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A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES

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A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES   Empty A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES

Message  ndonzwau 22/4/2024, 2:49 am

A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES  ???

Pendant ce temps on nous annonce DES RECRUTRMENTS PAR MILLIERS A L'AFC : Nangaa ne dort pas, il vient de boucler une formation politico-militaire à Rutshuru, territoire sous le contrôle de de l'AFC) ; unee véritable armée de révolutionnaires vient de sortir d’une longue période d’entrainement, instruction, préparation et éducation politico-militaire.
Qu'en pensent Bemba et son gouvernement ?

Ailleurs selon les informations fournies par Bloomberg confirmées par d'autres sources occifentales, le Rwanda aurait déployé à l'Est de la RDC environ 3000 soldats en même temps qu'il entraîne les membres du M23 dans un camp proche de la frontière.

En définitive, le pays a plus besoin pour sa sécurité d'une prise en charge plus générale au-delà des accords sectoriels certes utiles s'ils reussissent mais la RDC est minée de partout, on nepeut la pacifier qu''avec des actions plus larges.



"En Ituri (RDC) plusieurs groupes armés s'engagent à cesser les hostilités: encore un accord mort-né ? - 21.04.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240421-rdc-ituri-plusieurs-groupes-arm%C3%A9s-codeco-engagent-cesser-hostilit%C3%A9s-accord-mort-n%C3%A9-ebuteli

"Cinq groupes armés en RDC s'engagent à cesser les hostilités en Ituri - 21.04.2024
= https://www.trtafrika.com/fr/africa/cinq-groupes-armes-en-rdc-sengagent-a-cesser-les-hostilites-en-ituri-17862043"Ituri : 5 groupes armés signent un acte d’engagement pour la paix - 20.04.2024
= https://www.radiookapi.net/2024/04/20/actualite/securite/ituri-5-groupes-armes-signent-un-acte-dengagement-pour-la-paix

"Ituri : Cinq groupes armés s'engagent à cesser immédiatement les hostilités en présence du VPM Jean-Pierre Bemba - 20.04.2024
= https://actualite.cd/2024/04/21/ituri-cinq-groupes-armes-sengagent-cesser-immediatement-les-hostilites-en-presence-du

"Énième accord de paix en Ituri : sa particularité est seulement d’être signé devant Bemba - 21.04.2024
= https://lesvolcansnews.net/2024/04/21/enieme-accord-de-paix-en-ituri-sa-particularite-est-seulement-detre-signe-devant-bemba/

"Ituri : les groupes armés toujours favorables au processus de paix, Bemba ne renonce pas à l’espoir - 20 AVRIL 2024
= https://buniaactualite.cd/ituri-les-groupes-armes-toujours-favorables-au-processus-de-paix-bemba-ne-renonce-pas-a-lespoir/?amp=1


"AFC: recrutement par milliers - AVR 21, 2024
= https://congokin.blog?p=13419
RDC : à Rutshuru Corneille Nangaa harangue 8000 recrues
A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES   Nangaa-a-rutshuru-696x392
[ b]Nangaa a Rutshuru le 20 avril 2024[/b]

Cérémonie de clôture d’une formation politico-militaire à Rutshuru, territoire sous contrôle de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) par Corneille Nangaa. Une véritable armée de révolutionnaires vient de sortir d’une longue période d’entrainement, instruction, préparation et éducation politico-militaire. Un groupe de choc qui s’ajoute aux troupes opérationnelles dans les territoires de Nyiragongo, Masisi et Rutshuru. Signe que l’AFC se tient en position de guerre généralisée contre un Félix Tshisekedi « facticement élu » et « sans légitimité » pour être président.

A Rutshuru, ce samedi 20 avril 2024, Corneille Nangaa a salué la sortie de formation de quelques milliers de jeunes hommes et femmes qui viennent de suivre une instruction politico-militaire générale et spécialisée sur les principales notions de défense armée, les vertus républicaines pour un changement démocratique et les rudiments d’un bon révolutionnaire. Il s’agit d’une véritable préparation à la guerre dans le but d’affronter les troupes gouvernementales, l’objectif étant de mettre fin au « coup d’état électoral » de Tshisekedi. « Nous voulons construire une société composée des hommes et des femmes libres, capables et à la hauteur du grand Congo. Des hommes et des femmes disciplinés à tous égards, organisés et attachés à une humilité de commencement des projets palpables pour la communauté immédiate», a déclaré Corneille Nangaa à l’attention des nouveaux éléments formés à Nyongera.

L’Alliance  veut insuffler un nouveau type de gestion de la Cité dans tous les domaines, a-t-il expliqué, ciblant principalement les domaines prioritaires de la justice, de l’administration, de l’armée et de la police. Nangaa a insisté sur l’unité de la RD-Congo et l’unicité de son peuple : « Vous devez être unis comme un seul peuple dans la riche diversité de ses magnifiques communautés ethniques, avec ses 4 espaces linguistiques, ses 11 régions géographiques et ses 26 provinces constitutionnelles fédérées”. Un pays de 26 provinces, 33 villes, 310 communes et 2.815 quartiers en milieux urbains. Un pays de 145 territoires, 710 chefferies et secteurs, 6095 groupements et 88.000 villages. “Notre révolution porte sur l’homme. Si chacun de nous a sa dignité, alors tout le pays retrouvera sa dignité”, a-t-il martelé. Pour Corneille Nangaa, gérer les entités n’est pas être chef, mais se faire serviteur de la communauté et de tous les citoyens.

Chasser Tshisekedi

A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES   Nangaa-a-rutshuru-le-20-avril-2024

Corneille Nangaa n’en démord pas. Pour lui, la lutte de l’AFC vise à chasser « la dictature, les anti valeurs et la mauvaise gouvernance, instaurer un Etat de droit et toute la normalité démocratique conforme à la constitution ». Son organisation veut bâtir et sceller la cohésion nationale et inciter le développement en faisant de la RDC un modèle de business-land ouvert au monde. Il souligne les problèmes qui minent le pays aujourd’hui : « Crise de légitimité, crise de gouvernance et crise identitaire ». Du point de vue des conflits politiques, Nangaa insiste sur le fait qu’il y a eu un coup d’Etat électoral entre le 20 et le 26 décembre 2023, il ne reconnait donc pas les institutions installées à l’issue des dernières élections, à commencer par Felix Tshisekedi qu’il qualifie d’ « imposteur ».
Pour ce qui est de la mauvaise gouvernance, il relève « l’insécurité, l’incompétence, la corruption, les détournements, crimes d’Etat, arrestations arbitraires et autres » à mettre au passif des dirigeants de l’Etat gouverné par Félix Tshisekedi. Mais le plus délicat c’est cette « crise identitaire qui a remis sur la place publique les pratiques de stigmatisation et exclusion de certaines communautés nationales telles que les Tutsis du Nord-Kivu, les Banyamulenge du Sud-Kivu, les Teke et Yaka du Bandundu, les Hema et Lendu de l’Ituri et autres communautés qui évoluent dans une totale insécurité à travers le pays ».

Un nouveau Congo s’amorce depuis Rutshuru.
Dans la vision de l’Alliance Fleuve Congo, Corneille Nangaa annonce quelques grands axes de la gouvernance de la RDC de demain. Mettre fin à la poudrière de l’Est en endiguant la problématique des groupes armés et l’insécurité généralisée dans le pays, pacifier le territoire, instaurer le fédéralisme comme système de gouvernance, former une élite révolutionnaire, compétente, responsable et libre. L’AFC veut améliorer les relations avec les Etats voisins, les groupes régionaux et la communauté internationale. L’organisation révolutionnaire tient également à réduire les facteurs qui favorisent la migration forcée des Congolais à l’étranger en assurant aux citoyens de meilleures conditions de vie dans leur pays. Corneille Nangaa n’élude pas l’épineuse question du retour des déplacés internes et des réfugiés congolais en toute sécurité et dignité, tout en promouvant les droits de l’homme et les libertés fondamentales.

