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50 personnalités qui comptent en RDC selon Jeune Afrique

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Message  Admin 12/5/2010, 7:42 pm

Voici les 50 personnalités qui comptent en RDC selon Jeune Afrique

Il y aura donc forcément des mécontents et des esprits chagrins pour relever des oublis impardonnables. Mais cette sélection – qui assume une part de subjectivité – cherche avant tout à présenter les personna­lités qui font la RD Congo d’aujourd’hui et qui sont censées façonner celle de demain, cinquante ans après l’indépendance.

De ce point de vue, la présence du premier des Congolais, Joseph Kabila, était tellement évidente qu’il était préférable de se concentrer sur ceux et celles qui dans son entourage conseillent, relaient les messages et mettent en musique les décisions d’un chef d’État qui cultive la discrétion et s’exprime au compte-gouttes. Ce qui était un trait de caractère est devenu un mode de pouvoir laissant peu de prise – mais aussi peu de place – à une opposition bien en peine d’incarner une alternative un an avant l’élection présidentielle prévue en 2011. Finalement, l’écho des voix dissonantes est à chercher dans les dissensions au sein de la majorité présidentielle. Ou alors, loin de Kinshasa, dans les provinces.

Adolphe Muzito, chef du gouvernement
Premier ministre, 52 ans.
Adolphe Muzito avait toutes les raisons de craindre le remaniement ministériel de février dernier. Le successeur d’Antoine Gizenga n’est pas parvenu à véritablement lancer la machine gouvernementale, ni à apaiser les tensions entre sa formation, le Parti lumumbiste unifié (Palu), et la formation présidentielle, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Finalement, Joseph Kabila a tranché: l’accord politique signé en 2006, réservant la Primature au Palu, est préservé. Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2011, Muzito remplit deux fonctions. Il pourra servir d’exutoire si le bilan n’est pas à la hauteur des espérances et il permet de conserver dans le camp présidentiel l’électorat du Palu, majoritairement implanté dans l’ouest du pays.

Léon Kengo wa Dondo, de l'exil au Sénat
Président du Sénat, 74 ans.
Cet ancien Premier ministre de Mobutu est un personnage à part dans le paysage politique congolais. Après avoir occupé les plus hautes fonctions, il se retrouve en exil après la chute du maréchal. On croit alors qu’il est au bout du rouleau. Mais Léon Kengo wa Dondo, qui n’avait renoncé à rien, revient au pays. Profitant de la mise en place des institutions issues des élections de 2006, il est élu sénateur dans sa province natale de l’Équateur (Nord-Ouest) l’année suivante. Ensuite, de manière inattendue, il remporte l’élection à la présidence du Sénat, battant le candidat du pouvoir, l’ex-directeur de cabinet du chef de l’État Léonard She Okitundu. Réputé pour sa rigueur et son sens de l’ordre, Kengo wa Dondo est un homme qui fait autorité, très influent et respecté, bien que n’appartenant à aucun parti. Beaucoup lui doivent ascension.

Évariste Boshab, un professeur à l'Assemblée
Président de l'Assemblée nationale, 54 ans.
Rien ne prédestinait ce professeur de droit constitutionnel à l’université de Kinshasa à la politique. Mais lors du changement de régime en 1997, Évariste Boshab est vite remarqué. Adoubé par Augustin Katumba Mwanke, il a été directeur de cabinet de Joseph Kabila durant la transition avant de devenir le secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation présidentielle. En 2009, il remplace Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale. Il est réputé plus à l’aise dans le traitement des dossiers que dans l’action politique. Mais fidèle serviteur et relais efficace au Kasaï occidental, il permet au président de conserver la main – ou tout du moins un œil – sur le parti et l’hémicycle.

Le premier cercle de Kabila
Qui sont les hommes (et femmes) du président congolais ? De son plus proche conseiller au chef de la Maison civile en passant par sa sœur jumelle, revue de détail du premier cercle d'influence.
Il répond rarement au téléphone et fuit les médias. Auprès de Joseph Kabila, il n’a pas de fonction officielle. Député du Katanga, il se montre rarement à l’Assemblée nationale. Augustin Katumba Mwanke, 46 ans, est néanmoins le conseiller le plus intime et le plus influent du chef de l’État. Son domaine de prédilection : l’économie. L’ancien ingénieur, repéré par Laurent-Désiré Kabila au lendemain de la prise de Lubumbashi (1997), est l’un des inspirateurs des contrats miniers signés entre la RD Congo et la Chine en 2007. Il suggère aussi des noms pour les postes clés. Celui de Gustave Beya Siku, le nouveau directeur de cabinet du président, en ferait partie. À 54 ans, cet avocat, ancien vice-ministre des Hydrocarbures, fait son entrée dans le premier cercle même s’il est peu connu des milieux politiques.
Tout le contraire d’un autre homme de confiance : le révérend-pasteur Daniel Ngoy Mulunda, 50 ans, qui conduit le Programme œcuménique de paix, transformation des conflits et réconciliation (Parec). Au cours de cérémonies publiques, il remet 50 dollars – parfois 100 – aux anciens belligérants venus déposer leurs armes. En partie financées par le chef de l’État, les opérations sont critiquées par les ONG mais attirent les foules.
Dans un autre registre, l’inspecteur général de la police, John Numbi, 48 ans, est le pilier sécuritaire du régime. Il a été l’un des artisans de l’opération militaire menée, en 2009, dans le Kivu par les armées rwandaise et congolaise. Autre proche du président connu des Congolais, l’ambassadeur Théodore Mugalu, le chef de la Maison civile du président. Il annonce les nouvelles touchant la famille, comme le mariage de Joseph Kabila, en 2006, avec Olive Lembe di Sita ou la naissance, en 2008, de leur deuxième enfant.
À 33 ans, la première dame est discrète, mais monte au créneau quand il s’agit de défendre la cause des femmes et des plus démunis. Une autre parente fait partie du premier cercle: Jaynet Kabila, 38 ans, la sœur jumelle de Joseph, avec qui elle cultive une étroite proximité. Journaliste de formation, elle est une femme d’affaires aguerrie.

