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"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA?

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Message  ndonzwau 25/10/2013, 4:36 pm

"Des soldats belges bientôt en RDC
° http://www.lalibre.be/actu/international/des-soldats-belges-bientot-en-rdc-526a4e6735708def0d93aab8
INTERNATIONAL Le Conseil ministériel restreint a approuvé ce déploiement vendredi matin, a-t-il précisé au cours d'une rencontre avec des journalistes.
Une compagnie - soit une centaine d'hommes - du 3ème bataillon parachutiste de Tielen (province d'Anvers) se rendra prochainement en République démocratique du Congo (RDC) pour à la fois s'entraîner et participer à l'exercice de certification d'un bataillon d'élite congolais formé par des instructeurs belges, a annoncé vendredi le "patron" de l'armée, le général Gerard Van Caelenberge(...)"



"Pourparlers de Kampala : Martin Kobler sollicite un soutien total du conseil de sécurité
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/23/pourparlers-de-kampala-martin-kobler-sollicite-soutien-total-du-conseil-de-securite/
Le patron de la Monusco, Martin Kobler, a demandé, lundi 21 octobre, au Conseil de sécurité des Nations unies d’apporter son appui total aux négociations de Kampala entre le gouvernement congolais et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23). Il a formulé cette requête lors de la présentation, le même jour, de son rapport sur la situation de la République démocratique du Congo.
Dans son allocution, il a indiqué que la situation sécuritaire dans l’est de la RDC demeure instable et préoccupante. Martin Kobler a souligné que ces derniers jours, le M23 a parfois tiré sur les hélicoptères des Nations unies et a renforcé ses positions offensives en menaçant les casques bleus.(...)"



° http://www.lalibre.be/actu/international/m-labille-evoque-avec-m-kabila-le-plan-marshall-5260aad03570225c19f14555

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Message  ndonzwau 4/11/2013, 1:48 am

"02 11 13 Belga- départ vendredi soir de 140 parachutistes belges pour un exercice à l'Est de la RDC"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=196126&Actualiteit=selected

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Message  ndonzwau 4/12/2013, 2:09 am

"Tony Blair voulait assassiner un président africain
Shocked Shocked Shocked Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Shocked Shocked Shocked 

° http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tony-blair-voulait-assassiner-un-144457
Lorsque l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, figure de la lutte contre l’apartheid, réclamait des poursuites contre Tony Blair et George Bush pour crimes de guerre en Irak, il était loin de se douter du désastre que l’ancien Premier ministre britannique réservait à l’Afrique. Dans une interview accordée à al-Jazeera, l’ancien Président sud-africain Thabo Mbeki révèle que Tony Blair avait ourdi un complot visant à « éliminer physiquement » le Président Zimbabwéen Robert Mugabe. 

"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 Tony_Blair-Mugabe-f85da

Selon le successeur de Nelson Mandela, Tony Blair avait chargé un ancien officier des forces armées britanniques, Lord Charles Guthrie, d’« élaborer un plan militaire pour éliminer physiquement Robert Mugabe ». Un scenario qui aurait mis ce paisible pays à feu et à sang.
A l’époque, de vives tensions opposaient le Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale, au Zimbabwé au sujet notamment de l’affaire des « fermiers blancs » et de l’opposant Morgan Tsvangirai, soutenu par Londres.
Harare avait effectivement flairé une menace de type militaire et avait mis son armée en alerte. Les Britanniques essayaient alors de convaincre les Sud-Africains, puissance régionale, de s’associer au plan visant à éliminer le Président Mugabe.

Dans l’interview sur al-Jazzera, Thabo Mbeki dit se souvenir de la réponse qu’il adressa aux Britanniques : « Vous venez de Londres, vous n’aimez pas Robert Mugabe pour telle ou telle raison, et vous allez le destituer, ce qui signifie que vous allez placer quelqu’un d’autre à sa place [...] Pourquoi les Britanniques devraient-ils décider qui doit gouverner le peuple du Zimbabwé ? Donc nous avons dit : non, laissez les Zimbabwéens s’asseoir et s’accorder sur ce qu’ils font de leur pays ».

Les révélations de Thabo Mbeki ont été reprises par le quotidien britannique The Guardian. Elles ont, naturellement, été démenties par le porte-parole de Tony Blair. Mais le Président sud-africain est revenu à la charge en affirmant, par la voix de son porte-parole, qu’il maintenait l’intégralité de ses propos.
C’est donc « parole contre parole », mais entre les deux anciens dirigeants, il y en a un qui a plusieurs fois menti sur les armes de destruction massive.
Libre à chacun de croire l’un ou l’autre.


Boniface MUSAVULI"

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Message  GHOST 4/12/2013, 1:31 pm

"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 939506 "LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 268241 "LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 268241 Les drones Falco en vol...

Pour la première fois, une mission militaire de l´ONU utilise des drones..même non armés, l´usage de cette technologie militaire est une première et la RDC sera..une fois de plus, un laboratoire pour tester cette technologie:heat: "LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 331854 

Même si les SudAf ne disent pas grand chose..depuis qu´ils sont en action, ils n´avaient même pas annnoncés l´usage des hélico de combat Roiivalk et les analystes...pensent que l´armée SudAf avaient certainement utilisées des drones "Seeker" pour planifier la guerre rapide contre le M23..
Ce que l´entreprise SudAf Denel exporte ces drones..dont l´Algerie possede plus au moins 5 exemplaires☕ 

Multiplicateur des "forces"

Malgré les apparences, le Rwanda et l´Ouganda étaient contre l´usage des drones au Kivu...ce qu´un drone Falco avec une autonomie de vol de 8 heures peut surveiller efficacement les zones où l´armée Rwandaise et Ougandaise penetrent sur le territoire congolais:hair: En principe, avec deux Falco qui travaillent en "tandem"..donc 16 heures de vol.. les unités qui se deplacent á pieds comme les FDLR sont reperées pendant des heures et avec la technologie du "GPS" et la retransmission des images même la nuit avec le "FLIR", la Brigade Africaine et les commandos des FARDC peuvent planifier en avance le lieu exacte où ils peuvent lancer un raid soit avec des hélico de combat..soit avec des "team" composés de sniper et des mortiers.."LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 679262 "LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 679262 

Pour Kagame et Museveni, les drones est un cauchemar..qui reduit drastiquement leurs interventions au Kivu:hair: 
GHOST
GHOST


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Message  ndonzwau 5/12/2013, 4:09 pm

"DES CONTRADICTIONS AU SEIN DES NATIONS UNIES
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4591:des-contradictions-au-sein-des-nations-unies&catid=85&Itemid=472
Traque des groupes armés dans l’Est
Alors que Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix de l’Onu, penche pour une traque en règle des groupes armés, Martin Kobler, chef de la Monusco, conseille un désarmement volontaire. Ces contradictions, qui minent le système des Nations unies, sont remontées à la surface mardi dernier à Goma à l’occasion du lancement du premier drone de l’Onu destiné à surveiller la frontière entre la RDC et ses deux voisins.


La complexité de la crise congolaise fait dévoiler chaque jour qui passe la guerre des tranchées au sein du système des Nations unies. Depuis 1999, année de la conclusion de l’accord de Lusaka qui a consacré le déploiement en RDC d’une mission de paix des Nations unies, créant la MONUC, jamais l’ONU n’a étalé autant de contradictions sur une mission censée ramener la paix dans un pays en crise. Et dire qu’elle est réputée être la mission la plus onéreuse depuis la création de l’Onu.
Malgré cette présence permanente, vieille de plus de dix ans sur le sol congolais, des tensions persistent dans l’Est où,  sous la barbe des Casques bleus, près de six millions de Congolais ont été fauchés.
Accusées de passivité et pointées du doigt dans l’opinion publique congolaise, les Nations unies ont dû finalement changer de fusil d’épaule en requalifiant la mission de la Monusco. Cela à la faveur de l’adoption de la résolution 2098 autorisant le déploiement dans l’Est de la RDC d’une Brigade spéciale d’intervention. Depuis, la donne dans la région des Grands Lacs a sensiblement évolué.

