UN RÉSEAU D'ESPIONS RWANDAIS DÉMANTELÉ PAR LES SERVICES CONGOLAIS ! QU'EST-CE DONC, DU NOUVEAU OU LES CONGOLAIS SE SONT ENFIN DÉCIDÉS D'OUVRIR LES YEUX ?
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UN RÉSEAU D'ESPIONS RWANDAIS DÉMANTELÉ PAR LES SERVICES CONGOLAIS ! QU'EST-CE DONC, DU NOUVEAU OU LES CONGOLAIS SE SONT ENFIN DÉCIDÉS D'OUVRIR LES YEUX ?
UN RÉSEAU D'ESPIONS RWANDAIS DÉMANTELÉ PAR LES SERVICES CONGOLAIS ! QU'EST-CE DONC, DU NOUVEAU OU LES CONGOLAIS SE SONT ENFIN DÉCIDÉS D'OUVRIR LES YEUX ?
Ce n'est pas la première fois qu'on déniche des espions rwandais en RDC, alors plus que de débattre de l'authenticité de cette dernière survenue, nous ferions mieux de rechercher sa signification dans le contexte de conflit exarcerbé avec le Rwanda (et l'Ouganda) via le M23.
Les espions agissaient, nous dit-on, sous la couverture d’une ONG de développement, 'African Health Development Organization » (AHDO)' qui ne serait pas inconnue de nos dirigeants jusqu'à la Première Dame ; ils avaient infiltré des officiers des FARDC et des personnalités politiques de grande envergure ainsi que des opérateurs économiques et membres de la Société civile.. Ils avaient aussi acquis un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa et de la base militaire de Kibomango, ce qui leur aurait permis la préparation d’un attentat. Leurs complices Congolais ont été appréhendés tandis que d'autres sont recherchés.
Les autorités du pays sont-elles plus conscientes d'un danger pouvant venir du Rwanda et le recherchent davantage ou Rwandais et Ougandais ont mis les bouchées doubles. Quelle est l'ampleur réelle de cet espionnage et son impact sur nos institutions ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Ce n'est pas la première fois qu'on déniche des espions rwandais en RDC, alors plus que de débattre de l'authenticité de cette dernière survenue, nous ferions mieux de rechercher sa signification dans le contexte de conflit exarcerbé avec le Rwanda (et l'Ouganda) via le M23.
Les espions agissaient, nous dit-on, sous la couverture d’une ONG de développement, 'African Health Development Organization » (AHDO)' qui ne serait pas inconnue de nos dirigeants jusqu'à la Première Dame ; ils avaient infiltré des officiers des FARDC et des personnalités politiques de grande envergure ainsi que des opérateurs économiques et membres de la Société civile.. Ils avaient aussi acquis un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa et de la base militaire de Kibomango, ce qui leur aurait permis la préparation d’un attentat. Leurs complices Congolais ont été appréhendés tandis que d'autres sont recherchés.
Les autorités du pays sont-elles plus conscientes d'un danger pouvant venir du Rwanda et le recherchent davantage ou Rwandais et Ougandais ont mis les bouchées doubles. Quelle est l'ampleur réelle de cet espionnage et son impact sur nos institutions ?
" RDC: les autorités annoncent le démantèlement d'un réseau d’espionnage à Kinshasa - 28/12/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20221228-rdc-les-autorit%C3%A9s-annoncent-le-d%C3%A9mant%C3%A8lement-d-un-r%C3%A9seau-d-espionnage-%C3%A0-kinshasa
Un militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo. (illustration) MONUSCO/Abel Kavanagh
Mardi 27 décembre, les autorités congolaises ont présenté à la télévision quatre espions présumés, dont deux Rwandais, qui opéraient à Kinshasa.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Après avoir dévoilé son plan stratégique de défense lors du briefing du mardi 27 décembre, le gouvernement congolais a révélé à la télévision l’arrestation de quatre espions présumés, postés à Kinshasa. Deux d’entre eux sont rwandais.
Ces derniers, dont un militaire, agissaient sous la couverture d’une ONG de développement. Ils sont tombés dans le filet des services de sécurité congolais avec deux autres complices, dont un colonel de l’armée congolaise.
Plusieurs milieux infiltrés
Selon les autorités, ces espions avaient non seulement infiltré quelques officiers de l’armée mais aussi des personnalités politiques, des opérateurs économiques et des membres de la société civile. Kinshasa affirme que le téléphone crypté du militaire rwandais a pu être exploité par les enquêteurs. L’objet a révélé, selon les autorités, que ce dernier a eu accès aux différents sites stratégiques de la capitale Kinshasa, en complicité avec certains généraux de l’armée congolaise.
Pour le gouvernement, ces espions avaient acquis un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa et de la base militaire de Kibomango, ce qui, selon lui, aurait permis la préparation d’un attentat.
► À lire aussi : « Le Rwanda dément » un soutien au M23 après un rapport de l’ONU, selon le porte-parole du gouvernement rwandais
"African Health Development Organization » (AHDO)
= https://ahdo.org/
= https://www.zoominfo.com/c/africa-health-development-organization/540565308
"Un réseau d’espions rwandais et leurs complices congolais démantelé par les Services de sécurité à Kinshasa - 28 décembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/28/un-reseau-despions-rwandais-et-leurs-complices-congolais-demantele-par-les-services-de-securite-a-kinshasa.html/124833/
Un cas d’espionnage des services rwandais opérant à Kinshasa détecté et démantelé par les services de sécurité qui ont fait un joli coup de filet à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo depuis quelques mois. Leurs identités ont été officiellement dévoilées par le Vice-Ministre de l’Intérieur assisté des Porte-paroles de l’Armée et de la Police au cours d’un briefing diffusée ce 27 décembre 2022 sur les antennes de la Télévision Nationale.
En effet, deux (02) espions rwandais dont l’un est un élément du Rwandan Defense Force (RDF) agissaient sous la couverture d’une ONG de développement dénommée « African Health Development Organization » (AHDO) sont tombés dans le filet des services de sécurité congolais avec deux de leurs complices.
