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LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!!

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LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Empty LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!!

Message  ndonzwau 22/5/2022, 2:55 pm

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Sujet combien capital dans notre pays trempé partout dans une guerre de basse intensité et une guerre chaude à l'Est.

Avec Tshisekedi au commencement était un président qui dénonçait une véritable mafia dans sa propre armée pour finir par déclarer ouvertement que notre Armée et notre Police étaient impliquées dans l'insécurité en passant entre-temps par une réaffirmation par l'armée de sa loyauté et fidélité au Chef de l' Etat et des encouragements de ce dernier à l'armée. Il reste qu'en l'état nos forces de sécurité ne présentent pas encore une garantie sure pour défendre le territoire national convoité par des voisins rusés avec au compteur des millions de morts depuis un quart de siècle. Les causes sont internes eu égard à la motivation et à la discipline douteuses de nos soldats et surtout de leurs commandants mais aussi et surtout des causes externes quant aux moyens peu adaptés qu'on leur accorde.

Quelles sont la part et la patte de Tshisekedi dans cette partie ?



" RDC : Félix Tshisekedi dénonce la « mafia » dans l’armée et les institutions - 20 juin 2021
=  https://www.jeuneafrique.com/1191024/politique/rdc-felix-tshisekedi-denonce-la-mafia-dans-larmee-et-les-institutions/
Le président Félix Tshisekedi a dénoncé samedi des pratiques mafieuses et de « magouille » au sein des forces armées et des institutions de la RDC lors d’une visite dans le Nord-Est du pays en proie aux violences.

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Félix Tshisekedi le jour de sa prestation de serment, le 24 janvier 2019, à Kinshasa :copyright: TONY KARUMBA / AFP

« Il y a beaucoup de magouilles qui minent nos forces de sécurité. Il y a la mafia, cette loi de l’omerta, cette loi du silence, c’est à ça qu’il faut s’attaquer », a déclaré le président Tshisekedi à Bunia, capitale de l’Ituri, lors d’un échange avec les représentants de la population de la province.
« Il s’est développé la mafia dans l’armée, dans nos institutions, on l’a vu récemment au Sénat (…) Il faut détricoter cela, patiemment », a insisté le chef de l’État, en visite depuis une semaine dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
À la frontière de l’Ouganda, les deux provinces ont été placées en état de siège depuis le 6 mai par Félix Tshisekedi qui y a aussi remplacé les autorités civiles par des officiers de l’armée et de la police.

« L’état de siège c’est pour votre intérêt »
En évoquant le Sénat, il faisait notamment allusion aux sénateurs ayant refusé de statuer sur l’immunité parlementaire de leur collègue, l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo (2012-2016), mis en cause dans une affaire de détournements de fonds publics.
Je ne serai pas fier de mon mandat si je ne règle pas définitivement le problème d’insécurité »
Lors de cet échange, les participants ont demandé au chef de l’État de doter l’armée de moyens conséquents pour accomplir sa mission dans la traque des groupes armés. « L’état de siège c’est pour votre intérêt (…) je l’espère d’ailleurs le plus court possible, soyez indulgents, soyez patients », leur a-t-il dit. « Je ne serai pas fier de mon mandat, si je ne règle pas définitivement le problème d’insécurité » dans l’Est du pays, a conclu Félix Tshisekedi.
Quelque 120 groupes armés de taille diverse ont été répertoriés dans l’Est de la RDC, d’après le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST). Depuis fin 2017, la province de l’Ituri a replongé dans les violences qui ont fait plusieurs centaines de morts. Ces violences sont majoritairement imputées aux miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) qui prétendent défendre la communauté Lendu, face aux autres communautés (Hema, Alur).

"RDC: Tshisekedi pointe des «magouilles» dans l'armée pour expliquer l'insécurité dans l'est - 18/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210618-rdc-tshisekedi-pointe-des-magouilles-dans-l-arm%C3%A9e-pour-expliquer-l-ins%C3%A9curit%C3%A9-dans-l-est

Des soldats des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) patrouillent le village abandonné de Kaswara, à 60 km au sud-ouest de Bunia, dans la région de l'Ituri, dans l'est de la RDC (image d'illustration) REUTERS  

Le chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi poursuit son séjour dans l’est de la RDC. Selon lui, la persistance de l’insécurité dans cette région seraient également dues aux « magouilles » au sein de l’armée.
Avec notre envoyé spécial à Béni, Patient Ligodi

Jeudi, le chef de l'État s'est entretenu avec diverses délégués de la société civile, du monde des affaires et des élèves. À cette occasion, il a une fois de plus redit sa volonté de mettre fin à l’insécurité dans cette partie du pays. Il a justifié la mise en place de l’État de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
En octobre 2019, Félix Tshisekedi lançait des opérations dites de grande envergure pour mettre fin à l’activisme des combattants ADF dans la région de Beni.
Dans la foulée, le gouvernement annonçait que les effectifs de l’armée dans la zone avaient été doublés, passant de 11 000 à 21 000 hommes.

Tshisekedi promet l'assainissement de l'armée
Près de deux ans plus tard, la population locale se plaint toujours des violences particulièrement dans le secteur de Rwenzori. Ce jeudi, Félix Tshisekedi a affirmé que ces chiffres ne sont pas exacts. « Il faut voir la manière dont nos militaires sont pris en charge, organisés, structurés. Quelqu’un a même donné des chiffres et j’ai apprécié. C'est vrai : il n’y a pas 21 000 hommes ici. C'est vrai, il n'y en a pas. Et diriger tout cela depuis Kinshasa, c’est compliqué. »
Chiffres gonflés, effectifs fictifs, dysfonctionnement au sein de l’armée, le président la République dit avoir compris. « Il fallait un représentant du président de la République qui soit militaire pour percer ces secrets, ces confidences, ces magouilles, disons-le comme ça, ces magouilles. Il y a des gens qui trouvent plaisir à jouer avec la vie des autres pour leurs propres intérêts. »
Félix Tshisekedi promet son implication personnelle dans l'assainissement de l’armée afin d’accélérer le processus de lutte contre les groupes armés.


"RDC : la méthode militaire de Tshisekedi pour pacifier l'est du pays critiquée - 24.12.2021
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-la-methode-militaire-de-tshisekedi-pour-pacifier-l-est-du-pays-critiquee-424847

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! AP21139253142998
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, lors d'un sommet à Paris, le 18 mai 2021 (Ludovic Marin, Pool via AP)

Un groupe d'experts a critiqué, vendredi 17 septembre, les "approches militaires" privilégiées par le président congolais Félix Tshisekedi pour mettre fin au conflit armé dans l'est de la République démocratique du Congo, où plusieurs centaines de civils ont été tués ces quatre derniers mois.

La partie orientale de la République Démocratique du Congo est en proie à la violence depuis plus de 25 ans, en raison de la présence d'une centaine de groupes armées locaux et étrangers d'importance diverse. L'armée mène des opérations militaires dans au moins trois provinces (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri).
"Les approches, principalement militaires, qui ont été privilégiées par Félix Tshisekedi depuis son arrivée à la présidence, en janvier 2019, n’ont toujours pas amené les résultats espérés", analyse le Kivu security tracker (KST) dans un rapport.

"Les approches, principalement militaires, qui ont été privilégiées par Félix Tshisekedi depuis son arrivée à la présidence, en janvier 2019, n’ont toujours pas amené les résultats espérés"
rapport du Kivu security tracker (KST)
"Elles ont même parfois contribué à aggraver la situation, comme lors de l’offensive 'de grande envergure', lancée contre les Forces démocratiques alliées (ADF) fin octobre 2019, et qui a été suivie par une vague de massacres contre les civils inédite depuis celle de 2014-15", estime le KST, une initiative conjointe de l'ONG américaine Human Rigths Watch et du Groupe d'étude sur le Congo.
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-la-methode-militaire-de-tshisekedi-pour-pacifier-l-est-du-pays-critiquee-424847#

L'état de siège, une mesure exceptionnelle
Les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri ont été placées sous le régime de l'état de siège depuis le 6 mai dernier par le président Tshisekedi, avec pour objectif de mettre fin à l'activisme des groupes armés.
Cette mesure exceptionnelle "n’a pas, non plus, permis d’atteindre les résultats escomptés pour l’instant. Celui-ci a essentiellement consisté dans le transfert de très larges parties du pouvoir civil à des gouverneurs, administrateurs de territoire et maires militaires ou policiers", estime le KST.
Des tueries sont rapportées quasi quotidiennement dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. Du 6 mai au 10 septembre, "au moins 739 civils ont été tués" dans ces deux régions, selon l'organisation américaine HRW.
= https://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/jwplayerfield/rdc_14.PNG
La grande majorité de ces massacres sont attribués aux ADF. A l'origine des rebelles musulmans ougandais, ils sont maintenant présentés par l'organisation djihadiste État islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale.
La semaine dernière, le gouvernement a annoncé la tenue "d’une réunion de sécurité visant la réorganisation logistique et opérationnelle de l’état de siège pour l’adapter aux nouvelles donnes du terrain".


"RDC: le président Félix Tshisekedi dénonce encore les  pratiques mafieuses dans l'armée - 20/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210620-rdc-le-pr%C3%A9sident-f%C3%A9lix-tshisekedi-d%C3%A9nonce-encore-les-pratiques-mafieuses-dans-l-arm%C3%A9e
Le président congolais Félix Tshisekedi a dénoncé, samedi 19 juin, des pratiques mafieuses et de « magouilles » au sein des forces armées et des institutions du pays. Ces propos ont été tenus à Bunia, capitale de l'Ituri, lors d'un échange avec les représentants de la population de la province.

« Il y a un problème d’effectifs dans notre armée, lance le président congolais Félix Tshisekedi ce samedi. On se rend compte, en fait, qu’il y a beaucoup de magouilles qui minent nos forces de sécurité. Il s’est développé en même temps que la mafia, ici, la même mafia dans l’armée, dans nos institutions. Il n’y a pas que l’armée et la police. On l’a vu, regardez, au Sénat récemment. C’est toute cette loi de l’omerta, la loi du silence. On tue en silence, on magouille en silence. »
Le président s’est aussi dit insatisfait du rendement de la Justice : « Il y a un problème d’effectifs dans notre armée. C’est contre ça qu’il faut s’attaquer. Donc il faut détricoter cela, patiemment, mais fermement, avec énergie. On a parlé de justice, ici. C’est l’une de ma raison, d’ailleurs, d’être insatisfait pour le moment, parce que la justice, vraiment, est un des ventres mous de notre administration. »
= https://cas-info.ca/tueries-a-lest-felix-tshisekedi-denonce-la-complicite-de-certains-officiers-des-fardc-et-annonce-les-reformes-au-sein-de-larmee/
= https://www.radiookapi.net/2021/06/21/emissions/dialogue-entre-congolais/felix-tshisekedi-denonce-des-pratiques-mafieuses-au


"RDC : Tshisekedi met en garde contre l’indiscipline et des détournements dans l’armée - 18 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68408/rdc-tshisekedi-met-en-garde-contre-lindiscipline-et-des-detournements-dans-larmee/

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! 49424527_101-690x450[/url]

Le président congolais Félix Tshisekedi a mis en garde jeudi les officiers contre des « cas d’indiscipline » et de mauvaise gestion des fonds dans l’armée en République démocratique du Congo à l’origine de « certains échecs » face à des groupes armés. L’armée mène plusieurs opérations militaires dans l’est du pays notamment dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, placées depuis mai sous état de siège.

« Plusieurs cas d’indiscipline ont été constatés à tous les niveaux du commandement » militaire, qui « ont contribué à certains échecs que nous avons connus sur le terrain », a déclaré M. Tshisekedi.
Le chef de l’État s’exprimait lors d’une cérémonie d’échanges de voeux avec les officiers supérieurs de l’armée et de la police.
Il a dénoncé « la mauvaise gestion de fonds et du matériel mis à la disposition des commandants d’unité ».
« Lorsque les commandants pensent pouvoir bien faire en s’enrichissant et en privant à nos hommes de troupe les moyens qui peuvent les motiver davantage dans leur mission, c’est trahir la République (…), ça c’est intolérable », a-t-il dit, promettant d’être désormais « plus sévère ».
Dans un autre registre plus politique, le chef de l’État a rappelé le « caractère apolitique » de l’armée et le « devoir de réserve » dont devrait faire montre les militaires.

« Vous n’êtes pas là pour vous engager en politique. Si vous voulez vous engager en politique, c’est simple, vous déposez votre uniforme, vous rentrez à la vie civile », a dit le président de la République, promettant d’être « sans ménagement à l’égard des officiers véreux et récalcitrants ».
La mise en garde de M. Tshisekedi a lieu alors que son conseiller à la sécurité, François Beya (67 ans), est arrêté depuis le 5 février et détenu dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
En RDC, cette arrestation alimente toutes sortes de rumeurs, de la guerre de palais à la diversion, en passant par la tentative de coup d’État. La présidence congolaise a affirmé le 8 février que les enquêteurs avaient des « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».
Le Nord-Kivu et l’Ituri sont placées en état de siège. Le président Tshisekedi y a remplacé les autorités civiles par des officiers de l’armée et de la police pour combattre les groupes armés, sans mettre fin aux violences meurtrières.


"Insécurité à l’Est : « Notre armée et la police y sont pour quelque chose » (Félix Tshisekedi) - 10 mai 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/10/insecurite-a-lest-notre-armee-et-la-police-y-sont-pour-quelque-chose-felix-tshisekedi.html/108545/
En séjour de travail dans le cadre de la 15e session de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a échangé avec la communauté congolaise basée dans le pays des éléphants.
Au cours de cette rencontre, plusieurs points ont été abordés par le Chef de l’État notamment ceux liés à la situation sociale et sécuritaire préoccupé par l’insécurité grandissante dans la partie orientale de la RDC.


Expliquant les facteurs de cette insécurité qui persiste en dépit de l’état de siège, une mesure militaire spéciale décrétée dans cette province depuis un an, Félix Tshisekedi a, en sa qualité de Commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo, pointé du doigt son armée d’être en partie la cause de cette insécurité. Félix Tshisekedi, qui, à plusieurs reprises, a parlé des magouilles au sein de l’armée congolaise, a de nouveau affirmé que l’armée congolaise et la police sont impliquées d’une manière ou d’une autre à cette insécurité d’où, la nécessité de remettre de l’ordre.
‪« Notre armée y est également pour quelque chose dans ce qui se passe à l’Est de la République Démocratique du Congo. Notre police aussi qui favorise parfois certaines choses qui amènent l’insécurité et bien d’autres choses à cause de sa complicité‬. Il faut qu’on remette de l’ordre », a allégué Félix Tshisekedi devant un parterre des Congolais présents à ce rendez-vous.
Un avœu d’échec de l’état de siège ?

Les communications officielles des Forces Armées de la République Démocratique du Congo vantent plutôt des avancées « significatives » enregistrées par l’état de siège proclamé depuis le 06 mai dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Cependant, sur terrain la réalité est loin d’être satisfaisante, comme en témoignent des massacres réguliers perpétrés dans ces provinces. Le plus récent est celui de dimanche 08 mai 2022, qui a coûté la vie à plusieurs dizaines de civils dont les femmes et les enfants.
Pour les élus de ces provinces, l’état de siège a démontré ses limites et son incapacité. Ces derniers ont d’ailleurs suspendu leur participation aux plénières à l’Assemblée nationale, consacrées tous les quinze jours à sa prolongation, afin de protester contre la persistance des massacres de populations.
Le 3 mai, le projet de loi portant prorogation de l’état de siège a malgré tout été adopté pour la 23e fois en première lecture. Le lendemain, le président, a donc convoqué une réunion dans le but de discuter de la situation sur le terrain.

Au cours d’une réunion, le 4 mai, avec le gouvernement et les députés des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, le président a dressé un bilan sévère de la mesure, avant de convoquer une table ronde dans les prochains jours afin de décider sur son avenir.
En attendant la table ronde annoncée, cette mesure est très critiquée dans la sphère politique congolaise. Pour le député national Delly Sessanga, le maintien de l’état de siège participe de la politique de l’autruche, voile la face sur l’ampleur de ce désastre et détourne des vrais problèmes et de la recherche des solutions durables. Il a plaidé plutôt pour la refondation de la politique défense et de sécurité nationale qui tardent.
= https://www.france24.com/fr/afrique/20211129-la-rdc-autorise-l-arm%C3%A9e-ougandaise-%C3%A0-combattre-les-rebelles-d-adf-sur-son-territoire

"Séminaire sur l'éthique et la déontologie militaires : Félix Tshisekedi fustige lecomportement pervers de certains officiers des FARDC - 13 mai 2022
= https://lepotentiel.cd/2022/05/13/seminaire-sur-lethique-et-la-deontologie-militaire-felix-tshisekedi-fustige-le-comportement-pervers-de-certains-officiers-des-fardc
"Kinshasa : Félix Tshisekedi lance un séminaire sur l’éthique et la déontologie militaire au sein de l’armée - mai 13, 2022
= https://actu30.cd/2022/05/kinshasa-felix-tshisekedi-lance-un-seminaire-sur-lethique-et-la-deontologie-militaire-au-sein-de-larmee/
Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a lancé, jeudi 12 mai 2022, à Kinshasa, un séminaire sur l’éthique et la déontologie militaire au sein des forces armées de la RD Congo (FARDC).

Ces assises lancées par le chef de l’État devant les officiers généraux et supérieurs de l’armée, vont durer deux jours. Le but poursuivi, d’après la Présidence, est de permettre aux participants de s’imprégner et d’intérioriser tous les préceptes qui fondent la discipline au sein des services de défense et de sécurité.
Dans son discours, le président de la République a déploré le comportement de certains éléments de l’armée qui se livrent à des pratiques qui vont à l’encontre de l’éthique et la déontologie militaire.
« Il est temps de mettre fin à toutes les pratiques qui ont favorisé les assassinats et meurtres de nos concitoyens », a déclaré Félix Tshisekedi.
Le chef de l’État a également réaffirmé sa volonté de poursuivre des réformes au sein de cette armée, question d’obtenir des résultats souhaités sur terrain.
Par ailleurs, Félix Tshisekedi a rejeté les allégations selon lesquelles les FARDC vont s’associer avec les groupes armés pour combattre les rebelles de M23.
= https://b-onetv.cd/rdc-felix-tshisekedi-lance-le-seminaire-sur-lethique-et-deontologie-militaire/
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/16/nation/lancant-un-seminaire-sur-lethique-et-la-deontologie-au-sein-des-fardc-felix-tshisekedi-il-est-temps-de-mettre-fin-a-toutes-les-pratiques-qui-ont-favorise-les-assassinats-de/


" RDC : l’armée réaffirme sa loyauté à Tshisekedi- Malgré les “vicissitudes du moment” - 18.02.2022
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-l-arm%C3%A9e-r%C3%A9affirme-sa-loyaut%C3%A9-%C3%A0-tshisekedi/2505896
= https://actualite.cd/2022/02/17/rdc-larmee-renouvelle-sa-loyaute-felix-tshisekedi-malgre-les-vicissitudes-du-moment
= https://presidence.cd/actualite-detail/actualite/le_haut_commandement_militaire_reitere_sa_fidelite_au_chef_de_letat

"RDC : Félix Tshisekedi exhorte les militaires au front à plus de courage et d’abnégation -  18/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/18/actualite/securite/rdc-felix-tshisekedi-exhorte-les-militaires-au-front-plus-de-courage

"Journée nationale des Forces Armées : Hommage de Felix Tshisekedi à l’héroïsme des soldats congolais -  18 mai 2022
= https://www.geopolismagazine.net/journee-nationale-des-forces-armees-hommage-de-felix-tshisekedi-a-lheroisme-des-soldats-congolais/
= https://acpcongo.com/index.php/2022/05/17/le-chef-de-letat-felix-tshisekedi-rend-hommage-aux-vaillants-soldats-congolais/

"RDC: Félix Tshisekedi a réuni les officiers de l’armée et de la police ce jeudi - 17 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/17/rdc-felix-tshisekedi-reuni-les-officiers-de-larmee-et-de-la-police-ce-jeudi
= https://www.digitalcongo.net/article/627e7169b1beb48669bded84/

"Tshisekedi et les FARDC : des accusations, mais peu de réformes - 20/05/2022
= https://podcast.ausha.co/po-na-gec/tshisekedi-et-les-fardc-des-accusations-mais-peu-de-reformes
Description
« On ne peut pas continuer à compter les morts comme si nous étions incapables de défendre nos compatriotes qui sont lâchement assassinés (…) Soit notre armée est incapable. Soit ces Codeco, conglomérat de malfaiteurs, bénéficient de complicités de nos officiers. C’est inacceptable ».
L’homme qui s’exprime ainsi n’est pas un militant antimilitariste. C’est le chef des armés lui-même, le président Félix Tshisekedi, qui a prononcé ces mots devant le groupement des écoles militaires, à Kinshasa, le 12 mai. Depuis plusieurs mois, et encore plus ces derniers jours, le chef de l’État congolais multiplie les saillies visant ses propres soldats. Pourquoi ?


Bonjour et bienvenue dans ce 12e  épisode de la saison 2 de Po na GEC, la capsule audio qui tente d’éclairer l’actualité de la RDC. Je suis Pierre Boisselet, coordonnateur des recherches sur la violence d’Ebuteli, le partenaire du Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New-York. Nous sommes le vendredi 20 mai et cette semaine, à l’occasion de la journée de la révolution des FARDC, nous nous intéressons aux relations entre le président Tshisekedi et son armée.

Lorsqu’il a accédé à la présidence, en janvier 2019, il n’était pas forcément à l’aise en tant que chef des armées. Contrairement à son prédécesseur, Joseph Kabila, il n’a pas d’expérience militaire. Et tous les officiers étaient redevables à l’ancien chef de l’État pour leur nomination, ce qui exerçait une certaine pression sur lui.
Tshisekedi a d’abord tenté d’amadouer la troupe avec des mesures sociales. Et puis, il s’est fortement appuyé sur les FARDC dans sa politique contre l’insécurité à l’Est. Opération de grande envergure contre les ADFs, Zaruba ya Ituri contre les Codeco, état de siège… À chacune de ces annonces, de l’argent a été décaissé ; des postes, distribués.
Mais le ton a changé en juin 2021. En visite en Ituri, le président dénonce alors la « mafia » au sein de l’armée. Cette rhétorique, s’est accélérée ces derniers jours, d’abord devant la communauté congolaise d’Abidjan – Tshisekedi a dénoncé la « complicité » de la police et de l’armée, et puis, le 12 mai dernier, comme nous l’avons vu en préambule.

Le constat est plutôt vrai. De nombreux rapports ont, par le passé, pointé les alliances de FARDC avec des groupes armés, voire même, parfois, leur participation à des massacres.
Mais on peut s’interroger sur le changement de discours du président à cet égard. Pourquoi les accuser maintenant et surtout pourquoi le faire publiquement ?
Il y a sans doute, la volonté de rejeter sur autrui la responsabilité des échecs. Ce procédé, Tshisekedi l’a déjà été employé à plusieurs reprises, y compris contre son propre gouvernement, comme lors du discours sur l’état de la nation, en décembre 2021. Or, sur le terrain sécuritaire, l’échec est particulièrement patent : la violence n’a cessé d’augmenter depuis son arrivée au pouvoir, dépassant même les niveaux enregistrés à la fin de l’ère Kabila.

