UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
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UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
Une ville morte violente (4morts et des blessés) à Goma pour protester contre l'insécurité croissante et la présence des policiers rwandais ! Bahati en mission officielle en Ouganda pour inaugurer un simple abattoir ! Katumbi à Kisangani pour lancer son parti ! Sesanga s'offre une nouvelle visibilité ! La Police tue un citoyen et la caravane d'un ministre subit des tirs ! Une jeune Compatriote est victime d'une attaque armée dans sa voiture ! Etc, etc... Qu'en dire ?
Par ailleurs, il a salué les efforts des responsables de l’Ambassade de la RDC en Ouganda, dirigée par Jean-Pierre Massala, notamment les responsables de l’Ambassade de l’Ouganda en RDC, dirigée par James Mbahimba ainsi que le secteur privé en Ouganda.
RDC, principal partenaire
Dans une série de tweets, le Gouvernement Ougandais affirme que « la République démocratique du Congo reste le principal partenaire commercial de l’Ouganda, avec un volume d’exportations de 578 900 000 USD enregistré en 2019, contre 491 420 000 USD (quatre cent quatre-vingt-onze millions, quatre cent vingt mille USD seulement) en 2018 ».
Le Zhong Wu Beef Imports and Exports Company est « le projet phare avec les équipements nécessaires fournis et soutenus » par les ministères du gouvernement de Yoweri Museveni en particulier le ministère de l’Agriculture, des Animaux et de la Pêche, l’Autorité ougandaise des investissements et tous les organismes de réglementation.
« L’abattoir est le premier du genre dans la partie ouest de l’Ouganda dans ce que l’on appelle communément le couloir des bovins. Ceci a été délibérément et intentionnellement créé par Yoweri Museveni pour améliorer la chaîne de valeur sur le marché de la transformation du bœuf bovin en Ouganda. L’entreprise a mis en place un abattoir (usine de transformation de la viande) à la pointe de la technologie avec une usine de production et un stockage entièrement automatisés avec une capacité de traitement d’animaux quotidienne de 400 prêts à l’exportation », précise Kampala.
= https://acturdc.com/rdc-modeste-bahati-en-mission-officielle-en-ouganda/
= https://liberteactu.com/index.php/2021/12/20/rd-congo-ouganda-tete-a-tete-modeste-bahati-et-yoweri-museveni-prevu-a-kampala/
"RDC : Katumbi dans le piège de l'Union sacrée
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-katumbi-dans-le-piege-de-lunion-sacree/
Partir ou rester dans l'Union sacrée de Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi devrait clarifier sa position à Kisangani ce lundi.
Moïse lors de son entretien avec Alain Foka sur RFI et France24 en décembre 2020 :copyright: Youtube
Quelle stratégie politique pour Moïse Katumbi deux ans avant les élections de 2023 ? Probable candidat à la prochaine présidentielle, l’ancien gouverneur du Katanga lancera officiellement sa jeune formation politique, Ensemble pour la République, lundi 20 décembre lors d’un grand rassemblement à Kisangani. La parole de l’homme d’affaires est particulièrement attendue, notamment sur son positionnement au sein de l’Union sacrée, la plateforme du président Félix Tshisekedi. Depuis plusieurs mois, les relations sont des plus tendus entre Ensemble et la mouvance présidentielle. Et les partisans de Moïse Katumbi attendent une clarification qui se fait attendre.
CENI, une ligne rouge franchie
Au coeur de la discorde entre Katumbi et Tshisekedi, il y a la désignation du bureau de la Commission électorale (CENI) et de son président, Denis Kadima, accusé d’être trop proche de l’actuel chef de l’Etat. « Une ligne rouge », selon Moïse Katumbi, que Félix Tshisekedi a franchi allègrement en passant en force et sans le consensus de l’ensemble des confessions religieuses, chargées de désignation un candidat. Comme Martin Fayulu ou Jean-Pierre Bemba (à des degrés différents) Moïse Katumbi avait accusé le prochain processus électoral d’être « non-transparent » et de vouloir placer à la tête de la CENI un président susceptible faire réélire Félix Tshisekedi.
Des consultations en suspens
La CENI n’est pas le seul point de tension. Cet été, les partisans de Moïse Katumbi avaient déjà été échaudés par le projet de loi de Noël Tshiani qui souhaitait que les prochains candidats à la présidentielle soient Congolais de père et de mère. Un dispositif qui visait clairement à écarter Moïse Katumbi de la course à la magistrature suprême, puisque son père est grec d’origine. Les partisans de l’ancien gouverneur accusaient Félix Tshisekedi d’être derrière cette tentative d’élimination politique de leur champion. Ces deux épisodes ont considérablement refroidi les membres d’Ensemble, et certains ont commencé à remettre en cause la participation du mouvement katumbiste dans l’Union sacrée. Au bord de la rupture depuis plusieurs mois, Moïse Katumbi avait décidé de consulter les membres du parti et ses alliés. Début novembre, la décision devait être imminente, mais depuis… c’est silence radio.
Risque d’implosion
Pour expliquer cet atermoiement, il faut mettre en balance les risques à quitter l’Union sacrée, ou à y rester. Divorcer de la plateforme présidentielle devrait satisfaire une bonne partie des militants d’Ensemble qui dénonce la volonté du président de s’octroyer les pleins pouvoirs pour s’accrocher à son fauteuil, « comme Kabila », nous confie un membre du parti. Le risque se situe surtout au niveau des cadres et des élus. Ensemble et ses alliés possèdent 70 députés et 5 ministres, dont la majorité d’entre eux ne sont pas prêts à lâcher l’Union sacrée… et leurs portefeuilles. Créer un schisme au sein des cadres et faire imploser le parti, est une option délicate alors que celui-ci vient tout juste de voir le jour.
L’Union sacrée, « uneerreur »
Le problème, c’est que rester au sein de l’Union sacrée est une décision tout aussi inconfortable. Moïse Katumbi devra ainsi partager le bilan de l’action gouvernementale, alors qu’il a la volonté de se présenter contre Félix Tshisekedi en 2023. Un grand écart qu’il sera difficile à justifier avant le scrutin. En fait, Moïse Katumbi semble s’être fait piégé après son entrée dans l’Union sacrée. L’ancien gouverneur du Katanga pensait pouvoir peser dans la composition de la future Commission électorale et s’assurer ainsi des élections crédibles et transparentes, avant de quitter l’Union sacrée à l’approche du scrutin. Moïse Katumbi pensait qu’il valait mieux être à l’intérieur du système qu’à l’extérieur. « C’était une erreur, nous confie un membre du parti, puisque Tshisekedi a fait ce qu’il a voulu à la Commission électorale, et a pu afficher l’arrivée d’Ensemble dans l’Union sacrée comme une belle prise de guerre ».
Opération clarification
Il faut maintenant que Moïse Katumbi affiche clairement sa position. Partir ou rester… et pour quelle stratégie ? « Il faut sortir par le haut de l’Union sacrée, explique un membre du parti qui plaide pour le divorce. Il y aura un coût politique élevé, mais nous avons encore tout le temps pour nous organiser avant 2023. » Ceux qui veulent rester au sein de l’Union sacrée estiment qu’ils peuvent encore influer au sein de la plateforme politique et des institutions. En interne, on cherche surtout une troisième voie, qui permettrait de marquer ses distances avec le bilan très contesté de Félix Tshisekedi, mais sans rupture violente. Un numéro d’équilibrisme entre Fayulu et Tshisekedi qu’il sera pourtant difficile de tenir devant ses militants à Kisangani.
"Moïse Katumbi à Kisangani : « Je viens chez moi, j’ai choisi cette ville parce qu’elle a beaucoup souffert » - 20 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/20/moise-katumbi-a-kisangani-je-viens-chez-moi-jai-choisi-cette-ville-parce-quelle-a-beaucoup-souffert.html/100204/
"RDC : Moïse Katumbi à Kisangani pour implanter Ensemble pour la République - 20/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/20/actualite/politique/rdc-moise-katumbi-kisangani-pour-implanter-ensemble-pour-la
"A Kisangani, un air de pré-campagne pour Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga - 21 décembre 2021
= https://www.voaafrique.com/a/mo%C3%AFse-katumbi-ancien-gouverneur-du-katanga-lance-son-parti-politique/6363056.html
= https://afrique.lalibre.be/66786/rdc-katumbi-a-kisangani-un-avant-gout-de-la-campagne-presidentielle-de-2023/
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/21/potentiel-candidat-a-l-election-presidentielle-de-2023-en-rdc-moise-katumbi-lance-son-parti_6106885_3212.html
= https://www.jeuneafrique.com/1283292/politique/rdc-ni-allie-ni-opposant-moise-katumbi-a-du-mal-a-choisir-son-camp/
"RAM : Delly Sesanga compare le Congo à un magicien - 20.12.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97902_ram_delly_sesanga_compare_le_congo_a_un_magicien.html
Des mots durs, de fois extrêmes qui décrivent malheureusement la vraie image de la RDC.
A cause de la taxe RAM, Delly Sesanga compare le Congo à un magicien. Celui-ci avant de donner de l’argent à quelqu’un qui sollicite ses services, le lui en demande d’abord.
Curieusement, le président de l’Envol présente cette image de la RDC sous le règne de Tshisekedi fils qui, a-t-il regretté, sort d’une famille politique qui vante à tout moment, « le peuple d’abord ».
« Ce pays est devenu comme un magicien. Vous lui demandez de faire ses pratiques afin que vous ayez beaucoup d’argent, mais le magicien lui commence par te demander de l’argent et pourtant si tu es venu chez lui, c’est parce que tu en as besoin. Vas-tu accepter cela? « .
Le député Sesanga remet même en cause la sincérité et le combat de ceux qui sont aux commandes aujourd’hui car il conçoit mal que les mêmes personnes ne veulent plus jamais engager un débat autour de la taxe RAM.
« Ils nous ont dit ici qu’ils se battent pour le peuple d’abord, mais comment expliquer qu’ils prennent l’argent de RAM. Si nous demandons d’en parler, ils ne veulent pas mais cet argent va où ? », s’est-il inquièté.
Delly Sesanga prend le peuple à témoin et dit clairement à Félix Tshisekedi que ses applaudisseurs sont en train de le mentir et le dérouter du droit chemin. Pire encore, rappelle-t-il, aujourd’hui avant d’organiser une manifestation politique, il faut être de l’Union sacrée. Une régression démocratique.
« Nous devons nous mettre ensemble, suivez ce qu’on vous dit. Nous allons continuer le combat de Thérèse Kapangala et de Rossy Mukendi jusqu’aux élections de 2023 ».
L’élu de Luiza demande à la population de récupérer son pouvoir en 2023. En clair, Sesanga appelle les Congolais à retirer la confiance à Tshisekedi qui a, selon lui, montré ses limites dans sa gestion.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97900_sesanga_a_ngobila_au_lieu_d_interdire_des_manifestations_rends_kinshasa_propre.html
"Delly Sesanga alerte: « les enjeux des agendas dans les pays de la sous-région nous entraîneront un jour sûrement là ou les congolais ont toujours refusé d'arriver » - 17 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/17/delly-sesanga-alerte-les-enjeux-des-agendas-dans-les-pays-de-la-sous-region-nous
= https://actualite.cd/2021/12/03/tension-entre-mboso-et-sesanga-delinquant-voyoules-noms-doiseaux-ont-vole
"Kinshasa : Sesanga dénonce une « dictature à outrance » visant à empêcher les élus à défendre la population - 19 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/19/kinshasa-sesanga-denonce-une-dictature-a-outrance-visant-a-empecher-les-elus-a-defendre-la-population.html/100129/
"Meurtre d’Olivier Mpunga : Deux responsables des services spéciaux de la PNC déjà aux arrêts -
20 décembre 2021
Deux hauts responsables des services spéciaux de la police nationale congolaise à savoir, le colonel Mopepe, chef de département des opérations à la Direction générale des renseignements et services spéciaux (DGRSP) et le capitaine Morgan ont été arrêtés dans l’affaire meurtre du jeune Olivier Mpunga âgé de 32 ans, rapportent les sources policières.
D’après ces sources, ces deux hauts responsables de la DGRSP ont déjà été transférés à l’auditorat militaire où ils doivent être auditionnés.
Ces nouvelles arrestations interviennent après que le vice-ministre de la Justice Amato Bayubasire Mirindi ait annoncé dimanche 19 décembre, quatre (4) autres interpellations toujours dans cette affaire qui a suscité un tollé général depuis 48 heures.
Parmi ses arrestations renseigne Amato Bayubasire, « il y a celles de l’officier de police judiciaire qui a auditionné la victime (Olivier Mpunga), le chef de poste du lieu, le propriétaire du véhicule qui a probablement filmé et diffusé ces images et le receleur qui a acheté le véhicule querellé ».
"Bavures policières, pas toujours la même acception… - 21/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/bavures-policieres-pas-toujours-la-meme-acception/
Comment ne pas verser des larmes à la suite de tant de pertes en vies humaines dont un bébé. A Kinshasa et à Goma. Comment ne pas être de cœur avec les proches des victimes. Comment ne pas saluer, pour le cas du regretté Mpunga, la célérité avec laquelle la Justice militaire a pris l’affaire en charge. Comment in fine ne pas noter l’implication du Gouvernement, via son porte-parole, qui ne ménage aucun effort pour communiquer sur tous les aspects que charrie la succession de séquences estampillées « bavures policières « .
Bavure ? Dérapage ? C’est a priori le cas à Kinshasa avec notamment, le « supplice Mpunga« , l’incident de Mbudi et à Goma hier à l’occasion de la ville-morte. Le problème, c’est cette lecture à géométrie très variable du comportement inapproprié et inacceptable de certains policiers.[...]"
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/20/meurtres-dolivier-mpunga-deux-responsables-des-services-speciaux-de-la-pnc-deja-aux-arrets.html/100198/
"Mort du jeune Olivier Mpunga en RDC: à la barre, l'un des policiers assume - 21/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211221-mort-du-jeune-olivier-mpunga-en-rdc-%C3%A0-la-barre-l-un-des-policiers-assume
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211219-rdc-la-mort-du-jeune-olivier-mpunga-dans-les-locaux-du-renseignement-suscite-l-indignation
= https://actualite.cd/2021/12/19/affaire-olivier-mpunga-retrouve-mort-dans-les-installations-de-la-police-ce-crime-ne
"Victime d’une bavure policière, le ministre Gisaro n’a pas été touché physiquement - 19/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/20/actualite/societe/victime-dune-bavure-policiere-le-ministre-gisaro-na-pas-ete-touche
Le ministre d'Etat, ministre des Infrastructures et Travaux publics Alexis Gisaro, victime d’une bavure policière, se porte bien et n'a pas été touché physiquement. La précision a été donnée ce dimanche 19 décembre par le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya :
« Je viens d’échanger avec mon collègue Alexis Gisaro. Il se porte bien et n’a pas été physiquement touché. Une équipe d’intervention de la police est arrivée sur place. La situation est suivie de très près ».
M. Muyaya donnait cette précision à la suite de l’alerte lancée ce dimanche par l’équipe de communication du ministre Gisaro :
« En pleine descente sur terrain, des policiers bien armés ont tiré sur le ministre d'État en charge des ITP, Alexis Gisaro et toute son équipe. Le ministre est introuvable et il y a des blessés ».
Le même service a rassuré le public avec un autre tweet : « le ministre d'État Alexis Gisaro est bien portant et est sécurisé par ses gardes sur le même lieu du drame ».
Le policier, auteur de cette bavure est aux arrêts.
« Le commissaire Pesika, responsable du Groupe mobile d’intervention-Ouest GEMI détaché à la sécurité de la concession CPA-IMMOTEX, responsable des tirs durant le passage du ministre Gisaro a été appréhendé ce soir par la police. Il répondra de ses actes devant la justice », a indiqué le ministre Patrick Muyaya.
Alors qu’il inspectait les travaux dans la ville de Kinshasa, en compagnie des députés nationaux de la capitale, des policiers bien armés ont tiré sur le cortège du ministre Alexis Gisaro et son équipe au quartier Mbudi dans la commune de Mont-Ngafula.
= https://actualite.cd/2021/12/20/kinshasa-deux-blesses-lors-des-tirs-contre-la-delegation-du-ministre-gisaro-police
= https://actualite.cd/2021/12/19/kinshasa-le-policier-la-base-des-tirs-contre-la-delegation-du-ministre-alexis-gisaro-aux
"La garde du corps de Denise Nyakeru Tshisekedi tire sur une dame en plein centre ville de Kinshasa
= https://acturdc.com/rdc-la-garde-du-corps-de-denise-nyakeru-tshisekedi-tire-sur-une-dame-en-plein-centre-ville-de-kinshasa/
"RDC: Ferdinand Kambere du PPRD transféré à Makala ce matin - 21 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/21/rdc-ferdinand-kambere-du-pprd-transfere-a-makala-ce-matin.html/100231/
"RDC: "Ville morte" à Goma, 4 morts dans une manifestation contre la criminalité • FRANCE 24 -20 déc. 2021
"BAHATI LUKWEBO EN OUGANDA POUR INAUGURER UN ABATTOIR - 21 déc. 2021
"KISANGANI Tombé avec le Meeting, KATUMBI tout feu tout flamme !!! -21 déc.2021"
"Qui de Denise Nyakeru ou Antoinette Sassou a donner l'ordre de tirer sur Claudia Wangata ? - 20 déc. 2021
"LE MINISTRE DE L'ITP ALEXIS GISARO VIENT D'ETRE VICTIME DES TIRS A BALLES REELLES DE LA POLICE - 19 déc. 2021
"KINSHASA: SUIVEZ LE PROCES EN DIRECT (LIWA YA OLIVIER MPUNGA) - 20 déc. 2021"
[/quote]
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Une ville morte violente (4morts et des blessés) à Goma pour protester contre l'insécurité croissante et la présence des policiers rwandais ! Bahati en mission officielle en Ouganda pour inaugurer un simple abattoir ! Katumbi à Kisangani pour lancer son parti ! Sesanga s'offre une nouvelle visibilité ! La Police tue un citoyen et la caravane d'un ministre subit des tirs ! Une jeune Compatriote est victime d'une attaque armée dans sa voiture ! Etc, etc... Qu'en dire ?
Le président de la chambre haute du Parlement congolais a, lors de la mise en service de l’installation, salué l’engagement du chef de l’État de la République d’Ouganda en ce qui concerne l’amélioration du commerce bilatéral entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda. Modeste Bahati Lukwebo a affirmé la volonté de la RDC d’explorer de manière « significative » ces opportunités.
"RDC: plusieurs décès dans des violences à Goma lors de la journée ville morte - 20/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211220-rdc-au-moins-trois-d%C3%A9c%C3%A8s-dans-des-violences-%C3%A0-goma-lors-de-la-journ%C3%A9e-ville-morte
Des soldats congolais déployés à Goma, en RDC, avril 2021. (Image d'illustration) :copyright: REUTERS - OLIVIA ACLAND
Des organisations de la société civile, et des mouvement citoyens ont appelé à une journée ville morte, ce lundi 20 décembre 2021. Ils protestaient contre l’insécurité, et s'opposer à une éventuelle future présence de la police rwandaise pour lutter contre le terrorisme dans la région. Des violences ont eu lieu lors des manifestations et des morts sont à déplorer.
Avec notre correspondant à Bukavu, William Basimike
Le calme est revenu lundi en début de soirée après une journée mouvementée et des violences dans la partie nord de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu. La journée ville morte s'est transformée en manifestations qui ont donné lieu à des violences et l'heure est au bilan et à l'établissement des responsabilités.
Dans un briefing à Kinshasa hier soir, le porte-parole de la police a donné un bilan, encore provisoire : quatre personnes tuées dont un commissaire de police, dix-sept blessés parmi lesquels cinq policiers et douze civils. Trois fusils AK47 des forces de l'ordre ont été emportés. Le commissaire supérieur principal Pierrot Mwanamputu ajoute que onze personnes interpellées seront déférées devant la justice.
De son côté, le mouvement citoyen Lucha confirme également la mort de quatre personnes : un policier et un maçon dans le quartier Majengo, un motard et un bébé atteint par balles sur le dos de sa mère à Ndosho, et une dizaine des blessés dont la mère de l’enfant tué.
Pneus brûlés, routes barricadées...
On peut voir dans les quartiers populaires entre Majengo, Vision 20-20 et Buhene des stigmates des rassemblements : pneus brûlés, routes barricadées... La police s’était déployée dans cette zone pour dégager les passages. Les forces de l'ordre ont par ailleurs fait appel à l’armée congolaise qui tente de maîtriser les manifestants, indiquent des témoins.
Les organisateurs de la journée ville morte rejettent la responsabilité des violences sur les forces de l'ordre. Ils estiment que si la situation a dégénéré, c’est à cause de la brutalité policière.
De son côté, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Sylvain Ekenge, s’est, lui, étonné de constater que la ville morte a été transformée en manifestations pourtant interdites pendant l’état de siège. Il estime qu’il s’agit là d’une violation intentionnelle de la loi.
Le centre-ville est, lui, resté calme, mais les activités ont été fortement paralysées malgré l’appel ce dimanche du maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kabeya Makossa François. L'officiel a exhorté la population à vaquer librement à ses occupations en cette période de préparatifs des festivités de fin d’année.
Le maire a aussi réaffirmé qu’il n’y avait aucune présence de policiers rwandais dans sa ville.Une attitude que nous condamnons
Carbone Beni, Membre de la coordination nationale du mouvement Filimbi
Protestations contre les violences au quotidien
Les organisations demandent que soient évalués sans complaisance les effets de l'état de siège en vigueur depuis le mois de mai dans la province du Nord-Kivu. Elles protestent contre la persistance des meurtres, des cambriolages et des kidnappings au quotidien.
"Ville morte à Goma : Boutiques et magasins fermés, pas d’écoles, faible circulation - 20décembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/20/ville-morte-a-goma-boutiques-et-magasins-fermes-pas-decoles-faible-circulation.html/100169/
= https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/journal-de-l-afrique/20211220-rdc-ville-morte-%C3%A0-goma-4-morts-dans-une-manifestation-contre-la-criminalit%C3%A9
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211220-rdc-des-organisations-de-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-appellent-%C3%A0-une-journ%C3%A9e-ville-morte-%C3%A0-goma
= https://actualite.cd/2021/12/20/ville-morte-et-manifestation-goma-contre-la-criminalite-un-policier-tue
= https://fr.sputniknews.com/20211221/ville-morte-a-goma-4-morts-et-12-blesses-dans-une-manifestation-contre-la-criminalite-1054008331.html
"Ouganda : Bahati Lukwebo inaugure un abattoir à Kampala - 21 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/21/ouganda-bahati-lukwebo-inaugure-un-abattoir-a-kampala.html/100242/
Le président du Sénat de la République démocratique du Congo, Modeste Bahati Lukwebo, a effectué une visite officielle au parc industriel de Nshaara où il a mandaté la Zhong Wu Beef Abattoir Imports & Exports Company dans le cadre de la zone de développement économique sino-ougandais. Cela a eu lieu ce mardi 21 décembre 2021 dans la matinée.
RDC : Le Président du Sénat en mission officielle en Ouganda pour assister à l’inauguration d’un abattoir
Selon un document intitulé « ordre de mission collectif » et signé par le sénateur Eddy Mundela Kanku, le Président du Sénat Congolais, Modeste Bahati Lukwebo est en mission de 5 jours à Kampala, en Ouganda. Motif, « visite officielle en vue de prendre part à la cérémonie de l’inauguration d’un abattoir ». Le speaker … Lire la suite de RDC : Le Président du Sénat en mission officielle en Ouganda pour assister à l’inauguration d’un abattoir
Politico.cd
Par ailleurs, il a salué les efforts des responsables de l’Ambassade de la RDC en Ouganda, dirigée par Jean-Pierre Massala, notamment les responsables de l’Ambassade de l’Ouganda en RDC, dirigée par James Mbahimba ainsi que le secteur privé en Ouganda.
RDC, principal partenaire
Dans une série de tweets, le Gouvernement Ougandais affirme que « la République démocratique du Congo reste le principal partenaire commercial de l’Ouganda, avec un volume d’exportations de 578 900 000 USD enregistré en 2019, contre 491 420 000 USD (quatre cent quatre-vingt-onze millions, quatre cent vingt mille USD seulement) en 2018 ».
Le Zhong Wu Beef Imports and Exports Company est « le projet phare avec les équipements nécessaires fournis et soutenus » par les ministères du gouvernement de Yoweri Museveni en particulier le ministère de l’Agriculture, des Animaux et de la Pêche, l’Autorité ougandaise des investissements et tous les organismes de réglementation.
« L’abattoir est le premier du genre dans la partie ouest de l’Ouganda dans ce que l’on appelle communément le couloir des bovins. Ceci a été délibérément et intentionnellement créé par Yoweri Museveni pour améliorer la chaîne de valeur sur le marché de la transformation du bœuf bovin en Ouganda. L’entreprise a mis en place un abattoir (usine de transformation de la viande) à la pointe de la technologie avec une usine de production et un stockage entièrement automatisés avec une capacité de traitement d’animaux quotidienne de 400 prêts à l’exportation », précise Kampala.
= https://acturdc.com/rdc-modeste-bahati-en-mission-officielle-en-ouganda/
= https://liberteactu.com/index.php/2021/12/20/rd-congo-ouganda-tete-a-tete-modeste-bahati-et-yoweri-museveni-prevu-a-kampala/
"RDC : Katumbi dans le piège de l'Union sacrée
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-katumbi-dans-le-piege-de-lunion-sacree/
Partir ou rester dans l'Union sacrée de Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi devrait clarifier sa position à Kisangani ce lundi.
Moïse lors de son entretien avec Alain Foka sur RFI et France24 en décembre 2020 :copyright: Youtube
Quelle stratégie politique pour Moïse Katumbi deux ans avant les élections de 2023 ? Probable candidat à la prochaine présidentielle, l’ancien gouverneur du Katanga lancera officiellement sa jeune formation politique, Ensemble pour la République, lundi 20 décembre lors d’un grand rassemblement à Kisangani. La parole de l’homme d’affaires est particulièrement attendue, notamment sur son positionnement au sein de l’Union sacrée, la plateforme du président Félix Tshisekedi. Depuis plusieurs mois, les relations sont des plus tendus entre Ensemble et la mouvance présidentielle. Et les partisans de Moïse Katumbi attendent une clarification qui se fait attendre.
CENI, une ligne rouge franchie
Au coeur de la discorde entre Katumbi et Tshisekedi, il y a la désignation du bureau de la Commission électorale (CENI) et de son président, Denis Kadima, accusé d’être trop proche de l’actuel chef de l’Etat. « Une ligne rouge », selon Moïse Katumbi, que Félix Tshisekedi a franchi allègrement en passant en force et sans le consensus de l’ensemble des confessions religieuses, chargées de désignation un candidat. Comme Martin Fayulu ou Jean-Pierre Bemba (à des degrés différents) Moïse Katumbi avait accusé le prochain processus électoral d’être « non-transparent » et de vouloir placer à la tête de la CENI un président susceptible faire réélire Félix Tshisekedi.
Des consultations en suspens
La CENI n’est pas le seul point de tension. Cet été, les partisans de Moïse Katumbi avaient déjà été échaudés par le projet de loi de Noël Tshiani qui souhaitait que les prochains candidats à la présidentielle soient Congolais de père et de mère. Un dispositif qui visait clairement à écarter Moïse Katumbi de la course à la magistrature suprême, puisque son père est grec d’origine. Les partisans de l’ancien gouverneur accusaient Félix Tshisekedi d’être derrière cette tentative d’élimination politique de leur champion. Ces deux épisodes ont considérablement refroidi les membres d’Ensemble, et certains ont commencé à remettre en cause la participation du mouvement katumbiste dans l’Union sacrée. Au bord de la rupture depuis plusieurs mois, Moïse Katumbi avait décidé de consulter les membres du parti et ses alliés. Début novembre, la décision devait être imminente, mais depuis… c’est silence radio.
Risque d’implosion
Pour expliquer cet atermoiement, il faut mettre en balance les risques à quitter l’Union sacrée, ou à y rester. Divorcer de la plateforme présidentielle devrait satisfaire une bonne partie des militants d’Ensemble qui dénonce la volonté du président de s’octroyer les pleins pouvoirs pour s’accrocher à son fauteuil, « comme Kabila », nous confie un membre du parti. Le risque se situe surtout au niveau des cadres et des élus. Ensemble et ses alliés possèdent 70 députés et 5 ministres, dont la majorité d’entre eux ne sont pas prêts à lâcher l’Union sacrée… et leurs portefeuilles. Créer un schisme au sein des cadres et faire imploser le parti, est une option délicate alors que celui-ci vient tout juste de voir le jour.
L’Union sacrée, « uneerreur »
Le problème, c’est que rester au sein de l’Union sacrée est une décision tout aussi inconfortable. Moïse Katumbi devra ainsi partager le bilan de l’action gouvernementale, alors qu’il a la volonté de se présenter contre Félix Tshisekedi en 2023. Un grand écart qu’il sera difficile à justifier avant le scrutin. En fait, Moïse Katumbi semble s’être fait piégé après son entrée dans l’Union sacrée. L’ancien gouverneur du Katanga pensait pouvoir peser dans la composition de la future Commission électorale et s’assurer ainsi des élections crédibles et transparentes, avant de quitter l’Union sacrée à l’approche du scrutin. Moïse Katumbi pensait qu’il valait mieux être à l’intérieur du système qu’à l’extérieur. « C’était une erreur, nous confie un membre du parti, puisque Tshisekedi a fait ce qu’il a voulu à la Commission électorale, et a pu afficher l’arrivée d’Ensemble dans l’Union sacrée comme une belle prise de guerre ».
Opération clarification
Il faut maintenant que Moïse Katumbi affiche clairement sa position. Partir ou rester… et pour quelle stratégie ? « Il faut sortir par le haut de l’Union sacrée, explique un membre du parti qui plaide pour le divorce. Il y aura un coût politique élevé, mais nous avons encore tout le temps pour nous organiser avant 2023. » Ceux qui veulent rester au sein de l’Union sacrée estiment qu’ils peuvent encore influer au sein de la plateforme politique et des institutions. En interne, on cherche surtout une troisième voie, qui permettrait de marquer ses distances avec le bilan très contesté de Félix Tshisekedi, mais sans rupture violente. Un numéro d’équilibrisme entre Fayulu et Tshisekedi qu’il sera pourtant difficile de tenir devant ses militants à Kisangani.
"Moïse Katumbi à Kisangani : « Je viens chez moi, j’ai choisi cette ville parce qu’elle a beaucoup souffert » - 20 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/20/moise-katumbi-a-kisangani-je-viens-chez-moi-jai-choisi-cette-ville-parce-quelle-a-beaucoup-souffert.html/100204/
"RDC : Moïse Katumbi à Kisangani pour implanter Ensemble pour la République - 20/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/20/actualite/politique/rdc-moise-katumbi-kisangani-pour-implanter-ensemble-pour-la
"A Kisangani, un air de pré-campagne pour Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga - 21 décembre 2021
= https://www.voaafrique.com/a/mo%C3%AFse-katumbi-ancien-gouverneur-du-katanga-lance-son-parti-politique/6363056.html
= https://afrique.lalibre.be/66786/rdc-katumbi-a-kisangani-un-avant-gout-de-la-campagne-presidentielle-de-2023/
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/21/potentiel-candidat-a-l-election-presidentielle-de-2023-en-rdc-moise-katumbi-lance-son-parti_6106885_3212.html
= https://www.jeuneafrique.com/1283292/politique/rdc-ni-allie-ni-opposant-moise-katumbi-a-du-mal-a-choisir-son-camp/
"RAM : Delly Sesanga compare le Congo à un magicien - 20.12.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97902_ram_delly_sesanga_compare_le_congo_a_un_magicien.html
Des mots durs, de fois extrêmes qui décrivent malheureusement la vraie image de la RDC.
A cause de la taxe RAM, Delly Sesanga compare le Congo à un magicien. Celui-ci avant de donner de l’argent à quelqu’un qui sollicite ses services, le lui en demande d’abord.
Curieusement, le président de l’Envol présente cette image de la RDC sous le règne de Tshisekedi fils qui, a-t-il regretté, sort d’une famille politique qui vante à tout moment, « le peuple d’abord ».
« Ce pays est devenu comme un magicien. Vous lui demandez de faire ses pratiques afin que vous ayez beaucoup d’argent, mais le magicien lui commence par te demander de l’argent et pourtant si tu es venu chez lui, c’est parce que tu en as besoin. Vas-tu accepter cela? « .
Le député Sesanga remet même en cause la sincérité et le combat de ceux qui sont aux commandes aujourd’hui car il conçoit mal que les mêmes personnes ne veulent plus jamais engager un débat autour de la taxe RAM.
« Ils nous ont dit ici qu’ils se battent pour le peuple d’abord, mais comment expliquer qu’ils prennent l’argent de RAM. Si nous demandons d’en parler, ils ne veulent pas mais cet argent va où ? », s’est-il inquièté.
Delly Sesanga prend le peuple à témoin et dit clairement à Félix Tshisekedi que ses applaudisseurs sont en train de le mentir et le dérouter du droit chemin. Pire encore, rappelle-t-il, aujourd’hui avant d’organiser une manifestation politique, il faut être de l’Union sacrée. Une régression démocratique.
« Nous devons nous mettre ensemble, suivez ce qu’on vous dit. Nous allons continuer le combat de Thérèse Kapangala et de Rossy Mukendi jusqu’aux élections de 2023 ».
L’élu de Luiza demande à la population de récupérer son pouvoir en 2023. En clair, Sesanga appelle les Congolais à retirer la confiance à Tshisekedi qui a, selon lui, montré ses limites dans sa gestion.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97900_sesanga_a_ngobila_au_lieu_d_interdire_des_manifestations_rends_kinshasa_propre.html
"Delly Sesanga alerte: « les enjeux des agendas dans les pays de la sous-région nous entraîneront un jour sûrement là ou les congolais ont toujours refusé d'arriver » - 17 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/17/delly-sesanga-alerte-les-enjeux-des-agendas-dans-les-pays-de-la-sous-region-nous
= https://actualite.cd/2021/12/03/tension-entre-mboso-et-sesanga-delinquant-voyoules-noms-doiseaux-ont-vole
"Kinshasa : Sesanga dénonce une « dictature à outrance » visant à empêcher les élus à défendre la population - 19 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/19/kinshasa-sesanga-denonce-une-dictature-a-outrance-visant-a-empecher-les-elus-a-defendre-la-population.html/100129/
"Meurtre d’Olivier Mpunga : Deux responsables des services spéciaux de la PNC déjà aux arrêts -
20 décembre 2021
Deux hauts responsables des services spéciaux de la police nationale congolaise à savoir, le colonel Mopepe, chef de département des opérations à la Direction générale des renseignements et services spéciaux (DGRSP) et le capitaine Morgan ont été arrêtés dans l’affaire meurtre du jeune Olivier Mpunga âgé de 32 ans, rapportent les sources policières.
