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EN ATTENDANT DES ÉVENTUELS EXPLOITS DE ‘MISTER GEORGE’ LE LIBERIA DÉCIDÉMENT LANCÉ SUR LA VOIE DÉMOCRATIQUE ?

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Message  ndonzwau 27/12/2017, 10:51 pm

EN ATTENDANT DES ÉVENTUELS EXPLOITS DE ‘MISTER GEORGE’ LE LIBERIA DÉCIDÉMENT LANCÉ SUR LA VOIE DÉMOCRATIQUE ?

Après une longue et meurtrière guerre civile et deux mandats démocratiques en temps de paix, quelques ‘discussions’ légitimes(?) autour du premier tour, voici un second qui s’est déroulé dans l’ordre et l’esprit démocratique…
Il opposait l’ancien footballeur G Weah, 51 ans, qui avait affolé et amusé les supporters européens dans les années 90, mué en homme politique, sénateur puis trois fois candidats à la Magistrature Suprême, plutôt favori (38% vs 28% à son challenger) au Vice-président sortant mais il opposait aussi un ‘enfant des bidonvilles’ et ‘native’, (=autochtone eu égard aux ‘congos’ descendants d’esclaves venus d'Amérique qui ont toujours dirigé politiquement, économiquement et socialement) à un apparatchik de la nomenklatura locale…

Weah aura-t-il l’intelligence de bien s’entourer pour étoffer des programmes réfléchis et en plus le courage de les appliquer pour sortir un peu son pays de la pauvreté ?
L’Afrique diverse, en marche ou au statu quo ?


"Présidentielle au Liberia: une journée de vote sans accroc"
° http://www.rfi.fr/afrique/20171227-liberia-journee-vote-calme-espoir-electeurs
Les Libériens se sont rendus aux urnes mardi 26 décembre pour le second tour de l'élection présidentielle qui oppose le vice-président sortant, Joseph Boakai, à l'ancienne star du football international George Weah, donné favori. Ce second tour s'est passé sans incident notable. Mais les électeurs étaient moins nombreux qu'au premier tour à se déplacer pour voter.

Le scrutin s'est bien déroulé. Il y avait des bulletins de vote, des urnes, des scrutateurs et des policiers. Il ne manquait que des électeurs. Un certain nombre, en ce lendemain de Noël, ont boudé le scrutin et tout semble indiquer que la participation électorale, de 75% au premier tour, pourrait avoir baissé. De combien de points ? On devrait le savoir avec précision ce mercredi.
Il est vrai qu’au premier tour, les Libériens désignaient un président mais également 73 parlementaires. Des centaines de candidats avaient alors poussé les électeurs à se rendre aux urnes, organisant parfois leur transport. Cela n’a pas été le cas cette fois-ci.

Mardi, le sénateur George Weah s’est dit persuadé de l’avoir emporté. Le vice-président Joseph Boakai, a déclaré quant à lui qu’il accepterait le verdict des urnes, « sous réserve qu'il respecte toutes les normes ».
S’il constatait des irrégularités, il pourrait exercer, comme il l’a fait après le premier tour, des recours, d’abord devant la commission électorale, puis devant la Cour suprême. Le mandat de la présidente Ellen Johnson Sirleaf se termine le troisième lundi de janvier.


J'ai assisté au premier tour à des situations qui étaient chaotiques, d'électeurs qui ne se retrouvaient pas, il n'y avait personne pour les accompagner. Ici, on a vraiment un accompagnement de l'électeur pour aller se retrouver dans le fichier, là où il est inscrit.
Maria Arena, responsable de la mission d’observation européenne au Liberia
27-12-2017 - Par Michel Arseneault
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Une élection porteuse d’espoir

Quoi qu'il en soit ce scrutin suscite l'espoir chez les Libériens. « On ne veut plus la guerre, on ne veut plus de morts » : cette publicité tourne à la radio pour bien faire comprendre aux Libériens l’importance de la paix et de la stabilité.
Les électeurs libériens n’avaient que ces mots à la bouche mardi, eux qui ont connu deux guerres civiles et une épidémie d’Ebola. Ce second tour porte l’espoir, même s’il a été organisé avec plusieurs semaines de retard.
Beaucoup d’électeurs assurent qu’il est temps pour le Liberia, de « passer à autre chose ». Et cette élection est, aux yeux de beaucoup d’entre eux, un pas dans la bonne direction.