François-Joseph Nzanga Mobutu, le fils du maréchal
Vice-Premier ministre, 40 ans
Avant le remaniement ministériel de février dernier, les rumeurs circulaient sur son départ. Finalement, il est toujours vice-Premier ministre, ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale. Le prix à payer pour Joseph Kabila en échange des voix (4,77 %) que François-Joseph Nzanga Mobutu lui a apportées à la veille du second tour de l’élection présidentielle de 2006. Le fils que le maréchal Mobutu a eu avec Bobi Ladawa, sa seconde épouse, avait alors défrayé la chronique en se ralliant au fils du tombeur de son père. Le même scénario se répétera-t-il à la présidentielle de 2011 ? Pas si sûr. Quid de l’audience de l’Udemo (Union des démocrates mobutistes), son parti, aujourd’hui ? Et de la stratégie de Kabila ? En attendant que celui-ci dévoile ses cartes, pas de vagues. L’accord signé en 2006 est maintenu. Nzanga aussi.

Vital Kamerhe : le retour de l'attaquant
Député, ancien président de l’Assemblée nationale, 51 ans
Celui qui adorait se faire appeler « l’attaquant de base et de pointe » du candidat Joseph Kabila en 2006 est resté un attaquant. Depuis sa tonitruante démission de la présidence de l’Assemblée nationale en mars 2009 et sa brouille – supposée ou réelle – avec le chef de l’État, Vital Kamerhe est à la relance : interventions début avril sur Radio Okapi, conférences au Canada en février sur le processus de paix dans la région des Grands Lacs et le développement du Congo. Il prépare également la sortie de deux ouvrages. Le premier porte sur l’histoire des relations entre la RD Congo, l’Europe et les États-Unis. Le second analyse l’évolution de son pays depuis la fin du régime Mobutu. Un livre en guise de programme électoral ? Ses proches l’espèrent. L’intéressé cultive le mystère, mais on a rarement vu un « attaquant » abandonner le terrain sur un sentiment d’échec.

Marie-Grégoire Tambila, une femme au pouvoir
Maire de Lubumbashi, 49 ans
Elle fait partie des exceptions. Dans un pays où responsabilités et prestige reviennent surtout aux hommes, elle dirige la deuxième ville de la RD Congo depuis bientôt deux ans. Sa nomination par le chef de l’État, selon le système en vigueur, a fait des envieux. Avec environ 1,5 million d’habitants, une expansion urbaine relativement maîtrisée et des recettes liées à l’activité minière, la capitale de la province du Katanga est plus gouvernable que Kinshasa. En juin, l’ancienne Élisabethville soufflera ses 100 bougies en octobre.

Indépendance : les maîtres de cérémonie
Isidore Ndaywel, 66 ans, coordonnateur du comité scientifique et Denis Kalume, 64 ans, commissaire général du cinquantenaire.
Un général et un historien : le cinquantenaire de l’indépendance repose sur ce duo. Chapeautant l’ensemble des célébrations, qui doivent commencer le 30 juin et s’achever le 31 décembre, Denis Kalume (64 ans), l’ancien ministre de l’Intérieur, a troqué son uniforme contre un costume civil. À ses côtés, Isidore Ndaywel (66 ans), l’auteur de l’Histoire générale du Congo, premier ouvrage sur le sujet écrit par un Congolais, s’est quant à lui plongé dans ses livres. Objectif : saisir l’occasion du « jubilé » pour répondre aux questions « d’où venons-nous, où sommes-nous, où allons-nous ? », selon Denis Kalume. Faire « le bilan de la gestion congolaise du Congo », selon Isidore Ndaywel. Cette introspection passe par l’organisation de conférences, la construction de monuments – dont celui du « souvenir », devant le Palais du peuple, et un autre dédié au premier président, Joseph Kasa-Vubu –, une exposition historique, des sondages auprès des habitants sur les temps forts – y compris les plus douloureux – des cinquante dernières années… Une expérience fructueuse si elle est suivie de décisions. En avril, Kinshasa ressemblait à un vaste chantier. Le pays sera-t-il prêt le jour J ?

Étienne Tshisekedi, l'ancienne bête noire de Mobutu
Président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), 77 ans.
La légende vieillit mais opère encore. En mars dernier, l’ancienne bête noire de Mobutu a reçu la visite d’un député de l’opposition, Jean-Claude Vuemba. L’entretien a fait la une de la presse kinoise pendant plusieurs jours. Comment va-t-il ? Que pense-t-il ? Reviendra-t-il dans l’arène ? Peu probable. Étienne Tshisekedi est affaibli par les années. Il s’est retiré en Belgique, notamment pour des raisons de santé. En revanche, son parti ne reproduira certainement pas l’erreur du boycott des élections de 2006, qui a coûté à l’UDPS une absence cruelle au Parlement. Mais pour peser en 2011, la vieille formation devra se moderniser, s’unir et régler la question du leadership.

