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TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE !

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Message  ndonzwau 18/1/2022, 4:30 pm

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE !
Tout profane en économie, j'ai au moins compris qu'on juge l'état économique de notre pays (et d'autres) au moins sous deux angles : d'un côté à travers la fameuse stabilité macro-économique qui se fonde sur l'analyse de la croissance économique et dépendants et de l'autre sur le bénéfice concret de la population ; d'où ses deux apparents sons de cloche qui ici vont louer nos progrès économiques et là vont regretter une pauvreté encore persistante des habitants !

Bonne nouvelle le FMI vient de révisé ses prévisions de croissance économique à la hausse pour notre pays à 5,4% en 2021 et à 6,2% 2022.  Satisfaite des progrès accomplis en matière de gouvernance et de réformes économiques, la BM prévoit d'accélérer ses projets de financement. Ses priorités pointent un pays qui va « dans la bonne direction ». Depuis longtemps elle a relevé que trois principaux éléments freinent notre croissance : l'inefficacité de l'État, le déficit d'infrastructures; la faiblesse du secteur privé.

Qu'en est-il du social vécu par la population ? Si les pontes du pouvoir en cours se satisfont d'un accroissement des ressources de l’État en partie grâce au 1,5 milliard de dollars versé par le FMI et l'heureuse conjecture d'une hausse de la production et des prix du cuivre et du cobalt à côté c'est  vrai d’un meilleur prélèvement des impôts, on serait néanmoins loin du compte quant à la situation socio-économique des Congolais, scandaleusement mauvaise au regard des ressources du pays, les différents crédits alloués au secteurs proprement sociaux reste famélique? le fonctionnement des institutions s'accaparant du plus grand budget (37). Le social est le cadet des soucis des dirigeants Congolais tandis que le  président Tshisekedi, est chaque semaine dans des voyages inutiles et des fêtes plus somptueuses les unes que les autres et son millier des Conseillers grassement payé.

A suivre  notamment pour savoir comment faire adopter de nouvelles mentalités pour mieux agir pour qu'enfin le bon état macro-économique se traduise enfin dans un vécu social moins pauvre et moins déstructuré de la population et que l'état sécuritaire toujours précaire à l'Est soit éradiqué, quelles réformes structurelles prioritaires à mettre tout de suite en œuvre pour en finir avec la mal-gouvernance, l'impunité, les détournements qui rongent le pays...


" RDC : les priorités de la Banque mondiale pour Kinshasa, qui va « dans la bonne direction » - 24 novembre 2021 à
= https://www.jeuneafrique.com/1268195/economie/rdc-les-priorites-de-la-banque-mondiale-pour-kinshasa-qui-va-dans-la-bonne-direction/

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Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale, a rencontré, au début de novembre, le président Félix Tshisekedi, à Kinshasa. :copyright: Hafez Ghanem/Twitter

Satisfaite des progrès accomplis par la RDC en matière de gouvernance et de réformes économiques, l’institution de Washington prévoit d’accélérer ses projets de financement. Son vice-président, Hafez Ghanem, a répondu aux questions de Jeune Afrique.

Vice-président du groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique orientale et australe, l’Égyptien Hafez Ghanem a séjourné en RD Congo les 11 et 12 novembre, accompagné de Sérgio Pimenta, vice-président régional pour l’Afrique d’IFC, filiale consacrée au secteur privé. Durant leur séjour, les dirigeants venus de Washington ont rencontré le président de la République Félix Tshisekedi, le Premier ministre Sama Lukonde Kyenge, ainsi que le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, pour discuter des priorités de développement de la RDC et lancer les activités du Projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine de Kinshasa, « Kin Elenda », d’un coût de 500 millions de dollars.
Pour Jeune Afrique, Hafez Ghanem dévoile les priorités du groupe de la Banque mondiale en RDC, où le portefeuille de l’institution comprend vingt projets en cours d’exécution (dont deux de dimension régionale) pour un total de 5,21 milliards de dollars.

Jeune Afrique : Quel est aujourd’hui le plus grand défi en matière de bonne gouvernance pour la RDC ?
Hafez Ghanem : Je vais tâcher de mettre en lumière quatre aspects de la gouvernance. Le premier porte sur la gestion financière, dont nous avons souligné l’importance, il est essentiel que la gestion des finances publiques soit transparente. La bonne gouvernance s’articule aussi autour de la mobilisation des ressources, toujours de façon transparente. La bonne gouvernance signifie aussi une gestion optimale des projets, en tenant compte de la nécessité de décentraliser pour être le plus proche possible des citoyens. Enfin, la lutte contre la corruption constitue un point déterminant.
Il y a en RDC une vraie volonté d’améliorer la gouvernance
Comment la Banque mondiale compte aider la RDC sur ces questions ?
Nous étudions la possibilité de mettre en place un projet d’appui à la décentralisation. Je sens que le gouvernement de la RDC manifeste une volonté d’améliorer vraiment la gouvernance, et nous allons travailler main dans la main pour les aider dans ce domaine. Cela  ne sera évidemment pas facile. Nous n’allons pas changer les habitudes du jour au lendemain, mais il faut bien commencer quelque part.
Quelles sont les habitudes qu’il faudrait changer selon vous ?
Il existe une habitude en RDC, comme dans d’autres pays, qui consiste à retenir les informations et que l’on pourrait qualifier de manque de transparence. Ces pays considèrent que tout doit rester secret, que l’administration doit tout garder pour elle sans rendre de comptes. Or, la meilleure façon de lutter contre la mauvaise gouvernance et de vous débarrasser de la corruption, c’est la transparence ! Celle-ci permet de tenir les gens responsables de leurs actes. Quand vous allumez la lumière, la corruption disparaît.
À Lire   [Tribune] Corruption en RDC : il est urgent de protéger les lanceurs d’alerte 

Parmi les projets que vous soutenez, on trouve la gratuité de l’enseignement primaire. Dans ce cadre, la Banque mondiale a dû suspendre son financement à ce programme après des soupçons de détournement, décision finalement levée. Avez-vous obtenu des garanties auprès des autorités ?
Il y a deux points à considérer dans cette affaire. Le premier, c’est que les problèmes de gestion et de gouvernance liés à ce programme ont été portés à notre connaissance par le gouvernement lui-même. En conséquence de quoi, nous avons décidé de suspendre le décaissement jusqu’à ce que ce le problème soit résolu. Deuxième point, dans notre optique, la gratuité de l’enseignement constitue un programme d’une importance capitale dans un pays comme la RDC. Notre objectif est d’assurer une éducation à tous les enfants congolais, en particulier aux filles. L’autonomisation des femmes est un sujet très actuel, or celle-ci est impossible sans éducation. On observe aujourd’hui une augmentation de 20 % du nombre d’élèves scolarisés : ce sont surtout des filles. D’où l’importance de notre soutien à ce programme.

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Hafez Ghanem


@HafezGhanem_WB

Ravi d’être à Kinshasa! Avec le VP @SPimentaIFC, nous rencontrerons les autorités de la #RDC pour discuter des priorités de dvpt du pays ds le cadre du partenariat avec la @BM_Afrique. Le portefeuille de la BM en RDC comprend 20 projets en cours d'exécution chiffrés à 5,21mia USD

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4:17 PM · 11 nov. 2021



Le nouveau Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRC-S) est l’une des priorités du gouvernement cette année. Bénéficie-t-il de l’appui de la Banque mondiale ?
Nous préparons plutôt un projet qui vise la réinsertion des jeunes dans la vie économique. D’un montant de 250 millions de dollars, il couvre le Nord-Kivu et le Sud-Kivu ainsi que l’Ituri. Nous allons le présenter à notre conseil d’administration le mois prochain, puis le mettre en œuvre dès son approbation obtenue. La sécurité est importante, mais la solution de long terme réside dans le développement. C’est ce que nous allons essayer de faire.
Quelle est la situation actuelle des projets développés par la Banque mondiale ?
La Banque mondiale constate que le gouvernement congolais instaure des réformes importantes et présente une vision cohérente en matière d’investissements dans les infrastructures. Nous avançons sur l’accès universel à l’électricité et à Internet, l’autonomisation des femmes, l’investissement dans le capital humain. Les autorités nous ont assuré de leur volonté de légiférer en vue d’attirer les investissements privés et améliorer la gouvernance.
Nous ciblons plus de 2 milliards de dollars d’investissements cette année
Nous pensons, à la Banque mondiale, que la RDC a compris l’opportunité de cette collaboration et qu’elle va dans la bonne direction. Nous souhaitons soutenir ces réformes et ces investissements. À cette fin, nous allons accroître le périmètre de nos interventions. L’an passé, nous avons financé des projets à hauteur de 1,5 milliard de dollars en RDC. Cette année, nous allons atteindre un peu plus de 2 milliards de dollars. Nous avons également procédé à un changement dans l’affectation des projets. Auparavant, nous étions focalisés sur les secteurs sociaux (éducation, santé, protection sociale).
Aujourd’hui, si nous continuons bien sûr à soutenir ces secteurs, nous allons aussi travailler avec le gouvernement à la création d’emplois et à la transformation de l’économie. Cela implique des investissements dans les infrastructures physiques. Notamment à travers notre programme routier dont première phase s’élève à environ 500 millions de dollars. Deux phases supplémentaires sont prévues.
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La ville de Kinshasa, capital de la République démocratique du Congo, vue du ciel, le 20 septembre 2016. :copyright: Gwenn Dubourthoumieu

Pourquoi cette accélération des projets ?
C’est notre réponse aux programmes de réformes du gouvernement. Nous observons qu’il y a des réformes en cours ainsi qu’une amélioration du déploiement de nos projets, qui fonctionnent mieux qu’auparavant, voilà pourquoi nous accélérons. Le gouvernement ambitionne la création massive d’emplois et de possibilités de formation pour les jeunes congolais. Pour y parvenir, il faut à la fois des réformes économiques, une amélioration du cadre juridique, mais aussi des investissements physiques (routes, électricité, internet…) et dans le capital humain.
À Lire   De Menkao à Inga III, la RDC active ses projets électriques
Qu’en est-il du mégaprojet hydroélectrique d’Inga 3 ?
Si nous ne sommes pour le moment pas impliqués dans le projet Inga 3, c’est parce que le gouvernement ne nous l’a pas demandé. Les autorités, au vu du potentiel hydraulique congolais, nous ont sollicité pour développer les énergies renouvelables. En dehors d’Inga, il y a beaucoup de petites centrales hydrauliques qui peuvent être développées. Idem dans le solaire. Nous travaillons avec le gouvernement pour faire fructifier ces ressources.
Savoir bien gérer son budget, c’est la meilleure des défenses
L’objectif du pays est de multiplier par cinq le taux d’accès de la population à l’électricité, pour le faire passer de moins de 20 % aujourd’hui à 100 % d’ici à huit ans. Cela implique d’importants investissements, publics comme privés. C’est à cela que nous œuvrons, non seulement dans l’électricité mais aussi dans l’économie numérique.
Les réserves de change ont été renforcées, ces derniers mois. Est-ce suffisant pour faire face aux chocs extérieurs ?
Il y a deux outils pour réduire la vulnérabilité d’un pays aux chocs exogènes. Le premier est la diversification de l’économie. Les pays qui dépendent d’une ou deux productions seulement sont beaucoup plus vulnérables aux chocs. La RDC dispose de ressources minières mais également d’un grand potentiel agricole, touristique et industriel. Pour rendre l’économie plus résistante, le deuxième outil est une gestion macroéconomique efficace. Savoir bien gérer son budget, s’assurer que les dépenses de l’État sont investies dans des projets rentables, c’est la meilleure des défenses.
À Lire   Rémy Rioux (AFD) : « Face au Covid-19, la réactivité des dirigeants africains est impressionnante »
La RDC était assez mal placée dans le classement Doing Business – aujourd’hui abandonné. Comment améliorer la perception du pays auprès des investisseurs ?
Il faut mener les réformes nécessaires pour installer un cadre réglementaire des investissements et du travail qui soit incitatif. Instaurer des lois justes et de bonnes réglementations est bien sûr souhaitable, mais encore faut-il qu’elles soient appliquées correctement. De la même façon, il faut que le monde entier soit informé de ce qui se passe en Afrique. J’ai souvent le sentiment que le monde n’a pas suffisamment conscience de toutes les réformes que la plupart des pays africains ont menées. Les efforts déployés pendant cette période de Covid-19 sont considérables, mais ne sont pas assez connus.
= https://www.financialafrik.com/2021/10/31/rdc-le-fmi-revise-ses-previsions-de-croissance-economique-a-la-hausse/
= https://www.radiookapi.net/economie/2012/04/17/rdc-linefficacite-de-letat-freine-la-relance-de-leconomie-selon-la-banque-mondiale
= = https://deskeco.com/2022/01/04/rdc-les-perspectives-de-2022-sont-bonnes-pour-leconomie-congolaise-avec-une-croissance-projetee-61


"RDC – Économie : le retour en grâce de Kinshasa ? - 17 janvier 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1277199/economie/rdc-economie-le-retour-en-grace-de-kinshasa/
La croissance économique congolaise a dépassé les prévisions pour l’année 2021. Mais, entre les progrès réels, salués par les institutions de Bretton Woods, et les handicaps, endémiques ou conjoncturels, qui minent son développement, le pays peut-il tenir le cap ? Décryptage.
Longtemps abonnée à de médiocres résultats économiques, la République démocratique du Congo se redresse. Non seulement elle n’a pas connu de récession durant la crise sanitaire de 2020, à la différence de la plupart de ses voisins, mais la croissance que lui prédit le Fonds monétaire international (FMI) est confortable et a même été revue à la hausse, à 5,4 % au lieu de 4,9 % pour 2021 et à 6,2 % au lieu de 5,6 % pour 2022 (voir « Repères » ci-dessous).
Cette belle accélération est due à la poussée des cours mondiaux de deux minerais que produit la RDC, à savoir le cuivre (+40 % de novembre 2020 à novembre 2021) et le cobalt (+80 %). Elle est aussi imputable à la reprise des achats de ces deux minerais par la Chine. Les réserves de la Banque centrale du Congo (BCC) ont bondi de 800 millions de dollars en 2020 à 3,3 milliards à la mi-octobre 2021, notamment grâce à l’allocation des droits de tirage spéciaux (DTS) de 1,4 milliards par le FMI.

Généralisation de la transparence[...]"


" RDC – Félix Tshisekedi : deux ans pour convaincre - 12 janvier 2022  
= https://www.jeuneafrique.com/1291389/economie/rdc-felix-tshisekedi-deux-ans-pour-convaincre/
Après une année marquée par la rupture de son alliance avec Joseph Kabila, Félix Tshisekedi va devoir étoffer son action s’il veut être réélu.
Pour Félix Tshisekedi, 2021 aura été l’année de l’émancipation. Après deux ans d’une laborieuse cohabitation avec son prédécesseur, Joseph Kabila, il est parvenu à renverser la majorité à son avantage. Depuis avril 2021, c’est avec le gouvernement issu de sa nouvelle coalition, l’Union sacrée pour la nation (USN), que le président congolais poursuit un triple objectif : rattraper le temps perdu par ces deux années de coalition ; étoffer son bilan économique, diplomatique et sécuritaire ; et, surtout, préparer la conquête du second mandat auquel il s’est déjà déclaré candidat. Et les deux années qui le séparent des prochaines échéances électorales seront loin d’être un long fleuve tranquille. Après des mois de controverse, Tshisekedi a validé à la fin d’octobre le nouveau bureau de la Ceni.

Le travail qui attend l’équipe dirigée par Denis Kadima paraît titanesque puisque le chef d’orchestre doit cette année avancer sur plusieurs chantiers, dont la révision du fichier électoral utilisé pour le scrutin de 2018 et le financement des élections. Tshisekedi a déjà sollicité l’aide de la communauté internationale. Mais celle-ci, après avoir partagé ses inquiétudes sur la désignation des membres de la Ceni, se montre de plus en plus inquiète sur la tenue des élections dans les délais. Kadima va également devoir composer avec une opposition rassemblée autour de la contestation de son bureau ainsi qu’avec une Église catholique suspicieuse et remontée.
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Le contexte dans lequel les prochaines élections vont se préparer va permettre d’en savoir un peu plus sur l’état de forme réel de l’Union sacrée. Moïse Katumbi, qui avait rejoint la nouvelle coalition de Tshisekedi pour isoler Kabila, nourrit lui-même des ambitions et s’affirme de plus en plus comme l’un des adversaires du président.
Sur le plan sécuritaire, Félix Tshisekedi a placé, en mai, les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sous le régime de l’état de siège. Les forces de la RDC mènent, depuis le 30 novembre, une opération conjointe avec l’Ouganda contre les ADF dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Dans leur rapport d’évaluation, les membres de la commission défense de l’Assemblée nationale ont dénoncé le fait que « la proclamation de l’état de siège n’a pas été sous-tendue par une planification d’actions stratégiques ». Selon les élus congolais, les massacres se sont même intensifiés pendant cette période. Mais Tshisekedi ayant fait de cette mesure l’un de ces choix forts tant vis-à-vis de l’opinion congolaise que de la communauté diplomatique, il n’a pour le moment pas prévu de faire marche arrière.

Défis internationaux

En février, le président congolais bouclera son mandat à la tête de l’Union africaine. Là encore, le bilan est mitigé. Après avoir voulu impulser une nouvelle médiation dans le conflit qui oppose l’Égypte et le Soudan à l’Éthiopie, le président congolais n’est pas parvenu à trouver une issue à cette crise. Il prendra en août la tête d’une autre organisation diplomatique : la SADC.
Un sommet devrait être organisé à Kinshasa pour l’occasion. Le président congolais souhaite notamment profiter du poste pour pousser certains dossiers sécuritaires, notamment la lutte contre les groupes armés dans l’est de la RDC, sachant que certains pays membres de la SADC collaborent déjà au sein de la brigade d’intervention rapide de la Monusco.

L’autre dossier sur lequel Félix Tshisekedi sera attendu est celui de l’économie. L’un des succès enregistrés par le président congolais en 2021 a été de concrétiser la signature d’un programme de financement de 1,5 milliard de dollars. Une enveloppe qui va permettre de répondre en partie aux importants besoins budgétaires du gouvernement dirigé par Sama Lukonde Kyenge.
Lors de son discours de politique générale, ce dernier a fixé à 36 milliards de dollars le budget nécessaire jusqu’en 2023. Par ailleurs, Félix Tshisekedi a devant lui un autre chantier censé permettre d’assainir les finances de l’État : la renégociation de plusieurs contrats miniers signés sous Kabila et jugés défavorables à l’État. La plupart sont des contrats conclus avec la Chine. Cette initiative a notamment le soutien d’un autre partenaire de la RDC : les États-Unis.


" RDC : Tshisekedi réserve-t-il son grand cru pour le prochain mandat ? - 15 janvier 2022  
= https://www.jeuneafrique.com/1282074/politique/rdc-tshisekedi-reserve-t-il-son-grand-cru-pour-le-prochain-mandat/

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Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.

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Félix Tshisekedi, chef d’État congolais et président de l’UA en 2021, au Sommet de Paris pour le financement des économies africaines, le 18 mai 2021. :copyright: Ludovic Marin/Pool via REUTERS
 
À moins de deux ans de la présidentielle, le président congolais aura-t-il le temps et les marges de manœuvres suffisantes pour peaufiner son bilan et convaincre ses compatriotes ? Majorité, opposition, société civile, tout le monde pense déjà à 2023.
« Laissez décanter et oxygénez » : ce tutoriel de consommation de vins s’appliquerait-il aux process politiques, singulièrement lorsqu’ils sont congolais ? À ceux qui accusent le régime Tshisekedi d’avoir consumé une bonne moitié de son mandat présidentiel en affinages politiciens, les aficionados de « Fatshi » répondraient qu’une décantation quasi œnologique était indispensable après les périodes fermentées de Mobutu Sese Seko et des Kabila père et fils.


Dans cette sorte de mise en carafe d’un alcool politique congolais plutôt âcre, le fils de feu Étienne devait d’abord séparer le vin de goutte de l’alternance du dépôt de la continuité. Sans le jeu de bonneteau dont Emmanuel Ramazani Shadary fut le leurre, Félix Tshisekedi aurait-il pu constituer finalement son Union sacrée de la nation expurgée des kabilistes ?
Après sédimentation, dans la foulée d’une nouvelle majorité déjà en passe de célébrer son premier anniversaire, vint le temps des limogeages, des poursuites et des audits : à la Gécamines, au gouvernorat du Lualaba, à la Banque centrale du Congo (BCC) ou ceux que l’on décèle dans les interlignes de quelques contrats sino-congolais.

L’ivresse de l’autosatisfaction

Ajoutez à la décantation purgative l’oxygénation par la promotion de nouvelles personnalités politiques et le tour de passe-passe semblait jouer. Trop tard ? Alors que la précampagne de l’élection présidentielle de fin 2023 ne devrait pas manquer de débuter dès 2022, faut-il se résigner à ne voir dans le mandat actuel qu’une transition, un apprentissage, un soubassement, voire un tour de chauffe ?
Pour filer la métaphore vinicole jusqu’à la lie électorale, le régime peut brandir le millésime de la présidence – même mitigée – de l’Union africaine, avec l’affirmation d’un charisme présidentiel à l’international, charisme jusque-là sous-estimé, voire insoupçonné.
L’enquête « Congo Hold-up » pourrait devenir une alliée objective du président candidat
Et puisque le vin de la précampagne est presque tiré –  le président est candidat à sa réélection –, autant le boire en acceptant l’ivresse de l’autosatisfaction : la croissance de l’économie pour 2021 a dépassé les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) ; des infrastructures se concrétisent, comme la route à péage vers Dar es-Salaam ; les réserves de la BCC augmentent ; les filières cacaoyères et caféicoles se professionnalisent ; la collecte fiscale s’affine ; la Cour des comptes prend ses marques ; le collectif budgétaire est en hausse ; les investissements dans les secteurs de l’électricité ou de la fibre laissent espérer la diversification économique tant invoquée…

Certes, il y a loin de la coupe du grand cru aux lèvres populaires. En ce qui concerne la mise en lumière, par les futurs candidats-adversaires, du verre à moitié vide – l’insuffisant succès économique au regard du potentiel ou l’introuvable sécurité dans l’est du pays –, « Congo Holdup » pourrait devenir un allié objectif du président-candidat. L’enquête collaborative pourrait en effet tout autant anesthésier les envies de revanche rapide du clan de Joseph Kabila que refroidir les ambitions présumées de certains poids lourds comme Moïse Katumbi.
Tshisekedi s’est fait un prénom et le vin est censé se bonifier avec l’âge. Si le beaujolais nouveau sort en novembre, à quand le « Fatshi » nouveau ?


" RDC – Alingete contre Izemengia Nsaa-Nsaa : faut-il poursuivre les ministres dépensiers ? - 10 janvier 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1292916/politique/rdc-alingete-contre-izemengia-nsaa-nsaa-duel-autour-de-lorthodoxie-budgetaire/

" RDC : nouvelle salve de critiques contre la gouvernance Tshisekedi - 7 janvier 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1291441/economie/rdc-la-gouvernance-tshisekedi-a-nouveau-critiquee/
= https://www.jeuneafrique.com/1287541/economie/rdc-la-gouvernance-tshisekedi-taclee-par-la-cour-des-comptes/
= https://www.jeuneafrique.com/1204588/economie/fmi-rdc-feu-vert-pour-un-financement-de-15-milliard-de-dollars/


"Pauvreté et chômage en République Démocratique du
Congo : état des lieux, analyses et perspectives - Jonas Kibala Kuma -  Août 2020

= https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02909695/document

"Métaux et énergies vertes: Pourquoi la planète court après le lithium - 14 janvier 2022  
= https://actualite.cd/2022/01/14/metaux-et-energies-vertes-pourquoi-la-planete-court-apres-le-lithium

"RDC : la présidence octroie un marché de 58 millions de USD de gré à gré pour l'achat des "équipements de sécurité et véhicules du charroi" de Félix Tshisekedi -  14 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/14/rdc-la-presidence-octroie-un-marche-de-58-millions-de-usd-de-gre-gre-pour-lachat-des

"Forum pour le développement rural en Afrique : pour Crispin Mbadu, le programme des 145 territoires permettra de favoriser le développement local endogène et la convergence économique rapide entre le milieu rural et urbain - 11 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/11/forum-pour-le-developpement-rural-en-afrique-pour-crispin-mbadu-le-programme-des-145

"RDC - « Politique de justes prix du gouvernement » : "Le ministre Kalumba dérange la mafia qui tient la RDC et les congolais à la gorge" (Tribune de Al Kitenge) - 14/01/2021
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/14/rdc-politique-de-justes-prix-du-gouvernement-le-ministre-kalumba-derange-la-mafia-qui

"RDC : La situation économique est passée du rouge en 2020 au jaune fin 2021 (Gouvernement) - 12/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/12/rdc-la-situation-economique-est-passee-du-rouge-en-2020-au-jaune-fin-2021-gouvernement
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98776_la_situation_economique_du_pays_est_passee_du_rouge_en_2020_au_jaune_a_la_fin_de_l_annee_2021_min_du_plan.html

"RDC - Finances : Les analystes de Standards Poor's notent des avancées dans l'amélioration du risque souverain - 12/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/12/rdc-finances-les-analystes-de-standards-poors-notent-des-avancees-dans-lamelioration-du

"RDC : Les recettes mobilisées par les régies financières en 2021 ont atteint le niveau historique de près de 6 milliards USD (Nicolas Kazadi) - 08/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/08/rdc-les-recettes-mobilisees-par-les-regies-financieres-en-2021-ont-atteint-le-niveau


"Développement : RDC, désert industriel - 14.01.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98778_developpement_rdc_desert_industriel.html


"Budget de la RDC: le social, dindon de la farce - 18 novembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65650/budget-de-la-rdc-le-social-dindon-de-la-farce/
« Tout va très bien », disent le Premier ministre et le ministre des Finances aux Congolais, en annonçant un accroissement des ressources de l’Etat et en fixant le budget national  pour 2022 à 10 milliards de dollars, soit une augmentation de 42% par rapport à l’année précédente. Ceux qui épluchent leur projet trouvent pourtant qu’on est loin du compte.

D’abord l’augmentation des ressources de l’Etat vient essentiellement du 1,5 milliard de dollars versé par le Fonds monétaire international (FMI), même si la RDCongo bénéficie aussi de la hausse de la production et des prix du cuivre et du cobalt, ainsi que d’un meilleur prélèvement des impôts. Avec le slogan « le peuple d’abord », le président Félix Tshisekedi devrait, logiquement, profiter de ces rentrées accrues pour améliorer enfin la situation socio-économique des Congolais, scandaleusement mauvaise au regard des ressources du pays. Or, il n’en est rien: les proportions reçues par les différents secteurs ne changent pas, même si le budget total augmente.
Le fonctionnement des institutions se voit ainsi consacrer 38% du budget – une part colossale. La Présidence, en particulier, voit ses allocations  augmenter dans la même proportion: 37%. En revanche, l’Education et la Santé stagnent autour de 3%, comme les Infratsructures et l’Agriculture, dans un pays si riche en terres arables qu’il devrait être le grenier de l’Afrique alors qu’il est contraint d’importer sa nourriture tant le secteur est laissé à l’abandon. Le social, en réalité, est le cadet des soucis de ceux qui gouvernent les Congolais, notamment du président Tshisekedi, photographié chaque semaine dans des fêtes plus somptueuses les unes que les autres.

La situation est plus grave encore. Car, même favorisées par le budget 2021, les institutions ont dépassé largement (alors que cette année n’est pas encore finie) les sommes qui leur étaient imparties: la Présidence a ainsi dépensé plus de deux fois et demi le budget qui lui était octroyé; l’Assemblée nationale, le Sénat et les gros ministères sont presque aussi coupables. En revanche, les ministères sociaux ont dépensé moins que ce que les parlementaires avaient voté pour eux; il faut bien prendre l’argent quelque part… Et oui, les parents pauvres de la société congolaise sont encore moins bien servis que ce qui apparaît dans les documents.
Et parlons-en de ces documents. La loi de Finances doit être examinée dans les 40 jours après son dépôt. Or, si cette année, le projet de budget a bien été déposé dans les temps, le 15 septembre, il a fallu une soixantaine de jours pour qu’il soit étudié par les députés. Il l’a été « en urgence » – comme souvent – ce qui a laissé peu de temps aux députés pour l’approfondir. D’aucuns ont du mal à croire que ce n’est pas voulu, afin d’empêcher les députés de trop détailler le texte et d’y découvrir des énormités. Le projet lui-même est singulièrement peu clair, rendant la critique plus malaisée encore. Un hasard? Des observateurs notent que cela se répète trop souvent, malgré le paquet de diplômés dont disposent les institutions, pour que ce ne soit pas voulu. Un enfumage en bonne et due forme.

= https://afrique.lalibre.be/64063/la-diplomatie-pour-les-nuls-lappetit-vient-en-mangeant/


"RDC: l’AFD s’engage à investir 500 millions d’euros d’ici 2025 - 8 décembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/66438/rdc-lafd-sengage-a-investir-500-millions-deuros-dici-2025/

"Jeux de la francophonie: il faut aussi payer les arriérés de salaire laissés par le précédent directoire  -  16 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/16/jeux-de-la-francophonie-il-faut-aussi-payer-les-arrieres-de-salaire-laisses-par-le
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/17/presidence-de-la-ceeac-la-rdc-doit-apurer-ses-arrieres-de-7-millions-usd

" Congo-Kinshasa: Les enjeux économiques en 2022 - 17 janvier 2022
= https://www.congoindependant.com/congo-kinshasa-les-enjeux-economiques-en-2022/


" 450 millions USD déjà disponibles, le projet de développement de 145 territoires pourra être lancé dès ce mois de janvier - 17 janvier 2022
= https://www.congoindependant.com/450-millions-usd-deja-disponibles-le-projet-de-developpement-de-145-territoires-pourra-etre-lance-des-ce-mois-de-janvier/

"RDC : Nicolas Kazadi veut moderniser le ministère des Finances pour accroître les recettes publiques et améliorer la qualité de la dépense - 17/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/17/rdc-nicolas-kazadi-veut-moderniser-le-ministere-des-finances-pour-accroitre-les-recettes


" RDC-Chine : la ministre des Mines estime que le « contrat du siècle » doit être revu de fond en comble  - 8 octobre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1247562/economie/rdc-chine-la-ministre-des-mines-estime-que-le-contrat-du-siecleaf-doit-etre-revu-de-fond-en-comble/


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Message  ndonzwau 18/1/2022, 11:36 pm

Le Congo  a connu en 2020 sa première récession en 18 ans en raison des effets néfastes de la pandémie de COVID-19 dans le monde. Son PIB s'est contracté de 1,7 % en 2020 après avoir augmenté de 4,4 % en 2019 et de 5,8 % en 2018.
En juillet 2021 le FMI a signé un accord au titre de la facilité élargie de crédit de 1,52 Md USD étalés sur trois ans qui a permis  le décaissement immédiat d'environ 217 M$, ce qui a mécaniquement relevé le niveau de réserves en devises du pays.
A rappeler que le sous-sol du Congo compte parmi les plus riches du monde grâce à ses ressources minières (diamants, cuivre, étain, cobalt, or, etc.). Le pays possède également d'abondantes ressources forestières ainsi que des sols fertiles, idéals pour l'agriculture.



"RDC : les réserves de change dépassent les records de septembre 2021 - 16 janvier, 2022
= https://www.financialafrik.com/2022/01/16/rdc-les-reserves-de-change-depassent-les-records-de-septembre-2021/

"RDC : les secteurs porteurs de croissance priorisés par la loi des Finances 2022 - 7 janvier, 2022
= https://www.financialafrik.com/2022/01/07/rdc-les-secteurs-porteurs-de-croissance-priorises-par-la-loi-des-finances-2022/

"RDC : une croissance de 6,1% et une inflation de 5% projetées en 2022 -  4 janvier, 2022
= https://www.financialafrik.com/2022/01/04/rdc-une-croissance-de-61-et-une-inflation-de-5-projetees-en-2022/

"Présidence de la république : les scandales se multiplient, l'IGF silencieuse - 17.01.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98911_presidence_de_la_republique_les_scandales_se_multiplient_l_igf_silencieuse.html


"Budget 2022 : voici la stratégie de Nicolas Kazadi pour accroitre les recettes publiques  - 18.01.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98978_budget_2022_voici_la_strategie_de_nicolas_kazadi_pour_accroitre_les_recettes_publiques.html

"L'ONU débloque 150 millions de dollars pour mettre un terme aux crises humanitaires sous-financées - 18.01.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98958_l_onu_debloque_150_millions_de_dollars_pour_mettre_un_terme_aux_crises_humanitaires_sous_financees.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98911_presidence_de_la_republique_les_scandales_se_multiplient_l_igf_silencieuse.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98910_gestion_de_la_res_publica_la_presidence_de_la_republique_se_substitue_aux_institutions_concernees.html
= https://deskeco.com/2022/01/04/rdc-les-perspectives-de-2022-sont-bonnes-pour-leconomie-congolaise-avec-une-croissance-projetee-61

"CADRE BUDGETAIRE A MOYEN TERME 2022 – 2024 (y compris la Déclaration sur les Risques Budgétaires 2022-2024) - Septembre 2021
= https://budget.gouv.cd/wp-content/uploads/cbmt/cbmt2022_2024_sob_2022.pdf

"La situation économique de la RDC en 2021 et perspectives 2022  - décembre 24, 2021
= https://acpcongo.com/index.php/2021/12/24/la-situation-economique-de-la-rdc-en-2021-et-perspectives-2022/

"RDC - Finances : Les analystes de Standards Poor's notent des avancées dans l'amélioration du risque souverain - 12/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/12/rdc-finances-les-analystes-de-standards-poors-notent-des-avancees-dans-lamelioration-du

"RDC : Les recettes mobilisées par les régies financières en 2021 ont atteint le niveau historique de près de 6 milliards USD (Nicolas Kazadi) - 08/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/08/rdc-les-recettes-mobilisees-par-les-regies-financieres-en-2021-ont-atteint-le-niveau

"RDC : Les perspectives de 2022 sont bonnes pour l'économie congolaise (BCC) - 04/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/04/rdc-les-perspectives-de-2022-sont-bonnes-pour-leconomie-congolaise-bcc
[
b]"Développement : RDC, désert industriel - 14.01.2022,  [/b]
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98778_developpement_rdc_desert_industriel.html

"RDC: l’AFD s’engage à investir 500 millions d’euros d’ici 2025 - 8 décembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/66438/rdc-lafd-sengage-a-investir-500-millions-deuros-dici-2025/

"Jeux de la francophonie: il faut aussi payer les arriérés de salaire laissés par le précédent directoire  -  16 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/16/jeux-de-la-francophonie-il-faut-aussi-payer-les-arrieres-de-salaire-laisses-par-le
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/17/presidence-de-la-ceeac-la-rdc-doit-apurer-ses-arrieres-de-7-millions-usd

" 450 millions USD déjà disponibles, le projet de développement de 145 territoires pourra être lancé dès ce mois de janvier - 17 janvier 2022
= https://www.congoindependant.com/450-millions-usd-deja-disponibles-le-projet-de-developpement-de-145-territoires-pourra-etre-lance-des-ce-mois-de-janvier/

"RDC : Nicolas Kazadi veut moderniser le ministère des Finances pour accroître les recettes publiques et améliorer la qualité de la dépense - 17/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/17/rdc-nicolas-kazadi-veut-moderniser-le-ministere-des-finances-pour-accroitre-les-recettes

" RDC-Chine : la ministre des Mines estime que le « contrat du siècle » doit être revu de fond en comble  - 8 octobre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1247562/economie/rdc-chine-la-ministre-des-mines-estime-que-le-contrat-du-siecleaf-doit-etre-revu-de-fond-en-comble/


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Message  ndonzwau 24/1/2022, 12:02 pm

ON PARLE CES JOURS-CI DES PERTES COLOSSALES DU TRÉSOR PUBLIC DUES A DES EXONÉRATIONS NOTAMMENT DOUANIÈRES ABUSIVES. QU'EN EST-IL PRÉCISÉMENT ?

Quel que soit le principe admis des exonérations fiscales, - dans notre cas un outil légitime pour promouvoir les investissements - l est particulièrement inconcevable qu'un pays par dessus tout avec un budget très modeste y perde des sommes aussi colossales ( plus de 6,3 milliards USD entre 2011 et 2020 selon le rapport du GEC, en moyenne 630 millions par an et les chiffres équivalents sont sortis de l'enquête de l'IGF) ; ce qu'il y'a maldonne. Une exonération fiscale est une dispense totale ou partielle, temporaire et parfois plus permanente autorisée de l'impôt. Au Congo elle est devenue une niche de favoritisme et de détournements, illégale donc. Des biens de toute nature  aux douanes comme des produits miniers sont exonérés de taxe en dehors des mécanismes légaux et réglementaires du pays. Les bénéficiaires sont largement des personnalités politiques et dans le secteur minier des sociétés extractives (2,8 milliards pendant la période étudiée), souvent dans la grande opacité.

Devant un si important manque à gagner pour le pays, le Chef d'Etat a demandé aux secteurs concernés de geler la plupart de ces exonérations notoirement injustifiées. Il est recommandé au ministère des Finances de rationaliser cet exercice en faisant des audits et en publiant régulièrement ses états. Pour quelle suite ?
Ailleurs il y'a la hausse du prix du carburant surtout à l'Est du pays. Qu'en est-il là aussi ? Le prix a doublé voire triplé à la pompe,, une ituation consécutive aux fluctuations des prix au niveau de l’approvisionnement.impactant lourdement le transport urbain. Les autorités ont beau fixé des tarifs auprès des opérateurs pétroliers, le manque de réserves stratégiques en hydrocarbures au niveau national continue à pénaliser le pays et la population.



"RDC: un rapport pointe des pertes financières colossales à cause d'exonérations douanières -  21/01/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220121-rdc-un-rapport-pointe-des-pertes-financi%C3%A8res-colossales-%C3%A0-cause-d-exon%C3%A9rations-douani%C3%A8res
L’État aurait perdu plus de 630 millions de dollars par an entre 2011 et 2020 à cause des exonérations douanières : voici les conclusions d'un nouveau rapport publié vendredi 21 janvier par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), basé à l’Université de New York. Selon les experts du GEC, ces exonérations sont accordées essentiellement aux entreprises qui appartiennent en tout ou en partie aux personnalités politiques. Le rapport souligne également des problèmes de transparence dans l’octroi de ces avantages fiscaux.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Malgré ses immenses richesses naturelles, la RDC ne dispose que d'un budget extrêmement modeste : c'est le constat du GEC. Parmi les explications, selon le rapport, il y a la mauvaise perception des recettes et les exonérations fiscales accordées souvent dans l’opacité. 
Les experts du groupe d’étude estiment que ces exonérations douanières ont causé une perte de revenus d'au moins 6,3 milliards de dollars, soit une moyenne annuelle de plus de 630 millions de dollars, presque autant que les dépenses pour la santé et la défense nationale combinées. 
Selon les auteurs de cette enquête, certaines de ces exemptions ont été utilisées à des fins de favoritisme et pour obtenir des pots-de-vin, notamment dans le secteur qui constitue le poumon de l’économie congolaise : les mines.
Ce n’est donc pas un hasard si ces avantages fiscaux bénéficient davantage aux sociétés extractives. Les exonérations aux entreprises minières se sont élevées à 2,8 milliards de dollars entre 2011 et 2020. 
Il y a toute une liste d’entreprises – certes pas exhaustives – mais qui citent plusieurs personnalités politiques ou dans le monde des affaires proches des politiques. Et si rien n’est fait par l’Etat congolais de façon à pouvoir revoir toutes les exonérations qui ont été accordées, l’Etat congolais qui est en quête de recettes (…) pourrait encore perdre plusieurs milliards de dollars.
Jimmy Kande, chercheur au Groupe d’étude sur le Congo (GEC)
Alexandra Brangeon
Le GEC recommande donc à l’État de limiter ces exonérations, uniquement à celles qui sont autorisées par une loi spécifique. Pour plus de transparence, le GEC demande au ministère des Finances de rendre publics les motifs d'exonération pour chaque entreprise bénéficiaire, il recommande également des audits pour prévenir les abus.
Cependant, ce travail sera difficile à réaliser, car certains bénéficiaires des mesures sont encore au pouvoir aujourd'hui, souligne le GEC.

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! HYCA3PhN_normal


Groupe d’étude sur le Congo


@GEC_CRG

[Teaser] Le @GEC_CRG publie ce vendredi 21 janvier le rapport « Les exonérations douanières en #RDC : qui gagne ce que perd le Trésor public ? »
TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! WH6lLNUbKcVh67eU
6:47 PM · 20 janv. 2022

"RDC : comment 63 milliards de dollars ont échappé au trésor public - 22 Jan 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-comment-63-milliards-de-dollars-ont-echappe-au-tresor-public/
L’État congolais a perdu au moins 630 millions de dollars par mois en exonérations douanières entre 2011 et 2020 selon un rapport du Groupe d'étude sur le Congo (GEC). Des exonérations "injustifiées" qui ont bénéficié "à des personnalités publiques", et encouragé la corruption.

Avec un budget lillipputien d’un peu plus de 4 milliards de dollars pour un pays grand comme 5 fois la France et 90 millions d’habitants, la République démocratique du Congo peine à faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État. En cause, une économie informelle prédominante, une corruption endémique, des détournements de fonds publics généralisés… mais aussi des exonérations douanières accordées très généreusement par l’État. Le Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New York s’est penché sur ces exonérations fiscales, qui sont utilisées par de nombreux pays pour soutenir l’investissement, des secteurs économiques spécifiques, ou des organisations à but non lucratif. Mais dans le cas de la RDC, qui souffre d’un cruel manque de recettes fiscales, les exonérations douanières accordées par l’État interrogent… et c’est peu dire.

Des bénéficiaires très politiques

L’enquête des chercheurs du GEC révèle qu’au moins 6,3 milliards de dollars ont échappé à l’État congolais entre 2011 et 2020, soit 630 millions chaque année. Une somme rondelette qui aurait pu largement abonder au budget de l’État pour financer des infrastructures, l’éducation ou la santé… des secteurs largement sous financés au Congo. Car selon le rapport, de nombreuses exonérations douanières sont « injustifiées » et serviraient à alimenter la corruption. Étrangement, les entreprises bénéficiant de ces exonérations sont des sociétés minières ou travaillant pour des marchés publics. Des entreprises appartenant « tout ou en partie à des autorités publiques, voire des personnalités politiques ou à des proches de l’ancien président Joseph Kabila » comme pour la Société textile de Kisangani (Sotexki), l’Entreprise générale d’alimentation et de logistique (Egal) ou la Ferme Espoir.

Un diplomate et un gouverneur exonérés de taxe
Le GEC révèle également les mauvaises pratiques dans l’utilisation des exonérations douanières. Et de citer l’exemple d’un diplomate « qui importe des articles personnels sans payer de taxe » et qui fait venir plusieurs voitures pour un ami, en les revendant… moyennant profit. Ou de ce gouverneur « qui ne devrait pas pouvoir échapper à la douane pour l’importation d’essence, comme c’est souvent le cas aujourd’hui ». Selon de nombreux fonctionnaires interrogés par le GEC, « ce type d’abus est endémique et pourrait être éradiqué par la publication de chaque exonération fiscale sur le site internet du ministère des Finances ». Le rapport précise ne pas avoir eu accès aux données concernant les exonérations prévues par le code minier. Et la somme est loin d’être anecdotique. Les exonérations de ces entreprises s’élèvent à 2,8 milliards de dollars entre 2011 et 2020.

Des dérogations arbitraires et illégales
Le GEC recommande au gouvernement « de rendre publiques les justifications pour chaque entreprise bénéficiaire ». Les chercheurs pointent également les « exonérations dérogatoires » accordées dans le cadre du « partenariat stratégique sur la chaîne de valeur ». « Comme ces exonérations fiscales sont sujettes à des abus, le gouvernement congolais devrait y mettre fin, exception faite à celles qui sont autorisées par une loi spécifique » note le GEC. Un avis partagé également par l’Inspection générale des finances (IGF), qui relève que « cette manière d’accorder des dérogations est arbitraire et hors du cadre légal ». Des recommandations que le gouvernement ne peut maintenant plus ignorer, alors que Félix Tshisekedi a affiché la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption comme les principales priorités de sa politique.

"RDC: entre 2017 et 2020, l’Etat perdait chaque année environ 1,5 milliards USD par an suite aux exonérations fiscales  - 23 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/23/rdc-entre-2017-et-2020-letat-perdait-chaque-annee-environ-15-milliards-usd-par-suite-aux
« Généralement en avril 2021, les recettes sont plus importantes, mais les exonérations et les compensations plombaient ces recettes publiques. De 2017 à aout 2020, le total des exonérations se chiffrait à 5,7 milliards USD. En moyenne, 1,5 milliards USD par an n’était pas encaissé », a déclaré l’inspecteur général des finances, chef de service adjoint, Victor Batubenga.
Dans son rapport de janvier, le Groupe d’Etude sur le Congo (GEC) est arrivé quasiment aux mêmes conclusions. Plus de 630 millions de dollars par an entre 2011 et 2020 perdus par l’Etat à cause des exonérations douanières, constate le GEC. Au total, ces exonérations ont causé une perte de revenus d'au moins 6,3 milliards de dollars américains aux caisses de l'État durant la période retenue par l’étude qui renseigne aussi que dans le secteur minier à elles seules, ces exemptions pour les sociétés minières se sont élevées à 2,8 milliards de dollars entre 2011 et 2020.
Pour juguler cette situation, le gouvernement a décidé de rationaliser les exonérations et d’interdire les compensations. Les recettes ont augmenté, a t-il ajouté sur Top Congo FM. 
Le GEC suggère que le ministère des Finances rendent publiques les justifications pour chaque entreprise bénéficiaire et effectue des audits pour prévenir les abus.

"RDC: des milliards perdus par l’État suite aux exonérations douanières -  21 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/21/rdc-des-milliards-perdus-par-letat-suite-aux-exonerations-douanieres
Plus de 630 millions de dollars par an entre 2011 et 2020 perdus par l’État  à cause des exonérations douanières, renseigne le Groupe d’Etude sur le Congo (GEC), dans un rapport publié ce vendredi. Au total, ces exonérations ont causé une perte de revenus d'au moins 6,3 milliards de dollars américains aux caisses de l'État durant la période retenue par l’étude qui renseigne aussi que dans le secteur minier à elles seules, ces exemptions pour les sociétés minières se sont élevées à 2,8 milliards de dollars entre 2011 et 2020.

Bien plus, GEC précise les entreprises bénéficiaires appartiennent souvent à des autorités publiques, « voire à des personnalités politiques ou à des proches de l’ancien président Joseph Kabila. C’est le cas par exemple de la Société textile de Kisangani (Sotexki), de l’Entreprise générale d'alimentation et de logistique (Egal) et de la Ferme Espoir ».
Dans son rapport du contrôle citoyen de l’exécution du budget global et des dépenses publiques pro-pauvres pour la période de 2017-2019, l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) avait fait le constat selon lequel que le pays souffre encore du volume trop élevé des régimes fiscaux spéciaux (exonérations, taux particuliers, exemptions, etc.) appliqués aux personnes physiques et morales. Cette situation influe négativement, disait l’ONG, sur le niveau de mobilisation des recettes publiques.
En aout 2020, Jules Alingete avait dénoncé les exonérations fiscales et compensations qui sont selon lui “un moyen savamment utilisé pour détourner les deniers publics”. Il avait révélé le recensement de plus de 1 300 exonérations qui occasionnent un manque à gagner de plus de cinq milliards USD au Trésor public. Selon l’IGF, le pays perd plus de 5 milliards USD chaque année dans des « exonérations injustifiées ».

L’exécutif national est au courant. En mai 2021, le gouvernement disait avoir constaté que la valeur des exonérations est très élevée à 425 millions USD, en cumul annuel. Le Premier ministre avait même instruit la ministre des Mines, le ministre des Finances et les ministres sectoriels d’examiner en profondeur la source principale de ces exonérations de manière à ce que l’État puisse bénéficier de ce qui lui est dû.
Mais dans les milieux des affaires congolais, certains chantent les bienfaits supposés de ces exonérations. On se rappelle qu’Albert Yuma Mulimbi, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), s’était dit préoccupé par la suspension de ces exonérations depuis le mois de septembre 2020. Il l’avait dit au cours de la réunion entre le patronat et Nicolas Kazadi, ministre des finances en aout 2020 et avait suggéré la révision de cette mesure qui « obstruerait le bon fonctionnement d’une myriade d’entreprises dans le secteur privé ».
GEC suggère que le ministère des Finances rendent publiques les justifications pour chaque entreprise bénéficiaire et effectue des audits pour prévenir les abus.
« Les exemptions les plus susceptibles de donner lieu à des abus, à l’instar des exonérations dérogatoires et celles justifiées par le partenariat stratégique sur la chaîne de valeur, devraient être supprimées », dit-il.

"RDC: un groupe d'experts tacle les exonérations douanières -  21 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/21/rdc-un-groupe-dexperts-tacle-les-exonerations-douanieres
Les exonérations douanières, "souvent injustifiées", ont causé une perte d'au moins 6,3 milliards de dollars aux caisses de l'Etat de la République démocratique du Congo (RDC) entre 2011 et 2020, affirment des experts dans un rapport publié vendredi.
Les exonérations fiscales "peuvent être un outil légitime pour promouvoir les investissements", mais en RDC, certaines d'entre elles "ont été utilisées pour faire du favoritisme et obtenir des pots-de-vin", affirme le Groupe d'étude sur le Congo (GEC), rattaché à l'université de New York.


Ces exemptions étant en grande partie "douteuses", le "ministère des Finances devrait rendre publiques les justifications pour chaque entreprise bénéficiaire et effectuer des audits pour prévenir les abus", préconisent les experts du GEC.
Selon eux, le secteur minier, "considéré comme le moteur de l'économie congolaise, est le plus grand bénéficiaire des exonérations". 
En dehors de ce secteur, les bénéficiaires sont "essentiellement des entreprises qui appartiennent en tout ou en partie à des autorités publiques, voire à des personnalités politiques ou à des proches de l’ancien président Joseph Kabila", affirme le rapport.
Les experts du GEC assurent aussi que des exonérations "accordées aux organisations humanitaires ou aux missions diplomatiques ont constitué une source de profits et d'abus". 
Le GEC rappelle que "malgré ses immenses richesses naturelles", la RDC "ne dispose que d'un budget extrêmement modeste". En 2020, le pays a récolté un peu plus de 4 milliards de dollars de recettes, "soit environ le même montant que le budget de Malte", dont la population est 172 fois plus petite.