Les contradictions
Toutefois, l’unanimité n’a toujours pas été au rendez-vous en phase opérationnelle de cette brigade. Pour Mary Robinson, la Brigade spéciale d’intervention ne devait se limiter qu’à un mandat dissuasif ; autrement dit, elle devrait se garder d’intervenir militairement sur le terrain. Par contre, Martin Kobler, chef de la Monusco, estimait que la Brigade spéciale avait une mission contraignante. Heureusement pour la RDC, ces contradictions ont été vidées bien avant la grande offensive menée contre le M23.
Comme il fallait s’y attendre, les contradictions ont rattrapé à nouveau de hauts fonctionnaires des Nations unies. C’est à l’occasion de la mise en service, à partir de Goma, du premier drone de surveillance de la Monusco que sont apparues  ces divergences de vue. La méthodologie à suivre a divisé Hervé Ladsous, chef des opérations des Nations unies, et Martin Kobler, patron de la Monusco.
Fort du succès militaire récolté sur le M23 par les FARDC, les Nations unies ont avisé qu’elles allaient s’attaquer aux dizaines de groupes rebelles présents dans l'Est de la RDC, avec l’appui des drones de reconnaissance dont disposent désormais, pour la première fois, des Casques bleus.
Pour Hervé Ladsous, après la déroute du M23, il y avait une « perspective de pouvoir s'attaquer à d'autres groupes armés ». « C'est justement cela que nous allons faire », a-t-il déclaré, sans détours, précisant que les drones étaient « un outil incomparable dans cette perspective ».
Plus explicite, Hervé Ladsous a indiqué que les drones mis en service dans la partie Est de la RDC devaient également permettre aux Nations unies d’avoir « une information précise utilisable tout de suite en temps réel sur le plan tactique » dans la mise en œuvre des opérations de traque des groupes armés. Le chef militaire de la Brigade spéciale des Nations unies a abondé dans le même sens.
Si le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies rassure, entre autres, sur l’usage de la force dans la neutralisation des groupes armés opérant dans l’Est, le chef de la Monusco est paru plutôt réservé.  Sans s’opposer à la traque des groupes armés, Martin Kobler a fait observer que les Nations unies étaient favorables à « une voie paisible » de désarmement volontaire des groupes et milices opérant dans l’Est de la RDC.

Qu’est-ce qui se cache derrière cette divergence? Difficile à dire pour l’instant. Toutefois, ce double langage au sein des Nations unies n’est pas un bon présage dans la gestion de la crise congolaise. Une fois de plus, d’aucuns soupçonnent la lutte des intérêts entre les puissances qui dirigent le monde.
Ce qui frappe en ce qui concerne la RDC, c’est que, après les opérations militaires réussies contre le M23, les Nations unies hésitent d’appliquer la même thérapie aux autres groupes armés.  D’où cette préoccupation : y aurait-il un trésor que les Nations unies voudraient préserver dans l’Est de la RDC au point d’éviter de déclencher une opération militaire qui se révélerait préjudiciable ?
Comme toujours, l’avenir de la stratégie de sortie de crise dans l’Est se joue autour de l’accès aux ressources naturelles que regorge cette partie de la RDC. Ce qui explique toutes les hésitations qui minent actuellement les instances des Nations unies. Ainsi, traquer les groupes armés par la voie militaire, c’est mettre en mal l’accès aux ressources naturelles. D’où, la solution pacifique que semble privilégier Martin Kobler.

Dans la mesure où elle a l’avantage de ne pas bousculer les intérêts acquis, dont la plupart se retrouvent dans les zones sous contrôle de divers groupes armés.
La traque des groupes armés n’est donc qu’une question de choix. Les Nations unies ont intérêt à dépasser ses clivages internes. Il s’agit, pour l’Onu, d’aller jusqu’au bout de sa logique. Les opérations militaires ayant abouti à la défaite du M23, elles devraient être intensifiées de manière à neutraliser tous les groupes et milices qui continuent à écumer la partie Est de la RDC. Il y va aussi de la crédibilité des Nations unies."



"Congo: comment la Belgique a discrètement contribué à la victoire"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/12/02/congo-comment-la-belgique-a-discretement-contribue-a-la-victoire/


"L’Afrique et la France se donnent rendez-vous à Paris
° http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/L-Afrique-et-la-France-se-donnent-rendez-vous-a-Paris-2013-12-04-1070892
Le sommet de l’Élysée « pour la paix et la sécurité en Afrique » réunit jeudi 5 et vendredi 6 décembre une quarantaine de dirigeants africains à Paris, à l’invitation de François Hollande. En préambule, une conférence économique réunit mercredi 4 décembre à Bercy plus de 500 entrepreneurs français et africains.(...)"

"Sommet de l'Elysée: sans justice, il n'y aura ni paix ni sécurité en Afrique
° http://www.slate.fr/tribune/80737/afrique-france-justice-paix-securite
Les 6 et 7 décembre, la France reçoit les chefs d'Etat africains. Au-delà de l'objectif affiché par le thème du sommet, les participants, et en premier lieu François Hollande, devraient insister sur une dimension incontournable: la justice.(...)"

"En Afrique, Paris renoue avec sa politique d’intervention militaire"
° http://www.liberation.fr/politiques/2013/12/03/en-afrique-paris-renoue-avec-sa-politique-d-intervention-militaire_963784


° http://economie.jeuneafrique.com/component/content/article/293-afrique-subsaharienne/20817-pierre-moscovici-qmon-objectif-doubler-les-flux-commerciaux-entre-la-france-et-lafriqueq.html
° http://economie.jeuneafrique.com/component/content/article/295-international--panafricain/19280-la-chine-presente-sa-nouvelle-strategie-pour-lafrique.html
° http://economie.jeuneafrique.com/component/content/article/472-chine-afrique--entre-mythes-et-realites/12260-dossier-chine-afrique-entre-mythes-et-realites.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20131204-sommet-elysee-hubert-vedrine-afrique-entretien-forum-bercy-chine-economie
° http://www.rfi.fr/afrique/20131204-premier-grand-rendez-vous-franco-africain-bercy
° http://www.economie.gouv.fr/forum-pour-nouveau-modele-partenariat-economique-entre-afrique-et-france-4-decembre

"SOMMET DE L'ELYSÉE
Rapport Védrine-Zinsou : la guerre (économique) a commencé !

° http://economie.jeuneafrique.com/index.php?option=com_content&view=article&id=20856
Zinsou CEO ForumLionel Zinson est le PDG de PAI Partners. © Africa CEO ForumAu moment où l’Afrique entamait son émergence économique, la France s’est déconnectée de la réalité économique africaine naissante. Le rapport Védrine-Zinsou présente "un partenariat pour l’avenir : 15 propositions pour une nouvelle dynamique économique entre l’Afrique et la France" et propose d'inverser la tendance, avec des initiatives nouvelles et... décomplexées.
(…)
Les 15 propositions du rapport Védrine-Zinsou :

1 - poursuivre et amplifier les mesures révisant la politique française de visas économiques afin de faciliter la circulation des acteurs économiques entre la France et l’Afrique ;
2 - relancer la formation du capital humain, la coopération universitaire et de recherche, les échanges intellectuels et les orienter vers le développement ;
3 - soutenir le financement des infrastructures en Afrique ;
4 - réduire le coût de mobilisation des capitaux privés et des primes de risques appliquées à l’Afrique ;
5 - contribuer au renforcement des capacités de financement de l’économie africaine ;
6 - augmenter les capacités d’intervention de l’union européenne en faveur de l’Afrique ;
7 - susciter des alliances industrielles franco-africaines dans des secteurs clés pour les économies française et africaine ;
8 - promouvoir l’économie responsable et l’engagement sociétal des entreprises ;
9 - accompagner l’intégration régionale de l’Afrique ;
10 - renforcer l’influence de la France en Afrique ;
11 - réinvestir au plus vite la présence économique extérieure française en Afrique ;
12 - intensifier le dialogue économique entre l’Afrique et la France ;
13 - favoriser l’investissement des entreprises françaises en Afrique ;
14 - faire de la France un espace d’accueil favorable aux investissements financiers, industriels, commerciaux et culturels africains ;
15 - créer une fondation publique-privée franco-africaine qui sera le catalyseur du renouveau de la relation économique entre la France et l’Afrique."