Des adhésions en cascade
L’Alliance Fleuve Congo (AFC) dit recevoir continuellement des appels, télégrammes et adhésions des Congolais de l’intérieur comme de l’extérieur du pays. A titre illustratif, Corneille Nangaa a présenté à la population de Rutshuru quelques nouveaux membres venus de tous les coins de la République. Il s’agit de madame FANNY KAJ KAYEMB venue de Kolwezi (Katanga), de madame Brenda MONKANGO NGANGA venue de Kinshasa pour le compte de la province de l’Equateur, de monsieur Ange TSHIDIMBA KALONJI, Coordinateur de l’organisation Leadership de la Diaspora congolaise en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Afrique du Sud ainsi que de monsieur André ILUNGA KALONZO, l’un des Co-fondateurs de l’UDPS (parti de Tshisekedi), ancien joueur international du TP MAZEMBE, de l’Équipe nationale les Léopards de la RDC et de Monsieur Guershom KAHEBE, ingénieur en sécurité internationale venu des Etats-Unies d’Amérique.
Deux des dernières personnalités avaient déjà été présentées le lundi 15 avril dernier devant les bureaux de l’administrateur du territoire de Rutshuru à travers une cérémonie organisée par Lawrence Kanyuka et Willy Ngoma, deux haut cadres de l’Alliance. Corneille Nangaa a salué le sens élevé de patriotisme de ses compatriotes qui ont quitté très péniblement les villes de Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi, Kisangani, Bunia, Mbandaka, Matadi, Bandundu-ville et la Diaspora pour rejoindre l’Alliance à Rutshuru. Plusieurs sont en route, a-t-il annoncé et d’autres sont dispersés à travers tout le territoire de la RDC.


"RDC: des soldats rwandais déployés selon Bloomberg -  AVR 20, 2024
= https://lanouvelletribune.info/2024/04/rdc-des-soldats-rwandais-deployes-selon-bloomberg/
L’est de la République démocratique du Congo (RDC) est depuis longtemps un théâtre de conflits armés impliquant divers groupes rebelles, des forces gouvernementales et des interventions étrangères, notamment du Rwanda. Cette région riche en minéraux est cruciale pour la stabilité de toute l’Afrique centrale mais reste en proie à une violence endémique, exacerbée par les intérêts économiques et politiques internationaux.

Selon des informations fournies par Bloomberg, le Rwanda aurait récemment déployé environ 3000 soldats dans cette région volatile. Des sources occidentales ont confirmé ce déploiement qui comprend également l’entraînement de membres du mouvement rebelle M23 dans un camp proche de la frontière. Ce groupe rebelle est actif dans la région et a souvent été lié à des conflits antérieurs avec le gouvernement congolais.
Le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 ne se limite pas à l’envoi de troupes. D’après des enquêteurs de l’ONU et des informations issues de fournisseurs de services militaires, le Rwanda a fourni aux rebelles une quantité significative d’armements, y compris des drones et des armes antichars de fabrication russe et israélienne. Cette escalade dans l’armement a mené certains analystes à craindre une guerre ouverte entre le Rwanda et la RDC.

Dans la région de Goma, capitale du Nord-Kivu, la situation humanitaire se détériore. Les habitants rapportent la présence de soldats avec des insignes rwandais, qui non seulement renforcent les rangs des combattants mais contribuent également à la tension et à l’insécurité dans la zone. Ces interactions augmentent le risque d’atrocités contre les populations civiles, déjà éprouvées par des années de conflit.
L’escalade actuelle dans l’est de la RDC et les actions du Rwanda soulèvent des inquiétudes internationales quant à l’avenir de la région. L’analyse de Stephanie Wolters, de l’Institut sud-africain des affaires internationales, résume bien la situation : “Nous n’avons jamais été aussi proches d’une véritable guerre entre le Rwanda et le Congo. Tous les voyants sont au rouge, c’est très inquiétant pour l’est du Congo et le reste de la région.” Le conflit en cours et l’intervention étrangère continuent de menacer la stabilité et la paix dans la région, mettant en péril les vies de milliers de civils.


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"


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 22/4/2024, 4:49 pm


"Insécurité : Comment la RDC est devenue dépendante des interventions militaires étrangères - 21.04.2024
= https://www.bbc.com/afrique/articles/clweg305q72o.amp
La république démocratique du Congo connait depuis plus d’un demi-siècle, des conflits sur son territoire, qui ont donné lieu à de nombreuses interventions des armées étrangères, certaines pour appuyer le pouvoir de Kinshasa, d’autres pour le combattre.

Le 19 avril 2024, la Mission de Stabilisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a retrocédé la base de Bunyakiri aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Le Commandant par intérim de la Force de la MONUSCO, le Général de Division Khar Diouf a qualifié d’instant "historique" le transfert de cette base implantée à Bunyakiri en 2004.
C’est le deuxième camp que la Monusco libère dans le pays, après le retrait, le 28 février, de 2000 de ses hommes qui étaient stationnés à la base de Kamanyola, toujours dans la province orientale du Sud-Kivu.

Suite à leur départ, le camp a été rétrocédé à la police congolaise.
Ces deux premières rétrocessions marquent le début d’une opération qui aboutira, au plus tard le 31 décembre 2024, au départ de tous les 13500 casques bleues des Nations Unies, présents dans le pays, depuis 1999.

Ce départ complet de la composante militaire de la mission onusienne, s’il est effectif comme convenu en novembre dernier entre les autorités congolaises et l’ONU, marquera un tournant important de l’histoire militaire de la République Démocratique du Congo, caractérisée par une quasi permanence de l’assistance militaire étrangère.
Dans cet article, nous vous présentons la majorité des opérations militaires étrangères qui se sont déroulées en RDC, depuis l’indépendance de ce vaste pays, à cheval entre l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe.

Indépendance de l’armée Congolaise et l’ONUC au secours (1960-1964)
C’est comme l’histoire d’une mauvaise communication qui met le feu aux poudres. Quelques mois avant l’indépendance du pays, le 30 juin 1960, les soldats congolais montrent une certaine fatigue et un certain agacement.
Au sein de l’armée, ils sont 25 mille, dont 1000 officiers et sous-officiers belges et aucun officiers congolais.
Depuis des mois, ils multiplient des gardes et des opérations de maintien de la paix dans le pays, et espèrent changer de grades une fois l’indépendance arrivée, pour certains, atteindre le grade d’officier.

Quatre jours après l’indépendance, la première mutinerie éclate. Nous sommes au grand camp militaire Léopold, aujourd’hui camp Kokolo, à Kinshasa. 500 soldats congolais sont à la manœuvre.
Leur mot d’ordre : "nous voulons, nous aussi, notre indépendance". Leur leader est aussi tôt dégradé, et mis en prison.
Le général belge Emile Janssens voulant calmer la situation, s’adresse aux soldats, leur disant que leurs missions sont inchangés, écrivant au tableau "Avant l’indépendance = après l’indépendance".

Un rassemblement de 500 soldats tourne à la manifestation, puis à l’émeute. Ces hommes veulent prendre le contrôle du dépôt d’armes, la police militaire tente de les repousser, mais ils y parviennent quand même.
Le lendemain, les mutins sortent du camp et s’en prennent aux Européens majoritairement belges, qui sont quelques 110 milles au Congo.
Le premier ministre Patrice Lumumba tente de calmer la situation en annonçant un avancement d’un grade pour tout soldat, mais rien y fait. Les dirigeants de l’armée Belge entreprennent une opération de force, et n’en informent Lumumba qu’au bout du processus.

Celui-ci tout furieux révoque le commandant Emile Jansens, le commandant belge, de la force publique congolaise, soupçonnant les belges de préparer un coup d’Etat contre lui.
Prétendant un pont aérien pour évacuer les leurs, les autorités belges font débarquer en RDC, sans concertation avec les autorités congolaises, quelques 10 mille soldats belges supplémentaires, pour porter secours à leurs frères d’armes.
Après des jours de confusion et de suspicions, plusieurs villes vont s’embraser, dans plusieurs parties du pays.

La stratégique et riche province du Katanga finit par faire sécession, ouvrant la porte au maintien de la force belge, alliée au leader provincial, Joseph Tchombe, sur le territoire. La "guerre coloniale" est ouverte.
Le président Kasa-Vubu et le Premier ministre Lumumba, en tournée dans le pays pour y ramener le calme, envoient le 12 juillet 1960, un télégramme à l’ONU.
Ils dénoncent "l’acte d’agression contre notre pays, par l’envoi de troupes belges en violation du traité d’amitié signé entre les deux pays ", et en accusent " le gouvernement belge d’avoir minutieusement préparé la sécession du Katanga ", puis demandent "une aide militaire des Nations-Unies ".

Puis le 14 juillet, ils annoncent au gouvernement belge, par télégramme, la rupture des relations diplomatiques. Le même jour, l’ONU prend la résolution d’intervenir au Congo, et fait débarquer les premiers casques bleues sur le sol congolais deux jours plus tard.
résolution des Nations Unies exige formellement de la Belgique, le retrait de ses soldats du territoire. Bruxelles tentera de reculer l’échéance le plus tard possible.
On assistera à une mission onusienne composée de 20 mille hommes, qui vont passer 7 ans, sur le territoire congolais, sans véritable mandat d’intervention, dans les affaires internes du pays. La mission cherchera plutôt une solution politique.