Laurent Nkunda, un général sous résidence surveillée
Ancien chef rebelle, 42 ans.
Un général sans armée et placé en résidence surveillée à Kigali depuis son arrestation au Rwanda, le 22 janvier 2009. L’ancien chef rebelle du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) ne constitue plus une menace militaire dans le Nord-Kivu, mais son sort fait toujours partie de l’équation rwando-congolaise. À défaut d’une extradition, très improbable, Kinshasa et Kigali sont à la recherche d’une solution qui contenterait toutes les parties. Ce sera vraisemblablement un long processus. En attendant, le statu quo actuel arrange tout le monde : Nkunda évite les foudres de la justice congolaise, et la mise hors jeu de cet ancien étudiant en psychologie formé par le Front patriotique rwandais (FPR) permet aux deux capitales de poursuivre sur le chemin de la normalisation.

François Muamba, numéro 2 de l'opposition
secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), 59 ans.
Partie serrée pour le bras droit de Jean-Pierre Bemba. Patron du Mouvement de libération du Congo (MLC) et leader de l’opposition en l’absence du « chairman », François Muamba pourrait être le candidat du parti en 2011 si Bemba restait derrière les barreaux. Loyauté oblige, l’ex-ministre du Budget et actuel député du Kasaï oriental ne doit toutefois pas donner l’impression de convoiter la place du calife. Délicat pour cet éternel numéro 2, qui voit enfin se profiler l’occasion d’être numéro 1.
Entré en politique à l’âge de 30 ans, il a commencé sa carrière sous l’aile d’Étienne Tshisekedi à l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ayant rejoint le MLC en 1999 (après un passage auprès de Mobutu comme conseiller pour les Affaires internationales), il a trouvé en Bemba un autre leader tout-puissant. Aujourd’hui, il étudie tous les scénarios possibles pour saisir au mieux sa chance d’être en première ligne. Pas simple, alors qu’il est contesté par une partie du MLC.

Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président
Président du Mouvement de libération du Congo (MLC), 47 ans.
Le challenger de Joseph Kabila en 2006 n’a pas mis les pieds à Kinshasa depuis trois ans. Fuyant les combats entre ses hommes et la garde présidentielle, il s’est d’abord réfugié au Portugal. Il n’a en revanche pas choisi son deuxième exil : la prison de la Cour pénale internationale, qui l’accuse de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par ses hommes en Centrafrique.
Détenu depuis mai 2008, l’ex-vice-président du Congo et actuel sénateur de la province de l’Équateur a cependant conservé un rôle politique. Le MLC reste le premier parti d’opposition. Dans ses rangs, des partisans protègent le fauteuil de « Jean-Pierre ». Le pouvoir, de son côté, redoute une libération provisoire. L’intéressé, lui, voit son incarcération comme une parenthèse et croit encore à son avenir politique. Peu probable, cependant, que Bemba soit candidat à la présidentielle¬ de 2011. Son procès, qui doit démarrer le 5 juillet prochain, ne devrait pas durer moins d’un an.

Du Katanga au Nord-Kivu, les hommes forts des régions
Moïse Katumbi dans le Katanga, Julien Paluku dans le Nord-Kivu... Présentation des barons de la RD Congo.
Dans l’eldorado minier du Katanga, deux hommes se partagent le pouvoir. En 2007, Moïse Katumbi, le riche homme d’affaires à l’allure sportive, s’est fait élire gouverneur sur un programme anticorruption et soigne aussi bien les gros investisseurs chinois que les petits creuseurs clandestins. Gabriel Kyungu wa Kumwanza, lui, préside l’Assemblée provinciale d’une main de fer. En janvier, quatre députés récalcitrants ont été violemment passés à tabac par une milice. « Du linge sale qui vient d’être lavé en famille », a alors déclaré celui qui était gouverneur de la province lorsque, en 1992, des centaines de milliers de « non-originaires », kasaïens pour la plupart, ont été chassés dans le sang. Aujourd’hui, finies les tentations sécessionnistes des années 1960. Prudemment, les deux hommes affichent leur soutien à Joseph Kabila.
Au Kasaï oriental, le diamantaire Alphonse Ngoyi Kasanji « fait également du Katumbi ». Pas de diplôme universitaire, mais du caractère. En 2000, il a tenu tête à Laurent-Désiré Kabila, qui voulait lui confisquer une pierre de 265 carats. D’où un séjour en prison. Aujourd’hui, il est gouverneur.
Dans le Nord-Kivu, Julien Paluku a du sens politique. Élu gouverneur en 2007, il a survécu à la guerre civile. Il s’appuie sur sa communauté nandé pour résister aux pressions de l’autre homme fort de la région, le Hutu congolais Eugène Serufuli. À Kinshasa, le pro-Kabila André Kimbuta n’a pas la partie facile dans une ville qui a voté Bemba. Mais l’ex-professeur de maths, devenu gouverneur, met les bouchées doubles pour rendre sa ville propre.
Enfin, dans le Bas-Congo, le cas de Ne Muanda Nsemi sort de l’ordinaire. Ce diplômé de chimie est le chef spirituel d’un mouvement politico-religieux, le Bundu Dia Kongo (BDK), qui mène la vie dure aux « non-originaires » et qui donne du fil à retordre au pouvoir central. En 2007 et 2008, les manifestations de BDK ont provoqué une sanglante répression. Le gouverneur Mbatshi Batshia a été intraitable. Mais Ne Muanda Nsemi a pu garder son mandat de député national.