Ces espions avaient non seulement infiltré quelques officiers des FARDC mais aussi des personnalités politiques de grande envergure ainsi que des opérateurs économiques et membres de la Société civile.
Le Téléphone crypté du militaire rwandais, après exploitation par les enquêteurs, a révélé que ce dernier a eu accès aux différents sites stratégiques de la capitale et ce, en complicité avec certains officiers généraux et supérieurs des FARDC.
D’autres espions sont recherchés d’autant plus que l’ONG sus-évoquée avait ouvert des antennes dans la province du Kwango, Kwilu, Kasaï, Nord-Kivu et Sud-Kivu. Ils finiront par être rattrapés.
L’acquisition, par ces espions, d’un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de N’djili et de la base militaire de Kibomango a laissé entrevoir la préparation d’un plan machiavélique similaire à celui qui a été à la base de l’assassinat de Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais.
Les investigations se poursuivent sur base des pistes et d’éléments de preuves fournis par ceux qui sont appréhendés.
Les Services de sécurité de la République Démocratique du Congo rassurent la population qu’ils sont à pied d’œuvre pour démanteler ce réseau des criminels et mettre hors d’état de nuire tous les complices, aussi bien civiles que militaires.
Qui sont-ils ?
D’après la présentation faite par le Porte-parole des FARDC, le Général Sylvain Ekenge, il s’agit respectivement de :
- M. NSHIMIYIMANA BISERUKA Juvénal (Né en 1964, Rwandais et Marié). L’Espionnage, Abus de confiance, Incitation des militaires et Corruption sont les griefs mis à sa charge.
- M. MUROKORE MUSHABE Moses (33 ans, Rwandais). Les photos saisies dans son ordinateur le montrent en tenues militaires RDF avec ses collègues. L’Espionnage est le grief mis à sa charge.
- M. NGANJI NSENGIYUMWA Remy alias Djuma (42 ans, présumé Congolais). Il manipule plusieurs nationalités dont celle de la RDC sous prétexte qu’il est de la tribu Hunde alors qu’il ne parle ni sa langue maternelle encore moins le swahili sauf le kinyarwanda. Il dit être né à Goma alors que le CV saisi dans ses effets indique qu’il est né à Uvira pendant qu’il dispose d’une carte des réfugiés burundais en Ouganda. Il lui est reproché l’Espionnage.
- Colonel MUGISHA RUYUMBU Santos (42 ans, militaire Congolais). Trahison et Violation de consigne sont les griefs lui reprochés.
Conclusion
Il y a lieu de conclure que des espions rwandais opérant en République Démocratique du Congo y compris de manière irrégulière, usant des méthodes illégales et œuvrant avec des complices congolais ont été appréhendés à Kinshasa par les services de sécurité Congolais qui poursuivent leurs investigations en vue d’en tirer les conséquences qui s’imposent.
A ce stade, le Gouvernement a tenu à s’acquitter de son obligation de redevabilité pour tenir informer le peuple au sujet de cet espionnage assis sur une infiltration rwandaise au sein de l’appareil étatique Congolais.
Il tient à rassurer le peuple Congolais que tous les services de sécurité demeurent en alerte maximale afin de poursuivre, sans relâche, le travail de démantèlement de tous ces réseaux des criminels rwandais qui travaillent visiblement pour insécuriser la RDC et déstabiliser ses Institutions démocratiques.
Le Vice-Ministre de l’Interieur a réitéré l’appel à la VIGILANCE et la DEFENSE DE LA PATRIE lancé aux congolais par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour soutenir les efforts en cours des Forces de sécurité en cette période d’agression de notre pays par le Rwanda sous la casquette du M23.
"RDC: les autorités présentent des présumés espions rwandais et leurs complices congolais à Kinshasa - 28 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/28/rdc-les-autorites-presentent-des-presumes-espions-rwandais-et-leurs-complices-congolais
Le gouvernement a présenté mardi des présumés espions rwandais et leurs complices congolais qui ont infiltré Kinshasa via une ONG de développement dénommée African Health Development Organization (AHDO). Il s’agit, d’après les services de sécurité, d’un réseau détecté et démantelé. Les identités des présumés espions ont été dévoilées par le vice-ministre de l’Intérieur en direct à la télévision nationale.
Ces personnes ont acquis des concessions à proximité de l’aéroport de N’djili et de la base militaire de Kibomango (commune de N’sele).Selon les autorités, parmi ces espions rwandais, un est un élément du Rwanda Defense Force (RDF). Ils ont non seulement infiltré quelques officiers des FARDC mais aussi des personnalités politiques de “grande envergure” ainsi que des opérateurs économiques et membres de la Société civile.“L'acquisition par ces espions d'un important patrimoine foncier dans le périmètre de l'aéroport international de N'djili et de la base militaire de Kibomango a laissé entrevoir la préparation d'un plan machiavélique similaire à celui qui a été à la base de l'assassinat de Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais”, dit Jean-Claude Molipe Mandongo, vice-ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières.
Le Téléphone crypté du militaire rwandais, après exploitation par les enquêteurs, a révélé que ce dernier a eu accès aux différents sites stratégiques de la capitale et ce, en complicité avec certains officiers supérieurs et généraux des FARDC.
D’autres espions sont recherchés d’autant plus que l’ONG sus-évoquée avait ouvert des antennes dans les provinces du Kwango, Kwilu, Kasaï, Nord-Kivu et Sud-Kivu. Ils finiront par être rattrapés.
"RWANDA RDC : Kinshasa annonce « l’arrestation d’espions rwandais ». Kigali dénonce « une violation de son espace aérien » - 29 décembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74727/rwanda-rdc-kinshasa-annonce-larrestation-despions-rwandais-kigali-denonce-une-violation-de-son-espace-aerien/
"Espions rwandais arrêtés à Kinshasa : leur mode opératoire similaire à celui de l’assassinat de Juvénal Habyarimana (gouvernement) - 28.12.2022
= https://www.digitalcongo.net/article/63ac429cb1bbc77602b873b5/
Ces espions ont acquis un terrain près de l’aéroport de N’djili, à Kinshasa. Ce qui fait redouter un plan similaire à celui de l’abattage d’avion de l’ancien président rwandais, Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais.