Face à la persistance de cette "guerre mondiale", le camp des dirigeants va se fissurer en aout. Le président Kasa-Vubu décide de révoquer le Premier ministre Lumumba, qui lui, lance une procédure de destitution du président.
Le colonel Mobutu Sese Seko aux aguets, fait un coup d’Etat le 14 septembre de la même année. La crise coûte finalement la vie à Patrice Lumumba, le 17 janvier 1961.
Pour l’acteur de la société civile congolaise, Omar Kavota, l’ONUC enregistre un résultat mitigé à cause "des intérêts des grandes puissances dont les intérêts se contredisaient sur le contrôle des richesses du Congo".

La guerre froide, et l’action de l’URSS (juillet - août 1960)

Joseph Desiré Mobutu a été au coeur des négociations avec les USA et l'URSS pour éviter la sécession du Katanga
CRÉDIT PHOTO,GETTY IMAGES
Légende image,Joseph Desiré Mobutu a été au coeur des négociations avec les USA et l'URSS pour éviter la sécession du Katanga

L’appel aux Nations Unies lancés par Lumumba et Kaza-vubu, le 12 juillet 1960 s’accompagne par un autre à l’endroit du président soviétique Nikita Khrouchtchev, l’informant que son aide pourrait être sollicitée pour une intervention dans la crise.
Ce premier conflit congolais post indépendance, qui l’oppose à l’ancien colonisateur belge, se déroule en pleine guerre froide, où deux blocs, l'un occidental et l'autre oriental s’opposent par puissances interposées
Les Etats Unis craignent dans ces circonstances, une intervention militaire du rival soviétique. Le premier ministre Patrice Lumumba est invité à Washington et à New York. A cette époque, les renseignements américains ont décrit la situation au Congo comme une prise de pouvoir communiste classique.

Le Premier ministre congolais, las de ces tentatives diplomatiques vers le bloc occidental, obtient finalement une aide logistique aérienne pour transporter ses troupes et réduire la sécession du Sud-Kasaï, à partir de la mi-août. La région avait elle aussi décidé de faire sécession à la suite de celle du Katanga.
Un don soviétique qui sonna comme un arrêt de mort contre Lumumba.

L’échec de Che Guevara (1965)
Une photo de 1965 montre le guérillero cubano-argentin Ernesto Che Guevara (à gauche) dans la jungle avec des soldats congolais et cubains
CRÉDIT PHOTO,GETTY IMAGES
Légende image,Une photo de 1965 montre le guérillero cubano-argentin Ernesto Che Guevara (à gauche) dans la jungle avec des soldats congolais et cubains

Marxiste-léniniste et internationaliste argentin, homme politique d'Amérique latine également, Ernesto Che Guevara, est connu pour être un révolutionnaire. Il participe en 1959, avec Fidel Castro, à renverser le dirigeant cubain Fulgencio Batista.
Le deal tourne court avec son allier, Fidel Castro qui trouve ses prises de position trop libéral et le révoque de son gouvernement, début 1965.
Che Guevara quitte alors Cuba, dont il était devenu citoyen, et prend la direction du Congo, où il débarque en avril de la même année, avec quelques hommes. Son objectif est d’exporter sa révolution, afin de freiner l’impérialisme en terre africaine.

L’aventure ne sera pas fructueuse. Le Che arrive dans un territoire miné par une multitude de groupes armés, dans une guerre motivée par l’exploitation des ressources minières et un affrontement dans lequel américains et Soviétiques se livrent une guerre sans merci.
En plus, les mouvements nationalistes pro Lumumba avec qui il avait l’intention de pactiser ont déjà été décapités et ne contrôlent plus que de petits pans de territoires.
Le Che constatera in fine une désorganisation des hommes armés, une méconnaissance des techniques de guérilla, des rivalités entre les chefs de guerre, et donc, que le Congo n'est pas fait pour la révolution, écrivent ses biographes.
Après 7 mois à tenter de "Cubaniser le Congo", Il quitte le Congo, direction la Bolivie où il rendra l’âme deux ans plus tard.

[bLes « affreux» pour et contre Mobutu (1961-1967, puis 1996)[/b]
Un mercenaire serbe entrainant des éléments de l'armée zaïroise
CRÉDIT PHOTO,GETTY IMAGES
Légende image,Un mercenaire serbe entrainant des éléments de l'armée zaïroise
Depuis son indépendance en 1960, l’ancien Congo belge est, comme le disent les experts, un laboratoire de nouvelles pratiques. C’est le cas des mercenaires.

Le terme apparait dans l’histoire militaire congolaise, à l’aube de l’indépendance de cette colonie belge.
La riche province du Katanga montre très tôt des véléités de sécession, avant de passer à l’acte. Une décision inacceptable pour l’Etat central, qui lance une offensive pour ramener les recalcitrants, qui sont, cette province riche en minerais, et celle du Bas Congo.
Les autorités mobilisent l’armée nationale, et l’ONU pour la cause. La coalition fera face à une rebellion locale, souvent soutenue par la Belgique, et plus, ce que l’on appellera "les affreux".

Il s’agit d’un groupe de mercenaires de plusieurs nationalités et races, concentrées sur trois unités, dirigés par trois noms remarquables.
Mike Hoare, ancien militaire britanique, il a pris part à la seconde guerre mondiale, avant d’embrasser une carrière de comptable, avant d’être recruté en 1961 comme mercenaire par le président régional Katangais Moïse Tshombe.
Hoare dirige une unité de mercenaires au Congo, qu’il surnomme "les oies sauvages".

A côté de cette unité, il y a celle de Jean Schramme, alias Black Jack. Capitaine reserviste de l’armée belge. Après son service militaire au Congo en 1954, il entame une carrière d’agriculteur après avoir acheté une plantation dans le même pays, avant d’y être chassé par l’armée congolaise devenue indépendante. Il se refugie au Katanga, et entame son aventure avec Moïse Tshombe en 1961.

Et le plus célèbre certainement des trois chefs mercenaire, Bob Denard. Engagé à 18 ans dans la marine, il grimpe les échelons jusqu’au grade de quartier-maître dans les fusiliers commandos, il est connu pour avoir fait la guerre d’Indochine, et pris part à plusieurs missions secrètes françaises.
Denard prend la direction du Congo en 1961, où il agira comme une main cachée de la France selon l’historien français Walter Bruyère-Ostells.

Les trois chefs ne sont pas des enfants de cœur. Ils sont cités dans plusieurs missions d’espionnage et contre-espionnage, et plusieurs renversements de régimes sur le continent.
Les mercenaires passent sous le contrôle du général Mobutu, alors chef de l’armée Congolaise lorsqu’en juin 1964, Moise Tsombe décide de rejoindre le gouvernement central du président Kasavubu, dont il devient le premier ministre.
L’Armée Nationale Congolaise, ANC, est désormais unifiée, avec l’aide de Denard, qui a réussi à se distinguer de ses deux autres concurrents sur le terrain.
GETTY IMAGES
Légende image,Bob Denard fut l'un des chefs mercenaires les plus en vue en RDC

Mobutu au pouvoir après le coup d’Etat de 1965 contre le président Kasavubu, renonce à l’idée de créer une brigade mixte mercenaires-ANC, et compte d’ailleurs se séparer des mercenaires encore appelés « volontaires étrangers ». Ceux-ci se révoltent sous la direction de Bob Denard.
Le 5 juillet 1967, le général Mobutu en personne annonce, dans un message radio diffusé, avoir instauré un état de siège, après que « des commandos étrangers parachutés par deux avions non identifiés ont occupé l'aéroport de Kisangani (ex-Stanleyville). Simultanément, des ressortissants étrangers constitués en milices ont attaqué des unités de l'armée nationale congolaise à Bukavu, capitale de la province du Kivu, où des combats sont en cours ».
Avant que la presse locale n’annonce trois jours plus tard, la fin des hostilités, célébrant "la victoire éclatante de l'armée congolaise sur les forces du mal ". Bob Denard, avec certains de ses éléments blessés au front sont annoncés en Rhodésie (Zimbabwe).
Mais le mercenaire sera une nouvelle fois sollicité au Zaire en 1996, pour tenter de sauver le général Mobutu, de l’avancée de l’AFDL menée par Laurent-Désiré Kabila. Ce sera un nouvel échec des mercenaires.

La Guerre mondiale congolaise Années 1990
L'un des pans les plus marquants de l’histoire des interventions militaires étrangères en RDC, se déroule dans la première moitié de la décennie 1990.
Le Rwanda voisin, vient de vivre la page la plus sombre, en passant par un génocide en 1994, qui a couté la vie à quelques 800 mille personnes de la minorité Tutsi en une centaine de jours.

Les métastases du conflits se font sentir de l’autre côté de la frontière, avec la traversée selon les Nations Unies, de quelques 1,2 millions de Hutus, qui s’installent dans les provinces congolaises du Nord-Kivu et du sud Kivu, où vivent de nombreux Tutsi.
"La plupart des réfugiés sont des Hutu, accompagnés et, dans une certaine mesure, contrôlés par l’ancienne armée gouvernementale, les Forces armées rwandaises (FAR), et par les miliciens Interahamwe qui avaient joué un grand rôle dans le génocide", renseigne le politologue belge Filip Reyntjens.

