QU'EN EST-IL DU CESSEZ-LE-FEU DU M23 PRÉVU LE 7 MARS , MORT-NE, UN ÉNIÈME ECHEC ? QUE VONT FAIRE LES AUTORITÉS CONGOLAISES ET QU'EN PENSENT KAGAME ET MACRON ? DES SANCTIONS ? MAIS CONTRE QUI ?
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QU'EN EST-IL DU CESSEZ-LE-FEU DU M23 PRÉVU LE 7 MARS , MORT-NE, UN ÉNIÈME ECHEC ? QUE VONT FAIRE LES AUTORITÉS CONGOLAISES ET QU'EN PENSENT KAGAME ET MACRON ? DES SANCTIONS ? MAIS CONTRE QUI ?
QU'EN EST-IL DU CESSEZ-LE-FEU DU M23 PRÉVU LE 7 MARS , MORT-NÉ, UN ÉNIÈME ÉCHEC ? QUE VONT FAIRE LES AUTORITÉS CONGOLAISES ET QU'EN PENSENT KAGAME ET MACRON ? DES SANCTIONS ? MAIS CONTRE QUI ?
Les Congolais qui souffrent de la guerre depuis des lustres s'en laisseraient-ils peu conter par des faux espoirs de cessez-le-feu ? Beaucoup d'entre eux n'y croient pas en effet, pis ils se moquent maintenant de Macron qui s'en est fait le garant. Des sanctions maintenant ? Mais contre qui ?
Des nouvelles éparses mais il semble bien en effet que le M23 n'a pas tenu sa promesse de cessez-le-feu à partir de 12h le 7 mars, les combats continuaient à Sake se rapprochant encore plus de la route Goma-Bukavu qui passe par Kirotshe et Shasha. Et les populations déplacées ou pas paniquent de partout. Et aux dernières nouvelles les militaires font toujours face jeudi 9 mars aux rebelles et les combats se rapprochent de la province voisine du Sud-Kivu ; aucune baisse d’intensité dans les affrontements n’aurait été enregistrée ces derniers jours.
Les autorités elles, rassurent quand elles ne prennent pas à témoin sinon en caution Macron si pas Lourenço. N'ont-elles rien d'autre au magasin ? Le dialogue direct avec le gouvernement exigé par le M23 aura-t-il lieu ou pas ?
Bref, quoi demain, qu'en pense Kagame derrière le M23 ? Qu'en pense Macron, le garant ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Les Congolais qui souffrent de la guerre depuis des lustres s'en laisseraient-ils peu conter par des faux espoirs de cessez-le-feu ? Beaucoup d'entre eux n'y croient pas en effet, pis ils se moquent maintenant de Macron qui s'en est fait le garant. Des sanctions maintenant ? Mais contre qui ?
Des nouvelles éparses mais il semble bien en effet que le M23 n'a pas tenu sa promesse de cessez-le-feu à partir de 12h le 7 mars, les combats continuaient à Sake se rapprochant encore plus de la route Goma-Bukavu qui passe par Kirotshe et Shasha. Et les populations déplacées ou pas paniquent de partout. Et aux dernières nouvelles les militaires font toujours face jeudi 9 mars aux rebelles et les combats se rapprochent de la province voisine du Sud-Kivu ; aucune baisse d’intensité dans les affrontements n’aurait été enregistrée ces derniers jours.
Les autorités elles, rassurent quand elles ne prennent pas à témoin sinon en caution Macron si pas Lourenço. N'ont-elles rien d'autre au magasin ? Le dialogue direct avec le gouvernement exigé par le M23 aura-t-il lieu ou pas ?
Bref, quoi demain, qu'en pense Kagame derrière le M23 ? Qu'en pense Macron, le garant ?
"RDC: malgré le cessez-le-feu, les combats font toujours rage dans le Nord-Kivu - 09/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230309-rdc-malgr%C3%A9-le-cessez-le-feu-les-combats-font-toujours-rage-dans-le-nord-kivu
Le bruit des armes résonne toujours dans le Nord-Kivu provoquant d’importants mouvement de population. Selon les agences des Nations unies, en un an, plus de 800 000 personnes ont été affectées par le conflit qui oppose les forces armées congolaises et le M23. Malgré un cessez-le-feu conclu entre toutes les parties qui devait entrer en vigueur le mardi 7 mars à midi, les militaires font toujours face jeudi 9 mars aux rebelles et les combats se rapprochent de la province voisine du Sud-Kivu.
Aucune baisse d’intensité dans les affrontements n’a été enregistrée ces derniers jours et le 7 mars à la mi-journée, à l'heure à laquelle devait entrer en vigueur le cessez-le-feu, n’a pas fait exception. C’est toujours autour de Saké, grande localité située à 30 kilomètres à l’ouest de Goma, la capitale de la province, que se concentrent le gros des combats.
L’enjeu de ces dernières heures, c’est la route qui relie Goma-Saké à Bukavu (au Sud-Kivu). Depuis le mois d’octobre et la reprise de l’offensive du M23, tous les axes qui alimentaient la capitale provinciale ont été bloqués les uns après les autres. La semaine dernière, c’est sur la route de Walikale que la circulation a été interrompue. Il ne reste donc plus que celle qui descend vers Minova, loin d’être normalement un axe important, mais qui revêt désormais un caractère stratégique pour alimenter Goma.
Autre front, au nord du Rutshuru : les combats ont eu lieu depuis le début du cessez-le-feu sur le Rwindi, au niveau du pont Mabenga.
Lors du dernier sommet de l’Union africaine en février à Addis-Abeba, les chefs d’État de la région ont validé la mise en place d’un mécanisme chargé du suivi de ce cessez-le-feu et qui doit documenter ces violations. Mécanisme qui n’est pas encore effectif sur le terrain.
► À lire et à écouter aussi: «Une nouvelle fenêtre est ouverte, la responsabilité de la France est engagée», estime Patrick Muyaya
"Cessez-le-feu: une mortinaissance synonyme de défi lancé à Macron - 09/03/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/03/cessez-le-feu-une-mortinaissance-synonyme-de-defi-lance-a-macron/
Ceux des Congolais qui ne pensaient même pas à la layette du bébé estampillé « cessez-le-feu » n’ont pas eu tort. Leur prémonition dubitative se justifie. Le cessez-le-feu dont le M23 a accouché est un mort-né! Bon pour l’enterrement. Et la dernière pelletée de terre sur le cercueil du « bébé » sans vie a été jetée quelques heures seulement après cette fausse couche.
Héraut et garant du cessez-le-feu, le président français en avait fait une espèce de ligne Maginot à ne point franchir. Ne pas respecter la cessation des hostilités qui devait intervenir le mardi 7 mars expose le contrevenant – quel qu’il soit- à des sanctions. Engagement d’Emmanuel Macron. La balle est donc dans le camp du maître de l’Élysée.
Sans se faire la moindre illusion sur la portée du traitement par voie des simples calmants de la maladie appelée « agression« , les Congolais dans leur large majorité savent que seul un remède de cheval susceptible de s’attaquer à l’agent causal du mal peut guérir l’Est du pays. Cette cure est à trouver du côté des forces de défense et de sécurité, gage de la sauvegarde de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du pays.
Cela fait un quart de siècle que le pays s’adonne à ce qu’Albert Camus décrit à travers Le mythe de Sisyphe. Pour simplifier, on dirait en kinois « toza ko rond-point« . Guerre d’agression – négociations- absolution des péchés des rebelles devenus qui ministre, qui honorable, qui officier général ou supérieur. Et le scénario reprend à la prochaine agression assortie de rébellion. Du RCD déjà succédané de l’Afdl au M23, le rite est invariablement le même.
Le drame c’est que le pays et tout un peuple payent au prix fort, – celui du sang et du pillage à vaste échelle-, cette tragédie qui tourne en boucle depuis la seconde moitié de la décennie 90.
Ce n’est assurément pas ces tranquillisants de plus ou même de trop que sont les processus de Luanda, de Nairobi ni le fameux cessez-le- feu – énième sédatif – qui mettront un terme au supplice des Congolais. Bâtissons un État régalien fort duquel découlera une armée tout aussi forte. Prenons-nous vraiment le chemin de cette responsabilité collective ? Telle est la question qui vaut toutes les ressources naturelles dont le coltan pillées par les agresseurs visibles et invisibles.
"RDC : le cessez-le-feu n’est pas respecté par le M23 - 09/03/2023
= https://amp.dw.com/fr/rdc-goma-m23-cesse-le-feu/a-64927350
Le mouvement rebelle a mené des attaques contre les positions des forces armées congolaises (FARDC) près de la cité de Sake, selon des autorités locales.
[url=whatsapp://send?text=RDC %3A le cessez-le-feu n%E2%80%99est pas respect%C3%A9 par le M23 - https://p.dw.com/p/4OQZK%3Fmaca%3Dfr-Whatsapp-sharing][/url][url=fb-messenger://share/?link=https://p.dw.com/p/4OQZK%3Fmaca%3Dfr-Facebook messenger-sharing][/url][url=sms:?&body=https://p.dw.com/p/4OQZK%3Fmaca%3Dfr-SMS-sharing][/url]
https://p.dw.com/p/4OQZK
Des combats se sont encore poursuivis toute la journée de mercredi (08.03.2023), dans les collines de Karuba qui surplombent les cités de Kirotshe et Shasha dans la chefferie des Bahunde.
Plus de la moitié des habitants de ces deux agglomérations se sont dirigés vers Minova dans la province du Sud-Kivu, où ils ont passé leur première nuit difficile nous dit Deda Kafyata habitante de Minova.
"C'est depuis hier que nous avons constaté l'arrivée des déplacés venant de Sake, Kirotshe et Shasha. Certains d'entre eux ont passé la nuit dans des écoles, les autres dans des salles de fête et même dans des églises".
De nouveaux combats
Ces nouvelles attaques interviennent alors que le groupe rebelle a annoncé avoir trouvé un accord de cessez-le-feu avec le président de l'Angola.
Le colonel John Imani Nzenze (G), un représentant des rebelles du M23, rencontre des responsables de la Force régionale d'Afrique de l'EstImage : Guerchom Ndebo/AFP
Dans un communiqué rendu public, les rebelles avaient indiqué que cette trêve sera effective dès ce mardi 7 mars à midi. Une énième promesse que les rebelles n’ont pas respectée et pour Constantin Kanane, activiste des droits humains, l’armée congolaise doit maintenant user de la force.
"Avant-hier, le M23 a signé un document de cessez-le-feu, mais finalement nous comprenons que c'est sa façon de négliger les états qui se mobilisent pour instaurer la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo. C'est pourquoi nous demandons à notre gouvernement de ne plus suivre ses engagements avec le M23" .
Les attaques menées ce mercredi par le M23 permettent au groupe rebelle de se rapprocher encore plus de la route Goma-Bukavu qui passe par Kirotshe et Shasha.
Dans ces deux villes, les populations commencent à perdre patience et menacent d'entamer des manifestations de colère pour exiger le départ de la force d’interposition de l'EAC qui, selon elles est inefficace face à l’avancée des rebelles.
"Le M23 resserre son étau autour de Goma"
02:19
Appel au calme
Pour sa part, le gouverneur militaire a, dans la journée de mercredi, à travers un communiqué lu par le porte-parole des opérations le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko, appelé la population à ne pas jouer le jeu de l'ennemi en s'attaquant aux soldats de la force régionale de l’AEC.
"Monsieur le gouverneur militaire de province son excellence le lieutenant général Constant Ndima, demande à la population de ne pas s'attaquer aux différents contingents déployés en province du Nord-Kivu dans le cadre de la force régionale de l'EAC, car ils ne sont pas nos ennemis. L'autorité provinciale appelle donc la population au calme".
Pendant ce temps, l'inquiétude monte dans la ville de Goma dont les habitants voient la prise de contrôle du dernier axe routier, par où passent les approvisionnements en nourriture, menacée par les rebelles.
"nvité Afrique
Crise à l’est de la RDC: «Une nouvelle fenêtre est ouverte, la responsabilité de la France est engagée», estime Patrick Muyaya - 09/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20230309-crise-%C3%A0-l-est-de-la-rdc-une-nouvelle-fen%C3%AAtre-est-ouverte-la-responsabilit%C3%A9-de-la-france-est-engag%C3%A9e-estime-patrick-muyaya
Des combats se sont poursuivis dans l'Est de la RDC aux premiers jours du cessez-le-feu négocié par la médiation. Les autorités congolaises disent cependant qu'elles continuent à croire à cette nouvelle tentative de paix. Elles prennent surtout acte des propos tenus à la fin de la semaine dernière par le président français. Emmanuel Macron avait en effet déclaré que ceux qui s'opposeraient au processus actuel s'exposeraient à des sanctions. Pour Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, « il y a aujourd'hui une nouvelle fenêtre qui s'est ouverte, la responsabilité de la France est engagée pour l'issue du processus ». Patrick Muyaya répond aux questions de Laurent Correau.
RFI : En dépit du cessez-le-feu, les combats ont continué mardi dans l’est de la RDC. Quelle est la situation actuellement dans l’Est ? Est-ce qu’on continue à se battre ?
Patrick Muyaya : Il y a eu des accrochages qui ont été rapportés par le porte-parole militaire du Nord-Kivu et qui ont fait l’objet d’une communication spécifique. Mais ici, je voudrais insister sur le fait que nous comptons sur le processus qui a été mis en œuvre, sur la responsabilité qui a été conférée au président [angolais João] Lourenço. Il faut regarder si, dans les jours qui viennent, ces attaques vont persister. Mais nous, nous voulons rester optimiste et croire que cette fois-ci, c’est la bonne.
Alors justement, lors de la conférence de presse conjointe qu’il a co-animée samedi avec le président congolais Félix Tshisekedi, le président français avait dit que ceux qui ne respecteraient pas le cessez-le-feu s’exposeraient à des sanctions. Que doit faire la France maintenant selon vous ?
La France doit continuer à faire pression pour que le cessez-le-feu soit respecté. Beaucoup de Congolais pensaient que la France était complice ou tout au moins travaillait en accord avec le Rwanda. Je pense que le président [français Emmanuel] Macron a eu des mots qui étaient assez clairs, même s’il n’a pas clairement condamné le Rwanda comme beaucoup de Congolais auraient voulu l’entendre. Mais il a mis la responsabilité du Rwanda sur la sellette et nous espérons qu’il va continuer à suivre le processus de près, pour que sa parole puisse être honorée dans l’hypothèse où le cessez-le-feu n’est pas respectée… et que donc des sanctions soient prises contre le Rwanda ou le M23 pour que cesse cette situation d’insécurité dans l’Est de la RDC.
Vous aviez déclaré avant la visite d’Emmanuel Macron que vous souhaitiez un engagement clair pour le retour de la paix, une condamnation du Rwanda. Est-ce que vous êtes satisfait par les mots qui ont été prononcés pendant sa visite ?
Patrick Muyaya : Écoutez, on ne pourra parler de satisfaction véritablement que quand il y aura évolution de la situation sur le terrain, mais nous avons apprécié les engagements clairs du président Macron parce qu’il a parlé de sanctions, il a parlé de responsabilités, il a parlé du Rwanda. Je pense qu’aujourd’hui, nous pouvons considérer qu’il y a une nouvelle fenêtre qui s’est ouverte et que la responsabilité de la France est engagée pour l’issue du processus.
Lors de la conférence de presse de samedi, on a assisté à un échange musclé entre les deux présidents autour de l’expression « compromis à l’africaine » qui avait été utilisée par l'ex-ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian début 2019 pour parler de l’issue de l’élection congolaise. Comment faire en sorte que cette expression ne soit pas utilisée au sujet des élections de décembre 2023 ?
Vous dites que c’était musclé, mais nous, on a trouvé que l’échange était plutôt démocratique, ça veut dire qu’on a discuté de choses assez dures, avec des vérités dites de part et d’autres. Ce qu’il faut retenir de cette séquence, c’est ce que le président Tshisekedi a dit qu'il faut éviter ce côté paternaliste, ce côté ingérence qui en fait est symptomatique de la Françafrique que le président Macron veut éliminer.
Mais comment faire en sorte qu’on ne parle plus de « compromis à l’africaine » pour une élection congolaise ?
Écoutez, il faut le dire plutôt aux officiels français qui ont utilisé cette expression. Pour ce qui concerne les élections à venir, nous nous travaillons justement à avoir un processus inclusif parce que pour la première fois, par exemple, il y a des Congolais de l’étranger qui vont voter. Le bureau de la Céni [Commission électorale nationale indépendante, NDLR] travaille à assurer un processus transparent. Nous espérons que le moment venu, la Céni pourra publier des résultats qui seront respectés par tous.
Le président Tshisekedi a laissé entendre samedi dernier que les délais constitutionnels ne pourraient pas être tenus pour l’élection présidentielle en raison justement de cette insécurité dans l’Est. Est-ce que ce glissement annoncé ne donne pas un poids particulier à la demande de différents partis politiques de l’opposition, dont Lamuka et le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), pour un dialogue direct sur ces questions électorales ?
Je ne suis pas sûr que le président Tshisekedi ait dit les choses telles que vous le dites. Il ne faut pas considérer les propos du président comme une annonce de glissement, mais il faut les considérer comme une alerte qui permette à la France, au Conseil de sécurité, de s’impliquer davantage pour que la paix revienne et pour que nous puissions faire des élections dans la sérénité avec des Congolais qui pourraient voter partout en même temps et en toute liberté. Nous pensons aujourd’hui que si la question de la sécurité pour laquelle nous avons un plan de sortie à travers le cessez-le-feu en cours, que si tout cela est respecté, nous ne voyons pas de raison pour que les élections ne se tiennent pas dans les délais.
Est-ce que ce risque de glissement ne donne pas tout de même un poids particulier à la demande du PPRD et de la Lamuka pour un dialogue direct ?
Aujourd’hui, suivre les schémas qu’ils proposent, c’est consacrer justement le glissement ce qui, de notre point de vue, n’est pas toujours de nature à faciliter les choses. Parce qu’après les dialogues, il y aura certainement une idée de partage des pouvoirs. C’est peut-être cela l’idée maitresse derrière. Mais nous, nous voulons considérer que la Céni fait son travail, et que s’il y a des préoccupations particulières des autres parties prenantes, notamment des partis politiques ou des différents candidats, ils peuvent approcher la Céni pour voir comment rectifier un certain nombre de choses. Mais ici, il faut que tout le monde s’implique pour que nous puissions nous donner le maximum de chances d’avoir les élections dans le délai prévu.
"Rwanda-M23 : vivement des sanctions - 09.03.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/03/rwanda-m23-vivement-des-sanctions/
*Les appels au respect du cessez-le-feu n’ayant pas été respectés, le président français et le patron de l’ONU devraient tirer toutes les conséquences.
Le tandem Rwanda-M23 écœure la communauté internationale. A preuve, les appels au respect du cessez-le-feu lancés par le président français, Emmanuel Macron et le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, aux rebelles du M23 n’ont pas été suivis de faits. Ont donc été sans effet. A la place, ces rebelles appuyés par le Rwanda ont attaqué à nouveau les positions des FARDC, hier mercredi 8 mars, au lendemain de la date fixée pour la cessation des hostilités sur toutes les lignes de front.
Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a exhorté toutes les parties prenantes à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC à respecter le plan de paix proposé par le médiateur, le président angolais, Joao Lourenço.
Le président français a embouché la même trompette, demandant au M23 le respect du cessez-le-feu décrété le 3 mars dans la capitale angolaise pour créer les conditions de son vrai retrait des zones occupées. La suite est connue. Ni le SG de l’ONU, ni le président français n’ont été écoutés par le M23.
Emmanuel Macron avait dit à haute et intelligible voix, à la ville et au monde, lors de la conférence de presse commune à Kinshasa, que le non-respect de la trêve proposée par Luanda, entrainerait des sanctions contre « ceux qui feront obstacle au plan de paix ».
Deux jours plus tard, c’était le tour du secrétaire général des Nations Unies de renouveler son appel à tous les groupes armés à déposer les armes.
Le chef de l’ONU avait nommément invité le M23, lundi 6 mars, à se conformer à la trêve dont l’entrée en vigueur était prévue pour mardi 7 mars courant.
« Le secrétaire général exhorte le M23 à respecter le cessez-le-feu afin de créer les conditions nécessaires à son retrait total et effectif de toutes les zones occupées à l’est de la République démocratique du Congo, conformément aux décisions du mini-sommet de Luanda tenu le 23 novembre », a rapporté le porte-parole d’Antonio Guterres, Stéphane Dujarric.
Passer de la parole aux actes
Et puisque leurs appels au respect du cessez-le-feu n’ont pas été respectés, le président français et le numéro un de l’ONU devraient tirer toutes les conséquences.
Emmanuel Macron devrait mettre à exécution ses menaces de sanctions. L’ONU devrait faire de même car ses nombreuses déclarations ne suffisent plus.
La reprise des combats n’a visiblement surpris ni le gouvernement, ni les FARDC. Dans un communiqué publié mardi, l’armée a indexé le M23 d’avoir attaqué ses positions à Sake lundi, causant la mort de plusieurs civils.
Le même mardi, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a déclaré, au cours d’un briefing, que le gouvernement attend, outre le cessez-le-feu, le retrait du M23 des zones occupées, suivi du désarmement de ses éléments.
Le M23 lui, a annoncé dans un communiqué, attendre « un dialogue direct avec le gouvernement».
Pour Kinshasa, le M23 doit impérativement arrêter d’attaquer les positions des FARDC, conformément au nouveau calendrier adopté le 17 février à Addis-Abeba qui prévoit un « retrait de tous les groupes armés » d’ici au 30 mars. Cela voudrait dire que le M23 doit d’abord se retirer et se regrouper au pied du mont Sabyinyo, à la frontière entre la RDC, l’Ouganda et le Rwanda, avant d’espérer un quelconque geste de la part du gouvernement congolais.
Les faits donnent raison au président Félix Tshisekedi qui a eu à se douter de l’engagement de Kigali à renoncer à la guerre de prédation qu’il a injustement imposée à Kinshasa.
Ce n’est pas la première fois que le M23 se rebiffe et mette à mal le processus de paix dans la région. Quant aux sanctions à prendre contre le Rwanda, le chef de l’État Félix Tshisekedi est resté dubitatif, attendant voir la France agir, elle qui a toujours fait preuve d’atermoiement voire de laxisme lorsqu’il s’agit des intérêts de Kigali avec lequel elle s’est rabibochée il y a peu.
"RDC: au lendemain d'un cessez-le-feu manqué, le M23 progresse encore - 9 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/09/rdc-au-lendemain-dun-cessez-le-feu-manque-le-m23-progresse-encore
"Guerre dans l'Est : le M23 viole à nouveau le cessez-le-feu - 8 Mars 2023
= https://www.adiac-congo.com/content/guerre-dans-lest-le-m23-viole-nouveau-le-cessez-le-feu-146298
Annoncé pour entrer en vigueur le 6 mars, le cessez-le-feu initié dans le cadre du processus de paix de Luanda et des derniers sommets régionaux consacrés à la situation sécuritaire à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) n'aura pas été suivi d'effets sur le terrain. Triste constat.
L'obstination des terroristes du M23, supplétifs du Rwanda, à maintenir dans leur giron les territoires congolais déjà sous leur occupation est demeurée intacte. Au front, les lignes n'ont donc pas bougé au grand désenchantement des compatriotes des zones occupées qui espéraient mieux. Mais hélas !
Après quelques jours d'accalmie relative, les combats ont curieusement repris sur les fronts Nord et Sud autour des localités contrôlées par les rebelles, dans la province du Nord-Kivu, faisant plusieurs morts et blessés civils, selon des sources hospitalières et humanitaires. Et dire que c'était juste la veille de l'entrée en vigueur du nouveau cessez-le-feu! Le M23 a, en effet, attaqué les positions de l'armée régulière sur deux axes stratégiques: Kibirizi-Rwindi et Mabenga-Rwindi. La cité de Saké, à une vingtaine de kilomètres de Goma, a également été la cible des tirs à longue portée provenant de ce mouvement terroriste. Dans la foulée, quelques sites des déplacés ainsi qu'une position des troupes burundaises de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) ont aussi essuyé des tirs du M23 qui, visiblement, n'a cure de la pression internationale.