"La RDC perd cinq milliards de dollars chaque année en exonérations fiscales -14/08/2020
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200814-rdc-cinq-milliards-dollars-exon%C3%A9rations-fiscales
Les exonérations fiscales héritées de l’ancien régime de Joseph Kabila privent l’État des moyens, selon l’Inspection générale des finances (IGF).
Avec notre correspondant à Kinshasa,  Pascal Mulegwa

Sur demande du président Félix Tshisekedi, l’IGF a été chargée de passer en revue ces exonérations et pour Jules Alingete, l’Inspecteur général des finances, certaines permettent aujourd’hui d’importants détournements. « Le pays a aujourd'hui plus de 1300 exonérations avec un manque à gagner évalué à cinq milliards de dollars américains. Il n'est pas concevable que nous puissions recourir aux abris budgétaires, aux aides de 500 ou 800 millions de dollars alors que nous acceptons la perte de cinq milliards de dollars dans les exonérations », dit-il.
Toutes les exonérations injustifiées seront non seulement annulées par le gouvernement, affirme l’IGF, mais les « bénéficiaires indus » devront payer d’importantes pénalités. 
L’autre cible de l’IGF, c’est le système de compensations mis en place par l’État congolais et les entreprises auxquelles il doit de l’argent. C’est le cas pour la TVA qui devrait être remboursée, mais le gouvernement est accusé d’être un mauvais payeur. Aujourd’hui, l’État a déjà autorisé plus de 1 milliard USD de compensations, et cela réduit ses recettes. « Nous perdons déjà suffisamment d'argent avec les compensations. Nous avons 900 millions de compensations qui sont faites sur rien. Elles sont interdites par les lois de la République. »

Les bénéficiaires de ces exonérations ou compensations sont souvent parmi les plus riches personnalités et entreprises du pays, qui, toujours selon l’IGF, font aujourd’hui pression pour stopper les enquêtes. Mais Jules Alingete promet d’aller jusqu’au bout pour permettre à l’État d’accroître ses recettes.
Les prochains jours pourraient donc être plus animés. L’IGF affirme que ses services ont mené des enquêtes notamment à la Banque centrale et au ministère de la Santé sur la gestion des fonds alloués à la riposte contre le Covid-19. Résultats : des faits de mauvaise gestion ont été détectés. Les dossiers ont été envoyés à la justice, selon le même responsable, pour des poursuites.

"RDC : Les exonérations fiscales privent l'État de 5 milliards de dollars par an selon l'Inspection Générale des Finances - 14 août 2020
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/rdc-les-exon%C3%A9rations-fiscales-privent-l%C3%A9tat-de-5-milliards-de-dollars-par-an-selon-linspection-g%C3%A9n%C3%A9rale-des-finances/

"Les exonérations dounanières en RDC : qui gagne ce que perd le trésor public ? -  21 janvier 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/01/21/les-exonerations-dounanieres-en-rdc-qui-gagne-ce-que-perd-le-tresor-public
TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Exo



"Secteur minier en RDC : quelle transparence ? - 06.01.2022
=  https://www.dw.com/fr/secteur-minier-en-rdc-quelle-transparence/a-60331723
Depuis le premier janvier, la RDC est soumise à la validation du processus ITIE. Cette étape de validation a pour objectif d'assurer la crédibilité du processus en examinant régulièrement si les exigences de la norme ITIE ont été respectées.

Cette étape de validation a pour objectif d'assurer la crédibilité du processus en examinant régulièrement si les exigences de la norme ITIE ont été respectées.
La validation qui intervient après celle de 2019 veut évaluer notamment la transparence du secteur minier.
(Re)lire aussi → La société civile congolaise réclame des comptes sur les mines
Maître Jimmy Munguriek, membre du collège de la société civile au comité exécutif de l'ITIE RDC, pense que "cette validation est un thermomètre pour voir effectivement comment la RDC est en train de gérer ses ressources naturelles".
Il ajoute qu' "au moins, sur le plan information, on saura quel est le niveau de gouvernance des ressources naturelles en RDC et ce que le gouvernement doit faire davantage".

Écouter l'audio  02:10
"Cette validation est un thermomètre pour voir comment la RDC gére ses ressources naturelles" Maître Jimmy Munguriek

Opacité
Jimmy Munguriek estime certes que des progrès ont été réalisés mais des choses restent à corriger : des contrats signés en toute opacité, des transactions non révélées, le manque de poursuites judiciaires, dénonce-t-il.
L'enquête Congo Hold-up a révélé par exemple comment la BGFI Bank a servi à prélever une sorte de "taxe Kabila" auprès de plusieurs institutions et entreprises publiques comme l'entreprise minière nationale, la Gecamines.
Freddy Kasongo, secrétaire exécutif de l'Observatoire d'études et d'appui à la responsabilité sociale et environnementale (OEARSE), dénonce par exemple des appels d'offres invisibles dans le cadre des attributions de licences ces dix dernières années :  
"Nous avons davantage de contrats qui sont rendus publics et d'autres qui ne le sont pas jusqu'aujourd'hui. Nous pensons qu'il est important pour le gouvernement de davantage s'investir pour plus de transparence notamment au niveau de l'acquisition des licences parce que c'est la porte d'entrée des investisseurs dans le secteur minier."

 "Un désordre dans le secteur"
Le coordonnateur national de l'ITIE évalue à 189, le nombre de contrats miniers découverts et publiés depuis 2019.
TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! 59819400_404
Le président congolais Félix Tshisekedi
Il y a quelques semaines, le président Félix Tshisekedi a ordonné la suspension des permis miniers. Sur la DW, la ministre congolaise des mines N'Samba Kalambayi reconnaissait le "désordre dans ce secteur", ajoutant que des permis octroyés ou qui sont en train de l'être ne sont pas aux normes.
Freddy Kasongo insiste sur une transparence qui à terme encouragerait "le débat public au sein de la population pour que ces ressources épuisables puissent profiter à celle-ci et au pays à travers le développement".
Depuis 2018 jusqu'au premier trimestre 2020, le secteur minier aurait rapporté six milliards et demi aux caisses de l'Etat.
Selon le coordonnateur national de l'ITIE, le processus de validation devrait durer jusqu'à mars prochain.
Les résultats eux ne seront connus qu'au second semestre 2022. En fonction du score de la RDC, le pays pourrait être soumis à une autre validation ou connaître une suspension voire une radiation.
= https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2013-2-page-113.htm
= https://resourcegovernance.org/sites/default/files/documents/politique_et_pratiques_de_la_rdc_en_matiere_de_transparence_des_licences_et_contrats_0.pdf
= https://www.rfi.fr/fr/emission/20150213-rdc-secteur-minier-transparence-rapport


"RDC : Voici les nouveaux prix des produits pétroliers (essence, gasoil et pétrole) dans les zones d’approvisionnement Est et Sud - 22/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/rdc-voici-les-nouveaux-prix-des-produits-petroliers-essence-gasoil-et-petrole-dans-les-zones-dapprovisionnement-est-et-sud/
" RDC : hausse des prix à la pompe du carburant
- Dans certaines provinces de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) - 17.01.2022

= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-hausse-des-prix-%C3%A0-la-pompe-du-carburant/2476048
" RDC : la hausse du prix de carburant impacte le transport en commun à Goma -18/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/18/actualite/societe/rdc-la-hausse-du-prix-de-carburant-impacte-le-transport-en-commun-goma




" RDC: Félix Tshisekedi appelle le gouvernement à redéfinir la chaîne d'approvisionnement en minerais stratégiques et attend un plan d'action du ministère de tutelle  -  22 janvier 2022 -
= https://actualite.cd/index.php/2022/01/22/rdc-felix-tshisekedi-appelle-le-gouvernement-redefinir-la-chaine-dapprovisionnement-en
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211230-rdc-la-cour-des-comptes-d%C3%A9nonce-les-d%C3%A9passements-des-budgets-des-minist%C3%A8res

"RDC: Afriland, Gertler, les liaisons dangereuses du système bancaire -  09/07/2020
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200709-rdc-afriland-gertler-les-liaisons-dangereuses-syst%C3%A8me-bancaire

= https://afrique.lalibre.be/65836/usines-de-batteries-pour-vehicules-electriques-la-rdc-veut-seduire/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99109_cooperation_la_chine_s_engage_a_accompagner_le_projet_de_developpement_a_la_base_des_145_territoires_de_la_rdc.html


Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 24/1/2022, 11:16 pm

On reparle du port en eaux profondes de Banana, où en est-on ?
Kinshasa a signé avec DP World le 11 décembre 2021 la concession renégociée avec 34 nouvelles clauses et sous-clause sous Tshisekedi du futur port en eau profonde de Banana à l’embouchure du fleuve Congo. Début des travaux prévu 1er trimestre. La société émiratie DP World, filiale de Word Dubai, propriété du gouvernement de DubaiU est spécialisée dans la construction, gestion et maintenance des grands ports, avec à son actif plus de 80 ports internationaux.


Le port en eaux profondes de Banana est une infrastructure économique majeure pour le Congo sur l'Atlantique, un projet qui remonte à plus de 80 ans, mais qui n’a, jusque là, jamais vu le jour. A l’heure actuelle, le port de Banana se compose d’un unique quai d’environ 75 mètres de long, dans une baie, légèrement à l’écart du cours principal du fleuve. Un espace rudimentaire, qui n’accueille que des bateaux de moins de cinq mètres de tirant d’eau et ne dispose pas de moyens de manutention en état de marche. Les bateaux doivent décharger avec leurs propres moyens, ce qui limite l’accès aux petits cargos et au transport de voyageurs. Le stockage quant à lui se limite à un entrepôt de 2500 m² !
Les travaux de la première phase du port sont censées commencer début 2022 :  un quai de 600 mètres et une plateforme de stockage de 25 hectares, permettant l’accostage des grands porte-conteneurs. Les travaux devraient durer deux ans pour un coût global de 1,3 milliard de dollars.. Le terminal aura une capacité annuelle de 332 000 conteneurs et de plus de 1,3 million de tonnes de marchandises. Le projet comporte quatre phases pour un investissement final d’environ un milliard de dollars.

DP World se voit confier une concession de 30 ans pour amortir l’investissement. Dans la foulée, il est prévu la construction d’une ligne de chemin de fer de 142 kilomètres entre Banana et Matadi. Matadi est à mi-chemin entre l’océan et Kinshasa la capitale, sur le fleuve Congo et actuellement la porte commerciale sur l’Atlantique de la RDC. Une route et une voie ferrée font d’ailleurs la jonction avec Kinshasa. Matadi est l’ultime point en remontant vers l’amont, où le fleuve est navigable. Mais Matadi, jusqu’alors principal port de la RDC, est victime de l’évolution du trafic maritime. Il est désormais de plus en plus délaissé en raison de son faible tirant d’eau. Les immenses porte-conteneurs préfèrent les quais plus profonds de Pointe Noire en République du Congo. Les marchandises rejoignent ainsi la RDC par la route ou sur des caboteurs. Avec ce port et les infrastructures liées, la RDC reprendra le contrôle de son trafic commercial, espèrent les responsables politiques du pays. La conventions comporte deux accords :  le « Pacte d'actionnaires entre les parties prenantes au projet » et le « contrat de concession du port en eau profonde de Banana », un pacte d’actionnaires et de concession donc .

DP Word détient 66% des parts et la RDC 34% dans la joint venture. Au terme des travaux prévu fin 2023, ce port sera la source d'autres  d’infrastructures notamment la construction ou reconstruction des chemins de fer Matadi Banana, Matadi Kinshasa et le débouché naturel d'une zone industrielle pour tous les grands produits locaux destinés à l’exportation » On estime un délai de 15 ans pour la conclusion de 5 phases prévues et la pleine exploitation.
Osons espérer que tout se passera comme prévu, que toutes les parties prenantes dont  les autorités et la population Congolaise (emploi) seront au rdv et déjà que le début prévu pour ce premier trimestre sera respecté.



"Nomination des administrateurs congolais du futur port de Banana - 22.01.2022
= http://mobile.topcongo.fm/article/nomination-des-administrateurs-congolais-du-futur-port-de-banana-

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! V8884

Medard Nsiala, Laurent-Michel Bawuna et Carine Nsavu-Nzau (photo) représenteront l'actionnaire RDC dans la joint venture par laquelle la RDC et DP World vont construire le port en eaux profondes de Moanda.
Le 11 décembre 2021, en présence du président de la République, 2 contrats ont été ratifiés pour créer un pacte d’actionnaires et de concession du port de Banana, entre le gouvernement et le manutentionnaire DP World.
La signature de ces documents lançait la construction du port de Banana dont le début des travaux est attendu à la fin du mois de janvier. Ils seront lancés par le président de la république.

Qui est le maître d’œuvre?
La construction du port de Banana sera effectuée par DP World, filiale de Dubai World, une société de participation appartenant au gouvernement de Dubaï.
C’est le troisième exploitant portuaire au monde avec 49 ports, elle prévoit d'en acquérir 12 autres, dont celui de Banana ou elle détient 66% des parts.  La RDC a 34% des parts dans cette joint venture.

Ouverture du port fin 2023
« Le port en eaux profondes de Banana va donner un sens à tous les grands travaux d’infrastructures du pays, en relançant un chemin de fer (suite logique à la réalisation de ce grand projet d’infrastructures), il sera le débouché naturel pour toutes les grandes routes à caractère national. Il permettra de construire une véritable zone industrielle pour tous les grands produits locaux destinés à l’exportation », estiment tous les experts.
Les travaux du port de Banana devraient durer 15 ans, « en 5 phases. Mais le port  pourra déjà accueillir les plus grands bateaux dès la première phase qui, elle, s’achèvera fin 2023 », selon le contrat. Le coût total des travaux du grand projet est d’un milliard de dollars, « 300 millions pour la première phase ». La construction et l’exploitation devraient créer des milliers d’emplois dans la province du Kongo Central.


" RDC : bientôt un port en eau profonde sur la côte atlantique - 15/12/2021
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/congo/rdc-bientot-un-port-en-eau-profonde-sur-la-cote-atlantique_4879673.html
Kinshasa a signé avec DP World la concession du futur port de Banana à l’embouchure du fleuve Congo. Début des travaux en 2022.

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Phpu00HNZ  
Un porte-conteneurs remonte le Congo et passe à la hauteur de Boma à destination de Matadi où le fleuve cesse d'être navigable. (ALEXIS HUGUET / AFP)

Le contrat de concession pour la construction du port en eau profonde de Banana, à l'embouchure du fleuve Congo, vient d’être signé. La République démocratique du Congo a choisi l’un des spécialistes du secteur, à savoir la société émiratie DP World. "Spécialisée dans la construction, gestion et maintenance des grands ports, DP World compte à son actif plus de 80 ports internationaux. Cette expertise la place au 3e rang mondial", souligne la présidence de la RDC. La convention de collaboration a été signée en 2018. Mais arrivé au pouvoir, Félix Tshisekedi en a fait revoir plusieurs points.
Il s’agira de la première infrastructure économique majeure de la RDC sur l'Atlantique, un projet qui remonte à plus de 80 ans, mais qui n’a, jusque là, jamais vu le jour. A l’heure actuelle, le port de Banana se compose d’un unique quai d’environ 75 mètres de long, dans une baie, légèrement à l’écart du cours principal du fleuve. Un espace rudimentaire, qui n’accueille que des bateaux de moins de cinq mètres de tirant d’eau.

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Talent Ahereza
@TalentAhereza

Aerial view of Banana Seaport. #Congo

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! D6HfVtwWsAA7xAe?format=jpg&name=small

12:01 PM · 9 mai 2019
(Traduction : "vue aérienne du site du futur port de Banana").

De plus, le port ne dispose pas de moyens de manutention en état de marche. Les bateaux doivent décharger avec leurs propres moyens, ce qui limite l’accès aux petits cargos et au transport de voyageurs. Le stockage quant à lui se limite à un entrepôt de 2500 m² !
Les travaux de la première phase du port doivent démarrer au 1er trimestre 2022. Il s’agit de construire un quai de 600 mètres et une plateforme de stockage de 25 hectares, permettant l’accostage des grands porte-conteneurs. Les travaux devraient durer deux ans. Le terminal aura une capacité annuelle de 332 000 conteneurs et de plus de 1,3 million de tonnes de marchandises. Le projet comporte quatre phases pour un investissement final d’environ un milliard de dollars. DP World se voit confier une concession de 30 ans pour amortir l’investissement. Dans la foulée, il est prévu la construction d’une ligne de chemin de fer de 142 kilomètres entre Banana et Matadi.


Onye Nkuzi
@cchukudebelu

The Congo River is not a seasonal river - flows in both the North and South hemispheres, but it has a problem - it is navigable from Banana (on the Atlantic) to Matadi, but not from Matadi to Kinsasha. Kinsasha to Kisangani is navigable. Nature was not kind to Congo.

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2:23 PM · 8 févr. 2020

(Traduction : "le Congo qui coule dans les deux hémisphère n'est pas un fleuve saisonnier. Mais il a un problème, il est navigable de Banana à Matadi, mais pas de Matadi à Kinshasa. Puis navigable de Kinshasa à Kisangani. La nature n'a pas été gentille avec le Congo")

Matadi, à mi-chemin entre l’océan et Kinshasa la capitale, sur le fleuve Congo, est actuellement la porte commerciale sur l’Atlantique de la RDC. Une route et une voie ferrée font d’ailleurs la jonction avec Kinshasa. Matadi est l’ultime point en remontant vers l’amont, où le fleuve est navigable.
Mais Matadi, jusqu’alors principal port de la RDC, est victime de l’évolution du trafic maritime. Il est désormais de plus en plus délaissé en raison de son faible tirant d’eau. Les immenses porte-conteneurs préfèrent les quais plus profonds de Pointe Noire en République du Congo. Les marchandises rejoignent ainsi la RDC par la route ou sur des caboteurs.
Avec ce port et les infrastructures liées, la RDC reprendra le contrôle de son trafic commercial, espèrent les responsables politiques du pays.


"La RDC signe de nouveaux accords avec DP World pour la construction d’un port en eau profonde à Banana - 13 décembre 2021
= https://www.agenceecofin.com/transports/1312-93872-la-rdc-signe-de-nouveaux-accords-avec-dp-world-pour-la-construction-d-un-port-en-eau-profonde-a-banana
Agence Ecofin) - En 2018, la RDC avait signé un accord avec l’entreprise DP World pour la construction d’un port en eau profonde, afin d’accroître les volumes de ses échanges commerciaux. Après l’expiration de l’accord, de nouvelles conventions ont été signées entre la société émiratie et Kinshasa.
Le gouvernement de la RDC et la société d’Etat émiratie DP World ont conclu de nouveaux accords pour la construction d’un port en eau profonde. La cérémonie de signature des conventions a eu lieu le samedi 11 décembre, a-t-on appris de la Présidence congolaise.
Il s’agit de deux accords : le « Pacte d'actionnaires entre les parties prenantes au projet » et le « contrat de concession du port en eau profonde de Banana ». La construction de ce port est prévue pour démarrer au 1er trimestre 2022.

Présidence RDC TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! 1f1e8-1f1e9


@Presidence_RDC

#RDC #PortEauProfondeBanana #DPWorld 11.12.2021/ #KINSHASA Le Président de la République a présidé, ce samedi à la Cité de l'UA, la cérémonie de signature des conventions de collaboration entre la RDC et la société DPWorld pour le futur port en eau profonde de Banana.

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10:39 PM · 11 déc. 2021

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Lire la conversation complète sur Twitter



La durée des travaux est estimée à deux ans, pour un coût global de 1,3 milliard de dollars. Une première phase prévoit la construction d’un quai de 600 m² et d’un espace de stockage de 25 hectares. L’objectif du projet est d’accroître les capacités logistiques du pays et de soutenir la croissance économique.
L’accord portant sur la construction du port en eau profonde de Banana est le troisième. En effet, il avait été paraphé pour la première fois en mars 2018, puis reconduit pour 18 mois après avoir expiré en mars 2020.
Le 5 mai dernier, le gouvernement a décidé de renégocier les termes de l’accord en vue de « rééquilibrer les avantages et profits de chaque partie prenante ». Au final, 34 nouvelles clauses et sous-clauses ont pu être renégociées.
Pour rappel, après sa récente visite en RDC, Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, a félicité le gouvernement congolais pour ses performances économiques. La croissance économique de la RDC devrait atteindre 5,4% cette année, et 6,4% en 2022.


"RDC : le port en eaux profondes de Banana attendu en 2025 - 15 décembre, 2021
= https://www.financialafrik.com/2021/12/15/rdc-le-port-en-eaux-profondes-de-banana-attendu-en-2025/
Le président congolais Felix Tshisekedi a annoncé, dans un discours prononcé le 13 décembre 2021, les grands projets qui seront lancés l’an prochain dans le but de dynamiser l’économie. Parmi eux, la construction du Port en eaux profondes de Banana, à l’extrême ouest de la RDC.
En effet, Kinshasa et la société émiratie DP World ont trouvé un accord sur ce projet en gestation depuis belle lurette. Les deux parties ont donc signé, le 11 décembre 2021, une convention de collaboration pour la construction du port dont les travaux sont estimés à 1,3 milliard de USD, et qui devront prendre fin en 2025.


Cette signature intervient après un réajustement de la convention tel que voulu par Félix Tshisekedi en mai dernier. Le réajustement, apprend-on, a consisté en une reconsidération des intérêts de chaque partie au contrat en rééquilibrant leurs avantages respectifs.
Selon le chef de l’État, ce projet doit développer les capacités de la République démocratique du Congo en termes de commerce et logistique tout en accompagnant la croissance du pays et en jouant un rôle capital dans l’intégration régionale. Ce port devra offrir au pays une ouverture sur la mer avec la capacité de recevoir des navires de plus grande capacité.
La construction d’un port en eaux profondes à Banana est un grand atout pour la RDC car elle devra permettre d’accroître le volume des échanges commerciaux internationaux.


"Comment le dossier du port en eau profonde de Banana s'est débloqué -15/12/2021
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-ouest-et-centrale_business/2021/12/15/comment-le-dossier-du-port-en-eau-profonde-de-banana-s-est-debloque,109711140-art


"RDC : DP World peut-il faire du port de Banana la nouvelle porte d’entrée de l’Afrique centrale ? - 3 septembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1211089/economie/rdc-dp-world-peut-il-faire-du-port-de-banana-la-nouvelle-porte-dentree-de-lafrique-centr/
Révision de la convention portuaire, chantier pharaonique, complexité de la connexion fluviale, routière et ferroviaire, Kinshasa et son partenaire de Dubaï doivent relever de nombreux défis pour créer un nouveau corridor crucial pour le pays.

Logistique : accélérer le désenclavement
Avec la construction d’un port en eau profonde à Banana, à l’extrême ouest de la RDC, Kinshasa espère imposer durablement sa voie logistique en Afrique centrale. Reste que ce projet ambitieux, confié au géant émirati DP World en 2018, mais toujours en phase d’ajustement, arrive un peu tard.
Car le Congo-Brazzaville voisin a été, en 2017, le premier dans la région à lancer un projet de modernisation portuaire et logistique visant également l’approvisionnement de Kinshasa et de l’hinterland des deux Congos : remblaiement de 60 hectares pris sur l’océan Atlantique pour le port en eau profonde de Pointe-Noire ; travaux de réfection de la route entre la grande ville portuaire et pétrolière et Brazzaville ainsi que du chemin de fer Congo-Océan ; et, surtout, démarrage des discussions avec la RDC en vue de la construction du pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville.

[bInquiétude du Kongo-Central, grincements de dents dans la société civile[/b]
Ces projets menés par Brazzaville ont suscité l’inquiétude des autorités du Kongo-Central, la seule province de RDC ayant une façade maritime, à l’extrême ouest du pays, sur seulement une quarantaine de kilomètres de part et d’autre de l’embouchure du fleuve Congo.
Et où le port fluvial de Matadi – à faible tirant d’eau – constitue la principale porte d’entrée logistique du pays. Craignant une suppression de leur rôle logistique clé à l’échelle nationale, elles ont mis la pression sur leur gouvernement pour conditionner l’accord sur la construction du pont Brazzaville-Kinshasa à la construction du port maritime en eau profonde de Banana.
À cette fin, en février 2017, la RDC, alors présidée par Joseph Kabila, avait entamé des négociations exclusives avec la société DP World, sans appel d’offres, ce qui avait provoqué des grincements de dents au sein de la société civile.
Les deux parties avaient signé une convention de collaboration en mars 2018, paraphé, du côté de l’État, par José Makila Sumanda, le vice-Premier ministre et ministre des transports de l’époque. Ce document instaurait une délégation de service public du port en eau profonde à une société concessionnaire commune dans laquelle l’État congolais aurait 30 % de participation et DP World 70 %.

Vives critiques de Tshisekedi, réajustements de DP World
Selon cette convention initiale, la construction des infrastructures portuaires de Banana devait être effectuée en quatre phases, la première représentant un investissement de 539,5 millions de dollars, et les trois suivantes respectivement de 168 millions, 236 millions et de 226 millions de dollars. L’objectif pour la RDC était de bénéficier de cinq quais d’une longueur de 1600 m avec un tirant d’eau de 15,5 m, d’une centrale électrique de 20 MW et, enfin, d’une zone logistique terrestre.
Les discussions entre l’État et l’émirati pourraient durer encore plusieurs mois
Mais, à son arrivée au pouvoir, au début de 2019, le président Félix Tshisekedi et ses ministres ont fustigé plusieurs clauses de la convention signée par leurs prédécesseurs, et en particulier celle octroyant à DP World la maîtrise de l’ensemble des activités portuaires de la côte de RDC, qui empêchait même les forces de sécurité et les sociétés publiques de transport du pays de construire leurs propres installations.

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Jad20210803-eco-logistique-banana
La presqu’île de Banana à l’embouchure du fleuve Congo, à proximité de laquelle doit être construit le nouveau port en eau pronde. :copyright: Gwenn DUBOURTHOUMIEU

Dépêché au début de mai 2021 à Kinshasa, Suhail Al Banna, directeur régional pour l’Afrique de DP World, a rencontré le président Tshisekedi et, avec lui, confirmé un réajustement de la convention de 2018.

Le prix des atermoiements
Las, ces atermoiements ont un prix : le démarrage des travaux – qui aurait théoriquement dû avoir lieu en mars 2021 – ne se fera finalement qu’à la signature de cette convention révisée, qui était toujours en cours de rédaction au début d’août. Selon une source à Kinshasa, les discussions entre l’État et DP World pourraient durer encore plusieurs mois.
Reste que, au-delà de la construction des seules infrastructures portuaires, il faudra relever d’autres défis logistiques, terrestres et fluviaux : réfection de la route entre Banana et Boma, en mauvais état ; dragage de la voie fluviale pour permettre l’acheminement sans entrave des marchandises jusqu’à Matadi, mais aussi réhabilitation de la voie ferrée existante Matadi-Kinshasa (à faible écartement) pour permettre une augmentation du trafic marchandises, très réduit actuellement.
"Banana n’est pas la partie la plus compliquée du projet de relance d’un axe logistique en RDC
Même si elle est évoquée, la construction du tronçon ferroviaire manquant de Banana à Matadi – voire une reconstruction complète du rail de Banana à Kinshasa avec un écartement standard (donc plus large) – semble peu probable pour les proches du dossier, du fait de son coût et des volumes logistiques encore modestes.
La voie routière resterait le mode de transport privilégié, notamment en raison du pont de Matadi existant sur le fleuve, crucial pour un trafic routier depuis le nouveau port, puisque Banana est installée sur la rive droite du fleuve tandis que Kinshasa et la plus grosse partie de l’hinterland congolais sont situés sur la rive gauche.

Configuration délicate et remous environnementaux
« Construire un terminal à conteneurs en eau profonde dans la crique de Banana n’est pas la partie la plus compliquée du projet de relance d’un axe logistique en RDC », estime Cyrille Lungundi, de l’Association des officiers de marine marchande du Congo (Assomar), qui observe les évolutions de ce projet de corridor logistique depuis une dizaine d’années.
"Les conséquences de ce projet sur la faune et la flore aquatiques ont été sous-estimées
Selon lui, les difficultés viendront à la fois de l’entretien et de l’exploitation de la route et du rail jusqu’à Kinshasa, mais aussi, et surtout, de la bonne évolution des ports fluviaux de Boma et de Matadi, qui devront modifier leur vocation pour s’intégrer dans la nouvelle configuration avec Banana.
L’impact environnemental de la construction du port de Banana, en particulier sur le parc marin des mangroves, pourrait aussi faire des remous. Ses responsables se plaignent de ne pas avoir été consultés par les sociétés chargées des études de faisabilité missionnées par DP World. Selon eux, on a sous-estimé les conséquences de ce projet logistique sur la faune et la flore aquatiques.
En attendant l’émergence de ce nouvel axe Banana-Kinshasa sous la houlette de DP World, le port de Pointe-Noire devrait encore être incontournable durant plusieurs années pour l’approvisionnement de la RDC, avec ou sans transbordement via Matadi.


Congo : comment le port de Brazzaville se remet à flot
Logistique : à Djibouti, plus belle la vie sans les émirati
Comment le port de Pointe-Noire est devenu incontournable  
Djibouti se passe très bien de DP World



"Les Banana Port Papers
= https://www.pplaaf.org/fr/cases/the-banana-port-papers.html
Les Banana Port Papers décrivent les négociations entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et l’exploitant portuaire Dubaï Port World (DPW) concernant la construction à Banana du plus grand port en eau profonde de RDC. L’ensemble des négociations serait entaché de faits de corruption autour d’un projet qui doit s’élever à plus d’un milliard de dollars américains.
La Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF) a été approchée par des lanceurs d’alerte ayant suivi les négociations entre le gouvernement de la RDC et DPW. Après qu’au moins un des lanceurs d’alerte ait dénoncé à sa hiérarchie un contrat qui lui paraissait illégal, les lanceurs d’alerte ont choisi de prendre contact avec PPLAAF afin de les aider à révéler comment les négociations se sont déroulées.
Le contrat que s’apprêteraient à signer le gouvernement de la RDC et DPW pour la construction et l’exploitation du port de Banana est supposé créer une structure de sociétés permettant l’enrichissement personnel d’individus politiquement exposés, dont le président congolais Joseph Kabila.

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Bbp-info-fr
Le projet concerne la construction et la gestion d’un port en eau profonde à Banana, seule partie du territoire congolais ayant un accès direct à l’océan Atlantique. Les négociations auraient eu lieu sans appel d’offres comme le prévoit pourtant le code des marchés publics congolais.
À la suite des premières négociations, le président Kabila aurait déclaré à l’homme d’affaires Moise Ekanga, un de ses proches, vouloir une preuve garantissant qu’il tirerait un profit personnel de la construction et l’exploitation du port.
Le 4 octobre 2016, dans ce contexte, le Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG de DPW, adresse une lettre au président Kabila. Dans cette lettre, le Sultan l’assure de son intention d’accorder un pourcentage du capital d’une des sociétés créées pour le projet à une compagnie privée congolaise, présumément au profit du président Kabila lui-même.

La compagnie concessionnaire
Le grand public saura qu’une joint-venture, appelée lors des négociations « Port Autonome de Banana », est créée entre une société étatique congolaise et DPW. Cette joint-venture devrait ensuite conclure un contrat de concession avec la RDC. La société étatique dans la joint-venture aurait dû logiquement être une des autorités publiques congolaises chargées des ports (l’Office national des Transports de la République démocratique du Congo ou l’OEBK), mais elles auraient été écartées au profit de la création d’une nouvelle entité.
C’est la joint-venture « Port Autonome de Banana » qui devrait posséder la concession. Ce serait une société anonyme, de droit congolais, appartenant à 30% à l’Etat de RDC, ou du moins à la nouvelle entité qui sera créée, et à 70% à DPW.

La compagnie étatique au sein de la compagnie concessionnaire
La compagnie étatique au sein de la joint-venture devrait être la propriété de l’Etat congolais à hauteur de 51%. DPW ne signerait pas le contrat, d’après les lanceurs d’alerte, si cette compagnie étatique n’est pas au minimum constitué à 51% de la RDC.
D’après les lanceurs d’alerte, les 49% restants appartiendront à un prête-nom du Président Kabila ou à une société privée congolaise dans laquelle Kabila aurait directement ou indirectement des parts.
Le Président aurait donc la possibilité de toucher des profits sur ces 49% de la compagnie étatique à travers les redevances qui seraient payées à la joint-venture. Étant donné que l’identité de la société détenant les 51% n’est pas encore connue, il est possible que le Président Kabila en tire également des avantages en créant une nouvelle société étatique.

La compagnie gestionnaire
La compagnie gestionnaire serait une « filiale de DPW », avec une compagnie privée à hauteur de 40%, présumément au profit du Président Kabila.
Sur les 100% des revenus qui seront générés pendant l’exploitation, la compagnie gestionnaire toucherait 15% brut. Ces 15% seront ensuite divisés entre DPW (60%) et la compagnie privée qui serait partiellement détenue par le Président Kabila. Cette compagnie privée sera créée par le conseiller à la présidence de la République et actuel directeur général de l’Autorité de régulation de contrôle des assurances Alain Kaninda, et détenue par le Président Kabila et le Sultan. (Voir annexe hypothèse).
Selon le document présentant les hypothèses au président Kabila, un tel montage permettrait au « privé RDC » de gagner plus de 45,3 millions de dollars en sept ans.

La construction du port
La construction du port serait assurée par une société chinoise, Guang Ping International. Guang Ping aurait déjà conclu un contrat de logistique avec la société MW Afritec, détenue par Alain Wan, afin d’utiliser le port privé de ce dernier - situé sur sa propriété minière près de Boma - pour faciliter la construction du nouveau port. Alain Wan, homme d’affaires belgo-congolais, a déjà été épinglé par PPLAAF, le journal français Le Monde et l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP – un consortium de journalistes et médias enquêtant sur le crime organisé et la corruption) comme étant l’un des instigateurs d’un vaste système frauduleux mêlant plusieurs sociétés écrans permettant de dépenser de l’argent public congolais à des fins privées, notamment dans l’intérêt direct de la société Ferme Espoir qui appartient au président Kabila.


"Port en eaux profondes de Banana: Tshisekedi informé du début des travaux - 19 janvier 2022
= http://www.kt.cd/tag/port-en-eaux-profondes-de-banana/


"Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « sauvons le projet de port en eaux profondes à Banana dans le Kongo Central »
= https://oeildafrique.com/interview/sauvons-le-projet-de-port-en-eaux-profondes-a-banana-dans-le-kongo-central/


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Message  ndonzwau 29/1/2022, 12:55 am

DILOMATIE/ÉCONOMIE : LES ETATS6UNIS POUR RENFORCER LEUR PARTENARIAT ÉCONOMIQUE AVEC LA RDC ! LE VICE CONSEILLER AMÉRICAIN A LA SÉCURITÉ A ÉTÉ REÇU CE JOUR PAR LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI POUR PARLER ÉCONOMIE, SÉCURITÉ, PAIX, SANTÉ, ENVIRONNEMENT, AGRICULTURE, NUMÉRIQUE, GENRE DANS LE CADRE DU PARTENARIAT PRIVILÉGIÉ RDC -ETATS-UNIS.

Nous le savons tous l'Amérique a construit des liens particuliers avec le Président  Tshisekedi notamment pour reprendre une coopération économique sur le secteur minier confisquée du temps de JK' par la Chine. Son exubérant ambassadeur Mike Hammer est le gardien qui tient la flamme. Mais si Washington a usé Tshisekedi de sa puissante influence et de son argent pour rompre avec son  prédécesseur, il n'a pas encore investi comme il se devait, encore trop de corruption, se dit-il. Le Conseiller adjoint à la Sécurité nationale de Biden est-il venu pour booster enfin les investissements américains ?



"Diplomatie : vers la consolidation du partenariat économique entre les Etats-Unis et la RDC - janvier 28, 2022
= https://infos.cd/politique/diplomatie-vers-la-consolidation-du-partenariat-economique-entre-les-etats-unis-et-la-rdc/
Arrivée à Kinshasa le jeudi 27 janvier 2022, la délégation américaine conduite par le Vice-conseiller à la sécurité nationale à la Maison blanche, Daleep Singh, a été reçue par le Président de la République, Félix Tshisekedi, ce vendredi 28 janvier 2022, à la cité de l’Union Africaine.
Les échanges entre les deux parties ont porté sur les possibilités d’investissement et de partenariat économique entre les États-Unis et la RDC.


Les secteurs bénéficiaires des investissements potentiels américains en RDC sont, entre autres, la santé, l’environnement, le numérique et le genre, mais aussi, les domaines d’agriculture, de la paix et de la sécurité.
Daleep Singh a déclaré être venu pour approfondir le partenariat économique entre les deux pays dont les bases ont été jetées à la réunion du G20 à Rome et à Glasgow à l’occasion de la Conférence mondiale sur le climat, renseigne la presse présidentielle.
En outre, l’invité de marque du Chef de l’État congolais a martelé sur la nécessité d’approfondir ce partenariat économique déjà palpable et de soutenir les valeurs communes entre les deux pays.
« Il s’agit de deux démocraties qui ont la même vision de développement et de ce qui est nécessaire à faire pour le bien de leurs peuples respectifs », a-t-il déclaré.
Le Vice-conseiller à la sécurité nationale à la Maison blanche, notons-le, s’est fait accompagner, au cours de cette audience, notamment par Dana Banks, assistante à la présidence américaine et Directrice pour l’Afrique à la Maison blanche.
L’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique en RDC, Mike Hammer, a également pris part à cette rencontre.


"RDC: le conseiller adjoint à la sécurité nationale des USA attendu à Kinshasa -  27 janvier 2022  
= https://actualite.cd/2022/01/27/rdc-le-conseiller-adjoint-la-securite-nationale-des-usa-attendu-kinshas[url=https://www.addtoany.com/share#url=https%3A%2F%2Factualite.cd%2F2022%2F01%2F27%2Frdc-le-conseiller-adjoint-la-securite-nationale-des-usa-attendu-kinshasa&title=RDC%3A le conseiller adjoint %C3%A0 la s%C3%A9curit%C3%A9 nationale des USA attendu %C3%A0 Kinshasa%C2%A0][/url]

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! FBC061C8-A77C-4EFE-9172-5BB7BC487108
Daleep Singh

Une grande délégation américaine est attendue à Kinshasa cette semaine. Le conseiller adjoint à la sécurité nationale, Daleep Singh, la directrice principale pour l’Afrique du Conseil national de sécurité, Dana Banks et la sous-secrétaire d’État adjoint pour les affaires africaines, Amy Holman, sont également du voyage.

Singh rencontrera des hauts responsables du gouvernement congolais. Les échanges seront axés officiellement sur une coopération élargie pour affronter les crises du réchauffement climatique mondial et du COVID-19. L’autre objectif est de bâtir des chaînes d’approvisionnement diverses et résistantes et créer les conditions pour des investissements américains et internationaux accrus.
« La visite souligne l’engagement de l’administration Biden à travailler en partenariat avec les nations africaines pour résoudre les défis mondiaux et faire progresser nos intérêts communs », dit un communiqué du département d’Etat des USA.
À partir de Kinshasa, M. Singh se rendra à Berlin en Allemagne pour prendre part à la première réunion des sherpas du G7 de la présidence allemande du G7 de 2022.


"Le Président Félix Tshisekedi informé de l’engagement des Etats-Unis de renforcer le partenariat économique avec la RDC - janvier 28, 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/01/28/le-president-felix-tshisekedi-informe-de-lengagement-des-etats-unis-de-renforcer-le-partenariat-economique-avec-la-rdc/
Kinshasa, 28 janvier 2022(ACP).– Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo,  a été informé, vendredi, lors de l’audience qu’il a accordée à une délégation américaine, conduite à la Cité de l’Union africaine par le vice-conseiller  américain en charge de sécurité nationale, Dakeep Singh, de l’engagement des Etats-Unis de renforcer le partenariat économique avec la République démocratique du Congo.[/b]

Le Haut fonctionnaire américain, conduit auprès du Chef de l’État par l’ambassadeur des États-Unis en RDC, Mike Hammer, a déclaré, au sortir de l’audience, que « cette visite fait suite aux relations qui s’étaient tissées entre les Présidents Joe Biden et Félix-Antoine Tshisekedi à Rome, lors des assises de G20, et à Glasgow, à l’occasion de la Conférence mondiale sur le climat ».
Il s’agit, a précisé Dakeep Singh, de multiplier les possibilités d’investissements, pour le bien des deux peuples. Les secteurs bénéficiaires de ces investissements potentiels américains en RDC sont, selon lui, la santé, l’environnement, le numérique et le Genre, mais aussi, les domaines de l’agriculture, de la paix et de la sécurité.

Le Président Félix Tshisekedi a, quant à lui, insisté sur les questions se rapportant à la paix et la sécurité, a ajouté l’émissaire de Joe Biden, concluant que les deux Chefs d’État ont la même vision en ce qui concerne la démocratie.
Le Vice-conseiller à la sécurité nationale à la Maison blanche s’est fait accompagner, au cours de cette audience, de l’assistante à la présidence américaine et directrice pour l’Afrique, Dana Banks, note-t-on. ACP/Kayu/RNL/NiG/Cfm/TKM/SGB/MMC[/justify]


"Déclaration de la porte-parole du Conseil national de sécurité, Emily Horne, sur la visite d’un haut responsable de l’administration Biden en RDC  - 26 janvier 2022
= https://cd.usembassy.gov/fr/declaration-de-la-porte-parole-du-conseil-national-de-securite-emily-horne-sur-la-visite-dun-haut-responsable-de-ladministration-biden-en-rdc/

Cette semaine, le conseiller adjoint à la sécurité nationale, Daleep Singh, se rendra en République démocratique du Congo. Il sera accompagné par la directrice principale pour l’Afrique du Conseil national de sécurité, Dana Banks, et par la sous-secrétaire d’État adjoint pour les affaires africaines, Amy Holman. La visite souligne l’engagement de l’administration Biden à travailler en partenariat avec les nations africaines pour résoudre les défis mondiaux et faire progresser nos intérêts communs.
Durant son séjour en République démocratique du Congo, M. Singh rencontrera des hauts responsables du gouvernement pour discuter des domaines requérant une coopération élargie pour affronter les crises du réchauffement climatique mondial et du COVID-19, bâtir des chaînes d’approvisionnement diverses et résistantes et créer les conditions pour des investissements américains et internationaux accrus.
À partir de Kinshasa, M. Singh se rendra à Berlin en Allemagne pour prendre part à la première réunion des sherpas du G7 de la présidence allemande du G7 de 2022.
 
Voir le contenu d’origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2022/01/26/statement-by-nsc-spokesperson-emily-horne-on-senior-administration-official-travel-to-the-democratic-republic-of-the-congo/


"Diplomatie : Les USA s’engagent dans un partenariat économique avec la RDC - 28.01.2022,  
= https://objectif-infos.cd/2022/01/28/diplomatie-les-usa-sengagent-dans-un-partenariat-economique-avec-la-rdc/

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Le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a reçu, ce vendredi 28 janvier à la cité de l’Union Africaine, une délégation américaine avec à sa tête M. Dakeep Singh, vice-conseiller à la sécurité nationale à la maison blanche.

Par cette occasion, l’hôte du Chef de l’État, accompagné par l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en RDC, a déclaré être venu pour approfondir le partenariat économique entre les deux pays dont les bases ont été jetées à la réunion du G20 à Rome et à Glasgow à l’occasion de la conférence mondiale sur le climat.
À l’en croire, les deux Chefs d’États, Félix Tshisekedi et Joe Biden, avaient nourri à cette occasion des intentions bienveillantes de sceller la coopération entre leurs deux pays par un partenariat économique avantageux pour le bien-être de leurs peuples.
Les possibilités d’investissement et de partenariat économique entre les deux pays étaient au centre des échanges, s’est-il confié à la presse.
En outre M. Dakeep Singh a insisté sur la nécessité d’approfondir ce partenariat économique déjà palpable et de soutenir les valeurs communes entre les deux pays. Il s’agit de deux démocraties qui ont la même vision de développement et de ce qui est nécessaire à faire.
Notons par ailleurs que, les secteurs bénéficiaires des investissements potentiels américains en RDC sont entre autres, la santé, l’environnement, le numérique et le genre, mais aussi, les domaines d’agriculture, de la paix et de la sécurité.


"En RDC, le pari risqué de la diplomatie américaine - 02 novembre 2020
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/11/02/en-rdc-le-pari-risque-de-la-diplomatie-americaine_6058239_3212.html
Dans ce pays stratégique aux neuf frontières, les Messieurs Afrique du département d’Etat s’efforcent de légitimer et de renforcer le président Félix Tshisekedi.

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L’ambassadeur des Etats-Unis en RDC, Mike Hammer, dans la région de Beni, à l’est du pays, le 5 octobre 2020. SEBASTIEN KITSA MUSAYI / AFP  

Aller à l’encontre de la démocratie dans l’espoir affiché de la renforcer, telle est l’expérimentation menée depuis deux ans par la diplomatie américaine en République démocratique du Congo (RDC). Dans le plus vaste pays du continent, Etat stratégique aux neuf frontières et au sous-sol regorgeant de minerais, les Messieurs Afrique du département d’Etat s’efforcent de légitimer et de renforcer le président Félix Tshisekedi, présenté comme leur nouveau meilleur allié.
Alors que tous les dirigeants de la région ont porté l’uniforme de militaire ou de rebelle, ce président-là est un civil et le fils de l’opposant historique à Mobutu Sese Seko puis aux Kabila père et fils. Il est arrivé au pouvoir en janvier 2019 à l’issue d’un accord confidentiel signé avec son prédécesseur, Joseph Kabila, et d’un processus électoral manipulé mais pacifique.
Lire aussi  Article réservé à nos abonnés RDC : défiance et tiraillements au sommet de l’Etat  
Washington a fini par accepter les résultats contestés. Satisfaite de ce semblant d’alternance politique, une première dans l’histoire de la RDC, la diplomatie américaine fait le pari risqué de consolider cette fragile proto-démocratie au détriment de ce que d’autres diplomates occidentaux, l’église catholique et les opposants congolais appellent la « vérité des urnes ».
« Le changement, c’est Tshisekedi. Notre stratégie consiste à supporter une nouvelle vision qui promeut la lutte contre l’impunité, contre la corruption et valorise la démocratie et les droits de l’homme », explique l’ambassadeur des Etats-Unis en RDC, Mike Hammer.

« Déboulonner » le système Kabila
Avide de tweets et de selfies, le diplomate occupe les territoires numériques sur lesquels il se met en scène comme « Nzita », l’un des ses prénoms congolais, n’hésitant pas à se réjouir de la suspension ou du remplacement de hauts responsables militaires proches de Kabila. « Tu as oublié tout ce qu’a fait Oncle Sam pour la RDC », prend-il le temps d’écrire sur WhatsApp à un proche conseiller de l’ancien chef de l’Etat qui l’a critiqué sur Twitter.
A l’écart des réseaux sociaux, Mike Hammer est devenu l’un des plus proches interlocuteurs du président Tshisekedi. Plusieurs fois par semaine, l’Américain échange avec le chef de l’Etat sur les tensions croissantes au sein de la coalition, mais aussi sur des questions de diplomatie régionale, de lutte contre les groupes armés à l’est du pays et sur les dossiers sensibles de corruption.
Les présidents des deux chambres du Parlement l’ont accusé, sans le nommer, d’« ingérence » lors de leur discours de rentrée. Au sein de la communauté diplomatique de Kinshasa, son activisme divise : certains déplorent « un comportement inapproprié », tandis que d’autres apprécient « une ligne claire et assumée ». Lui n’en a cure et s’amuse des polémiques.
Entre idéalisme et realpolitik, son objectif est assez clair : inciter Tshisekedi à « déboulonner » le système Kabila et ainsi contribuer à démanteler progressivement ses réseaux clientélistes au sein des cénacles politiques, des services de sécurité et dans les milieux économiques. Mais Kabila n’est pas vraiment parti et prouve même sa capacité à résister aux pressions américaines malgré les menaces et les sanctions visant ses proches.

Confrontation pour la gestion du pouvoir ?
Si son influence a pu diminuer, l’ancien « raïs » garde le contrôle sur le Parlement, des ministères clés et une partie de l’appareil sécuritaire. Sa relation avec Félix Tshisekedi ne cesse de se dégrader au risque de donner lieu à une véritable confrontation pour la gestion du pouvoir, avec à l’horizon l’élection présidentielle de 2023.
La bataille pour le contrôle des institutions électorales a déjà démarré. En attendant, la coalition est paralysée, ce qui empêche la mise en œuvre de toute nouvelle réforme à l’exception de la gratuité de l’école.
« On sait que c’est difficile mais, avec Tshisekedi, il y a une opportunité unique d’obtenir des avancées pour la RDC et pour les intérêts américains », veut croire Mike Hammer, bien conscient des faiblesses de son allié et de l’incompétence de la plupart de ses conseillers et de ses ministres. La lutte contre la grande corruption, promise durant la campagne et vivement encouragée par Washington dans l’espoir de fragiliser l’ancien président, n’avance pas vraiment.
Depuis la condamnation en juin du directeur de cabinet du président Tshisekedi à vingt ans de prison pour corruption et détournements de fonds, aucun dossier emblématique n’a abouti. « Le président a des lignes rouges à ne pas franchir et il le sait », précise l’un de ses conseillers. Des poursuites judiciaires ne peuvent pas être envisagées contre Kabila et son entourage, précise l’accord signé par Tshisekedi avant de prendre le pouvoir, selon plusieurs sources ayant pu consulter ce document secret.

Washington, le « partenaire idéal »
Dans un tel contexte de tensions politiques conjuguées à une crise économique globale, les investisseurs rechignent à venir. Plus aucun opérateur économique américain n’est présent dans le secteur minier dominé par les Chinois. La rivalité avec la Chine est l’une des raisons de l’activisme des Etats-Unis en RDC où les intérêts sont plus idéologiques et politiques qu’économiques.
Le président Tshisekedi considère Washington comme le « partenaire idéal ». Joseph Kabila, lui, avait privilégié Pékin à qui il a ouvert une partie du coffre-fort minier en l’échange d’infrastructures et de financements opaques. Aujourd’hui encore, 90 % du cobalt et du cuivre congolais est exporté vers la Chine qui entretient en RDC et dans la région des Grands Lacs, comme ailleurs en Afrique, une influence économique mais aussi diplomatique à travers différents postes stratégiques aux Nations unies.
Ce que Washington perçoit comme une menace. « Les Etats-Unis sont attractifs et nous sommes perçus par les Congolais comme un bien meilleur modèle. La Chine exploite les ressources naturelles, en tire un profit considérable et ne développe rien pour la population », insiste l’ambassadeur Hammer.
A défaut de pouvoir rivaliser avec Pékin sur le plan économique, les Etats-Unis développent une stratégie sécuritaire. Parfois, les deux sont liés, de leur point de vue, notamment en matière de lutte contre les réseaux financiers du Hezbollah qui tirent profit des faiblesses des autorités de contrôle congolaises et de banques peu regardantes.

