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ANGOLA : VICTOIRE CONTESTÉE SUR LE FIL DU MPLA, OBSÈQUES AUSSI SUR FOND DE TENSIONS DE JOSÉ EDUARDO DOS SANTOS, L'ANCIEN PR. DES LEÇONS POUR LA RDC, SON VOISIN !?

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ANGOLA : VICTOIRE CONTESTÉE SUR LE FIL DU MPLA, OBSÈQUES AUSSI SUR FOND DE TENSIONS DE JOSÉ EDUARDO DOS SANTOS, L'ANCIEN PR. DES LEÇONS POUR LA RDC, SON VOISIN !? Empty ANGOLA : VICTOIRE CONTESTÉE SUR LE FIL DU MPLA, OBSÈQUES AUSSI SUR FOND DE TENSIONS DE JOSÉ EDUARDO DOS SANTOS, L'ANCIEN PR. DES LEÇONS POUR LA RDC, SON VOISIN !?

Message  ndonzwau 28/8/2022, 4:21 pm

ANGOLA : VICTOIRE CONTESTÉE SUR LE FIL DU MPLA, OBSÈQUES AUSSI SUR FOND DE TENSIONS DE JOSÉ EDUARDO DOS SANTOS, L'ANCIEN PR. DES LEÇONS POUR LA RDC, SON VOISIN !?


"Revue de presse Afrique
À la Une: le MPLA coiffe l’UNITA sur le fil en Angola - 26/08/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220826-%C3%A0-la-une-le-mpla-coiffe-l-unita-sur-le-fil-en-angola
Sur 97% des bulletins de vote officiellement dépouillés, le Mouvement populaire de libération de l’Angola est donné vainqueur par la commission électorale, d’une courte tête face à l’UNITA, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola.
Encore peu de commentaires dans la presse, en Afrique, au sujet de cette actualité électorale en Angola. À noter toutefois celui du quotidien Wakat Sera, au Burkina Faso. Lequel anticipe des contestations. « Car depuis le début du processus électoral, l’UNITA criait au loup dans la bergerie, sous la forme de fraudes et autres irrégularités, dont la présence de deux millions de personnes décédées sur les listes électorales », pointe ce quotidien ouagalais.


"Angola: le MPLA remporte les élections générales, selon les résultats provisoires - 25/08/2022

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220825-angola-le-mpla-parti-au-pouvoir-remporte-les-%C3%A9lections-g%C3%A9n%C3%A9rales
La Commission nationale électorale a donné ce jeudi soir ses derniers résultats provisoires. Ils s’appuient sur plus de 97% des votes. Pour la première fois depuis l’indépendance, le MPLA l’emporte avec une courte majorité.
[/b]Avec notre envoyée spéciale à Luanda, Gaëlle Laleix

C’est en début de soirée que Lucas Quilunda, porte-parole de la CNE annonce les résultats. « Le MPLA a 51,7% des votes, ce qui lui permet d’avoir 124 députés. L’Unita avec 44,5% des votes dispose de 90 députés au Parlement. » Les six autres formations politiques se partagent les miettes. Pour quatre d’entre elles, leur résultat ne leur permet même pas d’obtenir un député à l’Assemblée.
Avec 10% de votes en moins que lors des élections de 2017, le MPLA perd sa majorité absolue au Parlement. Il devra donc composer avec l’opposition, ce qui n’inquiète pas Rui Falcao, porte-parole du MPLA. « Ça ne change rien, ce n’est pas une contrainte pour gouverner. Il nous faut prendre le temps d’analyser ce qui s’est passé, notre parcours ces 5 dernières années et en fonction de cela rediriger certaines de nos actions. Le peuple veut que nous gouvernions avec une majorité absolue, et c’est ce que nous allons faire. »

