MESSAGE IMPROMPTU EN VIDÉO-CLIP (DE CAMPAGNE !?) A LA RTNC POUR TSHISEKEDI EN "ÉVANGÉLISTE" DU "CHANGEMENT" ET DE SES ' 100 JOURS' ET... MAIS SANS 'L'AFFAIRE DE 15 MILLIONS' ! "'COM' DE CRISE" OU 'COM' TOUT COURT DE "GESTION SEREINE ET INTELLIGENTE" ???
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MESSAGE IMPROMPTU EN VIDÉO-CLIP (DE CAMPAGNE !?) A LA RTNC POUR TSHISEKEDI EN "ÉVANGÉLISTE" DU "CHANGEMENT" ET DE SES ' 100 JOURS' ET... MAIS SANS 'L'AFFAIRE DE 15 MILLIONS' ! "'COM' DE CRISE" OU 'COM' TOUT COURT DE "GESTION SEREINE ET INTELLIGENTE" ???
Au lendemain de l'investiture du premier gouvernement de son mandat et en pleine "affaire de 15 millions" disparus des caisses de l’État dans laquelle la 'Présidence' est soupçonnée, le Président Tshisekedi s'est invité sans "prévenir" à la Télévision Nationale. Son vidéo-clip ressemble à s'y méprendre à ceux produits lors des campagnes électorales mais l'élection a eu lieu et Tshisekedi en est sorti officiellement vainqueur. Tout n'irait-il pas si bien à la Cité de l'OUA et dans ses dépendances pour que Tshisekedi "improvise" une "communication de crise ou de bonne guerre il a senti le besoin de vanter lui-même ses actifs ?
Son message nous a assenés et enseignés à travers images et paroles la pertinence de sa "vision de changement" et de ses actions en nous conviant tous à en être nos propres acteurs , il a vanté ses cent premiers jours et le plus de sept mois depuis son investiture mais pourquoi s'est-il résolu à le faire en ce moment et pourquoi a-t-il oublié dans sa "propagande" Ebola et l'insécurité à l'Est ainsi que le soupçon persistant de la responsabilité de la Présidence (Kamerhe, son Chef de Cabinet et d'autres) dans l'affaire des 15 millions ?
Voilà un indice : Tshisekedi ne parlerait aisément que de ce qu'il croit avoir réussi et passe volontiers par pertes et profits d'autres secteurs importants de la vie nationale où il patauge...
Un autre indice : le même jour du message à la RTNC, l'IGF a été sommée d'annuler à la dernière minute une déclaration prévue quelques jours avant...
A noter aussi que lors de la fuite de son courrier interdisant les enquêtes de l'IGF, Kamerhe a commencé par le traiter de "fake news" pour finir par le justifier abondamment dans sa dernière interview à JA. Où sommes-nous ?
Rappelons qu'à propos des fameux 15 millions que presqu'en même temps que le Président s'exprimait à la télé comme un contre-feu organisé sortait une interview de son Vice-Président où non seulement il déniait sa responsabilité dans le détournement jusqu'à user d'une contre-vérité inqualifiable que son nom n'aurait été cité nulle part - bien sûr les bons connaisseurs n'ont pas tardé à le renvoyer dans ses cordes -, mais aussi il a poursuivi sa pitoyable défense qu'en vérité il n'y aurait pas eu détournement. Quelle succession de parjures traîtres.
Consolons-nous en prêtant encore foi à ceux qui nous assurent que l'instruction va contre vents et marées se poursuivre à la Cour de Cassation et qu'un avocat réputé comme Me Kapiamba dit détenir des preuves de ce vol.
"Communication de crise" ou "gestion de bonne guerre" à défendre à ce stade ses réalisations, me suis-je demandé en préliminaire de ce sujet ? Le moins qu'on puisse dire est que cette défense à 7 mois de son mandat tombe ce jour parce qu'il a bien vu que observateurs et peuple Congolais sont déstabilisés par tous ces faux pas autour de la Présidence et l'affaire des 15 millions après d'autres autour de la Présidence, sonne comme ce révélateur qui met au jour un évident amateurisme et des soupçons sérieux de concupiscence financière àses côtés. Je crains donc que même après sa "propagande" Tshisekedi soit obligé de mettre un peu plus d'ordre surtout après l'entrée d'un gouvernement qui ne lui est pas totalement acquis. Cela le poussera si pas à "jouer" dans l'essentiel avec les membres du gouvernement mais sûrement avec 'JK' leur autorité morale qui tiendra encore plus à imposer ses vues.
En même temps paradoxalement j'arrive à mieux m'accommoder aujourd'hui des insuffisances classiques de Tshisekedi, de son insistance à user de bonhomie et des bons sentiments en dehors des pré-requis académiques convenus. Plutôt qu'en augurer catégoriquement son échec je me surprends à croire que c'est cette naïveté, contrairement par exemple à l'arrogance d'un Mobutu, qui me pousse à voir dans ses promesses "électoralistes ou opportunistes" un commerce avec la fonction et le pays un projet pouvant être payant. Je me dis qu'il y'a possibilité qu'elles induisent de gouverner autrement ce pays et produisent à la longue des résultats, quitte au passage de réussir à reléguer progressivement l'influence nocive de son prédécesseur avec lequel il s'était obligé de signer un partenariat. Pourvu que mon espérance récente ne ressemble pas autant à une résignation de guerre lasse dictée par la lenteur de nos réussites.
A suivre.............
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Son message nous a assenés et enseignés à travers images et paroles la pertinence de sa "vision de changement" et de ses actions en nous conviant tous à en être nos propres acteurs , il a vanté ses cent premiers jours et le plus de sept mois depuis son investiture mais pourquoi s'est-il résolu à le faire en ce moment et pourquoi a-t-il oublié dans sa "propagande" Ebola et l'insécurité à l'Est ainsi que le soupçon persistant de la responsabilité de la Présidence (Kamerhe, son Chef de Cabinet et d'autres) dans l'affaire des 15 millions ?
Voilà un indice : Tshisekedi ne parlerait aisément que de ce qu'il croit avoir réussi et passe volontiers par pertes et profits d'autres secteurs importants de la vie nationale où il patauge...
Un autre indice : le même jour du message à la RTNC, l'IGF a été sommée d'annuler à la dernière minute une déclaration prévue quelques jours avant...
A noter aussi que lors de la fuite de son courrier interdisant les enquêtes de l'IGF, Kamerhe a commencé par le traiter de "fake news" pour finir par le justifier abondamment dans sa dernière interview à JA. Où sommes-nous ?
Rappelons qu'à propos des fameux 15 millions que presqu'en même temps que le Président s'exprimait à la télé comme un contre-feu organisé sortait une interview de son Vice-Président où non seulement il déniait sa responsabilité dans le détournement jusqu'à user d'une contre-vérité inqualifiable que son nom n'aurait été cité nulle part - bien sûr les bons connaisseurs n'ont pas tardé à le renvoyer dans ses cordes -, mais aussi il a poursuivi sa pitoyable défense qu'en vérité il n'y aurait pas eu détournement. Quelle succession de parjures traîtres.
Consolons-nous en prêtant encore foi à ceux qui nous assurent que l'instruction va contre vents et marées se poursuivre à la Cour de Cassation et qu'un avocat réputé comme Me Kapiamba dit détenir des preuves de ce vol.
"Communication de crise" ou "gestion de bonne guerre" à défendre à ce stade ses réalisations, me suis-je demandé en préliminaire de ce sujet ? Le moins qu'on puisse dire est que cette défense à 7 mois de son mandat tombe ce jour parce qu'il a bien vu que observateurs et peuple Congolais sont déstabilisés par tous ces faux pas autour de la Présidence et l'affaire des 15 millions après d'autres autour de la Présidence, sonne comme ce révélateur qui met au jour un évident amateurisme et des soupçons sérieux de concupiscence financière àses côtés. Je crains donc que même après sa "propagande" Tshisekedi soit obligé de mettre un peu plus d'ordre surtout après l'entrée d'un gouvernement qui ne lui est pas totalement acquis. Cela le poussera si pas à "jouer" dans l'essentiel avec les membres du gouvernement mais sûrement avec 'JK' leur autorité morale qui tiendra encore plus à imposer ses vues.
En même temps paradoxalement j'arrive à mieux m'accommoder aujourd'hui des insuffisances classiques de Tshisekedi, de son insistance à user de bonhomie et des bons sentiments en dehors des pré-requis académiques convenus. Plutôt qu'en augurer catégoriquement son échec je me surprends à croire que c'est cette naïveté, contrairement par exemple à l'arrogance d'un Mobutu, qui me pousse à voir dans ses promesses "électoralistes ou opportunistes" un commerce avec la fonction et le pays un projet pouvant être payant. Je me dis qu'il y'a possibilité qu'elles induisent de gouverner autrement ce pays et produisent à la longue des résultats, quitte au passage de réussir à reléguer progressivement l'influence nocive de son prédécesseur avec lequel il s'était obligé de signer un partenariat. Pourvu que mon espérance récente ne ressemble pas autant à une résignation de guerre lasse dictée par la lenteur de nos réussites.
A suivre.............
"RDC: dans un clip vidéo, Félix Tshisekedi défend son programme et son action
° http://www.rfi.fr/afrique/20190909-rdc-communication-video-tshisekedi-programme-defend-igf-kamerhe
Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a délivré un message solennel aux Congolais dimanche soir dans un clip vidéo diffusé à la télévision.:copyright: STRINGER / AFP
Le président congolais Félix Tshisekedi a diffusé un message vidéo dimanche soir à la télévision publique, mais il n'a pas évoqué l'affaire dite des « 15 millions » de dollars prétendument détournées des caisses du Trésor public.
Fond musical, montage soigné à base d’images d’archives… C’est un message en forme de clip de communication qu’a diffusé la présidence dimanche soir. Pendant environ cinq minutes, le chef de l’Etat congolais y défend son programme des 100 jours et se livre à un plaidoyer en faveur d’un « changement des mentalités ». En interpellant notamment les « responsables » politiques du pays.
« A ceux qui sont responsables de la gestion des affaires publiques, le premier signe visible du changement sera celui de votre comportement, de votre compétence dans la gestion de la mission qui vous est confiée par le peuple congolais. Nous sommes au service exclusif des Congolaises et des Congolais. »
« Cette vidéo n’est pas une communication de crise. Et n’a rien à voir avec l’affaire des « 15 millions » (…) » assure-t-on du côté de la présidence. Une chose est sûre, le chef de l’Etat n’y répond pas aux nombreuses questions que se posent les Congolais sur cette affaire, et dans laquelle plusieurs hauts responsables sont cités, dont son directeur de cabinet, Vital Kamerhe.
Parallèlement hier, l’IGF, l’Inspection générale des finances, placée sous l’autorité du chef de l’Etat, avait convoqué la presse pour une déclaration, annulée à la dernière minute.
Motif invoqué aux journalistes déjà sur place : « un problème de coordination avec la hiérarchie ». Fin août, le directeur de cabinet de Felix Tshisekedi avait demandé à l’IGF de suspendre une autre enquête en cours, portant cette fois sur toutes les dépenses des ministères depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau président.
► Dans une interview à Jeune Afrique diffusée hier dimanche, Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du chef de l’Etat, silencieux sur ce sujet jusqu’à présent à démenti toute implication. « Mon nom n’est pas cité dans le rapport de l’IGF » s’est-il défendu. Il a aussi nié l’existence même d’un détournement, sans toutefois donner d’explication sur ce que sont devenus ces 15 millions de dollars. Sur ce point il renvoie la balle au ministre de l’Economie. Pour rappel, ces 15 millions de dollars présumés disparus correspondent à 15% de retenu opérée par l’Etat congolais, sur une somme de 100 millions de dollars destinés à l’origine à des compagnies pétrolières. D’après les informations recueillies par RFI, La Cour de cassation saisie du dossier poursuit actuellement une enquête préliminaire sur le sujet."
"L’homme seul !
° https://lepotentielonline.net/2019/09/10/lhomme-seul/
Le chef de l’État a réitéré sa détermination de voir sa vision du développement du pays matérialisée. Mais, il est difficile que cela se réalise au regard du comportement et autres agissements de personnalités censées l’accompagner dans ce grand défi.
Le Potentiel
Parlementaires et ministres donnent des signaux de n’être que des jouisseurs. Si, pour les premiers, la plupart d’entre eux ont vu leur élection transformée en nomination, il y a lieu de craindre que rien de bon ne sorte du Parlement. Où, d’ailleurs, la majorité dans les deux Chambres du Parlement appartient au président sortant. Elle fera voir de toutes les couleurs au chef de l’Etat.
Pour leur part, les seconds ne rassurent non plus quant à leur engagement à accompagner ce dernier au vu du spectacle désolant qu’ils ont présenté hier lundi 9 septembre. Pour une cérémonie de remise et reprise, les ministres entrants se sont offerts en spectacle en se faisant accompagner de militants de leurs partis politiques et autres membres de leurs familles biologiques. Ce qui fait que beaucoup de médias invités à couvrir les différentes cérémonies n’ont pas pu faire leur travail. Situation qui a créé aussi un bouchon monstre au niveau de l’hôtel du gouvernement à la place Royal à Kinshasa.
À tout prendre, Félix-Antoine Tshisekedi risque de faire le constat malheureux de son prédécesseur qui s’est lamenté de ne trouver autour de lui ne fût-ce quinze personnes pour l’accompagner dans son programme. En fait, il a reconnu que tous étaient des jouisseurs. Certains d’entre eux se retrouvent encore au sein du gouvernement Ilunga Ilunkamba.
Des preuves probantes de détournement et de dilapidation de l’argent, provenant de la Rawbank, obtenues sur réquisition du procureur général près la Cour de cassation étant disponibles, reconnaît le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).
Le changement prôné par le président de la République n’est pas pour demain. Et avec tous les jouisseurs autour de lui, il risque de devenir un homme seul.
"Félix Tshisekedi appelle à un « changement des mentalités » en RDC
° https://afrique.lalibre.be/40760/felix-tshisekedi-appelle-a-un-changement-des-mentalites-en-rdc/
Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a plaidé en faveur d’un « changement des mentalités » en République démocratique du Congo, dans un message diffusé dimanche, en pleine affaire dite des « 15 millions » de dollars prétendument détournés des caisses de l’Etat. Dimanche également, sur cette affaire, l’Inspection générale des Finances (IGF) a invité des journalistes pour une conférence de presse finalement annulée, « pour des questions de coordination avec la hiérarchie », selon un responsable sur place sans autre précision.
L’IGF, qui dépend directement du président de la République d’après des inspecteurs des finances, a remis au parquet un rapport sur cette affaire des « 15 millions » impliquant l’influent directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe. Le message du président a été diffusé au journal du soir sur la chaîne publique d’Etat RTNC, sous la forme d’une sorte de clip, avec musique et images de fond.
Tantôt à l’image tantôt en voix off, le président a notamment déclaré: « A ceux qui sont responsables de la gestion des affaires publiques, le premier signe visible du changement sera celui de votre comportement, de votre compétence dans la gestion de la mission qui vous est confiée par le peuple congolais ».
Le président a plaidé pour un « Congo des changements des mentalités », dans ce message diffusé deux jours après l’investiture par l’Assemblée du gouvernement du Premier ministre Sylvestre Ilunga.
Cette communication « n’a aucun lien avec l’affaire des 15 millions », assure une porte-parole du président jointe par l’AFP, sans préciser la date de son enregistrement.
Le fond de cette affaire est assez technique: l’Etat devait récupérer une « décote » de 15% sur une somme de 100 millions de dollars versées aux compagnies pétrolières pour compenser leur manque à gagner.
