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La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité

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Message  Tehuti 4/3/2022, 1:03 pm



La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité
Tehuti
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Message  ndonzwau 6/3/2022, 3:52 pm

Tehuti a écrit:

La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité

Dans notre position d’État faible, nos avons besoin d'une Contre-Histoire qui met à plat la version convenue que nous imposent les "vainqueurs",  un récit adverse qui raconte notre histoire à partir de nos intérêts et nos témoignages prioritaires glanés  et par nous-mêmes et pour nous-mêmes, non une version sortie des laboratoires d'esclavagistes, de colonialistes et néo-colonialistes qui privilégient leurs visions et font fi de nos ressentis. Dans ce sens le discours ci-dessus de notre Compatriote est le bienvenu et bravo à lui. Malheureusement, dans "toute sa vérité"  sur la guerre Russie-Ukraine  il y'a quelques hics : dans fougue et détermination anti-impérialistes il a usé dans son récit de quelques raccourcis, simplifications et approximations. Pas la peine de les recenser ici sauf à répéter que dans l'histoire en marche et surtout dans la guerre qu'i nous confronte aux puissants, pas de place pour l'idéologie qui colore tout en blanc chez nous et en noir en face. Les enjeux sont bêtement géostratégiques, empiriquement pratiques d'un côté comme de l'autre.

Ainsi la guerre Russie-Ukraine qui se passe loin de nous, même sans choisir un camp, l’Afrique en paiera un prix dans ce monde plus interconnecté que jamais, tout conflit a facilement des répercussions hors de son champ de bataille, des conséquences économiques et politiques atteindront notre continent. On l'a déjà vu dans le vote des Africains à l'Assemblée de l'Onu sur la résolution qui exigeait de la Russie son retrait de l'Ukraine : les Africains ont voté en ordre dispersé , des "ouis" appuyés comme celui de notre pays, des rares "nons" comme celui de l’Érythrée  mais surtout beaucoup "d'abstentions" qui sont en fait des "ouis mais" ; 17 pays africains dont beaucoup voulaient dire non pour appuyer la Russie ont évité de le déclarer clairement. C'est l'avis de nos États en notre nom mais qu'en pensent la majorité d'Africains ? Pendant ce temps Il y'a en Ukraine et en Pologne de nos Compatriotes qui sont victimes de discriminations ou coincés en étau dans ce bourbier ; l'UA se dit préoccupée mais encore une fois chaque État agit selon sa vision et ses moyens.
Bref, la guerre de la Russie est complexe comme le sont les réactions, africaines ou non, prenons donc garde sa vérité est aussi complexe : l'Occident (l'Otan) majoritairement contre Poutine comme les quelques voix dissonantes ont dans les deux camps raison et tort car il manque encore une réelle éthique et une stratégie d'une vraie paix mondiale, chacun emporté par une logique de compétition offensive.
Voilà, à suivre...



"Revue de presse Afrique
À la Une: les conséquences de la guerre Ukraine-Russie pour l'Afrique -  28/02/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220228-%C3%A0-la-une-les-cons%C3%A9quences-de-la-guerre-ukraine-russie-pour-l-afrique
Il y a tout d’abord la question de l’évacuation des ressortissants africains. The Citizen s’en inquiète par exemple en Afrique du Sud. Il relaie les mots de la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Thandi Modise, expliquant qu’il n’y a pas de projet d’évacuation mis en place car aucune demande officielle n’aurait été formulée pour évacuer d’Ukraine ou de Russie. Or vendredi, le département des Relations internationales et de la Coopération a tout de même « appelé les Sud-Africains bloqués en Ukraine à tenter de partir vers les pays voisins ». Ils seraient quelque 250 sur place, selon les chiffres officiels.

Certains Africains malmenés
Et quand ils tentent de le faire, certains d'entre eux rencontrent visiblement des difficultés. « Des étudiants sud-africains et d'autres Africains ont été maltraités à la frontière entre l'Ukraine et la Pologne », c’est un haut fonctionnaire sud-africain qui l’explique sur Twitter relate The Citizen. « L’ambassadeur sud-africain en Pologne est venu de Varsovie pour s'occuper de l'affaire », peut-on lire et « l'Ambassadeur en Hongrie s'occupe également des Sud-Africains de son côté ».
Mêmes échos au Nigeria d’ailleurs. « Les Nigérians en Ukraine doivent être traités avec dignité », c’est à lire en Une du site du journal Vanguard. Il rapporte ici les mots de la présidence nigériane qui réagissait après la diffusion de vidéos massivement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit que « la police et le personnel de sécurité ukrainiens ont refusé d'autoriser les Nigérians à monter à bord des bus et des trains en direction de la frontière ukraino-polonaise ». Vanguard explique que la présidence « a exprimé sa consternation » pour une vidéo en particulier, dans laquelle on voit « une mère nigériane avec son jeune bébé forcée de céder sa place à une autre personne ». Par ailleurs, « un groupe d'étudiants nigérians s’est vu refuser à plusieurs reprises l'entrée en Pologne. Ils n’ont eu d’autre choix que de voyager à nouveau à travers l'Ukraine et de tenter de quitter le pays par la frontière avec la Hongrie ». Dans ce contexte, la présidence nigériane rappelle que « la sécurité et les droits de l'homme des quelque quatre mille citoyens nigérians et de nombreux autres ressortissants de pays africains bloqués en Ukraine sont primordiaux ».

Une guerre suscitant peu de réactions sur le continent[
« Face à cette tragédie, peu de réactions africaines », observe Le Pays au Burkina Faso. Il nous parle de « silence du continent noir » car, en dehors de l’Union africaine et de l’Afrique du Sud, « presque tous les autres pays ont brillé par leur absence », une attitude « dictée par la peur ». Le Pays distingue trois groupes sur le continent. Ceux pour qui les événements en Ukraine ne sont pas « une priorité de politique étrangère », probablement la grande majorité des États africains analyse le journal. Ceux qui « refusent de se prononcer », à l’image de la Guinée, se disant neutre et qui s’est d’ailleurs fait tacler par Kiev pour cela, et puis, enfin, ceux qui « sont en train de convoler, peut-on dire, en justes noces avec la Russie. Pour ces derniers, la Russie est perçue comme un nouveau partenaire stratégique qui ne rechigne pas à défendre la souveraineté nationale contre l’ancien colonisateur français. La République centrafricaine et le Mali peuvent être considérés aujourd’hui comme la tête de proue de ce groupe ».

