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PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.

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PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Empty PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.

Message  ndonzwau Jeu 15 Fév - 12:22

PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC DONT L'ESCALADE EN COURS APPELLE URGEMMENT RÉSOLUTION...

Le diagnostic et la thérapie de l'interminable crise sécuritaire en RDC sont un exercice qui a mobilisé maints acteurs à différents niveaux, acteurs politiques locaux, régionaux et internationaux, divers spécialistes et différents mandants chacun à sa fonction.
Cet exercice s'impose davantage à cette heure où l'escalade macabre vient de prendre un tour encore plus alarmant.

Quelles pistes de solutions peuvent être proposées pour tenter encore une fois atténuer les affres que subissent les populations victimes autant que de donner conseil à une gouvernance interne qui a jusque-là échoué ???

Voici dessous quelques titres des analyses qui ont été consacrées à ce brûlant dossier ; à chacun d'en tirer des conclusions mais d'ores-et-déjà on ne peut qu'y découvrir la complexité de la question qui concerne autant les acteurs internes, gouvernants et populations, les forces étrangères voisines, régionales autant qu'internationale mais encore ?

Mais encore : s'il faut se résumer, nous dirons que l'insécurité de l'Est de la RDC est alimentée par un engrenage complexe mêlant géopolitique régionale autant qu'internationale, rivalités ethniques et surtout course au contrôle des ressources naturelles qui abondent dans la région ; à terme c'est un pillage  ayant pris prétexte les suites du génocide rwandais de 1994  dont le Rwanda et apparentés ont exporté à dessein le conflit au Congo ; en face hélas d'une CI qui en a mauvaise conscience et pour l'occasion trop complaisante envers le camp rwandais quoi qu'il dérape et hélas aussi devant une gouvernance interne Congolaise faillitaire...

Alors la guerre ou une négociation pour éviter la continuation du génocide oublié en cours tant du côté des voisins du Congo venus à la rescousse, la bataille souterraine pour se servir des richesses et des terres est devenue si vitale que rien n'arrêtera l'insécurité qui aujourd'hui leur profite ???



"Pistes de solution à la crise sécuritaire de l’est de la République démocratique du Congo - Décembre 2023
= https://journals.openedition.org/etudescaribeennes/29430#tocto1n5
Introduction
Depuis son indépendance en juin 1960, la République Démocratique du Congo est épisodiquement confrontée à des crises sécuritaires majeures. Au cours de ces six décennies écoulées, l’environnement aussi bien national qu’international a enregistré de nombreux bouleversements. Ces bouleversements touchent tant bien les intérêts que les moyens mis en œuvre par les divers acteurs pour les atteindre. Dès lors, les pistes qui s’étaient avérées efficaces dans la résolution des conflits d’hier ne pourraient pas dans le contexte actuel.
Depuis presque deux décennies, la République Démocratique du Congo [RDC] traverse une situation des conflits armés qui n’a cessé de se métamorphoser, au point que les Congolais parlent d’une interminable guerre. Les causes lointaines de ces conflits remontent à la migration massive des acteurs hutus du conflit rwandais de 1994 connu sous le vocable du « génocide rwandais » en passant par les rébellions multiformes. Le conflit congolais est passé par des ententes et accords qui n’ont pas débouché sur une situation sécuritaire paisible et durable. Ces conflits qui sont de nature composite sont à la fois très localisés, mais liés à plusieurs enjeux d’ordre territorial, social, identitaire et économique au niveau régional, national et international. Il serait imprudent de déclarer qu’il y a seulement un conflit à l’est de la RDC étant donné que les différentes parties qui composent ce territoire de l’Est ne présentent pas la même configuration quant à leur sécurité.
À travers cet article nous abordons les conflits, décidément récurrents dans l’est du Congo, en vue de tenter d’établir un lien éventuel de causalité entre d’une part les transformations de l’environnement politico-économique international, et d’autre part, les multiples enjeux régionaux et les déficiences de la gouvernance interne. Ce qui permet de mieux comprendre les mécanismes, la durée et l’intensité de cette crise, dans le but d’en identifier quelques pistes vers une solution durable.
...
Conclusion
En définitive, nous pourrions dire que pour avoir une paix durable en RDC, il est donc impératif d’approcher à la fois l’État congolais et la communauté internationale. Dans cette approche, on a intérêt à réconcilier les belligérants sans dire ni aux uns ni aux autres qui a raison et qui a tort, mais à leur montrer le bien-fondé d’une coexistence pacifique. monde ne veut jamais s’entendre dire qu’il a tort. La RDC vit dans la subversion parce que les conditions le permettent. S’il n’y avait pas eu de Congolais complices des envahisseurs, ceux-ci ne se seraient pas hasardés à attaquer la RDC ; en tout cas ils ne s’y seraient pas installés à demeure. Tout au plus, ils se seraient peut-être aventurés en s’appuyant sur les Tutsis immigrés, dits Banyamulenge, mais ils seraient déjà retirés devant la détermination générale de la population congolaise. De ce point de vue, les rebelles congolais portent une grave responsabilité devant l’histoire. Afin de bénéficier d’une paix interne durable et d'éviter qu’il y ait parmi les Congolais, des collaborateurs avec l’ennemi, il faut diagnostiquer les causes qui sont susceptibles de produire de tels collaborateurs. Il est vrai qu’il y aura toujours des insatisfaits, comme il y en a partout dans le monde, mais il existe des mécanismes pour barrer la route à ces genres d’individus.


"La RDC peut-elle sortir de la crise sécuritaire dans l’Est ? - 19.12.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1517146/politique/la-rdc-peut-elle-sortir-de-la-crise-securitaire-dans-lest/
Près de 44 millions de Congolais sont appelés aux urnes ce 20 décembre pour la présidentielle, les législatives et les communales. Mais les électeurs de plusieurs régions de l’est du pays ne pourront pas voter en raison de la situation sécuritaire. Décryptage
en vidéo.


La situation dans l’est de la RDC a été au cœur de la campagne présidentielle. Et pour cause. La région, en proie aux violences, compte environ 120 groupes armés actifs. La résurgence du M23 en novembre 2021 a encore accentué l’ampleur de la crise. 
Les combats ont « provoqué le déplacement forcé de plus de 450 000 personnes au cours des six dernières semaines dans les territoires de Rutshuru et de Masisi, dans la province du Nord-Kivu », relevait, fin novembre, le HCR, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés.

PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Jad20231218-infographie-rdc-elections-demesurees
A lire :La présidentielle en RDC en chiffres : l’élection de tous les superlatif

Dans le dernier rapport en date, les experts font état de « plus de [/s3000 violations des droits humains signalées en octobre, soit près du double du chiffre enregistré au cours du mois précédent ». Une recrudescence des violences qui frappent, en premier lieu, les civils. « Les viols et les exécutions arbitraires figurent parmi les incidents les plus fréquents, de même que les enlèvements, les extorsions de fonds et la destruction de biens, ce qui témoigne d’une tendance très inquiétante à la violence à l’encontre des populations civiles », note le HCR.

« Les compteurs sont au rouge », confirme à Jeune Afrique Thomas Fessy, chercheur à Human Rights Watch, dans l’entretien qu’il nous a accordé dans notre décryptage vidéo. Les tueries et les attaques contre les civils ont empiré. Le nombre de déplacés internes n’a jamais été aussi élevé. La population souffre d’une des crises de la faim les plus graves au monde. »

Sortir du tout-sécuritaire
Un triste constat qui a occupé une large part des débats lors de la campagne pour la présidentielle du 20 décembre, les candidats faisant assaut de propositions et de promesses pour mettre un terme aux souffrances des Congolais de l’Est. Félix Tshisekedi, qui brigue un second mandat, a été d’autant plus vivement critiqué sur son bilan sécuritaire qu’il en avait fait l’une des priorités de son premier mandat.
En face, les candidats de l’opposition n’ont pas manqué de multiplier les déclarations d’intentions et les diatribes violentes. Parfois en faisant plus que flirter avec la démagogie, voire avec les discours de haine. « Tout le monde promet de nous offrir [la paix] sur un plateau d’argent », résume Onesphore Sematumba, analyste à l’International Crisis Group, qui estime que certains de ces discours sont soit « irresponsables », soit « infantilisants ».
PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. 347e3wt-highres-scaled
A lire :À Goma, Félix Tshisekedi en campagne contre le M23

Les deux chercheurs, qui analysent pour Jeune Afrique la situation et livrent des pistes de solutions, s’accordent sur un point : le prochain président, quel qu’il soit, trouvera la question sécuritaire dans l’est du pays au plus haut de la pile des urgences à gérer au début de son mandat. Tous deux, également, insistent sur la nécessité de sortir d’une réponse uniquement axée sur l’aspect militaire et sécuritaire.




"RDC : les pistes de solutions à la crise dans l’Est scrutées par les députés nationaux - 16/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/16/actualite/securite/rdc-les-pistes-de-solutions-la-crise-dans-lest-scrutees-par-les
La bonne sortie de la crise sécuritaire de l’est de la RDC passera inévitablement par l’auto-prise en charge de cette situation par le Congolais lui-même et toute implication étrangère aggravera cette crise, a fait remarquer John Lupala, cadre du parti Nouvelle alliance pour la République.
Une position appuyée, en partie par Jérôme Lusenge qui plaide pour la convocation d’une session extraordinaire au Parlement. Ce dernier envisagera le remplacement des troupes de l’EAC par celles de la SADC. 


Pour sa part, le député national Gratien Iracan estime que seul le changement du régime par un leadership efficace pourrait apporter la paix dans l’Est. [/size]
Il est difficile dans les conditions actuelles que le gouvernement congolais ramène la paix dans l’Est du pays, estime Jérôme Lusenge, élu du Nord Kivu qui plaide pour la suspension de l’intervention de l’EAC en RDC : 
 « C’était impossible d’avancer si les autres pays ethnicistes ont boudé le Kenya qui n’avait que 900 éléments. Entre temps, l’Afrique australe, l’Afrique centrale doivent récupérer la situation ».
John Lupala, notable du Sud-Kivu plaide pour le renforcement des FARDC :
« La bonne sortie de cette crise sécuritaire passera inévitablement par le Congolais lui-même. Toute intervention militaire étrangère s’accompagnera des intérêts obscurs et aggravera davantage notre situation. Et ce sera l’élément moteur qui engendrera la balkanisation de notre pays ».
Pour l’élu de l’Ituri, Gratien Iracan, toutes les institutions devraient jouer leur rôle dans cette crise :

« Toutes les mesures qui ont été prises pour restaurer la paix dans l’Est n’ont pas été respectées comme il faut. L’Assemblée nationale ne fait plus son travail comme il faut. Ce qui tue la RDC aujourd’hui c’est la manipulation. On veut manipuler les institutions en sa faveur et ça c’est très dangereux. La RDC a besoin d’un leadership fort pour mettre fin à la crise sécuritaire dans l’Est », ajoute Gratien Iracan. 


"Crise sécuritaire à l’Est de la RDC: «Ne pas se permettre de perdre espoir» - 30.01.2023
= https://www.vaticannews.va/fr/afrique/news/2023-01/la-crise-securitaire-dans-l-est-de-la-rd-congo.html
Le Pape François a entamé son cinquième voyage apostolique en terre africaine arrivant ce mardi 31 janvier à Kinshasa. L’étape congolaise de ce voyage est placée sous le signe de paix et de la réconciliation, alors que l’Est du pays est confronté à une crise sécuritaire qui continue de faire des victimes. Dans un entretien accordé à Radio Vatican-Vatican News, Christian Géraud Neema, analyste politique congolais, décrypte la situation sécuritaire et le contexte géopolitique de la région.

Entretien réalisé par Stanislas Kambashi, SJ - Envoyé spécial à Kinshasa, RDC 
Le Pape a atterri ce mardi après-midi à Kinshasa, débutant ainsi son cinquième voyage apostolique dans le continent africain. La visite de François en République démocratique du Congo intervient dans un contexte de crise sécuritaire sérieuse, notamment sa partie Est. Dans un entretien accordé à Radio Vatican–Vatican News, Christian Géraud Neema, analyste indépendant et expert en économie politique des ressources naturelles et politique de la RDC, explique que le malaise dont souffre l’Est du pays trouve ses causes aussi bien dans les faiblesses internes de l’État congolais que dans l’ingérence extérieure, notamment celle de quelques États voisins et acteurs économiques internationaux.
L’étape de la visite du Pape à Goma a été supprimée pour raisons sécuritaires. Quelle est la situation actuelle dans la partie Est?

La résurgence du M23 avec le soutien actif du Rwanda a semé le chaos dans la région. Le mouvement rebelle continue de gagner du terrain causant d’énormes désastres humanitaires. En novembre dernier, les agences onusiennes rapportaient près de 200 milles déplacés internes. Il est évident que depuis lors ces chiffres ont augmenté. Il ne faut pas oublier les exactions dont sont victimes les populations civiles. Ce qui s’est passé dans la localité de Kishishe le 29 novembre dernier est symptomatique de ces massacres qui doivent faire l’objet d’enquêtes indépendantes et sérieuses.
Avec 900 éléments kenyans et 750 sud-soudanais, la ville de Goma qui était déjà dans un état de siège, est aujourd’hui surmilitarisée, mais sans pourtant que cela ne conduise à la fin du conflit en cours.
Le Pape en RDC, un pasteur attendu par les Congolais

Quelles sont les causes profondes de ce malaise dont souffre l’Est de la RD Congo?
Il y a deux niveaux de réponse à cette question. Au niveau interne, la déliquescence de l’État congolais et la faiblesse de son administration n’ont pas permis à l’État de régler les questions foncières et communautaires (identitaires) qui remontent à plusieurs décennies avant la guerre de 97-98. Le génocide rwandais de 1994, la rébellion de l’Afdl en 97 et la guerre d’agression de 98 et leurs conséquences sont venus exaspérer des maux latents.
Au niveau externe, il y a lieu de noter que les implications du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi dès 1997-1998 sont les causes de l’externalisation (régionalisation et internationalisation) du conflit. Les intérêts sécuritaires et mercantiles des pays voisins et d’autres acteurs économiques internationaux, couplés aux tensions communautaires congolaises, le tout sur fond de faiblesses de l’État congolais, ont fait de l’Est de la RDC une zone de non-droit et de violence au point où la violence elle-même a fini par devenir une fin en soi. Une fin pour répondre aux diverses revendications de divers acteurs qui sont désormais internes (nationaux et locaux), externes (régionaux). La présence et la superposition des groupes armés locaux et étrangers, répondant à des intérêts socio-politiques et économiques en constante mutation ont rendu la situation très complexe.

La situation est devenue si complexe au point qu’il serait dangereux et simpliste de le résumer uniquement à un seul narratif –le pillage des ressources naturels ou la balkanisation du Congo par les puissances étrangères–. L’instabilité dans l’est de la RDC ressemble à une hydre dont les têtes coupées ne cessent de repousser.
Aujourd’hui, la prolifération des groupes armés locaux répond à une multitude de besoins –économiques, politiques, sociaux et identitaires– qui ne peuvent réellement trouver leurs solutions que dans la restauration de l’autorité de l’État congolais et de son administration. Et c’est du reste dans la restauration de la puissance de l’État que se trouve notamment la solution face à l’agression rwandaise d’aujourd’hui et aux immixtions ougandaises dans le grand-nord du Nord-Kivu. Évidemment, c’est sans compter tous les autres groupes armés dans les autres parties des provinces de l’Ituri par exemple.


"Les interventions militaires n'ont pas réussi à mettre fin au conflit en RDC : ce qui n'a pas marché - 29 juin 2023
= https://theconversation.com/les-interventions-militaires-nont-pas-reussi-a-mettre-fin-au-conflit-en-rdc-ce-qui-na-pas-marche-208546
Depuis 30 ans, la République démocratique du Congo souffre de violences communautaires, de conflits armés et d'insécurité. Divers acteurs ont tenté d'y mettre un terme, mais le conflit s'est intensifié, en particulier dans les provinces orientales du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l'Ituri et du Tanganyika. Les forces armées régulières et les groupes armés non étatiques ont été impliqués dans les violences.