C’est de cette partie du pays que part une insurrection née en 1996, qui oppose l’Association des Forces Démocratiques de Libération du Congo (AFDL) dirigée par Joseph Désiré Kabila, à l’armée régulière, du président Mobutu Sese Seko.
Le 17 mai 1997, les rebelles de l’AFDL, alors appuyés par le Rwanda et l’Ouganda, réussissent à renverser le régime du président Mobutu, au pouvoir depuis 1965, et installent Laurent Désiré Kabila au pouvoir.
Cette prise de pouvoir par le Mzé, ne va pas calmer les choses entre les anciens alliés dans la lutte pour le renversement de Mobutu.

GETTY IMAGES
Légende image,Laurent Désiré Kabila, ancien rebelle, président de la RDC de 1997 à 2001
Une partie de l’AFDL fait défection et forme le mouvement rebelle Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD). Toujours soutenu par le Rwanda l’Ouganda et le Burundi. Les leaders du mouvement accusent Laurent Désiré Kabila entre autres, de n'avoir pas respecté le programme politique sous-tendant un changement de régime à Kinshasa.

Face à cette puissance de feu, le nouvel homme fort de Kinshasa se trouve de nouveaux alliés. Il s’agit de l’Angola, la Namibie, le Tchad et le Zimbabwe, qui lui apportent le soutien en hommes sur le terrain.
Les rebelles réussissent très rapidement à prendre les plus grandes villes de l’Est de la RDC. Le conflit est tellement violent qu’il cause la mort « de plus d'un million de Congolais, déplacé à l'intérieur du pays 1,6 million de personnes et forcé près d'un demi-million de personnes à chercher refuge dans les pays voisins », selon International Crisis Group.

Le conflit mêle à la fois des intérêts ethniques, économiques et même stratégiques. L'Ouganda, le Rwanda et le Burundi présentés comme principaux soutiens des rebelles du RCD affirment que leurs troupes se trouvent en RDC pour protéger leur sécurité nationale, en particulier pour contenir et éliminer les groupes d'insurgés qui utilisent l'Est du Congo comme base pour lancer des attaques contre leurs gouvernements.
Le président Kabila demande à toutes les troupes étrangères de plier bagages et quitter l’Est de son territoire, mais rien n’y fait. La communauté des Etats de l’Afrique Australe (SADC) lance une initiative qui aboutit à l’accord d’un cessez le feu, désigné sous le vocable d’accord de Lusaka.

Les interventions de la SADC (depuis 1998)
L'épave d'un avion militaire sud-africain à l'aéroport de Goma après son atterrissage en catastrophe le 9 janvier 2020.
CRÉDIT PHOTO,GETTY IMAGES
Légende image,L'épave d'un avion militaire sud-africain à l'aéroport de Goma après son atterrissage en catastrophe le 9 janvier 2020.
Dans l’histoire militaire de la RDC, les épisodes semblent se répéter. C’est le cas des interventions des troupes de la Communauté de Développement des Etats de l’Afrique Australe, SADC.

Le dernier épisode date de moins de trois mois. Nous sommes le 2 février, un hélicoptère Oryx de l’armée Sud-africaine survole les environs de Goma, où le M23 ravive depuis quelques mois les combats.
L’appareil est pris pour cible par des tirs au sol, et endommagé, blessant certains membres d’équipage. L’hélico prenait part à la mission des Nations Unies.
L’incident coïncide avec le récent déploiement d’une mission de la SADC dans la région, notamment près de la ville de Sake, récemment tombée entre les mains de la rébellion.

Avec ce contingent constitué de troupes sud-africaines, tanzaniennes et malawites, c’est le troisième retour de la SADC en RDC en moins de trois décennies.
La première fois c’était en 1998, le regroupement d’Afrique australe invoquait la sécurité collective pour autoriser l’intervention de l’Angola, la Namibie et le Zimbabwe pour combattre une invasion rwandaise et ougandaise qui avait atteint Kinshasa.
A son départ en 2003, la SADC a laissé une force résiduelle pour garantir la défense du pays et créer le secteur de la sécurité de la RDC après la guerre.
Puis en 2013 la SADC a déployé la Brigade d’intervention, constituée de troupes du Malawi, d’Afrique du Sud et de Tanzanie, pour contribuer à contrer la toute première incursion des rebelles M23 dans l’est de la RDC.

De la Monuc à la Monusco (à partir de 1999)
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Légende image,Signature de documents entre officiers des contingents Français et Bangladais de la Monuc à Bunia en 2003
Le règne de Laurent Désiré Kabila ( mai 1997- janvier 2001) n’aura pas été un long fleuve tranquille. L’accord de Lusaka ne met pas définitivement fin aux hostilités qui se poursuivent sur le terrain.

A sa demande, les Nations Unies adoptent une résolution le 30 novembre 1999, qui créée la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), et lui confie la tâche d’élaborer des plans en vue d’observer le cessez-le-feu de Lusaka signé en juillet 1999 entre la République démocratique du Congo (RDC) et cinq États de la région (Angola, Namibie, Ouganda, Rwanda et Zimbabwe), d’œuvrer au désengagement des forces, et de maintenir la liaison avec toutes les parties à l´accord.
Le mandat de la MONUC va évoluer progressivement, au fur des résolutions du conseil de sécurité, ouvrant d’autres responsabilité pour cette mission onusienne.

On parle notamment de veiller à la sécurité et à la liberté de mouvement de ses personnes, l’organisation doit aussi prêter main forte dans le désarmement, la démobilisation, le rapatriement et la réintégration des groupes armés et surveiller le processus de paix.
Elle hérite aussi de la charge d’inspecter les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport utilisant les ports, aéroports, terrains d'aviation, bases militaires et postes frontière au Nord et au Sud Kivu et en Ituri, ce sans prévis, lorsqu’elle estime nécessaire.
Cette mission supplémentaire qui lui est confiée en 2004 s’accompagne par une autre, qui consiste à saisir ou recueillir, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoire de la RDC interviendrait en violation de la règlementation.

Lorsque la Monuc change de nom et devient Monusco en 2010, le conseil de sécurité l’autorise à créer une brigade d’intervention. Celle-ci est créée en 2013, un an après l’émergence du mouvement du M23, qui oppose une résistance farouche aux Forces armées congolaises.
Avec ses 1981 hommes (l’effectif a varié selon les résolutions), elle est constituée de 6 unités, dont trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance.

L’objectif de cette brigade est de neutraliser les groupes armés et pour objectif de contribuer à réduire la menace que représentent les groupes armés pour l’autorité de l’État et la sécurité des civils dans l’est de la République démocratique du Congo et de préparer le terrain pour les activités de stabilisation, selon la résolution 2098 qui la crée.

«Bien que la brigade d’intervention ait une mission offensive, le fait que l’ONU ne dispose pas de sa propre armée, peut expliquer ce manque de résultat positif de la part de sa mission en RDC » estime Omar Kavota, acteur de la société civile congolaise, qui chapote le Programme de Désarmement , Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation, dans le Nord Kivu.
Le manque de résultats et le début des manifestations des populations contre la Monusco, vont finalement pousser les autorités à demander le départ de la Monusco, du moins, sa composante armée.

La France et l’Opération Artémis (mai-juin 2003)
Des soldats français de l'Opération Artémis à l'aéroport de Bunia en 2003
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Légende image,Des soldats français de l'Opération Artémis à l'aéroport de Bunia en 2003
Mi-mai 2003, alors que la RDC vit encore les moments troubles de ce qui est présenté comme la « première guerre mondiale du Congo », le secrétaire Général des Nations Unies, Koffi Attah Annan lance un appel pour « mettre un terme aux atrocités commises à l’encontre des populations civiles en Ituri ».

La France favorable, fait figure de proue, dans cette opération qui porte le nom de code de « Mamba », qu’elle propose à ses partenaires européens, avant qu’elle ne soit autorisée par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Sa mission, est de « contribuer au rétablissement des conditions de sécurité et à l’amélioration de la situation humanitaire dans la ville de Bunia, capitale de l’Ituri ».
L’opération qui a mobilisé 1500 hommes a été montée, dans le but d’assurer le contrôle de la situation dans l’attente du renforcement du mandat et des effectifs de la Mission de l’Organisation des Nations Unies (MONUC).

Elle est donc brève et ne dure que deux mois et demi, entre le 16 juin, et le 1er septembre 2003.
Selon les experts, les résultats de cette opération ne sont palpables. Il s’entendent à dire qu’elle a été l’occasion pour la France de se repositionner en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs, « dans un contexte où elle s’était progressivement retirée depuis la fin de l’opération Turquoise au Rwanda, le retrait du contingent français de République centrafricaine (RCA) ayant rendu sa présence militaire dans la région quasiment inexistante », analyse Nyagalé Bagayoko, Spécialiste de la réforme des systèmes de sécurité (RSS) en Afrique francophone.