Pendant que le président français Emmanuel Macron, de passage récent à Kinshasa, brandissait le spectre de la sanction en cas de non respect du cessez-le-feu, le M23 est resté à l'offensive, toujours enclin à s'emparer de nouvelles localités congolaises. Le communiqué des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), publié dans la soirée, est on ne peut plus explicite à ce sujet. Il est fait état des « crimes contre l’humanité et de violation de droit international humanitaire » dont s'est rendu coupable le ML23.
Le décompte macabre est hallucinant. Dans la foulée, la CAE a été invitée « à constater le plus rapidement ces faits et d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ». Et pourtant, quelques heures auparavant, la direction du M23 s'était fendue d'un communiqué dans lequel elle soutenait l'option d'un cessez-le-feu immédiat avec, en prime, l'exigence d'un dialogue direct avec le gouvernement. Un vœu pieux lorsqu'on sait que l'exécutif national, qui s’est résolument inscrit dans la droite ligne du processus de Luanda, n'entend pas se dédire à ce sujet.
our Kinshasa, le M23 doit impérativement arrêter d’attaquer les positions des FARDC, conformément au nouveau calendrier adopté le 17 février à Addis-Abeba qui prévoit un « retrait de tous les groupes armés » d’ici au 30 mars prochain. En clair, ce groupe terroriste doit d’abord se retirer et se regrouper au pied du mont Sabyinyo, à la frontière entre la RDC, l'Ouganda et le Rwanda, avant d’espérer un quelconque geste de la part du gouvernement congolais. De quoi donner raison au président Félix Tshisekedi qui a eu à se douter de l'engagement du Rwanda à renoncer à la guerre de prédation qu'il a injustement imposée à son voisin congolais.
Ce n'est pas la première fois que le M23 se rétracte et mette en mal le processus de paix dans la région. Quant aux sanctions éventuelles contre le Rwanda, le président Félix Tshisekedi est resté dubitatif, attendant voir la France évoluer d'un cran, elle qui a toujours fait preuve d'atermoiement et de laxisme lorsqu'il s'agit des intérêts de Kigali. Dossier à suivre.
Annoncé pour entrer en vigueur le 6 mars, le cessez-le-feu initié dans le cadre du processus de paix de Luanda et des derniers sommets régionaux consacrés à la situation sécuritaire à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) n'aura pas été suivi d'effets sur le terrain. Triste constat.L'obstination des terroristes du M23, supplétifs du Rwanda, à maintenir dans leur giron les territoires congolais déjà sous leur occupation est demeurée intacte. Au front, les lignes n'ont donc pas bougé au grand désenchantement des compatriotes des zones occupées qui espéraient mieux. Mais hélas !
Après quelques jours d'accalmie relative, les combats ont curieusement repris sur les fronts Nord et Sud autour des localités contrôlées par les rebelles, dans la province du Nord-Kivu, faisant plusieurs morts et blessés civils, selon des sources hospitalières et humanitaires. Et dire que c'était juste la veille de l'entrée en vigueur du nouveau cessez-le-feu! Le M23 a, en effet, attaqué les positions de l'armée régulière sur deux axes stratégiques: Kibirizi-Rwindi et Mabenga-Rwindi. La cité de Saké, à une vingtaine de kilomètres de Goma, a également été la cible des tirs à longue portée provenant de ce mouvement terroriste. Dans la foulée, quelques sites des déplacés ainsi qu'une position des troupes burundaises de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) ont aussi essuyé des tirs du M23 qui, visiblement, n'a cure de la pression internationale.
Pendant que le président français Emmanuel Macron, de passage récent à Kinshasa, brandissait le spectre de la sanction en cas de non respect du cessez-le-feu, le M23 est resté à l'offensive, toujours enclin à s'emparer de nouvelles localités congolaises. Le communiqué des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), publié dans la soirée, est on ne peut plus explicite à ce sujet. Il est fait état des « crimes contre l’humanité et de violation de droit international humanitaire » dont s'est rendu coupable le M23.
Le décompte macabre est hallucinant. Dans la foulée, la CAE a été invitée « à constater le plus rapidement ces faits et d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ». Et pourtant, quelques heures auparavant, la direction du M23 s'était fendue d'un communiqué dans lequel elle soutenait l'option d'un cessez-le-feu immédiat avec, en prime, l'exigence d'un dialogue direct avec le gouvernement. Un vœu pieux lorsqu'on sait que l'exécutif national, qui s’est résolument inscrit dans la droite ligne du processus de Luanda, n'entend pas se dédire à ce sujet.[/justify]
Pour Kinshasa, le M23 doit impérativement arrêter d’attaquer les positions des FARDC, conformément au nouveau calendrier adopté le 17 février à Addis-Abeba qui prévoit un « retrait de tous les groupes armés » d’ici au 30 mars prochain. En clair, ce groupe terroriste doit d’abord se retirer et se regrouper au pied du mont Sabyinyo, à la frontière entre la RDC, l'Ouganda et le Rwanda, avant d’espérer un quelconque geste de la part du gouvernement congolais. De quoi donner raison au président Félix Tshisekedi qui a eu à se douter de l'engagement du Rwanda à renoncer à la guerre de prédation qu'il a injustement imposée à son voisin congolais.
Ce n'est pas la première fois que le M23 se rétracte et mette en mal le processus de paix dans la région. Quant aux sanctions éventuelles contre le Rwanda, le président Félix Tshisekedi est resté dubitatif, attendant voir la France évoluer d'un cran, elle qui a toujours fait preuve d'atermoiement et de laxisme lorsqu'il s'agit des intérêts de Kigali. Dossier à suivre.
"Conflit
Est de la République démocratique du Congo : un énième échec du cessez-le-feu - 08/03/2023
= https://www.liberation.fr/international/afrique/est-de-la-rdc-un-enieme-echec-du-cessez-le-feu-20230308_DBOEGUBMOVAM5OQGPBNRMMIMPU/
Malgré la pression internationale et les multiples exhortations à mettre fin aux combats, le cessez-le-feu annoncé à partir de mardi entre l’armée congolaise et la rébellion du M23 n’a pas été respecté.
Malgré l'annonce du cessez-le-feu dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, les combats ont continué entre l’armée et le groupe de rebelles M23. (Alexis Huguet /AFP)
La reprise des combats, lundi, dans la province du Nord-Kivu laissait peu de place au doute. Malgré le cessez-le-feu qui devait s’engager mardi midi, les hostilités ont continué entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 dans l’est de la république démocratique du Congo (RDC). Ce nouveau cessez-le-feu a été annoncé le 3 mars par la présidence angolaise, désignée médiatrice par l’Union africaine dans la crise qui oppose Kinshasa au M23, rébellion majoritairement tutsi qui a repris les armes fin 2021 après dix ans de sommeil. Les autorités congolaises accusent le Rwanda voisin de soutenir le M23 qui ne cesse de progresser dans la partie orientale de la RDC, mais Kigali, la capitale rwandaise, s’en défend.
Reportage
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8 déc. 2022abonnés
Les multiples appels à faire taire les armes, notamment ceux d’António Guterres, ne suffisent pas à enrayer cette spirale de violence. Lundi soir, le secrétaire général de l’ONU exhortait encore «le M23 à respecter le cessez-le-feu» en vue de «son retrait total et effectif de toutes les zones occupées». Mais le lendemain, le mouvement rebelle et les forces armées de la RDC (FARDC) se sont accusés tour à tour de ne pas respecter leurs engagements.
Selon Willy Ngoma, un porte-parole du M23 interrogé par l’AFP, l’armée congolaise a lancé une offensive simultanée contre «toutes les positions» du mouvement rebelle lundi. Ce à quoi les rebelles ont réagi «en légitime défense» malgré l’annonce, dans un communiqué, d’un «cessez-le-feu effectif» à midi heure locale, afin «d’ouvrir la voie au dialogue direct avec le gouvernement de Kinshasa».
«Une énième violation du droit international humanitaire»
En face, le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, Guillaume Ndjike, dénonce «une énième violation non seulement du cessez-le-feu mais aussi du droit international humanitaire par l’armée rwandaise sous couvert du M23». Selon lui, les rebelles auraient tiré «au mortier de 120 mm sur la cité de Sake [20 km à l’ouest de Goma, ndlr]». Des tirs «orientés précisément sur la base de la Monusco [la mission des Nations unies en RDC, ndlr]» et sur le «contingent burundais récemment déployé dans le cadre de la force régionale de l’East African Community (EAC)».
Des sources sécuritaires et des témoins, cités par l’AFP, évoquent même une progression du M23 qui se serait emparé de nouvelles localités. Notamment la ville de Karuba sur le front sud, située à une trentaine de kilomètres de la capitale provinciale Goma, où les combats auraient fait au moins six morts et «au moins dix blessés», selon Folo Ombeni, vice-président de la société civile locale. Au nord, les FARDC auraient été contraintes de se replier vers la ville de Kanyabayonga.
Le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike évoque également une attaque des rebelles contre un camp de déplacés de Goma et contre la cité de Mubambiro qui aurait fait «d’énormes dégâts». Il y aurait aussi eu un bombardement du M23 à la sortie ouest de la ville selon Léopold Muisha. Ce représentant de la société civile du groupement Kamuronza évoque «sept bombes tirées lundi en fin d’après-midi, tuant deux civils, dont un enfant de 12 ans, et blessant six autres». Bombardement corroboré par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui évoque un enfant tué et 12 blessés. De quoi signer une nouvelle fois l’échec d’une initiative régionale pour tenter de pacifier une région tristement habituée à ce genre de violences.
"Non-respect du cessez-le-feu au Nord-Kivu : le M23 prisonnier de l’agenda de Kigali - 08.03.2023
= http://lephareonline.net/2023/03/08/non-respect-du-cessez-le-feu-au-nord-kivule-m23-prisonnier-de-lagenda-de-kigali/
Comme le pressentaient de nombreux Congolaises et Congolais, le mouvement terroriste M23 n’a pas respecté le cessez-le-feu auquel sa direction politique a prétendu avoir souscrit, après ses contacts, le 28 février, avec le président Joao Lourenço d’Angola, médiateur attitré de l’East African Community (EAC) et de l’ Union Africaine pour la mise en œuvre des résolutions des mini-sommets de Luanda, de
Nairobi, de Bujumbura et d’Addis-Abeba pour la paix et la sécurité dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. L’ultimatum du mardi 07 mars 2013 est ainsi tombé caduc, comme d’autres avant.Il est clair, comme l’eau de roche, que cette force négative est totalement prisonnière de l’agenda de ses maitres basés à Kigali, foncièrement acquis à l’idée de « l’annexion » de la province du Nord-Kivu par les armes.
Comme pour distraire, pour la nième fois, l’opinion, le même mouvement rebelle a laissé ironiquement entendre, hier mardi 07 mars en début d’après-midi, avoir décidé de déposer les armes, avec comme préalable l’acceptation, par le pouvoir en place à Kinshasa, d’un «dialogue direct » avec sa direction politique.
Personne, à Kinshasa comme au Nord-Kivu, n’accorde le moindre crédit à ce qui s’apparente à une plaisanterie de mauvais goût. Car ce mouvement rebelle s’est illustré, tout au long du dernier week-end et même les journées de lundi et mardi, par des attaques sans répit et des bombardements sur les positions des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), signant au passage de nombreux massacres des populations civiles. Les offensives du M23, naturellement repoussées par les troupes gouvernementales, visaient plusieurs localités des territoires de Rutshuru et Masisi.
Les velléités belliqueuses du pouvoir de Kigali à l’égard de la RDC étant connues, Kinshasa devrait tout simplement prendre acte du fait que le Rwanda ne respectera aucune ligne des résolutions des mini-sommets de Luanda, de Nairobi, de Bujumbura et d’Addis-Abeba. Il n’y a plus à se faire d’illusion sur une dure réalité, à savoir que l’unique langage qui peut être entendu du côté de Kigali, c’est celui des armes. Cela suppose que Kinshasa devrait tirer, avec fermeté et objectivité, les leçons du refus des terroristes du M23 de déposer les armes et se préparer, dans un avenir immédiat, à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale par les armes. L’espoir d’un règlement pacifique de la crise sécuritaire dans la partie Est du pays s’étant totalement envolé, il n’y a pas d’autre alternative.
"RDC: les combats continuent dans l'Est malgré un cessez-le-feu annoncé - 8:03:2023
= https://actualite.cd/2023/03/08/rdc-les-combats-continuent-dans-lest-malgre-un-cessez-le-feu-annonce
"RDC: le cessez-le-feu à peine annoncé violé par le M23, dénonce l'armée - 07:03:2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/03/07/rdc-le-cessez-le-feu-peine-annonce-viole-par-le-m23-denonce-larmee
"RD Congo : les combats continuent dans l'Est malgré l'annonce d'un cessez-le-feu - 07/03/2023
= https://amp.france24.com/fr/afrique/20230307-rd-congo-les-combats-continuent-dans-l-est-malgr%C3%A9-l-annonce-d-un-cessez-le-feu
Malgré l'annonce le 3 mars à Luanda d'un nouveau cessez-le-feu accepté par le M23 et censé entrer en vigueur mardi, les combats se poursuivent entre l'armée et les rebelles, dans l'est de la République démocratique du Congo, sur les fronts nord et sud autour des zones contrôlées par la rébellion, dans la province du Nord-Kivu.
Malgré la pression internationale et l'annonce d'un cessez-le-feu prévu mardi midi (10H00 GMT) entre l'armée et la rébellion du M23, les combats se poursuivent dans l'est de la République démocratique du Congo, selon des sources locales.
Après quelques jours de calme relatif, les combats avaient repris lundi sur les fronts nord et sud autour des zones contrôlées par les rebelles, dans la province du Nord-Kivu, faisant plusieurs morts et blessés civils selon des sources hospitalières et humanitaires.
Dans la soirée, depuis New York, le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres exhortait "le M23 à respecter le cessez-le-feu" en vue de "son retrait total et effectif de toutes les zones occupées" dans l'est de la RDC.
Mais le lendemain, les affrontements se poursuivent et le M23 s'est emparé de nouvelles localités.
"Karuba (à une trentaine de km à l'ouest de la capitale provinciale Goma) vient de tomber dans les mains des rebelles", a déclaré une source sécuritaire. "Nous les avons attaqués cette nuit mais ce matin, ils ont lancé une contre-attaque et à cette heure les combats continuent", a ajouté la même source.
Même chose sur le front nord, où le M23 reste à l'offensive sur des villages et des positions des FARDC (forces armées de la RDC), provoquant, selon des témoins, le repli de militaires vers la ville de Kanyabayonga, plus au nord.
Mais malgré sa progression sur le terrain, la rébellion du M23 a annoncé mardi dans un communiqué "un cessez-le-feu effectif" à 12H00, afin "d'ouvrir la voie au dialogue direct avec le gouvernement de Kinshasa".
Les deux parties s'accusent mutuellement d'avoir lancé des attaques sur leurs positions.
Willy Ngoma, un porte-parole du M23, a déclaré à l'AFP que l'armée congolaise avait attaqué lundi "simultanément toutes (ses) positions" et que la rébellion subissait encore des attaques mardi matin. Le M23 réagit "en légitime défense", a-t-il affirmé.
Les autorités congolaises, par la voix du lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l'armée au Nord-Kivu, accusent de leur côté "les terroristes du M23 et leurs parrains des Rwanda Defence Force (l'armée rwandaise)" d'avoir lancé lundi "une attaque qui a ciblé le contingent burundais récemment déployé dans le cadre de la force régionale de l'East African Community (EAC)".
"Énormes dégâts"
Selon le lieutenant-colonel, cette attaque "au mortier" a également visé un camp de personnes déplacées et la cité de Mubambiro, causant "d'énormes dégâts", à 20 km à l'ouest de Goma.
Samedi, au cours de sa visite en RDC, le président français Emmanuel Macron avait déclaré à propos des engagements pris par les parties au conflit qu'en cas de non-respect, des sanctions pourraient être prises, y compris contre le Rwanda.
La rébellion majoritairement tutsi du M23, restée en sommeil pendant près de dix ans, a repris les armes fin 2021. Kinshasa accuse le Rwanda de la soutenir, ce qui a été corroboré par des experts de l'ONU, bien que Kigali s'en défende.
À Karuba, les combats qui font rage entre l'armée et le M23 depuis lundi ont fait six morts et "au moins dix blessés", selon Folo Ombeni, vice président de la société civile locale.
Léopold Muisha, de la société civile du groupement Kamuronza, à la sortie ouest de Goma, affirme de son côté dans un communiqué que le M23 a bombardé des objectifs civils, précisant que "sept bombes ont été tirées lundi en fin d'après-midi, tuant deux civils, dont un enfant de 12 ans, et blessant six autres".
Le Comité international de la Croix-rouge (CICR), qui prend en charge une partie des blessés de guerre, évoque un mort et sept blessés au cours de ce bombardement.
Le nouveau cessez-le-feu annoncé intervient après l'échec de toutes les précédentes initiatives régionales lancées pour mettre fin à la progression du M23 ces derniers mois dans le Nord-Kivu.
Le 3 mars à Luanda, la présidence angolaise, désignée médiatrice par l'Union africaine dans cette crise, annonçait un nouveau calendrier de cessation des hostilités, débutant ce mardi à midi avec l'arrêt des combats "dans toute la région orientale de la RDC".
Avec AFP
"Dans l’est de la RDC, les combats continuent malgré le cessez-le-feu - 07/03/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1424852/politique/dans-lest-de-la-rdc-les-combats-continuent-malgre-le-cessez-le-feu/
En dépit de la pression internationale et de l’annonce d’un cessez-le-feu prévu ce mardi 7 mars à midi (10 heures GMT) entre l’armée et le M23, les affrontements se poursuivent, selon des sources locales.
Un véhicule détruit à Rugari, dans l’est de la RDC, lors d’affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, le 6 janvier 2023. :copyright: Guerchom Ndebo / AFP
Dans la soirée de lundi, depuis New York, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, exhortait « le M23 à respecter le cessez-le-feu » annoncé pour ce mardi 7 mars à midi (10 heures GMT), en vue de « son retrait total et effectif de toutes les zones occupées » dans l’est de la RDC.
Mais le lendemain, les affrontements se sont poursuivis et le M23 s’est emparé de nouvelles localités. Après quelques jours de calme relatif, les combats ont en fait repris dès lundi sur les fronts nord et sud autour des zones contrôlées par les rebelles du M23, dans la province du Nord-Kivu, faisant plusieurs morts et blessés civils selon des sources hospitalières et humanitaires.
Karuba, Kamuronza…
« Karuba [à une trentaine de km à l’ouest de la capitale provinciale Goma] vient de tomber dans les mains des rebelles », a déclaré une source sécuritaire. Nous les avons attaqués cette nuit [du 6 au 7 mars] mais ce matin, ils ont lancé une contre-attaque et à cette heure les combats continuent. » Les combats qui font rage à Karuba depuis lundi ont fait six morts et « au moins dix blessés », selon Folo Ombeni, vice-président de la société civile locale.
À Lire Faut-il croire au retrait du M23 dans l’est de la RDC ?
Léopold Muisha, de la société civile du groupement Kamuronza, à la sortie ouest de Goma, affirme de son côté dans un communiqué que le M23 a bombardé des objectifs civils, précisant que « sept bombes ont été tirées lundi en fin d’après-midi, tuant deux civils, dont un enfant de 12 ans, et blessant six autres ». Le Comité international de la Croix-rouge (CICR) évoque un mort et sept blessés au cours de ce bombardement.
Les affrontements se poursuivent également sur le front nord, où le M23 reste à l’offensive sur des villages et des positions des FARDC (forces armées de la RDC) provoquant, selon des témoins, le repli de militaires vers la ville de Kanyabayonga, plus au nord.
Accusations mutuelles
Malgré sa progression sur le terrain, la rébellion du M23 a annoncé mardi dans un communiqué « un cessez-le-feu effectif » à 12 heures, afin « d’ouvrir la voie au dialogue direct avec le gouvernement de Kinshasa ». Les deux parties s’accusent mutuellement d’avoir lancé des attaques sur leurs positions.
Willy Ngoma, un porte-parole du M23, a déclaré que l’armée congolaise avait attaqué lundi « simultanément toutes [ses] positions » et que la rébellion subissait encore des attaques mardi matin. Le M23 réagit « en légitime défense », a-t-il affirmé.
À Lire Retrait du M23 de RDC, FDLR… Ce que l’EAC a décidé à Nairobi
Les autorités congolaises, par la voix du lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, accusent de leur côté « les terroristes du M23 et leurs parrains des Rwanda Defence Force [l’armée rwandaise] » d’avoir lancé lundi « une attaque qui a ciblé le contingent burundais récemment déployé dans le cadre de la force régionale de l’East African Community (EAC)« .
Selon le lieutenant-colonel Ndjike, cette attaque « au mortier » a également visé un camp de personnes déplacées et la cité de Mubambiro, causant « d’énormes dégâts », à 20 km à l’ouest de Goma.
Sanctions ?
Samedi, au cours de sa visite en RDC, le président français Emmanuel Macron avait déclaré à propos des engagements pris par les parties au conflit qu’en cas de non respect du cessez-le-feu, des sanctions pourraient être prises, y compris contre le Rwanda. La rébellion du M23, restée en sommeil pendant près de dix ans, a repris les armes fin 2021. Kinshasa accuse le Rwanda de la soutenir, ce qui a été corroboré par des experts de l’ONU, bien que Kigali s’en défende.
À Lire Emmanuel Macron, l’équilibriste entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame
Le nouveau cessez-le-feu annoncé intervient après l’échec de toutes les précédentes initiatives régionales lancées pour mettre fin à la progression du M23 ces derniers mois dans le Nord-Kivu. Le 3 mars, à Luanda, la présidence angolaise, désignée médiatrice par l’Union africaine dans cette crise, annonçait un nouveau calendrier de cessation des hostilités, débutant ce mardi à midi avec l’arrêt des combats « dans toute la région orientale de la RDC ».
"RDC: les combats se poursuivent dans l'Est malgré un cessez-le-feu annoncé - 07/03/2023
= https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/rdc-les-combats-se-poursuivent-dans-l-est-malgre-un-cessez-le-feu-annonce-20230307
Des militaires burundais arrivent à l'aéroport de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 5 mars 2023. ALEXIS HUGUET / AFP
Les combats se poursuivent mardi dans l'est de la République démocratique du Congo, malgré l'annonce le 3 mars à Luanda d'un nouveau cessez-le-feu accepté par la rébellion du M23, a-t-on appris de sources locales.
Les combats avaient repris lundi matin entre l'armée et le M23 sur les fronts nord et sud dans la province du Nord-Kivu, faisant plusieurs morts et blessés civils selon des sources hospitalières et humanitaires.
Accusations mutuelles
Mardi matin, alors que le cessez-le-feu était prévu à midi heure locale, les affrontements se sont poursuivis et les deux parties s'accusent mutuellement d'avoir lancé des attaques sur leurs positions. «Karuba (à une trentaine de km à l'ouest de la capitale provinciale Goma) vient de tomber dans les mains des rebelles», a déclaré une source sécuritaire. «Nous les avons attaqués cette nuit mais ce matin, ils ont lancé une contre-attaque et à cette heure les combats continuent», a ajouté la même source.
«Les terroristes du M23 et leurs parrains des Rwanda Defence Force (l'armée rwandaise) ont lancé une attaque qui a ciblé le contingent burundais récemment déployé dans le cadre de la force régionale de l'East African Community (EAC)», déclarait lundi soir le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l'armée au Nord-Kivu. Il ajoutait que cette attaque «au mortier» avait également visé un camp de personnes déplacées et la cité de Mubambiro, causant «d'énormes dégâts», à 20 km à l'ouest de Goma.