Des conséquences économiques attendues
Il y a aussi ceux qui s’inquiètent des conséquences économiques de cette guerre sur le continent. Cette guerre Russie-Ukraine, sera-t-elle « bientôt dans les assiettes des Africains ?». Question posée par Wakat Sera au Burkina Faso. « L’Afrique qui est géographiquement loin du théâtre du conflit, n’en n’est pas moins proche, par ses liens séculaires avec l’Occident », souligne Wakat Sera. Et dans cette logique, en effet cette guerre pourrait rapidement se retrouver dans les assiettes des Africains, car ils sont « les consommateurs sans modération de tout ce qui vient de l’Europe, en neuf comme en vieux », estime Wakat Sera. « Dans le présent cas de figure, c’est le blé dont la Russie et l’Ukraine sont les grands producteurs, qui pourrait bientôt se raréfier, alors qu’en bons colonisés et assimilés, de nombreux Africains ne peuvent plus se passer du pain à leur table, notamment pour le petit déjeuner » remarque le journal burkinabè. « Certains Africains sont même devenus des adeptes indécrottables de la fameuse baguette française » s’amuse –t-il. Alors, « quand le blé viendra donc à manquer, les consommateurs de pain, les boulangers et pâtissiers, seront bien embêtés », conclut Wakat Sera.
Oui, cette guerre en Ukraine est à la fois « si loin et si proche », confirme L’Observateur Paalga toujours au Burkina Faso. « Déjà, les prix du gaz et du pétrole ont pris l’ascenseur en Europe ». Or, quand l’économie mondiale « s’enrhume », cela fait « éternuer » l’Europe et ne « peut que gripper l’économie africaine » analyse le journal. Ainsi, « par un effet domino, le plus modeste des ménages du plus petit des villages africains va ressentir le contrecoup de cette guerre ukrainienne », estime-t-il.

"Revue de presse Afrique
À la Une: Russie-Ukraine, la prudence de l’Afrique - 04/03/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220304-%C3%A0-la-une-russie-ukraine-la-prudence-de-l-afrique
« L’Afrique reste prudente », pointe, en France, le quotidien Le Figaro. C’est ce qu’a clairement montré le vote, avant-hier aux Nations Unies, de la résolution non contraignante demandant le retrait de l’armée russe d’Ukraine et condamnant la mise en position de combat de la force nucléaire russe. Sur 35 pays abstentionnistes, en effet, 17 sont africains, dont le Maroc et l’Algérie, mais aussi le Cameroun, la Guinée, ou encore le Burkina Faso. L’Érythrée a même voté contre. Et Jeune Afrique tente d’expliquer « pourquoi » une telle abstention des Africains à l’ONU (François Soudan et moi y reviendrons du reste, ce dimanche sur nos antennes, dans « La Une de Jeune Afrique »).
Toutefois, prudence ne signifie pas indifférence. Préoccupation humanitaire, d’abord, après que l’Union africaine eût dénoncé les « mauvais traitements » des ressortissants africains dans ce théâtre de guerre. Ainsi au Niger, le journal Mourya enjoint l’Union africaine à « mettre en place un dispositif qui prendra en charge tous les Africains (voulant) partir (d’Ukraine), au lieu de laisser chaque pays se débrouiller pour organiser la sortie de ses ressortissants. Car, il y a des pays qui ne se font pas entendre, simplement parce qu’ils n’ont pas les moyens d’assurer le départ de leurs ressortissants », signale Mourya.
Souci économique aussi. Ainsi, au Sénégal, le quotidien 24 Heures signale que dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali ou en Mauritanie, « le sac de farine de blé de 50 kg a sensiblement augmenté de même que le litre d’huile et le kilo de pommes de terre ».

Russie-Ukraine : l’appel de Gbagbo à la prise de conscience
Inquiétude également au Mali comme en Côte d’Ivoire, face à la guerre en Ukraine. Mais une inquiétude qui invite à la réflexion. Au Mali, entendant tirer de la guerre en Ukraine des « leçons pour l’Afrique », Malikilé tient à souligner ce que ce journal malien appelle « le cynisme et l’hypocrisie des occidentaux (…) qui soutiennent des dictatures en Afrique et au Moyen-Orient ». Malikilé enjoint l’Afrique à ne surtout pas s’aligner, à conserver « sa neutralité », laquelle en fait « un potentiel facilitateur », et souligne que les occidentaux « refusent de soutenir militairement l’Ukraine, après l’avoir manipulée contre la Russie ».
Penser la guerre en Ukraine ? C’est l’invitation de Laurent Gbagbo, qui recevait, hier, sa carte de membre du parti, le PPA-CI, qu’il a créé en octobre dernier. Encourageant en effet ses militants à « réfléchir », l’ex-président ivoirien a prévenu que la crise ukrainienne allait avoir « des implications sur l'Afrique », rapporte le quotidien Le Temps. Vivement préoccupé par la gravité de la situation, Laurent Gbagbo souligne que « même si la guerre s'arrête, le poison de la méfiance (entre les cinq membres permanent du Conseil de sécurité) est tel que les résolutions à l'Onu vont être plus difficiles à prendre », prévient-il. « La guerre, c'est quand on la croit loin, qu'elle est proche, a dit l’ex-président ivoirien (…) Tout le monde est concerné », a-t-il prévenu, peut-on encore lire dans les colonnes du quotidien Le Temps.


"La guerre en Ukraine vue d’Afrique - 04.03.2022  
= https://www.dw.com/fr/la-guerre-en-ukraine-vue-dafrique/av-61010836
L'invasion de l'Ukraine par la Russie fait craindre une flambée des prix de différents produits sur le continent africain qui fait déjà face à la pandémie de la Covid-19. Plusieurs pays s'inquiètent pour la sécurité de leurs ressortissants installés en Ukraine, soit pour les études ou pour d’autres raisons.
L'invasion de l'Ukraine par les troupes russes a commencé dans la nuit du 23 au 24 février 2022. Depuis, les troupes progressent chaque jour dans le pays. En réaction à cette invasion, la communauté internationale, Union européenne, USA et d’autres organisations internationales ont pris une série de mesures à travers de sanctions sévères contre Vladimir Poutine et la Russie.
  
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Un immeuble détruit par l'aviation Russe, à Kharkiv, la deuxième ville de l'Ukraine

"L'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine sont violées", a dénoncé Martin Kimani le 23 février, l’ambassadeur du Kenya au Conseil de sécurité des Nations unies. "Cette situation fait écho à notre histoire. Le Kenya et presque tous les pays africains sont nés de la fin d'un empire. Nos frontières n'ont pas été dessinées par nous-mêmes. Elles ont été tracées dans les lointaines métropoles coloniales (...) Au moment de l'indépendance, si nous avions choisi de poursuivre des Etats sur la base de l'homogénéité ethnique, raciale ou religieuse, nous serions encore en train de mener des guerres sanglantes", a ajouté le diplomate.
Le 24 février, l'ambassadeur d'Ukraine en poste à Nairobi, Andrii Pravednyk, a appelé les pays amis à renforcer les capacités de défense de l'Ukraine en lui fournissant des armes et des équipements militaires, lors d'une rencontre avec la presse. Plusieurs spécialistes prédisent le renchérissement des prix du blé dans les pays africains qui en importent de l’Ukraine et de la Russie.

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Le président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky

C’est le cas de l'Egypte qui importe près de 90 % de son blé de Russie et d'Ukraine, la Libye importe 43 % de sa consommation totale de blé d'Ukraine et le Kenya importe l'équivalent de 75 % de son blé d'Ukraine et de Russie, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cité par Marie-France Réveillard, dans La Tribune Afrique.
Pourquoi le Kenya s’inquiète-il de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ? Selon nos informations, la Russie était en 2021, le 4e importateur de thé kényan pour une valeur de près de 50 millions d'euros. En plus, le Kenya importe l'essentiel de son blé de Russie et d'Ukraine. 
Par ailleurs, l'Assemblée générale de l’Onu a adopté, le 2 mars, à une écrasante majorité une résolution qui "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine". Le vote a été unanimement salué comme historique. Cinq pays seulement s’y sont opposés, trente-cinq se sont abstenus, dont un certain nombre de pays Africains.