Henri Yav Mulang, le "monsieur économie" de Kabila
En charge des questions économiques à la présidence, 55 ans
Il est depuis le 30 janvier 2009 directeur de cabinet adjoint chargé des questions économiques et de la reconstruction à la présidence. Une tâche à la hauteur des compétences de cet économiste de formation. Les cinq chantiers du président, la réforme fiscale, l’amélioration de l’environnement des affaires… Tous les dossiers qui comptent passent sur le bureau d’Henri Yav Mulang. Il faut dire que ce natif de Lubumbashi a un CV bien étoffé. Après avoir été, notamment, directeur des études à la Fédération des chambres de commerce des États d’Afrique centrale et conseiller technique au Gatt (actuelle Organisation mondiale du commerce, OMC), à Libreville puis à Genève, il retrouve le monde de l’entreprise en 2006 en devenant administrateur délégué de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Une institution qu’il a redynamisée.

Albert Yuma Mulimbi, le patron des patrons
Président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), 54 ans.
Texico, dont il préside le conseil d’administration, confectionne les uniformes de l’armée et de la police. Utexafrica, dont il est le directeur général adjoint, fournit des matériaux aux professionnels des travaux publics. Mais c’est surtout parce qu’il est le patron des patrons que l’ancien étudiant de l’Université catholique de Louvain a accompagné en mars dernier Joseph Kabila en Corée du Sud. Avec 2 700 membres, la FEC est la première organisation du secteur privé. Le « club » est sélectif, les cotisations variant de 15 000 à 1 000 dollars selon la taille des entreprises, exception faite d’un tarif de 500 dollars pour les femmes entrepreneuses. La mission d’Albert Yuma à la tête de la FEC : interpeller le gouvernement sur toutes les entraves aux affaires. Des importations frauduleuses qui ont tué l’industrie locale aux tracasseries administratives qui dissuadent les investisseurs, elles sont encore nombreuses.

Michel Losembe : Londres, Washington... puis Kinshasa
Directeur général de CitiBank Kinshasa, 46 ans.
Son CV prédestinait cet amateur de cigares à une carrière aux États-Unis : diplômé de l’Institut catholique des hautes études commerciales, à Bruxelles (avec Olivier Kamitatu et Jean-Pierre Bemba pour camarades de promo), trésorier pour l’Afrique de l’Ouest de la Citibank, maîtrise impeccable de l’anglais pour avoir grandi entre Londres et Washington où son père, aujourd’hui vice-président du Sénat, était ambassadeur. Par attachement à son pays, Michel Losembe saisit l’occasion quand, en 2002, le poste de directeur général de la Citibank à Kinshasa devient vacant. À l’époque, tout est à reconstruire. Aujourd’hui, l’agence – unique banque internationale dans le pays – est rentable. Également président de l’Association congolaise des banques, il mène grâce à son épais carnet d’adresses un combat pour la bancarisation des particuliers et des entreprises, condition du décollage économique.

François Kalaa Mpinga, la fibre des mines
PDG de Mwana Africa, 50 ans
Rien ne prédisposait François Kalaa Mpinga à investir dans les mines. La fibre lui vient quand il rejoint, en 1991, le groupe Anglo American. Dix ans après, il décide de voler de ses propres ailes. Le discret fils de feu Mpinga Kasenda – qui fut Premier commissaire d’État de Mobutu – fonde en 2003 Mwana Africa Plc. L’entreprise, cotée à Londres, opère au Zimbabwe, au Ghana, en Afrique du Sud, en Angola, au Botswana et en RD Congo (Ituri, Katanga et Kasaï).

Jean Lengo dia Ndinga, numéro 1 de l'industrie
Président du groupe Ledya, 56 ans.
La création de Folemet (Fonderie Ledya Metal), la dernière-née de ses entreprises, a hissé son groupe, fondé en 1987, au premier rang de l’industrie nationale. Une belle performance pour Jean Lengo dia Ndinga, qui a fait ses premiers pas dans le commerce puis dans l’hôtellerie. De quoi engranger de l’argent pour réinvestir ailleurs. Aujourd’hui, ses activités sont également dans le transport, la fonderie, l’exploitation forestière, la construction, l’agriculture… Un cas rare en RD Congo.

Jacqueline Bisimwa, VRP des femmes entrepreneures
Présidente de l’Association des femmes chefs d’entreprise (Assofe), 50 ans.
Elle représente ses paires congolaises dans les conférences et les forums internationaux consacrés aux femmes entrepreneures. Son poste n’est pas un gadget : « La survie de notre pays dépend des femmes », admet Albert Yuma Mulimbi. Avec 150 membres, l’Assofe est l’un des principaux syndicats de patronnes. Jacqueline Bisimwa en est une. En 1995, elle a fondé les établissements Stephy Mondo, dans les services aux entreprises. Aujourd’hui, elle prévoit de créer une usine de fabrication de papier.