De nouveaux mercenaires en RDC ?
C’est un rapport passé presqu’en sourdine, mais qui inquiète les Nations Unies. Rédigé par un groupe d’experts des Onusiens, il a été rendu public en décembre dernier, et fait état de négociations entre les autorités congolaises et des mercenaires pour un établissement dans l’Est du pays.
Ce sont ces autorités, selon le rapport, qui auraient initié la négociation, entre fin juin et mi-juillet 2023, d’un accord avec Erik Prince, le fondateur de la société de mercenaires Blackwater.

L’homme est déjà cité pour avoir apporté son soutien en hommes et armes au Marechal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est de la Libye, qui s’oppose au gouvernement central.
L’accord prévoit selon l’ONU, le déploiement dans le Nord Kivu, de 2500 hommes, recrutés en Colombie, au Mexique et en Argentine, avec deux missions : stopper l’avancée du M23 et sécuriser les zones minières.
Pour le moment, le rapport des Nations Unies dit que l’accord a été interrompu, mais disent être au courant de ce que des locaux étaient en construction à près de Sake, pour accueillir les 250 premiers contractants qui devaient, dans un premier temps, arriver fin juillet 2023. Des conteneurs contenant du matériel étaient déjà arrivés sur le site en juillet 2023, toujours selon l’ONU.
Les experts s’inquiètent de ce que le départ de la Monusco qui se précise, et l’allègement de l’embargo sur les armes en RDC, favorisent une prolifération dans la région.

Essai non concluant de l’EAC (2022-2023)
l’EAC (2022-2023)
Des éléments du contingent Sud-soudanais de l'EAC en RDC
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Légende image,Des éléments du contingent Sud-soudanais de l'EAC en RDC
Le 20 juin 2022, un sommet des 7 dirigeants de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est se tient à Nairobi au Kenya.

Au menu des discussions, la situation en RDC, avec la résurgence des attaques du groupe rebelle du M23. La communauté Est-Africaine veut mettre fin aux atrocités, et opte pour le déploiement sur le terrain, de contingents de ces pays respectifs, à l’exception du Rwanda en crise avec la RDC et de la Tanzanie, qui n’a pas souhaité ajouter de troupes sur le terrain.

Des territoires sont attribués à chaque contingents, qui commencent à débarquer sur le territoire en novembre 2022.
Les Ougandais prennent position dans la cité de Kiwanja, dans le village de Mabenga, et le poste frontalier de Bunagana.
Les burundais héritent des hauts plateaux du Sud-Kivu, de la cité de Kitshanga, du village de Kilolirwe et la localité de Sake.
Les Kenyans, stationnent dans les villages de Bwiza, Tongo et Kishishe. Et le contingent Sud-soudanais occupe la base militaire de Rumangabo.

Mais une fois sur le terrain, la mission Est africaine fera long feu. Juste un an, avant que les autorités de Kinshasa ne demandent le retrait.
« cette force n'a pas réussi à résoudre le problème pour lequel elle a été déployée, en particulier en raison de la persistance de l'activité du M23, qui ne respecte pas le processus de pré-cantonnement de ses combattants »,déclarait le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
Pour Onesphore Sematumba, chercheur de International Crisis Group pour la région des Grands Lacs, la raison de l’échec est simple, «la force régionale s'est muée en force d'interposition en mettant en place des sortes de zones tampon dont personne ne voulait ».


"Insécurité dans l’Est de la RDC : Ce qu’il faut savoir sur "l’Alliance du Fleuve Congo" lancée par Corneille Nangaa - 15.12.2023
= https://www.bbc.com/afrique/articles/c9r2ywx55y7o

"Cinq choses à savoir sur le conflit dans l'est de la République démocratique du Congo - 21.02.2024
= https://www.bbc.com/afrique/articles/cl759x8e4kpo


"Pourquoi la crise sécuritaire s’est aggravée dans l’est de la RDC ? - 03.11.2022
= https://www.bbc.com/afrique/articles/c9r46drv3eeo

"Quelles sont les trois préoccupations exprimées par le Rwanda au sujet de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC ? - 19.02.2024
= https://www.bbc.com/afrique/articles/c1v1y35yxg7o


"Fardc : près de 3000 recrus reçoivent leurs brevets de fin de formation à Kindu - 23/04/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/04/23/actualite/securite/fardc-pres-de-3000-recrus-recoivent-leurs-brevets-de-fin-de-formation


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES   Empty Re: A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES

Message  ndonzwau 27/4/2024, 8:43 pm


"Ituri : “le dialogue intercommunautaire imposé par Bemba ne nous mènera nul part” ( Gratien Iracan) - 27.04.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136347_ituri_le_dialogue_intercommunautaire_impose_par_bemba_ne_nous_menera_nul_part_gratien_iracan.html

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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES   Empty Re: A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES

Message  ndonzwau 4/5/2024, 1:34 pm

ÇA VA ENCORE PLUS MAL DANS L'EST DU PAYS  : UN HORRIBLE DRAME AVEC PRES DE 14 VICTIMES A MUGUGA PRES DE GOMA DANS UN CAMP DES DÉPLACÉS A LA SUITE DE BOMBES LARGUÉES PAR LE M23  ; LA CITÉ MINIÈRE DE RUBAYA DANS LE MASISI DE NOUVEAU SOUS LE CONTROLE DU M23.
CETTE FOIS NOTRE PR EN A PRIS CONSCIENCE ET DÉCIDE D'ÉCOURTER SES PÉRÉGRINATIONS EUROPÉENNES.


Notre PR semble avoir pris conscience du drame de l'Est, disais'je, il a décidé de rentrer au pays mais pour faire quoi, que se prepare-t--il de faire pour y faire face ???
Son griot Muyaya crie à "l’horreur dans sa forme la plus grave" comme si c'était la première fois et croit que "le temps de la justice va arriver" ; quand et comment ?
Notre problème : disposons-nous vraiment d'un leadership à même de faire rendre justice aux maux des agresseurs depuis le temps que nous dénonçons les Rwandais sans résultats sur le terrain ?



"Des bombes des M23 frappent le camp des déplacés de Mugunga à Goma, faisant plusieurs morts et blessés-03.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136581_des_bombes_des_m23_frappent_le_camp_des_deplaces_de_mugunga_a_goma_faisant_plusieurs_morts_et_blesses.html
Ce vendredi 3 mai 2024, la ville de Goma a été secouée par une explosion dévastatrice, ciblant un objectif civil au quartier Mugunga. Selon les rapports préliminaires, plusieurs personnes ont perdu la vie et de nombreux autres ont été blessés. Des images poignantes révèlent que même des enfants ont été victimes de cette attaque brutale, survenue à l’endroit connu sous le nom de Kimachine, non loin de la route Goma Sake.

Cette attaque, attribuée aux supplétifs de l’armée rwandaise du M23, selon les déclarations de Martin Fayulu, intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région. Fayulu souligne que le contrôle de la cité de Rubaya par les forces du M23 offre au Rwanda un accès accru au coltan du Congo, mettant en lumière les enjeux économiques et géopolitiques qui alimentent les conflits dans la région.
Parallèlement, d’autres régions de la République démocratique du Congo sont également confrontées à des crises humanitaires. Les inondations à Kalemie (Tanganyika) et à Uvira (Sud Kivu) ont entraîné d’importants déplacements de populations, plongeant ces communautés dans des conditions précaires, sans assistance gouvernementale adéquate. Pendant ce temps, des critiques fusent contre le gouvernement pour ses dépenses jugées extravagantes et déconnectées des besoins urgents du peuple.

"RDC: plusieurs morts et blessés après des tirs de roquettes sur un camp de déplacés à Goma - 03/05/2024 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240503-rdc-plusieurs-morts-et-bless%C3%A9s-apr%C3%A8s-des-tirs-de-roquettes-sur-un-camp-de-d%C3%A9plac%C3%A9s-%C3%A0-goma
Ce vendredi 3 mai, plusieurs roquettes ont explosé dans les camps de déplacés au sud-ouest de la ville. Aucun bilan officiel n'a été publié mais selon des sources humanitaires, une dizaine de civils ont été tués.