La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité 60991294_404
Une de la salle qui a abrité, le 2 mars, l'Assemblée générale de l'ONU

Sur les 193 membres de l’ONU, 141 pays ont en effet approuvé la résolution intitulée  "Agression contre l’Ukraine", cinq s’y sont opposés. Il s’agit de la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord, l’Erythrée et la Syrie.
35 pays se sont abstenus, dont la Chine. En Afrique, des pays comme l’Algérie, le Burundi, la République Centrafricaine, le Mali, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Soudan et l’Angola ont aussi choisi l’abstention. Tandis que la Guinée, le Burkina Faso, le Togo, le Cameroun et le Maroc ont décidé de ne pas participer au vote.
Guerre en Ukraine : quelles conséquences pour l'Afrique ? C’est le thème de notre débat, sous l’Arbre à Palabre avec nos invités :


La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité 60988544_404
​Le président russe, Vladimir Poutine​
- Dieudonné Gnammankou, historien, enseignant chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi, membre étranger de la Société Pouchkine de Russie.
- Yves Stéphane Mbele, politologue, analyste financier, Risk Analyst.
- Sophonie Koboudé, économiste, essayiste et Analyste au sein du think tank L'Afrique des Idées.
- Moussa Diaw, enseignant-chercheur en science politique à l'université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal.


"Guerre en Ukraine
Cette fois, c’est différent - 01/03/2022

= https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2022-03-01/guerre-en-ukraine/cette-fois-c-est-different.php
Au réveil, jeudi dernier, c’est comme si on pouvait sentir l’onde de choc des plaques tectoniques de la géostratégie mondiale qui se déplaçaient. C’est ce que j’ai ressenti, personnellement : la Russie qui envahit l’Ukraine, cette fois, c’est différent.

Les guerres d’Irak (1990 et 2003), d’ex-Yougoslavie (1991-2001), d’Afghanistan (2001-2021), l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique (1979-1989) ont suscité indignation ou inquiétude… Mais pas ce type d’inquiétude.

"Conflit Russie-Ukraine: en Afrique, on a peur de la 3e guerre mondiale! - 25 février 2022
= https://www.wakatsera.com/conflit-russie-ukraine-en-afrique-on-a-peur-de-la-3e-guerre-mondiale/
L’invasion de l’Ukraine par la Russie est devenue réalité, depuis ce mercredi à l’aube, après l’échec de la diplomatie qui visiblement, n’a pas réussi à freiner les ardeurs de Vladimir Poutine qui dit protéger son pays en empêchant l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), cette alliance militaire occidentale, de vouloir s’installer au seuil de sa porte par l’intégration de l’Ukraine dans ses rangs. Mais ce n’était qu’un alibi parfait trouvé par l’homme au regard froid et au sourire rare pour ne pas dire inexistant, pour envahir ce pays qui, lors de la révolution de Maïdan, qui a eu lieu entre le 18 et le 23 février 2014 et a fait au moins 80 morts, mais a surtout conduit à la destitution du président ukrainien pro-russe, Victor Ianoukovytch.

Car, en réalité, le nostalgique des heures de gloire de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) est résolu à rétablir l’influence de la Russie sur les anciennes républiques dont l’Ukraine qui a pris son indépendance en 1991. Et visiblement, ce n’est pas un fait du hasard que le mystérieux président russe ait opté de mener son opération maintenant, comme faisant coïncider presque jour pour jour, les frappes avec le cinquième anniversaire de la révolution ukrainienne.
Car cela fait au moins trois mois que les Ukrainiens et même la communauté internationale vivaient dans la hantise cette guerre, en se demandant quand elle commencerait. Un début d’invasion sans commune mesure, avec des fronts ouverts par la Russie à tous les points cardinaux de l’Ukraine dont plusieurs villes, y compris Kiev la capitale, sont ciblées par les bombardements de l’«armée rouge».

Une guerre si loin, mais si proche de l’Afrique! Le millier d’étudiants et de ressortissants africains installés en Ukraine, sont directement touchés par ce conflit qui devrait également impacter sérieusement sur la stabilité et l’économie de nombre de pays du continent qui commercent ou non avec l’Ukraine. Si les Etats-Unis et l’Europe demeurent sur le pied de guerre, l’Afrique demeurant fortement liée à ces deux, nul doute que les canons qui vont tonner à Kiev, Kharkiv ou Odessa, auront des échos aussi dramatiques sous les tropiques où des pays seront d’ailleurs poussés à prendre position dans cette guerre inquiétante pour l’ensemble de la planète.
Comme le dit le proverbe bien africain, «quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui en pâtit». C’est donc en toute logique que les Africains craignent la 3e guerre mondiale, compte tenu des forces en présence. L’Union africaine (UA) et son président en exercice qui craignent, une planétarisation du conflit, exigent un cessez-le-feu immédiat et appellent les deux pays à la retenue, pour le respect des droits humains et la paix dans le monde.

L’Afrique du sud, forte de ses investissements importants en Russie tout comme cette dernière a des intérêts au pays de Cyril Ramaphosa, a demandé avec fermeté, le retrait des troupes russes du sol ukrainien. Le Nigéria, bien que proche de la Russie pour des raisons historiques, plaide également pour l’arrêt de l’offensive des «Poutine boys». Mais, en réalité, il n’y a rien de nouveau sous le soleil qui se lève tous les matins à l’est et se couche à l’ouest, sur les envies constantes de domination des puissances sur le reste du monde. La Libye du «Guide» Mouammar Khadafi a bien été soufflé par les bombes de la France de Nicolas Sarkozy et de ses alliés de…l’Otan, entre le 19 mars et le 31 octobre 2011! L’Irak de Saddam Hussein, sur des allégations mensongères lui prêtant de constituer une menace pour le monde, par la fabrication d’armes de destruction massive, a bien été bombardé par les Etats-Unis de George W. Bush, en 2003!
Mais, l’un des plus malheureux sur cette terre, si cette crise se poursuit, ce sera bien le français Emmanuel Macron, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne. Jupiter qui a jeté toutes ses forces dans la bataille diplomatique, espérant avoir un battement tranquille pour descendre, le 5 mars, dans l’arène de la campagne pour la présidentielle française qui débute le dimanche 10 avril, est au plus mal. Le candidat Emmanuel devra apporter la réplique à ses adversaires qui visent Elysée, pendant que le président Macron, lui, fera face aux assauts de la Russie en Ukraine et au Mali en Afrique. Vladimir Poutine voudrait empoisonner la vie à son homologue français qu’il n’aurait pas agi autrement.

Combien de temps durera cette crise et quelle en sera l’issue? En tout cas la déflagration de la grenade dégoupillée par Poutine, mettra, à coup sûr, le monde sens dessus dessous. «Quand tu es presque sorti de la pandémie du Covid-19 et que la 3e guerre mondiale se dessine devant toi»! Ainsi résume, avec humour, la situation, une caricature sur les réseaux sociaux pour dire combien l’avenir de la «maison commune», fortement hypothéqué par le changement climatique ne tient qu’à un fil bien ténu, dont la solidité relative dépend des humeurs changeantes et de l’orgueil, frisant la paranoïa, de ceux qui nous dirigent.