En attendant les prochaines élections
D’importants hommes d’affaires libanais prospères et bien établis à Kinshasa ont été visés par des sanctions du département du Trésor américain. Certains ont vu leurs avoirs gelés ces dernières années, d’autres ont été arrêtés.
A plusieurs milliers de kilomètres à l’est, dans la région de Beni, au Nord-Kivu, le chef des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé islamiste d’origine ougandaise, et certains de ses lieutenants ont également été visés par des sanctions américaines. Une mesure plutôt symbolique : ces rebelles responsables de massacres de civils depuis fin 2014, qui ont fait allégeance à l’organisation Etat islamique trois ans plus tard, évoluent dans la forêt. Une manière pour Washington d’apporter son soutien à la RDC dans sa « lutte contre le terrorisme », souvent amplifiée pour séduire les partenaires occidentaux.

Malgré les promesses du président Tshisekedi, les provinces orientales de la RDC échappent toujours au contrôle de l’Etat, ravagées par les violences entretenues par une centaine de groupes armés congolais et originaires de pays voisins (Burundi, Rwanda, Ouganda, Soudan du Sud). « L’armée congolaise est réputée pour la corruption, les violations de droits de l’homme et ses liens avec des groupes armés. Mais nous constatons certains progrès », constate l’ambassadeur Hammer.
Les Etats-Unis, qui s’appuient notamment sur la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), reprennent progressivement une coopération bilatérale avec l’armée congolaise, à travers la formation de soldats, la fourniture de renseignements, d’équipements et de casernes. Tout en soutenant l’effort diplomatique du président Tshisekedi qui se pose en facilitateur d’un dialogue avec ses homologues de la région des Grands Lacs en vue d’harmoniser les politiques sécuritaires et apaiser les tensions.

Certains d’entre eux, tels que l’Ougandais Yoweri Museveni et le Rwandais Paul Kagame, ont bénéficié dans les années 1990 de la bienveillance de Washington qui voyait alors en ces anciens rebelles de potentiels nouveaux leaders africains. C’était avant qu’ils se muent en présidents autoritaires accrochés au pouvoir. Près de vingt ans plus tard, la diplomatie américaine a un temps cru trouver en Tshisekedi une personnalité capable d’incarner un nouveau leadership régional.
« Les Etats-Unis ont aidé à faire accepter Tshisekedi, ce qui est assez unique, analyse Jason Stearns, directeur du centre d’étude sur le Congo de l’université de New York. Le changement au sommet de l’Etat, l’implantation d’une autre élite, n’est pas un succès en soi. Pour l’instant, Tshisekedi enregistre peu de réussites et les Etats-Unis doivent endosser ses erreurs. »
Tout comme d’autres diplomates américains et européens en RDC, M. Hammer ne considère plus vraiment Tshisekedi comme un réformateur, mais plutôt comme un président de transition. En attendant les prochaines élections.



"UNE NOUVELLE POSTURE AMÉRICAINE ?
Perspectives stratégiques 2021- 13 avr. 2021

= https://fmes-france.org/wp-content/uploads/2021/04/Perspectives-strategiques-2021-1-A5.pdf

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Compatriotiqueme!


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Message  ndonzwau 31/1/2022, 12:52 am

PS


" Mines en RDC : Washington dénonce des contrats chinois « opaques » et propose un « modèle différent » - 30 janvier 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1304828/economie/mines-en-rdc-washington-denonce-des-contrats-chinois-opaques-et-propose-un-modele-different/
Critiquant la Chine qui « contrôle la plus grande partie des opérations minières en RDC », Daleep Singh, conseiller adjoint américain à la sécurité nationale, a défendu ce qu’il a qualifié de « modèle de développement différent » proposé par les États-Unis.
« Depuis trop longtemps la grande richesse de la RDC ne se traduit pas par une meilleure qualité de vie pour les Congolais », a déclaré à la presse Daleep Singh, conseiller adjoint américain à la sécurité nationale, en visite dans la capitale de la RDC où il a rencontré vendredi le président Félix Tshisekedi. Selon lui, « des générations d’investisseurs ont exploité les minerais de la RDC sans rien en retour en termes d’emplois décents, d’écoles, d’hôpitaux, de routes… ».

Des liens « plus étroits » avec Washington
Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis trois ans en RDC, a souhaité « des liens plus étroits » avec les États-Unis, a souligné Daleep Singh, qui dit percevoir « une opportunité de changement en RDC ».
« Nous sommes ici pour offrir un modèle de développement différent, qui commence avec des valeurs démocratiques, la transparence, la durabilité… », a-t-il assuré, en insistant sur le rôle dans ce « modèle » du secteur privé américain.
« La RDC est riche notamment en minerais nécessaires à la révolution de l’énergie propre. (…) Nous voulons investir dans cette transformation », a-t-il poursuivi, évoquant les réserves du pays en cobalt et lithium, notamment.
« C’est un fait que la Chine contrôle la plus grande partie des opérations minières en RDC », a déclaré le conseiller adjoint, en réponse à la question de savoir s’il visait Pékin dans sa remarque liminaire. « C’est aussi un fait que beaucoup de contrats signés dans l’industrie minière sont opaques et coercitifs », a-t-il estimé.

Un accès au marché
« Nous aimerions donner le choix à la RDC », a-t-il insisté, un choix qui « respecte la loi congolaise », « qui paie des redevances », « qui recrute et forme des salariés congolais », « qui partage les bénéfices avec les communautés locales », « qui donne à plus de gens une vie digne », a-t-il énuméré. 
« Nous ne demandons pas au gouvernement congolais de choisir entre les États-Unis et la Chine, mais nous pensons, si je puis dire, que nous avons un meilleur produit », a-t-il dit en réclamant un « accès au marché sur une base concurrentielle ».
« Nous avons formulé cette demande lors de ce voyage (à Kinshasa) et je suis encouragé par la réponse », a-t-il ajouté.
Avec AFP


" RDC – Chine : contrats miniers contre infrastructures, des annonces… à la réalité - 15 septembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1232674/economie/rdc-chine-contrats-miniers-contre-infrastructures-des-annonces-a-la-realite
Kinshasa entend remettre à plat sa collaboration avec Pékin, au vu du peu de chantiers lancés dans le cadre de l’accord signé en 2008, qui prévoyait pourtant la construction de bâtiments publics et de routes d’une valeur totale de 9 milliards de dollars.

Treize ans après la signature de l’accord de coopération entre Kinshasa et Pékin, « le déficit d’infrastructures de la RDC constitue encore et toujours une entrave à son développement ». Tel est le constat, dressé le 10 septembre 2021 par le chef de l’État. Le président Félix Tshisekedi a réclamé à ses ministres chargés des mines et infrastructures l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets de construction  – dans le cadre de l’accord signé sous la mandature de son prédécesseur.
En 2008, Joseph Kabila avait négocié avec la Chine le troc du cuivre et du cobalt congolais – notamment extraits par la compagnie sino-congolaise Sicomines au Katanga – contre la construction d’infrastructures pour un montant de 9 milliards de dollars, renégocié en 2009 à 6 milliards sous pression du Fonds monétaire international. Deux entreprises chinoises, Sinohydro et CREC (China Railway Engineering corporation) devaient réaliser ces travaux d’infrastructures.
Aucune université moderne n’a vu le jour ; pas un seul hôpital n’a été érigé

Promesses non tenues
Étaient prévus plus de 3 500 km de routes, autant de kilomètres de chemins de fer, des infrastructures de voiries à Kinshasa, 31 hôpitaux de 150 lits et 145 centres de santé. Pas moins de 2 000 logements sociaux dans la capitale, 3 000 en province, ainsi que deux universités modernes devaient être également bâtis. 
Or, selon une note technique de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), que JA a pu consulter, les projets réalisés par les groupes chinois sont très loin de satisfaire aux engagements.
Un petit dixième de l’enveloppe initialement prévue aurait été versé
« Étant donné le retard enregistré dans la mise en œuvre du projet minier (destiné au remboursement des travaux d’infrastructures par l’exploitation minière de cuivre et cobalt), l’enveloppe globale du programme sino-congolais a été réduite actuellement à 1,05 milliard de dollars », précise ce document.

Remettre en selle la collaboration
Contrairement à ce qui avait été promis, aucune université moderne n’a vu le jour ; pas un seul hôpital n’a été érigé. Seulement 356 km de routes bitumées et 854 km en terre auraient été achevés. Plusieurs stades et bâtiments sont toujours en cours de réhabilitation, mais les chantiers ne sont pas terminés, notamment ceux de Bukavu, Goma, Bunia et Kalemie.
Pékin n’a pas réagi officiellement aux récentes sorties du chef de l’État
Selon l’ACGT, le montant total des projets achevés et en cours d’exécution s’élèverait actuellement à près de 900 millions de dollars, soit dix fois moins qu’annoncé en 2008.
Soutenu par les Américains, Félix Tshisekedi s’est engagé à revisiter tous les contrats passés sous son prédécesseur Joseph Kabila, dont ceux signés avec les Chinois. Si Pékin n’a pas réagi officiellement aux récentes sorties du chef de l’État congolais à l’encontre des groupes chinois, ses diplomates s’activent actuellement pour reprendre langue avec les autorités et remettre en selle la collaboration.
Zhu Jing, l’ambassadeur de Chine à Kinshasa, a notamment rencontré la ministre des Mines Antoinette N’Samba Kalambayi ainsi que le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo.


"RDC-USA : Vers un nouveau mode de coopération dans plusieurs secteurs - 30 janvier 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/30/rdc-usa-vers-un-nouveau-mode-de-cooperation-dans-plusieurs-secteurs.html/102990/
Le Conseiller Adjoint à la Sécurité Nationale des États-Unis, Daleep Singh, en mission en RDC, a annoncé, le samedi 29 janvier que les États-Unis d’Amérique ont proposé un nouveau mode de coopération avec la République Démocratique du Congo question de permettre à Kinshasa de profiter de son potentiel et de se développer.
À l’en croire, ce nouveau partenariat passe par plusieurs secteurs dont l’économie, les ressources naturelles et l’environnement. À cet effet, Washington espère signer des contrats transparents, durables et inclusifs.


Selon Daleep Singh, la sécurité dans la partie Est de la République Démocratique du Congo est un aspect important pour le Gouvernement Américain car, dit-il, la paix dans un pays permet de mettre en place les conditions nécessaires pour les investissements, réduire la corruption et améliorer les conditions de vie de la population.
« Il faut noter d’abord la sécurité qui est un préalable à la prospérité. Le fait que le Président Tshisekedi en a fait une priorité d’apporter la paix dans la partie Est du pays, c’est vraiment un aspect important pour le Gouvernement Américain. Nous sommes tout à fait prêts à soutenir ses efforts parce que nous savons que la paix dans un pays permet de mettre en place des conditions nécessaires pour des investissements dans un pays également pour réduire la corruption également améliorer les conditions de vie de la population… Il faudra restaurer la paix pour que nous ayons une stabilité macroéconomique également beaucoup plus d’investissements, retour des investissements privés et donc les retombées de conditions de vie de la population. Notre voyage, visite ici c’est aussi un signal fort pour montrer que nous, nous investissons dans cet aspect », a déclaré Daleep Singh conseiller adjoint à la Sécurité Nationale des USA.
"Les Etats-Unis veulent « un nouveau mode de coopération avec la RDC » - 29/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/29/actualite/politique/les-etats-unis-veulent-un-nouveau-mode-de-cooperation-avec-la-rdc


"RDC: Les États-Unis d’Amérique s’engagent à accompagner le processus électoral - 29 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/29/rdc-les-etats-unis-damerique-sengagent-a-accompagner-le-processus-electoral.html/102941/
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Dénis Kadima a échangé le vendredi 28 janvier 2022, avec Dana Banks, la Directrice Principale pour l’Afrique du Conseil National de Sécurité des États-Unis d’Amérique. Cette dernière a été conduite à la centrale électorale, par l’Ambassadeur Américain accrédité en RDC, Mike Hammer.
Ces deux parties ont passé en revue tous les contours du processus électoral qui, du reste, constitue le prélude aux élections de 2023. La contribution des États-Unis pour leur réussite au point de vue besoins et assistance, a été épinglée.


Il ressort des échanges que, les États-Unis d’Amerique se sont engagés à accompagner ce processus électoral de la République Démocratique du Congo, pour que les élections qui se pointent à l’horizon, soient crédibles, transparentes et accessibles à tous.
«Nous sommes venus discuter essentiellement du processus électoral qui constitue le prélude aux élections de 2023 et la manière dont les États-Unis pourront contribuer à leur réussite au point de vue besoins et assistance. Car, nous sommes déterminés à contribuer à ce qu’elles soient crédibles, transparentes et accessibles à tous», a indiqué Dana Banks.
Directrice Principale pour l’Afrique du Conseil National de Sécurité des États-Unis d’Amérique, Dana Banks est dans la suite de Daleep Singh, Vice-conseiller à la sécurité nationale des USA dont la visite en RDC se situe dans le cadre de l’engagement de l’administration Biden, à travailler en partenariat avec les pays africains en vue de faire face aux défis mondiaux et faire progresser des intérêts communs.
Il sied de signaler que, cette rencontre intervient, une semaine après la validation de la feuille de route de la CENI, qui s’est dotée de cet outil au terme d’un atelier de planification stratégique.


"Le Premier Ministre rassuré du démarrage des investissements américains en RDC dès cette année - 29 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/29/le-premier-ministre-rassure-du-demarrage-des-investissements-americains-en-rdc-des-cette-annee.html/102920/
Reçue en audience ce vendredi 28 janvier 2022 par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, la délégation américaine conduite par Dakeep Singh, Vice-conseiller à la sécurité nationale à la Maison blanche, a été porteuse d’une bonne nouvelle.
Au cours de cette rencontre, Dakeep Singh, Vice-conseiller à la Sécurité nationale des USA a rassuré au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le lancement dès cette année 2022, des investissements américains en République Démocratique du Congo dans plusieurs secteurs.


« Les secteurs des infrastructures, de l’environnement, de la santé, et de la technologie dans lesquels les USA veulent collaborer avec la RDC, doivent impacter positivement le quotidien des congolais. C’est notre objectif. Et nous voulons nous lancer dès cette année », a indiqué Dakeep Singh.
Le Vice-conseiller à la sécurité nationale à la Maison blanche s’est fait accompagner, au cours de cette audience, notamment de Dana Banks, assistante à la présidence américaine et directrice pour l’Afrique à la maison Blanche et de l’Ambassadeur Américain accrédité en RDC, Mike Hammer.
"RDC : Des officiels des USA rassurent Sama Lukonde du lancement des investissements américains dès cette année 2022 - 28/01/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/01/28/rdc-des-officiels-des-usa-rassurent-sama-lukonde-du-lancement-des-investissements


"Blanchiment des capitaux et lutte contre le terrorisme en RDC : le secrétaire exécutif de la CENAREF a conféré avec une délégation d'officiels américains -  30 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/29/rdc-les-reserves-de-change-etablis-35-milliards-usd-au-22-janvier-2022-il-est-recommande
Adler Kisula, secrétaire exécutif de la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) a échangé, ce dimanche 30 janvier, avec une délégation américaine de haut niveau à la résidence de Mike Hammer, ambassadeur des USA en RDC
La rencontre a eu pour toile de fond : la recherche des stratégies de lutte contre le blanchiment des capitaux et lutte contre le terrorisme en RDC.

Adler Kisula s'est entretenu avec M. Dakeep Singh, vice-conseiller à la sécurité nationale à la maison blanche. L'envoyé du président Joe Biden était accompagné par Dana Banks, assistante à la présidence américaine et directrice pour l'Afrique à la maison blanche.
Les USA soutiennent le travail de la CENAREF, qui lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.


" RDC-USA : le renforcement des partenariats dans le secteur minier et la lutte contre le travail des enfants au centre des échanges entre Godard Motemona et la délégation des officiels américains -  29 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/29/rdc-usa-le-renforcement-des-partenariats-dans-le-secteur-minier-et-la-lutte-contre-

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! IMG-20220129-WA0034

Godard Motemona, vice-ministre des Mines et la délégation des officiels américains. Ph. Droits tiers.
Le Vice-ministre des Mines, Godard motemona a échangé, vendredi 28 janvier 2022 à la résidence du diplomate américain en RDC Mike Hammer, avec une délégation des officiels américains conduite par le conseiller adjoint à la sécurité nationale des États-Unis d'Amérique, Daleep Singh.
Les États-Unis d'Amérique promettent de continuer à soutenir la République démocratique du Congo dans la sécurisation des sites miniers et la lutte contre le travail des enfants dans les mines. 

En effet, le chef de la délégation américaine a, de prime abord, exprimé au Vice-ministre des Mines, Godard motemona l'objet de sa mission en RDC, qui concerne le  renforcement de partenariat économique entre les États-Unis d'Amérique et la République Démocratique du Congo pour le bien-être de la population, dont les bases on était jeté à Rome à Glasgow lors de la réunion de G20 entre les présidents Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Joe Biden.

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! IMG-20220129-WA0035

Pour sa part, Godard motemona a au cours des entretiens peint le tableau du secteur minier congolais et a présenté les efforts consentis par le Ministère des Mines pour assainir le secteur notamment la lutte contre la fraude minière, la corruption et la lutte contre le travail des enfants et des femmes enceintes dans les mines.
Aussi, il a promis la disponibilité du Gouvernement de la République à travailler avec le Gouvernement américain, à travers le Ministère des Mines pour la matérialisation du partenariat voulu gagnant. Par ailleurs, Daleep singh a déclaré que son pays va continuer à soutenir la RDC dans cette lancée.
Rappelons que les États-Unis d'Amérique ont promis, l'année dernière, d'octroyer 5 millions de dollars américains à la RDC par le biais du Bureau des Ressources Énergétiques et le Département de Travail des USA pour la lutte contre le travail des enfants dans les mines.


"Le portefeuille des projets financés par la Banque mondiale en RDC passe de 2 à 5 millards - 29 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/29/le-portefeuille-des-projets-finances-par-la-banque-mondiale-en-rdc-passe-de-2-5-millards
Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, a indiqué que le volume du portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale continue de s’accroître. Il est passé, a t-il dit au conseil des ministres, d’une moyennent de 2 à 3 milliards jusqu’en 2019 à plus de 5 milliards USD actuellement. Il a ajouté qu’en prenant en compte l’entrée en vigueur de la 20e reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), en juillet 2022, cette moyenne sera portée à environ 7 milliards USD. L’IDA est une plateforme qui parvient à mobiliser les ressources de donateurs internationaux et des marchés financiers pour soutenir des programmes nationaux et des dépenses de développement parfaitement ciblés. Le but est d’apporter aux pays les plus pauvres les financements concessionnels et les dons dont ils ont tant besoin en ce moment. »

Un financement additionnel de 700 millions USD à 1 milliard USD à engager avant fin juin 2022, a également été annoncé pour la RDC, a ajouté le ministre.
Nicolas Kazadi a précisé que « ce nouveau record des engagements de la banque Mondiale exige des efforts pour accélérer les décaissements qui sont faibles ».
« Nous augmentons la taille de nos interventions. L’année dernière nous avons financé des projets d’une valeur d’un milliard de USD au Congo. Cette année fiscale on arrivera un peu plus de 2 milliards. Avant, on n’était essentiellement dans les secteurs sociaux: santé, éducation, protection sociale, maintenant on va trouver avec le gouvernent des opportunités de création d’emploi et de transformation de l’économie. Cela implique des investissements dans les infrastructures physiques. On a un projet routier qui sera important. La première phase, c’est 500 millions USD », disait à ACTUALITE.CD Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique orientale, en novembre 2021.


   
"« L’or produit en Ituri ne profite pas à la population », constatent les inspecteurs du ministère des Mines -  28/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/28/actualite/economie/lor-produit-en-ituri-ne-profite-pas-la-population-constatent-les

"Ituri : plus de 164 milliards USD n’ont pas servi à la relance de la SOKIMO (Société civile) - 28/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/28/actualite/economie/ituri-plus-de-164-milliards-usd-nont-pas-servi-la-relance-de-la-sokimo

"RDC : Le Ministre Eberande échange avec des investisseurs américains sur le Numérique - 30 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/30/rdc-le-ministre-eberande-echange-avec-des-investisseurs-americains-sur-le-numerique.html/103008/


"RDC - Attributions des ministères : On crée un imbroglio en confiant la politique monétaire au ministère des Finances (Serge Kadima)
= https://www.7sur7.cd/2022/01/29/rdc-attributions-des-ministeres-cree-un-imbroglio-en-confiant-la-politique-monetaire-au


"
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Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 31/1/2022, 10:11 pm

TSHISEKEDI POSE LA PREMIERE PIERRE DU BONT EN EAUX PROFONDES DE BANANA !



"RDC : Félix Tshisekedi déjà à Moanda pour lancer les travaux du port en eau profonde de Banana - 31 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/31/rdc-felix-tshisekedi-deja-a-moanda-pour-lancer-les-travaux-du-port-en-eau-profonde-de-banana.html/103052/
Le Chef de l’État Félix Tshisekedi est arrivé ce lundi 31 janvier en début d’après-midi à Moanda, dans la province du Kongo-Central. Arrivé par avion, Félix Tshisekedi va procéder à la pose de la première pierre pour la construction du Port en eau profonde de Banana. Sur place, plusieurs autorités ont rehaussé de leur présence, notamment le Premier Ministre Sama Lukonde, les présidents de deux chambres du parlement et autres officiels.

L’Etat congolais a établi un partenariat public-privé avec Dubaï Port World, une société des Emirats Arabes Unis.
Selon cette convention de collaboration, la RDC aura 30% de participation qui ne seront pas dilués au capital social. En ce qui concerne la gestion du port, l’Etat congolais dirigera le conseil d’administration et aura le poste de directeur général adjoint.
Ce port est d’une longueur de 1600 mètres avec 5 quais et d’un tirant d’eau de 15,5 m de profondeur. Sa construction relève de la souveraineté de l’Etat et s’effectuera en quatre phases durant 36 mois au minimum.
La population de la ville de Moanda salue ce projet qui, selon eux, devrait être privilégié par rapport à celui de construction du pont-route-rail devant relier Kinshasa (RDC) à Brazzaville (République du Congo), selon une source du projet.
La RDC a attendu « plus de 150 ans », faute de financement, pour voir enfin ce projet commencer à devenir une réalité, avait souligné l’ex vice-premier ministre des Transports et Voies de communication, José Makila Sumanda, lors de la signature de la convention relative à la construction de ce port en eaux profondes.


"Port en eau profonde de Banana: Félix Tshisekedi à Muanda pour la pose de la première pierre -  31 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/31/port-en-eau-profonde-de-banana-felix-tshisekedi-muanda-pour-la-pose-de-la-premiere
Félix Tshisekedi est arrivé à Muanda (Kongo central). Il va procéder à la pose de la première pierre de la construction du port en eau profonde de Banana. Cette étape intervient après la signature des conventions de collaboration entre la RDC et la société DPWorld fin décembre 2021.

La convention de collaboration portant délégation de service public pour le  port avait été signée en mars 2018 avec le Groupe DP World. Cette attente a été soumise, depuis novembre 2020, à une renégociation suite aux instructions de Félix Tshisekedi après son arrivée au pouvoir.
Il reste notamment la mise à disposition effective du concessionnaire des terrains du projet. Parmi les priorités, il y a aussi la mobilisation du financement pour la construction de la route Banana–Matadi. Le gouvernement prévoit aussi la prise d’un Arrêté interministériel accordant les exonérations fiscales, parafiscales et douanières légales applicables aux conventions de collaboration et aux projets de coopération.
Ce projet vise à favoriser l'accostage des grands navires et autres porte-conteneurs. Il s’agira pour la première phase de construire un quai de 600 m² et de 25 hectares d’espace de stockage pour un coût de 350 millions USD. Il est prévu au total quatre phases avec au final un investissement d’environ un milliard USD.

"Cherubin Okende : « Le port de Banana permettra au pays de disposer d’une porte de sortie maritime en eau profonde » -  31/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/31/actualite/societe/cherubin-okende-le-port-de-banana-permettra-au-pays-de-disposer-dune
Le ministre des Transports, voies de communication et de désenclavement, Cherubin Okende a affirmé ce lundi 31 janvier que le port de Banana permettra au pays de disposer d’une porte de sortie maritime en eau profonde. Il l’a dit lors du lancement, par le Président Félix-Antoine Tshisekedi, des travaux de construction du port en eau profonde de Banana.

« Le port de Banana permettra au pays de disposer d’une porte de sortie maritime en eau profonde. Car aujourd’hui, pour recevoir les grands navires, les opérateurs logistiques de la RDC sont obligés de se tourner vers les ports des pays voisins », a expliqué Cherubin Okende.
Sur le plan national,  ajoute le ministre des Transports, ce port va engendrer le développement d’une zone industrielle et logistique ainsi que la création conséquente des emplois directs et indirects pour de nombreux  compatriotes.
« Sur le plan international, c’est une réponse à l’impératif de se connecter aux voies commerciales mondiales et d’avoir accès à un large éventail  des marchés tout en réduisant notre dépendance vis-à-vis des ports des pays voisins. Ces travaux devraient durer deux ans. La première phase prévoit la construction d’un quai de 600m et une plateforme de stockage de 25 hectares permettant l’accostage de grands porte-conteneurs soit une capacité annuelle de 322 000 conteneurs et plus de 1,3 millions de tonnes de marchandises », note M. Okende.
Il fait remarquer que les attentes autour de ce port sont nombreuses et légitimes. Le ministre des Transports a insisté sur le respect des assignations contenues dans différents actes contractuels pour un aboutissement heureux du projet.

Pour le patron de DP World, le port en eau profonde de Banana va permettre à la RDC de devenir une force commerciale importante :
« Nos objectifs visent à réduire les coûts et accélérer le commerce et développer le port de Banana. Nous allons ainsi aider à accroitre l’économie locale, régionale et internationale et permettre à la RDC de devenir une force commerciale importante.  Nous considérons ce projet comme un investissement à long terme. Le port de Banana deviendra un port de classe internationale, un port moderne, efficace qui va développer le pays et va apporter la prospérité. Ce port va accueillir les bateaux les plus larges ».


"RDC : Le port en eaux profondes de Banana offrira beaucoup d'avantages dans le secteur des hydrocarbures (Didier Budimbu) 6 30:01:2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/30/rdc-le-port-en-eaux-profondes-de-banana-offrira-beaucoup-davantages-dans-le-secteur-des
Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, salue l'annonce de la construction du port en eaux profondes de Banana dans la province du Kongo Central en République démocratique du Congo. 

Pour Me Didier Budimbu, ce port offrira beaucoup d'avantages dans le secteur des hydrocarbures.
Il l'a dit au terme d'une mission qu'il a effectuée avec ses collègues des Transports, voies de communication et désenclavement, de la Jeunesse, initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale y compris le vice-ministre du Plan à Moanda dans la province du Kongo Central, le samedi 29 janvier 2022 pour préparer l'arrivée du chef de l'État dans cette partie du pays dans le cadre de la pose de la première pierre de construction du port en eaux profondes de Banana.
D'après la cellule de communication du ministère des Hydrocarbures qui confirme cette information à 7SUR7.CD, Didier Budimbu a salué le lancement des travaux de construction de ce port qui aura un impact très positif sur l'économie du territoire national en général et de cette partie du pays en particulier.

La même source ajoute que « Moanda qui se positionne comme un  des poumons du secteur des hydrocarbures bénéficiera à travers cet ouvrage d'un terminal pétrolier avec tout son corollaire : le chargement et le déchargement du pétrole brut et des produits dérivés pour faciliter l'approvisionnement du pays. Une opportunité pour le membre du gouvernement [ Didier Budimbu, ndlr] de rappeler que cette cité balnéaire pourra jouer le rôle du miroir du pays et devenir un centre des affaires à travers ce port ».
Sur instruction du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, poursuit notre source, la population de cette partie du pays va devoir bénéficier d'une enveloppe de 10 millions de dollars grâce à la signature l'année dernière à Paris, en France de l'avenant 9 de l'exploitant pétrolier Perenco.
Il sied de noter que la signature de cet avenant permet ainsi à la République démocratique du Congo de devenir un des producteurs de gaz. Chose qui permettra une ouverture optimale au monde.


"Port en eau profonde de Banana: Un dossier positif hérité de Joseph Kabila - 31 janvier 2022
= http://alternance.cd/2022/01/31/port-en-eau-profonde-de-banana-un-dossier-positif-herite-de-joseph-kabila/
Ce lundi 31 janvier 2022, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi se rend au Kongo central, précisément à l’embouchure du fleuve Congo dans le territoire de Moanda, pour poser la première pierre de la construction du port en eau profonde de Banana. Un événement annoncé avec pompe et où devraient ses retrouver plusieurs personnalités politiques en quête de la visibilité et de la célébrité. Mais seulement, la construction de ce port en eau profonde n’est pas, honnêteté oblige, l’œuvre de régime Tshisekedi. En effet, datant de très longtemps d’avant même l’avènement de Mobutu, et sans voir se dessiner un squelette pour sa réalisation, ce projet s’est concrétisé sous le gouvernement Tshibala avec comme vice-premier ministre, ministre des Transports et voies de communication, José Makila. Sur ce sujet, Scooprdc.net qui suivait le dossier de près avait produit à l’époque une série d’articles…
Et pour ne pas tâtonner, le président Joseph Kabila en personne avait dû retourner ce dossier par trois fois au conseil des ministres pour son aboutissement heureux. Donc, c’est un dossier que le régime Tshisekedi a positivement hérité, évidemment avec quelques amendements de certaines petites clauses.

Lire nos articles Construction du port en eaux profondes de Banana: le gouvernement passe à la vitesse supérieure et Construction du Port en eau profonde de Banana: La RDC et le Groupe DP World revoient certaines clauses du contrat
Histoire ne méritant pas la condamnation à mort et devoir de mémoire oblige, Scooprdc.net vous reproduit ce qu’avait été la communication du VPM des Transcom de l’époque, José Makila devant les journalistes le 03 mars 2018, soit près de quatre ans :

CONFÉRENCE DE PRESSE
COMMUNICATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE VICE-PREMIER, MINISTRE DES TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS SUR LE PROJET DE CONSTRUCTION DU PORT EN EAUX PROFONDES A BANANA A L’INTENTION DE LA PRESSE NATIONALE ET INTERNATIONALE

Mesdames et Messieurs de la Presse,
Distingués invités,
La République Démocratique du Congo est un pays semi enclavé. Situé au cœur de l’Afrique, avec une superficie de 2.345.309 km2 et une population de plus de 80 millions d’habitants, n’a d’ouverture sur l’océan que dans sa partie ouest dans la province du Kongo Central, vers l’océan Atlantique ou il possède d’un littoral de 37 km.
Sur les 37 km de littoral, la RDC n’a qu’une petite ouverture sur l’océan Atlantique dans les eaux profondes de l’embouchure de Fleuve du Congo.
Cette petite ouverture est faiblement exploitée à ce jour, car pour ses transactions internationales, notre pays est obligé d’utiliser deux ports intérieurs situés à Boma et Matadi qui ne sont pas en eaux profondes et dont la faible calaison oblige tous les navires de haute mer à transiter aux ports des pays voisins, notamment ceux de Pointe Noire et Walvis Bay. Ce qui pose un réel problème de compétitivité de notre commerce extérieur.
Face à ce handicap, et depuis les temps immémoriaux, la RDC cherche à pallier ce problème. C’est ainsi qu’a germé depuis 1863 l’idée de l’érection d’un port en eaux profondes à Banana.
C’est seulement en 1972 que le gouvernement de l’époque instituera un organisme pour notamment le développement d’un port en eaux profondes a Banana d’une part, et du chemin de fer et pont sur le fleuve Congo a Matadi, d’autre part. Il s’agit de l’Organisation pour l’Equipement de Banana – Kinshasa, OEBK en sigle.

En 1981, A la création de la ZOFI (Zone Franche d’Inga), l’OEBK fut intégré comme un département qui devait de façon autonome réaliser ces deux projets susdits.
En 1983, le Conseil Exécutif plaça l’OEBK directement sous la direction du Ministère des Transports et Voies de Communications pour une meilleure coordination de ces deux projets du secteur, qui sont très stratégiques pour l’économie du pays.
Les études réalisées en 1984 concernant le Port, soit une année après, ont chiffré le coût à près de 4,5 milliards de dollars américains.
Et donc, le Gouvernement de la République était en quête d’un partenariat solide pour matérialiser ce rêve en trouvant un financement adéquat et disponible, à des conditions compatibles avec la situation financière du pays.
Et depuis lors l’État congolais n’est jamais arrivé à matérialiser ces deux projets faute du financement nécessaire et de volonté politique. Il a fallu plusieurs décennies après par la détermination et la perspicacité d’un leader éclairé, en la personne de Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République, Chef de l’État, à qui j’exprime mes hommages les plus déférents, dans sa vision de la Révolution de la Modernité, pour que ce rêve tende à devenir réalité.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Distingues invités,
Chers amis de la Presse,
Pour la concrétisation de ce projet, l’opinion est en droit de savoir :
comment le projet sera mis en œuvre ;
pourquoi le choix du site actuel et quelles sont les études réalisées pour ce faire ;
quelle est la procédure qui a été suivie jusqu’à ce jour ;
comment le partenaire a été choisi.

LE CHOIX DU PARTENAIRE ET PROCÉDURES
Mesdames et Messieurs de la Presse,
Comme je l’ai signalé plus haut, le Gouvernement se devait de chercher un partenaire fiable, disposant de la capacité financière pour réaliser ledit projet, et ce, conformément à la loi.
S’agissant des marchés spéciaux et stratégiques, le législateur a dérogé aux règles antérieurement prévues en matière des marchés publics, conformément à ses articles 44 à 46, en prenant la Loi № 14/005 du 11 février 2014 portant régime fiscal, douanier, parafiscal, des recettes non fiscales et de change applicables aux conventions de collaboration et aux projets de coopération et ce, pour les investissements qui répondent aux conditions de son article 7 ci-après :
la valeur des investissements ne doit pas être inférieure à l’équivalent en francs congolais d’un milliard de dollars américains; la prise en charge des clauses sociales et environnementales ; la présentation d’une offre sous forme d’un montage financier sur le projet ; l’engagement d’assurer le transfert de la technologie ;
et l’engagement de ne recourir à la main-d’œuvre étrangère que lorsque les qualifications et compétences ne sont pas disponibles localement.
Sachant qu’il s’agit d’opérer une délégation de service public dont le contrôle à priori de la DGCMP est requis étant donné que la Loi 14/ 005 du 11 février 2014 n’en spécifie pas les conditions, un Avis de non-objection a été sollicitée par ma référencée № 1652A/ CAB/ VPM/ MIN/ TC/ 2017 du 18 octobre 2017 et a été obtenue, après observations et amendements, par la référencée № 0839/ DGCMP/ DG/ DRE/ D4/ K.L/ 2017 du 27 octobre 2017 et ce, avant de passer par les procédures structurantes de censure et adoption du Gouvernement respectivement par :
l’ECOFIRE en date du 31 octobre 2017, la Commission des Lois en date du 16 février 2017, la réunion mixte extraordinaires des commissions interministérielles en date du 21 février 2017, et ne reste plus à cet effet que l’adoption par le Conseil des Ministres.

Il importe donc de savoir que construire le Port en eaux profondes relève de la souveraineté l’Etat. C’est ainsi qu’après analyse de la manifestation d’intérêt de DP WORLD, l’Etat congolais s’est rendu compte qu’il remplissait les conditions légales énumérées ci-dessus. Et donc, l’Etat est en droit d’établir un partenariat public-privé conformément au titre II de la Loi 14/005 relatif aux dispositions spécifiques applicables à ce type de partenariat.
DP WORLD FZE a été donc choisi car présentant les atouts ci-après :
Il est un opérateur indépendant non affilié a une compagnie maritime ; ce qui permettrait au port de Banana d’être utilisé par la majorité des compagnies maritimes mondiales ;

Il est parmi les compagnies qui ont une approche logistique globale qui correspond exactement à notre vision de développement du secteur logistique. Cette approche qui se focalise autour de l’amélioration de l’efficience de la chaine logistique pour réduire la facture a l’importateur augmentera la compétitivité de nos produits ; ce qui favorisera le développement des échanges ;
Le projet présenté par DP WORLD est cohérent et intègre aussi une zone industrielle et logistique pour une valeur supérieure a un milliard de dollars américains ;
Le modèle présenté par DP WORLD a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays, notamment l’Australie, Emirats Arabes Unis, Sénégal et Royaume-Uni.
S’agissant du choix du site, vous devez savoir que la construction de tout port en eaux profondes a comme préalable la construction d’une grande digue pour faire face aux vagues de l’océan. Des études antérieurement faites ont ignoré que Dieu nous a donné, pour le grand bonheur de tous les Congolais, une digue naturelle qui est une péninsule de plus de 2 km de l’océan dont la pointe se trouve à proximité des eaux profondes. L’option d’un Port à la péninsule a été préféré à tout autre car elle coûte beaucoup moins cher.
C’est ainsi que les études environnementales menées par ce partenaire conformément au protocole d’accord signé entre parties en date du 09 février 2017 ont prévu que l’Etat congolais puisse exproprier pour cause d’utilité publique quelques services et communautés locales occupant des bâtiments dans le périmètre du projet et relocaliser le camp militaire qui se trouvent dans cette péninsule.

ACTIONNARIAT
Le projet de Convention de collaboration qui établit ce partenariat délègue le service public « port en eaux profondes » à une société concessionnaire commune dans laquelle, contrairement aux concessions classiques, l’État congolais aura 30% de participation non-dilluables au capital social. Ceci est conforme au prescrit de l’article 3 de la 14/ 005 du 11 février 2014.
Par conséquent, la société concessionnaire va avoir, pour la partie congolaise, des mandataires nommés par le Président de la République conformément à la Loi № 08/ 010 du 07 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du Portefeuille de l’Etat et ce, tant au niveau du Conseil d’Administration qu’au niveau de la direction générale.
De même, le Ministre du Portefeuille de la République Démocratique du Congo couvrira par sa procuration spéciale la participation de l’État à l’Assemblée générale, instance où toutes les grandes décisions de la société sont prises à 71% de vote sachant que les 30% de l’État sont non-dilluables; qui dit mieux ?
Code:
        IV.  ETUDES REALISEES
Etudes géotechniques (par CCCC Third Harbour Consultants Co. LTD de Shanghai, Chine) : bathymétriques, géologiques et topographiques
Etudes d’impact environnemental et social (par Consultant International de Toulon, France & Environnement Office Congo Sarl, juin 2017) ;
Etudes du marché et concept technique (par Royal Haskoning de la Hollande) : études économico-financière.

V. PRÉSENTATION DES PHASES ET COÛTS DU PROJET

Le projet de construction du Port en eaux profondes à Banana aura 4 phases :
V.1. Phase 1
Valeur d’investissement total 539 500 000 millions USD, dont 118 500 000 USD, apport du Gouvernement de la RDC financé par DP World ;
Construction de deux quais de 400 et 200 mètres (longueur totale 600 mètre);
Pourra recevoir à la fois, un bateau de 390 mètres avec 12500 conteneurs vingt pieds (EVP) et un autre de 200 mètres ;
Tirant d’eau 15,5 mètre, après dragage.
Une zone de stockage de 28 hectares ;
Une centrale électrique de 7,5 MVA (méga volt ampère) ;
Ce quai aura une capacité de stockage de 16.000 EVP (équivalent conteneur vingt pieds) et 500.000 mouvements de conteneurs par an ;
L’apport de la partie Gouvernementale sera destiné essentiellement aux travaux des routes Banana-Boma.
Construction de la première zone logistique et industrielle (Valeur 25 000 000 USD).

V.2. Phase 2
Valeur d’investissement total 168 000 000 millions USD, dont
3000 000 USD, apport du Gouvernement de la RDC financé par DP World ;
Construction d’un 3eme quai de 200 mètres ;
Augmentation de la capacité électrique de 2,5 MVA ;
Construction de la deuxième zone industrielle et logistique (valeur 25 000 000 USD)
V.3. Phase 3
Valeur d’investissement total 236 000 000 millions USD, dont 6 000 000 USD, apport du Gouvernement de la RDC financé par DP World ;
Construction d’un 4eme quai de 400 mètres ;
Augmentation de la capacité électrique de 5 MVA
V.4. Phase 4

Valeur d’investissement total 226 000 000 millions USD, dont 6 000 000USD, apport du Gouvernement de la RDC financé par DP World ;
Construction d’un 5eme quai de 400 mètres ;
Augmentation de la capacité électrique de 5 MVA.

VI. IMPACT DU PROJET

Sur le plan politique, la construction d’un port en eaux profondes à Banana, dans l’ouverture de l’Océan Atlantique est une question de souveraineté nationale et d’indépendance dans le domaine maritime et de leadership géostratégique.
Sur le plan économique, l’augmentation des flux des navires essentiellement ceux de gros tonnage qui ne pouvaient pas accoster en RDC par manque d’infrastructures adaptées dans les eaux profondes, avec une incidence positive sur le volume de trafic, le chiffre d’affaires du port, les diverses retombées dans la Province du Kongo Central, et in fine, sur les effets diffus sur la croissance nationale.
Actuellement, l’absence du Port en eaux profondes à Banana entraîne que les deux tiers du trafic au port de Pointe Noire sont destinés à la RD Congo. Donc, Banana est prédestiné à devenir un hub maritime pour la sous-région.
Sur le plan social, la création d’emplois directs (environ 5.000) et indirects est envisagée, notamment, de manière directe, par la construction de la zone industrielle et logistique autour du port, la construction des infrastructures sociales (écoles, hôpitaux,…) et de manière indirecte, le développement de l’initiative privé par la multiplication des projets de sous-traitance, la modernisation de la cité (asphaltage de la route Banana-Matadi, développement de l’HORECA,…). Bref, ce projet va contribuer, à coup sûr, à réduire la pauvreté au sein de la population du Kongo-Central en particulier et de la RD C en général.
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
Je vous remercie !


"Forum des As : "Construction du port en eaux profondes de Banana : Félix Tshisekedi lance les travaux ce lundi" - 31/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/31/actualite/revue-de-presse/forum-des-construction-du-port-en-eaux-profondes-de-banana
= https://www.forumdesas.net/2022/01/felix-tshisekedi-lance-les-travaux-ce-lundi/



"RDC : près de 5,8 milliards USD perçus par l’État au titre d’impôts, taxes, droits et redevances auprès des entreprises minières et pétrolières entre 2018 et 2019  -  28 janvier 2022
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-pres-de-58-milliards-usd-percus-par-letat-au-titre-dimpots-taxes-droits-et-redevances-aupres-des-entreprises-minieres-et-petrolieres-entre-2018-et-2019/
" RDC: les réserves de change établis à 3,5 milliards USD au 22 janvier 2022, il est recommandé une coordination d’actions au niveau des politiques budgétaires et monétaires  - 29 janvier 2022  
= https://actualite.cd/2022/01/29/rdc-les-reserves-de-change-etablis-35-milliards-usd-au-22-janvier-2022-il-est-recommande

"RDC : le social des Congolais est médiocre, affirme Martin Fayulu  - 30/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/30/actualite/politique/rdc-le-social-des-congolais-est-mediocre-affirme-martin-fayulu


"
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 8/2/2022, 7:31 pm

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"RDC : Jules Alingete s'inquiète du retard consommé par la ministre du Portefeuille pour prendre des dispositions sur les actes de mauvaise gestion constatés à la Regideso, SCTP, Cobil SA et Sonahydroc SA -  7 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/07/rdc-jules-alingete-sinquiete-du-retard-consomme-par-la-ministre-du-portefeuille-po

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Jules Alingete, Inspecteur général des Finances. Ph. ACTUALITE.CD

Jules Alingete, Inspecteur général de l'IGF s'inquiète du manque de réaction de la ministre du Portefeuille Adèle Kaninda sur les dossiers qui attendent la prise des dispositions de son ministère. L'IGF attend jusque-là les dispositions du ministère du Portefeuille sur quelques entreprises publiques au regard de la gravité des faits de mégestion constatés dans ses enquêtes. C'est ce que renseigne une correspondance de Jules Alingete adressée le 31 janvier 2022 à la ministre du Portefeuille, Adèle Kaninda.

Parmi les dossiers mentionnés par l'IGF, il y a : la gestion calamiteuse de la REGIDESO, la surfacturation des profilés métalliques à la SCTP (l'ex-Onatra), les observations définitives sur la gestion de la société COBIL SA ainsi que le rapport de contrôle de gestion de SONAHYDROC SA.
"J'ai l'honneur de rappeler à votre Autorité les dossiers ci-après vous transmis par l'Inspection Générale des Finances pour dispositions à prendre au vu de la gravité des faits constatés : - Observations définitives sur la gestion calamiteuse de la REGIDESO SA ; - Dossier contrat nº 46F036/D SCTP SA (Ex-ONATRA) - Société IMD portant sur les irrégularités et la surfacturation des profilés métalliques ; - Observations définitives sur la gestion de la société COBIL SA ; - Rapport de contrôle de gestion de SONAHYDROC SA", indique la correspondance de Jules Alingete.
L'inspecteur général de l'IGF précise que ces dossiers qui attendent les dispositions du Portefeuille font état de l'ampleur et de la gravité des actes de mauvaise gestion par les mandataires publics de ces entreprises susmentionnées. 

De ce fait, Jules Alingete craint que l'absence de la réaction de la ministre du portefeuille puisse consacrer l'impunité dans la gestion publique.
"L'absence de votre réaction en tant qu'Autorité Responsable des Entreprises du Portefeuille de l'Etat risque de consacrer l'impunité dans la gestion publique, fléau combattu par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ainsi que par toute la population congolaise", alerte Jules Alingete. 
Il estime que le silence du ministère du Portefeuille n'est pas mobilisatrice des services appelés à lutter contre les antivaleurs dans la gestion publique et risque de conforter les mauvais gestionnaires dans leurs pratiques qui ruinent la République.

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"Deal-dol de 8 millions Usd, Alingete se heurte à Ngondankoy, le dircab de Sama - 08.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99999_deal_dol_de_8_millions_usd_alingete_se_heurte_a_ngondankoy_le_dircab_de_sama.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99904_l_igf_constate_la_gravite_et_l_ampleur_des_actes_de_mauvaise_gestion_dans_certaines_entreprises_publiques.html



"RDC : Du 1er au 27 janvier, 456 millions USD des recettes ont été mobilisées, un taux d'exécution de 99,4% 6 29:07:2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/29/rdc-du-1er-au-27-janvier-456-millions-usd-des-recettes-ont-ete-mobilisees-un-taux

"RDC : Nicolas Kazadi met en place « Fin alerte » pour l’instauration d’un Etat de droit en matière fiscale et maximiser davantage les recettes publique  - 08/02/2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/08/rdc-nicolas-kazadi-met-en-place-fin-alerte-pour-linstauration-dun-etat-de-droit-en
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99996_le_ministere_des_finances_a_lance_un_outil_de_denonciation_de_toutes_les_anti_valeurs_finalerte.html

"Mobilisation des recettes : La DGRAD a atteint plus de 120% des assignations en janvier (Nicolas Kazadi) - 27/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/27/mobilisation-des-recettes-la-dgrad-atteint-plus-de-120-des-assignations-en-janvier
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/31/finances-nicolas-kazadi-salue-lamelioration-de-la-notation-de-la-rdc-par-lagence-sp

"RDC : Des réformes sur l'exercice du petit commerce attendues à la fin d'un atelier lancé ce lundi par le ministre de l'Économie =  07/02/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/02/07/rdc-des-reformes-sur-lexercice-du-petit-commerce-attendues-la-fin-dun-atelier-lance-ce


" Afrique économie
RDC: le retour à la terre des Congolais de la ville - 07/02/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/afrique-%C3%A9conomie/20220206-rdc-le-retour-%C3%A0-la-terre-des-congolais-de-la-ville


"35ème Assemblée de l’Union africaine : la BAD s’active d’inscrire la question du redressement de l’Afrique au centre des débats - 04.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99833_35eme_assemblee_de_l_union_africaine_la_bad_s_active_d_inscrire_la_question_du_redressement_de_l_afrique_au_centre_des_debats.html


"Ituri : Le gouverneur Johnny N’kashama réceptionne 6 véhicules tout terrain pour les opérations militaires - 8 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/08/ituri-le-gouverneur-johnny-nkashama-receptionne-6-vehicules-tout-terrain-pour-les-operations-militaires.html/103710/

"La gestion du covid-19 en RDC : l’état d’urgence, la démocratie et les libertés publiques – A. Gata-Kambudi - 9 janvier 2022
= https://afridesk.org/la-gestion-du-covid-19-en-rdc-letat-durgence-la-democratie-et-les-libertes-publiques-a-gata-kambudi


"RDC : Le RAM suscite la panique au tribunal de commerce de la Gombe 6 8 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68032/rdc-le-ram-suscite-la-panique-au-tribunal-de-commerce-de-la-gombe/
= https://afrique.lalibre.be/67703/rdc-chasse-a-lhomme-pour-sauver-le-ram/


"RDC: l’AFD s’engage à investir 500 millions d’euros d’ici 2025 - 8 décembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/66438/rdc-lafd-sengage-a-investir-500-millions-deuros-dici-2025/
= http://mobile.topcongo.fm/article/1-milliard-de-dollars-par-an-desormais-pour-la-rdc-banque-mondiale-8955


"Construction du Port sec de Kasumbalesa : Chérubin Okende annonce la possibilité d'ouverture d'un partenariat public-privé pour aider l'OGEFREM à terminer les travaux - 5 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/05/construction-du-port-sec-de-kasumbalesa-cherubin-okende-annonce-la-possibilite


"Ituri : plus de 164 millions USD n’ont pas servi à la relance de la SOKIMO (Société civile) -  28/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/02/actualite/economie/ituri-plus-de-164-millions-usd-nont-pas-servi-la-relance-de-la-sokimo

"« L’or produit en Ituri ne profite pas à la population », constatent les inspecteurs du ministère des Mines - 28/01/2022 -  
= https://www.radiookapi.net/2022/01/28/actualite/economie/lor-produit-en-ituri-ne-profite-pas-la-population-constatent-les

"Haut-Katanga : 34 camions chargés de minerais interceptés par le police - 04.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99820_haut_katanga_34_camions_charges_de_minerais_interceptes_par_le_police.html

"Après le raté Rakeen et la parenthèse FlyDubai, la RDC et les Emirats Arabes Unis donnent un coup d’accélérateur à leur coopération - 1 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/01/apres-le-rate-rakeen-et-la-parenthese-flydubai-la-rdc-et-les-emirats-arabes-unis-donnent


"Ouganda: Total annonce 10 milliards de dollars d'investissement avec CNOOC dans son mégaprojet pétrolier controversé - 1 février 2022  
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/01/ouganda-total-annonce-10-milliards-de-dollars-dinvestissement-avec-cnooc-dans-son


Exercice du petit commerce et commerce de détail en RDC : plusieurs recommandations dont la révision de certains textes légaux issues de l’atelier - 11 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/11/exercice-du-petit-commerce-et-commerce-de-detail-en-rdc-plusieurs-recommandations-dont


" RDC : Jean Mongu Bele, génie des connexions high-tech - 7 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1278086/economie/rdc-jean-mongu-bele-genie-des-connexions-high-tech/
= https://www.africanewsrdc.net/actu/rd-congo-jean-bele-mongu-invente-okapi-smartphone/


= https://actualite.cd/index.php/2022/02/05/rdc-le-gouvernement-adopte-le-plan-national-strategique-dexploitation-et-de
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/04/senat-bahati-lukwebo-informe-du-nouveau-cadre-de-partenariat-entre-la-rdc-et-la-banque
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99735_face_aux_multiples_difficultes_d_exploitation_egal_ferme_ses_portes.html


"La gestion du covid-19 en RDC : l’état d’urgence, la démocratie et les libertés publiques – A. Gata-Kambudi - 29 janvier 2022
= https://afridesk.org/la-gestion-du-covid-19-en-rdc-letat-durgence-la-democratie-et-les-libertes-publiques-a-gata-kambudi/


"RDC: Les vraies raisons du séjour de Joseph Kabila en Afrique du sud - 8 février 2022 à
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/08/rdc-les-vraies-raisons-du-sejour-de-joseph-kabila-en-afrique-du-sud.html/103684/
Des images du président honoraire de la République démocratique du Congo séjournant en Afrique du sud ont fait la une des réseaux sociaux, occasionnant de spéculations. POLITICO.CD vous révèle la vraie raison de la présence de Joseph Kabila au pays de Mandela....