Au cours du briefing presse hebdomadaire du gouvernement tenu, mardi 27 décembre 2022, le vice-ministre de l’Intérieur a annoncé l’arrestation de deux espions rwandais avec leurs complices congolais. « Les services de sécurité de la RDC ont fait un joli coup de filet », se réjouit le vice-ministre de l’Intérieur. Ces deux espions dont l’un est membre de Rwanda Defense Force (RDF) agissant sous la couverture d’une ONG de développement dénommée « African Health Development Organization » (AHDO).
Le téléphone du militaire rwandais a révélé que cet espion a eu accès « aux différents sites stratégiques de la capitale [congolaise] en complicité avec certains officiers généraux et supérieurs » des FARDC. « L’acquisition par ces espions d’un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de N’djili et de la base militaire de Kibomango a laissé entrevoir la préparation d’un plan machiavélique similaire à celui à la base de l’assassinat de Juvénal Habyarimana (ancien président rwandais) et de son homologue burundais en 1994 », a expliqué le vice-ministre de l’Intérieur.
Pour rappel, dans une enquête intitulée « Mystère Corneille », un agent de renseignement de l’APR (Armée patriotique rwandaise) de Paul Kagame avait révélé qu’il avait été envoyé à Kigali pour espionner en 1994. Son rayon d’espionnage comprenait également la zone de Masaka, un périmètre près de l’aéroport international de Kigali d’où est parti le missile qui a abattu l’avion du président Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais, Cyprien Ntaryamira, le 6 avril 1994. Un attentat qui a déclenché le génocide rwandais.
Les deux espions rwandais arrêtés et leurs complices sont :
1. M. Nshimiyimana Biseruka Juvénal, né en 1964. Rwandais et marié. Espionnage, abus de confiance, incitation des militaires et corruption sont les griefs mis à sa charge ;
2. M. Murokore Mushabe Moses : 33 ans et Rwandais. Les photos saisies dans son ordinateur le montrent en tenue militaire RDF avec ses collègues. Il est poursuivi pour espionnage ;
3. M. Nganji Nsengiyumwa Remy alias Djuma : 42 ans, présumé Congolais. Il manipule plusieurs nationalités dont celle de la RDC sous prétexte qu’il est de la tribu Hunde alors qu’il ne parle ni sa langue maternelle encore moins le swahili. Il parle le kinyarwanda. Il dit être né à Goma alors que le CV saisi dans ses effets indique qu’il est né à Uvira pendant qu’il dispose d’une carte des réfugiés burundais en Ouganda. Il lui est reproché l’espionnage ;
4. Colonel Mugisha Ruyumbu Santos (42 ans, militaire Congolais). Il est accusé de trahison et violation des consignes.
"Vidéo : Un réseau d’espionnage rwandais démantelé à Kinshasa - 28/12/2022
= https://lesnews.cd/2022/12/28/video-un-reseau-despionnage-rw
"RDC : les autorités annoncent la détection et le démantèlement d’un réseau d’espionnage des services rwandais - 28 décembre 2022
= https://www.agenceecofin.com/securite/2912-104152-rdc-les-autorites-annoncent-la-detection-et-le-demantelement-d-un-reseau-d-espionnage-des-services-rwandais
"Des espions rwandais parmi nous depuis Mobutu - December 29, 2022
= http://lephareonline.net/2022/12/29/des-espions-rwandais-parmi-nous-depuis-mobutu/
Lors d’un briefing diffusé sur la Radio Télévision Nationale Congolaise le mardi 27 octobre 2022, les porte-paroles des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), le général Sylvain Ekenge, et de la Police Nationale Congolaise, le colonel Pierrot Mwanamputu, un réseau d’espions d’origine rwandaise et congolaise a été présenté aux médias, en présence du vice-ministre de l’Intérieur. Il s’agit principalement de Juvénal Nshimiyimana Biseruka ( 58 ans), Murokore Mushabe Moses (33 ans), Nganji Nsengiyumwa (42 ans), Colonel Mugisha Ruyumbu Santos (42 ans).
Deux de ces espions se faisaient passer pour des membres de l’ONG « AHDO » (African Health Development Organization). C’est sous cette étiquette qu’ils avaient acquis une concession dans le périmètre de l’aéroport international de N’Djili, à Kinshasa, dans le dessein bien arrêté d’attenter à la vie du Chef de l’Etat, sur le modèle de celui de l’avion de feu Juvénal Habyarimana en 1994.
L’échantillon mis aux arrêts pourrait conduire les services spéciaux de la RDC à démasquer d’autres membres du réseau actuellement en fuite.
Le ver dans le fruit depuis Mobutu
Nombre d’observateurs ne sont nullement surpris d’apprendre que des sujets rwandais, en complicité avec des Congolais, étaient dans les préparatifs d’un complot visant l’élimination physique du Chef de l’Etat, à Kinshasa même. Car, un petit coup d’œil dans le rétroviseur de l’histoire nationale montre que le pays est infiltré depuis plusieurs décennies et plus particulièrement sous le règne du second Président de la République, feu Joseph Désiré Mobutu Sese Seko (1965-1997), qui avait eu, pendant une dizaine d’années, comme Directeur de cabinet, Barthélemy Bisengimana.
Point n’est besoin de rappeler que ce dernier, dans sa position de fidèle « conseiller » de Mobutu, avait eu le temps de positionner ses compatriotes rwandais dans les centres de décisions de la République (Sécurité, Armée, Police, Gouvernement, Parlement, Bureau Politique du MPR, Comité Central du MPR, etc). Une des plus grosses bourdes commises par Mobutu, à l’instigation de ses souffleurs rwandais présents dans les institutions de la République, était l’adoption, par le Comité Central du MPR (Mouvement Populaire de la Révolution), d’une Résolution coulée en Ordonnance présidentielle, laquelle accordait, de manière collective, la nationalité zaïroise à des milliers de membres de la communauté rwandaise.
Ainsi donc, des hommes, des femmes et des enfants notoirement connus comme Rwandais, particulièrement à l’Est du pays, étaient devenus, du jour au lendemain, des « citoyens zaïrois », avec toutes les conséquences que l’on connait aujourd’hui. AFDL : véritable cheval de Troie.