Mais ces discours peinent à occulter les responsabilités du président dans la situation actuelle. Il a certes procédé à des nominations, en juillet 2020, mais celles-ci n’ont pas changé fondamentalement le fonctionnement de l’armée. Cela fait plus d’un an qu’il dispose de son propre gouvernement, ce qui lui donne, au moins sur le plan légal, le pouvoir de remplacer des personnes au plus haut niveau de l’appareil militaire pour impulser le changement. Or plusieurs figures du “kabilisme” demeurent à ce jour en poste. C’est aussi le président Tshisekedi qui a décidé de l’état de siège, et il dispose du pouvoir de le lever à tout moment, ce qu’il n’a pas fait à ce jour, malgré les faiblesses identifiées de longue date.
Peut-être le président compte-t-il renouveler les effectifs au moyen de formations militaires dispensées notamment par des pays étrangers, comme la Belgique et la France avec qui de nouveaux accords ont été signés, pour renouveler les effectifs. Mais ce type de formation a déjà eu lieu par le passé, sans résoudre les problèmes structurels des FARDC. L’implémentation d’une stratégie de réforme profonde de l’armée congolaise reste plus que jamais nécessaire pour améliorer durablement la situation sécuritaire du pays.

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"Armée : trahison et impuissance, Tshisekedi hausse le ton- 13 mai 2022
= https://ouragan.cd/2022/05/armee-trahison-et-impuissance-tshisekedi-hausse-le-ton/

"Le coup de gueule de Félix Tshisekedi contre les FARDC -  13 mai 2022
= https://www.afrik.com/le-coup-de-gueule-de-felix-tshisekedi-contre-les-fardc

"Au Congo-Kinshasa, la bataille pour les primes empoisonne l’armée - 29 novembre 2021
= https://afriquexxi.info/article4887.html


"RDC : le remaniement dans l'armée congolaise se fait attendre - 23 Déc 2021
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-remaniement-dans-larmee-congolaise-se-fait-attendre/

"Discipline au sein de l’Armée: Tshisekedi tape du poing sur la table - 13 mai 2022
= https://lequotidien.cd/discipline-au-sein-de-larmee-tshisekedi-tape-du-poing-sur-la-table/

"RDC : Tshisekedi condamne les cadres de l’armée pervers à la base des meurtres des congolais -  13 mai 2022
= https://coulisses.net/rdc-tshisekedi-condamne-les-cadres-de-larmee-pervers-a-la-base-des-meurtres-des-congolais/


"La RDC autorise l'armée ougandaise à combattre les rebelles d'ADF sur son territoire - 29/11/2021
= https://www.france24.com/fr/afrique/20211129-la-rdc-autorise-l-arm%C3%A9e-ougandaise-%C3%A0-combattre-les-rebelles-d-adf-sur-son-territoire
"Armée ougandaise en RDC : un nouveau feu de paille ? - 17 February 2022
= https://www.crisisgroup.org/fr/africa/central-africa/republic-congo/armee-ougandaise-en-rdc

"Tshisekedi fait appel à l’armée Kenyane pour pacifier l’Est du pays - 21 avril 2021
= https://www.matininfos.net/tshisekedi-fait-appel-a-larmee-kenyane-pour-pacifier-lest-du-pays/81637/


"RDC :Tshisekedi sollicite l’appui des sénateurs pour rendre effectif le Programme de développement de 145 territoires - 20 mai 2022
= https://journaldesnations.net/rdc-tshisekedi-sollicite-lappui-des-senateurs-pour-rendre-effectif-le-programme-de-developpement-de-145-territoires/


"Félix Tshisekedi peut affirmer concrètement ses prérogatives de Commandant suprême des forces armées de la RDC – JJ Wondo - 5 février 2020
= https://afridesk.org/felix-tshisekedi-peut-affirmer-concretement-ses-prerogatives-de-commandant-supreme-des-forces-armees-de-la-rdc-jj-wondo/


"Expulsion de l’ancien chef du Mossad de la RDC: des révélations de « The Marker » - mai 22, 2022
= https://cameroonvoice.com/news/2022/05/22/expulsion-de-lancien-chef-du-mossad-de-la-rdc-des-revelations-de-the-marker/
Yossi Cohen, ex-directeur du Mossad, aurait effectué trois mystérieux voyages en République démocratique du Congo (RDC), en compagnie de Dan Gertler, avant d’en être expulsé, indique le site israélien « The Marker ».com appartenant à Haaretz, l’un des plus grands quotidiens d’Israël...


"
=
"Armée nationale congolaise
= https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_nationale_congolaise

"FELIX TSHISEKEDI FACE AUX MILITAIRES, L'ARMEE A RENOUVELLE SA LOYAUTE, PLUS JAMAIS LA GUERRE EN RDC - 18 févr. 2022




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 24/5/2022, 12:59 pm

"


"L’éthique et la déontologie militaire au menu d’un séminaire des FARDC -Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Analyste des questions militaires - 23 mai 2022

= https://afridesk.org/lethique-et-la-deontologie-militaire-au-menu-dun-seminaire-des-fardc/
Un séminaire sur l’Ethique et la déontologie militaire, à l’initiative du président Tshisekedi, s’est tenu du 12 au 14 mai 2022 à Kinshasa à l’intention des officiers généraux et supérieurs et commandants des grandes unités des FARDC, réunis au Groupement des Écoles Militaires.
Dans son allocution introductive, le chef de l’Etat congolais a indiqué que ce séminaire se veut un haut cadre stratégique pour une réflexion approfondie sur l’éthique et la discipline militaire. Le président Tshisekedi n’a pas manqué
Ce séminaire, organisé par le ministre de la Défense nationale, le général en retraite  Dr Kabanda, s’inscrit dans sa politique d’insuffler une série de réflexions stratégiques devant soutenir le fonctionnement de l’armée et la place du militaire dans la reconstruction de l’Etat. Dans son mot introductif, le ministre de la Défense a fustigé les comportements pervers et les antivaleurs qui caractérisent les forces de défense de la RDC de notre pays. Il s’agit notamment du népotisme, du clientélisme, du tribalisme et de l’indiscipline qui ont élu domicile au sein de l’armée congolaise. Le ministre de la défense dit vouloir faire preuve de détermination pour combattre ces fléaux qui ternissent l’image de l’armée et de la RDC.


LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! 7A1CADBB-9A9E-408E-BFF9-F4AFD800827F

De son côté, le président Tshisekedi a profité de cette tribune pour fustiger publiquement le comportement pervers de certains cadres de l’armée qui s’adonnent à des pratiques contraires à l’éthique et à la déontologie militaire. « Il est temps de mettre fin à toutes les pratiques qui ont favorisé les assassinats et meurtres de nos concitoyens », a-t-il déclaré. Il a également déclaré poursuivre la réforme de l’armée en mettant les moyens pour une montée en puissance des FARDC. Le Président a exigé des participants de s’imprégner et d’intérioriser tous les préceptes qui fondent la discipline au sein des services de défense et de sécurité. « Il est temps de mettre fin à toutes les pratiques qui ont favorisé les assassinats et meurtres de nos concitoyens », a-t-il insisté.
Intervenant sur la question de l’éthique et de discipline dans l’armée, le chef d’état-major général des FARDC, le général d’armée Célestin Mbala Munsense, a  affiché la même détermination d’assainir les mœurs au sein de l’armée nationale.

Un séminaire basé notamment sur les publications de Jean-Jacques Wondo
Dans sa présentation, l’Inspecteur général adjoint des FARDC, le général Kasereka, s’est référé à nos publications, recommandant fortement aux participants de se référer à nos deux ouvrages consacrés aux armées en RDC.
Dans mes livres, Les armées au Congo Kinshasa et Les forces armées de la RD Congo, une armée irréformable (Disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/Livres-Jean-Jacques-WONDO-OMANYUNDU/s?rh=n%3A301061%2Cp_27%3AJean-Jacques+WONDO+OMANYUNDU), nous y évoquons les notions de discipline, d’éthique et de déontologie militaires comme fondements doctrinaux d’une armée moderne. En effet, dans mes publications, je considère que la création d’une armée républicaine, réellement nationale et professionnelle, a pour base le bon ordre et la discipline comme fondements doctrinaux, l’unité de commandement comme gage de son efficacité et l’éthique comme profession de foi. Tel est le chantier prioritaire à entreprendre en matière de réforme des FARDC. Ces notions constituent le cadre conceptuel de base, extrêmement fondamental dans la conceptualisation des forces armées, qui doivent être assimilées et intégrées par tous, en commençant par les autorités politiques en charge de la sécurité, les militaires hauts gradés, subalternes et surtout les soldats, ainsi que les experts et professionnels impliqués dans le processus de réforme du secteur de la sécurité en RDC[1].

L’ordre, l’obéissance et la discipline comme les composantes essentielles d’une organisation militaire efficace
Dans mon livre sur les armées au Congo-Kinshasa, je martèle que l’ordre, l’obéissance et la discipline sont les composantes essentielles d’une organisation militaire efficace, sans lesquels il ne peut y avoir de force armée efficace et responsable ; en réalité, l’ensemble de l’organisation militaire devra tout simplement s’effondrer. C’est la situation que l’on constate actuellement au sein de l’armée congolaise où il ne se passe pas une semaine sans que l’on publie sur les réseaux sociaux les images d’actes d’indiscipline et de perversion des militaires congolais.

= https://afridesk.org/wp-content/uploads/2022/05/ethique_mil_001.mp4?_=1
00:00 - 00:28

En effet, le bon ordre et la discipline sont à une force armée efficace et responsable ce que la colle est au contre-plaqué. Ils sont les moyens par lesquels la cohésion d’une force efficace et responsable est assurée. Pour le soldat, cela signifie obéir à tous les ordres manifestement légaux de sa hiérarchie organique ; pour le haut commandement militaire, cela signifie se soumettre aux dirigeants civils légitimes[2] dans le strict respect de la Constitution. Le couple de base discipline-obéissance associé avec rigueur à une structure hiérarchique solide d’un type organique pyramidale où aucun groupe armé et encore moins aucune unité spéciale, fut-elle chargée de la garde présidentielle comme l’actuelle Garde Républicaine, n’échappe aux ordres opérationnels du chef d’état-major général, doit constituer l’ossature des FARDC[3].
Cet impératif structurel résulte des nécessités fondamentales d’efficacité et de coordination, d’unité de commandement, en même temps que de cohésion et de cohérence. Cela avec la plus-value de faciliter la transmission des ordres « top-down », c.à.d. du niveau supérieur vers les rangs inférieurs sans interférence des organes ou des unités parallèles pour une simplification et efficacité dans le processus de prise de décision, de caractère unilatéral ne devant souffrir d’aucune désobéissance possible.

L’éthique militaire comme profession de foi du militaire
Dans mes publications, j’insiste sur le fait que l’éthique du soldat repose sur l’ensemble de droits et de devoirs qui guident son action et son comportement. « Aux fondamentaux du métier militaire s’ajoute un socle éthique composé de références, de traditions et de valeurs auxquelles vous aurez à vous référer constamment dans l’exercice de vos responsabilités. L’équilibre entre ce savoir-faire et ce savoir-être vous garantira, en toutes circonstances, le discernement dans le jugement et l’efficacité dans l’action »[4].
La formation morale du combattant exige donc du soldat une élévation morale. Par ailleurs et à titre d’exemple, le code du soldat élaboré par l’armée de terre française rappelle également un certain nombre de principes élémentaires et fondamentaux du métier militaire. Sur ce « code » édité sur un petit carton à conserver dans une poche de treillis, il est notamment écrit: « Maître de sa force, il respecte l’adversaire et veille à épargner les populations ». De plus, un « livre bleu sur l’exercice du commandement » a été rédigé en complément où deux notions y figurent tout particulièrement : celle du « respect de l’autre » qu’il s’agisse de celui qu’on commande ou de l’adversaire du moment et celle de « confiance » des chefs en leurs subordonnés et des subordonnés en leurs chefs. ‘Dans une armée, il ne peut y avoir de responsable que le chef, c’est à dire celui qui donne des ordres’ a écrit Guibert.[5]
Dans son ouvrage De la Guerre, destiné non aux philosophes mais bien aux stratèges de terrain et aux praticiens, Clausewitz voulait que son usage serve à la formation intellectuelle et morale du corps des armées, en la personne des officiers instruits par lui. Il devait également constituer un manuel de méditation continue sur le « bon militaire », son ethos (ses règles de vie, ses mœurs). Le commandement est un art qui exige en premier de l’intelligence créatrice (Fuller).
Le stratège n’est plus celui qui combat à la tête de ses hommes, comme le faisait Alexandre, c’est celui qui définit et dirige son armée avec une vue d’ensemble[6]. Le courage du chef n’est pas d’abord physique, il est surtout intellectuel et moral. Il doit être capable de raisonner et de décider au lieu de se contenter d’exécuter[7]. Beaucoup de combattants héroïques ont été des chefs timorés parce qu’ils étaient incapables d’imaginer (Oudinot).
On assimile souvent le métier d’officier à celui de gentleman ou de chevalier, prêtant serment de servir avec probité, loyalisme[8] et dignité sa PATRIE, et non un individu. En fait, si l’originalité de la fonction militaire réside en l’usage de la force, sa spécificité éthique se fonde dans la maîtrise de cette force, et dans le fait de mettre cette dernière au service du droit, de l’honneur et de la survie de la Patrie. En ce sens, l’éthique militaire est indissociable de la notion de service public. L’Armée doit devenir une école de citoyenneté et du patriotisme, où les enjeux de vivre ensemble et de l’intérêt national doivent être développés.

La guerre écrivait Clausewitz étant la continuation de la politique par d’autres moyens, le militaire est celui qui, subordonné au pouvoir politique civil devient son instrument. D’où l’extrême importance de soustraire cet instrument à l’arbitraire, de lui donner des bases qui fonderont sur le terrain son bon sens et son éthique[9].
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L’art du commandement par l’apprentissage
L’art du commandement s’acquiert au travers de la formation. C’est le but de l’enseignement militaire supérieur de donner aux officiers une telle formation. Selon Machiavel, pour devenir un bon leader militaire, le Prince devra avoir une formation physique et spirituelle[10].
L’autorité ne s’apprend pas mais le commandement, quant à lui, peut l’être, en passant par une formation et une éducation de la personnalité et des principes sur ce qu’en aucun cas il ne faut faire. Le leadership est une qualité indispensable à l’officier. Celui-ci doit assurer constamment le commandement et maintenir l’ordre et la discipline
Comme on peut le constater, l’art du commandement ou le leadership militaire ne peut jamais s’improviser, surtout dans un domaine aussi stratégique que celui de la défense d’un Etat. Le principe du chef est omniprésent dans la culture militaire. Le chef doit être pour ses subalternes un exemple. Il doit savoir commander et trouver le chemin du cœur de ses subordonnées. L’élévation de ses sentiments, l’affection qu’il sait inspirer, sa bonne formation militaire, sa bravoure incontestable, son calme dans les circonstances quotidiennes de la vie, comme dans les périodes de crise, sont des éléments de confiance que le chef inspire à sa troupe[11].
Conclusion
Etre soldat n’est décidément pas un métier ordinaire. Défenseur de la société aux ordres du système politique dans une démocratie, le soldat est caractérisé par deux dimensions essentielles. Porteur d’armes, il a le pouvoir de donner la mort au combat, sur ordre. Mis en péril par les armes de l’ennemi, il accepte de donner sa vie pour son pays[12]. La spécificité du soldat est de se préparer militairement et moralement à la guerre[13]. En d’autres termes, il lui faut de plus en plus « s’instruire pour combattre » et  car la guerre reste avant tout une dialectique (ou confrontation) des « intelligences ». N’est-ce pas Sun Tzu préconise-t-il de vaincre son adversaire par la ruse, c’est-à-dire sans le combattre ? Mais il faut également former le soldat à l’éthique et à la déontologie militaires qui sous-tendent son action militaire en temps de paix comme en temps de guerre.
Le code de discipline militaire congolais date de 1955, le séminaire organisé par le ministre de la Défense constitue une base pour penser à le dépoussiérer et le réviser. En tant qu’agent de l’Etat, le militaire/policier est appelé à observer scrupuleusement les dispositions du décret-loi n°017/2002 du 3 octobre 2002 portant code de conduite de l’agent public de l’Etat. Selon l’article 6 dudit décret : « Le sens d’éthique professionnelle de l’agent public de l’Etat doit se témoigner notamment par le dévouement, la ponctualité, la rigueur, la responsabilité, l’honnêteté, l’intégrité, l’équité, la dignité, l’impartialité, la loyauté, le civisme, la courtoisie et le devoir de réserve dans ses relations aussi bien avec ses supérieurs, ses collègues et ses collaborateurs qu’avec le public ».
Voilà des bases autour desquelles il faudrait décliner les principes de base de l’éthique et la déontologie militaire, fondements d’une armée disciplinée et efficace.

Références
[1] Jean-Jacques Wondo, Les armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de Force publique aux FARDC, p.337. Disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/Arm%C3%A9es-Congo-Kinshasa-Radioscopie-Force-publique/dp/1086972538.
[2] AMISI Bin MUBANGU, République démocratique du Congo, 1960-2010, De l’ANC aux FARDC, 2010, p.59.
[3] Jean-Jacques Wondo, Les armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de Force publique aux FARDC, p.338. Disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/Arm%C3%A9es-Congo-Kinshasa-Radioscopie-Force-publique/dp/1086972538.
[4] ALLIOT-MARIE, Michèle , ex-ministre de la Défense française, Allocution lors de la cérémonie du Triomphe, Ecoles de Coëtquidan, le 24 juillet 2004.
[5] « Le comte Jacques de GUIBERT (1743-1790), officier exemplaire, qui a tiré les leçons de la défaite de Rossbach et prôné une réforme audacieuse de l’Armée française fondée sur une véritable révolution politique. Auteur prolifique des ouvrages sur l’art de la guerre ; traditionnellement, les stratégistes  présentent Napoléon comme l’héritier direct de Guibert et de ses théories.
[6] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, Ce qu’il faut savoir sur la guerre – 7ème Partie : Le Leadership militaire et l’art du commandement, AFRIDESK, 5 juillet 2016. https://afridesk.org/quil-faut-savoir-guerre-7e-partie-leadership-militaire-lart-commandement/.
[7] Hervé Coutau-Bégarie, Traité de stratégie, Economica, Paris, 2008.
[8] Attachement à une cause noble ou fidélité à un régime établi et considéré légitime et constitutionnel d’un pays.

[9] ESCALIER, Thibault, Exposé sur Ethique, armée professionnelle : enjeux, débats et perspectives 2006, pp.2-3
[10] Machiavel, Art de la guerre, Traduction par Toussaint Guiraudet, Flammarion, Paris, 1991, p.10.
[11] François Cochet, Etre soldat, De la Révolution à nos jours, Armand Colin, Paris, 2013, p.61.
[12] François Cochet, Etre soldat, De la Révolution à nos jours, Armand Colin, Paris, 2013, p.9.
[13] Pour cela, il lui faut se former aux armes et aux techniques de combat qui évoluent depuis le 17ème siècle en fonction de la conception et de la nature de la guerre. Le rapport aux armes et à leurs technicités a considérablement évolué depuis deux siècles, obligeant le soldat à préciser ses savoirs, à s’entraîner de manière de plus en plus complexe.
= https://lepotentiel.cd/2022/05/13/seminaire-sur-lethique-et-la-deontologie-militaire-felix-tshisekedi-fustige-le-comportement-pervers-de-certains-officiers-des-fardc/


"Défense et sécurité : le gouvernement adopte le projet de loi de Programmation militaire 2022-2025
= https://lepotentiel.cd/2022/05/22/defense-et-securite-le-gouvernement-adopte-le-projet-de-loi-de-programmation-militaire-2022-2025/
"RDC-budget : le gouvernement adopte enfin une programmation militaire pluriannuelle -  21 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/21/rdc-budget-le-gouvernement-adopte-enfin-une-programmation-militaire-pluriannuelle


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Message  ndonzwau 4/10/2022, 12:59 pm

lLE PRÉSIDENT TSHISEKEDI NOMME LE LIEUTENANT-GÉNÉRAL CHRISTIAN TSHIWEWE  A LA TÊTE DE L’ARMÉE EN REMPLACEMENT DU GÉNÉRAL D’ARMÉE CELESTIN MBALA EN PLACE DEPUIS JUILLET 2018. LE NOUVEAU CHEF D'ÉTAT-MAJOR ÉTAIT JUSQUE-LA COMMANDANT DE LA GARDE RÉPUBLICAINE DEPUIS
 
Bien sûr d'autres nominations ont accompagné cette décision autant au niveau des fonctions qu'au niveau des grades dont la plus importante est la nomination du général-major, Ephraïm Kabi Kiriza comme commandant de la Garde Républicaine, corps de l'armée élite essentiellement chargé de la sécurité du Chef de l'État et de sa famille.
A noter que l'ancien chef de l'armée avait été nommé sous 'JK' et que l'actuel désigné commandant second en charge des opérations et renseignements de la garde républicaine de 2014 à 2020, avait alors été élevé au grade de général major et nommé commandant de la Garde Républicaine par Tshisekedi, et venait d'être promu lieutenant-général il y'a deux mois, signe de sa loyauté envers ce dernier qui l'en récompense aujourd'hui en le nommant Chef d’État-major Général des FARDC. Tshisekedi qui n'avait presque pas touché à la hiérarchie militaire fait un pas de plus dans ce sens.



"RDC : Félix Tshisekedi nomme le général Christian Tshiwewe chef d’état-major général des FARDC - 04/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/04/actualite/securite/rdc-felix-tshisekedi-nomme-le-general-christian-tshiwewe-chef-detat

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! 20210918031340013635_510f625d-7d01-45fd-a9f7-043d30571139
Le général-major Christian Tshiwewe Songesha, commandant de la Garde républicaine, le 12/07/2021. Photo Présidence RDC Présidence RDC

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a nommé le lundi 3 septembre dans la soirée, le général Christian Thiwewe Songesha, chef d'état-major général des FARDC. L’ordonnance présidentielle le nommant a été lue à la télévision publique congolaise, la RTNC.
Il remplace ainsi le général d’armée Célestin Mbala Munsense en place depuis juillet 2018 et reconduit à son poste le 21 mai 2019.
Le chef de l’Etat congolais a, par une autre ordonnance, organisé le remplacement du général Christian Thiwewe Songesha en nommant le général-major, Ephraïm Kabi Kiriza, commandant de la Garde Républicaine.[/b]

Le général-major Christian Tshiwewe Songesha est né le 27 octobre 1968 à Lubumbashi, dans l’actuelle province du Haut-Katanga.
En 1998, il est parmi les premiers officiers rangers formés au Soudan après le départ de Mobutu. De 1999 à 2000, il suit les cours de commandement d’état-major « Mura » à Likasi.
Il participe au cours de commandant brigade, au centre supérieur militaire à Kinshasa, entre 2003 et 2004. Formé à l’antiterrorisme par des Israéliens en Angola, Christian Tshiwewe Songesha fera également ses classes au sein de la deuxième promotion Kabila du collège des Hautes études militaires et stratégies de défense de Kinshasa.
Désigné commandant de la 10ème brigade Mura à Kinshasa en 2003, il est nommé commandant du 13ème régiment de la Garde républicaine à Lubumbashi, de 2007 à 2011. e général-major, Ephraïm Kabi Kiriza, commandant de la Garde Républicaine. De retour à Kinshasa dès 2011, il est désigné commandant second en charge des opérations et renseignements de la garde républicaine de 2014 à 2020, jusqu’à ce que Félix Tshisekedi l’élève au grade de général major.