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Message  ndonzwau 22/2/2022, 5:52 pm

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"RDC: embellie de recettes fiscales malgré la persistance de la corruption dans le pays -  14/02/2022  
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220214-rdc-embellie-de-recettes-fiscales-malgr%C3%A9-la-persistance-de-la-corruption-dans-le-pays
En République démocratique du Congo (RDC), les autorités gouvernementales se félicitent d’un pic de recettes fiscales observé l’an dernier, une première dans l'histoire des régies financières congolaises. Avec environ 2,4 milliards de dollars de recettes réalisées en 2021, la Direction générale des impôts (DGI) représente un tiers du budget de l’État et dépasse ses attentes. Une embellie consécutive à la lutte contre la corruption, d’après les autorités, mais les militants de la société civile sont réservés : pour eux, la corruption reste élevée dans le pays.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Barnabé Muakadi Muamba, directeur général de la DGI, parle d’une stratégie payante depuis mi-2020. Et sans surprise, la TVA couvre une importante partie de ses recettes : « Quand nous sommes arrivés ici, on avait les recettes de 70 milliards (de francs congolais) par mois. Aujourd’hui, pour la TVA seulement, nous sommes arrivés à 160 milliards. Si le gouvernement nous appuie, on peut doubler ce montant, avec un logiciel qui nous permet de bien gérer la TVA. »
Cependant, reste un problème de taille : le contribuable. « Jusqu’à ce jour, on n’a pas un répertoire qui convient pour la RDC, explique-t-il. Le pays a plus ou moins 90 millions d’habitants, mais nous n’avons que 200 000 contribuables : c’est honteux, cela ne représente rien. On doit penser à élargir l'assiette fiscale par le recensement, par la culture fiscale. »
Pour Jimmy Kande, du Réseau panafricain de lutte contre la corruption (Unis), « Il ne faudrait pas que les Congolais tombent dans le piège avec les performances qui sont peut-être mieux que les années précédentes, mais avec une corruption qui continue à être entretenue par les dirigeants qui veulent simplement faire bonne impression auprès de ceux-là qui les ont nommés. Cela en avançant des chiffres, mais tout en continuant de gagner de l’argent. Je crois qu’il y a un audit qui doit être fait pour arriver à déterminer quel est le montant exact que la DGI est censée mobiliser et où est-ce que nous en sommes aujourd’hui. »
Le gouvernement attend plus de 3 milliards de dollars de recettes de la DGI cette année pour constituer le tiers du budget de l’État.


"Recettes fiscales : la RDC peut faire (beaucoup) mieux - 16 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1312577/economie/recettes-fiscales-la-rdc-peut-faire-beaucoup-mieux/
Selon la Direction générale des impôts, les recettes de TVA ont doublé en 2021, boostant ainsi les rentrées fiscales. Mais, comparé à ses pairs africains, le pays a encore une grande marge de progression devant lui.

La presse de Kinshasa s’en est fait l’écho, à la mi-février, dans la foulée d’une rencontre entre les médias et le patron de la Direction générale des impôts (DGI), Barnabé Muakadi Muamba, en fonction depuis la mi-2020 : l’année 2021 a été particulièrement fructueuse en ce qui concerne les recettes fiscales. « Pour 2021, nous avons dépassé les assignations budgétaires de 130 % », a indiqué le patron des impôts lors de ces échanges.
Si les contributions détaillées de chaque source de recettes ne sont pas encore disponibles, le responsable kinois a noté que la collecte de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) « était à 70 milliards de CDF [franc congolais] par mois [environ 35 millions de dollars, au taux de change officiel] à notre avènement ». Et que cette taxe rapporte désormais « 160 milliards par mois ». Le directeur général des Impôts envisage même que cette contribution puisse doubler à 320 milliards de CDF par mois « si le gouvernement nous appuie en nous donnant des moyens et des instruments », grâce notamment à l’installation d’un « logiciel qui nous permettra de bien gérer la TVA ».
À Lire RDC – Économie : le retour en grâce de Kinshasa ?

Embellie économique
Il est à noter que malgré la pandémie de Covid-19, la RDC a connu un rebond de son activité économique plus important que prévu. Une embellie soutenue par « une production minière plus élevée qu’anticipé et la reprise de la croissance non extractive », comme le stipule le Fonds monétaire international (FMI), dans son rapport de décembre 2021.  Ainsi, les projections de croissance pour 2021-2022 ont été révisées à la hausse de 5,4 % à 6,2 %.
Tous les efforts engagés depuis 2020 ont porté leurs fruits
Pour les autorités gouvernementales, ces résultats encourageants sont la conséquence d’une stratégie payante, laquelle a également eu un impact positif sur les recettes fiscales. En 2020, quatre nouveaux dispositifs d’appui informatique ont été mis en place afin d’améliorer la collecte et la gestion des recettes fiscales. L’organisme institutionnel œuvre actuellement à numériser l’ensemble de ses services : en mettant en place une banque de données informatisée, en se connectant à un réseau interbancaire, et en créant un site web performant à l’usage des contribuables.
À Lire RDC : ressources naturelles, fiscalité, transparence… Les recommandations du FMI pour relancer l’économie
En parallèle, un « plan d’urgence » de communication a été lancé pour tenir informé le grand public. Pour le patron de la DGI, Barnabé Muakadi Muamba, ce sont tous ces efforts engagés dès 2020 qui ont porté leurs fruits.

Hausser le ratio recettes fiscales/PIB
Pour autant, il est important d’observer que la RDC, par comparaison avec ses pairs africains, a encore une importante marge de progression en matière de recettes fiscales, au vu de sa démographie (89,6 millions d’habitants, avec une population active d’environ 30 millions de personnes) et de son PIB (48,7 milliards de dollars en 2020, selon la Banque mondiale).
Le Cameroun compte un PIB (40,8 milliards de dollars) et une population active (11,5 millions de personnes) en dessous des niveaux de la RDC. Mais les recettes fiscales perçues par Yaoundé en 2020 ont atteint 2 560,6 milliards de F CFA (4,8 milliards de dollars).
Kinshasa continue de subir les effets des flux financiers illicites


"RDC : la BCC recommande la mise en œuvre des réformes retenues dans le programme avec le FMI - 21 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/21/rdc-la-bcc-recommande-la-mise-en-oeuvre-des-reformes-retenues-dans-le-programme-avec-le
"En 18 mois de gestion, Barnabé Muakadi a mobilisé 130% de recettes à la DGI- 15 février 2022
= https://www.lephareonline.net/en-18-mois-de-gestion-barnabe-muakadi-a-mobilise-130-de-recettes-a-la-dgi%ef%bb%bf/

" Au-delà des contrôles de l’IGF
Entreprises du Portefeuille : restituer les millions volés à l’État, un défi pour Princesse Adèle Kayinda - 13-02-2022

= https://www.lepotentiel.cd/g?post=3020
On ne cessera jamais de parler des détournements de fonds publics. Mais à y regarder de près, le travail de contrôle de la gestion financière des organismes publics effectué par l’Inspection générale des finances (IGF) et souvent suivi par des interpellations « spectaculaires » des mandataires, serait complet si au niveau de la justice, les détourneurs des fonds publics les restituaient à la caisse de l’État. C’est là le véritable défi à relever. La ministre d’État en charge du Portefeuille, Princesse Adèle Kayinda, est de cet avis. Le communiqué signé par son directeur de cabinet à la suite de l’arrestation, jeudi 10 février 2022, du président du Conseil d’administration et du Directeur général de la Société Commerciale des Transports et Ports (l’ex-Onatra), clarifie les choses. Le ministère du Portefeuille déclare n’être lié ni de près ni de loin aux détournements observés dans le chef des mandataires publics incriminés. Par conséquent, tout mandataire qui fait preuve de mégestion et que le détournement est avéré et certifié par l’IGF, doit être déféré devant les instances judiciaires compétentes et être suspendus de ses fonctions. Il devra non seulement purger sa peine, mais aussi restituer les fonds détournés. Dans tous les cas, les correspondances officielles étant gérées dans un circuit normal de l’administration et non pas sur les réseaux sociaux, le ministère du Portefeuille s’insurge en faux contre ceux qui polémiquent autour d’une prétendue absence de sa réaction à la suite des conclusions de l’IGF ayant sanctionné le contrôle de gestion de la Regideso SA, tout comme la suggestion faite par ce service de contrôle en rapport avec le nouveau contrat SCTP SA-Société IMD. La logique est simple : un service administratif ne peut en aucun cas donner des injonctions à un membre du gouvernement qui dépend d’une coordination chapeautée par le Premier ministre.

Quelle est la procédure d’usage pour le ministre ayant en charge le Portefeuille dans ses attributions pour suspendre un mandataire public ? La réponse à ce questionnement devra mettre fin à la polémique qui enfle sur la prétendue « consécration de l’impunité » par un membre du gouvernement Sama Lukonde, en l’occurrence la ministre d’État, Princesse Adèle Kayinda, à la suite des inquiétudes émises par l’IGF Jules Alingete sur le « retard consommé », selon lui, par la ministre d’État, ministre du Portefeuille pour prendre des dispositions sur les actes de mauvaise gestion constatés à la Regideso, la SCTP, etc.
Dans tous les cas, à défaut de l’instruction directe du chef de l’État, la procédure reste, pour un membre du gouvernement, celle de faire valider la décision au Conseil des ministres.

Ainsi, le bras de fer observé entre le ministère du Portefeuille et l’Inspection générale des finances n’a pas lieu d’être. L’IGF, comme un service administratif, devrait toujours faire preuve d’un ton de plaidoyer et non pas verser dans des injonctions. Hélas ! C’en n’est malheureusement pas le cas dans plusieurs dossiers, notamment celui relatif aux observations définitives sur la gestion calamiteuse de la Regideso SA et du dossier de la société IMD portant sur les irrégularités et la surfacturation des profils métalliques.
Le plus important, c’est que l’IGF et le ministère du Portefeuille émettent déjà sur une même longueur d’ondes. Le ministère reste déterminé à matérialiser la vision du président de la République dans la restructuration profonde des entreprises publiques, faisant fi à tout ce qui se raconte. Et l’IGF s’emploie, de son côté, à éclairer sur la gestion des fonds publics.
« Nous n’avons nullement la prétention de penser qu’un service administratif que nous sommes, pouvons donner des ordres à un membre du gouvernement. Non… Nous n’avons pas d’autres prétentions que de vous accompagner utilement et efficacement pour que le volet gestion du Portefeuille de l’État dont la responsabilité vous est confiée puisse réussir. Nous regrettons infiniment cet incident… », a fait savoir l’Inspecteur général des finances, chef de service, au cours d’un échange de clarification avec la ministre d’État, ministre du Portefeuille.

Aller en prison, oui, mais rendre les millions volés

Ceci étant, le contrôle de la gestion des entreprises publiques est autant important. Mais le jeu doit être complet, estime la ministre d’État en charge du Portefeuille. Le nouveau combat à engager est bien celui-là, de contrôler, d’étoffer les accusations, mais au finish, faire en sorte que les millions volés à l’État congolais lui soient restitués.
Car si les fonds publics ne cessent de faire l’objet de détournements, les auteurs de ces détournements sont souvent identifiés et mainte fois interpellés. Curieusement, il y a de moins en moins des commentaires par la suite, sur ces fonds « détournés » qui ne se chiffrent qu’en millions de dollars américains. Et la vrai question est celle de savoir si tous ces millions détournés et dénoncés par l’IGF sont restitués au bout des procédures pour favoriser la reconstruction du pays.


"Les mines congolaises toujours au cœur des scandales - 14.02.2022
= https://www.dw.com/fr/mines-congolaises-au-coeur-scandales/a-60763611
Félix Tshisekedi avait demandé à son gouvernement de prendre des mesures pour mettre fin à l'exploitation illicite des minerais mais un scandale autour d'un conflit minier implique l'entourage du chef de l'Etat.

Même si très peu d'informations ont filtré sur l'audition de François Beya, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi, arrêté le 5 février dernier, plusieurs sources évoquent un règlement de comptes sur fond d'une guerre de palais.
Selon l'hebdomadaire Jeune Afrique, un proche du président congolais aurait évoqué un problème de gestion des concessions minières.
François Beya était en effet en disgrâce depuis novembre dernier, après que sa gestion d'un conflit minier entre plusieurs membres de l'entourage de Félix Tshisekedi avait été fortement critiquée.
Lire aussi:Un rapport souligne la corruption au sein de la filière du cobalt en RDC

''...des dossiers liés à l'exploitation minière''
Mills Tshibangu, journaliste d'investigation vivant dans la province minière du Haut-Katanga, affirme que plusieurs acteurs politiques, notamment les proches du président, sont impliqués dans l'exploitation minière.
Selon lui, la demission le mois dernier, de Jean-Marc Kabund, chef du parti présidentiel, de son poste de vice-president de l'Assemblée nationale est liée notamment aux disputes pour des intérêts miniers.
''Il a été accusé de beaucoup de compromissions dans des affaires minières. Effectivement, il y a aussi dans la démission de monsieur Kabund des dossiers liés à l'exploitation minière.'',a-t-il dit.

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! BYKBxiFZ_normal


Jeune Afrique


@jeune_afrique

#RDC : Règlement de comptes sur fond de guerre de palais ou "atteinte à la sûreté de l'Etat" ? Les premiers détails de l’affaire #Beya, ce conseiller de Félix Tshisekedi resté (trop ?) proche de Joseph Kabila.

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Cfyo3quH?format=jpg&name=small


jeuneafrique.com
RDC : le récit de la disgrâce de François Beya, le « monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi –...
Très peu d’informations ont filtré sur l’audition du conseiller du président par les services de renseignements. Voici les premiers détails d’une affaire qui a perturbé l’agenda de Félix Tshisekedi...

4:13 PM · Feb 10, 2022
Dans un rassemblement populaire à Kinshasa le week-end dernier, Devos Kitoko, secrétaire général de l'ECiDé, parti de l'opposant Martin Fayulu, a appelé leurs militants à ne pas croire aux ‘'aventures'' observées au sommet de l'Etat qui, selon lui, sont des ‘'disputes internes pour le contrôle des carrés miniers.''

À qui profite l'industrie minière en RDC?
TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! 39195251_404
Intensification des exploitations dites artisanales
Si par le passé on a accusé les membres de la famille de l'ancien président Joseph Kabila d'avoir mis la main sur des dizaines de concessions minières, les activistes de la société civile pensent aujourd'hui que rien n'a changé. 
Jean-Claude Mputu est porte-parole de la plateforme Le Congo n'est pas à vendre, qui lutte contre la corruption.
‘'Des acteurs de la société civile locaux dans le Lualaba, dans le Haut-Katanga, dénoncent la mainmise des proches du président de la République ou des alliés politiques dans l'exploitation des mines artisanales avec la complicité des Chinois ou d'autres entrepreneurs.'' a dit Mputu.
Et de poursuivre ''Donc on est véritablement dans une continuité, plutôt que dans une rupture ou dans un changement. Ce qui a changé c'est juste qu'on est en train de déshabiller Saint-Paul pour habiller Saint-Jean ‘'.

Lire aussi:La RDC ne veut plus exporter ses minerais bruts
Volonté affichée mais non suivie des faits 
Écouter l'audio  02:41
Cliquez sur l'image pour écouter

L'instruction de Félix Tshisekedi à son gouvernement de prendre des mesures nécessaires pour mettre fin à l'exploitation illicite des sites miniers n'a pas été suivie d'effet, déplore Jean-Claude Mputu.
‘'On a fermé quelques sites mais après quelques semaines, les sites ont réouvert et dans d'autres endroits les sites continuent. On voit que ces instructions étaient plutôt cosmétiques que réelles.''
Plusieurs rapports affirment que des hommes d'affaires, des acteurs politiques et des responsables militaires sont impliqués dans l'exploitation minière en RDC.


"Sama Lukonde propose sa recette: sortir le budget de la dépendance à la performance des régies financières, accroître l’assiette fiscale et travailler sur la crédibilité - 15 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/15/sama-lukonde-propose-sa-recette-sortir-le-budget-de-la-dependance-la-performance-des
"Budget 2022: Félix Tshisekedi insiste auprès du gouvernement sur le respect des engagements des dépenses en fonction des allocations budgétaires prévues et disponibles - 12 février 2022  
= https://actualite.cd/2022/02/12/budget-2022-felix-tshisekedi-insiste-aupres-du-gouvernement-sur-le-respect-des
"Exercice du petit commerce et commerce de détail en RDC : plusieurs recommandations dont la révision de certains textes légaux issues de l’atelier - 11 février 2022  
= https://actualite.cd/2022/02/11/exercice-du-petit-commerce-et-commerce-de-detail-en-rdc-plusieurs-recommandations-dont



"Dan Gertler: un premier pas vers la fin du pillage des ressources naturelles en RDC, mais trop tôt pour crier victoire! -19 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/19/dan-gertler-un-premier-pas-vers-la-fin-du-pillage-des-ressources-naturelles-en-rdc-mais
"RDC : Félix Tshisekedi demande d’analyser dans un “meilleur délai” le protocole d'accord avec la société Fleurette pour que l'État congolais reprenne ses actifs miniers et pétroliers -19 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/19/rdc-felix-tshisekedi-demande-danalyser-dans-un-meilleur-delai-le-protocole-daccord-avec
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/19/la-rdc-compte-recuperer-ses-actifs-miniers-et-blocs-petroliers-de-pres-de-2-milliards-usd-detenus-par-le-groupe-fleurette.html/104533/
"RDC : Dan Gertler propose des dollars et des mines contre la fin des poursuites - 22 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68495/rdc-dan-gertler-propose-des-dollars-et-des-mines-contre-la-fin-des-poursuites/


"RDC : une alliance « rééquilibrée » entre DP World et Kinshasa sur le port de Banana - 9 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1310313/economie/rdc-une-alliance-reequilibree-entre-dp-world-et-kinshasa-sur-le-port-de-banana/
"La RDC lance les travaux du port en eau profonde de Banana -  31/01/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220131-la-rdc-lance-les-travaux-du-port-en-eau-profonde-de-banana
"Le Potentiel : « Banana : RDC, future plaque tournante de commerce mondial » -  01/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/01/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-banana-rdc-future-plaque-tournante-de-commerce
" Avec la pose de la 1ère pierre du port en eau profonde
Banana : RDC, future plaque tournante de commerce mondial -  28-01-2022

= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2981
"RDC: les responsables de la société gestionnaire des ports et transports arrêtés - 15/02/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220215-rdc-les-responsables-de-la-soci%C3%A9t%C3%A9-gestionnaire-des-ports-et-transports-arr%C3%AAt%C3%A9s

"Présumé détournements des fonds au ministre de la Santé : l’UG PDSS réagit au rapport de l’IGF - 14/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/14/actualite/sante/presume-detournements-des-fonds-au-ministre-de-la-sante-lug-pdss-reagit


"Une éclaircie dans la grisaille - 15/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/une-eclaircie-dans-la-grisaille


"RDC : Trois ans après avoir cédé le pouvoir, que devient Joseph Kabila ? - 23 janvier 2022
= https://afrique.lalibre.be/67553/rdc-trois-ans-apres-avoir-cede-le-pouvoir-que-devient-joseph-kabila/

"La RDC s’engage à partager avec l’Ouganda les ressources des lacs Albert et Édouard - 30 janvier 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/30/la-rdc-sengage-a-partager-avec-louganda-les-ressources-des-lacs-albert-et-edouard.html/102978/

"Assemblée nationale : Mboso soupçonné d’entretenir un « réseau mafieux de détournement » avec Afriland Bank - 28 janvier 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/28/assemblee-nationale-mboso-soupconne-dentretenir-un-reseau-mafieux-de-detournement-avec-afriland-bank.html/102856/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/28/rdc-un-groupe-de-deputes-accuse-mboso-de-detournement-dun-lot-de-vehicules-palissade-dont-16-remis-a-la-presidence-de-la-republique.html/102869/

"Afrique économie
RDC: le retour à la terre des Congolais de la ville - 07/02/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/afrique-%C3%A9conomie/20220206-rdc-le-retour-%C3%A0-la-terre-des-congolais-de-la-ville
"RDC :le gouvernement signe un accord avec l'AFD à hauteur de 600.000 euros pour booster le développement des infrastructures numériques - 19 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/19/rdc-le-gouvernement-signe-un-accord-avec-lafd-hauteur-de-600000-euros-pour-booster-le


"L’UE promet à l’Afrique plus de 150 milliards d’euros d’investissements - 10 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68178/lue-promet-a-lafrique-plus-de-150-milliards-deuros-dinvestissements/

= https://www.radiookapi.net/2022/02/21/actualite/economie/kinshasa-lancien-premier-ministre-adolphe-muzito-affirme-navoir-jamais
= https://www.radiookapi.net/2022/02/21/actualite/economie/taxe-ram-lavocat-dun-groupe-de-consommateurs-menace-de-traduire-la-rdc


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Empty Re: TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE !

Message  ndonzwau 21/3/2022, 4:38 pm

Qu'aimerions nous n'avoir que de bonnes nouvelles de notre pays, malheureusement malgré les satisfecits de l'Etat Congolais sur de bonnes nouvelles sur le front macroéconomique (la gouverneure de la BCC et la bien nommée IGF continuent de s'en glorifier alors qu'il y'a des fonctionnaires dont les enseignants impayés ou mal payés, à quoi sert alors le surcroit des recettes, à la jouissance de nos princes ?), ses bons vœux d'avenir avec le Programme des 245 territoires (que vient de présenter triomphant le PR aux députés provinciaux), les proclamations et amabilités de l'ami américain (son sous-secrétaire au Trésor vient de nous rendre visite et l'incontournable Mike Nzita est toujours là souriant)..., on ne peut dire qu'aujourd'hui la situation économique de notre pays ainsi que le social des populations soient au mieux. Aujourd'hui les Congolais crient même que "les prix flambent, ils vont mourir de faim".

Beaucoup de promesses mais bien peu de réalisations qui comblent le panier de la ménagère, la gouvernance du pays est encore trop brouillonne, la corruption championne n'a pas encore quitté les lieux comme le réaffirme son dernier épisode de 400.000 dollars détournés par le Ministre de l'EPST qui n'est pas autrement inquiété. Le seul braquet du pouvoir en place, c'est aujourd'hui tout droit vers les élections de 2023 à gagner à tout prix.
Ailleurs, il faut relever que si les Usa nous promettent grande assistance, jusque-là ils ne semblent avoir rien signé de concret, de pratique. Les entreprises belges se pointent aussi à la recherche d'opportunités. Il ne reste donc qu'aux Congolais d'en profiter en se prenant mieux en charge, notre PR qui accourt à l'expo de Dubaï l'a-t-il compris ? On est déjà comblé que lors d'un forum Europe-Afrique à Marseille notre Ministre des Finances ait eu l'intelligence de promouvoir "une économie à trois zéros" entre Européens et Africains, "zéro exclusion, zéro carbone, zéro pauvreté" ; osons espérer qu'autant il a la parole facile et fleurie il saura honorer son application sur le terrain en fructifiant effectivement les prochains financements qui viendront de l'UE.



"RDC: Tshisekedi présente le programme de développement des territoires aux députés provinciaux - 20/O3/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220320-rdc-thisekedi-pr%C3%A9sente-le-programme-de-d%C3%A9veloppement-des-territoires-aux-d%C3%A9put%C3%A9s-provinciaux
Pour la première fois depuis son indépendance en 1960, la République démocratique du Congo vient de mettre en place un programme spécifique pour le développement inclusif des 145 territoires du pays. Dans ce cadre, 750 membres des assemblées provinciales sont réunis à Kinshasa ce week-end afin de prendre connaissance du contenu de ce programme, à l'initiative du président Félix Tshisekedi.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe

1,6 milliard de dollars américains, c’est le budget mobilisé par le gouvernement et ses partenaires pour ce projet de développement des 145 territoires de la RDC. Ce montant colossal sera investi dans des infrastructures routières, éducatives, sociales et dans la construction d'hôpitaux. Le programme se veut inclusif, avec la participation des populations des territoires concernés.
Une approche centrée sur le monde rural, dont l'objectif est la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, selon le président Félix-Antoine Tshisekedi. « Plus de sept Congolais sur dix continuent de vivre sous le seuil de pauvreté multidimensionnel à ce jour, avec de fortes disparités entre les villes et le monde rural. »
Pour la réussite de ce chantier, le chef de l’État congolais a aussi attiré l’attention des députés provinciaux sur une autre réalité : la corruption. De son avis, cette dernière a tendance à tirer le pays vers le bas : « Les phénomènes de corruption, des inégalités et des changements climatiques continuent à exposer notre pays à des risques systémiques de grande portée », constate le président Tshisekedi.
Les partis politiques saisiront sans doute l'occasion de la présence de ces députés dans la capitale pour nouer des alliances en vue des prochaines élections des gouverneurs des provinces.

Les députés provinciaux impliqués dans le développement des 145 territoires
= https://www.radiookapi.net/2022/03/21/actualite/revue-de-presse/le-phare-affaire-400000-dollars-du-tournoi-interscolaire
Dans un autre registre, les tabloïds kinois reviennent sur  l’implication des députés provinciaux au programme sur le développement de 145 territoires.
Venus de toutes les provinces de la RDC, écrit L’Avenir, les députés provinciaux ont été conviés au séminaire d’information, de sensibilisation et d’appropriation du programme de développement des 145 territoires du Congo profond, organisé à leur intention.
Selon le journal, plus de 7 Congolais sur 10 continuent à vivre sous le seuil de pauvreté multidimensionnelle à ce jour, avec de fortes disparités entre les villes et le monde rural.
C’est dans le but de trouver une solution à ce problème que le programme de développement des 145 territoires a été initié, argumente le quotidien.
A travers ce programme, fait savoir Le Phare, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, tient à la matérialisation de sa vision, celle d’impulser le développement de la République Démocratique du Congo à partir de la base. Après les premiers décaissements opérés par le gouvernement en faveur des agences d’exécution, ajoute le tabloïd, le Chef de l’Etat a estimé qu’il fallait actionner le travail de sensibilisation en vue de maximiser les chances de réussite du Programme de développement local des 145 territoires.

Pour sa part, La Prospérité  relève le fait selon lequel le Premier ministre, Sama Lukonde s’est engagé à mobiliser et rendre disponible les ressources dans les meilleurs délais.
Il a aussi, selon le journal, pris l’engagement « de mitiger tous les risques de mise en œuvre identifiés dans le programme et d’être intransigeant en matière de transparence, de traçabilité, d’efficience et de contrôle afin de garantir la redevabilité envers nos populations ».
Deux jours d’échanges au Palais du peuple ont suffi pour que le Gouvernement, représenté par le Premier ministre, obtienne le soutien de tous les députés provinciaux de la République dans la mise en œuvre de l’ambitieux Programme de développement de 145 territoires ; note pour sa part Eco-News.
Pour Le Potentiel, les élus provinciaux deviennent donc les sentinelles du développement de 145 territoires.
Avec un budget de 1,6 milliards USD mobilisés par le gouvernement central et les partenaires traditionnels du pays, ce programme va porter sur quatre domaines phares d’intervention, à savoir les infrastructures, la redynamisation des économies locales, le renforcement de la gouvernance locale et le développement d'un système de partage d'informations, détaille le journal.
Mais, prévient Forum des As, dans ce programme, il faut faire attention à la politisation à outrance.
"145 territoires : gare à la politisation à outrance ! - 21/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/145-territoires-gare-a-la-politisation-a-outrance/


"Le Phare : « Affaire 400.000 dollars du Tournoi interscolaire panafricain : tirs à balles réelles entre Tony Mwaba et Alingete » - 21/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/21/actualite/revue-de-presse/le-phare-affaire-400000-dollars-du-tournoi-interscolaire

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! 20210817150231152605-E87FmOkXoAcIRMx
Jules Alingete Key, inspecteur général des finances, chef de service. Photo Droits tiers.

Revue de presse du lundi 21 mars 2021
Les accusations réciproques entre le ministère de l’EPST et l’Inspection générale des Finances (IGF) à propos d’un présumé détournement de fonds destinés à l’organisation du tournoi interscolaire africain sont commentées par certains journaux parus ce lundi à Kinshasa.
L’affaire tourne autour d’une cagnotte de 400.000 USD qui auraient été débloqués par le gouvernement pour l’organisation, au mois de février dernier à Kinshasa, de la phase finale du Tournoi interscolaire panafricain de football, rappelle Le Phare. (= https://www.lephareonline.net/affaire-400-000-dollars-du-tournoi-interscolaire-panafricain-tirs-a-balles-reelles-entre-tony-mwaba-et-alingete/ )
Alors que l’IGF accuse le cabinet de l’ESPT d’avoir tripatouillé les pièces justificatives (factures) des dépenses effectuées, le cabinet ministériel de son côté se plaint d’être victime d’un acharnement de la part de l’inspection qui passe pour la « sentinelle » des fonds publics, rapporte le journal.
 Dans les communiqué et contre-communiqué remis le week-end dernier aux médias, les deux protagonistes, Tony Mwaba et Jules Alingete, se sont tirés dessus à balles réelles et à visages découverts. Si le cabinet de l’EPST exige que l’IGF se dessaisisse du dossier au profit des instances judiciaires compétentes présumées neutres, l’IGF de son côté persiste et signe qu’il y a une flottée de pilleurs «recidivistes» qu’il faut absolument mettre hors d’état de nuire, commente le quotidien.
Selon Forum des As,  cette guéguerre entre Jules Alingete et Tony Mwaba dessert le Président Félix Tshisekedi.
Proches du président Félix Tshisekedi, Jules Alingete et Tony Mwaba font aujourd’hui la une sur les réseaux sociaux et par médias interposés, au grand dam du Pouvoir en place auquel sont arrimées les deux personnalités, regrette le quotidien.
Après l’affaire Veridos ou l’affaire de détournement présumé d’une somme de 16 millions USD, destinées aux intervenants qui ont travaillé dans l’organisation du Test national de fin d’études primaires (TENAFEP), qui avait à l’époque défrayé la chronique, rappelle le tabloïd, voici qu’aujourd’hui, une nouvelle affaire empoisonne les relations professionnelles entre l’Inspecteur général des Finances et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).

« Présumé détournement des fonds du tournoi interscolaire : les sales méthodes de Jules Alingete mises à nu », titre pour sa part Le Journal.
S’appuyant sur le communiqué de la cellule de communication du ministère de l’EPST, le quotidien désapprouve et dénonce les méthodes cavalières de Jules Alingeti, inspecteur général et chef des services à l’inspection générale des finances contre le ministre Tony Mwaba.

"RDC: Jules Alingete accuse Tony Mwaba de détournement et surfacturation des fonds alloués au tournoi interscolaire - 19 mars 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/03/19/rdc-jules-alingete-accuse-tony-mwaba-de-detournement-et-surfacturation-des-fonds-alloues-au-tournoi-interscolaire.html/106214/
"RDC: le ministère de l'Éducation primaire et secondaire accusé d'avoir détourné près de 400 000 dollars -  19/03/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220319-rdc-le-minist%C3%A8re-de-l-%C3%A9ducation-primaire-accus%C3%A9-d-avoir-d%C3%A9tourn%C3%A9-pr%C3%A8s-de-400-000-dollars
"RD Congo : le ministère de l'Enseignement accusé du détournement de 400 000 dollars  - 19 mar 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rd-congo-le-ministere-de-l-enseignement-accuse-du-detournement-de-400-000-dollars-449273
"RDC : un ministère épinglé pour un détournement de près de 400.000 dollars - 21 mars 2022
= https://afrique.lalibre.be/68914/rdc-un-ministere-epingle-pour-un-detournement-de-pres-de-400-000-dollars/
"La guéguerre Jules Alingete-Tony Mwaba dessert Fatshi  - 21/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/la-gueguerre-jules-alingete-tony-mwaba-dessert-fatshi/
= https://actualite.cd/2022/03/19/rdc-un-ministere-epingle-pour-un-detournement-de-pres-de-400000-dollars
= https://www.la-croix.com/Monde/RD-Congo-400-000-dollars-detournes-ministere-responsable-lenseignement-2022-03-19-1201205868


"RDC: les prix flambent, « nous allons mourir de faim » - 16 mars 2022
= https://afrique.lalibre.be/68867/rdc-les-prix-flambent-nous-allons-mourir-de-faim/
Farine de maïs, riz, sucre, huile, tomates, bière… tout augmente. Les ménages congolais, dont les trois quarts vivent sous le seuil de pauvreté, s’inquiètent des conséquences économiques de la guerre menée par la Russie en Ukraine. A Bukavu, le chef-lieu du Sud-Kivu, l’une des provinces de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) affectées depuis plus de 25 ans par les violences de groupes armés, la crainte d’une crise sociale dévastatrice s’ajoute aux problèmes d’insécurité.

Le président de la Ligue des consommateurs des services au Congo-Kinshasa (Licoski), Janvier Mizo Kabare, assure avoir alerté « les autorités de la flambée vertigineuse des prix des denrées sur les marchés de Bukavu », source de « grand malaise social ».
Les prix augmentent « tous les jours ». « Que les autorités voient ce qu’elles peuvent faire, sinon nous allons mourir de faim! », lance Pascaline Buhume, vendeuse de produits alimentaires.
Sur les marchés Feu rouge et Nyawera de la ville, un sac de sucre de 50 kg qui coûtait 43 dollars se négocie à 60 dollars aujourd’hui, se désole-t-elle.
Un bidon d’huile de 20 litres est passé de 30 à 45 dollars, un sac de riz de 25 kg de 18 à 25 dollars. « Un pain qui coûtait 1.000 francs congolais revient à 1.200 FC (0,5 à 0,6 dollar), s’alarme aussi Madame Aimée, la trentaine, mère de cinq enfants.
Et une bouteille de bière Primus qui valait 2.500 francs (1,25 dollar) peut monter à 3.000 (1,5 dollar).

1. Mizo explique ces augmentations par la hausse du prix du carburant, qui a « des répercussions sur les transports et sur le prix des produits de première nécessité ».
Le « prix moyen frontière commercial » (payé à l’entrée du pays) est passé de 762,5 à 900,7 dollars pour un camion-citerne, explique Urbain Kange, secrétaire du club des pétroliers de Bukavu. « Nous faisons des efforts, mais nos fournisseurs, en Tanzanie, au Rwanda, au Kenya, nous disent qu’il y a pénurie à leur niveau », ajoute-t-il. Plusieurs stations sont à sec à Bukavu.
« Trouver du carburant devient un casse-tête », confirme Jérémie Cito, conducteur de taxi-moto, qui fait payer pour un petit trajet 1.000 FC contre 500 auparavant (0,5 contre 0,25 dollar).
Le problème vient aussi du fait que la province « dépend totalement des importations », complète un opérateur économique et membre de la Fédération des entreprises du Congo (FEC),  Paulin Bishakabalya. Pourtant, juge-t-il, « le riz, le blé, le maïs, l’huile… » pourraient être produits localement.
A cause de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, deux grands pays exportateurs de céréales, « des commandes passées par les commerçants ne sont pas honorées », souligne M. Bishakabalya, tandis que « certains opérateurs font de la rétention de stocks, en attendant de voir comment le marché mondial va évoluer ». « Cela aussi fait monter les prix », constate-t-il.

Selon lui, « le gouvernement devrait agir de toute urgence », en favorisant la production intérieure et en réhabilitant des routes pour permettre l’écoulement des produits vers les villes.
« Le gouverneur de province a réuni les opérateurs économiques pour qu’ils n’exagèrent pas la hausse des prix », indique Eninga Abwe, chef de bureau à la division du commerce extérieur à Bukavu, ajoutant que des visites de contrôle étaient prévues sur les marchés.
Des hausses de prix sont signalées sur d’autres marchés congolais, à l’intérieur du pays et dans la capitale Kinshasa.
Lors du dernier conseil des ministres, les membres du gouvernement ont été invités à prendre les mesures nécessaires pour atténuer l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie nationale.
La RDC a de gigantesques ressources minières et des millions d’hectares de terres arables mais, selon la Banque mondiale, plus de 70% de ses quelque 90 millions d’habitants vivent avec moins de 1,90 dollar par jour, niveau fixé comme seuil de pauvreté international.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde lundi contre « un ouragan de famines ». Au total, a-t-il affirmé, 18 pays africains et pays les moins avancés importent au moins 50% de leur blé d’Ukraine ou de Russie. La RDC est parmi eux.
""Nous allons mourir de faim" : en RDC, les habitants font face à une augmentation du coût de la vie  - 16 mar 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/nous-allons-mourir-de-faim-en-rdc-les-habitants-font-face-une-augmentation-du-cout-de-la-vie


"Le Potentiel : « Les USA s’engagent pour des investissements de haut niveau en RDC » - 3 mars 2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/03/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-les-usa-sengagent-pour-des-investissements-de-haut

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! 20211031022346791055_Joe1
Rencontre entre les présidents congolais, Félix Tshisekedi, et américain, Joe Biden, en marge du Sommet du G20, samedi 30 octobre 2021 à Rome (Italie). Photo/Présidence RDC

Revue de presse du jeudi 3 mars 2022
Les effets de la guerre en Ukraine et le partenariat entre les Etats-Unis et la RDC sont à la Une des journaux parus jeudi 3 mars a Kinshasa.
« Le Partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement entre les États-Unis d’Amérique et la République démocratique du Congo (RDC) veut se distinguer comme un modèle de coopération bilatérale gagnant - gagnant entre les deux États », note Le Potentiel ; avant de poursuivre :
« C’est dans ce contexte, et à la suite des rencontres entre Joe Biden et Félix Tshisekedi, respectivement président des USA et président de la RDC, à Rome en Italie, puis à Glasgow en Ecosse, que Washington a, entre autres, préconisé de faire profiter à Kinshasa l’initiative « Build Back Better World » du président américain ».
Pour être concret, précisé le journal, Washington a dépêché son émissaire à Kinshasa afin de promouvoir en RDC, dans le cadre du partenariat public-privé, des investissements durables de haut niveau en termes d’infrastructures dans les secteurs du climat, de la santé, de l’égalité des genres ainsi que le digital.
Cette annonce a été faite, renchérit L’Avenir, par la sous-secrétaire du Département américain du Travail, Thea Lee, mercredi 02 mars 2022 à la presse congolaise en la résidence de l’ambassadeur des États-Unis à Kinshasa.
« En ce qui concerne l’engagement du Président Tshisekedi de pouvoir renforcer les droits humains, et bien entendu, l’application de l’état de droit et de la bonne gouvernance, nous pensons que ceci est essentiel aussi bien pour protéger les citoyens congolais pour s’assurer qu’ils ont des lieux de travail qui soient sûrs et bien protégés, et qu’ils disposent des bons salaires, avec la possibilité et la liberté de rejoindre des syndicats s’ils le souhaitent. C’est également important pour croissance économique et pour la population de ce pays pour pouvoir attirer davantage des investissements étrangers », a-t-elle déclaré.

"RDC-USA : 2022, une année d’actions
La République démocratique du Congo (RDC) et les Etats-Unis sont déterminés à renforcer leur coopération bilatérale et partenariat privilégié en 2022. - 22 janvier 2022

= https://ouragan.cd/2022/01/rdc-usa-2022-une-annee-dactions/
= https://www.ege.fr/infoguerre/la-russafrique-pour-tenter-de-briser-lencerclement-economique-de-la-russie
= https://www.challenges.fr/economie/rdc-electricite-et-pollution-plastique-ne-font-pas-bon-menage-au-kivu_805668.amp
= https://www.radiookapi.net/2022/01/29/actualite/politique/rdc-usa-les-americains-rassurent-felix-tshisekedi-sur-le-renforcement
"Les USA saluent les efforts de la RDC dans la lutte contre la TV corruption et les réseaux financiers du terrorisme
= https://www.digitalcongo.net/article/62363d59325f5f450455fa04/
"Coopération: les Etats-Unis s’engagent dans un nouveau partenariat économique avec la RDC - 29 Janvier 2022
= https://www.adiac-congo.com/content/cooperation-les-etats-unis-sengagent-dans-un-nouveau-partenariat-economique-avec-la-rdc


"RDC: des « opportunités » pour les entreprises belges - 21 mars 2022
= https://afrique.lalibre.be/68926/rdc-des-opportunites-pour-les-entreprises-belges/
« Le Congo et la Belgique, c’est une affaire de famille. Et comme dans toutes les familles, il y a de meilleurs et de moins bons moments. Aujourd’hui, nous sommes dans un momentum favorable ». Ce constat est celui du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, qui s’exprimait dimanche face aux entreprises qui ont choisi de participer à une mission économique tri-régionale à Kinshasa, mission portée par hub.brussels, l’Awex et FIT (Flanders Investment & Trade). Lundi, le coup d’envoi officiel de cette mission économique sera donné, en même temps que celui de la 3e « Semaine belge de Kinshasa ». A ses côtés, l’ambassadeur belge en République Démocratique du Cong (RDC), Jo Indekeu, a dressé un tableau contrasté de la situation sur place et de l’évolution des contacts bilatéraux entre Belgique et Congo. Il y a des « opportunités » pour les acteurs et entreprises belges en République démocratique du Congo, assure-t-il. « Mais il faut avoir de la patience ». 

La Convention sur la protection et la promotion mutuelle des investissements entre la RDC et l’Union économique belgo-luxembourgeoise (UEBL) a été ratifiée l’an dernier. « Nous sommes un des seuls pays » à avoir une telle convention avec la RDC, « nous l’avons longtemps attendue », note l’ambassadeur. Combinée à la convention pour éviter la double imposition, elle est un atout indéniable pour ceux qui veulent se lancer sur ce marché, assure-t-il.
« L’économie congolaise s’est tournée vers l’est, la Chine, l’Inde, la Turquie. Mais parmi les Européens nous restons importants. (…) Nous avons un grand avantage, c’est que nous sommes des Belges. Les Congolais nous connaissent, nous font confiance », même si le rapport est aussi… « un peu bizarre », prévient Jo Indekeu. Entre les Congolais et ceux qu’ils appellent « les noko, les oncles », il y a un équilibre à trouver entre intérêt du business et attentes, explique-t-il en substance.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi, en 2019, « on assiste à une réouverture vers l’Occident », souligne l’ambassadeur. « Là où les portes étaient fermées avec (Joseph) Kabila », le premier président congolais issu d’une transition pacifique a quant à lui « investi dans des reprises de contacts », bilatéraux avec des pays comme la Belgique, mais aussi avec les institutions financières internationales « comme le FMI et la Banque mondiale ».

Le climat des affaires s’améliore, et au niveau bilatéral l’arrivée du nouveau président a signifié « la fin d’une période difficile », reconnait le diplomate. Le report des élections générales initialement promises en 2016 avait en effet créé une crise diplomatique de plusieurs années entre Bruxelles et Kinshasa.
Après une visite de Félix Tshisekedi en Belgique en 2019, année de son investiture, la mission économique, politique et de coopération avait été planifiée pour mars 2020. Après plusieurs reports pour cause de Covid-19, force est de constater que le paysage politique congolais a encore évolué, a rappelé l’ambassadeur dimanche face aux participants à la mission. Depuis l’année dernière, un nouveau gouvernement est en place, « entièrement acquis aux objectifs politiques de Félix Tshisekedi ».
Si le travail est « en cours » sur de nombreux plans, reste que « la corruption est un véritable fléau », prévient Jo Indekeu. L’évolution de la démographie est quant à elle un véritable défi. « Dans quelques années, 50% de la population aura moins de 20 ans. Cette démographie galopante est un très gros défi, il faudrait quasiment construire un hôpital et une école tous les jours ». La population est par ailleurs très pauvre, rappelle-t-il.
La Banque mondiale rapporte des estimations selon lesquelles 73 % de la population congolaise, soit 60 millions de personnes, vivait avec moins de 1,90 dollar par jour en 2018, ce que l’institution considère comme le « seuil de pauvreté international ».
"Bruxelles: une mission politique à Kinshasa, des entreprises pour « retisser des liens » - 18 mars 2022
= https://afrique.lalibre.be/68906/bruxelles-une-mission-politique-a-kinshasa-des-entreprises-pour-retisser-des-liens/


"Nicolas Kazadi plaide pour des financements conséquents de l'UE pour aider l'Afrique à relever ses défis notamment de la pauvreté - 18/03/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/03/18/nicolas-kazadi-plaide-pour-des-financements-consequents-de-lue-pour-aider-lafrique
Le ministre des Finances en République démocratique du Congo, Nicolas Kazadi a participé au forum Europe- Afrique déroulé le jeudi 17 mars 2022 dans la ville de Marseille en France.
D'après la cellule de communication du ministère des Finances, ces assises réunissaient les principaux acteurs de la relance de deux continents pour accélérer les projets d'investissement convenus dans le nouveau partenariat UE-UA (Union européenne -Union africaine). Les participants ont de l'occasion réfléchi sur un nouveau deal devant permettre à l'Europe et l'Afrique de promouvoir l'entrepreneuriat, particulièrement en ce qui concerne les petites et moyennes entreprises africaines pour créer des richesses et emplois afin de lutter efficacement contre la pauvreté.


L'intervention de Nicolas Kazadi a porté sur « Vers une économie à trois zéros sur les continents européen et africain : zéro exclusion, zéro carbone, zéro pauvreté ».  Il a par la suite plaidé en faveur des financements conséquents de l'Union européenne afin d'aider le continent africain à relever ces trois défis précités dans le contexte post covid-19.
La même source poursuit qu'à cause de la maladie à coronavirus, « l'activité économique a fait l'objet d'une récession dans plusieurs pays, même si la République démocratique du Congo est restée résiliente avec une croissance de 1,7% ».
Il ressort de ce forum que « malgré les performances économiques prometteuses, la fragilité et la faible compétitivité de l'économie continuent de plomber la RDC. Voilà  pourquoi des mécanismes sont en train d'être mis en place pour un avenir meilleur », indique notre source qui ajoute par ailleurs que « les besoins de financement ont sensiblement augmenté, et que pour le FMI, la crise a généré des besoins de financements externes additionnels de 425 milliards d'USD jusqu'à 2025 pour l'Afrique subsaharienne ».

Dans la foulée, le ministre Nicolas Kazadi a fait remarquer que le gouvernement Congolais reste déterminé à honorer ses engagements conclus dans le cadre de l'agenda 2030 pour le développement durable, l'accord de Paris pour les changements et son ambition pour l'émergence du pays.
Depuis l'avènement en 2019 du régime de Félix Antoine Tshisekedi et la prise des fonctions de Nicolas Kazadi à la tête du ministère des Finances, la République démocratique du Congo ne cesse d'améliorer sa signature et sa compétitivité.  L'harmonisation des relations entre le pays et les institutions financières internationales y compris le programme triennal conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) sont les quelques exemples des avancées jusque-là réalisées.


"Washington sanctionne un Belge pour exportation illégale d' »or de la guerre » congolais - 18 mars 2022
= https://afrique.lalibre.be/68902/washington-sanctionne-un-belge-pour-exportation-illegale-dor-de-la-guerre-congolais/


"RDC, Kenya, Rwanda... : le "plan Marshall" à 6 milliards d'Equity Bank pour les PME
= https://www.jeuneafrique.com/1324497/economie/rdc-kenya-rwanda-le-plan-marshall-a-six-milliards-dequity-bank-pour-les-pme/

"RDC – Mines : une relance de la Sokimo est-elle possible ? - 4 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1322716/economie/rdc-mines-une-relance-de-la-sokimo-est-elle-possible/

"RDC : comment 6,3 milliards de dollars ont échappé au Trésor public
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-comment-63-milliards-de-dollars-ont-echappe-au-tresor-public/
 

"Valorisation et promotion des actifs miniers de la RDC : Le gouvernement approuve la création de la société Congo Ressources - 19/03/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/03/19/valorisation-et-promotion-des-actifs-miniers-de-la-rdc-le-gouvernement-approuve-la


"  RDC : 150 millions $ pour relancer la MIBA 6 15/03/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/03/15/rdc-150-millions-pour-relancer-la-miba

"Expo Dubaï 2020, la RDC à l’honneur mardi 22 mars - 18.03.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-101979_expo_dubai_2020_la_rdc_a_l_honneur_mardi_22_mars.html

"Assemblée nationale : en février 2022, les dépenses se sont chiffrées à 55,9 milliards de CDF - 21.03.2022
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-en-fevrier-2022-les-depenses-de-lassemblee-nationale-se-sont-chiffrees-a-559-milliards-de-cdf/



"En RDC, des ONG mettent en garde contre la préparation d’élections pour 2023 « bâclées et chaotiques » - 18 mars 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/18/en-rdc-des-ong-mettent-en-garde-contre-la-preparation-d-elections-pour-2023-baclees-et-chaotiques_6118082_3212.html
Soixante-deux organisations congolaises et étrangères alertent sur le retard que prend l’organisation tandis que la Commission électorale dénonce un manque de moyens


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Empty Re: TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE !

Message  ndonzwau 14/5/2022, 9:50 pm

Dans notre pays, la tendance haussière des recettes amorcée depuis mai 2021 s'est confirmée, fin 2022 les recettes mobilisées  se sont révélées en augmentation de 50% (soit 306,7 milliards de CDF supplémentaires) par rapport à celles réalisées en janvier 2021 qui étaient de 61,4 milliards de CDF.  
Pour le seul mois d'avril 2022, la Direction générale des impôts (DGI) a mobilisé 3.123.319.980.688,92 CDF, soit 1,5 milliard de dollars américains, des recettes. Une mobilisation record qui est un événement historique. Cet exploit serait dû à une meilleure capacité de l'institution à mobiliser les recettes auprès des contribuables favorisée par des stratégies managériales numériques sous l'impulsion du DG de la DGI Barnabé Muakadi. Bonne nouvelle il y'a d'autres héros qu'Alingete... .