Cette « décote n’a pas bénéficié à l’Etat », observe l’IGF dans un rapport daté du 17 juillet, que la presse s’est procurée. La décote de 15 millions a été versée sur un autre compte, « une irrégularité qui viole les dispositions légales et règlementaires régissant les finances publiques », selon le rapport.
Dans ses conclusions, le rapport attribue la responsabilité de cette « irrégularité » à plusieurs officiels, dont le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe.
Le 31 juillet, l’inspecteur général-chef de service Victor Batubenga, a transmis ce rapport au procureur général près la cour de Cassation. « Face à des obstructions répétées », M. Batubenga demandait au parquet d' »apporter son assistance » pour enquêter dans cette affaire.
« Mon nom n’apparaît pas dans le rapport de l’IGF. Ensuite, il n’y a pas eu de détournement », s’est défendu Vital Kamerhe dans un entretien à paraître dans Jeune Afrique lundi."
"Felix Tshisekedi aux Congolais : "Le jour de mon investiture, je vous ai bien entendu me rappeler -Félix, papa alobaki le peuple d'abord""
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/09/08/felix-tshisekedi-aux-congolais-le-jour-de-mon-investiture-je-vous-ai-bien-entendu-me-rappeler-felix-papa-alobaki-le-peuple-dabord.html
"Félix Tshisekedi à la nation : « un nouveau Congo est possible…"
° https://www.depeche.cd/felix-tshisekedi-a-la-nation-un-nouveau-congo-est-possible/
° https://cas-info.ca/2019/09/tshisekedi-sur-la-rtnc-le-programme-des-100-jours-ne-va-pas-resoudre-tous-les-problemes-mais-cest-un-debut-de-solution/
"F. Tshisekedi aux nouveaux dirigeants : « le premier signe visible du changement sera celui de votre comportement, de votre compétence »"
° https://actualite.cd/index.php/2019/09/08/f-tshisekedi-aux-nouveaux-dirigeants-le-premier-signe-visible-du-changement-sera-celui
° https://actualite.cd/index.php/2019/09/08/f-tshiekedi-nous-devons-changer-et-incarner-le-changement-partout-ou-nous-sommes-pour
"Tshisekedi appelle à un "changement des mentalités"
° https://www.voaafrique.com/a/tshisekedi-appelle-%C3%A0-un-changement-des-mentalit%C3%A9s-/5075564.html
Le chef de l'Etat Félix Tshisekedi a plaidé en faveur d'un "changement des mentalités" en République démocratique du Congo, dans un message diffusé dimanche, en pleine affaire dite des "15 millions" de dollars prétendument détournés des caisses de l'Etat.Dimanche également, sur cette affaire, l'Inspection générale des Finances (IGF) a invité des journalistes pour une conférence de presse finalement annulée, "pour des questions de coordination avec la hiérarchie", selon un responsable sur place sans autre précision.0:00 2:46
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L'IGF, qui dépend directement du président de la République d'après des inspecteurs des finances, a remis au parquet un rapport sur cette affaire des "15 millions" impliquant l'influent directeur de cabinet du chef de l'Etat, Vital Kamerhe.
Le message du président a été diffusé au journal du soir sur la chaîne publique d'Etat RTNC, sous la forme d'une sorte de clip, avec musique et images de fond.
Tantôt à l'image tantôt en voix off, le président Félix Tshisekedi a notamment déclaré: "A ceux qui sont responsables de la gestion des affaires publiques, le premier signe visible du changement sera celui de votre comportement, de votre compétence dans la gestion de la mission qui vous est confiée par le peuple congolais".
Le président a plaidé pour un "Congo des changements des mentalités", dans ce message diffusé deux jours après l'investiture par l'Assemblée du gouvernement du Premier ministre Sylvestre Ilunga.
Cette communication "n'a aucun lien avec l'affaire des 15 millions", assure une porte-parole du président jointe par l'AFP, sans préciser la date de son enregistrement.
Le fond de cette affaire est assez technique: l'Etat devait récupérer une "décote" de 15% sur une somme de 100 millions de dollars versées aux compagnies pétrolières pour compenser leur manque à gagner.
Cette "décote n'a pas bénéficié à l'Etat", observe l'IGF dans un rapport daté du 17 juillet, que la presse s'est procurée.
La décote de 15 millions a été versée sur un autre compte, "une irrégularité qui viole les dispositions légales et règlementaires régissant les finances publiques", selon le rapport.
Dans ses conclusions, le rapport attribue la responsabilité de cette "irrégularité" à plusieurs officiels, dont le directeur de cabinet du chef de l'Etat, Vital Kamerhe.
Le 31 juillet, l'inspecteur général-chef de service Victor Batubenga, a transmis ce rapport au procureur général près la cour de Cassation.
"Face à des obstructions répétées", M. Batubenga demandait au parquet d'"apporter son assistance" pour enquêter dans cette affaire.
"Mon nom n'apparaît pas dans le rapport de l'IGF. Ensuite, il n'y a pas eu de détournement", s'est défendu Vital Kamerhe dans un entretien à paraître dans Jeune Afrique lundi."
https://av.voanews.com/Videoroot/Pangeavideo/2019/09/9/97/978bc9c8-b082-4716-9e98-e26328541007_manifest.mpd
"Félix Tshisekedi appelle tous les citoyens à changer de mentalité pour un Congo meilleur"
° https://www.radiookapi.net/2019/09/09/actualite/politique/felix-tshisekedi-appelle-tous-les-citoyens-changer-de-mentalite-pour
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/09/le-president-tshisekedi-appelle-au-changement-des-mentalites-en-rdc_5508107_3212.html
° https://laprosperiteonline.net/2019/09/08/rdc-felix-tshisekedi-lance-un-appel-au-changement-et-a-la-responsabilite/
"Tshisekedi aux Congolais : "Aussi petit soit l'impact de l'action que vous pouvez prendre là où vous êtes, elle reste importante pour atteindre l'objectif, le changement""
° https://7sur7.cd/2019/09/08/tshisekedi-aux-congolais-aussi-petit-soit-limpact-de-laction-que-vous-pouvez-prendre-la
"Tshisekedi sur le programme de 100 jours : "Il ne va sûrement pas résoudre tous nos problèmes en quelques mois, mais il est un début des solutions""
° https://7sur7.cd/index.php/2019/09/08/tshisekedi-sur-le-programme-de-100-jours-il-ne-va-surement-pas-resoudre-tous-nos
"Félix Tshisekedi aux Congolais : "Quand on veut changer les choses, on n'attend pas de réunir toutes les meilleures conditions""
° https://7sur7.cd/index.php/2019/09/08/felix-tshisekedi-aux-congolais-quand-veut-changer-les-choses-nattend-pas-de-reunir
° https://lepotentielonline.net/2019/09/09/felix-tshisekedi-quand-on-veut-changer-les-choses-on-nattend-pas/
° https://actu30.info/2019/09/08/rdc-les-problemes-sont-multiples-mais-il-nest-pas-impossible-dy-remedier-felix-tshisekedi/
"RDC : l"affaire des 15 millions qui embarrasse le pouvoir
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-laffaire-des-15-millions-qui-embarrasse-le-pouvoir/
La possible disparition de 15millions de dollars des caisses de l’État provoque le trouble à Kinshasa alors que le
directeur de cabinet de la présidence nie tout détournement. Un épisode qui illustre la cohabitation toxique qui règne au sein de la coalition au pouvoir.
Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi s’unissent pour la présidentielle de 2018 :copyright: DR
Depuis plusieurs semaines, les soupçons de détournement de 15 millions de dollars des caisses de l’Etat empoisonnent le climat politique congolais. Il faut dire que le sujet est d’autant plus sensible que le nouveau président Félix Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption son principal marqueur politique. L’affaire porte sur une somme de 100 millions de dollars versée par l’Etat aux entreprises pétrolières « pour compenser leur manque à gagner ». Sur ces 100 millions, 15% de « décote » devaient revenir au Trésor public congolais. Mais le 17 juillet dernier, un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) se penche sur la transaction et affirme que l’Etat n’a jamais vu la couleur des 15 millions de dollars, qui ont été versés sur un autre compte bancaire, contrevenant ainsi « aux dispositions légales et règlementaires régissant les finances publiques », affirme l’IGF.
Kamerhe s'en mêle
Suite à ce rapport, qui fuite sur les réseaux sociaux, comme l’essentiel des documents officiels depuis l’élection controversée de Félix Tshisekedi, les regards se tournent inévitablement sur l’omniprésent directeur de cabinet de la présidence, Vital Kamerhe. Car le 24 août, le très puissant directeur de cabinet, demande par une lettre, qui se retrouve aussi sur les réseaux sociaux (décidément !), l’arrêt de l’enquête menée par l’Inspection générale des finances sur la gestion de l’État depuis l’investiture de Félix Tshisekedi. Deux inspecteurs de l’IGF sont également auditionnés par le bureau du conseiller spécial en matière de sécurité de la présidence, François Beya. Visiblement, le contrôle de l’Inspection générale des finances dérange au plus niveau.
« Où sont passés les 15millions ?»
Depuis le début de l’affaire, Vital Kamerhe, comme la présidence sont restés silencieux, alimentant la machine à rumeurs qui ne manque pas de s’emballer, notamment sur les réseaux sociaux, où tout le monde se demande « où sont passés les 15 millions ? » Il faudra attendre ce dimanche pour que le directeur de cabinet de la présidence décide de briser le silence et de se confier à Jeune Afrique. Pour Vital Kamerhe, l’affaire est simple : « il n’y a pas eu détournement (…), cet argent n’a pas disparu et le ministre de l’économie qui a autorité sur le comité de suivi des prix pétrolier pourra vous l’expliquer ». Le hic, c’est que le ministre des finances, tout juste nommé, n’a toujours rien dit et que Vital Kamerhe ne sait donc visiblement pas où se trouve cet argent. Seul aveu gênant du directeur de cabinet : il a bien demandé la suspension de l’audit et écrit en ce sens au ministère des finances, ce qui prouve que le courrier qui a fuité sur internet n’était pas un faux. Un aveu qui met en doute la sérénité de la présidence dans cette affaire.
7 mois sans gouvernement
Comment en est-on arrivé-là ? « L’affaire des 15 millions » résume à elle seule les 8 premiers mois de mandat de la présidence Tshisekedi, dont 7 passés sans gouvernement. Pendant ce long temps de tractations à l’infini pour tenter de composer une liste gouvernementale qui convienne à la fois à l’UDPS, à l’UNC et aux dizaines de partis composant le FCC, la présidence a dû enclencher dans la précipitation ses premières mesures d’urgence, sans passer directement par les ministères concernés. Des décisions et des décaissements d’argent ont été prises de manière peu orthodoxes, bousculant les administrations. C’est en tout cas le message que souhaite faire passer la présidence. Mais pour croire cette petite musique que tente de faire passer la présidence, il faudrait mener une enquête sérieuse et indépendante pour faire la lumière sur les 15 millions. Pour cela, pourquoi ne pas avoir laisser travailler l’IGF, visiblement capable de tracer la somme, qui aurait ensuite été retirée en plusieurs fois par des cadres du ministère de l’économie ?
Une cohabitation toxique
Mais ce que démontre surtout « l’affaire des 15 millions », c’est la lutte de pouvoir qui est en train de se jouer au sein de la nouvelle majorité CACH/FCC. Depuis les élections de décembre 2018, on retrouve aux manettes de la République démocratique du Congo de farouches ennemis, condamnés à cohabiter, alors que tout les sépare. Après la victoire surprise de Tshisekedi, les relations se tendent notamment lors du partage du pouvoir entre les deux alliés de circonstance. Les cadres de l’UDPS souffrent mal de se voir cornaquer par le très puissant Vital Kamerhe à la présidence. Le patron de l’UNC fait tout, décide de tout et a désormais l’oreille de Félix Tshisekedi. A l’UDPS, beaucoup voudrait bien l’éloigner du président et gouverner sans partage. Vital Kamerhe est également en milieu hostile avec les cadres du FCC pro-Kabila. L’ancien président congolais n’a jamais pardonné à Kamerhe, son ancien bras droit, de l’avoir trahi en partant dans l’opposition. Entre l’UDPS et le FCC, Vital Kamerhe a désormais beaucoup d’ennemis dans son entourage, surtout lorsque l’on sait que le patron de l’UNC prépare déjà la présidentielle de 2023. Avec autant d’hostilités, pas étonnant que la moindre lettre ou ordre de mission du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi se retrouve quelques heures après sur les réseaux sociaux.
Pasd'affaire ?
« L’affaire des 15 millions » montre également les limites de cette coalition/cohabitation, où chacun surveillent tout le monde pour tenter de le faire trébucher ou de lui mettre des bâtons dans les roues. La guerre ouverte entre UDPS, UNC, CACH et FCC pourrait s’avérer explosive. Ce que révèle enfin cette affaire, c’est l’extrême fragilité de l’alliance qui unie Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. Le président ne peut laisser tomber son directeur de cabinet sans le payer très cher en terme d’image, mais aussi politiquement. La coalition CACH ne peut clairement pas se passer de l’UNC, au risque de déséquilibrer son fragile rapport de force avec le FCC de Joseph Kabila, toujours en embuscade. D’un autre côté, Félix Tshisekedi doit montrer l’exemple en matière d’éthique et de lutte contre la corruption s’il veut conserver une certaine crédibilité. Il faut donc que la lumière soit rapidement faite. Ce dimanche, le président Tshisekedi avait l’occasion de s’exprimer devant les Congolais à 20h sur les ondes de la télévision nationale. En guise d’explications, les téléspectateurs ont eu droit à un clip vidéo du président, vantant ses espoirs pour un avenir meilleur, avec musique et images au ralenti, comme si la campagne électorale n’était pas terminée depuis 8 mois… et surtout comme si il n’y avait d’ « affaire des 15 millions ».3"
"Affaire des $ 15 millions : CACH éclaboussé, le FCC en liesse ? - Le Potentiel"
° https://www.diaspordc.com/affaire-des-15-millions-cach-eclabousse-le-fcc-en-liesse/
"Dossier 15 millions USD des pétroliers présumés détournés : le MS de Pierre Lumbi demande à Félix Tshisekedi d’éclairer l’opinion"
° https://scooprdc.net/2019/09/08/dossier-15-millions-usd-des-petroliers-presumes-detournes-le-ms-de-pierre-lumbi-demande-a-felix-tshisekedi-declairer-lopinion/#.XXeXnmY68l0
"Contrairement à ses allégations sur Jeune Afrique, le nom de Vital Kamerhe est bel et bien cité dans le rapport IGF"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/09/08/contrairement-a-ses-allegations-sur-jeune-afrique-le-nom-de-vital-kamerhe-est-bel-et-bien-cite-dans-le-rapport-igf.html
"RDC: l’enquête de l’IGF qui contrarie Vital Kamerhe, proche de Tshisekedi"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190905-rdc-enquete-igf-contrarie-vital-kamerhe-proche-tshisekedi
"Un peu méfiant du gouvernement Ilunkamba, Félix Tshisekedi s'appuie sur le peuple"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/09/08/un-peu-mefiant-du-gouvernement-ilunkamba-felix-tshisekedi-sappuie-sur-le-peuple.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20190907-rdc-tshisekedi-recadre-igf-rassure-monde-affaires
° https://7sur7.cd/2019/09/09/tshisekedi-aux-nouveaux-dirigeants-nous-sommes-au-service-exclusif-des-congolaises-et
° http://www.rfi.fr/emission/20190907-une-guterres-rdc-affaire-15-millions-disparus-tresor
° http://www.rfi.fr/afrique/20190904-rdc-enquetes-igf-presidence-inspecteurs-kamerhe
"ACTU EXPLIQUEE 09.09 - DISPARITION DE 15 MILLIONS : FLAGRANT MENSONGE PUBLIC DE VITAL KAMERHE"
"Analyse du 9 septembre 2019: F.Tshisekedi s'est adressé aux congolais."