" Perspectives.Même sans choisir un camp, l’Afrique paiera le prix de la guerre en Ukraine - 28/02/2022
= https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/perspectives-meme-sans-choisir-un-camp-lafrique-paiera-le-prix-de-la-guerre-en
Dans un monde interconnecté, tout conflit peut avoir des répercussions hors du seul champ de bataille. L’Afrique ne sera pas épargnée par les conséquences économiques et politiques de l’invasion russe de l’Ukraine, observe la presse du continent.

La “relation durable” que la Russie a tissée avec l’Afrique “sera mise à l’épreuve” par la crise actuelle en Ukraine, affirment des analystes au site panafricain Africanews.
Ainsi, sur le plan panafricain, par la voix de son président en exercice Macky Sall, l’Union africaine (UA) a très vite exprimé une “extrême préoccupation face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine”, tout en appelant la Russie à un “respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine.”
Le gouvernement sud-africain a condamné l’action de la Russie dans un communiqué, se disant “consterné par l’escalade du conflit en Ukraine”. Pretoria a également appelé la Russie “à retirer immédiatement ses forces d’Ukraine conformément à la charte des Nations unies”. Autre réaction, celle du Maroc, qui a indiqué par la voie de son ministère des Affaires étrangères suivre “avec inquiétude l’évolution de la situation entre la fédération de Russie et l’Ukraine”, rapporte le site marocain Le 360.
Quant à l’Algérie, allié historique de la Russie, elle a simplement appelé ses ressortissants d’Ukraine à respecter les consignes de sécurité, rapporte
[b]DzairDaily[/b];

Les dominos économiques
Dans la presse africaine, l’inquiétude la plus criante porte sur l’importation de céréales d’Ukraine et de Russie et sur la crainte de perturbations dans l’offre et les prix, indique Africanews[/i]. Même analyse pour The Continent, qui rappelle l’importance du blé russe
[...]


Guerre en Ukraine : comment se positionnent les pays face à la Russie ?
= https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/guerre-en-ukraine-comment-se-positionnent-les-pays-face-a-la-russie-1391536
Largement condamnée à la tribune de l'ONU depuis son invasion de l'Ukraine, la Russie peut néanmoins compter sur de rares soutiens au régime de Vladimir Poutine. D'autres, comme la Chine, préfèrent rester en retrait, au risque de froisser le Kremlin.

C'est un vote rare de par son écrasante majorité. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution exigeant « que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine ». Sur 193 membres, 144 ont approuvé le texte et 35 se sont abstenus. Les Occidentaux se sont félicités de ce vote « historique » traduisant l'isolement de Moscou, déjà sous le coup de nombreuses sanctions occidentales . Pourtant, Vladimir Poutine peut encore compter sur quelques alliés. Quatre pays ont rejoint la Russie en s'opposant au texte : la Biélorussie, la Corée du Nord, l'Erythrée et la Syrie.
L'un des alliés de premier plan de Moscou est la Biélorussie, qui fait également l'objet de sanctions internationales depuis l'invasion de l'Ukraine. Si son dirigeant, Alexandre Loukachenko, a assuré que son pays n'allait pas prendre part à l'offensive en Ukraine, cette ancienne république soviétique a été accusée par l'Union européenne de « participer à une invasion russe non provoquée contre l'Ukraine en autorisant une agression militaire à partir de son territoire », selon un communiqué du Conseil de l'Union européenne.[...]"

"Guerre en Ukraine : qui sont les soutiens de la Russie ? - 03/03/2022
= https://www.la-croix.com/Monde/Guerre-Ukraine-sont-soutiens-Russie-2022-03-03-1201203088
Explication
L’assemblée générale de l’ONU a adopté mercredi 2 mars une résolution contre la guerre russe en Ukraine. Seuls cinq pays s’y sont opposés, dont la Russie. Moscou peut aussi compter sur d’autres soutiens, plus ou moins timides.

Alors que la guerre entre les soldats russes et ukrainiens fait rage, l’assemblée générale de l’ONU a adopté mercredi 2 mars une résolution exigeant « que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine » : 141 pays ont approuvé la résolution, 35 se sont abstenus (à l’image la Chine) et cinq (dont la Russie) s’y sont opposés. Isolé sur la scène internationale, le Kremlin peut cependant compter sur le soutien;[...]"

Guerre en Ukraine. Malgré l’invasion, quels sont les pays qui soutiennent encore la Russie ? - 01/03/2022
= https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-quels-sont-les-pays-qui-soutiennent-la-russie-202197e6-9887-11ec-a212-1f68235c1350
Plusieurs pays alliés historiques de la Russie ont apporté leur soutien à Vladimir Poutine après que celui-ci a lancé une offensive en Ukraine jeudi 24 février. D’autres ont refusé de condamner cet acte, sans assumer un soutien plein et entier.
Si les sanctions de la part des pays Occidentaux à l’encontre de la Russie pleuvent ces derniers jours, la condamnation de l’invasion russe en Ukraine ne fait pas l’unanimité. Depuis que Vladimir Poutine a envoyé des troupes militaires vers Kiev, certains de ses fidèles alliés ont affirmé leur soutien à la Russie. D’autres, sans se prononcer clairement, ont laissé planer le doute sur leur position, en refusant de condamner l’offensive russe. On fait le point sur ces pays qui soutiennent la Russie ou qui restent flous quant à leur prise de partie en faveur de Moscou.

La Biélorussie
Frontalière de la Russie et de l’Ukraine, la Biélorussie s’est rangée derrière Moscou dans ce conflit. Le pays de 9,3 millions d’habitants est devenu la base arrière russe dans son offensive. Déjà, avant le début de la guerre, près de 30 000 soldats russes s’étaient positionnés en Biélorussie, officiellement pour des exercices militaires. La position géographique de ce pays est stratégique pour la Russie puisque sa frontière se trouve à 200 kilomètres de Kiev, la capitale ukrainienne, et tout près de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
Les pays Occidentaux accusent notamment le régime d’Alexandre Loukachenko, président biélorusse, d’avoir soutenu et aidé l’armée russe à envahir l’Ukraine. « La complicité du régime d’Alexandre Loukachenko dans l’invasion de l’Ukraine par la Russie, au mépris le plus total du droit international et des accords signés, marque une nouvelle et très grave étape dans le processus de soumission de Monsieur Loukachenko à la Russie », a notamment déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Certains États ont d’ailleurs choisi d’infliger des sanctions à la Biélorussie, à l’image du Canada. « Nous imposerons également des sanctions à la Biélorussie et à ses dirigeants pour avoir participé à l’invasion du président Poutine », a indiqué samedi 26 février le Premier ministre Justin Trudeau.
De son côté, l’Union européenne a annoncé, dimanche 27 février, prendre de nouvelles sanctions contre la Biélorussie en interdisant les exportations des « plus importants secteurs économiques » du régime de Minsk, qu’elle qualifie de « complice » de l’invasion russe en Ukraine.