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Des partisans du congrès pour le changement démocratique, parti de George Weah, lors de son dernier meeting de campagne dans un stade de Monrovia. © RFI/Michel Arseneault

« Je suis un homme heureux, très heureux, confie un électeur. Il est grand temps qu’on choisisse, nous-mêmes, nos propres dirigeants, et que de bons dirigeants prennent les commandes pour que notre pays puisse aller de l’avant. Si la bonne personne est élue, tout va changer. C’est pour cela que je crois que notre avenir, l’avenir de nos enfants, dépend de cette élection. »
Pour beaucoup de Libériens, le pays doit enfin se consacrer au développement. Ils savent bien que leurs voisins, à commencer par la Côte d’Ivoire, ont une longueur d’avance. Qu’il s’agisse d’infrastructures, de santé ou d’éducation, ils n’ont plus envie de passer pour les mauvais élèves de la classe ouest-africaine.
La présidente Ellen Johnson Sirleaf a peut-être ramené la paix dans son pays, mais ils cherchent maintenant un chef d’Etat qui ramènera la croissance économique.


Je veux un président qui puisse faire avancer le pays sur les plans économique, social et politique. Que ce pays ait un dirigeant capable d'améliorer la vie des Libériens. Ce dont nous parlons, c'est de développement de projets. Par exemple, des écoles, des hôpitaux ou encore la construction de routes.
Certains électeurs libériens veulent du changement
27-12-2017 - Par RFI
00:00 
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"Liberia : Joseph Boakai contre George Weah, deux hommes que tout oppose
° http://www.jeuneafrique.com/505395/politique/liberia-joseph-boakai-contre-george-weah-deux-hommes-que-tout-oppose/

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Âge, carrière, alliances politiques... Le vice-président sortant et l’ancienne star du football n’ont pas grand chose en commun. Ce mardi 26 décembre, les Libériens devaient choisir lequel de ces deux hommes accèdera au palais présidentiel.

C’est un scrutin crucial pour ce petit pays pauvre d’Afrique de l’Ouest. Pour la première fois de son histoire, le Liberia doit assister à une passation de pouvoir pacifique. Ravagé par deux guerres civiles entre 1989 et 2003, ébranlé par l’épidémie d’Ebola de 2013 à 2015, il devait choisir le successeur d’Ellen Johnson Sirleaf ce mardi 26 décembre. Après douze ans passés à la tête du pays, la première femme chef d’État en Afrique ne se représentait pas.
L’élection s’est déroulée au lendemain de Noël, avec sept semaines de retard sur le calendrier initial à cause d’un recours déposé par Charles Brumskine, le candidat arrivé troisième du premier tour, et auquel Joseph Boakai, arrivé second, s’était associé. Le vice-président sortant, qui n’a cessé de dénoncer fraudes et irrégularités, a essayé jusqu’au dernier moment d’obtenir un nouveau report de l’élection. En vain. Sa dernière réclamation a été rejetée par la Cour suprême.

Avec 28,8% des suffrages au premier tour, il apparaît désormais distancé par son adversaire, George Weah, qui avait alors recueilli 38,4% des voix. Mais jusqu’aux dernières heures de la campagne, les deux candidats ont jeté toutes leurs forces dans la bataille. Entre « Mister George », 51 ans, l’ancienne star du ballon rond, et « Sleepy Joe », 73 ans, le politique expérimenté, les 2,1 millions d’électeurs devaient choisir entre deux hommes aux profils radicalement différents.