À lire aussi : Angola : des élections générales qui s’annoncent serrées

Les militants de l’Unita quant à eux, ne semblent pas disposés au moindre compromis. Devant le siège du parti, dans le quartier de Vienna, la colère gronde. « Nous en tant que peuple, nous sommes certains que ces résultats ne sont pas fiables. Le MPLA a perdu, il est temps pour Joao Lourenço de quitter le palais. Le MPLA a toujours perdu. A chaque fois qu’il gagne, c’est grâce à autre chose. Nous ne voulons plus de fraude. Nous allons demander nos droits dans la paix, nous ne sommes pas des vandales, nous ne voulons pas de désordre. Nous allons agir dans le calme. »
Le candidat de l’Unita, Adalberto Costa Junior ne s’est pas encore exprimé. Mais ces résultats sont une déception pour le parti. Ce jeudi après-midi, le parti avait fait part de son propre décompte, selon lequel MPLA et Unita étaient aux coude-à-coude, respectivement à 47% et 46% des voix. Un écart que le parti d’opposition était certain de pouvoir combler.
L’opposition dénonce depuis le début de la campagne des irrégularités dans le processus électoral. Des accusations que Rui Falcao, porte-parole du MPLA, a balayées d’un revers de main. Il se félicite ce jeudi soir de l’issue des élections. Les observateurs de la Communauté des pays de langue portugaise, ont quant eux estimé que ces élections se sont déroulées « dans le respect des exigences internationales. » 

►À lire aussi : Élections générales en Angola : la journée de vote s'est déroulée dans le calme


"Élections en Angola: Adalberto Costa Junior conteste la victoire du MPLA -  26/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220826-pr%C3%A9sidentielle-en-angola-adalberto-costa-junior-conteste-la-victoire-du-mpla
Les résultats provisoires des élections générales, portant sur 97% des votes, ont été dévoilés jeudi 25 août dans la soirée par la Commission électorale en Angola. Ils donnent la victoire du MPLA avec 124 députés, en très net recul par rapport aux derniers scrutins. Mais Adalberto Costa Junior, le candidat de l'Unita, a annoncé ce vendredi 26 août qu'il rejetait ces chiffres.
Avec notre envoyée spéciale à Luanda, Gaëlle Laleix

C'est au siège de l'Unita qu'Adalberto Costa Junior a pris la parole, en fin de journée, vendredi 26 août. Il s'agissait de sa première réaction depuis la publication des derniers résultats provisoires, qui ont vu le MPLA remporter les élections générales.
Le candidat de l'Unita a annoncé qu'il refusait la victoire du MPLA. Il rejette les chiffres donnés par la Commission nationale électorale. Adalberto Costa Junior a fait part du décompte parallèle opéré par son parti ; il a pris l'exemple de trois provinces dont les résultats seraient très différents, Luanda, Moxico et Cuanza Sul. 
Adalberto Costa Junior demande donc un nouveau décompte, réalisé cette fois par une commission indépendante, avec une participation internationale. Et ce décompte devra s'appuyer sur les procès-verbaux affichés dans chaque bureau de vote.

« Le MPLA n’a pas gagné les élections du 24 août. L’Unita ne reconnait pas les résultats provisoires de la CNE et lui demande d’accepter au nom de la vérité, la création d’une commission, avec une participation internationale, pour que l’on compare de nouveau les procès-verbaux. »
Il a enfin demandé à ses partisans de rester calmes, alors que des appels à manifester commencent à circuler sur les réseaux sociaux. « La souveraineté reste au peuple », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Pour Rui Falcao, porte-parole du MPLA, rien de nouveau. Selon lui les accusations de fraude, l’Unita en a fait son fonds de commerce. « Ces élections étaient déjà frauduleuses avant même qu’elles n’aient commencées. C’est leur tactique. Ils savaient qu’ils allaient perdre et ils ont choisi cette stratégie. Ça n’intéresse pas le MPLA, il connaît les règles du jeu, le parti est bon joueur et s’en remet à celui qui est légitime pour donner les résultats. Point final. »
Plus tôt dans l’après-midi, le parti d’opposition CASA-CE a également contesté les résultats de la CNE. Pour l’heure néanmois aucune formation n’a déposé de recours officiel. 
Devant le siège de l'Unita, quelques jeunes se sont rassemblés dans la soirée de vendredi avec des panneaux de fortune sur lesquels on pouvait lire : « Le MPLA, dehors. » Un MPLA qui ressort certes gagnant de ces élections, mais avec une victoire fragile, l’opposition ayant remporté trois provinces, dont la capitale Luanda, privant ainsi le parti au pouvoir d’une majorité parlementaire.
"Joao Lourenço ressort clairement affaibli de cette élection avec une grande chute de popularité en termes de nombre de votes, mais aussi dans la rue, en particulier avec la perte de Luanda, province-capitale qui représente 30% de la population, et cœur des richesses, cœur économique du pays."
Chloé Buire, chercheuse au CNRS et spécialiste de l'Angola
Christina Okello


= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220824-angola-le-front-de-lib%C3%A9ration-de-l-enclave-de-cabinda-reprend-ses-actions-%C3%A0-l-occasion-du-scrutin
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220824-%C3%A9lections-g%C3%A9n%C3%A9rale-en-angola-la-journ%C3%A9e-de-vote-s-est-d%C3%A9roul%C3%A9e-dans-le-calme

" Invité Afrique
Élections en Angola: «Il y a une grande lassitude du pouvoir, notamment chez la jeunesse marginalisée» - 24/08/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220824-%C3%A9lections-en-angola-il-y-a-une-grande-lassitude-du-pouvoir-notamment-chez-la-jeunesse-marginalis%C3%A9e

= https://www.france24.com/fr/afrique/20220825-en-angola-le-pr%C3%A9sident-sortant-joao-louren%C3%A7o-en-courte-t%C3%AAte-des-%C3%A9lections

"



"En Angola, des hommages à José Eduardo dos Santos sur fond de tensions -  27/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220827-en-angola-des-hommages-%C3%A0-jos%C3%A9-eduardo-dos-santos-sur-fond-de-tensions
L'Angola enterre ce dimanche 28 août son ancien président José Eduardo dos Santos, mort le 8 juillet dernier à Barcelone. Ce samedi, le cercueil de celui qui a dirigé le pays pendant 42 ans a été exposé place de la République, à Luanda. 
Avec notre envoyée spéciale à Luanda, Gaëlle Laleix

Sous un grand chapiteau blanc, face au mémorial Augustino Neto, repose le cercueil de José Eduardo dos Santos. Des milliers d’Angolais sont venus se recueillir depuis le matin. La foule n’était pas immense, mais le flot continu. Bernardo est arrivé tôt sur la place de la République, alors que l'endroit était encore presque vide. « José Eduardo dos Santos était l'architecte de la paix, donc le peuple l'attendait », explique-t-il.
L’Angola a connu une guerre civile de plus de 25 années, entre le MPLA de José Eduardo dos Santos, et l’Unità de Jonas Savimbi. Sur la place, de grands panneaux de photos de combattants saluent l’artisan de la paix. C’est ce récit que souhaitent raconter aujourd’hui les autorités angolaises, alors que les résultats provisoires des élections générales sont contestés par l’opposition et une partie de la société civile.
« Cet hommage doit être un moment d’union nationale, indique l’évêque, Monseigneur Apolonio Graciano, qui explique s’adresser particulièrement aux réseaux sociaux. Nous ne pouvons pas entretenir des conflits, des discordes. »

Mais sur la place, certains ne cachent pas leur colère face à l'état de leur pays. « Après 42 années de pouvoir de Zè Du, il y a une pauvreté immense, mais ce n'est pas seulement sa faute. Lui, il a toujours pensé au bien de son peuple. On a changé de président et le pays est en ruines », reproche un homme. « João Louenço a tout gâché. Nous souffrons, nous n'avons rien », s'emporte une autre.
Des appels à manifester ce samedi matin place du 1er-Mai circulaient depuis hier. Au final, aucun rassemblement n’a eu lieu. Dès 6h, le centre-ville était complètement bouclé par la police pour le cortège de José Eduardo dos Santos.

