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LE RECENSEMENT ENFIN A LA PAGE, PEUT-IL SE FAIRE COMPLETEMENT SANS GENER LE CALENDRIER DES ECHEANCES DE 2023 ?

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LE RECENSEMENT ENFIN A LA PAGE, PEUT-IL SE FAIRE COMPLETEMENT SANS GENER LE CALENDRIER DES ECHEANCES DE 2023 ? Empty LE RECENSEMENT ENFIN A LA PAGE, PEUT-IL SE FAIRE COMPLETEMENT SANS GENER LE CALENDRIER DES ECHEANCES DE 2023 ?

Message  ndonzwau 6/7/2021, 8:48 pm

Le RECENSEMENT enfin à la page ! En effet comme un élément de langage venu d'en haut, tous nos notables à la Présidence, au Gouvernement, au Parlement, etc,etc n'ont plus à la bouche que le mot "recensement". Du coup ils font exprès pour oublier que le recensement qui dans les conditions normales est un souhait de la majorité de la population, sorti à ce stade il leur fait peur parce qu'il devient synonyme d'un 'glissement' malin de prochaines échéances électorales de 2003. Même le Président a du mal à cacher son embarras de devoir prolonger coupablement les élections de 2023 : « bien malin celui qui pourra les garantir », a-t-il répondu à une question. Pourtant dans un sondage de mars 2021 83% des Congolais désapprouvaient le recensement général avant les élections de 2023, ils y voient bien sûr une manoeuvre pour imposer un glissement.

En démocratie normale y'a-t-il de bonnes raisons de reculer la date des élections essentielles ? Non sauf circonstances exceptionnelles imprévues : aux Usa, en France, en Allemagne, les dates des élections sont inscrites à l'avance et pour l'élection présidentielle, quasiment inscrites dans la Constitution. Chez-nous le recensement général de la population est devenue une nécessité socio-politique et pas seulement en prévision des élections. Le dernier recensement date de près de 40 ans et entre-temps la démographie s'est démultipliée au galop, en même temps des élections se sont déroulées en 2006, 2011, 2018. Il nous faudrait urgemment un recensement au point de nous permettre de rogner quelques mois la date des prochaines élections mais hélas le pouvoir en place a ici et là besoin de prolonger son mandat sans élections et ne s'est pas préoccupé de préparer le recensement plus tôt. Que lui faut-il alors concéder ?

Le hic est que si Bahati appelle un recensement préalable aux élections et Sama s'y engage, on ne voit nulle part le début effectif d'un recensement imminent sauf d'inutiles commissions comme si tout le tapage autour créait une sorte de diversion pour nous faire attendre, que tout était prévu quelque part de nous imposer un glissement à force d'habitude à subir tout d'en haut...



"Modeste Bahati pour un recensement général avant les élections de 2023 - 29/06/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/06/modeste-bahati-pour-un-recensement-general-avant-les-elections-de-2023/

LE RECENSEMENT ENFIN A LA PAGE, PEUT-IL SE FAIRE COMPLETEMENT SANS GENER LE CALENDRIER DES ECHEANCES DE 2023 ? Modeste

* Par ailleurs, le speaker de la Haute assemblée estime que la future CENI devra présenter un calendrier qui accorde priorité aux élections locales.
Il ne s’oppose pas à l’effectivité de nouvelles élections à l’horizon 2023 en RD Congo. Lui, c’est Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat qui, cependant, subordonne la tenue de ces scrutins, à l’organisation préalable d’un recensement général de la population. Il l’a dit  à haute et intelligible voix, dans son discours de clôture de la session ordinaire de mars, hier lundi 28 juin, dans la salle de conférences internationales du Palais du peuple.

En rapport avec les préparatifs de ces scrutins qui pointent à l’horizon, Modeste Bahati ne formule qu’un seul vœu à l’actuel Exécutif. Son souhait est de voir le Gouvernement dégager le moment venu, les moyens conséquents pour la tenue effective desdites élections. Le processus devant commencer par le dénombrement tant réclamé administratif de la population congolaise, dont le dernier remonte à l’année 1984.
Dans la même dynamique, le speaker de la Haute Assemblée estime, par ailleurs, que la future Commission électorale nationale indépendante (CENI), en gestation, devra présenter un calendrier qui accorde priorité aux élections locales. Ce, en vue de rendre effective la décentralisation, base du développement des entités locales.
« Il ne faudrait pas que les Congolais se posent toujours la question de savoir pourquoi les processus électoraux de 2006, 2011 et 2018 n’ont pas abouti à l’organisation des élections locales, pourtant prévues dans le calendrier de la Ceni. Il faut que nous revenions à la légalité en cette matière« , insiste Modeste Bahati.

Au cours de cette plénière de clôture de la session ordinaire de mars, l’occasion s’est offerte au Président du Sénat, de présenter la synthèse du  tableau synoptique, non seulement de la situation du pays mais aussi et surtout, des activités dans cette chambre parlementaire. Aussi, a-t-il rappelé le contexte sanitaire, essentiellement caractérisé par la crise consécutive à la pandémie de Covid-19.
Sur ce point, Modeste Bahati a fait savoir que cette maladie n’a pas épargné la Chambre haute du Parlement où des sénateurs, des agents et cadres de l’Administration publique du Sénat ont été détectés positifs. D’où, l’appel à la stricte observance des mesures barrières édictées par les autorités sanitaires locales et mondiales, en vue de freiner la propension de cette pandémie aux allures d’une véritable 3ème guerre mondiale.

UNE PROPOSITION ET VINGT PROJETS DE LOIS VOTES, DU MATERIEL INFORMATIQUE A L’ADMINISTRATION … 

Sur le plan politique, Modeste Bahati a rappelé la création de la nouvelle majorité parlementaire dénommée Union sacrée pour la nation (USN), initiative du Président Félix-Antoine Tshisekedi et la formation subséquente, d’un nouveau Gouvernement installé en avril dernier.[
Sans circonlocutions, le speaker du Sénat ne fait aucun mystère sur de nombreux défis à relever pour améliorer le social de la population. Toutefois, Modeste Bahati dans sa modestie, reconnait quelques avancées enregistrées dans certains secteurs. En l’occurrence, l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base dans tous les établissements publics. Ce, malgré quelques difficultés survenues dans le fonctionnement régulier de certains établissements scolaires concernés. Notamment, la pléthore d’effectifs dans des salles de classe.
Le tout premier Gouvernement devant être jugé à l’aune des résultats, Modeste Bahati rappelle celui-ci de veiller au respect de son Programme validé le 21 avril dernier, par l’Assemblée nationale.

Faisant le bilan des activités accomplies au cours de la session de mars, à savoir le vote de lois, le contrôle et la diplomatie parlementaire, le président du Sénat a renseigné qu’une proposition de loi et  vingt projets de lois ont été votés. S’ajoutent à cela, la validation des pouvoirs des suppléants de trois sénateurs, l’élection et l’installation du 1er vice-président du Sénat, la remise du matériel informatique à l’administration.
Sur le volet de la coopération interparlementaire, et de la diplomatie parlementaire, le numéro 1 du Sénat a rappelé des audiences accordées, tant  aux ambassadeurs accrédités en RD Congo, au chef de la MONUSCO, qu’aux personnalités politiques, sociales et scientifiques. Ci-contre, l’intégralité de son discours."

ALLOCUTION DE L’HONORABLE PRESIDENT  DU SENAT, A L’OCCASION DE LA CLOTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE MARS 2021

–      Distingués Invités, tout protocole respecté ;
–      Mesdames et Messieurs ;
Nous voilà arrivés au terme de notre session ordinaire de mars 2021, tenue dans une conjoncture particulièrement difficile tant au niveau national qu’international, en raison de la recrudescence et de la propagation de la Covid-19.

Ouverte le lundi, 15 mars dernier, cette première Session Ordinaire de l’année 2021 devait s’achever de plein droit, le 15 juin 2021, conformément aux prescrits des articles 115 de la Constitution et 82 du Règlement intérieur du Sénat. Mais, la saisine de la Cour Constitutionnelle, par l’Assemblée nationale, en interprétation de l’article 144 alinéas 2 et 3 a retardé la clôture de la Session jusqu’à ce jour.
Au nom du Sénat et à notre nom propre, nous voudrions vous remercier tous pour votre présence à cette cérémonie de clôture.
De façon particulière, nous saisissons cette occasion pour féliciter les Honorables Sénateurs pour le travail accompli, avec abnégation, au cours de cette session, sans oublier tous les cadres et agents de l’Administration du Sénat pour leur accompagnement mérité.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,

La lutte contre la COVID-19 qui n’a épargné personne a nécessité l’adoption des mesures de prévention rigoureuses de protection qui ont permis à notre Chambre de poursuivre son action en dépit de nombreux cas diagnostiqués dans les rangs des Sénateurs, des agents de l’Administration, des cadres et autre personnel du Sénat.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
Sans vouloir faire la litanie des malheurs qui nous ont frappés depuis le début de cette année 2021, au-delà de la recrudescence de la pandémie à Coronavirus, avec ses variantes dévastatrices,  il faut citer l’insécurité dans la partie orientale de notre pays, la République Démocratique du Congo et les conséquences tragiques de l’éruption volcanique de Nyiragongo.
Nous pensons ici à nos compatriotes qui ont été obligés d’abandonner tout ce qu’ils possédaient pour chercher refuge ailleurs.
Nous ne pouvons, en effet, passer sous silence la menace qui pèse sur le lac Kivu, avec le gaz méthane dont le mélange avec la lave du volcan Nyiragongo risquerait, si l’on y prend garde, de produire un gaz mortel, une explosion plus forte que celle du lac Nyos au Cameroun en 1986, qui a causé des dégâts importants dans et sur la biodiversité.