L’enfant des bidonvilles face au diplômé

Seule une chose est certaine : le prochain président libérien sera un « indigène ». Dans un pays encore marqué par la fracture entre les « natifs » et les Afro-Américains – les descendants d’esclaves affranchis, qui représentent environ 5 % de la population mais ont longtemps constitué l’élite politique et économique libérienne –, l’origine des deux candidats était un argument de campagne. Elle est toutefois l’un de leurs rares points en commun. Car le face-à-face entre George Weah et Joseph Boakai est aussi une bataille entre le gamin des bidonvilles et l’homme éduqué.

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Souvent raillé pour sa mauvaise maîtrise de l’anglais, l’ancien attaquant de Monaco et du Paris Saint-Germain a souvent mis en avant ses origines modestes. Né dans un bidonville de Monrovia, la capitale, il n’a jamais fait d’études lorsqu’il était jeune. C’est sur des terrains vagues sablonneux qu’il s’entraînait avant d’être repéré et de devenir l’un des plus grands joueurs de football de sa génération. Seul Africain à avoir remporté le prestigieux Ballon d’or, il n’a cessé de rappeler sa trajectoire à ses supporters, assurant qu’il n’oubliait pas d’où il venait et espérant ainsi séduire, notamment, l’électorat des quartiers pauvres.
Originaire du comté de Lofa, au nord-ouest du pays, Joseph Boakai vient, lui aussi, d’une famille modeste – ses deux parents étaient illettrés – mais il a effectué une scolarité exemplaire. Il est ainsi parvenu à accéder à l’Université du Liberia, où il a obtenu un diplôme en gestion des entreprises.

Le novice face à l’homme d’expérience

C’est la troisième fois que George Weah se lance dans la course à la présidentielle. Raillé pour son manque de connaissance du monde politique, l’ex-footballeur a tenté de faire taire les critiques après ses premiers échecs. En 2007, il suit ainsi des cours pour obtenir un diplôme du secondaire aux États-Unis. Puis, en 2014, il parvient à être élu sénateur du Comté de Montserrado. Même s’il siège peu, il acquiert ainsi une plus forte légitimité.
Car ce duel est aussi un choc des générations. Face au sportif de 51 ans, Joseph affiche un curriculum vitae prestigieux. À 73 ans, il a mené sa carrière tant dans la sphère publique que privée. En 1983, il est ainsi appelé par le président Samuel Doe et devient ministre de l’Agriculture. Il sera ensuite directeur executif de l’entreprise de raffinerie du pétrole libérien (LPRC), puis consultant pour la Banque mondiale. En 2005, il est le co-listier d’Ellen Johnson Sirleaf et est ainsi élu vice-président du pays. Après onze ans à ce poste, il a été critiqué pour sa discrétion pendant la campagne. Car son âge n’est pas seulement un gage d’expérience : l’homme a été surnommé « Sleepy Joe » par ses détracteurs, à cause de sa tendance à s’assoupir lors des cérémonies auxquelles il assiste.

L’opposant face au vice-président

Rassurant, notamment pour les milieux économiques, le vice-président sortant semble incarner la continuité. Pendant sa campagne, il n’a pourtant cessé de se démarquer d’Ellen Johnson Sirleaf, notamment en promettant la fin de la corruption, l’un des principaux fléaux auxquels le pays est confronté. Pour de nombreux Libériens, le bilan de la première femme chef d’État en Afrique est en effet médiocre.
Celle-ci n’a d’ailleurs cessé de jouer à un jeu trouble, ces dernières semaines. Elle n’a en réalité jamais soutenu le candidat de son parti, le Unity Party, laissant courir les rumeurs sur un appui à des opposants tels que Charles Brumskine, lors du premier tour, et George Weah au second tour.

