A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
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A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
Fayulu comme pour se rattraper après avoir saborde Lamuka par leurs bêtes auto-exclusions sur fond d'égos et d'ambitions tient la branche d'un front commun anti-Tshisekedi de l'opposition. Katumbi, Fayulu, Matata, Sesanga... tous candidats déclarés à la présidentielle se concertent pour peser contre le pouvoir qui venait de se renforcer avec l'arrivée de nouveaux poids lourds à la veille d'une election à un tour auront non seulement des ambitions à gérer mais aussi à user d'une stratégie gagnante ; il n'y manque que Mukwege qui a encore un pied dehors alors que beaucoup de Congolais revendiquent sa présence.
Qu'en sera-t-il alors ? Ils sont à un tournant capital ; espérons qu'ils seront assez sages et courageux pour se dépasser les uns les autres, pas de Genève bis...
Une préoccupation subsidiaire : 'JK' a-t-il quelque part une place dans son dispositif d'autant que sa plateforme s'est déclarée en dehors du processus électoral tel que concocté par le pouvoir ? Une préoccupation subsidiaire : 'JK' a-t-il quelque part une place dans ce dispositif d'autant que sa plateforme s'est déclarée en dehors du processus électoral tel que concocté par le pouvoir d'autant qu'il semble avoir fait la paix avec son frère katangais ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Fayulu comme pour se rattraper après avoir saborde Lamuka par leurs bêtes auto-exclusions sur fond d'égos et d'ambitions tient la branche d'un front commun anti-Tshisekedi de l'opposition. Katumbi, Fayulu, Matata, Sesanga... tous candidats déclarés à la présidentielle se concertent pour peser contre le pouvoir qui venait de se renforcer avec l'arrivée de nouveaux poids lourds à la veille d'une election à un tour auront non seulement des ambitions à gérer mais aussi à user d'une stratégie gagnante ; il n'y manque que Mukwege qui a encore un pied dehors alors que beaucoup de Congolais revendiquent sa présence.
Qu'en sera-t-il alors ? Ils sont à un tournant capital ; espérons qu'ils seront assez sages et courageux pour se dépasser les uns les autres, pas de Genève bis...
Une préoccupation subsidiaire : 'JK' a-t-il quelque part une place dans son dispositif d'autant que sa plateforme s'est déclarée en dehors du processus électoral tel que concocté par le pouvoir ? Une préoccupation subsidiaire : 'JK' a-t-il quelque part une place dans ce dispositif d'autant que sa plateforme s'est déclarée en dehors du processus électoral tel que concocté par le pouvoir d'autant qu'il semble avoir fait la paix avec son frère katangais ?
"RDC: dans l'opposition, des rapprochements circonstanciels se profilent- 14/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/opposition-un-nouveau-ne-attendu-a-lubumbashi/ https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230414-rdc-dans-l-opposition-des-rapprochements-circonstanciels-se-profilent
L'ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi (gauche), et l'opposant Martin Fayulu, ex-candidat de l'opposition à l'élection présidentielle de 2018 en RDC. AFP/Fabrice Coffrini/Luis Tato
Alors que l’actualité est encore alimentée par les dissensions au sein de la coalition Lamuka, l’opposition tente de s’organiser. Quelques grandes figures se retrouvent à Lubumbashi ce vendredi pour analyser la situation du pays et effectuer l’état des lieux du processus électoral. De quoi jeter les bases d’une nouvelle alliance ?
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Le rapprochement a commencé depuis quelques mois. Le premier fruit de ces tractations est le communiqué conjoint signé fin décembre 2022 par Augustin Matata, Martin Fayulu et Denis Mukwege.
Dans ce document, les trois personnalités avaient déploré la situation générale du pays, décrié la gestion de Félix Tshisekedi et critiqué sévèrement le processus électoral. Selon les informations de RFI, Moïse Katumbi avait pleinement adhéré au contenu du communiqué, mais ne pouvait pas le signer parce qu’il n’était pas encore investi par son parti politique.
À huit mois des élections générales, le temps devient de plus en plus court et des rapprochements circonstanciels s'imposent et se profilent.
Aujourd'hui, Delly Sesanga, Augustin Matata, Moïse Katumbi et Martin Fayulu, tous candidats déclarés à la présidentielle de 2023, se retrouvent à Lubumbashi. À côté d’eux, plusieurs autres opposants à Félix Tshisekedi. D’autres personnalités sont également attendues.