C’est ici le lieu pour nous de saluer les actions menées par le Gouvernement pour résoudre les questions liées au fonctionnement de l’Observatoire Volcanique de Goma (OVG) et pour assurer la prise en charge des sinistrés.
A ce sujet, nous voudrions réfléchir à haute voix : l’heure n’est-elle pas arrivée, dans  le cadre de la planification et surtout de l’aménagement du territoire, de penser à un réaménagement plus adapté de la ville de Goma ? Gouverner, c’est  prévoir, dit-on !
Pour clôture ce chapitre, nous vous prions, auguste assemblée, de bien vouloir vous lever afin d’observer une minute de silence en mémoire de tous nos compatriotes qui ont péri dans cette catastrophe, ainsi que  de ceux qui sont victimes des massacres des groupes armés qui ont longtemps terrorisé la population dans l’Est de notre pays.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
Selon la tradition au Sénat, à l’occasion de cette journée, nous faisons le bilan des activités accomplies par notre Chambre en ce qui concerne le vote des lois, le contrôle et la diplomatie parlementaires.
S’agissant du vote des lois ; nous avons adopté une proposition de loi et vingt projets de lois.
Par ailleurs, nous avons organisé et procédé :
– à la validation des pouvoirs de Madame KUNDA KISENGA Irène et de Monsieur SAMAKI ANIDUTINI Norbert, suppléants respectifs de feus Sénateurs KABUYA LUMUNA SANDO Célestin et LOLA KISANGA Jean Pierre, et de Madame Cathy MBOYO, Suppléante du Sénateur Guy LOANDO ;
–  à l’élection et l’installation du 1er Vice-Président du Sénat l’Honorable Eddy MUNDELA KANKU.
Consécutivement, plusieurs commissions ont présenté dans l’ensemble 11 rapports de leurs commissions respectives.
Dans un autre registre, nous avons procédé à la remise du matériel informatique au personnel administratif et politique, lors de la cérémonie d’échanges avec tout le personnel du Sénat organisée, le 31 mai 2021 dans cette même salle.

Ce 1er lot important du matériel informatique va certainement contribuer à la modernisation de notre outil de travail. Cette réalisation s’inscrit dans l’ordre de nos promesses faites lors de notre campagne électorale.
S’agissant de la coopération interparlementaire et de la diplomatie parlementaire, plusieurs audiences ont été accordées aux Ambassadeurs accrédités dans notre pays, au Chef de la MONUSCO, aux diverses autres personnalités du monde  politique, sociale  et scientifique.
Le PNUD qui est le partenaire habituel des Institutions de la République vient de signer la  » Lettre d’Accord standard avec le Sénat « , portant sur le  » partenariat PNUD-SENAT pour le renforcement des capacités institutionnelles, humaines, numériques, techniques et logistiques du Sénat « .
Par ailleurs, plusieurs actions ont été menées par les Honorables Sénateurs à l’étranger dans le cadre des missions officielles à KIGALI, au Rwanda, à MIDRAND, en Afrique du Sud,  à Saint PETERSBOURG, en Russie, ainsi que la participation en VISIOCONFERENCE des délégations du Sénat.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
Sur le Plan Politique,  à l’initiative heureuse du Chef de l’Etat, la création  de l’Union Sacrée de la Nation, a permis de  consacrer une nouvelle majorité parlementaire. Cette nouvelle dynamique politique a donné enfin naissance au nouveau Gouvernement qui a du reste, tout notre soutien, pour ses efforts qui tendent au seul service du peuple.
Il faut rappeler que c’est le 21 avril 2021,  pendant la présente session parlementaire, qu’est intervenue l’installation et la présentation du programme du Gouvernement de l’Union sacrée, qui est à pied d’œuvre.
Toutefois, nous saisissons cette opportunité pour rappeler au Gouvernement de veiller au respect scrupuleux de son programme. Les priorités, on le sait, sont nombreuses mais nous ne doutons pas que les recommandations que nous formulons dans cette allocution permettront au  Gouvernement de ne ménager aucun effort  pour améliorer sensiblement les conditions socio-économiques de notre population.
S’agissant de l’épineuse question  de la restauration de l’autorité de l’Etat et de la pacification du pays ;  pendant longtemps aucune mesure n’a pu éradiquer les tueries, massacres, viols, des guerres récurrentes et des rebellions dans l’Est du pays en vue de sa  pacification.

Cette fois-ci, devant cette barbarie qui n’a fait que trop durée et endeuillée nos familles, le Président de la République a pris à bras le corps, cette question, en instaurant l’état de siège, dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu, prorogé déjà trois fois.
C’est pourquoi, nous saluons à juste titre cette décision et nous en appelons  aux uns et aux autres  d’épauler le Chef d’Etat et les Gouverneurs militaires nommés pour cette lourde mission.
En outre, nous saluons la bravoure, le patriotisme et les prouesses dont font montre nos vaillants militaires et policiers sur terrain.
[/size][justify]Sur ce, nous invitons les populations de l’Ituri  et du Nord-Kivu en particulier et celles des autres provinces en général de prêter main forte à notre armée qui ne ménage aucun effort pour rétablir la paix et la quiétude dans cette partie de la République.
Nous saisissons cette occasion, pour saluer  l’action du Gouvernement dans la mise en place d’un cadre d’accompagnement des opérations militaires (fusion des programmes de DDR et de STAREC) et des actions humanitaires. En même temps, nous exhortons le gouvernement à prendre également des mesures appropriées pouvant permettre à notre armée de rétablir la paix et de protéger la population civile.

En outre, nous invitons le Gouvernement à faire application des mécanismes nécessaires de justice avec l’appui de la communauté internationale pour sanctionner toutes les violations des droits de l’homme, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis sur notre sol par les groupes armés.

A nous les Sénateurs, point n’est besoin de nous rappeler que la fin d’une session annonce le début des vacances parlementaires et notre retour dans nos circonscriptions électorales respectives.
[/size][justify]Ainsi, nous nous invitons à nous joindre à la population, afin de la conscientiser  pour soutenir cette mesure de l’état de siège qui va aider à mettre les assaillants hors d’état de nuire afin de consolider et de renforcer  la cohésion nationale dans les rangs de nos populations.
Pour notre part, les Sénateurs que nous sommes, avons décidé de consentir une partie de nos émoluments à raison de l’équivalent de 500 dollars américains par mois et cela, pendant trois (3) mois, soit 1500 dollars américains par Sénateur, pour soulager tant soi peu la souffrance de nos compatriotes de Goma victimes des conséquences de l’éruption volcanique  de Nyiragongo.

S’agissant des réformes électorales à entreprendre, rappelons-nous  qu’un bon nombre de nos concitoyens, en commençant par le Chef d’Etat lui-même,  jusqu’au citoyen lambda,  ne jurent que par elles avant que  de nouvelles élections ne soient organisées.
Les populations et divers acteurs politiques ont souhaité et souhaitent encore notamment des réformes de la loi organique portant fonctionnement de la CENI  et de la loi électorale.  Ils veulent des élections libres, crédibles  et transparentes en vue de se doter des dirigeants choisis, souhaités par eux-mêmes et capables de transformer leur vécu quotidien.
S’agissant des préparatifs des élections qui pointent à l’horizon 2023, notre souhait est que le moment venu le Gouvernement dégage des moyens conséquents pour leur effectivité et pour l’organisation préalable du recensement tant attendu.
La CENI pour sa part devra nous présenter un calendrier où la priorité sera accordée à l’organisation des élections locales pour rendre effective la décentralisation, socle du développement dans les entités locales. Il ne faut pas que les Congolais se posent toujours la question de savoir pourquoi les processus électoraux de 2006, 2011 et 2018 n’ont pas abouti à l’organisation des élections locales pourtant prévues dans le calendrier de la CENI. Il faut que nous revenions à la légalité en cette matière.
En effet, depuis longtemps la nation entière attend l’organisation d’un   recensement général et scientifique pour déterminer le nombre exact de nos habitants. Il se fait que  depuis 1984, faute de recensement aucun Congolais n’a obtenu une carte d’identité nationale.
Il est donc impérieux que le recensement soit organisé en vue d’un dénombrement officiel de notre population.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
La situation sociale des populations dans notre pays est restée la même depuis plusieurs années et risque de n’être pas prometteuse au regard des objectifs prônés par les ODD, si nous n’y prenons garde.
Il ressort de l’analyse faite par les spécialistes de la question que les besoins de base notamment l’emploi, le logement, l’accès à l’énergie électrique et à l’eau potable n’ont pas connu une évolution positive, il y a des lustres.
S’agissant de la santé, pour se prévenir et lutter contre la Covid-19, nous exhortons la population à continuer à veiller sur le respect de gestes barrières et encourageons nos structures compétentes à continuer avec la sensibilisation de proximité de la population contre cette pandémie.
Pour ce faire, nous encourageons par ailleurs le Gouvernement d’acquérir des vaccins fiables susceptibles d’être utilisés sans atermoiements par la population et de continuer la recherche des moyens de riposte adéquats contre cette pandémie.
Nous saluons par ailleurs les actions menées par le Ministère de la Santé publique et les différents partenaires dans le cadre de la riposte nationale contre le choléra et la rougeole qui ont refait surface.
S’agissant de l’enseignement, nous saluons la détermination du Chef de l’Etat qui a lancé  la gratuité pour l’enseignement de base, consacrée par la Constitution, depuis le début de son mandat. Toutefois, certains défis restent à relever notamment la non mécanisation et le non-paiement d’une frange d’enseignants ou du personnel œuvrant dans ce secteur et la surpopulation  des élèves dans les salles de classe.

Pour votre information, l’Inspection Générale des Finances a relevé des malversations financières dans la paie des enseignants, le fonctionnement et le recensement des écoles. C’est pourquoi, nous encourageons le Gouvernement à assainir ce secteur.
Sur le plan économique, comme vous le savez, le Gouvernement SAMA LUKONDE investi au cours de cette session, avait présenté son programme d’actions pour la période 2021 – 2023.
Les actions contenues dans ce programme nécessitent des moyens et des ressources pour la relance de l’activité  économique.
Cependant, il est constaté que le coût global de ce programme, pour la période susmentionnée se chiffre à l’équivalent en dollars américains de 36 milliards, soit un coût annuel de 12 milliards de dollars en linéaire.
En effet, l’objectif poursuivi par le Gouvernement est de porter le budget annuel à une moyenne de 12 milliards de dollars américains l’an jusqu’en 2023.
Mais, étant donné que la loi de finances pour l’exercice 2021, votée à hauteur de 6,6 milliards, est en pleine exécution, il est impérieux de penser à une loi de finances rectificative, non seulement pour réaliser des objectifs d’accroissement de recettes, mais également pour répondre aux exigences liées à la cohérence et à la conformité de la loi des finances publiques.