Avec notre correspondante à GomaCoralie Pierret
Dans la matinée de vendredi 3 mai, plusieurs explosions retentissent. Des roquettes viennent d’exploser sur des huttes appartenant à des déplacés installés au sud-ouest de la ville de Goma, en RDC.
Certains habitants se mettent tout de suite à la recherche de rescapés dans les décombres et dégagent les corps des victimes. D’autres, en colère, prennent aussitôt la direction du gouvernorat. Une manifestation rapidement stoppée par les forces de l’ordre.
« Ces gens ont fui la guerre mais continuent pourtant de subir ces atrocités », déplore une source de la société civile locale.
Depuis plus de deux ans, le M23, un groupe armé appuyé par des unités de l’armée rwandaise, combat les forces pro-gouvernementales composées de l’armée congolaise et de milices.

De nombreuses réactions au lendemain du drame
D’un côté, le M23 qui accuse sur les réseaux sociaux les forces pro-gouvernementales, à la suite de cette attaque à la bombe perpétrée dans les camps de déplacés à Goma. De l’autre, le gouvernement congolais qui pointe la responsabilité du M23 et de l’armée rwandaise, des accusations partagées par les États-Unis qui, dans un communiqué, « condamnent l’attaque menée depuis les positions des Forces de défense rwandaises, les RDF, et du M23 ».
Les enquêtes pour connaitre l’origine des tirs sont encore en cours actuellement mais déjà, Félix Tshisekedi, chef de l’État congolais, en visite de travail en Europe, a décidé d’écourter son séjour pour rentrer, ce week-end, en RDC, a fait savoir la présidence.
Depuis plusieurs mois, les humanitaires dénoncent la proximité entre les camps de déplacés et les positions d’artillerie de l’armée congolaise. La population se trouvant « régulièrement pris au piège dans des tirs croisés », a dénoncé, vendredi 3 mai, l’ONG Médecins sans frontière sur le réseau social X. Des inquiétudes partagées par Unicef et le HCR qui appellent l’armée congolaise à éloigner, des zones civiles, son armement lourd.
À lire aussiEst de la RDC: le groupe rebelle M23 affirme s'être emparé de la localité stratégique de Rubaya]

= https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20240503-rdc-au-moins-9-morts-dans-un-camp-de-d%C3%A9plac%C3%A9s-pr%C3%A8s-de-goma
= https://actualite.cd/2024/05/03/rdc-m23-scenes-dhorreur-goma-un-camp-des-deplaces-touche-par-des-explosifs-faisant-au
= https://www.politico.cd/actualite/2024/05/03/goma-une-bombe-larguee-par-le-m23-fait-des-morts-et-blesses-dans-un-camp-des-deplaces.html/162054/
= https://www.politico.cd/actualite/2024/05/03/nord-kivu-14-morts-dans-des-bombardements-dun-camp-des-deplaces.html/162108/
= https://observers.france24.com/fr/afrique/20240503-rdc-congo-goma-morts-explosion-camp-deplaces-blesses-m23-armee-guerre
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/05/03/en-rdc-des-combats-entre-l-armee-et-le-m23-font-au-moins-neuf-morts-dans-un-camp-de-deplaces_6231377_3212.html

"Bombardement à Goma : le président Félix Tshisekedi interrompt sa tournée européenne - 03.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136605_bombardement_a_goma_le_president_felix_tshisekedi_interrompt_sa_tournee_europeenne.html
Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a décidé, ce vendredi 3 mai 2024, d’interrompre sa tournée européenne pour rentrer urgemment au pays après l’attaque sanglante visant un camp de déplacés à Goma au Nord-Kivu.

Cette attaque attribuée aux rebelles du M23 par le gouvernement congolais a causé plusieurs morts et des blessés graves.
"À la suite de l’attaque à la bombe perpétrée ce matin au camp des déplacés de Mugunga, près de Goma, le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi a décidé de regagner le pays ce week-end”, annonce la Présidence de la RDC.
Le Président Tshisekedi est arrivé jeudi à Bruxelles. Le chef de l'Etat congolais devait notamment se rendre en Hongrie après avoir passé trois jours à Paris où il a rencontré le Président français Emmanuel Macron d’autres personnalités.

Notons que le bilan de ce bombardement fait état de 9 personnes mortes et 30 blessées.
Depuis la reprise des hostilités entre les FARDC, appuyées par les Wazalendo et les rebelles du M23/RDF dans le territoire de Masisi, c'est au moins une trentaine de personnes qui ont été tuées et de nombreux blessés enregistrés suite aux « bombardements aveugles » des rebelles sur des espaces habités par des civils. Certains obus largués par l’ennemi atteignent même certains quartiers de Goma, limitrophes avec le territoire de Masisi.

= https://actualite.cd/2024/05/03/rdc-m23-felix-tshisekedi-decide-decourter-son-sejour-europeen-apres-les-explosions-qui

"Bombardement du site des déplacés à Goma : la RDC dénonce "un nouveau crime de guerre" - 04/05/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/05/04/actualite/securite/bombardement-du-site-des-deplaces-goma-la-rdc-denonce-un-nouveau-crime


"Masisi : les rebelles du M23 contrôlent la cité de Rubaya - 03/05/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/05/03/actualite/securite/masisi-les-rebelles-du-m23-controlent-la-cite-de-rubaya

A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES   20201203115705271849-Rubaya
Vue d’un site d'exploitation des minerais proche de Rubaya dans le Masisi au Nord-Kivu, 25 novembre 2020, Photo Radio Okapi/Denise Lukesso

Des rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, contrôlent, depuis mardi 30 avril, la cité minière de Rubaya, territoire de Masisi (Nord-Kivu).
La présidente provinciale de la chambre des mines au Nord-Kivu, Yvette Mwanza affirme qu’avec l’occupation illégale de cette mine, des recettes significatives vont échapper au trésor public.


Selon elle, la mine de Rubaya est le poumon économique du secteur minier au Nord-Kivu en termes de recettes provinciales :
« La production de coltan à Rubaya représente en elle seule 50% de la production nationale ».
Plusieurs autres voix s’élèvent au pays pour dénoncer le pillage, l'exploitation et la commercialisation illicites des minerais de ce site minier.
Certains observateurs pensent même que l’occupation de la cité minière de Rubaya par le M23 ouvre ainsi la voie à une exploitation artisanale illicite. 
Le site de Rubaya compte plusieurs minerais dont le coltan, le manganèse, la cassitérite et la tourmaline.

Selon des experts du secteur minier, les minerais produits à Rubaya ne profitent pas toujours à l’Etat congolais car ils sont exploités et exportés illégalement par certains miliciens qui organisent le trafic vers les pays voisins, ce qui constitue un manque à gagner pour le trésor public.
Ils indiquent également que depuis quelque temps, la mine de Rubaya est également convoitée par des sociétés étrangères qui tentent d’échapper au fisc.
Dans sa correspondance du 26 avril dernier, la ministre des Mines, Antoinette N’Samba a autorisé la Coopérative des Artisanaux Miniers du Congo (CDM) de s’installer parce qu’ayant obtenu un permis d’exploitation, en vue de fédérer tous les creuseurs artisanaux et de canaliser toute leur production.

 Inquiétude de la population locale
Après avoir pris possession de Rubaya, ces rebelles ont pris le contrôle des groupements Kibabi et Kitanda, dans le Masisi.
Cette situation préoccupe et inquiète la société civile locale. Son rapporteur, Télesphore Mitondeke indique que ces assaillants avancent vers la localité de Katale (en direction de Masisi centre), de Ngungu et de Kinigi, en direction des groupements Ufamando I et Katoyi.
« La situation demeure très préoccupante car l’ennemi ne cesse de s’approcher vers le chef-lieu du territoire de Masisi. Il faudra que des dispositifs sécuritaires soient pris pour juguler cette crise », a-t-il fait savoir.
= https://www.radiookapi.net/2024/05/02/actualite/securite/guerre-dans-lest-de-la-rdc-la-societe-civile-de-masisi-inquiete-de

"Est de la RDC: le groupe rebelle M23 affirme s'être emparé de la localité stratégique de Rubaya -02.05.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240502-est-de-la-rdc-le-groupe-rebelle-m23-s-empare-de-la-localit%C3%A9-strat%C3%A9gique-de-rubaya
= https://7sur7.cd/2024/05/01/tribune-controle-du-site-minier-de-rubaya-la-ministre-nsamba-kalambayi-fait-tomber-les

"RDC : la cité minière de Rubaya au cœur des combats - 01.05.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1564010/politique/rdc-la-cite-miniere-de-rubaya-au-coeur-des-combats/

"Occupation de la cité de Rubaya par le M23 : Martin Fayulu dénonce de nouveau l'accès supplémentaire du Rwanda au Coltan du Congo - 03.04.2024
= https://www.opinion-info.cd/societe/2024/05/03/occupation-de-la-cite-de-rubaya-par-le-m23-martin-fayulu-denonce-de-nouveau

"Drame près de Goma : "La progression des agresseurs traduit une complicité interne" (Martin Fayulu) - 03.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136598_drame_pres_de_goma_la_progression_des_agresseurs_traduit_une_complicite_interne_martin_fayulu.html