» LIRE AUSSI - Dans le Nord-Kivu, la guerre contre les civils
De son côté, Willy Ngoma, un porte-parole du M23, a déclaré mardi à l'AFP que l'armée congolaise avait attaqué lundi «simultanément toutes (ses) positions» et que la rébellion subissait encore des attaques mardi matin. Le M23 réagit «en légitime défense», a-t-il affirmé. Le nouveau cessez-le-feu annoncé intervient après l'échec de toutes les précédentes initiatives régionales lancées pour mettre fin à la progression du M23 ces derniers mois dans le Nord-Kivu.
Le 3 mars à Luanda, la présidence angolaise, désignée par l'Union africaine médiatrice dans cette crise, annonçait un nouveau calendrier de cessation des hostilités, débutant ce mardi à midi avec l'arrêt des combats «dans toute la région orientale de la RDC».
La rébellion majoritairement tutsi du M23, restée en sommeil pendant près de dix ans, a repris les armes fin 2021. Kinshasa accuse le Rwanda de la soutenir, ce qui a été corroboré par des experts de l'ONU, bien que Kigali s'en défende.
"RDC: ces conditions qui mettent à mal l'annonce du nouveau cessez-le-feu du M23 - 07/03/2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230307-rdc-ces-conditions-qui-mettent-%C3%A0-mal-l-annonce-du-nouveau-cessez-le-feu-du-m23
Le M23 a annoncé un cessez-le-feu immédiat ce mardi 7 mars à 12 heures, après des négociations que ses dirigeants ont menées directement avec João Lourenço, médiateur dans cette crise qui ronge les rapports entre la RDC et le Rwanda. Le président angolais avait reçu mandat de la part des chefs d’États de la région, le 17 février 2023 à Addis-Abeba pour discuter directement avec le commandement de ce mouvement soutenu par Kigali.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Le M23 n'a pas encore rangé les armes, quelques heures après l'annonce de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu ce mardi 7 mars. S’il promet de ne pas mener de nouvelles offensives, il se réserve, dit-il, le plein droit de se défendre si ses positions sont attaquées. D’ailleurs, les combats se sont poursuivis autour de la cité de Saké, aux environs de Goma, encore mardi dans l'après-midi. Hormis de nouveaux déplacements de populations civiles, plusieurs sources rapportent des blessés par balles et par explosifs dans la zone.
Ce n’est pas la première fois que le M23 décrète un cessez-le-feu qui n’est pas suivi d'effet. Plus qu’autre chose, à ce stade, le mouvement attend l’ouverture d’un dialogue direct avec le gouvernement. Une posture qui n’arrange pas Kinshasa, qui conditionne tout dialogue avec ce groupe, sous sanctions des Nations unies, par le retrait de ses combattants de toutes les zones occupées.
En clair, le M23 doit d’abord se retirer et se regrouper au pied du mont Sabyinyo, à la frontière entre la RDC, l'Ouganda et le Rwanda, avant d’espérer un geste de la part du gouvernement. Pendant ce temps, la situation humanitaire sur le terrain ne cesse de se dégrader.
► À lire aussi : «Des contacts directs ont été pris le 28 février avec le M23», dit le président angolais João Lourenço
- RDC
- M23
"RDC: les combats continuent dans l'Est malgré un cessez-le-feu annoncé - 07/03/2023
= https://www.lanouvellerepublique.fr/france-monde/rdc-les-combats-continuent-dans-l-est-malgre-un-cessez-le-feu-annonce
"Le Rwanda viole déjà le cessez-le-feu annoncé par Macron - MARS 7, 2023
= https://acpcongo.com/index.php/2023/03/07/le-rwanda-viole-deja-le-cessez-le-feu-annonce-par-macron/
"RDC: nouveau cessez-le-feu prévu malgré la persistance des tensions - 07/03/2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230307-rdc-nouveau-cessez-le-feu-pr%C3%A9vu-malgr%C3%A9-la-persistance-des-tensions
"RDC : Patrick Muyaya dresse un bilan positif de la visite de Macron à Kinshasa - 9 mars 2023 à 8:05
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/03/09/rdc-patrick-muyaya-dresse-un-bilan-positif-de-la-visite-de-macron-a-kinshasa.html/129668/
"ACTU EXPLIQUÉE08.03 - ECHEC DU CESSEZ-LE-FEU, LE M23 POUSUIT LES COMBATS + QUID DE MACRON - MUKWEGE?"
"RD Congo : le cessez-le-feu n'est pas respecté dans l'est du pays - 8:03:2023"
"Guerre/RDC: intenses Combats FARDC-M23/RDF, violation du cessez-le-feu, le Rwanda renforce le M23 - 09:03:2023
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 10/3/2023, 3:23 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: QU'EN EST-IL DU CESSEZ-LE-FEU DU M23 PRÉVU LE 7 MARS , MORT-NE, UN ÉNIÈME ECHEC ? QUE VONT FAIRE LES AUTORITÉS CONGOLAISES ET QU'EN PENSENT KAGAME ET MACRON ? DES SANCTIONS ? MAIS CONTRE QUI ?
C'est du déjà vu , du déjà entendu : ce n'est pas en effet la première fois qu'on découvre ce jeu qu M23 ; nous aurions voulu que ça change mais à ce stade il est fors probable que cette fois ne soit pas non plus la bonne. Dommage, les réels efforts du président de l'Angola, le seul pays médiateur qui semble vraiment en dehors de la meute prédatrice, ne seront peut-être pas payés, Macron ou pas.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC-Masisi: FARDC et M23 s'affrontent de nouveau près de Sake - 10 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/10/rdc-masisi-fardc-et-m23-saffrontent-de-nouveau-pres-de-sake
Les collines de Masisi vues à partir de Sake
Seulement 24 après une accalmie observée sur les lignes des fronts dans le territoire de Masisi, les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda ont repris tôt le matin de ce vendredi 10 mars dans certaines localités situées près de Sake, dont Murambi-Nenero. Des détonations d'armes lourdes et légères provoquent, une fois de plus, de nouveaux déplacements massifs des populations de Sake et environs qui prennent la direction de Goma.Le 6 mars dernier, les rebelles ont largué des obus dans la cité de Sake et dans le village de Mubambiro. Au moins trois civils ont été tués et cinq blessés enregistrés lors de ces incidents, selon l’armée.« Les affrontements ont commencé tôt le matin vers 5h dans le village de Murambi, à 8 km à l'ouest de Sake. Nous avons entendu le retentissement des bombes et autres armes légères. Il s'agit des affrontements entre FARDC et M23/RDF. La population vient de tomber une fois de plus dans une psychose », témoigne sous des coups de balles, Léopold Mwisha Busanga, président de la société civile du groupement Kamuronza, dont le chef lieu est Sake.« Il y a de cela 4 jours, nous avons enregistré d'autres affrontements et des bombes ont été larguées dans la cité de Sake, faisant des victimes parmi les civils. Ce que nous déplorons, c'est qu'il y a des bombes qui tombent à Mubambiro depuis ce matin. Nous demandons à la population de Mubambiro de se mettre à l'abri », lance M. Busanga.
Et d'ajouter :Les FARDC et le M23 devaient respecter le cessez-le-feu dès mardi dernier à midi mais sur terrain, les combats se poursuivent. L’armée accuse la rébellion d'être toujours à l’initiative des combats, ce que le M23 rejette.« Nous continuons à lancer un SOS aux autorités gouvernementales de nous apporter la paix parce que la population est comme si elle est abandonnée à elle-même. Pas de nourriture, pas d'abris. Les gens fuient à Goma. Lorsqu'il y a une accalmie de deux jours, ils reviennent suite à la cherté de la vie. Et quand les affrontements reprennent, ces gens sont obligés de fuir encore. Il y a donc des gens qui ont déjà fui plus de quatre fois. C'est vraiment grave et la situation est tellement complexe. C'est pourquoi nous demandons que le gouvernement congolais puisse s'activer pour ramener la paix et permettre le retour des populations dans leurs milieux d'origine ».
"EcoNews : « Sanctions contre le Rwanda : la machine est en marche » - 10/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/10/actualite/revue-de-presse/econews-sanctions-contre-le-rwanda-la-machine-est-en-marche
Revue de presse du vendredi 10 mars 2023
La délégation du Conseil de sécurité de l’ONU visite la RDC sur fond de violation de cessez-le-feu par la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda. Les journaux parus vendredi 10 mars à Kinshasa appellent aux sanctions onusiennes.
« Dans la crise sécuritaire qui écume la partie Est de la République démocratique du Congo, la diplomatie montre, chaque jour qui presse, ses limites. Ainsi, pour la énième fois, les « terroristes» du M23 ont foulé aux pieds le cessez-le-feu convenu à Luanda, sous les regards du président Joao Lourenço, narguant toute la communauté internationale. Le M23 et son parrain, le Rwanda, ne sont pas prêts à s’inscrire dans la logique. Seules les sanctions pourront les dissuader», renseigne EcoNews.
Le journal estime que la mission qu’effectue une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en RDC du 9 au 12 mars 2023 « est le prélude d’une série de sanctions qui vont s’abattre sur le M23 et le Rwanda, son principal soutien ».
La Tempête des Tropiques précise pour sa part qu’il s’agit d’une mission d'évaluation de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo et de la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO conformément à la Résolution 2666 (2022) du Conseil de Sécurité.
A propos de cette guerre de l’Est de la RDC, il y a « préavis zéro », titre Congo Nouveau. Le tabloïd publie l’intégralité de la lettre adressée par C h r i s t o p h e Beyeye aux généraux de l’ex-Zaïre, le 15 juin 1995, estimant qu’elle est toujours d’actualité au regard de la situation actuelle.
« Qui veut la paix prépare la guerre », insiste le document.
Tout en appelant la France à maintenir la pression pour le cessez-le-feu Agression de la RDC : Kinshasa s’en tient au schéma de Nairobi et Luanda, note pour sa part Le Potentiel.
« Il est clair que Kinshasa continue à croire en cette nouvelle initiative de paix en prenant surtout en compte les propos du président français lors de son séjour dans la capitale congolaise. Emmanuel Macron était on ne peut plus clair : ‘ceux qui s’opposeraient au processus actuel s’exposeraient à des sanctions’», rappelle le quotidien.
Entre-temps sur le terrain, fait remarquer AfricaNews, «le Rwanda et ses supplétifs du M23 refusent de se retirer des territoires occupés et poursuivent leurs attaques contre les FARDC ».
"CESSEZ-LE-FEU ET RETRAIT ANNONCE DU M23 : Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? - 07:03:2023
= https://lepays.bf/cessez-le-feu-et-retrait-annonce-du-m23-cette-fois-ci-sera-t-elle-la-bonne/
"Crise sécuritaire dans l’Est de la RDC : « Nos discours ont perdu toute crédibilité, nous devons agir vite » (Lubaya) - 10.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118791_crise_securitaire_dans_l_est_de_la_rdc_nos_discours_ont_perdu_toute_credibilite_nous_devons_agir_vite_lubaya.html
"RDC-M23: Uhuru Kenyatta attendu à Kinshasa ce vendredi - 10 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/10/rdc-m23-uhuru-kenyatta-attendu-kinshasa-ce-vendredi
"« La RDC exige des sanctions contre le M23 et son maître, le Rwanda : sans cela le processus de Nairobi ne sera jamais appliqué » (Christophe Lutundula) - 10 mars 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/03/10/la-rdc-exige-des-sanctions-contre-le-m23-et-son-maitre-le-rwanda-sans-cela-le-processus-de-nairobi-ne-sera-jamais-applique-christophe-lutundula.html/129749/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118795_christophe_lutundula_aux_ambassadeurs_occidentaux_la_rdc_exige_des_sanctions_contre_le_rwanda_et_le_m23_pour_violation_du_cessez_le_feu.html
"Non respect du cessez-le feu par le Rwanda-M23 : la France et l'Onu doivent en tirer les conséquences car la RDC attend désormais les sanctions ! - 09.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118758_non_respect_du_cessez_le_feu_par_le_rwanda_m23_la_france_et_l_onu_doivent_en_tirer_les_consequences_car_la_rdc_attend_desormais_les_sanctions.html
"Agression à l'EST : le dilemme FARDC, privées des moyens mais astreintes aux résultats ! - 09.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118775_agression_a_l_est_le_dilemme_fardc_privees_des_moyens_mais_astreintes_aux_resultats.html
"Agression rwandaise : l’ECIDé annonce une marche pour protester contre la « complaisance » des autorités congolaises - 10.03.2023
= https://laprunellerdc.info/agression-rwandaise-ecide-annonce-marche-protester-complaisance-autorites-congolaises/
"Visite du Conseil de sécurité en RDC, en proie aux violences dans l’Est - 9 mars 2023
= https://afrique.lalibre.be/76072/visite-du-conseil-de-securite-en-rdc-en-proie-aux-violences-dans-lest/
= https://actualite.cd/2023/03/10/visite-du-conseil-de-securite-en-rdc-en-proie-aux-violences-dans-lest
= https://www.radiookapi.net/2023/03/10/actualite/politique/rdc-la-delegation-du-conseil-de-securite-demande-aux-groupes-armes-de
= https://www.radiookapi.net/2023/03/09/actualite/securite/une-delegation-du-conseil-de-securite-en-rdc-pour-evaluer-la-situation
"Revue de presse française
À la Une: le Rwanda remplace Sparte - 10/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-fran%C3%A7aise/20230310-%C3%A0-la-une-le-rwanda-remplace-sparte
" Dans l’est de la RDC, à 30 km de Goma, le M23 gagne du terrain - 9 mars 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1425310/politique/dans-lest-de-la-rdc-a-30-km-de-goma-le-m23-gagne-du-terrain/
Les rebelles se sont rapprochés de la capitale régionale, malgré la présence de l’armée congolaise, appuyée par des groupes armés locaux et la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est.
La rébellion du M23 a progressé le 8 mars dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, a-t-on appris de sources locales. Un cessez-le-feu devait pourtant entrer en vigueur le 7 mars dans « dans toute la région orientale de la RDC », selon le dernier calendrier de cessation des hostilités annoncé le 3 mars à Luanda par la présidence angolaise, désignée médiatrice par l’Union africaine dans cette crise. Mais il n’a guère été respecté.
Les combats se poursuivent entre d’une part l’armée congolaise et des groupes armés locaux, et d’autre part les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, selon les autorités de Kinshasa et des experts de l’ONU.À Lire Retrait du M23 de RDC, FDLR… Ce que l’EAC a décidé à Nairobi
La rébellion avance et resserre toujours plus son étau autour de Goma, coincée entre le Rwanda à l’est, le lac Kivu au sud et les rebelles au nord et à l’ouest. À une trentaine de km à l’ouest de la ville, le M23 a lancé une offensive autour de Kirotshe et Shasha, au bord du lac Kivu, coupant en partie la circulation sur la route nationale qui mène au Sud-Kivu. « Depuis le matin, il y a des combats à la suite de l’attaque du M23 », a déclaré par téléphone Clodius Buhaze, un membre de la société civile locale. Lui-même présent à Kirotshe, il a ajouté que les rebelles sont sur les collines « au-dessus de l’hôpital, à moins d’un kilomètre de la route » et qu’ils gagnent du terrain face à l’armée et aux miliciens locaux qui ont pris part aux combats.
La force régionale accusée d’inaction
Plusieurs témoins indiquent que les FARDC (forces armées de la RDC) ont quitté leurs positions de Kirotshe dans la matinée du 8 mars face à l’arrivée des M23, avant de revenir au combat dans l’après-midi.
À Lire En RDC, le député Mwangachuchu a-t-il attenté à la sûreté de l’État ?
Sans faire référence aux affrontements du jour, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole du Nord-Kivu, demande à la population, dans une vidéo postée mercredi après-midi sur Twitter, de « ne pas s’attaquer aux différents contingents déployés dans le cadre de la force régionale de l’East African Community [EAC] », venus initialement pour stopper l’avancée du M23, mais qui rencontrent une certaine hostilité de la part de la population qui les accuse d’inaction.
Près de trente militaires du Burundi ont atterri le 5 mars à Goma dans le cadre du déploiement de la force régionale. L’effectif burundais devant être déployé au Nord-Kivu est censé atteindre une centaine d’hommes
(avec AFP)
"RDC-M23 : à Sake, les déplacés sous menaces des balles et de la famine - 9 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/09/rdc-m23-sake-les-deplaces-sous-menaces-des-balles-et-de-la-famine
Une femme déplacée et ses enfants dans une cabane à Sake
Dans l'Est de la République démocratique du Congo, les déplacés de guerre que mène la rébellion du M23 vivent dans des conditions infrahumaines. Ils manquent de tout. En plus d’avoir fui leurs milieux, leur calvaire se poursuit car ils ne sont toujours pas épargnés du danger. Tenez, ils manquent de nourriture et sont même exposés à d’explosions étant donné que le front se situe proche de leur lieu de refuge. C'est le cas des déplacés se trouvant sur le site de Sake, près de Goma.
ACTUALITE.CD a effectué mardi 7 mars une descente sur le site des déplacés de Sake érigé juste le long de la route nationale numéro 2, à moins de 27 km à l’ouest de Goma. Ici, cinq enfants ont trouvé la mort faute de nourriture.C’est depuis deux mois que les déplacés affluent à Sake, Mugunga et Goma en provenance de Masisi où les combats se sont intensifiés ces dernières semaines permettant au rebelles du M23 de gagner du terrain.« Nous n’avons pas de nourriture encore moins les bois de chauffage. Je suis là depuis fin janvier, nos enfants meurent de faim dans ce camp, nous avions reçu une délégation du gouvernement qui nous ont promis de l’aide malheureusement jusqu’aujourd’hui elle n’est jamais revenue», explique Ndababazi, cette femme déplacée venue de Malehe, dans le territoire de Masisi.Cette semaine, les déplacés vivant dans les sites de Kanyaruchinya et Munigi (territoire de Nyiragongo) étaient d’ailleurs dans les rues de Goma pour réclamer de l’aide au gouvernement. Là aussi près de 10 déplacés sont décédés à cause de la famine.« Moi je suis arrivée ici le 22 février en provenance de Kingi. Les affrontements ont commencé à Karenga, nous étions à Kingi où nous avions enduré mais malheureusement les rebelles ont pris notre village et nous étions obligés de fuir. Nous sommes dans ce camp mais nous souffrons énormément, nous n’avons pas de nourriture et des bâches pour construire les abris », confie cette autre femme déplacée.
Projectiles d’artillerie
Ils sont des centaines, dont les plus vulnérables sont des femmes et des enfants. A Sake également les choses ne sont pas certaines car le front est plus proche.L’armée a annoncé lundi que rebelles du M23 ont mené une attaque « aux mortiers 82 et 120 » sur Mubambiro qui est un quartier de la cité de Sake faisant trois morts et des dégâts matériels.« Nous ne dormons pas également la nuit suite à des détonations d’armes, nous serons obligés de fuir encore », fait savoir cette habitante de Kingi.«Nous avons vu le feu sortir de cette maison, nous avons crié et les FARDC sont venues voir et ils ont enlevé les restes. Heureusement les propriétaires de cette maison étaient au marché et les enfants jouaient un peu loin de leur maison », témoigne un habitant de Sake.« Ils ont lancé plusieurs bombe, l’une est tombée sur l’orphelinat Children's light of the World et a malheureusement touché deux enfants dont un garçon qui est décédé sur place et un autre qui a été dépêché à l’hôpital général de Goma », renseigne un autre habitant de Mubambiro.
Ces raids ont provoqué une panique et un nouveau déplacement des personnes déjà déplacées.Un autre déplacé qui a vécu cette scène ajoute : « Plusieurs bombes tombent dans nos quartiers à Sake, il n’y a pas moyen de rester à la maison. Je me dirige à Mugunga où se trouve d’autres déplacés ».« Je viens de Kimoka, ils ont encore lancé des bombes qui ont tué les gens à Sake. Voilà pourquoi je me déplace, je me dirige vers Goma dans un autre camp pour ma sécurité », fait savoir une vieille femme visiblement affaiblie.
En un an, plus de 800 000 personnes ont été affectées par la reprise des combats entre les forces congolaises et le M23, selon les autorités et les agences humanitaires des Nations Unies.
Mercredi dernier, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que plus de 20 000 personnes ont fui de chez elles dans le Nord-Kivu, suite aux affrontements entre l’Armée congolaise et le M23. Les habitants de la zone de Kibirizi, à environ 120 kilomètres de Goma, ont été forcés de fuir les combats dans les villages environnants. Ce, en dépit d’un cessez-le-feu censé avoir lieu mardi dans « dans toute la région orientale de la RDC », selon le dernier calendrier annoncé le 3 mars à Luanda par la présidence angolaise.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: QU'EN EST-IL DU CESSEZ-LE-FEU DU M23 PRÉVU LE 7 MARS , MORT-NE, UN ÉNIÈME ECHEC ? QUE VONT FAIRE LES AUTORITÉS CONGOLAISES ET QU'EN PENSENT KAGAME ET MACRON ? DES SANCTIONS ? MAIS CONTRE QUI ?
RWANDA, DIALOGUE, NÉGOCIATIONS, SANCTIONS... DE NOUVEAUX TERMES A PROPOS DE L'INSECURITE DE L'EST ? DE PRIME À BORD RAPPELONS QUAND MÊME LES ARGUMENTS QUI NOUS OBLIGENT A FAIRE APPEL A LA CI POUR EN FINIR AVEC LES VIOLENCES DANS L'EST DU PAYS : LA GUERRE N'Y EST PAS UNE GUERRE CIVILE MAIS UNE GUERRE D'AGRESSION, DE PRÉDATION QUI RECONNAÎT UN(DES) TIERS PAYS.
N'empêche que la CI à notre chevet teaine quelque peu les pieds soit en nous assurant que notre pays ne dispose pas la capacité à agir militairement soit que la question nnécessite un dialogue avec les agresseurs et dernièrement est venu l'appel aux sanctions si le plan politico-diplomatique prévu n'était pas respecté.
Mais quelles sanctions ; de quoi avons-nous encore besoin de cette CI si comme dit dessous les Casques bleus sont une cible impuissante d'une population meurtrie ; en quoi devra consister la fameuse "négociation" qu'on nous recommande ???
Et que signifie le déploiement d'une unité angolaise en RDC, Macron sui est passé par là et surtout qu'est-ce que cette présence va ajouter de plus ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
N'empêche que la CI à notre chevet teaine quelque peu les pieds soit en nous assurant que notre pays ne dispose pas la capacité à agir militairement soit que la question nnécessite un dialogue avec les agresseurs et dernièrement est venu l'appel aux sanctions si le plan politico-diplomatique prévu n'était pas respecté.
Mais quelles sanctions ; de quoi avons-nous encore besoin de cette CI si comme dit dessous les Casques bleus sont une cible impuissante d'une population meurtrie ; en quoi devra consister la fameuse "négociation" qu'on nous recommande ???
Et que signifie le déploiement d'une unité angolaise en RDC, Macron sui est passé par là et surtout qu'est-ce que cette présence va ajouter de plus ?
"Les Casques bleus, «cible» impuissante d’une population meurtrie/ les mercenaires français sont là depuis novembre - MAR 10, 2023
= https://congokin.blog?p=11645
La présence d’ex-officiers français dans l’est de la RDC est attestée.
Au moins trois anciens militaires français reconvertis dans le privé participent actuellement à l’appui logistique des opérations des Forces armées de la République démocratique du Congo dans l’est du pays. Une présence connue des autorités françaises qui gêne jusqu’au sommet de l’Etat.
Toutefois, le drapeau que la population brandit n’est ps français, mais russe.
Dans l’est du pays ravagé par les violences, les habitants s’insurgent contre la Monusco, la mission de l’ONU créée en 1999, accusée de faillir à son rôle de protection. Alors que les soldats de maintien de la paix doivent plier bagage d’ici 2024, une délégation du Conseil de sécurité est attendue ce jeudi.