Cependant, plusieurs questions sont encore en suspens, notamment celles liées au format de ces échanges, à la nature du regroupement et aux actions futures. L’autre question qui se pose, c’est celle de la position de l’ancien président Kabila vis-à-vis de cette nouvelle dynamique.
"Katumbi, Fayulu, Matata… Les opposants à Tshisekedi en huis clos à Lubumbashi - 13.04.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1435553/politique/katumbi-fayulu-matata-les-opposants-a-tshisekedi-en-huis-clos-a-lubumbashi/
Réunis loin des caméras, les têtes d’affiche de la prochaine élection présidentielle en RDC vont tenter de présenter un front uni à huit mois du scrutin. La première étape vers une candidature commune ?
Moïse Katumbi, Franck Diongo, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon, se trouvent actuellement à Lubumbashi. :copyright: Montage JA : Vincent Fournier/JA ; DR ; Bruno Lévy pour JA ; Vincent Fournier/JA ; Gwenn Dubourthoumieu pour JA
Signature de la charte de l’Union sacrée, mise en place d’un présidium au sein de la coalition présidentielle… Ces dernières semaines, la majorité de Félix Tshisekedi s’organise en vue du prochain scrutin. Mais l’autre camp n’est pas en reste. Selon nos informations, les grandes figures de l’opposition se trouvent actuellement à Lubumbashi pour faire aboutir des discussions politiques engagées depuis plusieurs mois à travers leurs états-majors respectifs. Objectif, selon plusieurs d’entre eux : « présenter un front uni » face au président congolais.
Déclaration commune
Parmi les personnalités déjà présentes dans le Haut-Katanga, figurent le patron d’Ensemble pour la République Moïse Katumbi, l’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, le député Delly Sesanga et Franck Diongo. Candidat malheureux lors de la dernière présidentielle, Martin Fayulu est attendu quant à lui le 13 avril. En contact avec la plupart des participants, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, dont l’éventuelle candidature fait l’objet de nombreuses spéculations, ne devrait pas participer à la rencontre.À LIREEn RDC, la charge de Mukwege, Fayulu et Matata Ponyo contre Tshisekedi
Il s’agit de la première réunion de ces opposants depuis qu’ils ont annoncé vouloir briguer la magistrature suprême. Ils souhaitent aboutir à une déclaration commune sur plusieurs grands sujets, à commencer par l’avenir du processus électoral – que nombre d’entre eux estiment vicié et voué à déboucher sur un report des prochains scrutins –, d’autant que la résurgence de la proposition de loi élaborée par Noël Tshiani crée la polémique à l’Assemblée. Mais ils veulent aussi harmoniser leurs points de vue sur le volet sécuritaire, à l’heure où la crise du M23 s’enlise dans l’est de la RDC.
Est-ce la première étape d’une candidature commune pour la présidentielle du 20 décembre 2023 ? « Nous n’en sommes pas là », assure l’un des participants, pour qui le processus électoral, tel qu’il s’organise actuellement, n’offre pas encore de garanties suffisantes à cette option. Reste qu’au sein d’une opposition jusqu’à présent morcelée, le débat est bel et bien ouvert.
Reconfiguration politique
Le paysage politique congolais semble donc en pleine reconfiguration. En ayant signé la charte de l’Union sacrée, intégré le présidium de la coalition ainsi que le gouvernement, Vital Kamerhe et Jean-Pierre Bemba se sont affirmés comme d’importants soutiens de Félix Tshisekedi. Du côté de l’opposition, la plateforme Lamuka, qui ne comptait plus que deux membres, à savoir Martin Fayulu et Adolphe Muzito, a quant à elle confirmé son implosion.À LIREEn RDC, Martin Fayulu et Adolphe Muzito sont-ils irréconciliables ?
Ces deux derniers font désormais route séparée, mais d’autres perspectives d’union se sont esquissées ces derniers mois. Martin Fayulu et Matata Ponyo Mapon se sont ainsi rencontrés à plusieurs reprises… Le premier n’a d’ailleurs pas fermé la porte à une alliance politique avec le second, comme il l’a affirmé dans une interview à Jeune Afrique en octobre 2022. Pour autant, le chemin vers une candidature unique semble encore long au sein de l’opposition congolaise.