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Message  ndonzwau 10/12/2013, 2:46 am

Mais que nous veut cette CI, en tête la puissante Amérique ?
Au fil des jours, leurs envoyés nous lancent des déclarations plus ambiguës les unes que les autres où nous ne retrouvons pas toujours une ligne claire…

Feingold
déclarait il y’a 3 jours à Paris (voir ci-dessous) :

"(…)Ils pourraient aussi participer à ces discussions puisqu’elles devraient inclure - si nous parvenons à lancer cette initiative - des problématiques comme celles des groupes armés ; les questions de frontière mais aussi des thématiques qui concernent la région dans son ensemble comme par exemple la question des opportunités économiques qui pourraient naitre non seulement pour l'est du Congo mais aussi pour toute la région des Grands Lacs.
Ce que je suggère - et j'espère que les pays de la région le souhaiteront aussi - c'est que à partir de l'accord-cadre, il y ait de sérieuses discussions qui permettront de trouver des solutions pour les causes profondes du conflit, comme par exemple le fait que les réfugiés ont peur de rentrer chez eux. Il y a des tensions ethniques dans l'est du Congo qui ne vont pas être réglées par les pourparlers de Kampala ou simplement par la signature d'un bout de papier. Il faut que les parties soient représentées au plus haut niveau, négocient directement sous l'égide de l'accord-cadre. Et cette sorte de dialogue pourrait être la meilleure option.(...)"


Nous avions cru que leurs pressions sur le Congo concernaient un accord à signer avec le M23, il nous apprend ici que derrière cet impératif se cachait plus tôt une nécessité des discussions avec nos voisins sur les tracés des frontières, sur une coopération économique transfrontalière, sur les conflits ethniques et fonciers… Ah bon ?
C’est déjà donner raison aux Congolais qui ne trouvent aucune raison à signer avec une force négative de plus défaite par leur armée (du déjà fait à la place de leur BI/Monusco)… Que les discussions nécessaires étaient à engager avec les commanditaires, les agresseurs oubliés, ce qu’a manqué de recommander l’Accord-cadre… Et qu’ils avaient à nous laisser l’initiative des thématiques de discussions que nous jugions vitales d’investir pour notre pays !

Ladssous, lui (voir ci-dessous, en est encore à  nous recommander l’incorporation des ex-M23 !
Mais de quoi se mêlent-ils, à quoi jouent-ils, que veulent-ils exactement au Congo ???

Le journal kinois Le Potentiel, le fer de lance dans la presse du combat anti-balkanisation a bien raison de sonner l’alerte "Le pavé de Russ Feingold ! La RDC entre l'implosion et la balkanisation !"et d’inviter ainsi le pouvoir à la prudence et à la fermeté !
Lisez donc !



"LA RDC ENTRE L’IMPLOSION ET LA BALKANISATION
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4678:la-rdc-entre-l-implosion-et-la-balkanisation&catid=85:a-la-une&Itemid=472
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"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 CARRICATU%206001
Le pavé de Russ Feingold à RFI
L’information relative à la redéfinition des frontières africaines n’est pas un canular, encore moins un procès d’intentions contre l’Union africaine. L’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, Russ Feingold, vient de confirmer dans une interview à RFI que le retour de la paix dans cette région passe inévitablement par la révision des frontières. Un pavé qui prouve à suffisance que la RDC n’est pas encore à l’abri de l’agenda du monde occidental. Le sort du Congo oscille entre l’implosion et la balkanisation.

Il y a désormais une évidence : le programme de redéfinition des frontières africaines existe. Il ne relève nullement de l’utopie.
Inspiré par les puissances occidentales - les mêmes qui se sont partagées l’Afrique en 1885 à Berlin – et endossé par l’Union africaine, ce programme met en danger tout le continent noir.
Et pourtant à la création de l’Organisation de l’unité africaine, en 1963, les pays fondateurs avaient juré de ne s’en tenir qu’aux frontières. Autrement dit, ils excluaient toute forme de révision en vue d’éviter et d’anticiper sur des conflits frontaliers.
50 ans après, l’UA, héritière de l’OUA, fait fi du passé et prend la liberté d’agiter l’épouvantail d’une révision des frontières de ses membres. Pour quelle raison ? Sans doute, qu’elle s’est laissée embarquer dans un projet qui sert des intérêts étrangers.  

Le pavé de Feingold
Pour avoir dénoncé cet embrigadement de l’UA par des puissances occidentales, notre Rédaction a fait l’objet d’attaques et reproches en tous genres.  Or, nos appréhensions viennent d’être justifiées par la dernière sortie médiatique de l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, M. Russ Feingold.  Dans une interview à Radio France internationale (RFI), ce dernier fait de la révision des frontières de l’Afrique, et plus particulièrement de la République démocratique du Congo, un passage obligé pour le retour d’une paix durable dans les Grands Lacs.
Ce n’est pas gratuit. C’est une preuve de la détermination de la communauté internationale de faire accréditer, au bout du compte, l’idée – depuis longtemps caressée par cette dernière - de la révision des frontières de la RDC.
Et dire que cette déclaration est faite au lendemain du Sommet France-Afrique dit sommet de l’Elysée auquel, l’on n’est pas loin d’une fixation.  
En fait, interrogé sur les perspectives de paix dans la région des Grands Lacs, Russ Feingold s’est exprimé en ces termes : «L’accord-cadre d’Addis-Abeba a été signé sous l’égide de l’Union africaine et de l’Onu, en février dernier. Onze pays africains ont signé, mais nous avons besoin d’un dialogue plus large qui, bien sûr, inclurait ce qu’on appelle les pays des Grands Lacs…Toutefois, d’autres pays pourraient être intéressés – comme le Congo-Brazza, la Tanzanie… Ils pourraient aussi participer à ces discussions puisqu’elles devraient inclure – si nous parvenons à lancer cette initiative - des problématiques comme celles des groupes armés, les questions de frontières mais aussi des thématiques qui concernent la région dans son ensemble, comme par exemple la question des opportunités économiques qui pourraient naître non seulement pour l’Est du Congo, mais aussi pour toute la région des Grands Lacs ».
   
Pas question de tomber dans le piège
Il ne faut pas être devin pour comprendre que les propos de l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs procèdent d’un vieux plan, toujours combattu mais qui renait souvent sous des formes diverses.