Mais, pour que le Gouvernement se conforme à son programme, il devra envisager non seulement  des mesures d’accroissement de recettes, comme signalé plus haut, mais également lutter contre l’incivisme fiscal, le coulage des recettes, la corruption, la fraude fiscale et douanière, et la contre bande.
Au demeurant, du fait des dispositions de l’Arrêt R. Const. 1584 de la Cour Constitutionnelle rendu sur requête de l’Assemblée Nationale en interprétation de l’article 144 alinéas 2 et 3 de la Constitution, selon lesquelles  » les chambres parlementaires peuvent clôturer leur session de manière exceptionnelle, et demeurer disponibles tous les quinze jours pour proroger ou non l’état de siège « , la clôture ce jour de la session de mars 2021 est justifiée.
En sus de l’Arrêt R. Const 1584, le rebondissement très inquiétant de la propagation de la maladie à Coronavirus constitue un cas de force majeur à la poursuite des activités du Sénat.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
Nous ne saurions conclure ce propos sans réitérer nos  remerciements à vous tous pour le travail abattu au cours de cette session. Nous vous en félicitons et  vous souhaitons  de bonnes vacances, tout en vous rappelant  » l’obligation de déposer au Bureau du Sénat, nos rapports des vacances parlementaires dans le délai réglementaire « .
Sur ce, je déclare clos les travaux de la session parlementaire ordinaire de mars 2021.
Sénateur Modeste   BAHATI  LUKWEBO


"Elections de 2023 : Bahati Lukwebo propose au préalable un recensement général de la population - 01/07/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/07/01/emissions/dialogue-entre-congolais/elections-de-2023-bahati-lukwebo-propose-au-prealable
La priorité devrait être accordée aux élections locales pour rendre effective la décentralisation. Et à cet effet, la CENI est appelée à présenter un calendrier qui privilégie ces élections, a déclaré le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, mardi dernier lorsqu’il dressait l’état de lieu de la nation sur le plan politique et sécuritaire. Il souhaite également l’organisation du recensement général de la population comme préalable aux élections générales de 2023. Le président de la chambre haute du Parlement recommande aussi au gouvernement de dégager des moyens conséquents pour l’organisation effective de ces élections.
-Quelle lecture faites-vous des propositions du président du Sénat ?
-Quelles conséquence ces propositions pourraient-elles avoir sur le respect du délai constitutionnel du mandat du président de la république ?

Invités
Dr Leon Mubikayi, député national et président du groupe parlementaire UDPS et Alliés à l’Assemblée nationale. 
Me Blanchard Mongomba, secrétaire général du parti politique Nouvel élan, parti membre de la coalition Lamuka.
Alain Lomandja, Analyste des questions électorales.


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"Clôture de la session de Mars au Sénat :Bahati Lukwebo juge prioritaire le recensement avant les élections de 2023
- JUIN 29, 2021

= https://24newsagency.com/2021/06/29/cloture-de-la-session-de-mars-au-senat-bahati-lukwebo-juge-prioritaire-le-recensement-avant-les-elections-de-2023/


"Le recensement de la population d’ici 2023, une priorité pour le gouvernement Sama Lukonde - 05.07.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89680_le_recensement_de_la_population_d_ici_2023_une_priorite_pour_le_gouvernement_sama_lukonde.html
Le Premier ministre, Sama Lukonde a réuni ce lundi 05 juillet 2021, le ministre du Plan, du Numérique et de l'Intérieur. Il était question d’échanger autour du recensement de la population d'ici 2023, année prévue pour l'organisation des prochaines élections générales.
"Ce 05 juillet, son excellence monsieur le Premier ministre a invité le ministère de l'Intérieur, le ministère du Numérique et le ministère du Plan pour échanger, pour la toute première fois depuis que nous sommes là, sur le processus du recensement ou de l'identification de la population congolaise parce que tout le monde le sait, d'ici 2023 ou en 2023, le pays devra organiser les élections nationales", a rapporté le ministre de l'Intérieur, Daniel Aselo, au sortir de la réunion.


Et de poursuivre : "... une commission venait d'être mise en place de manière à ce que, d'ici 10 jours, un cahier de charges soit soumis à son excellence monsieur le Premier ministre, donc, au gouvernement pour que le pays soit informé sur ce que nous devons faire d'ici là pour les élections".
Le 26 avril dernier, lors de l'investiture de son gouvernement au parlement, Sama Lukonde avait fait savoir que « le recensement et l’identification de la population sont des opérations normales et ordinaires d’un État. Ils visent simplement à connaître le nombre de celle-ci et à doter chaque citoyen d’une carte d’identité pour des fins de gestion administrative », avait-t-il dit, avant de souligner que l’organisation du prochain scrutin ne sera pas conditionnée à la réalisation complète desdites opérations."


"RDC: le recensement de la population, enjeu du respect du calendrier électoral - 06/07/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210706-rdc-le-recensement-de-la-population-enjeu-du-respect-du-calendrier-%C3%A9lectoral
Le gouvernement congolais veut organiser le recensement général de la population en prévision des prochaines élections de 2023. Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a réuni, lundi 5 juillet 2021 à Kinshasa, différents ministres pour relancer l’organisation du recensement. Le dernier recensement date de 1984. L’opposition voit dans l’organisation de cette couteuse opération une manœuvre pour retarder la tenue des scrutins.
Avec notre correspondant à KinshasaPascal Mulegwa

Tout le monde attend depuis plus de 37 ans de connaître le nombre exact d’habitants en République démocratique du Congo. Un flou démographique auquel le Premier ministre veut mettre fin.
Il a convié les ministres concernés avec un objectif précis, selon Daniel Aselo, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité. « Échanger pour la toute première fois depuis que nous sommes là sur le processus du recensement ou de l’identification de la population congolaise. Tout le monde le sait, d’ici 2023 le pays devra organiser les élections, c’est pour cette raison très principalement que son excellence monsieur le Premier ministre a bien voulu nous inviter pour qu’ensemble et de manière à nous permettre de voir ce que nous devons commencer à faire », explique Daniel Aselo.
Une commission interministérielle a été mise en place pour élaborer une feuille de route à soumettre au chef du gouvernement dans dix jours.

En attendant, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito aujourd’hui coordonnateur de la plateforme d’opposition Lamuka, est sceptique comme en 2015. « Ils veulent utiliser le recensement comme alibi pour faire le glissement. Nous sommes pour le recensement, mais la question est de savoir en combien de temps et avec quels moyens budgétaires. Il est impossible aujourd’hui en termes de temps et de moyens d’organiser le recensement en respectant les délais constitutionnels. La tentative pour le Premier ministre de vouloir préalablement organiser le recensement avant les élections, ça signifie une manœuvre pour frauder, faire un glissement. La résistance ne va pas permettre cela, le peuple moins encore », prévient Adolphe Muzito.
À plusieurs reprises, le processus a fait face aux querelles politiques et au sous-financement chronique dans le pays."


"RDC : Le recensement de la population reste l'une des priorités du gouvernement (Sama Lukonde) - 03/07/21
= https://7sur7.cd/2021/07/03/rdc-le-recensement-de-la-population-reste-lune-des-priorites-du-gouvernement-sama


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: Modeste Bahati préconise un recensement général avant les élections de 2023 - 03/07/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20210703-%C3%A0-la-une-modeste-bahati-pr%C3%A9conise-un-recensement-g%C3%A9n%C3%A9ral-avant-les-%C3%A9lections-de-2023

"RECENSEMENT ET IDENTIFICATION DE LA POPULATION : LE PREMIER MINISTRE MET EN PLACE UNE COMMISSION INTERMINISTÉRIELLE CHARGÉE DE RÉDIGER LA FEUILLE DE ROUTE DE CE PROCESSUS - juillet 5, 2021
= https://lebarometreonline.com/recensement-et-identification-de-la-population-le-premier-ministre-met-en-place-une-commission-interministerielle-chargee-de-rediger-la-feuille-de-route-de-ce-processus/

"Recensement de la population : Une Commission mise en place pour présenter au 1er ministre un cahier des charges d’ici 10 jours - juillet 5, 2021
= https://actu30.cd/2021/07/recensement-de-la-population-une-commission-mise-en-place-pour-presenter-au-1er-ministre-un-cahier-des-charges-dici-10-jours/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/07/05/le-gouvernement-met-sur-pied-une-commission-chargee-de-statuer-sur-la-problematique-du-recensement.html/88067/

"Primature : une réunion sur le processus de recensement et identification de la population -  5 Juillet 2021
= https://www.adiac-congo.com/content/primature-une-reunion-sur-le-processus-de-recensement-et-identification-de-la-population

"Préparatifs du recensement en RDC : un cahier des charges sera soumis à Sama Lukonde d'ici à 10 jours - 5 juillet 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/07/05/preparatifs-du-recensement-en-rdc-un-cahier-des-charges-sera-soumis-sama-lukonde-dici-10

"Recensement général de la population : Cette fois-ci ça va vite et c’est calme! - 6 juillet 2021
= http://alternance.cd/2021/07/05/recensement-general-de-la-population-cette-fois-ci-ca-va-vite-et-cest-calme/

"RDC : « vouloir provoquer un glissement par le recensement, c’est la forme la plus élevée de la sorcellerie » (Bitakwira) - 05.07.2021
= https://www.journaldekinshasa.com/rdc-vouloir-provoquer-un-glissement-par-le-recensement-cest-la-forme-la-plus-elevee-de-la-sorcellerie-bitakwira/