Le candidat aux alliances sulfureuses face à l’homme intègre

Joseph Boakai a travaillé son image d’homme intègre face aux alliances polémiques nouées par son adversaire. George Weah a en effet choisi pour co-listière Jewel Howard Taylor, l’ancienne femme de Charles Taylor, condamné à 50 ans pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Il n’a également pas hésité à téléphoner à l’ancien président. « Charles Taylor n’est pas mon ami, mais c’est un Libérien. Si on me passe le téléphone en me disant, « il faut lui dire bonjour », je ne peux pas dire non. Il a participé à la guerre, il est aujourd’hui en prison mais c’était le président », expliquait-il ainsi à Jeune Afriqueen mai dernier.
Suite au premier tour, il a reçu le soutien d’un autre seigneur de guerre : Prince Johnson. L’homme s’est fait connaître pour s’être fait filmer en sirotant une bière et en ordonnant à ses hommes de torturer le président Samuel Doe, en 1990. Ces sulfureuses accointances politiques de George Weah ont aussi un but électoraliste. En tête dans onze des quinze comtés du pays, suite au premier tour, « Mister George » pourrait en effet remporter le deuxième comté le plus peuplé du pays au second tour, celui de Nimba, d’où est originaire Prince Johnson (voir carte ci-dessous)."


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° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/27/le-liberia-attend-dans-le-calme-les-resultats-de-l-election-presidentielle_5234851_3212.html
° http://www.lavoixdunord.fr/287194/article/2017-12-26/weah-ou-boakai-place-au-depouillement-au-liberia-apres-un-vote-sans-accroc
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/26/dans-le-plus-grand-bidonville-du-liberia-george-weah-incarne-le-dernier-espoir_5234711_3212.html
° http://www.courrierdelouest.fr/actualite/george-weah-etoile-africaine-du-foot-aux-marches-du-pouvoir-26-12-2017-344665
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/25/au-liberia-le-massacre-oublie-de-l-eglise-saint-peter_5234302_3212.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20171225-liberia-deux-candidats-weah-boakai-presidence
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/24/liberia-rejet-du-recours-contre-le-premier-tour-de-la-presidentielle_5220172_3212.html

° https://afrique.lalibre.be/12603/jewel-howard-taylor-bien-plus-quune-ex-premiere-dame-pour-seconder-weah/
° https://afrique.lalibre.be/12634/liberia-les-liberiens-choisissent-leur-president/
° http://www.izf.net/afp/liberia-guterres-salue-tenue-pacifique-second-tour-presidentielle
° http://www.izf.net/afp/george-weah-etoile-africaine-foot-aux-marches-pouvoir
° http://www.izf.net/afp/vice-president-liberien-boakai-lultime-chance-dun-pugnace
° http://www.izf.net/afp/liberia-un-pays-qui-peine-se-redresser-apres-ebola-0


Compatriotiquement!



# Si haut que l'onsoit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 29/12/2017, 1:05 am

'Mr George’ a gagné, largement élu à 61,5% contre 38,5% sur des résultats quasi complets (98,1% des suffrages dépouillés) !

Comme quoi le sport même le foot peut mener à tout, une bonne école pour un enfant défavorisé des bidonvilles !?
Osons espérer que ça lui aura donné le goût de l’essentiel et de l’effort pour se préoccuper maintenant du combat contre la pauvreté et l’exclusion que lui-même a vécu dans un petit pays bien pauvre d’Afrique… Mais aussi que les suites de l’élection resteront paisibles et démocratiques dans cet encore fragile Liberia

Il sera instructif de suivre ses résultats tout au long de son mandat comme capital de suivre le destin du Liberia qui a connu bien des infortunes, les inégalités criantes, les guerres civiles et même Ebola !


"Liberia: l’ex-footballeur George Weah largement élu président"
° http://www.rfi.fr/afrique/20171228-liberia-ex-footballeur-george-weah-largement-elu-president

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Le nouveau président du Liberia, George Weah, le 23 décembre 2017. © REUTERS/Thierry Gouegnon

L'ex-star du football et sénateur George Weah a remporté 61,5% des voix lors du second tour de l'élection présidentielle au Liberia, ce 28 décembre 2017. Son adversaire, le vice-président Joseph Boakai a recueilli 38,5%, a annoncé la Commission électorale nationale (NEC) après dépouillement de 98,1% des suffrages.