Jean-Claude Masangu, "l'église au milieu du village"
Gouverneur de la Banque centrale, 56 ans.
En poste depuis une éternité – bientôt treize ans ! –, le gouverneur de la Banque centrale a tout vécu : la guerre, qui a mis à plat l’économie du pays, la laborieuse transition, durant laquelle les dirigeants en place ont surtout cherché à puiser dans les caisses de l’État, et la reconstruction actuelle. Jean-Claude Masangu a également tout enduré : la dégringolade du franc congolais, une inflation galopante, des dérapages budgétaires financés par la planche à billets… Mais aujourd’hui, sous ses lunettes rondes qui cachent un caractère déterminé, celui qui a fait office « d’église au milieu du village » voit son endurance récompensée. En décembre dernier, le Fonds monétaire international (FMI) a validé le programme de désendettement du pays. Masangu est l’un de ceux qui inspirent confiance dans le rétablissement des équilibres économiques.

Golden Misabiko, défenseur des droits de l'homme
Président au Katanga de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), 55 ans
Huit mois de prison en 2000-2001 pour avoir dénoncé l’exécution du commandant Anselme Masasu – condamné à mort pour complot –, encore trois semaines de prison en 2009 après avoir publié un rapport sur l’exploitation de la mine d’uranium de Shinkolobwe… Golden Misabiko, président de la section katangaise de l’Asadho, est un familier des cachots congolais. Rien ne l’arrête. En 2006, il avait publié une lettre ouverte sur les massacres de Hutus rwandais commis en 1996-1997 par l’armée rwandaise et l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL)

Dikembe Mutombo, basketteur bienfaiteur
Ex-basketteur de la NBA, 44 ans.
Une grave blessure au genou gauche en avril 2009, et le célèbre basketteur Dikembe Mutombo, l’un des meilleurs défenseurs de la NBA, aux États-Unis, décide de tout arrêter après dix-huit saisons. De toute façon, celui qui « a cassé beaucoup de records », comme il se plaît à le dire de sa voix rocailleuse a de quoi faire. Du haut de ses 2,18 m, « le mont Mutombo » peut désormais consacrer plus de temps à sa famille et à ses activités caritatives à Kin¬shasa. Malgré sa longue carrière américaine, il n’a jamais oublié sa ville natale, où tout a commencé avec le club de BC Onatra. On l’appelait alors « Likembé », nom d’un instrument de musique. Intraitable sous les paniers, il est devenu un « bienfaiteur » et a fait construire l’hôpital Marie-Biamba-Mutombo à Masina. Hillary Clinton a visité l’établissement en août dernier. Car Dikembe fait aussi la fierté des Américains.
Abbé Apollinaire Malu Malu, aux manettes de la Commission électorale

Abbé Apollinaire Malu Malu
Président de la Commission électorale indépendante (CEI), 48 ans.
Au lendemain de l’élection présidentielle de 2006, l’abbé Apollinaire Malu Malu – sous pression et en permanence flanqué de gardes du corps – affichait une forme de lassitude et semblait pressé de quitter l’arène politique pour se consacrer à des projets de développement. Finalement – et à défaut de la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), pour laquelle il n’est pas candidat –, il est toujours à la tête de la CEI. Aux manettes, il prépare les élections générales prévues en 2011. Un calendrier doit être présenté dans les prochains jours. À la Ceni de reprendre ensuite le flambeau.

Zacharie Bababaswe, le poil à gratter
Présentateur du « Journal en Lingala facile », 45 ans
Pin’s à l’effigie de Che Guevara à la boutonnière, le présentateur du Journal en lingala facile aime provoquer. Délestages, coupures d’eau, inondations : Zacharie Bababaswe prétend traiter les « préoccupations quotidiennes des Kinois ». Il fait rire les téléspectateurs, il est populaire, chacun le connaît. Mais il irrite aussi. Le 18 mars dernier, son programme a été suspendu pour trois mois. Un peu fanfaron, l’intéressé est persuadé de « gêner » et continue de sévir sur internet.

Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, un homme libre
Archevêque de Kinshasa, 71 ans
C’est sans doute l’une des autorités morales les plus importantes du pays. Mgr Laurent Monsengwo Pasinya est connu depuis la Conférence nationale souveraine du Zaïre, qu’il avait présidée au début des années 1990. Beaucoup ont cru qu’il allait alors s’engager en politique. Finalement, il n’en fut rien, mais bon nombre d’observateurs ont évoqué une injonction venue du Vatican pour l’en dissuader. L’hypothèse Monsengwo a été de nouveau évoquée durant la guerre de 1996-1997, au moment où Mobutu et Laurent-Désiré Kabila avaient engagé des négociations tardives sous les auspices de Nelson Mandela. Il fallait un troisième homme pour la transition. Mais l’actuel archevêque de Kinshasa n’a pas succombé aux sirènes du pouvoir temporel. Il est resté un homme d’Église qui use de sa liberté d’expression. En 2006, il n’a pas hésité à afficher ses réserves sur le processus électoral.

René Ngongo, écologiste engagé
Prix Nobel « alternatif » 2009, 49 ans.
Il est la bête noire du ministre de l’Environnement, José Endundo Bononge. Et pour cause. Depuis 2008, René Ngongo est le représentant national de Greenpeace. Mais son engagement pour la préservation de la forêt et de l’environnement est bien antérieur. Après avoir obtenu, en 1987, un diplôme de biologie à l’université de Kisangani, ce natif de Goma a créé, en 1994, l’ONG Océan (Organisation concertée des écologistes et amis de la nature). L’écologiste est également un militant des droits de l’homme, notamment en faveur des populations vivant en forêt. Cet engagement lui a valu de recevoir le prix Right Livelihood Award 2009 (« prix Nobel alternatif »). Juste reconnaissance pour un homme qui peut légitimement se revendiquer de la « société civile ».