"Recensement en RDC: chronique d’un fiasco - 23/06/2019
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20190621-rdc-habitants-recensement-demographie-chronique-fiasco


"« Le recensement pour retarder les élections ne passera pas » (PPRD) - 07.07.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89768_le_recensement_pour_retarder_les_elections_ne_passera_pas_pprd.html


"Félix Tshisekedi confirme ses ambitions présidentielles pour 2023 - 30/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210630-f%C3%A9lix-tshisekedi-confirme-ses-ambitions-pr%C3%A9sidentielles-pour-2023

"Élections 2023: Démarrage de l’élaboration d’une feuille de route sur le recensement de la population - JUILLET 5, 2021
= https://depeche.cd/2021/07/05/elections-2023-demarrage-de-lelaboration-dune-feuille-de-route-sur-le-recensement-de-la-population/

"Élections 2023: une commission mise en place pour rédiger une feuille de route sur le recensement - 05/07/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/07/05/actualite/politique/elections-2023-une-commission-mise-en-place-pour-rediger-une-feuille


"83% des congolais désapprouvent le recensement général de la population avant les élections de 2023 ( Sondage) - 20 mars 2021
= http://alternance.cd/2021/03/20/83-des-congolais-desapprouvent-le-recensement-general-de-la-population-avant-les-elections-de-2023-sondage-les-points/

83% des congolais rejettent le  recensement général de la population avant les élections de 2023
Entre le recensement général de la population et les élections générales prévues en 2023, les congolais ont fait leur choix. Un peu plus de 8 habitants de la République Démocratique du Congo sur 10 désapprouvent l’idée d’organiser le recensement de la population avant les prochaines élections. C’est l’un des principaux enseignements à retenir de notre sondage spécial réalisé spécialement dans 30 principales villes du pays.


La question fait débat dans l’opinion publique depuis plusieurs jours. Pro et anti recensement défendent leurs positions dans les médias. Les uns disent qu’il faut conditionner la tenue des scrutins de 2023 par l’organisation d’un recensement général de la population. Les autres estiment qu’il faut commencer par les élections. Tous prétendent parler au nom du peuple. Sondage Les Points a donné la parole à ce peuple, le Souverain primaire au nom de qui et pour qui les décideurs politiques agissent.
Les points focaux de notre institution à travers le pays ont été mobilisés. Au regard de l’importance du sujet, plusieurs facteurs ont été pris en compte dans le choix de l’échantillon. En gros, ce sont de congolais âgés de 18 ans ou plus, issus de toutes les catégories sociales, habitant la ville de Kinshasa  et les chefs-lieux de provinces qui ont été soumis à un questionnaire méticuleusement conçu. Parmi les questions qui leur ont été posées, il y a notamment celles-ci : « Etes-vous pour ou contre l’organisation du recensement général de la population congolaise avant les élections de 2023 ? » ;  «s’il faut choisir une de ces deux opérations à organiser en priorité, laquelle choisiriez-vous ? »

C’est un sondage qui prouve  sans doute que quand la population congolaise dit non à quelque chose, c’est difficile de lui faire changer d’avis. Pour cause, en 2015, les congolais de tous âges et de toutes les couches sociales avaient affronté la police dans les rues de Kinshasa et de quelques villes à travers le pays pour dire non au projet de loi qui devait conditionner la tenue de l’élection présidentielle qui était initialement prévue en 2016 par l’organisation du recensement général de la population.
A tort ou à raison, ils maintiennent leur position six ans plus tard. A la majorité écrasante, la population s’oppose à l’idée du recensement général de la population avant 2023. Les 83% des congolais qui se disent opposés à ce projet qui semble faire du chemin dans certains états-majors politiques, y voient une manœuvre qui tendrait à retarder la tenue des scrutins prévus en 2023.

Les fonds font défaut

53% de ces « opposants » au recensement avertissent sur le danger de créer d’autres tensions et crises à travers le pays ; 18% évoquent le risque d’un recensement bâclé étant donné que selon eux, la RDC n’aurait pas la logistique nécessaire pour ce faire et, 29% redoutent le risque de trucage des résultats du recensement pour des fins électoralistes.
Là où tous parlent le même langage, c’est au niveau où ils affirment qu’il ne serait pas possible d’organiser le recensement général de la population et respecter l’échéance des élections de 2023.
En clair, les 83% des congolais qui préfèrent les élections à la place du recensement ne sont pas du tout opposés  à cette opération dont la dernière s’est tenue en RDC, alors Zaïre, en 1984. Ils soutiennent plutôt qu’elle soit repoussée au-delà de 2023. Parmi leurs arguments, on peut citer entre autres le budget exorbitant du recensement (350 millions USD selon l’Office National d’Identification de la Population, ONIP en sigle). Ils soulignent que non seulement ce budget mettra le gouvernement en difficulté pour réaliser son programme d’action mais aussi et surtout, aucune ligne budgétaire n’a été réservée au recensement général de la population dans la loi des Finances de l’exercice 2021. Et, même si on venait à l’inscrire dans la loi des finances de l’exercice 2022, ils voient mal comment Congo Kinshasa sera en mesure de mobiliser 350 millions USD et plusieurs autres centaines de millions de dollars pour les élections en une année et demie.

En contrario, une petite frange de la population,  représentant 10% de l’échantillon soutient l’organisation du recensement général de la population avant les élections de 2023. Leurs arguments : le recensement permettrait  de savoir qui est congolais et qui ne l’est pas pour savoir qui doit voter et qui ne doit pas voter ;  il permettrait  au futur gouvernement d’élaborer un programme d’action qui tient compte des indicateurs démographiques fiables.
Enfin, 7% de la population congolaise disent n’avoir pas de choix. Leur argument principal ?- Tant le  recensement général de la population que les élections ne pourront selon eux,  apporter des réponses aux difficultés chroniques de survie des congolais. A chacun son opinion.
LE RECENSEMENT ENFIN A LA PAGE, PEUT-IL SE FAIRE COMPLETEMENT SANS GENER LE CALENDRIER DES ECHEANCES DE 2023 ? Screenshot_20210320-1125452
Sondage Les Points


"Christian Mwando présente à Sama Lukonde la feuille de route des réformes gouvernementales - 06.07.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89750_christian_mwando_presente_a_sama_lukonde_la_feuille_de_route_des_reformes_gouvernementales.html


"Michel Kazadi: « L’identification, le recensement de la population et la justice constituent la pierre angulaire de l’Etat de droit » -  25 février 2021
= http://www.congoindependant.com/michel-kazadi-lidentification-le-recensement-de-la-population-et-la-justice-constituent-la-pierre-angulaire-de-letat-de-droit/

"RDC : pour les élections en 2023, il faut reformer ou réajuster la CENI ? - MAR 29, 2021
= https://acturdc.com/rdc-pour-les-elections-en-2023-il-faut-reformer-ou-reajuster-la-ceni/

"RDC: Recensement ou élection en 2023, l’équation à double inconnue pour Tshisekedi - 13 avril 2021
= https://congovirtuel.com/information/rdc-recensement-ou-election-en-2023-lequation-a-double-inconnue-pour-tshisekedi/

"Recensement général de la population de la RDC : fiction ou réalité ? (Par Dr Sébastien K. Lomba/Démographe) - 5 AVRIL 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/04/05/top/recensement-general-de-la-population-de-la-rdc-fiction-ou-realite-par-dr-sebastien-k-lomba-demographe/

= https://actualite.cd/index.php/2021/07/04/rdc-voici-les-reformes-electorales-les-plus-attendues-par-les-congolais

"Que faut-il pour organiser le recensement et tenir les élections dans le délai ? -  06/07/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/07/06/emissions/parole-aux-auditeurs/que-faut-il-pour-organiser-le-recensement-et-tenir-les



"Quelle est l'importance du recensement de la population congolaise ? - 12/03/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/03/12/emissions/okapi-service/quelle-est-limportance-du-recensement-de-la-population-congolaise
Le dénombrement de la population devient de plus en plus une question d’actualité à l’approche de 2023 considérée comme une année électorale en RDC. En effet, depuis le recensement populaire de 1984, les démographes se perdent en conjectures pour déterminer le nombre exact de la population congolaise. De nos jours, on suppose que la population congolaise s’élève à plus de quatre-vingts millions d’habitants. Face à ces estimations, le président de la République en exercice a promis d’engager le gouvernement à réaliser un recensement populaire afin de disposer des informations démographiques fiables. - Quelle est l’importance de cette opération ? 

Taty DILENGENDJU Mapuku discute de ce sujet avec le professeur Barthélemie Kalambayi Banza, démographe. Me Edmond Mbokolo Elima, avocat au Barreau de l'Equateur a aussi participé à cet entretien.

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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 4/2/2022, 1:03 pm

REVENONS AUX ÉLECTIONS DE 2023 ET A LA CENI ! AUJOURD4HUI C'EST LE PRÉSIDENT NOMME A LA CENI DENIS KADIMA QUI FAIT PART DE SES DOUTES QUANT AU RESPECT DES DÉLAIS PRÉVUS, BEAUCOUP DE CONTRAINTES SONT ENCORE SUR LA ROUTE...

C'est plutôt une bonne nouvelle que ce soit le Président de la Ceni lui-même qui alerte des obstacles sur le chemin des élections qu'il doit organiser. D'autres observateurs nationaux et étrangers avaient déjà prévenu de ses couacs quasi inévitables soit en raison du manque de consensus autour de ce bureau, soit en raison d'un déficit visible de volonté politique pour des élections transparentes et n'avaient pas été bien entendus. Kadima nous annonce aujourd'hui une série de contraintes auxquelles il est confronté : retard dans le financement des opérations électorales, volonté politique, production à temps des lois essentielles (réforme électorale), mutualisation des opérations d’identification et de recensement avec enrôlement des électeurs à faire sans lenteur, problèmes sécuritaires surtout dans la partie Est du pays, contraintes sanitaires avec la pandémie à Coronavirus-19, mobilisation des millions de personnes ainsi que difficultés logistiques pour le déploiement du matériels et agents.