A 24 ans, Deborah se retrouve avec son enfant dans le camp de déplacés de Bushagara. (Moses sawasawa/Libération)
Marie n’aurait jamais voulu être là. Elle déteste son histoire personnelle autant qu’elle déteste le camp de déplacés de Kigonze, en bordure de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, dans le nord-est de la république démocratique du Congo (RDC), où elle vit aux côtés de 14 000 autres personnes. En 2019, «mon village a été attaqué par des membres de la communauté Lendu, ils nous ont découpé à la machette, ils nous ont tué à coups de fusils, ils m’ont pris mes bras», raconte-t-elle dans un rythme effréné.
Devant la diplomate onusienne Bintou Keita, cheffe de la mission de maintien de la paix en RDC (Monusco, Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo), la rescapée retrace une énième fois son parcours, cette attaque et son infirmité, qui l’ont amenée à devenir – à contrecœur – l’une des porte-parole des femmes déplacées. Deux jeunes filles l’accompagnent. L’une, peut-être âgée de 6 ans et le visage balafré par un coup de machette, se cache derrière Marie. La seconde, à qui des miliciens de la Coopérative pour le développement de la RDC (Codeco), un mouvement «mystico-armé» qui sévit dans l’est de la RDC, ont coupé un bras, entre à peine dans l’adolescence. En fond sonore, la voisine de Marie répète inlassablement «faim, manger, faim…»
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Malgré la présence d’au moins quatre bases des Casques bleus dans la zone ainsi que des forces armées congolaises, Marie ne se sent toujours pas en sécurité à Bunia. «Des gens ont été tués à deux kilomètres d’ici», précise-t-elle. L’Ituri, province qui borde l’Ouganda et le lac Albert, est secouée depuis près de vingt ans par des conflits fonciers et communautaires de basse intensité, qui connaissent ces derniers mois une nouvelle flambée de violences. Selon une note interne de la Monusco, 419 civils ont été tués entre le 1er décembre et le 15 février, dont 49 enfants. «A chaque fois, on nous regroupe pour parler de la situation, mais jamais rien ne change», s’emporte la quadragénaire une fois la délégation partie.
Hélène Ishara a 22 ans. La jeune femme a fuit la guerre et se retrouve depuis octobre 2022 dans le camp de Mugerwa. (Moses sawasawa/Libération)
Marie n’est pas la seule à mettre en doute l’efficacité de la mission de maintien de la paix, la plus ancienne et la plus chère de l’histoire de l’ONU, créée en 1999. Autre région, autre contexte, même réalité pour Hélène, 22 ans. En octobre, après avoir fui les combats opposant l’armée congolaise aux éléments du groupe rebelle du M23, elle s’est installée près de la ville de Goma, capitale sécurisée du Nord-Kivu. «La Monusco est soi-disant venue ici pour nous apporter la paix», lâche la jeune femme, originaire du territoire de Rutshuru, aujourd’hui occupé par le M23. Là-bas, les Casques bleus, dont un pilier du mandat est la protection des civils, ne se sont pas interposés. «Nous, au contraire, nous percevons la Monusco comme les gens qui nous amènent la guerre», ajoute Hélène.
Une réelle et profonde crise de confiance existe entre les Congolais et les soldats de la paix. «Après beaucoup d’années de mission, il faut reconnaître que c’est un échec, et ils le reconnaissent. Je ne suis donc pas surpris de voir des jeunes manifester contre la Monusco», tance Jean-Marie Mushuganya, président d’une association culturelle de Goma. S’il est difficile de remonter aux origines de la grogne, un pic a été atteint en juillet. Lors de différentes manifestations anti-Monusco dans différentes villes de l’est de la RDC, 32 personnes ont été tuées et quatre Casques bleus ont perdu la vie.
Depuis, la tension demeure. Le 6 février, un Casque bleu sud-africain a été tué et un autre grièvement blessé par des tirs contre leur hélicoptère, au cours d’un vol en direction de Goma. Deux jours plus tard, un groupe de déplacés en colère a bloqué et assailli un convoi de la Monusco accompagné par des militaires congolais, lui aussi en route pour Goma, et mis le feu à plusieurs camions. Pour se dégager, les soldats onusiens ont procédé à des tirs de sommation qui ont fait trois victimes parmi les manifestants selon l’ONU, huit morts et une trentaine de blessés selon le gouverneur militaire du Nord-Kivu.
«Les Casques bleus sont passés de prix Nobel de la paix, en 1988, à principale cible des populations aujourd’hui», déplore un membre de la délégation, qui préfère rester anonyme. Une cible qui, pour des raisons de sécurité, se fait de moins en moins visible. A Goma, qui abrite l’une des plus grosses bases de la mission, les voitures estampillées «United Nations», si nombreuses autrefois, ont aujourd’hui déserté les rues. «Le personnel y a été réduit à peau de chagrin», constate un diplomate en poste dans le pays.
Les déplacés de Rutshuru qui ont fuit les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, depuis février 2022, dans leur camp de Bushagara au nord de la ville de Goma. (Moses sawasawa/Libération)
Patrouilles empêchées
Cela faisait six mois que Bintou Keita ne s’était pas rendue dans l’est de la RDC, où les près de 14 000 Casques bleus, venus majoritairement d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh et d’Afrique du Sud, sont postés. Pour apaiser les tensions, la cheffe de la Monusco a décidé «d’engager un dialogue aussi authentique que possible» avec «la société civile au sens large», lors d’une tournée de six jours dans les villes de Goma, Bunia, Beni et enfin Bukavu. Une visite en amont de celle des ambassadeurs du Conseil de sécurité, attendus en RDC ce jeudi pour quatre jours.
Si les conversations se déroulaient à huis clos, les mines parfois déconfites des fonctionnaires onusiens sortant des salles de réunion en disaient long sur les humeurs partagées pendant les entretiens. «Au moins, on a compris qu’il y avait de nombreux défis», concède Jean-Marie Mushuganya ainsi que tous les autres participants des quatre villes.
En juin, devant le Conseil de sécurité, Bintou Keita constatait que le M23, ce groupe rebelle que Kinshasa et le groupe d’experts des Nations unies affirment être soutenu par le Rwanda, «s’est comporté de plus en plus comme une armée conventionnelle plutôt que comme un groupe armé». Si la Monusco intervient en appui logistique (essence, rations) des forces congolaises, les opérations conjointes sont quasiment à l’arrêt dans le Nord-Kivu, et les Casques bleus ne sortent plus de leurs bases. La population en colère empêche les soldats de patrouiller sous peine de se faire jeter des pierres.
«Si la Monusco part, le gouvernement ne pourra plus se cacher»
En 2022, la mission a en outre été dépossédée de huit hélicoptères armés, retournés dans leur pays d’origine, l’Ukraine. Face à l’urgence de la situation sur le terrain, l’inertie de la machine onusienne détonne. Dernier clou dans le cercueil : le gouvernement a demandé à la mission de plier bagage à l’horizon 2023-2024, soit après l’élection présidentielle, prévue en décembre.
«Nous avons des discussions accélérées avec les équipes du gouvernement à ce sujet. Nous aurons plus de réponses après la venue du Conseil de sécurité», élude simplement Bintou Keita. Depuis Bunia, l’avocat et défenseur des droits humains Christian Utheki accueille quant à lui la nouvelle à bras ouverts. Pour lui, le départ des Casques bleus permettra de jeter l’opprobre sur le gouvernement, en cas de poursuite ou d’aggravation des violences. «Si la Monusco part, le gouvernement ne pourra plus se cacher. Nous pensons d’ailleurs que ce serait bien qu’elle parte, ça prouverait que le gouvernement ne réussit pas à mettre la batterie en marche pour la sécurisation du pays», lance le juriste.
(Moses sawasawa/Libération)
Reste à savoir si la nouvelle cible des manifestants, les forces de la Communauté d’Afrique de l’Est, dont les pays membres ont commencé à déployer des contingents kenyans, burundais et sud-soudanais dans l’est de la RDC, feront mieux que les Casques bleus. En attendant, le gouvernement congolais semble s’être entouré de partenaires plus officieux. A l’aéroport de Goma, une dizaine de voitures des forces congolaises foncent vers le tarmac. Des dizaines d’hommes blancs, kalachnikovs en bandoulière, en descendent et se dirigent vers un avion qui n’appartient à aucune compagnie aérienne. Selon plusieurs sources, il s’agit «d’instructeurs» en partie roumains, installés dans le chef-lieu du Nord-Kivu depuis le mois de novembre.
"Négociation, ce maître-mot qui se profile…- 13/03/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/03/negociation-ce-maitre-mot-qui-se-profile/
Coucou les revoilà qui se profilent à l’horizon ! Et ceux qui ont la fortune de disposer de jumelles voient déjà au loin se dessiner à grands traits les contours du maître-mot dans les mois à venir : négociations. Au pays où l’histoire oscille entre répétition et bégaiement, les plus anciens sentent le remake d’un scénario mille fois vécu.
Dans l’Est de la RDC, une rébellion d’opérette comme toutes ses devancières est en passe de s’imposer ou plus exactement d’être imposée comme interlocutrice du Gouvernement congolais. Depuis la genèse des guerres d’agression, de prédation prélude à la balkanisation du pays, la rébellion est utilisée comme arme de déstabilisation massive de la RDC.
A Kinshasa, on ne demande guère d’en finir avec des hors-la-loi, mais de négocier avec eux. Mzee, Joseph Kabila et aujourd’hui Tshisekedi-fils en savent quelque chose. La feuille de route de Luanda, nouveau bréviaire anti-guerre dans l’Est n’est rien d’autre au fond que la courte échelle faite à la cadette de rébellions-écrans de se légitimer en cheval de Troie de l’agenda caché des sponsors de cette si longue guerre. Avant, il y eut l’accord de Lusaka, l’accord global et inclusif de Sun-City, l’accord du 23 mars 2009…
Tout indique donc que le M23 est en passe de finir de manger son pain noir. Bientôt, ce mouvement pourtant qualifié de « terroriste » par Kinshasa s’apprête à enfiler le costume de « partenaire pour la paix » cousu sur mesure pour lui. Les appels incessants aux négociations dans le cadre des processus de Luanda, Nairobi et même d’Addis-Abeba en font foi.
Réceptacle de la « communauté internationale« , les ambassadeurs de 15 pays membres du Conseil de sécurité ont plébiscité, dans toutes les six langues officielles de l’ONU, une « négociation politique« . Une prise de position qui résonne comme en écho à l’appel d’Emmanuel Macron lors de la conférence de presse « hors-normes » donnée conjointement avec son homologue rd congolais. Le double passage du président français et des missi dominici du saint des saints du « machin » estampillé ONU exhale l’odeur d’un parfum archiconnue de Congolais : négociations.
Ce n’est pas tout. A l’interne stricto sensu, qualifiée de « molles« , les oppositions congolaises commencent à démentir cette épithète. Samedi 11 mars à l’appel du trio Fayulu-Katumbi-Matata, des Kinois en nombre non anecdotique ont battu le pavé ou ce qui en reste sur les artères défoncées de la capitale. Une procession à valeur de baromètre grandeur nature dans un pays où le sondage est souvent sujet à caution. Une marche aux allures d’une lampe-témoin si le Pouvoir la débarrasse de toutes les scories et déviances pour en lire la substance. Une manif qui montre bien que le pays réel est loin de souscrire à ce « Tout va très bien Madame la Marquise » tropicalisée en « Fatshi B … » que les partisans et courtisans du Régime chantent matin, midi et soir.
Ajouter au réveil de la rue kinoise, les répétitions générales des troupes dans le Kwilu-hinterland de Kinshasa- avec Adolphe Muzito et à Bukavu avec l’ex-First lady Olive Lembe Kabila sur fond d’incertitudes quant à la tenue d’élections dans le délai.
Pas, dès lors, besoin d’un dessin pour comprendre que l’avion RDC est à la lisière de la zone de turbulences. Et que bien malin celui qui pourra pronostiquer un atterrissage en douceur en décembre 2023. Alors, là aussi, le maître-mot pourrait être…négociations. La boucle est bouclée.
"L'ONU appelle à des négociations dans l'Est de la RDC - 12.03.2023
= https://www.voaafrique.com/a/l-onu-appelle-%C3%A0-des-n%C3%A9gociations-dans-l-est-de-la-rdc/7001257.html
Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU a appelé dimanche à des négociations pour mettre fin aux violences qui ensanglantent de plus en plus l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Elle a terminé une visite de trois jours dans le pays.
La délégation d'ambassadeurs envoyée par le Conseil de sécurité de l'ONU, arrivée mardi en RDC, y a notamment rencontré le président Félix Tshisekedi, et s'est rendue samedi à Goma où elle a rencontré des responsables locaux et visité un camp de déplacés.
Membre de cette délégation, l'ambassadeur de France à l'ONU, Nicolas de Rivière a estimé dimanche devant la presse que le M23 devait se retirer des territoires qu'il occupe, ajoutant qu'"il n'y a plus à démontrer que le Rwanda soutient le M23" et que des éléments rwandais font régulièrement des incursions dans la province congolaise du Nord-Kivu, dont Goma est le chef-lieu.
Seul un dialogue pourra résoudre ce conflit, a-t-il ajouté.
"La sortie de ce conflit ne peut-être que politique, et ne peut se faire que par des négociations", a-t-il souligné.
Un autre délégué, l'ambassadeur du Gabon à l'ONU Michel Xavier Biang, a abondé dans ce sens, estimant que "la diplomatie doit prévaloir".
Cette visite intervient juste après l'échec d'un cessez-le-feu dans l'est de la RDC, négocié avec la médiation de l'Angola et rompu mardi, le jour même où il devait entrer en vigueur.
D'autres initiatives de paix similaires ont échoué par le passé. L'est de la RDC, frontalier notamment du Rwanda, reste en proie à une flambée de violence depuis que la milice du M23 a repris les armes fin 2021, et s'est emparée de pans entiers du territoire.
Les combattants du M23 ont également progressé ces derniers jours, menaçant désormais de bloquer toutes les routes d'accès à Goma, principale ville de l'est de la RDC, toute proche du Rwanda et qui compte plus d'un million d'habitants.
Les combats entre les forces congolaises et le M23, que la RDC et d'autres pays disent soutenu par le Rwanda, ont jusqu'ici déplacé plus de 800.000 habitants, d'après l'ONU.
Samedi, cinq civils ont été tués par des bombardements lors d'affrontements entre forces congolaises et M23 à Kahumiro, à 120 km au nord de Goma, d'après des responsables de sécurité et des habitants.
La RDC, mais également des experts de l'ONU, les Etats-Unis, la France et plusieurs autres pays estiment que le Rwanda soutient directement le M23, ce que Kigali dément formellement.
"Congo Nouveau : « Guerre du M23 : l'ONU privilégie le dialogue ! » - 13/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/13/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-guerre-du-m23-lonu-privilegie-le-dialogue
Revue de presse du lundi 13 mars 2023
Les journaux parus lundi 13 mars à Kinshasa commentent abondamment le séjour que les membres du Conseil de sécurité ont achevé dimanche en RDC.
Intervenant sur Radio France internationale (RFI), depuis Goma, un membre de la délégation, parlant des sanctions à infliger à tous ceux qui soutiennent les rebelles du M23, a affirmé que "la négociation reste l'outil par excellence pour les Nations unies", rapporte Congo Nouveau.
Pour lui, renchérit le journal, « il faut une négociation politique, une solution sécuritaire (…) N’attendez pas des Nations-Unies qu’elles règlent des choses de manière magique et manière instantanée à place des autorités congolaises ».
A ce sujet Le Potentiel rapporte les propos tenus devant la presse Dimanche à Goma par L’ambassadeur français, Nicolas de Rivière, représentant de cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies : « Il est important de penser à l’approche dialogue politique pour mettre fin à la crise sécuritaire au Nord-Kivu avec la rébellion du M23 ».
Le même diplomate onusien a aussi souligné la responsabilité des Congolais dans la recherche des solutions à cette crise :A travers les déclarations faites par ces diplomates à la fin de leur mission, note pour sa part La Tempête des Tropiques, « il ne se dégage que la recommandation à venir risque d'être partagée entre les sanctions contre les commanditaires de l'insécurité à l'Est de la RD Congo, tout comme les négociations impliquant les parties en conflit ».« La Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) n’est pas une opération de guerre. Elle n’a pas mandat d’attaquer les groupes armés mais plutôt de protéger les civils d’où un accent sur le volet humanitaire. Attaquer les groupes armés c’est la responsabilité première des Forces armées de la République démocratique du Congo. Il est important de privilégier le dialogue politique pour une sortie de crise ».
Concernant les sanctions réclamées par les Congolais contre le Rwanda, renseigne L’Avenir[, le Conseil de sécurité n’exclue aucune éventualité.
"RDC: le conseil de sécurité des Nations unies reconnaît publiquement l’agression rwandaise - 13/93/2023
= https://actualite.cd/2023/03/13/rdc-le-conseil-de-securite-des-nations-unies-reconnait-publiquement-lagression-rwandaise
Le conseil de sécurité de l’ONU a condamné dimanche ouvertement l’agression rwandaise dont la RDC est victime. Il l’a fait à l’issue d’une mission de trois trois menée à Kinshasa et à Goma. Dans la capitale du Nord-Kivu, les ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité ont rencontré plusieurs interlocuteurs dont les médiateurs, les acteurs de la société civile et les victimes des violences.Toujours au cours de la conférence de presse qui a clôturé cette mission, Nicolas de Rivière a aussi insisté sur la souveraineté de la RDC.« Il n’est plus à démontrer non plus que le Rwanda soutient le M23. Il est d’autre part clairement établi aussi qu’il y a des incursions de l’armée régulière rwandaise dans le Nord-Kivu. Cela aussi est inacceptable. Cela fait partie des sujets dont il faut discuter. Il faut que ça cesse », a dit Nicolas de Rivière, représentant permanent de la République française au Conseil de sécurité.Le diplomate français, au nom du conseil de sécurité, a rappelé aussi les responsabilités des uns et des autres et appelé au renforcement du processus politique sous l’égide de la médiation sous régionale. Entre-temps, le cessez-le-feu n’est pas respecté sur le terrain. Le M23 et ses alliés tiennent toujours leurs positions autour de Saké, à moins de 30 km de Goma.« La RDC est un pays souverain qui vit dans des frontières reconnues. Ces frontières doivent être respectées, son intégrité territoriale aussi. C’est une question dont le conseil de sécurité est saisi et dont il va continuer de traiter »
"RDC : échec du cessez-le feu, diplomatie en panne - 12/03/2923
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-echec-du-cessez-le-feu-et-diplomatie-en-panne/
Les combats se poursuivent dans l’Est du Congo entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise, malgré un nouveau cessez-le-feu annoncé à Luanda début mars. La faiblesse de son armée oblige Kinshasa à sous-traiter sa sécurité et sa diplomatie.
Soldats de l’armée régulière en Ituri en 2015 :copyright: Monusco
Comme si de rien n’était. Le sixième accord de cessez-le-feu, censé entrer en vigueur le 7 mars entre le M23 et l’armée congolaise, n’a jamais été respecté. Toute la semaine, les combats se sont poursuivis dans le Masisi, autour de la ville de Sake, dernier verrou d’accès à la capitale provinciale, Goma. Encore une fois, l’armée congolaise et les rebelles du M23 se sont accusés mutuellement d’avoir violé le plan de paix négocié à Luanda. Pourtant, les partenaires régionaux de la communauté d’Afrique de l’Est (EAC), l’Angola dans son rôle de médiateur, et la France qui souhaitait « donner une chance à la paix » selon Emmanuel Macron, avaient tous mouillé la chemise pour tenter de faire aboutir un énième cessez-le-feu. Peine perdue. Le rapport de force, très défavorable à Kinshasa sur le terrain militaire, pousse le M23 à acculer le gouvernement à se mettre à la table des négociations, ce que refuse toujours l’exécutif congolais.
Isoler Goma
L’apathie de la force régionale kényane de l’EAC, qui n’a pas levé le petit doigt pour affronter le M23, a fini par convaincre les rebelles qu’ils pouvaient encore accentuer la pression militaire sur les autorités congolaises en continuant d’avancer sur Goma. Si la prise de la capitale régionale de 2 millions d’habitants par le M23 et son parrain rwandais semble être un objectif diplomatiquement trop risqué, l’encerclement de la ville par l’Ouest et son asphyxie économique pourrait être tout aussi payant. Les rebelles ont en effet contourné la zone de Goma par le Masisi, au Nord, avant de redescendre vers le lac Kivu et la ville stratégique de Sake, qui ouvre la route vers le Minova, Bukavu et le Sud-Kivu. Le non-respect du cessez-le-feu et la poursuite des combats autour de Goma n’est donc pas vraiment une surprise.
Nouvelle promesse de retrait du M23
A Luanda, le 3 mars, outre un cessez-le-feu, qui ne sera jamais appliqué, le président angolais avait réussi faire accepter un plan de retrait des rebelles. Le calendrier, très souple, laisse jusqu’à fin mars au M23 pour libérer ses positions et se retirer vers ses bases, à la frontière ougandaise. Sur ce point, un communiqué du M23 a annoncé ce week-end son intention de se retirer de Karuba, Muremure, Nyamitima, Nkingo, Kagano et Kihuli. Début 2023, déjà, les rebelles avaient annoncé leur retrait de Kibumba et Rumangabo, dans le Nyiragongo. Un départ relatif, puisque très étrangement, ces positions font de nouveau partie des zones à libérer d’ici le 30 mars. La force de l’EAC, qui se renforce bien timidement de Burundais et d’Angolais doit occuper le terrain laissé par le M23, se transformant en une simple force tampon, très contestée par la population locale qui dénonce un risque de « balkanisation » de la région.
Sous-traitances extérieures
Militairement, le M23 reste toujours le maître des horloges, laissant Kinshasa chercher ses soutiens à l’extérieur, sans grand succès pour le moment. Face à l’extrême faiblesse de son armée, les autorités congolaises ont sous-traité leur sécurité à l’EAC, dont le Rwanda (soutien du M23) et l’Ouganda (accusé d’avoir facilité l’accès au sol congolais aux rebelles), font ironiquement partie. Sur le plan diplomatique, c’est également l’EAC qui a la main sur la pacification de l’Est congolais, avec le président angolais Lourenço à la manoeuvre. Pour les sanctions contre le Rwanda, Kinshasa cherche aussi l’appui des Nations unis. Lors de la visite d’Emmanuel Macron en RDC, Félix Tshisekedi a encore renouvelé sa demande de sanctions contre l’agression rwandaise.
« La sortie de ce conflit ne peut être que politique"
La France, comme les Nations unies, dont une délégation du Conseil de sécurité était au Congo jusqu’à ce dimanche, ont rappelé que Kinshasa ne pouvait pas tout attendre de l’extérieur. Emmanuel Macron avait été très direct, en mettant les dirigeants congolais devant leur incapacité à restaurer la souveraineté de leur pays depuis presque 30 ans. D’une manière presque moins diplomatique, l’ambassadeur de France à l’ONU, Nicolas de Rivière, a été plus cash : « Ne vous attendez pas que les Nations-Unies règlent les choses de manière magique et instantanée à la place des autorités congolaises ». Et de rappeler, ce qui est une évidence bien peu populaire au Congo : « La sortie de ce conflit ne peut être que politique, et ne peut se faire que par des négociations ».
Tshisekedi prisonnier de l’EAC
Impuissante militairement face au M23, Kinshasa attend donc des solutions de la part de la communauté d’Afrique de l’Est, qu’elle voudrait plus offensive face aux rebelles. Elle attend aussi de fortes sanctions contre Kigali pour obliger le soutien du M23 à sonner la fin de la progression du M23. L’opposant Dellly Sessanga estime que toutes les solutions proposées par Kinshasa ont échoué : état de siège, opérations militaires avec l’Ouganda, ou déploiement de la force de l’EAC. Le candidat à la présidentielle demande « ]une force internationale adaptée » pour remplacer l’EAC et les casques bleus de la Monusco, cantonnés au rôle de simples spectateurs. Certains experts voudraient voir la RDC s’appuyer sur la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), pourquoi pas soutenue par la France. Il se dit que la Namibie et le Zimbabwe pourraient être susceptibles de s’y impliquer. Un scénario bien trop prématuré, alors que Félix Tshisekedi semble maintenant être complètement prisonnier de son adhésion à l’EAC.