Des obsèques conflictuelles
L'ancien président est décédé le 8 juillet à Barcelone en Espagne. Mais sa dépouille n’a pu regagner l’Angola que la semaine dernière, en raison d’un contentieux entre deux de ses filles et sa veuve. Le jour de la mort de l’ancien président, l'une de ses filles porte plainte auprès de la justice espagnole. Elle soupçonne la veuve de José Eduardo dos Santos, Ana Paula, d’avoir joué un rôle dans sa mort. En arrière-fond, se joue une guerre pour les obsèques de l’ancien président. Le gouvernement angolais veut des funérailles nationales. Mais Tchizé et Isabel dos Santos, les filles, souhaitent enterrer leur père en toute intimité, en Espagne.
Elles veulent surtout empêcher que le MPLA utilise l’émotion populaire suscitée par des funérailles nationales, à la veille d’élections générales. Joao Lourenço, successeur de José Eduardo dos Santos, s’est en effet attaqué frontalement à la famille Dos Santos dans sa lutte contre la corruption. Après autopsie, la justice espagnole rend le corps à la veuve de l’ancien président, qui elle-même soutient Joao Lourenço. Aujourd’hui, les funérailles interviennent alors que le pays attend toujours les résultats définitifs de ses élections générales et que l’opposition conteste les résultats provisoires. Mais selon les autorités, l’heure n’est plus à la politique.


"Angola : après la probable réélection de Joao Lourenço, les funérailles de son prédécesseur - 27 aout 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/27/angola-apres-la-probable-reelection-de-joao-lourenco-les-funerailles-de-son-predecesseur_6139209_3212.html
Les obsèques de José Eduardo dos Santos, qui a régné 38 ans sur l’Angola, ont lieu à Luanda les 27 et 28 août. Retour sur l’itinéraire d’un clan accusé d’avoir pillé le pays.

ANGOLA : VICTOIRE CONTESTÉE SUR LE FIL DU MPLA, OBSÈQUES AUSSI SUR FOND DE TENSIONS DE JOSÉ EDUARDO DOS SANTOS, L'ANCIEN PR. DES LEÇONS POUR LA RDC, SON VOISIN !? 3ba2e80_ggg-sib04-angola-dos-santos-0827-11
Portrait de l’ancien président José Eduardo dos Santos, mort en Espagne en juillet, à l’arrivée de son cercueil au Mémorial Agostinho Neto, à Luanda, le 27 août 2022. REUTERS/Siphiwe Sibeko SIPHIWE SIBEKO / REUTERS

Dans un cercueil recouvert d’un drapeau angolais, le corps de celui que tout le monde surnomme encore « Zedu » est arrivé à l’aéroport de Luanda dans la soirée du 20 août. Sur le parcours qui menait le cortège à la résidence familiale des dos Santos, située dans le quartier chic de Miramar, quelques Angolais ont applaudi depuis leur fenêtre. José Eduardo dos Santos, qui a régné d’une main de fer sur l’Angola de 1979 à 2017, est mort le 8 juillet dans une clinique de Barcelone, en Espagne.
Ses obsèques nationales sont organisées ce week-end dans la capitale angolaise. Deux jours après la probable réélection de son successeur Joao Lourenço, avec 51,04 % des voix selon la Commission nationale électorale qui avait dépouillé 97 % des suffrages vendredi 26 août, plusieurs hommages civils, militaires et religieux seront rendus à celui dont la vie fut marquée par la lutte armée contre le colon portugais, puis par vingt-sept années de guerre civile (1975-2002). Dimanche matin, Joao Lourenço, ancien ministre de la défense de Jose Eduardo Dos Santos, en passe de gagner un second mandat de cinq ans à la tête de l’Angola, déposera une couronne de fleurs sur sa dépouille.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Angola, le président Joao Lourenço s’oriente vers une victoire serrée
« Le décès de José Eduardo dos Santos a eu un impact très marginal sur le scrutin, estime Daniel Ribant, auteur de L’Angola de A à Z et Força Angola (L’Harmattan). A sa mort, José Lourenço s’est contenté de dire poliment qu’il avait été un artisan de la paix après la guerre civile qui a fait 500 000 morts. » Il n’a fait aucune allusion aux « affaires » financières qui ont assombri la fin de vie de l’ancien président. Afin de lui rendre hommage, la présidence angolaise avait décrété sept jours de deuil national et annoncé l’ouverture d’espaces de recueillement dans toutes les provinces du pays.