"EN TOUTE VERITE AVEC KASONGO MWEMA YAMBA YAMBA, PORTE-PAROLE DE FELIX TSHISEKEDI"
"RDCongo: Sylvestre Ilunga, « la force tranquille » ou la force d’inertie?"
° https://afrique.lalibre.be/40797/rdcongo-sylvestre-ilunga-la-force-tranquille-ou-la-force-dinertie/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MESSAGE IMPROMPTU EN VIDÉO-CLIP (DE CAMPAGNE !?) A LA RTNC POUR TSHISEKEDI EN "ÉVANGÉLISTE" DU "CHANGEMENT" ET DE SES ' 100 JOURS' ET... MAIS SANS 'L'AFFAIRE DE 15 MILLIONS' ! "'COM' DE CRISE" OU 'COM' TOUT COURT DE "GESTION SEREINE ET INTELLIGENTE" ???
UN PAS EN ARRIÈRE !?
Nous disions que le président Tshisekedi nous prêche farouchement son incessant évangile optimiste de changement à travers l'assurance que sa vision est la bonne et que ses bons sentiments promettent sans discussion sa réussite.
Question : cet ardent messianisme suffit-il à transformer son rêve en réalité ? Cette question a à avoir avec l'examen des moyens qu'il se donne pour réussir son vœu non seulement légitime mais aussi obligatoire à son poste. Ces moyens, nous aurons l'occasion d'en parler plus tard en détail.
Il en est que les plus critiques doutent de leur succès vu surtout son encerclement par un partenaire dont la vision politique patrimonialiste et conservatrice n'est pas tout à fait la sienne, vu les faux pas incessants qui ne cessent de saboter sa lutte contre les anti-valeurs autour de lui (l'affaire des 5 millions en est la récente illustration mais peut-être pas la dernière) et enfin vu l'absence ou la lenteur des réformes structurelles devant fonder le changement.
On peut se demander si le PR n'en fait pas trop à répéter encore et encore son discours de changement surtout que son PM est rentré lui aussi dans la danse le déclinant à son tour à sa façon au risque qu'avec ce dernier clip de propagande, trop de communication tue la communication? On peut aussi craindre que son optimisme forcené ne démobilise au lieu de mobiliser mais consolons nous comme l'a dit le courageux Baden Powel "L'optimiste est une forme de courage qui donne confiance aux autres et mène au succès."ou encore le grand Churchill "Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté." N'empêche que seule l'exemplarité d'un Tshisekedi qui transpose son optimisme dans un changemennt" quotidien à son poste l'insuflera à ses Compatriotes ? C'est le "Commence par changer en toi ce que tu veux changer autour de toi " de Gandhi. L'exemple venant mieux d'en haut, les dirigeants se doivent d'incarner ce changement - un souci du bien public plutôt que du profit individuel - dans leur gestion de la chose publique. En sommes-nous là ?
Ainsi donc je ne serai pas le premier à reprocher au chef de l’État les répétitions successives de son rêve de grandeur sur notre pays et son optimisme définitif surtout s'il doit en sortir un électrochoc pour nous tous qui nous éloigne de la continuité d'hier que prêche son partenaire. Je n'en suis pas pour autant aux 'causeries morales', le temps de la campagne électorale (contenue dans son vidéo-clip de dimanche) est passé, les Congolais veulent le voir vraiment à l'action sur le terrain à moins de miser beaucoup pour l'heure sur les bénéfices immédiats d'une « communication de crise » ou d'une « gestion sereine et intelligente de bonne guerre ».
Qu'à cela ne tienne, si comme beaucoup je fais des réserves appuyées sur les capacités de Tshisekedi à effectivement gouverner autrement que par le passé - les mêmes promesses et les mêmes compromissions morales et structurelles -, paradoxalement en même temps j'arrive personnellement par intermittence à mieux m’accommoder des insuffisances classiques de Tshisekedi. Comme si son insistante bonhomie et ses bons sentiments m'avaient contaminé. Et du coup plutôt qu’en augurer comme au début son échec indubitable, je me surprends à croire que c’est cette naïveté, contrairement par exemple à l’arrogance d’un Mobutu, qui peut faire que ses promesses tout en étant « opportunistes et évangélisatrices » aboutissent à un commerce possiblement payant avec la fonction et le pays.
Le plus grand risque pour Tshisekedi qu'on voit hélas se profiler est que malgré ses professions de foi généreuses il n'échappe pas à notre marchandage habituel dans notre pays qui fait du pouvoir rien d'autre qu'un gâteau à se partager politiquement et financièrement au grand désavantage du plus grand nombre néanmoins je me dis qu’il y’a possibilité qu’à la longue elles produisent des résultats exploitables.
Puisse mon rêve fou se matérialiser, un ordinaire de la majorité silencieuse requinqué, quitte au passage Tshisekedi réussirs à reléguer progressivement l’influence nocive de son prédécesseur avec lequel il s’était obligé de signer un partenariat. Ai-je tort de m'engager à accorder « sa chance » à Tshisekedi nonobstant tout ce flou ? Mon paradoxe est que tout d'un coup j'embrasse l'optimisme du cœur contre le pessimismehabituel de ma tête, je me console juste en me disant que je suis là à « surveiller sa gestion» et attendre au quotidien la suite…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Nous disions que le président Tshisekedi nous prêche farouchement son incessant évangile optimiste de changement à travers l'assurance que sa vision est la bonne et que ses bons sentiments promettent sans discussion sa réussite.
Question : cet ardent messianisme suffit-il à transformer son rêve en réalité ? Cette question a à avoir avec l'examen des moyens qu'il se donne pour réussir son vœu non seulement légitime mais aussi obligatoire à son poste. Ces moyens, nous aurons l'occasion d'en parler plus tard en détail.
Il en est que les plus critiques doutent de leur succès vu surtout son encerclement par un partenaire dont la vision politique patrimonialiste et conservatrice n'est pas tout à fait la sienne, vu les faux pas incessants qui ne cessent de saboter sa lutte contre les anti-valeurs autour de lui (l'affaire des 5 millions en est la récente illustration mais peut-être pas la dernière) et enfin vu l'absence ou la lenteur des réformes structurelles devant fonder le changement.
On peut se demander si le PR n'en fait pas trop à répéter encore et encore son discours de changement surtout que son PM est rentré lui aussi dans la danse le déclinant à son tour à sa façon au risque qu'avec ce dernier clip de propagande, trop de communication tue la communication? On peut aussi craindre que son optimisme forcené ne démobilise au lieu de mobiliser mais consolons nous comme l'a dit le courageux Baden Powel "L'optimiste est une forme de courage qui donne confiance aux autres et mène au succès."ou encore le grand Churchill "Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté." N'empêche que seule l'exemplarité d'un Tshisekedi qui transpose son optimisme dans un changemennt" quotidien à son poste l'insuflera à ses Compatriotes ? C'est le "Commence par changer en toi ce que tu veux changer autour de toi " de Gandhi. L'exemple venant mieux d'en haut, les dirigeants se doivent d'incarner ce changement - un souci du bien public plutôt que du profit individuel - dans leur gestion de la chose publique. En sommes-nous là ?
Ainsi donc je ne serai pas le premier à reprocher au chef de l’État les répétitions successives de son rêve de grandeur sur notre pays et son optimisme définitif surtout s'il doit en sortir un électrochoc pour nous tous qui nous éloigne de la continuité d'hier que prêche son partenaire. Je n'en suis pas pour autant aux 'causeries morales', le temps de la campagne électorale (contenue dans son vidéo-clip de dimanche) est passé, les Congolais veulent le voir vraiment à l'action sur le terrain à moins de miser beaucoup pour l'heure sur les bénéfices immédiats d'une « communication de crise » ou d'une « gestion sereine et intelligente de bonne guerre ».
Qu'à cela ne tienne, si comme beaucoup je fais des réserves appuyées sur les capacités de Tshisekedi à effectivement gouverner autrement que par le passé - les mêmes promesses et les mêmes compromissions morales et structurelles -, paradoxalement en même temps j'arrive personnellement par intermittence à mieux m’accommoder des insuffisances classiques de Tshisekedi. Comme si son insistante bonhomie et ses bons sentiments m'avaient contaminé. Et du coup plutôt qu’en augurer comme au début son échec indubitable, je me surprends à croire que c’est cette naïveté, contrairement par exemple à l’arrogance d’un Mobutu, qui peut faire que ses promesses tout en étant « opportunistes et évangélisatrices » aboutissent à un commerce possiblement payant avec la fonction et le pays.
Le plus grand risque pour Tshisekedi qu'on voit hélas se profiler est que malgré ses professions de foi généreuses il n'échappe pas à notre marchandage habituel dans notre pays qui fait du pouvoir rien d'autre qu'un gâteau à se partager politiquement et financièrement au grand désavantage du plus grand nombre néanmoins je me dis qu’il y’a possibilité qu’à la longue elles produisent des résultats exploitables.
Puisse mon rêve fou se matérialiser, un ordinaire de la majorité silencieuse requinqué, quitte au passage Tshisekedi réussirs à reléguer progressivement l’influence nocive de son prédécesseur avec lequel il s’était obligé de signer un partenariat. Ai-je tort de m'engager à accorder « sa chance » à Tshisekedi nonobstant tout ce flou ? Mon paradoxe est que tout d'un coup j'embrasse l'optimisme du cœur contre le pessimismehabituel de ma tête, je me console juste en me disant que je suis là à « surveiller sa gestion» et attendre au quotidien la suite…
"Mystère sur un discours !
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21644
Qu'a dit le Président dimanche soir ? Inutile de se triturer les méninges .Rien de nouveau. Pas l'once d'une annonce dans le message du chef de l'Etat à la Nation ! Le fils a resservi le plat très UDPS du changement pimenté avec le credo " Le peuple d'abord ! "
En plus, le Président a fait part de son rêve de grandeur et de générosité sur le Congo. En somme, une déclinaison de sa fibre sociale. " Je rêve d'un Congo meilleur, nous avons le devoir de construire un Congo où tous les enfants, filles et garçons, ont droit à l'éducation, à la santé, un Congo où aucun enfant ne dort dans la rue, ne meurt de faim … ". Très sympathique !
Mais, ça fait penser sinon à un discours de campagne, du moins à celui d'investiture. Or, le candidat FATSHI abonné aux intentions est bien derrière nous. Près de huit mois après la prestation de serment, le Président de la république est en plein dans la longue séquence " actes ".
Ce n'est pas tout .La prestation de Félix-Antoine Tshisekedi est d'autant plus répétitive qu'elle intervient au lendemain de sa propre allocution à la cinquième édition Makutano et surtout du discours -réponse du Premier ministre à la Chambre. Une adresse dans laquelle Ilunga Ilunkamba a théorisé sur changement, façon Mahatma Gandhi.
Question : fallait-il vraiment que le Président reprenne le même ode au nécessaire changement au moment où le discours de son premier ministre était en train d'être digéré par l'opinion ? N'importe quel spin doctor serait enclin à répondre par la négative au nom du sacro-saint principe selon lequel " trop de communication sur un même sujet tue la communication ".
Si l'exercice était de rappeler qu'il demeure le maître d'œuvre de l'offre du quinquennat, le Président pouvait communiquer autrement que par un discours dans lequel il réitère, pour l'essentiel, sa disposition à changer les choses. A moins que l'adresse présidentielle ait eu des vertus cachées. Auquel cas, les initiés aux arcanes de la Présidence de la république apprécieraient.
Mais vu du Congolais lambda, pas sûr que le discours présidentiel de dimanche ait marqué les esprits. Pis, le risque que le caractère sacré de la parole du " Chef " ait pris un coup n'est pas loin."
"RDC : Arrestations, intimations, audition, interdiction des missions de services,…pourquoi les audits de l’IGF dérangent ? [Enquête, 2ème partie]
° https://deskeco.com/rdc-arrestations-intimations-audition-interdiction-des-missions-de-servicespourquoi-les-audits-de-ligf-derangent-enquete-2eme-partie/
A la suite de l’interdiction de la mission de contrôle de l’Inspection générale des finances, la rédaction de Deskeco.com a fait une enquête pour faire comprendre à ses lecteurs, qu’est-ce qui est à la base de ce feuilleton, alors que le Président de la République, dans toutes les tribunes, met en avant plan la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite, les antivaleurs, comme son cheval de bataille. Cette deuxième partie de notre enquête est consacrée aux causes de l’interdiction de la mission de contrôle des dépenses publiques, sollicitée par l’Agence Nationale de Renseignements (ANR).
Le programme de 100 jours crée l’hémorragie des dépenses publiques
Dès son entrée en fonction, Félix Tshisekedi s’imprègne rapidement de la situation économique et financière du pays. Pour éviter le détournement de fonds, il suspend en premier lieu toutes les dépenses publiques, le 25 janvier 2019. « A dater de ces jours jusqu’à nouvelle ordre, les réaffectations, les mises en place du personnel sont suspendus. Il en est de même des engagements et liquidation des dépenses autres que celles liées aux charges du personnel. Les cas exceptionnels sont soumis à l’autorisation préalable de son excellence monsieur le Président de la République », indique le communiqué de la Présidence de la République publié un jour seulement après son investiture.
Le 2 Mars 2019, la Présidence de la République décide de lancer le programme de 100 jours, tout en profitant de la liquidité de plus de 300 millions USD trouvée à la Banque Centrale du Congo, nous confie une source au Ministères des finances. Les dépenses d’investissement sont donc engagées, ordonnancées, liquidées par la Présidence de la Républiques et payées directement par la Banque Centrale du Congo.
Les Ministères sectoriels n’avaient plus droits à engager leurs dépenses, pourtant chapeautés par un Ministre jouant l’intérim, témoignent plusieurs cadres des Ministères, que DESKECO.COM a contacté.
L’exécution des dépenses par la Présidence de la République a provoqué une hémorragie budgétaire. Le 24 avril 2019, la Banque Centrale du Congo, après une réunion de politique monétaire, annonce un déficit budgétaire de 130 millions USD en trois mois. Le communiqué de la Banque Centrale précise, par ailleurs que ce déficit est provoqué à la suite des dépenses du programme d’urgence de 100 jours, non prévus par le budget 2019. Cette information a été largement partagé par les médias. Et, à la Présidence de la République on parlait de l’intoxication et de la rumeur. Et que la situation des finances publiques était sous contrôle.
Cependant, le 6 mai 2019, une réunion est convoquée par le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat entre la Présidence, le Ministre du Budget, celui des finances avec demande d’explication, nous confie une source du Ministère du Budget. Sommée de rectifier le communiqué faisant état d’un déficit budgétaire, le 16 mai, la Banque Centrale du Congo annonce un excédent budgétaire de 176 millions USD au 30 avril. Peu avant, c’était le directeur de cabinet du Président de la République, qui avait annoncé un excédent budgétaire plus important de l’ordre de 253 millions USD à la même échéance. Entre les deux communications, il y a eu un écart de 77 millions USD.
Cependant, ce déficit budgétaire de 130 millions s’est maintenu jusqu’au 30 juin 2019, selon les rapports de la Banque Centrale du Congo. Et en six mois, la Présidence de la République a explosé son budget annuel.