Aujourd'hui nous sommes dans une période faste de nos finances publiques, une rentrée de recettes internes record et un boom minier dû aux prix améliorés de nos principaux minerais, cuivre, cobalt... Qu'en faire ? Peut-être d'abord faire ce que nous aurions du faire depuis longtemps, mieux abonder le panier de la ménagère, payer les fonctionnaires au meilleur prix nos fonctionnaires (enseignants, personnel médical et paramédical...) et ceux qui ne sont pas payés pour le moment (comme des enseignants non matriculés, les députés provinciaux...), construire nos infrastructures, etc, etc. Il y'a aussi bien des choses qui manquent dans notre pays dont par exemple investir dans la diversification de notre économie, nous sommes encore trop tributaires de la rentré minière, une telle croissance économique, une telle embellie macro-économique est trop risquée. Encore et encore un changement de gouvernance...



"RDC : la gouverneure de la BCC se réjouit de l’accumulation continue de réserves de change qui ont atteint à ce jour le pic record de 3,8 milliards USD -i 14 mai 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/05/14/rdc-la-gouverneure-de-la-bcc-se-rejouit-de-laccumulation-continue-de-reserves-de-change
C’est une première dans l’histoire de mobilisation des recettes en République Démocratique du Congo: la Direction Générale des Impôts ( DGI) a réalisé, au 29 avril 2022, une mobilisation chiffrée à un milliard cinq cents millions de dollars américains de recettes fiscales. Ces chiffres représentent le triple des recettes fiscales réalisées au cours de la même période en 2021.
Cet exploit est à mettre à l’actif du Directeur général de la DGI Muakadi Muamba Barnabé qui a su insuffler un vrai élan de travail et concocter des stratégies managériales à la pointe.


Pour avoir contribué significativement à engranger un résultat aussi éloquent que celui-ci, le personnel de la DGI a reçu les encouragements du DG Muakadi qui s’est rendu tour à tour au Centre des Impôts de Kinshasa (CDI), à la Direction des Grandes Entreprises (DGE).
Sous Barnabé Muakadi, la DGI n’a cessé de réaliser des mobilisations de haut niveau. En fin 2021 déjà, la DGI avait réalisé 130% de recettes fiscales.


"RDC : la DGI réalise le triple de ses assignations (1,5 milliard USD) - 03/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/03/actualite/economie/rdc-la-dgi-realise-le-triple-de-ses-assignations-15
= https://www.7sur7.cd/2022/05/14/rdc-les-reserves-de-change-atteignent-le-pic-record-de-38-milliards-bcc

"RDC: La DGI explose le record de mobilisation des recettes, elle signe 200% des assignations en avril 2022 -02/05/2022
= https://lemandat.cd/2022/05/02/rdc-la-dgi-explose-le-record-de-mobilisation-des-recettes-elle-signe-200-des-assignations-en-avril-2022/

"Descente sur terrain du DG de la DGI Muakadi
= https://www.facebook.com/watch/?v=693275211960804
Nouveau record dans la mobilisation des recettes, c’est ainsi que s'est clôturé ce vendredi 29 avril l’échéance relative au dépôt de la déclaration fiscale de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP) qui a été sanctionnée par une descente sur terrain du DG Barnabe Muakadi Muamba accompagné de quelques cadres de la haute direction.
Le DG a commencé sa tournée fiscale au Centre d’Impôts Synthétiques de la Gombe, où il a pris part aux opérations effectuées par les contribuables, en suite il s’est dirigé au Centre des Impôts de Kinshasa, pour terminer à la Direction des Grandes Entreprises (DGE).
A l’issu de cette tournée, le Directeur Général des Impôts Barnabe Muakadi Muamba se dit très satisfait du déroulement de la journée, il a par la même occasion remercié l’ensemble du personnel qui grâce à leurs concours vont accroître les recettes fiscales.
= https://congovirtuel.com/information/record-histotrique-des-recettees-publiques-rdc-la-loi-rectificative-du-budget-2021-dans-le-sens-de-la-hausse-chiffree-a-83-milliards-usd/
= https://www.geopolismagazine.net/dgi-championne-dans-la-mobilisation-des-recettes-barnabe-mwakadi-ce-nest-pas-fini-avec-le-nouvel-appui-attendu-du-gouvernement-nous-allons-encore-faire-plus/
= https://www.geopolismagazine.net/dgi-championne-dans-la-mobilisation-des-recettes-barnabe-mwakadi-ce-nest-pas-fini-avec-le-nouvel-appui-attendu-du-gouvernement-nous-allons-encore-faire-plus/

"RDC : les régies financières ont mobilisé 439 millions USD entre le 1er et le 27 janvier 2022 (Min. Finances) - 30 janvier 2022
= https://deskeco.com/index.php/2022/01/30/rdc-les-regies-financieres-ont-mobilise-439-millions-usd-entre-le-1er-et-le-27-janvier-2022-min
Le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a informé le Conseil des ministres, lors de la réunion du 28 janvier 2022, de l’état de mobilisation des recettes publiques dans le cadre de mise en œuvre des mesures édictées par le Gouvernement et coulées dans les contrats de performance qu’il a signés avec les Régies financières le 16 janvier 2022.
A ce sujet, il a indiqué que la situation de la trésorerie de l’Etat du 1er au 27 janvier 2022 affiche les recettes collectées de l’ordre de 917,1 milliards de Francs Congolais (439 millions USD au taux budgétaire moyen de 2085 FC le dollar américain) sur des prévisions linéaires de 922,6 milliards de Francs Congolais. Ce qui représente un taux d’exécution de 99,4%.
"Cette performance confirme la tendance haussière des recettes amorcée depuis mai 2021. Car, les recettes mobilisées à ce jour sont en augmentation de 50% (soit 306,7 milliards de CDF supplémentaires) par rapport à celles réalisées en janvier 2021 qui étaient de 61,4 milliards de CDF. Quant aux dépenses, elles se sont chiffrées, au 27 janvier 2022, s’élèvent à 727,6 milliards de CDF. Comparées aux recettes mobilisées, il se dégage un excédent de 189,5 milliards de CDF", a soutenu le ministre des Finances.
L'argentier national a rassuré le gouvernement de la détermination de son ministère à travailler pour que cet élan de mobilisation accrue des recettes et de rationalisation des dépenses se poursuivent et que l’embellie observée ne s’estompe pas.
A noter que dans le budget 2022, le gouvernement  doit atteindre les prévisions des recettes budgétaires internes arrêtées à 14.755,9 milliards de Francs Congolais.
= https://www.financialafrik.com/2021/07/08/rdc-le-tresor-public-a-mobilise-plus-de-945-millions-usd-de-recettes-entre-mai-et-juin-2021/


"RDC : le gouvernement a payé 37,6 millions USD aux entreprises pétrolières au mois d’avril - 8 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/08/rdc-le-gouvernement-paye-376-millions-usd-aux-entreprises-petrolieres-au-mois-davril


"Muzito salue les efforts du pays - 13/05/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/05/muzito-salue-les-efforts-du-pays/
"RDC : Adolphe Muzito salue et félicite la performance fiscale record enregistrée ces derniers mois -13 mai 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/13/rdc-adolphe-muzito-salue-et-felicite-la-performance-fiscale-record-enregistree-ces-derniers-mois.html/108731/
= https://zoom-eco.net/a-la-une/adolphe-muzito-la-rdc-pourrait-enregistrer-les-recettes-additionnelles-oscillant-entre-4-et-5-milliards-usd-en-2022/



"RDC : La capacité de production de cuivre pourrait atteindre 2,3 millions de tonnes  en 2024 (Sama Lukonde) -
Ce

= https://www.7sur7.cd/2022/05/10/rdc-la-capacite-de-production-de-cuivre-pourrait-atteindre-23-millions-de-tonnes-en-2024


"RDC - 2e Revue du Programme économique et financier : Le Gouvernement et le FMI concluent un accord sur la TV facilité élargie de crédit 
= https://www.7sur7.cd/2022/05/10/rdc-2e-revue-du-programme-economique-et-financier-le-gouvernement-et-le-fmi-concluent-un


"RDC :  Comment sont blanchis les minerais dans l’est de la RDC et au Rwanda - 26 avril 2022
= https://afrique.lalibre.be/69691/rdc-%e2%80%88comment-sont-blanchis-les-minerais-dans-lest-de-la-rdc-et-au-rwanda/

"Prix alimentaires : le FMI alerte sur les risques des troubles sociaux en Afrique
= https://afrique.lalibre.be/69797/prix-alimentaires-le-fmi-alerte-sur-les-risques-de-troubles-sociaux-en-afrique/
"RDC: le FMI pointe des avancées dans la gestion budgétaire et des défis à relever -  14/05/2022
= https://www.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/20220514-rdc-le-fmi-pointe-des-avanc%C3%A9es-dans-la-gestion-budg%C3%A9taire-et-des-d%C3%A9fis-%C3%A0-relever

"RDC : l'APNAC révèle qu'en 2021, le pays a connu un manque à gagner de plus de 62 milliards USD suite aux faits de corruption (Pasi Zapamba) - 14 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/14/rdc-lapnac-revele-quen-2021-le-pays-connu-un-manque-gagner-de-plus-de-62-milliards-usd

"Amélioration du climat des affaires et investissements en RDC :les USA saluent les efforts de l’Administration Tshisekedi - 25 avril 2022
= https://www.lephareonline.net/37843-2/

"RDC : « on est dans la bonne direction quant à la lutte contre la corruption » (Luzolo Bambi) - 13 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/13/rdc-est-dans-la-bonne-direction-quant-la-lutte-contre-la-corruption-luzolo-bambi


"Explorée à seulement 19%, la RDC veut intensifier la recherche géologique et minière - 13 mai 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/05/13/exploree-seulement-19-la-rdc-veut-intensifier-la-recherche-geologique-et-miniere


"RDC: Tshisekedi ordonne un audit de la structure des prix des produits pétroliers - 14 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/14/rdc-tshisekedi-ordonne-un-audit-de-la-structure-des-prix-des-produits-petroliers

"RDC : le Sénat envisage d’interpeller le gouvernement sur la hausse des prix du carburant à l'intérieur du pays -  13 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/13/rdc-le-senat-envisage-dinterpeller-le-gouvernement-sur-la-hausse-des-prix-du-carburant


"Indaba Mining 2022 : Sama Lukonde réaffirme la détermination de la RDC à se positionner dans la production des batteries électriques -  11 mai 2022"
= https://actualite.cd/index.php/2022/05/11/indaba-mining-2022-sama-lukonde-reaffirme-la-determination-de-la-rdc-se-positionner-dans
"Indaba Mining 2022 : devant les investisseurs, Sama Lukonde a vanté les performances de la RDC notamment dans la production du cuivre - 10 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/10/indaba-mining-2022-devant-les-investisseurs-sama-lukonde-vante-les-performances-de-la
= https://www.radiookapi.net/2022/05/09/actualite/economie/indaba-mining-sama-lukonde-veut-convaincre-les-investisseurs
= https://www.radiookapi.net/2022/05/10/actualite/economie/indaba-mining-la-rdc-peut-jouer-un-role-important-dans-la-transition
" Afrique économie
Mining Indaba confirme le boom du lithium africain -  13/05/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/afrique-%C3%A9conomie/20220512-mining-indaba-confirme-le-boom-du-lithium-africain



"Mission économique en RDC : "Revenez chez-vous", plaide le ministre de l'Industrie
= https://afrique.lalibre.be/69080/mission-economique-en-rdc-revenez-chez-vous-plaide-le-ministre-de-lindustrie/

"RDC: Félix Tshisekedi veut s’impliquer dans la relance de Congo Airways - 6 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/06/rdc-felix-tshisekedi-veut-simpliquer-dans-la-relance-de-congo-airways


"RDC : 21 mois après la décision de Félix Tshisekedi, les ports "illégaux et clandestins" continuent de fonctionner à Kinshasa et au Kongo Central - 13 mai 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/05/13/rdc-21-mois-apres-la-decision-de-felix-tshisekedi-les-ports-illegaux-et-clandestins



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"ÉDITION SPÉCIALE MUZITO (IL COMMENTE LES RECETTES RECORD) - 12 mai 2022"



Compatriotiquement!


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TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Empty Re: TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE !

Message  ndonzwau 6/6/2022, 9:22 pm

Notre pays, notre cher Congo est hélas un trou sans fonds des deniers publics, un tombeau des espoirs pour nos richesses  ! Voilà qu'une enquête de l’IGF, ciblant  notamment les conditions de vente ou de cession des actifs miniers de la Gécamines au profit des acteurs privés et, surtout, les performances financières d’une société jadis pilier de notre économie dévoile le bradage régulier des minerais congolais. Un manque à gagner colossal pour le pays chiffré sur 10 ans de l'exercice 2010-2020, alors que la société était dirigée par Albert Yuma, un proche de l'ancien président 'JK' à près de 35 milliards de dollars, selon le rapport de l'IGF. Il y'a dessus des violations à la loi, un manque de transparence généralisé,  beaucoup d'autres irrégularités de gestion et bien sûr des détournements d'argent public. Les contrats chinois y figurent en bonne place.

'IGF recommande au gouvernement d'interdire la cession des parts et droits de la Gecamines dans les contrats et partenariats en vigueur, mais également prohiber les compensations de ses parts y compris des droits en apurement des contrats d’emprunt conclus avec les partenaires. Elle propose aussi d’interdire la signature des contrats de partenariat, d’amodiation, sur tous les gisements encore disponibles ou qui viendraient à être découverts, dans les périmètres miniers appartenant à la Gecamines. Bien triste moisson pour notre pays, y'aura-t-il des coupables à sanctionner, dans tous les cas des équipes à renouveler de fond en comble ? Osons l'espérer !



"Exclusif – RDC : le rapport de l’IGF sur les millions perdus de la Gécamines - 4 juin 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1351733/economie/exclusif-rdc-le-rapport-de-ligf-sur-les-millions-perdus-de-la-gecamines/
La société minière fait l’objet d’un rapport détaillé de l’Inspection générale des finances. Dans ses conclusions, finalisées le 31 mai et auxquelles Jeune Afrique a eu accès, l’agence anti-corruption épingle une série d’irrégularités ayant mené à la perte de plusieurs centaines de millions de dollars.
TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Jad20220603-conf-rdc-gecamine-yuma-592x296-1654280520
Albert Yuma, le patron déchu de la Gécamines. :copyright: Vincent Fournier / JA
 
Pilier de l’économie congolaise, la Gécamines était depuis plusieurs mois dans le viseur de l’Inspection générale des finances (IGF). L’agence anti-corruption avait lancé un vaste audit de la gestion de l’emblématique société publique, sur la période 2010-2020, époque à laquelle Albert Yuma en présidait le conseil d’administration.
Ce contrôle avait été engagé en septembre 2021. Quelques mois plus tôt, Félix Tshisekedi avait fait part de son intention de renégocier les contrats miniers signés pendant les deux mandats de son prédécesseur, Joseph Kabila. Cette initiative avait jusque-là débouché sur un état des lieux du « contrat du siècle » signé avec la Chine en 2008. Mais l’actuel président affirmait vouloir qu’un examen plus global du secteur soit également réalisé.


L’enquête de l’IGF, dont les conclusions sont longtemps restées secrètes et que Jeune Afrique a pu consulter en exclusivité, ciblait notamment les conditions de vente ou de cession des actifs miniers de la Gécamines au profit des acteurs privés et, surtout, les performances financières d’une société régulièrement accusée par les ONG de « brader les minerais congolais ».

« Absence de contrôle »


"Un rapport d'audit accablant pour la Gécamines en RDC  -05/06/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220605-un-rapport-d-audit-accablant-pour-la-g%C3%A9camines-en-rdc
En RDC, une « synthèse » du rapport d'audit de l'agence anti-corruption sur la société minière publique Gécamines a été révélée samedi par nos confrères de Jeune Afrique et de l'AFP. Il s'agit d'un examen, par l'Inspection générale des finances, de l'exercice 2010-2020, alors que la société était dirigée par Albert Yuma, un proche de l'ancien président Joseph Kabila, écarté en décembre dernier de la direction de l'entreprise.

La liste des contraventions à la loi, des mystères, des préjudices, des anomalies dans la gestion de la Gécamines est bien longue. L'Inspection générale des finances énumère cas après cas des « irrégularités » dans « la cession d'actifs miniers », un « manque de transparence », des « préjudices dans la cession de droits », des impôts non payés, des soupçons de détournement d'argent public...
Elle souligne par exemple que, sur les deux milliards de dollars générés en ressources propres par la Gécamines en dix ans, 1,5 milliard a servi « au paiement des primes et collations du management ». Des « collations » qualifiées d'« exorbitantes », en plus « d'avantages indus » payés à ses dirigeants.
Elle s'étonne également du peu de royalties tirées par l'entreprise des 35 milliards de dollars de revenus de ses partenaires, et aussi s'inquiète pour 400 millions de dollars disparus sur les 600 millions d'avances sur fiscalité et de prêts à l'État. Et enfin elle se penche sur le peu de « sérieux » dans « le suivi » des investissements réels promis par la Chine lors de la signature de ce qui a été baptisé « le contrat du siècle » en 2008, dans lequel Pékin promettait des infrastructures contre des droits d'exploitation. 


*RDC : l’IGF recommande au gouvernement d’interdire la cession des parts et droits de la GECAMINES -  05/06/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/06/05/actualite/economie/rdc-ligf-recommande-au-gouvernement-dinterdire-la-cession-des-parts-et
Le gouvernement de la République démocratique du Congo devrait interdire la cession des parts et droits de la Générale des carrières et des mines (GECAMINES) dans les contrats et partenariats en vigueur. Cette recommandation de l’Inspection général des finances (IGF) est contenue dans son rapport d’audit du 31 mai dont une copie est parvenue dimanche 5 juin à Radio Okapi.

Selon ce document le gouvernement devrait également prohiber les compensations des parts de la GECAMINES, y compris des droits en apurement des contrats d’emprunt conclus avec les partenaires.L
L'IGF propose aussi d’interdire la signature des contrats de partenariat, d’amodiation, sur tous les gisements encore disponibles ou qui viendraient à être découverts, dans les périmètres miniers appartenant à la GECAMINES.E
En effet, l’IGF note de nombreux manquements dans les différents contrats signés entre l’entreprise minière congolaise et ses partenaires, notamment l’absence de traçabilité du paiement des pas de porte dans certains partenariats.
A titre d’exemple l’IGF fait savoir que l’avenant n° 3 du 6 janvier 2009 signé entre la GECAMINES et son partenaire dans MUTANDA renseigne, en son article 10 point e, un montant de 33.542.040 USD à payer au titre de pas de porte. La Gécamines affirme n’avoir encaissé que 28 millions USD et a abandonné, le solde de USD 5.542.040,00 à la suite de la cession de ses parts.
Dans son rapport d’audit, l’IGF dénonce aussi le traitement disparate des partenariats, s’agissant du droit de la GECAMINES à percevoir des royalties.
Pour limiter les effets de la captation des revenus d’exploitation par les partenaires privés, il avait été introduit, lors de la révision des contrats miniers, le principe du paiement des royalties, sur le produit de la vente.« 
Toutefois, ces royalties n’ont été ni généralisées ni standardisées, dans leur mode de calcul ou leur taux, lequel allait de 1% à 2,5% »
, déplore l’IGF.
Elle fait remarquer par exemple que de 2012 à 2020, les partenaires de la GECAMINES ont réalisé un chiffre d’affaires global évalué à 35 milliards USD alors que la GECAMINES n’a reçu que 564 millions USD comme royalties tirées de ces partenariats, soit 1,6%.

Par ailleurs, l’IGF exige le renouvellement des représentants de la GECAMINES dans les organes de gestion et de décision des sociétés où cette entreprise du portefeuille de l’Etat dispose des parts sociales, en privilégiant la compétence, l’expertise et le civisme des personnes à désigner, en remplacement.
Vous pouvez lire le rapport complet de l’IGF sur l’audit de la GECAMINES en cliquant sur ce lien :
Rapport d’audit de l’IGF.


"En RDC, la gestion calamiteuse de la Gécamines révélée, des centaines de millions de dollars évaporés - 6 juin 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/06/06/en-rdc-la-gestion-calamiteuse-de-la-gecamines-revelee-des-centaines-de-millions-de-dollars-evapores_6129084_3212.html
Un rapport de l’Inspection générale des finances commandé par le président Tshisekedi lève le voile sur les pratiques de corruption et de prévarication sous l’ère Kabila.

L’Inspection générale des finances (IGF) de la République démocratique du Congo (RDC), dans un rapport révélé samedi 4 juin, pointe de nombreuses irrégularités dans la gestion de la société publique minière Générale des carrières et des mines (Gécamines), ayant provoqué la perte selon elle de centaines de millions de dollars.
L’agence anticorruption avait lancé il y a plusieurs mois un audit de la société sur la période 2010-2020 et a bouclé son rapport le 31 mai, a indiqué l’hebdomadaire Jeune Afrique, qui en a publié en premier les conclusions.

La Gécamines était dirigée durant cette période par Albert Yuma, un proche de l’ancien président Joseph Kabila, qui a été écarté en décembre 2021 de la tête de l’entreprise par le gouvernement de Félix Tshisekedi.
Une « synthèse » de ce « rapport de l’IGF sur la gestion de la Gécamines », dont l’AFP a obtenu une copie, énumère les multiples problèmes constatés : « irrégularités » dans « les cessions d’actifs miniers à travers les contrats de partenariats », « manque de transparence dans la signature des contrats », « préjudices dans les cessions de droits », « défaut de paiement des impôts dus au Trésor », « présomption de détournements des deniers publics », « bradage du patrimoine immobilier de l’entreprise », etc.
L’IGF indique en particulier ne pas avoir retrouvé la trace de plus de 400 millions de dollars sur un total de quelque 600 millions d’avances sur fiscalité et prêts à l’Etat.

« Contrat du siècle »
Elle pointe aussi des « avantages indus » payés aux dirigeants ou encore le « paiement de collations exorbitantes ». « Pendant la période examinée, la Gécamines a généré 2 milliards de dollars américains en ressources propres », a précisé à l’AFP le patron de l’IGF, Jules Alingete. Or, dit-il « 1,5 milliard a servi au paiement des primes et collations du management ».
L’IGF affirme en outre que, de 2012 à 2020, « les partenaires de la Gécamines ont réalisé un chiffre d’affaires global évalué à 35 milliards de dollars », alors que l’entreprise « n’a reçu que 564 millions de dollars comme royalties tirées de ces partenariats, soit 1,6 % ».

Le gendarme des finances se penche aussi sur le « contrat chinois », dit « contrat du siècle » signé en 2008 par lequel la Chine, en échange de l’exploitation minière, réalise des infrastructures. L’IGF estime qu’il n’y a eu « aucun suivi sérieux des investissements à charge des partenaires chinois et des revenus générés par l’entreprise commune Sicomines ».
En mai 2021, Félix Tshisekedi avait annoncé son intention de renégocier les contrats miniers, notamment ceux conclus avec la Chine par Joseph Kabila. Une révision promise au nom des Congolais qui, déplorait-il, « croupissent toujours dans la misère ». Le sous-sol de la RDC regorge de minerais, le pays étant notamment le premier producteur mondial de cobalt et le premier producteur africain de cuivre.
Le Monde avec AFP


"RDC : la Gécamines à un tournant -15 avril 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1335733/economie/rdc-la-gecamines-a-un-tournant/
La Société générale des carrières et des mines a vu arriver une nouvelle direction à sa tête, alors que l’État congolais cherche à rééquilibrer les partenariats avec les entreprises internationales.

Faire de cet acteur clé du secteur minier en RDC, un vrai pilier de l’économie congolaise. C’est la feuille de route de la nouvelle direction, nommée en décembre 2021, de la Société générale des carrières et des mines (Gécamines), détenue à 100 % par l’État congolais.
Félix Tshisekedi a en effet mis fin à l’ère Albert Yuma, à la tête de la société depuis 2010, en nommant un autre Katangais, Alphonse Kaputo Kalubi, pour le remplacer au poste de président du conseil d’administration. Ce dernier est secondé par un nouveau directeur général, Ntambwe Ngoy Kabongo, qui a fait toute sa carrière dans la production de cuivre et de cobalt avant d’être l’adjoint de l’ex-DG de la Gécamines, Sama Lukonde Kyenge, à partir de 2019.
 
Rééquilibrage des partenariats
En février, Félix Tshisekedi a enfoncé le clou, poussant hors du secteur minier Dan Gertler, autre proche de l’ancien chef de l’État Joseph Kabila. Selon l’exécutif, l’accord conclu avec l’homme d’affaires israélien doit permettre à la RDC de récupérer des blocs pétroliers et actifs miniers évalués à plus de 2 milliards de dollars. « La Gécamines (324 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2020) tient à la récupération d’actifs pour lui permettre de redevenir producteur et de bénéficier de juteux revenus en lieu et place des royalties limitées du passé », assure à Jeune Afrique une source interne de la société, ajoutant qu’une des priorités est le « rééquilibrage des participations dans les différentes joint-ventures conclues sous Albert Yuma ».
 Les comptes sont grevés par les nombreuses pensions de retraite à verser et les charges liées à un personnel vieillissant
Au-delà, les défis sont considérables : relance de la production, modernisation d’un outil industriel fortement détérioré et des infrastructures connexes, sans oublier les exigences de responsabilité sociétale et environnementale. Et les obstacles de taille.
Sur le volet juridique, comment réviser ou révoquer des contrats jugés déséquilibrés mais qui ont été régulièrement signés ? Sur le volet opérationnel, comment financer le renouveau industriel et technique en l’absence de moyens financiers, les comptes de la Gécamines étant grevés par les nombreuses pensions de retraite à verser et les charges liées à un personnel vieillissant ?

Le FMI, à la fois bâton et carotte
« Le renouveau des acteurs est fondamental, car il peut consacrer une vraie révolution dans le secteur minier congolais à condition qu’il y ait de la volonté », reprend la même source. Or il est encore tôt pour juger l’action de l’actuelle équipe qui devrait dans un premier temps, selon nos informations, reprendre le plan d’action lancé par l’ancienne administration de Sama Lukonde.
« La RDC est aujourd’hui engagée dans un programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Il y a la peur des sanctions américaines, donc il devrait y avoir du changement », veut croire Valery Madianga de l’Observatoire national de la dépense publique.

RDC : dix choses à savoir sur Alphonse Kaputo Kalubi, l’anti-Yuma devenu patron de la Gécamines
RDC-Mines : Félix Tshisekedi enfonce le clou vis-à-vis des exploitants étrangers


"RDC : Gécamines aurait fait disparaître des centaines de millions de dollars - 4 juin 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-gecamines-aurait-fait-disparaitre-des-centaines-de-millions-de-dollars-459269?amp
L'Inspection générale des finances (IGF) de la République démocratique du Congo, révèle dans un rapport publié ce 4 juin de nombreuses irrégularités dans la gestion de la société publique minière Gécamines. Les pertes sont évaluées à plusieurs centaines de millions de dollars.

L'agence anticorruption avait lancé il y a plusieurs mois un audit de la société minière publique sur la période 2010-2020. L’hebdomadaire Jeune Afrique révèle cette semaine les conclusions de ce rapport bouclé le 31 mai.
Il est disponible sur le site de l'IGF.
TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! QSEnmhz3_x96
IGF/RDC Officiel[/b]
]@IgfRdc
L'IGF informe l'opinion qu'elle vient de rendre public dans son site web:
http://igf.gouv.cdles principales conclusions et recommandations de son rapport d'audit du secteur minier,plus particulièrement celui de la GECAMINES pour la période de 2010 à 2020
5:56 PM · Jun 2, 2022 from Democratic Republic of Congo
La Gécamines (Générale des carrières et des mines) était dirigée durant cette période par Albert Yuma, un proche de l'ancien président Joseph Kabila.
Il a été écarté en décembre dernier de la tête de l'entreprise par le gouvernement de Félix Tshisekedi.

(RE)voir : RDC : Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, directeur de la Gécamines nommé premier ministre

"Irrégularités"
Une "synthèse" de ce "rapport de l'IGF sur la gestion de la Gécamines", dont l'AFP a obtenu une copie, énumère les multiples dysfonctionnements : "irrégularités" dans "les cessions d'actifs miniers à travers les contrats de partenariats""manque de transparence dans la signature des contrats""préjudices dans les cessions de droits","défaut de paiement des impôts dus au Trésor""présomption de détournements des deniers publics""bradage du patrimoine immobilier de l'entreprise", etc.
L'IGF indique en particulier ne pas avoir retrouvé la trace de plus de 400 millions de dollars sur un total de quelque 600 millions d'avances sur fiscalité et prêts à l'État.

"Avantages indus"
Elle pointe aussi des "avantages indus" payés aux dirigeants ou encore le "paiement de collations exorbitantes". []
Mi]"Pendant la période examinée, la Gécamines a généré 2 milliards de dollars américains en ressources propres"[/i], a précisé à l'AFP le patron de l'IGF, Jules Alingete. Or, dit-il "1,5 milliard a servi au paiement des primes et collations du management".
L'IGF affirme en outre que de 2012 à 2020, "les partenaires de la Gécamines ont réalisé un chiffre d'affaires global évalué à 35 milliards de dollars", alors que l'entreprise "n'a reçu que 564 millions de dollars comme royalties tirées de ces partenariats, soit 1,6%".

La question du "contrat chinois"[b]
Le gendarme des finances se penche aussi sur le [/i]"contrat chinois"[/i], dit "contrat du siècle[/" signé en 2008 par lequel la Chine, en échange de l'exploitation minière, réalise des infrastructures. L'IGF estime qu'il n'y a eu "aucun suivi sérieux des investissements à charge des partenaires chinois et des revenus générés par l'entreprise commune Sicomines".
En mai 2021, Félix Tshisekedi avait annoncé son intention de renégocier les contrats miniers, notamment ceux conclus avec la Chine par Joseph Kabila. Une révision promise au nom des Congolais qui, déplorait-il, "croupissent toujours dans la misère".
Le sous-sol de la RDC regorge de minerais, le pays étant notamment le premier producteur mondial de cobalt et le premier producteur africain de cuivre.


[b]"RDC: la mauvaise gestion de la Gécamines épinglée, des centaines de millions de dollars évaporés - 5 juin 2022

= https://actualite.cd/2022/06/05/rdc-la-mauvaise-gestion-de-la-gecamines-epinglee-des-centaines-de-millions-de-dollars


"RDC : de 2012 à 2020, les partenaires de la Gécamines ont réalisé un chiffre d’affaires de 35 milliards USD alors que la Gécamines n’a reçu que 564 millions USD de royalties (Rapport IGF) - 06/06/2022
= https://deskeco.com/2022/06/06/rdc-de-2012-2020-les-partenaires-de-la-gecamines-ont-realise-un-chiffre-daffaires-de-35-milliards

"RDC: Plus de 400 millions $ de la société minière publique - juin 4, 2022
= https://intellivoire.net/rdc-plus-de-400-millions-de-la-societe-miniere-publique-gecamines-sont-introuvables/


"RDC : Des centaines de millions de dollars de la Gécamines évaporés - 05/06/2022
= https://www.lejournaldudeveloppement.com/rdc-la-mauvaise-gestion-de-la-gecamines-epinglee-des-centaines-de-millions-de-dollars-evapores/


"RDC: les guerres pour le contrôle des richesses évoquées à un forum minier - 3 juin 2022
= https://afrique.lalibre.be/70475/rdc-les-guerres-pour-le-controle-des-richesses-evoquees-a-un-forum-minier/

"RDC : Un rapport de l’IGF révèle une perte de plusieurs millions USD de la Gécamines au profit des sociétés étrangères -
6 juin 2022

= https://www.politico.cd/encontinu/2022/06/06/rdc-un-rapport-de-ligf-revele-une-perte-de-plusieurs-millions-usd-de-la-gecamines-au-profit-des-societes-etrangeres.html/109872/


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Message  ndonzwau 15/8/2022, 5:43 pm

"


"Tempêtes des tropiques : « Exploitation illicite des minerais : Des mesures urgentes attendues » - 15/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/15/actualite/revue-de-presse/tempetes-des-tropiques-exploitation-illicite-des-minerais-des
Revue de presse de ce lundi 15 aout 2022.
Les points à l’ordre du jour du conseil des ministres de vendredi 12 aout sont largement repris dans les colonnes des journaux parus ce lundi 15 aout à Kinshasa : l’exploitation illicite des minerais dans la province de Haut-Uele, le budget 2023 et l’appel au calme lancé par le Président de la République à propos des situations sécuritaires à Butembo (Nord-kivu) et au Maï-Ndombe.
 
La Tempête des tropiques rapporte que lors du 64ème Conseil de rédaction tenu vendredi 12 Août dernier, le Président de la République a été informé des activités minières illicites dans la Province du Haut-Uélé, où il est signalé la présence des sujets étrangers exploitant les minerais d’or au moyen d’engins lourds.
Ces activités minières illicites s’effectuent soit dans les zones d’exploitation artisanale, en complicité avec les coopératives minières qui laissent les étrangers accéder avec des engins lourds sur les sites pourtant réservés exclusivement à l’exploitation artisanale et aux nationaux, soit dans les périmètres de recherches non encore transformés en permis d’exploitation ou encore dans les aires protégées.
Citant le compte rendu du gouvernement, ce quotidien indique que le Président de la République a rappelé que ces pratiques violent les dispositions du Code Minier relatif à l’éligibilité, à l’exploitation artisanale et celles relatives aux aires protégées.
Faisant référence à la même source, La République, annonce que le Président de la République a instruit le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, à prendre des mesures urgentes pour stopper, sans délai, ces exploitations illicites. En outre, l’implication étroite de la ministre de la Justice et celle des Mines a été requise par le Président de la République pour initier une mission d’enquête sur les activités illicites dans cette partie du territoire national afin de le faire part, assorti des recommandations lors du prochain Conseil des ministres.


Abordant le registre économique de ce conseil des ministres, Forum des As affirme que pour l’année « 2023, Félix Tshisekedi prône un budget pro-investissements et pro-social ».
Rapportant les propos du porte-parole du Gouvernement, ce quotidien explique que « le chef de l'Etat, Félix- Antoine Tshisekedi tient à ce que le budget 2023 soit spécialement axé sur la programmation des dépenses d'investissements dans les secteurs sociaux de base, en l'occurrence la santé, l'éducation et le développement rural, ainsi que dans le secteur des infrastructures d'intégration nationale ».
Et Le journal de preciser, quant à lui, que « le Président de la République Félix Tshisekedi suit de très près l’élaboration du budget pour l’exercice 2023. C’est dans cette optique qu’il a, chargé le ministre d’Etat, ministre du Budget et le ministre des Finances ainsi que la gouverneure de la Banque centrale de prendre toutes les mesures susceptibles de renforcer la crédibilité du processus budgétaire afin de consolider le cadre politique monétaire et d’échange. Ceci dans le but de favoriser aussi la diversification de l’économie congolaise afin de soutenir une croissance inclusive ».
Pour sa part, la gouverneure de la Banque centrale du Congo(BCC), Malangu Kabedi Mbuyi, invitée à ce conseil des ministres, a appelé le Gouvernement à la prudence «face à la persistance des pressions inflationnistes à la suite de l’envolée des prix des produits pétroliers et céréaliers à l’international», fait remarquer Econews. Ainsi donc, souligne-t-il, si « les principaux indicateurs conjoncturels, principalement le taux de change et le taux d’inflation, affichent une certaine accalmie, la BCC ne se montre pas triomphaliste. Bien au contraire ». Toutefois, ajoute ce journal, la gouverneure de la BCC a rassuré le Conseil des ministres de «la poursuite de la coordination des actions au niveau de la politique budgétaire et de la politique monétaire ainsi que du maintien du pacte de stabilité» pour éviter un retournement brusque de la situation.

La Prospérité,
elle, revient sur la situation sécuritaire abordé lors de cette réunion du Gouvernement. Elle rapporte que le Président de la République a fait le point de la situation sécuritaire tendue à Butembo, consécutive à un regain de violence contre la Monusco. Il a aussi dénoncé, déploré et condamné l’attaque dont la Police a été l’objet de la part de présumés Maï-Maï et autres inciviques, laquelle attaque a conduit à la mort de quatre policiers et un militaire.
Se référant au compte rendu de la dite réunion, ce journal, rapporte que Felix Tshisekedi a de nouveau appelé au calme et chargé le Gouvernement de prendre les dispositions qui s’imposent. Il s’est aussi dit préoccupé par les tensions vécues dans le Maï-Ndombe entre les Yaka et les Teke. Le Gouvernement a été également instruit et encouragé à prendre des dispositions nécessaires.
Au cours de la même réunion du conseil des ministres, la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a fait rapport au Conseil sur les actes attentatoires à l’ordre public, à la destruction de certains sites et biens de la Monusco, ajoute L’avenir.
Ce quotidien résume que « pour l’essentiel, la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a signifié au Conseil que les enquêtes sont en phase pré-juridictionnelle, et que tous les éléments ne sont pas fournis par les Parquets vu le caractère secret de l’instruction. Quant aux poursuites, elle a mentionné que 13 congolais ont été interpellés ».



"Près de 800 millions USD de perte chaque année /RDC : Me Dieudonné Tshibuabua accuse la Monusco, les Organismes Internationaux et les Ambassades ! - août 15, 2022
= https://laprosperiteonline.net/pres-de-800-millions-usd-de-perte-chaque-annee-rdc-me-dieudonne-tshibuabua-accuse-la-monusco-les-organismes-internationaux-et-les-ambassades/
*Avocat aux Barreaux de Kinshasa-Gombe, de Kananga et de Bruxelles,
Spécialiste  en droit des assurances, banques, produits financiers et NTIC, Me Dieudonné  Tshibuabua Mbuyi crève l’abcès. Ici, dans une tribune, il révèle que chaque année, la RD. Congo perd près de 800 millions USD en matière d’assurances. Il insiste, particulièrement, sur le fait qu’en raison du non-respect de la législation en vigueur, la Monusco qui, aujourd’hui plus qu’hier, est sous pression des congolais exigeant son retrait pur et simple, après plus de vingt ans de présence en RD. Congo, les Organismes internationaux et les Ambassades et autres chancelleries accréditées à Kinshasa, sont à la base d’une telle énorme   perte.  Il le dit si bien dans une Tribune d’expression libre dont la quintessence est  à découvrir, ci-dessous.

Depuis Bruxelles
Tribune de Me Dieudonné Tshibuabua Mbuyi
*La MONUSCO, les organismes internationaux, les ambassades… feraient perdre chaque année à l’Etat congolais, près de 800 millions USD  pour non-respect de la législation sur les assurances.
La RDC s’est dotée depuis le 17 mars 2015, d’une loi n°15/005 portant code des assurances dont la nouveauté a été la libéralisation du secteur des assurances après 50 ans de monopole détenu par la Société Nationale d’Assurance (SONAS).
Vu le nouveau contexte ainsi que la concurrence ouverte dans ce secteur, il a été institué une Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA). Cette dernière est chargée de veiller au respect et à l’application de la nouvelle législation par tous les acteurs concernés.
Le but de cette ouverture à la concurrence dans le secteur des assurances était aussi de permettre à l’état congolais de mobiliser plus de capitaux pour soutenir son développement socio-économique.
C’est ainsi que le législateur congolais a exigé que les primes d’assurance qui couvrent un risque sur le territoire de la RDC, soient payées à des sociétés d’assurance ou de réassurance agréées par l’ARCA, tel que stipulé dans l’article 286 du code des assurances : « Il est interdit de souscrire une assurance directe à l’étranger pour un risque concernant une personne, un bien ou une responsabilité, situé sur le territoire national ou auprès d’une entreprise non agréée pour réaliser des opérations d’assurances en République Démocratique du Congo conformément aux dispositions de l’article 400 de la présente loi ».

A ce jour, 39 opérateurs ont été agréés par l’ARCA après un long processus d’étude et de contrôle sur leur solvabilité ainsi que leur capacité de couvrir réellement les risques sur toute l’étendue du territoire.
Bien que chaque personne (physique ou morale) soit libre de souscrire une assurance à la compagnie de son choix, il y a une liste de six assurances obligatoires tel que mentionné dans le Titre IV du code des assurances : DES ASSURANCES DES DOMMAGES OBLIGATOIRES.
Les articles 108 à 237 du code des assurances citent : assurance de la responsabilité civile des propriétaires des véhicules terrestres à moteur, assurance de la responsabilité civile des transporteurs aériens, assurance de la responsabilité civile des transporteurs maritimes, fluviaux et lacustres ou voie de navigation intérieure, assurance des risques de construction, assurance incendie, assurance des facultés à l’importation.
Nonobstant ces dispositions légales, force est de constater que certains acteurs opérant en RDC ont décidé simplement de bouder la législation et préféré loger leurs primes d’assurance à l’étranger.

Sauf preuve contraire, la MONUSCO, certains organismes internationaux et missions diplomatiques, continuent de s’assurer à l’étranger au mépris de la loi congolaise et pire de sa souveraineté, et ce malgré, le communiqué de rappel à l’ordre du Ministre des Finances du 10 février 2022.
En prenant juste l’exemple de la MONUSO, avec un charroi composé de centaines de véhicules, des dizaines d’aéronefs, de centaines de biens immobiliers, etc.., si celle-ci loge ses primes pour les assurances obligatoires dans les compagnies situées en RDC, cela aura un impact direct sur le budget national vu que celles-ci paieront les impôts et autres taxes dus à l’Etat, sans parler de l’effet positif sur la création d’emplois.
Il y  va de même pour les centaines des missions diplomatiques, organismes internationaux et autres, qui œuvrent en RDC.
Selon certaines estimations, la RDC perd chaque année près de 800 millions de dollars américain à cause de cette évasion des primes d’assurance.
En date du 28 juin 2022, la banque mondiale a approuvé 750 millions de dollars pour soutenir la gouvernance, le transport et la connectivité numérique en RDC.  Ce montant correspond à celui de l’évasion des primes. 
Ce qui nous pousse à conclure que la RDC a la capacité de s’autofinancer sans forcément recourir au soutien de la banque mondiale, si et seulement si tout le monde respecte la loi.  Ceci dit, une bonne gouvernance se caractérise aussi par la nécessité de faire respecter et d’appliquer les lois de la République Erga Omnes.

Il est temps que l’Etat congolais rentre dans ses droits

Est-ce que les acteurs cités ci-haut, auraient agi de la même manière s’ils œuvraient dans d’autres pays tels que les USA ou les pays de l’Union européenne ?
Nous en doutons fort au regard des grosses amendes que les USA infligent régulièrement aux acteurs qui ne respectent pas la loi américaine, ou encore, les grosses amendes de la commission européenne infligées à des acteurs récalcitrants ou récidivistes,  en cas de manquement à certaines directives ou règlements européens.
A titre d’exemple : 8,9 milliards de dollars que les USA ont infligé à la banque Fortis en 2014 ou encore 2 milliards d’euros que l’Union Européenne a infligé comme amende à Google en 2017, etc… Ces grosses amendes ont un caractère dissuasif sur les autres acteurs qui enfreindraient les législations.
C’est ainsi que nous encourageons l’Etat congolais de s’inspirer de ces exemples pour faire respecter sa législation.

Laisser les choses dans l’Etat, sans mesure de coercition sérieuse de la part des autorités congolaises ne favorise-t-il pas ce sentiment d’impunité ?
Il est plus que temps que le ministre de la justice se saisisse de ce dossier et plus que temps d’initier des procédures en justice tant en RDC qu’au niveau international dans l’intérêt du pays.
D’ailleurs, l’article 445 du code des assurances prévoit : « La violation des dispositions de l’article 286 de la présente loi est punie d’une amende de 50% du montant des primes émises à l’extérieur.
En cas de récidive, l’amende est portée à 100 % de ce même montant. Le jugement est publié aux frais des condamnés ou des entreprises civilement responsables
 ».
Lex dura sed lex.
Me Tshibuabua Mbuyi Dieudonné
Avocat aux Barreaux de Kinshasa-Gombe, de Kananga et de Bruxelles
Spécialisé en droit des assurances, banques, produits financiers et NTIC


"2023 : Félix Tshisekedi prône un budget pro-investissements et pro-social - 15/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/2023-felix-tshisekedi-prone-un-budget-pro-investissements-et-pro-social/
* Les ministres du Plan et du Budget ont été chargés de veiller à ce que cette priorité d’investissements soit prise en compte dans l’élaboration du projet de Loi de Finances 2023.
Le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi tient à ce que le budget 2023 soit spécialement axé sur la programmation des dépenses d’investissements dans les secteurs sociaux de base, en l’occurrence la santé, l’éducation et le développement rural, ainsi que dans le secteur des infrastructures d’intégration nationale.

Le Président de la République l’a dit le vendredi dernier lors du conseil des ministres. Pour Félix Tshisekedi, ce budget 2023 en élaboration devrait inclure « le soutien à l’entrepreneuriat local par la dotation des moyens conséquents pour soutenir les activités d’investissements des jeunes entrepreneurs afin de contribuer à la création des emplois et à la richesse nationale, sources d’amélioration du bien collectif« .
« Il est donc attendu lors de son exécution, une intensification des actions d’acquisition des équipements dans le domaine de l’énergie, de la santé, de l’éducation et de la construction des infrastructures dont la finalité est l’amélioration sensible des conditions de vie de nos populations« , a déclaré le chef de l’Etat lors de sa communication au conseil des ministres.
Félix Tshisekedi a encouragé le Gouvernement « à fournir plus d’efforts pour élargir l’espace budgétaire« .  Ce qui, pour lui, ne se limite pas à la mobilisation des recettes, mais aussi de rationaliser les dépenses publiques. Cette mobilisation, a insisté le Président de la République, « passe impérativement par la réduction du train de vie des institutions publiques, de façon à réduire substantiellement les dépenses courantes au profit des dépenses d’investissements sociaux et structurants« .
Dans la pratique, le Premier ministre Sama Lukonde a chargé le ministre du Plan et celui du Budget de veiller à ce que cette priorité d’investissements soit prise en compte dans l’élaboration du projet de Loi de Finances 2023.  

LARGES EXTRAITS DU COMPTE RENDU DE LA SOIXANTE-QUATRIEME REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES – Vendredi 12 août 2022
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé en visioconférence, la soixante-quatrième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 12 août 2022.
Cinq (5) points ont constitué la charpente de l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat;
II. Points d’informations ;
III. Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption des dossiers ;
V. Examen et adoption des textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT
Avant d’entamer sa communication, le Président de la République, Chef de l’Etat, a fait le point de la situation sécuritaire tendue à Butembo, consécutive à un regain de violence contre la Monusco. Il a aussi dénoncé, déploré et condamné l’attaque dont la Police a été l’objet de la part des présumés Maï-Maï et autres inciviques, laquelle attaque a conduit à la mort de quatre (4) policiers et un (1) militaire. Un (1) officier supérieur de la Police a été gravement blessé. (…)
Il a insisté sur la nécessité pour le Gouvernement de concentrer davantage ses efforts sur l’amélioration du social de la population, à privilégier la poursuite des efforts pour ajuster de manière crédible les politiques macroéconomiques mises en œuvre en vue de continuer à amortir le choc provoqué par la crise russo-ukrainienne, et de répondre à l’impératif de la restauration de la paix à l’Est de notre pays.
Face à cet impératif d’assurer le plein succès de la troisième revue qui permettrait à la République de bénéficier des décaissements supplémentaires au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances et la Gouverneure de la Banque Centrale ont été chargés, sous la supervision du Premier Ministre, de prendre toutes les mesures susceptibles de renforcer la crédibilité du processus budgétaire, de consolider les cadres des politiques monétaires et de change, mais aussi de favoriser la diversification de l’économie congolaise afin de soutenir une croissance inclusive.

4. Des efforts pour un Budget pro-investissements et pro-social

Le Président de la République qui suit, avec intérêt, le processus d’élaboration du projet de Budget pour l’exercice 2023 a recommandé que ce Budget soit significativement axé sur la programmation des dépenses d’investissements dans les secteurs sociaux de base, notamment la santé, l’éducation et le développement rural, ainsi que dans le secteur des infrastructures d’intégration nationale.
Il devra, en outre, inclure le soutien à l’entrepreneuriat local par la dotation des moyens conséquents pour soutenir les activités d’investissements des jeunes entrepreneurs afin de contribuer à la création des emplois et à la richesse nationale, sources d’amélioration du bien-être collectif.
Il est donc attendu lors de son exécution, une intensification des actions d’acquisition des équipements dans le domaine de l’énergie, de la santé, de l’éducation et de la construction des infrastructures dont la finalité est l’amélioration sensible des conditions de vie de nos populations.
Le Gouvernement a été encouragé à fournir plus d’efforts pour élargir l’espace budgétaire. Il s’agit non seulement de mobiliser plus de recettes publiques mais aussi de rationaliser les dépenses publiques.
Cette rationalisation, a insisté le Président de la République, passe impérativement par la réduction du train de vie des Institutions publiques, de façon à réduire substantiellement les dépenses courantes au profit des dépenses d’investissements sociaux et structurants.
Sous la supervision du Premier Ministre, le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et le Ministre d’Etat, Ministre du Budget ont été chargés de veiller à ce que cette priorité d’investissements soit prise en compte dans l’élaboration du projet de Loi de Finances 2023.
Intervenant à la suite de la communication du Président de la République, deux (2) points ont fait l’objet de l’intervention du Premier Ministre. Mais avant d’aborder ces points, il a tenu, au sujet de la situation sécuritaire qui a prévalu aujourd’hui à Butembo, à rappeler la nécessité pour tous de veiller au calme et a appelé au respect des biens du personnel de la Monusco aussi bien Congolais qu’étranger. (…)
= https://lepotentiel.cd/2022/08/14/2023-tshisekedi-veut-un-budget-axe-sur-le-social/


"Le bateau M/B Luberu de l’ex-ONATRA a quitté Kinshasa pour Mbandaka - 14/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/14/actualite/societe/le-bateau-mb-luberu-de-lex-onatra-quitte-kinshasa-pour-mbandaka

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! 20220814170239627403_Luberu
M/B Lubero de l'ex-ONATRA. Radio Okapi. Ph/Jean-Désiré Kanyama.