À la mi-avril 2023, il a été rapporté qu'il y avait 252 groupes armés locaux et 14 groupes armés étrangers dans ces provinces de l'est de la RD Congo.
L'incapacité de l'État congolais à garantir la sécurité a créé un terrain fertile pour l'émergence de groupes armés. Outre la violence, ils se livrent à diverses activités illicites, comme l'exploitation des richesses minières.
Affaibli par des décennies de régime kléptocratique et de soulèvements armés, l'État congolais compte sur le soutien d'acteurs régionaux et internationaux pour ramener la paix dans le pays. La mission de maintien de la paix et de stabilisation des Nations unies est présente en RDC depuis plus de 20 ans. En février 2023, la force de l'ONU (MONUSCO) comptait 16 316 hommes et femmes de 62 pays opérant en tant que troupes d'intervention, officiers d'état-major et experts de la mission.

Pour sa part, la Communauté d'Afrique de l'Est a achevé le déploiement de ses troupes en avril 2023. À peine les troupes installées, la RDC a demandé à la Communauté de développement de l'Afrique australe d'intervenir à son tour pour “[url=https://www.sadc.int/sites/default/files/2023-05/EN - Communique of the SADC Organ Troika Summit Plus SADC Troika and TCC 08 May 2023]rétablir la paix et la sécurité dans l'est de la RDC[/url]”.
Plus d'une décennie de recherches sur les politiques identitaires, l'indigénéité, les droits de l'homme, la justice transitionnelle et la consolidation de la paix dans la région éclairent mon point de vue sur ses perspectives de paix. Cette succession d'interventions militaires soulève la question de savoir si les acteurs nationaux et internationaux impliqués examinent réellement les échecs du passé et en tirent des leçons utiles. Les crises contemporaines émergent souvent de crises antérieures non résolues. C'est le cas ici.
Je soutiens que la RDC fait preuve d'un manque de vision, poussée par des pressions populistes et des calculs politiques. Elle fait du mouvement rebelle M23 la cible unique et idéale de ses actions, au lieu de résoudre ses problèmes plus profonds et plus larges.

Perturber les forces de maintien de la paix
La plupart des problèmes que le gouvernement de la RDC et d'autres acteurs régionaux ont entrepris de résoudre sont bien connus et documentés. La base de données [date]=&field_pacountry_tid=Democratic+Republic+of+the+Congo&field_paregion_tid[]=15]Peacemaker de l'ONU répertorie 19 accords conclus depuis l'accord de Syrte de 1999. Cet accord a précédé les négociations visant à mettre fin à la deuxième guerre du Congo en 2003.
La RDC s'est engagée à garantir la sécurité des différentes communautés, à résoudre les problèmes d'identité, de citoyenneté et de terres, à superviser le retour des réfugiés et à mettre en place un processus de démobilisation répondant aux préoccupations de différents belligérants.
Le mandat de la force de la Communauté de l'Afrique de l'Est a été formulé dans cet esprit. La force devait, en collaboration avec les autorités militaires et administratives congolaises, stabiliser et garantir la paix en RDC. Le déploiement initial de troupes kenyanes, burundaises, ougandaises et sud-soudanaises devait atteindre entre 6 500 et 12 000 soldats dans l'est de la RDC.
L'idée était de réduire les tensions en imposant un cessez-le-feu et un retrait des groupes armés sur leurs positions initiales. Les groupes armés locaux seraient démobilisés de manière ordonnée dans le cadre d'un processus politique impliquant des pourparlers avec les autorités congolaises. Enfin, les groupes armés étrangers seraient rapatriés.

Ce que l'on a appelé le processus de Nairobi plaçait la résolution de la crise du M23 dans une approche plus large de rétablissement de la paix non seulement au Nord Kivu mais aussi au Sud Kivu et en Ituri. Tous les groupes armés nationaux et régionaux actifs dans l'est de la RDC devaient être désarmés et l'accent était mis sur le dialogue.
Très vite, les choses ont mal tourné. Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a carrément critiqué la force de la Communauté d'Afrique de l'Est et a suggéré qu'on pourrait lui demander de partir.
Il semble qu'une stratégie de paix globale ne soit pas une priorité immédiate pour les autorités congolaises. Elles ont les yeux rivés sur les élections. Celles-ci sont prévues en décembre 2023 et le président actuel brigue un second mandat. L'administration de Tshisekedi a fait de la lutte contre le M23 et ses soutiens présumés un outil de mobilisation populaire pour soutenir ses politiques. Par conséquent, le succès militaire et diplomatique sur ce front reste sa priorité.

Vers une paix durable
Les autorités de la RDC ont également annoncé que les forces de maintien de la paix de l'ONU dans le pays seraient retirées d'ici décembre 2023.
Les autorités congolaises ont critiqué la force est-africaine et la mission de l'ONU pour leur manque de volonté de combattre le M23. Le M23 est considéré comme ne représentant rien de plus qu'une intervention masquée rwandaise (et parfois ougandaise) en RDC, et comme la plus grande menace pour l'intégrité territoriale congolaise.[/size]
La contre-stratégie de la RDC consiste à reconnaître certains groupes armés locaux comme des patriotes résistants (Wazalendo) à soutenir officiellement dans la lutte contre une agression extérieure. Plusieurs fonctionnaires ont exprimé leur soutien à ces combattants Maï-Maï-Wazalendo.
Aucun des éléments déclencheurs des crises récurrentes en RDC ne peut être abordé dans cette atmosphère. Il est improbable d'imaginer pistes de solution pour une paix durable sans d'abord traiter des droits fonciers, des revendications pour un traitement égalitaire de tous les citoyens et des institutions de gouvernance inclusive qui répondent aux besoins de l'ensemble de la population congolaise.

La mise en œuvre d'une stratégie globale qui s'attaque à la belligérance et au désarmement de tous les groupes armés par le biais d'une stratégie combinant l'intervention militaire et des dialogues politiques, telle qu'imaginée dans le cadre du processus de Nairobi, devrait être la principale priorité de toute initiative pour une paix durable. La paix entre les peuples et les pays de la région exige un véritable engagement à traiter toutes les dimensions locales, régionales et internationales des crises à répétition dans l'est de la RDC.


"La situation sécuritaire dans l’est de la RDC se dégrade : causes, conséquences et solutions - 06.02.2024
= https://infocongo.net/2024/02/04/la-situation-securitaire-dans-lest-de-la-rdc-se-degrade-causes-consequences-et-solutions/?amp=1

"République Démocratique du Congo : faire face à l'impunité
Document d'information de Human Rights Watch - 02.02.2024

=  https://www.hrw.org/fr/news/2004/02/02/republique-democratique-du-congo-faire-face-limpunite

"Insécurité dans l'Est de la RDC: guerres d'influence et pillages de ressources- 28 juillet 2022
= https://www.voaafrique.com/amp/ins%C3%A9curit%C3%A9-dans-l-est-de-la-rdc-guerres-d-influence-et-pillages-de-ressources/6672732.html

"Est de la RDC : l’insécurité nourrit une crise humanitaire dramatique, déclare l’envoyée de l’ONU - 28 septembre 2023
= https://news.un.org/fr/story/2023/09/1139172

"REPORTAGE AFRIQUE
Dans l’est de la RDC, l’obsession sécuritaire- 21/11/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-afrique/20231120-dans-l-est-de-la-rdc-l-obsession-s%C3%A9curitaire

"Élections en RDC 2023: Insécurité dans l’Est de la RDC, l’équation majeure pour les candidats à la présidentielle du 20 décembre - 06 décembre 2023
= https://www.bbc.com/afrique/articles/cy02m3n8v78o.amp

"Insécurité dans l'est de la RDC : les racines du mal - 04/05/2021
= https://amp.dw.com/fr/ins%C3%A9curit%C3%A9-dans-lest-de-la-rdc-les-racines-du-mal/a-57419758


"RDC: Goma, l’épreuve de forces Nangaa-Tshisekedi (Tribune de D. Kumbungu) - 13 février 2024
= https://lafortunerdc.net/2024/02/13/guerre-du-m23-goma-lepreuve-de-forces-nangaa-tshisekedi-tribune-de-desire-kumbungu/

"Saké, dernier bastion avant Goma, toujours sous contrôle des FARDC malgré l’encerclement par le M23 -
= https://africapresse.com/sake-dernier-bastion-avant-goma-toujours-sous-controle-des-fardc-malgre-lencerclement-par-le-m23/


"l'analyse des causes de l'insecurité permanente dans la region de grand lacs cas de la republique democratique du congo - Mémoire - 2008
= https://www.memoireonline.com/02/09/1977/lanalyse-des-cause-de-linsecurite-permanente-dans-la-region-de-grand-lacs-cas-de-la-republique-dem.html

"Analyse du conflit à l’Est de la RDC par une approche dite issue de la diplomatie onusienne des droits de l’homme - Mars 2015
= https://www.irenees.net/bdf_fiche-analyse-1075_fr.html

"RDCongo : l'insécurité à l'Est au cœur des débats de la présidentielle - 13.12.2023"


"RDC : Quel rôle pour les troupes de la SDC dans le Nord-Kivu ? -11.02.24"


"RDCongo : aux portes de Goma, les rebelles du M23 sont appelés à déposer les armes - 21.11.2022"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le Jeu 15 Fév - 23:32, édité 1 fois

ndonzwau


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PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Empty Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.

Message  ndonzwau Jeu 15 Fév - 22:14

J'ai résumé ci-dessus l'étiologie complexe de violences endémiques à l'Est de notre pays ; ces causes sont indispensables à bien appréhendées  parce que ce sont elles qui conditionnent les pistes de solutions pour enrayer la guerre de l'Est. Et globalement nous ne disposons pas de mille pistes de solutions, soit la guerre militaire soit soit la négociation mais celle-ci s'avérera toujours capitale dans la mesure où toute guerre finit par s'arrêter vite ou plus lentement dans un cadre d'armistice où vainqueurs et vaincus fixent les conditions de la paix.

Quelles sont, quelles seront les nôtres ? Voilà pourquoi nous devrions nous y consacrer ; quelles sont nos revendications précises au-delà d'exiger le départ de nos agresseurs mais qui sont exactement ceux-ci  lorsque le rusé  Kagame se justifie à l'avance que les Tutsi qui composent le M23 sont des Congolais de plein droit à qui Kinshasa refuse leur nationalité Congolaise ?

Vaste programme où il nous faut fouiller pour épingler les motivations plus sournoises d'un Kagame : le pillage gratuit de nos richesses et l'expropriation de nos terres qui sont d'un besoin vital pour lui ; vaste programme aussi parce qu'il met à nu les défaillances de notre gouvernance interne ; vaste programme enfin parce qu'il nous expose à déminer intelligemment la complicité souterraine de la CI dans son soutien au Rwanda...

Ailleurs, que représentent les manifestations anti-occidentales qui ont émaillé les places de Kinshasa dans la panoplie des solutions ? Quelque justesse elles aient dans nos manières de communiquer au monde notre conscientisation face à la complicité diplomatique de la CI concernant le Rwanda et nos autres agresseurs, elles montreront vite leurs limites, déjà elles sont la cause des divergences au sein de notre exécutif, ce qu'elles ne sont d'abord que des opérations de com, il nous faut des actions plus affirmées et plus conséquentes, soit la guerre soit la négociation..



"Félix Tshisekedi sera-t-il contraint de négocier avec le M23 ?- 16.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1537532/politique/felix-tshisekedi-sera-t-il-contraint-de-negocier-avec-le-m23/
Moins d’un mois après avoir été investi pour un second mandat, le chef de l’État congolais est mis à mal par les difficultés de son armée à contrer le mouvement rebelle qui sévit dans l’est de son pays.
PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Jad20240214-rdc-mmo-actu
Après des combats entre le M23 et les forces armées congolaises, la population tente de fuir les alentours de Saké, dans l’est de la RDC, confrontée à une intensification du conflit. :copyright: Photo by Aubin Mukoni / AFP

Il y a les mots et la réalité du terrain, qui, parfois, vous frappe de plein fouet. Il y a quelques semaines, Félix Tshisekedi, alors qu’il battait campagne pour un second mandat, s’était laissé aller à des déclarations particulièrement offensives à l’encontre du Rwanda et de son président Paul Kagame, annonçant notamment qu’à « la première escarmouche », il réunirait les deux chambres du Parlement et déclarerait la guerre à son voisin. « Même pas besoin d’envoyer des troupes au sol. De chez nous on peut atteindre Kigali », avait-il lancé, faisant référence aux trois drones de combats CH-4B positionnés à Goma depuis novembre 2023.

Goma asphyxiée
Passé l’effervescence de la campagne et son lot de propos forcément électoralistes, le chef de l’État congolais est placé face à ses responsabilités, près d’un mois après avoir prêté serment le 20 janvier dans un stade des Martyrs plein à craquer. Le retour à la réalité est dur à encaisser. Après une trêve de deux semaines à la fin de l’année 2023, les combats entre les FARDC et le M23 ont repris. Le mouvement rebelle menace désormais la ville de Saké, contrôle les collines l’entourant et tous ses accès, en dehors de celui menant à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu aux deux millions d’habitants, qui se retrouve ainsi asphyxiée.
Cette situation préoccupe particulièrement Félix Tshisekedi. Elle a entraîné une série de manifestations à Kinshasa, les 10 et 12 février, visant des chancelleries occidentales et la Monusco (la mission de maintien de la paix des Nations unies). Si le gouvernement les a immédiatement dénoncées, le timing de ces manifestations interroge. D’autant plus qu’elles traduisent le sentiment d’exaspération des autorités congolaises face à ce qu’elles considèrent comme de l’apathie de la part de la communauté internationale vis-à-vis du Rwanda, alors que les preuves de son implication aux côtés du M23 – ce que Kigali dément toujours -, s’accumulent.
A lire :
L’étau se resserre autour de Goma : la cartographie de la situation sur le terrain
Le 6 février, l’ambassade des États-Unis à Kinshasa a tout de même appelé « le Rwanda à cesser de soutenir le M23 et à immédiatement retirer les Forces armées rwandaises du territoire congolais, étant donné que leur appui à ce groupe armé n’a servi qu’à déstabiliser davantage l’est de la RDC ». « Les Forces de défense rwandaises (RDF) ne se cachent même plus. Elles sont en masse, environ 700 soldats sont visibles dans le Masisi, sans parler des troupes positionnées au nord de Goma, dans le Rutshuru », explique une source militaire. Sur le terrain, plusieurs observateurs disent avoir constaté, ces dernières semaines, un bond technologique conséquent et une meilleure organisation du côté des rebelles.

Missile sol-air « rwandais »
Le 7 février, un drone d’observation de la Monusco a été visé par un missile sol-air. Selon un rapport confidentiel de l’ONU, consulté par l’AFP, le missile aurait été tiré depuis un véhicule blindé dans une zone contrôlée par le M23, précise encore le document. « Des renseignements externes provenant de France confirment que le véhicule blindé de type WZ551, équipé d’un système de missile sol-air, est rwandais », ajoute-t-il. Selon l’AFP, deux photographies aériennes sont en outre jointes au rapport. L’incident a également été filmé.
Une source militaire congolaise évalue à « au moins trois » le nombre de véhicules WZ551 présents dans le Nord-Kivu. Cette même source affirme que deux drones de combat CH-4B ont été abattus, respectivement dans la nuit du 7 au 8 janvier et dans la nuit du 7 au 8 février. Le troisième et dernier drone en possession de l’armée congolaise a lui été victime d’un « accident », percutant un camion de pompier en plein milieu de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Kavumu.
A lire :
En RDC, le « verrou » de Saké pris entre M23 et miliciens
Moins de deux mois après leur mise en service, l’armée congolaise a perdu ses trois drones d’attaque. Une véritable déconvenue pour Kinshasa qui espérait faire plier le M23 grâce à ces engins capables d’atteindre Kigali depuis Goma. Alors qu’un calme précaire est observé depuis 48 heures, l’armée congolaise prépare toutefois une énième contre-offensive dans l’espoir de reprendre au M23 les collines autour de Saké.
La ville, où patrouillent les groupes armés évoluant sous les bannières « Wazalendo » et « volontaires de défense de la patrie » (VDP), est actuellement protégée par 1 500 soldats, des FARDC et des instructeurs roumains menés par l’ancien de la Légion française, Horatiu Potra. Seulement autorisés à faire feu s’ils sont menacés, les « Romeo », comme ils sont surnommés, ont perdu deux hommes le 7 février, visés par des snipers positionnés sur les hauteurs de Saké.