Les officiers nommés
1.Le général Chiwewe Christian, patron de la garde républicaine, nommé chef d'état-major général des FARDC, en remplacement de Célestin MBALA.
2. Le général ISHALIGONZA NDURU Jacques nommé chef adjoint de l’armée en charge des opérations et renseignements.
3. Le général - Major, Ephraïm KABI KIRIZA nommé commandant de la Garde Républicaine. Il était avant sa nomination numéro 3 de cette unité échangée de protéger le chef de l’Etat.
4. Le Général -Major Jérôme SHIKO TAMBWE, nommé chefs d’état - major adjoint chargé des opérations des FARDC.
5. Le Général-Major Christian NDAYWEL OKURA nommé chargé du renseignement militaire.
6. Il était porte-parole de l’armée, le Général Major KASONGA TSHIBANGU Leon-Richard, est nommé chef d’Etat major adjoint en charge de l’Administration et logistique.
Sont nommés général-major :
1. Chico TSHITAMBWE Jérôme;
2. KISEZO Thomas;
3. KIPONGO Bora;
4. BANZA MWILAMBWE Jules;
Sont nommés au grade de général de brigade, les officiers supérieurs ci - après :
1. Jean Mulumeoderhwa;
2. Patrick Lusaka Nzita;
3. Mbuyu Kongolo;
4. Mulumba Kabanangi Désire;
5. Muyunga Kennedy;
6. Bakati Herison.

"RDC: le général Christian Tshiwewe Songesha devient le nouveau chef de l'armée - 04/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221004-rdc-le-g%C3%A9n%C3%A9ral-christian-tshiwewe-songesha-devient-le-nouveau-chef-de-l-arm%C3%A9e
En République démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshisekedi a nommé, hier, le lieutenant-général Christian Tshiwewe Songesha à la tête de l’armée. Il remplace Célestin Mbala à la tête de l’armée dont le remplacement n’est pas surprenant. En fonction depuis juillet 2018 et reconduit à son poste le 21 mai 2019, Il est listé parmi les officiers en attente d’être admis à la retraite. 
Avec notre correspondant en RDC, Pascal Mulegwa

Le nom de Christian Tshiwewe Songesha pour remplacer le général d'armée Célestin Mbala circulait déjà dans les états-majors depuis août dernier. Il est le seul haut gradé à avoir été promu au grade de lieutenant-général par le président Tshisekedi. 

Confiance
Cet officier de 54 ans a la confiance de Félix Tshisekedi depuis 2020. C’est en cette période de tensions entre le président et son prédécesseur qu’il est désigné pour assurer la sécurité de Félix Tshisekedi en tant que commandant de la garde Républicaine.
@pascal_mulegwa
#RDC : Félix Tshisekedi nomme le Général (major) Tshiwewe Songe Christian, commandant de la garde républicaine (GR). Il replace Ilunga Kampete sous sanctions de l'Union européenne.

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! EWO0ywOXYAY9wWa?format=jpg&name=small
9:32 PM · 22 avr. 2020

À Kinshasa, comme en province, il est omniprésent autour du président pour organiser ses déplacements et sa sécurité. Dans l’entourage de Tshisekedi, il est présenté comme un collaborateur loyal, confiant et surtout réservé. Ce sont ces qualités qui auraient primé dans le choix. 
Le nouveau commandant de l’armée est originaire de la région du Katanga. Produit de la deuxième promotion du Collège des hautes études de stratégie et de défense, il a gravi les échelons de la hiérarchie militaire durant les règnes de Joseph Kabila. 

Nombreux défis
Il a également fréquenté certaines écoles régionales, selon ses proches. Christian Tshiwewe devra relever de nombreux défis, dans un contexte d’arrestations de hauts gradés et de la persistance des violences dans l’est du pays avec comme dernier développement le contrôle de la cite de Bunagana par les rebelles du M23 depuis près de quatre mois.
Autre nomination, celle du porte-parole de l’armée, le général Léon–Richard Kasonga qui devient chef adjoint de l’armée en charge de l’administration et la logistique. La Garde républicaine sera désormais commandée par le général Ephraïm Kabi Kiriza, qui était numéro trois de cette unité avant sa nomination.
À lire aussi :  RDC: le Bureau conjoint de l’ONU constate une augmentation des violations des droits de l’homme

"RDC : Félix Tshisekedi nomme Christian Tshiwewe comme nouveau chef d’état-major général des FARDC - 4 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/04/rdc-felix-tshisekedi-nomme-christian-tshiwewe-comme-nouveau-chef-detat-major-general-des-fardc.html/117070/


"RDC/Nominations au sein de l’armée : Voici la liste complète des nouveaux officiers supérieurs nommés par Félix TSHISEKEDI - 04/10/2022
= https://lesvolcansnews.net/2022/10/04/rdc-nominations-au-sein-de-larmee-voici-la-liste-complete-des-nouveaux-officiers-superieurs-nommes-par-felix-tshisekedi/
Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a signé plusieurs ordonnances présidentielles portant réforme générale au sein des forces armées de la République démocratique du Congo.
La liste des nouveaux animateurs de l’armée:
Est nommé Chef d’État Major Général des FARDC, Christian Tshiwewe Songesha
Est nommé Chef d’État-Major Adjoint Le chargé des opérations des FARDC : Le Général -Major Jérôme Shiko Tambwe,
Est nommé Chef Adjoint de l’armée en charge des opérations et renseignements : Le général Ishaligonza Nduru Jacques ;
Est nommé commandant de la Garde Républicaine le général – Major, Ephraïm Kabi Kiriza. ...

= https://actualite.cd/2022/10/04/rdc-le-lieutenant-general-tshiwewe-songhesha-christian-prend-la-tete-des-fardc
= https://ouragan.cd/2022/10/christian-tshiwewe-nouveau-chef-detat-major-general-de-larmee-congolaise
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-nomination-dun-nouveau-chef-d%C3%A9tat-major-des-arm%C3%A9es/2701923
= https://plumeinfos.com/rdc-armee-le-chef-de-letat-a-opere-des-changements-strategiques/

"RDC : nommé Chef d’État Major Général, qui est Christian Tshiwewe Songesha, le nouveau patron des FARDC ? - 4 octobre 2022
= https://okapinews.net/une/rdc-nomme-chef-detat-major-general-qui-est-christian-tshiwewe-songesha-le-nouveau-patron-des-fardc/

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! 20221004_001915

Mardi, 4 octobre 2022-Le président congolais, Félix Tshisekedi, vient de confier l’État Major Général des FARDC commandement au Général Christian Tshiwewe Songesha.
Retour sur le parcours du nouveau patron des forces armées.

Le 22 avril, lorsqu’il rend publique la nouvelle organisation de la Garde républicaine (GR), Félix Tshisekedi surprend en écartant le général Gaston Hugues Ilunga Kampete. Faucon de Joseph Kabila placé sous sanction par l’Union européenne, il dirigeait depuis 2014 cette unité des forces armées chargée d’assurer la sécurité du président et de sa famille. Le président congolais étonne à nouveau en annonçant son remplaçant : Christian Tshiwewe Songesha, 51 ans.
Présenté comme un homme réservé, confiant, loyal, et surtout très efficace, le nouveau « Monsieur sécurité » du président de la République a toute la confiance de Félix Tshisekedi.
« Ce poste hautement stratégique requiert la confiance totale du chef de l’État », commente une source au sein des renseignements congolais, contactée par Jeune Afrique. « La nomination du général major Christian Tshiwewe pour s’occuper de la sécurité présidentielle témoigne de la confiance que lui porte le président », renchérit un membre de l’entourage de Félix Tshisekedi.
« Il est apprécié par les troupes, majoritairement katangaises, qui le considèrent comme un bon chef militaire, humain, courtois et discipliné. Sur la base de ces éléments, on peut dire qu’il a le profil pour diriger la GR, dont il était le numéro 2 avant sa nomination », affirme Jean-Jacques Wondo, analyste des questions militaires.

Du commandant au général major

Né le 27 octobre 1968 à Lubumbashi, dans l’actuelle province du Haut-Katanga, Christian Tshiwewe Songesha est originaire de la province de Lualaba. À trente ans, en 1998, il est parmi les premiers officiers rangers formés au Soudan après le départ de Mobutu, chassé du pouvoir par Laurent Désiré Kabila. De 1999 à 2000, il suit les cours de commandement d’état major « Mura » (l’autre appellation de la Garde républicaine) à Likasi, dans l’actuelle province du Haut-Katanga, et recevra le brevet d’état major pour son cursus réalisé en Angola.
De retour en RDC, il est parmi les brillants étudiants qui participent au cours de commandant brigade, au centre supérieur militaire à Kinshasa, entre 2003 et 2004. Formé à l’antiterrorisme par des Israéliens en Angola, Christian Tshiwewe Songesha fera également ses classes au sein de la deuxième promotion Kabila du collège des Hautes études militaires et stratégies de défense de Kinshasa.
En parallèle, il gravit patiemment les échelons de la hiérarchie militaire. Désigné commandant de la 10ème brigade Mura à Kinshasa en 2003, il est nommé commandant du 13ème régiment de la Garde républicaine à Lubumbashi, de 2007 à 2011. De retour à Kinshasa dès 2011, il est désigné commandant second en charge des opérations et renseignements de la GR de 2014 à 2020, jusqu’à ce que Félix Tshisekedi l’élève au grade de général major.

Loyauté et redevabilité

C’est en arrangeant les déplacements du président de la République, principalement dans la ville de Kinshasa, que Félix Tshisekedi l’a remarqué. « La confiance a grandi au fil des jours et des semaines. Et même au sein de la famille biologique du président, il a des soutiens », assure une autre source de l’entourage du président.
« L’enjeu, pour Félix Tshisekedi, était de confier la sécurité à un homme en qui il a confiance. Même si, dans le passé, Tshiwewe n’a pas une histoire particulière avec le chef de l’État, le fait qu’il soit nommé par ce dernier lui donne des obligations de loyauté et de redevabilité », poursuit une autre source au sein des renseignements.
« Sa loyauté vis-à-vis du nouveau président sera attendue en cas de conflit entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, qui lui a permis d’être en charge des opérations et renseignements de la GR pendant une période très critique, entre 2014 et 2020, pendant laquelle la GR a directement été accusée de violations graves des droits humains », analyse Jean-Jacques Wondo.
Depuis son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi tente de reprendre la main sur l’armée, dont les chefs avaient été nommés par Joseph Kabila. Depuis le début de 2020, plusieurs cadres militaires ont fait l’objet d’auditions, voire de mesures de mise à l’écart. Ce fut notamment le cas du général Delphin Kahimbi, chef des renseignements militaires, décédé le 29 février dans des circonstances encore non élucidées, qui font l’objet d’une enquête, ou encore du général Muhindo Akili Mundos.
Ces mises à l’écart interviennent dans dans un contexte de rapprochement entre Kinshasa et Washington, qui fait pression pour obtenir le départ de tous les généraux sous sanction européenne ou américaine. « Christian Tshiwewe Songesha n’a pas mauvaise réputation, assure à JA une autre source de l’entourage du président, c’est un profil qui rassure les partenaires internationaux, les organisations de la société civile, et l’ancien président Joseph Kabila ».
Article tiré de Jeuneafrique (= https://www.jeuneafrique.com/936886/politique/rdc-qui-est-christian-tshiwewe-songesha-le-nouveau-monsieur-securite-de-felix-tshisekedi/ )

"RDC: ce qu’il faut savoir sur le désormais lieutenant-général Christian Tshiwewe
Armée - 4 août 2022

= https://24h.cd/2022/08/04/rdc-ce-quil-faut-savoir-sur-le-desormais-lieutenant-general-christian-tshiwewe/


"RDC : le général major Banza Mwilambwe Jules nommé Chef adjoint de la maison militaire du chef de l'État - 4 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/04/rdc-le-general-major-banza-mwilambwe-jules-nomme-chef-adjoint-de-la-maison-militaire-du

"RDC : comment Tshisekedi a remanié prudemment la Garde républicaine - 26 Avr 2020
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-tshisekedi-remanie-prudemment-la-garde-republicaine/

= http://alternance.cd/2022/08/04/en-attendant-peut-etre-letat-major-general-des-fardc-christian-tshiwewe-promu-lieutenant-general/

"RDC : Félix Tshisekedi fait le ménage à la tête de l'armée - Oct. 4, 2022
= https://l.kphx.net/s?d=473737753048767023&extra=Q1RSWT1GUiZMTkc9ZnItRlI=&g=fbe8378cb897d7374f36667c3f154509

"Déstabilisation de la RDC depuis la RCA ? Rencontre entre la ministre centrafricaine des affaires étrangères et l’ambassadeur congolais - 4 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/04/destabilisation-de-la-rdc-depuis-la-rca-rencontre-entre-la-ministre-centrafricaine-des

"RDC: Bunagana, l’un des premiers grands défis de Christian Tshiwewe - 4 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/04/rdc-bunagana-lun-des-premiers-grands-defis-de-christian-tshiwewe
= https://actualite.cd/2022/10/04/rdc-le-general-major-kabi-kiriza-ephraim-succede-christian-tshiwewe-la-tete-de-la-garde
= https://actualite.cd/2022/10/04/rdc-le-general-major-banza-mwilambwe-jules-nomme-chef-adjoint-de-la-maison-militaire-du

"Restauration de la paix dans l'Est : L'ONU appelée à  lever les mesures de notifications sur les armes à destination de la RDC - 3 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/03/restauration-de-la-paix-dans-lest-lonu-appelee-a-lever-les-mesures-de-notification-sur-les-armes-a-destination-de-la-rdc.html/116988/
Le représentant permanent adjoint de la République populaire de Chine à l’ONU, Dai Bing a, à l’occasion de l’examen du dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU sur la situation en RDC, demandé au Conseil de sécurité de réagir favorablement à la requête du gouvernement congolais concernant l’embargo sur les armes.
« Le Conseil devrait répondre de manière positive à la demande du gouvernement congolais de lever l’embargo sur les armes », a déclaré l’ambassadeur chinois auprès de l’ONU.


Dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD, il estime que ce dernier temps, la situation dans l’Est de la RDC est plongée dans l’instabilité. Les conflits violents se sont intensifiés, ce qui a fait de nombreuses victimes parmi les civils innocents et a gravement impacté la paix et la stabilité en RDC et dans toute la région.
Face à cette situation, Dai Bing renouvelle le soutien de la Chine à l’État congolais et enjoint aux groupes armés à déposer les armes.
« La Chine exprime son appui au gouvernement congolais et exhorte les groupes armés à déposer immédiatement les armes, à respecter les appels à la paix et à participer inconditionnellement au dialogue politique et au processus de désarmement et de démobilisation », a-t-il indiqué.

Pour la Chine, la communauté internationale doit poursuivre ses efforts visant à ce que les «problèmes africains » soient réglés « entre Africains », et à ce
que les différends soient réglés par le dialogue et les consultations.
Par ailleurs, la Chine soutient la RDC dans ses opérations militaires luttant contre les activités violentes, menées en collaboration avec la Mission des nations-unies pour la stabilité du Congo (Monusco) et les pays régionaux.
Pour rappel, en marge de la 77 ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a exigé à l’ONU la levée pure et simple de toutes les mesures restrictives de l’acquisition des équipements militaires, quelle qu’en soit la forme édictée par le Conseil de sécurité de l’ONU.


"FARDC : la logistique d’abord ! -
05/10/2022

= https://www.forumdesas.net/2022/10/fardc-la-logistique-dabord/
On pouvait s’attendre à ce  que  » Notre Fatshi national  »  donne le  » la  » de la salubrité présidentielle en commençant par sa cour… civile.  Nettoyer les écuries d’Augias, pas moins. Tant les affaires qui sentent la  corruption et ses succédanés ne se comptent plus. Il est jusqu’à la base intime du Président de décrier à haute et intelligible voix  ces antivaleurs.
On pouvait s’attendre aussi à ce  que le chef de l’Etat finalise le réaménagement du Gouvernement. Une perspective qui fait régner une ambiance  » très service minimum  » dans certains cabinets dont les titulaires se savent sur le départ.
 Une annonce qui donne lieu à une espèce de  » Nuit  aux longs couteaux  » au sein de la Fatshisphère où des candidats-ministres usent et abusent de    la formule machiavélique autant que  machiavélienne  » la fin justifie les moyens « . Tshisekedistes historiques, Fatshistes de première heure comme de la vingt-cinquième heure …personne ne veut rater ce qui ressemble au train de la dernière chance. Avant les élections pour lesquelles l’argent est le nerf de la guerre. Dans un pays où le personnel politique vit du degré de sa connexion à l’appareil d’Etat et donc au Trésor public, être aux affaires passe pour une question de vie ou de mort.
Pour prouver à tout son monde que ses voies sont insondables, Fatshi Béton commence par bétonner l’Armée. L’a-t-il vraiment bétonnée ? Poser la question, c’est le souhaiter vivement. Tant le pays est en proie à quantité de défis sécuritaires qui touchent à son existence même.
Bunagana toujours sous occupation rwandaise. L’état de siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri ressemblant chaque jour un peu plus à cet antibiotique ou cet antipaludéen  qui n’a plus d’effet sur le patient. Que faire en cas de résistance médicamenteuse ? Pas la peine d’être médecin ou pharmacien pour prescrire un autre médicament pour casser l’accoutumance.
 A l’Ouest, Kwamouth n’a pas fini de charrier ses mystères. L’onde de choc de ce   conflit localisé entre Yaka-Teke retentit jusqu’à Kinshasa où l’ombre du…Rwanda est perçue par la rue . Cette hydre rwandaise que certaines «  jumelles »,  » satellites  » ou  » drones  » signalent tout au long de la frontière rd congolo-centrafricaine !
A un an des élections, mis ensemble ce cocktail fait  Molotov qui rime avec kalachnikov  plutôt que boisson.  Telle est l’équation à moult inconnues que l’Armée congolaise doit résoudre.
Si les hauts gradés  qui prennent le commandement des FARDC ont vocation à fermer leurs bouches, les sempiternels soucis  structurels et conjoncturels parlent à leur place. Le chapelet de misères proverbiales de l’Armée se résume en un mot : la logistique dans tous les sens du mot et dans tous les entendements militaires.
Premier théoricien militaire, le généralissime chinois Sun Tzu écrivit dans L’Art de la guerre   :  » la ligne qui sépare l’ordre du désordre se nomme logistique « . Le non moins stratège militaire Napoléon Bonaparte y alla de sa citation:  »  Les amateurs discutent tactique, les professionnels discutent  logistique « . Vivement la logistique pour les FARDC !   

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/10/2022, 1:41 am, édité 7 fois

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LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Empty Re: LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!!

Message  ndonzwau 4/10/2022, 8:52 pm


"Loi de Programmation militaire 2022-2025 : Le gouvernement veut permettre à l'armée de développer ses capacités opérationnelles  - 21 mai 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/05/21/loi-de-programmation-militaire-2022-2025-le-gouvernement-veut-permettre-a-larmee-de-developper-ses-capacites-operationnelles.html/109094/?amp=1

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Arme%CC%81e1

Le gouvernement congolais a adopté, vendredi, en conseil des ministres, le Projet de Loi portant Programmation militaire 2022-2025. Selon la vice-ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, qui a représenté le Ministre en mission, ce projet de loi permettra à l’armée de développer ses capacités opérationnelles et de marquer un tournant notamment dans la prise en charge des besoins de l’armée.

D’où, pour le gouvernement, il s’agit donc d’un atout pour faire face à l’insécurité et aux menaces émergentes multiformes.
« Faisant l’économie de ce Projet, elle a indiqué que l’approbation de ce Projet de Loi de programmation militaire constitue un acte d’engagement de toute la Nation afin de permettre à l’armée de développer ses capacités opérationnelles. En effet, doter le pays de cette Loi est un atout pour faire face à l’insécurité et aux menaces émergentes multiformes », a-t-on lu, dans le compte-rendu de la cinquante-quatrième réunion des ministres.

Six programmes clés
D’après le gouvernement, ledit projet repose sur 6 programmes. Il s’agit notamment de :
  • La rationalisation de la gestion des ressources humaines
  • La formation et l’entrainement des militaires
  • L’équipement militaire
  • Les infrastructures militaires
  • Les opérations militaires
  • La production militaire.

Dans la foulée, le gouvernement estime que l’entrée en vigueur d’une Loi de Programmation marquera, sans nul doute, un tournant dans la prise en charge des besoins de l’armée congolaise afin de lui permettre de répondre adéquatement aux enjeux du moment et ainsi d’atteindre les objectifs fixés par le Plan de la réforme de l’Armée amorcé depuis 2009.

"RDC : adoption du projet d'ordonnance-loi portant programmation militaire pour les exercices 2022-2025 - 16 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/16/rdc-adoption-du-projet-dordonnance-loi-portant-programmation-militaire


"RDC : L’application de la loi de programmation militaire va coûter 1 milliard USD par an
- 3 octobre 2022

= = https://www.politico.cd/encontinu/2022/10/03/rdc-lapplication-de-la-loi-de-programmation-militaire-va-couter-1-milliard-usd-par-an.html/116971/?amp=1
Le Rapport du secrétaire général de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) indique que dans la réforme du secteur de la sécurité en RDC, le Président de la République, Félix Tshisekedi a signé, le 28 juillet dernier, la loi de programmation militaire pour la période 2022-2025, qui met l’accent sur le renforcement des capacités financières, logistiques et opérationnelles des FARDC.

«Le Gouvernement congolais estime le coût d’application de cette loi à un milliard de dollars par an. La MONUSCO a appuyé la réforme de la police nationale dans le cadre de son programme conjoint avec le Programme des Nations-Unies pour le développement», a fait savoir le Secrétaire Général de la MONUSCO au Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
Avant cette signature, rappelle ce rapport, le 27 juin, la MONUSCO a soutenu l’organisation d’une session plénière coprésidée par les présidents des commissions de défense et de sécurité, sur la mise en place d’un mécanisme inclusif de coordination du secteur de la sécurité nationale.

Selon la MONUSCO, le 17 juin, à l’occasion d’une réunion, le Comité local d’approbation du Programme conjoint des Nations-Unies d’appui à la réforme de la Police nationale congolaise (2022-2025) a approuvé un plan quadriennal budgétisé à Soixante-treize millions trois cent soixante-douze mille deux cent quatre-vingt-onze (73 372 291) dollars américains pour renforcer les capacités de la police congolaise.

«La MONUSCO a continué d’accompagner l’application de la stratégie nationale de réforme de la justice, dans le cadre du programme conjoint d’appui à la réforme de la justice. Même si les audiences se sont déroulées dans le respect des normes garantissant un procès équitable, plusieurs victimes de violence sexuelle ne se sont pas présentées à Luizz par peur des représailles. Au cours des audiences foraines qui ont lieu pendant la période considérée dans le cadre du programme conjoint d’appui à la réforme, 166 personnes ont été condamnées pour divers délits, dont 34 pour viols sur mineurs sur 47 cas de violences sexuelles», lit-on dans ce rapport adressé au Conseil de Sécurité des Nations-Unies.