Le bateau M/B Luberu de la Société commerciale des transports et ports (SCTP), ex ONATRA, a quitté Kinshasa, dimanche 14 aout, pour Mbandaka (Equateur).
Selon des sources de cette entreprise publique, il transporte à son bord des dizaines de passagers et de tonnes de marchandises, essentiellement du ciment et divers articles.
Le chef de l’équipage de cette embarcation, François Moninseka, n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction :
« Nous sommes très fiers parce qu’il y a une dizaine d’années qu’on ne voyageait plus. En six jours, nous serons à Mbandaka ».
L’opérateur de ce navire, Mbala Mateta a souhaité transporter plus de 500 tonnes de marchandises une fois au retour de Kinshasa.
Des passagers surtout les commerçants ont également exprimé leurs joies d’avoir pris place à ce bateau de l’ex-ONATRA.
« Ça fait 10 ans qu’on n’a pas vu des choses comme ça. On ne s’y attendait pas. J’ai des marchandises, du ciment, des jus, des habits et divers », a laissé entendre, Jean Kalenga.
Au retour, il espère ramener plusieurs articles de Mbandaka entre autres, du poisson fumé, du fufu, de l’huile de palme et autres.
Pour sa part, le sous-directeur commercial et marketing au département Port Transport Fluvial, Armand Ossase a promis que son entreprise va bientôt renouer avec les lignes de Kisangani et du Kasaï.
« Nous avons le programme effectif 20 bateaux et 40 barges pour couvrir les lignes fluviales Mbandaka, Kisangani, Kasaï et Sankuru. Il reste maintenant que le ministre des Finances autorise aux banques de mettre à notre disposition notre créance », a-t-il déclaré.
= https://www.radiookapi.net/2022/08/11/actualite/societe/reprise-du-bateau-mb-luberu-entre-kinhasa-et-mbandaka
= https://www.radiookapi.net/2022/07/10/actualite/societe/rdc-la-sctp-reprend-le-trafic-fluvial-sur-plusieurs-axes-des-ce-lundi


"A l’issue de la visite du Secrétaire d’Etat américain en RDC : Nicolas Kazadi vante les réalisations du Congo auprès d’une délégation américaine - August 12, 2022
= http://lephareonline.net/?p=1498
Il s’est tenu mercredi 10 août dernier dans la salle des réunions du ministère de l’Economie Nationale, une importante réunion réunissant une délégation américaine, conduite par Jose FERNÁNDEZ, sous-secrétaire d’Etat à la croissance économique, à l’énergie et à l’environnement et quelques membres du gouvernement congolais. Il s’agit notamment du ministre des Finances et ministre a.i de l’Economie nationale Nicolas KAZADI, le Ministre d’Etat, Ministre du Plan Christian MWANDO NSIMBA, le Ministre de la Santé Jean-Jacques MBUNGANI MBANDA, et la Vice-Ministre des Finances O’Neige N’SELE.

Les deux parties ont échangé sur les questions d’intérêt général et porteur de croissance économique, sur les réformes apportées dans différents secteurs du pays et aussi sur les questions d’intérêts communs entre la RDC et les USA. Occasion pour la partie congolaise de relever les grandes réalisations effectuées dans différents secteurs clés du pays notamment: les mines, l’agriculture, l’énergie,
l’environnement, la santé, l’éducation etc.
Parmi les grands progrès réalisés par la RDC, il y a notamment les efforts significatifs du gouvernement dans le processus d’éligibilité au programme de financement américain «Millenium Challenge Corporation (MCC)» et surtout, l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise dans divers domaines. Au sujet de cette dernière, la partie congolaise est revenue sur les efforts conjugués dans le secteur de l’éducation, par exemple, avec la réussite de la gratuité de l’enseignement de base,la construction de nouvelles écoles ainsi plusieurs réformes amorcées pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a rappelé à la délégation américaine que certains indicateurs non pris en compte jusque- là devraient déjà basculer au vert pour la RDC, notamment : la liberté d’information (grâce aux États généraux de la presse organisés dernièrement à Kinshasa, la loi sur l’accès à l’information, et celle sur la dépénalisation des délits de la presse en examen), les efforts dans le domaine de la santé ( avec l’allocation d’un budget conséquent à la lutte contre certaines maladies , l’accroissement du taux de vaccination contre la Covid-19 etc.) .

Au sujet de l’amélioration du climat des affaires en RDC, la délégation congolaise est revenue sur les progrès énormes accomplis par la RDC pour accélérer les investissements, car il s’agit d’un des secteurs clés favorisant développement durable et la stabilité de l’économie n’ationale. A cet effet, Nicolas KAZADI, Christian MWANDO NSIMBA, Jean-Jacques MBUNGANI ont soulevé quatre grandes réformes déjà entreprises pour atteindre cet objectif. Il y a notamment la lutte contre la corruption, l’accélération des procédures pour la
création des entreprises, l’assouplissement de la fiscalité et la digitalisation de l’administration qui va contribuer à la rapidité, la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique.
A propos du secteur agricole, la partie congolaise a clairement expliqué à la délégation américaine sa détermination à transformer l’agriculture pour en faire un véritable moteur du développement économique et favoriser les exportations.
Le ministre Nicolas KAZADI a martelé que des efforts énormes sont certes réalisés par le gouvernement mais il a déploré qu’il existe un décalage entre le grand travail abattu et celui qui est perçu.
Le grand défi demeure la pacification de l’Est de la RDC en proie à la guerre d’agression menée par le M23 avec l’appui du Rwanda. «On ne peut pas envisager un développement durable et l’amélioration du climat des affaires sans la paix» a insisté le ministre des Finances.

Les USA pour le renforcement d’un partenariat gagnant-gagnant avec la RDC
Le Sous-Secrétaire d’Etat américain a salué la pertinence de cet entretien qui a véritablement remis les pendules à l’heure sur l’image réelle de la RDC contrairement à celle fallacieusement répandue d’un pays non fréquentable, et cela souvent par manque d’information. Il est temps, a-t-il martelé, pour les Etats Unis d’Amérique, de renforcer le partenariat privilégié avec la RDC et promouvoir les investissements prolifiques. C’est dans ce cadre qu’il a également salué la vision du président Tshisekedi sur l’industrie des batteries électriques qui constitue, pour lui, une belle initiative.
Il sied de noter que les échanges entre la délégation américaine et celle du gouvernement congolais ont été organisés dans le cadre de la visite en RDC du secrétaire d’Etat américain Anthony BLINKEN.


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Empty Re: TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE !

Message  ndonzwau 6/9/2022, 9:39 pm

Un évènement important récent c'est la vente aux enchères de de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers malgré les inquiétudes des ONG.  Le Ministre des Hydrocarbures estime qu'il est temps pour le Congo de saisir l'opportunité d'augmenter significativement les revenus de l'État. On en a parlé ailleurs mais voici l'entretien avec le Ministre.


"RDC : après le secteur de l’aviation, le gouvernement s’explique sur la pénurie de carburant pour automobiles - 6 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/06/rdc-apres-le-secteur-de-laviation-le-gouvernement-sexplique-sur-la-penurie-de-carburant
Depuis quelques jours, Kinshasa, capitale de la RDC, fait face à la crise de carburant avec comme effets nocifs, la surchauffe généralisée dans le secteur des transports en commun et aussi des longs fils dans plusieurs stations-service.
Lire : RDC: faible stock de Jet A1, un plan de contingence activé en attendant l'approvisionnement en septembre
S'exprimant sur la question ce mardi 6 septembre, le ministère des hydrocarbures justifie cette situation par la baisse sensible de stocks en essence et aussi par le fait qu’un plan de contingence a été mis en place afin d'éviter la rupture proprement dite de ce produit stratégique.
« D'ordinaire, la capitale consomme plus ou moins 1100 m³/jour et à la suite de cette décrue, un plan de contingentement est appliqué pour assurer la ville en essence essentiellement. Dans le souci d'éviter la rupture totale, le gouvernement, en concertation avec les entreprises opérant dans le domaine, s'est résolu à appliquer le plan de contingence en vue de faire baisser de 1100 m³ à 660 m³/jour la consommation en essence dans la ville rien que pour l'essence ainsi que le jet. Pour l'essence, le bateau  est attendu le 14 septembre courant. Pendant ce temps, le gouvernement  s'apprête à payer le manque à gagner des sociétés pétrolières pour leur permettre de s'approvisionner », a annoncé le ministère dans un communiqué rendu public par sa cellule de communication.
Au nom du gouvernement de la République, ce portefeuille appelle la population au calme et la rassure du contrôle de la situation pour qu'elle redevienne à la normale.
« Le ministère des hydrocarbures rappelle que ce plan de contingence est aussi appliqué dans les stations-service avec la limitation du volume en litre par véhicule afin de permettre la gestion transitoire de cette période passagère de la baisse de stock d'essence en attendant bien évidemment le ravitaillement escompté », ajoute le communiqué du ministère des Hydrocarbures.
Le ministère dirigé par Didier Budimbu a également annoncé l'arrivée de la Navire au Kongo Central avec le nouveau stock Jet A1.
« En ce qui concerne le jet, le navire assurant le ravitaillement est à quai de Banana réceptionné par Socir depuis samedi 3 septembre. La cargaison devra remonter à Ango-Ango, aux environs de Matadi pour son acheminement vers Kinshasa : ce qui devrait prendre une semaine », rassure le ministère des Hydrocarbures.

Nicolas Kazadi, ministre des finances, assumant l’intérim du ministre de l’économie nationale avait, lors de la 66e réunion du conseil des ministres, évoqué des stratégies envisagées pour garantir les approvisionnements en carburant et de réduction du coût de la subvention pétrolière.
En vue d’apporter une solution durable à cette problématique, le Gouvernement, à travers le ministère de l’économie nationale, envisage de mettre en place, avec le Groupe GEMCORP, une facilité de financement pour garantir les approvisionnements en carburants et réduire le coût de la subvention pétrolière.
« Cette facilité dont le montant s’élève à 500 millions d’USD réparti en tranches, pourrait être offerte au Gouvernement à des conditions quasi concessionnelles.  Elle permettra aux importateurs locaux d’accéder directement aux carburants en supprimant ainsi les coûts additionnels liés aux intermédiaires. Ceci à un prix compatible avec le niveau officiel retenu dans la structure de prix, de sorte à résoudre à la fois le problème de solvabilité des importateurs locaux ainsi que le risque de pénurie sur le marché », rapporte le compte rendu de la 66e réunion tenue vendredi 28 août 2022.
Cette facilité, d'après Nicolas Kazadi, permettra la diminution du coût budgétaire de la subvention comporte aussi l’avantage de renforcer la transparence des flux des volumes de carburant à subventionner.
Sollicitant le quitus du gouvernement, le ministre de l’économie nationale a.i a préconisé la mise en place d’une Commission ad hoc pour poursuivre les discussions avec GEMCORP, finaliser la proposition technique et définir les mécanismes opérationnels de la facilité de financement. Ceci avec l’implication  des autres parties prenantes au processus de régulation du secteur, notamment le ministère des hydrocarbures et celui des finances.
Le ministère de l’économie nationale prévoit de renforcer la synergie avec les autres initiatives en cours notamment celle de la Société nationale des hydrocarbures du Congo (SONAHYDROC)-United Bank for  Africa (UBA).
La RDC n'est pas épargnée des effets néfastes de la crise russo-ukrainienne, qui frappe le secteur des hydrocarbures mondial. D'après Nicolas Kazadi, le coût annuel de cette subvention est évalué à près de 400 millions USD depuis le déclenchement du conflit en Ukraine. Ces ressources importantes  sont à comptabiliser à l’actif du gouvernement comme dépenses sociales au titre des interventions directes pour préserver le pouvoir d’achat des ménages.



"Ituri : plus de 3/4 des sites miniers d'exploitation d'or sont contrôlés par les groupes armés, des millions des dollars américains échappent au Trésor public (rapport société civile) - 6 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/06/ituri-plus-de-34-des-sites-miniers-dexploitation-dor-sont-controles-par-les-groupes

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Images%20-%202022-09-06T092343.666
Exploitation artisanale des minerais. Ph. ACTUALITE.CD

Plus de 3/4 des sites miniers dans la province de l'Ituri sont contrôlés par les groupes armés. Ces derniers exploitent l'or et font échapper des millions des dollars américains à l'Etat congolais. C'est ce que dénonce la Coalition des organisations de la Société civile du Haut-Uélé et de l'Ituri pour la gouvernance des ressources naturelles dans son dernier rapport publié au mois d'août 2022. 

La société civile s'inquiète de l'activisme des groupes armés à l'est de la RDC qui continuent à étendre et consolider leurs positions dans des zones d'exploitation minières au vu et au su des autorités politico-administratives et militaires. 
"Le fait de laisser ces groupes armés opérer et exploiter de l'or constituerait un signe de sabotage de l'autorité de l'Etat, comme quoi ces groupes diraient l'Etat congolais n'existe pas", dénonce la société civile dans son rapport. 
Les autorités politico-administratives et militaires accusées de complicité
Jimmy Munguriek, membre du Comité exécutif de l'ITIE-RDC, appelle les autorités à plus de responsabilité pour mettre fin à l'occupation des groupes armés dans les sites miniers d'exploitation d'or.
"On peut conclure qu'il y a un réseau qui impliquerait différents niveaux. Il y a dans ce réseau de personnel de l'administration, c'est une présomption. Parce qu'on ne peut pas comprendre que la loi prévoit tous les services qui doivent se retrouver sur la chaîne d'approvisionnement en minerais et qu'ils ignorent tous ce qui se passe réellement. Voilà pourquoi vous remarquerez que nous sommes en train de dénoncer l'exploitation illégale en présences de tous ces services. Est-ce qu'il faut penser à une complicité de ces services ? Faut-il penser à l'innocence de ces services ? C'est pour cela nous avons demandé aux ministères de chercher à connaître la responsabilité de leurs agents sur terrain par rapport à tout ce qui se passe", a-t-il déclaré.
Il a aussi dénoncé la sécurisation des zones d'exploitation artisanale illégale par des militaires.
"Dans la plupart des cas, l'exploitation illégale se fait sous la couverture des militaires. C'est-à-dire que les autorités sont au courant parce qu'un militaire ne peut pas se perdre d'assurer la sécurité d'une Zone d'Exploitation Artisanale (ZEA) de lui-même", a-t-il dénoncé.

De ce fait, la coalition recommande de (d') : 
Au Vice-Premier ministre, ministre de l'Environnement ainsi que le Ministre des Mines : prendre un arrêté interministériel obligeant les exploitants miniers artisanaux de réhabiliter l'environnement détruit par les faits d'exploitation.
Au Ministre national des Mines: - Instituer dans les deux provinces des ZEA viables après des enquêtes techniques sur terrain et les attribuer aux coopératives minières légalement constituées et respectueuses de la législation minière ; - Arrêter tous les travaux des coopératives opérant en violation de la loi minière congolaise.
Au ministre de la justice : - Ordonner aux juridictions des provinces de Haut-Uélé et Ituri l'ouverture des actions judiciaires contre les exploitants défaillants conformément aux articles 299 à 311 du Code minier.
Au Ministre de la Défense : - Prendre des mesures idoines pour la cessation effective de l'activisme des groupes armés dans la province de l'lturi en général et des sites miniers en particulier

= https://actualite.cd/index.php/2022/09/05/rdc-fmi-les-travaux-preparatoires-de-la-troisieme-revue-annonces-du-7-au-13-septembre


"RDC: la subvention versée aux entreprises pétrolières et logistiques chiffrée à 336 millions USD, alors que la CENI est déjà financée à hauteur de 238 millions USD - 5 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/05/rdc-la-subvention-versee-aux-entreprises-petrolieres-et-logistiques-chiffree-336
Le Ministre des Finances Nicolas Kazadi a informé le gouvernement de l’état “performant” de mobilisation des recettes publiques qui s’illustre notamment par les recettes mobilisées de l’ordre de 1.567,7 milliards de Francs Congolais (CDF) au mois d’août 2022 sur des prévisions des recettes budgétaires mensuelles arrêtées à 1.083,6 milliards de CDF, soit un taux de réalisation de 145%.

Il a indiqué que la performance des régies financières se consolide davantage dans la perspective de l’atteinte de leurs assignations mensuelles. 
"C’est dans ce cadre que : - la Direction Générale des Impôts (DGI) a mobilisé 860,7 milliards de CDF, soit 199% sur les prévisions de 432,4 milliards de CDF ;  la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a mobilisé 392,2 milliards de CDF, soit 97% sur les prévisions de 410 milliards de CDF ;  la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participation (DGRAD) a collecté 309,7 milliards de CDF, soit 128% de ses prévisions arrêtées à 241,1 milliards de CDF", a expliqué Nicolas Kazadi au cours du conseil des ministres vendredi 2 septembre 2022.
Et d'ajouter: "Les recettes cumulées du 1er au 31 août 2022 affichent 13.001 milliards de CDF. Ce qui représente 134% de taux de réalisation par rapport aux prévisions de janvier à août 2022 attendues à 9.688,9 milliards de CDF et 88% de taux de réalisation par rapport aux prévisions annuelles de 14.790,9 milliards de CDF. La situation cumulée par les régies financières indique un taux de réalisation, par rapport à leurs prévisions annuelles respectives, de 115% pour la Direction Générale des Impôts (DGI), 53% pour la Direction Générale des Douanes et  Accises (DGDA) et 76% pour la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participation (DGRAD)".
En ce qui concerne les dépenses, a-t-il poursuivi, les chiffres provisoires indiquent, pour le mois d’août 2022, un total de 1.215 milliards de CDF contre 12.728 milliards de CDF en cumul annuel.
"Ces dépenses ont été marquées entre autres par : - le paiement de la cinquième dotation de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de l’ordre de 125 milliards de CDF ;  les dépenses sécuritaires impérieuses, soit 135 milliards de CDF ; la subvention pétrolière de l’ordre de 121 milliards de CDF. Le Ministre des Finances a précisé que le total de la subvention économique versée aux entreprises pétrolières et logistiques depuis le début de l’année se chiffre désormais à 336 millions USD, alors que la CENI a été déjà financée à hauteur de 238 millions USD" a révélé Nicolas Kazadi.
Et de poursuivre : "La trésorerie de l’Etat présente un solde déficitaire provisoire de 346 milliards de CDF contre un excédent de 649 milliards de CDF en cumul annuel. Au courant du mois d’août 2022, le Trésor public a encaissé un appui budgétaire de la Banque Mondiale de l’ordre de 240 millions USD. Cette enveloppe sera affectée à divers projets d’investissements publics"
Le gouvernement se montre ambitieux dans la mobilisation des recettes publiques. Malgré cette embellie, la situation sociale des congolais ne s’améliore pas.



"RDC : Nicolas Kazadi appelé à présenter dans les meilleurs délais un projet de décret créant un Etablissement public en charge de la gouvernance des réformes des finances publiques - 4 septembre 2022
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TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Nicolas%20kazadi%20face%20%C3%A0%20la%20presse
Nicolas Kazadi, ministre des Finances. Ph. Droits tiers.

Le Gouvernement de la République a adopté la stratégie actualisée de la réforme des finances publiques au cours du Conseil des Ministres du 19 août 2022, celle de son Plan opérationnel qui requiert la mise en place d’un cadre constitutionnel de pilotage rénové pouvant garantir la mise en œuvre et le suivi satisfaisant des réformes. 

Intervenant lors de la 67e réunion du conseil des ministres, le Chef de l'État Félix Tshisekedi a recommandé au gouvernement de renforcer la structure technique en charge de l’animation et la coordination de la mise en œuvre des réformes des finances publiques tant au niveau central que provincial.
"Au regard du rôle central que joue le Comité d’orientation de la réforme des finances publiques (COREF) dans la coordination technique des actions de réforme, cette structure est appelée à fonctionner de manière autonome à l’instar du Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille de l'Etat (COPIREP), de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements  (ANAPI) et de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Vu l’impact des réformes des finances publiques sur les autres secteurs de la vie nationale, le Président de la République a instruit le Ministre des Finances à soumettre à l’adoption du Gouvernement, dans les meilleurs délais, un projet de Décret créant un Etablissement public en charge de la gouvernance des réformes des finances publiques", dit le compte rendu de la réunion du vendredi 2 septembre 2022.
Rappelons-le, le plan stratégique actualisé de la réforme des finances publiques présenté par le ministre des Finances Nicolas Kazadi reprend les priorités des réformes à mettre en œuvre par le Gouvernement en vue d’améliorer les indicateurs pertinents du système de gestion des finances publiques et identifie, pour ce faire, les actions devant remédier aux faiblesses relevées par les différents diagnostics.
Le ministre des Finances a insisté sur le fait que les principaux défis consistent à accélérer la réalisation des mesures des réformes en cours et à mettre en œuvre, de manière satisfaisante, les nouvelles mesures identifiées en vue d’améliorer la performance dans la gestion de nos finances publiques sur la période 2022-2028. L’objectif poursuivi est de soutenir une croissance inclusive et promouvoir le développement.



"RDC : le projet de budget 2023 chiffré à 14,6 milliards USD - 3 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/03/rdc-le-projet-de-budget-2023-chiffre-146-milliards-usd


"Félix Tshisekedi pour la préservation du pouvoir d’achat de la population - 3 septembre 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/09/03/le-president-felix-antoine-tshisekedi-pour-la-preservation-du-pouvoir-dachat-de-la-population/
Kinshasa, 03 sept. 2022 (ACP).- Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est dit très attaché aux efforts du gouvernement et de la Banque centrale du Congo pour garantir la préservation du pouvoir d’achat de la population, au cours de la 67ème réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée  vendredi  par visioconférence.
Le porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe l’a déclaré dans un compte rendu lu sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC).
« Dans le cadre du programme formel conclu avec le Fonds monétaire international, mais aussi dans le but de garantir la préservation du pouvoir d’achat de nos compatriotes, le Président de la République reste très attaché aux efforts pour la stabilité du taux de  change, car dans le contexte de la bonne tenue des cours des produits de base exportés dans notre pays, cette stabilité devrait être soutenue par l’accumulation des réserves pour conforter la résilience de notre économie », a indiqué  le porte-parole du gouvernement.
Face à cet impératif, a-t-il dit, la Banque centrale du Congo et le gouvernement central ne devraient ménager aucun effort pour éviter la relativité du taux de change qui induirait à l’absence d’une réponse concertée de stabilité macroéconomique, avec comme conséquence notamment, des pressions inflationnistes, et des foresteries du climat des affaires.
« Au regard des facteurs de risques internes et externes qui pèsent actuellement sur les marchés de change, le Président de la République a encouragé la gouverneure de la banque centrale et les membres du gouvernement à définir et à mettre en œuvre sur la coordination du Premier ministre, des mesures appropriées visant à préserver le taux de change », a ajouté le ministre Muyaya.

Appel aux Hauts magistrats à travailler pour servir la nation

Le ministre de la Communication a souligné qu’à la suite de la cérémonie de la prestation de serment de 73 magistrats qu’il a présidée  le mercredi 31 août 2022, pour marquer sa volonté ferme de reformer la magistrature judiciaire, administrative et financière afin de consolider l’état de droit, le Président de la République a tenu à rappeler que ces hauts magistrats devraient intégrer l’idée fondamentale des services dans le sens de servir la nation et non se servir de la nation.
« Il a attiré l’attention des nouvelles autorités judiciaires sur l’émergence des mécanismes favorisant à travers certains engagements, la délinquance et la fraude fiscale. Cette attitude paralyse les efforts de la nation à la mobilisation des recettes et contribue à la promotion de l’incivisme fiscale », a-t-il insisté.
Tout en renouvelant son engagement à l’indépendance de la justice, valeur essentielle et fondatrice de l’état de droit, le Président de la République se réserve le droit en tant que garant du bon fonctionnement des institutions, de s’assurer que chaque institution joue pleinement son rôle et ce, dans le seul cadre normatif lui reconnue tout en s’abstenant de porter entrave directement ou indirectement à l’action tout aussi constitutionnelle d’autres institutions.
Pour l’accélération de la mise en œuvre du projet de la centrale électrique à gaz de 250 mégawatts
Le porte-parole du gouvernement a, par ailleurs, relevé qu’au regard des multiples défis énergétiques auxquels le pays doit faire face, qui handicapent le développement des activités industrielles, le Président de la République est revenu sur le cas de la société PERENCO qui pratique le tordage du gaz naturel associé à l’extraction du pétrole en onshore et en offshore sur le bassin de la côte atlantique.
« Au regard des difficultés que connait le projet de la construction de la centrale à Gaz qu’a initié cette entreprise, le Président de la République a demandé au ministre des ressources hydrauliques et électricité, et celui des hydrocarbures à ouvrir les négociations de l’avenant au contrat de procession pour la production de 250 mégawatts tel que prévu par les études faites par les opérateurs », a-t-il précisé.

Nécessité de renforcer la gouvernance du programme de modernisation de la gestion des finances publiques

M. Muyaya a, en outre, souligné qu’après l’adoption de la stratégie actualisée de la réforme des finances publiques au cours du Conseil des ministres du 19 août 2022, celle de son plan opérationnel requiert la mise en place d’un cadre constitutionnel de pilotage rénové pouvant garantir la mise en œuvre et le suivi satisfaisant des réformes.
« Le Président de la République a recommandé au gouvernement de renforcer la structure technique en charge de l’animation et la coordination de la mise en œuvre des réformes des finances publiques tant au niveau central que provincial », a-t-il fait attendre, avant de signifier que le Président de la République a instruit le ministre des Finances à soumettre à l’adoption du gouvernement dans le meilleur délai, un projet de décret créant un établissement public en charge de la gouvernance des réformes des finances publiques.
Vers une solution à la problématique de l’exclusion salariale des agents de l’état
Selon le ministre Muyaya, le Président de la République dispose des informations concordantes faisant état de l’exclusion de plusieurs agents et fonctionnaires de l’état du système de la paie, un phénomène qui trouve son origine soit dans la non mécanisation des dits agents qui exercent pourtant au sein des administrations, soit bien que mécanisés par leur impossibilité d’accéder à leur rémunération auprès des banques commerciales agréées pour des raisons propres à ces dernières.
« Rappelant le caractère sacré que revêt la rétribution salariale dans la vie de tout travailleur et de détruire ces germes des frustrations sociales, le Président de la République a chargé le Vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, modernisation de l’administration et innovation des services publics, avec le concours du ministre d’État, ministre du Budget, ainsi que celui du ministre des Finances, à poursuivre le processus de la mécanisation des agents et fonctionnaires de l’état identifiés, certifiés et régulièrement inscrits dans le fichier de référence de l’administration publique », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
S’agissant spécialement de la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’état, a-t-il poursuivi,  le Chef de l’Etat a demandé au Premier ministre de réunir autour de lui, les trois membres du gouvernement précités, ainsi que les acteurs concernés en vue de procéder à une évaluation diligente qui aura pour but de décrire les faiblesses du système pour ainsi envisager les solutions idoines à y apporter.

Les parents encouragés à envoyer leurs enfants à l’école
Intervenant à la suite de la communication du Président de la République, le Premier ministre, chef du gouvernement a salué la suite de la réussite de la négociation conclue  avec le ban syndical  de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, négociation qui permet la rentrée scolaire apaisée le lundi 5 septembre 2022 tel que prévu dans le calendrier  scolaire.
Souhaitant  au nom du peuple congolais et à celui du gouvernement de la République, à tous les élèves une bonne et fructueuse année scolaire 2022-2023, le Premier ministre a encouragé les parents  à envoyer massivement tous les enfants  filles et garçons à l’école.
Il a exhorté, à cet effet,  le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, ainsi que tous les ministères sectoriels concernés à continuer  de prendre toutes les dispositions nécessaires pour consolider  et pérenniser les vertus  de la gratuité, mesure chère du Président de la République qui a permis à plus de 4 000 000 (quatre millions)  d’enfants à retrouver le chemin de l’école.


" Un euro faible face au dollar américain - 2 septembre 2022
= https://www.congoindependant.com/un-euro-faible-face-au-dollar-americain/
Le taux de change oscille aujourd’hui autour de 1 euro pour un dollar américain. Les experts s’attendent à ce que l’euro demeure faible jusqu’à la fin de 2022. En cause, la dette publique des pays, la guerre en Ukraine et la  hausse des prix de l’énergie.
TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Mutamba-gaston-300x300Gaston Mutamba Lukusa
L’euro, la monnaie unique de 19 pays de l’Union européenne, a été mis en service depuis le 1er janvier 1999. Il se caractérise aujourd’hui par une faiblesse vis-à-vis du dollar américain. Lors de son lancement sur les marchés en 1999, la monnaie unique valait 1,1789 dollar. Le taux de change oscille aujourd’hui autour de 1 euro pour un dollar américain. Après avoir atteint la parité il y a un mois, il s’est échangé contre moins d’un dollar la semaine passée pour repasser légèrement au-dessus. Les experts s’attendent à ce que l’euro demeure faible jusqu’à la fin de 2022. Il pourrait reprendre légèrement au cours de 2023. En cause, la dette publique des pays, la guerre en Ukraine et la hausse des prix de l’énergie. Tout ceci concourt à la résurgence de l’inflation.
À fin août 2022, le taux d’inflation dans les 19 pays partageant l’euro s’ élevait à  9,1% contre 8,9% en juillet, suivant Eurostat qui est l’office statistique de l’Union européenne. C’est le chiffre le plus élevé depuis le début de la publication de l’indicateur en janvier 1997. L’attractivité du dollar américain résulte aussi de la politique de la Federal Reserve Bank visant à lutter contre l’inflation en relevant ses taux d’intérêt. L’inflation aux Etats-Unis d’Amérique a atteint 8,5% à fin juillet soit le taux le plus haut depuis 40 ans. Alors qu’en juillet le taux directeur de la BCE était passé de 0% pourcent à 0,5%, le comité de politique monétaire de la Federal Reserve Bank, avait rehaussé ses taux directeurs dans une fourchette allant de 2,25% et 2,50% tandis qu’ils oscillaient auparavant entre 1,50% et 1,75%. Ces taux pourraient être portés à 4% début 2023. Ce différentiel fait que le dollar est plus recherché que l’euro sur les marchés d’autant que l’Europe connait une guerre sur son territoire. La faiblesse de l’euro rend les exportations européennes moins chères donc compétitives par rapport à la zone dollar.
Toutefois, les importations deviennent plus onéreuses et alimentent encore l’inflation dans les pays de l’Union européenne. En ce qui concerne le Congo-Kinshasa, la baisse de l’euro n’a pas d’impact significatif dans la mesure où l’économie est fortement dollarisée. Le dollar américain est omniprésent dans toutes les transactions. Les prix y sont affichés en dollars, les guichets automatiques des banques distribuent de préférence les dollars, les frais scolaires sont libellés en dollars. Il en est de même des loyers, des prix des maisons, des salaires, des frais d’hôtel et de restaurant etc. Ainsi, les fluctuions du dollar n’ont aucun effet. Par ailleurs, la dette extérieure est exprimée en dollars et les cours des principales matières exportées sont libellés en billets verts. Les avantages que le pays pourra retirer portent sur les importations des biens et des services à partir de l’Union européenne. Les prix sont réduits par l’effet du taux de change. Les Congolais qui voyagent vers l’Europe disposent de plus d’argent à dépenser.

Les différentes étapes de l’UE

C’est au lendemain de la seconde guerre mondiale que deux personnalités françaises, Jean Monnet et Robert Schuman envisagent d’atténuer l’état de guerre qui a toujours prévalu entre la France et l’Allemagne par la mise en place d’une coopération économique. C’est ainsi que Maurice Schuman suggère en 1950 l’idée de création d’une autorité commune qui aura pour rôle de contrôler l’industrie du charbon et de l’acier en France et en Allemagne de l’Ouest.
D’autres pays accueillent cette proposition de manière positive. La Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas se joignent à l’idée. Un traité est signé, en 1951, à Paris. La Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) naît en août 1952. Devant le succès de la CECA, les ministres des Affaires étrangères des pays membres décident, en juin 1955, d’étudier la possibilité de fusion économique. Cette initiative conduit à la signature des deux Traités de Rome de mars 1957 instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l’énergie atomique (EURATOM). Le traité de la CEE prévoit la disparition sur une période de douze ans, des barrières douanières parmi les pays membres, la mise en place de droits de douane communs concernant les importations hors CEE et la création d’une politique commune de gestion et de soutien à l’agriculture. Les trois communautés (CEE, CECA et EURATOM) fusionnent en 1967 pour former la Communauté européenne.
L’intégration économique évolue progressivement vers l’intégration monétaire qui est considérée comme la phase ultime de la construction de l’union européenne. Le système monétaire européen (SME) qui est mis en place en mars 1979 peut être considéré comme la première étape dans la voie de l’établissement d’une union monétaire européenne. L’ECU (European Currency Unit) est créé dans ce cadre. C’est une moyenne des monnaies des Etats membres, pondérée selon le mondant de la production de chaque pays et selon sa part dans le commerce de la communauté. L’ECU avait remplacé l’unité de compte européenne (UCE), utilisée jusqu’alors comme instrument de comptabilité pour le calcul de la valeur relative des paiements effectués à partir de ou vers les comptes de la Communauté européenne. Le succès de cette coopération incite progressivement d’autres pays à adhérer. Depuis le 1er mai 2004, il y a vingt-cinq pays qui font partie de la communauté contre six au départ.

Le passage à l’euro

La campagne vers un marché unique européen fut animée dans les années 1980 notamment par M. Jacques Delors, à l’époque ministre français des Finances. Le Conseil européen adopta le projet d’abolition sur une période de sept ans de la quasi-totalité des barrières douanières encore en vigueur parmi les Etats membres. L’objectif de créer un marché unique européen fut fixé au 31 décembre 1993. Des réformes furent donc mises en œuvre pour accroître la coopération et l’intégration parmi les membres de manière à conduire à la formation de l’Union européenne. Le 1er juillet 1990 se traduit par la libre circulation des capitaux dans l’espace européen. Le Traité de Maastricht signé en 1991, est finalement ratifié en octobre 1993. L’Union européenne démarre formellement le 1er novembre 1993.
Le Traité recommande qu’entre le 1er janvier 1997 et le 1er janvier 1999 au plus tard qu’il y ait « fixation irrévocable de la valeur de l’ECU; passage à la monnaie unique (l’ECU n’est plus une monnaie-papier, mais une monnaie tout court), à la banque centrale européenne, à la politique monétaire unique et à la politique de change pour l’ECU fixée au niveau européen ». Le Traité de Maastricht prévoit la mise en place d’une monnaie unique d’ici à l’an 1999 en trois phases. La période qui va de 1990 à 1994 est considérée comme une étape de préparation tandis que celle qui part de 1994 à 1997 est une phase de transition au cours de laquelle une liste a été établie reprenant les pays qui satisfont aux critères appelés de convergence. Le 1er janvier 1994 débute la coordination des politiques monétaires en vue d’asseoir la stabilité des prix. A cette même époque, la création de l’Institut monétaire européen devient effective. Avant juillet 1998, le Conseil européen devait décider sur les pays éligibles au passage à la monnaie unique.
La dernière phase qui va de 1997 à 1999 devait se traduire par la création de la Banque centrale européenne (BCE). Les critères d’appréciation ou critères de convergence établissent que pour se joindre à l’union monétaire, le déficit budgétaire ne peut représenter plus de 3% du produit national brut et la dette publique doit être inférieure à 60% de ce même PNB. D’autres critères d’appréciation ont trait aux différentiels d’inflation et de taux d’intérêt. Suivant les modalités convenues, le taux d’inflation d’un Etat membre donné ne doit pas dépasser de plus de 1,5% celui des trois Etats membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix sur l’année précédant l’examen de la situation de l’Etat membre. Les taux d’intérêt nominaux à long terme ne doivent pas excéder de plus de 2% ceux des trois Etats membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix. Le 1er janvier 1999, l’euro fut officiellement lancé.


"RDC : Passeport confisqué pour les patrons des sociétés de télécoms - 25 août 2022  
= https://afrique.lalibre.be/72157/rdc-passeport-confisque-pour-les-patrons-des-societes-de-telecoms/
" En RDC, nouveau bras de fer entre les opérateurs télécom et le gouvernement - 24 août 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1371829/economie/en-rdc-bras-de-fer-entre-les-operateurs-telecom-et-le-gouvernement/
Airtel, Orange, Vodacom et Africell ont solidairement refusé de payer les nouveaux prélèvements imposés par le gouvernement de Félix Tshisekedi.


" RDC – Pétrole : « Nous voulons transformer notre potentiel en richesse » - 1 septembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1371356/economie/rdc-petrole-nous-voulons-transformer-notre-potentiel-en-richesse/

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Jad20220901-eco-didier-budimbu-1256x628-1662101852
Didier Budimbu, ministre des Hydrocarbures de RDC. :copyright: D

Malgré les inquiétudes des ONG, Kinshasa a lancé un appel d’offres pour l’exploration et l’exploitation de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers. Estimant qu’il est temps de saisir l’opportunité d’augmenter significativement les revenus de l’État. Entretien avec Didier Budimbu, le ministre des hydrocarbures.
La volonté du gouvernement congolais d’accélérer l’exploration et l’exploitation du pétrole et du gaz, y compris dans les tourbières, fait l’objet de vives critiques de la part des ONG environnementalistes. Le sujet a même été abordé par Antony Blinken lors son entretien avec Félix Tshisekedi, à l’occasion de la visite du secrétaire d’État américain à Kinshasa au début d’août.
Mais le président congolais n’en démord pas. Et a lui-même lancé le processus d’appel d’offres pour l’attribution de blocs pétroliers et gaziers, avec comme objectifs de faire de son pays un véritable producteur d’hydrocarbures (la production actuelle est d’environ 8 millions de barils/an) et d’augmenter les revenus de l’État. Le tout en insistant sur le fait que la RDC ne se départira de sa promesse d’être pays solution dans la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique. Pour Jeune Afrique, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, explique le processus en cours.
À Lire   RDC : Eni, TotalEnergies, Exxon… Les majors prêtes à livrer bataille pour le pétrole congolais
Jeune Afrique : Pourquoi Kinshasa met-il en vente des blocs pétroliers et combien de blocs sont concernés ?
Didier Budimbu : Tout d’abord, il est nécessaire de préciser que les blocs pétroliers ne sont pas mis en vente. Il s’agit plutôt d’attribution des droits d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures en vertu d’un contrat de partage de production ou d’un contrat de service par bloc, à la suite d’une procédure d’appel d’offres menée conformément à la loi en vigueur. L’attribution des blocs pétroliers par Kinshasa l’est en exécution du programme du gouvernement visant à valoriser le patrimoine pétrolier et gazier de la RDC en vue d’augmenter la production d’hydrocarbures du pays, pour ainsi accroître significativement les recettes dans le budget de l’État, avec toutes les retombées qui s’ensuivent, notamment sur le plan socio-économique. Cette première phase du processus d’appel d’offres porte sur 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers.

À combien estimez-vous les réserves d’hydrocarbures de ces blocs ? 

À ce stade de connaissance géo-pétrolière, nous parlons davantage de ressources que de réserves. Et lesdites ressources sont estimées à plusieurs millions, voire milliards de barils de pétrole, évalués en terme d’argent à plus de 650 milliards de dollars américains [648 milliards d’euros, ndlr]. Les tailles des réserves seront mises en évidence après les travaux d’exploration que vont mener les sociétés pétrolières en cours de sélection par appel d’offres.
Comment Kinshasa compte assurer la transparence dans la gestion à long terme de ces ressources ?
D’abord, il sied de rappeler que la RDC est membre de l’Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) depuis 2005, qui est une organisation réunissant en son sein les représentants du gouvernement et de la société civile. Par ailleurs, le contrat de partage de production renferme des dispositions sur la bonne gouvernance suivant les exigences de l’industrie pétrolière internationale, obligeant les parties en présence à de bonnes pratiques en vue de garantir la transparence dans la gestion des ressources.
Et même s’agissant des projets sociétaux, ils impliqueront fortement les populations riveraines directement affectées par les activités pétrolières. Celles-ci participeront directement à l’élaboration des cahiers des charges dans le cadre des comités de concertation dont elles sont membres en part entière. Et ces projets en faveur des populations riveraines débutent dès le démarrage de la phase d’exploration, sans attendre celle de l’exploitation.
Le Sénégal a créé un Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz sénégalais (COS Petrogaz). D’autres pays ont créé des fonds souverains. Que compte faire la RDC ?
Parmi les innovations phares apportées par la loi de 2015 portant sur le régime général des hydrocarbures figure notamment la création d’un fonds en faveur des générations futures, dont le projet de mise en œuvre est en cours. Ce texte prévoit aussi la constitution de provisions pour les interventions sociales, tant en phase d’exploration qu’en phase d’exploitation.
À lire  RDC – Pétrole : Global Witness presse Soco de se retirer du parc des Virunga
Aussi, dans le contrat de partage de production, la RDC compte renforcer l’une des obligations contractuelles portant sur l’effort d’exploration des bassins sédimentaires, pour ainsi constituer des fonds pouvant aider à poursuivre d’intenses travaux de recherche d’hydrocarbures via la Sonahydroc et ses partenaires. L’objectif ici étant d’accroître le niveau de connaissance géologique pour mieux attribuer les blocs avec des plus-values.

Pourquoi Kinshasa pense que ce nouveau cycle d’appels d’offres fonctionnera ? Les précédents n’ont pas marché.

D’abord, précisons que le présent processus d’appels d’offres pour l’attribution de droits d’exploration et d’exploitation des blocs pétroliers et gaziers est une première en RDC. Et ça fonctionnera car la volonté politique est forte au plus haut niveau de l’instance décisionnelle, contrairement aux régimes passés ! Et ceci constitue l’une des motivations majeures pour croire à sa réussite, notamment au regard des potentialités énormes que renferment lesdits blocs.
Quelles mesures spécifiques (fiscales, douanières, en termes de politique de change et de gestion des devises) ont été prises cette fois pour assurer le succès de ce round ?
L’ensemble de ces préoccupations fera l’objet de discussions lors de la négociation pour la signature du contrat de partage de production, en prenant en compte les dispositions déjà préétablies et la catégorisation des blocs en zones fiscales. L’essentiel à retenir pour le moment est que la RDC soutient l’allègement des mesures susmentionnées, afin d’inciter les entreprises pétrolières à venir investir dans ce secteur. Notre objectif est de transformer en richesse le potentiel en hydrocarbures de nos bassins sédimentaires. Les cahiers des charges en cours élaboration donneront quelques orientations clés.
En quoi ces mesures seront-elles différentes de ce qui existait avant ?
Le secteur ne disposait pas d’une législation spécifique, jusque-là.
En quoi seront-elles différentes de celles prises par certains pays de la région (comme la Guinée équatoriale ou le Gabon) pour leurs rounds de concessions pétrolières ? Ces dernières ont également échoué.
La RDC n’est ni la Guinée équatoriale ni la Gabon. Et je ne pourrais expliquer leurs échecs.
À lire  RDC : Forêt ou énergie ? Kinshasa choisit les deux

Quelles mesures ont été prises pour limiter l’impact environnemental ?

L’une des innovations phares apportées par la loi de 2015 porte sur le renforcement de la protection de l’environnement et du patrimoine culturel. Et ceci est opposable à toutes les entreprises pétrolières qui seront sélectionnées pour opérer les blocs pétroliers et gaziers. Aussi, l’une des exigences faites à ces entreprises portera sur l’utilisation, dans les travaux d’exploration et de production, de nouvelles technologies visant à protéger l’environnement.
Que répondez-vous aux ONG qui estiment que ces concessions affectent des zones protégées ?
La RDC est un pays responsable, qui sait respecter ses engagements, et en même temps qui a l’obligation de répondre aux besoins de ses populations tout en préservant l’environnement, dont les aires protégées font partie.
Vu l’impact climatique du pétrole, pourquoi ouvrir ces concessions maintenant et pourquoi ne pas mettre l’accent plutôt sur l’industrialisation de la filière minière ?
La RDC est un pays souverain, ayant un agenda et un plan de développement contenus dans le programme du gouvernement, validé par le Parlement.

= https://www.jeuneafrique.com/1368097/politique/rdc-les-promesses-economiques-dantony-blinken/
= https://www.jeuneafrique.com/1355974/economie/rdc-quand-la-gecamines-seveillera/


"RDC : près de 2,8 milliards USD n'auraient pas été payés à la GÉCAMINES et à l'État congolais par TFM et CMOC (rapport DYFREN) - 31 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/31/rdc-pres-de-28-milliards-usd-nauraient-pas-ete-payes-la-gecamines-et-letat-congolais-par
La Dynamique des Femmes sur les Ressources Naturelles (DYFREN) a publié, ce mercredi 31 août 2022, à Lubumbashi, son rapport d'évaluation des obligations fiscales et parafiscales de Tenke Fungurume Mining SA, située dans le Lualaba, rapport publié avec l'appui du centre Carter intitulé : "Nul n'est parfait".

Elle révèle que l'entreprise minière TFM doit à la Gécamines et au Gouvernement congolais près de 2,85 milliards de dollars dans l'intervalle de 2009 à 2016. Une étude qui s'est articulée sur huit (Cool flux fiscaux et parafiscaux auxquels TFM est assujettie. Il s'agit, selon cette dynamique, des droits superficiaires annuels, de la redevance minière, de l'impôt professionnel sur les cessions, de la prime additionnelle, des frais de consultance ainsi que du fonds social communautaire.
"L'étude a démontré que TFM SA est l'un des projets le plus important dans la filière cuivre-cobalt avec une superficie de 1.437 Kilomètres carrés et des réserves prouvées en 2016 à 181.600. 000 TCu. Selon nos estimations, les montants globaux non payés à l'État congolais et à la GÉCAMINES sur ces flux sont de l'ordre de 2,85 milliards de dollars américains ", peut-on lire dans le rapport publié ce mercredi à Lubumbashi par la dynamique des femmes sur les ressources naturelles.

Et de poursuivre :
"L'étude révèle d'importants écarts entre les chiffres repris dans les notes de débits de la division des mines, les déclarations faites par l'ITIE-RDC , ainsi que les estimations de la dynamique des femmes sur les ressources naturelles. Ces écarts pourraient résulter de différences entre les bases utilisées pour le calcul de ce flux. Dans nos estimations, nous avons eu recours aux chiffres d'affaires renseignés dans les états financiers des maisons mères successives de TFM, alors que l'entreprise s'appuie sur les montants ajustés du projet en RDC pour ses déclarations sur l'ITIE".
Cette structure des femmes a également évoqué la taxe sur la voirie et drainage avec notamment d'autres écarts importants entre ce qui a été versé et ce qui a été déclaré. Il existe en même temps, toujours selon cette structure féminine spécialisée dans les ressources naturelles, d'autres flux sur la redevance supplémentaire.
"La recherche a attesté que les réserves prouvées et probables en 2016 étaient largement supérieures à celles évaluées initialement. Elles ont été estimées à 181 600 000 Tcu en 2016 contre 2 500 000 Tcu en 2005, soit une augmentation de 179 100 000 Tcu. Ainsi de 2013 à 2016, la Gécamines aurait dû encaisser, pour ce flux, un montant de 2 964 831 USD payé à ce titre. Aucun autre paiement n'a été renseigné jusqu'à ce jour", poursuit ce rapport d'évaluation des obligations fiscales et parafiscales de Tenke Fungurume Mining, une entreprise minière basée dans la région du Katanga.
Face à tous ces écarts importants et de l'argent perdu par la Gécamines et le gouvernement congolais, la Dynamique des femmes sur les ressources naturelles appelle les autorités congolaises à initier la révision de la convention actionnaires, d'ordonner à la DGRAD de rendre public les notes de perception établies pour le paiement de la redevance minière de 2009 à 2022, de rétrocéder les parts de la redevance revenant à la chefferie de Bayeke pour la période allant de 2009 à 2016 conformément aux dispositions des articles 242 du code minier de 2022. Aussi a-t-elle appelé le gouvernement provincial du Lualaba de supprimer la perception des avances sur la taxe voirie et drainage comme l'avait recommandé l'inspection générale des finances. Quant à la Gécamines, la dynamique des femmes recommande de réaliser des études géologiques approfondies afin d'évaluer à juste titre les réserves minières avant toute cession et de contre vérifier les résultats avancés par ses partenaires.


"RDC : Félix Tshisekedi lance officiellement le "SIGMAP", un logiciel de gestion des marchés publics -  29 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/29/rdc-felix-tshisekedi-lance-officiellement-le-sigmap-un-logiciel-de-gestion-des-marches

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Félix Tshisekedi, président de la RDC

Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a procédé, ce lundi 29 août, à Kinshasa, au lancement officiel du Système Intégré de Gestion des Marchés Publics ( SIGMAP). Il s'agit d'un logiciel de gestion des marchés publics qui permet d'automatiser l'ensemble des procédures de passation des marchés, de réduire le délai de traitement des dossiers, d'assurer leur traçabilité ainsi que la production automatique des statistiques.

La mise en service de SIGMAP est la matérialisation de la réforme des finances publiques retenues pour l'exercice 2022, conformément au Plan Stratégique des Réformes des Finances Publiques (PSRFP) tel que décidé par le président de la République  Félix Tshisekedi à la date du 26 novembre 2021.
« La mise en place ce jour du SIGMAP procède de cette vision de faire un pas de plus dans la marche vers le renforcement de la responsabilité, l'intégrité et la transparence de la commande publique dès lors l'utilisation d'un système informatique intégré doit pouvoir permettre à notre pays d'accélérer sa marche sur la voie du développement. Il s'agit ici d'un mécanisme permettant de garantir la sécurité des fonds publics. Bien plus, ce logiciel, un produit 100% congolais, prouve à suffisance que la RDC peut contribuer à la révolution du numérique dans laquelle le monde est engagé. C'est aussi une façon de donner effet à l'article 35 alinéa 2 de la constitution de notre pays qui prescrit au pouvoir public de veiller à la protection et à la promotion de l'expertise et des compétences nationales », a déclaré, dans son discours, Félix Tshisekedi, en présence du Premier ministre, des membres du gouvernement et autres responsables des services de l'État impliqués dans la chaîne de passation des marchés publics.

Et de poursuivre :
« L'une des importantes clés du développement national avéré actuellement dans le monde demeure l'amélioration de la qualité de la dépense publique notamment par la rationalisation des procédures de la commande publique lesquelles doivent reposer sur un système d'information des marchés publics en tant que socle inébranlable de la transparence. Le système d'information qui est lancé traduit ma volonté et celle du gouvernement d'assainir durablement le secteur des marchés publics. Ainsi, il y a lieu de considérer que l'heure a sonné de mettre un terme à toutes pratiques irrégulières de gestion dans ledit secteur. Pour ce faire, ce logiciel mettra au grand jour le processus et les informations qui jadis étaient très opaques. Il est donc important que les acteurs de la commande publique dans notre pays s'approprient l'outil présenté ce jour qui, de toute évidence, renforcera la transparence dans la gestion des marchés publics tant dans leur passation que dans leur exécution de contrôle ».
Pour le ministre d'Etat, ministre du budget, Aimé Boji Sangara, la mise en place du système intégré de gestion des marchés publics s'inscrit dans la démarche du gouvernement de garantir le bon emploi de fonds publics dès lors que les marchés publics représentent à ce jour 63% des dépenses publiques réalisées par l'Etat.
Lire : RDC : l’enregistrement des plans de passation des marchés et le traitement automatique de contrôle a priori, l’une des fonctionnalités du projet de SIGMAP
A en croire Aimé Boji Sangara, au regard de sa fonctionnalité, le SIGMAP représente l'une des réponses à la problématique du renforcement de la transparence dans le système des marchés publics en RDC.
« Chers acteurs des marchés publics, à savoir l’Autorité de régulation des marchés publics ; la Direction Générale/Provinciale du contrôle des marchés publics ; les autorités contractantes ; les cellules de gestion des projets et des marchés publics ; les autorités approbatrices ; les entreprises publiques et les établissements publics ; le secteur privé ; les organisations de la société civile, ainsi que  les citoyens et les citoyennes. Le système intégré de gestion des marchés publics qui est remis entre vos mains aujourd’hui offre l’avantage de traçabilité, de célérité et d’exhaustivité de toutes les opérations relatives à la gestion des marchés publics. Il vient également vous libérer des traitements manuels et fastidieux des opérations des marchés publics dont vous avez la charge », a dit Aimé Boji.
Œuvre d'un Congolais, le SIGMAP comprend un portail web permettant de mettre à la disposition du grand public toutes les informations pertinentes sur la procédure de passation et d'exécution des marchés publics. A l'instar des pays qui en disposent déjà, ce portail web va assurer la suppression des contacts physiques entre les animateurs des institutions publiques et ceux du secteur privé, réduisant ainsi et fortement les opportunités de corruption.
La Banque mondiale, partenaire au développement de la RDC, au travers du Projet de renforcement de la redevabilité et de la gestion des finances publiques (PROFIT-Congo) a apporté l’appui technique et financier dans la mise en œuvre du SIGMAP.