"Sud-Kivu : Des partis politiques et mouvement citoyen dressent un bilan « chaotique » du régime en place
- 13.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118904_sud_kivu_des_partis_politiques_et_mouvement_citoyen_dressent_un_bilan_chaotique_du_regime_en_place.html
"Macron se prononce sur la - 09/03/2023 guerre qui sévit dans l’est de la RDC 09/03/2023 - Par ARTHUR MALU-MALU
= https://afridesk.org/macron-se-prononce-sur-la-guerre-qui-sevit-dans-lest-de-la-rdc/
= https://actualite.cd/2023/03/13/rdc-le-conseil-de-securite-de-lonu-appelle-le-rwanda-cesser-de-soutenir-le-m23-et
"Pourquoi Paul Kagame et Félix Tshisekedi se sont-ils disputés ? Comment réparer les relations ? - 07-02-2023
= https://afridesk.org/en/why-did-paul-kagame-and-felix-tshisekedi-fall-out-how-can-we-repair-relations/
Un article d'un rêveur plutôt pro-Kagame qui prend vite ses fantasmes pour la réalité...
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 18/3/2023, 2:51 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: QU'EN EST-IL DU CESSEZ-LE-FEU DU M23 PRÉVU LE 7 MARS , MORT-NE, UN ÉNIÈME ECHEC ? QUE VONT FAIRE LES AUTORITÉS CONGOLAISES ET QU'EN PENSENT KAGAME ET MACRON ? DES SANCTIONS ? MAIS CONTRE QUI ?
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"Une délégation de l’ONU dénonçant les liens Rwanda/M23: «Un succès diplomatique pour Kinshasa mais…» - 13/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230313-une-d%C3%A9l%C3%A9gation-de-l-onu-d%C3%A9non%C3%A7ant-les-liens-rwanda-m23-un-succ%C3%A8s-diplomatique-pour-kinshasa-mais
Des rebelles du M23 à Kibumba, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 23 décembre 2022. :copyright: GLODY MURHABAZI / AFP
Pour Onesphore Sematumba, la prise de position claire d’une délégation en RDC du Conseil de sécurité des Nations unies sur le soutien du Rwanda au M23 dans l’Est du Congo est un succès diplomatique pour Kinshasa. Cet analyste pour la région des Grands Lacs au sein de l’International Crisis Group (ICG) estime en revanche qu’elle « peut cabrer la partie rwandaise ».
« Il n’est plus à démontrer que le Rwanda soutient la rébellion du M23. Il faut que ça cesse ». À la fin de sa visite de trois jours à Kinshasa et à Goma, par la voix de l'ambassadeur français qui conduisait la mission, le Conseil de sécurité des Nations unies a donc été très clair : c’est la première fois qu'il dénonce le soutien du Rwanda au M23 en endossant d’ailleurs les rapports produits par les experts.
« Il faut plus qu’une déclaration d’une délégation »
« C’est un succès diplomatique pour Kinshasa, estime Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs au sein de l’International Crisis Group, au micro de Guillaume Thibaut. Mais qu’est-ce que cela va changer concrètement ? On n’est pas sûr que cela change la ligne du Rwanda qui est restée sur le déni total depuis le début jusqu’à maintenant. Il faut plus qu’une déclaration d’une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Il poursuit : « Cela peut cabrer la partie rwandaise, parce que les derniers jours, le président rwandais Paul Kagame n’arrête pas justement de dire que la communauté internationale n’écoute que Kinshasa, ne reprend que les propos de Kinshasa. Ce n’est pas la meilleure solution pour les rapprocher, au contraire. Donc, il faudra voir dans les prochains jours comment réagit Kigali, mais aussi comment Kinshasa se comporte par rapport à la suite des événements. »
► À lire aussi : Fin de mission pour le Conseil de sécurité de l'ONU en RDC
Pour rappel, l’objectif principal de cette visite d’une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies était d’évaluer la situation sécuritaire dans le pays et la mise en œuvre du mandat de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco). Ses membres devaient aussi faire un point sur le processus électoral, puisque la RDC doit élire son président à la fin de l’année.
"Agression dans l’Est : « notre rhétorique denonciationniste a reçu un maigre écho, notre diplomatie a failli » ( Claudel Lubaya) - 13 mars 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/03/13/agression-dans-lest-notre-rhetorique-denonciationniste-a-recu-un-maigre-echo-notre-diplomatie-a-failli-claudel-lubaya.html/129972/
Après le passage de la délégation du Conseil de sécurité en République Démocratique du Congo, le député national, Claudel Lubaya appelle les autorités à la remise en question de la diplomatie dite «agissante» sur la situation sécuritaire dans la partie Est du pays, victime d’une agression rwandaise sous couvert du M23.
Dans sa réflexion rendue publique ce lundi 13 mars, Claudel Lubaya a laissé entendre que le Président de la République, Félix Tshisekedi avec sa diplomatie dite agissante, aura été partout et aura tout dit, tout fait mais, s’interroge-t-il, a-t-il été entendu ? Oui. A-t-il été compris ?
Sur cette question, l’élu de Kananga a indiqué qu’il est difficile d’affirmer que le Président de la République a été compris d’autant plus que la délégation du Conseil de sécurité des Nations-Unies a renvoyé, à la fin de sa mission, les autorités congolaises à leurs responsabilités constitutionnelles au sujet de la situation de l’Est de la RDC.
« Cette déclaration s’ajoute à celle d’Emmanuel Macron lors de sa récente visite à Kinshasa. Ce qui est tout à fait logique. La prise de position de l’organe de l’ONU est la preuve irréfutable que sur la question congolaise, la lassitude a fini par gagner la Communauté Internationale. Le Congo n’est pas l’Ukraine, certes. Les enjeux ne sont pas les mêmes. C’est ici le lieu de reconnaître que notre rhétorique denonciationniste sur la situation de l’Est a, dans une moindre mesure et faute de résultats, reçu un maigre écho en interne, en même temps qu’auprès de nos partenaires, elle a démontré toutes ses limites. Les faits sont là », a-t-il fait montre.
D’après lui, en effet, le Congo est seul ; aucun pays ne le suit car, estime-t-il, « la diplomatie dite agissante tant vantée n’a produit les effets escomptés ; elle a plutôt failli et a saigné le trésor public, coûté des centaines de millions USD entraîné plusieurs périples qui, au final, n’ont pas permis d’atteindre le résultat voulus. Congo is not back. C’est une réalité !»
Face à cette évidence, Claudel Lubaya insiste sur la remise en cause sans complaisance à tous les niveaux de la gouvernance depuis janvier 2019 pour en tirer toutes les conséquences.
« Le pays va mal. On le sait. On le dit. On le répète, mais l’on refuse de l’admettre, quoi que dos au mur. Toute œuvre humaine étant perfectible, le Président de la République qui, de par son rôle dans notre architecture institutionnelle, se trouve dans l’obligation de se remettre en question et de repenser sa perception du pouvoir en tenant compte à la fois des intérêts stratégiques de la RDC et des recommandations maintes fois reprises en chœur à l’intérieur du pays, tout comme par nos partenaires bi et multilatéraux», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le député national, Claudel Lubaya demande de réévaluer et réajuster l’approche sur la myriade de groupes armés notamment le M23, CODECO et sur les relations du pays avec ses voisins.
Lors de sa visite en République Démocratique du Congo, le président français, Emmanuel Macron a interpellé les autorités congolaises sur leur responsabilité dans la restauration de la paix dans l’Est du pays. Cette position de Macron a été corroborée par le Conseil de Sécurité des Nations unies en séjour à Kinshasa.
A Goma, la délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU a déclaré sans vaciller que « les Nations unies ne règleront pas des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises ».
« Je tiens à insister là-dessus, les Nations-Unies ne peuvent pas tout faire, elles ne sont pas en charge de tout, les autorités de la République Démocratique du Congo sont également en charge, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont chez elles aussi. Donc c’est une responsabilité qui leur incombe, les Nations-Unies sont là pour aider, il n’y a pas de solution magique, ce ne sont pas les Nations-Unies qui vont régler toutes seules les problèmes », a asséné Nicolas de Rivière, ambassadeur de la France au Conseil de sécurité des Nations unies.
Toutefois, l’ONU soutient qu’il faut une négociation politique, pour une solution sécuritaire dans l’Est.
"Crise sécuritaire à l’est de la RDC : tant que prévaudront les calculs politiques… - 13.03.2023
= https://lepays.bf/crise-securitaire-a-lest-de-la-rdc-tant-que-prevaudront-les-calculs-politiques/La marmite congolaise continue de bouillonner. En effet, le cessez-le-feu annoncé pour le 7 mars dernier entre le M23 et les troupes gouvernementales congolaises, n’aura duré que le temps d’un feu de paille et les hostilités ont repris de plus belle au Nord-Kivu dont la capitale est toujours dans le viseur de la rébellion. Cette dégradation rapide de la situation sécuritaire à l’Est du pays, a eu, tant à l’externe qu’à l’interne, d’importantes répercussions. En effet, à l’externe, l’Angola qui, dans cette crise, jouit du statut de médiateur, a décidé, selon un communiqué de la présidence, d’envoyer sur le théâtre des opérations, un contingent militaire. La mission principale de cette unité militaire qui sera déployée au Nord-Kivu, est de sécuriser les zones de cantonnement du M23 et de protéger les membres de l’équipe chargée de surveiller le respect du cessez-le-feu. Selon ce communiqué daté du 11 mars, la décision de Luanda est intervenue après consultation avec Kinshasa. L’ONU et d’autres dirigeants de la région ont aussi été informés de cette initiative.
La décision de Luanda est une importante victoire diplomatique pour Félix TshisekediAvec cette intervention militaire de l’Angola qui est le véritable gendarme de cette région tourmentée des Grands lacs, le conflit au Nord-Kivu s’internationalise davantage et plus que jamais, la RDC mérite son nom de « Balkans africains » ou de « poudrière sous-régionale ». Il faut donc craindre désormais une conflagration généralisée de la région quand on sait que les rebelles du M23 bénéficient des soutiens supposés ou avérés du Rwanda et de l’Ouganda. En attendant de voir l’évolution de la situation sur le terrain avec cette entrée annoncée des militaires angolais, l’on peut dire que la décision de Luanda est une importante victoire diplomatique pour Félix Tshisekedi dans la mesure où elle s’inscrit dans le dispositif mis sur pied à l’issue des rencontres internationales et visant à enquêter sur les accusations réciproques entre la RDC et le Rwanda ainsi que les allégations de violation de la frontière entre les deux voisins. Mieux, la décision constitue un important soutien pour Kinshasa qui peut espérer, comme dans les années 90 où l’intervention de Luanda aux côtés du président Laurent-Désiré Kabila, avait été décisive, un remake de l’histoire. Au plan interne, la fin prématurée du cessez-le-feu a eu pour effet, les manifestations de l’opposition congolaise, le 11 mars 2023, avec, à la tête du mouvement, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Augustin Matata Ponyo, tous les trois candidats à la prochaine présidentielle. Ces manifs qui ont drainé d’importantes foules ont repris les accusations sempiternelles de Kinshasa contre le voisin rwandais, mais visaient surtout à dénoncer la gouvernance du président Félix Tshisekedi. « La riposte n’est pas à la hauteur de l’agression », a-t-on entendu dire. Les opposants dénoncent aussi la présence, sur le territoire congolais, de forces étrangères assimilées à des troupes d’occupation impérialiste qui n’ont d’yeux que pour les richesses du pays.
A quand le bout du tunnel ?Avec ces manifs de l’opposition, point n’est besoin d’avoir le troisième œil du sorcier de la forêt équatoriale, pour comprendre que la guerre à l’Est de la RDC s’est installée dans les enjeux des futures élections et risque même de dominer les débats. Certes, on peut surfer sur le sentiment national pour se hisser à la tête de l’Etat, mais le danger est que les hommes politiques sont capables d’attiser le feu au nom de leurs intérêts. Cela dit, l’on peut se demander, avec ces derniers développements, pourquoi le conflit, malgré toutes les initiatives diplomatiques et même militaires, ne cesse de s’enliser. Au nombre des causes structurelles, il y a que l’Est de la RDC est aux confluents de la mosaïque des populations qui font l’histoire de la région. Tous les pays de la région semblent y avoir des représentants qui sont tantôt redoutés par les régimes respectifs des différents Etats, tantôt utilisés pour protéger leur pouvoir. L’on sait, en effet, que le Rwanda, accusé de soutenir le M23 à tendance Tutsi, l’utilise pour combattre et se protéger des rebelles du FDLR à tendance Hutu. Mais au-delà de l’imbroglio du « salad bowl » congolais, ce sont les richesses du territoire congolais qui attisent les convoitises des uns et des autres. C’est donc la confirmation de la malédiction de la richesse minière. Ces foyers d’incendie sont attisés par des bandes armées qui circulent dans tous les pays de la région et qui ont destabilisé tour à tour l’Angola, les deux Congo, le Rwanda, le Burundi et cela, avec la bénédiction des marchands d’armes internationaux. Dans cette diversité des intérêts, l’on comprend aisément que la paix, en RDC, est piégée par les calculs politiques. La question que l’on peut se poser, est la suivante : à quand le bout du tunnel ? Il est difficile de répondre à la question, tant les intérêts sont divergents. Mais pour retrouver la paix, il faut non seulement un plan global de pacification de la région des Grands Lacs, mais il faut aussi et surtout que les autorités congolaises, comme le suggère la mission onusienne qui séjourne dans le pays, acceptent d’ouvrir le dialogue avec le M23 pour d’abord éteindre l’incendie avant d’envisager de consolider la paix.
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Dernière édition par ndonzwau le 18/3/2023, 2:47 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: QU'EN EST-IL DU CESSEZ-LE-FEU DU M23 PRÉVU LE 7 MARS , MORT-NE, UN ÉNIÈME ECHEC ? QUE VONT FAIRE LES AUTORITÉS CONGOLAISES ET QU'EN PENSENT KAGAME ET MACRON ? DES SANCTIONS ? MAIS CONTRE QUI ?
LES MEMBRES DU CS APPELLENT LES AUTORITÉS CONGOLAISES A S'ASSUMER FACE A LA CRISE SÉCURITAIRE DANS L'EST, LUTUNDULA S’ÉPOUMONE PLUS QU'IL NE SE DÉFEND EN DIVAGUANT SUR LE PASSÉ LEUR RÉPONDANT QUE SON PAYS N'ATTEND PAS DES MIRACLES DE L'ONU MAIS PREND SES RESPONSABILITÉS !
NÉGOCIER OU SE BATTRE CONTRE LE M23 ?
QU'EN CONCLURE ???
Tant mieux notre Ministre des AE donne de la voix, encore faut-il qu'il comprenne qu'on attend de lui non des justifications peu convaincantes et des jérémiades incessantes mais des actes et surtout bien souverains au lieu de continuer de sous traiter sans honte notre sécurité. Certes nous avons besoin de nous adresser aux NU car nous sommes devant une agression extérieure et non en face d'une guerre civile mais que faisons-nous de plus pour honorer notre souveraineté ? Nous n'avons ni suspendu nos relations diplomatiques ni fermé nos frontières et nous ne devons pas hésiter d'affronter militairement l'ennemi agresseur mais on nous réduit à négocier avec des terroristes (étrangers !) semble-t-il parce que nous ne disposons pas d'armée capable, encore qu'un pays agressé a le droit de se faire assister par ses amis comme en Ukraine ; en attendant de constituer une armée dissuasive...
Devons-nous alors accepter de négocier avec les terroristes ou de nous battre contre les agresseurs ? Déjà nos faux et vrais amis viennent tous nous raisonner à prendre nos responsabilités, prenons-les alors de suite et répondons-leur que nous assumons de nous battre contre nos agresseurs et demandons-leur leur aide comme en Ukraine...
Il y'a trois mois, Muyaya, la voix de son maitre n'avait pas enfin exclu que Kinshasa négocier avec le M23 dans le cadre du processus de Nairobiet à la condition expresse que les rebelles quittent les positions qu'ils occupaient. En est-il de même aujourd'hui, déjà cette position était quasiment le contraire de ce qu'ils avaient affirmé un mois plus tôt ?
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NÉGOCIER OU SE BATTRE CONTRE LE M23 ?
QU'EN CONCLURE ???
Tant mieux notre Ministre des AE donne de la voix, encore faut-il qu'il comprenne qu'on attend de lui non des justifications peu convaincantes et des jérémiades incessantes mais des actes et surtout bien souverains au lieu de continuer de sous traiter sans honte notre sécurité. Certes nous avons besoin de nous adresser aux NU car nous sommes devant une agression extérieure et non en face d'une guerre civile mais que faisons-nous de plus pour honorer notre souveraineté ? Nous n'avons ni suspendu nos relations diplomatiques ni fermé nos frontières et nous ne devons pas hésiter d'affronter militairement l'ennemi agresseur mais on nous réduit à négocier avec des terroristes (étrangers !) semble-t-il parce que nous ne disposons pas d'armée capable, encore qu'un pays agressé a le droit de se faire assister par ses amis comme en Ukraine ; en attendant de constituer une armée dissuasive...
Devons-nous alors accepter de négocier avec les terroristes ou de nous battre contre les agresseurs ? Déjà nos faux et vrais amis viennent tous nous raisonner à prendre nos responsabilités, prenons-les alors de suite et répondons-leur que nous assumons de nous battre contre nos agresseurs et demandons-leur leur aide comme en Ukraine...
Il y'a trois mois, Muyaya, la voix de son maitre n'avait pas enfin exclu que Kinshasa négocier avec le M23 dans le cadre du processus de Nairobiet à la condition expresse que les rebelles quittent les positions qu'ils occupaient. En est-il de même aujourd'hui, déjà cette position était quasiment le contraire de ce qu'ils avaient affirmé un mois plus tôt ?
"Visite des membres du Conseil de sécurité en RDC/Christophe Lutundula: » Nous n’attendons pas de miracle de la part des Nations unies » - 14/03/2023
= https://exclusifrdc.com/amp/visite-des-membres-du-conseil-de-securite-en-rdc-christophe-lutundula-nous-nattendons-pas-de-miracle-de-la-part-des-nations-unies/
Le Vice-premier ministre et ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula, a indiqué que la RDC n’attend pas de miracle de la part de l’Organisation des nations unies ( ONU) concernant la guerre d’agression imposée par le Rwanda sous couvert du Mouvement du 23 mars ( M23). Une réaction à l’occasion de la visite de la délégation des Nations unies à Kinshasa et à Goma.
« À chaque action, une réaction » dit-on. Pas question pour le patron de la diplomatie congolaise de dire amen aux déclarations des membres de la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU.
Un appel à l’endroit des autorités congolaises de prendre leurs responsabilités face aux exactions qui ne cessent d’être commises dans leur pays.
« Nous n’attendons pas de miracle de la part des Nations unies, nous disons, il y a une charte, celle des Nations unies. Il y a une série de conventions relatives aux droits de l’homme, il y a d’autres instruments juridiques qui régissent les relations entre les Nations. Tirez tout simplement les conséquences de ces instruments juridiques », a rétorqué Christophe Lutundula.
UN APPEL AUX SANCTIONS CONTRE LE RWANDA ET LE M23
Il tient à des sanctions contre les agresseurs du Congo qui sont connus le Rwanda, le M23 et que les Nations unies mettent de côté la politique de deux poids, deux mesures.
« La loi n’a d’utilité que quand elle peut régler les différends, des conflits, que ça soit à l’échelle internationale et pour cela il faut la sanction, c’est ce que nous demandons. Il ne faut pas qu’il y ait la politique de deux poids deux mesures, il ne faut pas non plus créer des précédents », a-t-il ajouté.
Le numéro un des Affaires Étrangères, a renchéri de la sorte:
» C’est extrêmement grave, c’est une erreur à la limite qu’on peut éviter si on est de bonne foi. C’est une erreur que de penser que les autorités actuelles de ce pays pensent que les Nations-Unies, qu’il y a un pays au monde qui résoudra les problèmes des congolais quelqu’il soit ».
Le pays de Lumumba ne cesse d’utiliser des voies diplomatiques pour obtenir des sanctions contre Kigali. Ce, conformément à la charte des Nations unies signée en 1945 à San Francisco aux États-Unis d’Amérique.
La partie orientale de la RDC est en proie à une légion de groupes armés. Le M23 défait en 2013 a resurgi après plus de sept ans, en semant mort et désolation. Plusieurs localités et territoires sont occupés occasionnant le déplacement des populations.
Les processus de paix de Luanda et de Nairobi ainsi que le dernier sommet d’Addis-Abeba sur la situation qui prévaut au Congo ont recommandé le cessez-le-feu sur le terrain et le retrait des rebelles des zones occupées. Mais sans succès. Paul Kagame et son sérail bottent en touche des accusations de Kinshasa sur l’implication du pays des milles collines s’agissant de la guerre au Congo.
= http://alternance.cd/2023/03/14/christophe-lutundula-on-ne-doit-pas-compter-sur-les-nations-unies-mais-avec-les-nations-unies/
"RDC: “c'est une erreur de penser que les autorités comptent sur l'ONU pour résoudre ses problèmes”, rétorque Kinshasa après l’appel à la responsabilité lancé par le Conseil de sécurité - 14 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/14/rdc-cest-une-erreur-de-penser-que-les-autorites-comptent-sur-lonu-pour-resoudre-ses
L’appel du Conseil de sécurité de l’ONU au gouvernement congolais à s’assumer face à la crise qui sévit dans l’Est du pays n’est pas passé n’est pas resté sans suite. Ce lundi, le gouvernement a réagi à ce qui paraît aux yeux de nombreux observateurs “un rappel à l’ordre” à un gouvernement qui n'attend que d’autres organisations ou Etats interviennent à sa place pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC menacée.
Le Vice-premier ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula a indiqué que Kinshasa ne compte pas sur l’ONU pour régler ses problèmes moins encore un État.Et d’ajouter :" C'est extrêmement grave, c'est une erreur à la limite qu'on peut éviter si on est de bonne foi. C'est une erreur que de penser que les autorités actuelles de ce pays pensent que les Nations-Unies, qu'il y a un pays au monde qui résoudra les problèmes des congolais quelqu'il soit ”, a dit le Vice-premier des affaires étrangères.“ De la même manière, il est tout à fait inadmissible, je vais dire incorrecte à la limite scandaleux que d'imposer à un pays, la République Démocratique du Congo à l'époque Zaïre d'accueillir les génocidaires qui venait fraîchement d'endeuiller l'humanité, lorsque la RDC a refusé ou voulait refouler les génocidaires la voix est venue d'où ? ”.
Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont clôturé par Goma leur visite de quatre jours en RDC. Ils ont appelé les autorités congolaises à prendre leurs responsabilités face à la crise dans l’Est congolais.
Lire ici: Est de la RDC: “N'attendez pas que les Nations-Unies règlent des choses à la place des autorités congolaises", le Conseil de sécurité appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités
Le même appel a été formulé récemment par le Président français Emmanuel Macron lors de sa visite à Kinshasa.La RDC s’est lancée depuis plusieurs mois sur la voie diplomatique à la suite de son agression par le Rwanda via le M23, en vue notamment d’obtenir des sanctions contre Kigali. Pour le Chef de la diplomatie Congolaise, la demande des sanctions rentre dans le cadre de la charte qui lient des États du monde aux Nations-Unies.“ Il est également extrêmement grave et inadmissible qu'on vienne en RDC pour effectuer une mission noble, parler avec les autorités congolaises et nous avons demandé que ça soit la sincérité, la franchise, le vrai diagnostic et que par la suite vous faites le Ponce Pilate. Cela n'est pas possible, si nous sommes avec les Nations Unies c'est parce que nous sommes des hommes et des femmes, des congolais corrects ", a pesté Christophe Lutundula." Nous n'attendons pas de miracle de la part des Nations-Unies, nous disons, il y a une charte, celle des Nations-Unies, il y a une série de conventions relatives aux droits de l'homme, il y a d'autres instruments juridiques qui régissent les relations entre les Nations, tirez tout simplement les conséquences de ces instruments juridiques. La loi n'a d'utilité que quand elle peut régler les différends, des conflits, que ça soit à l'échelle internationale et pour cela il faut la sanction, c'est ce que nous demandons, il ne faut pas qu'il y ait la politique de deux poids deux mesures, il ne faut pas non plus créer des précédents ”, a-t-il réagi.