D’après ces sources, ces deux hauts responsables de la DGRSP ont déjà été transférés à l’auditorat militaire où ils doivent être auditionnés.
Ces nouvelles arrestations interviennent après que le vice-ministre de la Justice Amato Bayubasire Mirindi ait annoncé dimanche 19 décembre, quatre (4) autres interpellations toujours dans cette affaire qui a suscité un tollé général depuis 48 heures.
Parmi ses arrestations renseigne Amato Bayubasire, « il y a celles de l’officier de police judiciaire qui a auditionné la victime (Olivier Mpunga), le chef de poste du lieu, le propriétaire du véhicule qui a probablement filmé et diffusé ces images et le receleur qui a acheté le véhicule querellé ».
"Bavures policières, pas toujours la même acception… - 21/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/bavures-policieres-pas-toujours-la-meme-acception/
Comment ne pas verser des larmes à la suite de tant de pertes en vies humaines dont un bébé. A Kinshasa et à Goma. Comment ne pas être de cœur avec les proches des victimes. Comment ne pas saluer, pour le cas du regretté Mpunga, la célérité avec laquelle la Justice militaire a pris l’affaire en charge. Comment in fine ne pas noter l’implication du Gouvernement, via son porte-parole, qui ne ménage aucun effort pour communiquer sur tous les aspects que charrie la succession de séquences estampillées « bavures policières « .
Bavure ? Dérapage ? C’est a priori le cas à Kinshasa avec notamment, le « supplice Mpunga« , l’incident de Mbudi et à Goma hier à l’occasion de la ville-morte. Le problème, c’est cette lecture à géométrie très variable du comportement inapproprié et inacceptable de certains policiers.[...]"
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/20/meurtres-dolivier-mpunga-deux-responsables-des-services-speciaux-de-la-pnc-deja-aux-arrets.html/100198/
"Mort du jeune Olivier Mpunga en RDC: à la barre, l'un des policiers assume - 21/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211221-mort-du-jeune-olivier-mpunga-en-rdc-%C3%A0-la-barre-l-un-des-policiers-assume
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211219-rdc-la-mort-du-jeune-olivier-mpunga-dans-les-locaux-du-renseignement-suscite-l-indignation
= https://actualite.cd/2021/12/19/affaire-olivier-mpunga-retrouve-mort-dans-les-installations-de-la-police-ce-crime-ne
"Victime d’une bavure policière, le ministre Gisaro n’a pas été touché physiquement - 19/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/20/actualite/societe/victime-dune-bavure-policiere-le-ministre-gisaro-na-pas-ete-touche
Le ministre d'Etat, ministre des Infrastructures et Travaux publics Alexis Gisaro, victime d’une bavure policière, se porte bien et n'a pas été touché physiquement. La précision a été donnée ce dimanche 19 décembre par le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya :
« Je viens d’échanger avec mon collègue Alexis Gisaro. Il se porte bien et n’a pas été physiquement touché. Une équipe d’intervention de la police est arrivée sur place. La situation est suivie de très près ».
M. Muyaya donnait cette précision à la suite de l’alerte lancée ce dimanche par l’équipe de communication du ministre Gisaro :
« En pleine descente sur terrain, des policiers bien armés ont tiré sur le ministre d'État en charge des ITP, Alexis Gisaro et toute son équipe. Le ministre est introuvable et il y a des blessés ».
Le même service a rassuré le public avec un autre tweet : « le ministre d'État Alexis Gisaro est bien portant et est sécurisé par ses gardes sur le même lieu du drame ».
Le policier, auteur de cette bavure est aux arrêts.
« Le commissaire Pesika, responsable du Groupe mobile d’intervention-Ouest GEMI détaché à la sécurité de la concession CPA-IMMOTEX, responsable des tirs durant le passage du ministre Gisaro a été appréhendé ce soir par la police. Il répondra de ses actes devant la justice », a indiqué le ministre Patrick Muyaya.
Alors qu’il inspectait les travaux dans la ville de Kinshasa, en compagnie des députés nationaux de la capitale, des policiers bien armés ont tiré sur le cortège du ministre Alexis Gisaro et son équipe au quartier Mbudi dans la commune de Mont-Ngafula.
= https://actualite.cd/2021/12/20/kinshasa-deux-blesses-lors-des-tirs-contre-la-delegation-du-ministre-gisaro-police
= https://actualite.cd/2021/12/19/kinshasa-le-policier-la-base-des-tirs-contre-la-delegation-du-ministre-alexis-gisaro-aux
"La garde du corps de Denise Nyakeru Tshisekedi tire sur une dame en plein centre ville de Kinshasa
= https://acturdc.com/rdc-la-garde-du-corps-de-denise-nyakeru-tshisekedi-tire-sur-une-dame-en-plein-centre-ville-de-kinshasa/
"RDC: Ferdinand Kambere du PPRD transféré à Makala ce matin - 21 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/21/rdc-ferdinand-kambere-du-pprd-transfere-a-makala-ce-matin.html/100231/
"RDC: "Ville morte" à Goma, 4 morts dans une manifestation contre la criminalité • FRANCE 24 -20 déc. 2021
"BAHATI LUKWEBO EN OUGANDA POUR INAUGURER UN ABATTOIR - 21 déc. 2021
"KISANGANI Tombé avec le Meeting, KATUMBI tout feu tout flamme !!! -21 déc.2021"
"Qui de Denise Nyakeru ou Antoinette Sassou a donner l'ordre de tirer sur Claudia Wangata ? - 20 déc. 2021
"LE MINISTRE DE L'ITP ALEXIS GISARO VIENT D'ETRE VICTIME DES TIRS A BALLES REELLES DE LA POLICE - 19 déc. 2021
"KINSHASA: SUIVEZ LE PROCES EN DIRECT (LIWA YA OLIVIER MPUNGA) - 20 déc. 2021"
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
F
M.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
M.
"RDC : un policier tué lors de la manifestation "Ville morte" à Goma contre la criminalité - 20/12/2021
= https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-un-policier-tue-lors-de-la-manifestation-ville-morte-a-goma-contre-la-criminalite?id=10901537
Au moins un policier a été tué par balle lundi matin à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) lors d'échauffourées avec des manifestants appelés à une journée "ville morte" pour protester contre la criminalité. Ils demandent notamment que soient "évalués sans complaisance" les effets de l'état de siège en vigueur depuis début mai dans la province du Nord-Kivu et celle voisine de l'Ituri. La police a tiré à balles réelles et fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule. Dans les affrontements, dans le nord de la ville, un policier a été tué
Décrétée par Kinshasa pour tenter de mettre fin aux violences des groupes armés qui écument l'est du pays depuis un quart de siècle, cette mesure avait été saluée au départ par certains habitants de Goma, qui avaient noté une baisse des délits de droit commun. Mais plusieurs incidents violents ont eu lieu ces dernières semaines, notamment la mort d'un cambiste 14 décembre et un braquage le 16 décembre, qui a fait deux morts et plusieurs blessés.
Tensions avec le Rwanda voisin
Les manifestants disent enfin "s'opposer catégoriquement à l'entrée de la police rwandaise dans la ville de Goma", comme a pu le laisser croire un mémorandum d'entente signé en début de semaine dernière à Kigali par les polices du Rwanda et de RDC pour une meilleure coopération transfrontalière afin de lutter contre divers trafics.
Il n'est pas question que des policiers rwandais viennent faire du maintien de l'ordre à Goma, "c'est du mensonge sur toute la ligne", a assuré samedi à Kinshasa le commissaire général de la police nationale congolaise, le général Dieudonné Amuli Bahigwa.
= https://afrique.lalibre.be/66769/ville-morte-et-manifestation-a-goma-rdc-contre-la-criminalite-un-policier-tue/
"Echauffourées de Goma : le caucus des députés du Nord-Kivu chez Mboso - 21-12-2021
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2888
"Un parfum de sondage sur Goma -22/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/un-parfum-de-sondage-sur-goma/
"RDC : L’armée promet traduire en justice les organisateurs de la ville morte de Goma - 21 décembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/21/rdc-larmee-promet-traduire-en-justice-les-organisateurs-de-la-ville-morte-de-goma.html/100250/
"RDC - Rwanda
https://amp.dw.com/fr/rdc-rwanda-police-op%C3%A9rations-conjointes-paix-s%C3%A9curit%C3%A9-manifestations/a-60200989
"Bahati à Kampala pour s’enquérir de l’expérience agricole ougandaise - 21/12/2021
= https://www.diaspordc.com/bahati-a-kampala-pour-senquerir-de-lexperience-agricole-ougandaise/
Le président de la chambre haute du Parlement, Modeste Bahati Lukwebo, est en mission officielle de cinq jours à Kampala en Ouganda, depuis dimanche dernier, en vue de prendre part à la cérémonie de l’inauguration de l’abattoir chinois Zhong Wu Beef abattoir, situé dans la ferme agricole, dans le district de Mbarara, en Ouganda, une façon pour le speaker du Sénat congolais de s’enquérir de l’expérience agricole ougandaise.
Le programme de l’auteur de la proposition de loi modifiant et complétant la loi portant sur les principes fondamentaux relatifs à l’agriculture au Sénat en République démocratique du Congo, prévoit une visite au parc agroindustriel de Nshaara, où il prendra part à la cérémonie officielle de l’ouverture de l’usine Zhang Wu Beef, à Mbarara.
Selon les sources ougandaises jointes par l’ACP, cette visite s’inscrit de manière générale, dans le cadre du renforcement des relations bilatérales cordiales entre les deux pays.
Modeste Bahati Lukwebo, très déterminé à rendre attrayant le secteur agricole congolais, à travers sa proposition de loi, rencontrera à State House, à Entebbe, le Chef de l’Etat Yoweri Museveni pour » discuter des moyens de renforcer et de consolider les relations bilatérales dans l’intérêt mutuel de l’Ouganda et de la République démocratique du Congo (RDC) » en général et dans le secteur agricole en particulier.
Une opportunité pour lui d’enrichir sa proposition de loi en matière agricole, de manière à assainir davantage ce secteur.
Le clou de cette mission, d’après le ministère ougandais des Affaires Etrangères, se trouve être l’entretien qu’effectuera le président du Sénat avec son homologue Jacob Oulanyah, Président du Parlement de la République d’Ouganda.
L’Ouganda et la RDC entretiennent des relations bilatérales qui reflètent une histoire de liens politiques, économiques et socioculturels étroits et d’intérêts mutuels communs. Ces intérêts sont poursuivis dans le cadre de la Commission Permanente Mixte (CPM) qui est le cadre de la coopération bilatérale, créée en 1986.
Notons qu’à son arrivée dimanche à Kampala, le président du Sénat de la RDC a été reçu par une délégation de responsables gouvernementaux de deux pays conduite par Harriet Ntabazi, la ministre d’Etat ougandaise chargée du Commerce, de l’Industrie et des Coopératives, le Pr Ephraim Kamuntu, conseiller spécial de la Présidence, James Mbahimba le sortant ougandais Ambassadeur en RDC, Jean Pierre Massala, l’ambassadeur par intérim de la RDC en Ouganda, Dr Edith Namutebi conseillère à l’ambassade d’Ouganda à Kinshasa, et Stephen Kaboyo, président de la structure Sino Uganda, ainsi que d’autres membres de la communauté des affaires.
"Potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2023 en RDC, Moïse Katumbi lance son parti - 21 décembre 2021
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/21/potentiel-candidat-a-l-election-presidentielle-de-2023-en-rdc-moise-katumbi-lance-son-parti_6106885_3212.html
L’ancien gouverneur du Katanga, qui reste pour l’instant membre de la coalition au pouvoir, a tenu un meeting à Kisangani devant une foule nombreuse.
L’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a lancé son parti Ensemble pour la République, lundi 20 décembre, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2023 en République démocratique du Congo (RDC), tout en restant pour l’instant membre de la coalition au pouvoir.
Lire aussi RDC : après trois ans d’exil, l’opposant Moïse Katumbi est de retour
Le lancement officiel des activités d’Ensemble pour la République a eu lieu à Kisangani, importante ville du nord-est de la RDC, où M. Katumbi, tout de blanc vêtu, est arrivé en début d’après-midi en jet privé. Des dizaines de milliers de partisans l’ont accompagné de l’aéroport jusqu’à la place de la Poste, où il a tenu un meeting devant une foule nombreuse. « Je suis venu à Kisangani pour lancer officiellement les activités d’Ensemble. Cette ville a hissé de grands hommes politiques congolais. D’ailleurs, j’aurai ma seconde résidence ici pour être en communion avec vous », a-t-il déclaré en swahili, la langue parlée dans l’est de la RDC.
Lignes rouges
Mi-avril, le richissime homme d’affaires avait tracé deux lignes rouges qui le pousseraient à quitter l’Union sacrée de la nation, la coalition gouvernementale mise en place par le président Félix Tshisekedi fin 2020 : l’examen par le Parlement d’une loi interdisant à tout Congolais né d’un parent étranger de postuler à l’élection présidentielle, et l’absence d’un consensus autour de la désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le Parlement n’a pas inscrit cette loi controversée dans son agenda. Par contre, les membres de la CENI ont été investis malgré l’opposition des Eglises catholique et protestante. M. Katumbi n’avait pas envoyé la liste de ses délégués.
« Je suis avec eux dans l’Union sacrée de la nation, mais je n’accepterai pas de bêtises », a-t-il menacé, invitant le gouvernement à supprimer une taxe sur les téléphones mobiles considérée comme « illégale » par le Sénat. Fort de son expérience dans le domaine minier, l’ancien gouverneur du Katanga a affirmé que la pandémie de Covid-19 ne peut justifier l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes de la population congolaise, au moment où les cours du cobalt et du cuivre ont atteint des sommets historiques.
”Arracher la confiance de la population non pas par des discours et des promesses mais en étant à côté d’elle”, l’appel de Katumbi à Kisangani
21.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97976_arracher_la_confiance_de_la_population_non_pas_par_des_discours_et_des_promesses_mais_en_etant_a_cote_d_elle_l_appel_de_katumbi_a_kisangani.html
"Katumbi à Kisangani : "Nous ne sommes pas dans l'Union Sacrée pour tout cautionner" - 20 /12/2021
= https://www.7sur7.cd/2021/12/20/katumbi-kisangani-nous-ne-sommes-pas-dans-lunion-sacree-pour-tout-cautionner
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97963_moise_katumbi_a_kisangani_je_suis_avec_eux_dans_l_union_sacree_de_la_nation_mais_je_n_accepterai_pas_de_betises.html
"Kisangani: Moïse Katumbi visite quelques sites ce mardi avant le départ pour la province du Bas- Uélé - 21/12/2021
= https://www.opinion-info.cd/politique/2021/12/21/kisangani-moise-katumbi-visite-quelques-sites-ce-mardi-avant-le-depart-pour-la
= https://www.election-net.com/kisangani-ces-promesses-de-moise-katumbi-a-la-population
"Katumbi demande à Fatshi et Sama de supprimer le RAM - 21/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/katumbi-demande-a-fatshi-et-sama-de-supprimer-le-ram/
= https://www.7sur7.cd/2021/12/20/rdc-kisangani-katumbi-affirme-que-ram-coupe-ses-credits-quand-il-voulait-appeler-sa
"Le Ministre Chérubin Okende en vadrouille à Kisangani aux côtés de Katumbi ! - 21.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97968_le_ministre_cherubin_okende_en_vadrouille_a_kisangani_aux_cotes_de_katumbi.htm
"« Jacky Ndala est injustement privé de liberté », dénonce Katumbi - 21.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97967_jacky_ndala_est_injustement_prive_de_liberte_denonce_katumbi.html
= https://www.radiookapi.net/2021/12/22/actualite/politique/kisangani-moise-katumbi-appelle-les-cadres-de-son-parti-se-mobiliser
"Moïse Katumbi à Kisangani : un discours ambigu -22 décembre 2021
= https://www.lephareonline.net/moise-katumbi-a-kisangani-un-discours-ambigu/
"Incident de MBudi : Communique de la Police PROVINCIALE - 21 décembre 2021
= https://www.lephareonline.net/incident-de-mbudi-communique-de-la-police-provinciale%ef%bb%bf/
Un incident malheureux s’est produit le dimanche 19 Décembre 2021 vers 18h30 dans la Commune de Mont NGAFULA près de la concession ex- CPA. Le commissariat provincial de la police nationale congolaise ville de Kinshasa déplore cet incident survenu pendant que Son Excellence Monsieur le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics ainsi que quelques députés nationaux étaient en tournée d’inspection des chantiers.
Le même dimanche, le commandant détachement, le Commissaire PESIKA AKSANTI et toute son équipe, auteurs dudit incident ont été relevés et arrêtés sur instruction de son Excellence Monsieur le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières. Les poursuites judiciaires sont en cours pour rétablir les responsabilités conformément à la loi.
Face à ce dérapage que le commissariat provincial condamne fermement, il sied tout de même de préciser ce qui suit:
1. Les éléments de la police commis à la sécurité de société IMMOTEX SA ex-CPA ont été déployés sur place sur réquisition d’information numéro 6346/RI 9725/PG023/a/JML/2021 du parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-GOMBE depuis le mois de novembre 2021 pour assister ladite société à reconstruire le mur d’enceinte de sa concession détruit à plusieurs reprises par des individus qualifiés d’intrus et occupants illégaux:
2. La police n’a pas usé des armes létales. Les détonations entendues sont celles des bombes lacrymogènes.
3. Les éléments de la police postés à la concession ex-CPA voyant l’attroupement hostile formé par la population venue voir la délégation du ministre d’État ont cru qu’il s’agissait des personnes venues une fois de plus détruire le mur d’enceinte de IMMOTEX qu’ils étaient censés protéger sur base de la réquisition du parquet. C’est ainsi qu’ils ont tiré des lacrymogènes assourdissantes pour les disperser.
Malheureusement, dans cette panique provoquée par les détonations des lacrymogènes condors GL 700 multiples coups deux personnes ont été légèrement blessées.
Fait à Kinshasa, le 20 décembre 2021
Le Commissaire Provincial de la
Police Ville de Kinshasa
KASONGO KITENGE Sylvano
Commissaire Divisionnaire Adjoint
""Delly Sesanga : "Si Félix Tshisekedi suit les politiciens corbillards, ils le conduiront jusqu'à la chute et ils vont le renier"
= https://www.7sur7.cd/2021/12/19/delly-sesanga-si-felix-tshisekedi-suit-les-politiciens-corbillards-ils-le-conduiront
Le député national Delly Sesanga, président du parti politique Envol, était face aux habitants du quartier Camp Luka dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, ce dimanche 19 décembre 2021.
L'élu de Luiza a profité de cette occasion pour donner un conseil au chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Delly Sesanga a appelé le président de la République à se méfier des politiciens qu'il a qualifié de "corbillards".
Le président de l'Envol a expliqué que ces politiciens sont des personnes qui conduisent le président vers le cimetière pour après, chercher à se ranger derrière un autre, dans le but de sauvegarder leurs intérêts.Dans la foulée, l'élu de Luiza s'est insurgé en faux contre ceux qui, a-t-il dit, trompent le chef de l'État que la population de Camp Luka est rangée derrière lui."Dans notre classe politique, il y a ceux que j'appelle politiciens corbillards. Vous connaissez les politiciens corbillards ? Je ne cite personne mais eux-mêmes vont se reconnaître. Quand quelqu'un meurt, le corbillard le conduit au cimetière. Est-ce que le corbillard reste au cimetière ? C'est pourquoi je dis qu'il y a des politiciens qui suivent le chef de l'État pour le conduire jusqu'à la tombe. Quand ils vont le laisser là-bas, ils vont cherchons un autre pour le conduire encore là-bas. Si Félix [Tshisekedi ndlr] suit les politiciens corbillards, ils vont le conduire jusqu'à la chute et ils vont le renier", a indiqué Delly Sesanga.S'adressant toujours aux habitants du quartier Camp Luka, Delly Sesanga a appelé à lutter contre le tribalisme en République démocratique du Congo. Pour lui, le Congo-Kinshasa doit rester un et invisible."C'est faux, la vérité est que la population de Camp Luka souffre beaucoup. Il y a la souffrance au quartier Camp Luka. Qu'on ne lui [Félix Tshisekedi ndlr] trompe pas que les gens sont derrière lui", a martelé Delly Sesanga.
En outre, Delly Sesanga a annoncé qu'un siège de son parti politique sera installé au quartier Camp Luka dans les prochains jours. D'après lui, ce siège permettra à sa formation politique de rester en contact permanent avec la population de cette partie de la capitale congolaise.
"D. Sesanga : «Le peuple va récupérer son pouvoir en 2023 - 20/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/d-sesanga-le-peuple-va-recuperer-son-pouvoir-en-2023/
"RDC : “Ils refusent que nous parlions de RAM à l’Assemblée nationale. Où va l'argent récolté sans se soucier de la population ?” (Delly Sesanga) - 20 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/20/rdc-ils-refusent-que-nous-parlions-de-ram-lassemblee-nationale-ou-va-largent-recolte
"RDC-bavures policières : « il faudra envisager d’adapter la formation des agents de police », des kinoises s’expriment - 21 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/21/rdc-bavures-policieres-il-faudra-envisager-dadapter-la-formation-des-agents-de-police
Les réactions se succèdent après les cas de bavures policières du week-end dernier. Pendant que le procès en flagrance concernant le meurtre présumé de Olivier Mpunga dans les bureaux de la police se poursuit ce 21 décembre devant la Cour militaire, des Kinoises ont donné leurs points de vue.
« Nous sommes témoins et victimes de ces bavures ici à Kinshasa. Lorsqu’ils sont mandatés pour disperser les marchés pirates, les agents de police le font sans cœur. Sans aucune considération. Ils y trouvent parfois un moyen de ravir nos biens », explique Christelle Mpanu-Mpanu, vendeuse d’accessoires de beauté sur l’avenue Rwakadingi.
Au cours du procès en flagrance, 4 policiers ont comparu devant la Cour militaire. La thèse de pendaison a été soulevée par Samuel Mopepe, Commissaire supérieur principal, soutenue également par le commissaire Nzita ainsi que le Chef de poste et brigadier Tumba wa Tumba.
Espérance Nsamba et Channel Mutala dressent leurs attentes par rapport à l’aboutissement de la procédure judiciaire.A Channel Mutala, étudiante de troisième graduat en marketing à l’ISC d’ajouter, « nous voulons qu’après ce procès, les sanctions soient imposées aux auteurs du meurtre présumé. La police nationale a aussi fait savoir que l’agent auteur des tirs à l’égard du ministre Gisaro et de la délégation des députés a été interpellé. C’est une bonne chose. Les sanctions doivent également suivre ».« Hier, j’ai eu le temps de suivre une partie du procès concernant le meurtre du jeune homme de 32 ans. C’est vraiment pénible de voir comment les policiers répondaient aux questions. Sans les vidéos et photos des tortures, on peut croire à l’hypothèse selon laquelle Olivier Mpunga se serait pendu. Comment peut-on arracher la vie à une personne pour une affaire de véhicule ? Comment des agents de police peuvent agir de cette façon sans avoir porté un jugement légal ? Cela m’étonne vraiment. Il faut que justice soit rendue à ce jeune homme », analyse Espérance Nsamba, responsable d’une agence de voyage au niveau national.
Qu’est-ce qui serait à la base de ces cas multiples de bévues policières ?
Balles perdues, tirs de sommation, tracasseries routières et interpellation brutale… nombreuses sont les bévues qui ont été filmées ou photographiées au cours des deux dernières années en RDC. Parmi les causes, Fidéline Ewamba et Narcisse Tshibola évoquent l’absence des sanctions exemplaires et la difficile situation économique.A Narcisse Tshibola de renchérir, « il faut que la situation sociale s’améliore. Nous tendons vers les festivités de fin d’années. Mais la situation économique devient de plus en plus difficile. Les produits de première nécessité sont en hausse. Pendant ce temps, les policiers aussi se battent à leur niveau pour répondre aux besoins de leurs familles. Sans un salaire consistant, on peut comprendre d’où viennent toutes ces tracasseries ».« Que doit-on dire pour tous ceux qui sont tombés sous les balles d’un policier non formé en RDC ? Quelle justice pour tous ceux qui crèvent actuellement dans les hôpitaux pour avoir été victimes des bavures policières ? Nos autorités entendent et voient les dénonciations mais aucune action forte n’est menée pour décourager les bavures. Des brèves interpellations, des procès qui n’aboutissent pas, des condamnés qui sont relâchés, (…) Il faut des sanctions rigoureuses et exemplaires » dit Fidéline Ewamba, formatrice dans un centre de formation en langues
Pour conclure, en termes des réformes, Sarah Faida, étudiante en première licence Communication à l’Université catholique pense qu’« il faudra envisager d’adapter la formation des agents de police au contexte congolais. Il ne s’agit pas juste de changer les individus et les postes mais de revoir tout le processus de recrutement, de formation et d’affectation des agents. Cela va permettre à la RDC d’avoir des policiers qualifiés et utiles à la nation ».
= https://actualite.cd/2021/12/20/bavures-policieres-en-rdc-recrutement-formation-remuneration-des-actrices-de-la-societe
"Les ratés de la réforme 21-12-2021
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2893
"Jusqu’au bout ! -22 décembre 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/22/rasoir/jusquau-bout/
= https://actualite.cd/2021/12/22/rdc-le-clc-exige-la-cessation-immediate-de-prelevement-ram-et-le-remboursement-des
"Plus de 20 ans après, « la RDC reste en proie à des cycles récurrents, nouveaux de conflits et de violence persistante perpétrée par des groupes armés » (ONU) - 21.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97965_plus_de_20_ans_apres_la_rdc_reste_en_proie_a_des_cycles_recurrents_nouveaux_de_conflits_et_de_violence_persistante_perpetree_par_des_groupes_armes_onu.html
Le conseil de sécurité de l’organisation des Nations-Unies (ONU) a prorogé d’un an le mandat de la MONUSCO (Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo). C’était au cours de sa réunion lundi 20 décembre 2021 à New-York, laquelle a consacré l’adoption de la Résolution 2612.
Dans cette résolution (2612), les 15 membres du conseil de sécurité ont réaffirmé les principes fondamentaux du maintien de la paix que sont « le consentement des parties, l’impartialité et le non-recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, et sont conscients que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est déterminé en fonction des besoins et de la situation du pays concerné ».
Ils réaffirment aussi le ferme attachement de l’ONU, à travers sa mission en RDC (MONUSCO), la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale au pays et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non-ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés.
Dans sa résolution, l’ONU rappelle que c’est au Gouvernement congolais qu’il incombe au premier chef de protéger les civils se trouvant sur son territoire et relevant de sa juridiction, et notamment de les protéger des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.
« La RDC reste en proie à des cycles récurrents et nouveaux de conflits et de violence persistante perpétrée par des groupes armés étrangers et nationaux, qui exacerbent une crise profondément préoccupante en matière de sécurité, de situation humanitaire et de droits humains, ainsi qu’à la violence intercommunautaire et à la violence des milices dans certaines régions du pays, se déclarant préoccupé des liens signalés entre des groupes armés et des réseaux terroristes dans l’Est de la République Démocratique du Congo et soulignant que de tels liens peuvent exacerber davantage les conflits et contribuer à saper l’autorité de l’État », note l’ONU.
Prenant acte des efforts que le Gouvernement et le peuple congolais déploient en faveur de la réalisation de la paix et du développement national et constatant l’action que mènent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) afin de lutter contre la menace que représentent les groupes armés dans le pays, les Nations-Unies encouragent le Secrétaire général, son envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, l’Union Africaine ainsi que la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs, la Communauté de développement de l’Afrique australe et les États signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région à poursuivre l’action menée pour restaurer la paix et la sécurité en République Démocratique du Congo, et engagent le Gouvernement congolais à entretenir une coopération étroite et suivie avec ces parties et d’autres parties internationales.
Conscient de l’importance du recours aux mesures de renforcement de la confiance, à la facilitation, à la médiation, aux bons offices et au dialogue local pour parvenir à la paix et à la sécurité en République Démocratique du Congo, et de la nécessité pour la MONUSCO, le conseil de sécurité note qu’il y a lieu et lorsqu’elle le peut, de s’appuyer sur ces outils pour améliorer ses capacités en matière de protection, de collecte d’informations et d’appréciation de la situation et pour mener à bien les activités prescrites par son mandat, notamment s’agissant de la protection des civils,
Il (Conseil de sécurité) réaffirme que les femmes et les jeunes jouent un rôle important dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits, ainsi que dans la consolidation de la paix et les processus électoraux et souligne qu’il importe d’assurer leur participation pleine, égale, effective et véritable à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité en RDC.
"RDC: Pour le conseil de sécurité de l’ONU, « il n’existe pas de solution purement militaire » à l’insécurité à l’EST - 21 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/21/rdc-pour-le-conseil-de-securite-de-lonu-il-nexiste-pas-de-solution-purement-militaire-a-linsecurite-a-lest.html/100284/
Le Conseil de Sécurité de Nations Unies s’est également exprimé lundi 20 décembre, au sujet de l’insécurité grandissante et récurrente observée dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Alors que les autorités congolaises ont recouru aux méthodes strictement militaires notamment avec l’instauration depuis près de 8 mois de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ainsi qu’à la signature, récemment d’une coopération militaire avec l’armée de l’Ouganda voisin pour mettre fin à l’insécurité dans cette contrée, le Conseil de Sécurité de l’ONU a estime qu’il n’existe pas de solution purement militaire à ces problèmes.
A l’en croire, « les motivations des différents miliciens et groupes armés commettant des violences sont internes et externes, et donc variés, et qu’il n’existe pas de solution purement militaire à ces problèmes ».
Pour le Conseil, « il importe de recourir à des solutions spécialement adaptées pour écarter la menace que font peser les groupes armés ».
Le Conseil de Sécurité a, à cet effet exhorté le gouvernement congolais de prendre de nouvelles mesures à cet égard, militaires et non militaires, dans le respect du droit international, y compris du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, notamment des initiatives spéciales de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants à la vie civile et des initiatives locales de consolidation de la paix qui tiennent compte des besoins et expériences des femmes et des filles, en coordination avec la MONUSCO et avec le concours de cette dernière, conformément à son mandat.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 12/1/2022, 4:25 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
"ON L'A ENCORE EXPÉRIMENTÉ LORS DE LA TOURNÉE DU PR AU KASAI : LA MAL-GOUVERNANCE RONGE NOTRE PAYS ET LA GESTION EN COURS DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI ! UNE REGRETTABLE IMPRESSION QU'A LA PLACE DU CHANGEMENT DU SYSTÈME PROMIS, UNE NOUVELLE ÉLITE CORROMPUE A PRIS LA PLACE DE LA PRÉCÉDENTE , ABANDONNANT LA MAJORITÉ DES CONGOLAIS A LEUR TRISTE SORT !
Et de qui se moque le PR lorsqu'il invite les ministres à focaliser leurs missions à l'intérieur du pays plutôt qu'à l'extérieur après son constat de la souffrance de la population" du Grand Kasaï alors que lui-même aussitôt revenu à Kinshasa est vite reparti pour un 130ème voyage à l'étranger aussi peu indispensable que les précédents ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Et de qui se moque le PR lorsqu'il invite les ministres à focaliser leurs missions à l'intérieur du pays plutôt qu'à l'extérieur après son constat de la souffrance de la population" du Grand Kasaï alors que lui-même aussitôt revenu à Kinshasa est vite reparti pour un 130ème voyage à l'étranger aussi peu indispensable que les précédents ?
"La RDC de Tshisekedi toujours rongée par la mal gouvernance - 08 Jan 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/la-rdc-de-tshisekedi-toujours-rongee-par-la-mal-gouvernance/
Soupçons de malversations, contrats douteux, conseillers présidentiels tout-puissants... Un rapport de l'Oservatoire de la dépense publique (ODEP) pointe les dérives des finances publiques, loin des bonnes pratiques promises par Félix Tshisekedi.
Le rapport de l’Odep est sans appel. Les pratiques de corruption se sont aggravées pendant l’année 2021 en République démocratique du Congo (RDC). L’ONG y dénonce une institutionnalisation des mauvaises pratiques, avec un Parlement transformé « en temple de la corruption », une Inspection générale des finances (IGF) qui banalise les violations de la loi, mais surtout un gouvernement court-circuité par les conseillers de la présidence « qui assurent les fonctions de ministre, sans aucun fondement juridique ». Un triste constat alors que le président Félix Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption l’une de ses principales priorités.
Un État budgétivore
En épluchant les comptes, l’Odep ne comprend pas pourquoi, les institutions de la République sont aussi gourmandes en argent public. Les dépenses de la présidence ont explosé de plus de 200%, tout comme celles de l’Assemblée nationale (103%), du Sénat (133%) et de la Primature (131%). Le gouvernement Sama Lukonde avait pourtant promis de réduire le train de vie de l’Etat, alors que les dépenses pour la santé, l’éducation, l’accès à l’eau, à l’électricité ou aux infrastructures manquent cruellement.
La présidence a augmenté le nombre de ses personnels de 455 en 2018, à 1.018 en 2021. Idem à l’Assemblée nationale, au Sénat et à la Primature, qui ont fortement augmenté le nombre de leurs collaborateurs. Une situation qui amène également une forte disparité de salaire. Dans un cabinet politique, les salaires se situent entre 800 dollars et 3.000 dollars alors que la rémunération moyenne d’un enseignant est de 180 dollars. L’Odep estime qu’il est possible de revaloriser de 100 dollars le salaire des enseignants « si le gouvernement opte pour la suppression d’institutions budgétivores comme le CNSA » et en réduisant son train de vie.
Des projets lancés sans études, sans devis; sans calendrier...