La Syrie
« La Syrie se tient aux côtés de la Russie, étant convaincue du bien-fondé de sa position », a indiqué la présidence syrienne dans un communiqué diffusé vendredi 25 février. Selon le président Bachar al-Assad, « ce qui se passe aujourd’hui est une correction de l’Histoire et un rétablissement de l’équilibre de l’ordre international après la chute de l’Union soviétique ». Il aurait qui plus est salué l’invasion de l’Ukraine par la Russie, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, comme le souligne BFMTV.
Les proximités militaires entre la Syrie et la Russie ne sont pas nouvelles puisque l’armée de Moscou intervient aux côtés des soldats de Bachar al-Assad contre les djihadistes depuis 2015.
Le président syrien a ainsi dénoncé la responsabilité des pays occidentaux dans « le chaos » actuel. Il considère que l’Otan représente « un danger global pour le monde » et qu’il s’agit d’un « outil pour mettre en œuvre les politiques irresponsables des pays occidentaux ».

Le Venezuela
Dès le 23 février, le président vénézuélien Nicolás Maduro a assuré « tout le soutien du Venezuela au président Poutine et à son peuple », alors même que l’offensive en Ukraine n’était pas encore lancée. « Toujours le Venezuela, toujours la révolution chaviste avec Poutine, avec la Russie, avec le peuple russe », a-t-il affirmé, soulignant que l’objectif des États-Unis et de l’Otan est d’« en finir avec la Russie […] par des moyens militaires ».
Il a rappelé, lors d’une intervention télévisée, que son pays avait déjà soutenu la Russie, en 2008, lors du conflit avec la Géorgie et de la reconnaissance de l’indépendance de l’Ossetie du sud.
Un soutien ensuite appuyé par un communiqué dans lequel Nicolás Maduro dit regretter les sanctions économiques prises à l’encontre de la Russie. Il dénonce « la violation des accords de Minsk par l’Otan, promue par les États-Unis » et appelle à retrouver le chemin du dialogue diplomatique pour rétablir la paix.

La Chine
Au-delà des soutiens affirmés, la Chine a fait le choix d’une approbation plus modérée de l’offensive russe, mais refuse d’aller à l’encontre de Moscou, avec qui elle partage son opposition à l’élargissement de l’Otan. À l’issue d’un échange avec Vladimir Poutine, la présidence chinoise a affirmé que son pays « soutient la Russie dans la résolution du conflit par le biais de négociations avec l’Ukraine », a rapporté la télévision publique [i]CCTV.
Au conseil de sécurité de l’ONU, la Chine a ainsi refusé d’adopter une résolution « condamnant » l’agression russe en Ukraine, comme le rapportent nos confrères du [i] Monde
. Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a assuré : « Nous comprenons les préoccupations de sécurité légitimes de la Russie. » La Chine refuse d’employer le terme d’« invasion » et préfère parler d’une « opération militaire », en faisant porter la responsabilité de ce conflit aux États-Unis.
L’enjeu pour Pékin dans cette guerre est à la fois de ne pas fragiliser ses relations avec les pays de l’Union européenne, tout en cultivant le lien de plus en plus fort qu’elle construit avec Moscou.

L’Iran et le Kazakhstan, des alliés à demi-mot
Également opposé à l’Otan, le président iranien Ebrahim Raïssi a apporté son soutien à Vladimir Poutine en appuyant le fait que « l’expansion de l’Otan est une menace grave pour la stabilité et la sécurité de pays indépendants dans différentes régions ». Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian assure en effet que « la crise ukrainienne trouve ses racines dans les provocations de l’Otan ». Une position qui va davantage dans le sens de Moscou, même si le chef de la diplomatie iranienne a néanmoins appelé à un « cessez-le-feu » et affirmé que « la guerre n’était pas une solution ».
De son côté, le Kazakhstan reste discret. Le pays de Kassym-Jomart Tokaïev avait fait appel aux troupes russes, en janvier dernier, alors que le pays était en proie à de violentes manifestations. L’intervention russe avait permis, selon les mots du président de rétablir l’ordre dans une grande partie du pays. Le Kazakhstan et la Russie, tout comme la Biélorussie, le Tadjikistan, le Kirghizistan et l’Arménie, sont en effet liés par une organisation d’assistance militaire mutuelle, rappellent Les Échos . Néanmoins, le Kazakhstan a refusé d’envoyer des troupes pour combattre en Ukraine aux côtés des soldats russes, selon une information de NBC News rapporté par RTL Belgique .

Cuba et le Brésil restent discrets sans condamner
La position de Cuba et du Brésil dans cette guerre est aussi moins affirmée. Les deux États n’ont toutefois pas manqué de critiquer les propos de la gouvernance américaine face à la situation. Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez, a notamment affirmé sur Twitter son opposition à ce qu’il décrit comme « la volonté américaine de poursuivre l’élargissement progressif de l’Otan vers les frontières de la Fédération de Russie ».

Le président brésilien Jair Bolsonaro a quant à lui évité de critiquer la Russie pour son invasion de l’Ukraine. Il a assuré que le Brésil avait « activement » œuvré pour que la résolution débattue au conseil de sécurité de l’ONU ne contienne pas le verbe « condamner », qui a été remplacé par « déplorer ». Le Brésil, membre non-permanent du conseil de sécurité, a voté en faveur de cette résolution, mais n’a pas signé une déclaration des pays de l’Organisation des États américains (OEA) dans laquelle ils « condamnent énergiquement l’invasion illégale, injustifiée et non provoquée par l’Ukraine de la part de la Fédération russe ».
Après une rencontre avec Vladimir Poutine, Jair Bolsonaro a assuré que son homologue russe recherchait la « paix » et que le Brésil était solidaire de tout pays cherchant à résoudre les conflits de manière pacifique.

"Rares sont les pays africains à avoir officiellement pris position sur la guerre en Ukraine, se réfugiant dans un silence prudent.
= https://mobile.twitter.com/N_Henin/status/1499072520275869698
Guerre en Ukraine, l'Afrique est-elle pro-russe?
Constat dans cet article du résultat du long travail d'influence exercé par Moscou sur le continent, retissant souvent des liens hérités de la guerre froide et surfant sur le sentiment anti-occidental....


" Guerre en Ukraine : l'Afrique est-elle pro-russe ? - 02/03/2022
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/centrafrique/guerre-en-ukraine-l-afrique-est-elle-pro-russe_4989424.html
Rares sont les pays africains à avoir officiellement pris position sur la guerre en Ukraine, se refugiant dans un silence prudent.

La scène se passe à Genève le 1er mars 2022. Au moment où la Conférence du désarmement diffusait le discours du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, de nombreuses délégations, dont les pays occidentaux, ont quitté ostensiblement la salle en solidarité avec Kiev. Seuls quelques diplomates sont restés. Parmi eux, les délégations algérienne et tunisienne. Officiellement, ces deux pays se sont bien gardés de se prononcer sur le conflit, comme de nombreux pays africains, à l'exception notable de l'Afrique du Sud qui a exhorté la Russie "à retirer immédiatement ses forces d'Ukraine". Pourtant, Pretoria et Moscou entretiennent des liens diplomatiques qui remontent à l'apartheid. Les deux pays sont membres des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). 