A Goma, à la fin de sa mission, le Conseil de sécurité a publiquement reconnu l’agression rwandaise, et a promis des sanctions notamment dans les rangs du M23.
Lire: RDC: les sanctions vont se succéder dans les rangs du M23 et cette stratégie va s’amplifier (conseil de sécurité)
La RDC est confrontée à une crise sécuritaire qui menace son intégrité territoriale dans l'Est où, en plus d'une centaine de groupes armés, la rébellion du M23 qui a resurgi depuis une année occupe des vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi grâce à l'offensive qu'elle mène avec l'appui du Rwanda.
Les processus de Luanda et de Nairobi ainsi que le dernier sommet d’Addis-Abeba sur la situation en RDC ont recommandé le cessez-le-feu sur le terrain et le retrait des rebelles des zones occupées. Un calendrier de l’EAC prévoyait le retrait des rebelles à partir du 28 février dernier. Mais rien n’est fait à ce jour.
La RDC continue d’accuser le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. L’appui du Rwanda aux rebelles du M23 est corroboré par des experts de l'ONU et plusieurs pays occidentaux, bien que Kigali s'en défende.
Plusieurs initiatives diplomatiques, infructueuses jusqu'à présent, ont été lancées, notamment par l'EAC, qui a créé une force régionale censée s'assurer du retrait du M23 des positions conquises depuis un an.
Lire aussi:
Après le passage du Conseil de sécurité de l'ONU en RDC, Lubaya critique la diplomatie congolaise et constate: "Notre rhétorique sur la situation de l’Est a reçu un maigre écho en interne et auprès de nos partenaires"
= https://coulisses.net/rdc-kinshasa-ne-compte-pas-sur-lonu-pour-regler-ses-problemes-moins-encore-un-etat-selon-christophe-lutundula/
"Lutundula au Conseil de sécurité : « Il est inadmissible de venir faire le Ponce Pilate en RDC » - 14/03/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/03/lutundula-au-conseil-de-securite-il-est-inadmissible-de-venir-faire-le-ponce-pilate-en-rdc/
* Patrick Muyaya relève que jeter la balle dans le camp du Gouvernement » n’exonère en rien la communauté internationale de ses responsabilités « .
La délégation du Conseil de sécurité de l’ONU, en visite le week-end dernier en RDC, a invité les autorités du pays à s’assumer face notamment à la situation sécuritaire dans l’Est, caractérisée par des offensives des terroristes du M23 qui endeuillent les populations rd congolaises. Sur un ton offensif mais correct, le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a répondu. C’était au cours du briefing presse animé conjointement avec le ministre de la Communication et Médias, et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, hier lundi 13 mars.
Devant les caméras du monde, Nicolas de Rivière, ambassadeur de France aux Nations unies et membre de la délégation, avait placé les autorités congolaises devant leurs responsabilités quant au rétablissement de la paix dans la partie orientale du pays.
Pour le diplomate, » il faut une négociation politique et une solution sécuritaire « , avait-il lâché, tout en insistant : « n’attendez pas des Nations unies qu’elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises… »
Un discours qui passe mal chez les officiels rd congolais.
« Il est inadmissible de venir faire le Ponce Pilate en RDC « , a réagi hier lundi 13 mars devant la presse le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula. Le chef de la diplomatie congolaise rappelle dans la foulée l’origine de la crise sécuritaire dans l’Est du pays, laquelle est partie, dixit Lutundula, de la demande des Nations unies à la RDC, alors Zaïre, d’accueillir les réfugiés rwandais.
Pour Christophe Lutundula, « C’est à la limite scandaleux de dire que le pays est responsable des drames de sa population alors qu’on connait l’histoire… « , a-t-il fait remarquer.
Le chef de la diplomatie, compte tenu de certaines réalités, dit « on ne doit pas compter sur les Nations-unies mais avec les Nations Unies « .
Lutundula rappelle que les objectifs des Nations unies, c’est la sécurité et le maintien de la paix dans le monde. Et, conclut-il, « C’est toujours mieux d’éviter de nous entraver. «
Embouchant la même trompette, le ministre de la Communication et Médias, et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, souligne que jeter la balle dans le camp du Gouvernement » n’exonère en rien la communauté internationale de ses responsabilités. «
« Nous savons que personne ne fera le boulot à notre place. Mais il appartient à l’organisation mondiale de tirer les conclusions« , a-t-il fait savoir.[
Kinshasa attend des Nations Unies des sanctions contre Kigali. Loin de s’attendre à un miracle des Nations Unies, Christophe Lutundula a cependant appelé à l’application des sanctions. Mais pas que. La RD Congo plaide aussi pour le renforcement du mandat de la Monusco face aux terroristes du M23 qui n’en font qu’à leurs têtes. « Si on veut réellement redorer l’image ternie de la Monusco, il faut procéder par des réajustements. Ça ne sert à rien d’obtenir des résultats si le mandat de la Monusco n’est pas musclé. »
"Christophe Lutundula appelle au renforcement du mandat de la MONUSCO - 10.03.2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/10/actualite/politique/rdc-christophe-lutundula-appelle-au-renforcement-du-mandat-de-la
"RDC-Rwanda : Christophe Lutundula estime qu’il n'existe plus des relations diplomatiques entre les deux États - 14 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/14/rdc-rwanda-christophe-lutundula-estime-quil-nexiste-plus-des-relations-diplomatiques
Les rapports sont difficiles depuis plusieurs mois entre Kinshasa et Kigali. En toile de fond, le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 a contribué à la détérioration des relations diplomatiques avec la RDC qui avait expulsé l'année dernière l'ambassadeur rwandais Vincent Karega. Les deux pays n’ont toutefois pas rompu les relations diplomatiques.Et d'enchaîner: “Depuis que Maître Nkulu Kilombo qui était Ambassadeur de la RDC au Rwanda est revenu, il est maintenant juge à la Cour Constitutionnelle, nous n'avons jamais eu d'ambassadeur au Rwanda, c’est une Chargée d'affaires qui est là et que j'ai rappelée, elle est ici à Kinshasa"."Est-ce que aujourd'hui nous avons une relation diplomatique avec le Rwanda ? Elle se matérialise en quoi ? Qui a un fait, une action, une attitude qui démontre que nous avons des relations diplomatiques avec ce pays?”, s’interroge Christophe Lutundula, Vice-premier ministre des affaires étrangères ce lundi 13 mars au cours d’un point de presse.
Lire aussi: RDC : "Si nous décidons de fermer totalement la frontière avec le Rwanda, il y aura beaucoup de préjudices de part et d'autre surtout économiques" (Patrick Muyaya)
L'intégrité de la RDC est de plus en plus menacée par l'expansion des rebelles du M23 et l'activisme des groupes armés locaux et étrangers. La RDC continue d’accuser le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. L’appui du Rwanda aux rebelles du M23 est corroboré par des experts de l'ONU et plusieurs pays occidentaux, bien que Kigali s'en défende.
Plusieurs initiatives diplomatiques, infructueuses jusqu'à présent, ont été lancées, notamment par l'EAC, qui a créé une force régionale censée s'assurer du retrait du M23 des positions conquises depuis un an. Mais sur terrain, la situation ne s'améliore pas toujours, la rébellion poursuit son offensive.
= https://une.cd/christophe-lutundula-aux-membres-du-conseil-de-securite-de-lonu-si-on-veut-avoir-une-monusco-qui-travaille-il-faut-muscler-son-mandat-et-lui-donner-des-moyens-quil-faut
"Lutundula et Muyaya formels: l’insécurité à l’Est n’est pas à imputer aux Congolais - 14, 2023
= http://lephareonline.net/2023/03/14/lutundula-et-muyaya-formels-linsecurite-a-lest-nest-pas-a-imputer-aux-congolais/
Le gouvernement congolais rejette catégoriquement des allégations qui lui imputent la responsabilité, ou encore qui fustigent les faiblesses de l’Etat, dans l’insécurité qui sévit depuis près de trois décennies dans la partie orientale du pays.
Le vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, répondait ainsi à la question des journalistes relative à la déclaration des membres de la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies, qui ont séjourné le week-end dernier en République Démocratique du Congo, lui posée en marge du briefing de presse organisé hier lundi 13 mars à la Rtnc. C’était autour du thème
«Évolution du front diplomatique face à l’agression rwandaise contre la RDC». On rappelle que les membres du Conseil de sécurité ont fait savoir que la solution à la situation d’insécurité à l’Est de la RDC, incombe aux Congolais. «La Monusco n’est pas là pour faire la guerre, ça doit être très clair». Autrement dit, le Conseil de sécurité responsabilise les FARDC (Forces Armées de la RDC) pour le rétablissement de la paix.
Le chef de la diplomatie congolaise a saisi l’occasion pour rappeler la vérité historique liée à déstabilisation de notre pays dans sa partie orientale. Il a été relayé par son collègue de la Communication et Médias, Patrick Muyaya.
Christophe Lutundula a rappelé ce qu’on connaît dans l’Est, la communauté internationale ne peut pas se disculper. Elle en porte l’entière responsabilité. Car, c’est à sa demande, exprimée notamment par certains de ses membres influents, que l’ex-Zaire avait ouvert la frontière en 1994 aux réfugiés rwandais, mélangés avec des militaires qui entrèrent avec armes et munitions, alors que les autorités nationales y étaient opposées !
Donc, la crise ayant été provoquée par cette voie, la communauté internationale ne peut pas se laver les mains et faire le Ponce Pilate, pour rejeter la responsabilité aux autorités congolaises qui, en réalité, sont victimes de l’action menée par elle. Patrick Muyaya a complété en soulignant que la question était posée au président français Emmanuel Macron lors de sa eécente visite à Kinshasa.
Reconnaissant la responsabilité de la communauté internationale dans cette situation, même s’il a refusé de l’endosser entièrement, il a proposé la création d’une commission mixte devant d’examiner la question afin d’établir les responsabilités des uns et des autres.
En clair, la situation ayant été créée dans ce cadre, il est donc logique que ceux qui l’ont provoquée s’impliquent également pour sa résolution. Cela ne veut pas dire que la RDC recule devant ses responsabilités, ont précisé les deux membres du gouvernement.
Lutundula invite les Congolais à un optimisme mesuré
Dans son mot introductif, le VPM en charge des Affaires étrangères s’est employé à restituer l’essentiel des entretiens qu’il a eus avec les membres du conseil de sécurité de l’ONU. Après le chef du gouvernement qu’ils ont rencontré en premier lieu, les 15 ambassadeurs des pays siégeant au Conseil de sécurité ont été reçus par le Président de la République. Avec Félix Antoine Tshisekedi, la discussion a tourné autour du partenariat entre la RDC et les Nations Unies, qui connaît un sérieux flottement. C’est-à-dire comment faire pour que la Monusco soit en phase avec la population congolaise en apportant des réponses à ses attentes.
Le Chef de l’Etat les a remerciés pour la notification remise à la RDC, celle relative à la levée de l’embargo sur l’achat des armes, dont le pays était victime durant des années (2008-2009), pendant qu’il est agressé.
Les deux parties ont aussi parlé d’un triple projet à promouvoir pour la paix et le développement dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri.
Selon Christophe Lutundula, on s’est compris les uns les autres. Mais, il invite ses compatriotes à un optimisme mesuré.
Car, s’il faut réellement améliorer l’image de la Monusco, cela en appelle à des ajustements de son mandat. Car, c’est l’unique solution pour faire renaître la confiance brisée avec les Congolais.
Il importe de signaler qu’avant d’entrer dans le vif du thème du briefing, le porte-parole du gouvernement a révélé que le volcan Nyamulagira, au Nord Kivu, est en activité depuis hier. Mais, la population est hors du danger.
"L’Avenir : « Dialogue avec le M23, Lutundula et Muyaya disent non » - 14/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/14/actualite/revue-de-presse/lavenir-dialogue-avec-le-m23-lutundula-et-muyaya-disent-non
Revue de presse kinoise du mardi 14 mars 2023.
Les journaux parus ce mardi à Kinshasa s’intéressent à la position du gouvernement congolais sur l’agression rwandaise dans l’Est du pays.
A ce sujet, l’Avenir titre en sa manchette : « Dialogue avec le M23, Lutundula et Muyaya disent non ». Dans cet article, ce quotidien rapporte que le vice-Premier ministre des Affaires étrangères a expliqué que ce que la RDC connait, dans sa partie Est, est un héritage qui a été légué à Félix Tshisekedi et qu’il s’emploie à régler cette facture de manière que la RDC puisse vivre dans la normalité. Ce tabloïd cite Christophe Lutundula qui pense que « c’est extrêmement grave, une erreur de penser que les autorités congolaises pensent qu’il y a un pays au monde qui résoudra les problèmes des Congolais. « Il est incorrect que d’imposer à un pays d’accueillir les génocidaires... Lorsque la RDC voulait refouler les génocidaires, la voix est venue de la France. Il est scandaleux de penser que la RDC est responsable. Il est extrêmement grave et inadmissible que l’on vienne en RDC pour effectuer une mission noble et que par la suite vous faites le Ponce Pilate », fustige le chef de la diplomatie congolaise dans les colonnes de ce journal. A l’en croire, note l’Avenir, la RDC est avec les Nations-Unies parce que les Congolais sont corrects. Sinon, parmi les objectifs fondateurs de l’ONU, c’est le maintien de la sécurité et de la paix à travers le monde. Selon Christophe Lutundula, note ce quotidien, la RDC ne peut pas compter sur les Nations-Unies, mais avec les Nations-Unies. Est-ce que les pays membres permanents du Conseil de sécurité manquent les moyens pour imposer la paix au Congo ? Non.
Sur la même page, Le Potentiel dénonce l’hypocrisie de la communauté internationale, mieux, de l’ONU, sur la pérennisation, des décennies durant, des guerres dans l’Est du Congo. Et en l’occurrence, souligne ce quotidien, la récente agression rwandaise sous couvert des rebelles du M23, est un secret de polichinelle. Ce portail estime que les propos des membres du Conseil de sécurité des Nations unies lors de leur récente visite à Kinshasa puis à Goma, assortie de la tentative d’attribution des rôles, sont perçus par les Congolais, comme du Ponce pilatisme. Dans tous les cas, indique ce journal, l’ONU ne saura faire le Ponce Pilate face à l’histoire. Sinon, souligne ce tabloïd, les Congolais sont en droit de demander de la lumière sur l’auteur ou les auteurs de l’exigence de l’ouverture d’un couloir humanitaire pour recevoir les génocidaires rwandais sur leur sol en 1994, dès lors que ce scénario a été le déclic de la déstabilisation sécuritaire de l’Est de la RDC. Si donc, précise ce journal, les responsabilités respectives doivent être rappelées, autant les FARDC doivent assurer l’intégrité territoriale du pays et combattre les groupes armés, -ce qu’elles font déjà avec abnégation-, autant la communauté internationale ne peut se dédouaner de sa responsabilité dans la crise sécuritaire dans l’Est du Congo. Dans cette perception, poursuit Le Potentiel, Kinshasa est loin de s’attendre à un miracle des Nations unies, si ce n’est que l’application des sanctions contre le M23 et le Rwanda, son parrain.
Forum des AS cite le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, qui souligne que jeter la balle dans le camp du Gouvernement « n'exonère en rien la communauté internationale de ses responsabilités » dans la crise qui sévit dans l’Est de la RDC. « Nous savons que personne ne fera le boulot à notre place. Mais il appartient à l'organisation mondiale de tirer les conclusions », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, note ce quotidien. Ce portail signale que Christophe Lutundula a cependant appelé à l'application des sanctions de l’ONU contre KIgali. Selon ce journal, la RD Congo plaide aussi pour le renforcement du mandat de la MONUSCO face aux terroristes du M23 qui n'en font qu'à leurs têtes. « Si on veut réellement redorer l'image ternie de la MONUSCO, il faut procéder par des réajustements. Ça ne sert à rien d'obtenir des résultats si le mandat de la MONUSCO n'est pas musclé », a déclaré le chef de la diplomatie congolaise dans les colonnes de Forum des As.
Pour La Prospérité, l’étau se resserre autour du M23 après avoir cherché à occuper des localités aux environs de Sake, territoire de Masisi, au Nord-Kivu. Ce, estime ce quotidien, en violation du cessez-le-feu annoncé en grande pompe mardi 7 mars courant. Dans une autre manœuvre, rappelle ce tabloïd, ce M23 a, dans un communiqué officiel signé par son porte-parole Lawrence Kanyuka, accepté de s’aligner aux recommandations de différents sommets des chefs d’Etat en se disant prêt à faire plus au nom de la paix. Ce mouvement rebelle annonce se retirer de quelques positions, écrit ce portail. Il s’agit de Karuba, Muremure, Nyamitima, NkingoKagano, Kihuli et leurs environs. Il invite la force régionale de l’EAC et le commandant du mécanisme ad hoc à venir prendre en charge ces postes. Dans ledit communiqué, rappelle La Prospérité, le M23 a indiqué que c’est dans le but d’honorer ses engagements pris aux mini-sommets des chefs d’États régionaux qu’il a posé ce geste. Selon ce quotidien, cette décision intervient après que les FARDC ont réussi à repousser ces terroristes lors des affrontements ayant opposé les belligérants aux alentours de Sake en territoire de Masisi. Au cours de ces combats, poursuit ce portail, trois civils ont trouvé la mort et quatre autres grièvement blessés par des bombes lancées par l’ennemi dans le groupement Kamurhonza en chefferie des Bahunde.
L’Avenir signale en outre le déploiement des Forces armées angolaises dans l’Est de la RDC. Selon un communiqué de la Présidence angolaise diffusé samedi 11 mars sur ses canaux officiels, souligne ce quotidien, le président de la République d’Angola, João Lourenço, qui préside actuellement la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et également médiateur de l’Union africaine (UA) dans la crise entre le Rwanda et la RDC, demandera l’autorisation à l’Assemblée nationale pour le déploiement d’un contingent de soutien aux opérations de maintien de la paix appartenant aux Forces armées angolaises (FAA), en RDC. Ce tabloïd explique que la visée est de sécuriser les zones où sont cantonnés les rebelles du M23 et de protéger les membres du Mécanisme de vérification ad hoc, conformément à l’article 5 de la loi du 15/21 du 10 juin sur l’envoi des contingents militaires angolais et des forces militarisées à l’extérieur du pays.
"Rébellion du M23 en RDC : front diplomatique actif, mais peu d'espoir - 14/03/202
= https://fr.africanews.com/amp/2023/03/14/rebellion-du-m23-en-rdc-front-diplomatique-actif-mais-peu-despoir/
Le énième cessez-le-feu n'a pas été respecté, le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à des négociations que Kinshasa rejette et l'Angola annonce l'envoi de soldats comme il y a 25 ans : malgré une intense activité diplomatique, le ciel ne s'éclaircit guère sur le front de la rébellion du M23 dans l'est de la RDC.
Gouvernement congolais et diplomates disent vouloir encore "donner une chance" aux processus de paix lancés à Nairobi et Luanda , qui visent l'un à réunir autour d'une table les multiples groupes armés sévissant dans la région, l'autre à faire taire les armes du M23 et à rapprocher le Rwanda de la République démocratique du Congo .
Historiquement compliquées, les relations entre les deux voisins sont exécrables depuis la résurgence fin 2021 du M23 (Mouvement du 23 mars), une rébellion majoritairement tutsi que Kinshasa affirme soutenue par Kigali avec pour objectif de s'accaparer les richesses de l'Est congolais.
Bien que Kigali s'en défende encore, "il n'est plus à démontrer que le Rwanda soutient le M23" , a déclaré dimanche à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu , Nicolas de Rivière, ambassadeur de France auprès des Nations unies, à l'issue d'une visite en RDC d'une délégation du Conseil de sécurité .
Le gouvernement congolais demande à la communauté internationale de prendre des sanctions contre le Rwanda pour cette "agression" . Ses interlocuteurs ne l'excluent pas, mais "la sortie de crise ne peut être que politique, elle ne peut être que par la négociation" , ont insisté Nicolas de Rivière et son homologue gabonais Michel-Xavier Obiang .
Le Conseil de sécurité "devrait plutôt aller dire au gouvernement rwandais de retirer ses militaires qui tuent les Congolais et bombardent des cités entières" , a réagi lundi à Goma Placide Nzilamba , acteur de la société civile du Nord-Kivu. "Ils ne nous apportent pas de solution" , estime aussi Mamy Asumini Kayumba , une habitante de Goma. "Ça fait près de 30 ans que nous vivons ces atrocités, il est temps que ça finisse" .
En un an, le conflit avec le M23 a provoqué le déplacement de quelque 800 000 personnes, causant une crise humanitaire majeure .
En l'état, "il est hors de question, je le répète, de négocier avec le M23" , déclarait fin février le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya . "Soyons sérieux ! Le M23 est un mouvement terroriste" , a appuyé lundi soir devant la presse le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula .
Face à une rébellion qui agrandit son territoire et n'a aucun intérêt stratégique à cesser le feu, "le Congo est militairement dans une position difficile" , relève Reagan Miviri , chercheur à l'institut congolais Ebuteli. Les délégués onusiens ne pouvaient qu'insister sur les négociations.
Mais négocier sur quoi ? "Il est très difficile d'offrir quoi que ce soit au M23 en année électorale" , estime le chercheur. Une présidentielle, à laquelle sera candidat le chef de l'Etat sortant Félix Tshisekedi , est prévue en décembre. Intégrer des combattants M23 dans l'armée semble exclu et le faire dans l'administration "serait impopulaire" , poursuit Reagan Miviri.
Enfin, surprise du week-end, le gouvernement angolais a annoncé samedi qu'il allait envoyer une unité militaire dans l'est de la RDC, après l'échec du cessez-le-feu qui aurait dû entrer en vigueur mardi dernier, pour "sécuriser les zones où sont stationnés les membres du 23" .
Cette annonce a réveillé le souvenir de la guerre de 1998-2002, qui avait impliqué neuf pays africains et failli faire imploser le pays.
Une force régionale, dont des soldats kényans et burundais sont déjà déployés, a été créée par la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (AEC) et doit justement superviser le retrait des combattants du M23. L'arrivée d'Angolais dans le bourbier de l'Est pose donc question.
Jusqu'à présent, la force régionale est-africaine n'a pas contraint le M23 à se retirer et se retrouve critiquée au même titre que la force de l'ONU présente depuis 23 ans dans le pays, où elle n'est pas parvenue à faire cesser les violences.
Les soldats angolais ne viennent pas "pour attaquer, mais pour vérifier comment les choses se passent" , a assuré lundi soir le chef de la diplomatie congolaise. "Il n'y a pas d'équivoque, l'Angola est dans son mandat" , a-t-il insisté.
"Négocier ou se battre ? - 15.03.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/03/negocier-ou-se-battre/
*La RDC est à l’heure du choix. Les Congolais devraient arrêter de se plaindre auprès des partenaires qui leur renvoient invariablement le même discours à la figure…
Depuis l’agression rwandaise de la RDC via les rebelles du M23, les Rd Congolais semblent n’avoir leurs yeux que pour pleurer. Tant leur cause, plaidée pourtant devant toutes les instances mondiales, a l’air de n’émouvoir personne. Le gouvernement demande à la Communauté internationale de sanctionner le Rwanda sur base des dispositions pertinentes du droit internatinal manifestement violées. Sans effet.
Le même plaidoyer a été défendu devant le président français, Emmanuel Macron, lors de sa visite à Kinshasa. Les autorités congolaises ont servi, quelques jours plus tard, la même sauce aux quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont séjourné dans la capitale congolaise et dans l’Est du pays du 9 au 12 mars courant.