Appui de la SADC
Les FARDC peuvent aussi bénéficier du soutien de la SAMIDRC (acronyme de la force régionale de la Communauté économique des États d’Afrique australe, la SADC). Quelque 800 soldats, sur les 4 000 à 5 000 annoncés, sont actuellement déployés – des Tanzaniens et des Sud-Africains. Basés essentiellement à l’aéroport de Goma, ils participent à la défense de Saké mais n’ont pas encore de rôle offensif. Les Tanzaniens appuient les FARDC avec des lance-roquettes et les forces spéciales sud-africaines travaillent de temps en temps avec les Congolais.
A lire :
Face au M23 en RDC, la SADC ira-t-elle au front ? 
Quelques blindés doivent également arriver de Pretoria alors que l’Afrique du Sud, qui a annoncé le déploiement de 2 900 soldats dans l’est de la RDC, a essuyé ses premières pertes le 14 février. Deux soldats ont été tués par un tir de mortier. « Le M23 a tout intérêt à contrecarrer le déploiement complet de la force de la SADC, notamment des troupes sud-africaines. Plus que de prendre Goma, il n’est pas exclu que les rebelles tentent de pousser à la fermeture de son aéroport », estime une source diplomatique en poste dans la capitale du Nord-Kivu.
Dans un courrier adressé le 12 février au conseil de sécurité des Nations unies, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, a estimé que la SAMIDRC n’était « pas une force neutre dans la crise actuelle », s’opposant à ce que la Monusco puisse lui apporter un soutien logistique. « Sa mission est de soutenir la posture belligérante du gouvernement de la RDC, qui risque de provoquer une nouvelle escalade du conflit et d’accroître les tensions dans la région », écrit-il dans une lettre consultée par Jeune Afrique.

Les FARDC, maillon faible
Dans cet agrégat de forces, le maillon faible est malheureusement à trouver du côté de l’armée congolaise, malgré un recrutement massif et l’exposition du budget de défense. Le 12 février, quelque 500 FARDC, positionnés sur une colline au sud-est de Saké, ont été mis en déroute par une colonne rebelle, appuyée selon des sources congolaises par des RDF, dix fois moins nombreuse. Une nouvelle claque qui a créé certaines tensions entres les FARDC et les « Wazalendo ». Au sein de cette armée de généraux, un autre problème se pose : la corruption et la fuite d’informations. Les stratèges des opérations dans l’est de la RDC ont remarqué que le M23 était régulièrement informé des offensives qu’ils s’apprêtaient à mener.
Face à ce constat, le projet de réforme de l’armée, promis par Félix Tshisekedi, est particulièrement attendu. Le chef de l’État planche en parallèle sur une réorganisation du commandement des FARDC. Mais cela sera-t-il suffisant ? Au sein de la communauté diplomatique de Kinshasa, on plaide avec insistance pour l’ouverture de discussions entre la RDC et le Rwanda, alors que la crise devrait être abordée lors du 37e sommet de l’Union africaine qui s’est ouvert le 14 février à Addis-Abeba.
Une facilitation menée par les États-Unis avait abouti en décembre à une première trêve de 72 heures suivie d’une deuxième de deux semaines. Cette esquisse de discussions entre les deux pays voisins n’a pas survécu à la réalité du terrain. Début janvier, les FARDC ont repris leur offensive.
A lire :
En RDC, Félix Tshisekedi ou l’âge de la majorité
« En plein cessez-le-feu, on observait une cinquantaine d’éléments de l’armée rwandaise pénétrer tous les jours en territoire congolais. On a transmis les images aux Américains et on a repris les combats », explique l’un des stratèges de l’armée congolaise. Au sein de l’état-major, ils sont d’ailleurs nombreux à regretter d’avoir accepté les termes de cette trêve. « Chaque cessez-le-feu nous a desservis en permettant au M23 de se repositionner et de se renforcer. En décembre 2023, nous avions grâce aux drones réussi à atteindre des sites stratégiques, des dépôts de munitions. On leur faisait mal. Mais après deux semaines sans combat, les fameux WZ551 ont fait leur apparition, et le 7 janvier, on a perdu notre premier drone », raconte avec amertume un haut-gradé.
La donne a-t-elle changé ? « La débâcle du 7 février a entraîné une prise de conscience des autorités, désormais lucides sur le fait que la RDC a peut-être atteint les limites de l’exercice guerrier et que l’issue de ce conflit passe forcément par un retour à la table des négociations », assure un diplomate occidental.

"On vous explique la crise entre le Rwanda et la République démocratique du Congo - 06.06.2024
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/republique-democratique-du-congo/on-vous-explique-la-crise-entre-le-rwanda-et-la-republique-democratique-du-congo_5176258.html

"La RDC face au spectre des violences anti-occidentales - 13.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1536433/politique/la-rdc-face-au-spectre-des-violences-anti-occidentales/
Des manifestations sporadiques ont éclaté à Kinshasa contre des chancelleries occidentales et la mission onusienne, dans un contexte de reprise des hostilités dans l’est du pays.

PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Jad20240213-ass-rdc-violences-anti-occidentales
La police congolaise disperse des manifestants devant le siège de la Monusco, à Kinshasa, le 12 [/i[

Véhicules de la mission onusienne (Monusco) incendiés ; drapeaux de l’Union européenne et de la Belgique arrachés et brûlés devant l’hôtel Memling ; pneus calcinés devant l’ambassade de France, le siège de la Monusco et à proximité de l’ambassade des États-Unis ; véhicules de diplomates caillassés… Ces samedi 10 et lundi 12 février, la commune de la Gombe, qui abrite l’essentiel des représentations diplomatiques, a été le théâtre de protestations anti-occidentales inattendues.
A lire :
En RDC, la situation reste tendue autour de Saké, au Nord-Kivu
Des manifestants, estimés à une centaine parsemés à différents endroits et dont la plupart ont utilisé des taxi-motos, ont voulu ainsi dénoncer ce qu’ils considèrent comme une passivité de la communauté internationale face à la crise dans l’est du pays. Ces dernières semaines, les affrontements autour de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, ont en effet repris entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23 soutenus, selon Kinshasa et différents rapports des Nations unies, par le Rwanda.

« Nous ne voulons plus de complices de Kagame »

Malgré les condamnations internationales face à cette reprise des hostilités, les manifestants ne décolèrent pas. « Nous ne voulons plus de complices de Paul Kagame dans notre pays », déclare l’un d’entre eux devant un pneu brûlé sur le boulevard du 30-Juin. Ce lundi 12 février, une importante présence policière était remarquée devant les différentes représentations diplomatiques pour empêcher la progression des manifestants non-identifiés.
A lire :
Comment le pouvoir a changé Félix Tshisekedi
Dans la soirée, le gouvernement, à l’issue d’une réunion autour du ministre de l’Intérieur Peter Kazadi, a condamné ces violences et annoncé des mesures, dont l’interdiction faite aux taxis-motos d’accéder à la commune de Gombe. Tout attroupement de plus de six personnes y est aussi interdit. « Nous avons affaire à des manifestations dont on ne connaît pas les organisateurs », a déclaré le ministre, alors que certaines organisations, à l’instar de la Fondation Bill Clinton pour la paix, ont dénoncé la « complaisance » des autorités face aux manifestants.
La patronne de la Monusco, Bintou Keïta, a quant à elle demandé aux autorités judiciaires congolaises de diligenter des enquêtes en vue de poursuivre les auteurs de ces violences.

Du foot et un pasteur
Qui est à l’origine de ces manifestations ? Si aucune organisation politique ou de la société civile congolaise n’a officiellement appelé à la mobilisation, ces actions ont été nourries par une frustration véhiculée ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Celle-ci a notamment été alimentée par la rencontre de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations entre la RDC et la Côte d’Ivoire, le 7 février, pendant laquelle les joueurs congolais se sont présentés lors de l’hymne national bouche bâillonnée et la main gauche mimant un pistolet sur la tempe.
A lire :
CAN en Côte d’Ivoire : des Congolais défaits mais engagés
L’objectif était alors de profiter de l’audience de ce rendez-vous sportif au sommet pour dénoncer le silence de la communauté internationale face au drame dans l’est du pays. « Votre geste a réveillé la communauté internationale, qui s’endormait face à une agression barbare qui vise à nous humilier », a apprécié le président Félix Tshisekedi, qui a reçu dans la soirée du 12 février les Léopards, revenus de la CAN en Côte d’Ivoire après leur échec honorable en demi-finale.
Nombre de compatriotes ont cependant déploré que la réalisation de ce match n’ait pas filmé les supporters congolais en tribunes qui avaient eux-aussi des messages d’indignation à faire passer à travers leurs t-shirts et banderoles. Plusieurs internautes ont même appelé à boycotter la chaîne Canal+. « Nous ne sommes pas décideurs des images montées à l’écran », a finalement réagi la direction du média. Ce qui n’a pas empêché les manifestants de prendre pour cible, le 10 février, la boutique Canal+ située sur le boulevard du 30-Juin.
Un pasteur a-t-il aussi contribué à mettre le feu au poudre ? Au lendemain du match de la CAN, le prédicateur Paul Mukendi, condamné à huit ans de prison au Canada pour « violences sexuelles », avant de s’enfuir et de se réfugier à Kinshasa, avait, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, appelé à « assiéger les ambassades des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne… » « C’est de gros hypocrites » (sic), avait-il lancé dans un message également destiné à dénoncer la présumée inaction coupable de la communauté internationale.


"Manifestation contre l'agression à l'Est: Le ras-le-bol de l’opinion publique en raison de la passivité des chancelleries occidentales ! - 15.02.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-133077_manifestation_contre_l_agression_a_l_est_le_ras_le_bol_de_l_opinion_publique_en_raison_de_la_passivite_des_chancelleries_occidentales.html


"Le gouvernement dénonce un plan visant à opposer "des Congolais entre eux mais aussi avec certains pays amis" - 14.02.2024
= https://actualite.cd/2024/02/14/le-gouvernement-denonce-un-plan-visant-opposer-des-congolais-entre-eux-mais-aussi-avec


"
"

"DECRY INFOS 15.02.24 FATSHI-KABILA BIENTÔT BATAILLE FINALE. EST, GOMA VA TOMBER, LE POURQUOI ?"


"GUERRE A L'EST, DES NOMS SONT CITÉS,INDIA OMARI TACLE  BEMBA ET KABUYA - 16.02.24"


"BA PROPOS YA MA DENISE, PERO LUWALA AYE NA BA RÉVÉLATIONS TROUBLANTES, INTERDIT DE PLEURER - 16.02.24"


"JOHN KABAMBA: MA DENISE ASENGA BA CONGOLAIS PARDON. ATOMBOKELI BA PARLEMENTAIRES. FELIX ANDIMI DIALOGUE - 16.02.24"


"URGENT MA DENISE EN DIRECT DU RWANDA, MAKILA EGANGI. FATSHI TRAHI ? RDC VENDU ? 16.02.24" vu





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Dernière édition par ndonzwau le Mar 20 Fév - 22:57, édité 2 fois

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PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Empty Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.

Message  ndonzwau Sam 17 Fév - 21:58


Curieusement lorsque des observateurs avisés des violences de l'Est de la RDC, à quelques niveaux ils se trouvent, officiels ou simples participant dessinent des pistes de solutions, quasiment personne d'entre eux ne commette dans le sens d'une réponse militaire. Qu'est-ce donc ?

Qu'est-ce donc alors qu'aucun  doute l'escalade violente qui ravive les tensions et envenime une situation  compliquée vient essentiellement d'un groupe connu, le M23 que soutient le Rwanda, il est même documenté dans les différentes flambées la présence sur place au Congo de l'armée rwandaise (RDF).  Les nombreux autres groupes armés dont les les ADF, la CODECO et subsidiairement les FDLR complètent ce tableau macabre.  Pourquoi alors une solution militaire toute indiquée contre ceux qui nous font la guerre est peu envmais envisagée ?

Et c'est parce que la guerre même défense légitime paraî ttoujours plus dangereuse que la négociation ou c'est parce que les rapports de forces entre belligérants feront qu'à terme aucun camp ne vaincra véritablement l'autre ? N'empeche que laisser directement impunis les fauteurs des gravers troubles sans les neutraliser militairement paraît comme une faiblesse coupable.

Entre-temps il y'a le fait que les autorités Congolaises elles-mêmes avaient lancé des pourparlers avec certains de ces groupes pour tenter de trouver une solution pacifique ;  un pari helas loin d’être gagné sans doute entre autres parce le M23 en avait été écarté et surtout parce que les pays voisins combien parties prenantes d'une  manière ou d'une autre ne s'impliquent pas sincèrement ayant des agenda divergents dont particulièrement prédateurs opportunistes du juteux butin de l'Est de la RDC.

L'histoire récente démontré ainsi que les piliers de l'insécurité que sont entre autres le Rwanda et l'Ouganda sont toujours arrivés à boycotter quelque part tous les accords de paix mais en même temps celle-ci n'est pas possible sans un minimum d'honnêteté de Kagame, Museveni... en sachant que la détestation du Rwanda est devenue une haine partagée par tous les Congolais en même que l'épine qui fausse toute solution est aussi et même surtout la faiblesse de l'État et de l'armée Congolaise.

Tshisekedi qui a promis à Kagame les foudres de son armée à la moindre escarmouche ne lui a pas encore déclaré la guerre malgré les bombes meurtrières sur Goma ; que faire alors ???



"Après le bombardement de l’aéroport de Goma, la RDC accuse le Rwanda - 17.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1538307/politique/rdc-au-moins-une-bombe-a-explose-a-laeroport-de-goma/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240217-rdc-l-a%C3%A9roport-de-goma-attaqu%C3%A9-l-arm%C3%A9e-congolaise-accuse-le-rwanda


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: extermination des populations et pillages des ressources de la RDC -17/02/2024 - 08:17

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20240217-%C3%A0-la-une-extermination-des-populations-et-pillages-des-ressources-de-la-rdc

"« On ne congolise pas des Congolais ». Entretien exclusif avec Corneille Nangaa - 17 février
= https://afrique.lalibre.be/78725/on-ne-congolise-pas-des-congolais/

"


"DECRY INFOS 17.02.24 VÉRITÉ DE NYAKERU : EST DU PAYS VENDU. A.KABUYA, PLAN DE FATSHI POUR ANÉANTIR L'USN"


"Tribune du 16 février 2024 : Peuple Congolais, organisons-nous, le pouvoir est dans la rue"




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Message  ndonzwau Mar 20 Fév - 21:40


"DECRY INFOS 19.02.24 EST, FATSHI AU BOUT DU MUR. FARDC, MILICES, MERCENAIRES, LES ÉLÉMENTS D'UNE FIN  PROCHE"






"La société civile de Masisi alerte sur l'exploitation illicite des minerais de Rubaya par les M23 - 24/02/2024 -
= https://www.radiookapi.net/2024/02/25/actualite/societe/la-societe-civile-de-masisi-alerte-sur-lexploitation-illicite-des

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Message  ndonzwau Mer 28 Fév - 18:29

LE FAMEUX ACCORD SIGNÉ PAR L'UE ETLE RWANDA SUR LES MINERAIS STRATÉGIQUES CONTINUE A FAIRE DU BRUIT DANS LE LANDERNEAU POLITIQUE CONGOLAIS JUSQU'À UNE VISITE IMPROVISÉE(?) DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN BELGIQUE. L'UE AURAIT SIGNÉ DES ACCORDS INAMICAUX, CLAMENT LES DIRIGEANTS CONGOLAIS, MAIS DEPUIS QUAND LES RELATIONS ENTRE ETATS SE BASENT SUR L'AMITIÉ ?

C'est vrai cet accord grève lourdement le potentiel de l'expxloitation miniere de la RDC dans la mesure où il amènera le Rwanda à exploiter davantage ses minerais et où la prospérité ainsi acquise par le Rwanda favorisera la position d'un pays agresseur mais l'enjeu c'est aussi pour le Congo d'aiguiser ses atouts pour améliorer sa gouvernance économique.

L'UE se défend en alleguant que l'un des principaux objectifs du protocole d’accord sur les matières premières critiques signé avec le Rwanda est de soutenir l’approvisionnement, la production et la transformation durables et responsables des matières premières. Et l’objectif est d’accroître la traçabilité et la transparence et de renforcer la lutte contre le trafic illégal de minerais.”, mais cela n'e les empêche de s'adresser au vrai propriétaire plutôt qu'au receleur.