"Cellule de communication du chef de l'Etat  - 4 Octobre 2022
= https://www.congoindependant.com/cellule-de-communication-du-chef-de-letat/
Profonds changements au commandement de l’armée Christian Tshiwewe à l’état-major général FARDC et Ephraïm Kabi à la garde républicaine
Aux termes d’une série d’ordonnances rendues publiques ce lundi à la télévision publique RTNC, le
Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé à un remue-ménage au sein des
Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).[/size]
À la suite de ces ordonnances, le lieutenant général Christian Tshiwewe Songesha devient le chef d’État major général des FARDC, en remplacement du général d’armée Mbala Musense.
Jusqu’à sa nomination, Christian Tshiwewe, général 3 étoiles, était le commandant de la garde
républicaine où il a œuvré depuis le début de sa carrière militaire, gravitant ainsi les échelons en
récompense de sa bravoure à différents postes de commandement.

Le nouveau chef EMG des FARDC est secondé par deux chefs d’état-major généraux adjoints : Jacques Ishaligonza Nduru (chargé des opérations militaires) et Léon Richard Kasonga Tshibangu, l’ancien porte-parole des FARDC (chargé de l’administration et logistique).
Aux termes d’une autre ordonnance, trois sous-chefs d’état major généraux ont été nommés : le général-major Ndaywel Okura est le patron des renseignements, en remplacement de Delphin Kahimbi; le général-major Jérôme Shiko Tshitambwe est chargé des opérations militaires (il était jusqu’ici chargé des opérations à la garde républicaine); le général-major Thomas Kisezo est chargé de l’administration et le Général-major Kipongo Bora est chargé de la logistique.
Dans la série des ordonnances de ce lundi soir, le président Félix Tshisekedi a élevé au grade de général-major Ephraïm Kabi Kiriza et l’a nommé commandant de la garde républicaine (GR). chef d’état-major au sein de cette unité spéciale de protection présidentielle, le général 2 étoiles Ephraïm Kabi Kiriza est secondé par le général de Brigade Iyengeli Christophe, chargé des opérations et des renseignements, le général de brigade Désiré Mulumba Kabanangi, chargé de l’administration et logistique, et le colonel Maloba, chef d’État-major de la GR, poste occupé il y a peu par le nouveau commandant de la GR.

  • 243 81 28 81 734 – www.presidence.cd – communication@presidence.cd – @Presidence_RDC
    Palais de la Nation, Av. Roi Baudouin / Gombe – Kinshasa / BP 201 Kin1
    © Communiqué officiel du cabinet du Président de la République du Cong


"RDC : Tshisekedi place des hommes de confiance dans l'armée - 04 Oct 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-tshisekedi-place-des-hommes-de-confiance-dans-larmee/
Le président Félix Tshisekedi a procédé à une série de nominations au sein de l’armée congolaise. Christian Tshiwewe sera le nouveau chef d’Etat-major des FARDC, mais la faiblesse de son parcours militaire interroge.

Le grand ménage continue dans l’armée congolaise. Le remplacement du chef d’Etat-major, Célestin Mbala, était dans les tuyaux depuis plusieurs mois. Le militaire avait déjà atteint l’âge de la retraite depuis un certain temps, mais surtout, il n’avait plus la confiance de Félix Tshisekedi, qui l’accusait toujours d’entretenir des liens avec l’ancien président Kabila. Mbala avait déjà été mis à l’écart de la gestion de l’état de siège, qui était piloté directement par le chef de la Maison militaire, Franck Ntumba et le ministre de la Défense, Gilbert Kabanda. Les deux adjoints de Mbala, eux aussi soupçonnés de rouler pour Kabila, ont été remplacés par le général-major Jacques Ishali Gonza, chargé des opérations et des renseignements et par le général major Léon-Richard Kasonga Tshibangu, pourtant en âge d’être en retraite, pour gérer l’administration militaire et la logistique.

La confiance d’abord
Le profil du nouveau patron des FARDC, Christian Tshiwewe, montre clairement que le président Tshisekedi a souhaité privilégier la confiance plutôt que l’expérience. A 54 ans, Christian Tshiwewe dirigeait la Garde républicaine depuis 2 ans et était devenu l’ombre de Félix Tshisekedi, chargé de sa protection et de celle de ses proches. Une proximité qui a joué en la faveur du militaire, tout comme ses origines katangaises. Mais l’arrivée du nouveau chef d’Etat-major n’est pas sans créer des remous au sein de l’armée, qui attend toujours « un nouveau souffle pour éradiquer l’indiscipline et redonner le moral aux troupes » explique une source sécuritaire. Chez les sous-officiers, certains s’interrogent sur la faiblesse du parcours militaire de leur nouveau patron « qui n’aurait jamais dû le porter à ce niveau de responsabilités ». Christian Tshiwewe a été formé au Soudan en 1999 sous Lauren-Désiré Kabila. « Il n’a pas de faits d’armes reconnus et a toujours fait carrière dans les grandes villes » nous glisse un militaire.

Une armée apathique
La confiance du chef de l’Etat permettra sans doute au général Christian Tshiwewe d’être mieux inclus dans la chaîne de commandement, contrairement à Célestin Mbala. Mais aura-t-il les coudés franches pour s’imposer face à Franck Ntumba, de la Maison militaire, et au ministre de la Défense qui sont visiblement aux commandes ? Beaucoup craignent qu’il ne puisse asseoir véritablement son autorité, et donc que la situation ne change pas vraiment sur le terrain. Car ces nouvelles nominations interviennent dans un contexte particulièrement tendu au sein de l’armée. L’état de siège, censé ramener la paix à l’Est depuis mai 2021, est un échec, et la ville de Bunagana est depuis plus de 100 jours dans les mains des rebelles du M23. L’armée est apathique, sans solution face au conflit, et semble attendre désespérément l’aide des troupes de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) qui se met péniblement en place.

Un nouveau souffle sur l’armée ?
Pourtant, le président Tshisekedi n’a pas ménagé ses efforts pour tenter de faire le ménage au sein de son armée. Par petites touches successives, il s’est débarrassé de plusieurs officiers supérieurs, comme le général Numbi, ou plus récemment le général Philémon Yav, accusé d’entretenir des relations avec les rebelles du M23 et le Rwanda, ou encore en mettant sur la touche son conseiller en matière de sécurité, François Beya, soupçonné de vouloir renverser le pouvoir. Tour cela sera-t-il suffisant pour réformer l’armée congolaise, dont les militaires eux-mêmes attendent beaucoup ? Pour l’instant, le nouveau souffle tant attendu dans le secteur de la sécurité n’est pas encore arrivé. La corruption, l’affairisme et la collusion avec les groupes armés de certains officiers supérieurs continuent. Félix Tshisekedi tente de trouver les hommes qui lui seront le plus fidèles… et donc redevables. La mission est capitale pour le chef de l’Etat qui souhaite briguer un second en 2023, mais cela permettra-t-il de mettre sur pied une armée disciplinée, efficace et dépolitisée ? Pour l’heure, beaucoup en doute


"Moïse Moni Della : la Balkanisation de la RDC se profile à  l'horizon ? - 04.10.2022
= https://laprosperiteonline.net/moise-moni-della-la-balkanisation-de-la-rdc-se-profile-a-lhorizon/

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LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Empty Re: LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!!

Message  ndonzwau 10/10/2022, 3:56 pm

"1. Le président Tshisekedi a eu la bonne idée, l'intelligence et le courage, disais-je, de remanier le  commandement des FARDC (et d'ailleurs pourquoi pas aussi celui de la PNC !). Bien sûr tous les Congolais espèrent que les nouveaux venus ont été bien choisis, ils lui seront non seulement loyaux mais aussi plus efficaces. Pour le moment, personne ne peut parier sans discussion sur le succès de la nouvelle équipe, il y aurait â boire et à manger, un manque d'expérience chez certains ou alors quelques mauvaises habitudes chez d'autres. Vivement la réussite...

2. La force régionale initiée avec le CEA initiée à Nairobi continue à inspiter des réticences d'abord partant du principe que nous ne pouvons sous-traiter notre sécurité ; ensuite parce que les forces invitées viennent des pays qui sont déjà présents dans notre pays, ils s'y emploient davantage à puiser dans nos richesses et enfin parce que la logistique et le financement de la structure sont forts complexes.



"RDC : La force régionale énerve plus qu’elle rassure- 9 octobre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72929/rdc-la-force-regionale-enerve-plus-quelle-rassure/
Le déploiement de forces étrangères face aux groupes rebelles est loin de faire l’unanimité.

Il n’y a pas de calendrier précis, tout dépendra du déploiement des forces régionales. Le Burundi est déjà là…” Ainsi parlait le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, lors de son interview sur RFI et France 24, fin septembre à New York, en marge de la 77e Assemblée générale des Nations unies.
Le chef d’État évoquait alors “la fin, mais fin totale, des violences à l’est de mon pays”, en citant l’accord signé à Nairobi avec les pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), association à laquelle la RDC a officiellement adhéré en juillet dernier. Cet accord prévoit que l’Ouganda, le Sud-Soudan, la Tanzanie, le Burundi et le Kenya envoient entre 6 500 et 12 000 hommes avec mission de “contenir, vaincre et éradiquer les forces négatives” dans l’est de la RDC. (Le Rwanda est le seul pays de la CAE à ne pas envoyer de troupes vu les tensions avec la RDC et les accusations d’agression.)
Face à la recrudescence de la violence due aux groupes armés, les chefs d’États de la CAE avaient décidé, dès le 20 juin dernier, d’accélérer la mise en place de la force conjointe qui doit intervenir dans quatre provinces congolaises : le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, l’Ituri et le Haut-Uélé.

Quel déploiement ?
Cent jours après cette annonce, le flou règne sur les effectifs déjà réellement engagés par les voisins de la RDC et sur ceux qui le seront à l’avenir. “Les Burundais sont là, le président Tshisekedi a raison”, explique, avec cynisme, Christian B., qui collabore avec diverses ONG internationales dans le Sud-Kivu. “Mais ces Burundais étaient déjà là depuis un certain temps. Ils sont chez nous pour chasser les mouvements de l’opposition burundaise. Ils se moquent de la paix en RDC. La différence, c’est que depuis l’officialisation de leur déploiement, ils sont moins discrets. Cela fait donc plus de dégâts chez nous. Des fermes attaquées. Des bêtes qui disparaissent…”

Quel argent ?
Car, ce que souligne Christian B., comme d’autres acteurs de la société civile contactés en Ituri et au Nord-Kivu, “le texte qui a créé cette force régionale ne dit rien de son financement.” Lors de son passage à New York, Félix Tshisekedi a d’ailleurs expliqué qu’il tentait de “sensibiliser” les partenaires internationaux à cette question.
N’oubliez pas que cet accord a été signé entre les membres de la Communauté d’Afrique de l’Est sans concertation avec les responsables de la Monusco (la mission des Nations unies pour le maintien de la paix en RDC, NdlR) qui a aussi pour mission de lutter au côté de l’armée congolaise”, explique un diplomate occidental. “Il est difficile de demander aux Nations unies de subsidier ce déploiement dont la mission chevauche celle de la Monusco, alors que, dans le même temps, le pouvoir congolais ne cesse de critiquer et de demander le départ de cette mission onusienne. Il est aussi difficile pour tous les autres États qui versent leur cotisation à l’Onu d’ouvrir leur portefeuille pour cette nouvelle mission. Beaucoup doutent de son efficacité et ont le sentiment que certains cherchent à leur fait les poches.”[/size][/size]
RDC: « Pourquoi la solution de la crise à l’Est doit-elle venir de l’étranger ? »

Début octobre, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, annonçait que le Sénégal, dont le chef de l’État Macky Sall assure la présidence tournante de l’Union africaine, avait accepté de verser un million de dollars pour soutenir cette force. Le président angolais Joao Lourenço a, lui, mis 2 millions de dollars pour soutenir cette opération, auxquels devrait s’ajouter la contribution du Kenya qui débloquerait 1,5 million de dollars. “Mais le nouveau président kényan, derrière un discours volontariste, a déjà fait savoir qu’il entendait bien récupérer cette somme”, explique notre diplomate, tandis qu’un bon connaisseur des questions militaires hausse les épaules : “Ces montants sont dérisoires”.

Quelles conséquences ?
Ce qui est certain, c’est que le Burundi, lui, ne mettra pas un franc dans l’aventure, explique un spécialiste du pays. Ses caisses sont vides. Quand le pays mobilise ses hommes pour aller se battre à l’étranger, comme dans le cadre des missions en Centrafrique ou au Soudan, c’est pour ramener des devises au pays. Les militaires envoyés au Sud-Kivu, qui sont flanqués d’Imbonerakure, ces hommes de la milice du parti au pouvoir, sont très mal payés… quand ils le sont. Il faut s’attendre à ce que les troupes burundaises cherchent à se financer en prenant, par exemple, le contrôle de carrés miniers qui ‘font’ de l’or”. Un témoignage qui confirme celui de Christian B. qui craint “plus de désordre qu’il n’y en a aujourd’hui avec ce déploiement.”
Du côté des casques bleus, le malaise est palpable. “Cette mission est-africaine est un frein pour nous. On n’ose plus intervenir. Imaginez que nos hommes se retrouvent face à des militaires kényans. Imaginez les conséquences si nous tirons sur eux. Or, on ignore où ils interviennent. Donc, on nous demande de limiter nos interventions. Ce déploiement des pays voisins n’apporte rien de positif.”

Quelle cohérence ?
Dans le Haut-Uélé, où doivent arriver des troupes du Sud Soudan, l’incompréhension est totale. “Nous ne sommes pas dans un état d’insécurité comparable aux Kivus ou à l’Ituri. Que vont venir faire ces Sud-Soudanais qui n’arrivent pas à ramener la paix chez eux ?”, s’interroge Jean de Dieu, activiste écologiste dans la province.
[RDC : Vingt-cinq ans après la chute de Mobutu, l’histoire menace de se répéter dans l’est])
Dans l’Ituri, les représentants de la société civile s’inquiètent de la “multiplication” des troupes ougandaises. “Des militaires ougandais sont déjà dans des missions communes avec leurs homologues congolais chez nous et au Nord-Kivu pour chasser les ADF (milices islamistes d’origine ougandaise qui sévissent en RDC, NdlR). Demain, il y aura d’autres Ougandais à côté d’autres Congolais pour une autre mission mais avec la même finalité. C’est n’importe quoi.”

Tous les interlocuteurs insistent sur ce qu’ils qualifient de “vrais agendas” de ces troupes qui, “depuis la fin des années 1990 ont fait de la RDC un supermarché où elles viennent régulièrement se servir à peu de frais”. “Externaliser la réponse à une guerre n’a jamais permis d’apporter de solution, il faut craindre que l’histoire se répète et, une fois encore, ce sera sur le dos du peuple congolais”, conclut un ancien militaire congolais reconverti dans le gardiennage et originaire “du grand est”.


"RDC: « Pourquoi la solution de la crise à l’Est doit-elle venir de l’étranger ? » - 16 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71938/rdc-pourquoi-la-solution-de-la-crise-a-lest-doit-elle-venir-de-letranger/
Franck Diongo, qui a quitté l’Union sacrée, ne ménage pas Félix Tshisekedi.
« Je suis candidat à la présidentielle de 2023. Un scrutin qui doit se tenir dans les délais impartis par la Constitution congolaise et qui doit être démocratique, transparent et inclusif. » Franck Diongo, de passage à Bruxelles sur la route de Genève, où il entend exposer le dossier de Jean-Marc Kabund-a-Kabund devant l’Union interparlementaire, ne cache ni ses ambitions ni ses critiques à l’égard du régime de Félix Tshisekedi.
Franck Diongo, président du Mouvement lumumbiste progressiste, est présent sur la scène politique congolaise depuis près de trente ans. Trois décennies pendant lesquelles il a longuement cheminé au côté d’Étienne Tshisekedi. « Et je peux vous dire que le fils s’est largement écarté de la ligne de combat qu’avait patiemment dessinée son père. » Aujourd’hui, après avoir été un fervent défenseur du fils, après avoir rejoint l’Union sacrée de la Nation, la majorité présidentielle bâtie par le nouveau pouvoir pour se débarrasser de la tutelle de Kabila, Diongo a annoncé le 20 juillet à Kinshasa qu’il quittait cette mouvance et se désolida risait, « à la demande du peuple, du régime au pouvoir », tout en refusant d’« endosser la responsabilité du bilan négatif de ce régime ». « Car nous n’avons pas géré avec lui. » Et Franck Diongo, qui a connu les geôles congolaises sous le régime de Joseph Kabila, a annoncé qu’il allait combattre « farouchement Félix Tshisekedi et son pouvoir aux côtés du peuple souverain, par des voies démocratiques, afin d’obtenir le changement réel au pays tel que longtemps souhaité » par ce peuple et ses pères fondateurs.

Des moyens pour les FARDC

Pour illustrer les failles du régime Tshisekedi, Diongo plonge dans la crise à l’Est. Pour lui, « il s’agit d’une crise majeure, géostratégique, géopolitique et diplomatique, qui ne peut être résolue par la seule voie militaire », un constat qu’il partage avec nombre d’observateurs congolais et internationaux qui pointent tous les limites affichées par l’actuel pouvoir en République démocratique du Congo.
« Soyons clairs, le régime actuel ne croit pas en son armée. Il ne lui donne pas les moyens de mener ses combats pour l’indépendance, la souveraineté et l’unité de notre pays. Il est inacceptable de nous cacher derrière la Monusco ou la force régionale en train d’être mise sur pied par les États d’Afrique de l’Est pour espérer le retour de la paix dans l’Est. »
Une force régionale et une entrée de la République démocratique du Congo dans la Communauté des États de l’Afrique de l’Est que refuse Franck Diongo. « Jusqu’ici, aucun président de la République n’avait accepté de rejoindre les rangs de l’East African community (EAC – qui comprend le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, le Soudan du Sud et, depuis cette année, la RDC, NdlR). De Mobutu à Joseph Kabila, tous ont refusé de s’associer à cette organisation dont la plupart des membres sont ceux qui pillent notre pays. Dans la théorie du chaos, vous ne pouvez pas compter sur les commanditaires de ce chaos pour résoudre la crise. On s’oppose donc à ce que le RDC soit membre de l’EAC. » Et de poursuivre en critiquant « l’accord de Nairobi » qui a donné naissance à cette force régionale qui doit prochainement intervenir en RDC pour chasser les groupes rebelles et ramener enfin la paix dans cette région de l’Est plongée dans une guerre cyclique qui a fait des millions de morts et de déplacés depuis plus d’un quart de siècle.

« L’humiliation de l’armée congolaise »

« Cet accord est imbuvable. Comment un Congolais peut-il signer un tel document ? Le pouvoir congolais martèle que le Rwanda nous a agressés, mais cet accord n’en dit rien. La RDC dit que le M23 est un groupe terroriste, on ne retrouve rien dans le texte. Par ailleurs, dans cet accord, la RDC reconnaît une fois de plus qu’il faut réintégrer les forces négatives dans notre armée. Plus grave encore, le pays cadre est le Congo, mais dans l’accord de Nairobi ce n’est pas le pays cadre qui commande, c’est le Kenya. Cela signifie notamment que les ordres seront donnés en anglais et, surtout, ça implique que les généraux congolais vont être dirigés par un militaire kényan sur la terre de leurs ancêtres… C’est une humiliation de notre armée. Cet accord humilie notre armée et le peuple congolais. »
Et le candidat déclaré à la présidence, casquette enfoncée sur le crâne, n’a pas de mots assez durs pour juger l’actuel pouvoir. « Cette crise démontre que notre pays a un déficit de leadership. Le retour du M23, c’est l’échec d’un homme et de sa politique régionale. C’est l’échec de M. Tshisekedi, qui n’a pas réussi non plus à réorganiser l’armée », poursuit Franck Diongo
La campagne pour le scrutin de fin 2023 est bel et bien lancée…


"Les nouvelles nominations au sein des FARDC peuvent-elles réussir ? - 07/10/2022
= https://podcast.ausha.co/po-na-gec/les-nouvelles-nominations-au-sein-des-fardc-peuvent-elles-reussir
Description
Le 3 octobre, Félix-Antoine Tshisekedi nomme des nouveaux généraux et chefs d'état major des FARDC. Le général Christian Tshiwewe, ancien chef de la garde républicaine, est nommé chef d’état-major général des FARDC. Cette annonce intervient deux semaines après une série d’arrestations de hauts gradés militaires, dont le général Philémon Yav. Est-ce qu’on assiste à une promotion par paranoïa présidentielle, de généraux loyaux au pouvoir ? Ou est-ce que cette nouvelle équipe peut réussir à apporter un changement positif  au sein des FARDC ? 




"Nominations d'une nouvelle équipe à la tête des FARDC : les Ituriens n'attendent que le retour de la paix - 05.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111611_nomination_d_une_nouvelle_equipe_a_la_tete_des_fardc_les_ituriens_n_attendent_que_le_retour_de_la_paix.html

"Nominations au sein des FARDC : "Si le chef d'Etat pouvait agir de la même manière pour la justice militaire" - 04.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111561_nomination_au_sein_des_fardc_si_le_chef_de_l_etat_pouvait_agir_de_la_meme_maniere_pour_la_justice_militaire.html

"RDC : Ce que que les congolais pensent des nouvelles nominations au sein des Fardc - 0510/2022

= https://sphynxrdc.com/rdc-ce-que-les-congolais-pensent-des-nouvelles-nominations-au-sein-des-fardc/?amp=1
Plusieurs réactions sont enregistrés depuis les dernières nominations au sein des Fardc opérées par le chef de l’état Félix Tshisekedi. Recoupées, voici ce que pensent les congolais dans l’ensemble comme repris dans les réseaux sociaux :
« Le peuple Congolais sait bien que Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, l’actuel président de la République et son gouvernement ne disent pas la moindre vérité sur la capacité des Fardc à reprendre Bunagana, Tchengerero, Tchanzu et plusieurs autres localités sous contrôle du M23 et alliés rwandais« .


Comptes rendus douteux
D’autres internautes ne font plus confiance aux comptes rendus du conseil des ministres de chaque vendredi dont la situation sécuritaire reste encore et toujours calme :
« Assez avec le discours mensonger du gouvernement selon lequel tout serait mis en contribution pour reprendre toutes ces localités sous contrôle de l’ennemi ».
Et un autre d’argumenter :
« Aujourd’hui, le flou demeure sur les frontières réelles entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda avec ces localités occupées par le M23 et les RDF.
L’actuel président de la République et son gouvernement ne veulent pas dire ne serait-ce qu’une partie de la vérité à nos compatriotes.
Cela entraîne la perte de crédibilité du président de la République et du gouvernement.
Un autre se révèle plus courroucé :
« L’ennemi est sur nos terres depuis fin novembre 2021 jusqu’à ces jours, et le président de la République et son gouvernement acceptent d’abdiquer face à lui.
Plusieurs de nos villages frontaliers avec le Rwanda-Ouganda sont abandonnés par le pouvoir de Kinshasa à l’ennemi.
Nos compatriotes se demandent à quand la bataille de la reconquête de ces localités occupées va débuter et malgré le nouveau casting du commandement des Fardc, il ne faut rien attendre d’eux comme résultat car le problème de fond n’est pas de remplacer tel ou tel poste.
Il faut plutôt apporter la réponse en se posant des vraies questions : pourquoi l’inefficacité des Fardc face à l’ennemi ? Est-ce un problème de casting ou le manque criant de professionnalisme des ressources humaines ? Quid de la capacité de nos services de renseignements ? Jouent-ils leur rôle ? La chaîne de commandement de l’état-major général jusqu’au peloton est-ce à la hauteur ? La logistique et son suivi ? Le relèvement des troupes ? Les premiers soins médicaux ? Les équipements de communication dans les zones opérationnelles ?