La Commission électorale nationale (NEC) du Liberia a rendu son verdict, ce jeudi 28 décembre 2017 : George Weah a remporté le deuxième tour de l’élection présidentielle.
L’ex-footballeur de 51 ans a en effet réuni 61,5% des voix, a annoncé la NEC après dépouillement de 98,1% des suffrages.
L’actuel sénateur devance donc nettement son rival, le vice-président Joseph Boakai, qui a rassemblé 38,5% de votes.
George Weah était déjà arrivé en tête du premier tour des élections générales, le 10 octobre 2017, avec un score de 38,4%.

Le second tour, initialement prévu le 7 novembre, avait été reporté au 26 décembre suite à un recours auprès de la Cour suprême du candidat arrivé troisième, Charles Brumskine (9,6%), appuyé par M. Boakai (28,8%), qui avait dénoncé des « fraudes et irrégularités ».
George Weah succédera à Ellen Johnson Sirleaf le mois prochain.
Il deviendra au passage l'un des très rares ex-sportifs de haut niveau à accéder à la fonction de chef d'Etat ou de gouvernement."



"Au Liberia, le sacre de George Weah
° http://www.lefigaro.fr/international/2017/12/28/01003-20171228ARTFIG00210-au-liberia-le-sacre-de-george-weah.php
L'ancienne star du PSG et du Milan AC a été élue à la tête du pays toujours traumatisé par la guerre civile et Ebola.

George Weah aura longtemps attendu sa consécration. L'ancien footballeur que tous voyaient élu président du Liberia va savourer une large victoire annoncée jeudi soir par la commission électorale (plus de 60% des suffrages). Depuis le vote du 26 décembre, le suspens ne semblait pourtant pas énorme. Les résultats du premier tour, plus de 38 % des voix, l'avaient placé confortablement en tête devant son rival, Joseph Boakai, le vice-président sortant, un personnage falot entièrement résumé dans son surnom, «Sleepy Jo» (Jo l'endormi). La campagne a montré l'indéniable popularité de l'attaquant vedette.

Weah redoutait toujours les leçons du passé. Par deux fois, en 2005 comme candidat pour la présidence, puis en 2012 comme candidat au poste de vice-président, il avait mordu la poussière, sèchement battu par Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue en Afrique, en dépit des logiques arithmétiques. La présidente, privée de candidature par la limite des mandats, laissera sans doute la place au titulaire d'un autre parcours hors norme.

Jamais un sportif n'aura réussi une telle reconversion. Le buteur star du PSG et du Milan AC, unique vainqueur africain du Ballon d'or, a dû évoluer pour y parvenir. Le temps a fait son affaire. À 51 ans, la silhouette de «Mr. George», toujours féline, s'est un rien empâtée. La barbe a grisonné et les lunettes lui ont donné un air sérieux. Pour faire oublier sa scolarité éphémère que ses adversaires lui reprochaient, il a passé des diplômes à l'université de DeVry, à Miami. Il s'est aussi fait élire, en 2014, sénateur de Montserrado, le comté le plus peuplé du Liberia. S'il a surtout brillé par son absence dans l'Hémicycle, Weah a gagné là une certaine respectabilité.