Nous avons raison de dénoncer et de nous indigner du pillage du Rwanda sur nos richesses mais davantage nous devons avoir honte qu'ill le fasse à notre barbe, cela démontre combien nous sommes fragiles.
Qu'avons-nous fait et que prévoyons nous de faire et pour contrer cette cabale et pour mettre plus d'ordre dans notre exploitation minière ?
Voilà la seule interrogation qui vaille et sa réponse la priorité de notre action plutôt que de passer le temps à condamner l'UE !!!



"Bruxelles : tête à tête entre Félix Tshisekedi et le Premier ministre belge Alexander Decroo - 28.02.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134067_bruxelles_tete_a_tete_entre_felix_tshisekedi_et_le_premier_ministre_belge_alexander_decroo.html

PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Decroo_fatshi_24_233_jpeg_711_473_1

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a été reçu ce mercredi 28 février 2024, à Bruxelles par le Premier ministre belge Alexander Decroo.

Selon la presse présidentielle, les deux personnalités ont eu un tête à tête pendant plusieurs minutes sur le dossier relatif à l'Union européenne et le Rwanda.
«Les relations avec l'Union Européenne figurent aussi au centre des échanges, car la Belgique exerce pour 6 mois la présidence tournante du Conseil européen», a annoncé la presse présidentielle.
Et de poursuivre : «En dehors du tête-à-tête de cette matinée, le Président Félix Tshisekedi et son hôte tiendront une séance de travail avec leurs délégations respectives».
Le Chef de l'État congolais sera également reçu par le Roi belge où ils vont échanger sur la situation qui prévaut à l'Est de la RDC, avec l'avancée des rebelles rwandais du M23.[/size]



"« L’Union européenne se rend complice du pillage de nos ressources et de l’agression du Rwanda » (Christophe Lutundula) - 28.02.2024
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/02/27/rdc-l-union-europeenne-se-rend-complice-du-pillage-de-nos-ressources-et-de-l-agression-du-rwanda_6218905_3212.html

"Minerai : la RDC critique un protocole d'accord signé entre Bruxelles et le Rwanda - 23 FÉV. 2024
= https://information.tv5monde.com/afrique/minerais-la-rdc-critique-un-protocole-daccord-signe-entre-bruxelles-et-le-rwanda-2711336?amp

"Coopération : quatre envoyés spéciaux de l’Union européenne dépêchés à Kinshasa - 28.02.2024
= https://acp.cd/nation/cooperation-quatre-envoyes-speciaux-de-lunion-europeenne-depeches-a-kinshasa/

"Guerre à l'Est de la RDC : "Les minerais sont le moteur de cette crise" - 28.02.2024
= https://information.tv5monde.com/afrique/guerre-lest-de-la-rd-congo-les-minerais-sont-le-moteur-de-cette-crise-2711568

"La RDC s’insurge contre un protocole d’accord entre l’UE et le Rwanda - 23.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1540652/economie-entreprises/la-rdc-sinsurge-contre-un-protocole-daccord-entre-lue-et-le-rwanda/

"Un accord de coopération Rwanda-UE sur les matières premières, dénoncé en RDC, défendu par Bruxelles - 22.02.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240222-un-accord-de-coop%C3%A9ration-rwanda-ue-sur-les-mati%C3%A8res-premi%C3%A8res-d%C3%A9nonc%C3%A9-en-rdc-d%C3%A9fendu-par-bruxelles

"L'Union européenne se défend après un accord de coopération controversé sur l'exploitation de minerais stratégiques avec le Rwanda
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/lunion-europ%C3%A9enne-se-d%C3%A9fend-apr%C3%A8s-un-accord-de-coop%C3%A9ration-controvers%C3%A9-sur-lexploitation-de-minerais-strat%C3%A9giques-sign%C3%A9-avec-le-rwanda/

"AFRIQUE/R.D. CONGO- Cardinal Ambongo : "L'accord minier "durable" entre le Rwanda et l'UE concerne des ressources pillées dans notre pays"
- 27 février 2024

= https://www.fides.org/fr/news/74772-AFRIQUE_R_D_CONGO_Cardinal_Ambongo_L_accord_minier_durable_entre_le_Rwanda_et_l_UE_concerne_des_ressources_pillees_dans_notre_pays

"ENUCoup de colère du président congolais contre un accord Europe-Rwanda : "c’est comme si l’UE nous faisait la guerre par procuration"
.= https://www.rtbf.be/article/coup-de-colere-du-president-congolais-contre-un-accord-europe-rwanda-cest-comme-si-lue-nous-faisait-la-guerre-par-procuration-11334781


"Accord UE-Rwanda : bal des hypocrites - 26/02/2024
= https://www.mbokamosika.com/2024/02/accord-ue-rwanda-bal-des-hypocrites.html

"UNERDC : Félix Tshisekedi promet de contrecarrer l’accord UE-Rwanda sur les minerais stratégiques - 23.02.2024
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-felix-tshisekedi-promet-de-contrecarrer-laccord-ue-rwanda-sur-les-minerais-strategiques/

"Accord avec Rwanda: l’UE clarifie sa position “l’objectif est d’accroître la traçabilité et la transparence et de renforcer la lutte contre le trafic illégal des minerais " - 28.02.2024
= https://actualite.cd/2024/02/28/accord-avec-rwanda-lue-clarifie-sa-position-lobjectif-est-daccroitre-la-tracabilite-et

"
Agression Rwandaise : "le silence" et "l'inaction" de la communauté internationale frisent nettement la complicité, dénonce Fridolin Ambongo qui n'arrive pas à digérer l'accord UE et le Rwanda - 25.02.2024

= https://actualite.cd/2024/02/25/agression-rwandaise-le-silence-et-linaction-de-la-communaute-internationale-frisent


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Message  ndonzwau Ven 1 Mar - 16:12

MERCI DE ME PERMETTRE UNE PARENTHÈSE SUR CE SUJET SUR LES PISTES DE SOLUTIONS A NOS FAILLES DE GOUVERNANCE ET PARTICULIÈREMENT CELLE QUI FAIT DURER L'INSÉCURITÉ DANS L'EST DU PAYS !!!

Nous nous plaignons de l'infiltration de nos institutions et surtout de notre armée par les sujets à double loyauté qui les ont particulièrement inondées lors des brassages et mixages passés. Aujourd'hui encore des trahisons sont régulièrement découvertes au sein de l'armée au point où le pouvoir est revenu sur la peine de mort pour les coupables.

En réalité donc les malins ennemis du pays continuent avec les mêmes méthodes leur plan de sape du pays...
Tenez savez-vous qui composent le bureau de l'informateur Kabuya ?
1.le bien connu CLAUDE NYAMUGABO, mwanyamulenge de son état ;
2. un certain MODERO NSIMBA, venu du Kongo Central sans crier gare dont l''ascendance TUTSIE RWABDAISE et connue ;
3, le député aujourd'hui quasi-célèbre ELIEZER TAMBWE dont il se murmure que sa femme est TUTSI BURUNDO-RWANDAISE ; aujourd'hui elle vivrait à Boston aux Usa avec des tutsi bien organisés.

Je sais, on va m'accuser d'incitation à labhaine tribale, de chasse aux sorcières, de divisioniste mais comprenez-vous cette association, croyez-vous qu'elle n'est que fortuite ?
Méfiez-vous et surtout nos dirigeants devront ouvrir l'œil et agir à temps, la meilleure défense c'est l'attaque au bon moment, les malins préparent leurs coups bien à l'avance, quand on le découvre il est souvent bien tard.
A bon entendeur....


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Message  ndonzwau Dim 3 Mar - 13:12

REVENONS AU FAMEUX ACCORD SIGNÉ ENTRE L'UE ET LE RWANDA SUR L'EXPLOITATION DES MINERAIS DE STRATEGIQUES SUR FOND DE PILLAGE RWANDAIS DES MINERAIS DU CONGO.. IL A PROVOQUÉ CHEZ LES CONGOLAIS MAIS AUSSI EN OCCIDENT DE NOMBREUSES RÉACTIONS QUI D'AILOEURS SE POURSUIVENT. EN VOICI QUELQUES UNES !

Permettez-moi quand-même de rappeler mon avis plutôt nuancé sur ce sujet : si je regrette que l'UE n'ait pas fait trop cas de la provenance totale des minerais je ne me berce pas non plus de l'illusion de ne pas voir que les Etats travaillent d'abord pour leurs intérêts plutôt que par de bons sentiments. L'UE est une institution autonome qui a privilégié ici ses objectifs economiques ; d'ailleurs il se justifie que son accord luttera pour la traçabilité des minerais.

Plus sérieusement mon avis se base sur trois éléments :
1. La région de l'Est de la RDC regorge des minerais juteux pour l'UE et le monde on ne changera pas la géographie ;
2. La réalité est que la RDC souffre d'un déficit de gouvernance qui explique que l'UE préfère commercer avec un leadership crédible plutôt qu'avec celui faible d'un Tshisekedi. C'est donc à nous de nous mobiliser pour protéger nos frontières et nos minerais plutôt que les abandonner aux appétits du Rwanda.
3. Que nous devons alors faire, au lieu d'aller pleurnicher à Bruxelles notre PR ferait mieux d'agir concrètement pour empêcher Kagame d'entrer chez-nous fût-il via un mouvement rebelle le M23 qui tue les nôtres. Et commencer une guerre dissuasive quitte à permettre la négociation à nos conditions serait un signe sérieux !



"UE : Maria Arena appelle à construire un partenariat avec le Rwanda et la RDC « basé sur la stabilité et le développement de la région » - 02.03.2024
= https://afriquactu.net/2024/03/01/ue-maria-arena-appelle-a-construire-un-partenariat-avec-le-rwanda-et-la-rdc-base-sur-la-stabilite-et-le-developpement-de-la-region/

"L’UE envoie un signal troublant tendant à sacrifier ses principes fondamentaux au nom de ses intérêts économiques (CNPAV) - 02.03.2024
= https://www.tsieleka.com/2024/03/01/rdc-lue-envoie-un-signal-troublant-tendant-a-sacrifier-ses-principes-fondamentaux-au-nom-de-ses-interets-economiques-cnpav/


"Accord UE- Rwanda : Martin Fayulu accuse la Commission de l’UE de se distinguer par la politique de deux poids, deux mesures - 02.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134204_accord_ue_rwanda_martin_fayulu_accuse_la_commission_de_l_ue_de_se_distinguer_par_la_politique_de_deux_poids_deux_mesures.html

"Accord UE-Rwanda : « Cette politique renforce les dictateurs et les régimes corrompus au détriment des populations vulnérables » (CNPAV) - 02.03.2024
= https://mines.cd/accord-ue-rwanda-cette-politique-renforce-les-dictateurs-et-les-regimes-corrompus-au-detriment-des-populations-vulnerables-cnpav/
,= https://www.tsieleka.com/2024/03/01/rdc-lue-envoie-un-signal-troublant-tendant-a-sacrifier-ses-principes-fondamentaux-au-nom-de-ses-interets-economiques-cnpav/

"RDC : 100 organisations de la société civile environnementale appellent l'UE à résilier son accord avec le Rwanda - 01.03.2024
= https://actualite.cd/index.php/2024/03/01/rdc-100-organisations-de-la-societe-civile-environnementale-appellent-lue-resilier-son


"L’Avenir : "La Belgique dit non à l’accord Rwanda-UE sur les mines "29/02/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/02/29/actualite/revue-de-presse/lavenir-la-belgiq CTue-dit-non-laccord-rwanda-ue-sur-les-mines

"Accord Rwanda-UE : l’Union européenne se justifie suite au tollé - 29 février 2024
= https://yop.l-frii.com/accord-rwanda-ue-lunion-europeenne-se-justifie-suite-au-tolle/

"L'Union européenne se défend après un accord de coopération controversé sur l'exploitation des minerais stratégiques avec le Rwanda - 27.02.2024-
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/lunion-europ%C3%A9enne-se-d%C3%A9fend-apr%C3%A8s-un-accord-de-coop%C3%A9ration-controvers%C3%A9-sur-lexploitation-de-minerais-strat%C3%A9giques-sign%C3%A9-avec-le-rwanda/

"La RDC accuse l'Union européenne de piller ses ressources naturelles suite à la signature d'un accord sur l'exploitation de minerais stratégiques avec le Rwanda - 26.02.2024
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/la-rdc-accuse-lunion-europ%C3%A9enne-de-piller-ses-ressources-naturelles-suite-%C3%A0-la-signature-dun-accord-sur-lexploitation-de-minerais-strat%C3%A9giques-avec-le-rwanda/


"Coup de colère du président congolais contre un accord Europe-Rwanda : "c’est comme si l’UE nous faisait la guerre par procuration" - 24.02.2024
= https://www.rtbf.be/article/coup-de-colere-du-president-congolais-contre-un-accord-europe-rwanda-cest-comme-si-lue-nous-faisait-la-guerre-par-procuration-11334781
= https://www.congoindependant.com/caricature-le-controverse-protocole-daccord-sur-les-minerais-entre-lue-et-rwanda/

"Le Dr Mukwege dénonce le cynisme de l’accord UE-Rwanda sur les minerais - 22 février 2024
= https://acp.cd/nation/le-dr-mukwege-denonce-le-cynisme-de-laccord-ue-rwanda-sur-les-minerais/
= https://panzifoundation.org/fr/dr-mukwege-accord-ue-rwanda/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2024/02/22/accord-ue-rwanda-denis-mukwege-denonce-le-cynisme-et-le-double-standard-des-institutions-europeennes.html/156311/

"L'UE et le Rwanda signent un protocole d'accord sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières - 19.02.2024
= https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_24_822
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240222-un-accord-de-coop%C3%A9ration-rwanda-ue-sur-les-mati%C3%A8res-premi%C3%A8res-d%C3%A9nonc%C3%A9-en-rdc-d%C3%A9fendu-par-bruxelles
= https://amp.dw.com/fr/rwanda-ue-rdc-minerais-cooperation-economie-accord/a-68329866

"La RDC s’insurge contre un protocole d’accord entre l’UE et le Rwanda - 23.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1540652/economie-entreprises/la-rdc-sinsurge-contre-un-protocole-daccord-entre-lue-et-le-rwanda/


"[Agression rwandaise: « La Belgique envisage la mise en œuvre des sanctions contre le Rwanda », Andre Flahaut - 04.03.2024
= https://topcongo.live/articles/la-belgique-envisage-la-mise-en-oeuvre-des-sanctions-contre-le-rwanda-flahaut

"Équilibriste, Bruxelles fait semblant de condamner le Rwanda - 29.02.2024
= https://ouragan.cd/2024/02/equilibriste-bruxelles-fait-semblant-de-condamner-le-rwanda
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134111_matieres_premieres_un_depute_europeen_qualifie_de_honteux_l_accord_ue_rwanda.html

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Message  ndonzwau Lun 4 Mar - 11:31


"L’ECC recommande au Président Tshisekedi d’organiser un dialogue en vue de résoudre les questions de paix, de sécurité et de la gouvernance - 03/03/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/03/03/actualite/politique/lecc-recommande-au-president-tshisekedi-dorganiser-un-dialogue-en-vue

"RDC : L’ECC exhorte le président Tshisekedi à nommer « un premier ministre d’une bonne réputation en leadership managérial » - 3 mars 2024
= https://7sur7.cd/2024/03/03/rdc-lecc-exhorte-le-president-tshisekedi-nommer-un-premier-ministre-dune-bonne

"Crise dans l'Est de la RDC : JRE/RDC dit non aux négociations avec Kagame et invite Tshisekedi à organiser un dialogue entre Congolais - 04.03.2024
= https://www.opinion-info.cd/politique/2024/03/04/crise-dans-lest-de-la-rdc-jrerdc-dit-non-aux-negociations-avec-kagame-et

"Invasion rwandaise en RDC : « la France doit geler sa coopération militaire avec le Rwanda et prendre des sanctions économiques et diplomatiques » (Mélenchon) - 04.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134255_invasion_rwandaise_en_rdc_la_france_doit_geler_sa_cooperation_militaire_avec_le_rwanda_et_prendre_des_sanctions_economiques_et_diplomatiques_melenchon.html

"

"

"

"


"URGENT! ELIEZER DEVANT LA JUSTICE, KABILA CLOUE FATSHI. RENVERSEMENT DU POUVOIR EN TÉLÉCHARGEMENT - 05.03.24"


"URGENT! LOUIS FRANCE KUZIKESA FAIT DE GAVES RÉVÉLATIONS SUR LE DEUXIÈME MANDAT DE F.TSHISEKEDI - 04.03.24"



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Message  ndonzwau Mer 6 Mar - 19:39

APRÈS LES ÉTATS-UNIS ET LA FRANCE ET APRÈS SUE KINSHASA L'AIT ACCUSÉE DE COMPOSER AVEC LE RWANDA SON AGRESSEUR ET LE RECELEUR DE PATRIMOINE MINIER, VOILÀ L'UE QUI A SON TOUR DÉNONCE CLAIREMENT LE SOUTIEN DU RWANDA AU M23....