Un
problème plus politique
La majorité de ceux ci pense, en effet, que la solution durable à ce problème n’est pas militaire mais politique :
« Tant que le pouvoir en place ne sera pas en mesure d’apporter les réponses précises et claires aux questions soulevées, il ne faut rien attendre de ce nouveau souffle dans les rangs du commandement militaire des Fardc ».
Et un autre de confirmer
Le gouvernement finira par négocier avec l’ennemi pour pouvoir obtenir le retour de Bunagana, Tchengerero, Tchanzu et plusieurs autres localités sous l’autorité de Kinshasa en échangeant des postes de responsabilité à l’ennemi sans oublier d’autres revendications de Paul Kagame ».
Un congolais a conclu ces réactions en ces termes :
« Enfin, c’est trop rêver et de demander au lieutenant général Christian Tshiwewe Songesha et son état-major de récupérer par la bataille Bunagana, Tchengerero, Tchanzu et plusieurs autres localités face au M23 et alliés tant que le vrai problème de la faiblesse des Fardc n’est pas élucidé.


"Sécurité : La RDC se dote d’une politique nationale de défense - 10 septembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/09/10/securite-la-rdc-se-dote-dune-politique-nationale-de-defense.html/115338/


"RDC Felix Tshisekedi chamboule le commandement de l'armée
= https://www.jeuneafrique.com/1382255/politique/rdc-felix-tshisekedi-chamboule-le-commandement-de-larmee/
Le président congolais a effectué plusieurs nominations dans l’état-major des FARDC et à la tête de la Garde républicaine. Quatre ans après son arrivée au pouvoir, il poursuit sa reprise en main d’une armée longtemps dominée par des généraux fidèles à Kabila.

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Jad20221004-ass-rdc-nouveau-chef-etat-major-1256x628-1664889674
Le général-major Christian Tshiwewe Songesha, nouveau chef d’état major des FARDC. :copyright: DR
 
C’était une question de semaines pour certains, de jours pour d’autres. Le remaniement du commandement de l’armée congolaise semblait en tout cas inévitable. Félix Tshisekedi a officialisé, dans la nuit du 3 au 4 octobre, la promotion de plusieurs officiers, le remaniement du commandement de l’armée congolaise ainsi que celui de la Garde républicaine.
Le principal enseignement de cette vague de changements est la nomination à la tête de l’armée du général Christian Tshiwewe Songesha. Âgé de 54 ans, il dirigeait jusqu’à présent la Garde républicaine, l’unité chargée de la protection du président et de sa famille. Tshiwewe, qui avait déjà remplacé Gaston Hughes Ilunga Kampete lorsque celui-ci avait été nommé à la tête des bérets rouges, en avril 2020, succède cette fois-ci à un autre général nommé par Joseph Kabila, Célestin Mbala.
À Lire   RDC : gouvernement, armée, renseignements… Pourquoi Félix Tshisekedi réfléchit à un vaste remaniement
En poste depuis juillet 2018, Mbala était en délicatesse avec une partie de l’entourage du président, qui reste méfiant vis-à-vis des haut-gradés soupçonnés d’être restés fidèles au raïs. Deux nouveaux adjoints ont été nommés à l’état-major et remplacent, eux aussi, des fidèles de Kabila : il s’agit du général-major Jacques Ishali Gonza, désormais chargé des opérations et des renseignements, tandis que le général major Léon-Richard Kasonga Tshibangu, jusque-là porte-parole de l’armée, se voit confier l’administration et la logistique.

« Des officiers redevables »

Originaire de la province du Lualaba, le lieutenant-général Christian Tshiwewe bénéficie de la confiance de Félix Tshisekedi, dont il pilote chaque déplacement. Il est également bien vu par sa famille et fait partie de la poignée d’officiers omniprésents dans le dispositif sécuritaire qui entoure le président, au même titre que le chef de la maison militaire, Franck Ntumba.
Tshiwewe a pourtant gravi les échelons sous le règne du prédécesseur de Tshisekedi. Issu de la deuxième promotion du Collège des hautes études de stratégie et de défense de Kinshasa, il appartient au 13ème régiment de la Garde républicaine à Lubumbashi, de 2007 à 2011. En 2014, Kabila le nomme commandant chargé des opérations et renseignements de cette unité, qui a joué un rôle décisif pendant la crise électorale. Maintenu à son poste après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi,  Tshiwewe a ensuite été promu à la tête des bérets rouges, en plein bras de fer entre le président et son prédécesseur pour le contrôle de l’appareil militaire.À LIRERDC : qui est Christian Tshiwewe Songesha, le nouveau « Monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi ?
D’une manière générale, le chef de l’État s’est appuyé sur la Garde républicaine pour rajeunir son état-major. Numéro trois de la GR, Ephraim Kabi Kiriza, promu au grade de général-major, prend la tête des bérets rouges. Jusque-là adjoint de Tshiwewe, Jérôme Shiko Tambwe devient sous-chef d’état-major adjoint, chargé des opérations. Il est également promu au grade de général-major. Jules Banza Mwilambwe quitte pour sa part le commandement adjoint de la GR pour seconder le général Franck Ntumba, patron de la Maison militaire. Un proche du président assume la volonté, pour Tshisekedi, « de nommer des officiers qui lui seront redevables » au sein d’un appareil militaire où, malgré les précédents remaniements, le président manquait jusque-là de relais fiables.

L’influent Ntumba

Tshisekedi a longtemps tâtonné dans son approche de l’armée. Ce manque de confiance vis-à-vis de plusieurs haut-gradés kabilistes explique notamment le rôle central que jouent une poignée de sécurocrates, dont le patron de Maison militaire, Franck Ntumba. Ces dernières semaines, celui-ci était présenté par plusieurs proches du président congolais comme l’une des têtes pensantes de ce remaniement.
Alors qu’une importante partie du haut commandement militaire était, sous Kabila, originaire de l’Est, ces nouvelles nominations consacrent l’ascension de plusieurs officiers originaires du Katanga et du Kasaï. Elles interviennent dans un contexte qui est loin d’être anodin. Outre l’échec de l’état de siège, décrété dans le Nord-Kivu et l’Ituri, l’armée congolaise est confrontée depuis plusieurs mois à un conflit avec les rebelles du M23.
Critiquées depuis la chute de Bunagana, cité commerciale stratégique située à la frontière avec l’Ouganda, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont également été ébranlées par l’arrestation de Philémon Yav, le 20 septembre. Ce général réputé proche de Kabila dirigeait la troisième zone de défense qui couvre les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri, du Maniema et de la Tshopo. Il commandait donc les opérations contre le M23, lequel est soutenu – selon Kinshasa – par le Rwanda. Yav est soupçonné d’avoir coopéré avec Kigali dans le but de faciliter la chute de Goma. Félix Tshisekedi a lui-même évoqué publiquement cette hypothèse, mais le dossier visant cet influent général demeure flou.
L’affaire Beya a également laissé des traces. Accusé de complot contre le chef de l’État, l’ancien conseiller s’estime victime d’une guerre de palais et clame son innocence. Lors de ses nombreuses auditions, dont Jeune Afrique a pu consulter les procès-verbaux, il a longuement été interrogé sur des rumeurs de coup d’État.


"RDC : Félix Tshisekedi réorganise encore ses forces armées, encore contrôlées par des proches de Kabila - 04/10/2022
= https://www.rtbf.be/article/rdc-felix-tshisekedi-reorganise-encore-ses-forces-armees-encore-controlees-par-des-proches-de-kabila-11079259
Le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé à une série de nominations au sein de la hiérarchie des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dont celle d’un nouveau chef d’état-major en la personne du général Christian Tshiwewe Songesha, a rapporté mardi la presse kinoise.

Les ordonnances présidentielles détaillant ces nominations ont été lues lundi soir à la télévision publique congolaise, la RTNC.
Le nouveau chef d’état-major général des FARDC était depuis deux ans et demi commandant de la Garde républicaine (GR), une unité d’élite forte d’environ 12.000 hommes – soit la taille d’une division -, et chargée de la sécurité du chef de l’État. Il avait été nommé à cette fonction en avril 2020 par M. Tshisekedi avant d’être promu au grade de lieutenant-général ("à trois étoiles").
Il succède au général d’armée Célestin Mbala Munsense, en place depuis juillet 2018 et reconduit à son poste le 21 mai 2019, selon la radio onusienne Okapi.
L’une des ordonnances présidentielles nomme également le général-major Ephraïm Kabi Kiriza à la tête de la GR en remplacement du général Tshiwewe.
Ce dernier est né le 27 octobre 1968 à Lubumbashi, dans l’actuelle province du Haut-Katanga (sud-est).

Réorganisation des FARDC, largement contrôlées par des proches de Kabila

En 1998, il est parmi les premiers officiers rangers formés au Soudan après le départ du dictateur Mobutu Sese Seko. De 1999 à 2000, il suit les cours de commandement d’état-major avant de participer, en 2003-2004, au cours de commandant brigade, au centre supérieur militaire à Kinshasa, puis de faire partie de la deuxième promotion Kabila du collège des Hautes études militaires et stratégies de défense de Kinshasa.
Désigné commandant de la 10e brigade Mura à Kinshasa en 2003, il est nommé commandant du 13e régiment de la Garde républicaine à Lubumbashi, de 2007 à 2011. De retour à Kinshasa dès 2011, il est désigné commandant en second en charge des opérations et renseignements de la GR de 2014 à 2020, jusqu’à ce que M. Tshisekedi l’élève au grade de général major.
Depuis son investiture, le 24 janvier 2019 à la suite d’élections controversées, M. Tshisekedi a entamé une lente réorganisation des FARDC, encore largement contrôlées par des proches de l’ancien président Joseph Kabila Kabange.
Ces nominations interviennent alors que l’armée congolaise continue à affronter une multitude de groupes armés dans les provinces de l’est du pays (Nord et Sud-Vivu, ainsi que l’Ituri) sans réussir à les éradiquer.
Le mois dernier, un haut gradé des FARDC, le lieutenant-général Philémon Yav Irung, qui commandait les opérations militaires contre le groupe rebelle Mouvement du 23 Mars (M23), a été arrêté et écroué, pour des soupçons de "haute trahison".



"Nominations au sein de l’armée : le député Jean-Claude Draza appelle la nouvelle équipe à faire la différence et plaide pour le relèvement des officiers de commandement sur le terrain - 5 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/05/nominations-au-sein-de-larmee-le-depute-jean-claude-draza-appelle-la-nouvelle-equipe
Le député national Jean-Claude Draza Atsule a salué les récentes nominations du Chef de l'État au sein des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Élu de la circonscription électorale d’Aru dans la province de l'Ituri en proie à l'insécurité, il exhorte la nouvelle équipe à faire la différence.
À l'en croire, le Président Félix Tshisekedi n'a fait que répondre à l'une des revendications des élus du Nord-Kivu et de l'Ituri, deux provinces avec un taux élevé de l'activisme des groupes armés.
« Par rapport à la situation sécuritaire qui prévaut dans la province de l'Ituri et du Nord-Kivu, comme l'un des élus de là, nous ne pouvons que saluer cette décision de nomination. Moi, je pense que l'ancienne équipe a été taxée de tous les maux et que le travail attend la nouvelle équipe, qui doit faire la différence. Ça, c'est ce que nous attendons parce que pour nous, c'est la paix ou rien », a dit, à ACTUALITE.CD, Jean-Claude Draza Atsule.
Au cours de cet entretien, l'élu du regroupement politique AA/a a également évoqué ce qu'il considère comme des questions prioritaires de la nouvelle équipe au sein des FARDC.
« D'abord la première de choses, ils doivent travailler au sein de la structure dont ils viennent de recevoir les responsabilités à savoir les FARDC. Dans les FARDC il y a beaucoup de fautes. Il y a des officiers d'origines douteuses, il y a ceux qui sont dans la corruption, il y a ceux qui détournent les rations, les soldes même des militaires. Donc ils doivent d'abord endiguer tous ces fléaux avant de se mettre au travail parce que pour moi, à l'Est aujourd'hui, la population de l'Est doute de l'origine de ces officiers qui sont dans le commandement. Pour que les actions militaires ou les opérations militaires se passent bien, il faudrait changer d’abord ces commandants-là, il faudrait qu'il y ait un recrutement parce qu’on ne peut pas constituer une armée d'un État comme le nôtre à base de mixage, brassage, réintégration des groupes rebelles ou miliciens. Il faudrait qu'on recrute vraiment les vrais compatriotes qui décident d'aller servir sous les travaux de la République. Si on peut nous mettre même le centre de formation à l'Est du pays, personnellement je saluerais ça », a recommandé Jean-Claude Draza Atsule.

Le Lieutenant Général Christian Tshiwewe Songesha est devenu le Chef d'Etat-major général des FARDC, en remplacement du Général d'Armée Mbala Musiense. Le nouveau Chef EMG des FARDC est secondé par deux Chefs d'Etat-major généraux Adjoints : Ishale Gonza Jacques (chargé des opérations militaires) et Léon Richard Kasonga, ancien porte-parole des FARDC (chargé de l'administration et logistique).
Aux termes d'une autre ordonnance, quatre Sous-Chefs d'Etat-major Généraux ont été nommés : le Général-major Ndaywell est le patron des renseignements, en remplacement du Général Mandiangu, qui assumait l'intérim depuis le décès de Delphin Kahimbi ; le Général-major Shiko Jérôme, chargé des opérations militaires, était jusqu'ici chargé des opérations à la garde Républicaine) ; le Général-major Thomas Kisezo, chargé de l'administration et le Général-major Kipongo Bora, chargé de la logistique.
Lire aussi : Nouvelles mises en place au sein de l’armée : le député Mbindule appelle la nouvelle équipe à se comporter en “vrais hommes de terrain” pour des résultats escomptés


"Nomination dans l’armée – Pourquoi les FARDC avaient besoin d’une reconfiguration : Lecture de Nicaise Kibel Bel, expert des questions militaires - 6 octobre 2022
= https://www.geopolismagazine.net/nomination-dans-larmee-pourquoi-les-fardc-avaient-besoin-dune-reconfiguration-lecture-de-nicaise-kibel-bel-expert-des-questions-militaires/

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! WhatsApp-Image-2022-10-06-at-14.05.43

” Plus que jamais, la RDC a besoin d’une grande réforme dans le secteur de la défense et sécurité “. C’est vrai qu’il y a une loi de programme militaire qui a été examinée au Conseil des ministres. Comme on dit, vaut mieux tard que jamais. Mais même l’enfer est pavé de bonnes intentions. Il ne suffit pas de voter, mais il faut chercher à appliquer cette loi. Il faut l’appliquer parce que notre armée a été conçue dans le type d’armée traditionnelle. Donc, notre armée est une armée de retard. Il faut concevoir une armée du présent et du futur. Il faut construire une armée capable de répondre aux menaces d’aujourd’hui et de demain “.

” Les nominations que vient d’opérer le chef de l’État, il faut les saluer. Depuis le départ de l’ancien président Joseph Kabila, le président Félix Tshisekedi n’a pas touché à l’ossature de l’armée. Déjà en 2020, le désormais ancien chef d’État major général, le général Célestin Mbala était sur la liste de retraite, mais il a été gardé deux ans durant. Donc c’était important pour le chef de l’État d’opérer ce changement en profondeur. Il remplace le général Célestin Mbala par le lieutenant-général Christian Tshiwewe. C’était important. Il remplace aussi le commandant des opérations, mais surtout il remplace le commandant chargé du renseignement militaire. Le rôle du renseignement militaire est prépondérant dans un pays. Depuis la mort du général Delphin Kahimbi, ce poste est resté pratiquement vacant, géré par un intérimaire, lui aussi étant sur la liste des retraités. Il était important aussi de toucher à ce poste-là et reconfigurer l’armée. Aujourd’hui, nous pouvons dire que l’État-major des FARDC actuel est maintenant dans la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi”.
 
“Le président Félix Tshisekedi, au lendemain de sa prise des fonctions, avait promis de sécuriser les frontières nationales et surtout de mettre fin à l’activisme des groupes armés et du terrorisme ADF MTM, mais voilà qu’il y a un autre phénomène qui est arrivé, le phénomène M23. Et effectivement, il y va même de son deuxième mandat. Il faut une armée qui arrive à reconquérir l’espace Bunagana qui est entre les mains du Rwanda. Et je pense que c’est l’impulsion qu’il donne, le nouveau souffle qu’il donne à l’état-major qu’il vient de nommer, parce qu’il faut souligner que le nouveau chef d’état-major général fut le commandant de la garde républicaine. C’est un homme de confiance. Le chef connait ses capacités et sa moralité. C’est à lui qu’il confie la mission de sécuriser le territoire national, mais surtout de bouter l’ennemi dehors “.
” Nous souhaitons désormais , qu’il n’y aura plus d’impunité et on ne parlera plus de détournement des soldes ou de fonds dans l’armée “.


" FARDC: « Mission possible » pour le général Tshiwewe? - 16 octobre 2022
= https://www.congoindependant.com/fardc-mission-possible-pour-le-general-tshiwewe/

"Etat-Major des FARDC : Christian Tshiwewe face à 4 défis majeurs à relever ! - 15.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112165_etat_major_des_fardc_christian_tshiwewe_face_a_4_defis_majeurs_a_relever.html

"« La loi de programmation militaire garantit la montée en puissance des FARDC », général d’armée Célestin Mbala, chef d’Etat-major général sortant - 14.10.2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/10/13/la-loi-de-programmation-militaire-garantit-la-montee-en-puissance-des-fardc/



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Empty Re: LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!!

Message  ndonzwau 22/10/2022, 7:17 pm

PS A noter que JJ Wondo spécialiste en questions militaires dans un commentaire ailleurs sur la nomination du Lieutenant-Général Tshiwewe à la tête des FARDC relève une erreur voire une illégalité parce que la loi organique sur l'armée stipule qu'est placé à la tête des Fardc l'officier au grade le plus élevé.  Il se fait en effet  que le général Amisi encore en activité porte le grade de Général d'armées plus élevé que celui du Lieutenant-Général porté par le Général Tsiwewe. Il propose deux solutions pour y remédier :
1. soit promouvoir le général Tshiwewe au grade de Général d'armée malgré l'impair qu'il aura ainsi gravi 3 grades supérieurs en 2 ans...
2. soit admettre le général Amisi à la retraite qui en sa qualité d'Inspecteur de l'armée n'exerce qu'une fonction purement administrative rattachée au ministère de la Défense alors que celle de CEMG de l'armée relève directement des prérogatives du Chef de l’État Commandant suprême.



"RDC : Une promotion militaire qui pose question - 22-10-2022
= https://afrique.lalibre.be/73256/rdc-une-promotion-militaire-qui-pose-question/
= https://afridesk.org/rdc-une-promotion-militaire-qui-pose-question/

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Jacques-nduru-930x576
Le général major Jacques Tchangoliza Nduru
Le surprenant parcours d’un des nouveaux chefs d’état-major général adjoint des FARDC, bien connu à la CPI.
(Texte légèrement retouché par la rédaction d’Afridesk pra rapport à l’original.)

Un des nouveaux chefs d’état-major général adjoint, promu début de ce mois par le président Tshisekedi, a régulièrement été cité à la CPI.
Le 20 septembre, devant les chefs d’État et de gouvernement réunis à New York pour la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a rappelé que son pays est victime d’une crise “sécuritaire aiguë” qui dure depuis plus de 20 ans dans l’est de son territoire. Une “crise, expliquait-il, causée principalement par les convoitises que suscitent ses fabuleuses richesses naturelles et les ambitions de puissance de certains de ses voisins”. Il stigmatisait ensuite le “mal sécuritaire qui continue à ronger mon pays”, malgré les efforts internes et la présence militaire massive de l’ONU en RDC depuis 23 ans. Il regrettait encore que plusieurs accords signés avec les groupes armés, et même avec les pays voisins, sous la garantie de la communauté internationale, n’ont duré que quelques mois.
[/size]
RDC : La force régionale énerve plus qu’elle rassure
Quelques jours plus tard, interrogé par RFI et France 24, le président Tshisekedi revenait sur les problèmes qui subsistent au sein de son armée en expliquant qu’elle est encore composée d’anciens militaires zaïrois, de troupes issues de diverses rébellions, qu’il s’agit d’un “brassage, un mixage, de plusieurs corps en un seul corps et tout ça fait qu’il y a des officiers qui continuent à obéir à leurs autorités anciennes”. Avant d’ajouter : “Tout cela, c’est à travailler. Il faut purger, séparer le bon grain de l’ivraie. […] Savoir qui sont les éléments qui peuvent continuer leur carrière là-dedans et qui il faut extirper pour impulser une nouvelle dynamique…”
Dans la foulée, il explique que l’arrestation, le 20 septembre, du général Philémon Yav, surnommé le “Tigre du Katanga”, s’inscrit dans cette logique. Le général, qui dirigeait la troisième zone de défense qui couvre les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri, du Maniema et de la Tshopo et qui commandait dès lors les opérations contre le M23, est soupçonné d’intelligence avec l’ennemi, de “trahison”, selon le président.
En 2020, le général Philémon Yav est présenté par Jean-Jacques Wondo, analyste, expert en question militaire et animateur du site afridesc.org, comme faisant “partie de ces généraux réputés très proches de Joseph Kabila. Plusieurs sources des renseignements militaires et des unités opérationnelles les décrivent comme étant des hommes de main de Kabila”.[/left]

Volée de promotions

Quelques jours plus tard, début octobre, de retour au pays, Félix Tshisekedi, semblant poursuivre ce “nettoyage” de l’armée congolaise, annonce une imposante série de mises à la retraite et, parallèlement, une tout aussi longue liste de promotions.
Parmi ces promus, le général major Jacques Tchangoliza Nduru, devenu chef d’état-major général adjoint, chargé des opérations et des renseignements. Cet homme, dont le nom est orthographié au moins de cinq façons différentes, est bien connu depuis une vingtaine d’années tant sur les terrains d’opération que… dans les cours et tribunaux internationaux. Il est l’incarnation du militaire “brassé” et “mixé” qu’évoquait le président Tshisekedi dans son interview new-yorkaise pour justifier la difficulté de gérer l’armée congolaise.
Les chefs d’Etat africains mettent la pression sur l’UE et les États-Unis
En 2019, Jean-Jacques Wondo tirait le portrait de ce militaire issu des mouvements rebelles du RCD-K/ML, puis de l’Union des patriotes congolais (UPC) et de sa branche militaire, les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), dirigée par Thomas Lubanga et Bosco Ntanganda. Les deux hommes ont été condamnés par la Cour pénale internationale de La Haye pour crime de guerre et même de crime contre l’humanité pour Bosco Ntanganda pour des actes commis essentiellement dans la province de l’Ituri.