Bien avant Russ Feingold, d’autres officiels américains ont révélé la thérapie que les grands de ce monde ont décidé d’appliquer pour résoudre – à leur manière d’ailleurs – la crise de la région des Grands Lacs.
Alors, sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines, Johnnie Carson, avait indiqué devant The Brookings institution, un think tank américain, que la solution à la crise congolaise passe par la stratégie mise en œuvre au Soudan dans l’ex-Yougoslavie. Quelle est donc cette fameuse stratégie ? Tout le monde la connaît par cœur : la paix en contrepartie du démantèlement.  La Yougoslavie a éclaté en plusieurs Républiques tandis que l’Afrique compte depuis un nouveau pays la République du Soudan du Sud.
Voilà la recette magique que Johnnie Carson entendait expérimenter en RDC. Que Russ Feingold revienne à la charge quelques mois plus tard ne peut surprendre que les naïfs. Pour les observateurs avertis, un recoupement est vite fait entre les déclarations faites par divers officiels européens et américains. Mieux, il se dessine en filigrane un fil conducteur pour lequel des chercheurs et penseurs de tout acabit ont été mis à contribution pour faire passer dans l’opinion internationale, à savoir la RDC est trop grande et trop riche pour ses dirigeants et son peuple.
Raison pour laquelle, les tenants de cette thèse ont tenté, dans un premier temps, faire aboutir leur projet par le moyen des guerres récurrentes. Sans succès. Aussi ont-ils changé de tactique en recourant au plan B qui est intitulé Programme frontière de l’Union africaine. Lancé en 2007, ce projet  répondrait à ’’la nécessité de revoir les frontières africaines héritées de la colonisation’’. Les concepteurs prétendent que des erreurs ont été commises à Berlin en 1885 et que le moment serait venu de procéder aux correctifs.

Le plan de l’implosion de l’Afrique
Contrairement à ce qui se dit dans les couloirs de l’UA, ce programme vise plutôt l’Afrique utile comme le démontre Anne-Cécile Robert, dans une carte reprise dans un article publié dans le numéro 128 de la revue « Manière de voir » sous le titre : « Des nations africaines aux contours fragiles ».

Dans cette carte (voir encadré), l’analyste présente les territoires africains en implosion, c’est-à-dire des Etats déstabilisés ou déliquescents ayant perdu le contrôle d’une partie de leur territoire (passée aux mains d’une multitude de groupes armés autonomes ou à la solde des pays voisins), insurrections armées, violences politiques, trafics d’êtres humains, d’armes et de drogue. Ces territoires partent de l’Afrique de l’Ouest jusqu’à la Corne de l’Afrique, en balayant une bonne de l’Afrique centrale, presque le tiers de la RDC, notamment la partie Nord-est jusqu’au Graben Albertine. En RDC, ces territoires en implosion incluent les territoires de l’Afrique qui regorge des richesses minières et pétrolières.
C’est dire qu’au-delà du voile diplomatique qui couvre le Programme Frontière de l’UA, l’objectif visé est le contrôle des ressources naturelles des territoires visés, particulièrement la partie Est de la RDC.  
En RDC, aucune voix ne s’est levée pour s’insurger contre cette imposture. L’on feint d’ignorer cette réalité en marche depuis 2007. Preuve, s’il en était, d’une complicité à partir de l’intérieur.  
La Commission permanente des frontières en RDC, mise en place par ordonnance présidentielle en 2007 est restée aphone sur le sujet. Preuve de l’indifférence de Kinshasa en matière de gestion de ses frontières.
Doit-on oublier que le Rwanda et l’Ouganda tiennent à mettre la main, le premier, sur Goma et Rutshuru, le second sur l’Ituri ? Quant au Burundi, il serait intéressé par la plaine d’Uvira.
L’autre bourde, c’est le différend frontalier avec l’Angola sur le plateau continental. L’affaire a été étouffée dans l’œuf au grand dam de l’opinion publique congolaise.
Il est temps que l’opinion publique soit sensibilisée pour rester vigilante et veiller au grain.  Mot d’ordre : dénoncer et barrer la route au programme macabre de l’UA. La RDC n’adhère pas à ce schéma qui crache sur les 6 millions de Congolais."



"Les Etats-Unis plaident pour l’ouverture d’un dialogue dans la région des Grands Lacs
° http://www.rfi.fr/afrique/20131206-etats-unis-plaident-ouverture-dialogue-region-grands-lacs?ns_campaign=google_choix_redactions&ns_mchannel=editors_picks&ns_source=google_actualite&ns_linkname=afrique.20131206-etats-unis-plaident-ouverture-dialogue-region-grands-lacs&ns_fee=0
Après avoir rencontré, cette semaine, le président rwandais, Paul Kagame, l'envoyé spécial des Etats-Unis pour les Grands Lacs, Russ Feingold, se trouve actuellement à Paris où il participe au Sommet paix et sécurité de l'Elysée et où il rencontre des chefs d'Etat de la région. Il s’est entretenu, ce vendredi 6 décembre, avec les présidents ougandais et tanzanien, Museveni et Kikwete. Samedi, il devrait rencontrer le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila et le président congolais, Denis Sassou Nguesso, entre autres. Son objectif est de les convaincre de la nécessité d'ouvrir un dialogue régional sur la base de l'accord cadre d'Addis Abeba. Russ Feingold répond aux questions de Sonia Rolley.

RFI : Pensez-vous qu'un accord va finalement être signé entre le M23 et le gouvernement congolais ?

Russ Feingold : Je pense qu'un document concluant les pourparlers de Kampala sera signé dans un futur proche. Cela nous permettra d'aller de l'avant et régler plusieurs problèmes comme trouver une solution pour les combattants du M23 qui, pour la plupart aujourd'hui, se trouvent dans des pays étrangers, ou encore obliger ceux qui ont commis des crimes de guerre de rendre des comptes. Et je suis optimiste sur la conclusion prochaine de ces pourparlers.
Aujourd'hui, d'autres groupes armés comme les FDLR demandent eux aussi à ce que des discussions politiques soient ouvertes avec leur propre gouvernement. Pensez-vous que c'est souhaitable ?
Le président Museveni a appelé à l'ouverture des pourparlers de Kampala, suite à l'offensive du M23 l'an dernier. Le gouvernement congolais a accepté mais ce que je pense, c'est que pour régler le problème des autres groupes armés, il faut soutenir la Monusco mais aussi l'armée congolaise dans leurs efforts pour éliminer ces groupes qui sont des groupes armés illégaux.
Beaucoup d'entre eux ont commis des crimes très graves. Maintenant si un groupe armé veut se rendre ou si certains de ses membres veulent faire défection, nous les encourageons à le faire et nous pouvons les aider. Je ne pense pas que la solution soit que chaque gouvernement commence à négocier avec un groupe armé particulier. Si un dialogue doit s’ouvrir, il faut que ce soit entre les pays de la région. Les groupes armés n'ont pas leur place à cette table. Les pays, oui.

Ce pourquoi vous plaidez, c'est pour l'ouverture d'un dialogue régional ?
L'accord-cadre d'Addis Abeba a été signé sous l'égide de l'Union africaine et de l'ONU, en février dernier. Onze pays africains l'ont signé mais nous avons besoin d'un dialogue plus large qui, bien sûr, inclurait ce qu'on appelle les pays des Grands Lacs : la RDC, le Rwanda, l'Ouganda et peut-être le Burundi. Toutefois, d'autres pays comme la Tanzanie et le Congo Brazzaville pourraient être intéressés.
Ils pourraient aussi participer à ces discussions puisqu’elles devraient inclure - si nous parvenons à lancer cette initiative - des problématiques comme celles des groupes armés ; les questions de frontière mais aussi des thématiques qui concernent la région dans son ensemble comme par exemple la question des opportunités économiques qui pourraient naitre non seulement pour l'est du Congo mais aussi pour toute la région des Grands Lacs.
Ce que je suggère - et j'espère que les pays de la région le souhaiteront aussi - c'est que à partir de l'accord-cadre, il y ait de sérieuses discussions qui permettront de trouver des solutions pour les causes profondes du conflit, comme par exemple le fait que les réfugiés ont peur de rentrer chez eux. Il y a des tensions ethniques dans l'est du Congo qui ne vont pas être réglées par les pourparlers de Kampala ou simplement par la signature d'un bout de papier. Il faut que les parties soient représentées au plus haut niveau, négocient directement sous l'égide de l'accord-cadre. Et cette sorte de dialogue pourrait être la meilleure option.