La défiance entre Joao Loureço et José Eduardo Dos Santos était ancienne. En 2002, au sortir de la guerre civile au cours de laquelle il avait combattu en tant que général des forces armées, Joao Lourenço avait fait l’erreur d’exprimer son désir de succéder à dos Santos qui lui avait laissé entendre qu’il souhaitait prendre sa retraite. L’impétrant avait alors été mis à l’écart du tout-puissant Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) pendant neuf ans. De loin, il avait observé les dérives financières d’un Etat devenu fou par les pétrodollars générés par le boom pétrolier. Après sa traversée du désert, Joao Lourenço avait gagné la réputation d’homme intègre dans ce pays lusophone d’Afrique australe qui se classe parmi les plus inégalitaires du monde....


"Angola: funérailles nationales de l'ex-président José Eduardo dos Santos - 28 aout 2022= https://www.lefigaro.fr/flash-actu/angola-funerailles-nationales-de-l-ex-president-jose-eduardo-dos-santos-20220828

= https://www.jeuneafrique.com/1370121/politique/angola-la-bataille-autour-de-lenterrement-de-jose-eduardo-dos-santos-se-poursuit/



"Obsèques de José Eduardo Dos Santos en Angola: Félix Tshisekedi à Luanda -  28 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/28/obseques-de-jose-eduardo-dos-santos-en-angola-felix-tshisekedi-luanda
L'Angola rend un dernier hommage dimanche à son ex-président, José Eduardo dos Santos, qui a marqué l'histoire du pays par 38 ans d'un règne autoritaire, entaché d'accusations de corruption et de népotisme, laissant aujourd'hui un héritage controversé.
Ces funérailles nationales organisées à Luanda, interviennent quelques jours après que le pays s'est rendu aux urnes pour des élections législatives disputées, qui doivent décider du prochain chef d’État.

 
Les résultats préliminaires qui comptabilisent 97% des suffrages exprimés et donnent le parti au pouvoir (MPLA) vainqueur, sont contestés par le premier parti d'opposition (Unita). Cinq membres de la commission électorale ont déclaré samedi qu'ils "ne signeraient en principe pas" les résultats définitifs, qui n'ont pas encore été communiqués.
A la tête de l'Angola de 1979 à 2017 sans avoir jamais été directement élu, M. dos Santos est mort le 8 juillet, à 79 ans, dans une clinique de Barcelone où il avait été hospitalisé après un arrêt cardiaque. 
Son corps a été rapatrié la semaine dernière d'Espagne, où il vivait depuis 2019. Une querelle avait opposé plusieurs de ses enfants refusant le rapatriement du corps, craignant une instrumentalisation politique des obsèques dans le contexte électoral, au gouvernement angolais qui souhaitait organiser des funérailles nationales en Angola. La justice espagnole a tranché.

En milieu de matinée, les délégations officielles ont commencé à arriver sur la place de la République, dans le centre de la capitale. Une douzaine de chefs d’État et de gouvernement sont attendus pour la cérémonie conduite par l'actuel président Joao Lourenço.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, la Première ministre gabonaise Rose Christiane Ossouka, ainsi que le président de RDC Félix Tshisekedi sont déjà présents. 
Vingt coups de canon doivent être tirés, et une minute de silence sera observée. Des représentants de la famille et du parti au pouvoir, le MPLA, doivent prendre la parole. Le cercueil a été exposé au public la veille. 