Toutes ces contraintes ont-elles une chance d'être levées à temps ? Tout en livrant déjà son calendrier Kadima semble en douter. Qu'en déduire sinon que la balle est d'abord et toujours dans le camp du pouvoir, maître des horloges et des financements, veut-il vraiment des élections en décembre 2023 ? Entre-temps, les partenaires étrangers en tête les Usa continuent à faire pression pour que les délais soient respectés. Mais si aujourd'hui les écueils demeurent importants pour que les élections se tiennent selon le calendrier prévu, un glissement étant prévisible, au profit du pays ou de la classe politique ? Personnellement je ne nourris aucun fétichisme pour les dates quant à ce, pour moi les élections ne sont qu'une étape et doivent venir quand elles sont là, m'importe d'abord leur contenu !



"RDC : des inquiétudes sur la tenue des élections en 2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-des-inquietudes-sur-la-tenue-des-elections-en-2023/
Peu rassurant, le patron de la Commission électorale (CENI), Denis Kadima, a présenté le calendrier des prochaines élections, assorti d'une très longue liste de contraintes qui pourraient retarder la tenue de la présidentielle et des législatives en décembre 2023.

La Commission électorale a publié sa feuille de route pour l’organisation des prochains scrutins en République démocratique du Congo (RDC). Dans les 14 provinces où les gouverneurs ont été récemment destitués, les élections ont été fixées pour le 6 avril prochain. L’Ituri, sous état de siège, pour raisons d’insécurité, ne sera pas concernée par ce scrutin. Prévues initialement en février, les élections des gouverneurs ouvriront donc le bal d’un long cycle électoral qui devrait culminer en décembre 2023 avec l’élection présidentielle, couplée aux législatives, provinciales et communales. Mais les écueils sont légion.

« Une influence négative sur les délais[ »
Concernant les élections générales, le président de la CENI, Denis Kadima, a affirmé vouloir voir les élections se tenir dans les délais, c’est-à-dire en décembre 2023. Le chronogramme présenté par le patron de la centrale électorale a été élaboré dans ce sens. Entre juillet et septembre 2023, « il sera procédé à l’opération de réception et de traitement des candidatures ». Et entre septembre et décembre 2023, la CENI prévoit « des scrutins directs ». Jusqu’ici, tout va bien. Mais Denis Kadima a ensuite énuméré une longue liste de contraintes, qui, si elles ne sont pas levées, « pourraient avoir une influence négative sur les délais des opérations ». En d’autres termes, les élections risquent une nouvelle fois, comme en 2016, d’être reportées. Un « glissement » qui avait conduit à deux ans de chaos et de violence.

Financement, loi électorale, recensement...

Loin de rassurer, le patron de la CENI, a dressé les nombreuses embûches qui encombrent la route des élections congolaises. Le président de la CENI prévient : le manque de financement et le non-décaissement des fonds « pourraient influer sur les délais ». « Si la réforme électorale ne se fait pas à la session de mars 2022, cela aura une incidence sur le calendrier ». Le retour de l’organisation des élections à deux tours et la non-adoption de loi sur la répartition des sièges dans les temps pourraient également « décaler le scrutin ». Et Denis Kadima n’en a pas fini. Le recensement de la population et l’identification des électeurs « est de nature à retarder le processus électoral ». Pour y remédier et respecter le calendrier, le patron de la CENI plaide pour un changement « de méthodologies ».

Insécurité, Covid, faible capacité logistique

L’insécurité qui sévit, notamment à l’Est du pays est également en mesure de perturber la bonne tenue des élections, notamment lors du déploiement des agents électoraux, « du matériel et de la collecte des données ». Le contexte sanitaire inquiète aussi Denis Kadima. « La pandémie de Covid-19 affecte la nature du matériel à commander, les délais de livraison et le déploiement. La résurgence d’épidémies telles que le Choléra ou Ebola peuvent modifier les procédures opérationnelles » prévient le président de la centrale électorale. Enfin, « la faible capacité de la CENI en moyens logistiques, la rend dépendante de la disponibilité des différents partenaires » conclut Denis Kadima.

Préparer les esprits

Si le patron de la Commission électorale voulait se couvrir en cas de report de l’élection présidentielle de 2023, il ne s’y prendrait pas autrement. Le tableau noir des obstacles qui jalonnent le calendrier électoral laisse à penser que le pouvoir en place prépare les esprits à un possible glissement de la présidentielle et des législatives. Le président Félix Tshisekedi, qui souhaite se représenter à la magistrature suprême pourrait bien avoir une fin de mandat agitée. L’insécurité perdure à l’Est malgré l’état de siège, la corruption continue et le quotidien des Congolais ne s’améliore pas. Le chef de l’Etat aura sans doute des difficultés à présenter un bilan élogieux pour prétendre à un second mandat.

Drames en cascade

Trois événements récents sont venus rappeler aux Congolais que le pays est encore dans une triste situation. En moins de 48 heures, 54 personnes ont été tuées dans un camp de réfugiés en Ituri, 38 soldats congolais sont morts au Nord-Kivu et la chute d’un câble de haute-tension a fait 26 victimes sur un marché de Kinshasa. Une actualité qui rappelle l’impuissance de l’armée congolaise et l’incurie de l’Etat face à ses obligations les plus élémentaires. Sur les réseaux sociaux, le drame du marché de Matadi-Kibasa a particulièrement choqué les Congolais. Beaucoup dénonçaient les 500 SUV de luxe Palissade gracieusement offerts aux députés, alors qu’il n’y avait aucune ambulance pour venir secourir les victimes de l’électrocution de Kinshasa. Un constat bien cruel.
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/03/rdc-ceni-denis-kadima-releve-des-contraintes-susceptibles-dentraver-le-processus-electoral.html/103348/


"La Céni de RDC prévoit la prochaine présidentielle pour décembre 2023 -  04/02/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220204-la-c%C3%A9ni-de-rdc-pr%C3%A9voit-la-prochaine-pr%C3%A9sidentielle-pour-d%C3%A9cembre-2023
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a présenté jeudi 3 février la feuille de route des élections, et le processus est loin d'être avancé. Denis Kadima n’a pas manqué de rappeler que son équipe a repris le dossier avec 28 mois de retard. Il souhaite maintenant accélérer, mais cela nécessite la prise en compte de plusieurs contraintes pour que la nouvelle feuille de route soit respectée.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Il y a d’abord la question sécuritaire qui peut avoir un impact sur la collecte des données des électeurs, sur le déploiement du personnel technique et de la logistique électorale, a dit le président de la Céni.  
Sur le plan technique, Denis Kadima a alerté sur le risque d’organiser le recensement de la population en même temps que l’enrôlement des électeurs. Il a évoqué des problèmes éventuels de méthodologie et de coordination. Pour des raisons budgétaires, le gouvernement veut coupler les deux opérations. 
Le président de la Céni a aussi rappelé la nécessité de compléter le cadre juridique le plus rapidement possible. Il espère que les textes essentiels comme la nouvelle loi électorale seront examinés lors de la session parlementaire qui s’ouvre au mois de mars.

Et il faudra faire des choix : par exemple, revenir à deux tours de la présidentielle, dit-il, aura une incidence sur le calendrier et sur le budget des opérations. Même chose pour le vote des Congolais de l’étranger. 
Autre contrainte : l’incertitude sur le décaissement des fonds par le gouvernement et le respect des engagements des partenaires financiers internationaux. 
Cependant, en dépit de toutes ces questions, Denis Kadima s’est montré confiant et ambitieux. Sous sa houlette, la Céni, a t-il dit, veut se doter une nouvelle identité, une nouvelle vision et une nouvelle image de marque.

= https://actualite.cd/2022/02/03/rdc-la-ceni-devoile-sa-feuille-de-route-ce-jeudi
= https://actualite.cd/index.php/2021/12/06/rdc-la-ceni-se-dote-dune-feuille-de-route-pour-les-elections-de-2023
"RDC : voici les grandes dates des opérations électorales 2022-2024 - 3 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/03/rdc-voici-les-grandes-dates-des-operations-electorales-2022-2024

"RDC/CENI : Denis Kadima relève des contraintes susceptibles d’entraver le processus électoral - 3 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/03/rdc-ceni-denis-kadima-releve-des-contraintes-susceptibles-dentraver-le-processus-electoral.html/103348/
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a présenté, ce jeudi 03 février, sa feuille de route pour les prochaines échéances électorales prévues en 2023. Celle-ci prévoit entre-autres, l’organisation en Janvier 2022-Juillet 2023, des opérations de cartographie des sites opérationnels, identification et enrôlement des électeurs pour les élections directes du président de la République, députation nationale et provinciale et des conseillers des communes, secteurs et chefferies.
Profitant de l’occasion, le président de la centrale électorale, Denis Kadima, a révélé des contraintes d’ordre politique, administratif, sécuritaire, sanitaire, légales et financières qui pourraient empêcher à son équipe de tenir le délai constitutionnel quant à l’organisation des élections en 2023.


« Cette feuille de route ne peut se matérialiser que si un certain nombre de contraintes sont surmontées. Il s’agit des contraintes d’ordre politico-sécuritaire. Le deuxième groupe de contraintes, c’est les contraintes financières. Il y a des incertitudes au niveau du gouvernement. Il y a des contraintes d’ordre légal. Sur le plan technique, il y a aussi un certain nombre de contraintes », a dit Denis Kadima Kazadi.
Sur le plan financier, Dénis Kadima déplore le non-respect des engagements des institutions dans l’accompagnement de la CENI avant de rappeler que « tout retard à la préparation et l’organisation des scrutins porte préjudice à la convocation électorale ».
Aussi, Dénis Kadima pense que la non-reconnaissance de l’autonomie financière de la CENI et l’éventuel non-respect des engagements par les partenaires qui souscrivent au financement du processus entachent son indépendance et pourraient influencer sur les délais.