Il y a déjà des organisations régionales ou sous-régionales dont ces pays sont membres. Ne craignez-vous pas de les affaiblir en créant des structures parallèles de dialogue ?
On ne va pas les affaiblir parce qu'elles le feront elles-mêmes. Ce dialogue ne serait pas piloté par l'ONU ou par un pays extérieur mais ce qu'on peut espérer, c'est qu'il le soit par la CIRGL ou par la SADC. Donc elles seront celles qui diront : c'est cela que l'on doit faire.
Certains problèmes sont régionaux par nature - comme les problématiques frontalières et les tensions ethniques - mais d'autres sont des problèmes internes comme la nécessité, pour la République démocratique du Congo, de lancer des réformes dans des secteurs clefs pour avoir un système démocratique plus efficace ou encore des élections dont les résultats soient respectés, mais aussi la réforme de l'armée. Vous ne pouvez pas avoir un espace sécurisé pour les populations dans l'est du Congo sans avoir une force armée crédible et respectée.
Il y a eu des améliorations, ces derniers temps, mais beaucoup reste encore à faire pour donner l'impression aux populations - mais aussi aux Etats de la région - qu'il s'agit d'une zone bien gérée d'un point de vue militaire. C'est pourquoi on doit se souvenir qu'il faut non seulement un dialogue régional - comme celui dont je parle - mais aussi des réformes entreprises en République démocratique du Congo."



"M23 : Hervé Ladsous pour la réintégration des ex-combattants"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8504

"Guerre du Kivu : À quoi jouent les Américains ?"
° http://www.jambonews.net/actualites/20131114-guerre-du-kivu-a-quoi-jouent-les-americains/

"Faut-il abolir les frontières ?
° http://www.monde-diplomatique.fr/mav/128/
"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 Arton48881-b358d
Physiques, culturelles ou symboliques, les frontières continuent de fragmenter les sociétés. Elles partagent les peuples et les cultures en même temps qu’elles les rassemblent et les préservent ; elles sont source de guerres, mais constituent des espaces d’échanges et de rencontres. Menaçantes et protectrices, elles cristallisent « deux manières de se perdre ».
(...)
II. Zones de friction
Quand il est apparu au XIIIe siècle, avant qu’il ne désigne la délimitation entre deux Etats, le terme « frontière » représentait la ligne de front établie par une armée. Cette étymologie militaire ne s’est pas démentie avec le temps : à travers les siècles et les continents, souverains, rois et autres empereurs ont tenté de conquérir par la force de nouveaux espaces. Car la taille d’un royaume fut longtemps le critère principal pour apprécier sa puissance.
De nos jours, l’extension territoriale n’est plus une fin en soi. La plupart des conflits frontaliers, qu’ils soient violents ou diplomatiques, portent sur des régions précises, celles qui recèlent d’importantes richesses naturelles ou qui, à l’image des îles Kouriles, occupent une position stratégique. Toujours plus pressante, la course aux matières premières a ainsi transformé le Proche-Orient, l’Afrique et, plus récemment, l’Arctique en zones de friction.

Frontières et guerres sont si intimement liées que les premières peuvent servir à qualifier les secondes. Quand un conflit se déclenche entre deux pays limitrophes, comme ce fut le cas entre le Pérou et l’Equateur, on parle de guerre internationale. S’il a pour théâtre un seul et même Etat, on évoque une guerre civile. La formule recouvre diverses situations : des populations qui s’affrontent pour des raisons religieuses, ethniques ou politiques ; une fraction armée qui tente de s’emparer du pouvoir ; au Soudan, au Mali ou au Kurdistan, les revendications indépendantistes — et donc la volonté de créer de nouvelles frontières — d’une partie de la population, parfois opprimée, sont source de guerres.

Des nations africaines aux contours fragiles.
Anne-Cécile Robert(...)"



° http://www.rfi.fr/afrique/20131028-russell-feingold-rfi-effort-militaire-pousse-rdc-risque-mettre-peril-pourparlers-kampala-m23-kabila-grands-lacs
° http://www.rfi.fr/emission/20131029-russell-feingold-envoye-special-americain-region-grands-lacs-rdc-m23
° http://www.rfi.fr/afrique/20131205-rdc-fdlr-rwanda-etats-unis-feingold




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"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 Empty Re: "LION ROUGE" LE RETOUR DES USA?

Message  ndonzwau 23/1/2014, 1:54 am

"Sommet USA-Afrique: «Un vrai intérêt de Washington pour l’Afrique»
° http://www.rfi.fr/afrique/20140122-sommet-usa-afrique-il-y-vrai-interet-washington-afrique

"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 Ghana_usa_432
Le Ghana,  premier pays d'Afrique subsaharienne à accueillir le président américain Barack Obama, en juillet 2009.

Les Etats-Unis accueilleront, en août prochain, un premier sommet africain. Pour l’instant, 47 pays figurent sur la liste des invités. Quelles sont les raisons de cet intérêt du président américain, Barack Obama, pour l’Afrique, aujourd’hui au milieu de son second mandat, alors que dès 2008 le continent avait placé énormément d’espoirs en lui ? Jérôme Pigné, doctorant à l’EHESS, l’Ecole des hautes études en sciences sociales, rattaché également à l’Institut de recherche des Nations unies sur le désarmement, répond aux questions de RFI.

RFI Quelles sont les raisons de cet intérêt de Barack Obama pour l’Afrique, aujourd’hui ?

Jérôme Pigné : Je pense qu’il y a un vrai intérêt de la part de Washington pour l’Afrique et qu’on peut parler d’une vraie volonté politique de développer des partenariats avec le continent africain. Il y a de réels enjeux économiques. Il ne faut pas avoir peur de le dire, sans pour autant tomber dans le fantasme des enjeux géostratégiques ou encore de la théorie du complot qui viserait à sécuriser un certain nombre d’intérêts comme on a pu l’entendre par le passé, notamment à propos de l’Irak.
Au-delà du prisme sécuritaire, il y a deux variables – à mon avis – qui sont importantes, à savoir d’un côté les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) et de l’autre côté l’Iran qui peuvent être perçus comme des concurrents, même si c’est réfuté de manière officielle par Obama. Lorsqu’il dit que nous ne sommes plus dans un prisme ou dans un paradigme de guerre froide, c’est vrai. Mais il y a de réels enjeux derrière, ainsi que d’influences politiques.

Vous parlez d’intérêts économiques. Il y a-t-il clairement un retard à rattraper, notamment pour contrer l’influence chinoise sur le continent africain ?
C’est exactement cela. Pour donner quelques chiffres, la Chine c’est 100 milliards sur le plan commercial, en moins de dix ans, avec deux partenaires principaux qui sont le Nigeria et l’Algérie. Et quand on connaît le prisme américain notamment sur l’Afrique occidentale, le Nigeria et l’Algérie sont deux partenaires principaux. Par conséquent, il y a vraiment une volonté de suivre de près ce qui se passe au niveau de la Chine et au niveau des intérêts commerciaux.
La Chine s’est aussi positionnée dernièrement avec un certain nombre de soldats au sein de la Minusma dans l’intervention au Mali. Il y a donc des aspects économiques, commerciaux mais aussi l’influence politique – d’une manière générale – de la Chine ou de pays comme l’Iran, aussi.