En ma qualité de Congolais une question pas aussi innocente que cela - je ne suis pas un indéfectible supporter de notre  PR - s'impose à moi ici comme dans cette nouvelle ambiance de soutien accru au Congo qu'accompagne en même temps un certain desamour du Rwanda : qu'elle est là-dedans la part à attribuer à la diplomatie propre du président Tshisekedi ???



"RDC: l'Union européenne dénonce à son tour le soutien du Rwanda au groupe armé M23 - 06.03.2024
= https://www.rfi.fr/fr/monde/20240306-rdc-l-union-europ%C3%A9enne-d%C3%A9nonce-%C3%A0-son-tour-le-soutien-du-rwanda-au-groupe-arm%C3%A9-m23
Après les États-Unis et la France, c’est désormais au tour de l’Union européenne de dénoncer le soutien du Rwanda au groupe armé du M23 qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué de presse lundi 4 mars 2024, l’UE se dit extrêmement préoccupée par l’escalade de la violence dans cette région et par l’aggravation de la situation humanitaire.

Dans son communiqué, l’Union européenne s’inquiète de l’escalade militaire de ces derniers mois dans le Nord-Kivu, notamment de l’utilisation de missiles anti-aériens par les rebelles du M23 et de drones de combats de l’armée congolaise.
L’UE condamne la dernière offensive des rebelles du M23 autour de Sake et Goma. Et rappelle que les États ont pour obligation de cesser leur soutien aux différents groupes armés. L'organisation condamne le soutien du Rwanda au M23. Mais surtout, pour la première fois, elle exhorte Kigali à retirer immédiatement son personnel militaire de la RDC. Tout en appelant parallèlement Kinshasa et tous les acteurs régionaux à mettre fin à leur soutien aux FDLR.

Il n’y a pas de solution militaire, indique l'UE qui réaffirme son soutien aux processus de Luanda et de Nairobi qui devraient déboucher sur un dialogue politique entre la RDC et le Rwanda. Cette déclaration arrive deux semaines après celles des États-Unis et de la France qui pour la première fois ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes du sol congolais. Une reconnaissance de fait de la présence militaire rwandaise en RDC.
Elle intervient également alors que l’Union européenne est très critiquée pour avoir conclu un accord de coopération sur les matières premières avec le Rwanda.

"RDC : Le gouvernement russe approuve un projet d’accord de coopération militaire avec Kinshasa - 6 mars 2924
= https://afrique.lalibre.be/78775/rdc-le-gouvernement-russe-approuve-un-projet-daccord-de-cooperation-militaire-avec-kinshasa/


"

"




"RDC: en encourageant l’usage du mandarin et du français, la Sicomines S.A casse les barrières linguistiques et facilite le rapprochement interprofessionnel - 06.02.2024
= https://actualite.cd/2024/03/06/rdc-en-encourageant-lusage-du-mandarin-et-du-francais-la-sicomines-sa-casse-les

"Sango ya bomoko : ce qu’il faut retenir du retrait de la Monusco en RDC - 02.03.2024
= https://actualite.cd/2024/03/02/sango-ya-bomoko-ce-quil-faut-retenir-du-retrait-de-la-monusco-en-rdc

"Qatar : le président Tshisekedi et l’émir Cheikh Tamim réaffirment leur volonté de renforcer la coopération en matière d’investissements
05.03.2024

= https://actu30.cd/2024/03/qatar-le-president-tshisekedi-et-lemir-cheikh-tamim-reaffirment-leur-volonte-de-renforcer-la-cooperation-en-matiere-dinvestissements/

"Agression rwandaise : L’OIF appelée à jouer un rôle majeur
05.03.2024

= https://rtnc.cd/agression-rwandaise-loif-appelee-a-jouer-un-role-majeur/amp/


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Message  ndonzwau Mer 6 Mar - 21:49

ndonzwau a écrit: APRÈS LES ÉTATS-UNIS , LA FRANCE - ET ENTRE LES LIGNES LA RUSSIE - ET APRÈS QUE KINSHASA L'AIT ACCUSÉE DE COMPOSER AVEC LE RWANDA SON AGRESSEUR ET LE RECELEUR DE SON PATRIMOINE MINIER, VOILÀ L'UE QUI A SON TOUR DÉNONCE CLAIREMENT LE SOUTIEN DU RWANDA AU M23....

En ma qualité de Congolais une question pas aussi innocente que cela - je ne suis pas un indéfectible supporter de notre  PR - s'impose à moi ici comme dans cette nouvelle ambiance de soutien accru au Congo qu'accompagne en même temps un certain desamour du Rwanda : qu'elle est là-dedans la part à attribuer à la diplomatie propre du président Tshisekedi ???

PS L'Allemagne aussi vient de comdamner la violation de la souveraineté de la RDC par le Rwanda.



"RDC: l'Union européenne dénonce à son tour le soutien du Rwanda au groupe armé M23 - 06.03.2024
= https://www.rfi.fr/fr/monde/20240306-rdc-l-union-europ%C3%A9enne-d%C3%A9nonce-%C3%A0-son-tour-le-soutien-du-rwanda-au-groupe-arm%C3%A9-m23
Après les États-Unis et la France, c’est désormais au tour de l’Union européenne de dénoncer le soutien du Rwanda au groupe armé du M23 qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué de presse lundi 4 mars 2024, l’UE se dit extrêmement préoccupée par l’escalade de la violence dans cette région et par l’aggravation de la situation humanitaire.

Dans son communiqué, l’Union européenne s’inquiète de l’escalade militaire de ces derniers mois dans le Nord-Kivu, notamment de l’utilisation de missiles anti-aériens par les rebelles du M23 et de drones de combats de l’armée congolaise.
L’UE condamne la dernière offensive des rebelles du M23 autour de Sake et Goma. Et rappelle que les États ont pour obligation de cesser leur soutien aux différents groupes armés. L'organisation condamne le soutien du Rwanda au M23. Mais surtout, pour la première fois, elle exhorte Kigali à retirer immédiatement son personnel militaire de la RDC. Tout en appelant parallèlement Kinshasa et tous les acteurs régionaux à mettre fin à leur soutien aux FDLR.

Il n’y a pas de solution militaire, indique l'UE qui réaffirme son soutien aux processus de Luanda et de Nairobi qui devraient déboucher sur un dialogue politique entre la RDC et le Rwanda. Cette déclaration arrive deux semaines après celles des États-Unis et de la France qui pour la première fois ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes du sol congolais. Une reconnaissance de fait de la présence militaire rwandaise en RDC.
Elle intervient également alors que l’Union européenne est très critiquée pour avoir conclu un accord de coopération sur les matières premières avec le Rwanda.
= https://www.forumdesas.net/2024/03/outree-par-les-violences-perpetrees-par-le-m23-dans-lest-de-la-rdc-lue-exhorte-kinshasa-et-kigali-a-privilegier-le-dialogue/


"RDC : Le gouvernement russe approuve un projet d’accord de coopération militaire avec Kinshasa - 6 mars 2924
= https://afrique.lalibre.be/78775/rdc-le-gouvernement-russe-approuve-un-projet-daccord-de-cooperation-militaire-avec-kinshasa/


"L’Allemagne condamne la violation de la souveraineté de la RDC par le Rwanda - 08.03.2024
= https://afriquactu.net/2024/03/07/lallemagne-condamne-la-violation-de-la-souverainete-de-la-rdc-par-le-rwanda/

"RDC: en encourageant l’usage du mandarin et du français, la Sicomines S.A casse les barrières linguistiques et facilite le rapprochement interprofessionnel - 06.02.2024
= https://actualite.cd/2024/03/06/rdc-en-encourageant-lusage-du-mandarin-et-du-francais-la-sicomines-sa-casse-les

"Sango ya bomoko : ce qu’il faut retenir du retrait de la Monusco en RDC - 02.03.2024
= https://actualite.cd/2024/03/02/sango-ya-bomoko-ce-quil-faut-retenir-du-retrait-de-la-monusco-en-rdc

"Qatar : le président Tshisekedi et l’émir Cheikh Tamim réaffirment leur volonté de renforcer la coopération en matière d’investissements
05.03.2024

= https://actu30.cd/2024/03/qatar-le-president-tshisekedi-et-lemir-cheikh-tamim-reaffirment-leur-volonte-de-renforcer-la-cooperation-en-matiere-dinvestissements/

"Agression rwandaise : L’OIF appelée à jouer un rôle majeur
05.03.2024

= https://rtnc.cd/agression-rwandaise-loif-appelee-a-jouer-un-role-majeur/amp/

"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 06.0324 TSHILOMBO DANS LES BRAS DE POUTINE ? FAUT-IL CROIRE EN L'ACCORD RUSSIE-RDC ?


"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 08.03.24 TSHILOMBO NIE L'ACCORD RUSSIE-RDC ET ACCUSE LAURENT DÉSIRÉ KABILA"


"DECRY INFOS 08.03.24 ACCORD RDC-RUSSIE, FATSHI SE MET EN DANGER. EST, L'ESTOCADE"


"Choc de Trahisons : des Traîtres chez les députés du Nord Kivu, les arrestations exposent leurs  liens avec le M23/RDF - 08.03.24"




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Message  ndonzwau Dim 10 Mar - 23:08

"UNE INFO CAPITALE  : KAGAME A LUANDA OU AU CŒUR DU DIALOGUE ENTRE TSHISEKEDI ET KAGAME LA RECONNAISSANCE DE LA NATIONALITÉ CONGOLAISE DES M23 !?! ON NE PEUT EN ÉCHAPPER.
ON S'IMAGINE EN EFFET QUE QUELLES QUE SOIENT LES CONDITIONS QUE POSENT L'UN ET L'AUTRE POUR SE RENCONTRER, TSHISEKEDI ET KAGAME FINIRONT BIEN PAR AVOIR ENTRE EUX UN DIALOGUE DIRECT. ALORS L'ENJEU EST D'INVESTIR D'ORES-ET-DÉJÀ SUR SON CONTENU. QUE SERONT-ILS OBLIGÉS DE SE DIRE ?

Jusque là le dialogue à distance entre Tshisekedi et Kagame se résume chez le premier à des accusations répétées d'agresseur derriere le M23 mâtinées parfois d'anathemes méchants comme Hitler et chez le second à se défendre des menaces de son voisin et à renier sa présence derrière le M23.  Tshisekedi a fixé la condition de ne parler qu'avec Kagame et non avec le M23 mais tôt ou tard il sera bien obligé de negocier avec les deux...

Le sujet qui préoccupera les deux sera en définitive non pourquoi l'un agresse l'autre parce que la vérité des buts economiques sera difficilement avouée en public mais la question de de la nationalité des rebelles du M23. Et curieusement les deux disent la même si chose : ce sont des Congolais,  Tshisekedi l'a d'abord confirmé à la cantonade en public puis dans des avis plus sérieux ; voilà entre autres pourquoi il est prévu après la démobilisation de les cantonner en RDC et non au Rwanda.

Qu'on le veuille ou non le hic est que si Tshisekedi proclame presque la légère que les membres du M23 (facilement assimilés aux Banyamulenge,aux Banyarwanda de la CI tribu de Kagame Congolais) sont Congolais à part entière, non seulement ils ne le sont pas tous mais aussi et surtout cette reconnaissance de Tshisekedi n'agree pas l'assentiment de tous en l'absence d'un décret juridique unaniment signé et accepté. A noter que ces Banyarwanda etiquettes Congolais tireraient tout benefice de cette clarification juridique.
Légitimement beaucoup de Congolais aimeraient que le statut des membres du M23 de Congolais fasse l'objet d'un débat clair qui atteste ou pas leur nationalité au lieu de rester dans le fait accompli d'aujourd'hui, un flou juridique entretenu bêtement.

Dans la négociation, Kagame s'arrogera le beau rôle de reléguer le problème M23 à une question Congolo-Congolaise dans laquelle il n'a rien à faire
Bien sûr nous savons tous que si l'affaire Banyamulenge ne se réduisait qu'à la reconnaissance de leur nationalité Congolaise, la présence du Rwanda à l'Est ne resterait aussi longtemps pendante, elle procede des motivations plus vitales pour le Rwanda, économiques pour le coup...

Kagame aurait verbalisé son plan de paix face à Lourenço a Luanda !
Vous vous en doutez bien, il repose essentiellement sur le contentement des revendications des 'Tutsi Congolaus', mettre fin aux discours de haine contre eux, rapatrier les réfugiés Congolais dans la région, respecter les accords signés et enfin instaurer la bonne gouvernance au Congo...
Qu'en dire ?

1. Un groupe des Tutsi Congolais a déjà dénié à Kagame le rôle de représentant de l'eur communautés et d'interpréte de leur cause ; c'est un détail mais il dit quelque chose...
2. Plus généralement le constat que fait Kagame de la situation de ces Banyarwanda Congolais est très orienté : si discours de haine il y'a au Congo il faut savoir que le pays compte près de 400 tribus qui peuvent présenter des différends entre eux, il est caricatural sinon inexact de voir cette minorité plus discriminée que d'autres. Et quels sont ces accords signés qui ne sont pas respectés sinon l'intégration et la réintégration civile et militaire des M23 en RDC ? Je crains que l'application de cette clause fasse problème au vu des tensions actuelles.
3. Kagame s'ingere dans les affaires du Congo en y exigeant la bonne gouvernance ; le problème n'est pas que la RDC n'ait pas besoin d'une bonne gouvernance mais de quel droit Kagame le réclame pour son voisin, la démocratie va-t-elle à merveille au Rwanda ?

Personnellement j'ai déjà évoqué ici les tâtonnements inacceptables de Kinshasa dans son solutionnement de la paix à l'Est du pays. Présence et pression concrètes de nos dirigeants sur place notamment pour neutraliser nosvtraitres et nécessité d'une approche qui passe par des atouts militaires avant toute négociation !!!



"Crise rwando-congolaise : Paul Kagame chez le médiateur João Lourenço - 11.03.20240
= https://afriquactu.net/2024/03/11/crise-rwando-congolaise-paul-kagame-chez-le-mediateur-joao-lourenco/
Près de deux semaines après son entretien avec son homologue congolais Félix Tshisekedi, à Luanda, le président angolais et médiateur dans la crise rwando-congolaise João Lourenço, reçoit ce lundi 11 mars le président rwandais Paul Kagame. Les échanges porteront sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, où opère l’armée rwandaise (RDC) aux côtés de la milice M23.

Médiateur désigné par l’Union africaine (UA), le chef de l’Etat angolais multiplie ses efforts pour obtenir un dialogue entre Tshisekedi et Kagame. Le 27 février à Luanda, le président congolais avait donné son accord de principe. Il a cependant conditionné le début des discussions par « le retrait immédiat des troupes militaires rwandaises du territoire congolais, la cessation des hostilités au front et le cantonnement des rebelles du groupe terroriste M23 »
Favorable à une solution politique dans le cadre notamment du processus de Luanda, Paul Kagame pourrait, lors de son tête-à-tête avec João Lourenço, réitérer la position de son gouvernement appelant la RDC à répondre aux préoccupations du M23 qui, avec le soutien des RDF, étend sa zone d’influence. Dans une correspondance adressée à l’Union africaine, Kigali a affirmé qu’il est disposé « à jouer son rôle en soutenant une résolution pacifique du conflit en RDC »

Le déplacement de Kagame à Luanda intervient au moment où les combats font rage au Nord-Kivu. La coalition M23-RDF a pris le contrôle de plusieurs localités dans le territoire de Rutshuru, occasionnant un déplacement massif des populations civiles


"Est de la RDC : le plan de paix de Paul Kagame - 12.03.2024
= https://afriquactu.net/2024/03/11/est-de-la-rdc-le-plan-de-paix-de-paul-kagame/

PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Paul_kagame_chez_joao_lourenco_24_png_711_473_1

Il faut une solution politique, insiste le président rwandais. Considéré par les autorités congolaises comme le « parrain » du M23, une milice prétendant défendre les droits des Tutsi, Paul Kagame est convaincu que seul le dialogue permettra de s’attaquer aux profondes de l’instabilité dans l’Est de la RDC. A Luanda où il a été reçu lundi 11 mars par le médiateur João Lourenço, l’homme fort de Kigali a présenté le plan qui, selon lui, permettra de restaurer une paix durable.