Le candidat a joué sur son extraction modeste, cette enfance passée avec sa grand-mère dans le bidonville de Gibraltar, l'un des pires de Monrovia, à lutter pour la survie
Ce Weah embourgeoisé n'a pas pour autant oublié ses origines. Le candidat a joué sur son extraction modeste, cette enfance passée avec sa grand-mère dans le bidonville de Gibraltar, l'un des pires de Monrovia, à lutter pour la survie, comme le fait encore chaque jour une majorité de Libériens. Weah le sait, ce destin de gamin de rien devenu un cador millionnaire du foot fait rêver. «Personne ne devrait avoir peur du changement. Regardez ma vie: je suis passé de footballeur à homme politique, lançait-il. Vous pouvez vous aussi être cette personne. Nous sommes pareils.»
Pour s'attacher ce petit peuple, la star a accumulé les matchs avec des adolescents sur des terrains de quartier, écorné sa fortune pour venir en aide aux mamans désespérées. Il a aussi discrètement mis en avant son sang libérien, d'ethnie Kru, un groupe local. L'élection d'un «native», dans ce pays dirigé presque depuis sa création en 1822 par de puissantes familles américano-libériennes, issues d'esclaves américains affranchis, serait en soi une révolution sociale, une promesse faites aux plus pauvres.


Il a promis d'endiguer la corruption et le népotisme sans frein, de restaurer l'éducation et d'agir pour la santé
En politique, il semble aussi avoir compris que rien ne sert d'être trop précis. Son programme s'est donc contenté d'un grand flou, sans chiffres, ni dates. Il est vrai qu'au Liberia, l'un des pays les plus pauvres du monde, les urgences sont telles qu'elles s'imposent d'elles-mêmes. Il a ainsi promis d'endiguer la corruption et le népotisme sans frein, de restaurer l'éducation - plus encore déstructurée qu'elle ne l'était par une loi de privatisation - et d'agir pour la santé. L'épidémie d'Ebola, qui a fait près de 5000 morts en 2014, a traumatisé le pays et mis en lumière les immenses carences de l'État dans le domaine. Près de 15 ans après une guerre civile d'une décennie, qui a laissé 250.000 morts et une économie exsangue, le Liberia ne s'est pas encore relevé.

La guerre, invitée indiscrète de la campagne

La guerre s'est d'ailleurs invitée, sans discrétion, dans la campagne. Pour renforcer ses chances, George Weah a choisi comme colistière Jewel Howard-Taylor. Cette quinquagénaire est certes une sénatrice respectée, qui affiche une foi farouche, mais elle est surtout l'ancienne épouse de Charles Taylor. L'ex-président, chef de guerre impitoyable, purge aujourd'hui une peine de 50 ans pour crimes contre l'humanité pour ses menées en Sierra Leone. Une curieuse alliance que George Weah balaie d'un revers de main, arguant que «tout le monde a été l'ami de Taylor». Il insiste aussi sur son absence totale de relations avec le dictateur ou sur l'innocence de Jewel dans les horreurs commises par son mari.
Weah se fait en revanche muet sur un autre soutien encombrant: Prince Johnson. Le plus célèbre des warlords de la guerre libérienne a rallié la bannière de Weah au second tour. Devenu lui aussi sénateur, il reste célèbre pour une vidéo, toujours visible sur YouTube, où on le voit, buvant une bière et éventé par une jeune fille, ordonner le supplice final du président Samuel Doe en septembre 1990. Près de 30 ans plus tard, ce crime n'a pas donné lieu au moindre procès, pas plus qu'aucun autre au Liberia. Alors qu'il est le premier président élu à l'issue d'une alternance démocratique, George Weah devra, s'il veut changer le Liberia, se confronter à cette sinistre impunité.["


° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/28/liberia-l-ex-footballeur-george-weah-remporte-largement-le-second-tour-de-la-presidentielle_5235424_3212.html
° http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/3335834/2017/12/28/L-ex-footballeur-George-Weah-elu-president-du-Liberia.dhtml
° http://www.jeuneafrique.com/505919/politique/liberia-george-weah-elu-president/


"GEORGE WEAH : UN PRINCE DU PARC DEVENU PRÉSIDENT
° http://sport24.lefigaro.fr/football/etranger/actualites/george-weah-ou-la-magie-noire-au-parc-des-princes-890444
Le nouveau président du Libéria fut une superstar au Paris SG entre 1992 et 1995 avant de partir pour le grand Milan AC où il décrocha le Ballon d’Or.