Au total, 47 pays invités. Il semble que pour les Etats-Unis, il y a toute une relation à construire avec l’Afrique francophone. Est-elle quasiment inexistante aujourd’hui ?
Oui, c’est vrai. On le voit notamment par rapport à la question de la Centrafrique ou par rapport au Mali. Les Américains ont, de fait, laissé la France et l’Europe se positionner tout d’abord, après l’intervention Serval de la France, il y a maintenant un an. Certes, les Etats-Unis vont toujours avoir une position assez ferme sur ces questions là mais néanmoins on sent bien quand même qu’ils ne sont pas très à l’aise avec tout ce qui se passe aujourd’hui sur les questions de sécurité, même s’ils ont une certaine expérience et un certain héritage depuis une décennie sur ces questions là.
Les Africains ont été déçus du premier mandat de Barack Obama. Une seule visite au Ghana ; des chefs de l’Etat reçus, non pas seuls mais à plusieurs. Diriez-vous que Barack Obama finalement s’autorise, aujourd’hui, une relation décomplexée vis-à-vis de l’Afrique ?
Tout d’abord, c’est une promesse qu’il avait faite lors de sa visite sur le continent en juin 2013. Effectivement, il avait été au Ghana de manière très rapide mais c’était la première vraie visite. Par conséquent, il répond ou il reste sur ses engagements puisque c’est ce qu’il avait promis l’année dernière.
Ensuite, il est vrai qu’il y a eu un certain nombre de fantasmes lors de son premier mandat et même avant, sur des sondages et des études qui montrent qu’un certain nombre d’Américains pensaient « Obama, le musulman » ; « Obama, l’islamiste » voire même « Obama, le qaïdiste ». Oui, je pense qu’Obama assume ses origines, son tropisme africain - s’il en a un - oui, certainement.

Mais au-delà de cela, je pense qu’il faut surtout voir la realpolitik. L’Afrique, aujourd’hui, est incontournable dans les relations internationales et elle l’est aussi dans les relations extérieures des Etats-Unis."



"Sommet USA-Afrique: les pays non invités
° http://www.rfi.fr/afrique/20140122-sommet-usa-afrique-pays-non-invites

"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 2013-07-01T131607Z_785290670_GM1E9711N1101_RTRMADP_3_OBAMA-TANZANIA_0
Le président américain Barack Obama et le président tanzanien Jakaya Kikwete le 1er juillet 2013, à Dar Es Salam.

Le président américain, Barack Obama, a invité les dirigeants de 47 pays africains à participer à un sommet à la Maison Blanche les 5 et 6 août. Un sommet qui fait figure de grande première. Il s’agit, pour le président américain, de tenir une «promesse» faite lors de son déplacement - en juin dernier - en Afrique du Sud. Pour Barack Obama, c'est l’occasion de resserrer les liens avec le continent africain. Néanmoins, certains pays ne figurent pas sur la liste des invités.

Les Etats-Unis n'ont pas invité les pays suspendus de l'Union africaine. La France procède de même lorsqu'elle constitue la liste de ses propres sommets.
Les dirigeants de la Centrafrique, de la Guinée Bissau et de l'Egypte qui se sont installés au pouvoir directement ou indirectement à la faveur d'un coup d’Etat, ne seront pas du voyage.
Parmi les indésirables, figurent également le président soudanais Omar el-Béchir - visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) - et le président zimbabwéen Robert Mugabe visé, quant à lui, par des sanctions américaines depuis 2001.
Concernant Hery Rajaonarimampianina, le nouveau président élu à Madagascar, son nom devrait en principe figurer sur une liste réactualisée après sa prestation de serment.

L'invitation ne signifie pas l'absolution. Le département d'Etat a fait part, sans détours, la semaine dernière, de sa préoccupation suite à la succession de meurtres d'exilés politiques rwandais. Il s'est par ailleurs élevé contre les lois homophobes en Ouganda et au Nigeria.
Au menu du sommet, indique la Maison Blanche, le commerce et l'investissement en Afrique mais aussi la sécurité et le développement démocratique de l’Afrique.
Enfin, Washington réunira, parallèlement, de jeunes talents du continent africain car les Etats-Unis souhaitent dialoguer avec les dirigeants d'aujourd'hui mais aussi ceux de demain."



° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140122163051/barack-obama-maison-blanche-sommet-de-washington-tats-unis-afrique-sommet-de-washington-ces-dirigeants-africains-qu-obama-ne-veut-pas-voir.html
° http://www.france24.com/fr/20140121-obama-usa-afrique-sommet-diplomatie-washington-economie-securite/
° http://www.rfi.fr/ameriques/20140121-obama-invite-dirigeants-47-pays-africains-sommet-washington
° http://www.bienpublic.com/actualite/2013/07/01/obama-propose-pour-2014-un-sommet-etats-unis-afrique
° http://www.afriquemonde.org/index1.php?id=9541
° http://www.afrik.com/washington-accueillera-le-premier-sommet-etats-unis-afrique
° http://www.slateafrique.com/433173/etats-unis-afrique-barack-obama-organise-sommet-washington



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"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 Empty Re: "LION ROUGE" LE RETOUR DES USA?

Message  ndonzwau 27/1/2014, 2:11 am

"RD Congo : Après Obama, le déluge ?
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-apres-obama-le-deluge-146837
Barack Obama aura été le Président américain de qui les Africains attendaient beaucoup, les Congolais en particulier. Mais à deux ans de la fin de son second mandat, il est parti pour quitter la Maison Blanche sans laisser la moindre « empreinte politique » sur le Continent africain. Rien à voir avec un de ses prédécesseurs, Bill Clinton, dont il sera question dans la suite de cette analyse. Les Congolais seront probablement le peuple le plus malheureux de l’après-Obama tellement le Président américain apparaissait, et apparait toujours, comme étant la seule personne disposant d’assez de pouvoir pour changer le destin tragique d’un peuple livré à lui-même. Interminables guerres de pillage, massacres des civils, viols de masse, déplacements forcés des populations, assassinats… Une extermination qui ne dit pas son nom, en marge de la ruée internationale sur les ressources minières du Continent noir. 


"LION ROUGE" LE RETOUR DES USA? - Page 2 Obama-deluge-2-66844
Une seule mesure aurait pourtant tout changé, et seul le Président américain est assez puissant pour l’imposer à l’agenda international : la création d’unTribunal pénal international pour le Congo afin de juger et de condamner les responsables des crimes de guerres, crimes contre l’humanité et crimes de génocide qui se commettent sur le sol congolais depuis deux décennies. Dans le silence d’une communauté internationale qui, devant le profit tiré du pillage, a littéralement vendu son âme[1].
Une pétition[2] réclamant la création de ce tribunal a récemment recueilli plus de 38 mille signatures[3] avec des noms comme Gisèle Halimi, Françoise Héritier, Ingrid Betancourt, Rama Yade, Roselyne Bachelot,… Mais tout porte à croire que Barack Obama ne s’engagera pas sur ce dossier.


« C’est compliqué »


Cette phrase de Susan Rice résume à peu près les difficultés du Président américain. Pour la petite histoire, dans le cadre du débat sur la « responsabilité de protéger », une doctrine au nom de laquelle les Etats-Unis envisageaient de bombarder la Syrie le cas des populations de l’Est du Congo a été soulevé. L’ancienne Ambassadrice américaine à l’ONU, maintenant Conseillère à la sécurité nationale, Susan Rice, a simplement répondu : « c’est compliquée ». Elle a même préconisé que, sur le cas du Congo, Washington devrait « détourner le regard »[4]. Trop d’intérêts sont en jeux.
Barack Obama ne risque donc pas de s’employer à faire condamner les responsables des guerres à répétition qui causent des millions de morts au Congo. Demander au Conseil de Sécurité de l’ONU de faire arrêter les Présidents Paul Kagamé du Rwanda et Yoweri Museveni d’Ouganda mettrait Barack Obama en conflit direct avec un de ses prédécesseurs, Bill Clinton. Un tel conflit se traduirait par une profonde remise en question de l’engagement des Etats-Unis dans la région des Grands-Lacs. Il pourrait attirer sur Washington un opprobre international comparable à celui que Paris subit depuis l’affaire du génocide rwandais.