Depuis 1996, le conflit armé dans l’Est de la RDC a fait plus de six millions de morts, selon l’ONU. La résurgence du M23, fin 2021, avec le soutien de l’armée rwandaise, a provoqué le déplacement de plus de sept millions de personnes. Les appels à la cessation des hostilités sont ignorés, la coalition M23-RDF continue conquérir des territoires au Nord-Kivu.
Lire aussi :  Au Parlement fédéral belge, Muzito plaide pour des négociations directes entre les multinationales et la RDC "sans passer par le Rwanda"

PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Kagame_chez_joao

Pour parvenir à une paix durable, Paul Kagame appelle à s’attaquer aux causes profondes du conflit. Il s’agit, selon lui, de répondre aux revendications des « Rwandophones congolais », mettre fin aux « discours de haine » contre les Tutsi, rapatrier les réfugiés congolais vivant dans la région, respecter les accords signés et instaurer la bonne gouvernance en RDC.
« Le président Kagame et le président Lourenço ont eu une discussion bilatérale sur la situation sécuritaire en RDC. Les chefs d’État ont convenu des étapes clés pour s’attaquer aux causes profondes du conflit et de la nécessité de maintenir les processus de Luanda et de Nairobi pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région », rapporte la présidence rwandaise.
Il faut surtout, a insisté Paul Kagame, que la RDC « mette fin à son soutien aux FDLR ». Pour Kigali, ce dossier est une priorité, une « exigence non négociable ».

PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Plan_de_paix_pour_paul

À l’heure actuelle, rien ne rassure que les présidents Tshisekedi et Kagame pourraient se rencontrer dans les prochains jours pour discuter de ce conflit. Mais la médiation reste optimiste.

« Le président João Lourenço a développé une action diplomatique intense, sur mandat de l’Union africaine, pour rapprocher les dirigeants de la République démocratique du Congo et du Rwanda, avec pour grand objectif la pacification de l’Est de la RDC, région où agit la guérilla du M23, une La force insurrectionnelle que Kinshasa affirme bénéficier du soutien rwandais », a indiqué la présidence angolaise à l’issue du tête-à-tête Lourenço-Kagame
Le président congolais, Félix Tshisekedi, lors de son échange avec João Lourenço à Luanda, le 27 février, avait conditionné le dialogue avec le Rwanda par « le retrait du territoire congolais de l’armée rwandaise, la cessation des hostilités et le cantonnement des rebelles du M23 ».

"Guerre à l’Est : Paul Kagame distrait Joao Lourenço - 12.03.2024
= http://www.latempete.info?p=65596

"Luanda : Paul Kagame accepte de rencontrer Félix Tshisekedi - 11.03.2024
= https://www.radiookapi.net/2024/03/11/actualite/politique/luanda-paul-kagame-accepte-de-rencontrer-felix-tshisekedi

"Possible rencontre Tshisekedi-Kagame: mais de quoi vont-ils parler et sur quoi peuvent-ils s'entendre ? - 12.03.2024
= https://ouragan.cd/2024/03/possible-rencontre-tshisekedi-kagame

"[Le président Félix Tshisekedi serait prêt à rencontrer Paul Kagame, à certaines conditions - 13.03.2024
= https://www.radiookapi.net/2024/03/11/actualite/politique/luanda-paul-kagame-accepte-de-rencontrer-felix-tshisekedi

"Est de la RDC : l’Angola évoque une possible rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi - 12.03.2024
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/12/est-de-la-rdc-l-angola-evoque-une-possible-rencontre-entre-paul-kagame-et-felix-tshisekedi_6221546_3212.html

"APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] Tshisekedi - Kagame : vers une nouvelle rencontre ? - 14/03/2024

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20240314-vos-r%C3%A9actions-tshisekedi-kagame-vers-une-nouvelle-rencontre[/color][/size][/b]

« La grande manipulation de Paul Kagamé » – 4 questions à Françoise Germain-Robin et Deo Namujimbo - 19 juillet 2023
= https://www.iris-france.org/177125-la-grande-manipulation-de-paul-kagame-4-questions-a-francoise-germain-robin-et-deo-namujimbo/
Le point de vue de Pascal Boniface[/size]
Deo Namujimbo est journaliste et écrivain franco-congolais, Françoise Germain-Robin est ex-grand reporter à l’Humanité. Ils répondent à mes questions à l’occasion de la parution de « La grande manipulation de Paul Kagame » aux éditions Arcane 17.[/size]

Comment expliquer que Paul Kagamé continue de garder une excellente image dans les médias français ? 
Françoise Germain Robin : Il est tout à fait clair que Paul Kagamé a acquis un statut de héros en 1994 lorsqu’il a pris le pouvoir à Kigali, en mettant fin au génocide des Tutsi et en chassant du pays les génocidaires du « hutu-power ». Il est apparu comme un sauveur, une sorte de chevalier sans peur arrivant d’Ouganda à la tête de sa jeune armée pour chasser les méchants. Depuis lors, sa gestion du pays a été magnifiée par la presse. Et il bénéficie, un peu comme Israël, d’un capital de sympathie mêlée de culpabilité face au génocide, qui rend quasiment impensable de le critiquer. Peu de journalistes ont suivi les exactions de son armée en République démocratique du Congo (RDC) où elle a pourchassé et massacré des dizaines de milliers de réfugiés hutus, et aussi, pas mal de Congolais. Le fait qu’il ait aidé Laurent-Désiré Kabila à chasser le vieux dictateur Mobutu, dont tout le monde voulait se débarrasser, a fait oublier tout le reste. Et depuis lors, il a réussi à donner une image rassurante de son pays : stabilité, reconstruction, modernisation jusqu’à faire de Kigali la capitale ultramoderne d’une « start-up nation » que l’on donne en exemple dans une Afrique qui va globalement plutôt mal ! Seuls quelques journalistes anglo-saxons comme Michela Wrong, Judi Rever, Stephen Smith ont montré l’envers du décor, à savoir l’élimination de toute opposition y compris par le crime, la répression sans pitié et la misère cachée d’une immense majorité de la population, sans parler des sanglantes ingérences armées chez les voisins, notamment en RDC. Cela commence juste à bouger un peu depuis qu’il est établi que Kagame est derrière les exactions de la milice M23 dans ce pays dont elle occupe plusieurs localités. D’ailleurs, plusieurs ouvrages, en plus du nôtre, sont parus ce printemps pour dénoncer cette situation et briser le silence.

Pourquoi l’immense RDC est en position d’infériorité face au petit Rwanda ?[/size]
FGR : Je veux juste dire que le « petit Rwanda » est doté d’une armée puissante, bien entrainée, disciplinée. Elle est bien armée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et depuis peu aussi la France. L’Union européenne participe aussi à son financement. En ce qui concerne « l’immense RDC », je laisse Déo répondre.
Deo Namujimbo : Si le Rwanda est petit, son armée ne l’est pas, elle qui se permet de « louer » des milliers de supplétifs aux forces de maintien de la paix dans plusieurs pays africains, et même à Total Énergies au Mozambique. Tout en clamant hypocritement qu’elle est en RDC pour chasser les génocidaires des FDLR … depuis 25 ans ! Elle bénéficie depuis longtemps du soutien logistique et stratégique des États-Unis et de la Grande-Bretagne et elle est fortement soupçonnée de participer au pillage des minerais en RDC. De plus la RDC n’a pas d’armée à proprement parler, dirigée par des officiers affairistes pour la plupart mis en place par le Rwanda, des soldats mal payés et démotivés, sans aucune abnégation pour la cause nationale ni amour de la patrie. Les soldats congolais sont en permanence préoccupés par la survie de leurs familles, ce qui ne leur laisse pas le temps de penser à la défense de la patrie. La RDC a été sous embargo du conseil de sécurité de l’ONU sur les armes pendant plus de 20 ans, comme pour l’empêcher de se défendre.  Un embargo qui vient juste d’être partiellement levé en mars

L’image de Kagame est-elle plus atteinte aux États-Unis qu’en France ?[/size]
FGR : Nous montrons dans ce livre que les États-Unis ont toujours été les soutiens fidèles et très actifs de Paul Kagamé, qu’ils l’ont aidé à prendre le pouvoir depuis l’Ouganda, pays anglophone qui était leur plaque tournante dans la région. Soutien que dénonce par exemple la sénatrice Cynthia McKinney dans une lettre au président Bush que nous reprenons dans notre livre. Kagame était « l’enfant chéri » de Bill Clinton qui continue d’agir au Rwanda à travers sa fondation, accusée de participer au pillage des ressources du pays voisin. Il a fallu que les incursions de l’armée rwandaise et ses exactions deviennent insoutenables dans la deuxième guerre du Congo (1998-2002), pour que Washington fronce les sourcils. Barack Obama en revanche s’est fâché et a coupé l’aide militaire au Rwanda en 2012, quand, déjà, le M23 occupait l’est du Congo. Cette sanction a conduit au retrait de la milice. Depuis qu’elle est revenue, il y a un an, les États-Unis ont bien demandé à Kagamé de ne plus la soutenir, mais l’avertissement n’a été suivi d’aucune sanction. En revanche, l’arrestation et le procès de Paul Rusesabagina, le héros du film « Hôtel Rwanda », entre temps devenu citoyen américain et opposant à Kagamé, a sérieusement perturbé les relations américano-rwandaises et abîmé l’image du Rwanda et de son chef suprême aux États-Unis. Même s’il a été libéré en mars.[/
DN : Au même moment, la France et l’UE, tout en condamnant cette complicité avec le M23, octroient 20 millions d’euros à Kagame !

Comment mettre fin au pillage de la RDC ?
FGR : Il faudrait d’abord que la RDC retrouve sa souveraineté. Ce n’est pas simple, vu l’état de l’armée, comme l’a dit Déo. Le président Tshisekedi en est tellement conscient qu’il fait appel à des armées d’autres pays africains (Kenya, Angola, Burundi) pour faire face au M23 ! Il faudrait aussi que les puissances qui soutiennent le Rwanda cessent de le faire et cessent aussi de faire semblant de ne pas voir ce qui se passe. Il y a peu de chance que cela arrive, car ce sont eux qui sont finalement les bénéficiaires du pillage des minerais comme le cobalt, le coltan ou le lithium dont leurs industries ont besoin et qu’ils obtiennent ainsi à bas prix.
DN : Pour finir, bien des Congolais, notamment les fonctionnaires et les hommes d’affaires, devraient cesser de profiter de la situation pour s’enrichir honteusement au détriment de la criante majorité de la population. En résumé, les Congolais en général, au pays et dans la diaspora, de plus en plus conscients de la trahison de leurs élites, manifestent le besoin de changement, mais ont besoin de dirigeants responsables et de moyens pour changer les choses.

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134625_rencontre_fatshi_kagame_des_congolais_divises.html



"ACTUALITÉ DÉCRYPTÉE 10.03.24 FABIEN KUSUANIKA REÇOIT PATRICK MBEKO"





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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Empty Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.

Message  ndonzwau Dim 24 Mar - 12:46

DES DÉPÊCHES EN VRAC...


"SADC : un sommet extraordinaire sur la situation sécuritaire en RDC - 21.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134898_sadc_un_sommet_extraordinaire_sur_la_situation_securitaire_en_rdc.html

PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. Hakainde_hichilema_president_zambien_sadc_24_jpg_711_473_1
Hakainde Hichilema, président de la Zambie

Un sommet extraordinaire de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) aura lieu le samedi 23 mars à Lusaka, en Zambie, indique un communiqué de ladite organisation, rendu public le mercredi 20 mars 2024. Selon ce document, ce sommet aura comme ordre du jour la situation sécuritaire dans la région de la SADC, particulièrement dans l’Est de la République démocratique du Congo et à Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique.

Dans cette optique, le sommet recevra une mise à jour sur les progrès des missions de la SADC, à savoir la SAMIDRC et la SAMIM qui ont été déployées pour soutenir les gouvernements de la RDC et du Mozambique afin de restaurer la paix et la stabilité et d'ouvrir la voie au développement durable.
Ce sommet sera dirigé par le président de la Zambie, Hakainde Hichilema, en sa qualité du numéro 1 de l'organe de la SADC sur la coopération politique, défense et sécurité.
La mission de SADC en RDC (SAMIDRC) a été déployée le 15 décembre 2023, en vue de soutenir le gouvernement congolais dans ses efforts de rétablir la paix et la sécurité dans l'Est du pays, où sévissent des groupes armés.
Le déploiement de la SAMIDRC a été approuvé par le sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la SADC, le 8 mai 3023, à Windhoek, en Namibie, en tant que réponse régionale à l'instabilité et à la détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.

"Lusaka: Felix Tshisekedi participe au sommet de la SADC sur la sécurité dans l’Est de la RDC - 23/03/2024 -
= https://www.radiookapi.net/2024/03/23/actualite/securite/lusaka-felix-tshisekedi-participe-au-sommet-de-la-sadc-sur-la-securite
= https://actualite.cd/2024/03/21/sadc-la-situation-securitaire-dans-lest-de-la-rdc-au-centre-du-sommet-extraordinaire-de
= https://www.radiookapi.net/2024/03/21/actualite/revue-de-presse/forum-des-sadc-un-sommet-extraordinaire-sur-la-rdc-et-le
= https://www.radiookapi.net/2024/03/23/actualite/politique/la-sadc-denonce-les-manoeuvres-du-rwanda-contre-sa-mission-en-rdc


"Procès Modero Nsimba : La défense sollicite la comparution de l'OPJ instructeur de la DEMIAP pour "tracer l'origine de l’audio controversé - 24.03.2024
= https://actualite.cd/index.php/2024/03/24/proces-modero-nsimba-la-defense-sollicite-la-comparution-de-lopj-instructeur-de-la
Les avocats de l'ancien ministre du tourisme et député national, Modero Nsimba, demandent à la Cour de cassation de faire comparaître l'officier de police judiciaire (OPJ) qui a auditionné leur client aux renseignements militaires, afin de préciser à la Cour l'origine de l'audio qui fait l'objet de l'instruction de cette affaire. Selon Maître Michel Diembo, personne ne connaît l'origine de cet audio attribué à son client, d'où la nécessité de faire comparaître l'OPJ.
"Donc, il y a un doute patent sur toute la ligne. Personne ne connaît l'origine de cet audio, et notre client a entendu cet audio pour la première fois à travers un téléphone à la DEMIAP. C'est pourquoi nous avons demandé à la Cour de faire venir l'OPJ instructeur qui sera accompagné de ses téléphones, et nous pourrons alors tracer l'origine de cet audio. Ce qui est sûr, c'est que cet audio ne vient pas de notre client; ce n'est pas lui qui a fait cette déclaration, et rien n'indique que c'est lui qui aurait fait cette déclaration. C'est le jour de son interpellation qu'il a appris qu'il y avait un audio, et c'est le même jour que l'audio a été répandu sur la toile. Nous avons demandé à la Cour de faire venir l'OPJ verbalisant pour connaître l'origine de cet audio. De plus, il a répondu qu'il n'avait jamais fait ces déclarations, ce qui laisse planer un doute sur toutes les accusations", a déclaré Maître Michel Diembo.