Centralisation de la chaîne de la dépense publique
En RDC, conformément au Règlement Général sur la Comptabilité Publique, la procédure d’exécution de la dépense publique s’articule autour de quatre étapes ayant chacune un objet différent: l’engagement, la liquidation et l’ordonnancement constituent la phase administrative. La dernière étape qui est celle de paiement constitue la phase comptable.
Ainsi, six intervenants exécutent directement ces quatre étapes : « le gestionnaire des crédits, pour l’engagement et la liquidation provisoires; la Direction du Contrôle Budgétaire, pour le contrôle de la régularité de l’engagement et de la liquidation; le Ministre du Budget (Cabinet du Ministre) ou son délégué : pour la validation des engagements et des liquidations; la Direction du Trésor et de l’Ordonnancement : pour la vérification des éléments de la liquidation ainsi que pour l’ordonnancement et l’édition des Ordres de paiement informatisé (OPI); le Ministre des Finances (Cabinet du Ministre) ou son délégué : pour la validation des ordonnancements; la Banque Centrale du Congo: pour le décaissement des fonds ou le virement bancaire; et le Comptable Public Principal : pour le paiement » conformément au circuit de la dépense publique.
Depuis l’accession au pouvoir du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, la majorité des dépenses ont été effectuées avec la mention « dépenses urgentes ». Même les frais de mission, achat des véhicules, les frais pour réfection des bureaux, équipements, passation des marchés publics, etc., renseignent quelques bons d’engagements, bons de retraits en espèces, les Ordres de Paiement Informatisés que DESKECO.COM a pu consulter. C’est le cas du paiement des frais de mission de service aux membres du cabinet du Chef de l’Etat allant de 200.000 USD à 500.000 USD pour un court séjour, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays ; l’achat de 49 véhicules d’une valeur de 1 601 000 USD par le Ministre intérimaire de l’Energie ; dotation des véhicules au conseillers spéciaux et Gouverneurs des provinces ; retrait intempestif en cache à la Banque Centrale du Congo ou par virement auprès des Banques Commerciales des montants allant de 1 millions à 7 millions USD, pour les dépenses telles que construction, réhabilitation des routes, hôpitaux et écoles, etc.
A Lire aussi: RDC : Arrestations, intimations, audition, interdiction des missions de services…pourquoi les audits de l’IGF dérangent ? [Enquête, Première Partie]
Pourtant, le manuel de procédure de la dépense publique reconnaît les dépenses d’urgence comme celles générées par un acte imprévisible, notamment une catastrophe naturelle, une calamité, une agression extérieure, un conflit armé, une épidémie, une évacuation sanitaire, renseigne le manuel de procédure de l’exécution de la dépense publique en RDC. Les Ministres du Budget et des Finances sont les deux intervenants reconnus par la loi et qui jouent le rôle de premier plan dans la chaîne de la dépense.
« Avec la suspension des dépenses publiques, l’autorisation d’engagement (Bon d’Engagement), validation des ordonnancements venait du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, alors que ce rôle est reconnu au Ministre du Budget et celui des finances. De fois, c’était un simple courrier, un élément interdit par le manuel de procédure de la dépense publique, faisait d’office au bon d’engagement ou d’ordonnancement », s’inquiète un sous-gestionnaire des crédits, contacté par Deskeco.
Pour avoir mis à l’écart les services attitrés à effectuer leurs dépenses, des inquiétudes et des mécontentements se font sentir à travers toute l’administration. Des agents passent des semaines sans travail, mais se contentent uniquement de leurs salaires.
L’ANR saisit l’inspection générale des finances
Le recours intempestif au mode d’urgence, la centralisation de l’exécution de la dépense publique à la Présidence de la République engendre des soupçons des fraudes massives, qui conduiraient à l’inflation. Une crainte largement partagée par tous les services de l’Etat, nous confie un agent de la direction du trésor au Ministère des finances.
Ainsi, le 17 août 2019, Jean-Hervé Mbelu Biosha, administrateur général adjoint de l’agence nationale de renseignement saisit l’inspection générale des finances pour effectuer une mission de contrôle des dépenses publiques.
« Pour des raisons impérieuses de sécurité d’Etat, requérons Monsieur l’Inspecteur Général des finances, pour les devoir ci-après : auditer tous les décaissements des fonds du Trésor public en faveur de tous les Ministères du Gouvernement depuis l’investiture du Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, jusqu’à ce jour ; saisir tous les dépenses bons de retrait de fonds émis par les différents Ministères depuis l’investiture jusqu’à ce jours ; exiger de ces Ministères tous les dossiers par eux initiés pour sortir ces fonds ; faire les rapports circonstanciés sur lesdits dossiers ».
Trois jours après, le 21 Août 2019, l’Inspection générale des finances débute sa mission de contrôle. La brigade de dépenses publiques contrôle et vérifie la liquidation, l’ordonnancement et le paiement des dépenses publiques est mis en service. Lors de la mission, elle reçoit du Ministère du Budget, un CD, contenant des fichiers du Budget de l’Etat ; des engagements ; des liquidations ; des ordonnancements ; des paiements ; des restes à payer (RAP) des dépenses publiques.
Au Ministère des Finances, elle programme une séance de travail avec le Directeur du Trésor et ordonnancement pour examiner les Ordres de paiement informatisé, validation des ordonnancements, etc. Finalement la séance de travail n’aura pas lieu. Informé, le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe bloque la mission de contrôle. Dans un courrier adressé au Ministre des Finances, il interdit la tenue de la séance de travail le 24 août 2019.
« Monsieur le président de la République, Chef de l’Etat et moi-même, n’avons aucunement autorisé une quelconque mission de contrôle. L’Inspection Générale des finances étant placée sous l’autorité de la Présidence de la république, il est ainsi clair que cette fameuse mission est nulle et de nul effet. L’Inspection générale des finances, qui me lit en copie, est enjoint d’arrêter, dès réception de la présente, cette mission ».
Pourtant, l’ANR qui a requis l’inspection général des finances est sous le contrôle de la Présidence de la République. Et que la mission avait bel et bien reçu l’aval du chef de l’Etat, nous renseigne un inspecteur des finances, qui a fait partie de la mission de service.
La mission de contrôle tourne à une confrontation
Les événements malheureux s’accélèrent. Qualifié de Fake News par la présidence de la république, le Courrier de Vital Kamerhe interdisant la mission des inspecteurs des finances est authentifié par les services du ministère des finances, du Budget et de l’inspection générale des finances. Le 30 août 2019, trois inspecteurs généraux des finances sont arrêtés. Deux sont auditionnés par la Police le 1 septembre 2019 sur le CD, reçu du Ministère du Budget et l’Inspecteur général des Finances-chef de service par les services du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité. Puis, le 2 septembre 2019, les agents de l’inspection générale des finances sont séquestrés, intimidés, menacés de mort pour avoir conduit une mission de contrôle des dépenses publiques.
Cette deuxième mission de l’Inspection Générale des Finances a été la plus délicate. Elle était censée mettre en lumière la manière dont les dépenses publiques ont été effectuées pendant la période ayant succédé l’entrée en Fonction du Chef de l’Etat. Une période caractérisée par la centralisation de la chaîne de la dépense, à la Présidence de la République.
Suite à l’obstruction de la Présidence de la République, cette mission de contrôle est interdite. Aucun indicateur n’indique qu’elle pourra reprendre. La société civile et le Réseau de parlementaire contre la corruption (APANAC-RDC) appellent à la poursuite de cet audit."
"Changeons pour changer !
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21623
Avant -hier, hier et aujourd'hui, l'UDPS a comme totem " le changement ". Vu du Congolais lambda, l'alternance au sommet de l'Etat n'a de sens que s'il débouche sur le changement tous azimuts. Changement qui se traduit par l'amélioration de l'ordinaire de la majorité silencieuse. Premier ministre de l'ère FATSHI, Sylvestre Ilunga a parfaitement conscience de la soif du changement dans le Congo profond. Il n'ignore pas que son gouvernement est attendu sur ce front-là. Plutôt que de donner dans de la démagogie ou dans la surenchère côté " promesses ", le Premier ministre a pris de la hauteur. Il a donné à réfléchir sur le changement que tous les acteurs chantent en chœur depuis des lustres à la suite de feu Etienne Tshisekedi.
" Si nous voulons changer ce pays, nous devons être capables avant tout de nous changer nous-mêmes ", a fait remarquer le chef du Gouvernement. Une interpellation dont la profondeur philosophique renvoie à Mahatma Ghandi lorsqu'au plus fort de la lutte non violente pour l'émancipation des Indes, il disait : " Commence par changer en toi ce que tu veux changer autour de toi ".
C'est là toute l'équation de la RDC au seuil de cette nouvelle ère. Le changement passe d'abord par chaque Congolais. Sinon, il sera juste un slogan pour meubler les discours officiels. Ou pour se donner bonne conscience. On ne saurait réformer ce pays si l'homo congolus ne change pas. Si le Congolais ne se réconcilie pas avec l'intérêt général. Si notre rapport au patrimoine commun et au bien public est toujours nombriliste. Et l'exemple venant d'en haut, si les dirigeants n'incarnent pas le renouveau dans les actes de gestion de la chose publique, le changement restera un leurre.
Au seuil de son mandat, Ilunga Ilunkamba a le mérite non de proclamer le changement, mais de convier tous ses compatriotes à commencer par opérer leur propre mue. Lui et l'ensemble de l'establishment en premier lieu. Là est la clé du changement."
"L’attitude positive, version Fatshi"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21528
"« Les 15 millions ont été bel et bien détournés »: Kapiamba persiste après l’interview de Kamerhe
° https://cas-info.ca/2019/09/les-15-millions-ont-ete-bel-et-bien-detournes-kapiamba-persiste-apres-linterview-de-kamerhe/
Georges Kapiamba et Vital Kamerhe, respectivement président de ACAJ et directeur de cabinet du Chef de l'État - Photo illustration/CAS-INFO.
Son interview dans les colonnes de l’hebdomadaire Jeune Afrique n’a pas suffi à mettre fin à la polémique et rassurer l’opinion.
L’association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) qui a été en première ligne dans cette affaire ne décolère pas. Son président reste convaincu que cet argent a bien été détourné.
« Contrairement à ce qui est soutenu dans Jeune Afrique, ACAJ confirme que les 15 millions ont été bel et bien détournés », affirme Georges Kapiamba.
Incriminé dans cette affaire, Vital Kamerhe, allié de Félix Tshisekedi est sorti de son silence le week-end. Le directeur de cabinet du Chef de l’État a rejeté toute implication dans ce dossier affirmant que la somme en question n’a pas été détournée.
« Cet argent n’a pas disparu », a-t-il laissé entendre, renvoyant le journaliste au ministère de l’économie dont il dit avoir l’autorité sur le comité de suivi des prix pétroliers.
Convaincue du contraire, ACAJ demande à la justice de mener des enquêtes pour que la vérité éclate.
« Nous appelons le Procureur Général à tout faire pour que les auteir6de ces faits soient arrêtés, jugés et contraints à en remboursement au trésor public », recommande l’ONG.
Mais pour Vital Kamerhe, l’audit « irrégulier » entamé par l’inspection générale des finances sur demande de l’ANR est un petit coup très mal monté. Par ailleurs, M. Kamerhe a considéré cette action comme une rébellion administrative de la part de ces deux organes rattachés à la présidence de la République."
"RDC – Vital Kamerhe : « Il n’y a qu’un seul chef, c’est Félix Tshisekedi »
° https://www.jeuneafrique.com/mag/826129/politique/rdc-vital-kamerhe-il-ny-a-quun-seul-chef-cest-felix-tshisekedi/
Imperméable aux soupçons de détournement qui le visent, l’ancien président de l’Assemblée nationale, directeur du cabinet du président de la République, défend avec vigueur l’attelage ministériel dévoilé au mois d’août.
Ce lundi 2 septembre, Vital Kamerhe est fatigué. « C’est le travail qui ne me lâche pas », sourit le directeur de cabinet du chef de l’État en s’installant, un peu las, dans le salon de sa confortable villa de La Gombe, commune huppée de Kinshasa. Plusieurs heures durant, il a accompagné le président Félix Tshisekedi et son hôte du jour, António Guterres, le secrétaire général des Nations unies en déplacement en RD Congo. Ils ont visité des chantiers, des écoles et des hôpitaux. Ceci étant, Vital Kamerhe a tenu à honorer la promesse qu’il nous avait faite en nous consacrant presque deux heures en fin de journée.
L’occasion pour ce politicien madré, rompu à la politique et à ses chausse-trappes, de revenir sur la composition du gouvernement annoncée quelques jours plus tôt, mais aussi sur les soupçons de détournement qui pèsent contre lui. Plus que jamais au cœur du pouvoir, il se sait guetté de toutes parts.
Jeune Afrique : Votre nom est cité dans le détournement présumé de 15 millions de dollars (13,7 millions d’euros) qui étaient destinés aux compagnies pétrolières pour compenser le gel des prix du carburant. L’Inspection générale des finances (IGF) cherche à comprendre où est passé cet argent. Pouvez-vous l’expliquer ?
Vital Kamerhe : Laissez-moi vous dire pour commencer que mon nom n’apparaît pas dans le rapport de l’IGF [Si le rapport de l’Inspection générale des finances ne cite effectivement pas le nom de Vital Kamerhe, il évoque en revanche « le directeur de cabinet du chef de l’État », NDLR]. Ensuite, il n’y a pas eu de détournement. Ces 15 millions proviennent d’une ligne de crédit de 100 millions qui avait été ouverte par le ministère de l’Économie. Il s’agit d’une décote et c’est une opération régulière. D’ailleurs, lorsque l’IGF a porté plainte auprès de l’inspecteur général de la brigade contre les crimes économiques, celui-ci a classé le dossier. C’est bien la preuve qu’il n’y a pas eu de détournement.
Après que l’IGF a rendu son rapport, l’Agence nationale des renseignements (ANR) lui a demandé d’auditer les dépenses des ministères depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. Vous reconnaissez être intervenu ?
J’ai demandé la suspension de l’audit et ai écrit en ce sens au ministère des Finances, parce que si l’ANR avait besoin d’éclaircissements, elle aurait dû les demander au ministère des Finances ou du Budget. L’IGF dépend de la présidence et l’ANR[...]"
"Cherubin Okende : « Le président de la République n’a pas besoin de chapelets de bonnes intentions »"
° https://www.radiookapi.net/2019/09/10/actualite/politique/cherubin-okende-le-president-de-la-republique-na-pas-besoin-de
° https://www.7sur7.cd/2019/09/09/rdc-en-ecoutant-le-message-du-chef-de-letat-hier-je-netais-pas-surpris-car-la-ferme
° https://www.radiookapi.net/2019/09/10/actualite/politique/felix-tshisekedi-fait-adherer-le-peuple-sa-vision-fabien-mutomb
° https://www.radiookapi.net/2019/09/09/actualite/politique/celestin-tunda-ya-kasende-la-place-des-detourneurs-et-fraudeurs-nest
"RDC : "J'ai quitté le pays en parfaite santé le 20 août pour un repos mérité" (F. Muamba)
° https://www.7sur7.cd/index.php/2019/09/10/rdc-jai-quitte-le-pays-en-parfaite-sante-le-20-aout-pour-un-repos-merite-f-muamba
Contrairement aux informations relayées dans les réseaux sociaux, selon lesquelles, François Muamba aurait été évacué à l'étranger pour des raisons de santé, le sénateur élu du Kasaï Oriental, dit avoir quitté le pays depuis le 20 août 2019 pour un repos "mérité".