"L'Ukraine n'existe pas"
Il est difficile de mettre en avant l'Ukraine et sa situation de guerre dans une Afrique australe très favorable à la Russie, historiquement perçue comme un rempart contre la colonisation et l'apartheid, a expliqué l'ambassadrice d'Ukraine à Pretoria, qui s'emploie à imposer son pays dans le paysage. "L'Ukraine n'existe pas pour les Sud-Africains", explique Liubov Abravitova. "Ils sont reconnaissants à la Russie et oublient que quand l'URSS se mobilisait contre l'apartheid, l'Ukraine en faisait encore partie", fait-elle valoir auprès de l'AFP.  Après 1991 et la dissolution de l'Union, "nous étions occupés à bâtir notre pays, notre économie. L'Afrique n'était pas notre priorité et puis les Russes y étaient déjà implantés", dit-elle. L'Ukraine comptait 16 000 étudiants africains, précise-t-elle à l'AFP. A la frontière polonaise, certains "ont été mal traités" dans de longues queues épuisantes, sans eau ni nourriture, dans le froid. Ils ont évoqué du racisme, affirmant que les Ukrainiens étaient mieux reçus qu'eux. 

"Cessez-le-feu immédiat"
Au premier jour du conflit, l'Union africaine (UA) a condamné l'invasion russe en Ukraine et appelé à un "cessez-le-feu immédiat", estimant que la situation risquait de dégénérer en "un conflit planétaire". Le président actuel de l'UA, le président sénégalais Macky Sall, et le président de la Commission de l'organisation Moussa Faki Mahamat, ont déclaré dans un communiqué conjoint qu'ils étaient "extrêmement préoccupés" par l'invasion russe. Ils ont appelé Moscou à "respecter le droit international, l'intégrité territoriale et la souveraineté nationale de l'Ukraine". Plusieurs pays africains ont commmencé à rapatrier leurs ressortissants depuis les pays limitrophes de l'Ukraine. 

Au Sahel, Vladimir Poutine "le libérateur"
Si Vladmir Poutine est isolé par l'Occident, il est loin de l'être au Sahel. Pour de nombreux pays, il incarne "le libérateur". Depuis quelques années, la Russie grignote peu à peu le pré carré français. Jusqu'à son éviction du Mali par une junte, qui ne cache pas son admiration pour le président russe. Tout comme à Bangui, où Moscou entend prendre la place de Paris. Le sentiment anti-français au Sahel n'est pas créé par la Russie mais instrumentalisé par Moscou qui s'appuie sur le groupe paramilitaire Wagner pour étendre son influence. Le Mali et la Centrafrique ont confié une partie de leur sécurité à la société dirigée par un oligarque proche de Vladimir Poutine. "La base centrale de Wagner est en Afrique, dans le sud de la Libye, c'est là que transitent tous les avions avant d'être transférés vers la Centrafrique, vers le Mali. Nous avons vu des traces de vols, quatre par semaine, à partir de début janvier, vers la Syrie et ensuite vers l'Ukraine", assure Alexandra Jousset, autrice-réalisatrice du documentaire Wagner, l'armée secrète de Poutine. 

Equilibrisme
D'autres pays jouent aux équilibristes. L'Egypte, qui accueille chaque année des centaines de milliers de Russes et d'Ukrainiens dans ses hôtels sur la mer Rouge,  prend en charge le séjour des touristes venus de ces deux pays désormais en guerre jusqu'à un "retour sécurisé". Sur le plan diplomatique, Le Caire plaide pour "le dialogue et les solutions diplomatiques". Une prudence partagée par de nombreux pays, comme l'Algérie ou la Tunisie.


"Guerre Ukraine /Russie: l'Afrique a-t-elle les moyens de faire face aux secousses dues au conflit ? - 01/03/2022
= https://podcast.ausha.co/le-grand-rdv/guerre-ukraine-russie-l-afrique-a-t-elle-les-moyens-de-faire-face-aux-secousses-dues-au-conflit
Les négociations entre la Russie et l'Ukraine qui ont débuté lundi en Biélorussie vont t-elles permettre de sortir rapidement de la guerre qui oppose les deux pays depuis la semaine dernière ? Difficile à dire.
On sait en revanche que ce conflit a déjà des répercussions sur plusieurs pays, évidemment l’Afrique n'est pas épargnée, bien qu'étant à des milliers de kilomètres des deux voisins qui s'affrontent.
La Russie qui a des liens économiques majeurs avec certains pays du continent a également tissé ces dernières années des relations politiques et sécuritaires plutôt solides avec d'autres.
Autant dire que les dernières sanctions occidentales qui vont d'ailleurs se poursuivre contre Moscou, devraient durement affecter des pays africains avec lesquels il entretient de fortes relations bilatérales sur divers plans.

L’Afrique est t-elle préparée à faire face aux conséquences de la guerre Russo-Ukrainienne ?
Comment peut-elle s'organiser pour limiter les chocs économiques et politiques liés à ce conflit ?
Invités:
Yves Ekoué Amaïzo, économiste, directeur de Afrocentricity Think Tank, un groupe de réflexion et d'action
Tumba Alfred SHANGO LOKOHO, Maître de conférence à la Sorbonne
Sylvain N'Guessan, analyste politique, directeur de l'Institut de stratégies d'Abidjan 

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La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité Empty Re: La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité

Message  ndonzwau 6/3/2022, 8:09 pm

Avant de poursuivre, revenons sur la position plutôt trop politicienne qu'a prise l'État Congolais face à la guerre en Ukraine !

En effet ce n'est pas un scoop le constat ambiant d'un Congo et d'une  Afrique alignées majoritairement sur la Russie pour des raisons d'abord ant-impérialistes où le principal d'entre eux est représenté par l'Amérique bien après les liens maintenant vieux avec l'Urss ravivés par Poutine. On ne comprend pas en conséquence la posture affichée de l’État Congolais d'autant qu'il la justifie aussi par son passé de victime d'agression - . c'est pourtant notoire que c'est la Russie qui est l'agresseure et c'est l'Ukraine qui a été agressée. S'emmêlant la réflexion il y ajoute l’intangibilité des frontières proclamée par l'Oua. Une marque de courage politique ou de realpolitik assumée, on découvre simplement que Tshisekedi accroché aux Usa n'a pas voulu les désavouer, il a donné l'ordre à sa délégation à l'Onu de voter oui à la résolution contre la Russie. Il ne s'est même pas abstenu comme Macky Sall pourtant président de l'UA, il s'est aligné carrément derrière la condamnation occidentale. C'est Vladimirovitch qui ne va pas retrouver son nouvel ami. Le fils de Museveni lui, y est allé franco soutenant publiquement Poutine...  

Quoi en dire de plus sinon d'abord que Tshisekedi comme ses homologues auraient tort de se mêler de cette guerre, ce n'est pas celle de l'Afrique malgré ses nuisances qui risquent de s'accumuler si nous en faisons nôtre. Cette guerre en fait entre frères c'est d'abord celle des puissances : leur logique permanente de compétition offensive, de guerre froide et de bipolarité invite à multilatéraliser la planète où tout le monde aura sa place selon ses efforts, ses mérites. Biden (et son Otan) comme Poutine sont kif kif, jouons nous en 'non-alignés' pour le moment pour tenter de pacifier l'humanité...