Trésor Mputu Mabi, le recordman buteur
Footballeur, 24 ans.
C’est l’un des meilleurs footballeurs congolais de sa génération. Trésor Mputu Mabi compte un palmarès impressionnant : il est le meilleur buteur de l’histoire de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF) avec vingt buts inscrits depuis 2007. L’année dernière, il a remporté la Ligue des champions de la CAF avec le Tout-Puissant Mazembe de Lubumbashi. En 193 matchs disputés avec l’équipe de la capitale du Katanga, il totalise 127 buts. Sollicité par des clubs européens, dont Arsenal, Mputu Mabi a fini par poser ses valises en Grèce. Sociétaire de l’Olympiakos Le Pirée, il a un contrat de deux ans. En 2009, la Fédération internationale de football Association (Fifa) l’a sacré meilleur joueur évoluant sur le continent.

Serge Kakudji, contre-ténor international
Chanteur lyrique, 21 ans.
Quand, à l’âge de 8 ans, il fait ses premières vocalises à la chorale d’enfants Les Troubadours de la paroisse SNCC de Lubumbashi, Serge Kakudji ne se doute pas qu’il est appelé à devenir un contre-ténor talentueux. C’est Hubert Maheux, coordonnateur de la Halle de l’Étoile, l’espace culturel francophone de Lubumbashi, qui donne le coup de pouce nécessaire. En 2006, il remporte un vif succès au Festival international de la voix d’Harare, au Zimbabwe. La prometteuse carrière est lancée. Depuis, il enchaîne récital sur récital. Kinshasa, Paris, Bruxelles, Lisbonne, Amsterdam, Athènes…Établi aujourd’hui à Paris, où il se perfectionne au conservatoire de Saint-Maur, il chantera en juin prochain au Théâtre du Vieux-Colombier, dans La Folie d’Héraclès, un spectacle de la Comédie-Française.

Fally Ipupa, le "DiCaprio" des jeunes kinois
32 ans.
Ce jeune Kinois serait-il en train de voler la vedette à ses aînés ? Son deuxième album Arsenal des belles mélodies, sorti en juillet 2009, a été vendu à plus de 50 000 exemplaires. À Kin, tous les jeunes ne parlent plus que de « DiCaprio », le surnom de Fally Ipupa. Un succès dû à sa musique, un mélange de rythmes ndombolo et de rumba. Remarqué par Koffi Olomidé, Fally intègre son célèbre Quartier Latin, après avoir joué dans divers petits groupes. Pas facile de se faire une place dans cet orchestre fourmillant de vedettes. Mais le chanteur finira par se distinguer avec notamment « Éternellement », un des titres phares de l’album Force de frappe de Koffi. De quoi prendre son indépendance. Coaché par David Monsoh, il s’est produit à l’Olympia et au Zénith à Paris. Prochaine étape : le Palais omnisports de Bercy et le Stade de France ?

Papa Wemba, Koffi, Werrason : les grands de la chanson
Ils font vibrer le Congo, et le monde entier, aux rythmes de la rumba, du "soukouss" ou du ndombolo.
Une mégalopole (Kinshasa), beaucoup de chorales religieuses et une jeunesse désespérée par ses hommes politiques… Voilà les trois ingrédients qui font du Congo l’épicentre de la musique africaine. Dès le 30 juin 1960, tout Léopoldville fête l’indépendance au rythme de la rumba de Grand Kallé ou de Franco. Au début des années 1970, Papa Wemba quitte le groupe Zaïko et entame une carrière solo. Le rythme s’accélère, et la rumba met le feu à la nuit congolaise.
Trente ans plus tard – et après un séjour de trois mois dans les prisons françaises pour aide à l’entrée de clandestins en Europe –, Papa Wemba, 61 ans, continue d’enflammer les clubs de Kinshasa avec son « soukouss » et sa voix haut-perchée. Mais l’un de ses anciens comparses va faire mieux.
Avec ses mélodies à couper le souffle et sa liberté tonale, Koffi Olomidé part à la conquête du monde. Troisième artiste congolais à l’Olympia (2000) – après Tabu Ley Rochereau et Abéti Masikini – et premier à Bercy (2002), « Koffi » impose à Paris et dans toute l’Europe une formidable machine à danser : le ndombolo. Et aujourd’hui, à 54 ans, l’homme à la voix de velours fait toujours chavirer le cœur des dames – son public est à 80 % féminin.
Y a-t-il une vie après Koffi ? À 45 ans, Werrason entretient la flamme du ndombolo. Ses relations avec son aîné sont mauvaises, mais lui aussi a « fait » Bercy. Papa Wemba, Koffi, Werrason… Le Brésil a ses footballeurs ; le Congo ses musiciens. Quel pays peut avoir plus belle ambassade ?