La gratuité de l’enseignement de base, l’une des mesures phares du programme présidentiel, est elle aussi épinglée par l’ONG spécialisée dans la bonne gouvernance. Il manque toujours 1,25 milliards de dollars pour couvrir les besoins réels de cette mesure. Bilan : les parents continuent de payer, les classes sont surchargées et les enseignants sont en colère. L’Odep pointe également la surfacturation d’écoles au Kasaï-Oriental dans le cadre de projets financés par le Fonds de promotion de l’industrie pour plus d’un million de dollars.
Le projet « Tshilejelu », censé réhabiliter des kilomètres d’infrastrures routières dans tout le pays, a été lancé sans études de faisabilité, sans mise en concurrence, sans devis, selon le rapport de l’Odep. Des frais d’études jamais validés ont tout de même été décaissés par l’Office de voirie et de drainage (OVD) pour… 7 millions de dollars. Ces mauvaises pratiques auraient été réalisées « en connivence avec certains conseillers de la présidence de la République ». Résultat : la majorité des travaux n’ont même pas commencé.
Un dircab de la présidence tout-puissant
Un autre projet a été lancé dans les mêmes conditions douteuses : Kinshasa « zéro trou ». Là encore, aucune étude, aucun calendrier n’ont été avancés. Pire, pointe le rapport de l’Odep, le ministre du budget n’a jamais approuvé le projet. Pour l’ONG, la raison en est simple, la République démocratique du Congo est actuellement gérée par un gouvernement parallèle, piloté directement par la présidence et son directeur de cabinet, Guylain Nyembo. Une situation, qui a pour conséquence, « la course à l’enrichissement illicite », se désole l’Odep. La Cour des comptes a récemment fait part de ses doutes sur la bonne utilisation de 50 millions de dollars alloués à la lutte contre le Covid par le FMI. Un peu plus de 31 millions ont été redistribués, sans respecter la procédure, vers la présidence ou l’Assemblée nationale.
Depuis 2019, les affaires de détournement de fonds publics se sont enchaînées autour du programme présidentiel des « 100 jours », des 15 millions de dollars destinés aux compagnies pétrolières et disparus dans la nature, ou de la très contestée taxe téléphonique RAM, dont la Commission économique parlementaire n’arrive pas à en trouver trace dans les comptes publics. Tout cela entache fortement l’image de chantre de l’anti-corruption qu’a voulu se forger Félix Tshisekedi à son arrivée à la tête de la RDC. Cela laisse enfin l’étrange impression qu’à la place du changement de système promis par le chef de l’Etat, une nouvelle élite corrompue a pris la place de la précédente, laissant la majorité des Congolais à leur triste sort.
"Etat de droit au cœur de débats/RDC : va-t-on vers la bataille entre le droit et la politique ? -10 janvier 202
= https://laprosperiteonline.net/2022/01/10/nation/etat-de-droit-au-coeur-de-debats-rdc-va-t-on-vers-la-bataille-entre-le-droit-et-la-politique/
Difficile parait la tâche qui incombe aux autorités du régime actuel de couper bras et jambes aux congolais sur une question extrêmement sensible en rapport avec l’indépendance de la Justice, aussi longtemps que les faits palpables prendront légèrement le dessus sur les intentions. La jurisprudence Kamerhe, voire Eteni Longondo, porte à croire que l’avènement de l’État de droit vanté tambour battant, durant près de trois ans, reste pathétique. Condamné à 13 ans de prison dans le procès 100 jours, le Président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) se voit accorder l’autorisation de quitter le pays pour des raisons sanitaires. Accompagné de son épouse et de son secrétaire particulier, l’homme serait bel et bien en Europe. Là où le bât blesse, c’est que la même autorisation a été refusée à Matata Ponyo, qui alertait, avant son procès, sur la dégradation de son état de santé. L’octogénaire ingénieur, Samih Jammal, non plus, n’a pas su obtenir gain de cause après plusieurs tentatives de ses avocats d’obtenir sa liberté provisoire. Avec un tel décor, ne va-t-on pas vers l’instauration d’une justice à double vitesse ? Ou d’une Justice spectacle ?
Autant de questions méritent d’être posées. Toutefois, de l’avis de plus d’un congolais, ni Eteni Longondo, Ancien ministre de la Santé publique cité dans une affaire de détournement de deniers publics, ni Vital Kamerhe, condamné pour détournements de fonds alloués au projet 100 jours, ne devrait recouvrer la liberté, provisoire soit-elle. Selon certaines sources concordantes, la libération du pacificateur serait une tactique jouée à la carte par le pouvoir en place en perspectives de prochaines échéances électorales où l’homme aura la responsabilité de peser de tout son poids, au niveau de l’espace Kivu, pour la réélection de Félix Tshisekedi. Ce qui conduit Matata Ponyo à nier l’existence d’un Etat de droit en RDC. Pour son cas, il parle d’un complot purement politique. « Ce que je pense est que les hautes juridictions judiciaires du pays n’ont pas été mises à dure épreuve comme dans le dossier Matata. En effet, plus le temps passe, plus les motivations profondes du procès se dévoilent ; ce qui met en mal l’Etat de droit dans le pays. Loin d’être un dossier judiciaire, il apparait au grand jour qu’il s’agit plutôt d’un dossier foncièrement politique. Sinon, comment peut-on imaginer qu’un arrêt rendu par la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, puisse être contesté par l’organe judiciaire chargé de son application, à savoir le Parquet général près la Cour ? (…), ce que je pense est que l’on ne peut pas rechercher un Etat de droit et au même moment tolérer la méconnaissance publique des décisions de la Cour constitutionnelle par un citoyen, soit-il, chef d’une haute institution, pourtant tenu à l’obligation de réserve », déplore le sénateur Augustin Matata Ponyo. Pour la suite des temps, voyons voir…
"2022 : année cruciale - 10/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/2022-annee-cruciale/
Pour beaucoup, ce lundi 10 janvier est jour de rentrée. Fini le break lié aux fêtes de fin d’année. Place aux vœux et surtout aux bonnes résolutions.
A l’échelle de la RDC, 2022 est une année cruciale : répétition générale en prévision des élections de 2023, réalisation de dizaines de tonnes de promesses sur le front socio-économique, évacuation de l’hypothèque « présence des troupes ougandaises » avec en toile de fond cet état de siège qui fait de l’Ituri et du Nord-Kivu des provinces sui generis …
Nul besoin d’être lanceur d’alerte professionnel pour prévenir que l’élection présidentielle de 2023 dépendra de l’usage que tous les acteurs intéressés feront de 2022. En l’occurrence, l’impératif de créer un consensus autour du processus électoral. Sans consensus, point d’élections pluralistes.
On ne voit pas trop comment les oppositions au Pouvoir consentiraient à participer aux scrutins en aval sans avoir été partie prenante au niveau des préparatifs en amont. Tout connaisseur des mœurs politiques zaïro-congolaises sait qu’à ce stade le processus électoral est piloté par un seul camp. Celui du Président Tshisekedi et la frange de l’opposition gentille recrutée et instrumentalisée au mieux comme variable d’ajustement et, au pire, comme faire valoir. Dans les deux cas, à des fins de témoignage. Pas plus.
Sevrées depuis peu de la » neutralité bienveillante » des dignitaires de la CENCO et de l’ECC subitement abonnés au service minimum, les oppositions (forces politiques et sociales) n’ont plus qu’à compter sur elles-mêmes. D’autant que l’autre acteur des crises politiques zaïro-congolaises, à savoir l’Occident a fait le choix d’être autiste – ou presque- face aux variantes de mêmes avatars des » démocraties sur mesure » qu’il était prompt à écouter sous le régime Kabila. Autres temps, autres mœurs ? C’est tout comme.
Pas sûr que cette politique de l’autruche serve la paix en RDC pour laquelle les mêmes partenaires proclament œuvrer. D’autant moins que les signaux contradictoires voire un tantinet flous qui proviennent de l’Est du pays ne présagent pas forcément une happy end par rapport à l’usine à gaz qu’est ce cycle de guerres vieux d’un quart de siècle.
Au niveau purement domestique, 2022 sera l’année de l’accomplissement de la kyrielle de promesses ou ne sera pas. La seule chose que le Président puisse promettre- comme bonne résolution à prendre – c’est de ne plus promettre. Peut-être aussi de faire sien sur le front de sa communication le bon vieux principe journalistique selon lequel la meilleure improvisation se prépare. Winston Churchill -Premier ministre britannique de légende- ne dit pas autre chose : » mes meilleures improvisations sont celles que j’ai le plus longuement préparées « . Un antidote aux moult controverses et interprétations que charrient les adresses publiques du numéro 1 congolais.
La dernière en date a fait dire à certains-détracteurs ?- que le chef de l’État a établi le certificat de » décès » de la RDC. Sans effet. Vivement un énième culte œcuménique en ce début d’année pour chasser l’esprit de mort !
"Confiance… Patience! - 10 janvier 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/01/10/rasoir/confiance-patience/
Au cours de sa tournée dans l’espace grand Kasaï, dans ses discours tenus en public, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, ne s’adressait pas qu’aux populations rassemblées par centaines en face de sa tribune, dans les stades des contrées qu’il a parcourues. Sachant que chaque étape de sa tournée serait diffusée en direct et en boucle sur la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), en s’adressant aux populations de l’espace grand Kasaï, Félix Tshisekedi s’adressait à la nation congolaise toute entière, quoique de manière indirecte. Dans toutes ses déclarations, l’on peut constater la résurgence d’un schéma trinitaire : d’abord Tshisekedi la victime, ensuite Tshisekedi le héros, et enfin Tshisekedi le bâtisseur.
Comme victime, le Chef de l’Etat a mis toutes les responsabilités des échecs qu’il accumulés en trois années, sur le dos de son partenaire d’antan, le FCC, à vouloir à tout prix appliquer son «dessein machiavélique», consistant à maintenir le pays dans le chaos. Comme héros, il a vanté ses mérites d’un leader rigoureux, consciencieux et objectif, qui a délivré le pays de ses vieux démons de corruption, de détournement, d’impunité… et qui a ramené de l’ordre dans le foutoir qu’il a hérité de ceux qui l’ont précédé aux affaires. Et comme bâtisseur, il s’est projeté dans le futur, assurant qu’il quitte d’ores et déjà la phase d’assainissement pour celle de la reconstruction proprement dite du pays. Par conséquent, il demande une chose en retour, et même deux, à savoir : de la confiance et de la patience. A eux-seuls, ces deux mots sont une réponse à toutes les questions que le peuple congolais se pose depuis le 24 janvier 2019. A quand la fin des tueries à l’Est ?
Patience ! Y aura-t-il une année académique où nous étudierons sans que le calendrier et le programme ne soient perturbés par les grèves à répétition du corps professoral ? Confiance ! Pourrions-nous un jour retrouver notre pouvoir d’achat ? Patience ! Jusqu’à quand la jeunesse portera-t-il le poids du chômage ? Patience ! Aurions-nous dans ce pays de bonnes élections et dans le délai ? Confiance !… Dans l’entre-temps, jour après jour, notre cher Président a déjà consommé trois années sur les cinq que lui avait donné le peuple congolais, ce même peuple à qui il avait promis d’essuyer les larmes, de panser les plaies, raffermir les os, de nourrir à sa faim,… le Gouvernement nous promet une trentaine de milliards de dollar US à l’horizon 2024, mais où en est-on avec les 80 milliard de dollar US promis en campagne à l’horizon 2023 ? Doit-on toujours avoir confiance ? Combien d’investisseurs exactement cette politique dite «d’ouverture» nous a-t-il ramenés dans ce pays ? Doit-on toujours continuer à patienter ? Quel est l’impact visible de multiples accords bi et multilatéraux signés ci et là dans l’économie, la sécurité, la santé, ou l’éducation ? Doit-on encore patienter ? Pourquoi nous impose-t-on une taxe téléphonique alors que les deux chambres du parlement, les mêmes qui ont conduit à la naissance d’un «nouveau narratif», ont exigé son retrait ? Doit-on encore avoir confiance ?
Bonnes ou mauvaises, le peuple juge les intentions pendant les campagnes électorales. Lorsque l’on est élu, le peuple juge la concrétisation des intentions en actions visibles et palpables. Au diable les excuses, les subterfuges, les mea culpa, les aveux,… les vendeurs de rêves ! La confiance se gagne, la patience se mérite.
"RDC : Après avoir "constaté la souffrance de la population" du Grand Kasaï, Félix Tshisekedi veut que les ministres focalisent leurs missions à l'intérieur du pays plutôt qu'à l'extérieur
= https://www.7sur7.cd/2022/01/08/rdc-apres-avoir-constate-la-souffrance-de-la-population-du-grand-kasai-felix-tshisekedi
La mission officielle et d'itinérance effectuée par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pendant plus de 10 jours dans le Grand Kasaï était notamment au centre de la réunion du conseil des ministres du 7 janvier 2022.
Après avoir palpé du doigt les conditions de vie difficiles des populations, Félix Tshisekedi a exhorté le gouvernement à redoubler d'effort pour assurer par tous les moyens le bien-être des populations, où qu'elles se trouvent à travers la République démocratique du Congo.En outre, le chef de l'État a demandé au premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde d'inviter les membres de son gouvernement à focaliser leurs missions à l'intérieur du pays."C'est ainsi qu'il a fermement chargé le premier ministre de mobiliser et d'engager tous azimuts le gouvernement dans la matérialisation des programmes d'urgence à impact direct et visible sur les conditions de vie des citoyens", a indiqué le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, dans le compte-rendu du conseil des ministres.Félix Tshisekedi a aussi recommandé aux membres du Gouvernement d'assurer le suivi de la mise en œuvre, secteur par secteur, du Programme de développement communautaire à la base de 145 territoires, ainsi que des autres recommandations de la 8ème conférence des gouverneurs tenue récemment à Kinshasa."D'attirer l'attention des membres du gouvernement sur la nécessité de focaliser les missions vers l'intérieur du pays plutôt que vers les centres urbains seulement ou vers l'extérieur", a renchéri le porte-parole du gouvernement.
"Satisfait de la renaissance diplomatique de la RDC en 2021/2022 : Félix Tshisekedi parle d’une année de solution et de concrétisation ! - 3 janvier 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/01/03/a-la-une/satisfait-de-la-renaissance-diplomatique-de-la-rdc-en-2021-2022-felix-tshisekedi-parle-dune-annee-de-solution-et-de-concretisation/
"RDC : Un ministre national et membre de l’Union sacrée révèle « qu’il y a beaucoup de voleurs » autour de Félix Tshisekedi - 10 janvier 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/10/rdc-un-ministre-national-et-membre-de-ludps-revele-quil-y-a-beaucoup-de-voleurs-autour-de-felix-tshisekedi.html/101757/
Le ministre de la recherche scientifique, José Panda a tenu le dimanche 9 janvier un point de presse à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, pour faire l’évaluation des travaux de développement après la visite du Chef de l’État Félix Tshisekedi.
Également membre du Parti au pouvoir et longtemps proche de Félix Tshisekedi, José Panda révèle qu’aucun projet de développement n’a été réalisé dans l’espace Grand Kasaï. Il dénonce à cet effet les « voleurs » qui entourent Félix Tshisekedi.
« Nous sommes nombreux aux côtés du Président Félix Tshisekedi. Nous sommes des voleurs », dit-il.Selon le ministre José Panda, plusieurs projets financés en faveur du Kasaï-Oriental n’ont pas eu de l’impact positif sur la vie de la population de la province à cause de ces « voleurs » autour du Chef de l’État Félix Tshisekedi.
Stéphie MUKINZI
@StephieMUKINZI
#RDC « Nous sommes nombreux aux côtés du Président Félix Tshisekedi. Nous sommes des voleurs », révèle un Ministre national et membre de l'UDPS. Selon lui, plusieurs projets financés n’ont pas impacté positivement la vie de la population de la province. « Tshilejelu, zéro ».
7:59 AM · 10 janv. 2022
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« On disait qu’on n’a rien fait au Kasaï. Nous nous entre-tuons nous-mêmes. Nous qui rencontrons le Président régulièrement, nous qui venons ici. C’est nous qui faisons du mal au Président. Tshisekedi a fait sa part. Mais il y a beaucoup de voleurs », dénonce José Mpanda avant de poursuivre,
« Tshilejelu : zéro, DAIPN : zéro, Nkuadi : zéro. Ce que je dis là, je l’ai vécu moi-même. J’étais à côté du Chef de l’Etat, j’ai entendu les gens parler, qu’on nous a trompé ici. Les gens sont en train de parler comme dans un tribunal public », relate-t-il, indiquant que « si le Chef de l’Etat n’était pas robuste, il allait tomber. »
Selon lui, il faut que la justice arrête les détourneurs de ces fonds débloqués pour la réalisation des projets de développement afin qu’ils restituent l’argent détourné.
« Il faut qu’ils disent la vérité. Qu’on arrête les gens pour qu’ils restituent les fonds détournés. A Kananga sur le site Katende. On a trouvé les matériels en brousse pourtant les fonds ont été débloqués il y a peu 6 millions USD. A Ngandajika, nous avons vécu des choses étonnantes. Voilà pourquoi les gens ne voulaient pas que le Chef de l’Etat arrive », a déclaré José Mpanda.
Retenons que lors de la trente cinquième réunion hebdomadaire des ministres tenue le vendredi 7 janvier dernier, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a indiqué avoir été « meurtri » de voir les conditions de vie difficiles des congolais quasiment abandonnés à leur sort, après sa tournée de dix jours dans l’espace Grand Kasaï.
Au regard de ce constat unique et sans appel sur l’état de cette partie du pays, Félix Tshisekedi le qualifie tout simplement de « la désolation ».
= https://www.radiookapi.net/2022/01/10/actualite/politique/jose-mpanda-sur-les-projets-de-developpement-non-realises-dans-le
"RDC : Pour soutenir la gratuité de l’enseignement, l’ODEP préconise la suppression des institutions budgétivores notamment le CNSA - 8 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/08/rdc-pour-soutenir-la-gratuite-de-lenseignement-lodep-preconise-la-suppression-des-institutions-budgetivores-notamment-le-cnsa.html/101654/
= https://actualite.cd/2022/01/07/projet-tshilejelu-plus-de-7-millions-usd-ont-ete-utilises-abusivement-par-lovd-d
"L’Avenir : « Devant une pauvreté criante dans les provinces visitées : Fatshi appelle à redoubler d’efforts » - 10/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/10/actualite/revue-de-presse/lavenir-devant-une-pauvrete-criante-dans-les-provinces-visitees
"RDC: « Le travail à faire est encore énorme, il faut auditer la Régideso et la Snel » - 10 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/10/rdc-le-travail-faire-est-encore-enorme-il-faut-auditer-la-regideso-et-la-snel
"RDC: Lamuka accuse Félix Tshisekedi de placer les membres de l'UDPS au Secrétariat général de la CENI et interpelle la communauté internationale afin de prévenir le chao électorale - 10 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/10/rdc-lamuka-accuse-felix-tshisekedi-de-placer-les-membres-de-ludps-au-secretariat-general
"RDC : seize morts dans de nouvelles violences armées à Beni - 9 janvier 2022
= https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-seize-morts-dans-de-nouvelles-violences-armees-a-beni?id=10911555
...
"J’en appelle à la conscience de tout un chacun"
"Il y a des militaires qui sont cantonnés sur place pour attaquer les rebelles et récupérer leurs bastions, mais actuellement avec l’activisme des Maï-Maï sur les collines et grandes agglomérations, on est obligé de mener des opérations dans ces grandes agglomérations. Ainsi, j’en appelle à la conscience de tout un chacun, afin de prioriser l’intérêt supérieur qui est le rétablissement de la paix ", argumente ce député qui dit ne pas être au courant d’un quelconque conflit coutumier.
Cela fait maintenant huit mois que les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont été placées sous état de siège pour mettre un terme à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers. En plein état de siège, l’armée ougandaise a été invitée au Congo pour appuyer les Forces Armées de la RDC, en plus des casques bleus des Nations-Unies qui sont déployés dans la région depuis environ un quart de siècle.
En dépit de l’important dispositif sécuritaire déployé ces dernières années à Beni, l’on dénombre des milliers de civils tués chaque année. Les promesses du président Tshisekedi de mettre un terme à l’insécurité attendent d’être concrétisées.
= https://www.7sur7.cd/2022/01/08/rdc-tshisekedi-previent-son-gouvernement-quil-ne-tolerera-pas-de-trouver-dans-le-grand
= https://www.7sur7.cd/2022/01/09/rdc-sama-lukonde-promet-de-redoubler-defforts-pour-que-la-gratuite-de-lenseignement-soit
= https://actualite.cd/2022/01/09/rdc-acaj-appelle-le-premier-ministre-mettre-en-place-des-mecanismes-pour-differencier-le
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/09/rdc-apres-sa-tournee-dans-lespace-kasai-felix-tshisekedi-choque-de-la-vie-miserable-des-congolais.html/101722/https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/09/rdc-apres-sa-tournee-dans-lespace-kasai-felix-tshisekedi-choque-de-la-vie-miserable-des-congolais.html/101722/
= https://actualite.cd/2022/01/08/grand-kasai-tshisekedi-se-dit-meurtri-par-les-conditions-de-vie-difficiles-des
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/06/rdc-kalumba-larete-dans-la-gorge-de-tshisekedi.html/101551/
= https://actualite.cd/2022/01/07/rdc-pour-ados-ndombasi-si-le-gouvernement-investit-dans-le-secteur-agricole-le-budget
= https://afrique.lalibre.be/67073/rdc-pres-de-400-executions-extrajudiciaires-en-novembre-2021/
= https://www.radiookapi.net/2022/01/09/actualite/sante/covid-19-la-task-force-de-la-presidence-de-la-republique-rejette-les
"POUR ALBERT MOLEKA,L'UDPS AU POUVOIR NE TRAVAILLE PAS POUR L'INTÉRÊT DU PEUPLE - 8 janv.2022"
"FELIX AZO SALA AVENTURES NA GESTION YA MBOKA NABA CONSEILLERS,TATIANA A RECADRÉ DISCOURS - 8 janvier 2022"
"Analyse du 8 janvier 2022;F.Tshisekedi"mboka esi ekufa",ou des propos irresponsables d'un président!"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
N'OUBLIONS PAS QUE L’HÉCATOMBE CONTINUE HÉLAS DANS NOTRE PAYS, DANS L'EST BIEN SUR MAIS AUSSI UN PEU PARTOUT. LE SIGNE D'UN PAYS QUI N'EST PAS GOUVERNÉ, EN GUERRES ET DÉSORDRES PERPÉTUELS ! VOICI UN FLORILÈGE DE MORTS INUTILES, DÉPLACÉS ET BLESSÉS CE JOUR !
Malheureusement notre martyr devenu endémique n'est pas que le fait des faiblesses rdCongolaises, il est aussi fomenté par les voisins comme le dit si bien l'excellent éditorialiste de 'Forum des As' kinois, José NAWEJ, "Vu de Kigali comme de Kampala, Kinshasa est perçu davantage comme un variable d’ajustement que comme un partenaire autonome défendant ses propres intérêts qui sont distincts de ceux des autres pays des Grands lacs.". Quel grand malheur pour nous !
Notre Gouverneure de la Banque Centrale (infra) n'en vante pas moins sa « stabilité du taux de change, la bonne tenue des finances publiques, les faibles variations des prix à la consommation, et une bonne position de la balance commerciale. ». Déjà ça, dirons-nous, si çà nous permet de mieux affronter les vilains défis qui nous attendent...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Malheureusement notre martyr devenu endémique n'est pas que le fait des faiblesses rdCongolaises, il est aussi fomenté par les voisins comme le dit si bien l'excellent éditorialiste de 'Forum des As' kinois, José NAWEJ, "Vu de Kigali comme de Kampala, Kinshasa est perçu davantage comme un variable d’ajustement que comme un partenaire autonome défendant ses propres intérêts qui sont distincts de ceux des autres pays des Grands lacs.". Quel grand malheur pour nous !
Notre Gouverneure de la Banque Centrale (infra) n'en vante pas moins sa « stabilité du taux de change, la bonne tenue des finances publiques, les faibles variations des prix à la consommation, et une bonne position de la balance commerciale. ». Déjà ça, dirons-nous, si çà nous permet de mieux affronter les vilains défis qui nous attendent...
"La RDC, variable d’ajustement dans les grands lacs ? - 04/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/la-rdc-variable-dajustement-dans-les-grands-lacs/
Une quadripartite annoncée en terre kenyane pour calmer les tensions nées du regain d’activisme du M23 ? A priori, c’est pour la cause. Qui s’y opposerait donc ?
Il y a belle lurette que le martyr des populations congolaises habitant l’Est du pays relève de l’indicible. Et la crainte de voir des frictions entre Kampala et Kigali « faux vrais frères ennemis » déboucher sur des affrontements sur le sol rd congolais n’est pas une vue de l’esprit. Le précédent Kisangani faisant foi.
En 2000, les deux armées d’occupation (rwandaise et ougandaise) s’étaient affrontées à l’arme lourde dans la troisième ville du Congo. Dans la configuration actuelle, l’intervention des forces ougandaises aux côtés des FARDC pour repousser le M23 pourrait voir les masques tomber au profit du vrai visage de cette rébellion pro Rwanda.
L’ennui dans ces conflits cycliques dans l’Est de la RDC, c’est que le territoire congolais serve de champ de lutte d’influence entre pays sous-traitant des desseins géopolitiques et géostratégiques venus d’ailleurs. Pour le coup, un ailleurs très lointain.
S’étant positionnés depuis la mise en branle du processus d’émasculation du Zaïre devenu RDC du côté des puissances et autres multinationales qui ont décidé de faire main basse sur les ressources naturelles de l’Est du pays, les régimes ougandais et rwandais se livrent à une concurrence sous régionale dont l’enjeu est la RDC.
Vu de Kigali comme de Kampala, Kinshasa est perçu davantage comme un variable d’ajustement que comme un partenaire autonome défendant ses propres intérêts qui sont distincts de ceux des autres pays des Grands lacs. En somme, si aussi bien le Rwanda que l’Ouganda disposent d’une politique rd congolaise avec, chacun, un desk bien référencé au cœur de leurs pouvoirs respectifs ; il n’est pas évident qu’il en soit de même pour le Congo-Kinshasa.
Abonnés à la conception angélique de la politique étrangère, les plénipotentiaires congolais donnent toujours l’impression de réagir par à-coup à des actions planifiées découlant d’une stratégie d’influence ou de puissance que développent les autres pays de l’espace « Grands lacs« . En ce compris le Burundi dont les incursions sur le territoire congolais n’ont rien d’anodin. Tout se passe comme si contrairement à nous, nos voisins de l’Est ont tous fait leur la citation de Napoléon Bonaparte selon laquelle tout Etat fait la politique de sa géographie.
"Beni : 13 civils tués dans une nouvelle attaque des ADF à Masambo - 04/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/04/actualite/securite/beni-13-civils-tues-dans-une-nouvelle-attaque-des-adf-masambo
"RDC-Beni: au moins 12 morts dans une attaque à Masambo - 4 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/04/rdc-beni-au-moins-12-morts-dans-une-attaque-masambo
"Nord-Kivu : trente-six personnes tuées au mois de mars 2022 à Beni 03/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/03/actualite/securite/nord-kivu-trente-six-personnes-tuees-au-mois-de-mars-2022-beni
"Ituri : 25 décès en l’espace de trois mois dans la prison centrale de Mambasa (société civile) - 03/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/03/actualite/justice/ituri-25-deces-en-lespace-de-trois-mois-dans-la-prison-centrale-de
"Justice populaire en RDC: quatre voleurs présumés brûlés vifs à Bukavu - 4 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/04/justice-populaire-en-rdc-quatre-voleurs-presumes-brules-vifs-bukavu
"Beni : plus de 2000 ménages de déplacés de guerre vivent sans assistance à Oicha - 04/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/04/actualite/societe/beni-plus-de-2000-menages-de-deplaces-de-guerre-vivent-sans-assistance
"Nord-Kivu : la région de Beni confrontée à la présence d’engins explosifs, révèle une ONG locale - 04/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/04/actualite/securite/nord-kivu-la-region-de-beni-confrontee-la-presence-dengins-explosifs
"Ituri : 22 ans après, l’autorité de l’État réinstallée dans le groupement « Chini ya Kilima » - 4 avril 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/04/ituri-22-ans-apres-lautorite-de-letat-reinstallee-dans-le-groupement-chini-ya-kilima.html/106956/
"Attaques du M23 : 17 militaires FARDC blessés et trois autres dont deux officiers tués - 2 avril 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/02/attaques-du-m23-17-militaires-fardc-blesses-et-trois-autres-dont-deux-officiers-tues.html/106908/
"Crash d’un hélicoptère en RDC: l’ONU s’alarme de la « résurgence » des rebelles du M23 - 31 mars 2022
= https://afrique.lalibre.be/69240/crash-dun-helicoptere-en-rdc-lonu-salarme-de-la-resurgence-des-rebelles-du-m23/
"Butembo : une association culturelle appelle à la solidarité les communautés pour stopper le M23 - 04/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/04/actualite/securite/butembo-une-association-culturelle-appelle-la-solidarite-les
"RDC: après les combats avec le M23, la panique et la peur de rentrer chez soi - 4 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/04/rdc-apres-les-combats-avec-le-m23-la-panique-et-la-peur-de-rentrer-chez-soi
"FARDC vs M23 :le gouvernement dresse un bilan de 17 militaires blessés, 3 tués dont un colonel et un major - 2 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/02/fardc-vs-m23-le-gouvernement-dresse-un-bilan-de-17-militaires-blesses-3-tues-dont-un
"RDC: suspens à Rutshuru, les rebelles du M23 observent leur cessez-le-feu unilatéral dans l’attente de dialogue avec Kinshasa - 4 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/04/rdc-suspens-rutshuru-les-rebelles-du-m23-observent-leur-cessez-le-feu-unilateral-dans
"Résurgence du M23 : Le CEPAS sonne l'alarme et sensibilise la société civile autour de ces conflits à l'Est du pays - 1 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/01/resurgence-du-m23-le-cepas-sonne-lalarme-et-sensibilise-la-societe-civile-autour-de-ces
"RDC: nouveau déraillement de train au Lualaba, 6 morts et plusieurs blessés enregistrés - 4 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/04/rdc-nouveau-deraillement-de-train-au-lualaba-6-morts-et-plusieurs-blesses-enregistres
"Haut-Katanga : 7 morts dans le déraillement d’un train dans le territoire de Lubudi - 04/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/04/actualite/securite/haut-katanga-7-morts-dans-le-deraillement-dun-train-dans-le-territoire
"RDC: l’Asadho s’inquiète des violations des droits fondamentaux par l’ANR - 28 mars 2022
= https://afrique.lalibre.be/69163/rdc-lasadho-sinquiete-des-violations-des-droits-fondamentaux-par-lanr/
" M23 en RDC : pourquoi la tension monte entre Tshisekedi, Kagame et Museveni - 31, 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1334854/politique/m23-en-rdc-pourquoi-la-tension-monte-entre-tshisekedi-kagame-et-museveni/
= https://congokin.blog/?p=7877
"La République démocratique du Congo intègre la Communauté des États d’Afrique de l’Est - 29 mars 2022
= https://afrique.lalibre.be/69201/la-republique-democratique-du-congo-integre-la-communaute-des-etats-dafrique-de-lest
" Haut-Katanga : nouvelle tension à Lubumbashi, les entrées bloquées par la police - 3 avril 2022
= https://www.congoindependant.com/haut-katanga-nouvelle-tension-a-lubumbashi-les-entrees-bloquees-par-la-police/
"BCC : Voici les raisons du cadre macroéconomique favorable à fin mars 2022 - 04/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/bcc-voici-les-raisons-du-cadre-macroeconomique-favorable-a-fin-mars-2022
Selon un communiqué de la Banque Centrale du Congo (BCC) daté du 1er avril courant, le Comité de politique monétaire réuni, le 28 mars dernier en séance ordinaire, sous la présidence de Madame la Gouverneure Malangu Kabedi Mbuyi, évoque notamment : « une stabilité du taux de change, une bonne tenue des finances publiques, de faibles variations des prix à la consommation, et une bonne position de la balance commerciale. »
En ce qui concerne les perspectives pour le reste de l’année, le CPM préconise le maintien de la projection de croissance de 6,4% pour 2022 portée par le dynamisme des industries extractives qui bénéficient de l’embellie actuelle des cours des matières premières.
Le Comité de politique monétaire a cependant noté l’accentuation des incertitudes qui, en début d’année, marquaient l’environnement économique mondial. Des perspectives difficiles qui sont désormais nourries par l’impact de la pandémie de Covid-19, de fortes contraintes d’approvisionnements au niveau global et la remontée des pressions inflationnistes dans les pays avancés ; ainsi que l’impact négatif de la guerre russo-ukrainienne sur les marchés internationaux. L’économie Rd congolaise, selon le CPM, » devait en subir les répercussions par le canal de l’inflation à travers la hausse des prix des produits pétroliers et alimentaires dont le pays est importateur net. En glissement annuel, le taux d’inflation devrait ainsi se situer à 6,52% à fin décembre 2022, comparé à 5,28% en 2021.
Lire, ci-dessous, l’intégralité du communiqué du CPM.
Banque centrale du Congo
Comité de politique monétaire
Kinshasa, République démocratique du Congo
Communiqué
Le Comité de Politique monétaire de la Banque centrale du Congo s’est réuni le 28 mars 2022, en séance ordinaire, sous la présidence de Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi. Les discussions ont porté sur le cadre macroéconomique de la République démocratique du Congo et les perspectives à court terme ; la situation de l’économie mondiale, y compris l’évolution des cours des matières premières ; et les répercussions de la crise russo-ukrainienne sur l’économie congolaise.
Le Comité de Politique Monétaire a noté que le cadre macroéconomique était favorable à fin mars 2022, avec :
* Une stabilité du taux de change. En dépit de variations marginales, le taux de change reste stable et ce, depuis le milieu de l’année 2021. A fin mars 2022, le taux de change officiel s’est situé à mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf virgule soixante-quinze (1999,75) Francs congolais (CDF) pour un dollar américain, soit une légère appréciation par rapport au 31 décembre 2021. Sur le marché parallèle, le Franc congolais a également connu une appréciation de 0,67 % en rythme trimestriel, se situant à deux mille trente-sept (2.037,33) CDF le dollar américain.