"Comment la RDC se positionne dans le conflit ukrainien - 06/03/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220305-comment-la-rdc-se-positionne-dans-le-conflit-ukrainien
Au 11e jour de l’invasion du territoire ukrainien par la Russie, les réactions des pays africains sont toujours aussi timides. Le vote mercredi 3 mars de la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine » a donné quelques indications : seize pays africains se sont abstenus sur 35 abstentions dans le monde.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Kinshasa n’a pas tergiversé au moment de voter en faveur de la résolution des Nations unies contre l’attaque russe. Cependant, certains experts en géopolitique s’interrogent : est-ce un vote en faveur d’un principe ou contre un pays, en l’occurrence la Russie ?
Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, explique que la RDC s’est alignée derrière la position officielle de l’Union africaine qui a rappelé le principe d’intangibilité des frontières et de respect de la souveraineté des pays.
L’autre raison, a ajouté le ministre, c’est le passé de la RDC qui avait déjà connu dans son histoire une agression de ses voisins rwandais, burundais et ougandais.

Presque toujours derrière les Occidentaux
Historiquement, le pays a toujours prôné le non-alignement. Mais dans les faits, Kinshasa se range presque toujours derrière la position de l’Occident dans son opposition au bloc soviétique à l’époque et à la Russie d’aujourd’hui. 
Depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi, Kinshasa et Washington se sont davantage rapprochés, signant même un partenariat dit privilégié dans un contexte marqué également par un redéploiement en Afrique d'acteurs comme la Chine, la Turquie, l’Inde et la Russie.

"Guerre en Ukraine : Patrick Muyaya justifie le vote de la RDC en faveur de la Résolution de l’ONU condamnant la Russie - 04.03.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-101232_guerre_en_ukraine_patrick_muyaya_justifie_le_vote_de_la_rdc_en_faveur_de_la_resolution_de_l_onu_condamnant_la_russie.html
« Nous nous inscrivons comme gouvernement dans la droite ligne de la déclaration conjointe du président en exercice de l’Union africaine et celui de la commission africaine qui a rappelé les principes des Nations-unies notamment d’intangibilité des frontières et le respect de la souveraineté des pays ».
C’est en ces termes que le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a justifie le vote de la République démocratique du Congo en faveur de la résolution de l’ONU condamnant l’invasion russe en Ukraine, au cours de l’assemblée générale qui s’est tenue, le mercredi 2 mars 2022.


« Nous, République Démocratique du Congo, on a déjà connu une agression et nous savons ce que cela veut dire. Et donc, la position de la République Démocratique du Congo a été exprimée par le vote, ça vaut mieux que des paroles dites de cette façon», a ajouté Patrick Muyaya, devant la presse ce jeudi 3 mars lors d’un briefing.
La résolution adoptée par l’Assemblée générale de l'ONU "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine". Ce vote a été approuvé massivement par 141 pays, 5 s'y sont opposés, et 35 s'y sont abstenus dont la Chine, sur les 193 membres que compte l'Organisation. Plusieurs pays africains se sont abstenus.
= https://actualite.cd/2022/03/04/guerre-en-ukraine-le-gouvernement-congolais-justifie-sa-position-nous-sommes-derriere-la


"Ukraine-Russie : le fils de Yuweri Museveni soutient Vladimir Poutine - 3 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1322695/politique/ukraine-russie-le-fils-yuweri-museveni-soutient-vladimir-poutine/

La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité Gf_edito_autocaricature_bis-1-100x100
Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.

La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité Muhoozi_kainerugaba_museveni_poutine_1000-592x296-1646316694
:copyright: Damien Glez
 
Face au tsunami de condamnations de l’invasion de l’Ukraine, le rejeton du président ougandais, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, exprime son soutien au président russe.
L’esprit de contradiction géopolitique serait-il ougandais ? Peut-être n’est-il qu’un trait de caractère de la famille Museveni. En 2018, le père, Yoweri, ramait à contre-courant de la tendance africaine en saluant la « franchise » de Donald Trump qui venait de qualifier certains pays du continent de « pays de merde ». Quatre ans plus tard, c’est le fils qui fait dissonance en exprimant son soutien à Vladimir Poutine.
C’est sur Twitter, quelques jours après le début de l’offensive militaire russe contre l’Ukraine, que le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba jugeait que le chef du Kremlin avait « absolument raison », ajoutant que « la majorité de l’humanité (…) soutient la position de la Russie en Ukraine ». Et le commandant des forces terrestres de l’Uganda People’s Defence Force (UPDF) de préciser, entre parenthèses, que cette majorité « n’est pas blanche ».

Faire sauter le monde
Cet argument pouvant paraître incongru au regard du teint rosâtre de Vladimir Poutine, Muhoozi Kainerugaba convoquait, dans le même tweet, le souvenir du débarquement de la baie des Cochons, cette tentative d’invasion militaire de Cuba par des exilés soutenus par les États-Unis, en avril 1961, événement qui avait suscité une menace militaire soviétique à 500 kilomètres de Miami : « Lorsque l’URSS a stationné des missiles nucléaires à Cuba en 1962, l’Occident était prêt à faire sauter le monde au-dessus d’elle. Maintenant, quand l’OTAN fait la même chose, ils s’attendent à ce que la Russie fasse différemment ? »
La majorité de l’humanité qui soutient la Russie n’est pas blanche
Le chef adjoint de la délégation de l’Union européenne au Soudan du Sud, Dionyz Hochel, a qualifié ce commentaire « d’inacceptable », ajoutant que l’Ouganda pourrait subir des « conséquences inexpliquées » s’il soutenait officiellement l’invasion de l’Ukraine.

Couleur de peau
Si le parallèle avec les années 60 n’est pas une invention de Muhoozi Kainerugaba et si le non-alignement est une position qui peut être envisagée, l’Union africaine a condamné officiellement l’invasion russe et appelé à un cessez-le-feu immédiat.
À Lire   RDC : Tshisekedi ouvre la porte à Museveni, Mukwege crie aux « pompiers pyromanes »
Dissimulés derrière cette opprobre collective, beaucoup de chefs d’État africains brillent par un relatif silence. Certains de leurs compatriotes sont secrètement étreints par un sentiment de revanche, après le renversement du régime Kadhafi par l’OTAN, voire tentés par une coopération sécuritaire accrue avec les Russes, que ces derniers soient coopérants ou mercenaires. Par ailleurs, chaque pays du continent évalue les risques d’une indignation ou d’un soutien public, certains de ses ressortissants en Ukraine étant pris en étau entre les combats et des frontières trop peu poreuses. Les Africains y subiraient un traitement raciste, notamment entre l’Ukraine et la Pologne. Une affaire de couleur de peau, comme le sous-entend Muhoozi Kainerugaba ?


