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Le gd lac parlons en!! pourquoi ns apporte-t-il tjrs des malheurs???

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Le gd lac parlons en!! pourquoi ns apporte-t-il tjrs des malheurs??? Empty Le gd lac parlons en!! pourquoi ns apporte-t-il tjrs des malheurs???

Message  AKABANGA 18/3/2012, 5:11 pm

Chers ami(e)s je me suis posé cette question qui ma conduite de la posée içi
-cette zone dite gd lac( RWANDA-OUGANDA-RDC-BRUNDI) pourquoi elle est si maudite aux congolais??? le malheur congolais viens de là, causé par une tribu TUTSI minoritaire dans toute catégorie confondue mais puissante dans la prise du pouvoir au congo. est ce que les bantous qui sont majoritaire dans cette région sont incapable ou impuissant??? parceque Au Rwanda, le Tutsi est menteur et la femme Tutsi est une espionne.souvenez vous l'époque du maréchal mobutu qui avait accepter d'integrer les tutsi et leurs femmes avec des grosses mataku dans le gouvernement et a ce jour nous subissons les conséquences
-Ma 2è réflexion en est que pourquoi l'angola,congo brazza,zambie n'ont jamais favoriser une prise du pouvoir et massacre au congo??
-Petite histoire:
La région des Grands Lacs, très anciennement habitée par des populations de métallurgistes, de pêcheurs, puis d'éleveurs a été au début de notre ère un des centres de l'expansion bantoue vers l'Afrique méridionale. D'importants centres urbains laissent également supposer la grande ancienneté d'États bien organisés dans la région interlacustre. Les restes d'une cité avec d'énormes remparts ont ainsi été découverts à Bigo, à l'Est du lac Albert (Ouganda actuel). Des découvertes analogues ont été faites sur les plateaux tanzaniens et kenyans. A Engaruka, au sud de la vallée du Rift, des ruines semblables à celles de Bigo laissent croire à une ville de plusieurs milliers de maisons, qui pourrait remonter au XIIIe siècle.
L'histoire véritablement connue, elle, ne remonte pas au-delà du XVe s. Elle témoigne de la formation et de la persistance de plusieurs royaumes importants. Le Bunyoro-Kitara, le Buganda, le Rwanda et le Burundi ont été les plus puissants. Mais on peut également citer ceux de l'Ankolé, les États haya (Karagwé, Kyamutwara, Ihangiro), ou encore le Buzinza . Tous présentent une certaine familiarité culturelle. Ils se reconnaissent les mêmes références historico-mythologiques, et sont nés de la rencontre ancienne de populations de pasteurs-guerriers et de sociétés d'agriculteurs. Le brassage s'est ensuite fait différemment d'un endroit à un autre. La dichotomie pasteurs/paysans, devenue opposition Tutsi/Hutu dans des royaumes tels que le Rwanda et le Burundi, a été inactive au Bunyoro et au Buganda, par exemple.

A l'exception de la zone qui correspond aux Rwanda et Burundi actuels, apparemment épargnée par le trafic d'esclaves, la région des Grands lacs, comme presque tout le reste de l'Afrique a subi ce fléau pendant de long siècles. Elle a été parcourue sans cesse par les caravanes armées des marchands arabes; il s'y formait des bandes conduites par les pourvoyeurs des marchés d'esclaves, et qui s'attaquent victorieusement en général aux habitants sédentaires du pays et y entretenaient une anarchie constante, surtout sur les routes de l'Ounyamousi (Tanzanie centrale) qui menaient à Zanzibar, la plate-forme de la traite en Afrique orientale. C'est une région maudite comme je l'ai dis plus haut

La suite:
Hutu et Tutsi
Il n'est pas possible dans ces pages, dont la seule ambition est de poser des repères chronologiques, de faire un sort à une imposture historique installée dès l'époque coloniale, et si tragiquement active désormais dans les populations concernées elles-mêmes, un imposture qui fait des Hutu et des Tutsi deux supposés "ethnies", dont l'opposition ancestrale pourrait suffire à expliquer, quand ce n'est pas à justifier, les conflits et les massacres qu'ont connu depuis 1962 le Rwanda et le Burundi.

On signalera simplement que l'opposition Hutu/Tutsi, telle qu'elle se présentait avant la colonisation, était avant tout l'expression d'une structuration sociale duale, dont les modalités ont d'ailleurs été très diverses d'une région à une autre. La catégorie Tutsi (= Hima) se réfère à une frange de la population à vocation pastorale. Initialement, le mot semble-t-il ne servait qu'à désigner une personne qui possédait un riche troupeau, et ne correspondait donc même pas à une catégorie sociale particulière. La catégorie Hutu (= Iru) désigne la frange à vocation agricole de la même population, vivant sur le même territoire. Il n'y a bien sûr qu'une seule langue, et un système de croyances partagé, puisque la distinction s'opère à l'intérieur même d'une société unique. Il n'y a pas de Tutsi sans Hutu, ni de Hutu sans Tutsi.

Le mode de fonctionnement de cette société a traditionnellement été de nature féodale et clientéliste - le bétail est prêté aux Hutus en échange d'une redevance en récoltes. Les classes dirigeantes se sont recrutées chez les familles les plus riches, donc parmi les Tutsi. Mais il n'y a jamais eu une séparation étanche entre les deux catégories, puisque des temps immémoriaux des mariages existent entre les membres des deux fractions, même si - surtout depuis la fin XIXe siècle - l'on tend comme partout ailleurs à se marier à l'intérieur de sa classe sociale.(http://www.cosmovisions.com/ChronoAfrique0701.htm)

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