* Une bonne tenue des finances publiques. La gestion des finances publiques reste marquée par des efforts continus de mobilisation accrue des recettes de l’Etat, de mise en œuvre d’importantes réformes fiscales, et de rationalisation des dépenses. Soutenus par la disponibilité de financements extérieurs comprenant des appuis budgétaires, y compris ceux du FMI au titre de la récente allocation spéciale des DTS, destinés aux investissements prioritaires et par le produit des émissions des titres publics, ces efforts permettent l’exécution du budget de l’Etat sans recours au financement de la Banque centrale, en strict respect de la loi organique de la Banque en la matière.
* De faibles variantes des prix à la consommation. L’inflation reste globalement maîtrisée, bénéficiant de l’absence de fortes pressions sur l’offre des biens et services, de la stabilité du taux de change, de la bonne tenue des finances publiques, et de l’impact positif de la coordination des politiques macroéconomiques. Ainsi, à fin mars 2022, le taux d’inflation n’était que de 2,31 % en cumul annuel.
* Une bonne position de la balance commerciale. Sous l’effet de la hausse des recettes d’exportations, notamment dans le secteur minier, la balance commerciale s’est améliorée en 2021, et au premier trimestre de 2022, contribuant au renforcement des réserves de change. Ces dernières se sont situées à 2,4 mois d’importations de biens et services à fin mars 2022. A ce sujet, le Comité de Politique Monétaire a pris note du transfert au Trésor, par la Banque centrale, au mois de mars 2022, de la portion des allocations DTS reçus du FMI, destinées au financement des investissements, dans le respect des modalités établies à cet effet. Ce qui justifie le repli des réserves de change par rapport au niveau record atteint au mois d’août 2021.
En ce qui concerne les perspectives pour le reste de l’année, le Comité de Politique Monétaire préconise le maintien de la projection de croissance de 6,4 % pour 2022 portée par le dynamisme des industries extractives qui bénéficient de l’embellie actuelle des cours des matières premières.
Le Comité de Politique Monétaire a cependant noté l’accentuation des incertitudes qui, en début d’année, marquaient l’environnement économique mondial. Des perspectives difficiles qui sont désormais nourries par l’impact de la pandémie de Covid-19, de fortes contraintes d’approvisionnement au niveau global et la remontée des pressions inflationnistes dans les pays avancés ; ainsi que par l’impact négatif de la guerre russo-ukrainienne sur les marchés internationaux. L’économie congolaise devait en subir les répercussions par le canal de l’inflation à travers la hausse des prix des produits pétroliers et alimentaires dont le pays est importateur net. En glissement annuel, le taux d’inflation devrait ainsi se situer à 6,52 % à fin décembre 2022, comparé à 5,28 % en 2021.
Eu égard à ce qui précède, le Comité de Politique Monétaire a décidé de mettre en place un dispositif de veille et de suivi rapproché du marché des changes en vue d’anticiper et de gérer efficacement toute évolution susceptible de perturber le cadre macroéconomique. En ce qui concerne les instruments de la politique monétaire, il a été décidé de garder inchangé le dispositif actuel, y compris le maintien du taux directeur de la Banque centrale à 7,5 %, en vue de la poursuite de l’indispensable soutien à l’économie nationale.
Fait à Kinshasa, le 1er avril 2022
Malangu Kabedi Mbuyi
Présidente
"
=
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: reprise des combats entre l'armée et le M23 dans l'est - 6 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/06/rdc-reprise-des-combats-entre-larmee-et-le-m23-dans-lest
Les militaires FARDC au cours d'une opération contre les ADF
Les combats entre l'armée et le mouvement rebelle M23 ont repris mercredi dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, après une semaine d'accalmie, a-t-on appris de sources locales.
"L'armée a attaqué toutes les positions du M23 à Musongati, Tchanzu et Runyoni", des collines du territoire de Rutshuru qui avaient été prises en début de semaine dernière par les rebelles du "Mouvement du 23 mars", a indiqué Damien Seburazane, président de la société civile locale, interrogé par l'AFP depuis Goma.
"Nous avons l'ennemi sur notre territoire, c'est normal qu'on les combatte jusqu'à les pousser dehors", a commenté le colonel Muhindo Lwanzo, directeur de cabinet de l'administrateur militaire du territoire.
Selon lui, les rebelles ont fui la colline de Bugusa, située non loin de la route principale reliant Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, à la frontière ougandaise, "avant que l'armée n'arrive sur zone".
Issu d'une ancienne rébellion tutsi congolaise, le M23, aussi appelé "Armée révolutionnaire congolaise", avait été vaincu en 2013 par l'armée mais il est réapparu en fin d'année dernière, reprochant aux autorités de Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la démobilisation de ses combattants.
Les 28 et 29 mars, il était sorti de ses bastions d'altitude pour venir attaquer des positions de l'armée, notamment à Runyoni et Tchanzu, région où huit Casques bleus sont morts dans le crash encore inexpliqué de leur hélicoptère.
Après deux jours de violents combats, qui avaient provoqué la fuite de plusieurs dizaines de milliers de villageois vers le centre de Rutshuru et vers l'Ouganda, les rebelles avaient déclaré un "cessez-le-feu unilatéral", en affirmant souhaiter "un règlement pacifique de la crise qui (les) oppose au gouvernement".
Depuis, l'armée a envoyé des renforts dans la région et la population apeurée s'attendait à une reprise des combats, refusant de regagner les villages occupés par la rébellion.
AFP avec ACTUALITE.CD
"RDC-Ituri: Le camp de la milice CODECO à Bali attaqué et incendié, 5 morts parmi les miliciens - 6 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/06/rdc-ituri-le-camp-de-la-milice-codeco-bali-attaque-et-incendie-5-morts-parmi-les
Camp incendié, plusieurs effets militaires dont des armes blanches saisis et une moto confisquée. C’est le bilan de l’attaque éclaire menée par les forces spéciales de la MONUSCO ce mardi 4 avril 2022 au camp de la milice CODECO à Bali en territoire de Djugu, rapportent les source sécuritaires à ACTUALITE.CD. Au moins cinq miliciens ont été tués et neuf autres blessés. L’offensive avait débuté à 4 heures du matin a pris fin aux environs de 11 heures.
Pris par surprise lors de cette opération conjointe de la Force de Réaction Rapide népalaise (QRF) et la Force Spéciale du Guatemala (GUASFOR), toutes de la mission onusienne, les combattants de la milice CODECO ont pu se fondre avec leurs armes dans la population. Et ainsi échapper à la vigilance des forces spéciales.
Sur place le constat a été tel que la milice CODECO a instauré une administration parallèle en prélevant des taxes illégales et en terrorisant la population.
La phase offensive a été suivie par une séance de sensibilisation de la population locale sur le mandat de la MONUSCO et l’appel au DDR pour les combattants.
"Beni : 17 civils massacrés par les ADF à Masambo - 05/04/2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/05/beni-17-civils-massacres-par-les-adf-a-masambo.html/107004/
Le bilan de l’attaque des rebelles Ougandais d’Allied Démocratic Forces (ADF) contre la population civile à Masambo, une localité située dans le secteur de Ruwenzori, en territoire de Beni (Nord-Kivu), s’est alourdi la soirée de ce lundi 04 avril 2022.
D’après Kambale Muchisongera, président de la société civile de Masambo, au moins 17 civils ont été tués lors de cette attaque. Parmi les civils tués figurent 8 femmes. Plusieurs civils ont aussi été enlevés par les mêmes assaillants.
« Nous sommes dans le deuil après l’incursion des ADF ayant fait 17 morts. Nous sommes dans une désolation, deux autres civils ont aussi été blessés », a-t-il précisé en déplorant la mort d’un capitaine de l’armée lors de cette attaque.
« Nous pleurons un combattant, un patriote qui est mort pour la cause de son peuple. Il était avec nous bien ici, nous demandons au gouvernement de nous envoyer un vaillant comme ce capitaine que nous pleurons », a-t-il recommandé.
D’autres sources dans la région révèlent qu’un centre sanitaire a été vendalisé par les assaillants. L’armée pour sa part parle de 10 morts côté civils. Elle déplore cette énième attaque et précise avoir neutralisé lors des accrochages 3 ADF.
Masambo se vide de ses habitants vers les régions supposées sécurisées craignant pour leur sécurité.
"État de siège : la Commission Défense et Sécurité dresse un constat d’échec - 05.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102775_etat_de_siege_la_commission_defense_et_securite_dresse_un_constat_d_echec.html
« L'état de siège a été décrété pour que la paix et la sécurité soient restaurées dans l'Est du pays, mais le constat sur le terrain est qu'on continue toujours de massacrer la population, on continue d'avoir beaucoup de problèmes en termes de gestion opérationnelle au niveau de l'armée ». Ces propos sont du député national, Bertin Mubonzi, président de la Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée nationale, qui présentait la quintessence du rapport relatif à la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.
La plénière du lundi 4 avril 2022 était consacrée à l’examen et à l’approbation du rapport d’évaluation au niveau d’exécution des recommandations adressées au gouvernement relatif à l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Pour le président de la commission Défense et Sécurité, l’Est du pays continue d’être un problème et, à ce stade, a-t-il renchéri, on peut « dire que l’état de siège n’a pas encore permis d’atteindre le résultat escompté ».
À travers le rapport, constaté M. Mubonzi, il ressort, avec des éléments à l’appui, que le gouvernement est en train de travailler sur les recommandations de l’Assemblée nationale.
Au niveau de la commission et du bureau de l’Assemblée nationale, la représentation nationale a estimé que le rapport seul ne suffit pas. Pour cette raison, le Premier ministre, accompagné quelques députés, va mener une mission pour se faire une idée de la situation réelle. Il s’agira, selon le vœu du speaker de la Chambre basse du Parlement, de descendre sur le terrain pour vérifier l’adéquation entre ce qui est contenu dans le rapport du gouvernement et la réalité sur le terrain ; mener un audit au niveau des ministres des Finances, Budget et Défense pour vérifier comment ces fonds décaissés ont été utilisés sur le terrain des opérations.
« A l’issue de cette mission à l’Est nous allons être en mesure de donner un avis par rapport au rapport et à l’exécution des recommandations de l’Assemblée nationale qui ont été remontées au niveau de l’exécutif et être en mesure d’engager une discussion courageuse au niveau de l’Assemblée nationale pour soit retourner, soit réorienter la manière dont l’état de siège doit être fait sur le terrain ou alors nous rassurer de la poursuite des choses moyennant quelques amendements et aussi un appuie surtout pour nos militaires qui sont au front », a réfléchi Bertin Mubonzi.
15è prorogation de l’état de siège
Consacrée à l’examen et à l’approbation du rapport d’évaluation au niveau d’exécution des recommandations adressées au gouvernement relatif à l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, la plénière du lundi 4 avril, avait aussi à son ordre du jour l’examen et le vote du projet de loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire de la RDC.
Un débat fort nourri a caractérisé l’examen de ce projet de loi, à l’issue duquel l’état de siège a quand même été prorogé. Sur 349 députés nationaux présents à l’hémicycle, 333 ont voté oui, 12 non et 4 élus nationaux se sont abstenus.
Bien auparavant, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Rose Mutombo, avait rappelé que le Parlement, avant d’aller en vacances, avait, à travers la loi n° 21/026 du 24 décembre 2021, habilité le gouvernement sur, entre autres mesures, celles visant la prorogation de l’état de siège.
« De nos jours, a poursuivi la ministre Mutombo, tous les efforts sont déployés pour, d’une part, mettre fin à l’activisme résiduel des forces négatives et, d’autre part, renforcer la sécurité dans nos frontières de la partie du pays concernée par l’état de siège ».
Sur le volet judiciaire de l’État de siège, à travers l’ordonnance présidentielle n°22/024 du 18 mars 2022, le président Félix Tshisekedi à requalifier les mesures d’application de l’état de siège par la limitation des actions pénales des juridictions militaires aux seules infractions des droits communs d’une certaine gravité.
"Incursion des rebelles du M23 appuyés par les militaires rwandais dans le Rutshuru : Fatshi doit-il toujours faire confiance à son « frère » Kagame ? - 06.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102801_incursion_des_rebelles_du_m23_appuyes_par_les_militaires_rwandais_dans_le_rutshuru_fatshi_doit_il_toujours_faire_confiance_a_son_frere_kagame.html
Lundi 28 mars 2022 dans la matinée, les rebelles du M23 ont fait une incursion dans les localités de Chanzu et Runyonyi dans le groupement de Bwisha et Jomba en territoire de Rutshuru. Ils ont attaqué les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
D’après le général Sylvain Ekenge, porte-parole du Gouvernement provincial du Nord-Kivu, le M23 est soutenu par les forces armées du Rwanda. Il en veut pour preuve la capture de deux militaires rwandais dans les rangs de ces rebelles. Il s’agit de l’adjudant Habiarimana Jean-Pierre, matricule AP 27779 et du soldat des rangs, Wajeneza Muhindi John alias Wadje. Les deux sont du 65ième bataillon de la 425ième Brigade d’infanterie des Forces de défense du Rwanda (FDR).
« Des sources crédibles précisent le nom de leur unité et l’identité de leurs commandants de bataillon et de brigade. Le 65ième bataillon et la 425ième brigade commandés respectivement par le lieutenant-colonel Rolindo Joseph et le général Kumbito Eugène, sont basés à Jarama au camp militaire Kibungo au Rwanda », a déclaré à la presse le général Sylvain Epenge qui s’interroge au regard de ces informations venant de deux militaires rwandais capturés, sur le crédit que l’on peut accorder à la mutualisation des efforts en vue des opérations conjointes avec un partenaire qui respecte ni ses engagements vis-à-vis de la RDC, encore moins sa propre parole à l’occasion de différentes rencontres et échanges entre leaders à tous les niveaux.
Pactise-t-on avec le diable ?
C’est la démarche entreprise et les efforts fournis naïvement ou de bonne foi, c’est selon, par le président Tshisekedi pour rapprocher, au nom de la paix dans la région, son homologue rwandais Paul Kagame qu’il a même appelé publiquement son « frère ». Mais toujours était-il que l’homme est resté le même diable avec ses ambitions de toujours déstabiliser la partie Est de la RDC.
Avec le soutien de son armée aux rebelles du M23 qui ont délogé, selon certaines sources, les FARDC ce mardi 29 mars de leurs positions dans les collines de Runyonyi et Chanzu et les villages Chengerero devenus sous leur contrôle, le Gouvernement congolais devrait considérer que le M23 tout comme les autres milices qui pullulent dans l’Est du pays, ne sont que le cheval de Troie du Rwanda. Les négociations avec ces bandes criminelles ne servent à rien. La solution pour la RDC, estiment beaucoup d’analystes, notamment Gaby Kuba, président de l’Union de la Presse du Congo (UNPC) dans son tweet, passe par le renfoncement des FARDC pour qu’elles parient à toute éventualité d’où qu’elle vienne.
Et désormais, Fatshi devrait considérer Paul Kagame comme un « frère » ennemi et par conséquent, prudence oblige, il devrait se munir des longues fourchettes parce qu’il est assis à la table avec un diable.
"« La RDC a besoin de paix durable en résolvant la question de 122 groupes armés » : quelle leçon Vincent Karega veut donner aux Congolais ? - 05.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102759_la_rdc_a_besoin_de_paix_durable_en_resolvant_la_question_de_122_groupes_armes_quelle_lecon_vincent_karega_veut_donner_aux_congolais.html
Vincent Karega, ambassadeur du Rwanda en RDC
L’ambassadeur rwandais en poste en RDC n’en a pas encore fini à se moquer des congolais.
Pendant qu’il est établi clairement que le Rwanda attaque la République Démocratique du Congo par le M23 pour obtenir ce qu’il veut de la RDC, Vincent Karega continue d’affirmer le contraire en donnant des leçons aux congolais. Quel négationnisme ?
Le « tout puissant ambassadeur » rwandais prend position pour son pays en défendant ses intérêts. « Le Rwanda n’a pas besoin de guerres ni de se déguiser pour réaliser des accords bilatéraux. La RDC a besoin de paix durable en résolvant la question de 122 groupes armés locaux, étrangers et terroristes internationaux en collaboration avec la région. Soyez plus lucide», a dit Vincent Karega sur un ton narquois.
En clair, Vincent Karega dit aux congolais ce qu’ils doivent faire comme s’il connaissait mieux les vrais problèmes de la République que les Congolais.
Ce message est en réaction à la lecture faite par Noël Tshiani Muadimvita. Suite à cette tension qui monte entre les deux pays, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 a fait passer au crible la situation bilatérale RDC-Rwanda et l’attitude du « bon étudiant» Paul Kagame à l’égard du Congo et des Congolais.
« Chaque fois que Paul Kagame veut obtenir quoi que ce soit de la RDC, il active le M23 (armée rwandaise déguisée) et réclame le dialogue avec le gouvernement de Kinshasa. Il faut que la RDC cesse d’être naïve en négociant avec ce pays envahisseur qui ne comprend que la violence», a dénoncé l’économiste et professeur des Universités Noël Tshiani.
Plusieurs observateurs s’accordent à dire que Paul Kagame a berné les Congolais et abusé de la confiance de Fatshi. Ainsi, l’initiateur de la proposition de loi « Noël Tshiani » appelée autrement de « père et de mère » invite le gouvernement congolais à ne pas céder au piège de Paul Kagame et du Rwanda pour perpétuer son action occulte sur l’Est de la République Démocratique du Congo.
« Le M23 (armée rwandaise déguisée) décrète un cessez-le-feu et demande un dialogue et des négociations avec le gouvernement de la RDC. La RDC ne doit pas accepter ce jeu de Paul Kagame. On ne négocie pas avec des terroristes. Il faut pourchasser ces envahisseurs jusqu’au Rwanda», a-t-il plaidé.
"Kagame ou frère ennemi de Tshisekedi (Éditorial de PM) - 10 novembre 2021
= https://www.matininfos.net/kagame-ou-frere-ennemi-de-tshisekedi-editorial-de-pm/83798/
"Rwanda : déstabiliser le Congo pour mieux le piller - 25 janvier 2022
= https://lvsl.fr/rwanda-destabiliser-le-congo-pour-mieux-le-piller/
"Parc de Kahuzi-Biega : les éco-gardes et les FARDC accusés de meurtres, kidnapping, viols et déplacement forcé des pygmées (Rapport) - 6 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/06/parc-de-kahuzi-biega-les-eco-gardes-et-les-fardc-accuses-de-meurtres-kidnapping-viols-et
Les éco-gardes du Parc national de Kahuzi-Biega et les militaires FARDC sont accusés d'avoir tué 20 pygmées (Twa), violé une quinzaine des femmes et contraint ce petit groupe d'autochtones à quitter le parc, leur milieu naturel au cours de ces trois dernières années. Ces abus ont été commis dans les villages Muyange, Maruti et Tchibwisa entre avril 2019 et décembre 2020. C'est ce qu'indique un rapport de Minority Rights Group International (MRG) dénommé : "To Purge the Forest by Force".
Pour Minority Rights Group International, les bailleurs de fonds du parc de Kuhuzi-Biega notamment les États-Unis et le Gouvernement Allemand ne peuvent pas affirmer ne pas être informés de ces violations graves de droits humains.
De leur côté, les dirigeants du Parc de Kahuzi-Biega, aucune famille Twa n'a été contrainte de quitter le parc et à ce jour il n'y a pas de pygmée au sein du parc. Les derniers raids ont été menés contre des groupes armés.
Par ailleurs, le Directeur général ai de l'Institut congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Olivier Mushiete, a reconnu que des violations des droits de l'homme ont été reportées mais avait affirmé que les enquêtes sont en cours.
" RDC : Tshisekedi ouvre la porte à Museveni, Mukwege crie aux « pompiers pyromanes » - 29 novembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1273496/politique/rdc-tshisekedi-ouvre-la-porte-a-museveni-mukwege-crie-aux-pompiers-pyromanes/
La perspective d’une intervention de l’armée ougandaise dans l’est du pays, pour y mener la lutte contre les combattants des ADF aux côtés des Forces armées congolaises, a provoqué une vive polémique en RDC.
Par Kash
Caricaturiste, bédéiste et peintre congolais installé à Kinshasa.
:copyright: Kash
L’autorisation a été donnée vendredi par le chef de l’État. Félix Tshisekedi a accordé aux troupes des Uganda People’s Defence Force (UPDF) le « droit de poursuite » au-delà de leurs frontières. Les troupes ougandaises vont donc mener des opérations en territoire congolais, aux côtés des Forces armées de la RDC (FARDC), contre l’ennemi commun : les Forces démocratiques alliées (ADF).
Yoweri Museveni a plaidé depuis plusieurs mois auprès de son homologue congolais en ce sens. Et les demandes se sont faites plus pressantes encore après les attentats meurtriers qui ont frappé Kampala le 16 novembre dernier. Au terme d’intenses négociations entre les autorités congolaises et ougandaises, mais aussi après des concertations entre le gouvernement et des représentants des notables, du clergé et de la majorité des députés du Nord-kivu et de l’Ituri, dont Jeune Afrique s’est fait l’écho, Félix Tshisekedi a donc finalement donné le feu vert.
La colère de Mukwege
Mais, comme il fallait s’y attendre au regard de l’histoire tragique entre la RDC et ses voisins orientaux, plusieurs voix se sont fait entendre, sur la scène politique comme au sein de la société civile, pour critiquer cette décision. Parmi les opposants à l’intervention de troupes ougandaises en territoire congolais : Denis Mukwege. Le prix Nobel de la paix 2018 a été particulièrement virulent, sur Twitter, dénonçant une décision « inacceptable » et évoquant des « pyromanes pompiers ». « Les mêmes erreurs produiront les mêmes effets. Debout, Congolais, Nation en danger ! », a-t-il conclu.
« L’invitation de l’UPDF de venir en appui aux FARDC répond à un objectif précis : traquer l’ADF, ennemi commun à nos deux pays que nous n’avons pas réussi à anéantir seuls, lui a rétorqué Grégoire Kiro Tsongo, député de Beni. Notre armée doit être réformée, ce qui demande du temps. Or nous sommes dans l’urgence. »
S’agit-il donc d’une « solution provisoire » en attendant de s’attaquer aux problèmes de fond ? Le gouvernement a promis de fournir très prochainement des précisions sur le cadre de cette opération qui sera, à n’en pas douter, scrutée de près.
RDC : « Il faut un tribunal pénal international pour tous les crimes dans l’Est »
"Condamnation des militants de la LUCHA : Dénis Mukwege dénonce la répression politique des voix critiques au régime - 05/04/2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/05/condamnation-des-militants-de-la-lucha-denis-mukwege-denonce-la-repression-politique-des-voix-critiques-au-regime.html/107012/
Le prix Nobel de la paix, le docteur Dénis Mukwege est monté au créneau pour dénoncer la condamnation à Beni dans la province du Nord-Kivu d’une dizaine des militants du mouvement citoyen, la Lutte pour le Changement ( LUCHA) pour avoir manifesté contre la 11e prorogation de l’état de siège instauré dans cette partie du pays pour rétablir la paix.
Dénis Mukwege déplore la répression politique des voix critiques au régime en place qui selon lui, constitue « un déni des droits humains des citoyens ».
Pour cet activiste reconnu pour son combat en faveur des femmes victime des violences sexuelles, l’exercice des droits à la liberté d’expression et à manifester pacifiquement est essentiel pour la démocratie.
Rappel de faits
Douze militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) arrêtés par la police le 11 novembre dernier à Beni pendant qu’ils manifestaient contre une douzième prorogation de l’état de siège ont été condamné le vendredi 1er avril, à 12 mois de servitude pénale principale.
Dans son verdict, le tribunal militaire de garnison de Beni siégeant en matière répressive a affirmé établir en fait comme en droit l’infraction de désobéissance des lois de la République contre les 12 militants de la LUCHA.
En outre, chacun de ces 12 militants de la Lucha est contraint de payer une somme de 250.000 franc congolais à titre des frais d’instance.
*Appel à des journées ville morte ettoufé par la police *
A l’appel de la synergie des groupes de pression et mouvements citoyens annonçant une série des journées ville morte en ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu ( Est de la République Démocratique du Congo),quelques militants sont descendus sur les artères de la ville.
La police qui a été également dépêchée pour remettre l’ordre public, annonce avoir interpellé onze (11) manifestants sur la voie publique. Des personnes interpellées ont été aperçues en train d’ériger des barricades, dans plusieurs rues et avenues de la ville. Certains sont aussi accusés d’avoir arraché les files pour l’éclairage public.
Ces activistes qui déplorent l’improductivité et l’inefficacité de cette mesure spéciale décrétée en mai 2021 par le président, Félix Tshisekedi dans le souci de rétablir la paix dans la région, exigent « la bonne justice » à leurs camarades de la Lucha et Véranda en appel.
Ils exigent aussi le remplacement du juge président du tribunal militaire Garnison de Beni, Anicet Kalambayi et le magistrat Hubert Kabandani pour « monnayage de la justice, incompétence, corruption » avant d’appeler à des poursuites judiciaires contre le maire Narcisse Kashale Muteba et du commandant de la PNC/Beni Sébastien Jean Kahuma pour assassinat présumé de l’activiste Ushindi Mumbere.
"ATTAQUE DE M23: DR MUKWEGE EN COLERE CONTRE LE REGIME DU RWANDA KIN LIVE 29 MRS 2022"
"PDDRC-S : Mukwege accuse Tshisekedi de favoriser « la commission de crimes comme mode d’accès au pouvoir » - Août 11, 2021
= https://acturdc.com/pddrc-s-mukwege-accuse-tshisekedi-de-favoriser-la-commission-de-crimes-comme-mode-dacces-au-pouvoir/
"Plaidoyer pour un leadership responsable
Dossiers spéciaux : n°165 : Développement : les voies africaines par Denis Mukwege, médecin et militant des droits humains congolais (RDC), Prix Sakharov 2014
= https://politiqueinternationale.com/revue/n165-developpement-les-voies-africaines/dossier-special/plaidoyer-pour-un-leadership-responsable
"Freddy Mulumba alerte sur l’installation des rwandais à l’Est de la RDC après l’incursion... - 06.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102806_freddy_mulumba_alerte_sur_l_installation_des_rwandais_a_l_est_de_la_rdc_apres_l_incursion_de_m23_et_appelle_les_congolais_a_faire_echec_au_plan_de_balkanisation.html
L’armée congolaise a affirmé récemment avoir arrêté deux soldats rwandais dans un contexte de recrudescence des combats contre le M23. Il s’agit de l’adjudant Jean-Pierre Habyarimana et le soldat de rang John Uwajeneza Muhindi. Que cache la résurgence du Mouvement du 23 Mars (M23) ?
Le politologue Freddy Mulumba Kabuayi a fait une analyse minutieuse et s’étonne que depuis plusieurs mois, ce groupe rebelle–pourtant défait par l’armée congolaise en 2013-connaît un inquiétant regain d’activité dans le Nord-Kivu, alimentant les suspicions d’un soutien étranger. Plusieurs attaques ont été répertoriées depuis novembre dernier, mais la tension est montée d’un cran le 27 mars, avec la multiplication des affrontements entre le mouvement et l’armée congolaise dans les localités de Chanzu et Runyoni, dans le territoire de Rutshuru.
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, ce professionnel des médias a directement mis en cause les Forces de défense du Rwanda (RDF), explicitement accusées de soutenir le M23.
A l’en croire, ce mouvement de rébellion appartient bel et bien aux militaires rwandais sur l’ordre de Paul Kagame pour la mise en scène du plan de balkanisation du Congo.
« En réalité ce ne sont pas les rebelles M23 mais plutôt ces sont les troupes rwandaises. Monsieur Paul Kagame est entrain de jouer avec le temps car à chaque fois qu’on est entrain d’attaquer les congolais, les populations uhtu issues du Rwanda sont entrain d’être installées. Cette guerre d’usure va aboutir un jour à ce qu’on appelle la balkanisation du Congo, qu’on ne soit pas naïf. Cette guerre doit nous interpeller à mettre de l’ordre à l’est. Il y’a eu une réunion à Oyo monsieur Kagame était absent, il y’a eu une réunion de CIRGL à Kinshasa monsieur Kagame a brillé par son absence et a délégué en dernière minute son ministre des affaires étrangères. Curieusement le président Tshisekedi a été invité à Aman , ils étaient ensemble avec d’autres présidents dont Kagame et ils ont parlé de la lutte contre le terrorisme. Mais ce qui est bizarre est que deux jours après cette réunion le M23 réapparaît à l’est du pays et s’attaque à notre population. Et au cours des opérations les FARDC ont capturé deux militaires rwandais » a t’il déclaré.
Et de poursuivre :
« C’est plus simple à comprendre que Monsieur Paul Kagame est dans un schéma de la guerre d’usure pour nous arracher une partie de terre. Il ne peut pas faire autrement. C’est ainsi qu’il faut que notre armée doit être nettoyée, organisée et équipée. C’est après avoir mis de l’ordre à l’Est dans le rang de nos FARDC que nous pouvons entamer les pourparlers avec Kagame. sans ça il ne peut pas baisser les bras pour accepter une quelconque négociation car cette guerre lui profite et dépend de la stabilité de son pays. C’est aux congolais de prendre leur destin en mains , on peut avoir les amis qui peuvent les aider, on peut les écouter et ça eux de décider . Quels sont les intérêts du Congo et comment les défendre? »
Il sied de rappeler que Paul Kagame, le président Rwandais, a catégoriquement démenti tout soutien aux rebelles du M23 en République démocratique du Congo. Accusé par Kinshasa, par l’ONU et l’Union européenne, ce chef de l’État a tout nié au cours d’une exclusivité à BBC le weekend dernier.
"ONU, UA, CIRGL et SADC condamnent les récentes attaques des rebelles de l’ex-M23 - 06.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102786_onu_ua_cirgl_et_sadc_condamnent_les_recentes_attaques_des_rebelles_de_l_ex_m23.html
Les institutions garantes de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région, signé à Addis Abeba, en Éthiopie, le 24 février 2013, à savoir la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), l’Union africaine (UA), et l’Organisation des Nations Unies (ONU), ont condamné avec fermeté, ce mardi 5 avril 2022, la résurgence des attaques des rebelles de l’ex-Mouvement du 23 mars (l’ex-M23) contre les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et déplorent l’impact de la violence sur les populations civiles du fait des activités des groupes armés dans l’est de la RDC.
Ces institutions appellent les rebelles de l’ex-M23 à déposer définitivement leurs armes, à renoncer à toute hostilité, en référence aux déclarations de Nairobi signées le 12 décembre 2013, et à s’engager résolument et pacifiquement dans le processus de désarmement volontaire et sans conditions, conformément au cadre fixé par le Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et sociale (PDDRCS) et le document de stratégie nationale pour sa mise en œuvre ainsi qu’aux décisions des différents sommets du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre, notamment celui tenu à Brazzaville, en République du Congo, le 19 octobre 2017, et celui tenu à Kinshasa, en RDC, le 24 février dernier.
Les institutions garantes de l’Accord-cadre déplorent que les activités des groupes armés opérant dans l’est de la RDC continuent d’alimenter un climat de suspicion entre les États et les populations de la région, entravant ainsi leurs efforts collectifs vers une région des Grands Lacs débarrassée des affres de la guerre et résolument tournée vers un développement durable.
Elles appellent les différentes parties prenantes à maintenir l’élan prometteur qui a caractérisé les relations entre pays de la région ces dernières années et à privilégier les cadres régionaux de règlement des différends, en vue notamment d’éradiquer la menace posée par ces groupes armés, et ce, à travers une démarche globale, comprenant des mesures non militaires qui permettraient de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité persistante.
Les institutions garantes de l’Accord-cadre se félicitent des consultations en cours à différents niveaux dans la région, en vue de trouver une solution durable à la présence et à l’activisme des forces négatives dans la région. Elles réitèrent la nécessité d’un dialogue continu et des efforts soutenus pour renforcer la confiance entre toutes les parties prenantes de la région, et les encouragent à mobiliser les mécanismes et cadres bilatéraux et régionaux existants, tel que le Mécanisme conjoint de vérification élargi (MCVE), en vue de renforcer davantage l’échange d'informations, la coordination et la collaboration transfrontalière.
Elles réitèrent également leur plein engagement à accompagner les efforts de la RDC et de l’ensemble des pays de la région en vue de préserver les progrès enregistrés à ce jour dans les relations régionales et de mettre fin à la menace posée par les groupes armés.
Les institutions garantes expriment leurs condoléances et leur solidarité à l’endroit des familles des victimes, des soldats des FARDC morts lors des attaques et des casques bleus de la Mission de l’ONU pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO) qui ont perdu leur vie dans un crash de l’hélicoptère qui était en mission de reconnaissance dans la zone des combats.
"COMPTE RENDU DE LA QUARANTE-SEPTIEME REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES - 3 avril 2022
= https://www.lephareonline.net/compte-rendu-de-la-quarante-septieme-reunion-du-conseil-des-ministres/
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
OU EN EST-ON AVEC LE FEUILLETON DU M23 ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: les rebelles du M23 annoncent « se retirer » des villages passés sous leur contrôle - 10 avril 2022
= https://afrique.lalibre.be/69429/rdc-les-rebelles-du-m23-annoncent-se-retirer-des-villages-passes-sous-leur-controle/
= https://okapinews.net/politique/urgent-le-m23-decide-de-se-retirer-des-villages-sous-son-controle-et-de-remettre-les-elements-des-fardc-captures-sur-la-ligne-de-front-au-comite-international-de-la-croix-rouge-communique/
" Dans l’est de la RDC, plusieurs villages passent sous le contrôle du M23 - 10 avril 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1337645/politique/dans-lest-de-la-rdc-plusieurs-villages-passent-sous-le-controle-du-m23/
Après des affrontements avec l’armée congolaise dans la région de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) ont occupé plusieurs localités avant d’annoncer qu’ils s’en retiraient.
