier Kintambu, même si le commun de mortel ne perçoit pas de la même manière cette réforme, "il sied de noter que cette loi donnera au gouvernement non seulement la possibilité d'apporter les corrections au sein de l'armée et de redynamiser les services en son sein, mais également à planifier ses propres activités notamment celles relatives au recrutement, formation, acquisition des équipements et déploiement.

Cette loi prévoit même l’ouverture d’un compte spécial dédié à l’armée en dehors de la ligne budgétaire prévue dans la loi des finances."
La ligue pour l’Émergence et la démocratie croit fermement qu’avec la montée en puissance des FARDC, "tout mouvement rebelle ou terroriste visant à menacer l’intégrité du pays, fera face à la force de frappe de l’armée régulière."


"Nord-Kivu : le gouverneur Cirimwami appelle les miliciens à rejoindre le processus de paix  24/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/24/actualite/securite/nord-kivu-le-gouverneur-cirimwami-appelle-les-miliciens-rejoindre-le
Le gouverneur militaire intérimaire du Nord-Kivu, général-major Peter Chirimwami a recommandé, samedi 23 septembre, les milices actives dans sa province à rejoindre le processus de paix via le PDDRCS.

Il a fait cette recommandation dans son adresse devant des dizaines de combattants issus des groupes armés et leurs responsables, au centre de Mubambiro, à une vingtaine de km de Goma.
Général-major Peter Chirimwami a estimé leur intégration va donner la chance au retour de la paix et la sécurité et faciliter le retour des déplacées dans leurs milieux de vie.
De son côté, le commandant du groupe armé Nduma Défense of Congo\Rénové, général auto proclamé Guidon Simweray, a exprimé leur disponibilité à joindre leurs efforts au processus de pacification du pays mais aussi à rejoindre la réinsertion sociale.
En outre, la plupart de ces groupes armés se sont mués en plateforme des défenseurs de la patrie pour exprimer leur engagement pour la paix.
Ce chef du groupe armé NDC-R a également appelé les autres groupes à leur emboîter les pas en cherchent la paix au Nord-Kivu.

"Nord-Kivu : la localité de Mushaki est sous contrôle des FARDC (Officiel) - 23/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/23/actualite/securite/nord-kivu-la-localite-de-mushaki-est-sous-controle-des-fardc-officiel
Les forces armées de la RDC (FARDC) ont repris le contrôle de la localité de Mushaki vendredi 22 septembre, a confirmé le gouverneur intérimaire, le général-major Peter Chirimwami Nkuba, à son arrivée sur place.

Mushaki se situe à une quarantaine de kilomètres de Goma, dans territoire de Masisi, chefferie de Bahunde. Les FARDC ont repris cette localité avec l’appui de la force régionale de l’EAC, déployée dans la zone après le retrait des rebelles du M23 il y a quelques jours.
Il s’agit de la première entité reprise par les FARDC dans une zone, où est déployée la force régionale de l’EAC, depuis novembre 2022.
« Nous sommes à Mushaki grâce à nos forces armées, appuyées par le contingent de l’EAC », a affirmé le gouverneur intérimaire et commandant des opérations au Nord-Kivu.

« Par rapport aux inquiétudes de la population, qui est encore sous la zone occupée, le message du chef de l’Etat est clair : il n’y aura pas de négociation. Ceux qui sont dans les rangs de l’ennemi et qui estiment qu’ils sont des Congolais qu’ils reviennent, qu’ils aillent au cantonnement pour suivre le processus de P-DDRC et ceux qui sont des étrangers qu’ils rentrent chez eux », a-t-il martelé.
La population de Mushaki s’est réjouie de ce retour de l’armée dans son entité et a réclamé aussi la présence de la police pour la sécuriser.

« Nous voyons les militaires que vous venez d’envoyer ici. Ici à Matanda au chef-lieu du groupement, je viens de voir une autre force, un bataillon venu du régiment de Masisi… », a déclaré Muishuko Fikiri, chef de groupement Mupfunyi Matanda, s'adressant à l'autorité provinciale.
Pour sa part, Télésphore Mitondeke rapporteur général de la société civile de Masisi demande également à l’armée de reprendre toutes les zones encore occupées.
C’est depuis le mois février 2023 que les rebelles du M23 ont occupé Mushaki, où ils imposaient la loi et faisaient payer des taxes à la population locale.