Tchaligonda cité de nombreuses fois

S’il n’est pas poursuivi par la CPI, le nom de Tchaligonda revient une trentaine de fois dans les deux dossiers à charge de Lubanga et de Ntanganda sur les exactions commises par les membres de l’UPC/FPLC. Les Nations unies et l’ONG Human Rights Watch, notamment, ont aussi inventorié les crimes commis par ce mouvement rebelle au sein duquel sévissait le commandant de brigade qui allait devenir le général des Forces armées de la RDC Jacques Tchan,goliza , élevé, ce mois d’octobre par le président de la république Félix Tshisekedi au rang de chef d’État-major général adjoint.

Une promotion qui pose évidemment son lot de questions.

[Comment un rebelle ayant sévi pendant des années dans l’est de la RDC peut-il aider à ramener la paix et la sérénité dans cette région et, au-delà, dans le pays ?
Comment croire en une réelle volonté de réformer l’armée congolaise dans le chef du président Tshisekedi quand on voit que d’anciens rebelles cités par la CPI continuent leur progression hiérarchique ?
Quid des accords de coopération militaire signés par notre défense nationale avec cette armée qui héberge de tels officiers ? La liste des interrogations est encore longue…

"


Compatriotiquement!
PS

"Restructuration du commandement de la Garde républicaine : qui gagne, qui perd entre Tshisekedi et Kabila ? – JJ Wondo - 27-04-2022
= https://afridesk.org/restructuration-du-commandement-de-la-garde-republicaine-qui-gagne-qui-perd-entre-tshisekedi-et-kabila-jj-wondo-2/
Le président Tshisekedi a restructuré le commandement de la Garde républicaine (GR) dans une série d’ordonnances publiées le 22 avril 2020 en nommant un nouveau commandant de cette unité et ses collaborateurs directs. Élevé au grade de général major (deux étoiles), Christian Tshiwewe Songesa devient le nouveau Commandant de la GR. Il remplace le général Gaston Hughes Kampete qui occupait ce poste stratégique depuis 2014. Tshiwewe est assisté de deux adjoints, à savoir le général de brigade Jérôme Chico Tshitambwe, commandant adjoint chargé des opérations et renseignements et le général de brigade Jules Banza Mwilambwe, commandant adjoint en charge de l’administration et de la logistique. Le général de brigade Ephraim Kabi Kiriza est nommé chef d’état-major de la GR.
Cette analyse énumère les principales missions de la GR ainsi que la composition de son commandement. Elle établit également les portraits des généraux promus, tout en tentant de décrypter les logiques sous-jacentes qui ont motivé ces nominations. Elle essaye aussi de voir si ces nominations constituent une amorce de contrôle de l’armée par le président Tshisekedi de son émancipation sécuritaire vis-à-vis de Kabila. L’analyse se base principalement sur des entretiens semi-directifs[1] que l’auteur a réalisés avec une dizaine de militaires de la GR et plusieurs militaires FARDC.

Missions, structures et fonctionnement de la Garde républicaine
Les missions de la Garde républicaine sont définies dans loi organique 11-012 du 11 août 2011 portant organisation et fonctionnement des Forces armées, spécialement en ses articles 114 et 116 :
Art. 114.  La garde républicaine est une unité des Forces armées ayant pour mission d’assurer: – la garde, la protection du président de la République et les hôtes de marque de la République; – la sécurité des installations présidentielles; – les escortes et les honneurs à l’échelon de la présidence de la République. La garde républicaine est d’échelon division.
Art. 115.  La garde républicaine est commandée par un officier général portant le titre de commandant de la garde républicaine. Il est assisté de deux commandants adjoints, officiers généraux ou supérieurs dont l’un est chargé des opérations et renseignements, l’autre de l’administration et de la logistique.
Art. 116.  Conformément à l’article 81 de la Constitution, le commandant de la garde républicaine et ses adjoints sont nommés, le cas échéant, relevés ou révoqués de leurs fonctions par ordonnance du président de la République sur proposition du Gouvernement, délibérée en Conseil des ministres, le Conseil supérieur de la défense entendu.
L’ordonnance n° 13-063 du 17 juin 2013 portant organisation et fonctionnement de la garde républicaine fixe l’organisation et le fonctionnement de la garde républicaine. La garde républicaine est l’unité des Forces armées détachée auprès du président de la République et commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo. Elle est d’échelon division (article 2). Elle comprend un commandement, un état-major, une unité quartier général et des unités combattantes (article 5).   Le commandement de la garde républicaine est constitué d’un commandant avec un état-major personnel[2], de deux commandants adjoints, l’un chargé des opérations et du renseignement, l’autre de l’administration et de la logistique[3] (article 6). Les unités combattantes comprennent des unités de sécurité, des unités spéciales de défense ainsi que des unités d’appui (article 9). C’est donc le commandant de la GR, le général major Tshiwewe, qui est le chef de cette unité et non le chef d’état-major, le général de brigade Kabi Kiriza qui est sous les ordres du premier.
Sur le plan des opérations, le commandant de la garde républicaine relève du président de la République
. Sur le plan de l’administration et de la logistique, il relève du chef d’État-major général des FARDC (article 10).
La GR dispose d’un effectif théorique de 18 700 hommes et correspond à une « division » d’armée[4].

Des nominations dans un double esprit de partage du pouvoir constitutionnel et politique dicté par le deal Kabila – Tshisekedi
Le caractère nouveau de ces nominations réside dans le fait qu’il s’agit d’un premier changement significatif, opéré par président Tshisekedi, dans la hiérarchie militaire qui jusque-là était exclusivement tenue par les officiers nommés par son prédécesseur Joseph Kabila en juillet 2018.
Ce partage répond d’abord à l’esprit de la Constitution dont l’article 91 dispose que : « Le Gouvernement définit, en concertation avec le Président de la République, la politique de la Nation et en assume la responsabilité. Le Gouvernement conduit la politique de la Nation. La défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement. Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité. » Or il se fait que le Gouvernement congolais est actuellement dominé par le FCC dont Joseph Kabila est « l’autorité morale » ou le chef de file. Il se fait donc que les nominations au sein de l’armée, fussent-elles au sein de la garde présidentielle, ne peuvent se faire unilatéralement par le président sans se concerter avec le Gouvernement.
C’est ce qui explique la rencontre entre Tshisekedi et Kabila qui s’est tenue le 21 avril 2020, la veille de la publication des nominations en présence du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya. Une rencontre pour s’accorder en définitive sur la publication des nominations, conformément à l’esprit de la Constitution et du deal qu’ils ont conclu pour cogérer ensemble le pays et les institutions de la République. Ce, malgré que les ordonnances de nominations soient datées du 16 avril 2020.

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Christian-Tshiwewe

Portraits de nouveaux commandants de la GR
Le général Major Christian Tshiwewe Songesa, commandant de la GR
Christian Tshiwewe Songesa est un Songye de Lubao dans Province de Lomami issu du démembrement du Kasaï-Oriental. Sa mère est une Tchokwe de Dilolo (Province du Lualaba). Elle s’est remariée à un katangais après le décès du père de Tshiwewe et c’est son beau-père katangais qui l’a élevé. Tshiwewe garde donc des liens sociologiques très étroits avec le Katanga. Cela lui a valu une certaine ascension professionnelle fulgurante au sein de la GR. « C’est sous l’identité katangaise que Tshiwewe se présentait au sein de la GR pour gagner la confiance et les faveurs de nos chefs militaires katangais, nous précise le capitaine Pascal Kalonda, ancien garde du corps de Joseph Kabila, en exil en Belgique. Selon le capitaine Pascal Kalonda et une autre source de la Démiap, Christian Tshiwewe a intégré l’armée en 1998. Il a suivi une formation militaire en toutes armes à la SMA (Sudanese military academy) de Khartoum[5]. Cette formation a été mise en cause par les instructeurs Nord-coréens qui formaient à la même période les premiers éléments de la GSSP (Groupe Spécial de Sécurité Présidentielle) sous Laurent-Désiré Kabila à Mura dans le Katanga. Tshiwewe a ensuite commandé la 10ème brigade des FAC[6]. Il a également été le commandant de brigade dans le secteur opérationnel Grand Equateur contre le MLC lors de la « deuxième guerre du Congo ».
Avant sa nomination, Tshiwewe occupait le poste de commandant adjoint de la GR chargé des opérations et renseignements. A ce titre, on peut dire qu’il s’agit d’un changement sans provoquer vraiment une rupture. En effet, en tant que responsable des opérations et des renseignements de la GR, Tshiwewe a été le planificateur et superviseur des opérations de répression sanglante des manifestants pacifiques en janvier 2015 et le 20 septembre 2016[7] en tirant à balles réelles sur les foules de manifestants[8]. Cela avait valu à l’époque des sanctions internationales de l’Union européenne et des Etats-Unis d’Amérique contre Ilunga Kampete, en tant que Commandant de la GR.
Le général Tshiwewe est globalement bien apprécié par les troupes de la GR. Un de ses collègues de formation le décrit comme un « bon chef militaire, très humain, courtois, discipliné et professionnel ».
La nomination de Tshiwewe s’explique également par la détérioration des relations entre le président Tshisekedi et l’ancien commandant de sa garde, le général major Gaston Ilunga Kampete. Les deux hommes ne se fréquentaient plus depuis plusieurs mois.

Le général de brigade Jérôme Chico Tshitambwe, Commandant adjoint chargé des opérations et renseignements

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Général-Tshitabwe-Chico-GR-1

D’ethnie Luba, originaire de Miabi dans le Kasaï-Oriental, province d’origine du président Tshisekedi, le général Jérôme Chico Tshitambwe était commandant 32ème brigade de réaction rapide des FARDC basée à Beni dans le Nord-Kivu et formée par les chinois à Kamina[9].
Chico Tshitambwe commandait les opérations Sukola 1 contre les présumés rebelles des ADF dans l’axe nord qui comprend les localités de Kamango, Mbau, Mangurejipa, Oicha, la vallée de la rivière Semuliki. Son état-major était basé à Matombo (OÏcha). Un document vidéo monté par le service de communication des FARDC pour rassurer la population au moment où les opérations s’enlisaient à Beni lui attribuerait la conquête du quartier général (Madina) des présumés ADF quand bien même il n’avait pas directement participé à ces combats. Le bastion aurait été repris par son adjoint, le colonel Kisembo, nous confie un sous-officier de la 32ème brigade. Le général Tshitambwe sera rappelé par la hiérarchie militaire à Kinshasa en février 2020 à la suite d’un conflit qui l’opposait au général major Fall Sikabwe, le commandant de la troisième zone de défense (qui couvre toute la partie orientale de la RDC).
Selon le colonel Tonny Katembo Kombi, ancien commandant du 3308ème régiment FARDC à Beni-Mbau, actuellement en exil après avoir échappé à une embuscade militaire des FARDC à Beni en décembre 2019, « Tshitambwe est un ancien officier de la rébellion pro-rwandaise du RCD-Goma. Il est très proche du général Gabriel Amisi Tango Four dont il assurait l’escorte. Ce dernier a renforcé la présence des anciens officiers RCD-Goma qui lui sont fidèles à Beni et en Ituri. Tshitambwe était très proche du feu général Delphin Kahimbi qui l’a propulsé en grade« .
Tsitambwe est un technicien d’état-major breveté du Centre supérieur militaire en 2016. Il a également effectué un stage à l’école des commandants de bataillon en Chine. On peut avancer que c’est le président Tshisekedi qui a imposé son choix. Les deux hommes se sont connu à en décembre 2018 lorsque le général Tshitambwe avait déjoué une embuscade planifiée par les maï-maï contre le cortège de Tshisekedi et Kamerhe, en campagne électorale à Beni, sur le tronçon Beni-Butembo. « A chaque fois que le président Tshisekedi arrivait à Beni, il passait la nuit chez le général Chico », nous dit notre source militaire à Beni qui le décrit comme « un chef à l’écoute de sa troupe, disponible et qui reçoit tous ses subalternes en cas de problème sans faire acception de leurs grades ». Selon un autre officier de la même brigade : « l’histoire de l’embuscade mayi-mayi était un montage de Chico pour attirer la sympathie et avoir la confiance de Tshisekedi. Un autre officier supérieur qui l’a côtoyé déclare : « Chicko est patriote et un bon combattant. C’est également un ami, malgré les critiques sur origines Luba ou  ». Selon une autre source militaire : « Tshitambwe est un opportuniste qui a profité du show de la prise de Madina pour se mettre en évidence. Il n’était pas sur la ligne de front, mais voulait exploiter à son profit la prise de Madina. C’est un officier qui a longtemps collaboré étroitement avec des officiers supérieurs et généraux FARDC impliqués dans le soutien aux ADF. Il exécutait parfois les ordres d’opérations du commandement parallèle des officiers proches des ADF afin de ne pas déployer des unités au moment des massacres. Il doit tout à Kabila et à Kahimbi. Aurait-il changé de position après le décès de Kahimbi ou c’est juste un stratagème savamment mis en place par Kabila pour mieux contrôler les activités du Président ? ».
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Les soldats de la GR recrutés dans l’UDPS formant le bataillon « Kabeya Kamwanga »

Selon un officier supérieur des renseignements militaires à Goma : « Le général Shiko est l’homme qui était à Bukavu en 2012. Son régiment est venu à Goma pour soi-disant attaquer le M23 sur ordre de Tango Four. Curieusement, son unité a ouvert le feu sur les militaires FARDC pour les chasser de Goma et permettre à deux pelotons de 70 rebelles de Makenga India Kwin Baudouin d’entrer sans résistance à Goma. Et à Beni, c’est toujours le général Shiko qui était le point focal de tueurs de Beni. Comme toujours, les généraux qui éliminent leurs frères d’armes sont gratifiés en grade et en fonction ».
Le nom de Tshitambwe est cité dans un rapport du Groupe d’experts des Nations unis comme un homme de confiance de Joseph Kabila. On peut y lire : « De hauts responsables militaires FARDC ayant participé aux opérations Kimia II ont fait savoir au Groupe que le colonel Tshitambwe était considéré par le Président Kabila comme l’un de ses plus importants chefs militaires. L’un d’eux a laissé entendre que le colonel Tshitambwe avait des intérêts économiques particuliers dans la région des Hauts Plateaux… Selon des rapports de la MONUC, le commandant adjoint du colonel Tshitambwe dans la zone des opérations au Sud-Kivu est depuis septembre 2009 le major Joseph Mitabo, un ancien officier FRF qui a récemment intégré les FARDC »[10]. Les FRF (Forces républicaines fédéralistes) sont un groupe armé des Banyamulenge alliés autrefois au CNDP et dirigés par Venant Bisogo, qui se livre au trafic d’or dans le Sud Kivu avec des connexions dans l’armée congolaise.
La particularité du général Tshitambwe est de n’avoir pas évolué au sein de la GR composée majoritairement de soldats katangais qui font encore allégeance à Joseph Kabila. Cependant, dans le courant de 2019, quelques centaines de jeunes, majoritairement Luba, recrutés au sein de l’UDPS et dans le Kasaï-Oriental, ont été formés par des instructeurs israéliens et égyptiens à Kibomango et dans les pays environnants la RDC. Ils ont intégré le 124ème bataillon de la GR surnommé « Promotion Kabeya Kamwanga » du nom du village d’origine du président Tshisekedi.

Le général de brigade Jules Banza Mwilambwe commandant adjoint chargé de l’administration et de la logistique
LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Général-Jules-Banza-GR-1
Jules Banza Mwilambwe un Mulubakat très proche de John Numbi qui maintient son influence au sein de la GR. John Numbi avait joué un très grand rôle dans la création du GSSP. L’actuel noyau des officiers qui composent le fer de lance de la GR sont tous pour la plupart des anciens du GSSP. Ils ont été formés au centre d’instruction militaire de Mura au Katanga par une formation commando dispensée par les Nord-coréens. La plupart de ces jeunes sont des Balubakat. Depuis, c’est ce noyau d’officiers et sous-officiers qui est aux commandes des actuelles troupes de la GR[11].
Jules Banza est artilleur de formation. C’est un ancien officier du 13ème régiment blindé de la GR commandé à l’époque par Ilunga Kampete dont il a assuré le commandement par la suite. On peut interpréter sa nomination comme une façon pour ce dernier de garder une influence dans l’armée et de ne pas provoquer une rupture dans l’allégeance envers Joseph Kabila. Un sous-officier de la GR le décrit comme étant un officier peu intègre, complaisant et tribaliste contre les non katangais.
 
Le général de brigade Ephraim Kabi Kiriza, Chef d’état-major de la GR
Le général Kabi Kiriza est un Mushi du Sud-Kivu. Kiriza a commandé le 12ème régiment d’infanterie de la GR stationné en face de l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa.
LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Général-Kabi-Kiriza-GR-1
C’est ce régiment qui est chargé d’assurer la sécurité de l’aéroport et de contrôler les mouvements des opposants sous Joseph Kabila. Sa nomination répond également à la logique de maintenir un certain équilibre politique et surtout régional proportionnel au sein de la GR où les ressortissants du Kivu constituent la deuxième composante sociologique majoritaire. Une source de la GR dit qu’il est très proche de Vital Kamerhe qui l’a proposé à ce poste.

Conclusion 
Les changements intervenus dans le commandement de la GR sont les premiers actes significatifs posés par le président Félix Tshisekedi en tant que commandant suprême des forces armées depuis son arrivée au pouvoir. Cela rentre dans ses prérogatives constitutionnelles. Il nous semble aussi logique qu’il restructure en premier lieu la Garde républicaine, l’unité chargée de sa protection et sécurité personnelle d’autant que ses rapports avec l’ancien commandant de cette unité n’étaient pas bons.
Outre son conflit avec le Président, mentionné plus haut, le départ du général Ilunga Kampete répond aussi à la pression américaine sur Tshisekedi. Les Etats-Unis, par la voix de Peter Pham, l’ancien Envoyé spécial des Etats Unis d’Amérique dans les Grands Lacs, avaient exigé de Tshisekedi de se débarrasser des généraux sanctionnés par la communauté internationale pour violations graves des droits humains. Le général Ilunga Kampete en fait partie. On peut avancer que les généraux John Numbi et Gabriel Amisi Tango Four devraient logiquement être écartés du haut commandement de l’armée quand bien même qu’ils y garderaient leur influence via des généraux liges qui les remplaceront.
L’analyse minutieuse de ces nominations renseigne qu’il s’agit en quelque sorte d’un faux exercice d’équilibrisme que l’on peut considérer comme un jeu de dupes à somme positive[12] entre Tshisekedi et Kabila. Chacun essaie de ne pas perdre la face en apparence dans une sorte de dialectique des jeux coopératifs gagnant-gagnant de façade et à faible compétition entre Kabila et Tshisekedi. Les deux parties connaissent leurs lignes de démarcation respectives délimitées et imposées par leur « deal » et la ligne rouge à ne pas franchir. L’équilibrisme se constate et se limite uniquement dans les profils sociologiques de nouveaux élus. Ils sont originaires soit du Grand Kasaï, base régionale de Tshisekedi ou du Grand Katanga, espace régional de Kabila, voire du Grand Kivu, le fief régional de Vital Kamerhe, un des facilitateurs du rapprochement entre Kabila et Tshisekedi. Il est donc clair que le régionalisme tribal semble être le paramètre le plus apparent qui a prévalu dans ces nominations.
Cependant, au-delà de l’aspect socio-régional des profils des promus, la subtilité et l’intrigue se trouvent plutôt au niveau de leurs parcours dans l’armée. Et on est en droit d’admettre que sous la fausse impression de vouloir partager les domaines régaliens avec son successeur, Joseph Kabila vient de démontrer, avec finesse, qu’il tient absolument à garder la main et le contrôle de l’armée et des services de sécurité. Il est bien conscient qu’en perdant le contrôle de ces domaines stratégiques, ce sera sa disparition politique.
Le passé katangaphile de Tshiwewe, qui ne pouvait être le numéro deux de la GR sous Kabila sans lui être très loyal ; la carrière militaire nébuleuse et rebelle pro-rwandaise (RCD-Goma) de Tshitambwe très appréciée par Kabila ou la proximité ethno-militaire entre Jules Banza Mwilambwe et John Numbi ainsi que les liens ethniques entre Kiriza et Kamerhe, désormais en conflit avec Tshisekedi, sont des indices qui ne démontrent pas que le président Tshisekedi amorce le processus de son émancipation sécuritaire vis-à-vis de Kabila, malgré quelques initiatives que Kabila essaie de lui laisser. Par ailleurs, on ne peut pas non plus dire que Kabila contrôle hermétiquement les forces armées même s’il y conserve encore une grande influence et une forte capacité de nuisance, à ne pas sous-estimer, via de solides réseaux qu’il y a établis. Il faudrait voir comment les prochaines nominations vont s’effectuer pour tirer des conclusions plus générales. On reste finalement dans une logique collaborative de changement sans rupture entre le président Tshisekedi et Joseph Kabila, profitable au président sortant, jusqu’à preuve du contraire.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu/Exclusivité DESC

Références
[1] En sciences sociales, un entretien semi directif est une technique qualitative qui permet de centrer le discours des personnes interrogées autour de différents thèmes définis au préalable par les enquêteurs et consignés dans un guide d’entretien.
[2] L’état-major du commandant de la Gr est constitué d’un assistant, un secrétaire particulier et un aide de camp.
[3] Chacun avec un assistant, un secrétaire particulier et un aide de camp.
[4] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, L’Essentiel de la sociologie politique militaire africaine. Cas des régimes prétoriens au Congo-Kinshasa,  Amazon, 2019, p.320.
[5] Nous avions malheureusement reçu une information erronée faisant croire qu’il est un ancien officier des FAZ.
[6] Forces armées congolaises.
[7] JJ Wondo Omanyundu, Septembre rouge en RDC : Joseph Kabila dévoile son ADN politique sanguinaire. DESC, 22 septembre 2016. http://afridesk.org/septembre-rouge-en-rdc-joseph-kabila-devoile-son-adn-politique-sanguinaire-jj-wondo/.
[8] https://www.hrw.org/fr/news/2016/12/16/rd-congo-qui-sont-les-9-individus-sanctionnes-par-lue-et-les-etats-unis.
[9] Pour rappel, cette brigade, baptisée Kwata (brutal en lingala ou saisir en tshiluba), avait achevé sa formation de 18 mois à la base militaire de Kamina, dispensée par des instructeurs chinois et congolais, grâce à la coopération militaire sino-congolaise conclue en 2008JJ Wondo Omanyundu, Joseph Kabila continue à suréquiper militairement son régime en vue des échéances politiques à venir. DESC, 8 avril 2018. http://afridesk.org/joseph-kabila-continue-a-surequiper-militairement-son-regime-en-vue-des-echeances-politiques-a-venir-jj-wondo/.
[10] Rapport final du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, S/2009/603, du 9 novembre 2009.
[11] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, L’Essentiel de la sociologie politique militaire africaine. Cas des régimes prétoriens au Congo-Kinshasa,  Amazon, 2019, p.289.
[12] Un jeu à somme positive est un jeu dans lequel chacune des parties gagne quelque chose.


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Empty Re: LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!!

Message  ndonzwau 27/2/2023, 12:00 pm

Nos FARDC sont en fait encore dans un processus de reconstruction depuis les guerres passées et leurs brassages/mixages conséquents mais le moins qu'on puisse dire est que le pays est loin d'avoir reconstruit une force viable capable notamment de vaincre les agresseurs qui nous assiègent à l'Est.