La Cour de cassation recevra le réquisitoire du ministère public le 27 mars prochain et les plaidoiries des parties. Le Parquet Général près la Cour de cassation poursuit Modero Nsimba pour propagation de faux bruits et imputations dommageables, suite à un audio controversé qui lui est attribué, contenant des discussions sur plusieurs sujets, dont la mort de l'ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. Dans cet audio, la personne qui parle confirme l'implication du Chef du Renseignement militaire, le Général Ndaywel, et de Christian Tshisekedi, frère du Président Félix Tshisekedi, dans la mort de Chérubin Okende.
= https://econewsrdc.com/avec-lincarceration-de-modero-nsimba-elu-national-de-muanda-personne-nest-desormais-a-labri/
= https://www.digitalcongo.net/article/sadc-la-situation-securitaire-dans-l-est-de-la-rdc-et-a-cabo-delgado-dans-le-nord-du-mozambique-au-menu-d-un-sommet/


"Mboso aux nouveaux députés nationaux : « Quittez les groupes armés au risque de subir la rigueur de la loi » - 21.03.2024
= https://rtnc.cd/mboso-aux-nouveaux-deputes-nationaux-quittez-les-groupes-armes-au-risque-de-subir-la-rigueur-de-la-loi/
Le président du bureau d’âge de la chambre basse du Parlement de la quatrième législature, Christophe Mboso Nkodia a rappelé à ses collègues députés nouvellement élus que les enquêtes sur les traîtres de la République et complices de l’agresseur, sont en cours jusqu’au Parlement.

Il a, ainsi, encouragé ces collègues députés à travailler pour l’intérêt de la République et non pas de l’ennemi qui déstabilise la République Démocratique du Congo surtout dans sa partie Est.
« Les enquêtes se poursuivent jusqu’au Parlement, quittez les groupes armés au risque de subir la rigueur de la loi », a-t-il prévenu
Pour rappel, depuis que le pays est agressé par les forces rwandaises (RDF), en soutien aux M23, les forces de sécurité de la RDC ont arrêté certains députés et notables issus du Nord-Kivu qui sont de mèche avec le Régime de Kigali. C’est le cas de l’honorable Mwangachuchu, jugé et condamné à la peine capitale par la justice militaire pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes de guerres, (…), et d’autres députés provinciaux de la troisième législature, récemment présentés par les forces armées de la République Démocratique du Congo, (FARDC), pour une collaboration avec le groupe terroriste M23.


"Mixage et le brassage : il faut aussi réclamer la tête des civils ! -
21.03.2024

= https://econewsrdc.com/le-mixage-et-le-brassage-concernaient-aussi-les-institutions-animees-par-des-civils/
Quand on parle d’infiltration en RDC, on ne voit que l’armée (FARDC), la police (Police nationale congolaise) et les Renseignements (ANR, DGM et DEMIAP). Les termes désormais à la mode sont « mixage » et « brassage ». Les premiers à en parler le plus dans les réseaux sociaux semblent ne pas savoir que ces deux opérations ont concerné également et surtout les Institutions de la République comme l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement ainsi que les Cours et Tribunaux (ceci au niveau national) ainsi que les Gouvernements provinciaux (au niveau professionnel). Dans l’Administration publique, il y a aussi la Diplomatie, le Portefeuille, les Médias officiels. Les mêmes opérations se sont effectuées en plus sur les Institutions d’appui à la démocratie, en l’occurrence la Commission électorale indépendante (CEI), l’Observatoire national des droits de l’homme (ONDH), la Haute autorité des médias (HAM), la Commission vérité et réconciliation (CVR) et la Commission de l’Ethique et de la Lutte contre la Corruption (CELC).

Pour étaler l’étendue du mixage et du brassage civil, quoi de plus éloquent que l’Accord global et inclusif (Agi) issu du Dialogue inter-congolais après Sun City 2 clôturé le 4 avril 2023.
Pour mémoire, le round Sun City 1 s’était tenu du 28 février au 19 avril 2002, jour de signature de l’Accord de Sun City (baptisé par dérision Accord des Cascades, du nom du complexe hôtelier où il avait été négocié).
N’y ayant pas trouvé leur compte, l’Udps (pour non-désignation d’Etienne Tshisekedi comme président de la République) et le Rcd (pour non-désignation d’Azarias Ruberwa en qualité de président du Parlement) avaient réclamé un nouveau round. D’où la création de l’Alliance pour la Sauvegarde du Dialogue, Asd. Les parties prenantes vont se retrouver à Pretoria où, à l’issue des négociations, sortira le 16 décembre 2002 l’Accord global et inclusif instaurant le 1+4 (1 Président et 4 Vice-Présidents de la République). Le signataire (sous réserve) pour l’Udps était le conseiller politique d’Etienne Tshisekedi, Valentin Mubake, celui-là même qui dira dans « Le Potentiel » n°3193 du 9 août 2004 à propos des postes : « … Quand nous sommes arrivés à Sun City, nous nous sommes battus non pour avoir des postes, mais pour l’avènement de ce cadre juridico-politique. (…) Nous avons même été plus loin : les différents postes réservés à l’Udps au gouvernement, à l’Assemblée nationale et au Sénat, nous les avons cédés à ceux qui en voulaient. Nous, ce n’est pas le poste ».
Pour rappel, la Transition issue de Sun City 2 avait été enclenchée le 30 juin 2003. C’est-à-dire plus d’une année plus tôt.

OPÉRATIONS NÉGOCIÉES DANS LE CADRE DU ROUND DE PRETORIA
S’agissant de l’Armée, voici ce que les parties prenantes avaient convenu : « À l’issue du Dialogue inter-congolais, il y aura un mécanisme pour la formation d’une Armée Nationale, restructurée et intégrée incluant les Forces Armées du gouvernement de la République Démocratique du Congo, les Forces Armées du Rassemblement Congolais pour la Démocratie et les Forces Armées du Mouvement de Libération du Congo, conformément au point 20 de l’article 3 des principes de l’accord de Lusaka. Dans un souci de paix, d’unité et de réconciliation nationale, le mécanisme précité devra inclure le RCD-ML, le RCD-N et les Maï-Maï, selon des modalités à définir par les institutions politiques de la transition issues du Dialogue inter-congolais. Une réunion des états-majors FAC, RCD, MLC, RCD-N, RCD-ML et Maï-Maï sera convoquée avant l’installation du gouvernement de la transition. Elle procédera à l’élaboration du mécanisme militaire chargé de la formation des autres états-majors jusqu’au niveau des régions militaires ».

Faut-il préciser que dans la Constitution de la Transition issue du Dialogue inter-congolais, il est clairement spécifié que « l'Accord global et inclusif et la Constitution constituent la seule source du pouvoir pendant la transition en République Démocratique du Congo ». Et à son article 190, il est tout aussi clairement spécifié que « Le Conseil supérieur de la défense donne un avis conforme sur la proclamation de l’état d’urgence, l’état de siège et la déclaration de guerre » et que « Sans préjudice des lois en vigueur, le Conseil supérieur de la défense donne un avis sur toutes les matières portant sur : la formation d’une armée nationale, restructurée et intégrée ; le désarmement des groupes armés ; la supervision du retrait des troupes étrangères ; toutes les autres questions relatives à la défense nationale ».
C’est pour dire que le mixage et le brassage sont des opérations négociées dans le cadre du round de Pretoria suscité par l’ASD et couchées dans l’Accord Global et Inclusif signé par les composantes Gouvernement, RCD/Goma, MLC, Opposition politique et Forces vives (Société civile), de même que par les entités RCD-Kml, RCD-N et Maï-Maï, et avec pour témoins le Président sud-africain Thabo Mbeki et l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour les Grands Lacs, le Sénégalais Moustapha Niasse.

LA LOGIQUE VA DEVOIR RÉCLAMER AUSSI LA TÊTE DES CIVILS !
Le chapitre III comprend 6 annexes relatives respectivement à la « Répartition des responsabilités », aux « Entreprises publiques », à la « Commission de suivi de l’Accord », à la « Garantie internationale », aux « Questions sécuritaires » et à la « Répartition des responsabilités ».
Chacune des composantes et des entités avaient son quota de postes ou de mandats bien défini pour l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement, les Gouvernements provinciaux, les entreprises publiques et la Commission de suivi de l’Accord.
L’Annexe 5 relatives aux « Questions sécuritaires » mérite d’être étalée, elle aussi, pour saisir la dimension du mixage et du brassage. En effet, elle organise la sécurité des dirigeants politiques à Kinshasa, siège des Institutions.

Son premier point est ainsi formulé : « Chaque dirigeant politique aura 5 à 15 gardes du corps pour assurer sa sécurité personnelle. Aucune force armée congolaise supplémentaire ne pourra être acheminée à Kinshasa afin d’éviter toute possibilité de confrontation armée. La réunion des états-majors FAC, RCD, MLC, RCD-N, RCD-ML et Mai-Niai pourra proposer des mesures de sécurité additionnelles pour certains dirigeants selon les besoins ».
Son deuxième point est : « Les mesures de sécurité intérimaires suivantes seront mises en place. Une force de police intégrée sera chargée d’assurer la sécurité du Gouvernement et de la population. La Communauté internationale apportera son soutien actif à la sécurisation des institutions de la transition ».

Au regard de cette démonstration, le débat en cours sur le mixage et le brassage tel que développé par certaines forces politiques et sociales dans les réseaux sociaux est loin de la réalité et de la vérité des faits. Il est tellement réducteur qu’il traduit une volonté délibérée de manipulation de l’opinion. Car, s’il faut réclamer la tête des militaires, des policiers et des agents de sécurité « infiltrés », la logique réclame aussi la tête des civils !
Et là, tapit un tsunami susceptible d’emporter une bonne partie des forces politiques et sociales, c’est-à-dire de balayer l’ordre institutionnel issu des élections de décembre 2023.


"Le déclin du débat démocratique en RDC : entre promesses brisées et luttes d’égo - 21.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134924_le_declin_du_debat_democratique_en_rdc_entre_promesses_brisees_et_luttes_d_ego.html
Depuis les élections du 20 décembre 2023 en RD Congo, un constat amer s’impose : le paysage politique a viré vers un marécage de discours creux, de promesses vides et de querelles stériles. Ce recul de la qualité du débat démocratique ne fait que renforcer les doutes quant à la solidité des fondements de la démocratie dans cette nation autrefois porteuse d’espoir.

Dans un pays où les attentes étaient immenses après des décennies de tumulte politique, l’ère post-électorale a déçu grandement. Les promesses de transparence, de reddition de comptes et de progrès démocratique se sont rapidement évaporées, laissant place à un spectacle affligeant de politiciens plus intéressés par leur propre pouvoir que par le bien-être de la nation.
Les débats, autrefois nourris par des idées novatrices et des visions inspirantes, se sont transformés en arènes de combats d’ego, où les attaques personnelles et les manipulations politiques prévalent sur la substance des enjeux. Les citoyens, en quête de leadership éclairé et de solutions concrètes, se retrouvent noyés sous un flot incessant de discours politiques stériles et de stratégies de diversion.

Ce déclin du débat démocratique en RDC est le reflet d’une classe politique en perte de repères, obsédée par la conservation du pouvoir au détriment du bien commun. Les voix dissidentes sont étouffées, les idées novatrices sont marginalisées, et la confiance des citoyens dans le processus démocratique s’érode un peu plus chaque jour.
Il est grand temps pour les acteurs politiques de la RDC de renouer avec l’éthique, la responsabilité et la vision à long terme. Sans un changement radical de cap, le pays risque de sombrer davantage dans le chaos politique et social, mettant en péril les espoirs de toute une nation en quête d’un avenir meilleur. Nul ne peut dire à cet instant les cinq grandes questions déterminantes de l’avenir immédiat de la RDC.


"RDC: L’espace Katanga face à des élections polarisées et des tensions intercommunautaires - 21.03.2024
= https://actualite.cd/2024/03/21/rdc-lespkatanga-face-des-elections-polarisees-et-des-tensions-intercommunautaires
Les récentes élections dans le Katanga, une région riche en minéraux et cruciale pour la RDC, ont mis en lumière des clivages profonds, exacerbés par des discours identitaires et des enjeux économiques considérables, révèle une note d'analyse publiée mardi par l'Institut Ebuteli, l’institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, basé à Kinshasa et à Goma. La présidentielle du 20 décembre 2023 a vu une polarisation électorale notable dans l'ex-province du Katanga, maintenant divisée en quatre provinces. Félix Tshisekedi, malgré une victoire nationale avec 73,46 % des suffrages, n'a recueilli que 39,4 % des voix dans la région, contre 60,53 % pour Moïse Katumbi, soulignant une nette préférence régionale.

Cet écart reflète non seulement des différences politiques mais aussi des tensions historiques, notamment entre les communautés katangaise et kasaïenne, ainsi que des aspirations régionales autonomistes renforcées par la richesse minérale de la région. Selon l'analyse d'Ebuteli, les tensions pourraient s'intensifier avec la formation du nouveau gouvernement, la nomination de mandataires dans les entreprises publiques et les élections des gouverneurs. La situation est d'autant plus précaire que les discours populistes et identitaires ont alimenté une méfiance mutuelle entre les communautés, avec des incidents de violence rapportés entre les partisans des différents partis politiques. La campagne électorale a été marquée par une rhétorique divisant les candidats entre "gardiens de l'intégrité territoriale" et "étrangers ou soutenus par des étrangers", ciblant particulièrement Katumbi en raison de ses origines et relations familiales.

De même, des discours tribalistes anti-Kasaïens ont circulé sur les réseaux sociaux, exacerbant les tensions. Le Katanga, avec son importance économique et politique, est à la croisée des chemins. Les dynamiques électorales ont réaligné certaines allégeances politiques mais ont aussi mis en évidence les défis de cohabitation et de gestion des richesses de la région. Tshisekedi, avec une marge de manœuvre accrue pour son second mandat, devra naviguer entre ces tensions internes pour assurer la stabilité et le développement de cette région clé. La situation reste volatile, et les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si les tensions actuelles peuvent être apaisées ou si elles risquent de s'enflammer en une crise plus large, menaçant la cohésion sociale et le progrès économique dans le Katanga et au-delà.


"RDC : Félix Tshisekedi rappelle au gouvernement la nécessité d’organiser le deuxième recensement général pour " intervenir plus efficacement " en faveur des populations - 23.03.2024
= https://actualite.cd/2024/03/23/rdc-felix-tshisekedi-rappelle-au-gouvernement-la-necessite-dorganiser-le-deuxieme
La 130e réunion du conseil des ministres a permis à Félix Tshisekedi de rappeler au gouvernement l'urgence et la nécessité d'organiser le deuxième recensement général de la population et de l'habitat. Depuis plus de quatre décennies et en raison de l'absence de statistiques démographiques récentes, a-t-il rappelé dans sa communication vendredi 22 mars, la RDC se retrouve dépourvue d'une base des données solide et fiable, indispensable à la planification de son développement socioéconomique et à la définition d'une politique de population.

Face à cette situation, il insiste sur la réalisation du deuxième recensement général de la population afin de permettre au gouvernement et à ses partenaires techniques et financiers d'intervenir plus efficacement en faveur des populations.[/size]
« En effet, à l'issue du recensement de la population et de l'habitat, notre pays sera en mesure de mettre en place des politiques socio-économiques et démographiques nécessaires à la conduite des affaires nationales à moyen et long terme, visant une répartition équitable de la richesse, des services publics et des postes représentatifs dans tout le pays », rapporte le compte-rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

À cet effet, la ministre d'État, ministre du plan ; le ministre d'État, ministre du Budget ; et le ministre des Finances, sous la coordination du Premier ministre, ont été chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la réalisation, dès cette année, des travaux de cartographie mutualisée, gage du succès de toutes les opérations de collecte des données socioéconomiques et démographiques en cours de préparation dans le pays. « Il s'agit d'opérations telles que le recensement général de la population et de l'habitat, le recensement général de l'agriculture et l'identification de la population, entre autres », ajoute le compte-rendu de la réunion.
En RDC, l’idée du recensement général de la population est souvent perçue comme une manière de se maintenir au pouvoir. Cela a été le cas en 2015, lorsque Joseph Kabila, qui devait quitter le pouvoir dans un an, avait proposé le recensement de la population. Même si ce dernier n’avait pas eu lieu, Kabila avait réussi à rester au pouvoir au-delà de son mandat pendant près de trois ans.

Le recensement était parmi les priorités du gouvernement de Sama Lukonde lors de sa mise en place en 2021. Cette opération permettra également de disposer d’un fichier général de la population et facilitera l’obtention des données nécessaires à l’orientation des politiques publiques.
Malgré la signature du protocole d'accord sur le transfert des dispositifs d'enrôlement, des données cartographiques et du matériel de collecte des données par la Commission électorale à l'ONIP et à l'INS (Institut National de la Statistique), les opérations de recensement de la population se font toujours attendre.