"je salue mes estimés followers (+ 20.000) et leur demande d'ignorer la campagne ignoble menée par une certaine presse qui fantasme depuis quelques jours sur mon nom. J'ai quitté le pays en parfaite santé le 20 août pour un repos (mérité) loin des hallucinations qui se publient", a-t-il indiqué via twitter.
Depuis ce matin, une rumeur a été relayée dans les réseaux sociaux au sujet de François Muamba qui aurait été évacué à l'extérieur du pays suite à un AVC.
François Muamba est l'un des proches du président de la République Félix Tshisekedi. Il était également parmi les négociateurs du Cap pour le Changement, lors des négociations pour la formation du gouvernement avec le Front Commun pour le Congo, FCC de Joseph Kabila."
"Félix Tshisekedi annonce l'augmentation du budget de l'éducation de 8 % à 20 %
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-56352_felix_tshisekedi_annonce_l_augmentation_du_budget_de_l_education_de_8_a_20.html
Le président de la République a annoncé l'augmentation des dépenses de l'éducation de 8 % à 20 % dans le prochain budget.
A Brazzaville où il prend part au forum économique Investir en Afrique, Félix Tshisekedi a, dans son intervention, confirmé la gratuité de l'enseignement devenue effective depuis la rentrée scolaire de septembre2019 en République démocratique du Congo.
Si l'augmentation du budget de l'éducation est effective, la République démocratique répondra aux normes de l'Unesco qui recommande aux États membres de consacrer au moins 20 % à l'éducation.
Les sceptiques attendent que cette annonce du chef de l'État soit traduite dans le projet de budget du gouvernement Ilunga qui sera présenté au mois de septembre à l'Assemblée nationale.
Rappelons que le ministre sortant des PTNTIC , Emery Okundji, a déclaré lors de la remise et reprise avec son successeur que le gouvernement est en mesure de soutenir la gratuité de l'école primaire rien qu'avec les recettes récoltées dans le secteur de télécoms."
"POUR EVITER LE CHEVAUCHEMENT ENTRE MINISTRES, MINISTRES PRES ET MINISTRES DELEGUES
Vivement une ordonnance pour clarifier les compétences
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21645
Tous les membres du gouvernement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba sont entrés en fonction hier après la dernière série des cérémonies de remise-reprise qui sanctionnent l'acte de passation des pouvoirs. Ils sont effectivement devenus ministres, ministres-délégués et vice-ministres du gouvernement. Désormais, ils sont au service de la République pour qui ils exercent leurs fonctions et non de leurs partis ni regroupements politiques qui les ont mandatés. Ils sont au-dessus des ces structures politiques, des faits privés qui ne représentent pas l'Etat.
Ministres, ministre-délégués et vice-ministres sont en théorie devenus hommes d'Etat depuis hier mais ils doivent le prouver. Comment ? En déclinant les injonctions des partis politiques dans le cadre de leur fonction ministérielle car leur seul chef, dans le cadre de leurs attributions, c'est le chef du gouvernement qui est le Premier ministre et non les chefs de regroupements politiques.
Les membres du gouvernement qui ne feront pas ce distinguo, leurs places n'est pas au gouvernement où leur voix va créer des dissonances. Ce qui affaiblirait significativement l'efficacité de l'exécutif par la création de fait des gouvernements parallèles installés dans des partis politiques, donc ailleurs. Car, par le passé, on a vu des ministres qui continuaient à crier sur tous les toits que leur chef c'est leur chef de regroupement dits " Autorités morales " et remettant en cause l'autorité du Premier ministre. Une attitude non républicaine à condamner.
On a vu aussi dans un passé récent, des ministres tout puissants qui contournaient le Premier ministre, leur chef, et aller voir directement le chef de l'Etat alors que leurs ministères ne sont pas du rang de la collaboration avec le Président de la République. Ce sont des choses que les membres du gouvernement llunga doivent éviter à tout prix endossant le costume républicain. D'autant plus que ce gouvernement qui intervient 8 mois après le début de la mandature du troisième Président de la République de la 3ème législature de la IIIème République a beaucoup de défis.
Les ministres doivent se mettre au travail au plus vite pour tenter de rencontrer les nombreuses attentes des Congolais. Mais ils n'y parviendront que dans un esprit républicain et non partisan. C'est leur premier défi à tous, de se comporter en hommes d'Etat. Autrement le gouvernement Ilunga sera comme sur du sable mouvant. Une autre question qu'il faudra régler au plus vite, c'est celle de définir les attributions des ministres, ministres-délégués et ministres près le Président de la République et près le Premier ministre.
C'est le chef de l'Etat qui doit publier une Ordonnance à cet effet. Sans cette précision, on risque d'avoir des chevauchements entre ministre et ministre-délégué et surtout les ministres près le chef de l'Etat et son directeur de Cabinet tout comme celui près le Premier ministre avec son Directeur de Cabinet. Il faut bien définir les compétences du ministre-délégué qui n'est ni ministre ni vice-ministre.
Quant aux ministres près le Président de la République, on sait que c'est en principe lui qui est chargé des relations avec le gouvernement. C'est donc lui qui traite les dossiers en rapport avec l'Exécutif. Ce qui fait, en conséquence, que le Directeur de Cabinet du Président de la République n'aura plus que la gestion de l'administration de la Présidence de la République.
Même chose du côté du Premier ministre où le ministre près le Premier sera chargé des relations avec le gouvernement. Ce qui fait que le Directeur de Cabinet du Premier ministre n'aura plus qu'un rôle de chef de l'administration de la Primature. Cependant, tout cela doit être fixé par une Ordonnance présidentielle. Comme il y a plusieurs ministères éclatés, un autre chevauchement à éviter c'est celui entre les ministères de même souche mais divisés.
C'est ce qu'on a vécu en son temps avec le gouvernement de Bruno Tshibala Zenzhe où plusieurs ministres se disputaient les attributions alors qu'elles étaient clairement fixées dans l'Ordonnance du Président Joseph Kabila. Il y a eu par exemple des conflits entre le ministre de l'EPSP et celui de l'Enseignement professionnel. Ce dernier, sans en avoir la compétence voulait, contre vents et marées, organiser l'examen d'Etat alors que c'est dans les attributions de l'EPSP qui a la tutelle de l'Inspection générale de l'Enseignement primaire et secondaire."
Compatriotiquement!
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Re: MESSAGE IMPROMPTU EN VIDÉO-CLIP (DE CAMPAGNE !?) A LA RTNC POUR TSHISEKEDI EN "ÉVANGÉLISTE" DU "CHANGEMENT" ET DE SES ' 100 JOURS' ET... MAIS SANS 'L'AFFAIRE DE 15 MILLIONS' ! "'COM' DE CRISE" OU 'COM' TOUT COURT DE "GESTION SEREINE ET INTELLIGENTE" ???
"RDC : Arrestations, intimations, audition, interdiction des missions de services…pourquoi les audits de l’IGF dérangent ? [Enquête, 3ème partie]
° https://deskeco.com/rdc-arrestations-intimations-audition-interdiction-des-missions-de-servicespourquoi-les-audits-de-ligf-derangent-enquete-3eme-partie/
A la suite de l’interdiction de la mission de contrôle de l’Inspection générale des finances, la rédaction de Deskeco.com a fait une enquête pour faire comprendre à ses lecteurs, qu’est-ce qui est à la base de ce feuilleton, alors que le Président de la République, dans toutes les tribunes, met en avant plan la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite, les antivaleurs, comme son cheval de bataille ? Cette troisième et dernière partie s’intéresse à l’interdiction de la mission de contrôle des sociétés, membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et ses conséquences sur la mobilisation des recettes publiques.
Interdiction de la mission de contrôle
Le 21 août 2019, la Fédération des entreprises du Congo a saisi le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat pour l’annulation d’une mission de contrôle effectuée auprès de ses membres, BRALIMA, BRACONGO, COMEXAS, CENTRAL MOTORS et SOCIR.
« Nous avons l’honneur de venir, une fois de plus, auprès de votre autorité dénoncer les missions diligentées par l’inspection générales des finances et ce, en violation de l’esprit de la loi du 13 juillet relative aux finances publiques. Ses articles 121 et 122 limitent le contrôle de l’IGF aux entreprises ayant bénéficié du concours de l’Etat. Ce qui n’est pas le cas de ces sociétés. S’agissant des impôts, l’article 25 de la loi portant réformes des procédures fiscales reconnaît l’exclusivité de l’exercice du contrôle à l’administration fiscale… ».
Le 02 septembre 2019, dans un courrier adressé à la Fédération des Entreprises du Congo, le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe, interdit à l’Inspection générale des finances d’effectuer cette mission de contrôle. Alors qu’elle devrait vérifier la régularité des déclarations d’impôts, taxes, redevances de ces entreprises auprès des administrations fiscales.
« Les missions de l’Inspections générales des finances devraient requérir l’instruction de la Présidence de la République dont elle en dépend, ou tout au moins, en être informé, conformément à l’ordonnance du 8 décembre 2009 modifiant et complétant celle du 15 septembre 1987 portant création de l’inspection générale des finances », indique le courrier.
Au niveau de l’inspection générale des finances, on a indiqué avoir été alerté par une dénonciation. Laquelle renseigne la minoration des bases taxables par ces sociétés membres de la FEC. Et le Président de la République en était au courant.
Interprétation sélective des lois sur les finances publiques
Le contrôle exercé par les administrations fiscales, évoqué par l’article 25 de la loi portant réforme des procédures fiscales est un contrôle du premier degré. Celle des institutions supérieures de contrôle est effectué en second degré, tel que prévu par le Législateur. C’est une mission de vérification et de contre-vérification des déclarations des assujettis envers les administrations fiscales.
Ainsi, l’article 4 de l’ordonnance-loi du 8 décembre 2009 modifiant et complétant celle du 15 septembre 1987 portant création de l’inspection générale des finances, citée dans le courrier de Vital Kamerhe, place l’IGF sous l’autorité directe du Président de la République et non de la Présidence de la République.
« L’Inspection Générale des Finances (IGF) en tant que service d’audit supérieur du Gouvernement, peut procéder à toute mission de contre-vérification, au second degré de toutes les situations douanières, fiscales ou parafiscales des contribuables ou redevable d’impôts, droits, taxes ou redevances, soit en cas de découverte d’une fraude lors de l’exécution d’une mission de contrôle ou de contre-vérification, soit sur une réquisition des autorités politiques et administratives, soit sur une réquisition des autorités judiciaires, soit par une dénonciation de tiers », renseigne l’article 2 bis de l’ordonnance-loi du 8 décembre 2009 modifiant et complétant celle du 15 septembre 1987 portant création de l’inspection générale des finances.
En plus, les articles 121 et 122 de la loi relative aux finances du 13 Juillet 2011 donnent à l’inspection générale des finances la compétence générale en matière de contrôle des finances et des biens publics. Elle peut accomplir toute enquête ou mission de contrôle, de vérification, de contre-vérification et de surveillance de toutes les opérations financières, en recette et en dépenses, du pouvoir central ainsi que des organismes ou une mission de contre-vérification, de vérification de toutes les opérations financières de l’Etat….
L’article 11 de l’ordonnance-loi du 8 décembre 2009 modifiant et complétant celle du 15 septembre 1987 portant création de l’inspection générale des finances donne cette compétence à la brigade de l’IGF en charge de la contre-vérification de la douane, de la fiscalité, parafiscalité et la comptabilité ; vérifie au second degré, toutes les situations douanières, fiscales, parafiscales.
L’audit de l’IGF risque d’éventrer le boa?
La FEC n’est pas à son premier forfait, s’inquiète les Organisations de la société civile. Dans un mémorandum adressé le 10 septembre 2019 au chef de l’Etat, elles dénoncent la léthargie des autorités qui reculent devant les intransigeances de la FEC. Son opposition à la mission de contrôle de l’IGF effectuée à la BRALIMA, BRACONGO, COMEXAS, CENTRAL MOTORS et SOCIR ne nous surprend pas. Car, les entités soumises au contrôle de l’IGF refusent toujours la collaboration. Ces entreprises utilisent plusieurs astuces pour échapper au paiement de certains impôts et taxes, a-t-elle ajouté.
Selon certaines sources contactées par DESKECO.COM à la Direction Générale des Impôts (DGI), de fois, ces entreprises membres de la FEC minorent les bases taxables, notamment par la fausse déclaration des chiffres d’affaires, de nombre des agents pour le paiement de l’impôt sur les revenues (IPR), non publication des états financiers, etc.
Au Niveau des experts de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) et du Ministère des Postes, téléphones et télécommunications-Nouvelles technologie de l’Information et de la Communication, on indique cependant que le secteur des télécommunications, des mines et des hydrocarbures connaît aussi le même problème. Le Gouvernement a tenté depuis 2014 de diligenter des missions d’audit des sociétés de télécommunications (Vodacom, Airtel, Orange, Tigo, Africell, etc.) dans le but de maîtriser le secteur et améliorer ses recettes. Malheureusement, il a fait face à une opposition catégorique de la Fédération des Entreprises du Congo, FEC.
Risques d’une faible mobilisation de l’Etat
Le secteur de télécommunication est classé troisième pour sa contribution au budget de l’Etat. Suite à l’opposition de la FEC aux différentes missions de contrôle, il est caractérisé par : le non-paiement des dettes de l’Etat (taxe de régulation, taxe sur le chiffre d’affaires) ; la minoration de la base taxable (le Chiffre d’affaires), étant donné que l’Etat ne dispose pas de moyens de contrôle adéquats, Switch ou Gateway, par exemple. En 2018, la vente de licence 4G aux sociétés de télécommunications à l’instar de Orange, VODACOM et AFRICELL a rapporté 41 millions USD. Alors que le Congo Brazzaville a encaissé 100 millions USD pour la même opération la même année. Du coût on assiste à la diminution des recettes du secteur, qui sont chiffrés à ces jours à moins de 200 millions USD.
En plus, il y a la question de la maîtrise des exonérations accordées aux entreprises publiques comme privées, que les institutions supérieures de contrôle doivent vérifier la régularité, pour améliorer les recettes publiques. Car, depuis 2012, les audits de la cour de comptes ont renseigné des exonérations accordées de manière illégales par l’Etat aux entreprises, telles que BANRO, PERENCO, SIDI, MIDEMA, Magasins chinois, etc. Ces dépenses fiscales inéligibles font perdre à l’Etat environs 4 milliards USD, selon les régies finances de la RDC.
Par ailleurs, à ces jours, les recettes de l’Etat ont sensiblement diminué dans tous les secteurs. Les recettes domestiques ne représentent que 4,9 milliards USD, mettant la RDC en situation de fragilité aiguë. Même le Fonds Monétaire Internationale en a fait allusion dans son communiqué du 3 septembre 2019. En 3016, l’on se souvient encore lorsque le Premier Ministre, Matata Mponyo, avait pris la même décision, suspendant le contrôle des entreprises. La conséquence était désastreuse pour les finances publiques. Les administrations fiscales n’avaient mobilisé que 4 milliards USD en 2016.
L’absence de contrôle serait une mauvaise affaire pour le Président de la République, Félix Tshisekedi qui a placé la lutte contre la pauvreté, la gratuité de l’éducation de base; l’accès universel au soin de santé primaire, à l’eau et à l’électricité; la sécurisation de l’Est de la RDC, … au premier plan de son quinquennat. La réussite de ces priorité nécessitera une mobilisation accrue des recettes de l’Etat."
"Opinion: appel au calme envers les « combattants » de la diaspora lors de la viste du président Tshisekedi
Par Pie Tshibanda, psychologue, écrivain et conteur.