Alors que sous Mobutu, les Rwandais faisaient profil bal pour ne pas s’attirer le courroux des « Zaïrois authentiques », tout a changé sous le régime de l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo), pilotée par Laurent Désiré Kabila, laquelle avait fait partir Mobutu en mai 1997, après avoir conquis militairement l’ensemble du pays en l’espace de 7 mois, grâce ausoutien de ses alliés rwandais, ougandais, burundais, érythréens et angolais.
Cerise sur le gâteau, Mzee Kabila s’était même permis de placer le colonel rwandais James Kabarebe comme chef d’état-major général des FARDC et un autre Rwandais, Bizima Karaha, comme ministre des Affaires Etrangères. Ainsi donc, de 1997 à 1998, tout le dispositif congolais de défense et des renseignements était totalement sous le contrôle des Rwandais, qui avaient du reste eu tout le temps de compiler des cartes militaires, des archives des renseignements civils comme militaires, etc.
1998- 2003 : le règne du non-Etat
Après la rupture entre Laurent Désiré Kabila et ses alliés rwandais et ougandais en août 1998, ceux-ci s’étaient vengé en suscitant trois grands mouvements rebelles, à savoir le RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie), estampillé pro-rwandais, le MLC (Mouvement de Libération du Congolais) et le RCD-K-ML (Rassemblement Congolais pour la Démocratie – Kisangani – Mouvement de Libération), placés tous deux sous le label de Kampala. De nombreux cadres politiques et militaires, tant ougandais que rwandais, ont infiltré ces rébellions présumées congolaises et créé des Républiquettes dans les territoires sous leur contrôle, notamment une portion de l’Equateur et de la Province Orientale pour le MLC, une partie du Nord-Kivu pour le RCD-K-ML, une partie du Nord-Kivu, l’ensemble des provinces du Sud-Kivu et du Maniema, une partie des provinces du Katanga, du Kasaï Oriental, du Kasaï Occidental et de la Province Orientale pour le RCD/Goma.
Plus de la moitié du pays a échappé, pendant 5 ans, au contrôle du gouvernement central, qui n’avait plus la mainmise que sur le Kongo Central, Kinshasa, Bandundu, une partie des provinces de l’Equateur, de deux Kasaï et du Katanga.
Chacun peut imaginer les dégâts sur le plan de la sécurité, de la défense et de l’économie. Comme si cela ne suffisait pas, le Dialogue Intercongolais, organisé en 2002 à Sun City, en Afrique du Sud, avait accouché d’un monstre baptisé « 1+4 » (un Président et 4 vice-présidents). Des étrangers, surtout des Rwandais, avaient ainsi eu le loisir de se positionner non seulement dans les institutions de la transition entre 2003 et 2006, mais surtout dans l’armée et les services de sécurité, sous la pieuse formule du « partage équitable et équilibré » entre les « Composantes » Gouvernement, RCD/Goma, MLC, Opposition non armée.
Au jour d’aujourd’hui, bien malin serait celui qui oserait « nettoyer les écuries » pour en extraire les Congolais douteux et suspects, dans lesquels se cachent des ennemis non déclarés de la République.
"RDC: le gouvernement présente sa nouvelle politique de défense - 28/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221228-rdc-le-gouvernement-pr%C3%A9sente-sa-nouvelle-politique-de-d%C3%A9fense
"RDC : maîtres-espions, généraux, émissaires… Avec qui Félix Tshisekedi gère-t-il la crise du M23 ? - 20 novembe 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1391308/politique/rdc-maitres-espions-generaux-emissaires-avec-qui-felix-tshisekedi-gere-t-il-la-crise-du-m23/
"La paix en RDC toujours mise à mal: Museveni et des espions rwandais bien à découvert - 29.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115434_la_paix_en_rdc_toujours_mise_a_mal_museveni_et_des_espions_rwandais_bien_a_decouvert.html
Yoweri Kaguta Museveni
Au cours d’une conférence de presse le lundi 26 décembre à Entebbe, Yoweri Kaguta Museveni a tenu des propos qui désarçonnent plus d’un Congolais soucieux du retour de la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
Partenaire de la mutualisation des forces régionales de l’EAC pour le retrait du M23 des territoires occupés et en même temps en collaboration avec les FARDC par son armée UPDF, le Président ougandais s’est dévoilé de plus en plus contre les intérêts d’un bon arrimage de la sérénité au Nord-Kivu en Ituri.
Les espions rwandais arrêtés et présentés mardi dernier
Il est allé aux antipodes de la volonté exprimée et maintes fois réitérée par le régime de Kinshasa, très hostile à toute négociation avec le M23 .Yoweri Kaguta Museveni vient une fois de plus à l’appui de son parrain rwandais qui remue ciel et terre pour tout contact direct de ces terroristes avec Kinshasa.
Pêle-mêle, Yoweri met les diverses milices sur le même pied d’égalité .Ce, en soutenant voir Kinshasa négocier les ADF ( Ougandais), les FDLR (Rwandais) et les Red-Tabora (Burundais) en vue de les ramener à la vie normale et pacifique. Si non, pour lui, ces forces négatives seront combattues sans ménagement. Le Président ougandais s’est même réjoui d’avoir anéanti les ADF qui avaient tenté de rentré par l’ouest de l’Ouganda.
Difficile de faire confiance à ce pays qui avait aidé le M 23 à occuper Bunagana avec l’appui de l’armée rwandaise. Des faits qu’il n’a pas pu nier devant une commission de l’ONU venue à sa rencontre à Entebbe.
24 heures après, soit le mardi 27 décembre, a fait état de l’arrestation de quatre espions rwandais sur place à Kinshasa où ils ont été présentés. Deux de ce groupe œuvraient sous la couverture d’une ONG de développement. Ils ont non seulement infiltré les FARDC, mais aussi des personnalités politiques, les opérateurs économiques et quelques membres de la Société civile.