"Explosions dans un camp de déplacés à Goma, Mukwege hausse le ton: "Il est urgent de mettre un terme aux agressions récidivistes et à l’ingérence rwandaise et de passer à l’adoption de sanctions politiques et économiques fortes" - 03.05.2024
= https://actualite.cd/2024/05/03/explosions-dans-un-camp-de-deplaces-goma-mukwege-hausse-le-ton-il-est-urgent-de-mettre
= https://www.politico.cd/actualite/2024/05/04/attaque-du-camp-des-deplaces-mugunga-d-mukwege-appelle-a-des-sanctions-economiques-et-politiques-contre-kigali.html/162135/

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"Attaque d'un camp des réfugiés près de Goma: " le temps de la justice va arriver ", prévient Patrick Muyaya - 03.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136593_attaque_d_un_camp_des_refugies_pres_de_goma_le_temps_de_la_justice_va_arriver_previent_patrick_muyaya.html

= https://actualite.cd/2024/05/04/rdc-les-etats-unis-condamnent-lattaque-contre-un-camp-de-personnes-deplacees-mugunga-et
= https://actualite.cd/2024/05/04/est-de-la-rdc-le-hcr-et-lunicef-condamnent-fermement-le-bombardement-des-sites-des
= https://actualite.cd/2024/05/04/guerre-du-m23-suite-aux-tirs-dartillerie-incessants-vendredi-msf-du-interrompre-la
= https://www.radiookapi.net/2024/05/03/actualite/securite/masisi-des-centaines-de-familles-se-deplacent-la-suite-de-lavancee-du


"



"DECRY INFOS 04.05.24 BOMBARDEMENTS RÉFUGIÉS, FATSHI&FARDC POINTÉS DU DOIGT. BEMBA-C.TSHIWEWE, ÇA BRÛLE"



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A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES   Empty Re: A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES

Message  ndonzwau Hier à 11:08 pm

Y-A-T-IL POLÉMIQUE SUR LES AUTEURS DES BOMBARDEMENTS DE MUGUNGA ALORS LES USA EN CONDAMNENT DÉJÀ LE M23 ET LE RWANDA ?

En effet lorsqu'on lit les différentes dépêches autorisées, seuls les Usa condamnent explicitement le M23  et le Rwanda comme auteurs des bombardements de Mugunga.  En même temps si on atteste que les Américains sont peut-être les mieux informés, nous pouvons clore toute polémique à  ce sujet.



"Bombardement à Goma : les USA haussent le ton contre l'armée rwandaise et M23 - 04.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136633_bombardement_a_goma_les_usa_haussent_le_ton_contre_l_armee_rwandaise_et_m23.html
Dans un communiqué, dont une copie est parvenue à Média Congo Press (MCP), ce samedi 04 mai 2024, les États-Unis condamnent avec fermeté l'attaque lancée par l'armée rwandaise et les rebelles du M23 contre un site de déplacés à Goma, tuant une dizaine de personnes.

Face à cette situation, les USA appellent les deux parties à respecter les droits de l'homme.
« Nous sommes gravement préoccupés par la récente expansion des RDF et du M23 dans l’est de la RDC, qui a contribué au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes, et appelons les deux parties à respecter les droits de l’homme et à adhérer aux obligations applicables en vertu du droit international humanitaire. Il est essentiel que tous les États respectent la souveraineté et l'intégrité territoriale de chacun et tiennent pour responsables tous les acteurs des violations des droits humains commises dans le conflit dans l'est de la RDC », lit-on dans ce communiqué.

En outre, les USA déclarent s'engager à soutenir les efforts diplomatiques pour une résolution à l’amiable du conflit dans la partie Est de la RDC. Ils appellent également les deux parties à prendre des mesures pour apaiser les tensions, et éviter de mettre en danger les populations civiles.
"Bombardement des camps des déplacés près de Goma : les USA condamnent le Rwanda et le M23 - 05/05/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/05/05/actualite/securite/bombardement-des-camps-des-deplaces-pres-de-goma-les-usa-condamnent-le
= https://actualite.cd/2024/05/04/rdc-les-etats-unis-condamnent-lattaque-contre-un-camp-de-personnes-deplacees-mugunga-et

"Explosions dans un camp de déplacés à Goma : Bintou Keita dénonce une escalade de violence "aveugle" contre les civils - 05.05.2924
= https://actualite.cd/2024/05/05/explosions-dans-un-camp-de-deplaces-goma-bintou-keita-denonce-une-escalade-de-violence
Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) condamne dans les termes "les plus forts" le bombardement de sites de déplacés à Lac-Vert et Mugunga (13-15 Km de Goma/Nord Kivu) ce vendredi 03 mai 2024. Ces attaques ont coûté la vie à plusieurs civils dont au moins six enfants et blessé de nombreux autres.

Bintou Keita dénonce cette escalade de violence "aveugle" contre les civils dans le Nord-Kivu et rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations, en vertu du droit international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances.
« Je réitère l’appel lancé par le Secrétaire général à tous les groupes armés pour une cessation immédiate des hostilités, à déposer les armes sans conditions, et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) » a déclaré Mme Keita Bintou dans un communiqué avant d'ajouter : Mme Keita réaffirme l’engagement indéfectible de la MONUSCO à soutenir les efforts visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité en République démocratique du Congo, et appelle toutes les parties concernées à œuvrer de manière constructive pour mettre fin à la violence et parvenir à une solution pacifique et durable aux conflits dans la région.

La Représentante spéciale du SG de l'ONU en République Démocratique du Congo appelle les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux qui sont une violation flagrante des droits de l'homme et du droit international humanitaire et, peuvent constituer un crime de guerre. Elle appelle également les parties aux conflits à garantir le caractère civil de l’ensemble des sites de personnes déplacées et à prendre les mesures idoines afin de réduire les risques pesant sur la protection des civils et de maintenir l’accès humanitaire.

Au moins 9 personnes ont été tuées à la suite de violentes explosions dans un camp de déplacés dans la banlieue de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu ce vendredi. Plusieurs blessés graves ont aussi été enregistrés suscitant la colère de nombreuses personnes. Cette situation fait suite aux combats qui opposent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les rebelles du M23 soutenus par le régime de Paul Kagame.
Le bilan des explosions de ce vendredi pourrait s’alourdir au regard de leurs conséquences. Tous les blessés sont pris en charge. Pendant ce temps, les FARDC et le M23 se rejettent les responsabilités de ces tirs mortels.

"RDC : l’ONU condamne le bombardement de sites de personnes déplacées près de Goma 03.05.2024
= https://news.un.org/fr/story/2024/05/1145316


"Est de la RDC : le HCR et l'UNICEF condamnent "fermement" le bombardement des sites des déplacés et évoquent un bilan d'au moins 12 morts - 04.05.2024
= https://actualite.cd/2024/05/04/est-de-la-rdc-le-hcr-et-lunicef-condamnent-fermement-le-bombardement-des-sites-des


"Drame à Goma : le député belge André Flahaut appelle à des sanctions contre le Rwanda - 04.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136632_drame_a_goma_le_depute_belge_andre_flahaut_appelle_a_des_sanctions_contre_le_rwanda.html

"Bombardement à Goma : Mukwege appelle la communauté internationale à cesser de ménager le Rwanda - 04.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136626_bombardement_a_goma_mukwege_appelle_la_communaute_internationale_a_cesser_de_menager_le_rwanda.html

"Attaque d'un camp de déplacés à Goma : Christophe Lutundula chargé de saisir le Conseil de sécurité de l'ONU pour dénoncer "un crime de guerre et crime contre l'humanité" - 05.05.2024
= https://actualite.cd/2024/05/05/attaque-dun-camp-de-deplaces-goma-christophe-lutundula-charge-de-saisir-le-conseil-de

= https://actualite.cd/2024/05/05/bombardement-des-sites-des-deplaces-goma-16-femmes-et-10-enfants-parmi-les-blesses


"RDC: émoi après le bombardement à Goma, le Rwanda dément toute participation - 04.05.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240504-rdc-%C3%A9moi-apr%C3%A8s-le-bombardement-%C3%A0-goma-le-rwanda-d%C3%A9ment-toute-participation
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240503-rdc-plusieurs-morts-et-bless%C3%A9s-apr%C3%A8s-des-tirs-de-roquettes-sur-un-camp-de-d%C3%A9plac%C3%A9s-%C3%A0-goma

"Après la rencontre Macron Tshisekedi, la tension monte a Goma - 05.05.2024
= http://afrikarabia.com/wordpress/apres-la-rencontre-macron-tshisekedi-la-tension-monte-autour-de-goma/

"Goma : deux jours après le bombardement de leur site, les déplacés de Mugunga entre tristesse et colère - 05/05/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/05/05/actualite/securite/goma-deux-jours-apres-le-bombardement-de-leur-site-les-deplaces-de