° https://afrique.lalibre.be/40874/opinion-appel-au-calme-envers-les-combattants-de-la-diaspora-lors-de-la-viste-du-president-tshisekedi/
Entre Congolais du pays et ceux de la diaspora, les violons ne s’accordent pas toujours. Les premiers accusent les autres de ne jamais être là lorsqu’il faut affronter la police répressive des dictateurs, de n’apparaitre qu’après la victoire, lorsqu’il faut se partager le butin. Ceux de la diaspora répondent : c’est une erreur de croire qu’à l’étranger on ne fait rien pour le pays d’origine. En témoignent les nombreux transferts d’argent au profit des nôtres. Ainsi, c’est une erreur de ne pas reconnaître que la vie politique de nos pays se joue aussi en dehors de chez nous. La victoire sur l’oppression est le fruit des efforts conjugués des uns et des autres.
Une chose est de reconnaître les mérites de ceux qui ont toujours été vigilants, où qu’ils se trouvent, l’autre de rappeler qu’être « combattant » auto-proclamé n’est pas un métier. Dire à nos musiciens : « Vous êtes des leaders d’opinions, vous n’avez pas à faire l’apologie des hommes politiques… », oui ; organiser des marches de protestation lorsque le Congo est envahi, oui. On combat pour le bien-être de nos compatriotes et de nous tous ; on combat contre l’injustice, oui.
M. Félix Tshilombo est attendu en Belgique la semaine prochaine. Une organisation est mise en place pour lui permettre de rencontrer les Congolais de la diaspora ; il suffit de s’inscrire, de préparer un mémo, de donner des idées… Mais que voyons-nous sur les réseaux sociaux ? Des messages de mobilisation de la part de certains Congolais qui ameutent les autres : « Venez nombreux, l’heure a sonné… Venez dans un esprit de guerre, nous devons empêcher que Tshisekedi soit accueilli… Ce jour-là, tout sera permis… Certains trouveront la mort, d’autres seront blessés… ».
Le crime de Félix : « … il a pactisé avec Kagame, il s’est entendu avec le G7 pour la balkanisation du Congo, pour l’exploitation de nos minerais par les Blancs… ». Ces messages d’incitation à la haine sont ponctués du slogan « INGETA », la parole, prise tour à tour, s’investit dans une violence inouïe. A force de cracher le venin, l’hydre à plusieurs têtes finit par se trahir : « Venez nombreux, il s’agit d’un match retou; au match aller nous avions neutralisé le père (Etienne Tshisekedi) ; maintenant nous devons en finir avec son fils. Nous devons neutraliser cette famille ».
Il est donc question de neutraliser une famille ! Quitte à accuser Etienne Tshisekedi et son fils, Félix Tshilombo Tshisekedi, de trahir la cause congolaise ! Je doute que cet avis soit celui du peuple congolais que tout le monde prétend représenter. Il n’est pas trop tard, chers « combattants », préparez votre mémo et allez vous inscrire ; Félix vous recevra dans les normes de la démocratie et de la civilisation. Non, personne ne doit être blessé comme vous le prônez. La police belge veillera."
"RDC : Jean-Hervé Mbelu Biosha, le numéro 2 de l’ANR par qui le scandale arrive
° https://www.jeuneafrique.com/827462/politique/rdc-jean-herve-mbelu-biosha-le-numero-2-de-lanr-par-qui-le-scandale-est-arrive/
En réclamant un audit de l’ensemble des finances des ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi, le numéro 2 de l’Agence nationale de renseignements (ANR), Jean-Hervé Mbelu Biosha, a provoqué un séisme politico-judiciaire qui secoue la présidence congolaise.
S’attendait-il à ce que la déflagration soit aussi forte ? La missive que Jean-Hervé Mbelu Biosha a adressée le 17 août à l’Inspection générale des finances (IGF) réclamant à l’institution de mener un audit de tous les décaissements des fonds du Trésor public depuis l’investiture du président Félix Tshisekedi, a, quoiqu’il en soit, provoqué un séisme qui bouscule fortement l’exécutif. Entre stratégies contradictoires, règlements de comptes et lutte intestine au sein d’une équipe rapprochée de la présidence – composée de proches de l’actuel président et de ceux de Vital Kamerhe, son directeur de cabinet -, les répliques de ce tremblement de terre politique ne semblent pas vouloir se[...]"
"Opinion: le Congo a besoin d’une révolution morale et d’un coup de balai - Par Me Jean-Claude Katende"
° https://afrique.lalibre.be/40837/opinion-le-congo-a-besoin-dune-revolution-morale-et-dun-coup-de-balai/
A l’époque où le capitaine Jerry Rawlings avait pris le pouvoir au Ghana, le pays était ruiné par la corruption au sein du gouvernement et des affaires. L’élite au pouvoir faisait des dépenses ostentatoires pour des copains, des petites amies et pour les clients politiques du régime en puisant dans les caisses de l’Etat. La médiocrité était partout. C’est pourquoi il avait déclaré: « Le Ghana a besoin d’une révolution morale et d’un coup de balai ». Cette phrase vaut aussi pour la RDCongo.
Grâce à Jerry Rawlings, le Ghana qui était ruiné par la corruption, la mauvaise gouvernance politique, économique et sociale, est devenu un modèle dans beaucoup de domaines aujourd’hui. Il a fallu à ce pays un homme qui avait la volonté et qui a posé des actes pour que le changement s’opère.
La révolution morale n’est possible que quand ceux qui en assurent la promotion sont des modèles en discours et en actes. C’est un véritable défi que Jerry Rawlings avait eu le courage de relever en faisant lui-même des sacrifices. Etre un modèle de probité dans un système corrompu exige des sacrifices énormes.
Après avoir fait 18 ans au pouvoir, le Président Joseph Kabila avait déclaré que son plus grand regret était de «n’avoir pas réussi à transformer le Congolais. On traîne quelques points négatifs de l’époque Zaïre ». La question que nous devons nous poser est de savoir pourquoi l’ancien Président a échoué à changer la mentalité du Congolais. Pour moi, la réponse est à situer à deux niveaux : absence de modèle et absence de sanction. Cette remarque du président Joseph Kabila est un avertissement à nous tous. Que faire alors ?
Aujourd’hui, le président Félix Tshisekedi se révèle être une excellente opportunité pour pousser le pays vers la révolution morale. Cette révolution utile à la consolidation de l’Etat de droit et au développement du pays dans tous les domaines. Avoir un Président aussi engagé sur le changement de mentalités me fait penser à Jerry Rawlings. De tels chefs d’Etat, capables de montrer le chemin, on en a une fois tous les 50 ans dans un pays. Alors, souscrivons au changement de mentalité, car c’est toute la nation qui en bénéficiera sur le long terme, comme au Ghana.
Mais pour réussir cette entreprise de changement des mentalités, le Président doit exiger des standards moraux très élevés de lui-même et de tous ses collaborateurs. Cela ne sera pas de trop de faire signer un acte d’engagement portant sur les valeurs morales à tous les membres des cabinets du Président, du Premier Ministre et de tous les ministres.
Au-delà de son engagement personnel pour le changement des mentalités, le Président devra aussi prendre un balai pour balayer ou sanctionner, selon les procédures des régimes démocratiques, toute personne qui résiste ou qui s’oppose à son appel au changement des mentalités.
Un ami m’a écrit ceci, après avoir suivi le dernier discours du président Félix Tshisekedi : «Les gens ne peuvent changer que par la menace réelle et prompte de subir les conséquences de leur opposition au changement. Tous n’attendent que cette menace du Président, je veux dire sa marque de fabrique. Et tant que personne (fonctionnaire, magistrat, ministre, mandataire, parlementaire…) ne verra cette menace peser sur lui, le système va continuer. Et le temps va d’ailleurs passer très très vite… 2023, c’est déjà demain ».
Je suis parfaitement d’accord avec cet ami. Jerry Rawlings avait réussi grâce au coup de balai.
J’appelle tous les compatriotes à souscrire à l’appel du Président, mais en veillant à ce que cette politique de changement des mentalités concerne tout le monde et qu’elle produise des résultats comme au Ghana.
Oui, le Congo a besoin d’une révolution morale et d’un coup de balai, aujourd’hui et maintenant."
"T'LA! DU 11.09.2019 : AFFAIRE DISPARITION DE 15 MILLIONS $ : QUI PORTE LA RESPONSABILITE?"
"ARRIVEE DE FELIX TSHISEKEDI EN BELGIQUE: INVITE FABIEN KUSUANIKA"
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Re: MESSAGE IMPROMPTU EN VIDÉO-CLIP (DE CAMPAGNE !?) A LA RTNC POUR TSHISEKEDI EN "ÉVANGÉLISTE" DU "CHANGEMENT" ET DE SES ' 100 JOURS' ET... MAIS SANS 'L'AFFAIRE DE 15 MILLIONS' ! "'COM' DE CRISE" OU 'COM' TOUT COURT DE "GESTION SEREINE ET INTELLIGENTE" ???
Affaire dans les affaires, y’aurait-il du rétropédalage dans la gestion de la querelle Tshisekedi (Présidence) vs IGF de la part du Président ?
En effet si jusque-là ce dernier ne s’était pas exprimé directement sur l’Affaire principale des 15 millions aujourd’hui dans toutes les bouches, nous l’avons tous vu il y’a peu s’attaquer fermemet aux inspecteurs des finances lors de son entrevue avec la FEC condamnant en bloc l’IGF dans ses enquêtes du monde des affaires comme si celles-ci étaient toutes illégales. Nous avons aussi tous vu les services de son Conseiller Principal arrêter, interroger et menacer les mêmes inspecteurs sans que le Magistrat Suprême ne soulève la moindre indignation. Voilà qu’on nous apprend aujourd’hui via son Porte-parole qu’il a reçu longuement l’Inspecteur général des Finances et, contrairement aux propos comminatoires de son Directeur de Cabinet à l'encontre de l'IGF jusqu'à interdire leurs enquêtes, l’a assuré de son soutien et l’a encouragé à poursuivre son travail. Mais en même temps comme pour jouer à un équilibriste, le même PR affirme que son Dircab Kamerhe garde sa confiance mais juste le temps d’ajouter sans doute gêné aux entournures qu’il laissait la justice faire son travail;
Comprenne qui pourra mais on peut commenter l’avis présidentiel comme on veut, personne ne peut plus douter raisonnablement que la Présidence atteinte par les frustrations de l’opinion publique y compris celle venant de ses rivaux et adversaires politiques, s’emploie à réviser à la baisse sa suffisance antérieure dans l’affaire des 15 millions qu’elle aurait voulu éteindre. Son silence calculé commençait à sonner très faux auprès de la population qui jour après jour y voyait une complicité inacceptable avec les présumés « détourneurs » des deniers publics dont le premier son proche allié Kamerhe. Le peuple attend donc de cette affaire vérité et justice mais les lui servira-t-on ?
Il y’a donc de la part du Président plus que des éclaircissements, un réel réajustement qui flaire le rétropédalage pour sa stratégie future : l’indifférence valait pour beaucoup trahison de sa parole pour celui qui s’est entiché de lutter contre la corruption, l’impunité et autres anti-valeurs et promis le « changement ». Il se met quelque part à l'écoute de sa population et au besoin veut changer sa position vis-à-vis des différents protagonistes dans cette affaire.
Cela dit rien ne nous garantit que l’affaire sera instruite dans toute transparence et les vrais coupables sanctionnés à terme tant on se doute bien qu'à la Présidence et ailleurs c’est une bombe à retardement qui risque d’éclabousser bien des responsables politiques. On s’activera assurément dans les coulisses à la minimiser d’une façon ou d’une autre même quitte à trouver des arguments judiciaires pour la classer « sans suite »
D’où la nécessaire expertise pour savoir comment on en est arrivé là, n’y a-t-il pas des commanditaires dans les coulisses, à qui profite tout ce remue-ménage ?
Il serait en effet trop rapide dans une affaire aussi juteuse que le détournement ni vu ni connu de 15 millions de voir de façon tranchée bons et méchants : l’IGF et tous les politiques qui la défendent, des anges parce qu’ils poursuivent des présumés coupables et ceux qui veulent interdire leurs enquêtes donc à première vue les services de la Présidence autour notamment de Kamerhe et Beya, des diables. C'est trop beau que ce soit si manichéen. Nous sommes en politique et supposons que chaque camp a des adversaires et même des rivaux en son sein qui veulent ou peuvent se nuire entre eux et pourquoi pas manipuler une justice moins indépendante fût-ce pour accélérer une affaire qui aurait pu trainer sans leur coup de pouce. Ici en l’occurrence le FCC le ferait contre son supposé partenaire CACH qu'il voit en peine et dans celui-ci une frange contre Kamerhe ? A priori il ne faut donc pas écarter que les inspecteurs d’hier et d’aujourd’hi aient déployé un zèle commandité (par ceux de l’ancien régime ?). On connait aussi les inimitiés au sein du CACH lui-même, dans quelle mesure n’ont-ils donc pas joué contre Kamerhe.
Des règlements de compte peuvent donc surgir de partout et biaiser la compréhension de l'affaire mais osons juste espérer au vu du comportement plutôt louable de ces inspecteurs qu’ils sont intègres. Comme partout au Congo nous avons aussi nos ‘Justes’ combattant pour le meilleur du pays, pour la vérité et la justice, pour que ce pactole volé par quelques escrocs soit rendu au pays et les coupables sanctionnés.
Ce qui au seuil de cette période où la volonté de changement est attendue par tous sera un réel réconfort et un réel levier pour ce Congo que nous voulons tous « plus beau qu’avant…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet si jusque-là ce dernier ne s’était pas exprimé directement sur l’Affaire principale des 15 millions aujourd’hui dans toutes les bouches, nous l’avons tous vu il y’a peu s’attaquer fermemet aux inspecteurs des finances lors de son entrevue avec la FEC condamnant en bloc l’IGF dans ses enquêtes du monde des affaires comme si celles-ci étaient toutes illégales. Nous avons aussi tous vu les services de son Conseiller Principal arrêter, interroger et menacer les mêmes inspecteurs sans que le Magistrat Suprême ne soulève la moindre indignation. Voilà qu’on nous apprend aujourd’hui via son Porte-parole qu’il a reçu longuement l’Inspecteur général des Finances et, contrairement aux propos comminatoires de son Directeur de Cabinet à l'encontre de l'IGF jusqu'à interdire leurs enquêtes, l’a assuré de son soutien et l’a encouragé à poursuivre son travail. Mais en même temps comme pour jouer à un équilibriste, le même PR affirme que son Dircab Kamerhe garde sa confiance mais juste le temps d’ajouter sans doute gêné aux entournures qu’il laissait la justice faire son travail;
Comprenne qui pourra mais on peut commenter l’avis présidentiel comme on veut, personne ne peut plus douter raisonnablement que la Présidence atteinte par les frustrations de l’opinion publique y compris celle venant de ses rivaux et adversaires politiques, s’emploie à réviser à la baisse sa suffisance antérieure dans l’affaire des 15 millions qu’elle aurait voulu éteindre. Son silence calculé commençait à sonner très faux auprès de la population qui jour après jour y voyait une complicité inacceptable avec les présumés « détourneurs » des deniers publics dont le premier son proche allié Kamerhe. Le peuple attend donc de cette affaire vérité et justice mais les lui servira-t-on ?
Il y’a donc de la part du Président plus que des éclaircissements, un réel réajustement qui flaire le rétropédalage pour sa stratégie future : l’indifférence valait pour beaucoup trahison de sa parole pour celui qui s’est entiché de lutter contre la corruption, l’impunité et autres anti-valeurs et promis le « changement ». Il se met quelque part à l'écoute de sa population et au besoin veut changer sa position vis-à-vis des différents protagonistes dans cette affaire.