"Bas-Uélé : Peter Kazadi missionné pour traquer la milice ougandaise LRA et faire libérer les otages - 24.03.2024
= https://actualite.cd/index.php/2024/03/24/bas-uele-peter-kazadi-missionne-pour-traquer-la-milice-ougandaise-lra-et-faire-liberer
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a indiqué que le gouvernement continue de suivre de près la situation sécuritaire à l'Est du pays, notamment la poursuite des opérations pour préserver la vie de nos compatriotes et défendre l'intégrité du territoire. Ceci ressort de sa communication lors de la 130e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 22 mars 2024 à la Cité de l'Union Africaine.

"De même, il est préoccupé par le phénomène des enlèvements qui sévit dans le territoire d'Ango, province du Bas-Uele, opéré par les milices ougandaises LRA. Ces actes de terrorisme visent particulièrement les adolescents. Au regard de la gravité des faits, il a demandé au VPM, ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, de prendre toutes les dispositions utiles pour traquer les auteurs de ces actes en vue de la libération des otages et de l'éradication de ce phénomène qui perturbe non seulement la vie des paisibles citoyens mais aussi et surtout le bon déroulement de la scolarité des enfants de la contrée", rapporte le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

A lui de prévenir :
"Le gouvernement rappelle à tous les auteurs de ces actes ignobles commis depuis des décennies sur nos paisibles populations, particulièrement sur les femmes et les enfants, qu'avec la levée du moratoire sur l'exécution de la peine de mort, il n'hésitera pas un seul instant à appliquer celle-ci en cas de condamnation définitive par les Cours et Tribunaux."

Une trentaine d’enfants ont été enlevés par l’armée de résistance du Seigneur (LRA) depuis le 14 mars dernier, dans le territoire d’Ango (Bas-Uele), a appris ACTUALITE.CD des sources administratives locales. L'incident s'est produit à Digba, une entité se trouvant à environ 45 kilomètres du centre d'Ango, dans la chefferie Sasa. Selon l’administrateur du territoire d’Ango, Marcellin Lekabusiya, les faits se sont déroulés la nuit. Parmi les victimes, il y a 14 garçons. Les assaillants ont aussi pillé de fond en comble les biens du principal centre de santé local, selon la même source.
Lors de la législature passée déjà, la députée nationale Grâce Neema Painiye avait, dans une motion d'information à l’Assemblée nationale, évoqué l’insécurité qui bat son plein dans les territoires d’Ango et de Bondo dans la province du Bas-Uélé. Selon cette élue du territoire d’Ango, des rebelles centrafricains Séléka, des éleveurs Mbororo et la LRA sont à la base de cette situation dans cette partie du pays. Ces hommes armés centrafricains prennent en otage des enfants qui, jusqu'à ce jour, sont introuvables.


"Lithium de Manono : la Cour arbitrale de Paris déboute Zijin Mining et donne raison à AVZ - mars 22, 2024
= https://econewsrdc.com/lithium-de-manono-la-cour-arbitrale-de-paris-deboute-zijin-mining-et-donne-raison-a-avz

PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC. 859-54


"Elections des gouverneurs au Kasaï : des notables accusent Augustin Kabuya de prendre en otage les députés provinciaux - 21.03.2024
= https://actu30.cd/2024/03/gouvernorales-au-kasai-des-notables-accusent-augustin-kabuya-de-prendre-en-otage-les-deputes-provinciaux/
A un mois des élections du gouverneur au Kasaï, des réactions fusent de partout après la rencontre entre le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et des élus de cette province.
D’après des notables de la province du Kasaï, cette rencontre va dans le sens d’intimider et privatiser les élus provinciaux au risque de compromettre les acquis de la démocratie pour lesquels le chef de l’État s’est investi.


« Après élections, nous resterons ensemble et demeurons fils du Kasaï. Arrêtez de prendre en otage les élus provinciaux et laissez-les faire le choix en toute indépendance. Par la même occasion, nous demandons au secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, de laisser les élus nous donner un meilleur gouverneur capable de booster », a déclaré le chef de travaux, Urbain Mulenda.
Une autre déclaration est celle du président de la communauté Lulua, Makolo Mwanza, qui invite les élus provinciaux à ne pas céder aux intimidations de l’UDPS ou de l’Union sacrée, mais de mettre au premier plan les intérêts primordiaux de la population.

Ce notable indique que le Kasaï est toujours victime de la gestion des tickets recommandés depuis Kinshasa, malheureusement qui ont mis dans le chaos la province.
Pour rappel, le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, avait réuni, lundi, quelques élus provinciaux du Kasaï à Kinshasa. Les échanges, d’après le député provincial de l’UDPS, Alain Tshisungu Ntumba, ont tourné autour du candidat de leur parti aux Gouvernorats. Il a fait savoir qu’après la présentation de ce candidat, les élus provinciaux présents ont pris l’engagement d’accorder leurs voix à ce candidat gouverneur.

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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau Lun 25 Mar - 10:17


"Pourquoi la RDC tourne en rond? - 25.03.24
= https://www.politico.cd/videos/2024/03/25/pourquoi-la-rdc-tourne-en-rond.html/159293/
Dans son émission, Litsani Choukran décrypte la question de savoir pourquoi le pays tourne au rond!. Regardez
Pourquoi la RDC tourne en rond: réponses du Fondé dans cette émission à l’occasion du 63ème anniversaire de l’indépendance du pays...


"En RDC, le tribalisme sur le banc des accusés - 22.03.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1550661/societe/en-rdc-le-tribalisme-sur-le-banc-des-accuses/

"RDC : le gouvernement note la persistance de la perte du pouvoir d’achat du gagne-petit suite à la dépréciation du Franc congolais - 25 mars 2024
= https://www.politico.cd/economico/2024/03/25/rdc-le-gouvernement-note-la-persistance-de-la-perte-du-pouvoir-dachat-du-gagne-petit-suite-a-la-depreciation-du-franc-congolais.html/159373/
Le ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Peter Kazadi, a au cours de la cent-trentième réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi dernier à la Cité de l’Union Africaine, présenté l’état et l’administration du territoire national qui demeurent « globalement calmes ».
Dans son point d’information, le vice-Premier ministre congolais a indiqué que la situation dans le territoire national est dominée par la poursuite des opérations militaires dans le cadre de l’état de siège en provinces de l’Ituri et du Nord- Kivu.


Demeurant généralement calme, l’état d’esprit de la population a été notamment marqué, au cours de la semaine qui s’est achevée, par le regain des tensions entre les Forces de défense et de sécurité et des groupes de jeunes lors des opérations de maintien et rétablissement de l’ordre ; ainsi que les inquiétudes quant à une psychose sur l’asphyxie de la ville de Goma dont les voies d’approvisionnement deviennent difficiles aggravant ainsi, les conditions de vie des populations déplacées.
À cela s’ajoute la persistance de la perte du pouvoir d’achat du gagne-petit consécutive à la dépréciation de la monnaie nationale, le franc congolais, face à la devise étrangère.

D’ailleurs, présente à cette réunion, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Marie-France Kabedi Malangu a révélé le Franc congolais a enregistré une appréciation de 0,11% à l’indicatif tandis qu’au parallèle, il a été noté une dépréciation de 0,60% ; établissant ainsi les taux de change à 2.758,05 Francs congolais et 2.767,19 Francs congolais le dollar américain respectivement.
Dans un autre registre, le ministre Peter Kazadi a épinglé la persistance des tensions et troubles à l’ordre public consécutifs à l’arrêt de la Cour constitutionnelle concernant les recours en contestation des résultats des élections législatives nationales, notamment dans les provinces du Sud-Kivu, du Kasaï-Oriental, du Maï- Ndombe et de la Tshopo.


"Agression dans l’Est : « un officier ne tourne pas le dos à l’ennemi » ( JP Bemba) - 22 mars 2024
= https://www.politico.cd/actualite/la-rdc-a-la-une/2024/03/22/agression-dans-lest-un-officier-ne-tourne-pas-le-dos-a-lennemi-jp-bemba.html/157704/


"Depuis sa cellule de Makala: Mukebayi menace de quitter Ensemble de Moïse Katumbi ! - 21.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134944_depuis_sa_cellule_de_makala_mukebayi_menace_de_quitter_ensemble_de_moise_katumbi.html


"DECRY ONFOS 23.03.24 NANGA-FATSHI BATAILLE SANGLANTE . VK-BAHATI-USN GUERRE DE POSTES LANCÉE"


"URGENT! CHANGEMENT YA MENTALITÉS, PRÉSIDENTI FÉLIX ALIA MAKI ABWAKA SACHET WAPI ? - 25.03.24"


"URGENT ! AUDIO MUSUSU EBIMI NA MEUTRE YA CHÉRUBIN, PERO ATUTI BORDURE, MODERO NA FAMILLE TSHISEKEDI-  24.03.24"


"NINI EKOMELI MIKE MUKEBAYI NA PRISON ? BA JOURNALISTES BATOMBOKI, POISON, EYINDI - 22.0324"





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Message  ndonzwau Sam 30 Mar - 18:07


"[DIRECT! EYINDELI ELIEZER BA VÉRITÉS YA SOMO EBIMI, PAUL TOSUWA AYE MABE. SK DELLA NA BRUXELLES  POISON ? - 30.03.24"


"BOOM! INDIA ET PAPY T EN RÉSIDENCE SURVEILLÉE ? ELIEZER ASENGI EPAYI YA P.KAZADI BABOMA PPRD. NANGAA A GOMA ? - 29.03.24"


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Message  ndonzwau Sam 30 Mar - 21:49

UN VRAI DROIT DE RÉPONSE OU UN ACTE DE PRÉSENCE A FLEURETS-MOUCHETES ? LE PRÉSIDENT CONGOLAIS VIENT D'ACCORDER UN ENTRETIEN AU JOURNAL 'LE MONDE' APRÈS L'INTERVIEW DE KAGAME A JA...

Dans tous les cas selon moi, rien de nouveau  sous le soleil : les mêmes accusations et mêmes revendications sans plus de précisions...



"Félix Tshisekedi, président de la RDC : « Le Rwanda n’est pas seul responsable des malheurs du Congo » - 30.03.2024
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/30/felix-tshisekedi-president-de-la-rdc-le-rwanda-n-est-pas-seul-responsable-des-malheurs-du-congo_6225115_3212.html
Alors que les rebelles du M23 continuent de progresser dans l’est de la République démocratique du Congo, le chef de l’Etat congolais dénonce l’implication de Kigali dans le conflit et la complicité de la communauté internationale.

Félix Tshisekedi, le président de la République démocratique du Congo (RDC), fait face depuis deux ans à une rébellion dans l’est du pays menée par le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé activement soutenu par le Rwanda, selon des rapports les Nations unies. Réélu en décembre 2023, il dénonce dans un entretien accordé vendredi 29 mars au Monde, à Radio France et au Wall Street Journal, la « complicité de la communauté internationale » dans le conflit.

]Vous aviez annoncé en campagne qu’« à la moindre escarmouche », vous déclareriez la guerre au Rwanda. Depuis, Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, est encerclée par les rebelles du M23. Cette déclaration reste-t-elle d’actualité ?
Oui, mais il y a eu depuis une intense activité diplomatique – pour ne pas dire des pressions sur la RDC – pour laisser une chance à la paix. Je n’emprunte pas cette voie par faiblesse, mais avec l’espoir qu’elle aboutira à quelque chose. Les provocations de Paul Kagame, le président rwandais, sont nombreuses, sa manipulation et ses mauvaises intentions ne font pas l’ombre d’un doute. C’est la voie de la dernière chance, au-delà de laquelle nous répondrons aux escarmouches, parce que nous en avons les moyens.

Vous refusez de négocier avec les insurgés, et n’acceptez de le faire qu’avec avec votre homologue rwandais. Est-ce qu’une rencontre avec Paul Kagame est prévue prochainement ?
C’est possible. Cela dépendra de la démarche qui est en cours actuellement. Le président angolais a été désigné par l’Union africaine comme médiateur de cette crise. Je préfère ne pas spéculer sur ce qui va arriver ou pas.
Comment comprendre l’absence de progrès des opérations militaires congolaises et la progression du M23, épaulé par l’armée rwandaise ?
Il faut relativiser. C’est peut-être le cas sur certains axes, mais sur d’autres, nous les repoussons. Et ils ont compté beaucoup de morts dans leurs rangs. Mais cette guerre nous empêche de continuer les réformes de notre armée. Celle dont j’ai hérité était truffée de rebelles qui ont été intégrés après la signature d’accords pour résoudre les précédentes crises impliquant des groupes armés, soutenus par le Rwanda. Cela explique les vraies difficultés que nous avons aujourd’hui. Nous devons séparer le bon grain de l’ivraie. Il y a des traîtres dans notre armée. Pas uniquement des rwandophones, il y a aussi des Congolais d’autres expressions linguistiques. Aujourd’hui, nous nous battons à la fois contre un ennemi visible, le Rwanda, et un invisible, ceux qui ont infiltré nos rangs....


"Implication du Rwanda, lutte contre le M23 et diplomatie: Tshisekedi évoque la situation dans l'est de la RDC - 30.03.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240330-implication-du-rwanda-lutte-contre-le-m23-et-diplomatie-tshisekedi-%C3%A9voque-la-situation-dans-l-est-de-la-rdc
Le président congolais Félix Tshisekedi s'est exprimé longuement dans les colonnes du Monde sur la situation dans l'est du pays où sévit une centaine de groupes armés, dont la rébellion du M23 activement soutenue par le Rwanda, selon l'ONU. Une nouvelle occasion pour le chef de l’État congolais de dénoncer avec force l’implication de Kigali dans le conflit. Il revient également sur les sociétés privées, l'utilisation de milices armées ou encore la position de la communauté internationale.

La première question de l'entretien avec le quotidien français semble plutôt embarrassante. Le Monde rappelle au président congolais sa promesse électorale de déclarer la guerre au Rwanda « à la moindre escarmouche » alors que depuis cette déclaration, les rebelles du M23 ont continué de progresser et encerclent désormais Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Une interrogation à laquelle Félix Tshisekedi répond qu'il y a eu une intense activité diplomatique, une allusion sans doute à la relance de la médiation du président angolais João Lourenço.
Le président Tshisekedi évoque aussi des pressions sur la RDC avant de prévenir. « Je n'emprunte pas » la voie de la paix par « faiblesse, mais c'est la voie de la dernière chance, au-delà de laquelle nous répondrons aux escarmouches parce que nous en avons les moyens », a-t-il martelé.
Dans cet entretien, le président revient également sur son refus de négocier avec les insurgés du M23 et son exigence de pourparlers directs avec le président rwandais Paul Kagame. Cela dépendra des démarches en cours, selon Félix Tshisekedi qui évoque encore les démarches du président angolais.

« Complice du Rwanda »
Le quotidien français s'est aussi intéressé à la question de savoir ce qui pouvait expliquer l’absence de progrès dans les opérations militaires congolaises. Sur ce sujet, Félix Tshisekedi s'est voulu rassurant. « Il faut relativiser »dit-il, assurant que « c’est peut-être le cas sur certains axes mais sur d’autres, nous les repoussons », sans plus de précision.
Présence sur le terrain de « deux sociétés militaires étrangères privées » que ses détracteurs qualifient de « mercenaires » et l'utilisation de wazalendos - les milices armées qu'il qualifie de « vaillants guerriers » même si elles recrutent des enfants soldats -, tous ces sujets ont été abordés. Sur le premier, il répond que « les mercenaires se battent et sont payés pour ça. Tandis que les sociétés d’instructeurs renforcent les capacités sur le terrain ». Et sur le second, le président rétorque : « Certains d’entre eux ont vu leurs parents se faire violer, d’autres se faire massacrer ou décapiter. Ce ne sont pas des gens qui raisonnent comme vous et moi. Mettez-vous à leur place un seul instant. Ils se défendent avec tout ce qu’ils ont pour le faire. (...) Vous les jugez en disant qu’il y a des normes internationales. Mais ils sont dans un tel état d’esprit qu’ils n’obéissent plus à rien, y compris à nous-même ».

Et concernant la communauté internationale, il l'accuse d'être « complice du Rwanda », notamment dans le pillage des ressources du Congo. Et lorsque Le Monde lui demande de nommer ces pays, Félix Tshisekedi semble botter en touche : « J’ai juste retenu que le Rwanda n’était pas seul responsable des malheurs du Congo ».
À lire aussiLa rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi «toujours en projet» malgré des tensions. 

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