= https://actualite.cd/2022/08/29/rdc-lenregistrement-des-plans-de-passation-des-marches-et-le-traitement-automatique-de


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 7/9/2022, 6:28 pm

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"Budget 2023: Michel Mwika propose 15 mesures-clés pour réduire le train de vie des institutions - 5 septembre 2022
= https://www.africanewsrdc.net/actu/budget-2023-michel-mwika-propose-15-mesures-cles-pour-reduire-le-train-de-vie-des-institutions/
Au regard des multiples priorités des RD-Congolais, Michel Mwika, initiateur et président du Parti national pour la nouvelle énergie du Congo -PNEC-, pense que le budget de la RD-Congo est très modeste voire insignifiant. «En dépit de cela, il y a la gabegie financière de nos dirigeants, un petit groupe d’individus a déjà pris en otage les ressources du pays pour son propre plaisir, alors que la majorité de la population vit dans une précarité indescriptible. Il est inadmissible qu’on demande à la population de serrer la ceinture alors que les hauts fonctionnaires de l’État se la coulent douce sur le dos du peuple», indique Michel Mwika dans sa récente tribune.

Et d’enfoncer: «à l’heure où notre pays fait de nouveau face à plusieurs défis sécuritaires majeurs, à l’heure où le système éducatif national est en faillite, à l’heure où une crise alimentaire aiguë menace plusieurs enfants, nous ne devons plus accepter que les députés nationaux -élus du peuple- votent pour un budget dont l’essentiel des recettes servira à la paie des salaires de la Présidence de la République, du gouvernement, des députés, sénateurs et autres institutions publiques».
Pour le président du PNEC, il est temps de doter la RD-Congo d’un budget national responsable, «sans quoi le pays ne se lèvera jamais des abysses dans lesquelles elle est plongée depuis plusieurs années». Il souligne que, depuis plus de dix ans, l’essentiel du budget sert à la rémunération des institutions, au détriment de l’investissement public, de l’agriculture et même de l’armée alors que la RD-Congo est une nation faisant face aux défis militaires toujours croissants chaque année.
Voilà pourquoi Michel Mwika propose 15 mesures non exhaustives à prendre lors de l’élaboration du budget 2023 pour réduire le train de vie des institutions. Il s’agit de: réduire le salaire et autres avantages accordés au Président de la République et aux personnels de la Présidence en ramenant le budget de la Présidence de 2,80% à 1,50%; celui de la Primature de 0,52 à 0,40%; de l’Assemblée nationale de 2,65% à 1,25%; du sénat de 0,96% à 0,46%.

Il a également suggéré de réduire l’enveloppe budgétaire destiné à l’organe provincial ou local de 2,19% à 1,69%; celui de la décentralisation et réformes institutionnelles de 2,55% à 1,55%; celui des finances de 13,35% à 8%. Quant à l’enveloppe alloué au budget, Mwika a proposé une réduction  de 2,76% à 1,76%. De 1,30% à 1% pour le Plan, 0,45% à 0,30% pour le secrétariat général du gouvernement; de 0,14% à 0,10% pour le Portefeuille; de 0,26% à 0,20 pour le Numérique; de 0,24% à 0,20% pour la Culture et les arts; de 0,13% à 0,10% pour les Chancelleries des ordres nationaux et de 0,11% à 0,07% pour la Coopération internationale, régionale et francophonie.
Avec ces 15 mesures de redressement que les RD-Congolais auraient adoptées au niveau de certains budgets sectoriels, signifie-t-il, la RD-Congo pourrait économiser jusqu’à 12,36% de son budget national, soit 1,2 milliards USD, sauf erreur ou omission de sa part. Michel Mwika et son PNEC proposent que ces économies effectuées sur le budget 2022 soient prises en compte dans l’élaboration du budget 2023 et soient jointes aux autres mesures d’encadrement budgétaire que pourraient prendre le gouvernement et les députés nationaux pour que celles-ci servent à l’amélioration du budget de l’armée, l’agriculture, l’éducation, la santé, la recherche scientifique et technologique, la Cour des comptes, au financement des élections de 2023 et à l’amélioration des salaires des professeurs et enseignants.
«Nous devons nous mobiliser pour que nos députés ne votent plus un budget qui accorde des salaires et avantages faramineux aux institutions de la République…», conclut-il.


"RDC : Dossier du RAM, jeu de dupes à coups de millions de dollars -7 septembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72363/rdc-dossier-du-ram-jeu-de-dupes-a-coups-de-millions-de-dollars/
Le dossier des prélèvements sur les cartes téléphoniques débarque devant les juges et tous les coups sont permis entre Vodacom, l’État congolais et l’ARPTC.
« La justice est une affaire de bon sens… jusqu’au moment où les avocats s’en mêlent », s’amuse un témoin de la première audience devant le tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe qui s’est déroulée ce début de semaine dans le dossier du Registre des appareils mobiles, alias le RAM.
On se souviendra que pendant près de 20 mois, les quatre opérateurs téléphoniques présents sur le marché congolais ont prélevé des montants sur toutes les recharges téléphoniques achetées par les usagers en RDC.
Des prélèvements opérés sur injonction, selon ces opérateurs, de l’État congolais à travers l’ARPTC (Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo) instance qui, c’est inscrit dans ses statuts, relève du président de la République .
On se souviendra qu’interpellé au Parlement par des élus remontés parce qu’eux-mêmes ponctionnés, le ministre des PT-NTIC Augustin Kibasa Maliba avait été incapable, en octobre 2021, de justifier et d’expliquer ces prélèvements, les montants ainsi perçus et la destination de ces fonds. Le ministre, très proche du président, n’avait échappé à une motion de défiance qu’à la grâce d’une suspension d’audience orchestrée par le président Mboso.
RDC : La fin annoncée du RAM n’enterre pas ce dossier à 300 millions de dollars

On se souviendra enfin  qu’une poignée d’usagers ont osé intenter une action en justice pour faire cesser ces prélèvements, récupérer les montants qui leur ont été extorqués et exiger des dommages et intérêts. Embarrassée, la justice, après quelques tentatives d’intimidation, a finalement été contrainte de recevoir la plainte, tandis que sous la pression cumulée de la grogne populaire et de ce recours en justice, le gouvernement mettait fin, le 1er mars dernier, à ce qu’il qualifiait de redevance mais que l’avocat Me Diakiese, avec son sens de la formule, qualifiait d’Ofni, pour « objet fiscal non identifié », rappelant qu’il ne s’agissait ni d’une taxe, ni d’un impôt.
La fin officielle de ce prélèvement ne met évidemment pas un terme à l’action en justice des citoyens congolais. Et l’affaire est arrivée ce début de semaine devant le tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe.

« C’est pas nous » 

Les plaignants, eux, demandent le remboursement des sommes indument perçues et des dommages et intérêts pour les préjudices subis.
La société Vodacom, la première des quatre entreprises de téléphonie mises en cause par les plaignants, a tenté de justifier ses actions en expliquant qu’elle s’était simplement pliée à une injonction venue de l’État et plus particulièrement du ministère des PT-NTIC.
Réponse des avocats de la République démocratique du Congo; l’État ne peut être assigné dans ce dossier. Le responsable serait, selon ces avocats, l’ARPTC qui, disposant d’une personnalité juridique, devrait être appelé à la barre. Ils ajoutent par ailleurs que les opérateurs ne disposent d’aucun document émanant des services de la RDC les enjoignant d’opérer ces prélèvements. Mieux, ils expliquent que c’est la République qui a fait cesser ces prélèvements quand elle s’est rendue compte qu’ils étaient illégaux.
Du côté des plaignants, c’est Vodacom, qui n’a pas assigné l’ARPTC, qui est dans le viseur. C’est la société qui a effectué les prélèvements, qui plus est, sans avertir ses clients, qui doit rembourser.
La justice a quelques semaines, voire quelques mois pour trancher. Seule certitude, la ligne de défense de Vodacom a volé en éclats avec le déni du pouvoir congolais.
La question des montants perçus et de la destination de ces fonds prélevés illégalement demeure par ailleurs toujours sans réponse.



"RDC : Les millions de la cagnotte dorée des parlementaires - 6 septembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72350/rdc-les-millions-de-la-cagnotte-doree-des-parlementaires/

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Mbsoso-bahati-690x440[/url]

Le budget annuel pour le fonctionnement du Parlement congolais dépasse les 650 millions de dollars.

À 16 mois du futur – et toujours hypothétique – scrutin présidentiel, qui doit se tenir en décembre 2023 selon la Constitution de la République démocratique du Congo, Martin Fayulu, un des leaders de l’opposition, a dévoilé, la semaine dernière, le “vrai salaire” des députés sous le régime de Félix Tshisekedi : 21 500 dollars. Depuis cette sortie, la polémique enfle sur ces indemnités que la plupart des élus sont incapables de chiffrer avec précision et encore moins de justifier.
Notre salaire est de 7 500 dollars”, explique un député qui reconnaît que son “mois est plus élevé” sans pouvoir donner un chiffre précis “parce que cela dépend du travail et des primes”, continue-t-il avec une belle franchise.
Au mois de juin, l’État, en plus des “frais de fonctionnement en faveur du Sénat” est ainsi intervenu pour “les frais de ratification de 5projets de loi” (pour 215 000 dollars) ou pour “les travaux intensifs de la commission politique, administrative et juridique (PAJ)” pour un montant de 1,1 million de dollars.

Pour le mois de juin 2022, le Trésor public a ainsi décaissé la somme de 26 362 203 517,22  francs congolais, soit, au taux de conversion d’un dollar pour 2000 fc, un peu plus de 13,2 millions de dollars.
Pour le mois de juillet, le Sénat a perçu 13,5 millions de dollars, une somme qui oscille légèrement de mois en mois depuis le début de l’année
Une fois les Sénateurs payés, le président de cette Haute chambre dispose encore d’une enveloppe d’un peu plus de 10 millions pour régler les dépenses des… sept membres de son bureau, la caisse de retraite des sénateurs et les autres menus frais de fonctionnement

Le président de la Chambre en visite à Bruxelles
La chambre basse du Parlement n’est pas oubliée. Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, qui était de passage ce début de semaine à la Chambre belge pour signer un protocole de coopération, perçoit chaque mois entre 17,5 et 20 millions de dollars du Trésor public, pour faire “tourner” son institution. En juin 2022, ce sont 19,8 millions de dollars qui sont sortis des caisses de l’État pour le fonctionnement de l’Assemblée, la caisse de solidarité et les indemnités parlementaires des 500 députés congolais. Un chiffre qui est “tombé” à 17,5 millions en juillet.
Sur base d’une moyenne depuis le début de l’année, chacun des 500 députés coûte mensuellement la bagatelle de 37 278 dollars. Montant auquel il faut ajouter – notamment – les frais d’acquisition par l’État d’un véhicule 4×4 (la fameuse Hyundai Palissade) pour chaque député. Coût du véhicule : approximativement 70 000 dollars.
Comme son collègue du Sénat, le président Mboso dispose d’une marge mensuelle appréciable. En effet, après avoir payé la caisse de retraite des députés, les membres de son bureau, les primes des présidents des différentes commissions, les frais de mission, les frais médicaux et le fonctionnement de son institution, il dispose encore d’une enveloppe de plus de 4 millions de dollars pour ses divers frais.
Sur un an, le coût du Parlement congolais s’élève donc à 384 millions de dollars.

L’appétit des députés provinciaux

Depuis le lancement de ce débat sur les chiffres des émoluments des députés et sénateurs nationaux, les députés provinciaux, qui attendent toujours que leur “véhicule de fonction” leur soit livré, réclament “une augmentation significative” de leurs salaires, selon un élu de la Tshopo qui rappelle, qu’“il n’est pas rare” qu’ils doivent attendre plusieurs mois pour percevoir leurs salaires.


"RDC : Le Gouvernement envisage de mettre en place une facilité de financement de 500 millions $ pour garantir les approvisionnements en carburants et réduire le coût de la subvention pétrolière - 28/08/2022
= https://7sur7.cd/2022/08/28/rdc-le-gouvernement-envisage-de-mettre-en-place-une-facilite-de-financement-de-500
= https://7sur7.cd/2022/08/25/rdc-la-suppression-de-14-taxes-limport-export-va-permettre-de-rendre-leconomie
= https://7sur7.cd/2022/08/24/rdc-le-premier-ministre-sama-relance-les-activites-de-la-mine-de-kipushi-pour-la
= https://www.radiookapi.net/2022/08/24/actualite/economie/rdc-sama-lukonde-relance-les-activites-de-la-mine-de-kipushi


"RDC - Exploitation illicite de l'or par des étrangers : Félix Tshisekedi instruit le gouvernement d'initier une mission d'enquête - 13/08/2022
= https://7sur7.cd/2022/08/13/rdc-exploitation-illicite-de-lor-par-des-etrangers-felix-tshisekedi-instruit-le
Dans sa communication lors du Conseil des ministres de ce vendredi 12 août, le président de la République, Félix Tshisekedi, a évoqué l'exploitation illicite de l'or au moyen des engins lourds par des sujets étrangers dans la province du Haut-Uélé.
 
D'après le ministre de la communication et médias qui rapporte l'information, le chef de l'Etat a indiqué que cette exploitation illicite de l'or s'opère dans des zones non appropriées avec la complicité des coopératives locales.
« Ces activités minières illicites s'effectuent soit dans des zones d'exploitation artisanale en complicité avec des coopératives minières qui laissent les étrangers accéder avec des engins lourds sur le site, soit dans les périmètres de recherche non encore transformés en permis d'exploitation ou encore dans les aires protégées », a rapporté Patrick Muyaya.
Rappelant que ces pratiques violent le code minier et la loi relative à la conservation de la nature, ajoute la même source, Félix Tshisekedi a instruit le gouvernement afin que cette exploitation soit stoppée « sans délai ».
« Le président de la République a instruit le vice-premier ministre, ministre de l'intérieur, sécurité et décentralisation à prendre des actions urgentes pour stopper sans délai ces exploitations illicites », a renchéri le ministre de la communication.
 
Et d'ajouter : « L'implication étroite de la ministre de la justice ainsi que celle de la ministre des mines a été requise par le président de la République afin d'initier une mission d'enquête sur les activités illicites dans cette partie du territoire national et de lui faire rapport assorti des recommandations au prochain Conseil des ministres ».
Il sied de rappeler que le président de la République avait formulé 8 recommandations au gouvernement lors du 29ème Conseil des ministres le 19 novembre 2021 afin de lutter 
« efficacement » contre la fraude minière dans le pays. 
La 3ème de ces recommandations consistait à poursuivre l’identification des périmètres de recherches où s’effectuent les activités minières illicites.

= https://actualite.cd/2022/09/02/haut-uele-et-ituri-plusieurs-societes-etrangeres-exercent-lexploitation-miniere


"RDC - Mise en œuvre du PDL-145T: des chèques remis aux agences locales d'exécution - 4 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/04/rdc-mise-en-oeuvre-du-pdl-145t-des-cheques-remis-aux-agences-locales-dexecution

RDC : après le secteur de l’aviation, le gouvernement s’explique sur la pénurie de carburant pour automobiles - 6 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/06/rdc-apres-le-secteur-de-laviation-le-gouvernement-sexplique-sur-la-penurie-de-carburant


"RDC: les gros salaires des politiques créent un grand malaise - 15 juin 2020
= https://www.africanewsrdc.net/featured/rdc-les-salaires-des-politiques-creent-un-gros-malaise/
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-salaires-des-politiques-des-ecarts-criants-malgre-la-contrainte-de-reduction-du-train-de-vie/


" RDC : à Kinshasa, la SADC s’engage à accélérer l’industrialisation de ses économies - 18 août 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1370288/economie/rdc-a-kinshasa-la-sadc-sengage-a-accelerer-lindustrialisation-de-ses-economies/
Réunis dans la capitale congolaise, seize pays membres de la Communauté économique des États d’Afrique australe (SADC), représentés par une dizaine de chefs d’État, s’activent pour le développement des chaînes de valeur régionales en vue d’atteindre la croissance économique inclusive.


"RDC : Le ministre et l’île aux éléphants - 6 septembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72355/rdc-le-ministre-et-lile-aux-elephants/

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Congo-river-690x445

Un million cinq cent mille dollars. Si les députés et sénateurs congolais disposent d’indemnités appréciables, certains ministres du gouvernement du Premier ministre Sama Lokonde semblent également bien tirer leur épingle du jeu.
La preuve avec l’achat récent d’une île de 20 hectares plantée sur le fleuve Congo, au nord de Kinshasa, par l’un d’eux pour 1,5 million de dollars.
L’île, qui abrite encore quelques singes mais aucun pachyderme, a été ainsi baptisée parce qu’il fut un temps où les éléphants – excellents nageurs – s’y précipitaient pour s’enivrer des fruits tombés sur le sol et qui avaient fermenté.
L’acquéreur du site – qui vient de fêter en grande pompe ses trente années de mariage avec la venue de stars de la musique sud-africaine – n’entend pas réintroduire des éléphants sur ce petit morceau de paradis mais bien implanter un hôtel et un golf. Des ingénieurs, eux aussi sud-africains, sont déjà au travail.]



" Crise RDC-Rwanda : quelles conséquences économiques ? L’analyse de Fitch -23 juin 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1356249/economie/crise-rdc-rwanda-quelles-consequences-economiques-lanalyse-de-fitch/
Alors que la tension diplomatique entre les deux pays ne faiblit pas, l’institut de notation analyse les différentes implications que pourrait avoir le conflit actuel sur leurs économies respectives.


"Qui a finalement détourné les fonds destinés au programme de 100 jours du Chef de l’État ? - 28 juin 202
= https://www.diaspordc.com/qui-a-finalement-detourne-les-fonds-destines-au-programme-de-100-jours-du-chef-de-letat/


"Au regard de la déclaration de son bureau : et si Blinken n’était passé par Kinshasa que pour des minerais ! - August 29, 2022
= https://lephareonline.net/?p=1661



"La Chine annonce l'annulation de 23 prêts contractés par des pays africains - 23/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220823-la-chine-annonce-l-annulation-de-23-pr%C3%AAts-contract%C3%A9s-par-des-pays-africains



" Moleka dénonce la « situation inhumaine » des prisonniers à Makala - 7 septembre 2022
= https://www.congoindependant.com/moleka-denonce-la-situation-inhumaine-des-prisonniers-a-makala/

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Moleka_albert

Intervenant, dimanche 4 septembre, à l’émission « Débat pour la nation », l’ex-directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba a estimé, chez Peter Tiani, que la situation qui prévaut à la Prison centrale de Makala est « pire » que sous Mobutu Sese Seko, LD Kabila et « Joseph Kabila ». Norbert Yamba Yamba, Patty Katanga et Kelele. Thème principal: dossier 21.000 US$ « payés » aux députés nationaux. Nous reviendrons sur cette dernière question.

« La manière dont le système carcéral est géré vous donne une idée exacte, précise et profonde de l’esprit et de l’âme de la gouvernance d’un pays »
, déclare Albert Moleka Nzoko dès le démarrage de cette émission. Il espère « sincèrement que si le Président de la République allait visiter la prison de Makala, peut-être tout l’esprit de sa gouvernance changerait ». De quoi s’agit-il?
Le dimanche 28 août dernier, Albert Moleka s’est rendu à la prison centrale de Makala, située dans la commune kinoise de Selembao, où il exerce, depuis 28 ans, ses activités « d’aumônier des prisons ». Un aumônier, peut-on lire dans les dictionnaires, est un ecclésiastique chargé de l’instruction religieuse ou la direction spirituelle dans un établissement ou un corps.
Sur un ton plutôt pontifiant, l’aumônier Moleka, qui arbore en permanence un rictus, assure avoir vu des « choses pas très reluisantes qu’il n’a jamais vues ». Et ce, en vingt-huit années d’activités. Il assène: « J’ai été véritablement choqué! ». Pourquoi donc?

« JIMMY KITENGE A BESOIN DE SOINS »

A Makala, Moleka a visité notamment Jimmy Kitenge. Secrétaire national chargé de la Communication du parti kabiliste, le PPRD, « Jimmy » se trouve, depuis le 10 août, en « détention préventive » dans cet établissement carcéral du chef de « propagation de fausses rumeurs ». Il a été interpellé, le 26 juillet, par des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Au motif qu’il aurait déclaré – dans un des médias diffusés sur YouTube – qu’un « complot » serait en gestation contre la personne de la dame Marie-Olive Lembe di Sita, épouse Kabila.
Le communicant du PPRD a passé une quinzaine de jours de « garde à vue » à l’ANR. Des voix se sont élevées pour vitupérer contre ce fait constitutif de « violation » du quatrième alinéa de l’article 18 de la Constitution qui stipule que « la garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures ». Depuis la nuit des temps, les « services » ont tendance à s’exonérer de cette obligation en invoquant le caractère exceptionnel des questions touchant à « la sécurité nationale ».
Lors de cette rencontre, l’aumônier Moleka dit avoir entendu Kitenge se plaindre notamment de mal de tête et de vertiges. « Quand je l’ai regardé, raconte Moleka, je me suis rappelé un épisode vécu en 2012 lorsque l’administrateur général de l’ANR d’alors, Kalev Mutond, m’avait contacté pour que j’aille récupérer Jacquemin Shabani, alors secrétaire général de l’UDPS ».

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Le professeur Kalele Kabila

Moleka de poursuivre: « Le regard que j’avais perçu chez Jimmy est le même que celui que j’avais remarqué chez Jacquemin. C’est la situation d’une personne qui sort d’une torture extrême ». Pour avoir le cœur net, Moleka dit avoir demandé à Kitenge s’il avait été torturé. Réponse: « Il dit avoir été battu à l’aide d’une matraque à l’ANR. Ses bras portaient des blessures qui se sont cicatrisées ». Pour l’aumônier Moleka, l’état de Jimmy Kitenge requiert des « soins appropriés ».
Concluant sa narration, Albert Moleka Nzoko s’est dit horrifié de lire sur un tableau que la prison de Makala, construite en 1958 pour héberger 1.500 détenus, compte à ce jour 9.158 pensionnaires. A croire le locuteur, le « Pavillon 8 réservé aux VIP serait scindé en 8A et 8B ». Selon lui, « les détenus logés au Pavillon 8A ne sont pas gérés par le directeur de Makala mais par les services de sécurité ». Après avoir fustigé les conditions d’hygiène précaires et « l’absence totale d’humanité » dans ce lieu carcéral, Moleka de tonner: « Je tiens à dénoncer la situation des droits de l’homme à Makala ».

DESENGORGER LA PRISON DE MAKALA

Pour Moleka, la situation qui prévaut à Makala lui parait inimaginable dans la mesure où le Congo-Kinshasa est dirigé « par des opposants d’hier qui ne cessaient de vouer aux gémonies ce genre de pratique en prenant des risques pour leurs vies ». La main sur le cœur, l’ex-directeur de cabinet du regretté « Tatu Etienne » soutient qu’il n’a jamais vu une telle situation en vingt-huit années d’aumônerie. « La situation est pire que sous les présidents Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila que je considérai comme un méchant ».
Cette dernière affirmation a fait bondir Norbert Yamba Yamba qui a rappelé notamment le cas des personnes condamnées à 15 et 20 ans de prison dans le procès LD Kabila. « Ces personnes ont été graciées par le président Felix Tshisekedi », dira-t-il. Dans un style inimitable, Kalele Kabila a eu ces mots: « Prisonniers ou pas, les détenus sont avant tout des êtres humains qu’il faut respecter ».
Au mois d’avril dernier, la ministre de la Justice Rose Mutombo est apparue impuissante face à la problématique du surpeuplement à la Prison de Makala. Elle s’est limitée à constater qu’il y avait à l’époque 8.889 prisonniers dont 4.271 en « détention préventive » et 2.026 condamnés. La ministre avait aussitôt « instruit » les deux procureurs généraux près les Cours d’appel de la capitale. Les deux hauts magistrats avaient reçu mission de désengorger la Prison de Makala. Depuis lors, le nombre de pensionnaires a été revu à la hausse soit 9.158. Allo! Madame la ministre Rose Mutombo…



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Empty Re: TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE !

Message  ndonzwau 22/12/2022, 4:12 pm

OU EN EST-ON AVEC LE PROJET LITHIUM DE MANONO ? ENCORE DES BATAILLES JUDICIAIRES ET LE GOUVERNEMENT OBLIGÉ DE DIRE LE DERNIER MOT...

Tout part de la découverte par la société australienne AVZ Minerals, d'un gigantesque gisement de lithium - le métal utilisé pour fabriquer des batteries rechargeables dans les téléphones et les voitures électriques -. AVZ, dont le siège est à Perth, a déclaré en 2018 avoir découvert environ 400 millions de tonnes de minerai de lithium, faisant du site de Manono potentiellement le plus grand gisement de lithium inexploité au monde. Mais tout de suite un enchevêtrement juridique sur la propriété a opposé AVZ au chinois Zijin Mining. Le différend porte sur une participation de 15% dans le projet Manono actuellement détenu par Cominiere, la société minière publique de la RDC. Dans un accord signé en 2017, AVZ détenait une participation de 60% dans Dathcom Mining, une coentreprise qui détient 100% de Manono, tandis que Cominiere en détenait 25%.
La société australienne affirme avoir augmenté sa participation de 60% à 75% après avoir acheté une participation de 15% à Cominiere, mais Cominiere déclare dans ses rapports financiers annuels que l'accord n'a pas été conclu, une position confirmée par un tribunal de la RDC en décembre. .

Au lieu de cela, Cominiere a vendu sa participation de 15% à la société chinoise Zijin Mining via une filiale locale pour 33.4 millions de dollars, selon des documents. Entre-temps AVZ Minerals aurait déjà entrepris la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Mpiana-Mwanga ainsi que des routes et ponts menant à Manono. A noter que toujours dans le Katanga la RDC produit du cobalt et du cuivre essentiels dans l'industrie de la transformation énergétique mondiale. Les différends juridiques semblent avoir mis en selle le Minisère des Mines de la Rdc et aujourd'hui il serait acquis que le Projet Manono est détenu à 75% par AVZ Minerals et 25% par la Congolaise de l’Exploitation Minière SA, son capital social étant détenu à concurrence de 90% par l’Etat congolais et à 10% par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Mais les batailles juridiques et judiciaires ne se sont pas tues et un bras de fer se poursuit entre la Cominiere SA et AVZ Minerals. La Cominiere aurait même bloqué une tentative de cession de 24% de ses actions détenues au sein de Dathcom Mining SA tandis que AVZ confirme toujours qu’elle conserve la propriété légale d’un intérêt de 75 % dans le projet Manono et des droits de préemption sur 15 % de l’intérêt de 25 % de Cominière dans le projet.

La Ministre du Portefeuille a été obligée de calmer la population se disait laissée à l'abandon et lassée de différentes pérégrinations du dossier et notamment du litige qui oppose DATHOMIR à AVZ. A-t-on enfin le dernier mot ? Le Gouvernement est obligé de prende ses responsabilités et en finir avec tous ces litiges qui empoisonnent le projet lithium de Manono.



"En RDC, une bataille sino-australienne pour le contrôle d'un énorme filon de lithium inexploité - 05/29/2022
= https://fr.bitcoinethereumnews.com/economy/in-the-drc-a-chinese-australian-battle-for-control-of-a-massive-untapped-lithium-lode/
Au XXe siècle, l'industrie minière a fait fortune dans les villages endormis de Manono, une ville du sud-est de la République démocratique du Congo.
Avant l'indépendance en 1960, les colons belges exploitaient la cassitérite, le minerai d'étain, aidant à développer des carrières, des barrages, des routes, des voies ferrées et des fonderies.
Au départ des Belges, une mauvaise gestion, des équipements vétustes et l'effondrement des cours mondiaux de l'étain dans les années 1980 ont mis la ville à genoux.


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Ces troubles se sont aggravés dans la guerre civile qui a suivi l'éviction par Laurent-Désiré Kabila de Mobutu Sese Seko de la présidence en 1997.
Mais la découverte d'un gigantesque gisement de lithium - le métal utilisé pour fabriquer des batteries rechargeables dans les téléphones et les voitures électriques - par la société australienne AVZ Minerals a suscité de l'espoir dans la ville endormie.
AVZ, dont le siège est à Perth, a déclaré en 2018 avoir découvert environ 400 millions de tonnes de minerai de lithium, faisant du site de Manono potentiellement le plus grand gisement de lithium inexploité au monde.

Cependant, les espoirs pourraient être de courte durée, avec un enchevêtrement juridique sur la propriété opposant le chinois Zijin Mining à AVZ.
Le différend porte sur une participation de 15% dans le projet Manono actuellement détenu par Cominiere, la société minière publique de la RDC.
Dans un accord signé en 2017, AVZ détenait une participation de 60% dans Dathcom Mining, une coentreprise qui détient 100% de Manono, tandis que Cominiere en détenait 25%.
La société australienne affirme avoir augmenté sa participation de 60% à 75% après avoir acheté une participation de 15% à Cominiere, mais Cominiere déclare dans ses rapports financiers annuels que l'accord n'a pas été conclu, une position confirmée par un tribunal de la RDC en décembre. .
Au lieu de cela, Cominiere a vendu sa participation de 15% à la société chinoise Zijin Mining via une filiale locale pour 33.4 millions de dollars, selon des documents consultés par le vendeur à découvert londonien Boatman Capital Research


"Lithium de Manono: un média australien discrédite l’AVZ Minerals - 13/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/lithium-de-manono-un-media-australien-discredite-lavz-minerals/
AVZ Minerals, l’explorateur de lithium suspendu à Manono dans le Haut Katanga, tient à prendre le contrôle de ce qui pourrait se révéler   le plus grand gisement de lithium au monde. Et ce, par tous les moyens. Y compris ceux  cherchant à cacher  aux autres investisseurs et ce, pendant 10 mois, le différend qu’elle avait sur la propriété de 15% de ce fameux projet de lithium Manono qu’elle refusait de vendre à la société Zinjin. Un différend avec la Cominière, une société d’Etat congolais et Zinjin Mining, une société chinoise. Durant 10 mois, de juillet 2021 à mai 2022, AVZ a tu le différend. C’est durant cette période que le cours de l’action d’AVZ Minerals a été multiplié par huit pour décrocher une place dans l’indice S&P/ASX 200 et une valorisation de près de 4,6 milliards de dollars, révèlent des médiaux australiens. Peut-on faire confiance à un tel explorateur qui vient de perdre une telle fortune auprès de ses partenaires mondiaux ? Une société déjà suspectée en RDC au regard de ses pratiques indignes d’un partenaire fiable.

Entre temps, la société australienne a effectué un voyage en RDC qui a suscité des questions. D’autant plus que c’est dans un pays qui fait courir  bien des investisseurs chinois et américains notamment en raison notamment de la présence des vastes gisements de ressources énergétiques propres tels que nickel, cobalt, cuivre et lithium.
Faute d’avoir divulgué le différend qu’elle avait sur les 15%, AVZ se voit exposée à des multiples batailles judiciaires l’année prochaine liées à des événements qu’elle n’a pas divulgués au marché. C’est notamment contre Zinjin à qui elle a refusé de vendre les 15% du projet Manono – un différend qui doit être arbitré en main prochain, ainsi  que contre une autre société, Dathomir Mining au Congo. Cette société aurait obtenu des ordonnances du Tribunal congolais en décembre de l’année dernière pour faire annuler un accord dans lequel il vendait une participation distincte de 15% dans Manono à AVZ pour 20 millions de dollars en août de l’année dernière.
En outre, des conclusions d’audit du Gouvernement congolais via l’Inspection générale des finances (IGF) sur AVZ ne sont pas encourageantes. Le rapport a conclu que Zijin avait payé en dessous de la valeur marchande de sa participation dans Manono.l la
Une autre révélation est la découverte que l’accord initial d’AVZ pour acquérir sa participation de 60% dans le projet Manono de Dathomir était en violation d’un accord de joint-venture en vigueur.
A tout prendre, 2023 risque de ne pas être une année favorable à AVZ qui, selon bien des observateurs avisés, au regard de ce qui précède, continue à révéler l’autre face qui est loin d’inspirer confiance en matière d’affaires et de partenariat. Faudra-t-on faire confiance à une société dont les activités périclitent ? La RDC a besoin de ses gisements si précieux et stratégiques que confier leur exploitation à un partenaire sulfureux paraît une imprudence suicidaire.

RDC : De 4,6 milliards USD à la suspension, une enquête révèle qu’AVZ a  » caché  » aux investisseurs un litige sur les 15% de la Cominière et que 60 % de ses actions ne sont protégées
L’explorateur de lithium suspendu AVZ Minerals a caché aux investisseurs un différend sur la propriété de 15% du projet de lithium Manono – qui a accès à une ressource majeure du métal vital pour les batteries – pendant près de 10 mois, selon de nouvelles informations.Les détails du différend avec la société minière d’État congolais Cominière et la société chinoise Zijin Mining révèlent qu’AVZ a activement cherché à dissuader Cominière de vendre la participation de 15% à Zijin dans une bataille pour le contrôle de ce qui pourrait être le plus grand gisement de lithium au monde.
Au cours de la période où AVZ n’a pas divulgué le différend – de juillet 2021 à mai 2022 – le cours de l’action de la société, à son apogée, a été multiplié par huit pour décrocher une place dans l’indice S&P/ASX 200 et une valorisation de près de 4,6 milliards de dollars.
Cependant, la suspension des opérations sur ses actions depuis mai soulève des questions concernant le voyage d’AVZ au Congo, où l’instabilité politique entraîne des différends réguliers sur les droits sur de vastes gisements de ressources énergétiques propres tels que nickel, cobalt, cuivre et lithium.De nouvelles ressources de ces métaux  » future facing  » sont recherchées de toute urgence par les gouvernements et les entreprises occidentaux pour réduire leur dépendance à l’égard de la Chine pour les matières premières vitales pour la décarbonisation du système énergétique mondial.
Les miniers soutenus par l’État chinois dominent le contrôle de l’approvisionnement en provenance du Congo, bien que le secrétaire d’État américain Antony Blinken se soit rendu en août pour présenter les intérêts américains.Le 4 août de l’année dernière, l’avocat d’AVZ à Kinshasa a écrit à Cominière pour l’exhorter à abandonner les négociations en vue de vendre une participation de 15 % dans Manono à la société minière chinoise Zijin.
Cependant, le plaidoyer est tombé dans l’oreille d’un sourd. Zijin a déclaré avoir légalement enregistré sa participation de 15% au registre du commerce du Congo en novembre de l’année dernière en échange d’un paiement de 33,4 millions de dollars. Le tribunal de commerce de Lubumbashi (Congo) a rejeté la tentative d’AVZ de faire annuler la transaction en novembre 2021 et janvier 2022, a déclaré Zijin plus tard.

Multiple batailles juridiques

Il peut également être révélé que Cominière a d’abord écrit à AVZ à son siège de Perth le 21 juillet de l’année dernière pour l’informer que Zijin recherchait 15% du projet Manono.
AVZ n’a fait aucune mention du différend jusqu’en mai de cette année et fait maintenant face à de multiples batailles juridiques l’année prochaine liées à des événements qu’elle n’a pas divulgués au marché.
Le prodigieux parcours du cours de l’action a commencé à échouer publiquement le 4 mai lorsqu’elle a reconnu pour la première fois que ses droits revendiqués sur Manono avaient été contestés par Zijin.
Le différend avec Zijin doit être arbitré en mai. AVZ est dans une autre bataille juridique contre une société appelée Dathomir Mining au Congo.
Dathomir aurait obtenu des ordonnances du Tribunal congolais en décembre de l’année dernière pour faire annuler un accord dans lequel il vendait une participation distincte de 15% dans Manono à AVZ pour 20 millions de dollars en août de l’année dernière
.AVZ n’a reconnu le verdict du tribunal aux investisseurs que le 4 mai de cette année. Elle a déclaré qu’elle croyait que la prétention de Dathomir était fausse, sans fondement et contenait des erreurs fondamentales.
Une autre ordonnance du tribunal congolais en septembre a également favorisé Dathomir : elle a suspendu le paiement d’environ 20 millions de dollars jusqu’à ce que l’affaire puisse être résolue par un nouvel arbitrage. Cette fois, AVZ a rejeté la décision comme étant  » insignifiante  » et a déclaré qu’elle n’était pas partie à la réclamation.E
Elle a également rejeté les revendications de Zijin comme étant sans fondement et a déclaré qu’elle défendrait ses droits de propriété sur les deux participations distinctes d’une valeur de 30% de Manono.
La société accuse la « désinformation« 
De nombreux investisseurs qui ont acheté des actions entre juillet de l’année dernière et mai de cette année sans savoir qu’AVZ s’était activement engagé dans le différend de propriété avec Cominière et Zijin sur les droits de Manono seront furieux des dernières révélations.L
La société ne disposait que de 3 millions de dollars en espèces en mai de l’année dernière avant que sa course époustouflante ne lui permette de lever 40 millions de dollars en juillet de la même année et 75 millions de dollars supplémentaires en décembre.
Elle a déclaré que la levée de fonds de décembre visait en partie à l’aider à acheter la part de 15% de Cominière, mais n’a jamais révélé qu’elle avait été informée en juillet précédent de l’intention de Zijin d’acheter la participation de Cominière.L
La société a refusé de répondre à plusieurs questions qui lui ont été posées par The Australian Financial Review. Elle a également blâmé une petite société de recherche nommée Boatman Capital, le média en général et le média social pour ce qu’il dit être de la désinformation.
La semaine dernière, la situation s’est assombrie pour l’explorateur lorsqu’il a dévoilé les conclusions d’un audit du gouvernement congolais par l’Inspection générale des finances (IGF).

Le rapport a conclu que Zijin avait payé en dessous de la valeur marchande de sa participation dans Manono. Zijin a déclaré que la conclusion était incorrecte car elle ne tenait pas compte du prix au comptant inférieur du lithium à l’époque, ni d’une clause d’ajustement des prix pour permettre au vendeur (le gouvernement congolais) d’être correctement indemnisé.
Une autre révélation est la découverte que l’accord initial d’AVZ pour acquérir sa participation de 60% dans le projet Manono de Dathomir était en violation d’un accord de joint-venture en vigueur.
AVZ a rejeté cette conclusion la semaine dernière et a déclaré qu’elle détenait un titre légal valide sur la participation. De plus, elle insiste toujours sur le fait qu’elle détient 75 % de Manono, après avoir acquis les 15 % contestés de Dathomir, et elle revendique toujours le droit d’acquérir 15 % supplémentaires de Cominière. C’est alors même que Cominière semble avoir vendu ces 15 % à Zijin.
L’audit de l’IGF a également révélé que trois titres miniers de la région de Manono (intitulés 12436, 12449 et 12450) ont été transférés illégalement par Dathomir en tant que société holding de Manono quelque temps après 2017.E
En janvier 2019, AVZ a révélé qu’elle détenait les droits sur les titres miniers 12436, 12449 et 12450, mais en avril de la même année, elle a révélé que les droits avaient été  » renoncés  » pour des raisons non précisées.
Dans une déclaration au marché la semaine dernière, AVZ a déclaré que personne dans l’entreprise n’était impliqué ou n’était au courant des transferts à un tiers.«
 AVZ a entrepris d’autres enquêtes concernant le transfert de ces titres et continue de coopérer avec toutes les autorités gouvernementales compétentes de la RDC concernant les conclusions du rapport de l’IGF« , a-t-elle déclaré.
« La société confirme en outre qu’elle est, et continue d’être, en conformité avec ses obligations de divulgation continue à l’ASX et toute inférence contraire est mal informée et erronée. »S
Si AVZ parvient à un accord pour recevoir son permis minier au Congo et revenir à l’ASX en 2023, la confiance des investisseurs dans ses divulgations sera mise à l’épreuve Ann
"Manono lithium/étain: AVZ Minerals en croisade judiciaire internationale contre Dathomir et confirme ses 75% dans Dathcom - 08/12/2022
= https://kongopress.com/2022/12/08/manono-lithium-etain-avz-minerals-va-en-croisade-judiciaire-internationale-contre-dathomir-et-confirme-ses-75-dans-dathcom/
Depuis l’interpellation du directeur général et technique de la Cominier (société minière de l’État Congolais) par la justice Congolaise, suite au rapport de l’IGF (Inspection Générale des Finances) qui a donnoncé la mauvaise gestion et le bradage des 15% (33 millions $US que les 150 millions de sa vraie valeur) des parts de la société Congolaise (Cominiere) aux Chinois de Zijin dans Datcom, les choses commencent à bouger à Kinshasa, Manono et Perth en Australie siège d’AVZ Minerals.

Pour rappel, la société Australienne AVZ Minerals, avait fait un accord d’achat des 15% des parts dans Dathcom (joint-venture de la Cominiere et autres sociétés) de Dathomir du Chinois Somon Congo et le don de la Cominiere des 5% (à 0 $US) de ses parts à la société Mauricienne Anonyme, MMCS. Après avoir accepté et signé l’accord, Dathomir est revenu sur sa signature prétendant une somme plus élevée que dans l’accord avec AVZ Minerals, suite à l’augmentation de la valeur du lithium et de la société dans les bourses internationales, après la publication par AVZ Minerals des résultats du permis de recherche dans le Tanganyka sur le lithium. Recherches qui auraient couté plus de 75 millions $US à la société Australienne.
Avz Minerals possédant déjà 60% des parts dans Dathcom, avec les 15% « achetées » à Dathomir, Avz possède désormais 75% du projet de lithium et d’étain de Manono. Chose que conteste aujourd’hui Dathomir, qui veut rentrer dans le projet avec « ses 15% ».
C’est ce 8 décembre que la société de Perth a publié un communiqué sur sa décision de sa croisade judiciaire devant la chambre de commerce internationale pour affirmer ses intérêts dans le projet de lithium et d’étain de Manono.
À lire le communiqué d’AVZ Minerals traduit en français de l’anglais par notre rédaction :
« Le 1 décembre 2022, il (AVZ) a déposé la première des deux chambres de commerce internationales d’arbitrages (CCI) contre Dathomir Mining Resources SARL et prévoit de déposer le deuxième arbitrage sous peu.
Le but des arbitrages Dathomir est de rechercher une déclaration confirmant les titre légal de la participation de 15 % dans le projet Manono acquise dans le cadre de la signer et compléter des contrats de vente et d’achat avec Dathomir, (…) ces accords en vertu desquels AVZI a acquis des participations de 10 % et de 5 %, respectivement, dans Dathcom Mining SA.

Contexte des arbitrages Dathomir

En 2019 et 2020, AVZ, AVZI et Dathomir ont conclu deux engagements distincts des contrats de vente de Dathomir et l’achat par AVZI de 15% des actions de Dathcom; l’entreprise par l’intermédiaire de laquelle le projet Manono Lithium and Tin (projet Manono) est tenu (ZPS Dathomir).
La lettre ne citait aucun motif valable et n’avait pas pour effet de mettre fin à la lettre (contrats) des ZPS Dathomir.
AVZI a dûment complété chacune des ZPS Dathomir en août 2021, y compris le paiement dans le délai requis, et ainsi acquis légalement 15% supplémentaires intérêt dans Dathcom. Dathomir a depuis maintenu ses prétentions d’avoir mis fin aux ZPS de Dathomir et a nié la validité des acquisitions d’AVZI en vertu de ces accords. Manifestations de ceci inclure les décisions du Tribunal de la DRC mentionnées dans les annonces de la Société du 4 mai 2022, du 9 septembre 2022 et du 20 octobre 2022. Toutefois, comme les deux ZPS Dathomir ne contiennent, et ne sont soumises à des conventions d’arbitrage, qu’un tribunal arbitral constitué est compétent pour statuer sur les prétentions de Dathomir. Avant le1er décembre 2022, Dathomir n’avait pas entamé une telle procédure d’arbitrage.
AVZ et AVZI ont intenté le premier arbitrage Dathomir et apporteront le deuxième arbitrage Dathomir, pour confirmer l’acquisition par AVZI en août 2021 de la participation de 15% dans Dathcom, pour mettre fin, une fois pour toutes à Dathomir et de recouvrir les pertes subies à leur égard.
Contexte de la participation de 25 % de Cominière dans le projet Manono, la Congolaise d’Exploitation Minière détient 25% du capital de Dathcom. Les actionnaires de Dathcom (soit Cominière et AVZI) sont parties à une entente de coentreprise datée du 27 janvier 2017 et ses modifications ultérieures, à ce titre bénéficient d’un droit de préemption, les transferts proposés d’actions de Dathcom à des tiers.
En vertu des lois de la République démocratique du Congo (RDC), un transfert d’actions effectué en violation du droit de préemption de ce type est nul et non avenu.
La Société cherchera à annuler tout transfert présumé par la Cominière à un tiers qui contreviendrait au droit du premier refus d’AVZI.

Participation de 75 % d’AVZ dans le projet Manono

AVZ confirme qu’elle conserve le titre légal d’une participation de 75% dans le projet Manono (Dathcom) et des droits de préemption, plus 15 % de la participation des 25 % de la Cominière dans le Projet, en notant que Cominière doit céder 10 % de sa participation de 25% dans le Projet au Gouvernement de la RDC comme condition de l’attribution de l’exploitation minière en vertu de l’accord de coentreprise Dathcom.
La Société considère qu’elle a de fortes chances de succès dans les arbitrages Dathomir et Jin Cheng, procédure d’arbitrage CCI et poursuivra vigoureusement ses revendications de justification.
La publication de cette annonce a été autorisée par le conseil d’administration d’AVZ Minerals Limited. »
« Nous avons cherché à rester fidèle dans la traduction de l’anglais en français au message du communiqué de AVZ Minerals, toute erreur (s’il aurait) n’est volontaire et prière d’accepter d’avance nos excuses. » La rédaction de KongoPress.


"Lithium de Manono: la Cominiere bloque une tentative de cession de 24% de ses actions détenues au sein de Dathcom Mining SA - 13 décembre 2022 -
= https://www.tsieleka.com/2022/12/lithium-de-manono-la-cominiere-bloque-une-tentative-de-cession-de-24-de-ses-actions-detenues-au-sein-de-dathcom-mining-sa/
La bras de fer entre la Cominiere SA et l’australien AVZ Minerals se poursuit. Un courrier consulté par la rédaction révèle que l’entreprise d’Etat s’oppose à la cession des actions de Dathcom mining SA.
“Le 28 novembre 2022, la Cominière SA a été surprise par une annonce de la société AVZ dans les médias faisant état d’une cession de 24% de ses actions détenues au sein de la joint-venture DATHCOM MING S.A, alors qu’il n’a jamais été demandé à aucun actionnaire à la cominière d’exercer ses droits de péremption, écrit célestin Kibeya”, dit le directeur général intérimaire de la Cominiere SA.


La Cominiere S.A affirme que les clauses entre partie renseignent qu’AVZ s’était engagé à lèver les fonds auprès des financiers pour lancer les activités de DATHCOM MINING SA, dans le cadre du projet de lithium de Manono. L’inspection générale des finances, dans son rapport d’audit, a aussi décrié l’attitude d’AVZ.
“L’action d’AVZ en cours en été déclenché sans l’aval de l’assemblée générale extraordinaire, seul organe habilité à statuer sur la cession des parts”, a-t-elle poursuivi.
Dans un communiqué, AVZ confirme qu’elle conserve la propriété légale d’un intérêt de 75 % dans le projet Manono et des droits de préemption sur 15 % de l’intérêt de 25 % de Cominière dans le projet. Ce qui revient à dire que la Cominiere doit céder 10 % de son intérêt de 25 % dans le projet au gouvernement de la RDC. Ce qui ne passe pas aux yeux de l’entreprise étatique.


"Controverse autour de l’exploitation du Lithium, RDC : Adèle Kayinda  calme les Députés du Tanganyika et de  Haut Lomami ! - novembre 8, 2022
= https://laprosperiteonline.net/controverse-autour-de-lexploitation-du-lithium-rdc-adele-kayinda-calme-les-deputes-du-tanganyika-et-de-haut-lomami/
er, lundi 7 novembre 2022,  Adèle Kayinda, Ministre d’Etat,  Ministre du Portefeuille,  a eu des échanges francs et directs  avec les Députés de Tanganyika et de Haut Lomami autour de l’épineuse  question aussi bien de  l’exploitation du Lithium au Tanganyika et Haut Lomami  que de    l’installation subséquente de l’usine de production des batteries électriques   à  Sakania, dans le Haut Katanga.  Relevant le paradoxe et porteurs des préoccupations légitimes  des populations de ces deux Provinces qui se disent ainsi marginalisées, ces Députés organisés en Caucus conduit par Martin Kabwelulu, Ministre honoraire de Mines, ont présenté une série de questions transversales   auxquelles la Ministre du Portefeuille a si bien  répondu, tout en promettant, par ailleurs,  d’en faire part à ses Collègues des Mines et de  l’Industrie, de s’en remettre au  gouvernement via le Premier Ministre et, pourquoi pas,   au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui-même,  le cas échéant.

Quel est le problème ?

«On a trouvé anormal que le Lithium et d’autres produits trouvent leur origine dans le Tanganyika et le Haut Lomami et que leur traitement en produits finis soit fait dans d’autres provinces. La Ministre a reconnu que la population n’était pas bien informée et qu’au travers elle, le Gouvernement a pris la décision de faire circuler l’information correcte »,  explique notamment,  le  Prof Emmanuel Mukundi Nyembo, lui aussi,  Député national de son état.
«La population a insisté que l’exploitation et le traitement du Lithium soit installé dans le Haut Lomami et dans le Tanganyika. Quant à l’utilisation des produits qui proviendraient du Lithium, la population a insisté que l’usine soit installée dans le Haut Lomami ou dans le Tanganyika.  La Ministre nous a répondu que comme cette question est transversale, elle va échanger avec ses collègues des Mines et de l’Industrie, le chef du Gouvernement, voire  le chef de l’Etat, pour que les cris de la population soient entendus », a-t-il ajouté.  
Urgences signalées
Bien plus, ‘’en tant que  Représentants  du peuple, nous avons demandé à Mme la ministre du Portefeuille de porter notre voix au Gouvernement. Des infrastructures existent. Il appartient à l’Etat de mettre la main à la poche pour réhabiliter les barrages de Mpiana Mwana, solidifier le barrage de force Bendera à Kalemie et autres sources d’énergies dans le Haut Lomami », a-t-il insisté.