Du bout de lèvres, ils disent être pour le respect de l’intégrité et de la souveraineté de la RD Congo. Une vieille rengaine que l’on sert aux Congolais depuis plusieurs décennies car cette crise a commencé depuis les années Mobutu. Et les interlocuteurs de la RDC sont de loin mieux outillés pour savoir ce qui s’y passe et ce, en temps réel. Ainsi quand le pays de Lumumba dit qu’il est agressé par son voisin, le Rwanda, il n’informe pas ces capitales occidentales qui sont au courant de tout.
De plus en plus, les Congolais se rendent à l’évidence que le monde les entend sans les écouter. Ce qui a eu pour effet d’agacer les dirigeants congolais.
Lors du briefing lundi avec la presse, le lundi 13 mars, le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a jugé « très scandaleux et inappropriés » les propos des membres du Conseil de sécurité de l’ONU appelant les autorités congolaises à s’assumer face à la crise sécuritaire qui secoue la partie orientale de la République démocratique du Congo.
Cette délégation que conduisait le représentant de la France à l’ONU, Nicolas de Rivière, avait dit à haute et intelligible voix devant la presse que les Nations Unies ne peuvent pas régler les problèmes sécuritaires de la RDC à la place des autorités.
« Il est extrêmement grave qu’on vienne en RDC pour effectuer une mission noble, parler avec les autorités congolaises, qu’on vous fasse le diagnostic et par la suite vous faites le Ponce Pilate« , a réagi, le chef de la diplomatie congolaise lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
Lutundula poursuit, « il est beau de nous dire ça. Mais c’est encore mieux d’éviter de nous entraver en utilisant la place publique internationale. C’est extrêmement grave, une erreur de penser que les autorités actuelles de la RDC pensent qu’il y a un pays au monde qui résoudra les problèmes des Congolais« .
Il ne s’est pas arrêté là, estimant « inadmissible, incorrect et à la limite scandaleux que d’imposer à la RDC d’accueillir les génocidaires qui venaient fraîchement pour des raisons humanitaires et dire à ce pays que l’on a contraint à faire ça que ce pays est responsable des drames que connaissent ses populations. »
Son collègue de la communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a précisé que c’est à la suite de l’arrivée en RDC des réfugiés hutus que la RDC a plongé dans la guerre depuis trois décennies.
« Quoi qu’il en soit, les autorités de la RDC vont s’assumer pour défendre le drapeau et mettre hors d’état de nuire toutes les forces négatives« , a-t-il conclu.
Cette visite était une première dans le pays depuis octobre 2018.
La mission de trois jours intervenait dans un contexte de préparation des élections, entravée par les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
La délégation avait affirmé qu’il « n’est plus à démontrer non plus que le Rwanda soutient le M23« . Le chef de la délégation avait en outre confirmé qu’il « est d’autre part clairement établi aussi qu’il y a des incursions de l’armée rwandaise régulière dans le Nord-Kivu » et que « cela est inacceptable« .
Mais après avoir reconnu cela, le diplomate onusien dit, « il faut une négociation politique et une solution sécuritaire« , tout en insistant, « n’attendez pas des Nations-Unies qu’elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises« .
Que faire ? Puisqu’ils disent clairement aux Congolais qu’ils n’ont pas à faire leur boulot. Quelle option stratégique levée ?
Nombreux sont des Congolais qui pensent que ce qui importe, est finalement d’arrêter de se plaindre auprès des interlocuteurs qui servent invariablement le même discours en dépit de la gravité de la situation.
Si le pays doit négocier, alors il faut arrêter la rhétorique en cours et y aller, sinon choisir l’option militaire et se battre comme l’a également conseillé Emmanuel Macron, pour éviter que des voisins viennent piller les richesses du pays.
En un mot comme en cent, la RDC est à l’heure des choix.
" RDC : Kinshasa et le M23 pourraient-ils finalement négocier ?9 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1391540/politique/rdc-kinshasa-et-le-m23-pourraient-ils-finalement-negocier/
Les pourparlers doivent reprendre le 16 novembre à Nairobi, et les rebelles espèrent toujours contraindre le gouvernement à leur faire une place à la table des négociations. Mais pour le moment, Félix Tshisekedi dit non.
Il y avait Bunagana. Il y a désormais Kiwanja et Rutshuru… Quelques mois seulement après avoir repris les armes, et alors qu’il a lancé une nouvelle offensive le 20 octobre, le M23 a encore gagné du terrain. Défaits militairement en 2013, les rebelles occupent désormais des positions situées à seulement quelques dizaines de kilomètres de Goma, dont ils menacent de s’emparer comme fin 2012.
Fin de mandat mouvementée
Si le chef-lieu du Nord-Kivu a jusque-là été épargné, c’est grâce à la Monusco, selon la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC. Bintou Keïta ferait-elle preuve d’un excès d’optimisme ? Quoi qu’il en soit, Félix Tshisekedi n’imaginait sans doute pas connaître une fin de mandat aussi mouvementée.
Dans le discours à la nation qu’il a prononcé le 3 novembre, le président congolais a reconnu que la situation était catastrophique dans l’Est. « Au moment où je fais cette adresse, nos agresseurs occupent certaines localités dans le territoire de Rutshuru, occasionnant ainsi un drame humanitaire avec plus de 200 000 compatriotes forcés de fuir les affres terroristes dans les zones de combat. Ils se retrouvent en dehors de chez eux, sans logis, sans nourriture et sans soins. »
À LIRERDC-Rwanda : entre Tshisekedi et Kagame, les médiations s’intensifient, de Luanda à Nairobi
Pointant de nouveau un doigt accusateur sur le Rwanda, dont il affirme qu’il est le « parrain du M23 », il a accusé Kigali d’avoir des visées « expansionnistes » et de chercher à s’approprier les minerais congolais « en déstabilisant l’est du pays pour créer une zone de non-droit en vue d’assouvir ses appétits criminels ». Comme ceux qui l’ont précédé, ce discours s’inscrit dans une rhétorique offensive, Félix Tshisekedi tentant depuis des mois d’obtenir une condamnation du Rwanda sur la scène diplomatique internationale.
Réunion consultative
En parallèle toutefois, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) essaye de ramener toutes les parties à la table des négociations. Le 7 novembre, le Burundais Évariste Ndayishimiye, qui exerce la présidence tournante de l’EAC, a réuni plusieurs dirigeants de la sous-région à Charm el-Cheikh, en Égypte, en marge de la COP27. Parmi eux, le Rwandais Paul Kagame, le Kényan William Ruto, la Tanzanienne Samia Suluhu Hassan, ainsi que le Premier ministre congolais et représentant de Félix Tshisekedi, Sama Lukonde Kyenge. À l’issue de cette réunion consultative, ils ont réaffirmé leur engagement en faveur d’une solution politique, « seule voie durable » pour rétablir la sécurité dans l’Est, et souligné la nécessité de faire en sorte que tous les acteurs de la crise puissent participer au processus politique.
Quelques jours plus tôt, le 4 novembre, Évariste Ndayishimiye et l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta, qui fait désormais office de facilitateur, avaient annoncé la reprise prochaine du dialogue de Nairobi, qui réunit depuis le mois d’avril des représentants des autorités congolaises et de nombreux groupes armés écumant l’est du pays.À LIREVincent Karega : « Entre la RDC et le Rwanda, les relations sont très froides mais pas surgelées »
Jusqu’à présent, seul le M23 a été tenu à l’écart du processus, Kinshasa considérant le mouvement comme terroriste. Mais, depuis avril, les rebelles ont marqué des points sur le terrain militaire face aux Forces armées de RDC (FARDC), lesquelles se sont retirées des zones désormais controlées par le M23 dans le « souci de protéger les populations civiles ».
Compte tenu de la situation sur le terrain, « que vaudrait un dialogue sans le M23 ? » s’interroge un expert congolais des questions militaires, qui questionne par ailleurs la sincérité de l’engagement des groupes armés représentés à Nairobi.
La position du M23 n’a en tout cas pas varié. Les rebelles veulent parler directement au gouvernement. Le mouvement insiste d’ailleurs sur le fait qu’il n’a « jamais quitté les discussions ». « C’est le gouvernement congolais qui a fermé la porte, affirme Bertrand Bisimwa, l’un des responsables du M23. Nous, nous réclamons ce dialogue depuis toujours. »
Des conditions irréalistes ?
Est-ce à dire que la balle est dans le camp des autorités congolaises ? « Il n’y a pas de pression pour réadmettre le M23 à la table des négociations, surtout dans le contexte actuel, assure un collaborateur de Félix Tshisekedi. Cela serait d’ailleurs contradictoire par rapport aux conclusions du dernier conclave des chefs d’État de l’EAC, qui exigeait un cessez-le-feu sans conditions préalables. »
En conférence de presse, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, n’a pas exclu de négocier avec le M23, mais uniquement dans le cadre du processus de Nairobi, qui doit reprendre le 16 novembre, et à la condition expresse que les rebelles quittent les positions qu’ils occupent. Le ministre de la Communication lui-même l’a admis : « On nous force la main pour négocier avec des groupes terroristes. »
Des exigences que plusieurs experts jugent « irréalistes ». « De toute façon, c’est le rapport de force sur le terrain qui dictera les termes du jeu et décidera de la présence des uns et des autres à la table des négociations », assure à Jeune Afrique une source sécuritaire.À LIREM23 en RDC – Patrick Muyaya : « Le comportement du Rwanda n’est en rien différent de celui de la Russie »
Selon nos informations, Félix Tshisekedi a envisagé ces derniers jours de mettre en place une équipe composée de responsables des services de sécurité et de certaines personnalités politiques pour entreprendre des discussions avec le M23 – avant de se raviser. Cette information a été confirmée à Jeune Afrique par un membre du gouvernement, qui a insisté sur son caractère sensible. « Même si l’on doit discuter avec eux, cela ne doit jamais être rendu public. » « Les autorités nous qualifient publiquement de terroristes mais, en coulisses, elles nous envoient des émissaires, commente Bertrand Bisimwa. Le problème, c’est que Kinshasa a dit au peuple congolais qu’il ne négocierait pas avec nous. Des discussions ouvertes sont donc difficiles à assumer. »
La marge de manœuvre de la RDC apparaît donc serrée. D’autant que, tandis que les FARDC bombardaient les positions du M23, l’Assemblée nationale votait, le 7 novembre, une résolution recommandant au gouvernement de ne pas accepter que des éléments issus des groupes rebelles puissent intégrer l’armée, la police ou les services de sécurité.
"RDC: pour le gouvernement, pas question de négocier avec le M23 - 18/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221018-rdc-pour-le-gouvernement-pas-question-de-n%C3%A9gocier-avec-le-m23
En RDC, depuis plus de quatre mois maintenant, la cité de Bunagana au Nord-Kivu est sous contrôle du M23. Cette rébellion, que Kinshasa accuse d’être soutenue par le Rwanda, dit attendre des négociations avec les autorités congolaises pour résoudre le conflit armé. Hors de question, réplique le gouvernement.
Pour le gouvernement, pas question de négocier avec « le mouvement terroriste » : le porte-parole Patrick Muyaya l'a assuré hier (lundi) devant la presse à Kinshasa. Il est au micro de notre correspondant, Pascal Mulegwa.
« Au sujet de la question du M23, c'est catégorique pour nous : il est hors de question de négocier avec le mouvement terroriste. Il ne faut pas qu'on se fasse des illusions là-dessus. De toute façon pour nous le M23 n'existe pas : c'est une entité qui existe parce que le Rwanda veut que le M23 existe.
Nous sommes engagés sur des voies diplomatiques... mais parallèlement à ça, nous nous organisons parce que nous devons être sûrs que nous avons partout les ressources pour défendre le territoire.
Si aujourd'hui à Bunagana, il s'observe cette forme de statu quo, c'est justement parce que nous avons souscrit à un processus de paix et de négociation (lors duquel nous avions) dit qu'il fallait cesser les hostilités.
Nous voulons faire une économie de sang pour nos populations... mais parallèlement à cela il y a plusieurs groupes armés qui pullulent dans les autres parties de la province du Nord-Kivu, ce sont des points autour desquels les forces armées s'activent pour être sûres que la réponse régalienne est donnée à la question.
"Quand la présidence Tshisekedi négociait la reddition du M23 avec un million de dollars - 17/11/2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2022/11/17/quand-la-presidence-tshisekedi-negociait-la-reddition-du-m23-avec-un-million-de-dollars,109865216-gra
Dès octobre 2020, la présidence de Félix Tshisekedi a accueilli pendant près de quatorze mois, à Kinshasa, une délégation de membres importants du M23. Chargé de négocier les modalités de leur reddition, l'ex-vice-premier ministre Gilbert Kankonde Malamba avait sollicité un fonds d'1,3 million de dollars pour mener à bien sa mission. [...] (524 mots)
"RDC : le M23 et les autorités congolaises pourraient-ils négocier ? • RFI
"RDC - RWANDA : FAIRE LA GUERRE OU NÉGOCIER ? 21/01/2023
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: QU'EN EST-IL DU CESSEZ-LE-FEU DU M23 PRÉVU LE 7 MARS , MORT-NE, UN ÉNIÈME ECHEC ? QUE VONT FAIRE LES AUTORITÉS CONGOLAISES ET QU'EN PENSENT KAGAME ET MACRON ? DES SANCTIONS ? MAIS CONTRE QUI ?
Les Églises protestantes et catholiques refusent d'accompagner un processus électoral biaisé ; Kadima déclare avoir hâte d'en finir avec ses élections et on se pose encore la question de savoir pourquoi les FARDC se montrent toujours incapables de défaire le M23, surtout qu'un État pleinement souverain n'a pas à sous-traiter son intégrité comme nous l'avons confiée naïvement à l'EAC...
Déjà tout en se donnant des raisons peu convaincantes pour justifier son refus de fermer les frontières, Lutundula lui, estime qu'en l'état les relations diplomatiques n'existent presque plus avec le Rwanda, pourquoi alors Kinshasa ne se donne-t-il pas comme priorité le front militaire. Les FARDC n'arrivent toujours pas à contrer les assauts du M23, perdant son temps à bricoler un processus électoral biaisé que les Églises refusent légitimes d'accompagner. Aucun doute, le Rwanda soutient bel et bien le M23 composé principalement des fameux "Tutsi Congolais" même s'il continue à s'en défendre malgré l'évidence flagrante des observateurs y compris des experts de l'Onu et même si le lobby tutsi très actif à travers le monde veut l'ignorer (voir infra), il voit le risque du génocide partout. Aucun doute non plus que le M23 commet bien des atrocités dans le Nord Kivu, des crimes de guerre et bien plus.
L'armée Congolaise impuissante à contrer le M23 : un spécialiste de la stratégie militaire donne ici les raisons techniques et politiques de l'impuissance de notre armée : essentiellement une armée sans ordre de bataille ; un problème de leadership et de multiplicité des chaines de commandement ; des unités déstructurées, en sous-effectifs, après plusieurs revers militaires ; des troupes démotivées et sans une bonne prise en charge ; un problème de relève des troupes ; la Force de l’EAC est tout autant inefficace que la Monusco... Il propose aussi quelques pistes de solutions : des réformes radicales à tous les niveaux.
Je ne reviens pas ici au processus électoral même s'il est pendant à l'insécurité ; j'en ai parlé et en reparlerai ailleurs...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Déjà tout en se donnant des raisons peu convaincantes pour justifier son refus de fermer les frontières, Lutundula lui, estime qu'en l'état les relations diplomatiques n'existent presque plus avec le Rwanda, pourquoi alors Kinshasa ne se donne-t-il pas comme priorité le front militaire. Les FARDC n'arrivent toujours pas à contrer les assauts du M23, perdant son temps à bricoler un processus électoral biaisé que les Églises refusent légitimes d'accompagner. Aucun doute, le Rwanda soutient bel et bien le M23 composé principalement des fameux "Tutsi Congolais" même s'il continue à s'en défendre malgré l'évidence flagrante des observateurs y compris des experts de l'Onu et même si le lobby tutsi très actif à travers le monde veut l'ignorer (voir infra), il voit le risque du génocide partout. Aucun doute non plus que le M23 commet bien des atrocités dans le Nord Kivu, des crimes de guerre et bien plus.
L'armée Congolaise impuissante à contrer le M23 : un spécialiste de la stratégie militaire donne ici les raisons techniques et politiques de l'impuissance de notre armée : essentiellement une armée sans ordre de bataille ; un problème de leadership et de multiplicité des chaines de commandement ; des unités déstructurées, en sous-effectifs, après plusieurs revers militaires ; des troupes démotivées et sans une bonne prise en charge ; un problème de relève des troupes ; la Force de l’EAC est tout autant inefficace que la Monusco... Il propose aussi quelques pistes de solutions : des réformes radicales à tous les niveaux.
Je ne reviens pas ici au processus électoral même s'il est pendant à l'insécurité ; j'en ai parlé et en reparlerai ailleurs...
"Enrôlement des électeurs en RDC: «Les Églises n’accompagneront pas un processus biaisé - 16/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230316-enr%C3%B4lement-des-%C3%A9lecteurs-en-rdc-les-%C3%A9glises-n-accompagneront-pas-un-processus-biais%C3%A9
"Mgr Nshole : « La contribution de l’Église à la consolidation de la démocratie exige aussi d’accompagner la Céni »
= https://africa.la-croix.com/mgr-nshole-la-contribution-de-leglise-a-la-consolidation-de-la-democratie-exige-aussidaccompagner-la-ceni/amp/
"RD Congo : pourquoi l'armée congolaise n'arrive pas à repousser les assauts du M23 ? - 12/03/2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/rd-congo-pourquoi-l-armee-congolaise-n-arrive-pas-repousser-les-assauts-du-m23-491594?amp
Les forces armées congolaises (FARDC) renforcent leurs positions autour de Goma après des combats contre les rebelles du M23 dans la ville de Mutaho, à environ 10 km de Goma, le 21 mai 2013.
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Malgré sa supériorité numérique, l'armée congolaise ne parvient pas à contenir les offensives des rebelles du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Ces derniers coupent les voies terrestres vers Goma, la capitale du Nord-Kivu. L'Union européenne et la communauté internationale ont érigé un pont aérien pour alimenter la ville. Pourquoi un tel échec ? Jean-Jacques Wondo Omanyundu, analyste sur les quesstions sécuritaires et militaires de RDC et de l'Afrique médiane, diplômé de l'École Royale Militaire (ERM) belge et auteur de l'ouvrage, Les Armées au Congo-Kinshasa met en avant des problèmes de commandement et de loyauté qui sapent l'efficacité de l'armée de RDC. Entretien.
Malgré une trêve annoncée, les combats opposant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) ont repris. Les routes autour de Goma, capitale du Nord-Kivu, région située dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), sont régulièrement coupées par les forces du M23.
Celles-ci se trouvent désormais à une trentaine de kilomètres de Goma, ville de plus d'un millions d'habitants, et tentent de prendre le village de Sake. S’ils y parviennent, ils couperaient l'agglomération, où sont réfugiés quelque 600.000 déplacés internes, selon les mots de l’ambassadeur européen dans le pays, Jean-Marc Châtaigner, de sa principale route d’approvisionnement.
En outre, Jeune Afrique relève que les rebelles sont passés à l’offensive autour de Kirotshe et Shasha, au bord du lac Kivu. De ce fait, la circulation de la route nationale menant au Sud-Kivu se trouve partiellement coupée.
Le M23 est à l'offensive au nord et à l'ouest de Goma dans les localités de Sake, Kirotshe et Shasha, à une trentaine de kilomètres de Goma.
En outre, les forces de l’EAC vont devoir occuper chaque fois les zones tampons, qui étaient prises par le M23, et peut-être imposer le dialogue entre Kinshasa et le M23. Il n’y a manifestement aucune volonté de la part des états membre de l’EAC de pouvoir mettre un terme à ce conflit militairement. J’ai l’impression que c’est un piège dans lequel s’est englué le président congolais.
(Re)voir : RD Congo : l'efficacité de la force de l'EAC en question
TV5MONDE : Pensez-vous, qu’à terme, les rebelles seront en mesure d’atteindre Goma ?
Jean-Jacques Wondo Omanyundu : Je pense que militairement les rebelles ont la capacité d’atteindre Goma. Mais stratégiquement, je ne sais pas s’ils vont y aller. En 2012, l’erreur du M23 a été d’avoir pris Goma et d’avoir suscité un émoi sur plan international. Cela a conduit à la mise en place de la brigade internationale pour combattre le M23. Je pense que les stratèges du M23 ou rwandais qui les soutiennent sont un peu dans cette position. Ils ne prendraient pas le risque d’un alignement des planètes contre eux. Goma reste une ville symbolique au niveau national et international. D’autant que même s’ils prenaient Goma, il serait difficile de la contrôler puisque la ville est hostile au M23. Or, jusqu’à présent, le M23 ne prend que des villes où l’accueil est plus facile.
Je pense, en revanche, qu’ils vont essayer d’asphyxier Goma, de la couper des axes de ravitaillement, pour pousser Kinshasa à faire des concessions. Sauf s’il y a, par exemple une contre-offensive des FARDC, parce qu’elles se préparent aussi. Auquel cas, s’il se sent réellement menacé, le M23 pourrait tenter un baroud d’honneur en s’attaquant directement à Goma.
Les forces de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) et la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), censée s'assurer du retrait du M23 des positions conquises, ne prennent pas part au combats.
TV5MONDE : Comment expliquer que les FARDC ne parviennent pas à endiguer l’avancée des rebelles ?
Jean-Jacques Wondo Omanyundu :[Jusqu’à présent, la force spéciale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ne se bat pas encore. L’EAC a déployé ses troupes mais celles-ci ont investi les zones qui étaient occupées par le M23 et d’où le M23 s’est retiré. En outre, il n’y a pas un déploiement opérationnel offensif des forces de l’EAC jusqu’à présent. L’EAC est actuellement dans un mode passif, d’observateur de la situation. On ne peut pas dire aujourd’hui qu’elle combat aux côtés des FARDC, surtout au Nord-Kivu.
- (Re)lire : RDC : les premiers soldats burundais de la force régionale est-africaine sont arrivés
De l’autre côté, il faut dire que l’armée congolaise est une armée qui n’en a que le nom. Suite à des réformes qui ont été mal implémentées, pratiquement sabotées, on se retrouve avec une armée hétéroclite qui n’est pas capable de se battre sur le terrain et qui compte aujourd’hui sur l’appui des groupes armés. Ces derniers se battent pour « leurs territoires », leurs localités et font preuve de beaucoup plus de motivations. Par exemple, les FDLR se battent aux côtés des FARDC car elles se savent les premières cibles du M23 soutenus par le Rwanda.
Les FARDC, tant sur les plans organisationnel, fonctionnel, du commandement, de la répartition des unités, des manœuvres de combat, ne sont aujourd’hui pas capables de mener des opérations de manière adéquate. Surtout ce type de combats, qui ne sont pas des confrontations classiques. Raison pour laquelle elles font appel à certains Maï-Maï.
- (Re)lire : RD Congo : quelles sont les forces armées qui luttent contre le M23 ?
TV5MONDE : Certains pointent un manque d’unicité de commandement et une faible capacité de combat interarmes au sein des forces armées congolaises.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu : Les FARDC dispose d’une assez faible capacité de commandement. Les causes sont multiples. Déjà, on ne sait pas qui est le vrai commandant des opérations. Dans le jargon militaire, un principe dit : « unité de terrain, unité de commandement ». Le commandement doit être conçu de manière pyramidale. De sorte que si le commandement des opérations donne un ordre, il sait comment cela sera répercuté aux échelons inférieurs.
Or, ici, il y a un dysfonctionnement de commandement parce qu’il existe plusieurs commandements sur le terrain. Il y a au moins trois ou quatre pôles de commandement au sein desquels on ne sait pas qui est qui, qui commande quoi. Certains disposent de leurs propres unités qui mènent leurs opérations indépendamment du chef des opérations sur le terrain. À l’instar des unités venues de Kinshasa, envoyées directement par la Maison militaire du chef de l’État.