Awilo Longomba, porte-étendard de la "techno-soukouss"
Chanteur, 48 ans
Son père, Vicky Longomba, était l’une des plus belles voix du Congo et un ténor de l’orchestre Tout-Puissant OK Jazz de Kinshasa. Tel père, tel fils ? Certainement, même si Awilo Longomba a plutôt été élevé par sa grand-mère. Mais il a grandi dans un environnement musical. Il a débuté sa carrière comme batteur dans des groupes kinois. Mais, depuis quelques années, voulant voler de ses propres ailes, il s’est transformé en chanteur, devenant ainsi le représentant d’un autre versant de la musique congolaise, celui qu’il appelle lui-même « techno-soukouss ». Le succès qu’il récolte partout où il passe prouve qu’il ne s’est pas trompé de vocation. Comme jadis son père, Awilo parcourt le monde, en véritable porte-étendard de la chanson congolaise.

Elikia M'Bokolo, le passeur d'histoire
Historien, 65 ans.
Formé à Kinshasa puis à Lyon, diplômé de l’École normale supérieure de Paris, Elikia M’Bokolo est un historien dont la renommée n’est plus à démontrer. Depuis de longues années, il parcourt le monde pour enseigner l’histoire africaine. Adepte de la vulgarisation, l’auteur du célèbre ouvrage L’Afrique au XXe siècle, Le Continent convoité multiplie également les prestations médiatiques. Sur RFI, il présente chaque semaine l’émission Mémoire d’un continent. Lors de la présidentielle de 2006, ses interventions sur Radio Okapi ont été très écoutées. Depuis, s’étant rendu compte que l’histoire intéresse de moins en moins les étudiants congolais, le directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris multiplie les allers-retours à Kinshasa pour, entre autres, dispenser des cours à titre bénévole à l’université.

Valentin-Yves Mudimbe, l'intellectuel total
Ecrivain, universitaire, 68 ans.
Parmi les intellectuels congolais, Valentin-Yves Mudimbe est un personnage à part. Ayant renoncé à sa vocation monastique, il étudie la philologie romane à l’université Lovanium de Kinshasa, avant de soutenir une thèse en sémantique à l’université de Louvain. Dès 1970, il commence sa carrière d’enseignant à la faculté de philosophie et de lettres de Kinshasa, puis à Lubumbashi. L’étendue de sa culture impressionne ses étudiants et les marque. Membre du Comité central du parti unique, l’auteur de Entre les eaux, qui ne croit ni en la négritude ni en l’authenticité, s’exile aux États-Unis en 1980. Depuis, il enseigne dans plusieurs universités : Duke University, Haverford College, Stanford… Romancier, poète, Mudimbe est aussi essayiste. D’où l’étendue de son influence.

André Yoka, combattant pour la culture
Écrivain et professeur d'université, 61 ans.
Il a écrit son premier texte, Le Fossoyeur – publié dans le recueil Dix nouvelles –, sous un pseudonyme. C’était en 1976. Depuis, André Yoka ne se cache plus pour écrire. Professeur de lettres à l’Université catholique du Congo et à l’Institut national des arts, il assume son credo dans son dernier essai, Le Combat pour la culture : « La culture offre l’alternative du beau, du bien, du vrai et de l’autre rive », dit le pourfendeur de la « sape de la pensée », regrettant que ses compatriotes soient devenus des « flambeurs ». La classe dirigeante n’est pas totalement sourde à son discours. Passé par des fonctions officielles – notamment conseiller de Léon Kengo wa Dondo, quand il était Premier ministre –, ce « Kinois de souche » est aujourd’hui chargé de l’organisation des manifestations culturelles et artistiques pour le cinquantenaire de l’indépendance.

Arts plastiques : l'école congolaise
"Architecture maquette", transsymbolisme, art engagé... Passage en revue des plus grands artistes congolais.
Dans le genre peinture populaire, Samba wa Mbimba, dit Chéri Samba (54 ans en décembre), est le plus connu, avec ses tableaux d’une « naïveté » crue, véritables chroniques de la vie kinoise.
Autodidacte aussi, Bodys Isek Kingelez (bientôt 62 ans), se singularise par un art original, qu’il qualifie d’« architecture maquettiste », qui consiste à réaliser, sur du papier ou du carton, des maquettes de villes dans un univers à la fois fantastique et futuriste. Ses œuvres ont été exposées un peu partout dans le monde.
Parmi les artistes sortis de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, quelques noms se sont affirmés, tel Freddy Bienvenu Tsimba (42 ans), qui se définit comme un artiste engagé, dont la guerre est le thème de prédilection. L’une de ses sculptures, baptisée Au-delà de l’espoir et réalisée à partir de douilles, a été installée dans la commune bruxelloise d’Ixelles, en Belgique.
Dans cette catégorie, on trouve aussi Franck Dikisongele Zatumua (42 ans), dont la démarche artistique s’inscrit dans une dynamique de renouveau et de changement. Une problématique qu’il partage avec son ancien professeur Roger Botembe Mimbayi (51 ans), ancien de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa et de l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Dans ses recherches, il a trouvé sa voie : le transsymbolisme, un mélange d’art mi-figuratif et mi-réaliste.