D’après le Vice-ministre de l’Intérieur, le téléphone crypté de l’un des membres, militaire rwandais de son état, a révélé l’accès par ces espions aux différents sites stratégiques de Kinshasa en complicité avec certains dignitaires de l’armée nationale.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN RÉSEAU D'ESPIONS RWANDAIS DÉMANTELÉ PAR LES SERVICES CONGOLAIS ! QU'EST-CE DONC, DU NOUVEAU OU LES CONGOLAIS SE SONT ENFIN DÉCIDÉS D'OUVRIR LES YEUX ?
QU'EN EST-IL DES ESPIONS RWANDAIS DECOUVERTS EN RDC ? LE RWANDA REJETTE TOUTE ACCUSATION D'ESPIONNAGE, MAIS EST-CE LÀ UN ARGUMENT RECEVABLE ? LA RDC DÉMENT AVOIR SURVOLÉ L'ESPACE AÉRIEN RWANDAIS MAIS FALLAIT-IL POURTANT REVELER QUE NOS AVIONS NE SONT PAS ARMÉS ?
LES CONGOLAIS SONT DÉSOLÉS QU'ON EN SOIT ARRIVÉ A AVOIR BESOIN DE 750 SOLDATS SUD-SOUDANAIS...
Compatriotiquement!
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LES CONGOLAIS SONT DÉSOLÉS QU'ON EN SOIT ARRIVÉ A AVOIR BESOIN DE 750 SOLDATS SUD-SOUDANAIS...
"RDC : Ce que préparaient les espions rwandais contre Félix Tshisekedi - 31décembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/31/rdc-ce-que-preparaient-les-espions-rwandais-contre-felix-tshisekedi.html/125138/
Sous couvert d’activités d’une organisation non gouvernementale, des sujets rwandais et leurs complices congolais ont tenté d’infiltrer la haute sphère du pouvoir à Kinshasa pour l’espionner. Leur réseau a été démantelé par les services congolais de sécurité. Les dessous de l’affaire.
Une histoire vraie mais digne d’un roman d’espionnage. Nous sommes à Kinshasa, le jour se lève à peine en cette matinée du mardi 30 août 2022. Au centre-ville de la capitale congolaise, l’Immeuble dit « Interpol », qui toise le boulevard du 30 juin en diagonal de « l’Immeuble intelligent », siège du Gouvernement congolais, se réveille sous secousses. Une dizaine de véhicules et une pluie d’éléments de la police nationale et de services de sécurité font irruption et encerclent les lieux. D’autres entrent dans l’immeuble. Ils se dirigent vers le 14ème niveau, précisément à l’appartement numéro 25. Une dizaine de minutes plus tard, renseignent des témoins, la tension monte. Le groupe d’agents de l’ordre traine avec lui trois individus menottés, sous saccades. Un boucan s’ensuit. Des échanges musclés entre ces derniers et des policiers. « C’était assez chaud. Nous avons trouvé ses affaires apprêtées, l’appartement n’avait presque plus rien à l’intérieur. C’est comme s’ils se préparaient à lever le camp », témoigne une source sécuritaire à POLITICO.CD.
Le lendemain, une autre perquisition a lieu, du côté du camp Luano, dans la commune de Ngaliema. Un homme est arrêté, sous les regards de quelques témoins sur place. Ces scènes restent anodines pour beaucoup. D’autant plus qu’aucune information ne filtrera. Il faudra attendre plus de trois mois pour avoir des nouvelles. Et c’est du côté de la radiotélévision nationale que l’opinion publique congolaise sera informée. Le mardi 27 décembre 2022, les services de Patrick Muyaya, Ministre congolais de la communication et des médias, convoquent la presse à la conférence hebdomadaire, que l’on veut cependant « spéciale » cette fois. « Une énorme nouvelle arrive », confiera un de des proches du Ministre. Face à la caméra, trois hommes font irruption. Non pas le Ministre Muyaya, mais le Vice-Ministre Jean-Claude Molipe Mandongo, qui représente alors le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur Daniel Asselo Okito Wankoy.
Aux côtés du Général Sylvain Ekenge, Porte-parole de l’armée congolaise, et du Colonel Pierrot Mwana Mputu, Porte-parole de la Police Congolaise, le Vice-Ministre Jean-Claude Molipe Mandongo fait une annonce fracassante : « Nous sommes en face d’un cas d’espionnage des services rwandais opérant à Kinshasa », a-t-il déclaré, ajoutant par ailleurs que ce fameux réseau a été « détecté et démantelé » par les services congolais de sécurité, lesquels ont fait « un joli coup de filet ». Quatre personnes sont présentées au public à travers une vidéo retransmise en direct. Deux citoyens rwandais, Juvénal Nshimiyimana Biseruka, 58 ans et Moses Murokore Mushabe, 33 ans ; puis deux Congolais, Rémy Nganji Nsengiyumwa alias Djuma, 42 ans et le colonel Santos Mugisha Ruyumbu, 42 ans. Les espions identifiés, explique le Vice-Ministre congolais de l’Intérieur, agissaient sous la couverture d’un ONG de développement dénommé « African Health Development Organization », en sigle AHDO.
Juvénal Nshimiyimana Biseruka est présenté comme « Responsable RDC » de l’ONG « AHDO ». Selon nos informations, il est « la plaque tournante » de cette affaire. « A la tête de son ONG, il aurait alors tenté d’infiltrer des personnalités congolaises, à l’aide de ses complices », renseigne le Général Sylvain Ekenge, Porte-parole de l’armée congolaise. L’homme a avoué disposer de deux nationalités dont rwandaise et suisse, affirmant par ailleurs être venu en RDC depuis 2012 comme « Fonctionnaire international » dans l’agence des nations unies consacrée à la lutte contre le SIDA (ONUSIDA). « Il disparaîtra pour réapparaitre en RDC en 2018, avec la démarche de son ONG », explique le Général Ekenge. Aux autorités congolaises, Juvénal Nshimiyimana prétendra que son ONG serait basé à Genève en Suisse, depuis sa création en 1989. « Il a reconnu d’avoir hébergé ses deux autres complices dans son appartement, en plus du fait d’avoir acheté une concession de terres de 50 hectares au village de Kipolo, à 300 mètres d’altitude, avec une vue sur l’aéroport international de N’djili et sur des différents sites stratégiques dont le Centre d’entraînement de l’Armée à Kibomango », explique le Général Epenge.