"Nord-Kivu : des réprobations après le bombardement des camps des déplacés - 04/05/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/05/05/actualite/securite/nord-kivu-des-reprobations-apres-le-bombardement-des-camps-des

"Bombardements des sites des déplacés: le gouverneur du Nord-Kivu dresse un bilan provisoire de 14 morts - 04/05/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/05/04/actualite/securite/bombardements-des-sites-des-deplaces-le-gouverneur-du-nord-kivu-dresse

"Attaque du camp Mugunga : le gouvernement promet une réplique «proportionnelle à la provocation» - 4 mai 2024 
= https://www.politico.cd/actualite/politique/2024/05/04/attaque-du-camp-mugunga-le-gouvernement-promet-une-replique-proportionnelle-a-la-provocation.html/162160/

"Attaque d'un camp de déplacés à Goma : l'Union Sacrée de la Nation demande à la CPI d'enclencher des poursuites contre les auteurs - 05.05.2024
= https://actualite.cd/2024/05/05/attaque-dun-camp-de-deplaces-goma-lunion-sacree-de-la-nation-demande-la-cpi-denclencher



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Dernière édition par ndonzwau le 6/5/2024, 4:20 pm, édité 10 fois

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A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES   Empty Re: A BUNIA (ITURI) JP BEMBA MINISTRE DE LA DÉFENSE SIGNE UN ACCORD DE CESSATION D'HOSTILITÉ IMMÉDIATE AVEC CINQ GROUPES ARMÉS LOCAUX, CODECO, FRPI, FPIC, AUTODÉFENSE, MAPI. SERA-T-IL CETTE FOIS RESPECTÉ, QUELLES GARANTIES DE PLUS LE GOUVERNEMENT A OBTENUES

Message  ndonzwau Aujourd'hui à 1:12 pm

Le bilan provisoire des massacres des déplacés de Mugunga s'élève provisoirement à 14 victimes et 35 blessés dont 10 enfants et 16 femmes. La situation sécuritaire autour de Goma reste toujours très tendue.

Pour répondre à ces bombardements le gouvernement Congolais après  les appels habituels à  la justice contre les coupables et les propositions de renforcement militaire a fini par se constituer une riposte proportionnelle, graduelle qui passe par une plainte au Conseil de Sécurité. Attendons la suite...



"RDC: des affrontements entre le M23 et l'armée congolaise dans l'est du pays - 06.05.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240506-rdc-des-affrontements-entre-le-m23-et-l-arm%C3%A9e-congolaise-dans-l-est-du-pays
En RDC, la violence ne retombe pas dans le Nord-Kivu. Après une série de bombardements qui a touché des déplacés à Goma, les combats se sont poursuivis entre les forces gouvernementales congolaises et le M23 soutenu pour le Rwanda. Des affrontements signalés ce week-end dans le territoire de Masisi qui de nouveau provoqué des mouvements de populations.

Des affrontements ont été signalés ce week-end end dans le sud du territoire de Masisi, près de la localité de Bitonga. La situation dans l'est de la RDC est dénoncée par la Communauté d’Afrique Australe, la SADC, dont la force est en cours de déploiement dans le Nord-Kivu.
Dans un communiqué ce dimanche 5 mai, l’organisation régionale a d’une part condamnée les bombardements sur les camps de déplacés, mais a aussi déclaré qu’elle allait mener des opérations avec l’armée congolaise pour « neutraliser les rebelles du M23, maintenir la paix en créant un environnement sécurisé et ouvrir les routes d'approvisionnement ».

Troupes renforcées
Cette annonce intervient alors que selon les informations du ministre congolais de la Défense, le M23 et les troupes rwandaises seraient en train de se renforcer. En effet, Jean-Pierre Bemba, lors du Conseil des ministres de vendredi dernier, a informé le gouvernement que de nouveaux effectifs et de nouveaux armements en provenance du Rwanda seraient en cours d’acheminement, notamment par le parc national des Virunga.
Conséquence de ses combats, les populations des localités touchées continuent de fuir en partie vers les camps de déplacés de Goma où s’entassent déjà près d’un million de personnes.
À lire aussiRDC: émoi après le bombardement à Goma, le Rwanda dément toute participation


"Bombardement au camp des déplacés à Goma : le bilan officiel est de 14 morts et 35 blessés (provisoire) - 06.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136673_bombardement_au_camp_des_deplaces_a_goma_le_bilan_officiel_est_de_14_morts_et_35_blesses_provisoire.html
Le bilan provisoire publié samedi 4 mai par le gouverneur du Nord-Kivu après les explosions des bombes dans les sites des déplacés près de Goma fait état de 14 morts et 35 blessés.

Dans une déclaration ce samedi dans la soirée à Goma, le gouverneur de province, le général major Peter Cirimwami, a dressé ce bilan provisoire, qualifiant cette attaque de crime de guerre.
Il a par ailleurs appelé la population locale la résilience et la résistance face à ces actes de terrorisme ainsi que la guerre d’agression.

Des bombes présumées larguées par les rebelles du M23 ont tué une dizaine des civils vendredi 3 mai dans la matinée dans la périphérie de Goma. Les projectiles ont explosé sur le site de Lushagala, situé dans un camp de personnes déplacées dans le quartier Mugunga, dans l’ouest de la ville de Goma (Nord-Kivu).
L'événement a entrainé une série de condamnations, notamment de la part du gouvernement congolais, la société civile, la MONUSCO...

"Réactions internationales aux attaques à Mugunga : L'Union Africaine évite de nommer le M23 et le Rwanda - 06.05.2024
= https://actualite.cd/2024/05/06/reactions-internationales-aux-attaques-mugunga-lunion-africaine-evite-de-nommer-le-m23

"RDC: la SADC condamne « les horribles attaques des rebelles du M23 » contre les sites des déplacés - 06/05/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/05/06/actualite/securite/rdc-la-sadc-condamne-les-horribles-attaques-des-rebelles-du-m23-contre

"Bombardement à Goma : la délégation de l'UE apporte son appui aux autorités congolaises - 06.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136668_bombardement_a_goma_la_delegation_de_l_ue_apporte_son_appui_aux_autorites_congolaises.html


"Bombardement des sites des déplacés à Goma : 16 femmes et 10 enfants parmi les blessés acheminés à l’hôpital CBCA Ndosho - 05.05.2024
= https://actualite.cd/2024/05/05/bombardement-des-sites-des-deplaces-goma-16-femmes-et-10-enfants-parmi-les-blesses


"Guerre du M23 : suite aux tirs d’artillerie incessants vendredi, MSF a dû interrompre la distribution d’aide aux déplacés à Goma - 04.05.2024
= https://actualite.cd/2024/05/04/guerre-du-m23-suite-aux-tirs-dartillerie-incessants-vendredi-msf-du-interrompre-la

"Affrontements M23-FARDC : la situation reste tendue à Minova
- 05/05/2024

= https://www.radiookapi.net/2024/05/05/actualite/securite/affrontements-m23-fardc-la-situation-reste-tendue-minova

= https://actualite.cd/2024/05/03/rdc-m23-scenes-dhorreur-goma-un-camp-des-deplaces-touche-par-des-explosifs-faisant-au
= https://www.radiookapi.net/2024/05/05/actualite/securite/combats-fardc-m23-nouvelles-vagues-des-deplaces-signalees-masisi

"Nord-Kivu: « le M23-RDF se renforce en effectifs et en armements en provenance du Rwanda » (Bemba) - 5 mai 2024 à
= https://www.politico.cd/actualite/2024/05/05/nord-kivu-le-m23-se-renforcent-en-effectifs-et-en-armements-en-provenance-du-rwanda-bemba.html/162207/

"Bombardement à Goma : le gouvernement promet une réponse proportionnelle - 06.05.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-136676_bombardement_a_goma_le_gouvernement_promet_une_reponse_proportionnelle.html


"Est de la RDC : Washington accuse le Rwanda
= https://www.jeuneafrique.com/1565187/politique/est-de-la-rdc-washington-accuse-le-rwanda/

"Attaque d'un camp de déplacés à Goma : la France appelle à faire toute la "lumière" sur les responsabilités - 06.05.2024
= https://actualite.cd/2024/05/06/attaque-dun-camp-de-deplaces-goma-la-france-appelle-faire-toute-la-lumiere-sur-les

"RDC: tribune d’un collectif de Congolais basé en France sur la récente tragédie à Goma - 06.05.2924
= https://actualite.cd/2024/05/06/rdc-tribune-dun-collectif-de-congolais-base-en-france-sur-la-recente-tragedie-goma

= https://actualite.cd/2024/05/06/attaque-des-camps-des-deplaces-goma-lue-condamne-lutilisation-de-plus-en-plus-reguliere


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