Dans un autre volet, le président de la CENI dénonce le manque de la volonté politique du président de la République, Parlement, le gouvernement, les Cours et Tribunaux, partis et regroupements politiques.
« Les intentions d’organiser les élections doivent être traduites par des actions concrètes », a argué Dénis Kadima.
S’agissant des contraintes légales, la CENI par son président pointe du doigt le Parlement qui, jusqu’à présent, n’a toujours pas amorcé le processus de la réforme de la loi électorale. A en croire ses dires, « si la réforme de la loi électorale ne se fait pas à la session de mars 2022, cela aura une incidence sur le calendrier général des opérations électorales ».

Contraintes sur le plan logistique, sécuritaire et sanitaire

Pour Denis Kadima, la faible capacité de la commission électorale nationale indépendante, en moyens logistiques de déploiement du matériel en volume et poids, la rend dépendante de la disponibilité et des interventions de différents partenaires. Il a également souligné le contexte sécuritaire préoccupant dans certaines zones du pays et le contexte sanitaire marqué par la pandémie de coronavirus ainsi que la résurgence des épidémies telles que Ebola, fièvre jaune etc.
Pour clore, le président de la CENI a accusé le gouvernement et le président de la République d’être responsables de la lenteur dans la mutualisation des opérations d’identification de la population, le recensement de la population et l’habitat ainsi que l’enrôlement des électeurs, qui est de nature à retarder le processus électoral déjà soumis aux contraintes de délai constitutionnel.
Lors de la présentation du projet de budget 2022 à l’assemblée nationale, le 15 novembre 2021, le premier ministre Sama Lukonde avait révélé qu’une réserve de 250 millions de dollars est destinée à l’exercice 2022 pour les tâches pre-électorales et 125 millions de dollars concernent le début des opérations de recensement et identifications de la population. Mais le seul bémol ce que jusqu’à ce jour, les fonds ne sont pas encore débloqués.

"La Tempête des Tropiques : " Publication de la «feuille de route» de la CENI : Denis Kadima face à 8 contraintes" - 04/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/04/actualite/revue-de-presse/la-tempete-des-tropiques-publication-de-la-feuille-de-route-de


"Denis Kadima : « si la réforme de la loi électorale ne se fait pas à la session de mars 2022, cela aura une incidence sur le calendrier général des opérations » - 3 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/03/denis-kadima-si-la-reforme-de-la-loi-electorale-ne-se-fait-pas-la-session-de-mars-2022
La Commission nationale électorale indépendante (CENI) a rendu public, ce jeudi 3 février, sa feuille de route pour les opérations électorales 2021-2027. Denis Kadima a évoqué certaines contraintes qui pourront entraver ce processus dont celles d’ordre légal avec notamment la réforme de la loi électorale.
Le président de la centrale électorale a alerté pour que ladite loi soit réformée et votée à la session parlementaire de mars 2022 pour respecter la feuille de route et le calendrier des échéances selon les délais constitutionnels.
« Le possible retard dans l'adoption des lois essentielles au processus électoral à la session de mars 2022 aura certainement une incidence sur la mise en œuvre des opérations électorales. Toujours dans la rubrique relative aux lois, l'incertitude sur les grandes options à lever dans le cadre des réformes électorales. Vous pouvez imaginer si par exemple on optait pour le deuxième tour des élections présidentielles ça aura sans doute une incidence sur la feuille de route, ça aura aussi une incidence sur le budget des opérations, il en est de même pour les scrutins directs et indirects notamment pour les gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs. Il y a aussi la prise en compte du vote des Congolais vivant à l'étranger, tout ça une fois décidé ça pourra avoir sans doute une incidence sur cette feuille de route et bien entendu sur le calendrier qui suivra. Le retard dans l'adoption de la loi portant sur la répartition des sièges par circonscription électorale conformément au calendrier des élections pourrait aussi nous affecter », a martelé Denis Kadima Kazadi.
Ce dernier a également énuméré d’autres contraintes.
« La CENI a fait une analyse des risques, une analyse faite sans complaisance et nous avons identifié un certain nombre des contraintes qui pourraient affecter négativement la mise en œuvre de cette feuille de route. Il s'agit d'abord des contraintes politico-sécuritaires, le retard de l'appui des institutions de l'État dans l'accompagnement de la CENI peut entraver le processus électoral en cours. Il y a aussi l'insécurité dans certaines zones du territoire national, ça peut avoir une incidence sérieuse sur les opérations électorales notamment le déploiement du personnel et matériel ainsi que la collecte des données », a-t-il poursuivi.
M. Kadima a fait aussi mention des contraintes financières notamment la non reconnaissance de l'autonomie financière de la CENI qui « entache son indépendance » et l'incertitude quant au décaissement des fonds par le gouvernement. Il a promis « dans l'avenir discuter avec les partenaires internationaux » parce que « d'éventuels non respect des engagements des partenaires qui souscrivent au financement du processus électoral pourrait avoir une influence négative sur le délai des opérations ».


"RDC : des élections en 2023, ce sera compliqué, prévient la Ceni - 4 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1307661/politique/rdc-des-elections-en-2023-ce-sera-complique-previent-la-ceni/
Présentant la feuille de route de la commission électorale qu’il dirige, Denis Kadima a énuméré une série de contraintes – sécuritaires, financières et politiques – qui pourraient ouvrir la voie à un glissement. Au grand dam de l’opposition.
C’était sa première prise de parole publique depuis son entrée en fonction, en octobre dernier. Jeudi 3 février, devant un parterre de journalistes et de diplomates, Denis Kadima, le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a présenté sa feuille de route pour la période 2021-2027. Il a affiché sa volonté de respecter les délais constitutionnels pour l’organisation des prochains scrutins, mais la liste des difficultés qu’il a énumérées n’est guère rassurante.

Retards et incertitudes
Ladite feuille de route prévoit plusieurs grandes séquences. Entre janvier 2022 et juillet 2023 auront lieu les opérations de cartographie des sites d’identification et d’enrôlement des électeurs. Ensuite, à partir de juillet 2023 et pendant un mois, la Ceni réceptionnera les candidatures pour les scrutins directs (la présidentielle et les législatives). Les élections en elles-mêmes seront organisées entre septembre 2023 et décembre 2023. Viendront ensuite les scrutins indirects (élections des sénateurs et des gouverneurs) puis, dans le jargon de la Ceni, les activités de pérennisation du processus électoral, entre mars 2024 et mars 2027.

Voilà pour la théorie. Mais tout cela s’annonce très compliqué, a aussitôt ajouté Denis Kadima. « Il faut noter que cette feuille de route ne peut se matérialiser que si un certain nombre de contraintes sont surmontées, a-t-il insisté, précisant que la Ceni [avait] fait un certain nombre d’analyses sans complaisance des risques qui pourraient affecter négativement la mise en œuvre de cette feuille de route ».
Les contraintes, a-t-il expliqué, sont d’abord politiques et sécuritaires. Et de citer « le retard de l’appui des institutions de l’État dans l’accompagnement de la Ceni » et « l’insécurité dans certaines zones du territoire national qui peut bloquer le déploiement du matériel, du personnel et les collectes de données ». Il a poursuivi en faisant état de fortes contraintes financières. « La non-reconnaissance de l’autonomie financière de la Ceni entache son indépendance. Il y a aussi l’incertitude quant au décaissement de fonds par le gouvernement. L’éventuel non-respect des engagements par les partenaires qui souscrivent pourrait avoir une incidence [sur le processus électoral]. »
Si on optait pour un deuxième tour à la présidentielle, cela aurait une incidence sur le budget des opérations
Et le fait que des voix s’élèvent dans l’opposition pour demander le retour à une présidentielle à deux tours pourrait aussi avoir un impact sur le chronogramme, prévient le président de la Ceni. « Il y a aussi des contraintes d’ordre légal et l’incertitude sur les grandes options politiques à lever dans le cadre des réformes électorales. Si on optait pour un deuxième tour à l’élection présidentielle, cela aurait une incidence même sur le budget des opérations. Même le vote ou non des Congolais de l’étranger, […] tout cela aura une incidence. »

Nouveau glissement ?
Autre difficulté que voit se profiler Denis Kadima : le fait que le gouvernement souhaite coupler un vaste recensement de la population au processus d’enrôlement des électeurs. « C’est de nature à retarder le processus électoral, déjà soumis aux contraintes constitutionnelles », prévient-il. Sans oublier les difficultés liées à l’épidémie de Covid-19, laquelle pourrait retarder les commandes et générer des contraintes logistiques.
Cela prépare [l’opinion] à l’impossibilité d’aller aux élections en décembre 2023
Autrement dit, les difficultés s’annoncent nombreuses et l’opposition a immédiatement réagi en disant voir dans cette sortie de Denis Kadima la preuve que le président Félix Tshisekedi n’avait pas l’intention d’organiser les élections dans les délais, et ce en dépit des engagements pris. « Cette feuille de route ouvre la voie non pas au glissement mais à l’incertitude, affirme un proche de l’opposant Martin Fayulu contacté par Jeune Afrique. Cela prépare [l’opinion] à l’impossibilité d’aller aux élections en décembre 2023, conformément à ce que prévoit la Constitution. »

« C’est un ballon d’essai lancé par Félix Tshisekedi et sa coalition, abonde une source proche de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Denis Kadima est dans son rôle, il fait ce pour quoi il a été imposé à la tête de la Ceni. Nous les avons à l’œil. » Les avis ne sont pas plus optimistes dans l’entourage de Moïse Katumbi, lequel n’exclut pas de se présenter en 2023. « Les contraintes citées n’en sont pas, s’agace un proche de l’ancien gouverneur du Katanga, officiellement allié au chef de l’État. Avec de la bonne foi, tous les obstacles peuvent être levés. Le problème, c’est que la volonté politique fait défaut. Félix Tshisekedi n’a pas de véritable bilan et désire uniquement conserver le pouvoir. »

"Denis Kadima alerte: « la lenteur dans la mutualisation des opérations d’enrôlement et du recensement peut avoir un impact sur le calendrier électoral » - 3 février 2022  
= https://actualite.cd/2022/02/03/denis-kadima-alerte-la-lenteur-dans-la-mutualisation-des-operations-denrolement-et-du


"2023 : Kadima officialise le glissement et le dialogue -  4 février 2022  
= https://ouragan.cd/2022/02/2023-kadima-officialise-le-glissement-et-le-dialogue/
Véritable aveu d’impuissance politique, donc de totale dépendance et d’incapacité opérationnelle manifeste de Denis Kadima pour assurer à la nation un cycle électoral réussi.
S’agit-il d’un acte de dédouanement psychologique vis-à-vis de nombreuses critiques ayant entouré le processus de sa désignation à la tête de la CENI ou tout simplement d’un moyen de pression sur le gouvernement afin de susciter un financement adéquat du cycle électoral ? .
Denis Kadima, produit de la tricherie comme dénoncent catholiques et protestants, et son équipe viennent de présenter au peuple congolais une feuille de route indicative qui n’a rien de sûr quant à sa mise en œuvre. A la manière de Corneille Nangaa au Dialogue de la Cité de l’Union africaine, toutes les prévisions du chronogramme des élections sont assorties de lourdes et délicates contraintes exécutionnelles. Impossible de croire à cet outil qui manque de tout : budget, finances, sécurité et consensus autour des priorités électorales de l’heure.