Face aux dysfonctionnements internes qui se conjuguent en déficit logistique, de professionnalisme, de probité et même d'unité au sein de son personnel de commandement mais aussi en volonté politique chancelante ; face aux agressions déterminées et plus fortes que nous, le pays qui patauge dans un sous-développement général doit plus que jamais faire de la formation d'une armée républicaine solide et dissuasive sa priorité sinon l'insécurité persistante dans l'Est obérera toute possibilité de développement.

Les dirigeants en ont-ils pris suffisamment conscience et prêts à y mettre tous les moyens ? Aujourd'hui c'est le M23 soutenu par Rwandais et Ougandais qui nous fait la nique avec arrogance ; jusqu'où ?
Voici quelques analyses et opinions sur ce qu'il nous importe de faire loin de cette externalisation qui nous ridiculise...


"Sans assez de balles au front, ballet ou bal diplomatique ?-   27/02/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/02/sans-assez-de-balles-au-front-ballet-ou-bal-diplomatique/
Que de sommets ! Que de grands-messes diplomatiques ! Que de voyages à travers le vaste monde ! Que de discours ! Que de condamnations de  l’agression rwandaise mal masquée par la  » rébellion -écran estampillée M23  »  du haut de toutes les tribunes d’ici et d’ailleurs !

Ce n’est pas encore fini. Kinshasa vient d’abriter le sommet de la CEEAC où à l’agenda traditionnel la RDC a ajouté avec raison  …l’agression rwandaise. Qui aurait à reprocher aux plénipotentiaires rd congolais de sensibiliser tous les voisins de l’Afrique centrale à la violation manifeste par Kigali du droit international ? On n’est jamais mieux servi que par soi-même, dit-on.
Au vu des résultats des assises de la capitale rd congolaise, pas sûr cependant que la réponse de la CEEAC soit à la hauteur des attentes des Congolais. Pas besoin d’être futurologue ni prestidigitateur ni d’avoir une boule de cristal pour prédire la prochaine salve diplomatique-la énième- du Président Tshisekedi à partir de Genève ne devrait pas changer fondamentalement la donne. Pas évident, par conséquent, qu’il y ait eu retour sur investissement.[/justify]
Pas certain non plus que le trésor de diplomatie déployé pour la bonne cause par Kinshasa ait produit vraiment les résultats escomptés. En tout cas, à  en juger par des dialectiques  mi chèvre mi chou articulées à Addis-Abeba, à Luanda, à Nairobi, dans les capitales des partenaires dits traditionnels et même à New-York.
Les mêmes qui n’hésitent pas à appeler  »  le chat par son nom  » sous d’autres cieux, éprouvent toute la gêne du monde à adopter le lexique rd congolais d’agression rwandaise  alors que les preuves abondent. Une  lecture du droit international à géométrie variable qui renvoie à la  » sacro-sainte  » loi de l’intérêt et du rapport de force.

Il appartient aux autorités rd congolaises de réaliser enfin que la diplomatie à elle seule ne saurait faire bouger les lignes . Eu égard au statu quo persistant dans l’Est , ce n’est pas un poncif que rappeler la phrase du chancelier-stratège Bismarck selon laquelle «  la diplomatie sans les armes , c’est la musique sans les instruments« .
Trop de ballets  diplomatiques sans assez de balles au front risquent de tourner à un bal diplomatique . Or si la révolution n’est pas un dîner de gala , dixit Mao Zedong , la guerre l’est encore moins . 



"RDC : quelle armée pour demain ? - 17-02-2023 - Par Arthur Malu-Malu
= https://afridesk.org/rdc-quelle-armee-pour-demain/

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! RDC_Passage-des-troupes_Presidence
Le président Tshisekedi avec des soldats congolais. @Présidence

Les forces armées congolaises peinent à reprendre les localités qui sont passées sous le contrôle du M23 soutenu par le Rwanda. Ce mouvement rebelle, défait en 2013, a repris du service. Kinshasa semble miser sur des pays de la région pour ramener la paix dans l’est du pays en proie à l’instabilité depuis plusieurs années. La RDC, qui ne s’avoue pas vaincue, a adopté une ambitieuse loi de programmation militaire qui prévoit une hausse du budget de la défense.
Les jours se suivent et se ressemblent pour les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Rares sont les batailles qu’elles ont remportées depuis qu’elles affrontent les rebelles du M23 soutenus par Kigali. Défaits en 2013, ces rebelles ont repris les armes en novembre 2021 et conquis aisément plusieurs localités dans l’est du pays, dont Bunagana, un poste frontière avec l’Ouganda, qui a une grande importance stratégique commerciale et militaire.

Faiblesses de l’armée nationale

L’impression générale qui se dégage depuis la reprise des hostilités dans cette partie du territoire national est que l’armée congolaise ne se montre pas à la hauteur des attentes. Elle a du mal à remporter des victoires décisives et à reconquérir les zones occupées par le M23.
L’armée a du mal à remporter des victoires décisives et à reconquérir les zones occupées par le M23.
Les faiblesses des FARDC constituent un sujet de discussion récurrent. Leur histoire n’est pas banale. Sous la présidence de Laurent-Désiré Kabila, qui s’est emparé du pouvoir en 1997 après un « règne » de 32 ans du maréchal Mobutu, les forces armées congolaises ont été dirigées par un chef d’état-major rwandais, James Kabarebe. Ce général, un bras droit du président rwandais Paul Kagame, a par la suite occupé le poste de ministre de la Défense dans son pays d’origine. Il est actuellement le conseiller militaire du chef de l’État rwandais.
D’anciens rebelles « gradés »
Autre spécificité, l’armée congolaise compte dans ses rangs d’anciens rebelles qui, à la faveur d’une série d’accords conclus entre le gouvernement et des groupes armés qui opèrent sur le sol congolais, ont été intégrés à l’armée tout en conservant les « grades » qu’ils avaient au sein de la rébellion. Or ces grades distribués généreusement au sein des groupes armés ne correspondaient à rien. C’est ainsi que des colonels autoproclamés au sein de mouvements rebelles sont devenus, du jour au lendemain, des colonels des FARDC. Ces rebelles absorbés par l’armée n’ont pas tous suivi une formation militaire digne de ce nom.
Des colonels autoproclamés au sein de mouvements rebelles sont devenus, du jour au lendemain, des colonels des forces armées congolaises

Critique de la Monusco
Pendant des années, les forces armées congolaises n’étant pas en mesure de mener seules des opérations d’envergure, la RDC a dû recourir au soutien logistique des troupes onusiennes. Créée en 1999, la Monusco, la mission de l’ONU en RDC, compte plus de 14 000 soldats dans le pays. Mais cette mission est vivement critiquée par des Congolais qui la jugent inefficace. Depuis quelques mois, des manifestations sont organisées régulièrement pour exiger le départ des soldats onusiens qui, par moments, sont accusés, sans preuve, de complicité avec l’ennemi et de pillage de ressources naturelles de la RDC.

Force régionale
Faute d’une armée digne de ce nom, Kinshasa semble avoir pris l’option de sous-traiter la protection du territoire national, alors que c’est l’une des premières missions de l’armée congolaise. Pour faire taire les armes, le président Félix Tshisekedi a en effet misé sur le déploiement progressif de la force régionale de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (East African Community-EAC), une organisation que la RDC a officiellement rejointe en mars 2022. Cependant, pour l’heure, la lente mise en place de cette force dans l’est de la RDC n’a pas conduit au retrait des rebelles du M23 de toutes les zones qu’ils occupent.
Le président Félix Tshisekedi a misé sur le déploiement progressif de la force régionale de la Communauté des États d’Afrique de l’Est
Il est évident que les pays contributeurs n’envoient pas leurs troupes en RDC au nom de la politique de bon voisinage, sans contreparties. Mais de quoi s’agit-il ? Le grand public n’est au courant de rien : la RDC ne communique pas habituellement sur cet aspect.

Fin de l’embargo
Pendant 22 ans, la RDC a fait l’objet d’un embargo de l’ONU sur les armes. Une décision prise au début des années 2000, face à l’étendue des violences qui touchaient alors le pays. Cette situation, perçue comme une grande injustice, empêchait la RDC de lutter contre les groupes armés qui prolifèrent dans l’Est du pays. Pour acquérir des matériels militaires, Kinshasa était dans l’obligation de prévenir le conseil de sécurité de l’ONU.
Le gouvernement congolais a souligné que la levée de l’embargo sur les armes a réparé une injustice.
Cette mesure a néanmoins été levée en décembre 2022 par le Conseil de sécurité de l’ONU, après un intense lobbying de la diplomatie congolaise. La mention de la résolution qui exigeait que les pays informent le Conseil de sécurité et ses 15 membres de toute vente d’armes ou d’aide militaire à la RDC a été retirée. Dans un communiqué, le gouvernement congolais a souligné que la levée de cette exigence a réparé une injustice.
La RDC a désormais les mains libres pour acheter les armes de son choix, sans en informer au préalable le conseil de sécurité de l’ONU. Elle est donc en mesure de se doter d’équipements militaires qui doivent permettre aux forces armées de « défendre la patrie, face notamment à l’agression rwandaise sous couvert du mouvement terroriste M23 », selon Kinshasa.

Nécessité de réformer l’armée
Joseph Kabila, aux commandes du pays entre janvier 2001 et janvier 2019, n’a pas fait grand-chose pour améliorer l’image de cette armée mal-équipée et sous-dotée. Quelles réformes faut-il entreprendre et à quel effet ?
« Il faut prendre le temps de bien faire les choses au lieu de tout faire dans la précipitation, sans planification. Il y a moyen de faire des réformes par paliers. En s’attaquant d’abord à la réorganisation du commandement des opérations par la simplification de la chaîne de commandement et la restructuration des troupes opérationnelles sur le front. Cela n’exige pas plus de trois mois pour améliorer leur efficacité », explique Jean-Jacques Wondo, spécialiste congolais des questions de défense et de sécurité.
Il faudrait laisser la coordination des opérations à un seul commandant des opérations, de préférence le commandant de la 34ème région militaire (Nord-Kivu)
« Il faudrait laisser la coordination des opérations à un seul commandant des opérations, de préférence le commandant de la 34ème région militaire (Nord-Kivu) auprès de qui tout dépendra, à l’instar de ce qui s’est fait en 2013 lorsque le feu général major Lucien Bahuma a conduit victorieusement les opérations contre le M23. Actuellement, il y a trois pôles de commandement et des interférences de Kinshasa, particulièrement de la maison militaire du président qui dédouble les structures de commandement sur le terrain. Il y a aussi des électrons libres », poursuit-il.

Une ambitieuse loi de programmation militaire
Si le tableau synoptique paraît fort peu reluisant, les choses commencent tout de même à bouger. C’est ainsi qu’une loi de programmation militaire a, pour la première fois, été adoptée en RDC. Elle prévoit notamment une hausse du budget de la défense. Le pays compte consacrer plus de 4,5 milliards de dollars à la défense entre 2022 et 2025. Il s’agit là d’un premier pas vers une réforme de grande ampleur des forces armées qui ne pourra produire ses effets que sur la durée.
Une loi de programmation militaire a, pour la première fois, été adoptée dans le pays
Celle loi devrait permettre aux troupes de bénéficier d’équipements neufs et de monter en puissance en vue de mieux faire face aux menaces auxquelles la RDC est confrontée. Il est, en outre, question du triplement des effectifs des forces armées qui se situent, en théorie, autour de 150 000 personnes.


"Décryptage : les causes de contreperformance des FARDC face au M23 - 14-02-2023 - JJ Wondo
= https://afridesk.org/causes-de-contreperformance-des-fardc-face-au-m23/
Depuis le lancement de l’état de siège dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en mai 2021, la situation sécuritaire s’est davantage détériorée au point que l’armée et les forces de sécurité ont vite perdu le contrôle de la situation. Plus de six mois après la prise de la ville de Bunagana par les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, l’armée congolaise (FARDC) peine à se réorganiser ni à récupérer des territoires occupés. Au contraire, le M23 élargit son rayon d’action et se trouve aux portes de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, après la prise de la cité de Kitchanga le 26 janvier 2023. Cette cité est un axe stratégique qui permet de relier Goma à la partie nord de la province. Ceci est un coup dur pour les populations de Goma et Masisi. Kitchanga, un centre d’activité commercial important est considéré comme le grenier de Goma qui risque d’être asphyxiée.
Comment expliquer la défaillance de l’armée congolaise, FARDC, face à cette rébellion ? C’est ce que nous allons expliquer en grandes lignes dans cette analyse à la suite des entretiens que nous avons eus avec plusieurs officiers supérieurs de l’état-major opérationnel et certains commandants d’unité déployés dans les zones de combats. L’article propose également quelques pistes de solutions prioritaires visant à renforcer les capacités opérationnelles des FARDC. L’analyse détaille certains points évoqués dans l’interview que j’ai accordée à actualite.cd[1].
Une armée sans ordre de bataille
Les FARDC restent une armée faible sur le plan opérationnel et hétéroclite, avec un ordre de bataille[2] flou sinon quasi inexistant, due à des réformes infructueuses, à l’intégration des groupes armés et des éléments rebelles déloyaux envers leur hiérarchie.
LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! M23-a-Kitchanga

Problème de leadership et de multiplicité des chaines de commandement

Plusieurs analyses d’experts n’ont cessé de mentionner que les FARDC étaient particulièrement faibles au niveau du commandement. Ces constats se sont vérifiés dans nos entretiens avec les militaires déployés au front. Le retour d’expérience et l’analyse de récents revers subis successivement au Nord-Kivu par les FARDC contre le M23 depuis juin 2022 attribuent principalement l’inefficacité des FARDC au niveau de leur commandement désorganisé, dysfonctionnel et peu compétent. Effectivement, sur le plan opératique, plusieurs officiers se plaignent d’une superposition des structures dans la chaine de commandement et d’absence d’unicité de commandement.
Nos interlocuteurs pointent des chevauchements de compétences entre les différents échelons de commandement. On ne sait pas réellement qui commande les opérations militaires entre les différents échelons de commandement :
Est-ce le sous-chef d’état-major des FARDC, la Maison militaire du Président depuis Kinshasa,  l’état-major avancé dépendant de Kinshasa, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Commandant de la 3ème zone de défense, le Commandant de la 34ème région militaire (Nord-Kivu), les Commandants des secteurs opérationnels, le Commandant de la task force de la Garde républicaine, le Commandant du 3ème Groupement aérien, etc… ?
Actuellement au Nord-Kivu, le Gouverneur militaire n’a aucune vue sur l’ensemble des opérations militaires menées sur le territoire où il exerce une autorité administrative territoriale. Le commandant de la 34ème région militaire, à qui devrait revenir légalement la responsabilité de la conduite des opérations militaires, reste marginalisé dans certaines prises de décision. Pourtant, la loi organique portant organisation et fonctionnement des FARDC lui confère mission d’assurer la mise en condition des unités sous sa responsabilité. Il s’agit concrètement de la mission de mise en condition des troupes déployées sur l’espace géographique dont il est responsable en cas d’alerte ou de menace armée, la mise en œuvre opérationnelles de ces unités. C’est exactement ce qui s’est passé en 2013, après la chute de Goma, lorsque le feu Général-major Lucien Bahuma, alors commandant de la 8ème Région Militaire de l’époque (Nord-Kivu), avait été désigné commandant de toutes les opérations menées dans cette province[3]. En attribuant au Général Bahuma, à la fois le commandement des opérations militaires et celui la Région Militaire (Nord-Kivu), cela avait clarifié la chaîne de commandement, tout en répondant à un principe opératique cardinal : « unité de terrain – unité de commandement »[4]. Et les résultats se sont matérialisés sur le terrain. Selon nos sources militaires, on compte actuellement pas moins 24 généraux présents au Nord-Kivu dont plusieurs à la tête des différents axes opérationnels.
A ces faiblesses, s’ajoutent la non maîtrise des effectifs de l’armée, l’absence de tableaux organiques et de tableaux de dotations pour permettre une vue d’ensemble de l’armée ainsi que de leur matériel. Les unités au combat font preuve de très faibles capacités opérationnelles sur les plans de manœuvres et logistique. On est incapable de planifier et d’organiser des opérations coordonnées interforces et interarmes entre les unités de couverture (infanterie), les unités de défense principale (blindées, mécanisées artillerie), les unités spéciales et l’appui aérien.
A cet imbroglio au niveau de la direction des opérations militaires, s’ajoute en outre la présence de certaines unités militaires indépendantes du commandement opérationnel local et de la Région militaire. Selon un officier général : « Les généraux de l’obédience du chef de l’Etat imposent leurs options et instaurent un climat de peur et de délation auprès des autres officiers capables de proposer des solutions efficaces. D’où la timidité de certains commandants à prendre des initiatives de crainte d’être injustement accusés par ces ‘généraux  président ». Ces officiers pointent particulièrement les interférences du Chef de la Maison militaire du Président, le général-major Franck Buamunda Ntumba et du Sous-chef d’état-major général chargé des opérations, le général-major Chico Tshitambwe. Ces derniers prennent des initiatives unilatérales et cavalières, sans se concerter avec les autres échelons de commandement local au Nord-Kivu. Ce qui pose parfois des problèmes dans la coordination des opérations car ne maîtrisant pas toutes les subtilités du terrain. D’où le découragement de certains commandants d’unité, nous souffle-t-on par une source de l’état-major de la Région militaire.

Des unités déstructurées, en sous-effectifs, après plusieurs revers militaires

Les revers militaires subis par les FARDC ont occasionné la déstructuration des unités sur le terrain. Plusieurs soldats ont déserté leurs unités déjà en sous-effectifs à cause des chiffres gonflés par leurs chefs afin de détourner l’argent, les primes des fictifs et les dotations en carburants et en matériels logistiques. Plusieurs chefs militaires, à tous les échelons, profitent des budgets additionnels des opérations pour se faire une santé financière. Cette cannibalisation des moyens militaires impacte négativement l’efficacité des opérations militaires. La reconstitution de ces unités et leur reconditionnement deviennent dans ce scénario difficiles à réaliser.
Des troupes démotivées et sans une bonne prise en charge
Sur le terrain, on note une absence de motivation des troupes combattantes. Il nous revient de toutes les sources interrogées que les militaires déployés au front ne sont pas motivés et ne sont pas correctement pris en charge, notamment en cas de blessures ou de décès. Leurs familles souffrent et sont délaissées. Du coup, ils lèvent le pied et évitent de se battre en voyant le sort réservé à leurs collègues blessés ou morts au combat, souvent enterrés sans dignité. Cette démotivation est également due par le fait que les commandants d’unité, très peu formés aux techniques de gestion de groupe (dynamique de groupe), n’entretiennent pas de causerie morale pour motiver leurs troupes. D’autre part, les soldats rechignent à obtempérer aux ordres de leurs chefs qu’ils accusent, à tort ou à raison, de détourner leurs primes.

Problème de relève des troupes

Les officiers se plaignent également de l’absence de relève des unités déployées au Nord-Kivu. « On ne peut pas combattre sur un même front pendant près de 10 ans sans être reconditionné ou relevé », nous dit un colonel.
LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Soldats-de-la-Force-regionale-de-lEAC

La Force de l’EAC est tout autant inefficace que la MONUSCO

C’est ce que nous rapportent tous les interlocuteurs qui disent tous que la solution ne se trouve pas en la force régionale au sein de laquelle des officiers rwandais participent aux activités des renseignements, même si leurs officiers ont été priés de quitter la RDC. Ils poursuivent leurs missions de l’autre côté des frontières. Les congolais doivent développer une conscience historique que les Etats de l’EAC sont partie prenante active de la crise qui ronge l’est de la RDC pour avoir été à la base de l’invasion du Zaïre en 1996 pour des motivations géoéconomiques. Le déploiement de la force de l’EAC répond à l’objectif non avoué de maintenir la RDC dans un ordre géopolitique d’un pays militairement vaincu. La preuve en est qu’aujourd’hui les FARDC sont interdites d’entrée dans les territoires occupés par le M23 et laissés sous contrôle de la Force de l’EAC. C’est ni plus ni moins une perte de souveraineté sur une partie du territoire national.

Quelques pistes de solution prioritaires

L’état de délabrement des FARDC exige d’opérer de réelles réformes qui n’accordent aucune place à des complaisances politiciennes et népotistes car il s’agit de la souveraineté d’un Etat et des vies humaines sont constamment en danger. D’où l’urgence de réorganiser correctement les forces armées de la base au sommet. Si la mise en place d’un plan de réforme peut prendre des années, rien n’empêche de commencer à distiller çà et là des doses de réformes ponctuelles au niveau des dispositifs militaires déployés dans des zones opérationnelles.
Une certaine opinion profane et ignorante, obnubilée par des relents partisans et politiciens, veut faire croire qu’il est impossible de réformer une armée en temps de guerre. C’est de la pure démagogie et manipulation irrationnelle. L’exemple de l’Angola est assez éloquent pour démentir ces idées-reçues. L’Angola est l’un des modèles des pays africains qui a pu réussir la réforme de ses services de sécurité en période de guerre ou dans une situation fragile de post-conflit en mettant en place un système de défense efficace et performant. Entre 1990 et 2002, l’Angola s’est engagé dans la réforme, la modernisation et l’équipement de son armée en développant la doctrine militaire de « combat performance »[5]. Les résultats se sont vite réalisés sur le terrain. Aujourd’hui, l’Angola devient une puissance régionale incontestée en Afrique centrale.
  • Définir un ordre de bataille clair pour une mise en œuvre opérationnelle efficace des unités de combat afin de permettre aux commandants de gérer leurs troupes efficacement aux niveaux opératiques et tactiques.
  • Reconstituer quelques unités spéciales mobiles pour parer au plus pressé

Bien qu’une réforme de l’armée s’étale sur une longue période, on peut déjà constituer des unités spéciales mobiles. Entre 9 à 15 mois, on peut facilement constituer trois à six bataillons mobiles de force de réaction rapide[6] et les équiper selon les besoins sécuritaires et les menaces. On peut s’inspirer de la formation de 32ème Brigade de l’unité de réaction rapide (URR) basée à Kindu et du programme « Train The Trainers »  qui a permis de former quelques instructeurs congolais capables de former ces unités. Ainsi, parallèlement à cette formation des unités spéciales, on peut implémenter progressivement la version longue de la réforme de l’armée, en même temps que la remise à l’ouvrage des écoles militaires, des centres d’instruction et autres écoles de formation spécialisées de l’armée et la construction des casernes militaires.
  • La restructuration de l’armée autour d’une chaîne de commandement souple

Optimiser la chaîne de commandement et attribuer la direction et la coordination des opérations au Commandant de la 34ème région militaire, appuyé administrativement et logistiquement par le Gouverneur de la Province. Le but est de renforcer le rôle, l’autorité hiérarchique, l’autonomie décisionnelle et l’autonomie opérationnelle et tactique du Commandant de la 34ème Région militaire qui doit devenir le vrai patron de toutes les unités déployées au Nord-Kivu, en étroite collaboration avec le Gouverneur Militaire. Cela va augmenter l’efficacité de l’armée en respect avec le principe : Unité de terrain – unité de commandement – autonomie opératique/tactique.
  • Alléger la chaine de commandement en supprimant plusieurs postes de commandement intermédiaires ou parallèles inutiles.
  • Clarifier les rôles entre le chef de la maison militaire du président, le ministre de la Défense, le chef d’état-major général et ses adjoints et le chef de la zone de défense.
  • Allouer des moyens logistiques et financiers adéquats aux troupes déployées au front avec une bonne prise en charge efficace sur le terrain des militaires blessés au combat et une prise en charge des familles des militaires morts au combat.
  • Mettre à l’écart les officiers et militaires déloyaux et les régiments issus du CNDP et du mixage de 2008 en vue d’éviter leur collusion avec les groupes armés locaux proches du Rwanda et de l’Ouganda.
  • Procéder à la relève, au reconditionnement et à la réorganisation rapide des unités engagées dans les opérations depuis plusieurs années.
  • Réorganiser les structures de renseignements en les dotant de matériels des systèmes de communication adéquats.