- Poids lourd  - La fille aînée de l'ancien président, Isabel, traquée par les juges pour une série d'enquêtes pour corruption, avait écrit la semaine dernière sur les réseaux sociaux qu'elle ne serait pas présente.
Surnommée "la princesse", son père lui avait notamment confié les commandes de la compagnie pétrolière nationale Sonangol. Elle a été limogée au cours de la vaste campagne anti-corruption menée par M. Lourenço, dauphin de dos Santos qui s'est retourné contre le système une fois élu. 
En fin de cérémonie, un cortège funèbre conduira la dépouille au cimetière où l'ex-président sera enterré. 
José Eduardo dos Santos a fait de l'Angola, riche en ressources naturelles, l'un des premiers producteurs de pétrole du continent avec le Nigeria. Mais il s'est servi de cette manne pour s'enrichir avec sa famille, tandis que le reste du pays restait l'un des plus pauvres de la planète.
Devenu l'un des chefs d'Etat africains à la plus grande longévité, il s'était imposé hors des frontières comme un des poids lourds du continent.
Usé par la maladie, il a quitté le pouvoir à presque 75 ans, en désignant comme successeur l'actuel président, Joao Lourenço, élu en 2017 et proche d'obtenir un second mandat. 

Mais le parti historique, si les résultats préliminaires se confirment, enregistre le plus mauvais score de son histoire. Il l'avait emporté haut la main en 2017 avec 61%. 
Dans un contexte d'inflation galopante, de chômage et de sécheresse sévère, l'opposition du leader charismatique, Adalberto Costa Junior, 60 ans, gagne du terrain. Plus de la moitié des 33 millions d'Angolais vivent sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.
L'opposant séduit aussi la jeunesse, part grandissante de l'électorat, qui rejette l'héritage de dos Santos, symbole de la corruption et du népotisme.
Avant son départ, l'ancien président avait fait passer des lois lui assurant une large immunité judiciaire. 
AFP avec ACTUALITE.CD


"Au-delà de Dos Santos déjà dans l’au-delà - 29/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/au-dela-de-dos-santos-deja-dans-lau-dela/
Point final pour Eduardo Dos Santos inhumé hier à Luanda. Aux obsèques de l’ancien Président angolais, des chefs d’État et de gouvernement en exercice, des dirigeants honoraires…étaient présents. La mort d’un grand de ce monde sonne toujours comme une interpellation envers ses pairs, successeur(s) encore en vie.

Difficile voire quasiment impossible de faire l’économie des locutions latines qui défient le temps comme « Sic transit gloria mundi » en français « Ainsi passe la gloire du monde » et « Memento mori » et son succédané hominem te esse (souviens-toi que tu vas mourir car tu n’es qu’un homme).
Des locutions empreintes de sagesse éternelle qui devraient servir de fil d’Ariane à nos princes. Des locutions qui devraient tenir lieu d’antidote à tout absolutisme avec ses corollaires corrosifs que sont la patrimonialisation du pays et de ses ressources, l’instrumentalisation de tous les leviers régaliens de l’État et la caporalisation subséquente de tous les agents de l’espace public de l’État. Résultat, mandataire finit par rimer avec propriétaire du…pays avec droit de vie ou de mort sur les citoyens devenus sujets voire objets. Avec la généralisation des élections-alibi ou des scrutins rituels, les dictatures d’hier se muent en démocratures. Mais, cette forme, comme le dit Victor Hugo n’est que le fond qui remonte à la surface.

La mort est là comme pour rappeler le caractère éphémère et évanescent du pouvoir. On aura beau se croire super puissant, invulnérable, inoxydable, inaltérable, on n’est qu’un homme. D’où, cette autre locution latine tirée de l’Ecclésiaste : « Vanitas vanitatum et omnia vanitas » (vanité des vanités et tout est vanité).
Sénèque, philosophe atemporel, peut inspirer positivement ceux de nos chefs d’État qui ont accompagné leur ancien collègue à sa dernière demeure: « La vie est une pièce de théâtre. Ce qui compte, ce n’est pas qu’elle dure longtemps, mais qu’elle soit bien jouée ». Amen !

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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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