Dernière édition par Admin le 12/5/2010, 7:56 pm, édité 1 fois
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Message  mongo elombe 12/5/2010, 7:50 pm

ADM, depuis que j'avais lue qu'il suffisait de payer pour avoir un bon article dans Jeune Afrique, j'ai arrêtée de l'acheter. Un vrai foutage de gueule.
mongo elombe
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Message  Admin 12/5/2010, 7:55 pm

mongo elombe a écrit:ADM, depuis que j'avais lue qu'il suffisait de payer pour avoir un bon article dans Jeune Afrique, j'ai arrêtée de l'acheter. Un vrai foutage de gueule.
C vrai, mais dans ce cas pésent je ne pense pas qu'il s'agit de payer, je ne pense pas que Misabiko de l'azadho ou Ne Muanda Nsemi ou meme Tshisekedi aient payé pour etre dans cette liste ... 50 personnalités qui comptent en RDC selon Jeune Afrique Icon_lol Mais .. je vois ce que tu veux dire 50 personnalités qui comptent en RDC selon Jeune Afrique Icon_biggrin
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Message  ' 12/5/2010, 8:30 pm

Tout d'abord je tiens a rappeler le webmaster a viole la charte du forum..lool non, je plaisante!


Pour etre serieux, je crois veut demontrer un "optisme" apparent alors que le pays ne cesse de s'enfoncer dans l'abime....plus deux tiers des gens cite sont des voleurs et incomptents.

Quand l'auteur de l'article affirme que l'essentielle de la nouvelle classe politique est issue "de la societe civile et des operateurs economiques" ce que il ne pigent rien de la societe congolaise.

Comme quelqu'un a dit devant....le journal franco-maghrebin jeuneafrique est devenu n'importe quoi.

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Message  mongo elombe 12/5/2010, 9:18 pm

Pour noyer le poisson, stratégie quand tu nous tiens.............JA nous prends pour des imbéciles.
mongo elombe
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Message  Admin 12/5/2010, 9:26 pm

' a écrit:Tout d'abord je tiens a rappeler le webmaster a viole la charte du forum..lool non, je plaisante!

Oui je le crois aussi 50 personnalités qui comptent en RDC selon Jeune Afrique Icon_smile .. non je plaisante aussi 50 personnalités qui comptent en RDC selon Jeune Afrique Icon_wink
On a meme pas de webmaster sur ce forum 50 personnalités qui comptent en RDC selon Jeune Afrique Icon_smile
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Message  Flick de Kolwezi 12/5/2010, 10:00 pm

L´érreur est que Dikembe Mutombo est cité comme Congolais,
mais quoi faire alors avec Makelele et les autres naturalisés.
Flick de Kolwezi
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Message  mongo elombe 12/5/2010, 10:33 pm

50 personnalités qui comptent en RDC selon Jeune Afrique Lol Oza vraiment inspecteur la RDC est le pays où siègent des députés et ministres a double et triple nationalités sans oublier celle douteuse......de la locomotive aka le président.
mongo elombe
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Message  Admin 12/5/2010, 10:37 pm

Flick de Kolwezi a écrit:L´érreur est que Dikembe Mutombo est cité comme Congolais,
mais quoi faire alors avec Makelele et les autres naturalisés.
Flick de K Oui Mutombo est congolais. Il me semble qu'il n'a jamais changé sa nationalité.
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Message  Flick de Kolwezi 12/5/2010, 11:00 pm

Admin a écrit:
Flick de Kolwezi a écrit:L´érreur est que Dikembe Mutombo est cité comme Congolais,
mais quoi faire alors avec Makelele et les autres naturalisés.
Flick de K Oui Mutombo est congolais. Il me semble qu'il n'a jamais changé sa nationalité.
Ok. Comprenez mon émotion, Upps pardonnez mon ignorance.
Mais j´ai des difficultés à croire quand même qu´il n´a pas la nationalité américaine.
Flick de Kolwezi
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Message  Admin 12/5/2010, 11:04 pm

Flick de Kolwezi a écrit:
Admin a écrit:
Flick de Kolwezi a écrit:L´érreur est que Dikembe Mutombo est cité comme Congolais,
mais quoi faire alors avec Makelele et les autres naturalisés.
Flick de K Oui Mutombo est congolais. Il me semble qu'il n'a jamais changé sa nationalité.
Ok. Comprenez mon émotion, Upps pardonnez mon ignorance.
Mais j´ai des difficultés à croire quand même qu´il n´a pas la nationalité américaine.

Oui je te comprends ... C’est assez particulier oui … il a tjrs refusé à moins qu'il ait changé d'idées dernièrement ce qui me surprendrait
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Message  Libre Examen 12/5/2010, 11:59 pm

Admin,

Sauf erreur de ma part, je crois que Mutombo Dikembe est Américain : "Dikembe Mutombo was among the guests of honor at the State of the Union Address. During his annual speech to the nation, President Bush saluted Dikembe Mutombo for building a new hospital in the Congo and never forgetting the land of his birth even after becoming a star in the NBA, and a citizen of the United States."(http://www.congoplanet.com/article.jsp?id=4526724).

Entre nous, qui peut vraiment vouloir rester Congolais ?
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Message  ' 13/5/2010, 11:55 am

Effectivement mr l'admistrateur, sur le plan juridique Mutombo est exclusivement americain depuis de 2006 ou 2007...mais aux Etats Unis le communautarisme est admis et permet aux gens de s'indentifier tres profondement a deux cultures ou deux nations sans que cela choque personne (alors qu'en europe on est oblige de s'indetifier surtout avec sa seconde patrie)et les juifs sont champions dans ce cote aux States.Peut etre L'admi devait parler de la "congolite" du point de vue "americanocentriste"...

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Message  Libre Examen 13/5/2010, 12:53 pm

La constitution est claire. La nationalité congolaise est exclusive. Mais, on ne sait jamais ! Au Congo tout le monde n'est pas égal devant la constitution. Mutombo peut bien jouir de quelque moratoire permanent.
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