"Nord-Kivu: à défaut d’intégration, quelles réponses le gouvernement doit-il réserver aux revendications du M23 ? - 09.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103014_nord_kivu_a_defaut_d_integration_quelles_reponses_le_gouvernement_doit_il_reserver_aux_revendications_du_m23.html
"Nord-Kivu : Occupées par les M23, les FARDC récupèrent les collines de Bugusa, Tchengerero, Cheya et Mbuzi - 7 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/07/nord-kivu-occupees-par-les-m23-les-fardc-recuperent-les-collines-de-bugusa-tchengerero-cheya-et-mbuzi.html/107091/
"Résurgence du M23 : le Cepas recommande au gouvernement « d’aborder en profondeur les causes structurelles, déclencheuses et aggravantes de la question » - 06/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/06/emissions/linvite-du-jour/resurgence-du-m23-le-cepas-recommande-au-gouvernement-daborder
"L’ACAJ invite Félix Tshisekedi a ne pas permettre au M23 d’intégrer les FARDC - 07.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102899_l_acaj_invite_felix_tshisekedi_a_ne_pas_permettre_au_m23_d_integrer_les_fardc.html
"Après validation de la Stratégie Nationale du Programme « P-DDRCS »/RDC : Félix Tshisekedi inaugure une nouvelle ère pour la pacification de l’Est - 06.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102820_apres_validation_de_la_strategie_nationale_du_programme_p_ddrcs_rdc_felix_tshisekedi_inaugure_une_nouvelle_ere_pour_la_pacification_de_l_est.html
"État de siège : « Le gouvernement reste déterminé pour le rétablissement de la paix à l’Est du pays », Jean-Claude Molipe - 06.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102787_etat_de_siege_le_gouvernement_reste_determine_pour_le_retablissement_de_la_paix_a_l_est_du_pays_jean_claude_molipe.html
"RDC : La résurgence du M23 : du déjà-vu ? (Analyse avec le Groupe d'Etude sur le Congo) - 01 Avril 2022
= https://newscongo.news/article/RDC---La-resurgence-du-M23---du-deja-vu----Analyse-avec-le-Groupe-d-Etude-sur-le-Congo-/2818
"Dans un contexte de résurgence du M23 en RDC, Kagame plaide pour une collaboration «constante» - 12 avril 2022
= https://liberteactu.com/index.php/2022/04/12/dans-un-contexte-de-resurgence-du-m23-en-rdc-kagame-plaide-pour-une-collaboration-constante/
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/04/nation/resurgence-du-m23-a-lest-rdc-rwanda-les-federations-du-nouvel-elan-de-lest-exigent-la-rupture-de-la-relation-diplomatique/
"RDC : pourquoi la rébellion M23 resurgit ? -3 avr. 2022"
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ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
Comme le souligne l'excellent Nawej du Forum des As, c'est maintenant "Nairobi qui va laver plus blanc que blanc"; le grand écart du pouvoir de Léo contraint de débaucher les terroristes hier bannis pour bricoler une paix devenue une regrettable 'arlésienne' et on voudrait nous faire que le nouvel ami kenyan va savoir faire là où nous avions toujours échoué ? Qui ignore que notre malheur c'est justement de toujours fricoter avec ce mélange d'impuissance et de complicité, les coupables, ceux qui le jour sont des notables respectable et la nuit tous les chats sont devenus gris, ceux payés pour défendre le pays le vendent pour leurs profits personnels immédiats. Jusqu’à quand ce cycle toujours pernicieux ?
Les Chefs d’États est-africains se sont penchés à Nairobi sur l'épineuse question de l'insécurité dans l'Est de notre pays où sous commande de l'un d'eux la rébellion du M23 reprend des couleurs. Ils ont conclu tantôt à une force régionale pour neutraliser les groupes rebelles tantôt à un dialogue (consultatif !?) avec eux, qui d'entre eux, où, comment ? Fallait-il attendre l'onction des voisins rusés comme le Rwanda et l'Ouganda pour négocier avec les rebelles, et que va-ton leur proposer en contrepartie pour qu'ils l'acceptent, ils ont toujours été indifférents à la paix et à la dignité de leur pays ? Je ne crois pas au succès de cet énième cirque verbal infesté des ennemis du pays ; seule une robuste expédition militaire bien planifiée, bien menée, républicaine et souveraine viendra à bout de l'insécurité dans l'Est...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Les Chefs d’États est-africains se sont penchés à Nairobi sur l'épineuse question de l'insécurité dans l'Est de notre pays où sous commande de l'un d'eux la rébellion du M23 reprend des couleurs. Ils ont conclu tantôt à une force régionale pour neutraliser les groupes rebelles tantôt à un dialogue (consultatif !?) avec eux, qui d'entre eux, où, comment ? Fallait-il attendre l'onction des voisins rusés comme le Rwanda et l'Ouganda pour négocier avec les rebelles, et que va-ton leur proposer en contrepartie pour qu'ils l'acceptent, ils ont toujours été indifférents à la paix et à la dignité de leur pays ? Je ne crois pas au succès de cet énième cirque verbal infesté des ennemis du pays ; seule une robuste expédition militaire bien planifiée, bien menée, républicaine et souveraine viendra à bout de l'insécurité dans l'Est...
"Nairobi lave plus blanc que blanc - 22/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/nairobi-lave-plus-blanc-que-blanc/
Forces négatives le matin, interlocuteurs le soir. Terroristes hier, opposants armés fréquentables aujourd’hui. Voilà Kinshasa obligé de faire le grand écart. Voilà la RDC contrainte de mettre une sourdine à ses imprécations contre des groupes armés proclamés à haute et intelligible voix « Forces négatives« . Ou « terroristes« .
Nairobi aura donc servi à laver plus blanc que blanc tout ce que l’Est rd congolais compte de bannis, d’infréquentables ! Occupant des pans de territoires par effraction et infraction, des fractions armées viennent de fracturer l’armure et obtenir de rencontrer le chef de l’Etat congolais.
Pour sûr, la facture de la paix-quelle paix ?- est salée. Très salée même. Pour des millions de Congolais, l’alchimie concoctée par des chefs d’Etat réunis dans la capitale kenyane est difficile à avaler. A l’époque de Socrate, on aurait dit que les Congolais auraient bu la ciguë !
Cela dit, cette « pax kenyana » exhale une drôle d’odeur. Un mix d’incapacité-complicité qui caractérise ce long cycle de conflits armés dans l’Est de la RDC. Une kyrielle de guerres dans la guerre dont les pompiers sont, pour la plupart d’entre eux, à la fois pyromanes. Un chapelet de conflits armés dont certains médiateurs sont en même temps sponsors des rébellions.
Une tragédie dont tous les acteurs visibles et invisibles tirent profit, sauf des congolais anonymes qui paient un lourd tribut dans tous les sens du terme. En un mot, la guerre qui s’avère plus rentable pour tous les intervenants -y compris les plus respectables- que la paix.
L’on comprend dès lors que malgré la mobilisation de la communauté internationale incarnée par la Monuc , puis la Monusco avec un budget à faire pâlir d’envie plus d’un pays africain , la logique de guerre soit devenue comme une seconde nature .Et l’Est de la RDC continue d’être ce farwest où la nuit tombée tous les chats sont gris . A l’image du Grand nord et de l’Ituri où l’état de siège va de prorogation en prorogation.
Question, façon Cicéron dans les Catilinaires : jusqu’à quand ce cycle de guerres-rébellions-interventions-sommets business abusera-t-il de la patience des Congolais ?
"Afrique de l’Est: la résurgence du M23 dans l’est de la RDC au cœur d’un mini-sommet - 21/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220421-afrique-de-l-est-la-r%C3%A9surgence-du-m23-dans-l-est-de-la-rdc-au-c%C5%93ur-d-un-mini-sommet
Cinq pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) ont été invités à prendre part à la rencontre : Kenya, Burundi, Ouganda, RDC et Rwanda. Cette rencontre intervient dix jours après l’adhésion formelle de la RDC à l’EAC. À Kinshasa, cette adhésion est perçue comme une opportunité de renforcer la sécurité dans l’est de la RDC.
Avec notre correspondante à Nairobi, Florence Morice
Le 8 avril dernier déjà, à peine le traité d’adhésion de la RDC signé, les présidents Tshisekedi, Kagame, Museveni et Kenyatta s’étaient discrètement retrouvés à huis clos pour évoquer l’épineuse question de l’insécurité dans l’est de la RDC. La rencontre du jour est destinée à poursuivre le dialogue alors engagé en associant cette fois le Burundi, dont le président Évariste Ndayishimiye a fait le déplacement.
Car outre les enjeux économiques, la RDC voit dans son adhésion à la Communauté d’Afrique de l’Est une opportunité d’obtenir des soutiens capables de peser sur le président rwandais Paul Kagame. Kinshasa soupçonne son voisin d’être en partie responsable du regain d’activité du M23, en lui fournissant des armes notamment, ce que Kigali dément. Le climat des discussions s’annonce délicat.
Mercredi, dans son discours aux Nations unies, l’ambassadeur de RDC a estimé que « cette résurrection du M23 entame gravement le processus de restauration de la confiance entre les États de la région ». À l’inverse, les dernières déclarations du M23 pourraient être perçues comme un signe d’apaisement. Le mouvement dit souhaiter un règlement « pacifique de la crise » et annonçait la semaine dernière son retrait de nombreuses localités.
"Au Kenya, rencontre entre le gouvernement de RDC et des groupes rebelles - 22/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220422-au-kenya-rencontre-entre-le-gouvernement-de-rdc-et-des-groupes-rebelles
Le Kenya va accueillir une rencontre entre des rebelles de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie aux violences, et le gouvernement de Kinshasa, a annoncé jeudi la présidence kenyane. Des dirigeants du Kenya, de l’Ouganda, du Burundi, du Rwanda et de RDC se sont rencontrés jeudi à Nairobi pour discuter des violences des groupes armés qui secouent l’est de la RDC et la présidence kenyane a ensuite annoncé que Kinshasa allait organiser « une rencontre consultative » avec des rebelles vendredi.
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a « gracieusement accepté d’accueillir et de fournir un soutien logistique aux consultations à Nairobi », a indiqué la présidence, sans nommer les groupes rebelles invités à ces discussions.
Ces discussions interviennent après l’intégration fin mars par la RDC de la Communauté des Etats d’Afrique de l’est (EAC), une organisation régionale dotée d’un marché unique permettant la libre circulation des biens et des personnes. Cette organisation compte désormais sept membres (Burundi, Kenya, Rwanda, Tanzanie, Soudan du Sud, Ouganda et RDC).
Selon la présidence kenyane, au cours de leur réunion jeudi les dirigeants ont cherché à mettre en place une force régionale pour neutraliser les groupes rebelles agissant dans la région.
De récents combats ont opposé dans l’est de la RDC l’armée congolaise aux rebelles du « M23 » — pour « Mouvement du 23 mars »–, un groupe issu d’une ancienne rébellion tutsi congolaise. Cette rébellion a annoncé voici une dizaine de jours son retrait des villages passés sous son contrôle, affirmant souhaiter « un règlement pacifique de la crise ».
Le M23 avait été vaincu en 2013 par les forces armées de RDC mais il est réapparu en fin d’année dernière, reprochant aux autorités de Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la démobilisation de ses combattants.
"RDC : le sommet de Nairobi décide d'un « dialogue consultatif » entre Félix Tshisekedi et les rebelles - 21/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/21/actualite/securite/rdc-le-sommet-de-nairobi-decide-dun-dialogue-consultatif-entre-felix
Le sommet des Chefs d’Etat à Nairobi a convenu qu'un processus politique soit lancé sous la direction du Président Uhuru Kenyatta du Kenya pour faciliter les consultations à entreprendre entre le gouvernement congolais et les groupes armés locaux en RDC.
Selon le communiqué final publié ce jeudi 21 avril, le sommet a rappelé qu'un dialogue consultatif entre le Président de la RDC et les représentants des groupes armés locaux en RDC doit avoir lieu dans les meilleurs délais.
Les dirigeants présents à Nairobi se sont convenu du lancement d’un processus politique censé faciliter les consultations à entreprendre entre la RDC et les groupes armés locaux qui écument l’Est du pays.
Ce processus sera particulièrement suivi par Uhuru Kenyatta, président du Kenya, indique le communiqué final.
Tous les groupes armés en RDC sont appelés à participer inconditionnellement au processus politique "de règlement de leurs doléances".
Félix Tshisekedi a été d’ailleurs invité à convoquer une réunion consultative le 22 avril.
Une force régionale
D’un côté, le sommet de Nairobi a prôné le dialogue. De l’autre, il décidé de la mise en place de la force régionale de lutte contre les forces négatives, qui doit être opérationnelle immédiatement sous la direction de la RDC.
Ce sommet tenu ce jeudi à Nairobi a réuni les Chefs d’Etat et de gouvernement du Kenya, de l'Ouganda, du Rwanda, de la RDC et du Burundi.
"Le Potentiel : « Sommet de Nairobi : Tshisekedi à l’écoute des groupes armés locaux » - 22/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/22/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-sommet-de-nairobi-tshisekedi-lecoute-des-groupes
Revue de presse de ce vendredi 22 avril 2022
En marge du Sommet régional sur la sécurité en République Démocratique du Congo, tenu jeudi à Nairobi, le président Félix Tshisekedi va écouter, ce vendredi 22 avril, une dizaine des groupes armés locaux actifs qui sèment la désolation dans la partie est du pays. Il ne s’agit pas, précise-t-on des négociations avec un groupe armé spécifique, mais plutôt d’une démarche accordée à tous ceux qui ont pris les armes contre leurs propres pays et qui doivent s’inscrire dans la logique de paix, rapporte Le Potentiel.
« Pour des experts en sécurité, c’est une démarche pédagogique par laquelle le président de la République entend prêcher par l’exemple. Cette voie diplomatique ne signifie en rien un relâchement des opérations militaires d’envergure que mènent les FARDC sur le terrain contre ces forces négatives. Le chef de l’État veut seulement, en sa qualité de garant de l’intégrité territoriale, user à la fois du bâton et de la carotte. Pourvu que la sécurité et la paix durable soient rétablies sur l’ensemble de la République », explique ce quotidien.
Cette rencontre de Felix Tshisekedi avec des groupes armés fait suite aux résultats du conclave des chefs d’Etat, affirme L’Avenir. Selon ce journal, la réunion « a rappelé qu’un dialogue consultatif entre le président Félix Tshisekedi et les représentants des groupes armés locaux en RDC doit avoir lieu dans les plus brefs délais ».
Mais pour Econews, il ne s’agit là que d’une contrainte. « Le mini-sommet de Nairobi, convoqué à l’initiative du président kenyan Uhuru Kenyatta sur la situation de crise dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), n’aura finalement été qu’une occasion pour les pays de la région des Grands Lacs, principalement le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, de contraindre Kinshasa à négocier avec tous les groupes armés qui pullulent sur son territoire. Yoweri Museveni de l’Ouganda et Paul Kagame du Rwanda ont fini par imposer leur point de vue. Quant au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, il s’est retrouvé devant un fait accompli. Kinshasa devra donc négocier la paix dans sa partie Est avec les mêmes groupes armés qui charrient la mort dans les zones instables de l’Est », commente ce tabloïd.
Abordant dans le même sens, Forum des As écrit dans son édito : « Forces négatives le matin, interlocuteurs le soir. Terroristes hier, opposants armés fréquentables aujourd'hui. Voilà Kinshasa obligé de faire le grand écart. Voilà la RDC contrainte de mettre une sourdine à ses imprécations contre des groupes armés proclamés à haute et intelligible voix "Forces négatives". Ou "terroristes". Nairobi aura donc servi à laver plus blanc que blanc tout ce que l'Est rdcongolais compte de bannis, d'infréquentables ! »
Pour sa part, La Prospérité affirme que ce deuxième conclave des dirigeants des pays de l’Afrique de l’Est s’est tenu « dans un environnement franc et cordial, et dans le souci de promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans l’Est de la RDC et la grande Région de l’Afrique de l’Est...
= https://lepotentiel.cd/2022/04/21/nairobi-tshisekedi-a-lecoute-des-groupes-armes-locaux/
"Situation sécuritaire dans l’Est de la RDC : Au Kenya, Tshisekedi tient un « dialogue consultatif » avec les groupes armés - 22 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/22/situation-securitaire-dans-lest-de-la-rdc-au-kenya-tshisekedi-tient-un-dialogue-consultatif-avec-les-groupes-armes.html/107771/
Le Président Félix Antoine Tshisekedi reçoit ce vendredi à Nairobi, au Kenya où il participe au deuxième Conclave régional sur la sécurité en RDC, les représentants d’une dizaine des groupes armés actifs dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu afin de les appeler à adhérer à l’option de la paix.
« Il ne s’agit pas des négociations avec un groupe armé spécifique mais plutôt d’une démarche accordée à tous ceux qui ont pris les armes contre leurs propres pays et qui doivent s’inscrire dans la logique de paix », a indiqué une source de la Présidence de la République.
D’après la même source, les Présidents Uhuru Kenyatta, Yoweri Museveni, Evariste Ndayishimiye, Félix-Antoine Tshisekedi et le ministre Rwandais des Affaires étrangères, représentant le Président Paul Kagame, qui ont pris part à ce conclave, se sont engagés à soutenir le processus qui vise à mettre définitivement un terme à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers en terre congolaise.
Ils ont également décidé de la mise en œuvre, dans le volet militaire, d’un processus visant la renonciation de lutte armée afin de s’engager dans le programme de désarmement, démobilisation, relèvement, communautaire et stabilisation (P-DDRCS), pour les groupes armés locaux, et le retour dans leurs États respectifs, pour les groupes étrangers, avec comme conséquence, à défaut, leur éradication par la force militaire régionale qui est mise en place.
Le sommet s’est félicité de l’engagement de l’ONU, de l’UA, de l’EAC, de la CIRGL, en qualité d’observateurs ainsi que le soutient des gouvernements américains et français comme interlocuteurs bilatéraux.
"RDC: Début du dialogue avec certains groupes armés ce vendredi à Nairobi - 22 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/22/rdc-debut-du-dialogue-avec-certains-groupes-armes-ce-vendredi-nairobi
Le Kenya va accueillir une rencontre entre des rebelles de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie aux violences, et le gouvernement de Kinshasa, a annoncé jeudi la présidence kenyane.
Des dirigeants du Kenya, de l'Ouganda, du Burundi, du Rwanda et de RDC se sont rencontrés jeudi à Nairobi pour discuter des violences des groupes armés qui secouent l'est de la RDC et la présidence kenyane a ensuite annoncé que Kinshasa allait organiser "une rencontre consultative" avec des rebelles vendredi.
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a "gracieusement accepté d'accueillir et de fournir un soutien logistique aux consultations à Nairobi", a indiqué la présidence, sans nommer les groupes rebelles invités à ces discussions.
Ces discussions interviennent après l'intégration fin mars par la RDC de la Communauté des Etats d'Afrique de l'est (EAC), une organisation régionale dotée d'un marché unique permettant la libre circulation des biens et des personnes. Cette organisation compte désormais sept membres (Burundi, Kenya, Rwanda, Tanzanie, Soudan du Sud, Ouganda et RDC).
Selon la présidence kenyane, au cours de leur réunion jeudi les dirigeants ont cherché à mettre en place une force régionale pour neutraliser les groupes rebelles agissant dans la région.
"La réunion a travaillé à organiser une telle force avec effet immédiat", a-t-elle ajouté. Tous les groupes armés étrangers en RDC ont aussi été appelés à déposer les armes immédiatement et rentrer dans leurs pays d'origine.
Les groupes n'obtempérant pas à cette directive "seront considérés comme des forces négatives et seront gérés militairement par la région", a-t-elle indiqué.
De récents combats ont opposé dans l'est de la RDC l'armée congolaise aux rebelles du "M23" -- pour "Mouvement du 23 mars"--, un groupe issu d'une ancienne rébellion tutsi congolaise. Cette rébellion a annoncé voici une dizaine de jours son retrait des villages passés sous son contrôle, affirmant souhaiter "un règlement pacifique de la crise".
Le M23 avait été vaincu en 2013 par les forces armées de RDC mais il est réapparu en fin d'année dernière, reprochant aux autorités de Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la démobilisation de ses combattants.
Les 28 et 29 mars, il était sorti de ses bastions d'altitude pour venir attaquer des positions de l'armée. Celle-ci a accusé le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce que Kigali dément.
Un autre groupe rebelle actif dans l'est de la RDC, les ADF (Forces démocratiques alliées), présenté par l'organisation jihadiste Etat islamique comme sa branche en Afrique centrale, est accusé d'avoir perpétré des attaques ayant coûté la vie à des milliers de personnes. Il est aussi accusé d'une série d'attaques à la bombe dans la capitale ougandaise Kampala.
"Afrique de l’Est : Mini-Sommet des chefs d’Etat, l’Est de la RD Congo au cœur des échanges -22 avril 2022
= https://afrimag.net/afrique-de-lest-mini-sommet-des-chefs-detat-lest-de-la-rd-congo-au-coeur-des-echanges/
Le Président Uhuru Kenyatta et Félix Tshisekedi au mini-sommet de la CAE à Niarobi
Le chef de l’Etat kenyan et président en exercice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (CAE) Uhuru Kenyatta, a présidé jeudi 21 avril à Nairobi, un mini-sommet des chefs d’Etat de la région sur «la paix et la stabilité à l’Est de la RD Congo», a-t-on appris jeudi soir d’un communiqué du sommet publié par la présidence kényane.
En plus du chef de l’Etat du Kenya, Uhuru Kenyatta, ce sommet a connu la participation des présidents de la RDC Félix Tshisekedi, du Burundi Evariste Ndayishimiye et de l’Ouganda Yoweri Museveni. Le président rwandais, Paul Kagame s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères Vincent Biruta.
Le Président Uhuru Kenyatta recevant ses homologues au mini-sommet de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est à Nairobi.
Les participants ont eu des «échanges fructueux pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement à l’Est de la RDC et dans la grande région Est-africaine» indique le communiqué final. Revenant sur les groupes armés étrangers actifs à l’est de la RDC, ils les ont exhortés à «retourner sans condition et immédiatement dans leurs pays d’origine», sans quoi ils seront «considérés comme des forces négatives et combattus militairement».
Pour surveiller la mise en œuvre des décisions, les participants ont mis en place un secrétariat, piloté par la RDC et le Kenya. Les chefs d’Etat ont décidé de prolonger les échanges prochainement par «la participation, avec statuts d’observateurs, du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, du Secrétaire général de la conférence internationale pour la région des grands lacs, CIRGL, du Secrétaire général de la Communauté d’Afrique de l’est, CAE».
Et de recommander d’associer dans ce processus d’autres interlocuteurs bilatéraux, notamment les Etats-Unis, la France avec statut d’observateurs. Le mini-sommet régional sur la sécurité vient de se tenir dix jours après l’adhésion formelle de la RDC à l’EAC.
Tous les cinq pays représentés au mini-sommet de Nairobi sont membres de la Communauté des Etats d’Afrique de l’est (CAE). C’est le 8 mars dernier que la RDC a rejoint ce bloc régional auquel s’ajoute aussi le Sud-Soudan
= https://afrimag.net/afrique-de-lest-mini-sommet-des-chefs-detat-lest-de-la-rd-congo-au-coeur-des-echanges/
"Sécurité : un sommet quintipartite RDC, Rwanda, Uganda, Burundi et Kenya annoncé ce jeudi 21 avril à Nairobi - 20 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/20/securite-un-sommet-quintipartite-rdc-rwanda-uganda-burundi-et-kenya-annonce-ce-jeudi-21-avril-a-nairobi.html/107702/
La République Démocratique du Congo, le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et le Kenya se réuniront ce jeudi 21 avril 2022 à Nairobi, capitale Kenyane pour tabler sur la problématique de la sécurité dans la sous-région. L’information est confirmée par Tina Salama, porte-parole adjointe du président congolais, Félix Tshisekedi.
Sans plus de détail, Tina Salama a indiqué que des options cruciales dans la perspective de la paix, la stabilité et la sécurité dans la région sont attendues à l’issue de ce sommet.
Dans le microcosme politique congolais, ce sommet fait déjà jaser.
Pour le candidat à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani, ce sommet entre le cinq pays voisins ressemble à un marché des dupes car, estime-il, « la République Démocratique du Congo est seule contre tous à ces négociations ».
« Un sommet à Nairobi va réunir le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la RDC et le Burundi pour déterminer les options à réserver aux demandes du M23. Marché des dupes. La RDC est seule contre tous à ces négociations. Nous ne devons pas accepter les demandes des terroristes », a lancé Noël Tshiani.De son côté, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) rappelle au chef de l’Etat congolais de ne signer aucun accord pouvant assurer l’intégration de membres du M23 au sein des forces de défense et sécurité; et d’obtenir de l’Ouganda et Rwanda, la remise immédiate de responsables M23, auteurs de crimes graves.Noel K. Tshiani Muadiamvita
@NoelKTshiani
#M23: Un sommet à Nairobi va réunir le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, la RDC et le Burundi pour déterminer les options à réserver aux demandes du M23. Marché des dupes. La RDC est seule contre tous à ces négociations. Nous ne devons pas accepter les demandes des terroristes.
1:44 PM · 20 avr. 2022
L’armée congolaise a formellement accusé l’armée rwandaise d’avoir mené aux côtés du M23, l’attaque de la nuit du 27 au 28 mars dernier contre ses positions à Tchanzu et à Runyoni, deux localités de la province du Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Allégations rejetées par Kigali qui a dénoncé « des accusations absurdes et sans fondement ».
Il faut dire que plus d’un millier de combattants M23 s’étaient retranchés au Rwanda et en Ouganda d’où ils revendiquent le respect des accords de Nairobi consacrant la réintégration dans la vie civile pour certains combattants et l’intégration dans l’armée pour d’autres.
Le mouvement qui avait pris le contrôle de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu en 2012 avant d’être militairement défait en 2013 par l’armée accuse Kinshasa de ne pas respecter ses engagements.
= https://www.radiookapi.net/2022/04/20/actualite/securite/la-rebellion-m23-au-centre-dun-autre-sommet-ce-jeudi-nairobi
"Mini-sommet Nairobi : vers la création d’une force régionale pour combattre les groupes armés en RDC - 21.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103611_mini_sommet_nairobi_vers_la_creation_d_une_force_regionale_pour_combattre_les_groupes_armes_en_rdc.html
La décision était déjà actée au sommet quadripartite d’avril 2022 mais elle sera formalisée à l’issue du mini-sommet quintipartite de Nairobi qui réunit ce jeudi autour dune table les présidents Uhuru Kenyatta ( Kenya), Félix Tshisekedi (RDC), Yoweri Museveni ( Ouganda), Paul Kagame (Rwanda) et Evariste Ndayishimiye (Burundi).
Tina Salama, la porte-parole adjointe du chef de l’État a annoncé sur Twitter qu’avec l’implication des partenaires, les options cruciales sont attendues pour stabiliser la région. Lesquelles, elle n’a pipé mot. De sources recoupées, Ouragan.cd apprend que c’est le retour à la case de départ. L’idée de créer une force régionale avait été émise depuis 2019.
La fameuse création d’un état-major intégré avait suscité un tollé général au sein de l’opinion congolaise avant d’être mise au frigo. Mais aujourd’hui, revient à la surface et bénéficie maintenant de la facilitation kenyane. Kenyatta paraît l’allié sûr de Tshisekedi qui le soutient depuis la campagne électorale jusqu’aujourdhui.
Dans cette nouvelle dynamique, le Burundi a été associé. Pourtant au sommet quadripartite, il n’était pas là. Les dirigeants de la région veulent une solution globale. Les rebelles de la Résistance pour un État de droit au Burundi (RED-Tabara) sont signalés dans les hauts plateaux au Sud-Kivu. A l’analyse du facilitateur kenyan, il devait être aussi impliqué pour résoudre le problème une fois pour toute.
Bref, les armées congolaise, rwandaise, ougandaise et burundaise vont nettoyer au kärcher l’est de la RDC, de tous les groupes armés. Les chefs d’Etat estiment qu’il faut stopper cette spirale qui a des répercussions sur le développement de la région. Plus grave, disent-ils, ces groupes armés endeuillent les paisibles familles congolaises.
Pourquoi cette force régionale ?
Les rebelles qui opèrent dans l’est de la RDC, sont soit nationaux ou étrangers. La brèche trouvée dans la mise en place de cette force est de permettre à ces trois pays voisins de la RDC dont les rebelles opèrent dans l’Est et menacent aussi leur stabilité, d’intervenir au Congo mais dans un cadre de la mutualisation des forces. Ainsi, le Rwanda participera pour neutraliser les FDLR, l’Ouganda les Adf et le Burundi les rebelles RED-Tabara. Sur papier, l’option semble meilleure mais dans la faisabilité en cas d’enlisement, les réponses ne sont pas encore apportées. Pour combien de temps, il y aura ces forces étrangères sur le sol congolais ? , s’interroge un diplomate occidental réservé à cette idée.
Une force régionale, est-ce une solution, se demande un acteur important de la société civile basée dans l’Est congolais. Selon les experts interrogés par Ouragan.cd, l’idée n’est pas si mauvaise mais il y a des doutes qui persistent sur certains aspects. Dans cette coalition, il y a des pays qui sont accusés d’entretenir l’insécurité dans l’Est de la RDC. Alors comment les mêmes qui sont chargés dans le rapport Mapping, peuvent-ils se transformer aujourd’hui en force de maintien de la paix. En plus, les divergences avec la Monusco.
Le Rwanda, par exemple, pointe toujours la Monusco de n’avoir produit aucun résultat plus d’une décennie déjà avec d’énormes moyens financiers. Dans ce cas de figure, la nouvelle force qui doit en principe mettre des passerelles avec la Monusco, comment va-t-elle totalement zapper les casques bleus sur le terrain. Autre question, le M23 qui se vante de détenir des positions à Rutshuru, sera-t-il considéré comme mouvement à éradiquer alors qu’il bénéficie de soutien de quelques pays de la région. La question devient plus complexe. Aux chefs d’État de bien examiner la situation dans tous les détails avant de formaliser cette force qui en cas de succès, sera le meilleur cadeau de Tshisekedi offert au peuple congolais à la fin de son premier quinquennat.
La sensibilisation de la population s’impose
Pareille initiative doit être précédée d’une grande campagne de sensibilisation de la population. Sinon, la société civile crierait à l’idée de l’invasion des troupes étrangères sur le sol congolais. Déjà que l’ONG Acaj a prévenu le président Félix Tshisekedi de ne pas accepter au sommet de Nairobi toute idée d’intégrer le M23 dans les rangs de l’armée congolaise. Pour être conforme à la Constitution, cette proposition qui doit ouvrir nos frontières aux armées étrangères doit impérativement passer par le Parlement pour en obtenir le quitus. Sinon, il y a crainte des constatations de tout genre.
"RDC: Où en sommes-nous avec le M23 ? [Décryptage express] - 21 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/21/rdc-ou-en-sommes-nous-avec-le-m23-decryptage-expres
Un peu de contexte, pour commencer.
Officiellement le M23 accuse Kinshasa de ne pas respecter les engagements de Nairobi, entente signée en 2013 dans la capitale Kenyane.
Le Mouvement attend des autorités de Kinshasa notamment l’intégration de ses combattants dans l’Armée, l’intégration de ses délégués dans plusieurs structures censées favoriser la paix et la réconciliation.
Il y a aussi la question de l’amnistie. Depuis l’élection de Félix Tshisekedi, le mouvement dit attendre des réponses concrètes de la part de Kinshasa. Des discussions avaient commencé. Certains représentants du M23 avant même séjourné pendant de longs mois à Kinshasa dans le cadre de ces échanges.
Entre-temps, les relations se sont dégradées.
Le M23 a été accusé de s’attaquer aux FARDC, aux gardes du parc des Virunga et aux civils. Aujourd’hui, la rhétorique de ce mouvement n’a pas vraiment beaucoup évolué. Il veut un dialogue et un dialogue qui porte des fruits.
Y a-t-il changement de stratégie?
Trois constantes sont observées:
-La tentative de légitimation de l’action militaire, donc des attaques par les engagements qui ne seraient pas tenus par Kinshasa.
-Sur le terrain, le mouvement avance ses pions, occupe territorialement des villages en démontrant que leurs combattants n’ont pas perdu leur capacité de nuisance.
-L’autre constante, c’est discréditer au maximum les FARDC, notamment avec des vidéos des personnes qu’ils présentent comme des militaires FARDC capturés sur la ligne de front. Discréditer l’Armée en l’accusant aussi d’utiliser les combattants FDLR, comme supplétifs.
Où trouve-t-il les financements pour mener ces actions ?
Déjà, il faut dire que les combattants M23 sont officiellement localisés à trois endroits. Il y en qui sont cantonnés à Kibungo, au Rwanda. D’autres sont à Bihinga, en Ouganda.
Ces deux groupes sont officiellement désarmés et attendent d’être rapatriés en RDC.
Certains parmi les combattants de ce mouvement se sont regroupés depuis 2017 dans la zone des Virunga. Ils étaient à l’époque environ 1500, selon diverses sources.
Depuis plusieurs années, des rapports indiquent que ce groupe armé se renforce et consolide ses positions. Dans certaines vidéos du porte-parole du M23, il affirme que son mouvement récupère des armes pendant les combats contre l’Armée régulière.
Du côté des FARDC, on soutient que ce mouvement est soutenu par le Rwanda.
Dans certaines communications, l’Armée congolaise est allée encore plus loin en accusant même les militaires rwandais de se battre aux côtés du M23. Ce que dément catégoriquement Kigali.
"Diplomatie : Ce que l’on peut retenir du Mini-sommet de Nairobi - 22 avril 2022
= https://b-onetv.cd/diplomatie-ce-que-lon-peut-retenir-du-mini-sommet-de-nairobi/
La République du Kenya a accueilli un mini-sommet sur la sécurité en République démocratique du Congo (RDC) ce Jeudi 21 avril 2022 à Nairobi. Ont pris part à cette réunion de haut niveau, les Présidents Uhuru Kenyatta, Yoweri Kaguta Museveni, Evariste Ndaishimiye, Felix Tshisekedi et le Ministre rwandais des affaires étrangères représentant son président Paul Kagame.
Des résolutions ont été prises dont quelques lignes sont reprises dans le communiqué final de cette réunion quadripartite qui s’est passée sans la presse au regard de son caractère sensible. Il y a entre autre l’engagement de tous les Chefs d’Etats de la communauté d’Afrique de l’Est à se joindre à soutenir le processus qui vise à mettre définitivement un terme à l’activisme des groupes armés étrangers et locaux en terre congolaise. Le sommet a lancé un appel aux groupes armés locaux à déposer immédiatement les armes et à rejoindre le processus pddrc-s mis en place par la RDC.