Toutefois, plusieurs sources diplomatiques à l’Ambassade de Suisse ont précisé à POLITICO.CD que l’ONG AHDO n’est pas une organisation de droit Suisse. Par ailleurs, l’ensemble des activités de cet organisme ne concerne que la RDC, d’après son propre site internet. Ce même site internet (son domaine) est créé en 2019 pour expirer en 2023, soit exactement la durée du mandat du Président Félix Tshisekedi. En outre, toujours selon son propre site internet, l’ONG n’a eu d’activités que durant l’année de son agrément, c’est-à-dire en 2020. « Les activités qu’ils ont réalisées en tant qu’ONG ne se situent qu’entre août et octobre 2020. Et l’on observe bien les faits après la tournée d’implantation, l’on constate que les deux rwandais sont rentrés à Kigali sous prétexte d’une réunion pour envisager une collaboration. Depuis, plus rien. Ce fut visiblement des activités occultes qui n’ont rien avoir avec l’ONG. Les enquêteurs y travaillent. Mais les indices sont sérieux », renseigne une source gouvernementale à POLITICO.CD. L’organisation de Juvénal Nshimiyimana a plusieurs antennes à travers la RDC, notamment les provinces du Nord-Kivu avec 17 zones de santé, du Sud-Kivu avec 6 zones de santé, du Kasaï avec 13 zones de santé couvertes, du Kwilu avec 12 zones et du Kwango avec 14 zones.
D’autres informations regroupées par POLITICO.CD attestent que l’organisation a systématiquement visé la Présidence congolaise dans le cadre de ses activités. En effet, lors d’une soirée de Gala tenue le mardi 5 décembre 2019 au centre-ville de Kinshasa dans le cadre de la 4ème Conférence Nationale pour le Repositionnement de la Planification Familiale, à laquelle la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi et le Ministre congolais de la santé étaient invités par l’agence onusienne UNFPA, M. Nshimiyimana « a tout fait pour prendre une photo avec l’épouse du Président Félix Tshisekedi », révèle notre source gouvernementale. Cette photo est par ailleurs publiée sur le site internet de son organisation, avec comme mention : « Réunions et activités du Directeur Pays, Dr Juvenal Nshimiyimana avec les chefs provinciaux ».
Un attentat sur le modèle du déclencheur du génocide rwandais
Le Vice-Ministre congolais de l’Intérieur atteste que « ces espions » avaient infiltré quelques officiers des FARDC et des personnalités politiques de grande envergure, tout comme des opérateurs économiques et des membres de la société civile. « Le téléphone crypté du militaire rwandais, après exploitation par les enquêteurs, a révélé que ce dernier a eu accès aux différents sites stratégiques de la capitale et, ce, en complicité avec certains officiers généraux et supérieurs des FARDC. D’autres espions sont recherchés d’autant que l’ONG sus-évoqué avait ouvert des antennes dans les provinces du Kwango, du Kwilu, du Kasaï, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Ils finiront par être rattrapés », a-t-il déclaré.
Des informations de POLITICO.CD attestent que ce groupe voulait « s’inspirer » du modèle de l’attentat perpétré le 6 avril 1994 à l’aéroport de Kigali, en tirant un missile sur le Falcon 50 qui ramenait d’Arusha les Présidents rwandais Juvénal Habyarimana, burundais Cyprien Ntaryamira et plusieurs hauts gradés des armées rwandaise et burundaise de retour des pourparlers de paix sur le Rwanda déclenchant du coup le génocide anti-Tutsi, pour déclencher le génocide au Rwanda. En RDC, le groupe d’espions aurait alors cherché à tirer sur l’avion du Président Félix Tshisekedi.
Selon le Vice-Ministre Jean-Claude Molipe Mandongo, le régime de Kigali aurait prépropositionné des guetteurs des RDF, la Rwanda Defence Force, l’armée rwandaise, dans les environs de l’aéroport international de N’Djili où ils auraient acquis « un important patrimoine foncier ». Pour surveiller l’atterrissage de quel avion et à bord duquel se serait trouvée quelle personne ? Les réponses doivent encore être trouvées par les services de la police criminelle et de la justice. « L’acquisition par ces espions d’un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de N’djili et de la base militaire de Kibomango, a laissé entrevoir la préparation d’un plan machiavélique similaire à celui qui a été à la base de l’assassinat de Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais », a dévoilé le Vice-Ministre, qui a annoncé la poursuite des « investigations (…) sur base des pistes et des éléments de preuves fournis par ceux qui sont appréhendés ».
Jean-Claude Molipe Mandongo a rappelé l’appel à la vigilance et à la défense de la patrie lancé aux Congolais par le Président Félix Tshisekedi en vue de soutenir les efforts en cours des Forces de sécurité en cette période d’agression du pays par le Rwanda sous la casquette du M23.
Dans une correspondance adressée à son homologue congolais des Affaires étrangères, Vincent Biruta a dénoncé l’arrestation de ces deux citoyens rwandais, niant tout fait d’espionnage. Étrangement, au lendemain de cette sortie, des partisans du gouvernement rwandais ont publié la photo de Juvenal Nshimiyimana prise aux côtés notamment de la Première dame sur les réseaux sociaux en tentant d’inciter le public. « Prendre une photo avec des gens qui te la demande lors d’une cérémonie ne signifie nullement que vous travaillez ensemble. Il n’y a aucune référence de la Première dame dans leurs activités. Et cela confirme d’ailleurs qu’ils ont tenté par tous les moyens d’infiltrer nos autorités. Mais ils ont lamentablement échoué », retorque un membre du gouvernement congolais.
"Arrestation du CP Gakuru de Kichanga : l’ANR infiltrée par des taupes rwandaises jusqu’à la moelle épinière ! - 30.12.2022[/colo]
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115477_arrestation_du_cp_gakuru_de_kichanga_l_anr_infiltree_par_des_taupes_rwandaises_jusqu_a_la_moelle_epiniere.html
"RDC: le Rwanda rejette les accusations d’espionnage contre ses ressortissants - 30 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/30/rdc-le-rwanda-rejette-les-accusations-despionnage-contre-ses-ressortissants
Le Rwanda se dit « très préoccupé par le sort de deux de ses ressortissants en RDC, Juvénal Nshimiyimana et Moses Mushabe, tous deux membres du personnel de l’African Health Development Organisation (AHDO). Ils sont détenus à Kinshasa depuis le 30 août 2022 et sont accusés d’espionnage.