"L'Assemblée générale de l'ONU "exige" massivement de la Russie l'arrêt de la guerre en Ukraine, la RDC parmi les pays qui ont voté en faveur de cette résolution  - 2 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/02/lassemblee-generale-de-lonu-exige-massivement-de-la-russie-larret-de-la-guerre-en

"Résolution à l’ONU contre la guerre en Ukraine : l'Afrique en ordre dispersé -03/02/2022
= https://www.lepoint.fr/afrique/resolution-a-l-onu-contre-la-guerre-en-ukraine-l-afrique-en-ordre-disperse-03-03-2022-2466913_3826.php


"L'Afrique australe pro-Russe face à la guerre en Ukraine - 01 mars 2022
= https://www.voaafrique.com/a/l-ukraine-difficile-%C3%A0-d%C3%A9fendre-dans-une-afrique-australe-pro-russe-(diplomate)/6464403.html

"La détresse d’étudiants africains dans une ville encerclée par les Russes - 5 mars 2022
= https://www.lesoleil.com/2022/03/03/la-detresse-detudiants-africains-dans-une-ville-encerclee-par-les-russes-b4a518fd9ccbb26be69049dc80e28d3b

" Ukraine-Russie : le parcours du combattant de Jean, un Congolais qui a fui Kiev - 3 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1321124/politique/ukraine-russie-le-parcours-du-combattant-de-jean-qui-a-fui-kiev/
= https://www.jeuneafrique.com/1322294/politique/ukraine-russie-le-difficile-exode-des-algeriens/

" Guerre en Ukraine : les Africains face au tri ethnique, par François Soudan - 2 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1321744/politique/guerre-en-ukraine-les-africains-face-au-tri-ethnique-par-francois-soudan/
= https://www.jeuneafrique.com/1320741/politique/ukraine-russie-operation-rapatriement-pour-les-ressortissants-africains/
= https://www.congoindependant.com/guerre-en-ukraine-des-etudiants-africains-victimes-de-racisme/


"Guerre en Ukraine : Plus de 500 congolais ont réussi à atteindre la Pologne (Gouvernement) - 5 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/05/guerre-en-ukraine-plus-de-500-congolais-ont-reussi-atteindre-la-pologne-gouvernement
= https://www.radiookapi.net/2022/03/05/actualite/securite/guerre-en-ukraine-533-congolais-ont-quitte-lukraine-pour-la-pologne
= https://www.radiookapi.net/2022/03/02/actualite/societe/temoignage-dun-pere-dont-lenfant-vit-en-ukraine-le-bombardement-dun
= https://www.radiookapi.net/2022/03/01/actualite/societe/crise-en-ukraine-un-congolais-salue-la-solidarite-des-ukrainiens-en
= https://www.radiookapi.net/2022/02/28/actualite/securite/congolais-bloques-en-ukraine-la-rdc-va-solliciter-lautorisation-dacces
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/01/guerre-en-ukraine-le-difficile-exode-des-etudiants-africains_6115635_3212.html

"Près de 600 Nigérians ayant fui l'Ukraine rapatriés dans leur pays - 5 mars 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/03/05/pres-de-600-nigerians-ayant-fui-lukraine-rapatries-dans-leur-pays
= https://actualite.cd/2022/03/05/bangui-une-centaine-de-manifestants-en-soutien-la-russie-dans-son-offensive-en-ukraine



"Ukraine : des Africains empêchés de fuir la guerre et l'invasion russe - 1 mars 2022

= https://www.bbc.com/afrique/monde-60546110

"Débat 24 : La Guerre en Ukraine vue par les Congolais - 25 févr. 2022"



"Invasion de l'ukraine par la Russie: quel impact pour l'Afrique  ? - 28 févr. 2022



"
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"
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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/3/2022, 11:18 pm, édité 1 fois

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La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité Empty Re: La Russie et l'Ukraine, Toute la Vérité

Message  ndonzwau 6/3/2022, 11:06 pm

ET S'AGISSANT DE TOUTE L'AFRIQUE...


"Guerre en Ukraine : Comment la Russie a-t-elle étendu son influence en Afrique ? 03/03/22
= https://www.20minutes.fr/monde/3246003-20220303-guerre-ukraine-comment-russie-etendu-influence-afrique
GEOPOLITIQUE Depuis les années 2000, la Russie s’investit de plus en plus sur le continent africain, que ce soit économiquement, diplomatiquement ou militairement

"Conflit en Ukraine : comment la Russie a tissé des liens plus étroits avec l'Afrique  - 28 février 2022
= https://www.bbc.com/afrique/monde-60546110

"L’impact de la guerre Russie-Ukraine sur l’Afrique - 28/002/2022
= https://www.afrikmag.com/limpact-de-la-guerre-russie-ukraine-sur-lafrique/

"Guerre en Ukraine: à l'ONU, les pays africains s'abstiennent de tout soutien à l'invasion russe -  02/03/2022  
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220302-guerre-en-ukraine-%C3%A0-l-onu-les-pays-africains-s-abstiennent-de-tout-soutien-%C3%A0-l-invasion-russe


"L’Ukraine cherche des alliés africains dans sa guerre contre la Russie - 03/03/2022
= https://fr.africanews.com/2022/03/03/l-ukraine-cherche-des-allies-africains-dans-sa-guerre-contre-la-russie//

"Face à la guerre en Ukraine, pourquoi les pays africains restent discrets - 03/03/2022
= https://www.nouvelobs.com/guerre-en-ukraine/20220303.OBS55205/face-a-la-guerre-en-ukraine-pourquoi-les-pays-africains-restent-discrets.html

" Russie-Ukraine : les raisons de l’abstention de nombreux pays africains à l’ONU - 3 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1322685/politique/russie-ukraine-pourquoi-de-nombreux-pays-africains-se-sont-abstenus-a-lonu/

"La guerre Russie-Ukraine et la sécurité au Mali à la Une en Afrique - journal de Bangui - 01/03/2022
= https://www.msn.com/fr-xl/afrique-centre-et-est/actualite/la-guerre-russie-ukraine-et-la-s%C3%A9curit%C3%A9-au-mali-%C3%A0-la-une-en-afrique/ar-AAUpA2a?li=AADNyR0&fbclid=IwAR0T6vLqnMYhcntLqjNQTFlxSa5K0A7MswF7mFQYkTS2dl2Vxf2goi8d1Hw


"Propagande russe : "L'Ukraine est un État nazi" - 15/04/2021
= https://www.arte.tv/fr/videos/103294-000-A/propagande-russe-l-ukraine-est-un-etat-nazi/

" « Défendre ceux qui, en Russie s’opposent à la guerre, et ne pas laisser isolée la société civile en Ukraine - 1er mars 2022  
= https://basta.media/Ukraine-Russie-non-a-la-guerre-societe-civile-Poutine-Donbass-Otan-Etat-ukrainien

" Ukraine-Russie : pétrole, céréales, diplomatie… Quel sera le prix à payer pour l’Afrique ? - 25 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1319341/politique/ukraine-russie-diplomatie-petrole-diaspora-quelles-consequences-pour-lafrique

"Face à la guerre en Ukraine, le silence de nombreux pays africains
= https://www.franceculture.fr/emissions/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-par-camille-marigaux-du-vendredi-04-mars-2022

"Moscou consolide ses partenariats commerciaux et sécuritaires
La Russie en Afrique, un retour en trompe-l’œil ? - Janvier 2021

= https://www.monde-diplomatique.fr/2021/01/DUBIEN/62663

"ONU: la Chine refuse de condamner l’agression de la Russie contre l’Ukraine - 01 mars 2022
= https://www.voaafrique.com/a/onu-la-chine-refuse-de-condamner-l-agression-de-la-russie-contre-l-ukraine/6464278.html

"La guerre de Poutine en Ukraine, des questions et quelques réponses - 2 mars 2022
= https://france.attac.org/nos-publications/a-lire-a-voir/article/la-guerre-de-poutine-en-ukraine-des-questions-et-quelques-reponses

"Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022
= https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_de_l%27Ukraine_par_la_Russie_en_2022

"Guerre Ukraine - Russie : comment la guerre pourrait-elle se terminer ? Cinq scénarios - 4 mars 2022
= https://www.bbc.com/afrique/monde-60618798



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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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