Cela dit rien ne nous garantit que l’affaire sera instruite dans toute transparence et les vrais coupables sanctionnés à terme tant on se doute bien qu'à la Présidence et ailleurs c’est une bombe à retardement qui risque d’éclabousser bien des responsables politiques. On s’activera assurément dans les coulisses à la minimiser d’une façon ou d’une autre même quitte à trouver des arguments judiciaires pour la classer « sans suite »
D’où la nécessaire expertise pour savoir comment on en est arrivé là, n’y a-t-il pas des commanditaires dans les coulisses, à qui profite tout ce remue-ménage ?
Il serait en effet trop rapide dans une affaire aussi juteuse que le détournement ni vu ni connu de 15 millions de voir de façon tranchée bons et méchants : l’IGF et tous les politiques qui la défendent, des anges parce qu’ils poursuivent des présumés coupables et ceux qui veulent interdire leurs enquêtes donc à première vue les services de la Présidence autour notamment de Kamerhe et Beya, des diables. C'est trop beau que ce soit si manichéen. Nous sommes en politique et supposons que chaque camp a des adversaires et même des rivaux en son sein qui veulent ou peuvent se nuire entre eux et pourquoi pas manipuler une justice moins indépendante fût-ce pour accélérer une affaire qui aurait pu trainer sans leur coup de pouce. Ici en l’occurrence le FCC le ferait contre son supposé partenaire CACH qu'il voit en peine et dans celui-ci une frange contre Kamerhe ? A priori il ne faut donc pas écarter que les inspecteurs d’hier et d’aujourd’hi aient déployé un zèle commandité (par ceux de l’ancien régime ?). On connait aussi les inimitiés au sein du CACH lui-même, dans quelle mesure n’ont-ils donc pas joué contre Kamerhe.
Des règlements de compte peuvent donc surgir de partout et biaiser la compréhension de l'affaire mais osons juste espérer au vu du comportement plutôt louable de ces inspecteurs qu’ils sont intègres. Comme partout au Congo nous avons aussi nos ‘Justes’ combattant pour le meilleur du pays, pour la vérité et la justice, pour que ce pactole volé par quelques escrocs soit rendu au pays et les coupables sanctionnés.
Ce qui au seuil de cette période où la volonté de changement est attendue par tous sera un réel réconfort et un réel levier pour ce Congo que nous voulons tous « plus beau qu’avant…
"F. Tshisekedi a reçu l’inspecteur général des finances : "Il l’a entendu, rassuré et encouragé"
° https://actualite.cd/2019/09/15/f-tshisekedi-recu-linspecteur-general-des-finances-il-la-entendu-rassure-et-encourage
Félix Tshisekedi a reçu Victor Batubenga, inspecteur général des finances. Il a l’a écouté sur les différentes missions d’enquêtes que suivent son institution. Selon Kasongo Mwema Yamba Yamba, porte-parole du président de la République, Félix Tshisekedi « soucieux de la sécurité d’un haut fonctionnaire de l’Etat, l’a entendu, rassuré et encouragé ».
Kasongo Mwema Yamba Y'amba@mwema_y
[ltr]L'inspecteur chef IGF BATUBENGA qui se sentait menacé (rfi) a longuement rencontré le PR. Soucieux de la sécurité d'un haut fonctionnaire de l'État, @fatshi13 l'a entendu, rassuré, encouragé.[/ltr]
Sur Twitter, le porte-parole s’est également exprimé sur l’affaire dite de 15 millions de dollars américains. Il a motivé le silence du Chef de l’Etat par le respect du principe démocratique étant donné que l’Inspection Générale des Finances a déjà transmis le dossier à la justice.
Victor Batubenga, affirmait avoir été convoqué plusieurs fois par les services de François Beya Kasonga, conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi. Il ajoute qu’il s’y était encore rendu le samedi 31 aout à 10 heures et qu’il avait été interrogé sur les enquêtes en cours sur les dépenses effectuées par les ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi comme Président de la République.
Selon son témoignage recueillis par ACTUALITE.CD, il avait été interrogé de 16 à 19 heuresIl affirmait également avoir reçu des menaces sur « son intégrité physique » et celle de sa famille. Quatre personnes avaient participé à cette audition, d’après lui.« On m’a entendu sur procès verbal. On m’a demandé pourquoi nous avons continué les enquêtes alors que nous avons reçu une lettre du directeur de cabinet nous demandant d’arrêter », avait-il dit à ACTUALITE.CD
Le bureau du conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité parlait d’une réunion de routine et rejette toutes les accusations sur les menaces.
Contexte
Le 17 août, l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) avait demandé à l’inspection générale des finances d’effectuer l’audit de tous les décaissements des fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères depuis l’investiture du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, jusqu’à ce jour. Il était également question de Saisir tous les bons de retrait de fonds émis par les différents ministères depuis janvier 2019. Il fallait aussi exiger de ces différents ministères tous les dossiers qu'ils ont initiés pour sortir ces fonds et faire les rapports circonstanciés sur lesdits dossiers.
Pour sa part, le Parquet général près la Cour des comptes avait estimé que l’audit de décaissements des fonds publics ne relève que de sa compétence et non celle de l’ANR. Aussi, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait décidé de mettre fin à cette mission d'enquête accusant l'IGF de n'avoir pas informé au préalable la présidence de la République."
"Affaire 15 millions USD : Félix Tshisekedi rassure et encourage l’inspecteur Batubenga
° https://www.radiookapi.net/2019/09/15/actualite/politique/affaire-15-millions-usd-felix-tshisekedi-rassure-et-encourage
Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a entendu, rassuré et encouragé samedi 14 septembre à Kinshasa, l’inspecteur en chef Victor Batubenga de l’Inspection générale des Finances, rapporte Kasongo Mwama, porte-parole du Président de la RDC.
« L'inspecteur en chef de l’IGF Victor Batubenga qui se sentait menacé (RFI) a longuement rencontré le Président. Soucieux de la sécurité d'un haut fonctionnaire de l'État, le chef de l’Etat l'a entendu, rassuré, encouragé. L'IGF ayant transmis le dossier à la Justice, le Président ne peut plus s'exprimer là-dessus. Silence "gêné" ? Non, plutôt respect d'un principe démocratique. Néanmoins, Vital Kamerhe garde la conf(/iance du Préside5nt », indique Kasongo Mwema.
Selon lui, cette affaire révèle l'ancrage de la démocratie en RDC.
« Hier, appareil de répression sécurocrate, l'ANR, initiatrice du dossier, devient auxiliaire du contrôle du bon fonctionnement de l'État. Un Etat de droit », note Kasongo Mwema.
Genèse de l’affaire
En 2017, le prix du carburant à la pompe flambe de 5% en RDC. Le gouvernement, pour stabiliser le prix, s’arrange avec les sociétés pétrolières pour un gel des prix sur le marché. En revanche, le gouvernement s’est engagé à compenser les pertes et manque à gagner aux sociétés pétrolières privées.
Ainsi, la Banque centrale du Congo ouvre une ligne de crédit de 100 millions de dollars, pour le compte de ces sociétés pétrolières. C’est de ces montants octroyés aux sociétés pétrolières qu’une décote (exonération totale ou partielle en faveur de certaines catégories de contribuable, DDLR), de 15% soit 15 millions de dollars devrait être retenu à la source sur instruction du ministère des Finances.
Cette décote devrait être virée dans le compte du comité de suivi des prix des produits pétroliers qui est à la Banque centrale du Congo.
Mais dans un rapport d’audit de l’Inspection générale des finances effectué du 17 au 31 juillet auprès des sociétés pétrolières, des banques et des directions générales des impôts et des douanes, il a été constaté un manque de traçabilité d’un montant de 15 millions de la décote prélevée sur les revenus des produits pétroliers.
Par la demande du ministre de l’Économie par intérim Henry Yav Mulang à la direction générale de Rawbank, le montant de la décote a été viré dans un autre compte dénommé comité de suivi programme/Présidence dans une banque privée au lieu du compte habituel dénommé comité de suivi des prix des produits pétroliers à la BCC.
C’est ce compte-là de suivi programme/Pr approvisionné de 15 millions de dollars qui a été vidé et la traçabilité est jusque-là difficile à retracer.
Selon l’IGF, les 15 millions de dollars n’auraient pas dû être versés sur le compte du Comité de suivi des prix des produits pétroliers. C'est une « irrégularité qui n'est pas dans l'intérêt du Trésor public » et « viole les dispositions légales et règlementaires régissant les finances publiques », écrivent les auteurs du rapport consulté par RFI. Ils demandent « le reversement de la décote au Trésor » ainsi que « l’audit des comptes du Comité de suivi des produits pétroliers », poursuit le média français.
Implication de l’ANR
Le 31 juillet dernier, l’IGF rendait public son « Rapport du contrôle de paiement de pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières », indiquant que 15 millions de dollars leur étant dus n’étaient pas arrivés au Trésor public et que des institutions et personnalités avaient refusé de donner à l’Inspection des documents qu’elle requérait pour éclaircir ce qui s’était passé.
Le 17 août, le nouveau patron de l’Agence nationale de renseignement ANR)), Justin Inzun Kakiak a ordonné à l’Inspecteur général des finances d’ouvrir une seconde enquête. Il voulait que « tous les décaissements de fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères du gouvernement depuis l’investiture de Félix Tshisekedi » soient audités."
"Le président Félix Tshisekedi apporte son soutien aux enquêteurs de l’IGF et contredit Vital Kamerhe"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/09/15/le-president-felix-tshisekedi-apporte-son-soutien-aux-enqueteurs-de-ligf-et-contredit-vital-kamerhe.html
° https://www.7sur7.cd/2019/09/15/rdc-affaire-15-millions-tshisekedi-rencontre-et-encourage-linspecteur-chef-de-ligf-qui
"Affaire 15 millions : Kamerhe garde la confiance du président qui laisse néanmoins champ libre à la justice"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/09/15/affaire-15-millions-kamerhe-garde-la-confiance-du-president-qui-laisse-neanmoins-chamSON SOUTIEN p-libre-a-la-justice.html
« Le silence du Président, c’est par respect au principe démocratique, V. Kamerhe garde la confiance de F. Tshisekedi » (Kasongo Mwema)
° https://actualite.cd/2019/09/15/le-silence-du-president-cest-par-respect-au-principe-democratique-v-kamerhe-garde-la
C’est sa première sortie publique sur cette affaire. Kasongo Mwema Yamba Yamba, le porte-parole du Président de la République, s’est exprimé sur l’affaire dite de 15 millions de dollars américains. Il a motivé le silence de Félix Tshisekedi par le respect du principe démocratique étant donné que l’Inspection Générale des Finances a déjà transmis le dossier à la justice.George Kapiamba, président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), avait rapporté à ACTUALITE.CD que les 15 millions USD de bonus de l’Etat prélevé sur les revenus des produits pétroliers avaient bel et bien disparu.
Kasongo Mwema Yamba Y'amba@mwema_y
[ltr]Affaire dite "des 15 M" : L'IGF ayant transmis le dossier à la Justice, le PR ne peut + s'exprimer là-dessus. Silence "gêné" ? Non, +tôt respect d'1 principe démocratique. Néanmoins, VK garde la confiance de @fatshi13.[/ltr]« Nous confirmons que les 15 millions de dollars américains ont été bel et bien détournés. Ils ont été prélevés sur le compte du comité de suivi des produits pétroliers en six prélèvements. Cet argent n’existe plus contrairement à ce que nous avons lu dans Jeune Afrique ».
Dans une récente interview Vital Kamerhe a renvoyé la balle au ministre de l’Economie, qui a ouvert cette ligne de crédit.Ce n’est pas l’avis de George Kapiamba.« …Mon nom n’apparait pas dans le rapport de l’IGF. Ensuite, il n’y a pas eu détournement. Ces 15 millions proviennent d’une ligne de crédit de 100 millions qui avait été ouverte par le ministère de l’économie. Il s’agit d’une décote et c’est une opération régulière. D’ailleurs, lorsque l’IGF a porté plainte auprès de l’inspecteur général de la brigade contre les crimes économiques, celui-ci a classé le dossier (…) cet argent n’a pas disparu et le ministre de l’économie qui a autorité sur le comité de suivi des prix pétroliers, pourra vous l’expliquer »», argue le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi.« Eu égard aux pièces bancaires, cet argent a bel et bien détourné et dilapidé par des individus. Nous disposons des preuves probantes provenant de la Rawbank obtenues sur réquisition du procureur général près la Cour de cassation (…). Nous insistons pour que le Procureur général avance sur ce dossier et arrêter les auteurs de ce fait », avait-il ajouté.
"RDC: les nombreuses interrogations qui demeurent dans «l'affaire des 15 millions»
° http://www.rfi.fr/afrique/20190914-rdc-15-millions-dollars-kamerhe-tshisekedi-igf-tresor-kibangula
De nombreuses questions persistent après la révélation de l'affaire dite des « 15 millions de dollars » présumés disparus en République démocratique du Congo (RDC), que ce soit sur le rôle de l'Inspection générale des finances (IGF) ou sur la dimension politique de l'affaire : règlement de comptes entre membres de l'entourage présidentiel ou action des agents nommés du temps de Joseph Kabila ?
En République démocratique du Congo (RDC), de nombreuses interrogations demeurent autour de « l'affaire des 15 millions » de dollars présumés disparus des comptes publics, et notamment d'abord sur le rôle de l'Inspection générale des finances (IGF). Ce service de contrôle des dépenses publiques existe depuis de très nombreuses années mais n'avait pas vraiment fait parler de lui jusqu'à présent.
La rapidité de l'enquête menée par les inspecteurs de l'IGF, nommés du temps de l'ancien président Joseph Kabila, interroge également. Enfin, des questions existent sur les ressorts politiques de cette affaire, où le nom de Vital Kamerhe, le puissant chef de cabinet de Félix Tshisekedi, revient en boucle. Il fait partie des quatre personnalités mises en cause par l'IGF.
Règlement de comptes au sein de la présidence
Il y a bien eu détournement parce que l’argent n'a pas été viré sur le compte sur lequel il était destiné à être viré, nous explique Trésor Kibangula, du Groupe d'étude sur le Congo (GEC). « Où est parti cet argent ? C’est là où le politique intervient. Il y a à la fois les conflits entre une partie de l’entourage de Félix Tshiskedi, notamment son conseiller Marcellin Bilomba, qui ne s’entend pas avec Vital Kamerhe, qui occupe le poste stratégique de directeur de cabinet. Les deux hommes sont-ils en train de se livrer une bataille au sein même de la présidence ? »
Groupe d’Étude sur le Congo@GEC_CRG
[ltr][Analyse] Le dilemme de Félix #Tshisekedi
• Lutte contre la corruption VS allégations de détournements au sein du palais
• Rapports avec @VitalKamerhe1
• @fatshi13 est-il capable de faire ce qu'il dit ?#Ebuteli tente d'y répondre http://bit.ly/2kuMh8I #rdc[/ltr]
Groupe d’Étude sur le Congo@GEC_CRG
[ltr]#RDC : l'occasion aussi de revenir sur ce que nous avons, à ce stade, de l'affaire dite de 15 millions de dollars. Où est passé l'argent ? http://bit.ly/2kuMh8I [/=url][/ltr]
Est-ce ceux qui étaient là avant eux, dans [l'équipe] de Joseph Kabila, qui a réussi à garder quand même quelques leviers du pouvoir, notamment parce qu’ils ont nommé la plupart des inspecteurs qui sont à l’Inspection générale des finances ?[/url]►Affaire des 15 millions de dollars en RDC: malaise à la présidences'interroge-t-il également.