Appel au calme

Tout en appelant les Députés de Tanganyika et Haut Lomami  au calme, Adèle Kayinda estime, en effet,   qu’il était temps d’avoir ces échanges articulés sur ce dossier du Lithium.
«La COMINIERE, c’est une entreprise que j’ai trouvée, qui a des potentialités, mais qui s’est fait absorber par les contrats signés. Il fallait organiser la COMINIERE. Elle avait signé avec des partenaires qui n’avaient pas d’expérience en matière minière », explique-t-elle.
Elle est par la suite revenue sur AVZ, un partenaire qui a 60% des parts dans la Joint-venture avec COMINIERE. De quel AVZ s’agit-il ? Minéral ou international ?, s’interroge-t-elle. ‘’Parce qu’AVZ se déclare avoir eu 75% des parts dans l’objectif de s’inscrire sur le marché international et de lever les fonds. Quelle action AVZ a-t-elle déjà menée ? Ceci démontre que la COMINIERE est prise en otage. La ministre constate qu’AVZ ne donne pas sa vraie dénomination juridique. Comme pour dire que c’est une situation entretenue à dessein pour desservir la COMINIERE’’, précise, d’ailleurs,  un communiqué récent sur ce même   ce sujet.

COMMUNIQUE DE PRESSE
PROJET COMINIERE/MANONO
Concerne : DATHOMIR SARLU C/AVZ INTERNATIONAL PTY LTD
Le Cabinet de Son Excellence Madame le Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, rappelle au sujet du litige qui oppose DATHOMIR à AVZ, ce qui suit :

En vertu de deux contrats de vente d’actions advenus en Juin 2019 et en août 2020, AVZ INTERNATIONAL PTY LTD a acquis 15% d’actions de DATHCOM MINING détenues par DATHOMIR MINING RESOURCES SARLU au prix de
21.0.  000 US. Mais, vers la fin de l’année 2020, une annonce boursière d’AVZ a révélé un accord de vente de ses propres 24 % d’actions dans DATHCOM MINING SA à la société Cath Energy au prix de 240.000.000 S US.
Cette forte disproportion entre les deux prix a amené DATHOMIR à demander, par son courrier du 31 décembre 2020, l’évaluation de ses 15 % d’actions pour se prémunir des risques éventuels de lésion et même d’importants redressements fiscaux.
Etant donné le refus d’AVZ INTERNATIONAL PTY LTD, DATHOMIR a résilié les contrats le 14 mai 2021.

Après résiliation, AVZ INTERNATIONAL a après paiement d’un acompte de1.0.000 USD tenté de payer 20.000.000 S US, somme qui lui a été immédiatement restituée.
Curieusement, par fraude, le DG de DATHCOM a obtenu auprès du Greffier Principal du Guichet Unique de Création d’Entreprises, Antenne de Lubumbashi, un certificat d’actions et un registre d’associés de DATHCOM MINING SA datés des 31 août et 1er  septembre 2021 selon lesquels AVZ INTERNATIONAL PTY LTD serait devenue détentrice de 75 % d’actions de DATHCOM MINING SA, c’est-à- dire les 15 % de DATHOMIR MINING inclus malgré la résiliation des contrats et la restitution de 20.000.000 SUS.
Cités par DATHOMIR MINING RESOURCES SARLU devant le TGI/ Lubumbashi sous RP 14944 pour faux, le DG de DATHCOM MINING SA, le Greffier Principal du Guichet Unique de Création d’Entreprises et la civilement responsable DATHCOM MINING SA ont été condamnés respectivement à 3 ans de servitude pénal principale ferme, à 1 an de SPP avec sursis et à 50.000.000 S US au titre des DI sur pied du jugement du 24 décembre 2021.
Le DG de DATHCOM MINING SA, le Greffier Principal du Guichet Unique avait formé appel contre ce jugement devant la Cour d’Appel de Lubumbashi sous RPA 7610.
La Cour d’Appel de Lubumbashi a condamné le DG de DATHCOM MINING à 3 ans de SPP et DATHCOM MING SA à 25.000.000 $ US au titre des dommages et intérêts.
Par ailleurs, le Tribunal de Commerce de Lubumbashi, saisi sous RAC 2858, a ordonné la suspension du paiement du montant de 20.000.000 $ US, et ce, en attendant que la CCI, juge arbitral choisi par les parties se prononce sur la décision de résiliation de deux contrats précités de vente d’actions entre AVZ et DATHOMIR.

Pour le Ministère du Portefeuille représentant les intérêts de l’Etat, le capital social de DATHCOM Mining est reparti de la manière suivante :
–          AVZ International : 60% au lieu de 75%
–          DATHOMIR MINING Resource SARLU: 15%
–          COMINIERE : 25 dont 15% ont été cédés ZI JING et 5% à MMCS
L’Etat actionnaire, attend, conformément à l’article 71 du code Minier, obtenir la cession de 10% non diluable du capital social, pourcentage à repartir au prorata des actions de chaque actionnaire, après transformation du permis de recherche (PR13359) en permis d’exploitation.
TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Controverse-autour-de-lexploitation-du-lithium-rdc-adele-kayinda-calme-les-deputes-du-tanganyika-et-de-haut-lomami


"Manono: L’exploitation du lithium pourrait débuter en 2023 - 2 Janvier 2022
= https://www.congoindependant.com/manono-lexploitation-du-lithium-pourrait-debuter-en-2023/

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Lithium
 
La société australienne AVZ Minerals prévoit de lancer en 2023 l’exploitation du plus grand gisement de lithium de roche dure au monde à Manono, dans la province du Tanganyika. Des réserves prouvées et exploitables de 132 millions de tonnes de lithium ont été découvertes sur une dizaine seulement de kilomètres du sous-sol alors que le projet Lithium de Manono couvre une superficie de 188 km². Pour concrétiser son projet,  AVZ Minerals a entrepris la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Mpiana-Mwanga ainsi que des routes et ponts menant à Manono.
Le Congo-Kinshasa pourrait ainsi devenir incontournable en matière des énergies renouvelables. Le pays est déjà le premier producteur mondial de cobalt, utilisé pour la fabrication des batteries électriques et quatrième producteur mondial de cuivre, qui entre dans la fabrication des voitures électriques et des infrastructures associées à la transition énergétique mondiale. Tous ces minerais sont essentiellement produits par des entreprises chinoises. Aussi, les principaux actionnaires de AVZ Minerals sont des entreprises chinoises, Yibin Tianyi Lithium Industry Co et Huayou International mining (Hong Kong). La Chine ambitionne d’être le leader mondial de la production de voitures électriques dès 2025. 

Le Projet Lithium de Manono

Le projet Lithium de Manono a débuté le 16 septembre 2016 quand fut signé à Lubumbashi un contrat de joint-venture entre La Congolaise de l’exploitation minière (COMINIERE) et la société mauricienne MMCS STRATEGIC relatif au Permis d’exploitation 12202 au Katanga pour l’étain, le wolframite, le coltan et le lithium. Les deux sociétés ont convenu de réaliser leur projet à travers la société Manono Minerals (MANOMIN) constituée à cet effet. Le capital fut reparti à raison de 32% pour COMINIERE et de 68% pour MMCS. La société mauricienne MMCS s’était engagée auprès de la COMINIERE de mettre immédiatement à sa disposition une somme de 2,5 millions de dollars correspondant à la moitié de l’avance sur le pas de porte et de payer le reste suivant un calendrier convenu soit 1,250 millions de dollars 12 mois après le premier payement et 1,250 millions de dollars, 24 mois après le 1er payement. Elle devait aussi conduire une étude techno-économique d’exploitation des remblais en vue d’installer une usine ad hoc ainsi que financer au moyen des avances, d’autres études de faisabilité en vue de construire et d’équiper les usines. En 2016, le ministre des Mines a retiré le permis de recherche à MMCS au motif que cette société n’avait pas effectué de travaux convenus sur la concession. Pour le ministère, rien n’avait été fait pour la prospection et les travaux sur la concession. La société qui ne disposait d’aucune capacité technique voulait avoir le gisement pour  spéculer en bourse et bénéficier  d’une plus-value. Le ministère des Mines avait alors jugé utile de rompre le contrat et d’en signer un autre avec la société australienne AVZ MINERALS. Un contrat de joint-venture a alors été conclu entre AVZ MINERALS et COMINIERE. AVZ MINERALS a alors commencé à prospecter sur le site au Katanga. Dans ce nouveau projet, AVZ MINERALS détient 60% du capital, COMINIERE a 30% et 10% reviennent à DATHOMIR MINING RESOURCES SARL du Chinois Cong Mao Huai,  surnommé Simon Cong. Les débours de MMCS s’étaient élevés à 4 millions de dollars et portaient sur le pas de porte et les salaires. Pour rentrer dans ses droits, MMCS a saisi à l’époque la chambre administrative de la Cour Suprême de Justice à Kinshasa. En droit congolais, le recours en annulation devant la Cours Suprême de Justice ne suspendait pas l’arrêté de révocation du permis. Tant que la Cour Suprême de Justice n’annule pas l’acte administratif, il n’était pas suspendu. Devant cette difficulté, MMCS a par la suite intenté un procès contre AVZ Minerals devant la justice australienne sans obtenir gain de cause puis a lancé, en février 2019, une procédure d’arbitrage contre la COMINIERE auprès de la Chambre de commerce internationale de Paris. Après la sortie, en septembre 2020, du capital de DATHOMIR MINING RESOURCES SARL par la vente de ses parts pour 15,5 millions de dollars, le Projet Manono est détenu à 75% par AVZ Minerals et 25% par la Congolaise de l’Exploitation Minière SA. La joint-venture cherche actuellement à obtenir un permis d’exploitation auprès du gouvernement. A noter que le capital social de la COMINIERE SA est détenu à concurrence de 90% par l’Etat congolais et à 10% par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).  

Les entreprises chinoises s’intéressent

En avril 2020, AVZ Minerals a bouclé l’étude de faisabilité définitive du projet Lithium de Manono. Des tests ultérieurs ont démontré que le minerai était de bonne qualité pour la fabrication des batteries électriques. Ceci a accru l’intérêt d’acheteurs basés principalement en Chine. Le groupe chinois Shenzhen Chengxin Lithium, l’un des principaux producteurs mondiaux d’hydroxyde et de carbonate de lithium s’est engagé, en mars 2021, à acheter chaque année et sur une période initiale de trois ans jusqu’à 180 000 tonnes de concentrés de spodumène (SC6). L’accord prendra effet dès l’entrée en production commerciale de Manono et est susceptible d’être prolongé au-delà de la période indiquée plus haut. De même, la société Guangzhou Tinci Materials Technology a aussi signé, fin décembre 2020, un protocole d’accord, pour un investissement potentiel dans le projet Lithium de Manono. La contrepartie à gagner pour Tinci, qui est le plus grand fabricant d’électrolyte de batteries au monde, est la possibilité de s’approvisionner en lithium auprès de la mine. Le groupe chinois Contemporary Amperex Technology Ltd (CATL), leader mondial de la fabrication de batteries, a décidé aussi de prendre pied à Manono via une coentreprise appelée Suzhou CATH Energy Technologies. Celle-ci a prévu d’investir 240 millions de dollars pour une participation de 24 % dans le projet et pourrait dépenser jusqu’à 400 millions au total.

Les grandes espérances du Congo/Kinshasa

Le Congo-Kinshasa a exprimé la volonté de construire à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, une usine de fabrication des batteries électriques. C’était au cours du DRC-Africa Business Forum 2021 qui s’est tenu, les 24 et 25 novembre 2021, à Kinshasa. Ce forum qui a été  organisé en partenariat avec la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a rassemblé les chefs d’Etat de la Zambie et du Congo-Kinshasa, des ministres, des banques et des entreprises. Le but était de déterminer comment « développer une chaîne de valeur autour de l’industrie des batteries, des véhicules électriques et des énergies propres » en Afrique. Les autorités congolaises veulent capter une partie des 8.000 milliards de dollars du marché des batteries et véhicules à l’échéance 2025. Les Nations unies estiment que le marché sera de 46.000 milliards d’ici 2050. Le Congo compte sur ses réserves de 400 millions de tonnes de lithium et de 25 millions de tonnes de cobalt pour alimenter cette industrie. Pour séduire les investisseurs, le gouvernement se réfère à une étude de Bloomberg qui affirme qu’il est trois fois moins cher d’installer une usine de ce type au Congo qu’aux Etats-Unis ou en Chine. L’étude démontre qu’investir au Congo coûte à l’investisseur 39 millions de dollars, alors qu’aux États-Unis le même investissement coûterait 117 millions de dollars. Dans un article du 28 décembre 2021 du journal Le Monde Afrique, intitulé  « Les folles ambitions de la RDC dans le lithium », Alice Bertou affirme que « Les ambitions nationales risquent toutefois de se heurter à de nombreux obstacles. Tout d’abord, en ce qui concerne le gisement de Manono : pour faire entrer sa mine en production, AVZ Minerals doit finaliser la transaction avec Suzhou CATH Energy Technologies, puis il lui restera encore quelques dizaines de millions de dollars à trouver pour disposer des 545 millions nécessaires au total. Quant aux autres projets de recherche de lithium en RDC, ils sont bien moins avancés. Une seule entreprise, le canadien Tantalex Resources, semble réellement active sur le terrain. Ensuite, le mauvais état général des routes, notamment depuis Manono, va peser sur la logistique alors que le minerai extrait devra être transporté sur des centaines de kilomètres pour atteindre les grands ports africains et être exporté en Chine ou ailleurs. Enfin, les usines de transformation en batteries sont gourmandes en électricité – dans un pays où le déficit énergétique est chronique – mais aussi coûteuses. Or, si les industriels chinois sont prêts à financer l’extraction du lithium, ils seront moins enclins à favoriser une filière locale de transformation. Ils ne souhaitent pas être concurrencés sur ce marché alors qu’ils ont consenti à d’importants investissements pour construire des usines dans leur pays. » Chercher à transformer les ressources naturelles à l’état brut en produit fini ne peut pas être considéré comme une folle ambition. La transformation des minerais est  une ambition légitime de développement du pays par la création de la valeur ajoutée et des foyers de richesses. Le Congo ne doit plus continuer à exporter seulement à l’état brut ses nombreuses richesses minières (cuivre, cobalt, coltan, manganèse, or, diamant etc.). les autorités doivent mettre en place un secteur secondaire et tertiaire solide. Sinon le Congo demeurera à jamais un « pays riche » avec une population très pauvre. Lors du DRC-Africa Business Forum 2021, le gouvernement s’est investi dans la création du DRC Battery Council qui est un partenariat public-privé visant la fabrication des batteries des véhicules électriques. Le DRC Battery Council regroupe notamment les compagnies minières actives au projet Lithium de Manono ainsi que des institutions financières comme la BAD, Afreximbank et le Saudi Arabia Public Investment Fund.



"La compagnie minière AVZ Minerals obtient son permis d’exploitation en faveur de son projet de lithium Manono en RDC - 5 mai 2022
= https://croissanceafrique.com/la-compagnie-miniere-avz-minerals-obtient-son-permis-dexploitation-en-faveur-de-son-projet-de-lithium-manono-en-rdc/
(CROISSANCE AFRIQUE)En RDC, la ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi a signé un décret pour attribuer un permis d’exploitation à la compagnie minière AVZ Minerals pour son projet de lithium Manono. Il s’agit d’une information publiée mercredi 4 mai 2022 par l’australien qui entre ainsi dans un tournant décisif pour ses plans de concrétiser cet actif phare.

Il lui faudra payer les droits de surface au cadastre minier, par le biais de sa filiale Dathcom, pour que l’attribution devienne officielle. Cette dernière étape devait être bouclée d’ici quelques jours, apprend-on.
« La réception du décret ministériel d’attribution du permis d’exploitation minière ouvre la voie à AVZ pour commencer à développer ce qui est sans doute l’un des nouveaux projets miniers les plus importants au monde, qui contribuera de manière significative à la transition énergétique verte mondiale », a déclaré Nigel Ferguson, DG d’AVZ Minerals.
Selon l’Agence ecofin, c’est une décision d’investissement finale est attendue prochainement afin de démarrer la construction de la mine Manono. Pour le moment, la compagnie s’active à mobiliser les fonds nécessaires (545,5 millions de dollars), aux côtés de son partenaire chinois Suzhou CATH Energy Technologies. Notons que les premières tonnes de spodumène de lithium sont attendues vers les derniers mois de 2023″.
Notons que le lithium est l’un des métaux stratégiques de la transition énergétique du fait de son utilisation dans les batteries de véhicules électriques.


"Lithium de Manono: un média australien discrédite l’AVZ Minerals -13/12/2022

= https://congodiaspora.forumdediscussions.com/post?p=169863&mode=editpost

"Le Gouvernement appelé à veiller sur l’octroi des titres aux exploitants miniers - 15 septembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/09/15/le-gouvernement-appele-a-veiller-sur-loctroi-des-titres-aux-exploitants-miniers.html/92784/

"Le marché du lithium en 2020 : enjeux et paradoxes -
= https://www.mineralinfo.fr/fr/ecomine/marche-du-lithium-2020-enjeux-paradoxes




"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Empty Re: TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE !

Message  ndonzwau 22/1/2023, 1:52 pm


"Des autorités de régulation sans la science économique (Analyse d’Oasis Kodila Tedika*) - 16.01.2023
=  https://www.mediacongo.net/article-actualite-116180_des_autorites_de_regulation_sans_la_science_economique_analyse_d_oasis_kodila_tedika.html

"Kinshasa bloque les importations de la Sicomines pour la contraindre à renégocier son contrat - 19/01/2023
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/01/19/kinshasa-bloque-les-importations-de-la-sicomines-pour-la-contraindre-a-renegocier-son-contrat,109903722-art

"Après le big bang à la présidence, le contrôle sur le pétrole et les mines change de main - 16/01/2023
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/01/16/apres-le-big-bang-a-la-presidence-le-controle-sur-le-petrole-et-les-mines-change-de-main,109881242-art


"Le désintérêt de TotalEnergies et ENI hypothèque tout projet d'exploration dans le lac Albert - 15/12/2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2022/12/15/le-desinteret-de-totalenergies-et-eni-hypotheque-tout-projet-d-exploration-dans-le-lac-albert,109872464-art

"En RDC, l’américain Symbion rafle l’un des trois blocs gaziers du lac Kivu - 19/01/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1410268/economie/en-rdc-lamericain-symbion-rafle-l

"RDC: une société américaine remporte l’appel d’offres relatif à la production de l’électricité à partir du gaz méthane enfoui dans le lac Kivu - 15 janvier 2023 -
= https://actualite.cd/index.php/2023/01/15/rdc-une-societe-americaine-remporte-lappel-doffres-relatif-la-production-de-lelectricite

" RDC : 3 sociétés sélectionnées pour exploiter 3 blocs gaziers du Lac-Kivu - 17/01/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/01/17/actualite/economie/rdc-3-societes-selectionnees-pour-exploiter-3-blocs-gaziers-du-lac



"Port de Banana : Kinshasa finalise la phase d'expropriation - 07/12/2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2022/12/07/port-de-banana--kinshasa-finalise-la-phase-d-expropriation,109871818-art

"Alphonse Kaputo Kalubi, patron d'une Gécamines paralysée par les interférences politiques - 02/12/2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2022/12/02/alphonse-kaputo-kalubi-patron-d-une-gecamines-paralysee-par-les-interferences-politiques,109869989-ar2


"Pourquoi le business du diamant a perdu de son éclat au Congo, et en particulier dans le fief du président Tshisekedi - 14/11/2021
= https://www.lalibre.be/international/afrique/2021/11/14/pourquoi-le-business-du-diamant-a-perdu-de-son-eclat-au-congo-et-en-particulier-dans-le-fief-du-president-tshisekedi-MC7HO5UMIFH5ZCBP2ZH5EBWVRU/
= https://www.radiookapi.net/2023/01/08/actualite/politique/rdc-le-gouvernement-vali
= https://amp.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/20230118-rdc-le-gouvernement-attribue-des-blocs-gaziers-sur-le-lac-kivu

"Invité Afrique
RDC: «Nous avons un des taux de croissance les plus forts du continent, autour de 7% en 2022» -  25/10/2022

= https://amp.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20221025-rdc-nous-avons-un-des-taux-de-croissance-les-plus-forts-du-continent-autour-de-7-en-2022

"La RDC peut-elle devenir un géant des hydrocarbures -La RDC peut-elle devenir un géant des hydrocarbures - 17/01/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1406048/economie/la-rdc-peut-elle-devenir-un-geant-des-hydrocarbures/

"Kinshasa : controverse autour du rapport de l’IGF sur le dossier Cominière  - 05/01/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/01/05/actualite/economie/kinshasa-controverse-autour-du-rapport-de-ligf-sur-le-dossier

"Minerais contre infrastructures avec la Chine, Tshisekedi accuse les chinois d’avoir fait beaucoup de profits et exige la réévaluation du « contrat siècle » - 22.01.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116473_minerais_contre_infrastructures_avec_la_chine_tshisekedi_accuse_les_chinois_d_avoir_fait_beaucoup_de_profits_et_exige_la_reevaluation_du_contrat_siecle.html

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116453_la_rdc_tient_a_revoir_cette_annee_le_contrat_minier_de_6_milliards_usd_avec_la_chine.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116425_attributions_des_blocs_gaziers_sur_le_lac_kivu_entre_espoirs_economiques_et_inquietudes_environnementales.html
"Davos : Tshisekedi déplore le bloquage du dossier Grand Inga - 20.01.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116403_davos_tshisekedi_deplore_le_bloquage_du_dossier_grand_inga.html

"RDC : le FMI recommande des « politiques prudentes » et décaisse un nouveau financement - 22/11/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1394975/economie/rdc-le-fmi-recommande-des-politiques-prudentes-et-decaisse-un-nouveau-financement/
= https://www.jeuneafrique.com/1408928/economie/la-rdc-et-les-emirats-arabes-unis-peuvent-ils-vraiment-contrer-l-or-du-sang/
= https://www.jeuneafrique.com/dossiers/rd-congo-un-geant-convalescent/


"Trafic d’or: après la suspension de l’accord de partenariat liant la RDC au Rwanda, Félix Tshisekedi se tourne directement vers les Emirats arabes unis - 13 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/13/trafic-dor-apres-la-suspension-de-laccord-de-partenariat-liant-la-rdc-au-rwanda-felix
"Exportation de l’or issu de l’exploitation artisanale vers les Émirats arabes unis à travers Primera Gold:  la réhabilitation du barrage de Ruzizi et de l’aéroport de Kavumu, parmi les retombées attendues (Ministre des mines) - 14 janvier 2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/01/14/exportation-de-lor-issu-de-lexploitation-artisanale-vers-les-emirats-arabes-unis-travers
"Partenariat entre la RDC et les Emirats arabes unis pour de l'or "équitable" - 14 janvier 2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/01/14/partenariat-entre-la-rdc-et-les-emirats-arabes-unis-pour-de-lor-equitable
"RDC: Félix Tshisekedi assistera ce vendredi à la vente du premier lot d’or dans le cadre de la coopération économique avec les Emirats arabes unis - 13 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/13/rdc-felix-tshisekedi-assistera-ce-vendredi-la-vente-du-premier-lot-dor-dans-le-cadre-de


"
"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 10/2/2023, 8:53 pm

QU'EST-CE QUE LE MINING INDABA ?


" Conférence
Investing in African Mining Indaba 2023
Du 6 au 9 février 2023 - Cape Town, Afrique du Sud

= https://www.brgm.fr/fr/evenement/conference/investing-african-mining-indaba-2023
Le BRGM participe à l'édition 2023 de Investing in African Mining Indaba, conférence internationale annuelle de l'investissement minier en Afrique qui se tiendra du 6 au 9 février à Cape Town.

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Evenement-mining-indaba-2020-001.jpg  
Investing in African Mining Indaba, conférence internationale annuelle de l'investissement minier en Afrique. 
:copyright: Investing in African Mining Indaba 
 
Mining Indaba revient du 6 au 9 février 2023 au Cap.
Cet événement a pour enjeu de rassembler des investisseurs, des financiers, des exploitants, des fournisseurs et des sociétés minières et d’exploration pour quatre jours dans l'objectif de conclure des transactions inégalées et de lancer des discussions de premier plan dans l’industrie et de relations d’affaires. Mining Indaba est l'occasion de réunir la communauté minière pour susciter le changement et stimuler les investissements en Afrique.
Le BRGM, qui intervient notamment en appui aux politiques minières, participe à cet événement.

Sur le stand BRGM, focus sur le projet AfricaMaVal

Le BRGM sera présent sur le stand M17. Le service géologique national français y présentera notamment le projet AfricaMaVal, projet européen lancé en 2022 et coordonné par le BRGM pour développer des partenariats entre l'Union européenne et l'Afrique afin de garantir un approvisionnement responsable en matières premières critiques pour l'industrie européenne.

"Cape Town : « Indaba Mining conférence » démarre ce lundi - 06/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/06/actualite/societe/cape-town-indaba-mining-conference-demarre-ce-lundi

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Le stand d'exhibition de la RDC à la conférence internationale minière Indaba, à Cape Town, en Afrique du Sud. Février 2023.
Radio Okapi/Ph. Cynthia Bashizi


L’édition 2023 de la conférence minière internationale Indaba démarre ce lundi 6 fevrier à CapeTown en Afrique du Sud.  Les travaux de cette conference s’étaleront  sur 4 jours, sur le thème : « Débloquer l’investissement minier africain : stabilité, sécurité et approvisionnement ».
La RDC, pays minier par excellence,  participe à cet évènement. Sa délégation sera conduite, sauf imprévu, par le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, accompagné de la ministre des Mines, des gouverneurs du Lualaba et Haut-Katanga ainsi que plusieurs conseillers de la primature.


Selon les organisateurs, plus de 6000 participants sont attendus au centre de convention international de Cape Town.
Parmi eux, des patrons de plus grosses multinationales minières, des chefs d’Etats et de gouvernements ainsi que des ministres sans compter tous ceux qui sont intéressés par le secteur minier.
Cette année,  le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa donne le coup d’envoi de l’évènement ce lundi 6 fevrier.
Avec toutes les rencontres bilatérales prévues, la conférence Indaba, est l'occasion de réunir la communauté minière pour susciter le changement et stimuler les investissements dans le secteur minier et celui de l’énergie.
C’est dans cette optique que la RDC y participe activement. Le pays aura encore cette année son stand d’exhibition. Objectif :  mieux présenter les atouts miniers de la RDC. Or, diamant, coltan, cassitérite, 70 % du cobalt mondial…
S’il est vrai que le pays est doté de toutes les ressources minérales stratégiques, convoitées à l’international, l’essor socio-économique qui devrait en découler, tarde encore à venir tant les défis sont de taille : manque d’infrastructures, déficit d’énergie, des gisements pas très bien documentés…
C’est tout l’enjeu de participation de la RDC à Indaba depuis des années. Car tous ces défis représentent des opportunités qui peuvent attirer des investisseurs et conduire à des partenariats qui soient gagnants-gagnants pour que le secteur minier soit véritablement le levier du développement socio-économique tant espéré en RDC.

"Mining Indaba 2023 : sécurité et stabilité pour les investissements - 7 févr. 2023
= https://haut-katanga.news/mining-indaba-2023-securite-et-stabilite-pour-les-investissements/
 
TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Indaba-1

L’édition 2023 de la conférence minière internationale Indaba a démarré ce lundi 6 février 2023 à Cape Town en Afrique du Sud sous le thème : « Débloquer l’investissement minier africain : stabilité, sécurité et approvisionnement » ou encore comment stabiliser et sécuriser les investissements miniers en Afrique pour que les populations en profitent.
Comme chaque année, la RDC participe activement à ce forum international et le Haut-Katanga, province minière par excellence est représentée à cette édition par le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe accompagné des Ministres provinciaux des Infrastructures Eric Sakuyema Lukwesa et des Mines, Georges Mawine.


TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Indaba-4

Voilà quelques extraits des différents mots prononcés à l’ouverture de l’édition 2023 du Mining Indaba : « Nous sommes ici pour bâtir des nations fortes, pour élaborer ensemble un calendrier qui fait avancer l’Afrique par ses gisements miniers ». D’abord le Maire de Cape Town qui accueille l’événement, ensuite des Ministres et Vice-ministres de l’énergie et des ressources minérales des Gouvernements de la République d’Afrique du Sud, des Etats-Unis et d’Arabie Saoudite.
Pour cette année, les organisateurs du plus grand forum mondial sur les mines savent qu’il est désormais question de décadenasser les investissements dans les mines africaines. Pour y arriver, il faut les stabiliser et sécuriser. C’est ça la thématique qui met l’accent sur ces principes fondamentaux de la réussite des investissements miniers.

Puisque le monde ne peut pas parler mines sans la RDC, le pays de Lumumba est donc présent comme chaque année. Le Président de la République Félix Tshisekedi est attendu ce mardi 7 février 2023. Toutefois dans la salle, il y avait la Ministre des Mines du Gouvernement de la République, Antoinette N’Samba Kalambayi ; le Gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe et sa collègue du Lualaba Fifi Masuka, les Ministres provinciaux, des Mines Georges Mawine et des Infrastructures Éric Sakuyema ainsi que le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la sous-traitance dans le secteur privé Miguel Katemb Kashal. Sur le tapis également, la transition énergétique par l’hydrogène vert produit à partir d’eau et d’une électricité issue d’énergie renouvelable avec un impact nul sur l’environnement.

African Mining Indaba c’est le lieu où les détenteurs de capitaux rencontrent les pays africains riches en minerais.  L’enjeu c’est d’identifier les ressources et les besoins pour construire un développement intégral et apporter des changements dans la vie des populations. Ce rendez-vous international se décline en conférences et en exposition. Le pavillon de la RDC en général et du Haut-Katanga en particulier est une véritable fenêtre sur le monde. Déjà ce lundi 06 février, premier des 4 jours du programme, des visiteurs ont afflué en grand nombre, signe que la RDC qui produit 70 % du cobalt mondial est au cœur de cette rencontre sur les investissements miniers en Afrique.

TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Indaba5

Selon les organisateurs, plus de 6000 participants étaient attendus au centre de convention international de Cape Town. Parmi eux, des patrons de plus grosses multinationales minières, des chefs d’Etats et de gouvernements ainsi que des ministres sans compter tous ceux qui sont intéressés par le secteur minier.
Avec toutes les rencontres bilatérales prévues, la conférence Indaba, est l’occasion de réunir la communauté minière pour susciter le changement ainsi que  stimuler les investissements tant dans le  secteur minier  que  celui de l’énergie.

"Au Mining Indaba, Washington fond sur les minerais stratégiques africains - 08-02-2023
= https://www.jeuneafrique.com/1416029/economie/au-mining-indaba-washington-fond-sur-les-minerais-strategiques-africains/
L’administration américaine est à la tête d’une initiative occidentale visant à sécuriser les approvisionnements en métaux clés de la transition énergétique. Mais le retard pris sur les entreprises publiques chinoises, déjà très présentes sur le continent, s’annonce difficile à combler.

Neuf mois après sa participation remarquée à la conférence « Investing in African Mining Indaba » en 2022, le sous-secrétaire d’État américain à la
Croissance économique, à l’Énergie et à l’Environnement, Jose W. Fernandez, est de nouveau sur le pont pour l’édition 2023. Et il a pris date pour l’année prochaine, à l’issue de son allocution devant l’assemblée des miniers réunis au Cap du 6 au 9 février pour la grande messe annuelle du secteur.
Autre signe que les États-Unis entendent être des plus visibles en la matière, il était accompagné par Amos Hochstein, coordinateur présidentiel spécial du président américain Joe Biden pour les affaires énergétiques internationales.
Dans la course à la sécurisation des minerais critiques pour la transition énergétique – ceux comme le cuivre, le zinc ou le cobalt sont utilisés dans les batteries –, les États-Unis passent-ils à la vitesse supérieure ? Figurant haut sur l’agenda des discours inauguraux de la première journée de la conférence, directement après l’adresse de bienvenue du ministre sud-africain des Ressources minérales, Gwede Mantashe, le sous-secrétaire d’État s’est montré pour le moins direct.

Des besoins en lithium multipliés par 42 d’ici à 2040

Pour entamer son intervention intitulée « Les États-Unis partenaires de l’Afrique : viser l’excellence, une course vers le haut dans les minerais et dans l’extraction », Jose W. Ferdandez a dressé un état des lieux chiffré. « Depuis mai 2022, mon équipe a affiné sa connaissance de nos besoins en minerais critiques et le constat se confirme. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la demande pour la plupart des minéraux en question va se multiplier par quatre voire pas six. Pour certains d’entre eux, l’augmentation sera exponentielle :  d’ici à 2040, la demande en graphite sera multipliée par 25, tandis que celle de lithium par 42 ! »À LIREL’offensive américaine sur les métaux critiques africains
Et le responsable de poursuivre : « Le problème est que non seulement nous ne disposons pas aujourd’hui de suffisamment de ces ressources, mais qu’en plus les chaînes d’approvisionnement des ressources en question ne sont pas assez diversifiées. » Pointée du doigt, la Chine, qui domine nombre de marchés des matières premières minérales, comme celui des terres rares.
Quelques heures plus tard, son compatriote Amos Hochstein en remettait une couche : « Nous sommes à l’aube du plus important bouleversement depuis la révolution industrielle ; la question est de savoir si l’Afrique sera à la hauteur du défi cette fois et capable d’en tirer les retombées pour construire des routes et des écoles […]. Nous voulons être ses partenaires d’investissement ; tout commence ici à cette conférence ».

Partenariat gagnant-gagnant

Créé en juin 2022, le « Mineral Security Partnership (MSP) » – initiative conjointe de l’Australie, du Canada, de la Finlande, de la France, de l’Italie, du Japon, de la Corée, de la Norvège, de la Suède, du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Union européenne – vise une sécurisation des approvisionnements en métaux clés pour la transition énergétique. Quatre objectifs prioritaires sont ainsi portés.
En premier lieu, l’application de standards élevés de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans la manière d’extraire et de transformer les minerais en question. « Dans la poursuite de nos trois autres objectifs [le partage d’informations sur des projets miniers clés, la promotion des financements de ceux-ci, et le développement d’opportunités d’offtake (approvisionnement des utilisateurs finaux) et de recyclage de ces métaux stratégiques], l’adhésion aux principes les plus élevés de RSE sera notre porte d’entrée », a martelé Jose W. Fernandez devant plusieurs milliers de personnes. « Il ne s’agit pas là d’altruisme, mais tout simplement d’une exigence de la part des investisseurs et des consommateurs ».À LIREEn RDC, dans le Haut-Katanga, les miniers misent sur le zinc
De son côté, Amos Hochstein a précisé la nécessité « d’un nouveau contrat social » : « Nous tirons les conséquences de nos propres erreurs, et nous voulons désormais d’un réel partenariat gagnant-gagnant, dans lequel les populations locales bénéficieront de salaires, de protection sociale et de retraites significatifs. »

DFC et US Eximbank comme filets de sécurité

Sur le front de l’identification de projets miniers stratégiques, les États-Unis ont déjà engrangé des signatures comme le partenariat mis en place par KoBold Metals et EMR Capital avec la compagnie publique zambienne ZCCM-IH pour un investissement de 150 millions de dollars dans la mise en valeur du gisement de cuivre de Mingomba et la mise à niveau de la mine de métal rouge de Lubambe. Ou encore la fusion en cours entre Lifezone Metals et GoGreen Investments en vue du développement du projet de nickel de Kabanga d’un milliard de dollars, en Tanzanie. À noter également que le gouvernement américain est signataire, depuis décembre 2022, du mémorandum d’entente entre la Zambie et la RDC pour développer la chaine de valeur dans les batteries électriques.À LIREÉtats-Unis – Afrique : DFC, Prosper Africa… Le financement du développement patine encore
« Comment allons-nous encourager les investisseurs à prendre position en Afrique où les risques-pays pèsent sur les capacités de levées de fonds ? », s’est encore interrogé Hochstein. « Nous allons “dérisquer” les projets en faisant monter au filet les grands bailleurs de fonds américains : DFC, US Eximbank… Nous prendrons les premières pertes à notre charge, et nous nous soucierons de la réalisation de bénéfices plus tard ! »

Mainmise chinoise

Les industriels de la mine demandent cependant à voir, incertains que cela suffise à rattraper l’avance prise par les Chinois, déjà positionnés, par exemple, au niveau du continent sur des mines géantes de cuivre, métal incontournable de la transition énergétique. À l’instar de Tenke Fungurume, l’une des plus importantes exploitations du métal rouge et de cobalt de la RDC, passée en 2016 sous contrôle du mastodonte CMOC après la vente de l’actif pour 2,65 milliards de dollars par l’américain Freeport McMoRan.


>> À lire sur Africa Business+ Tenke Fungurume Mining : China Moly capitalise sur sa montée au sein de l’actionnariat <<<


Ou encore, toujours en RDC, du gigantesque complexe de cuivre-cobalt de Kamoa-Kakula, dont la production est exportée vers la Chine. Au sein de ce projet, on retrouve Zijin Mining comme coactionnaire, aux côtés du canadien Ivanhoe Mines de Robert Friedland, lequel a aussi laissé entrer Zijin au capital de son groupe. Présent à Mining Indaba, Jinghe Chen, président et fondateur de Zijin Mining, se positionne d’ailleurs pour la première fois comme sponsor de la rencontre, annonçant au passage une hausse de ses investissements sur le continent.

"La Tempête des tropiques : « Forum African Mining Indaba, Félix Tshisekedi vante les potentialités de la RDC » - 08/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/08/actualite/revue-de-presse/la-tempete-des-tropiques-forum-african-mining-indaba-felix
Revue de presse kinoise du mercredi 8 février 2023.

La plupart des journaux parus ce matin dans la capitale congolaise reviennent sur le discours du président Félix Tshisekedi à la conférence minière internationale Indaba, qui se tient à Cap Town, en Afrique du Sud. La Tempête des tropiques qui ouvre le bal titre en sa manchette : « Forum African Mining Indaba, Félix Tshisekedi vante les potentialités de la RDC ». Dans cet article, ce quotidien rapporte que le chef de l’Etat a présenté sa vision de transformation du secteur minier congolais ; et a soutenu, une fois de plus, l'idée de promouvoir les possibilités d'exploitation minière dans un climat des affaires réformé en RDC. Poursuivant son mot de circonstance, note ce tabloïd, Félix Tshisekedi a assuré que son pays est prêt à mettre en place des accords mutuellement bénéfiques avec tous les partenaires ayant besoin des ressources du pays. La RDC, a-t-il précisé dans les colonnes de ce portail, recherche des partenariats public-privé mutuellement bénéfiques, afin de créer des chaînes de valeur de la mine à l'usine. Selon ce journal, ce qui créera des emplois et des moyens de subsistance aux communautés congolaises. Et d'ajouter, « la RDC a assaini son environnement d'affaires afin de positionner le pays comme destination de choix pour les investissements en Afrique ". En effet, écrit La Tempête des tropiques, moins de 20% de vastes richesses minières du pays sont explorées à ce jour, faisant de la RDC un territoire vierge pour la découverte de nouveaux gisements d'intérêt mondial.
Forum des As reste sur la même page et cite le chef de l’Etat qui, dans son intervention, signale que le potentiel minier de la RDC est convoité par certains Etats du monde, méfiants d’un cadre d’échanges fructueux gagnant-gagnant profitable à tous. « Cependant, il est triste de constater que cette abondante dotation naturelle (les richesses minières de la RDC), n’a toujours pas profité au pays, encore moins à l’Afrique en raison des questions de mauvaise gouvernance enracinée depuis des décennies, mais aussi d’une insécurité savamment orchestrée par des puissances obscures avides de nos ressources naturelles, comme c’est le cas présentement dans la partie est de la RDC », a dit Félix Tshisekedi, note ce tabloïd. Selon ce journal, le président de la RDC cite les cas de « l’Ituri et le Nord-Kivu, avec le mouvement armé M23, qui n’est autre que le déguisement d’un voisin belliqueux, le Rwanda, obnubilé par nos ressources, mais malheureusement maladroit dans sa méthode pour y accéder, préférant la guerre, plutôt qu’un cadre paisible d’échanges fructueux gagnant-gagnant ». Tout en saluant la tenue de ces assises de Cape Town, fait savoir Forum des AS, le chef de l’Etat congolais souligné le rôle stratégique de son pays à l’ère du changement climatique, grâce à son potentiel minier.

Du haut de la tribune de cette conférence minière, souligne ECONEWS, Felix Tshisekedi fait remarquer la RDC quand bien même victime de ses ressources peut tout aussi se servir de cette manne naturelle pour inverser la tendance. Cet hebdomadaire cite le chef de l’Etat qui assure que le gouvernement congolais a entrepris des réformes « pour garantir non seulement un bon climat des affaires, mais aussi pour assurer une part équitable des revenus tirés des ressources minières au bénéfice du peuple congolais, ce, dans une perspective de développement durable ». En partenariat avec la Zambie, rappelle ce portail, la RDC a mis en place des usines de raffinage du cobalt, afin de produire des batteries électriques pour les véhicules. Ce tabloïd affirme que la RDC possède les plus grandes réserves de cobalt au monde qui s’évaluent à 3,5 millions de tonnes métriques, selon les estimations de la Banque mondiale en 2021, soit près de la moitié des réserves mondiales de ce métal. Avec les Émirats Arabes Unis, poursuit ECONEWS, la RDC a créé des entreprises mixtes pour établir une chaîne de valeur pour l’or artisanal, et commencera bientôt à extraire et à fondre les métaux 3T (étain, tungstène, tantale). Selon les estimations, entre 500.000 et deux (2) millions de creuseurs informels, ou « mineurs artisanaux » au Congo, creusent dans des conditions périlleuses.
La Prospérité est d’avis que le forum minier Indaba s’identifie comme une occasion offerte aux 6500 participants dont 500 entrepreneurs du secteur minier venus du monde entier, de discuter des défis et des opportunités auxquels est confrontée l’industrie minière du continent, au moment où elle cherche des moyens de renforcer sa puissance économique dans le contexte de la ruée mondiale pour sécuriser l’approvisionnement pour une transition énergétique plus verte. Ce quotidien regrette que la RDC, scandale géologique mais ses riches ne profitent pas exhaustivement à sa population. En cause, elle demeure extravertie pour carence d’industries, capables de transformer les richesses brutes en celles raffinées. Ceci, indique ce quotidien, fait qu’elle continue à reposer sur les secteurs exportateurs, les mines et l’agriculture. Elle reste dépendante de l’extérieur par la contribution de ses secteurs exportateurs de PIB. Selon ce portail, les produits miniers sont restés irrémédiablement la base de l’économie congolaise et constituent la source principale de ses recettes en devise et de financement du pays en matières premières et des biens de première nécessité ce qui ne devrait pas être le cas pour un pays aussi richement béni.
Devant une panoplie de personnalités présentes à ce grand forum d’investissement minier africain, précise Africa News le Président Tshisekedi a démontré que la RDC constitue une destination de choix qui offre d’innombrables opportunités. D’ailleurs, a-t-il soutenu, rappelle cet hebdomadaire, en cette période de changement climatique, la RD-Congo se révèle comme un État solution de par ses minerais stratégiques que sont le cobalt, le coltan, le germanium et le lithium, pour garantir une meilleure transition écologique et énergétique. Il a rappelé que, grâce à toutes ses richesses, la RDC a toujours participé aux grandes révolutions industrielles, note ce portail. Cependant, indique Africa News, Felix Tshisekedi affirme être prêt à mettre en place des accords stratégiques avec des partenaires qui ont besoin de ses ressources dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

"Mining Indaba : « Tout est mis en œuvre pour rétablir la paix dans les zones des conflits en RDC », Felix Tshisekedi - 08.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117307_mining_indaba_tout_est_mis_en_uvre_pour_retablir_la_paix_dans_les_zones_des_conflits_en_rdc_felix_tshisekedi.html

"A Mining Indaba, Rawbank s’affirme comme la première banque congolaise partenaire de l’industrie minière - 10..02.2023
= https://www.agenceecofin.com/investissement/1002-105407-a-mining-indaba-rawbank-s-affirme-comme-la-premie-re-banque-congolaise-partenaire-de-l-industrie-minie-re

"En Afrique du Sud, le Mining Indaba : un rendez-vous important de l'industrie minière - 08.02.2023
= https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20230208-en-afrique-du-sud-le-mining-indaba-un-rendez-vous-important-de-l-industrie-mini%C3%A8re

"Mining Indaba : ce vieux disque rayé sur les mines… - 10/02/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/02/mining-indaba-ce-vieux-disque-raye-sur-les-mines/
Tel un fidèle pratiquant, le Congo-Kinshasa ne rate pas une seule grand-messe annuelle  d’INDABA mining en Afrique du sud. Au Cap, la RDC y récite invariablement en chœur et par cœur  son credo. A savoir celui de transformer  au pays ses ressources minières notamment le cuivre et le cobalt. Question de leur conférer de la valeur ajoutée. Comme Indaba mining  a traditionnellement lieu en février, cette profession de foi prend les allures de bonne résolution pour la nouvelle année.

Reste qu’entre les beaux et bons discours déclamés du haut de la tribune du « Davos des miniers » et la réalité dans le bassin minier du pays, il y a tout un fossé. Rien n’indique que la RDC prend   le chemin de la transformation de ses minerais.
 A la bonne vieille pratique d’exportation brute effectuée par la Gécamines  émasculée depuis  et toutes ces entreprises installées  dans l’espace Katanga, s’ajoutent une kyrielle d’opérateurs miniers nés de la génération spontanée. Ces nababs ou nouveaux riches qui consolident leur pouvoir politique en s’adjugeant  des mini-carrières minières dans le Haut-Katanga et surtout dans le  Lualaba, destination prisée des « hommes forts » du moment et de  leurs dépendants. Le carré minier étant devenu l’une des jauges de la santé financière des bénéficiaires collatéraux de l’alternance de 2019 !
Une virée à Kolwezi et dans les environs de la capitale du cobalt suffit pour réaliser le grand écart- au propre comme au figuré- entre la dialectique déclinée chaque année au Cap et la praxis.
On comprend dès lors que la formule originelle « scandale géologique » chère au géologue belge Jules Cornet ait fini par couvrir un large spectre. Jusqu’à inclure la dimension socio-économique caractérisée par le contraste effarant entre un pays immensément riche habité par un peuple scandaleusement pauvre. Une population qui n’a fini de se demander à quoi servent son cuivre et son cobalt. 

Il en est donc du disque rayé de transformation des minerais comme d’une rengaine : diversification de l’économie avec en ligne de mire « l’agriculture priorité des priorités« , un vieux slogan qui se régénère de régime en régime. Sous l’ère Fatshi, le génie rd congolais vient de gratifier la République d’un joyau en matière sémantique: « la revanche du sol sur le sous-sol« . On peut trouver difficilement mieux. Quant à l’adéquation entre cette enseigne et la place réelle de l’agriculture sur l’échelle des priorités, c’est une autre histoire.

"RDC : A Indaba, Tshisekedi attaque Kagame et les forces obscures - 8 février 2023
= https://www.africanewsrdc.net/featured/rdc-a-indaba-tshisekedi-attaque-kagame-et-les-forces-obscures/

"Exploitation rationnelle des minerais et développement en Afrique, Indaba 2023 : Félix Tshisekedi présente les potentialités de la RDC et dénonce la mauvaise foi du Rwanda - février 9, 2023
= https://laprosperiteonline.net/exploitation-rationnelle-des-minerais-et-developpement-en-afrique-indaba-2023-felix-tshisekedi-presente-les-potentialites-de-la-rdc-et-denonce-la-mauvaise-foi-du-rwanda/
= https://laprosperiteonline.net/indaba-mining-felix-tshisekedi-attendu-a-cape-town/

"RDC: le président Tshisekedi veut rassurer les miniers réunis en Afrique du Sud - 08/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230208-rdc-le-pr%C3%A9sident-tshisekedi-veut-rassurer-les-miniers-r%C3%A9unis-en-afrique-du-sud

"Mining Indaba 2023 : la province du Lualaba va présenter le Centre de Négoce de Musompo qui vise l'assainissement du secteur minier artisanal -  7 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/07/mining-indaba-2023-la-province-du-lualaba-va-presenter-le-centre-de-negoce-de-musompo

"Mining Indaba 2023 : Maître Jéthro MUYOMBI à Cap Town en quête des investissements pour contribuer au développement de la RDC - 8 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/08/mining-indaba-2023-maitre-jethro-muyombi-cap-town-en-quete-des-investissements-pour

"Antoinette N’Samba à Indaba 2023 : « la question de la sécurité énergétique devra être saisie dans une dimension globalisante » - 10 février 2023
= https://zoom-eco.net/a-la-une/antoinette-nsamba-a-indaba-2023-la-question-de-la-securite-energetique-devra-etre-saisie-dans-une-dimension-globalisante/
= https://www.radiookapi.net/2023/02/08/actualite/economie/cap-town-antoinette-nsamba-rassure-sur-la-securite-des-investissements


"RDC : les aires protégées dans  l’exportation illégale du coltan, or et cassitérite dans l’Est ? -  10 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/10/rdc-les-aires-protegees-dans-lexportation-illegale-du-coltan-or-et-cassiterite-dans-lest


"IFC et Rawbank s'associent pour améliorer l'accès au financement des petites entreprises en RDC -  6 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/06/ifc-et-rawbank-sassocient-pour-ameliorer-lacces-au-financement-des-petites-entreprises
= https://actualite.cd/2023/02/06/rdc-nouveau-partenariat-entre-equitybcdc-et-ifc-pour-accompagner-efficacement-le-segment


"Réduction du train de vie de l'Etat en RDC : la liste civile du président de la République ne doit pas dépasser 2,4 millions par an (ODEP) - 9 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/09/reduction-du-train-de-vie-de-letat-en-rdc-la-liste-civile-du-president-de-la-republique
= https://actualite.cd/2023/02/08/reduction-du-train-de-vie-de-letat-en-rdc-lodep-propose-une-reforme-administrative-qui
= https://actualite.cd/2023/02/07/reduction-du-train-de-vie-de-letat-en-rdc-la-presidence-lodep-propose-la-reduction-du

"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE ! Empty Re: TENTONS DE PARLER TANT BIEN QUE MAL ÉCONOMIE !

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