Si le Brésilien Rai a été élu joueur du siècle dernier au Paris SG par les supporters parisiens, Weah aurait assurément pu postuler à celui de joueur le plus technique de cette même période. L’international libérien a rejoint le club de la capitale en 1992 après s’être révélé sous les couleurs de l’AS Monaco (66 buts en 149 matches). Sur le Rocher, il prend part à la fabuleuse épopée de l’ASM en Coupe des Coupes achevée par une défaite sans saveur en finale (2-0) face au Werder Brême quelques jours après le drame de Furiani. Malgré une certaine inconstance qui l’a toujours privé du titre de meilleur buteur du championnat, le longiligne attaquant est très rapidement devenu l’un des chouchous du Parc des Princes, conquis par sa puissance, ses accélérations foudroyantes et sa virtuosité d’exception pour un joueur de son gabarit (1,84 m).


«Il savait tout faire»
Alain Roche
Alain Roche, défenseur du Paris SG à cette époque dorée, le considère tout simplement comme le meilleur joueur avec lequel il a évolué, devant David Ginola. «C'était l'attaquant moderne dans toute sa splendeur. David Ginola était un joueur magnifique mais la panoplie de George était plus étoffée encore. Il était bon dans le domaine aérien, face au but, il allait vite, il driblait, pouvait faire des passes décisives… Bref il savait tout faire», a récemment confié au Figaro l’international déçu de voir s’envoler la pépite africaine vers le Milan AC après trois saisons seulement sous le maillot parisien.

Transféré du PSG à Milan pour … 7 millions d’euros

Weah au Paris SG, c’est 55 buts en 138 titularisations, un titre de champion de France et des exploits personnels en pagaille, notamment en Coupe d’Europe. Grâce à son taiseux buteur qui forme un tandem d’attaque unique en Europe avec Ginola, le PSG vit une époque dorée sur l’échiquier européen. Weah impressionne le continent avec un but venu d’ailleurs face au Bayern Munich (voir vidéo), Paris s’invite en demi-finale de la Coupe de l’UEFA, puis dans le dernier carré de la Coupe des Coupes avant d’échouer en demi-finale de la C1 face au grand Milan AC de Silvio Berlusconi.


https://www.youtube.com/watch?v=a-eMf6PZQGw

L’homme d’affaires italien l’attire alors en Lombardie pour 7 millions d’euros. Son départ en Serie A chez un géant du Vieux Continent, finira de le consacrer comme l’un des tous meilleurs attaquants de la planète. Le meilleur, même, puisqu’il remporte le Ballon d’Or 1995 quelques mois après son arrivée. Mister George, né 29 ans auparavant dans les quartiers miséreux de Monrovia, est même le premier Africain (et le seul à ce jour) à avoir reçu cette distinction ultime. A Milan, il ajoute deux titres de champion à son palmarès. Il est alors au zénith de sa carrière.

https://www.youtube.com/watch?v=LOCHwYTTOJ0

Battu aux présidentielles de 2005

Son départ vers la Premier League en 2000, à Chelsea puis à Manchester City, et son passage express à l’Olympique de Marseille seront moins glorieux. Weah finira sa carrière aux Emirats Arabes Unis en profitant d’un dernier contrat juteux. Dans sa tête a déjà germé l’idée d’un destin national au service d’un pays meurtri par une guerre civile interminable. Le Weah citoyen, né chrétien mais converti à l’Islam, revient alors dans son pays pour entamer une carrière politique. Au volant d’une Porsche, à la tête d’une télé et d’une radio, il est devenu le symbole de la réussite ultime, adulé par tout un peuple. Trop inexpérimenté, il échoue aux portes de la présidence en 2005 (avec 40,4 % des voix). En 2014, il est élu sénateur, le marchepied idéal pour gagner en crédibilité et briguer une seconde fois la présidence du pays."



Compatriotiquement!



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