LE RECENSEMENT ENFIN A LA PAGE, PEUT-IL SE FAIRE COMPLETEMENT SANS GENER LE CALENDRIER DES ECHEANCES DE 2023 ? PSX_20220204_065324

Aucun calendrier, aucun budget présentés
Dans ces conditions, un expert électoral se demande pourquoi la CENI pouvait se donner tant de mal à publier avec fracas une simple feuille de route en insistant sur les contraintes infranchissables, des défis législatifs et des soucis sécuritaires à l’Est sans pour autant produire les outils qui actionnent la mise en œuvre desdites contraintes à savoir le calendrier global de tous les scrutins et un budget global des élections.
La @cenirdc a publié la feuille de route du processus électoral 2021-2027. Pour atteindre le délai constitutionnel, le Président @dkadimaofficiel a présenté les différentes contraintes en terme de défis pour atteindre notre objectif: la tenue des scrutins. pic.twitter.com/fFWz36icOx
— Ceni-RDC (@cenirdc) February 3, 2022
Luc Lutala Kyad’i, analyste politique et électoral y perçoit un grand malaise qui donne l’impression que la CENI avait encore tout son temps et n’etait pas du tout pressée. Au-delà de la visibilité organisée pour la cérémonie haute en couleur au siège de la centrale électorale, il y a lieu de souligner que le gouvernement n’a quasiment rien décaissé pour les élections ainsi programmées, y compris pour celles des gouverneurs projetées au mois d’avril prochain. Ce qui repose la question du pourquoi du forcing opéré par Mboso et Mbata dans la mise en place de la CENI alors que les moyens font toujours défaut. En pratique, Denis Kadima vient d’étaler les limites de son leadership dans la mobilisation des ressources financières et dans le pilotage du processus en ce sens qu’il donne l’impression de présenter à la nation un repas cru, faute d’ingrédients de cuisine. Rien n’a été dit au sujet du budget des élections dont les détails seraient tenus secrets par l’actuel bureau de la CENI alors qu’il s’agit d’une question nationale.

Tentative d’exclusion des provinces de l’Est
L’insécurité encore présente dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri notamment pourraient conduire à la mise entre parenthèses de ces entités et peut-être du Sud-Kivu et du Tanganyika aussi dans la programmation des prochains scrutins. Une raison insuffisante lorsqu’il est connu que la plupart des habitants ont déserté leurs villages pour se retrouver dans des centres urbains faciles à administrer électoralement. Procéder par pareille élimination des circonscriptions électorales les plus peuplées pourrait être interprété politiquement comme un moyen de sanctionner doublement une population déjà suffisamment meurtrie et qui ne compte que sur les élections pour se choisir des représentants dignes de confiance. Pour avoir agi de la sorte, Corneille Nangaa avait dû demander pardon au peuple Nande. Des excuses qui n’ont pas suffi à combler le tort causé aux nombreux électeurs du Grand-nord du Nord-Kivu.
En Ituri, le peuple développe les mêmes sentiments de désolation, de déception et de colère vis-à-vis des élus et des dirigeants politiques.
La @cenirdc a publié la feuille de route du processus électoral 2021-2027. Pour atteindre le délai constitutionnel, le Président @dkadimaofficiel a présenté les différentes contraintes en terme de défis pour atteindre notre objectif: la tenue des scrutins. pic.twitter.com/fFWz36icOx
— Ceni-RDC (@cenirdc) February 3, 2022

La feuille de route de Kadima prépare le glissement
Il ne suffit pas d’être magicien pour comprendre que la CENI vient de mettre les Congolais devant un fait accompli. Une feuille de route sans provision. Ce qui rappelle le calendrier global de l’Abbé Apollinaire Malumalu en 2014 qui fut littéralement contesté par la classe politique et même la société civile par crainte d’un glissement de calendrier. Kadima réédite l’exploit en soumettant à la nation un document non exécutoire et donc tout simplement symbolique. Plus déplorable, le manque de consultation autour de la feuille de route. Voilà pourquoi il y a lieu de saluer, un tout petit peu, la volonté affichée par le même Dénis Kadima de lancer la concertation avec les parties prenantes au processus électoral afin de mettre tout le monde d’accord sur cet outil de gestion des élections. À coup sûr, ce débat ouvrira la voie à un dialogue susceptible de rassurer avant la tenue des scrutins en 2023.


"Élections 2023 : « La CENI n’a toujours pas l’argent pour organiser les élections » (Denis Kadima) - 14 janvier 2022  
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/14/elections-2023-la-ceni-na-toujours-pas-largent-pour-organiser-les-elections-denis-kadima.html/102040/
Ça ne sent pas bon pour 2023. Alors que l’année électorale approche à grand pas, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), l’organe chargé d’organiser les élections en République Démocratique du Congo est toujours dans l’incertitude la plus certaine.
Outre les 7 mois de retard déjà accumulés dans la préparation de prochains scrutins prévus en 2023 tel que démontré par Jérôme Bonso, coordonnateur d’Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées (AETA), le président de cette institution d’appui à la démocratie a relevé lors de la présentation des 3 délégués de l’opposition à la centrale électorale après leur prestation de serment devant la Cour constitutionnelle que le gouvernement n’a jusqu’à présent disponibilisé aucun rond à la CENI.


« Il y a des problèmes de ressources. On ne peut pas organiser les élections sans ressources, sans argent. Nous avons pris des contacts avec les autorités gouvernementales et nous attendons qu’ils nous financent », a déclaré Denis Kadima qui se réjouit tout de même du fait que le bureau de la CENI affiche complet.
« Déjà, nous avons jeté les jalons pour avancer dans nos travaux. Nous avons eu un séminaire d’imprégnation durant lequel beaucoup de choses ont été faites notamment la feuille de route. Nous allons tenir un autre atelier sur la planification stratégique », a renchéri Dénis Kadima.
LE RECENSEMENT ENFIN A LA PAGE, PEUT-IL SE FAIRE COMPLETEMENT SANS GENER LE CALENDRIER DES ECHEANCES DE 2023 ? LrLIJpxU_normal
Stéphie MUKINZI
@StephieMUKINZI
#RDC #Élections2023 « Il y a des problèmes de ressources. On ne peut pas organiser les élections sans ressources, sans argent. Nous avons pris des contacts avec les autorités gouvernementales et nous attendons qu'ils nous financent » (@dkadimaofficiel) président de la @cenirdc.
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11:53 AM · 14 janv. 2022
Dans la même ordre d’idées, il faut rappeler que Jérôme Bonso président de la Ligue nationale pour les élections Libres et Transparentes (LINELIT) et coordonnateur de la plateforme d’Agir pour les élections Transparentes et Apaisées (AETA) avait expliqué que « les opérations devraient être déjà planifiées, à partir d’avril 2021 pour que la date du 24 janvier 2024, date de prestation de serment, le nouveau président élu puisse le faire ».
Cet expert en matière électorale avait ajouté que « la réforme de la législation électorale devrait, du point de vue planification, faire 80 jours. Cela devrait commencer avant 2021 et rien n’a été fait ».
« La deuxième grande opération, c’est la révision du fichier électoral, qui devrait prendre 400 jours, soit de juillet 2021 à août 2022. Nous avons encore un problème d’identification et d’enrôlement des électeurs », a-t-il renchéri.
Pour lui, « la CENI devrait déjà commencer à faire les opérations pré-électorales. Or jusqu’à aujourd’hui, la CENI n’a pas encore de moyens financiers et matériels pour le faire ».

Le doute plane sur la tenue des scrutins dans le délai

Au-delà des problématiques liées à la CENI, il se pose aussi des questions concernant les opérations de recensement et d’identification de la population ainsi que l’enrôlement des électeurs. A en croire le ministre du plan cité par la RFI, les trois opérations vont se dérouler cette année. Le seul bémol c’est que ces opérations qui doivent, sauf imprévu commencer à proprement parler au mois de juillet, devraient durer entre 10 et 18 mois, selon les premières estimations.

Les fonds toujours pas décaissés

Lors de la présentation du projet de budget 2022 à l’assemblée nationale, le 15 novembre 2021, le premier ministre Sama Lukonde avait révélé qu’une réserve de 250 millions de dollars est destinée à l’exercice 2022 pour les tâches pre-électorales et 125 millions de dollars concernent le début des opérations de recensement et identifications de la population. Mais jusqu’à ce jour, les fonds ne sont pas encore débloqués laissant planer les incertitudes.