Quant aux groupes armés étrangers, ils doivent aussi déposer les armes et se rendre auprès de leurs états respectifs, et renoncer le métier des armes. En cas de refus précise le communiqué final, la force militaire régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est va entrer dans la dance.
Le sommet a recommandé au Président Félix Tshisekedi d’écouter les différents groupes armés locaux et leur passer les messages de réinsertion tel que définis par le P-DDRCS. C’est dans ce cadre que le Chef de l’État va rencontrer ce vendredi 22 avril à Nairobi un certain nombre de groupes armés actifs dans les provinces de l’ituri, nord et Sud-Kivu, dans le cadre d’une réunion consultative.
Les dirigeants présents à Nairobi sont convenus du lancement d’un processus politique censé faciliter les consultations entre la RDC et les groupes armés locaux dans l’Est du pays. Ce processus sera particulièrement suivi par le Président du Kenya qui est également président en exercice de l’EAC.
Le sommet s’est félicité de la participation en qualité d’observateur, du secrétaire général des nations unies représenté, du président de la commission de l’Union Africaine, les secrétaires généraux de la CIRGL, et de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Les USA et la France ont eux à participé en qualité d’interlocuteurs bilateraux. Le président Felix Antoine tshisekedi devrait nommé incessamment un envoyé spécial pour le suivi des résolutions au sein de l’est african comunity.
"Le député Munubo est formel à propos du dialogue ouvert à Nairobi: « ni la force conjointe régionale ni le dialogue n’apporteront la paix » - 22 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/22/le-depute-munubo-est-formel-propos-du-dialogue-ouvert-nairobi-ni-la-force-conjointe
Félix Tshisekedi va rencontrer les rebelles à Nairobi dès ce vendredi. Le Kenya offre le cadre et la logistique pour ce dialogue consultatif avec une dizaine de représentants des groupes armés dont le M23.
Pourtant, Kinshasa avait un temps préconisé l’option militaire et mis au placard des échanges directs entamés depuis plusieurs mois avec les représentants de Bertrand Bisimwa et de Sultani Makenga.
Des offensives militaires lancées depuis octobre 2021 n’ont pas réussi à démanteler ce groupe, bien au contraire. Elles se sont révélées improductives. A côté du bilan humain lourd pour les populations de Rutshuru, le résultat militaire peine à se dessiner.
Pire, le M23 s’est même illustré par une communication tendant à dégrader davantage l’image de l’Armée en brandissant notamment trois militaires capturés sur le champ de bataille.
Face au rapport de force sur le terrain, les FARDC ont clairement accusé Kigali de se battre aux côtés de ce mouvement armé. Ce que dément Kagame qui a même refusé de se joindre à ces homologues réunis à Nairobi pour ce deuxième conclave. Selon lui, il s’agit bel et bien d’un problème congolo-congolais.
Le dialogue, c’est qu’a demandé et obtenu le M23. Kinshasa a accepté, mais l’option n’est pas saluée par tous au parlement congolais. Le député Juvenal Munubo, membre de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale est parmi les élus dont les avis comptent dans cette thématique:Pour lui, la solution, « c'est la pression militaire et le DDR ». Mais comment faire la pression militaire avec une armée en reconstruction qui ne semble pas encore roulée en plein régime. Comment compter sur des militaires qui détournent leurs propres rations de combat? L’autre option pourrait être d’accélérer avec la constitution d’une force régionale comme le suggère le deuxième conclave sur la sécurité en RDC organisé dans le cadre de l’EAC. Après tout, la recette fait ses preuves au Mozambique où trois mille militaires venus notamment du Rwanda et d’autres pays de la SADC tentent de neutraliser les djihadistes. Ce n’est pas non plus l’option privilégiée par le député Munubo.« Je n'encourage pas vraiment des rencontres directes entre dirigeants de la Région et groupes armés,qui ressemblent fort à des négociations. Ça serait refaire les vieilles méthodes du passé qui n'ont pas conduit à la paix », note t-il.Pour lui, la recette recommandable n’est pas aussi loin que cela: « Je pense que la solution, c'est d'investir dans les FARDC ». Il veut « plus de moyens et de motivation pour les militaires ». Ainsi, il soutient l’examen de loi de la programmation militaire qui est programmée cette session à l’Assemblée nationale.« Je suis un peu réservé par rapport à l'idée d'une Force régionale ou des interventions étrangères », dit-il. Il a encore en mémoire les appétits à peine voilés de certains pays voisins. « On sait que ces pays ont des intérêts au Congo », ajoute t-il.
"Le Kenya va accueillir une rencontre entre Kinshasa et des rebelles de RDC - 22 avril 2022
= https://afrique.lalibre.be/69609/le-kenya-va-accueillir-une-rencontre-entre-kinshasa-et-des-rebelles-de-rdc/
"Beni : près de 50 personnes tuées par les ADF depuis le début de ce mois (Député Muhindo Kasweka) - 21/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/21/actualite/securite/beni-pres-de-50-personnes-tuees-par-les-adf-depuis-le-debut-de-ce-mois
"Ituri : 7 morts dans une attaque des ADF à Mukasila - 21/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/21/actualite/securite/ituri-7-morts-dans-une-attaque-des-adf-mukasila
"LE GRAND JOURNAL DU 21.04.2022 : MINI SOMMET NAIROBI, LE CHEF DE L'ÉTAT SÉJOURNE A CE JOUR AU KENYA"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
Le président Tshisekedi n'a pas rencontré les groupes opérant dans l'Est comme prévu en tant que l'une des résolutions du Sommet ; défaut de logistique, dit-on, pour les acheminer à temps à Nairobi avant le départ de Tshisekedi. La présidence du Kenya au pilotage du volet politique va se charger de faciliter leur arrivée dans la capitale kényane en vue d'y rejoindre les autres qui y séjournent déjà.
Qu'importe, le problème est tout compte fait ailleurs : la conviction du président Congolais d'imposer aux groupes armés une reddition inconditionnelle parait prétentieuse, l'option militaire régionale décisive telle qu'annoncée convainc nettement moins au vu du passé récent même à l'issue de ce conclave régional new-look. Les initiateurs du sommet et le président Tshisekedi refusent de le reconnaitre mais on atterrit bien sur une négociation gouvernement RDC vs groupes armés.
Question : à quoi servira-t-elle de mieux si on doit arriver comme on le voit à une contrepartie qui intégrera ces milices rebelles dans l'armée et dans les institutions du Congo ? On est reparti au douloureux remake des blocages passés avec les brassages/mixages ! En effet malgré l'adjonction de Uhuru Kenyatta, le président Congolais n'a pas davantage de potentiel à défier les rebelles, déjà son état de siège n'a désarmé personne les tueries se poursuivent au su et au vu de tous, au contraire il s'est enfoncé dans un piège où les diaboliques désidérata d'un Kagame même absent du sommet, à garder l’œil sur le Congo seront à terme retenus, M23 & ADF qui déjà rient au nez de Tshisekedi, reviendront officiellement au Congo.
Il se trouve néanmoins des analystes qui notent des avancées historiques à ce Sommet notamment avec la régionalisation de la question sécuritaire dans l'Est au lieu de la cantonner à un problème interne au Congo. Objection et question : si cela parait aujourd'hui plus officiel, la question des violences à l'Est a toujours été de fait régionale - officiels et observateurs convoquent toujours la présence des groupes armés étrangers ou la tutelle et la complicité avec les voisins étrangers des rebelles locaux - en quoi alors la régionalisation officielle prête-t-elle à une utile résolution alors qu'au contraire c'est une robuste prise en charge souveraine et républicaine qui a toujours fait défaut, en quoi les voisins malveillants seront-ils davantage désarmés pour accomplir leurs sales besognes ? A noter que si l'ougandais Museveni, l'un des patrons de la région était présent, l'autre patron encore plus décisif le rwandais Kagame s'est fait représenté à ce sommet combien important pour la région. Et puis pour que la force militaire régionale puisse agir pleinement, il faudra la volonté de tous : la seule bonne volonté visible de Kenyatta ne suffira pas si à coté Kagame traine le pied et s'y sent imposé par les autres. Encore une fois, la solution viable c'est une prise en charge militaire souveraine et républicaine, il faudra arriver que le Congo principal concerné impose sa défense aux autres !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Qu'importe, le problème est tout compte fait ailleurs : la conviction du président Congolais d'imposer aux groupes armés une reddition inconditionnelle parait prétentieuse, l'option militaire régionale décisive telle qu'annoncée convainc nettement moins au vu du passé récent même à l'issue de ce conclave régional new-look. Les initiateurs du sommet et le président Tshisekedi refusent de le reconnaitre mais on atterrit bien sur une négociation gouvernement RDC vs groupes armés.
Question : à quoi servira-t-elle de mieux si on doit arriver comme on le voit à une contrepartie qui intégrera ces milices rebelles dans l'armée et dans les institutions du Congo ? On est reparti au douloureux remake des blocages passés avec les brassages/mixages ! En effet malgré l'adjonction de Uhuru Kenyatta, le président Congolais n'a pas davantage de potentiel à défier les rebelles, déjà son état de siège n'a désarmé personne les tueries se poursuivent au su et au vu de tous, au contraire il s'est enfoncé dans un piège où les diaboliques désidérata d'un Kagame même absent du sommet, à garder l’œil sur le Congo seront à terme retenus, M23 & ADF qui déjà rient au nez de Tshisekedi, reviendront officiellement au Congo.
Il se trouve néanmoins des analystes qui notent des avancées historiques à ce Sommet notamment avec la régionalisation de la question sécuritaire dans l'Est au lieu de la cantonner à un problème interne au Congo. Objection et question : si cela parait aujourd'hui plus officiel, la question des violences à l'Est a toujours été de fait régionale - officiels et observateurs convoquent toujours la présence des groupes armés étrangers ou la tutelle et la complicité avec les voisins étrangers des rebelles locaux - en quoi alors la régionalisation officielle prête-t-elle à une utile résolution alors qu'au contraire c'est une robuste prise en charge souveraine et républicaine qui a toujours fait défaut, en quoi les voisins malveillants seront-ils davantage désarmés pour accomplir leurs sales besognes ? A noter que si l'ougandais Museveni, l'un des patrons de la région était présent, l'autre patron encore plus décisif le rwandais Kagame s'est fait représenté à ce sommet combien important pour la région. Et puis pour que la force militaire régionale puisse agir pleinement, il faudra la volonté de tous : la seule bonne volonté visible de Kenyatta ne suffira pas si à coté Kagame traine le pied et s'y sent imposé par les autres. Encore une fois, la solution viable c'est une prise en charge militaire souveraine et républicaine, il faudra arriver que le Congo principal concerné impose sa défense aux autres !
"Félix Tshisekedi n'a pas rencontré les groupes armés opérant dans l'Est du pays - 22.04.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/22/actualite/securite/rdc-felix-tshisekedi-na-pas-rencontre-les-groupes-armes-operant-dans
La consultation présidentielle avec les groupes armés opérant dans les provinces de l'Est de la RDC, n'a pas eu lieu ce vendredi 22 avril à Nairobi.
Selon la dépêche de la Cellule de la communication présidentielle, c'est l'une des résolutions du sommet de Nairobi de jeudi 21 avril.
La principale raison reste la difficulté logistique pour le déplacement de la plus part des concernés à joindre Nairobi.
La présidence de la République du Kenya qui pilote le volet politique du processus, s'emploie à faciliter l'arrivée des représentants de ces groupes dans la capitale kenyane en vue de rejoindre les deux autres qui y séjournent, indique la dépêche.
De son côté, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a réaffirmé ce même vendredi avant son retour à Kinshasa, la matérialisation de ce processus de reddition inconditionnelle qu'il considère comme une dernière chance donnée à ces groupes armés locaux à déposer immédiatement les armes et s'engager dans le processus de réinsertion sociale. Faute de quoi, l'option militaire régionale soutenue par tous va les y contraindre.
« Pour le Président Félix Tshisekedi, il est donc clair que cette main tendue envers ses compatriotes engagés dans une lutte armée contre leur pays n'est pas une table ronde de négociations ni de compromissions », note la dépêche présidentielle.
Ce processus devrait s'inscrire dans la droite ligne du Programme DDR-CS qui définit les limites du tolérable.
Par ailleurs, le Chef de l'Etat Congolais a laissé un groupe de travail d'experts chargé de mener ces consultations sous le leadership du Président Uhuru Kenyatta.
Pour s'assurer de l'implémentation de toutes les décisions, il a été mis en place un secrétariat technique co-presidé par le mandataire spécial Serge Tshibangu, l'Envoyé spécial du président Uhuru Kenyatta et les délégués de chaque pays membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est.
Le même ultimatum a aussi été lancé à l'endroit des groupes armés étrangers qui, eux, doivent se rendre auprès de leurs États respectifs à défaut de subir la puissance de feu de la force militaire régionale.
En outre, avant de s'envoler pour Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a eu un deuxième tête-à-tête avec son homologue Kenyan Uhuru Kenyatta au State House au cours duquel il a présenté les condoléances du peuple congolais à la suite du décès, ce vendredi, de l'ancien président de la république du Kenya Muai Kibaki.
"Dialogue consultatif de Nairobi avec les groupes armés: les travaux renvoyés à plus tard, Félix Tshisekedi regagne Kinshasa ce vendredi soir - 22 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/22/dialogue-consultatif-de-nairobi-avec-les-groupes-armes-les-travaux-renvoyes-plus-tard
"Réunion de haut niveau à Nairobi sur la sécurité dans l’Est de la RDC: il y aura bel et bien un dialogue avec les représentants des groupes armés en plus de l’option militaire - 21 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/21/reunion-de-haut-niveau-nairobi-sur-la-securite-dans-lest-de-la-rdc-il-y-aura-bel-et-bien
Félix Tshisekedi participe depuis ce jeudi matin à Nairobi, capitale Kenyane, à la réunion de haut niveau sur la sécurité dans la région Est de la RDC. La question du M23 est particulièrement au menu de cette deuxième rencontre de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) sur ce sujet. L’organisation sous régionale regroupe sept pays dont le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, et la RDC qui vient de faire officiellement son entrée cette année.
La réunion se tient au State House de Nairobi. Elle regroupe le congolais Félix Tshisekedi, le Kenyan Uhuru Kenyatta, le burundais Évariste Ndayishimiye et l’Ougandais Yoweri Museveni. Paul Kagame s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères Vincent Biruta.
La présidence congolaise renseigne qu’au State House, « un dispositif particulier a été mis en place pour ne rien laisser filtrer de ces échanges à huis clos entre les chefs d'Etat. Aucun média et aucune presse présidentielle ne sont admis sur le site présidentiel du State House. Il en est aussi de même des accompagnateurs des différents chefs d'Etat présents , éloignés de ces échanges ».
Pour le contexte, les combats entre FARDC et M23 entre octobre 2021 et avril 2022 avaient fait déplacer plusieurs dizaines de milliers de congolais. Certains se sont même réfugiés en Ouganda voisin. La MONUSCO a d’ailleurs perdu des casques bleus et un hélicoptère dans ce contexte.
Félix Tshisekedi espère que l’adhésion de la RDC à l’EAC constitue une opportunité à la fois pour renforcer la paix et la sécurité dans la sous région et particulièrement dans l’Est de la RDC. Il l’a encore répété au cours de la réunion du conseil des ministres du vendredi 15 avril.
« Pour être conforme à la Constitution, l’aboutissement de ce processus d’adhésion passera par la ratification des Textes régissant la Communauté d’Afrique de l’Est.
Vu l’intérêt et les enjeux que cette adhésion représente pour la République Démocratique du Congo, le Président de la République a exhorté les institutions concernées par le processus de ratification, à faire diligence pour que notre pays se mette au pas », disait d’ailleurs le compte-rendu de cette réunion du conseil des ministres.
= https://www.radiookapi.net/2022/04/21/actualite/securite/rdc-le-sommet-de-nairobi-decide-dun-dialogue-consultatif-entre-felix
"Début du dialogue direct entre le Gouvernement et les groupes armés locaux à Nairobi - 22/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/22/actualite/securite/debut-du-dialogue-direct-entre-le-gouvernement-et-les-groupes-armes
"Consultation à Nairobi: Le président Felix Tshisekedi laisse la question de la situation à l'Est entre les mains d'Uhuru Kenyatta - 23.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103679_consultation_a_nairobi_le_president_felix_tshisekedi_laisse_la_question_de_la_situation_a_l_est_entre_les_mains_d_uhuru_kenyatta.html
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/23/rdc-dialogue-consultatif-avec-les-groupes-armes-ajourne-felix-tshisekedi-de-retour-a-kinshasa.html/107837/
"Nairobi : RDC-Rwanda, la guerre froide ? - 23.04.2022,
= https://acturdc.com/nairobi-rdc-rwanda-la-guerre-froide/
"Réunion de haut niveau à Nairobi sur la sécurité dans l’Est de la RDC: Kagame s’est fait représenter par son ministre des affaires étrangères - 21 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/21/reunion-de-haut-niveau-nairobi-sur-la-securite-dans-lest-de-la-rdc-kagame-sest-fait
Félix Tshisekedi participe depuis ce jeudi matin à Nairobi, capitale Kenyane, à la réunion de haut niveau sur la sécurité dans la région Est de la RDC. La question du M23 est particulièrement au menu de cette deuxième rencontre de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) sur ce sujet. L’organisation sous régionale regroupe sept pays dont le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, et la RDC qui vient de faire officiellement son entrée cette année.
La réunion se tient au State House de Nairobi. Elle regroupe le congolais Félix Tshisekedi, le Kenyan Uhuru Kenyatta, le burundais Évariste Ndayishimiye et l’Ougandais Yoweri Museveni. Paul Kagame s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères Vincent Biruta.
La présidence congolaise renseigne qu’au State House, « un dispositif particulier a été mis en place pour ne rien laisser filtrer de ces échanges à huis clos entre les chefs d'Etat. Aucun média et aucune presse présidentielle ne sont admis sur le site présidentiel du State House. Il en est aussi de même des accompagnateurs des différents chefs d'Etat présents , éloignés de ces échanges ».
Pour le contexte, les combats entre FARDC et M23 entre octobre 2021 et avril 2022 avaient fait déplacer plusieurs dizaines de milliers de congolais. Certains se sont même réfugiés en Ouganda voisin. La MONUSCO a d’ailleurs perdu des casques bleus et un hélicoptère dans ce contexte.
Félix Tshisekedi espère que l’adhésion de la RDC à l’EAC constitue une opportunité à la fois pour renforcer la paix et la sécurité dans la sous région et particulièrement dans l’Est de la RDC. Il l’a encore répété au cours de la réunion du conseil des ministres du vendredi 15 avril.
« Pour être conforme à la Constitution, l’aboutissement de ce processus d’adhésion passera par la ratification des Textes régissant la Communauté d’Afrique de l’Est.
Vu l’intérêt et les enjeux que cette adhésion représente pour la République Démocratique du Congo, le Président de la République a exhorté les institutions concernées par le processus de ratification, à faire diligence pour que notre pays se mette au pas », disait d’ailleurs le compte-rendu de cette réunion du conseil des ministres.
"Dialogue avec les groupes armés à Nairobi: Fayulu accuse Félix Tshisekedi et dénonce l’incompétence - 22 avril 2022 -
= https://actualite.cd/index.php/2022/04/22/dialogue-avec-les-groupes-armes-nairobi-fayulu-accuse-felix-tshisekedi-et-denonce
"RDC : « Il est inadmissible qu’on laisse Tshisekedi livrer le pays entre les mains des groupes armés » (Fayulu) - 22 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/22/rdc-il-est-inadmissible-quon-laisse-tshisekedi-livrer-le-pays-entre-les-mains-des-groupes-armes-fayulu.html/107785/
= https://www.7sur7.cd/2022/04/22/sommet-de-nairobi-fayulu-accuse-tshisekedi-de-livrer-la-rdc-entre-les-mains-des-groupes
"Rencontre Tshisekedi et les groupes armés : « Des vielles méthodes qui n’ont pas conduit à la paix, la solution c’est la pression militaire » (Juvenal Munubo) - 22 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/22/rencontre-tshisekedi-et-les-groupes-armes-des-vielles-methodes-qui-nont-pas-conduit-a-la-paix-la-solution-cest-la-pression-militaire-juvenal-munubo.html/107777/
"Sécurité : L’armée de terre ougandaise sollicite l’autorisation de Tshisekedi et Museveni pour installer son QG en RDC - 22 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/22/securite-larmee-de-terre-ougandaise-sollicite-lautorisation-de-tshisekedi-et-museveni-pour-installer-son-qg-en-rdc.html/107826/
"Conclave de Nairobi : Ce qu’il faut savoir du « double processus » pour la paix dans l’Est de la RDC - 22 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/22/conclave-de-nairobi-ce-quil-faut-savoir-du-double-processus-pour-la-paix-dans-lest-de-la-rdc.html/107793/
"Le M23 déjà à Nairobi pour le dialogue avec le gouvernement congolais - 23/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/23/actualite/politique/le-m23-deja-nairobi-pour-le-dialogue-avec-le-gouvernement-congolais
"Après le deuxième conclave tenu à Nairobi/RDC : des Chefs d’Etat de la Région projettent une prochaine rencontre d’ici un mois - 22 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/22/nation/apres-le-deuxieme-conclave-tenu-a-nairobi-rdc-des-chefs-detat-de-la-region-projettent-une-prochaine-rencontre-dici-un-mois/
"Le Sommet de Nairobi consacre des avancées historiques à plusieurs égards [Tribune]
= https://lepotentiel.cd/2022/04/22/le-sommet-de-nairobi-consacre-des-avancees-historiques-a-plusieurs-egards-tribune/
"Kabila-Tshisekedi : autopsie d'une alternance
= http://afrikarabia.com/wordpress/kabila-tshisekedi-autopsie-dune-alternance/
"
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"
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
Vous l'aurez compris, personnellement je suis de l'avis du député Munubo, élu du coin et membre de la Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée censé en savoir davantage : seule une pression militaire maximum et un DDR efficace sont à même de venir à bout de violences à l'Est, investir une fois pour toutes dans les Fardc en leur dotant des moyens et de la motivation suffisante. Et c'est possible !
Je ne crois donc pas au succès du fameux dialogue consultatif avec les rebelles, une énième négociation inutile et je suis réservé à l'efficacité d'une force militaire régionale où l'on trouve des ennemis du pays. Munubo ajoute que l'Assemblée a une occasion rêvée de refonder cette approche lors du prochain examen prévu de la loi de programmation militaire (= https://actualite.cd/2022/04/22/le-depute-munubo-est-formel-propos-du-dialogue-ouvert-nairobi-ni-la-force-conjointe ). C'est le Congo qui est agressé et c'est à lui en premier d'assurer sa défense, personne d'autre ne le fera à sa place, qui soit-il ?
Plus généralement la propension incessante du pouvoir de Kinshasa à sous-traiter sa sécurité aux étrangers est une impardonnable démission de ses missions régaliennes de protéger son territoire et ses habitants : voilà la source de nos déboires à l'Est où nous sommes soumis à des interminables agressions !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Je ne crois donc pas au succès du fameux dialogue consultatif avec les rebelles, une énième négociation inutile et je suis réservé à l'efficacité d'une force militaire régionale où l'on trouve des ennemis du pays. Munubo ajoute que l'Assemblée a une occasion rêvée de refonder cette approche lors du prochain examen prévu de la loi de programmation militaire (= https://actualite.cd/2022/04/22/le-depute-munubo-est-formel-propos-du-dialogue-ouvert-nairobi-ni-la-force-conjointe ). C'est le Congo qui est agressé et c'est à lui en premier d'assurer sa défense, personne d'autre ne le fera à sa place, qui soit-il ?
Plus généralement la propension incessante du pouvoir de Kinshasa à sous-traiter sa sécurité aux étrangers est une impardonnable démission de ses missions régaliennes de protéger son territoire et ses habitants : voilà la source de nos déboires à l'Est où nous sommes soumis à des interminables agressions !
"RDC-M23: reprise des hostilités dans le groupement Jomba - 23 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/23/rdc-m23-reprise-des-hostilites-dans-le-groupement-jomba#google_vignette
"A peine le dialogue consultatif de Nairobi relancé, l’aile Bisimwa/Makenga du M23 expulsée de la salle - 23 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/23/peine-le-dialogue-consultatif-de-nairobi-relance-laile-bisimwamakenga-du-m23-expulsee-de
"RDC: selon le ministre de la défense, l'hélicoptère de la Monusco a été abattu par un des gardes rapprochés de Sultani Makenga - 23 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/23/rdc-selon-le-ministre-de-la-defense-lhelicoptere-de-la-monusco-ete-abattu-par-un-des
"RDC: reprise des combats entre l'armée et le M23, António Guterres exhorte tous les groupes armés locaux à participer sans condition au processus politique - 24 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/24/rdc-reprise-des-combats-entre-larmee-et-le-m23-antonio-guterres-exhorte-tous-les-groupes
"La reprise des hostilités entre le M23 et les FARDC perturbe les consultations de Nairobi - 23/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220423-rdc-la-branche-du-m23-dite-makenga-exclue-du-dialogue-de-nairobi
"RDC : la branche du M23 dite «Makenga» exclue du dialogue de Nairobi
=
"Reprise des hostilités dans le territoire de Rutshuru
=
" Et revoici le M23! - 23 avril 2022
= https://www.congoindependant.com/et-revoici-le-m23/
"Nord-Kivu : la société civile opposée au dialogue avec les groupes armés à Nairobi - 24/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/24/actualite/politique/nord-kivu-la-societe-civile-opposee-au-dialogue-avec-les-groupes
"Reprise des hostilités par le M23 : la partie gouvernementale obtient l'expulsion dudit groupe armé des consultations - 23/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/23/actualite/securite/reprise-des-hostilites-par-le-m23-la-partie-gouvernementale-obtient
"RDC: il ne reste que quelque 100 combattants ADF “épuisés” dans le maquis d’Irumu, selon le gouvernement - 23 avril 2022
= https://www.actualite.cd/2022/04/23/rdc-il-ne-reste-que-quelque-100-combattants-adf-epuises-dans-le-maquis-dirumu-selon-le
"La reprise des hostilités entre le M23 et les FARDC perturbe les consultations de Nairobi - 23/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220423-rdc-la-branche-du-m23-dite-makenga-exclue-du-dialogue-de-nairobi
"RDC : après le sommet de Nairobi, un nouveau pari sécuritaire pour Félix Tshisekedi ? - 22 avril 2002
= https://www.jeuneafrique.com/1341515/politique/rdc-apres-le-sommet-de-nairobi-un-nouveau-pari-securitaire-pour-felix-tshisekedi/
"Consultations de Nairobi: des doutes sur les compétences de la délégation congolaise - 23 avril 2022
= https://www.voaafrique.com/a/consultations-de-nairobi-certains-des-doutes-sur-les-comp%C3%A9tences-de-la-d%C3%A9l%C3%A9gation-congolaise/6540615.html
"RDC : « Négocier avec les criminels de guerre est un acte de haute trahison » (Firmin Yangambi) - 23 avril 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/23/rdc-negocier-avec-les-criminels-de-guerre-est-un-acte-de-haute-trahison-firmin-yangambi.html/107842/
""Le dialogue n'est pas mauvais pourvu que ces groupes armés disent l'objet de leur lutte", (Jonas Tshiombela) - 23.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103701_le_dialogue_n_est_pas_mauvais_pourvu_que_ces_groupes_armes_disent_l_objet_de_leur_lutte_jonas_tshiombela.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
A Nairobi les consultations se poursuivent, les experts ont écouté les représentants présents des groupes armés sauf une aile du M 23 exclue, ils auraient donné des raisons non politiques à leur entrée dans la rébellion mais des revendications plutôt d’ordre identitaire et d’autodéfense - qu'est-ce dire ? -, manifestant au passage leurs désirs d'entrer dans ce dialogue et reconnaissant, semble-t-il, le pouvoir de Tshisekedi. Si cela est authentique pourquoi alors n'ont-ils répondu aux avances passées ?
Autre chose : les groupes les plus radicaux et les plus meurtriers comme les ADF et les CODECO étaient-ils présents car on a dit ailleurs que ce sont d'abord les rebelles sévissant au Sud Kivu qui ont accouru ?
On signale d'autre part que le Gouvernement a pris bonne note de l'opposition populaire à l’idée d’un dialogue entre Kinshasa et le M23 et sans doute aussi les autres groupes. Comment à terme le pouvoir de Kinshasa va concilier ses enjeux contradictoires ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/b]eéet
Autre chose : les groupes les plus radicaux et les plus meurtriers comme les ADF et les CODECO étaient-ils présents car on a dit ailleurs que ce sont d'abord les rebelles sévissant au Sud Kivu qui ont accouru ?
On signale d'autre part que le Gouvernement a pris bonne note de l'opposition populaire à l’idée d’un dialogue entre Kinshasa et le M23 et sans doute aussi les autres groupes. Comment à terme le pouvoir de Kinshasa va concilier ses enjeux contradictoires ?
"Grand reportage
Le retour des repentis ADF en Ouganda - 25/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20220425-le-retour-des-repentis-adf-en-ouganda
Ils ont passé des mois, pour certains des années, à combattre aux côtés du groupe armé des ADF, les Forces démocratiques alliées, dans l’est de la République démocratique du Congo. En Ouganda, près de 2 500 anciens combattants du groupe le plus meurtrier de la région sont revenus dans leur pays d’origine pour bénéficier d’une amnistie mise en place par le gouvernement depuis 2000, dans l’espoir de voir les insurgés déposer les armes. Comment accompagner ces anciens rebelles dans leur réhabilitation à la vie civile ?
«Le retour des repentis ADF en Ouganda», un Grand reportage d'Alice Mouillaud.
"RDC: à Nairobi, les consultations de paix se poursuivent sans le groupe armé M23 - 25/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220425-rdc-%C3%A0-nairobi-les-consultations-de-paix-se-poursuivent-sans-le-groupe-arm%C3%A9-m23[/b]
Les consultations de paix entamées samedi 23 avril se poursuivent ce lundi à Nairobi. Les représentants de huit groupes armés venus principalement du Sud Kivu ont participé aux travaux. D'autres doivent arriver ce lundi dans la capitale Kényane. Dimanche, le M23 a été exclu des consultations.
Les travaux de la deuxième journée du dimanche 24 avril ont été consacrés à la compilation des cahiers des charges de chaque groupe armé. Chacun de leur représentant a pris la parole pour expliquer les raisons qui les ont poussés à prendre les armes.
Selon Giscard Kusema, directeur adjoint de la communication présidentielle congolaise et l'un des experts participant aux consultations à Nairobi, les raisons exposées n'étaient pas politiques : « Ces revendications sont plutôt d’ordre identitaire et d’autodéfense, tous se disent prêts à faire avancer le processus voulu par le président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, qu’ils reconnaissent comme leur président. »
L’option militaire pour les « réfractaires »
À l'issue de ces discussions, deux issues sont envisagées par les autorités congolaises. La première voie est diplomatique : « Il s’agit ici de la reddition inconditionnelle. Ils doivent déposer les armes, et tous les groupes armés, y compris le M23, doivent s’aligner. »
Si cette issue diplomatique échoue, l'option militaire sera enclenchée : « L’option militaire reste sur le terrain, et c’est une option qui va s’appliquer à tous les groupes armés qui seront réfractaires. »
Les grands absents de ces discussions sont les représentants du M23. Ils étaient présents la première journée mais la délégation congolaise a exigé et obtenu leur expulsion après la nouvelle de la reprise des combats entre le M23 et les FARDC dans le Rutshuru samedi en milieu d'après-midi.
Dans un communiqué officiel, le M23 accuse les forces militaires congolaises de les avoir attaqué. Selon eux, ils n'ont fait que réagir aux provocations des FARDC. Suite des négociations demain à Nairobi.
"RDC : les consultations entre rebelles et gouvernement mises à rude épreuve - 25.04.2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-les-consultations-entre-rebelles-et-gouvernement-mises-%C3%A0-rude-%C3%A9preuve/a-61587427
Les pourparlers entre le gouvernement congolais et huit groupes armés se poursuivent à Nairobi. Les rebelles du M23 ont été expulsés, à la demande des autorités de Kinshasa.
La réunion entre les représentants de huit groupes armés et ceux du pouvoir de RDC ont démarré au lendemain du mini-sommet de la Communauté de l'Afrique de l'est dans la capitale kényane et qui a réuni les présidents du Kenya, du Burundi, d'Ouganda et de RDC, ainsi que le ministre des Affaires étrangères du Rwanda. Mais la médiation du Kenya est mise à rude épreuve, car l'armée congolaise signale des accrochages avec un des groupes armés invités à la table du dialogue.
La rébellion du Mouvement du 23 mars, M23, était pourtant représentée à la première journée des discussions le 23 avril. Ironie du sort, c'est ce même jour qu'ont éclaté, à Rutchuru, des combats entre l'armée congolaise et une branche du M23. La délégation congolaise a donc exigé et obtenu de la médiation kényane, l'expulsion des délégués de ce groupe armé.
"Les parties avaient convenu qu'au moment où se tiennent ces consultations, ici, les armes devraient se taire. L'attitude du M23- Makenga était donc incompatible avec la volonté affichée par les chefs d’État. Voilà pourquoi, la délégation présidentielle avait demandé et obtenu l'expulsion de ces groupes armés. Parce qu’on ne peut pas comprendre qu'ils s'engagent dans les deux voies qui sont complètement incompatibles", explique à la DW Giscard Kusema, directeur adjoint de la communication présidentielle congolaise et l'un des experts participant aux consultations à Nairobi.
Risques politiques
Les combattants du M23 ont expliqué avoir agi par légitime défense. Ce que Kinshasa dément. Le président Félix Tshisekedi a pris d’énormes risques politiques en acceptant ces consultations avec ces rebelles, car la démarche est impopulaire en RDC, regrette Boniface Musavuli, chercheur congolais spécialiste des questions de défense et sécurité.
"Elles aboutissent à des mécanismes de brassage et de mixage qui se traduisent par l’intégration à l’intérieur de l’armée congolaise des éléments douteux et des criminels de guerre. Avec pour conséquences d’affaiblir l’armée face aux défis de la sécurité. Félix Tshisekedi prend un énorme risque d’impopularité en acceptant ce genre de négociations avec les groupes armés et surtout avec les groupes armés qui sont liés au Rwanda et à l’Ouganda", ajoute Boniface Musavuli.