"Masisi : la société civile alerte sur le renforcement des positions du M23 à Bashali- 21/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/20/actualite/securite/masisi-des-villages-entre-kitshanga-et-mwesso-se-vident-apres-des
La société civile de Masisi a alerté, mercredi 20 septembre, sur le renforcement des positions du M23 dans les axes Busumba-Kibarizo, Burungu, kilolirwe, Karenga (Nord-Kivu).

Pour le rapporteur général de cette structure, Telesphore Mitondeke, ces rebelles seraient en train de préparer des assauts contre les positions des groupes d’autodéfense et contre les FARDC.
Il a indiqué que le M23 affluent sur cette zone ou se déploient également des troupes de l’EAC-RF.
Telesphore Mitondeke a ainsi recommandé au gouvernement de redéfinir les stratégies pour contenir cette rébellion devenue de plus en plus menaçante.

Mardi 19 septembre courant, M23 se sont affronté aux groupes d’autodéfense sur l’axe Busumba et environs, chefferie des Bashali.
Ces combats avaient provoqué plusieurs dégâts, dont les déplacements massifs et forcés, le pillage des biens privés.
Et jusqu’à présent, la situation y reste incertaine.
Pour sa part, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu a précisé que l’armée congolaise observe encore la trêve édictée par les chefs d’Etats de la région.

"Masisi : des villages entre Kitshanga et Mwesso se vident, après des combats entre Wazalendo et M23 - 20/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/20/actualite/securite/masisi-des-villages-entre-kitshanga-et-mwesso-se-vident-apres-des
Plusieurs villages, situés entre Kitshanga et Mwesso, territoire de Masisi (Nord-Kivu) se sont vidés, mercredi 20 septembre, de leurs habitants, après des combats entre Wazalendo et M23.
Ils se ruent vers la direction de Kalengera, Rugogwe, Muhongozi et d'autres à Mweso et Kitchanga, entre autres.


Ces affrontements se sont déroulés très tôt au lever du jour jusqu’aux environs de 14 heures autour de la localité de Busumba, près de 5 KM de Kitshanga, indiquent différentes sources locales contactées ce mercredi matin.
Après ces intenses combats, les combattants Wazalendo qui tentaient de déloger les rebelles du M23 des collines de Kihimba et Lupfunda, auraient décroché, mais qu’ils seraient toujours dans les environs de Busumba-centre.
Ces combats interviennent deux jours après d'autres combats ayant mis aux prises les rebelles du M23 aux miliciens Nyatura du général autoproclamé Jean-Marie à Lupfunda.
Pendant ce temps, plusieurs sources locales parlent d’un renforcement des positions des rebelles du M23 dans cette contrée.
La panique reste perceptible dans cette partie du Nord-Kivu.


"Cinq questions pour comprendre la menace que font peser les ADF dans l’est de la RDC 21.03.2923
= https://www.jeuneafrique.com/1427230/politique/cinq-questions-pour-comprendre-la-menace-que-font-peser-les-adf-dans-lest-de-la-rdc/

= https://www.forumdesas.net/2023/09/et-quid-du-retrait-accelere-des-agresseurs-rwandais/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127197_crise_securitaire_dans_l_est_la_rdc_prete_a_en_decoudre_avec_le_rwanda.html
= https://www.forumdesas.net/2023/09/onu-denoncer-rituellement-le-rwanda-et-apres-2/
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230923-%C3%A0-la-une-tshisekedi-met-le-doigt-dans-la-plaie
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230921-enfants-soldats-les-etats-unis-restreignent-leur-coop%C3%A9ration-militaire-avec-le-rwanda

"Manuel pour la tenue et la réussite des élections de décembre 2023 en RD Congo - 23 septembre 2023
= https://www.congoindependant.com/manuel-pour-la-tenue-et-la-reussite-des-elections-de-decembre-2023-en-rd-congo/

"
"


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