Quand vous menez des opérations, il faut mettre en place des manœuvres coordonnées entre les unités au sol, les unités blindées, aéroportées ou de soutiens telles que les forces aériennes ou l’artillerie. Cela demande une coordination assez minutieuse. La logistique et les opérations doivent être planifiées en amont.
Prenez l’exemple de la France. L’armée prépare des exercices face à une menace de grande envergure (ndlr : l’opération Orion). Les autorités se sont rendues compte que depuis longtemps, l’armée n’a pas eu l’occasion de s’entrainer à contrer ce genre de menace.
C’est comme une équipe de football. Il s’agit de créer un corps, une cohésion, des affinités et une certaine fluidité dans la manière dont les opérations seront conduites sur le terrain. Les FARDC ne participent à ce genre d’exercice au niveau national ou régional.
Pendant longtemps, on a avancé l’excuse de l’embargo qui était en fait un faux embargo car des armes ont toujours été achetées.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu, analyste des questions sociopolitiques, sécuritaires et militaires de RDC et de l'Afrique médiane
TV5MONDE : L’embargo sur les armes imposés à Kinshasa et assoupli en décembre dernier par les Nations unies a-t-il conduit à un déficit d’équipements nécessaires aux FARDC ?
Jean-Jacques Wondo Omanyundu : Si vous faites l’inventaire du matériel brut de l’armée congolaise comparativement au M23 ou au Rwanda, le Rwanda ne pourrait pas tenir militairement. Mais est-ce que ce sont les équipements adéquats ? Arrivent-ils à bon port ? Ça c’est une autre question. Pendant longtemps, on a avancé l’excuse de l’embargo qui était en fait un faux embargo car des armes ont toujours été achetées, soit par la voie légale après avoir les avoir déclarées aux experts des Nations unies, soit par des voies détournées. Il y en a eu des tonnes et des tonnes.
- (Re)lire : RDC : « Au-delà de la fin de l'embargo sur les armes, le pays doit surtout se doter d’une armée digne de ce nom »
La manière dont la logistique est répartie sur le terrain pose aussi problème. Tout passe par le commandement, un commandement où justement on ne sait pas qui fait quoi. Parfois le matériel ne correspond pas aux réalités du terrain, parfois les troupes reçoivent des armes avec des munitions qui ne sont pas compatibles avec ces armes. Le problème est systémique, structurel, organisationnel et je ne vois pas les FARDC renverser le cours des choses dans les mois à venir.
TV5MONDE : Quid du rapport de force en termes d’effectifs présents sur le terrain ?
Jean-Jacques Wondo Omanyundu : Depuis le terrain, on communique à l’autorité suprême de Kinshasa ce qu’on appelle les effectifs théoriques organiques. Par exemple, on fait état d’un bataillon, lequel comprend théoriquement entre 600 et 900 soldats en moyenne. Mais sur le terrain, seules 300 personnes combattent au sein de ce bataillon. On envoie les fonds en fonction des effectifs signalés qui ne correspondent pas à la réalité. On a ainsi dénombré entre 9.000 et 11.000 militaires qui ne sont pas sur le terrain. Et ces informations ont été confirmées dans un discours par le président lui-même. Une stratégie de cannibalisation de l’argent qui arrive sur le terrain est à l’œuvre.
Une armée "insuffisante" en nombre
Lors de la présentation du Document de la politique de défense de la République démocratique du Congo, en décembre 2022, le ministre congolais de la Défense, Gilbert Kabanda Rukemba, a fait état de "peut-être 150.000 hommes" composant les FARDC. Un chiffre "insuffisant" selon le ministre, qui souhaite la création d'une réserve, alors que "notre armée est l'une des rares qui n'a pas des réserves."
Malgré cela, le rapport de force est favorable à l’armée congolaise en comparaison des effectifs du M23, documentés par les experts. On estime à pas plus de 4000 voire 5000 personnes qui se battent dans les rangs du M23. Et même avec les effectifs qui viendraient du Rwanda, le chiffre ne dépasserait pas 6000. Or, côté congolais, on compte entre 11.000 et 15.000 combattants, donc le double en proportion.
- (Re)lire : RDC : qui sont les rebelles du M23 et pourquoi sont-ils source de tensions avec le Rwanda ?
Il faut par ailleurs souligner le problème de la démotivation des militaires. Beaucoup de gens se sont montrés mécontents des nominations au sein des FARDC en octobre de l’année passée. D’autres dénoncent une mauvaise distribution des primes. De même que lorsqu’ils voient la prise en charge médical de leurs compagnons d’armes tombés au front, les soldats congolais ne sont pas motivés pour aller au bout.
Voyez, par exemple, comment la mobilisation spontanée s’est déroulée en Ukraine, où les jeunes et les femmes s’entraînent pour défendre leur patrie. Ce n’est pas le cas au Congo. Les militaires eux-mêmes ont peur d’appuyer sur l’accélérateur parce qu’en cas de décès, ils savent que leur famille ne seront pas prises en charge.
Il y a encore des généraux, des officiers, qui ont été d’anciens rebelles et dont la loyauté s’avère douteuse
Jean-Jacques Wondo Omanyundu, analyste des questions sociopolitiques, sécuritaires et militaires de RDC et de l'Afrique médiane
TV5MONDE : Comment expliquer ces problèmes structurels ?
Jean-Jacques Wondo Omanyundu : À la suite des mises en places effectuées au sein de l’armée ces deux dernières années, on constate que la plupart des responsables chargés du renseignement sont des gens issus de rebellions soutenues par Rwanda ou des Rwandophones qui ont gardé une certaine affinité avec le M23. Ces gens transmettent parfois des informations sur les positons des FARDC, parfois attaquées par surprise. On sait que dans l’armée, beaucoup de Rwandophones restent loyaux avec leurs anciens camarades passés de l’autre côté. Sans compter qu’il y a eu des réformes par le passé au sein desquelles on a mixé armée régulière et troupes rebelles dont certains membres sont issus du RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie) et du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple ).
Tous les plans de réforme mis en place, pour extraire le bon grain de l’ivraie et procéder à un nettoyage, à un assainissement de l’armée, n’ont pas été poursuivis jusqu’au bout. Avec le changement de régime, on espérait qu’elles seraient opérer. Mais il y a encore des généraux, des officiers, qui ont été d’anciens rebelles et dont la loyauté s’avère douteuse.
(Re)voir : Rwanda : des experts de l'ONU accusent Kigali de soutenir le M23 en RDC
TV5MONDE : Le déploiement de la force régionale de l’EAC, une fois complété, peut-il changer la donne ?
Jean-Jacques Wondo Omanyundu : Je ne pense pas que l’EAC a vraiment la motivation de venir déloger le M23. Il faut replacer cela dans contexte de l’invasion du Zaïre en 1996-1997, parce que cette invasion provient de pays qui sont aujourd’hui membres de l’EAC. Aujourd’hui quand ces pays viennent, ils ne viennent pas pour écraser les rebellions. Car s’il est aujourd’hui évident que le M23 est soutenu par le Rwanda, on ne parle pas suffisamment du soutien ougandais.
La fin du Zaïre
Au terme de la Première guerre du Congo, autrefois appelé le Zaïre, en 1997, le président Mobutu Sese Seko est chassé du pouvoir par des groupes de rebelles soutenus par des pays voisins dont le Rwanda et l'Ouganda. Laurent-Désiré Kabila prend les rênes du pays qui devient la République démocratique du Congo.
En 2013, le M23 s’est scindé en deux partes. L’une est allée se réfugier au Rwanda, l’autre en Ouganda. La partie qui s’est réfugiée en Ouganda était alors dirigée par Sultani Makenga, le même chef militaire qui attaque aujourd’hui le Congo. Sachant que l’Ouganda et le Rwanda font partie de l’EAC, comment penser que l’EAC pourrait déloger le M23 ?
En outre, les forces de l’EAC vont devoir occuper chaque fois les zones tampons, qui étaient prises par le M23, et peut-être imposer le dialogue entre Kinshasa et le M23. Il n’y a manifestement aucune volonté de la part des états membre de l’EAC de pouvoir mettre un terme à ce conflit militairement. J’ai l’impression que c’est un piège dans lequel s’est englué le président congolais.
(Re)voir : RD Congo : l'efficacité de la force de l'EAC en question
TV5MONDE : Pensez-vous, qu’à terme, les rebelles seront en mesure d’atteindre Goma ?
Jean-Jacques Wondo Omanyundu : Je pense que militairement les rebelles ont la capacité d’atteindre Goma. Mais stratégiquement, je ne sais pas s’ils vont y aller. En 2012, l’erreur du M23 a été d’avoir pris Goma et d’avoir suscité un émoi sur plan international. Cela a conduit à la mise en place de la brigade internationale pour combattre le M23. Je pense que les stratèges du M23 ou rwandais qui les soutiennent sont un peu dans cette position. Ils ne prendraient pas le risque d’un alignement des planètes contre eux. Goma reste une ville symbolique au niveau national et international. D’autant que même s’ils prenaient Goma, il serait difficile de la contrôler puisque la ville est hostile au M23. Or, jusqu’à présent, le M23 ne prend que des villes où l’accueil est plus facile.
Je pense, en revanche, qu’ils vont essayer d’asphyxier Goma, de la couper des axes de ravitaillement, pour pousser Kinshasa à faire des concessions. Sauf s’il y a, par exemple une contre-offensive des FARDC, parce qu’elles se préparent aussi. Auquel cas, s’il se sent réellement menacé, le M23 pourrait tenter un baroud d’honneur en s’attaquant directement à Goma.
"Décryptage : les causes de contreperformance des FARDC face au M23 - JJ Wondo - 14-02-2023
= https://afridesk.org/causes-de-contreperformance-des-fardc-face-au-m23/
"Dans l'est de la RDC le front commun des militaires et des groupes armés face aux rebelles du M23 - 17 février 2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/02/17/dans-l-est-de-la-rdc-le-front-commun-des-militaires-et-des-groupes-armes-face-aux-rebelles-du-m23_6162303_3212.html
Plusieurs rencontres entre des responsables de l’armée régulière et des chefs de guerre ont eu lieu pour organiser la lutte contre le Mouvement du 23-Mars dans le Nord-Kivu.
Des militaires des Forces armées de la RDC (au centre, le lieutenant général Marcel Mashita Mbangu) à Luhonga, dans le Nord-Kivu, le 9 février 2023."> Des militaires des Forces armées de la RDC (au centre, le lieutenant général Marcel Mashita Mbangu) à Luhonga, dans le Nord-Kivu, le 9 février 2023. DJAFFAR SABITI / REUTERS
La photo a beau remonter à mai 2022, elle est plus que jamais d’actualité. Autour d’une table basse installée au milieu d’une cour, des hommes en tenue kaki posent, décontractés, devant l’objectif. Ils se trouvent à Pinga, un village isolé situé entre le territoire de Walikalé et celui de Masisi, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Des officiers de l’armée régulière assis aux côtés de plusieurs seigneurs de guerre, des rebelles qui ont pourtant autrefois pris les armes contre les Forces armées de la RDC (FARDC) et sont accusés de crimes, de trafics ou d’exactions par la justice congolaise ou l’ONU.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le pape François aux victimes de l’est de la RDC : « Votre souffrance est ma souffrance »
« Aujourd’hui, nous ne sommes plus ennemis avec l’armée nationale », reconnaît Marcellin Shenkuku Nkuba, le porte-parole du groupe armé Nduma Defense of Congo-Rénové (NDC-R). Le milicien affirme désormais agir « au nom d’une coalition de patriotes » formée à l’issue de cette réunion à Pinga et composée d’au moins quatre groupes armés, dont le NDC-R et l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS). Cette « coalition » a renforcé sa présence sur les lignes de front depuis que le territoire de Masisi est devenu l’épicentre des combats, en décembre et janvier. Des affrontements auxquels ont également pris part les militaires congolais.
Tous se battent contre un adversaire commun : le Mouvement du 23-Mars (M23). Depuis fin 2021, ce groupe armé à dominante tutsi ne cesse d’étendre son influence et contrôle désormais une partie de la province du Nord-Kivu. Un conflit de plus dans cette région déjà ravagée depuis près de trente ans par des guerres à répétition et déstabilisée par les 122 milices qui y sévissent, selon la dernière estimation réalisée en 2020 par le Baromètre sécuritaire du Kivu. « Avec les FARDC et les autres groupes de la coalition, nous nous sommes partagé les zones d’intervention pour barrer la route au M23 », poursuit Marcellin Shenkuku Nkuba, qui assure que le NDC-R combat seul sur le terrain et ne reçoit aucun soutien des FARDC.
Des anciens chefs rebelles devenus généraux
Son patron, Guidon Shimiray Mwissa, est en première ligne avec ses hommes. Ce chef de guerre, sous sanction onusienne depuis février 2018 pour recrutement d’enfants soldats et prélèvement illégal de taxes, est à la tête de l’un des principaux groupes armés installés dans le territoire de Walikalé. Depuis 2019, il est également recherché par la justice congolaise. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui pour, entre autres, « participation à un mouvement insurrectionnel » et « crime contre l’humanité pour viol ». Des accusations qui n’ont pas empêché un colonel de l’armée régulière d’apparaître sur une vidéo, en décembre, au côté du leader du NDC-R, indique Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié le 6 février.
Plusieurs autres rencontres entre FARDC et chefs de guerre ont eu lieu, notamment en décembre et janvier, poursuit HRW. Selon l’ONG, deux généraux – Janvier Mayanga et Hassan Mugabo – envoyés par le gouvernement pour superviser les opérations militaires dans le Masisi y ont pris part. Ces haut gradés connaissent bien le terrain : ils sont d’anciens chefs rebelles, intégrés à l’armée nationale depuis plus de dix ans.
Toujours selon HRW, des militaires congolais ont également appuyé logistiquement un autre groupe armé – étranger cette fois –, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), installées en RDC depuis plus de vingt-cinq ans. « Plus d’une dizaine de caisses de munitions ont été fournies aux combattants des FDLR en juillet 2022 », écrit l’ONG dans un rapport publié le 18 octobre.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’ONU confirme l’implication du Rwanda au côté des rebelles du M23 dans l’est du Congo-Kinshasa
Or depuis le début de la crise liée au M23, le président rwandais, Paul Kagame, dénonce justement cette connivence. Kigali considère les FDLR comme les héritiers des génocidaires de 1994 et présente ce groupe armé comme une menace pour la sécurité du Rwanda. « Je ferai tout ce qui peut être fait pour être sûr que l’histoire des FDLR et le génocide ne reviennent plus », a déclaré Paul Kagame, le 9 février, au cours d’un dîner avec le corps diplomatique basé dans son pays.
De leur côté, le président congolais, Félix Tshisekedi, et son gouvernement ont condamné à plusieurs reprises la « manipulation » du Rwanda concernant la collaboration supposée des FARDC avec les FDLR. Des accusations « fallacieuses » servant, selon Kinshasa, à justifier l’intervention officieuse de l’armée rwandaise en RDC et le soutien de Kigali au M23.
Un programme de désarmement à la peine
La résurgence du M23, malgré sa défaite en 2013, a créé « une nouvelle dynamique entre les groupes armés actifs au Nord-Kivu et les FARDC », notait le Groupe d’experts des Nations unies en décembre 2022. Au sein de la population locale, ce nouveau jeu d’alliances inquiète. « A l’allure où vont les choses, le M23 risque encore de gagner du terrain. Que deviendront les groupes armés déchus ? Les exactions contre les habitants vont-elles encore s’accroître ? », questionne Voltaire Batundi Sadiki, président de la société civile de Masisi, un regroupement d’associations citoyennes.D’autant que d’autres groupes armés traditionnellement basés dans une province pour l’heure éloignée des lignes de front, le Sud-Kivu, entendent venir prêter main-forte à ceux qui sont déjà sur le terrain au Nord-Kivu face au M23. C’est le cas de la coalition maï-maï menée par William Yakutumba, mais aussi de certains Raïa Mutomboki (RM) présents dans le territoire de Kalehe, dans le Sud-Kivu. « Les RM ont été mobilisés par le député Anselme Enerunga. Malheureusement, cet élu national, qui les finançait, est décédé fin janvier. Faute de moyens, ces combattants ont pour l’instant cessé leur route vers le Nord-Kivu et sont restés dans les agglomérations, totalement désœuvrés. Ils tracassent la population et plusieurs cas de pillage ont été rapportés », déplore Didier Kitumaini, de la société civile de Bunyakiri.D’autres groupes traditionnellement basés au Sud-Kivu entendent venir prêter main-forte à ceux qui sont déjà sur le terrain
Lire aussi : Le retrait de façade des rebelles du M23 dans l’est de la RDC
Plus au sud encore, dans les hauts plateaux de Fizi, d’Uvira et de Mwenga, plusieurs sources sécuritaires signalent que des milices banyamulenge, une communauté pastorale tutsi parlant une langue proche de celle du Rwanda, ont quitté leur bastion vers d’autres localités. Ni les soldats congolais, ni les militaires burundais déployés dans le cadre de la force de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) n’ont réagi. Pourtant, ces déplacements pourraient déstabiliser encore un peu plus la zone, les miliciens maï-maï accusant, entre autres, les Banyamulengue d’être des « envahisseurs » à la solde de Paul Kagame.
Tous ces mouvements et renouvellements d’alliances pourraient aussi mettre en péril le programme de démobilisation et désarmement des combattants lancé par les autorités congolaises en 2021. « On avait pourtant constaté une vraie diminution des activités des groupes armés l’année dernière. Mais avec l’intensification des combats liés à la résurgence du M23, personne ne voit l’intérêt de déposer les armes », regrette Delphin Birimbi, de la société civile de Kalehe. Le programme gouvernemental avait déjà rencontré des difficultés à se mettre en place. Son coordinateur, Tommy Tambwe Ushindi, est vivement critiqué pour son passé d’ex-rebelle et sa proximité avec le M23.
"Angola: l'Assemblée nationale vote l'envoi d'un contingent militaire dans l'est de la RDC - 17/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230317-angola-l-assembl%C3%A9e-nationale-vote-l-envoi-d-un-contingent-militaire-dans-l-est-de-la-rdc
= https://okapinews.net/politique/rdc-securite-larmee-angolaise-ne-vient-pas-pour-attaquer-ou-combattre-elle-na-pas-un-mandat-offensif-christophe-lutundula/
"Après les drones militaires, Kinshasa négocie l’acquisition des avions de combat chinois - 15 mars 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/03/15/apres-les-drones-militaires-kinshasa-negocie-lacquisition-des-avions-de-combat-chinois.html/130061/
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/03/14/apres-les-drones-kinshasa-negocie-des-avions-de-combat-chinois,109922573-bre
= https://information.tv5monde.com/afrique/rd-congo-quelles-sont-les-forces-armees-qui-luttent-contre-le-m23-485184?xtor=SEC-7-GOO-[INFO_SE]-[119843614474]-S-[]&gclid=Cj0KCQjwwtWgBhDhARIsAEMcxeBY9JV2l3Zm9NGouzno8lOIAcJkOFXHUFRo2lA8tuKW4HO81tNrADsaAmzxEALw_wcB
= https://afrikarabia.com/wordpress/rdc-echec-du-cessez-le-feu-et-diplomatie-en-panne/
= https://www.jeuneafrique.com/1403701/politique/rdc-ce-que-dit-le-rapport-de-lonu-qui-accuse-le-rwanda-de-soutenir-le-m23/
"RD Congo : Les atrocités de la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda - 6 février 2023
= https://www.hrw.org/fr/news/2023/02/06/rd-congo-les-atrocites-de-la-rebellion-du-m23-soutenue-par-le-rwanda
Les exactions du M23, ainsi que la collaboration entre l’armée congolaise et des milices, attisent la violence ethnique dans le Nord-Kivu...
" RDC: avec la crise du M23, les Tutsi congolais font face à menaces et préjugés 6 12/12/2022
= https://www.lepoint.fr/monde/rdc-avec-la-crise-du-m23-les-tutsi-congolais-font-face-a-menaces-et-prejuges-12-12-2022-2501351_24.php
"LE RWANDA, BOUC ÉMMISSAIRE DE LA BATAILLE INACHEVÉE DES FARDC CONTRE LE M23 ? - 30/03/2022
= https://blogs.mediapart.fr/rwanda-podium/blog/300322/le-rwanda-bouc-emmissaire-de-la-bataille-inachevee-des-fardc-contre-le-m23
Impossible de confondre un berger-fermier congolais avec un militaire des Forces de la défense du Rwanda.
Chercher l’erreur !
Dans son communiqué, le porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), accuse les Forces de défense du Rwanda (RDF) de soutenir le M23, formé des éléments rebelles et armés qui auraient attaqués les FARDC dans les localités de Tshanzu et de Runyoni à l’intérieur de la RDC.
Cette information était complètement fausse. Incapable de maquiller ce mensonge qui tord le cou à la vérité, le porte parole des FARDC, a élaboré beaucoup plus une manipulation de son audience, malheureusement certains points ont trahit ce grossier et inutile mensonge.
Pour commencer, n’importe qui au Rwanda, en RDC, en RCA, au Mali, en Haiti, pays dans lesquels les militaires rwandais ont servi, sans mentionner divers pays du monde qui ont la coopération avec les RDF, personne ne reconnaîtra dans ces deux respectables fermiers-pasteurs, l’image du vrai militaire rwandais. Sa tenue, son maintien et sa forme sont remarquables et distinctifs.
La deuxième contre vérité qui est au tant grossière que fausse, est que les personnes présentées, sont des congolais, arrêtées fin janvier et auraient fait l’objet des discussions entre le Rwanda et la RDC à travers la rencontre des Equipes conjointes de Renseignement {ECR} tenue le 25 février 2022 à Kigali. Chose étonnante, ces équipes n’avaient pas été autorisées de les interroger afin de procéder à une évaluation conjointe tel qu’il a toujours été le cas. Pourquoi alors, les présenter maintenant, avec des fausses matricules et des fausses compagnies, avec l’audace d’affirmer qu’ils viennent d’être arrêtés immédiatement, alors qu’ils le sont depuis presque deux mois ?
En dernier lieu, le porte-parole dans son communiqué, il mentionne qu’aucun centimètre ne sera cédé, faisant allusion à la fameuse balkanisation tant décriée qui, de temps en temps est agitée pour réveiller le nationalisme et attirer la sympathie de la population chez certains politiciens en mal de popularité au rabais. Et pourtant le Rwanda est un pays moderne qui croit beaucoup plus à l’intégration régionale des pays qu’à la balkanisation. C’est dans ce cadre qu’il a soutenu l’entrée de la RDC au sein de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est.
Il n’est pas impossible que le communiqué du porte-parole de l’armée congolaise qui se bat dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, soit une expression de frustration d’une guerre interminable que les FARDC avec leurs alliés n’arrivent pas à remporter contre les rebelles. Pourtant le Rwanda a la même préoccupation de voir les FDLR et autres génocidaires qui pillent, volent, violent et tuent librement dans cette zone, alors que le pays est prêt à les récupérer et les intégrer à la société rwandaise en les sortant de cette délinquance.
A moins que ces fausses informations visent à induire en erreur, le Chef suprême de l’armée congolaise, le président Tshisekedi, en lui présentant un Bouc émissaire facile, pour justifier cet état de siège qu’ils n’arrivent pas à lever.
Il est certain que les présidents Tshisekedi et Kagame dissiperont ces malentendus car la paix à l’Est de la RDC, est une des voies du développement durable de toute la sous-région.
"Denis Mukwege : "Nos autorités doivent revoir notre stratégie de défense, arrêter avec l’externalisation de la sécurité mais dotons notre pays d’un véritable appareil de défense et de sécurité" - 07.03.2023
= https://www.mediacongo.net/publireportage-reportage-118621_denis_mukwege_nos_autorites_doivent_revoir_notre_strategie_de_defense_arreter_avec_l_externalisation_de_la_securite_mais_dotons_notre_pays_d_un_veritable_appareil_de_defense_et_de_securite.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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