Contrairement à d’autres idées reçues, le rapport de forces sur le terrain en termes de matériels et d’hommes est théoriquement largement favorable aux FARDC. Il faut mettre du sérieux au niveau du leadership des opérations en laissant le commandement entre les mains d’une personne qui doit directement rendre les comptes au commandant suprême et au chef d’état-major général sans passer par des intermédiaires. Tout est question de vision stratégique et de volonté politique.


Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Analyste et Expert des questions sécuritaires et de défense de l’Afrique médiane


Références
[1] https://actualite.cd/2023/02/05/rdc-pourquoi-les-fardc-peinent-defaire-le-m23-entretien-avec-jean-jacques-wondo-expert.
[2] Un ordre de bataille (ORBAT) est un dispositif ou un ensemble d’informations décrivant la structure de commandement d’une formation militaire et de tous ses éléments subalternes. Représentée sous forme d’organigramme, elle définit la relation de commandement et la structuration des éléments en cause. L’ordre de bataille définit le fonctionnement hiérarchique des éléments militaires, selon des formes qui varient selon les doctrines des armées, et permet aux commandants de gérer leurs troupes efficacement aux niveaux tactiques, opérationnels et stratégiques..
[3] Jean-Jacques Wondo O. Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?, DESC, 2015. Disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/Forces-Arm%C3%A9es-Congo-irr%C3%A9formable-Prospective/dp/9090287744.
[4] Dans l’ouvrage « Les Armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force publique aux FARDC », l’Unité de commandement, notion capitale dans l’organisation militaire, exige qu’un seul chef dispose de tous les pouvoirs dans les domaines et l’espace géographique de l’organisation pour laquelle il est responsable. Ceci implique clairement que chaque subordonné ne reçoive des ordres que du seul supérieur (hiérarchique et fonctionnel à la fois) et qu’il n’ait de compte à rendre qu’à celui qui lui a assigné explicitement la mission.
[5] Michel Luntumbue et Jean-Jacques Wondo, La posture régionale de l’Angola : entre politique d’influence et affirmation de puissance, Note d’analyse, GRIP, 03 Juin 2015.
[6] On devra sélectionner quelques éléments au sein des unités, dans le but de leur soumettre rapidement une formation pour constituer provisoirement des unités mobiles d’intervention rapide.


"RDC : vives inquiétudes sur la présence des éléments de l’armée Kényane à Kisangani - 26 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/26/rdc-vives-inquietudes-sur-la-presence-des-elements-de-larmee-kenyane-a-kisangani.html/129033/

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! IMG-20230226-WA0025

Des inquiétudes planent sur la présence encore « soupçonnée » des militaires de la force Kényane dans la ville de Kisangani, dans un contexte de la situation sécuritaire volatile dans l’Est du pays. En effet, depuis quelques jours, des sources non officielles affirment avoir assistées au cantonnement des troupes de l’armée Kényane au camp Bauma à une dizaine de kilomètres du centre-ville avec leurs équipements.
À en croire une déclaration des organisations de la société civile et des mouvements citoyens réunis à Kisangani dans le cadre de la synergie Mapping, lors d’une rencontre tenue entre une certaine autorité de la ville et une délégation du Cadre de Concertation de la Société Civile de la Tshopo, celle-ci a prétendu que ces troupes sont à Kisangani pour renforcer les capacités des éléments de PNC.


Cependant, « certains militaires congolais, y compris kényans », en revanche, cités par cette synergie de la société civile, disent en privé que « les forces kényanes seraient là pour réhabiliter les camps Bauma et Lukusa avant de former les officiers militaires congolais ». Malgré ces affirmations, le flou persiste sur la vraie raison du déploiement des troupes Kényanes à Kisangani.
« Quelle est la vraie raison du déploiement militaire kenyan à Kisangani, à près d’un millier de kms du théâtre des opérations militaires ? Quel est le document ou l’accord qui autorise les éléments de l’EAC à assurer le renforcement des capacités des éléments de la PNC et FARDC à Kisangani ? Combien de temps prendra cette formation? Qui sont les éléments de la PNC et FARDC sélectionnés pour cette formation et sur quel critère ? Le parlement congolais est-il informé sur cette formation ? », voilà autant des questions que s’interrogent ces mouvements.
Pour eux, « le Kenya n’est pas le bienvenu à Kisangani qui est trop loin des zones du M23 et autres groupes armés ».

Et d’ajouter : « Les FARDC n’ont pas besoin de génie militaire Kényan en pleine guerre, loin du front. Si le génie militaire kenyan veut aider les FARDC, qu’il le fasse au front au lieu de venir à des centaines de Km des lignes de front. Il en est de même pour les instructeurs Kényans pour nos officiers. C’est un manque de respect voire une humiliation pour nos officiers d’être formés par le Kenya alors que les FARDC disposent des officiers formés dans les meilleures académies militaires au monde ».
« Que cache cette présence à Kisangani? Colonialisme ou impérialisme économique du Kenya qui a déjà pris le contrôle de nos deux grandes banques (TMB et BCDC)? », vocifèrent les mêmes organisations.
Dans la même foulée, ces structures citoyennes dénoncent « avec véhémence » la méthode du gouvernement qui, selon elles, ramène des militaires étrangers sur le sol Congolais sans en informer ni le parlement ni ses compatriotes.

Ces dernières notent que pour épargner la ville de Kisangani des nouveaux problèmes en cette année électorale, surtout qu’il n’y a jamais eu « ni justice ni réparation » en faveur des victimes pour les crimes et pillages commis par les troupes rwandaises et ougandaises, exigent le départ immédiat et sans conditions des troupes de l’EAC qui sont d’ailleurs « contestées » par leurs frères de l’Est.
« Demandons au gouvernement central, au parlement, à l’Assemblée provinciale et au Gouvernement provincial de la Tshopo d’éclairer au plus tôt la population de Kisangani du motif de la présence à Kisangani de ces éléments armés. Au président de la République de revisiter ses accords avec les pays voisins de l’Est menaçant l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC », martèle cette synergie des mouvements citoyens qui préviennent que :
« Si aucune réaction n’est signalée dans ce sens, nous n’hésiterons pas et, ceci conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution, à mobiliser toute la population jusqu’au retrait total des Kényans de la Tshopo. La sauvegarde de l’intégrité territoriale est un devoir civique de tous citoyens sans discrimination aucune ».


"Offensives contre le M23 : Commandés par la RDC, bientôt la livraison de drones militaires chinois - 21 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/21/offensives-contre-le-m23-commandes-par-la-rdc-bientot-la-livraison-de-drones-militaires-chinois.html/128748/

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! IMG-20230221-WA0032

Dans un contexte sécuritaire loin de se décrisper, la République démocratique du Congo – qui continue à clamer sa détermination d’utiliser tous les moyens pour pacifier sa partie Est – vient de commander un arsenal militaire en Chine. Les Forces armées de la RDC seront dotés, dans les prochains jours, de neuf drones militaires de fabrication chinoise CH-4 Rainbow.
Selon Africa Intelligence, la livraison de ces neuf appareils est « imminente » et il s’agit d’appareils de type CH-4 Rainbow produits par la société publique China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC).

Alors que Kinshasa n’est pas parvenu à étoffer sa flotte d’avions de combat, ces aéronefs sont considérés comme hautement stratégiques pour tenter d’inverser le rapport de force dans la guerre contre le M23 qui multiplie les conquêtes.
Selon les informations parvenues à POLITICO.CD et également relayées par Africa Intelligence, c’est Bukavu (Sud-Kivu), la ville voisine de celle de Goma et proche du Rwanda, qui va servir de centre d’opérations.
« Les trois premiers appareils sont attendus d’ici à la fin du mois de mars et seront stationnés sur l’aéroport militaire de Kavumu, à une trentaine de kilomètres au nord de Bukavu (chef-lieu de la province du Sud-Kivu). Ce site, bien que proche de la frontière avec le Rwanda, est considéré à bonne distance des zones de guerre avec le M23 », apprend-on.
Il va prochainement accueillir la presque totalité du dispositif militaire aérien déployé dans l’est de la RDC. Des travaux d’aménagement sont en cours. L’allongement et la réfection de la piste d’atterrissage est sur le point de se terminer. Plusieurs hangars sont aussi en construction, de même qu’une tour de contrôle, des clôtures et des logements. Un chantier indispensable pour permettre aux drones chinois d’opérer.
Très similaire au drone américain MQ-9 Reaper, dont il est largement inspiré, ce modèle permet de mener des missions de reconnaissance, ainsi que des attaques au sol à l’aide de missiles. Pour piloter ces aéronefs militaires depuis les centres de commandement, dont l’installation est prévue à Kavumu, des formations dispensées par des militaires chinois sont envisagées. Pour l’instant, un premier règlement a été versé depuis un compte en dollars de la Banque centrale du Congo (BCC) à Equity Bank.


"RDC : « l’état de siège a paradoxalement contribué à augmenter l’insécurité » (Dénis Mukwege) - 26 février 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/26/rdc-letat-de-siege-a-paradoxalement-contribue-a-augmenter-linsecurite-denis-mukwege.html/129043/
Le Prix Nobel de la Paix 2018, Dénis Mukwege a dans sa réflexion à l’occasion du dixième anniversaire de la signature de l’accord-cadre d’Addis-Abeba sur la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région, affirmé que l’absence de réforme des Forces de sécurité et de défense nationales a empêché l’État congolais de déployer son autorité dans de larges pans du pays.
Cette situation, d’après lui, place la RDC dans « une position de faiblesse » pour assurer la sécurité et protéger les civils, et dans « une position d’incapacité » à garantir la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale.


« La RDC a failli à son engagement à mener des actions concrètes pour entamer une profonde réforme du secteur de la sécurité, incluant l’assainissement de la police, de l’armée et des services de renseignements, institutions qui demeurent infiltrées à tous les niveaux suite aux accords de paix précédents ayant intégré, en vertu du principe d’inclusivité, des éléments des groupés armés rebelles, congolais et étrangers, dans les institutions de la République », a-t-il déclaré.
Pour le gynécologue congolais, face à l’échec de la sécurisation des provinces en conflit, les autorités congolaises ont noué une coopération sécuritaire bilatérale avec l’Ouganda et le Burundi, qui a contribué « au pourrissement » des relations avec le Rwanda et à un regain de sa politique d’interventionnisme armé.
« La RDC a adhéré à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), une organisation composée en grande partie de pays voisins à la base du pillage des ressources naturelles, de la commission des crimes les plus graves et de la déstabilisation de la RDC », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le lauréat du Prix Sakharov en 2014 a pointé du doigt « le dysfonctionnement » de l’état de siège instauré par l’État congolais depuis mai 2021 dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
« L’état de siège n’a non seulement pas permis de neutraliser les capacités de nuisance des groupes armés – notamment les ADF, les CODECO et les FDLR, mais a paradoxalement contribué à augmenter l’insécurité et à doubler le nombre d’exactions commises à l’encontre des civils », a-t-il indiqué.
Suivant cette même logique, Dénis Mukwege a fustigé la pérennisation de ce régime, censé être d’exception mais renouvelé tous les 15 jours depuis presque 2 ans, entrainant ainsi « un nombre croissant de violations des droits humains et un rétrécissement de l’espace des libertés démocratiques, hypothéquant la participation des citoyens de deux provinces parmi les plus densément peuplées du pays aux élections générales prévues en décembre 2023 ».
De ce fait, Mukwege a prôné la sortie de l’état de siège et le retour à la gestion publique par les services de l’administration civile.


"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: l'ONU, pyromane et sapeur-pompier dans crise humanitaire en RDC - 25/02/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230225-%C3%A0-la-une-l-onu-pyromane-et-sapeur-pompier-dans-crise-humanitaire-en-rdc
Dans le journal Econews, à propos de la crise humanitaire en RDC, « l’ONU est pointée comme : pyromane et sapeur-pompier. Des chiffres qui font froid dans le dos, alerte ce tabloïd qui révèle que 26 millions de Congolais seraient dans une situation de précarité avancée ; 6,4 millions d’enfants en bas âge en situation de malnutrition alarmante ; 5 millions de déplacés internes.  La solution consisterait, poursuit Econews, à mobiliser d’urgence plus de 2 milliards de dollars américains, selon l’appel désespéré lancé par OCHA, le Bureau de coordination des affaires humanitaires conjointement avec le gouvernement congolais. Mais rien n’arrive. Dans les milieux gouvernementaux à Kinshasa, écrit le journal, on ne cache pas un certain scepticisme quant à l’aboutissement de la levée des fonds par OCHA. »
Le quotidien Le Phare qui revient sur les pluies diluviennes de mercredi dernier dans la ville de Kinshasa, écrit à la Une : « Constellation des têtes d’érosions, on doit démolir le tronçon de la route nationale numéro 1 entre Matadi-Kibala et Mitendi. Alors que le gouvernement a mis de gros moyens pour les travaux de cette voie après sa coupure il y a un mois, et que le site exige du temps pour être stabilisé, explique le confrère ; une grosse crevasse y est apparue en pleine pluie torrentielle de mercredi. Sa proximité de moins de 20 mètres avec l’érosion fait craindre le pire, la rupture du trafic routier entre la capitale et le port de Matadi. Les autorités nationales doivent opter pour une cure très amère, mais inévitable, c’est-à-dire la démolition systématique des constructions anarchiques, sans oublier de sanctionner les chefs coutumiers, les bourgmestres et les agents de cadastres qui favorisent ces constructions anarchiques. »

Une enquête menée par la brigade de l’IGF révèle un déséquilibre flagrant en faveur d’un Groupement des entreprises chinoises. Intérêts chinois évalués à 76 milliards contre 3 milliards seulement pour la RDC

Alingete, le patron de l'IGF, presse : « Sicomines lâche déjà 700 millions de dollars ». C’est dans le tri hebdomadaire Africanews qui revient sur les révélations de l’IGF concernant les contrats chinois. Ce journal affirme que « les premiers fruits des négociations tombent. Jules Alingeti a joué et fait gagner la RDC qui a perdu des milliards dans le deal avec la Chine présenté comme gagnant-gagnant, soutient Africanews. L’enquête menée par la brigade de l’IGF a révélé un déséquilibre flagrant en faveur des intérêts chinois. Le gain du Groupement des Entreprises Chinoises a été évalué à 76 milliards par l’IGF alors que la RDC n’a obtenu que 3 milliards. Au final, peut-on encore lire dans le tri hebdomadaire, la partie chinoise n’a mobilisé en 14 ans que 4,47 milliards de dollars, dont seulement 822 millions ont servi à financer la construction d’infrastructures, du reste invisibles. L’IGF a remis une liste d’exigences pour corriger le déséquilibre constaté dans le contrat chinois », écrit Africanews.
Enfin, sécurité à l’Est : l’EAC « ne rassure pas », accuse le bihebdomadaire Le Maximum. Depuis que les troupes de l’East African Community ont été déployées à l’Est de la RDC, il s’observe une consolidation des positions de la coalition RDF-M23 qui élargit jour après jour les zones d’occupation », affirme Le Maximum.
Enfin, sécurité à l’Est : l’EAC « ne rassure pas », accuse le bihebdomadaire Le Maximum. Depuis que les troupes de l’East African Community ont été déployées à l’Est de la RDC, il s’observe une consolidation des positions de la coalition RDF-M23 qui élargit jour après jour les zones d’occupation », affirme Le Maximum.[/size]


"Est de la RDC: le M23 vise le contrôle de Mushaki pour asphyxier Goma - 23/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230223-est-de-la-rdc-le-m23-vise-le-contr%C3%B4le-de-mushaki-pour-asphyxier-goma
En dépit d’un appel au cessez-le-feu lancé par les dirigeants de la communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC), les combats se poursuivent dans l’est de la RDC entre les combattants du M23 et l’armée congolaise. Mercredi, des coups de feu étaient entendus à une dizaine de kilomètres de Sake, ville située à 27 kilomètres de Goma.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Des tirs étaient entendus jusqu’au petit matin aux alentours de Mushaki, localité située à environ 15 kilomètres de Sake. D’autres détonations étaient rapportées dans les villages situés près de la colline de Kagoma, toujours à proximité de Sake. Les combattants du M23 se dirigeaient vers la cité de Mushaki, selon diverses sources. Ils ont été confrontés, disent les acteurs de la société civile, à une contre-offensive de l’armée qui a réussi à les repousser.
La situation a provoqué une fois de plus d’importants déplacements de populations. Des déplacés dont des femmes, des enfants et des personnes âgées sont arrivés épuisés à Sake ou à Goma. Selon la société civile locale, la prise de Mushaki serait stratégique pour le M23. Elle permettrait de couper la route Goma-Masisi ce qui aurait comme conséquence l’asphyxie de la ville de Goma qui dépend en grande partie de cet axe pour s’approvisionner en produits vivriers.
Sur l’autre ligne de front, toujours dans le territoire de Masisi, le M23 tente de renforcer le contrôle des alentours de la cité de Kitshanga, à environ 100 kilomètres à l'ouest de Goma, qu’il occupe depuis fin janvier.



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LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!! Empty Re: LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET L’ARMÉE !!!

Message  ndonzwau 10/9/2023, 10:26 am

JE M'ETAIS INTERROGÉ AU VU DE LA LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE, QUE CELLE-CI N'AIT PAS PRÉVU EXPRESSÉMENT SUR LA DÉLOCALISATION ET LA CONSTRUCTION DES BASES MILITAIRES. VOILÀ QUE DES OBSERVATEURS RELANCENT CETTE NÉCESSITÉ.

En effet notre pays en guerre de fait depuis quelques décennies exige un redéploiement stratégique, logistique et technique de nos bases en même temps que vu la surpopulation et le délabrement de nos casernes dont des incendies repetitifs témoignent, les conditions de vie y compris les soldes de nos forces de sécurité obligent le pays à  une attention prioritaire.

Il semble que les budgets successifs n'accordent jusque-là aucune place à ses préoccupations ; il est donc grand temps que ça change.
Le régime de Tshisekedi a fini par reconnaitre le génocide Congolais et le 22 août a été proclamée la journée officielle du GENECOST ; la réhabilitation et la construction de nos bases et casernes devraient être la conséquence logique de cette prise de conscience.



"Budget 2024 : Vivement la réhabilitation et la modernisation des casernes -
08/09/2023

= https://www.forumdesas.net/2023/09/budget-2024-vivement-la-rehabilitation-et-la-modernisation-des-casernes/
Les deux chambres législatives s’apprêtent à ouvrir dans quelques jours leurs sessions du mois de septembre, consacrées au vote du budget de l’année 2024. Plusieurs actions, comme d’habitude, seront projetées dans la rubrique des dépenses. Mais au finish, généralement, très peu de réalisations sont au rendez-vous. Pour preuve, il suffit de jeter un regard sur les budgets de cinq dernières années de la législature finissante. 

Au regard de la situation des casernes qui abritent nos militaires et nos policiers, les élus sont invités à être très regardants sur ce sujet. Si le gouvernement n’ a pas prévu des fonds pour la réhabilitation et/ou la construction de nouvelles casernes. En leur qualité d’autorité budgétaire, députés et sénateurs sont appelés à corriger cette situation.
Le constat est tout simplement déplorable concernant les casernes de la RDC. Construites avant l’indépendance, la plupart ont vieilli et sont totalement délabrées. Il faut les réhabiliter et les moderniser  absolument. À titre exemplatif, nous citons les camps Lufungula et Kabila. Pour l’honneur et la dignité de nos policiers, des moyens financiers costauds doivent être mis à disposition pour les rendre décents. La promiscuité dans laquelle vivent les policiers logés dans ces deux camps, ainsi que l’état même desdites habitations les exposent à des épidémies de diverses natures. D’où l’impérieuse nécessité de réhabiliter de fond en comble ces deux sites. 

D’autres casernes, érigées sur des sites devenus aujourd’hui inappropriés, méritent d’être carrément délocalisées. C’est le cas du plus grand camp militaire du pays, le camp Lieutenant-Colonel Kokolo. Construit à l’époque coloniale où il s’appelait camp Léopold II, le camp Kokolo a été érigé dans cet emplacement pour servir de barrière entre la cité des indigènes et la commune de Kalina, débaptisée Gombe, où vivaient des expatriés. Aujourd’hui, cette caserne se retrouve en plein milieu de la ville de Kinshasa, entourée des civils. Ce qui n’est pas conforme aux standards internationaux, et surtout du point de vue sécuritaire. Vu les convoitises dont la RDC est l’objet de la part du Rwanda, Un camp de cette importance devrait être construit à la frontière avec ce pays pour dissuader toute tentative d’agression comme c’est le cas actuellement. Dans ce cas, ce camp serait réhabilité pour loger les policiers. 
Il convient en plus de refaire l’image du camp colonel Ebeya à Mbanza Ngungu, la base de Kotakoli et celle de Kitona, sans oublier d’autres. Le but est de faire comprendre aux uns et aux autres, surtout à nos voisins que la RDC est en train de redevenir très puissante comme à la bonne vieille époque de la Force publique. 

Le social également 
De même que nous invitons les députés et sénateurs à doter les FARDC et la PNC des moyens appropriés pour la modernisation de leurs infrastructures de base, de même un accent particulier devra être mis dans l’amélioration significative des conditions de vie de nos compatriotes sous le drapeau. 
En règle générale, un militaire ou un policier n’a pas de salaire. Dans le cas d’espèce, on parle de solde. Cela suppose que l’Etat, après avoir pourvu à tous les besoins primaires et essentiels de ces hommes, leur octroie une somme pour compléter ce qu’il faut pour leur vie d’hommes. Ils ne doivent pas se soucier de quoi que ce soit surtout lorsqu’ils sont au front. 
En temps de paix, les hommes en uniforme sont mis à contribution pour les travaux d’intérêt communautaire. Dans une synergie de convivialité avec les civils, ils se tissent des relations pour une société égalitaire où il n’existe pas de méfiance entre les deux groupes et où les cas de carnage tels que nous venons de les vivre à Goma ne peuvent pas survenir. Ce pour l’honneur du pays et le bonheur des Congolais.


"FARDC – La loi de programmation militaire : vers une amorce de la réforme de l’armée ?
= https://afridesk.org/fardc-la-loi-de-programmation-militaire-vers-une-amorce-de-la-reforme-de-larmee/

"RDC : quelle armée pour demain
= https://afridesk.org/rdc-quelle-armee-pour-demain/

"Les solutions de logement pour les familles militaires visent à stabiliser le Sud-Kivu en RDC - 03.07.2012
= https://www.iom.int/fr/news/les-solutions-de-logement-pour-les-familles-militaires-visent-stabiliser-le-sud-kivu-en-rdc

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