Deux options au choix
Selon Giscard Kusema, les rebelles ont deux options pour faire taire les armes.
"La toute première, c'est de donner cette chance à tous les groupes armés locaux et étrangers de procéder à une reddition inconditionnelle. Et il est donc clair que les groupes armés qui ne vont pas déposer les armes, la force militaire conjointe comprenant les armées du Kenya, du Rwanda, du Burundi, de l'Ouganda vont les y contraindre."
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a exhorté tous les groupes armés locaux en République démocratique du Congo à participer sans condition au processus politique, et tous les groupes armés étrangers à désarmer et à retourner sans condition et immédiatement dans leur pays d'origine.
[
António Guterres
Boniface Musavuli soutient que pour ramener la paix dans l'est du Congo, le président Félix Tshisekedi doit travailler avec le gynécologue Denis Mukwege, mais pas avec les groupes armés. La paix doit reposer sur l'exigence de justice pour les victimes et passe par la création d'un tribunal pénal international pour le Congo, comme le réclame Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix 2018
Le Mouvement du 23 mars a été défait en octobre 2013 par les forces armées congolaises (FARDC). Il est réapparu l’année dernière dans l’est de la RDC. Ces dirigeants accusent les autorités de Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la démobilisation de leurs combattants.
"Consultations des groupes armés : Nairobi, le double jeu du M23 - 25 avril 2022
= https://www.lephareonline.net/consultations-des-groupes-armes-nairobi-le-double-jeu-du-m23/
Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, qui devrait ouvrir en personne les consultations avec les groupes armés locaux, le vendredi 22 avril 2022 à Nairobi, conformément aux résolutions du Sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est, auquel il avait participé le jeudi 23 avril, n’a pu le faire, en raison de l’absence de plusieurs participants, retardés par des contraintes logistiques. C’est ainsi qu’il a laissé cette charge à une équipe d’experts pilotée par le professeur Serge Tshibangu, son Mandataire Spécial, assisté de Claude Ibalanky, Coordonnateur du Mécanisme National du Suivi des Accords, et du général François Kabamba, son conseiller militaire.
Alors qu’on s’attendait à un déroulement sans accroc desdites consultations, après leur ouverture le samedi 23 avril, sous la facilitation du Kenya et en présence des observateurs de l’Ouganda, du Rwanda, du Secrétariat général de la East African Community et du bureau de l’Envoyé Spécial du Secrétaire général des Nations Unies, l’annonce de la reprise des hostilités par le M23 du colonel Makenga a jeté le trouble dans les esprits. La délégation officielle congolaise a exigé et obtenu, séance tenante, l’expulsion des délégués de ce mouvement rebelle de la sale. Et c’est ce qui a été fait.
Les observateurs ne sont pas, à dire vrai, surpris par le double jeu du M23, qui agit sous la dictée de son parrain, le Rwanda, passé maître dans le non respect des engagements qu’il prend, sous le contrôle tant de l’ONU, de l’Union Africaine, de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lac, de la communauté de l’Afrique de l’Est ou d’autres organisations sous-régionale, pour le retour d’une paix durable dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Le double jeu du M2 3 consiste à feindre de vouloir prendre part aux consultations de Nairobi, alors que ses visées cachées concernent la conquête militaire de quelques localités du Nord-Kivu, pour faire monter les enchères dans l’hypothèse d’obtenir des concessions diverses de la part de Kinshasa, comme c’était le cas sous l’ancien régime, en 2013.
On se souvient qu’en dépit de sa défaite militaire à Goma, Rutshuru et d’autres fronts militaires, le gouvernement de Kinshasa de l’époque avait consenti, lors des accords de Nairobi, une amnistie générale en faveur des officiers et combattants du M23 et leur intégration dans l’armée nationale, la nomination de ses cadres politiques au sein des institutions nationales et provinciales, dans des entreprises du portefeuille, leur indemnisation pour les biens présumés détruits ou pillés lors des affrontements entre cette rébellion et les troupes loyalistes, etc. Le gouvernement congolais d’alors avait pratiquement tout accordé à ce mouvement rebelle, comme s’il était question de lui attribuer des primes pour ses activités de déstabilisation du territoire national.
Il n’est pas étonnant, au regard des accords de Nairobi de 2013, que le M23 cherche de nouveau à gagner doublement, que sur le front militaire sur la table des consultations des groupes armés actuellement en cours dans la même capitale kényane.
Il est à espérer que la tricherie ne passera pas, surtout le Chef de l’État a clairement circonscrit, avant son départ de Nairobi, les termes de référence des consultations actuelles, à savoir accorder une dernière chance aux groupes armés pour déposer les armes et profiter du mécanisme PDDR-CS pour leur réinsertion sociale. A défaut, leur sort serait réglé militairement par la force régionale.
"RDC : Le Gouvernement note l’opposition de l’opinion à l’idée d’un dialogue entre Kinshasa et le M23 - 25 avril 202
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/25/rdc-le-gouvernement-note-lopposition-de-lopinion-a-lidee-dun-dialogue-entre-kinshasa-et-le-m23.html/107883/
Lors de la cinquantième réunion du Conseil des Ministres présidée, vendredi 22 avril depuis Lubumbashi, par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Daniel Aselo a présenté la synthèse de l’état du territoire national qui reste, d’après lui, généralement calme sur toute l’étendue du pays.
Néanmoins, il a noté, au courant de la semaine qui s’est achevée, des vives réactions en sens divers d’une bonne frange de l’opinion opposée à la demande du dialogue faite par le M23 et exhortant les FARDC à plus d’assiduité pour neutraliser ce mouvement.
Il a aussi noté la satisfaction au sein de l’opinion après la libération du reste des membres de la Task Force pour la Paix et la réconciliation, pris en otage par la milice CODECO, notamment la célébration dans la quiétude de la fête de Pâques par les croyants chrétiens.
Le VPM en charge de l’Intérieur, Daniel Aselo a fait savoir au conseil qu’il y a, dans le Haut-Uélé, la persistance des tensions entre les éleveurs étrangers «Mbororo» et les populations locales suite à l’occupation des espaces par ces derniers en terme de pâturages pour leur bétail.
À l’en croire, ces éleveurs qui sont souvent armés, sont également appuyés par les rebelles Centrafricains du groupe SELEKA, en errance dans cette partie du pays.
« Toute l’attention du Gouvernement est orientée sur cette question et nos forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour maîtriser cette situation », a déclaré le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Daniel Aselo Okito.
"Rencontre Tshisekedi et les groupes armés : « Des vielles méthodes qui n’ont pas conduit à la paix, la solution c’est la pression militaire » (Juvenal Munubo) - 22 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/22/rencontre-tshisekedi-et-les-groupes-armes-des-vielles-methodes-qui-nont-pas-conduit-a-la-paix-la-solution-cest-la-pression-militaire-juvenal-munubo.html/107777/
Alors que le Président congolais, en séjour à Nairobi au Kenya, tient une série de dialogue « consultatif » avec les groupes armés qui écument la partie Est de la République démocratique du Congo, pour le député national et membre de la commission défense à l’Assemblée nationale, Juvénal Munubo, cette approche « des vielles méthodes du passé », n’aboutira pas aux résultats escomptés. Il estime que la solution reste la pression militaire le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion sociale des belligérants.
« Je n’encourage pas vraiment des rencontres directes entre dirigeants de la Région et groupes armés,qui ressemblent fort à des négociations.Ça serait refaire les vieilles méthodes du passé qui n’ont pas conduit à la paix. La Solution c’est la pression militaire et le DDR », dit-il.
Le Président Félix Antoine Tshisekedi reçoit ce vendredi à Nairobi, au Kenya où il participe au deuxième Conclave régional sur la sécurité en RDC, les représentants d’une dizaine des groupes armés actifs dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu afin de les appeler à adhérer à l’option de la paix.
« Il ne s’agit pas des négociations avec un groupe armé spécifique mais plutôt d’une démarche accordée à tous ceux qui ont pris les armes contre leurs propres pays et qui doivent s’inscrire dans la logique de paix », a indiqué une source de la Présidence de la République.
D’après la même source, les Présidents Uhuru Kenyatta, Yoweri Museveni, Evariste Ndayishimiye, Félix-Antoine Tshisekedi et le ministre Rwandais des Affaires étrangères, représentant le Président Paul Kagame, qui ont pris part à ce conclave, se sont engagés à soutenir le processus qui vise à mettre définitivement un terme à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers en terre congolaise.
Ils ont également décidé de la mise en œuvre, dans le volet militaire, d’un processus visant la renonciation de lutte armée afin de s’engager dans le programme de désarmement, démobilisation, relèvement, communautaire et stabilisation (P-DDRCS), pour les groupes armés locaux, et le retour dans leurs États respectifs, pour les groupes étrangers, avec comme conséquence, à défaut, leur éradication par la force militaire régionale qui est mise en place.
Le sommet s’est félicité de l’engagement de l’ONU, de l’UA, de l’EAC, de la CIRGL, en qualité d’observateurs ainsi que le soutient des gouvernements américains et français comme interlocuteurs bilatéraux.
"RDC : pourquoi le M23 a été exclu des consultations avec les groupes armés - 24 avril 2022
= https://www.afrik.com/rdc-pourquoi-le-m23-a-ete-exclu-des-consultations-avec-les-groupes-armes
Des rebelles du M23
Le M23 ne prendra pas part aux consultations ouvertes au Kenya, qui regroupent autour d’une même table de négociations le gouvernement de la RDC et les groupes rebelles. Pourquoi ?
Alors qu’ils étaient en pleines consultations, dans la soirée de samedi, les participants à ces consultations ont appris que les rebelles du M23 ont repris les armes dans le Nord Kivu. Suffisant pour que les émissaires du Président congolais Félix Tshisekedi récusent les délégués du groupe armé M23 dépêchés à Nairobi pour prendre part aux discussions.
Inscrites dans le cadre d’un dialogue consultatif, ces discussions ont été ouvertes samedi 23 avril, en présence des autorités congolaises, leurs homologues du Kenya et une dizaine de groupes armés. Ces derniers sont actifs dans l’Est de la République Démocratique du Congo en proie à des violences. Selon un rapport de la Présidence congolaise, les travaux avaient pourtant bien démarré.
Félix Tshisekedi avait quitté la capitale kényane sans rencontrer les groupes armés, mais le chef de l’Etat rd-congolais avait laissé sur place l’équipe d’experts désignés pour mener les échanges avec les groupes armés arrivés, à Nairobi, sous la facilitation du Président kényan, Uhuru Kenyatta. Outre les deux parties en conflit et le facilitateur kényan, des observateurs de l’Ouganda, du Rwanda, du secrétariat général de la Communauté des Etat de l’Afrique de l’Est étaient présents.
De même, le bureau de l’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU était représenté. D’ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avait salué l’engagement des dirigeants d’Afrique de l’Est, après la tenue du Mini-Sommet de Nairobi, ayant débouché sur l’organisation de ces pourparlers en vue de mettre fin aux violences dans cette région de l’Afrique. Une fausse note a changé la donne samedi soir.
Alors qu’il s’est agi de «trouver une solution définitive et durable à l’insécurité dans les provinces de l’Est de la RDC», comme l’a rappelé le facilitateur kényan, «en pleines consultations en début de soirée, les participants ont été surpris d’apprendre la reprise des hostilités par les M23 dans le Nord Kivu», a rapporté la Présidence congolaise. Dès lors, «l’expulsion immédiate» de la salle du M23, a été actée.
Les débats se poursuivent sans ledit groupe rebelle. Lundi au plus tard, d’autres groupes armés locaux basés dans les provinces de l’Ituri, du Nord et Sud Kivu devraient rejoindre les consultations, selon les autorités kényanes. A noter que l’opposition congolaise a crié au scandale en apprenant l’ouverture de consultations, reprochant au chef de l’Etat de vouloir livrer le pays à des bandes armées
"Regard croisé sur le M23 : du CNDP à nos jours
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103773_regard_croise_sur_le_m23_du_cndp_a_nos_jours.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103679_consultation_a_nairobi_le_president_felix_tshisekedi_laisse_la_question_de_la_situation_a_l_est_entre_les_mains_d_uhuru_kenyatta.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/b]eéet
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
Abjecte prime à la kalachnikov au royaume du mulopwe Tshisekedi ! En effet après l'échec visible de l'état de siège le président s'est tourné vers une énième autre martingale, le secours de ses collègues est-africains qui lui proposent un dialogue (consultatif ?) avec les groupes armés et/ou une opération militaire régionale. Question sur la place de cette stratégie dans son mode de gestion : à quoi rime et pour quel bénéfice pour la Nation que le PR refuse le dialogue et consensus avec ses opposants dans le cas de la loi électorale mais se résout aisément à dialoguer avec les bandits armés ?
C'est ce que résume encore si bien l'excellent éditorialiste de Forum des AS (J Nawej) en des termes fleuris mais pétris de sagesses, "Disert avec les groupes armés et muet avec ses opposants". 'Les plénipotentiaires de Léo parlent avec des groupes armés qui écument l’Est du pays depuis des lustres... avec le risque qu’à vouloir la paix à tout prix, on la paye au prix fort... il prend langue avec les terroristes mais fait montre d'un autisme incompréhensible avec les opposants qui revendiquent un dialogue sur la question cruciale du processus électoral... il refuse la parole des Zaïro-Congolais bien identifiés sur la scène nationale mais offre le paillasson aux rebelles pour essuyer leurs s godillots pleins de sang des Congolais.
En passant, si personne ne rechigne sur l’objectif final de ramener la paix dans l’Est de la RDC quid de la méthode et de la nature exacte du processus en cours : « dialogue de paix inter-congolais » selon le Kenya aujourd'hui maître des horloges ou « consultations et reddition inconditionnelle » ? C'est dire le flou dans l'organisation et surtout la duplicité réelle de ce processus : tout observateur voit que pour qu'il réussisse il exige à terme un dose de négociations hypocritement ou bêtement niées par Kinshasa grès des arrivées. Un réel 'talk & fight' improvisé qui n'augure pas vraiment d'un succès garanti...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
C'est ce que résume encore si bien l'excellent éditorialiste de Forum des AS (J Nawej) en des termes fleuris mais pétris de sagesses, "Disert avec les groupes armés et muet avec ses opposants". 'Les plénipotentiaires de Léo parlent avec des groupes armés qui écument l’Est du pays depuis des lustres... avec le risque qu’à vouloir la paix à tout prix, on la paye au prix fort... il prend langue avec les terroristes mais fait montre d'un autisme incompréhensible avec les opposants qui revendiquent un dialogue sur la question cruciale du processus électoral... il refuse la parole des Zaïro-Congolais bien identifiés sur la scène nationale mais offre le paillasson aux rebelles pour essuyer leurs s godillots pleins de sang des Congolais.
En passant, si personne ne rechigne sur l’objectif final de ramener la paix dans l’Est de la RDC quid de la méthode et de la nature exacte du processus en cours : « dialogue de paix inter-congolais » selon le Kenya aujourd'hui maître des horloges ou « consultations et reddition inconditionnelle » ? C'est dire le flou dans l'organisation et surtout la duplicité réelle de ce processus : tout observateur voit que pour qu'il réussisse il exige à terme un dose de négociations hypocritement ou bêtement niées par Kinshasa grès des arrivées. Un réel 'talk & fight' improvisé qui n'augure pas vraiment d'un succès garanti...
"Disert avec les groupes armés et muet avec ses opposants - 27/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/disert-avec-les-groupes-armes-et-muet-avec-ses-opposants/
Contacts, consultations, échanges…négociations tutti quanti. On peut appeler ça comme on veut. Selon la latitude et l’altitude, on peut choisir un vocable plutôt qu’un autre. Une chose est, cependant, sûre : les plénipotentiaires de Kinshasa parlent avec des groupes armés qui écument l’Est rd congolais depuis des lustres.
Parmi ces rebelles, des mouvements qui ont été unanimement reconnus comme « forces négatives « . Terroristes un jour, partenaires… pour la paix un autre jour. Comme quoi, si la paix n’a pas de prix, il y a un prix à payer pour la paix. Avec, toutefois, le risque qu’à vouloir la paix à tout prix, on la paye au prix fort.
Plus fondamentalement , on ne peut s’empêcher de constater le contraste entre la disposition du Pouvoir rd congolais à prendre langue avec la kyrielle de groupes armés et l’autisme dont il fait montre à toute perspective de dialogue avec les oppositions sur la question cruciale du processus électoral. Pourtant, les premiers sont d’authentiques malfrats sans foi ni loi. Pis, parrainés ou pas, ils sont co-auteurs et donc responsables de la tragédie – souvent à huis clos – qui est le triste lot quotidien des populations du Kivu et de l’Ituri.
Ce sont donc tous ces » opposants armés » auxquels Nairobi offre le paillasson pour essuyer les godillots pleins de sang des Congolais. Sous les tropiques rd congolaises, la prime à la kalachnikov a, décidément, la peau dure.
En revanche, autisme et donc mutisme paraissent caractériser le Régime par rapport à ses oppositions non armées. Pourtant, le processus électoral commande un minimum de consensus pour espérer obtenir des élections crédibles et apaisées. Or même a minima, un compromis suppose que les parties se parlent. Il faut être deux pour danser le tango, dit-on.
Sans concertation en amont entre forces politiques et sociales réelles, les scrutins de 2023 ne vaudraient pas un penny. Plus grave, ils seraient potentiellement » porteurs et vecteurs » des conflits.
Que gagnerait la RDC face à un pouvoir qui privilégie le dialogue avec les groupes armés et rechigne à faire pareil avec ses opposants politiques ? Si ce n’est pas la politique d’un pas en avant, deux pas en arrière théorisée par Lénine, cela y ressemble fortement. Ça sent, en plus, le fameux jeu à somme nulle.
Le problème, c’est qu’où qu’on tourne le regard, on ne voit pas l’ombre de l’intérêt du pays dans ces consultations à géométrie variable ou à la tête du client.
"RDC : flou dans l'organisation et les objectifs des discussions de Nairobi - 26/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220426-rdc-flou-dans-l-organisation-et-les-objectifs-des-discussions-de-nairobi
Les consultations de paix entamées samedi dernier se poursuivent à Nairobi. Une dizaine de groupes ont participé aux travaux lundi, originaires pour l’essentiel du Sud Kivu. D’autres groupes armés, en provenance du Nord Kivu et de l’Ituri sont toujours attendus. Ce week-end, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a exhorté tous les groupes armés locaux de la RDC à « participer » à ce processus politique. En coulisses, de nombreux spécialistes de la région soulignent cependant le « flou » qui règne autour de l’organisation de ces discussions.
Avec notre correspondante à Nairobi, Florence Morice
Sur l’objectif final tout le monde est d’accord : ramener la paix dans l’Est de la RDC. Mais sur la méthode, et la nature exacte du processus en cours, on note un certain flottement. Le Kenya, qui joue le rôle de facilitateur parle dans ses communiqués d’un « dialogue de paix inter-congolais ». Kinshasa préfère le terme de « consultations » et exige des participants une « reddition inconditionnelle » fermant ainsi la porte à toute idée de négociations.
La liste des participants ne semble pas avoir été établie à l’avance. Elle s’allonge de jour en jour au grès des arrivées. « Tous les groupes armés qui acceptent de cesser les hostilités sont les bienvenus » explique Giscard Kusema, porte-parole adjoint de la présidence. Reste que cela donne au processus « un parfum d’improvisation » déplore un diplomate.
D’autant que ces participants ont des profils variés : du groupe armée connu et actif, au groupuscule quasi inconnu, en passant par des chefs traditionnels venus d’Ituri. « On ne comprend pas exactement la stratégie », estime Jason Stearns, directeur du groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’université de New York.
Sans oublier le flou autour de la participation de la principale branche du M23 (la branche Makenga), qui représente l’une des principales menaces à la sécurité dans l’Est de la RDC mais ne prend plus part aux travaux, chassé depuis samedi par le gouvernement congolais.
Depuis samedi, et le reprise des affrontements entre M23 et FARDC, les deux délégués du mouvement présents dans la capitale kényane n’ont plus pris part aux discussions. Ils démentent toutefois avoir été exclus samedi de la salle où se déroulaient les échanges. Ils parlent d’une « suspension » et se disent en attente de la suite.= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20220426-vos-r%C3%A9actions-rdc-des-consultations-avec-les-groupes-arm%C3%A9s-pour-quels-r%C3%A9sultatsIl n’y a pas eu de rencontre directe entre nous depuis ce jour-là, ce qui est dommage. Nous sommes tous frères. Mais on attend jusqu’à ce qu’on nous dise la suite. On est là, on cherche la paix, on est là pour ça. On attend jusqu’à ce qu’on nous appelle. (…) La facilitation a suspendu et elle regarde comment est-ce qu’on peut faire.
Lawrence Kaniyuga, porte-parole de la délégation du M23 Makenga
Florence Morice
" Les rebelles burundais refusent les exigences du mini-sommet de Nairobi -26/04/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220426-les-rebelles-burundais-refusent-les-exigences-du-mini-sommet-de-nairobi
" Consultations à Nairobi: « Le gouvernement ne négocie pas avec les groupes armés mais les incite à déposer les armes » (Présidence) - 26 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/26/consultations-a-nairobi-le-gouvernement-ne-negocie-pas-avec-les-groupes-armes-mais-les-incite-a-deposer-les-armes-presidence.html/107980/
"Attaque des positions des FARDC au Nord-Kivu : « Les M23 violent les déclarations de Nairobi » (Armée) -
26 avril 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/26/attaque-des-positions-des-fardc-au-nord-kivu-les-m23-violent-les-declarations-de-nairobi-armee.html/107955/
"Consultations de Nairobi : les délégués des groupes armés du Nord-Kivu ont finalement quitté Goma - 26/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/26/actualite/politique/consultations-de-nairobi-les-delegues-des-groupes-armes-du-nord-kivu
"Jean-Marie Kasamba, chroniqueur politique : « le sommet de Nairobi est une arnaque… » - 25/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/25/emissions/parole-aux-auditeurs/jean-marie-kasamba-chroniqueur-politique-le-sommet-de
Lors du sommet de Nairobi tenu la semaine dernière, l" idée d’une force conjointe aux pays de la région des grands lacs a été évoquée. Les chefs d'Etat ont lancé un processus politique pour faciliter les contacts avec les groupes armés actifs en RDC. Le week-end dernier donc s'est ouvert un dialogue entre le gouvernement congolais et les groupes armés de l'Ituri, du sud kivu et du Nord kivu.
-Comment réagissez-vous face à cette décision du sommet de Nairobi?
-Quel doit être selon-vous l'impact de cette approche sur la problématique de l’insécurité dans l'Est du pays?
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"Nairobi : les cahiers de charge des groupes armés sur la table - 25 avril 2022
= https://www.lephareonline.net/nairobi-les-cahiers-de-charge-des-groupes-armes-sur-la-table/
"Conclave de Nairobi : L’EAC veut déployer une force régionale pour rétablir la stabilité en RDC - 26 avril 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/26/conclave-de-nairobi-leac-veut-deployer-une-force-regionale-pour-retablir-la-stabilite-en-rdc.html/107989/
"Adhésion à la communauté des pays d’Afrique de l’Est, Alliance sous-régionale : Deux maux de la même nature… Par Mufoncol Tshiyoyo - 25 avril 2022
= http://www.ingeta.com/deux-maux-de-la-meme-nature/
L’adhésion du Congo à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est et l’alliance supposée avec l’Ouganda, deux maux de la même nature… On nous fabrique parfois des discussions « inutiles ».
Le cas d’adhésion du Congo à la Communauté dite des pays d’Afrique de l’Est en est une à la lumière des conclusions auxquelles les dernières résolutions de la rencontre de Nairobi ont produit.
vaste marché de dupes
Il est à noter entre autres l’envoi d’une force militaire composée du Kenya, de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Burundi et du Rwanda. Je signale en passant que si le Kenya sera bientôt militairement au Congo, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi s’y trouvent déjà depuis le fameux AFDL de triste mémoire avec ses « conglomérats d’aventuriers ». Tout cela révolte parce qu’en voulant jouer à la Ponce Pilate, ils nous prennent tous pour des cons.La vraie question à se poser est celle de l’objectivité de l’adhésion du Congo à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est. Pourquoi y adhérer si la mission poursuivie et à poursuivre n’est pas l’infiltration des pays de l’Est, notamment les deux principaux « États mercenaires » (Chomsky). Le Rwanda et l’Ouganda ont fait de l’hostilité permanente contre le Congo (même si c’est à l’instigation de leur maître) la raison principale de leur survie. Agir autrement, c’est condamner lesdits pays à l’inexistence.La vraie question à se poser est celle de l’objectivité de l’adhésion du Congo à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est. Pourquoi y adhérer si la mission poursuivie et à poursuivre n’est pas l’infiltration des pays de l’Est, notamment les deux principaux « États mercenaires ».
En outre, le Congo ne peut pas non plus faire comme si une entente avec les deux « pays » susmentionnés est possible si elle n’est auparavant pas fondée sur une victoire militaire préalablement arrachée sur le terrain. Croire, en effet, le contraire équivaut à se tirer une balle dans le pied. Voilà pourquoi je souris quand les raisons d’ordre économique sont invoquées. La circulation des personnes à l’intérieur de ce qui apparaît comme un vaste marché des dupes favorisera plus la pénétration de la cinquième colonne au Congo.
Un énième mensonge
En dehors de la Communauté des pays d’Afrique de l’Est, la RD Congo participe déjà comme membre de la SADC. Quels sont les pays membres de la SADC. La Tanzanie, par exemple, que l’on retrouve comme par un hasard à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est. La RD Congo siège aussi dans les instances directionnelles de la CEPGL. Parmi les pays qui en sont les membres, on trouve notamment le Burundi et le Rwanda. Toutes sont des organisations supranationales africaines. Là n’est pas le problème.C’est au niveau des solutions concrètes déjà apportées et capables de résoudre définitivement la crise d’instabilité orchestrée que traverse le Congo que se pose la problématique. Poursuivant sur la même lancée, les pays dits d’Afrique de l’Est sont membres à part entière de l’ONU. Ce « machin » (De gaule) se fait représenter par la Monusco au Congo. Malgré son budget, ses 20 000 soldats et des moyens militaires mis à sa disposition, la présence de la Monusco au Congo participe de l’entretien et du maintien de la crise à l’est du pays. Y ajouter des forces multiformes, c’est le cheminement vers la « balkanisation » tant redoutée de la RD Congo.Toute politique allant dans le sens de la démultiplication des organisations supranationales vise avant tout à maintenir le Congo dans l’illusion entretenue d’ouverture et de « développement ». À quoi pourrait-on s’attendre lorsque les « Bourreaux » du Congo se constituent juge et partie en même temps ? Un énième mensonge.
La permanence de la crise au Congo fait suite à la théorie de la « guerre infinie » chère à Rumsfeld et aux Straussiens. D’où, toute politique allant dans le sens de la démultiplication des organisations supranationales vise avant tout à maintenir le Congo dans l’illusion entretenue d’ouverture et de « développement ». À quoi pourrait-on s’attendre lorsque les « Bourreaux » du Congo se constituent juge et partie en même temps ? Un énième mensonge.
Qui a peur?
Quoi que l’on dise, la fuite vers la Communauté des pays d’Afrique de l’Est cache très mal l’échec de l’alliance supposée entre le Congo et l’Ouganda. À un certain moment, il faut plus que du courage pour se regarder dans les yeux et poser la question de la responsabilité historique des actes que nous posons comme des sujets congolais. Comment l’élite congolaise est tombée dans le piège de croire que l’Ouganda allait résoudre la crise auto-engendrée par les deux types de mercenariat dont le Rwanda et l’Ouganda représentent les intérêts majeurs ? Il y a donc péril en la demeure.À tout prendre, « quand on a tout le système contre soi, on renverse la table » (Bercoff). Le temps est venu de rassembler des filles et fils patriotes du Congo dans le but d’engager la lutte de son indépendance et de sa libération. Le Congo doit s’assumer.Le temps est venu de rassembler des filles et fils patriotes du Congo dans le but d’engager la lutte de son indépendance et de sa libération. Le Congo doit s’assumer. Pour ce faire, il doit armer sa jeunesse.
Pour ce faire, il doit armer sa jeunesse. Étant donné que nous sommes en situation guerre et non dans une gestion courante des hommes et de pouvoir. Seuls des filles et des fils du Congo sont capables de grands sacrifices que la nation exige de nous par le biais d’un pacte de sang. Qui a peur ?
Likambo oyo eza likambo ya mabele.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Fin des consultations de Nairobi : les présidents Uhuru Kenyata et Felix Tshisekedi appellent les groupes armés à « privilégier la paix » - 28/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/28/actualite/politique/fin-des-consultations-de-nairobi-les-presidents-uhuru-kenyata-et
(Photo d'archive)[
Salle abritant les consultations entre des groupes armés locaux de la RDC et les experts de la présidence congolaise dimanche 24 avril 2022 à Nairobi au Kenya. Photo/Présidence RDC
La première phase des consultations entre les groupes armés locaux de la République démocratique du Congo(RDC) et le Gouvernement se sont clôturées mercredi 27 avril à Nairobi(Kenya). A l’issue des travaux, les Présidents Kenyan et Congolais ont exhorté les groupes armés de l’Ituri, du Nord et Sud-Kivu à privilégier la voie de la paix en déposant les armes, rapporte une dépêche du service de communication de la Présidence de la RDC.
« Prenez l’exemple de moi-même. J’ai fait la paix avec mon opposant historique » s’est exprimé en anglais et en kiswahili, le Président du Kenya, Uhuru Kenyatta.
S'adressant à ses compatriotes depuis ses bureaux à Kinshasa, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a remercié tous ceux qui ont choisi la voie de la paix.
« Vous pouvez compter sur moi », a-t-il dit.
Près de 30 délégués représentants les groupes armés de l'Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu ont pris part à cinq jours d'intenses travaux des consultations de paix qui se sont déroulés en présence des observateurs du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi, des Nations-Unies, de la CIRGL, des États Unis et de la France.
Dans la matinée de mercredi, tous les groupes armés de l'Ituri, Nord-kivu et Sud-Kivu ont remis, chacun, leurs mémorandums à la facilitation dans lesquels ils proposent des voies de sortie des tensions armées dans l’est de la RDC.
Devant les médias, les délégués des groupes armés se sont montrés optimistes quant à l'issue de ces échanges.
Ceux qui n'ont pas rallié Nairobi pourraient rejoindre le processus à la prochaine rencontre, affirme cette dépêche de la Présidence.
La facilitation kényane a annoncé une prochaine rencontre dans quelques jours, bien avant le prochain conclave d'évaluation des Chefs d’État de la communauté de l'Afrique de l'Est programmé vers la fin du mois de mai.
"RDC: un premier dialogue inter-congolais a pu se nouer à Nairobi - 28/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220428-rdc-un-premier-dialogue-inter-congolais-a-pu-se-nouer-%C3%A0-nairobi
La première étape des pourparlers inter-congolais de Nairobi a pris fin mercredi 27 avril. Une vingtaine de groupes armés ont finalement participé. Ils ont chacun pris la parole pour exposer à la délégation gouvernementale congolaise leurs motivations et attentes. Une nouvelle session de consultation doit être organisée d'ici à deux semaines, selon la présidence congolaise, avant un nouveau conclave de chef d’États de l’EAC (États d'Afrique de l'Est), prévu fin mai. Retour sur cette étape.
Avec notre correspondante à Nairobi, Florence Morice
Il n’y a pas eu de négociations à proprement parler au cours de cette première phase à Nairobi, qui aura surtout servi à recueillir les attentes des participants. La liste des groupes armés participants s’est allongée au fil des jours.
Après des déboires « logistiques », les représentants du FRPI (Force de résistance patriotique de l'Ituri) sont finalement arrivés lundi 25 avril. Ils ont rejoint, entre autres, le coordonnateur de la coalition Raïa Mutomboki, plusieurs factions des Nyatura dont certaines s’étaient déjà rendues. Le très redouté NDC-Rénové de Guidon, chef de guerre sous sanctions des Nations-Unies, a également envoyé des représentants."Il y a certains groupes de notre coalition qui ont déposé les armes. Tous sont retournés dans la brousse due au manque d'encadrement. Le gouvernement n'a pas vraiment fait en sorte que ces groupes soient encadrés. Parce qu'une personne qui fait 10 ou 15 ans dans la brousse n'a pas eu d'autres activités. C'est très difficile de le garder comme ça.
Ce qu'attendent les groupes rebelles participants des discussions
Florence Morice
Il y a cependant eu quelques grands absents de poids. Le chef du groupe Maï-Maï Yakutumba, actif au Sud-Kivu, a décliné l’invitation des autorités. La Codéco, qui continue de sévir en Ituri, a été approchée, mais n’a pas rejoint Nairobi finalement. Le M23-Makenga, récemment réapparu dans le Nord-Kivu, a été écarté des discussions samedi dernier.
« Le processus ne fait que commencer et reste ouvert à tous ceux qui n’étaient pas là, quelles que soient les raisons », assure le porte-parole adjoint de la présidence, Giscard Kusema. Mercredi soir, en clôture de la rencontre, les présidents kényans et congolais se sont adressés aux participants par message vidéo. Félix Tshisekedi, a exhorté les participants à renoncer aux armes et à avoir confiance dons le nouveau programme DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) créé en 2021, qui suscite l’espoir, mais dont le financement reste incomplet et incertain.Présidence RDC
@Presidence_RDC
#RDC 27.04.2022|#Nairobi Dans le cadre des #Consultations de Paix en RDC, le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue Uhuru Kennyatta, Président du Kenya ont échangé, par visioconférence, avec les Représentants des groupes armés.
10:43 PM · 27 avr. 2022
"Consultations de Nairobi : Uhuru Kenyatta et Félix Tshisekedi ont parlé aux groupes armés - 28.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103894_consultations_de_nairobi_uhuru_kenyatta_et_felix_tshisekedi_ont_parle_aux_groupes_armes.html
Après 5 jours d’intenses travaux, les consultations de paix entre les émissaires du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et les groupes armés de l’Ituri, Nord et Sud-Kivu ont pris fin ce mercredi 27 avril, du moins pour la première étape de ce processus.