Est-ce que ces gens-là n’ont pas eu aussi intérêt à essayer d’instrumentaliser l’Inspection générale des finances pour que l’on puisse nuire à Vital Kamerhe qui dérange aussi les autres alliés du président Félix Tshisekedi qui se trouvent dans le camp de Joseph Kabila, c’est-à-dire le Front commun pour le Congo (FCC) ? ».
"RDC : Dossier des 15 millions, l’étonnant silence du président
° https://afrique.lalibre.be/40968/rdc-dossier-des-15-millions-letonnant-silence-du-president/
Le dossier de la disparition des 15 millions de dollars ne cesse de prendre de l’ampleur. En RDC, tout le monde en parle, tout le monde a son avis et le donne… sauf Félix Tshisekedi qui se mure dans le silence alors qu’il a fait de la lutte contre la corruption son champ de bataille.
« Il s’est engagé sur plusieurs dossiers en faveur de la population qui ne pourront jamais être financés si l’Etat ne fait pas rentrer de l’argent dans ses caisses et ne le gère pas intelligemment », explique un membre de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption.
Une ONG qui avec d’autres, comme le Réseau des parlementaires africains contre la corruption ou l’Observatoire des dépenses publiques, entre autres, a publié un mémorandum dan lequel il interpelle le président de la République sur ce dossier de la disparition des 15 millions de dollars. et sur la nécessité de laisser travailler sereinement l’Inspection générale des finances (IGF) dont les missions ont été contrecarrées à plusieurs reprises ces derniers mois par des veto émis par le cabinet de la présidence de la République.
Et ce collectif de rappeler que le candidat président, lors de sa campagne électorale, s’était « assigné plusieurs priorités, notamment la gratuité de l’enseignement (dont le coût pourrait s’élever à 3 milliards de dollars pour les caisses de l’Etat, NdlR), l’accès universel à l’électricité, la lutte contre la pauvreté et la faim sous toutes ces formes » avant de prévenir le président avec une évidence chiffrée : « Ce n’est pas avec un budget de 5 milliards de dollars que vous réussirez votre mandat. Lors de votre campagnne électorale (menée en binôme avec Vitale Kamerhe, NdlR), vous avez promis de mobiliser 80 milliards de dollars pour les 5 prochaines années, soit 16 milliards par an. Comment allez-vous mobiliser cet argent si les contrôles (de l’IGF) dérangent même au sommet de l’Etat ? »
Un constat sans appel, les caisses de l’Etat sont vides pour cette réntrée académique, le budget annuel de la RDC ne devrait pas atteindre les 4 milliards de dollars. Comment financer la gratuité de l’enseignement quand s’acquitter de la paie des enseignants relèvera du défi ?
Lire l’intégralité du Memo de la Société civile
Kamerhe démission !
Un autre collectif s’est également fait entendre ce week-end, celui d’un groupe d’avocats qui se présente comme pro-Tshisekedi. Pour ce dernier, nul doute, Vital Kamerhe doit démissionner au moins le temps que l’enquête sur la disparition de ces 15 millions soit diligentée. Le parquet près de la Cour de cassation a annoncé avoir ouvert une enquête sur ce dossier.
Objectif de cet appel à la démission, que « l’image de marque du président de la République ne soit ternie par une affaire aussi grave ». Et les signataires de ce texte d’expliquer que l’accord signé à Nairobi entre les deux hommes, au mois de novembre 2018, engage les deux partis et non les deux individus, le pas de côté de Kamerhe ne signifierait donc pas la fin de Cach.
Pour les membres de l’UNC, le message de ces avocats est inaudible. « Pas question que le président Kamerhe démissionne », nous explique un cadre du parti qui rappelle que lors de sa dernière interview dans Jeune Afrique leur leader a clamé son innocence et le fait qu’il n’était pa cité dans ce dossier.
« En 2004, Kabila avait viré Boshab »
« Vital Kamerhe doit être mal informé. C’est souvent celui qui est au centre d’un dossier qui le plus mal informé », s’amuse un membre éminent du FCC présent ces derniers jours à Bruxelles. Pour lui, ce dossier est « d’abord et avant tout un dossier interne au fonctionnement de Cach. » Et de rappeler que « en 2004, quand il a été cité dans un dossier de détournement de fonds à la SNEL, Evariste Boshab a été viré par notre autorité morale. Le président Tshisekedi sait ce qu’il doit faire »… avant de conclure, « s’il peut le faire ».
Félix Tshisekedi, multiplie les apparitions publiques, les déplacements et même les vidéos pour justifier ses premiers mois à la tête de l’Etat mais se tait dans toutes les langues sur ce dossier qu prend des allures d’affaire d’Etat."
"Guerre des audits en RDC : les trois dossiers au cœur du bras de fer entre l’IGF et la présidence"
° https://www.jeuneafrique.com/828193/politique/guerre-des-audits-en-rdc-les-trois-dossiers-au-coeur-du-bras-de-fer-entre-ligf-et-la-presidence/
"CACH rattrapé par… l’Etat de droit
° https://www.congoindependant.com/cach-rattrape-par-letat-de-droit/
« Dans l’adversité de nos meilleurs amis, nous trouvons quelque chose qui ne nous déplaît pas », a pu dire La Rochefoucauld. En français facile, cette vieille citation pourrait être traduite comme suit: lorsque nos amis font face à des tribulations nous n’éprouvons pas que du déplaisir.
L’ex-président « Joseph Kabila » doit se réjouir d’entendre les critiques qui accablent déjà le président Felix Tshisekedi Tshilombo et son directeur de cabinet Vital Kamerhe. En cause, le manque de transparence dans la gestion des deniers publics.
Il n’est plus rare d’entendre de réflexions surprenantes du genre: « Même à l’époque de Joseph Kabila, ce n’était pas comme ça ». Un comble!
Il faut dire que le président Fatshi se veut réformiste tout au moins au niveau du discours. L’ex-président « Kabila », lui, joue la carte du conservatisme. C’est l’idée généralement répandue.
L’avènement de Felix Tshisekedi Tshilombo à la tête de l’Etat, le 24 janvier dernier, avait suscité – et continue à susciter – un certain espoir de renouveau. Et ce en dépit de la crise post-électorale qui s’en est suivie.
Durant les mois de février et de mars, le nouveau chef de l’Etat a fait un parcours sans faute: retour des exilés, libération des prisonniers politiques, normalisation des relations avec le monde occidental, instauration d’une certaine ambiance libérale aux quatre coins du pays.[/size]
Là où le bât blesse est que le chantre de l’Etat de droit et de la lutte contre les antivaleurs qu’est « Felix » a commis la faute politique de ne pas « faire » ce qu’il « dit ».
Bien que politiquement irresponsable (article 91 de la Constitution), le nouveau magistrat suprême a proprement ignoré l’interdit constitutionnel en posant des actes de gestion. Plusieurs contrats de gré à gré ont été signés en méconnaissance de la législation en matière de passation de marchés publics. Ce qui devait arriver, arriva.
Depuis plusieurs semaines, tout le monde, au Congo comme à l’étranger, ne parle que de « l’affaire ». Il s’agit de la « disparition » de 15 millions USD destinés aux sociétés pétrolières. Plusieurs chèques ont été tirés pour sortir ces numéraires à partir d’un compte de la Rawbank à Kinshasa. Qui avait émis ces chèques? Qui a encaissé les différentes sommes? Mystère!
Directeur de cabinet du chef d’Etat congolais, Vital Kamerhe (VK) est cité dans un rapport ad hoc rédigé par des inspecteurs de finance. En date du 10 mai 2019, il a demandé, par écrit, au directeur général de ladite banque de virer le montant précité dans le compte 01061555601-27 intitulé « Comité de suivi programme/PR ». Au nom de quel principe? L’opération n’a, fort heureusement, pas été exécutée.
N’empêche. Ils se « murmurent » que les 15 millions USD auraient été encaissés par un conseiller du ministre sortant de l’Economie. L’homme dont question aurait porté cette « enveloppe » au « dircab » à la Présidence. Jusqu’ici aucune preuve matérielle n’est venue étayer ces allégations.
Les contempteurs de Fatshi, eux, n’ont cure de preuve. Ils croient dur comme fer que ce dernier ne peut ignorer les « turpitudes » de son principal collaborateur. Une manière de sous-entendre que les deux « alliés politiques » ont l’habitude de partager le « butin ».
Après avoir minimisé la portée de cette affaire qui prend chaque jour le relief d’une « bombe à retardement », « VK » a fini par rompre le silence à travers une interview accordée au magazine parisien « Jeune Afrique » n°3061 daté du 8 au 14 septembre.
Ceux qui ont l’habitude de conduire des entretiens de ce genre n’ont pas manqué de percevoir entre les lignes que « VK » était dans tous ses états. Il n’a pu s’empêcher de dénoncer un « petit complot » ourdi contre sa personne. Il n’a pas nommé les « conspirateurs ». Les observateurs avertis ont compris que « Vital » serait convaincu que des membres du proche entourage de Fatshi en voudraient à sa peau.
Sur un compte twitter, un kamerhiste écrivait récemment ces mots: « Ils veulent pousser le président Fatshi à la faute ». Comme pour dire que « VK ne mourra pas seul ». Bref, la riposte sera « dévastatrice ».
Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, on peut gager que l’alliance Fatshi-Vital n’est plus ce qu’elle était. L’heure est désormais au faux-semblant. L’heure est à l’hypocrisie. Jusqu’à quand?
Quelle que soit le dénouement de cette « affaire », le duo Fatshi-Vital paraît plus jamais rattrapé par l’Etat de droit. Cet Etat de droit qui n’est rien d’autre que la légalité; la soumission des gouvernants aux lois.
Le duo Fatshi-Vital paie, en définitive, la rançon de l’incohérence. L’incohérence entre le « dire » et le « faire »…"
"Affaire 15 millions USD : "Non, il n’existe pas un collectif des avocats de Félix Tshisekedi" (Peter Kazadi)"
° https://actualite.cd/2019/09/14/affaire-15-millions-usd-non-il-nexiste-pas-un-collectif-des-avocats-de-felix-tshisekedi
"Affaire 15 millions de USD : Me Joseph Mukendi désavoue Me Gaton Mukena et contredit Me Peter Kazadi"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/09/15/affaire-15-millions-de-usd-me-joseph-mukendi-desavoue-me-gaston-mukena-et-contredit-me-peter-kazadi.html
° https://actualite.cd/2019/09/15/affaire-15-millions-de-dollars-au-sud-kivu-lunc-denonce-un-complot-contre-vital-kamerhe
"Tshisekedi à Bruxelles: de bonnes intentions, mais rien contre la corruption"
° https://afrique.lalibre.be/40975/tshisekedi-a-bruxelles-de-bonnes-intentions-mais-rien-contre-la-corruption/
"RDC: Ensemble pour le changement appelle le chef de l’État à limoger tous les agents de l’État impliqué dans la corruption
° https://linterview.cd/rdc-ensemble-pour-le-changement-appelle-le-chef-de-letat-a-limoger-tous-les-agents-de-letat-implique-dans-la-corruption/
Dans une déclaration publiée ce lundi 16 septembre 2019, la plateforme politique Ensemble pour le changement de l’opposant Moïse Katumbi, appelle le nouveau pouvoir à limoger tous les agents de l’État impliqué dans la corruption et malversations.
“Le nouveau pouvoir doit se donner les moyens de sa politique. Il faut absolument endiguer la corruption, limoger les agents de l’État impliqués dans des malversations et les remplacer par des gens dignes de confiance.” déclare Ensemble pour le changement.
Signalons toujours en rapport avec la corruption, l’ancien ministre de la santé Oly Ilunga a été arrêté par la police nationale congolaise où il est détention pour détournement de plus de 2 millions de dollars américains destinés à la riposte contre la maladie à virus Ebola."
"Dossier 15 millions USD : Félix Tshisekedi donne le feu vert à la justice
° https://deskeco.com/dossier-15-millions-usd-felix-tshisekedi-donne-le-feu-vert-a-la-justice/
Le président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu le samedi 14 septembre, Victor Batubenga qui est le numéro un de l’inspection générale des finances (IGF), rapporte dans un Tweet Kasongo Mwema Yamba Yamba, porte-parole du chef de l’Etat.Le chef de l’Etat a écouté l’inspecteur en chef de l’IGF sur les différentes missions d’enquêtes que cette institution supérieure de contrôle a effectuées ces dernières semaines et que la présidence de la République a courcicuitées;Selon le porte-parole du président de la République, Félix Tshisekedi « soucieux de la sécurité d’un haut fonctionnaire de l’Etat, l’a entendu, rassuré et encouragé », a-t-il tweeté.
Pour Kasongo Mwema, le silence du président de la République dans ce dossier est motivé par “le respect du principe démocratique” étant donné que l’Inspection Générale des Finances a déjà transmis le dossier à la justice.Face au blocage dont elle a fait face, l’inspection générale des finances avait saisi la Cour de cassation le 31 juillet pour qu’elle use de ses prérogatives plus contraignantes pour enquêter sur l’affaire dite de 15 millions USD, soit 15 % de la retenue effectuée par l’État congolais sur les 100 millions USD empruntés par la RDC et destinés aux compagnies de distribution de pétrole, en compensation notamment du gel des prix à la pompe en 2017. Cet argent a été transféré du trésor public vers le compte du Comité de suivi des pétroliers non producteurs logé dans une banque commerciale avant d’être retiré. L’IGF voulait savoir l’affectation qui a été faite de ces fonds publics.
Victor Batubenga, affirmait avoir été convoqué plusieurs fois par les services de François Beya Kasonga, conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi. Il ajoute qu’il s’y était encore rendu le samedi 31 aout à 10 heures et qu’il avait été interrogé sur les enquêtes en cours sur les dépenses effectuées par les ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi comme Président de la République.Selon son témoignage recueillis par ACTUALITE.CD, il avait été interrogé de 16 à 19 heures. ” On m’a entendu sur procès verbal. On m’a demandé pourquoi nous avons continué les enquêtes alors que nous avons reçu une lettre du directeur de cabinet nous demandant d’arrêter », avait-il dit à ACTUALITE.CDIl affirmait également avoir reçu des menaces sur « son intégrité physique » et celle de sa famille. Quatre personnes avaient participé à cette audition, d’après lui. De son côté, le bureau du conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité estimait qu’il s’agissait d’une réunion de routine."
"Affaire 15 Millions Usd : Fatshi S’efface, La Justice Prend Le Relais5"
° https://lepotentielonline.net/2019/09/16/affaire-15-millions-usd-fatshi-sefface-la-justice-prend-le-relais/
" Feu Vert"
° https://lepotentielonline.net/2019/09/16/feu-vert/
15 millions $ US, Affaire Ebola, paiements des agents fictifs : Les dossiers sales se multiplient en RDC
° http://www.latempete.info/39259-2/
"ACTU EXPLIQUEE 15.09 : FATSHI SOUTIENT L'ENQUETE QUI VISE KAMERHE + OLY ILUNGA EN DETENTION"
"Ce que Félix Thisekedi a dit au gouvernement"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/09/14/ce-que-felix-tshisekedi-a-dit-au-gouvernement.html
"RDC : « UNIS », la plate-forme anticorruption africaine prend son envol"
° https://afrique.lalibre.be/40960/rdc-unis-la-plate-forme-anticorruption-africaine-prend-son-envol/
"RDC: levée d'immunité parlementaire pour un député de l’opposition"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190913-rdc-levee-immunite-parlementaire-depute-opposition
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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