"Elections 2023: Les Etats-Unis veulent aider Denis Kadima à relever le défi - 29 janvier 2022
= https://lequotidien.cd/elections-2023-les-etats-unis-veulent-aider-denis-kadima-a-relever-le-defi/
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a devisé vendredi 28 janvier 2022 avec Dana Banks, directrice principale pour l’Afrique du Conseil national de sécurité des États-Unis d’Amérique, qu’accompagnait le chef de mission diplomatique américaine à Kinshasa, Mike Hammer.
Cet entretien, intervenant une semaine après la validation de la feuille de route de la Ceni, s’est focalisé sur le processus électoral en cours en République démocratique du Congo en prévision des élections de 2023.


« Nous sommes venus discuter essentiellement du processus électoral qui constitue le prélude aux élections de 2023 et la manière dont les États-Unis pourront contribuer à leur réussite au point de vue besoins et assistance. Car, nous sommes déterminés à contribuer à ce qu’elles soient crédibles, transparentes et accessibles à tous », a souligné l’hôte du numéro de la Centrale électorale.
De façon continue et avec persévérance, le président de la Ceni s’applique à mettre tous les atouts du côté de la Centrale électorale en vue de combler les attentes.
Dana Banks est dans la suite de Daleep Singh, conseiller adjoint à la sécurité nationale des USA, dont la visite se situe dans le cadre de l’engagement de l’administration Joe Biden à travailler en partenariat avec les pays africains en vue de faire face aux défis mondiaux et faire progresser des intérêts communs dans des domaines requérant une coopération élargie.

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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 5/4/2022, 10:43 pm

CETTE FOIS SERA-T-ELLE LA BONNE ? LE GOUVERNEMENT NOUS PROMET POUR BIENTÔT UNE CARTE D’IDENTITÉ ET D’ÉLECTEUR POUR CHAQUE CONGOLAIS, BIEN AVANT LES PROCHAINES ÉCHÉANCES ÉLECTORALES...

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"RDC-Élection 2023 : tout congolais aura sa carte d'électeur et d’identité avant le début des opérations électorales (Sama Lukonde) - 04/04/2022
= https://lemag.cd/actualite/2022/04/04/rdc-election-2023-tout-congolais-aura-sa-carte-delecteur-et-didentite-avant-le
Le gouvernement promet que tous les citoyens congolais auront leurs cartes d'électeur et d’identité pour les élections qui se dérouleront en 2023, a rapporté Patrick Muyaya porte-parole du gouvernement dans son compte-rendu du 47e Conseil des ministres du vendredi 1er avril 2022.
Le chef de l’État Félix Tshisekedi Tshilombo a présidé le conseil des ministres en présentiel à la cité de l’Union africaine où la question des élections a été traitée.


Au cours de cette rencontre, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a fait une mise au point concernant l’état d’avancement du processus de mutualisation des opérations de l’identification, recensement ainsi que de l’enrôlement de la population.
D'après la déclaration du premier ministre rapportée par M. Muyaya, “c’est conformément à la nouvelle feuille de route adoptée que le gouvernement a assuré que toutes ces opérations se termineront avant le début des opérations électorales proprement dites. Chaque citoyen disposera bel et bien de sa carte d’identité ainsi que de sa carte électorale”.
Pour l'accélération de ce processus, Sama Lukonde a fait savoir qu’en date du 28 mars et à la suite des décrets, il avait réuni les différents responsables de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), de l’Office Nationale de l’identification de la population (ONIP), et de l’Institut National des Statistiques (INS) pour le démarrage effectif des cartographies électorales.


"Le gouvernement congolais promet une carte d’identité et une carte électorale à chaque congolais avant le début des opérations électorales pour les échéances de 2023 - 03/04/2022
= https://infocongo.net/2022/04/03/rdc-le-gouvernement-promet-une-carte-didentite-et-une-carte-electorale-pour-tous-avant-le-debut-des-operations-electorales/
"RDC : Chaque Congolais aura sa carte d'identité et électorale avant les scrutins de 2023 (Gouvernement) -02/04/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/04/02/rdc-chaque-congolais-aura-sa-carte-didentite-et-electorale-avant-les-scrutins-de-2023



"RDC: le gouvernement annonce pour bientôt le démarrage effectif des opérations communes de cartographie électorale en vue de se doter d’un fichier général de la population utilisable par la CENI, ONIP et INS - 3 avril 2022
= https://www.congoindependant.com/rdc-le-gouvernement-annonce-pour-bientot-le-demarrage-effectif-des-operations-communes-de-cartographie-electorale-en-vue-de-se-doter-dun-fichier-general-de-la-population-utilisable-par-la-c/
Les travaux de la mutualisation des opérations d’identification de la population, de recensement de la population et de l’habitat ainsi que l’enrôlement des électeurs seront incessamment lancés. Ces opérations, a annoncé le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde lors de la 47ème réunion du conseil des ministres, vont déboucher à la constitution d’un fichier de la population utilisable par les trois structures concernées dans le respect des attributions de chacune.
« Il (Ndrl: le premier ministre) a informé les membres du conseil que pour accélérer le processus de mutualisation des opérations d’identification, de recensement et d’enrôlement de la population après la signature des différents décrets, il a réuni le 28 mars dernier toutes les parties prenantes notamment la commission électorale nationale indépendante, l’office Nationale de l’identification de la population et l’institut national de statistique pour le démarrage effectif des opérations communes de cartographie électorale lesquelles déboucheront sur un fichier général de la population utilisable par toutes les trois structures dans le respect des attributions et de l’indépendance de ces institutions ou structures », dit le compte rendu de la réunion tenue ce vendredi 1er avril 2022 en présentiel à la Cité de l’Union Africaine.

Conformément à la nouvelle feuille de route adoptée, poursuit la source précitée, le gouvernement rassure que toutes ces opérations se termineront avant le début des opérations électorales proprement dites et chaque citoyen disposera bel et bien de sa carte d’identité ainsi que de sa carte électorale.
Le gouvernement avait, lors de la 39e réunion du conseil des ministres, adopté trois projets de décrets après leur présentation par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Daniel Aselo. Le premier portait sur l’organisation de la mutualisation des activités opérationnelles dans le cadre de l’identification et de l’enrôlement des électeurs, de l’identification de la population et du recensement général de la population et de l’habitat. Le second projet de Décret a concerné la création d’une carte d’identité nationale en République Démocratique du Congo. Il institue un document administratif numérisé à partir des données biométriques, produit et délivré par l’office national de l’identification de la population (ONIP) à tout congolais vivant sur le territoire national ou à l’étranger. La délivrance de cette carte aura l’avantage de certifier et fixer l’identité congolaise de son titulaire, affirmait le gouvernement. Le troisième et dernier projet de Décret a concerné la création d’un fichier général de la population en RDC.

Cet acte réglementaire à prendre par le premier ministre vise à doter le pays d’un système rationnel et intégré de gestion de la population afin d’améliorer la qualité des services publics et de renforcer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.
Lors de la présentation de sa feuille de route, le président de la commission électorale nationale indépendante Denis Kadima Kazadi avait évoqué la question de mutualisation parmi les contraintes à prendre en compte. Denis Kadima avait insisté sur une bonne méthodologie entre l’enrôlement des électeurs, le recensement et l’identification de la population.


"RDC : vers la création d’une carte d’identité nationale pour les Congolais -  07 fév 2022
= https://deskeco.com/2022/02/07/rdc-vers-la-creation-dune-carte-didentite-nationale-pour-les-congolais

"Enrôlement des électeurs et/ou recensement de la population:  « Il est hors de question que la mutualisation soit remise en question par qui que ce soit » (Nicolas Kazadi) - 16 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/16/enrolement-des-electeurs-etou-recensement-de-la-population-il-est-hors-de-question-que

"Carte d’identité nationale: Daniel Aselo annonce pour bientôt le début des opérations d’identification de la population - 16 septembre 2021
= https://cas-info.ca/2021/09/carte-didentite-nationale-daniel-aselo-annonce-pour-bientot-le-debut-des-operations/


"RDC : les congolais auront les cartes d'identité au plus tard en mai 2023 (ONIP) - 16 septembre 2021
= https://actualite.cd/2021/09/16/rdc-les-congolais-auront-les-cartes-didentite-au-plus-tard-en-mai-2023-onip


"RDC : l'ONIP compte délivrer des pièces d'identité aux congolais dès mai 2023 - 2021-09-17
= https://sunriserdc.com/postview.php?Cat=2&Article=625


"Recensement de la population : le gouvernement s’y met déjà - 18 Septembre 2021
= https://www.adiac-congo.com/content/recensement-de-la-population-le-gouvernement-sy-met-deja-130623

"Recensement et identification de la population en RDC : le Conseil des ministres clarifie le rôle de la CENI, de l’ONIP et de l’INS - 18/09:2021
= https://deskeco.com/2021/09/18/recensement-et-identification-de-la-population-en-rdc-le-conseil-des-ministres-clarifie-le-role-de

"Recensement de la population : Entre spéculations et manipulation, voici la vérité - 22 mars 2021
= http://alternance.cd/2021/03/22/recensement-de-la-population-entre-speculations-et-manipulation-voici-la-verite/

"Face aux élus, Sama a rappellé la nécessité de procéder au recensement de la population - 26 avril 2021  
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/26/face-aux-elus-sama-a-rappelle-la-necessite-de-proceder-au-recensement-de-la-population.html/82340/


" Michel Kazadi: « L’identification, le recensement de la population et la justice constituent la pierre angulaire de l’État de droit » - 25 février 2021
= https://www.congoindependant.com/michel-kazadi-lidentification-le-recensement-de-la-population-et-la-justice-constituent-la-pierre-angulaire-de-letat-de-droit/


"En RDC, des ONG mettent en garde contre la préparation d’élections pour 2023 « bâclées et chaotiques » - 18 mars 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/18/en-rdc-des-ong-mettent-en-garde-contre-la-preparation-d-elections-pour-2023-baclees-et-chaotiques_6118082_3212.html
Soixante-deux organisations congolaises et étrangères alertent sur le retard que prend l’organisation tandis que la Commission électorale dénonce un manque de moyens.


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