Les conquêtes sanglantes du « pionnier » Clinton


En remontant l’histoire des bouleversements géopolitiques dans la région des Grands-Lacs, on retrouve l’administration Clinton, à la fin de la Guerre froide. L’Amérique tenait à s’octroyer une présence en Afrique à tout prix. L’engagement américain se traduira par l’émergence de nouveaux leaders (Kagamé, Museveni)au détriment des hommes-clés de la francophonie (Mobutu, Habyarimana). Bien entendu, ce bouleversement orchestré par Bill Clinton sera lourd de conséquences, et va même, semble-t-il, échapper au contrôle de ses instigateurs[5], en termes de pertes en vies humaines.
En effet, plus d’un million de Rwandais seront tués au Rwanda et 100 à 400 mille achevés[6] dans les forêts du Congo, au cours d’une campagne assimilable au crime de génocide, selon un rapport de l’ONU[7]. Plus de six millions de Congolais[8] périront des guerres à répétition menées avec le soutien militaire, médiatique et diplomatique de Washington. Quatre Présidents seront assassinés (le Rwandais Juvénal Habyarimana, les Burundais Cyprien Ntaryamira et Melchior Ndadaye, et le Congolais Laurent-Désiré Kabila)Quatre évêques de la région seront également assassinés par les forces de Kagamé(trois au Rwanda[9] et un au Congo[10]). Mobutu[11] et la France[12], qui comprendront trop tard que c’était eux les cibles dès le départ, vont être balayés de la région. De gros moyens seront utilisés pour camoufler les faits, consacrer des mensonges d'Etat en vérité absolue et ruiner la vie de ceux qui s'efforçaient de dire la vérité.
A Washington, on se dit sûrement que c’était le prix à payer pour permettre aux Américains, et à leurs alliés Britanniques, de prendre pied dans ce pré-carré français et d’accéder, sans intermédiaires, aux immenses réserves minières du Congo. Le prix à payer pour booster l’économie des pays anglo-saxons dont les multinationales, de l’électronique notamment, vont, depuis deux décennies, se procurer desmatières stratégiques (le tantale/coltan, l’étain, l’or, le tungstène…) à vil prix en se contentant de piller un Congo préalablement mis à terre.
Le procédé utilisé consistera à la « production » des générations des seigneurs de guerre et des rebellions sans autre idéologie que le pillage pour assurer l’approvisionnement des multinationales plusieurs fois dénoncées dans les rapports des experts de l’ONU[13], mais jamais sanctionnées. L’Amérique veille et tient à garantir l’impunité à ses « petites mains  » de la région, y compris en recourant à la menace de veto au Conseil de sécurité de l’ONU[14]. Les criminels peuvent dormir tranquilles.


Obama, sa conscience et le rêve de Lincoln, Roosevelt… ?


Se pose alors une question de conscience à un homme qui, comme tout Président américain, va rentrer dans l’histoire et sera jugé sur la façon dont il aura géré un certain nombre de dossiers. L’« holocauste du Congo » en sera indiscutablement un. Franklin Roosevelt est rentré dans l’histoire en mettant fin à la Shoah par l’entrée de l’Amérique en guerre contre Adolf Hitler. Abraham Lincoln rentra, lui aussi, dans l’histoire en assumant la guerre, qu’il remporta, contre les Etats esclavagistes du Sud. Barack Obama a sur ses bras le dossier du plus grand massacre des populations « noires » depuis la Traite des esclaves et les pires années de l’époque coloniale. Il connait le « dossier Congo » pour y avoir personnellement travaillé en tant que sénateur[15]. Mais pour mettre définitivement un terme au« massacre », Obama doit être disposé à affronter les intérêts colossaux qui sous-tendent ce carnage depuis deux décennies.
Il pourrait se heurter à ce qu’on appelle le « clan Clinton » sur le sort des Présidents Kagamé et Museveni. La déchéance des deux dictateurs et leur poursuite en justice pourrait prendre les allures d’un Nuremberg, tellement du sang coule sans discontinuer depuis des années. Parallèlement, trop d’intérêts seraient sacrifiés alors même que la crise économique, qui frappe les pays occidentaux, plaiderait plutôt pour la consolidation des « acquis américains » dans la région.
A ce titre, le Sommet Etats-Unis–Afrique[16] convoqué à Washington le 6 et 7 août prochain, par Barack Obama, donne à penser que le Président américain, tout comme son homologue français au derniersommet de l’Elysée du 6 décembre dernier et chinois en novembre 2006 ne compte pas être distancé sur le marché africain. Donc, les affaires d’abord, les droits de l’homme plus tard. Reste que, pendant ce temps, les Congolais voient se profiler le pire des scénarios. Seule la création rapide d’un Tribunal Pénal international pourrait constituer un rempart pour ces populations qui observent, avec résignation, les « prédateurs » de tous poils fourbissant, à nouveau, leurs armes.


Chronique d’une catastrophe annoncée


Fin 2016, Obama prépare son départ de la Maison Blanche. Son successeur sera un démocrate ou un républicain, peu importe. On sait juste qu’Hilary Clinton se prépare et que dans l’hypothèse de son élection, on ne donne pas cher de la peau des populations de l’Est du Congo. A Kinshasa, Joseph Kabila prépare lui aussi sa succession, à lui-même ou au profit d’un fidèle de la « kabilie ». Dans l’Est du pays, les « bataillons rwandais »[17],[18] qu’on appelle parfois « les bataillons mono ethniques » consolident leur emprise sur la Province Orientale, le Kivu et le Nord du Katanga. L’assassinat du colonel Mamadou Ndala fait déjà réfléchir de nombreux soldats réputés pour leur patriotisme.
Ces bataillons pro-Kampala et pro-Kigali seront rejoints par les combattants du M23 qui vont obtenir l’amnistie et intégrer les institutions avec le soutien de la majorité présidentielle (PPRD)Le sénat congolais a déjà voté la loi d’amnistie[19], garantissant, comme depuis deux décennies,l’impunité[20].
Une élection démocratique dans un environnement comme celui-là n’est absolument pas envisageable. On voit plutôt planté le décor des élections chaotiques de 2011, couplées avec l’insurrection du M23. Une catastrophe dont le Congo, cette fois-là, ne risque pas de se relever.
Obama aurait pu faire quelque chose en « neutralisant » les régimes de Kagamé et de Museveni qui continuent de planifier[21] de nouvelles attaques contre le Congo. C’est en tout cas ce qu’on lit dansle dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU[22]. En 2016, il sera trop tard.
Tout ce qu’il y aura à faire, pour les Congolais, ce sera de ne pas se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.


Boniface MUSAVULI




[1] « L'Union Européenne qui prétend, dans ses principes et ses actions, ‘défendre la démocratie et le respect des droits humains’, s'est montrée particulièrement léthargique affichant un immobilisme exemplaire devant les crimes contre l'Humanité et le pillage des ressources naturelles au Congo. Nous avons pu constater que l'institution la plus prestigieuse et la plus respectée d'Europe finance (…) des élections présidentielles où la fraude et le harcèlement des opposants sont la règle tant au Congo qu'au Rwanda ; qu'elle appuie ouvertement l'arrivée ou le maintien au pouvoir des criminels de guerre au Rwanda et au Congo ; qu'elle les accueille aussi très chaleureusement malgré les multiples manifestations de protestation à Paris, Bonn, Bruxelles, Genève et Londres. » Charles ONANAEurope, Crimes et Censure au Congo, les documents qui accusent, Ed. Duboiris, 2012, p. 16.
[2] http://www.change.org/fr/p%C3%A9tit...
[3] http://afrikarabia.com/wordpress/tr...
[4] http://www.opendemocracy.net/opengl...
[5] http://congovox.blogspot.fr/2012/11...