[/color]Pour Kigali, il s’agit d’une mise en scène.« L'acquisition par ces espions d'un important patrimoine foncier dans le périmètre de l'aéroport international de N'djili et de la base militaire de Kibomango a laissé entrevoir la préparation d'un plan machiavélique similaire à celui qui a été à la base de l'assassinat de Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais”, avait expliqué Jean-Claude Molipe Mandongo, vice-ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières.
L’histoire a démontré que les dirigeants qui ne peuvent ou ne veulent pas assumer leurs propres échecs internes ont tendance à instrumentaliser le tribalisme et pointer le doigt vers l’extérieur. Personne dans la région des Grands Lacs ne se fait d'illusion quant à où cela nous mènera ni le prix que cela coûtera », dit le gouvernement rwandais dans un communiqué.
Dans deux notes verbales du 4 novembre et du 7 décembre 2022, le Rwanda avait déjà protesté contre l'arrestation et la détention de ces deux personnes. Le ministère rwandais des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale a formellement protesté contre ce qu’il considère comme « arrestation et détention arbitraires de plusieurs citoyens rwandais en RDC et a demandé leur libération inconditionnelle ».
"« La RDC dément avoir survolé l’espace aérien rwandais - 30/12/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/30/actualite/politique/la-rdc-dement-avoir-survole-lespace-aerien-rwandais
Kinshasa a démenti, jeudi 29 décembre, les allégations de Kigali, selon lesquelles un de ses avions Sukhoï a survolé la région Ouest du Rwanda.
Le ministre de la Communication et des Medias, Patrick Muyaya a fait cette mise au point dans un communiqué dont une copie nous est parvenue.
Il a affirmé qu’aucun des deux avions militaires congolais n’a survolé l’espace aérien rwandais le mercredi 28 décembre 2022 :Patrick Muyaya a également fait savoir que les deux avions de chasse de la RDC n’étaient pas armés et par conséquent aucun bombardement n’a été effectué.« Le gouvernement de la RDC informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’après plusieurs jours de stationnement, deux de ses avions Sukhoï ont effectué des vols de routine, le mercredi 28 décembre 2022, suivant un routing qui a été préalablement défini. Ainsi, ils ont survolé entre autres le Lac Kivu, dans l’espace aérien congolais. De ce fait, le gouvernement rwandais ne peut en aucun cas considérer ce mouvement aérien des FARDC à l’intérieur de l’espace aérien national comme une quelconque provocation ».
Dans ce communiqué, le gouvernement congolais a réitéré son engagement dans le processus de Luanda et attire l’attention de la communauté internationale sur la complicité de Kigali avec le M23.
la RDC s’étonne par ailleurs que le Rwanda continue d’appuyer ces rebelles, faisant ainsi fi des appels dela communauté internationale
= https://actualite.cd/index.php/2022/12/30/rdc-m23-aucun-des-deux-avions-de-chass e-congolais-na-survole-lespace-aerien-rwandais
"Déploiement de la force régionale : « faire appel au Soudan du Sud qui a lui-même sollicité l’appui de l’Ouganda pour sa sécurité, c’est réduire les FARDC » (Katumbi) - 29 décembre 20221
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/29/deploiement-de-la-force-regionale-faire-appel-au-soudan-du-sud-qui-a-lui-meme-sollicite-lappui-de-louganda-pour-sa-securite-cest-reduire-les-fardc-katumbi.html/12
"Une année dans l'est du Congo, entre violences, incertitudes et espoir - 24 décembre 2022
= https://www.bbc.com/afrique/articles/cg383838geyo.amp
= https://look-travels.com/afrique-de-lest-une-region-toujours-en-ebullition/
"La situation dans l'est de la RDC est "pire que jamais", estime Kagame - 1 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/01/la-situation-dans-lest-de-la-rdc-es t-pire-que-jamais-estime-kagame
"Katumbi s’oppose au déploiement des troupes sud-soudanaises: à quoi joue-t-on, s’interroge-t-il - 29 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/29/katumbi-soppose-au-deploiement-des-troupes-sud-soudanaises-quoi-joue-t-sinterroge-t-il
"Déploiement des militaires sud-soudanais en RDC : "Arrêtons de réduire nos FARDC à la force assistée" (Moïse Katumbi) - 29/12/202211
= https://7sur7.cd/2022/12/29/deploiement-des-militaires-sud-soudanais-en-rdc-arretons-de-reduire-nos-fardc-la-force
"La participation du Soudan du Sud à la force régionale de l'EAC en RDC crée la polémique -01/01/2023
= https://amp.rfi.fr/fr/
Des soldats des Forces de défense du peuple du Soudan du Sud (SSPDF) se préparent à être déployés en RDC après leur cérémonie de départ au quartier général de la SSPDF à Juba le 28 décembre 2022. AFP - SAMIR BOL
Le mercredi 28 décembre à Juba, le président du Soudan du Sud Salva Kiir s’est adressé à ses soldats qui vont intégrer la force régionale qui doit aider l’armée congolaise à contrer les rebelles du M23. Ce bataillon sud-soudanais, d’un total de 750 soldats, va donc prochainement rejoindre les soldats kenyans, burundais ou encore ougandais déjà sur place. Mais dans le pays, l’envoi de cette force créé la polémique.
Avec notre correspondante à Juba, Florence Miettaux
C’est la première fois que le Soudan du Sud prend part à une mission de maintien de la paix. Étant lui-même en proie à des conflits régionaux incessants, l’envoi de cette force ne passe pas aux yeux de tous. « Comment aller maintenir la paix chez les autres alors que c’est la guerre chez nous ? », s’indignait d’ailleurs un internaute suite à l’annonce de la participation du Soudan du Sud à la force régionale de maintien de la paix dans l’est de la République démocratique du Congo.