La facilitation kenyane a annoncé une prochaine rencontre dans les prochains jours, bien avant le prochain conclave d’évaluation des Chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique de l’Est programmé vers la fin du mois de mai.
Près de 30 délégués représentants les groupes armés de l’Ituri, Nord et Sud-Kivu ont pris part à ces échanges qui se sont déroulés en présence des observateurs du Rwanda, Ouganda, Burundi, des Nations-Unies, de la CIRGL, des États-Unis et de la France. Ceux qui n’ont pas allé à Nairobi pourraient rejoindre le processus à la prochaine rencontre.
Cette dernière journée des travaux a été marquée par la la participation, par visioconférence, des présidents Uhuru Kenyatta et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Facilitateur désigné, le Président Uhuru Kenyatta a exhorté les chefs de guerre congolais à choisir la voie de la paix.
S’exprimant en Anglais et Swahili, le président Kenyatta a invité ses interlocuteurs à prendre exemple sur lui-même qui a fait la paix des braves avec son opposant historique.
S’adressant à ses compatriotes depuis ses bureaux, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a remercié tous ceux qui ont choisi la voie de la paix. Ils peuvent compter sur lui, leur a-t-il dit.
Dans la matinée, tous les groupes armés de l’Ituri, Nord et Sud-Kivu ont remis, chacun, à la facilitation leurs mémos dans lesquels ils proposent des voies de sortie. Devant les médias, tous se sont montrés optimistes quant à l’issue de ces échanges.
Au cours du conclave du 21 mai dernier, les chefs d’Etat avaient convenu de se retrouver fin mai pour une autre réunion d’évaluation.
"RDC : nouveaux affrontements entre FARDC et M23 à Rutsuru - 27 avril 2022 -
= https://actualite.cd/2022/04/27/rdc-nouveaux-affrontements-entre-fardc-et-m23-rutsuru
Un village du territoire de Rutshuru
L'armée congolaise s'affronte à nouveau avec les rebelles du Mouvement du M23, aile Makenga, depuis la nuit du mardi à ce mercredi 27 avril dans des villages du groupement Jomba, en territoire de Rutsuru (Nord-Kivu).
Le lieutenant-colonel Guillaume Djike Kaiko, porte-parole des opérations Sokola 2 rapporte à ACTUALITE.CD que les combats ont débuté autour de 3 heures locales à Bugusa, village stratégique que se disputent les belligérants depuis plus d'une semaine. L'armée congolaise accuse les rebelles d'avoir attaqué leur position.Jusqu'à la mi-journée, les combats se sont poursuivis et aucun bilan n'était encore disponible." A 3 heures du matin, l'une de nos positions située à Bugusa a été attaquée par les éléments du mouvement rebelle M23 et ses alliés. Là (12h00), nous sommes en pleine opération, nous sommes sur la ligne de fronts, nous sommes en train de chercher à neutraliser l'ennemi qui est venu nous attaquer. Bugusa était divisé à deux. L'ennemi a cherché à infiltrer notre ligne ", indique à ACTUALITE.CD le porte-parole militaire Djike Kaiko.
Ces combats interviennent alors que le dialogue avec les groupes armés actifs dans l'est du Congo se poursuivent à Nairobi (Kenya). Les délégués du M23, aile Makenga, ont été expulsés du dialogue à la suite de la reprise des attaques contre les FARDC dans le Rutsuru, en dépit du cessez-le-feu recommandé pour faciliter le dialogue.
Selon des sources à Rutsuru, jusqu'à aujourd'hui, les rebelles contrôlent plusieurs villages de Rutsuru, y compris les collines stratégiques de Tchanzu et Runyonyi.
Nord-Kivu : le M23 attaque de nouveau les positions des FARDC à Jomba - 27/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/27/actualite/securite/nord-kivu-le-m23-attaque-de-nouveau-les-positions-des-fardc-jomba
Le M23 a encore attaqué les positions des FARDC depuis 3h du matin (1h TU) de ce mercredi 27 avril dans la région de Bugusa, groupement de Jomba, dans la province du Nord-Kivu.
Le porte-parole des opérations Sokola 2, le lieutenant-colonel Njike Kaiko, affirme que les FARDC n’ont pas tardé à répliquer.
Il rassure également la population de la région que l’armée est prête à parer à toute éventualité afin de la protéger contre toute menace.
Des sources locales affirment que, consécutivement à cette situation, une certaine psychose s’est à nouveau emparée de la population, dans la partie Tchengerero notamment. La circulation est momentanément timide sur l’axe Rutshuru-Bunagana, ajoute la source.
"Consultations de Nairobi: Martin Fayulu y voit de la diversion et du bricolage pour infiltrer les institutions de la RDC - 27 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/27/consultations-de-nairobi-martin-fayulu-y-voit-de-la-diversion-et-du-bricolage-pour-infiltrer-les-institutions-de-la-rdc.html/108024/
L’opposant et président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), Martin Fayulu est monté au créneau pour dénoncer le dessous de carte et le Non-dit des négociations entre le gouvernement congolais et les groupes rebelles opérant majoritairement dans la partie Est de la RDC, une initiative des dirigeants des États de l’Afrique de l’Est.
Assidu sur les réseaux sociaux, c’est à travers son compte Twitter que le candidat à la présidentielle de 2018 utilise des mots durs pour qualifier ces négociations qui se déroulent depuis près d’une semaine à Nairobi au Kenya.
Pour lui, il y a anguille sous roche. Il signe et persiste « les présumées consultations de Nairobi sur la situation sécuritaire de l’Est de la RDC sont une diversion ».
Ce membre du présidium de la plateforme de l’opposition LAMUKA, voit derrière cette initiative, une nouvelle tentative d’infiltrer les institutions de la République, notamment l’armée, pour asseoir la domination indirecte des « parrains » des forces négatives comme le M23.
« La menace contre notre pays est immense », alerte Fayulu.
À la place des négociations qui mettent sur la même table le gouvernement congolais et les groupes armés, Martin Fayulu demande plutôt aux gouvernements des pays voisins d’entamer des discussions avec les rebelles de leurs pays qu’ils ont repoussés en RDC afin qu’ils regagnent leurs pays respectifs.
Aussi ajoute-t-il, « les pays de la région doivent retirer les troupes qu’ils ont installées notamment dans le Sud-Kivu (Uvira, Fizi et Mwenga) pour se protéger l’un contre l’autre ».
« On ne peut pas continuer à faire la même chose et espérer des résultats différents », dit-il « La RDC a besoin d’une armée nationale républicaine, bien entraînée, bien équipée, et dissuasive à la taille du pays. Pas une mosaïque brassée de groupes rebelles à la solde d’Etats étrangers », a argué Fayulu.
Martin Fayulu a ainsi invité la classe politique congolaise dans son ensemble à dénoncer avec la dernière énergie ce qu’il qualifie de « bricolage dangereux opéré par un Félix Tshisekedi faible, illégitime et sans vision pour la République Démocratique du Congo ».
Alors que cette décision prise à l’issue du deuxième Conclave des chefs d’État d’Afrique de l’Est sur la République démocratique du Congo (RDC), tenu le 21 avril 2022, à Nairobi au Kenya divise le microcosme politique congolais dans ce sens que le pays négocierait avec les rebelles à l’initiative de leurs parrains ( pays voisins), la présidence de la RDC a rassuré que le gouvernement ne négocie pas mais incite plutôt les forces négatives à déposer les armes.
A ces jours une dizaine des groupes armés ont été consultés.
Ce mercredi, le service de communication de la présidence a annoncé la poursuite à Nairobi des travaux des consultations de Paix entre la délégation de la RDC et des groupes armés du Nord-kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri.
"Consultations de Nairobi sur l'insécurité dans l'Est : Un bricolage dangereux opéré par un F. Tshisekedi faible, illégitime et sans vision pour la RDC (M. Fayulu) - 27/04/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/04/27/consultations-de-nairobi-sur-linsecurite-dans-lest-un-bricolage-dangereux-opere-par-un-f
"Consultations présidentielles à Nairobi: Fayulu alerte sur un danger qui menace la RDC - 27.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103849_consultations_presidentielles_a_nairobi_fayulu_alerte_sur_un_danger_qui_menace_la_rdc.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE VIE NATIONALE PLEINE DE PARADOXES OU FAITS DIVERS CÔTOIENT DES BAVURES GRAVES !!!
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Conflit en RDC : Tshisekedi joue la carte régionale
= http://afrikarabia.com/wordpress/conflit-en-rdc-tshisekedi-joue-la-carte-regionale/
Avec un état de siège qui ne porte ses fruits et la résurgence du M23, Félix ne semble avoir d'autres choix que de s'en remettre à ses voisins pour ramener la sécurité à l'Est du pays. Mais les consultations en cours à Nairobi ne concernent pas les principaux groupes armés.
L’armée congolaise face au M23 en avril 2022 :copyright: DR
Après une année d’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pour lutter contre les groupes armés, le bilan est bien mince. Pire, le nombre de morts a doublé depuis l’instauration de ce régime d’exception, qui a donné les pleins pouvoirs à l’armée. Plus de 2.500 civils ont été tués dans ces provinces, selon le décompte du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), qui documente les violences à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). L’intensification des affrontements avec l’armée a étendu les zones de conflits, et les rebelles du M23 ont même relancé des attaques contre les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC), après plusieurs années d’une relative discrétion.
L’Ouganda à la rescousse
Signe de l’échec de l’état de siège, le président Tshisekedi a fait appel à l’armée ougandaise fin 2021 pour participer à la traque contre les Allied Democratic Forces (ADF), le groupe le plus meurtrier dans la région. Ces opérations conjointes avec l’armée congolaise ont rapidement fait polémique. De nombreux Congolais ont gardé en mémoire les exactions de l’armée ougandaise pendant la seconde guerre du Congo, entre 1998 et 2003, notamment à Kisangani. Le gouvernement congolais avait d’ailleurs mis un certain temps avant de reconnaître l’entrée sur son territoire des troupes de Kampala.
Après une première offensive d’artillerie tonitruante, l’armée ougandaise se fait aujourd’hui très discrète dans sa lutte anti-ADF. Des organisations de la société civile accusent aujourd’hui l’Ouganda de revenir en RDC pour s’emparer des richesses de son sous-sol. Au moment de son entrée au Congo, l’armée ougandaise s’était, en effet, empressée de construire des infrastructures routières, officiellement pour faciliter l’accès à ses troupes. La société civile la soupçonne d’utiliser ces routes pour toutes sortes de trafics.
Rwanda,"je t'aime moi non plus"
A son arrivée à la présidence, Félix Tshisekedi avait déjà tenté de constituer un partenariat sécuritaire avec ses voisins rwandais, ougandais et burundais. A l’époque, les tensions entre Kagame et Museveni, et entre Bujumbura et Kigali n’avaient pas fait aboutir le projet. Les relations entre Tshisekedi et Kagame ont ensuite pris la forme de montagnes russes : tantôt « frère », le voisin rwandais a aussi été accusé de soutenir des groupes armés et d’intervenir directement sur le sol congolais avec ses soldats. L’entrée des troupes ougandaises à l’Est du Congo a fini par refroidir les relations entre Tshisekedi et Kagame qui reproche à Kinshasa de ne pas l’avoir consulté sur un sujet aussi sensible.
Fin mars, les rebelles du M23, accusés d’être soutenus par le Rwanda, sortent opportunément de leur léthargie et passent à l’offensive contre l’armée congolaise. Ce nouveau front, déclenché en plein état de siège, oblige le président congolais à faire, de nouveau, appel à ses voisins. Il se trouve que la RDC vient tout juste d’adhérer à la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC). Un adhésion qui tombe à pic pour Félix Tshisekedi, qui en profite pour vanter la nécessité des relations de « bon voisinage » entre pays membres et espère « des autres peuples le même engagement pour la paix et la sécurité ». Une flèche directement destinée à Kigali.
Une force régionale en gestation
L’insécurité à l’Est du Congo a rapidement été au menu à Nairobi, où les membres de l’EAC s’étaient réunis. Autour de Félix Tshisekedi, les présidents kényan et ougandais, ainsi que le ministre des Affaires étrangères rwandais ont décidé de lancer un processus politique de consultations entre les groupes armés locaux et les autorités congolaises. Ce qu’attendait également le président congolais, c’est une implication militaire de ses voisins. Message bien reçu, puisque les Etats de la région ont promis la création « d’une force régionale pour aider à contenir et, le cas échéant, à combattre les forces négatives ».
Impuissant face à l’insécurité endémique à l’Est du Congo, Félix Tshisekedi s’en remet donc à ses voisins avec une stratégie élaborée en deux temps. Premier temps, des consultations avec les groupes armés, et dans un deuxième temps, la menace d’une offensive militaire coordonnée avec les pays de la région. Sur le papier, tout semble clair, mais sur le terrain, la réalité est plus mouvante. Une bonne douzaine de groupes armés ont fait le déplacement à Nairobi : les deux ailes du M23 de Jean-Marie Runiga et Sultani Makenga, le FPDC, le FPRI venu d’Ituri, les Maï-Maï rené, l’UCL Kinjangala, les Raïa Mutomboki, les Nyatura ou le NDC-Rénové…
Les principaux groupes armés absents
Mais très vite, la principale formation du M23 de Sultani Makenga a été exclue des consultations, après la reprise des combats avec l’armée congolaises, malgré la trêve. Les deux parties s’accusant mutuellement d’avoir rompu le cessez-le feu. Mais d’autres groupes manquent à l’appel : les burundais Red Tabara, qui refusent la consultation, la Codeco qui sévit en Ituri, les Maï-Maï Yukutumba, ou les ADF, les plus meurtriers de tous. Sur l’objectif de la consultation, la Présidence avait vendu la mèche en annonçant que les groupes participants s’étaient engagés à intégrer le nouveau dispositif de démobilisation (P-DDRCS) du gouvernement. Un processus qui exclut la réintégration des rebelles dans l’armée régulière, selon les déclarations du Premier ministre Sama Lukonde devant les députés.
Les principaux fauteurs de troubles de la région semblent bel et bien absents de ce dialogue avec Kinshasa. Il est donc peu probable que les consultations de Nairobi ramènent durablement la sécurité à l’Est. Quelques groupes déposeront les armes, certains avaient même annoncé leur reddition avant Nairobi, mais l’éradication des « forces négatives » risque de reposer une fois de plus sur des opérations militaires.
Une énième mise en scène ?
L’improvisation du processus de Nairobi ressemble à l’instauration de l’état de siège : mal planifié, mal financé et sans accompagnement politique. Car sans dialogue politique avec le M23, la Codeco ou les ADF, accompagné certes d’actions militaires, il semble difficile d’arriver à un quelconque résultat. Si l’organigramme du M23 ou de la Codeco est parfaitement connu, qui possède le numéro de téléphone des ADF à Kinshasa ? Kinshasa a tout de même fait savoir qu’une nouvelle rencontre sera fixée mi-mai avec les groupes armés. Certains mouvements absents à Nairobi y seront invités.
Une fois de plus, les autorités congolaises s’en remettent aux militaires pour régler l’insécurité à l’Est, en y impliquant des troupes africaines. Du côté de la Présidence, on estime justement que l’arrivée de troupes de l’EAC sur le sol congolais sera positive, et rendra l’aide et le soutien à certains groupes armés plus difficiles. Le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi se retrouveront donc davantage impliqués dans le processus de retour à la paix. Un voeu pieu pour l’opposition congolaise qui redoute que les consultations de Nairobi ne soient une énième mise en scène censée valoriser l’action de Félix Tshisekedi avant les élections de 2023.
"RDC: les absents réagissent après la première rencontre entre le gouvernement et les groupes armés à Nairobi - 30/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220430-vers-une-deuxi%C3%A8me-rencontre-%C3%A0-nairobi-entre-le-gouvernement-de-rdc-et-les-groupes-arm%C3%A9s
Selon les autorités de la République démocratique du Congo, une nouvelle session des pourparlers inter-congolais doit se tenir d’ici deux semaines après une première étape à Nairobi, en présence d’une vingtaine de groupes armés.
Tout le monde n’a pas participé à la rencontre de Nairobi pas et certains mouvements s’en plaignent. C’est le cas du mouvement armé URDPC-Codeco, actif en Ituri. Selon leur porte-parole Gerson Baza Zukpa, le gouvernement manque de sincérité."Nous n'avions jamais négligé les différentes négociations entamées par notre gouvernement. Malheureusement, le gouvernement n'a jamais facilité le retour d'une paix durable ou effective dans l'est du Congo en général. Notre participation dans les pourparlers organisés au Kenya n'était pas facile [...] Notre position n'est pas encore claire sur notre participation aux prochaines assises. Cependant, nous invitons le gouvernement à vite intervenir pour éviter des désagréments et pour que nous fassions un rattrapage.
'Gerson Baza Zukpa, porte-parole de l'URDPC-Codeco'"
Ni la Monusco ni la présidence n'ont souhaité réagir aux propos du groupe.
Un autre mouvement est absent, le MNLC basé principalement dans le Sud-Kivu. Il explique que les pourparlers de Nairobi sont une insulte aux Congolais, que ces négociations sont en fait contrôlées par le Rwanda. Selon le MNLC, le Congo abandonne sa souveraineté en acceptant de se mettre à la table des négociations
"RDC : la Task force présidentielle dépêchée en Ituri pour négocier la paix va remettre son rapport à Tshisekedi pour des nouvelles orientations - 29 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/29/rdc-la-task-force-presidentielle-depechee-en-ituri-pour-negocier-la-paix-va-remettre-son
Thomas Lubanga et les autres membres de la Task force présidentielle en mission en Ituri
Les membres de la Task force dépêchés en Ituri par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, en vue de négocier le désarmement des miliciens actifs dans le territoire de Djugu, ont annoncé ce vendredi 29 avril devant la presse qu'ils vont, dans les prochains jours, déposer le rapport de leur mission de “négociation de la paix” auprès du président de la République. Ils disent considérer leur prise en otage par les miliciens Codeco comme un incident qui ne perturbe pas leur volonté à ramener cette paix et la sécurité dans la province de l'Ituri.
À en croire son coordinateur, Thomas Lubanga, grâce à la prise en otage, des mystères ont été pénétrés et des conspirations mises à nues.Les membres de la Task force ont déploré le discours de certaines personnalités politiques qui ont considéré leur prise en otage comme un jeu entre les miliciens de la CODECO.« Vous vous demandez ce que devient la Task Force après cet incident malheureux de la prise en otage de ses membres. La prise en otage n'a été qu'un incident qui laisse intact la volonté et la détermination de la Task Force pour le retour de la paix en Ituri. Au contraire, elle renforce même cette volonté d'œuvrer pour la paix et la réconciliation en Ituri. Des mystères ont pénétré, des conspirations mises à nues. Si la République saigne dans certaines de ses parties, ce ne sont pas les seuls accusés qui en portent la responsabilité. Les accusateurs attitrés sont là malheureusement pour ouvrir constamment les plaies de la République. La Task Force attend faire rapport au Chef de l'Etat et recevoir de lui de nouvelles orientations pour continuer sa mission qui, du reste, avait été déjà prolongée », a déclaré Thomas Lubanga ce vendredi 29 avril devant la presse.« La détention des membres de la Task Force par les miliciens de CODECO a donné lieu à beaucoup de spéculations dans l'opinion publique. Pour les uns, c'était un motif de joie, d'autres en étaient plutôt affligés. Nous sommes nous-mêmes consternés d'avoir perdu nos meilleurs amis qui, détournés sans doute par le désespoir et qui n'ont pu honorer nos meilleures relations pendant notre captivité. En même temps, nous voudrions réagir aux déclarations de certains acteurs politiques qui se sont permis de tenir des propos qui se situent aux antipodes de la notoriété et des responsabilités qui sont les leurs. En effet, on a entendu des personnalités dont nous ne voudrions pas citer les noms dire, nous citons: "ezali coop na bango" pour insinuer que les membres de la Task Force se sont entendus avec les miliciens pour exiger de fortes rançons à l'Etat pour se le partager. Nous mettons au défi ces acteurs en mal de popularité ou du populisme de prouver qu'un seul franc congolais a été payé au titre de rançon aux miliciens pour la libération des membres de la Task Force », a dit Thomas Lubanga.
Et de poursuivre :Thomas Lubanga a indiqué que les membres de la Task force sont passés à côté de l'irréparable. Ils saluent toutes les personnes impliquées dans leur libération.« D'autres se sont permis de dire que ce sont les Ituriens qui ont pris les ituriens en otages et qu'eux qui ne sont pas de l'Ituri n'y ont rien à faire. A ceux-là nous disons que lorsqu'on accepte une responsabilité dans une entité, on devient automatiquement de cette entité étant appelé à partager les joies et les peines des habitants de cette entité. Qu'ils veuillent bien s'inspirer des modèles de certains de nos aînés qui avaient compris cela et se sont dévoués corps et âmes pour faire le bonheur des populations placées sous leur autorité et qui ont pu, en reconnaissance des loyaux services rendus, obtenir plusieurs décennies après le suffrage des habitants des provinces dont ils n'étaient même pas des natifs pour les représenter à l'Assemblée nationale ».
Les ravisseurs exigeaient notamment la fin de l’état de siège, la libération des prisonniers et une amnistie. Plusieurs dizaines de détenus assimilés aux combattants de la CODECO ont été relâchés par les autorités congolaises à Bunia.
"Consultations de paix avec les groupes armés de la RDC/Félix Tshisekedi : « Ils peuvent compter sur moi » - 29 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/29/nation/consultations-de-paix-avec-les-groupes-armes-de-la-rdc-felix-tshisekedi-ils-peuvent-compter-sur-moi/
*Après cinq jours d’intenses travaux, les consultations de paix entre les émissaires du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et les groupes armés de l’Ituri, Nord et Sud Kivu ont pris fin, ce mercredi 27 avril 2022, du moins pour la première étape de ce processus. La facilitation kenyane a annoncé une prochaine rencontre dans les prochains jours, bien avant le prochain conclave d’évaluation des Chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique de l’Est programmé vers la fin du mois de mai.
Près de 30 délégués représentants les groupes armés de l’Ituri, Nord et Sud Kivu ont pris part à ces échanges qui se sont déroulés en présence des observateurs du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi, des Nations-Unies, de la CIRGL, des Etats-Unis et de la France. Ceux qui n’ont pas rallié Nairobi pourraient rejoindre le processus, lors de la prochaine rencontre.
Cette dernière journée des travaux a été marquée par la participation, en visioconférence, des Présidents Uhuru Kenyatta du Kenya et Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC.
Facilitateur désigné, le Président Uhuru Kenyatta a exhorté les chefs de guerre congolais à choisir la voie de la paix. S’exprimant en Anglais et Swahili, le Président Kenyatta a invité ses interlocuteurs à prendre exemple sur lui-même qui a fait la paix des braves avec son opposant historique.
S’adressant à ses compatriotes depuis ses bureaux, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a remercié tous ceux qui ont choisi la voie de la paix.
« Ils peuvent compter sur lui », leur a-t-il dit. Dans la matinée, tous les groupes armés de l’Ituri, Nord et Sud Kivu ont remis, chacun, à la facilitation leurs mémo dans lesquels ils proposent des voies de sortie.
Devant les médias, tous se sont montrés optimistes quant à l’issue de ces échanges. Au cours du conclave du 21 mai dernier, les Chefs d’Etat avaient convenu de se retrouver fin mai pour une autre réunion d’évaluation.
"L'an 1 du gouvernement Sama : "La fin de la guerre dans l'Est demeure utopique" (LUCHA) - 29/04/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/04/29/lan-1-du-gouvernement-sama-la-fin-de-la-guerre-dans-lest-demeure-utopique-lucha
Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) juge « très négatif », le bilan du gouvernement Sama Lukonde, une année après son investiture par l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.
Ce mouvement citoyen évoque notamment la situation sécuritaire et la criminalité qui ne cesse de prendre de l'ascenseur dans l'Est du pays.
Se confiant à 7SUR7.CD le mercredi 27 avril 2022, Josué Cibwabwa, membre de la LUCHA au Kasaï-Oriental, ajoute également que le climat social se détériore et le taux du chômage ne cesse d'accroître.Pour rappel, l'équipe gouvernementale conduite par Jean Michel Sama Lukonde a été investie par l’Assemblée nationale le 26 avril 2021. Le mardi 26 avril dernier, ce gouvernement dit des « warriors » a totalisé une année.« Après la coalition FCC-CACH, le constat demeure délétère. La fin de la guerre à l'Est de notre pays qui était comptée parmi les priorités de ce gouvernement demeure utopique. Le social de notre peuple ne fait que dégringoler parce qu'on constate une inflation généralisée dans presque tous les domaines. Ce qui a été perçu autrefois comme espoir, aujourd'hui ça se conclu en un vide. Le bilan de l'an un de ce gouvernement est simplement non concluant », a déclaré Josué Cibwabwa, membre de la LUCHA.
"RDC: dans le Masisi, la population victime des rebelles… et de l’armée - 28 avril 2022
= https://afrique.lalibre.be/69746/rdc-dans-le-masisi-la-population-victime-des-rebelles-et-de-larmee
Exécutions, viols, tortures, pillages, abus sur des enfants, travail forcé, collaboration avec des groupes rebelles… Dans le territoire de Masisi, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), témoignages et rapports accusent des militaires congolais d’exactions contre la population, déjà victime de groupes armés. « J’ai essayé à trois reprises de rentrer chez moi, mais les militaires qui ont pris le contrôle du village se comportent comme +ceux de la forêt+ » (les miliciens), se lamente Agathe*, 62 ans. « Ils nous forcent à travailler pour eux, ils nous volent la moitié de nos récoltes. Ils nous demandent de leur payer des taxes pour accéder à nos champs et quand on ne paye pas ils nous fouettent », affirme-t-elle.
Route menant vers le territoire de Masisi, en RDCongo, le 30 mars 2022 afp.com – ALEXIS HUGUET
Agathe, comme des milliers d’autres personnes dans les sites de déplacés à Masisi, a fui les affrontements entre les FARDC (Forces armées de République démocratique du Congo) et les groupes armés depuis le début de l’état de siège, en mai 2021.
y a un an, le président Antoine-Félix Tshisekedi Tshilombo décrétait cet état d’exception et donnait les pleins pouvoirs aux militaires en espérant mettre un terme à la violence dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu (où se situe le territoire de Masisi).
« Nous pensions que l’état de siège mettrait fin aux +tracasseries+, mais en fait c’est bien pire », déclare à l’AFP, sous couvert d’anonymat, un responsable de la société civile, en déplorant que désormais « les exactions des militaires aient lieu à ciel ouvert et en toute impunité ».
Une « note verbale » du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH), consultée par l’AFP, demandait au ministre de la Défense le 22 février dernier une « action urgente » contre le 3410e régiment des FARDC déployé dans le Masisi.
Ses soldats sont responsables « d’au moins 231 violations des droits de l’homme » dans cette zone entre le 6 mai 2021 et le 9 février 2022, selon l’ONU, qui regrettait dans cette correspondance « qu’aucune action n’ait été prise ».
Un religieux confirme les exactions mais dit ne pas pouvoir condamner « ces petits soldats, écrasés par leurs chefs ». « La population ne sera jamais en sécurité ici tant que les militaires se feront voler leurs rations par leurs commandants », déclare-t-il.
Le 7 février, à Loashi (10 km de Masisi Centre), certains éléments du 3410e régiment pénètrent avec fracas dans le centre de santé à la recherche d’un milicien de l’APCLS (Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain), grièvement blessé par balle à la cuisse.
Une fillette déplacée par le conflit, dans un camp de réfugiés à l’entrée de la ville de Masisi, en RDCongo, le 27 mars 2022 afp.com – ALEXIS HUGUET
Ils ont fouillé le centre pièce par pièce, en défonçant des portes jusqu’à ce qu’ils tombent sur lui », témoigne un membre du personnel de santé. Ils l’ont traîné jusqu’au portail et là, « un soldat l’abat sur place de trois balles ».
A Loashi déjà, le 30 juillet 2021, une adolescente de 14 ans avait été tuée par balle alors que des militaires ouvraient le feu sur un minibus qui refusait de se soumettre au paiement d’une taxe illégale de passage.
usieurs militaires ont été arrêtés. Il s’est avéré au cours du procès que l’auteur du tir mortel était un rebelle de l’APCLS. Après s’être rendu aux autorités militaires quelques mois plus tôt, ce milicien aurait été intégré sur-le-champ dans les troupes du 3410e, sans respecter la procédure régulière de démobilisation.
Le 10 décembre, 15 femmes accusées de sorcellerie ont été détenues par des hommes du même régiment dans des cellules souterraines, où « elles ont été violées par les soldats », lit-on dans un rapport du BCNUDH de décembre 2021. Les soldats ont exigé le paiement de 200 dollars pour la libération de chacune d’entre elles et leur ont refusé l’accès aux soins de santé.
Le porte-parole de l’armée dans la région, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, déclare à l’AFP ne pas avoir connaissance de ces accusations contre les hommes du 3410e régiment.
« S’il faut qu’ils en répondent un jour, il n’y a pas problème. Mais pour l’instant, ils exécutent en priorité les ordres de la hiérarchie », explique-t-il.
Plusieurs sources sur place indiquent que le 3410e régiment a quitté le Masisi début avril pour des localités proches de la frontière ougandaise, sur le front contre les rebelles du M23. « Je n’infirme pas cette information », répond le lieutenant-colonel Ndjike, en précisant que le motif de leur déplacement relève du « secret militaire ».
Assise sur un banc, Agathe évoque ses souvenirs de jeunesse, le regard triste. « Quand j’étais jeune fille, on marchait librement, il n’y avait pas de kidnapping, pas de tirs, ni de tracasseries ». Elle pense aujourd’hui qu’elle ne reverra jamais la paix dans le Masisi.
*Le prénom a été changé.
Un enfant déplacé par le conflit, au bord de la route bordant un camp de réfugiés dans la ville de Masisi, en RDCongo, le 22 mars 2022
afp.com – ALEXIS HUGUET
"Paul Kagame : Un « frère » aux dents blanches, cœur noir ! - 18 avril 2022
= https://scooprdc.net/2022/04/18/paul-kagame-un-frere-aux-dents-blanches-coeur-noir/
Depuis le début des opérations militaires conjointes des FARDC et les troupes ougandaises dans l’Est de la RDC, le président rwandais Paul Kagame est plus qu’agité. Ces opérations qui ont réussi à mettre en mal les activités minières des groupes armés et leurs complices affairistes et révélé la présence des éléments de l’armée loyaliste rwandaise dans les rangs de forces négatives, ont eu un impact visiblement négatif sur l’économie du Rwanda, perturbant ainsi l’élan de développement que prenait le pays de mille collines.
L’agitation du président rwandais se manifeste dans les actions qu’il entreprend depuis ce changement de donne à l’Est de la RDC, notamment dans les démarches qu’il entreprend d’obtenir auprès de l’ONU que les contingents rwandais soient déployés dans différentes missions de maintien de paix dans le monde, question pour lui de laisser la charge de ses militaires à l’ONU, puisqu’ayant lui-même de difficultés à assurer leurs soldes d’une manière ponctuelle, son économie étant en mal.
Ensuite, son agitation se constate dans son mouvement sur les traces du Président rd congolais, Félix Antoine Tshisekedi, dans le but, apprend-on, de dissuader les interlocuteurs de ce dernier à coopérer avec la RDC. C’est la raison pour laquelle il aurait suivi le président turc, Recep Tayyip Erdogan, au Sénégal, après l’entretien que celui-ci venait d’avoir avec son homologue congolais dans le cadre d’une coopération bilatérale. Il aurait dit au président turc que la RDC ne ferait pas un partenaire crédible à cause de la mauvaise gouvernance ; comme si chez lui il ferait l’unanimité dans sa gestion de la chose publique.
Enfin, après avoir été recadré par le présent Tshisekedi, qui a rétorqué à sa fausse assertion selon laquelle la paix à l’Est de la République démocratique du Congo inclut la prise en compte des revendications du M23, recadrage qui a consisté à lui demander de prendre aussi en compte les revendications des FDLR, l’homme semble passer à la vitesse supérieure. En effet, son séjour au Congo de Sassou Ngwesso entre dans la ligne droite de cette agitation. La mission confiée au M23 par son régime, étant loin de porter ses fruits avec la détermination du régime Tshisekedi d’en découdre avec les forces du mal dans la partie Est du pays, Kagame contourne la RDC et fait une »visite amicale » très loin du Rwanda, à l’ouest de la RDC, chez les voisins congolais qu’il a qualifiés de »frères » ! Jean de Lafontaine aurait bien vu maître renard faisant des éloges à maître corbeau pour lui piquer son morceau de fromage…
Sa mission qui a consisté à signer les accords avec son homologue de Congo Brazzaville est une intimidation à l’égard du régime de Kinshasa. L’homme aurait plaidé pour que les 8460 réfugiés rwandais de Brazzaville (ils ont perdu ce statut depuis décembre 2017) obtiennent la nationalité congolaise ; une nationalité que le représentant de la communauté rwandaise à Brazzaville, Éloïse Balingana, réclame tambour battant sur les antennes de RFI.
On apprend en dernière minute que le président rwandais achèterait des fermes au Congo Brazzaville. Lui qui a toujours clamé que le Rwanda fera la guerre à l’intérieur du pays à partir duquel sa sécurité sera mise en mal, n’est-il pas en train de se rapprocher de la côte ouest de la RDC pour l’infiltrer à partir de Congo Brazzaville ? Surtout que tout semble annoncer que le président Sassou quittera les affaires très prochainement pour des raisons de santé. Ne serait-il pas venu flirter avec le parlement congolais auprès duquel il a prononcé son discours d’amitié, et du fils Sassou Christel pressenti successeur de son père ?
Les services de renseignements rd congolais doivent braquer des caméras et des jumelles pour localiser ces fermes sollicitées en achat par le président rwandais. Ils connaissent bien le rôle que les espaces agropastoraux jouent dans l’hébergement des combattants.
Pour sa part, le président Félix Tshisekedi doit user de sa diplomatie pour empêcher l’octroi de la nationalité congolaise aux ressortissants rwandais de Brazzaville ; il en va de la sécurité de la RDC. Car l’accord conclu par le Rwanda avec le Royaume-Uni d’accueillir les réfugiés sur le sol rwandais est un arbre qui cache la forêt
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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