[6] http://www.liberation.fr/evenement/...
[7] http://www.ohchr.org/Documents/Coun...
[8] http://www.rescue.org/sites/default...
[9] http://www.nytimes.com/1994/06/12/w...
[10] http://fr.wikipedia.org/wiki/Christ...
[11] On sait maintenant que le Président Mobutu du Zaïre faisait partie des chefs d’Etat qui devaient être assassinés ce soir du 06 avril 1994. Le sommet de Dar-es-Salam, d’où revint l’avion du Président Habyarimana, était un guet-apens. Cf. Mbeko PatrickLe Canada dans les guerres en Afrique centrale – Génocides & Pillages des ressources minières du Congo par Rwanda interposé, Le Nègre Editeur, 2012, pp. 137-138.
[12] L’avion abattu le 06 avril 1994 au-dessus de Kigali était français (un Falcon 50) de même que ses trois membres d’équipage. L’attentat visait directement la France.
[13] http://blogs.mediapart.fr/blog/sam-...
[14] Selon lepoint.fr, citant la revue américaine Foreign Affairs, une réunion s’était tenue, en octobre 2012, au siège de la mission française à l’ONU entre les représentants de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Il était question de condamner le Rwanda pour son soutien au M23 qui commettait des massacres et des viols. Réponse de Susan Rice : « N'y comptez pas ! Ce n'est que le Congo. »
[15] La loi dite « Obama Act  » de 2006 prévoit des sanctions contre les pays qui déstabilisent le Congo.
[16] http://www.rfi.fr/ameriques/2014012...
[17] Selon le général rwandais en exil, Faustin Kayumba, l’armée rwandaise est toujours lourdementengagée au Congo. Cfr. http://observer.ug/index.php?option...
[18] Une présence qui a connu un coup d’accélérateur avec les accords du 23 mars 2009. Cfr.http://blog.lesoir.be/colette-braec...
[19] http://www.groupelavenir.cd/spip.ph...
[20] http://www.agoravox.fr/actualites/i...
[21] http://www.rfi.fr/afrique/20140106-...

[22] http://www.un.org/fr/documents/view...


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Message  ndonzwau 4/3/2014, 5:04 pm

"RDC: Ben Affleck appelle les Etats-Unis à mieux cibler leur aide
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20140227T075526Z20140227T075456Z/

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RDC: Ben Affleck appelle les Etats-Unis à mieux cibler leur aide

L'acteur américain Ben Affleck a appelé mercredi les Etats-Unis à mieux cibler leurs investissements dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où il voit une possibilité d'aider à mettre fin au cycle des violences.


Le comédien et réalisateur, qui a créé une association à but non lucratif appelée "The Eastern Congo Initiative" et a déjà fait plusieurs voyages dans la région, a pressé les Etats-Unis de revoir leurs priorités dans la fourniture de l'aide à la RDC, lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères du Sénat à Washington.
"Les gens préféreraient que l'on investisse dans leur potentiel plutôt que d'accepter de l'aide, ils préféreraient avoir un travail que vivre dans un camp", a-t-il lancé.
Des investissements spécifiques, à petite échelle, sont quelquefois plus efficaces que des projets énormes car ils peuvent être contrôlés de plus près, a estimé la star hollywoodienne, expliquant que son association travaillait actuellement dans la construction d'un partenariat entre des producteurs locaux de cacao et l'entreprise de chocolat bio Theo.
"C'est bon en termes de commerce pour les Congolais et ça rapporte pour cette entreprise américaine" qui va acheter 640 tonnes de cacao aux producteurs congolais cette année, précise-t-il.

Le réalisateur du film "Argo", qui a également rencontré le secrétaire d'Etat américain John Kerry, a ajouté que la RDC était "une région qui a connu d'énormes dégâts et traumatismes".
"Les violences sont quelque peu retombées et nous avons là une fenêtre où l'engagement du secrétaire (d'Etat), du président, et du Congrès, peut vraiment faire la différence", a-t-il insisté."


° http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/rdc-ben-affleck-appelle-les-etats-unis-a-mieux-cibler-leur-aide-27-02-2014-1796122_264.php
° http://www.france24.com/fr/20140227-rdc-ben-affleck-appelle-etats-unis-a-mieux-cibler-leur-aide/


"Ben Affleck ou la revanche africaine du beau gosse
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° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140302171526/rdc-ben-affleck-l-oeil-de-glez-georges-clooney-l-oeil-de-glez-ben-affleck-ou-la-revanche-africaine-du-beau-gosse.html

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L'oeil de Glez. 

Voici venu le nouveau concours à la mode entre les playboys du star-system américain  : orchestrer la plus impressionnante opération politico-caritative au bénéfice de l’Afrique. Le vainqueur de la semaine est Benjamin Geza Affleck et son engagement pour la RDC.


Lorsqu’un téléspectateur découvre sur son petit écran un comédien célèbre en pleine audition d’une commission américaine, il imagine qu’on diffuse une fiction et plonge ses doigts déjà gras dans son sachet de chips. La scène est classique, de Robert De Niro dans "La liste noire" d’Irwin Winklee à David Strathaim dans le film "Good night and Good luck" de George Clooney. Mercredi dernier pourtant, c’est bien un reportage que les chaînes d’information diffusaient en boucle. Le comédien Ben Affleck, cravaté, bien peigné, mais tout de même mal rasé, s’adressait à la commission des Affaires étrangères du Sénat, à Washington.

Solennel, l’acteur attirait l’attention sur la situation à l’est de la RDC, invitant l’État américain à mieux cibler sa contribution à ce pays d’Afrique centrale. Il suggérait de privilégier des investissements, même à petite échelle, dans des projets portés par la force de travail congolaise, plutôt que de mettre simplement le Congo sous perfusion de l’aide. À la clé  : une promesse de partenariat "gagnant, gagnant". La combinaison entre une star hollywoodienne et une population martyrisée est-elle aussi un pacte "gagnant, gagnant" ? Qui peut comprendre, s’il ne l’a pas vécue, la malédiction du beau gosse  ? Celui qui a la chance d’avoir un physique commun ou, mieux, une franche gueule cassée, peut-il appréhender l’anathème qui paralyse le comédien doté, à son… corps défendant, d’une fossette au menton ou d’une crinière épaisse  ? Un petit rôle "alimentaire" dans une comédie romantique glamour et vous êtes marqué au fer rouge. À moins que…

Une stratégie en plusieurs actes - comme un valorisant drame élisabéthain - permet de conjurer le mauvais sort…
Acte 1 : Réaliser un long-métrage sur une crise américano-quelque-chose comme "Argo" de Ben Affleck, sur la prise d’otages américains en Iran, en 1979. Oscar à la clé.
Acte 2 : Créer une association à but non lucratif à l’intention de l’Afrique, comme "The Eastern Congo Initiative" qui a conduit Ben Affleck dans l’ex-Zaïre, à plusieurs reprises. Possibilité d’accéder aux sénateurs des États-Unis d’Amérique…
Acte 3 : Susciter le buzz en inventant une fausse dispute avec un collègue. Il y a quelques jours, les principaux sites de partage de vidéos diffusaient un clip où Ben Affleck et Matt Damon –autre beau gosse– se moquaient l'un de l'autre. En réalité, il s’agissait de récolter des fonds en simulant la concurrence entre leurs associations respectives, "The Eastern Congo Initiative" pour l’un et "Water.org" pour l’autre. La seconde, comme la première, appelle à venir au secours du continent noir…

Le star-system américain ne remerciera jamais assez l’Afrique  : Madonna pour ses enfants David et Mercy adoptés au Malawi  ; Angelina Jolie pour la maternité namibienne qui lui a permis d’accoucher de Shiloh Jolie-Pitt  ; Le regretté Peter O’Toole pour les décors naturels que le Maroc offrit au film "Lawrence d’Arabie" ; George Clooney pour ce méchant adversaire soudanais plus convaincant que tous ceux qu’il a pu affronter au cinéma  ; et Ben Affleck pour le teint à peine buriné et le ton légèrement grave que lui confèrent ses séjours en RDC."

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