La décision d’envoyer des soldats en RDC a provoqué une avalanche de critiques dans la société civile. Edmond Yakani, directeur de l’organisation de la société civile CEPO, ne condamne pas cette intervention au nom de la solidarité est-africaine mais regrette l’opacité qui entoure sa mise en place. « Il n’y a aucune transparence. Quels sont les critères pour les pays qui contribuent? Ces soldats qui partent en RDC ont-ils fait l’objet d’une enquête sur leurs comportements passés en termes de respect des droits humains ? », s’interroge-t-il.
« La question de la transparence est essentielle »
« Nous avons besoin de transparence concernant les opérations de cette mission de maintien de la paix en RDC. Les principes de protection des civils doivent être respectés et nous voulons des gages comme quoi les soldats ne vont pas participer à l’exploitation des ressources de la RDC. La question de la transparence est essentielle », ajoute-t-il.[/size]
Avec des organisations de la société civile issues d’autres pays d’Afrique de l’Est, Edmond Yakani espère créer une entité de surveillance des opérations de la force régionale et d’obtenir les moyens d’envoyer des observateurs civils sur le terrain.
De son côté, le gouvernement sud-soudanais a déboursé entre 5 et 7 millions de dollars pour cette opération dans laquelle il voit une source de fierté. C’est l’occasion de montrer que l’armée du pays « a été libérée du tribalisme et du régionalisme », lançait un conseiller de Salva Kiir ou encore « d’améliorer l’image du pays », selon la ministre de la Défense, Angelina Teny.
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
Ce que l’année 2023 réserve au Congo - 31/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20221231-ce-que-l-ann%C3%A9e-2023-r%C3%A9serve-au-congo
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN RÉSEAU D'ESPIONS RWANDAIS DÉMANTELÉ PAR LES SERVICES CONGOLAIS ! QU'EST-CE DONC, DU NOUVEAU OU LES CONGOLAIS SE SONT ENFIN DÉCIDÉS D'OUVRIR LES YEUX ?
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: le FBI et les services de sécurité congolais inquiets du financement depuis les USA du groupe armé « Twigwaneho » 17 janvier 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/01/17/rdc-le-fbi-et-les-services-de-securite-congolais-inquiets-du-financement-depuis-les-usa-du-groupe-arme-twigwaneho.html/126376/
La montée en puissance de la milice communautaire « d’autodéfense » Banyamulenge, Twigwaneho ( « défions-nous » à Kinyamulenge), à l’Est de la RDC intrigue et inquiète les services de sécurité congolais et le FBI.
Les services de sécurité de ces deux pays soupçonnent cette milice d’être financée depuis les États-Unis d’Amérique indique le site d’informations « Africa intelligence ».
Selon les informations d’Africa Intelligence, Michel Rukunda ( dit Makanika), chef des Twigwaneho, retranché dans les hauts plateaux surplombant le lac Tanganyika, a surpris les services de sécurité par son sens tactique face à l’armée congolaise, au Maï Maï et aux rebelles Burundais de Red Tabara.
Africa intelligence renseigne que c’est l’organisation « Mahoro Peace Association »(MPA), composée de la diaspora Banyamulenge aux USA, connue pour son aide humanitaire à la communauté dans les hauts plateaux du Sud-Kivu, qui est soupçonnée par le FBI de soutenir financièrement le Twigwaneho.
« Mahoro Peace Association (MPA), qui regroupe des membres de la diaspora banyamulenge aux USA, offre une aide humanitaire à la communauté dans les hauts plateaux du Sud-Kivu. Soupçonnée de soutien aux Twigwaneho, la structure est dans le viseur du FBI et des services congolais », indique Africa Intelligence.
À en croire la même source, Kinshasa et Washington auraient affirmé que c’est depuis 2019 que l’aide humanitaire de la MPA s’accompagne d’un fond secret destiné à appuyer financièrement l’effort de guerre de Makanika.
« Selon Kinshasa et Washington, l’aide humanitaire de la MPA s’est accompagnée, depuis 2019, d’un appui financier secret qui aurait permis à Makanika de réorganiser le contingent Twigwaneho, l’équiper et le doter d’un véritable état-major militaire. Ce que conteste la MPA », renchéri Africa intelligence.
Cette organisation Banyamulenge percevrait environ 40000$ par mois comme contribution de ses adhérents. A cette somme colossale s’ajoute les fonds collectés par un réseau des mutualités Banyamulenge en RDC, en Afrique et dans le monde.
Les enquêteurs du FBI et des services de sécurité congolais s’intéresseraient selon ce site d’informations, particulièrement au profil de ses cadres dirigeants, qui pour la plupart sont des vétérans de la lutte armée dans l’Est de la RDC , ainsi qu’à leurs relations avec certains responsables politiques congolais.
Déjà certains intermédiaires ont étaient identifiés. Cependant, Kinshasa et Washington estiment que près de 1,5 million de dollars américains ont pu transiter, depuis 2020, jusqu’au hauts plateaux du Sud-Kivu.
Les autorités congolaises surveillent de très près les campagnes de recrutement menées par le Twigwaneho dans les camps de réfugiés Banyamulenge, surtout au vu de la porosité existante entre le M23 et les troupes de Makanika.
Les Banyamulenge, littéralement « ceux qui viennent de Mulenge » (sur les hauts-plateaux du Massif de l’Itombwe), sont, un groupe nilotique installés dans la plaine de Ruzizi au Sud-Kivu en République démocratique du Congo.
"Du Texas aux hauts plateaux, le FBI sur la trace du financement des milices du Sud-Kivu
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/01/16/du-texas-aux-hauts-plateaux-le-fbi-sur-la-trace-du-financement-des-milices-du-sud-kivu,109881321-ge0
Washington et Kinshasa soupçonnent un vaste réseau, opérant sous couvert d'une association humanitaire américaine, de financer les milices communautaires banyamulenge. Le FBI et le renseignement congolais ont identifié des flux estimés à plus d'un million de dollars dont une partie est suspectée d'avoir servi à l'effort de guerre aux confins du Sud-Kivu. [...] (1856 mots)
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