"Vers un front commun de l’opposition - 14/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/vers-un-front-commun-de-lopposition/
"Lubumbashi : vers un front commun de l'opposition contre Félix Tshisekedi - 13.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120465_lubumbashi_vers_un_front_commun_de_l_opposition_contre_felix_tshisekedi.html
Au fur et à mesure que l'on s'approche du mois de décembre 2023, les lignes bougent sur le front politique en République démocratique du Congo. Des personnalités, partis et états-majors politiques affûtent leurs armes pour la bataille électorale qui sera supervisée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
C'est le cas de l'opposition qui s'apprête à créer un front commun pour empêcher à Félix Tshisekedi de doubler son mandat au terme de la présidentielle de 2023.
Selon des sources concordantes, plusieurs opposants ont fait le déplacement de Lubumbashi pour s'organiser en une plateforme électorale. Il s'agit notamment de Delly Sessanga, Franck Diongo, Denis Mukwege, Augustin Matata... autour de Moïse Katumbi. On signale que Martin Fayulu qui est encore à Kinshasa, prendra également son avion pour la capitale cuprifère. Muzito ne fera, sans nul doute, pas partie de cette nouvelle structure de l'opposition, vu la présence de Fayulu.
Aucun écho, jusque-là, sur la présence du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila dans cette nouvelle machine politique.
"RDC: quatre candidats déclarés à la présidentielle se retrouvent à Lubumbashi - 13 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/14/rdc-quatre-candidats-declares-la-presidentielle-se-retrouvent-lubumbashi
Martin Fayulu, Augustin Matata, Delly Sesanga et Moise Katumbi se retrouvent à Lubumbashi vendredi. Les quatre hommes ont des choses en commun. Ils sont tous présidents des partis politiques, opposants à Félix Tshisekedi et surtout candidats déclarés à la présidentielle de 2023.
Le contenu de l’agenda n’est pas encore connu encore moins le format de leurs discussions. Cependant, selon des indiscrétions émanant des participants, il sera question d’évaluer la situation générale du pays, de l’opposition à l’actuel régime, mais aussi et surtout du processus électoral. La rencontre pourra déboucher sur la décision de jeter les bases de ce qui peut être un nouveau front commun de l’opposition.
Les retrouvailles entre Moïse Katumbi et Martin Fayulu seront à scruter. Le premier vient de rompre avec Félix Tshisekedi.
Plusieurs ministres de son parti ont quitté le gouvernement. Le second s’est séparé de son compère de Lamuka Adolphe Muzito sur fond de profondes dissensions et de gestion des ambitions.
De son côté, Delly Sesanga se détache de sa posture de député et conforte sa stature de présidentiable. Pour sa part, Augustin Matata a toujours l’ombre de la justice à ses côtés. Aux côtés d’eux, plusieurs autres opposants ont également fait le déplacement de Lubumbashi.
"Présidentielle 2023: l’opposition s’organise à Lubumbashi face à l'Union sacrée de Tshisekedi - 14/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/14/actualite/politique/presidentielle-2023-lopposition-sorganise-lubumbashi-face-lunion
(De Gauche à droite) Delly Sesanga, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Moïse Katumbi, lors d’une rencontre des leaders de l’opposition jeudi 13 avril 2023 à Lubumbashi (Haut-Katanga). Photo/ServCom de Katumbi
Une rencontre de quelques leaders de l’opposition est programmée pour ce vendredi 14 avril à Lubumbashi autour de Moïse Katumbi, leader du parti Ensemble pour la République.
Des sources locales signalent la présence, depuis la veille dans la capitale cuprifère, des opposants comme :
- Delly Sesanga de Envol
- Martin Fayulu de l'Ecidé
- Matata Ponyo de LDG.
Ces responsables politiques devront signer, à l’issue de leur rencontre, une déclaration politique en prévision des prochaines élections.
"On s'achemine peut-être vers une plateforme électorale de l’opposition", estiment les mêmes sources, devant faire face au président sortant à la prochaine présidentielle prévue en décembre 2023.
Alors, l'opposition s'achemine-t-elle vers une candidature commune ? Qui va laisser se place à qui ? Ces questions pourraient être évoquées au cours de la rencontre de ce vendredi à Lubumbashi.
Les questions relatives à la proposition de la loi Tshiani et à la guerre d'agression qui sévit dans l'Est de la RDC vont aussi occuper une place de choix dans les discussions de ces leaders de l'opposition, selon les mêmes sources.
Cette réunion se tient en effet quelques jours seulement après la signature à Kinshasa de la charte constitutive de l'Union sacrée de la nation, la plateforme initiée par le président Félix Tshisekedi.
Ce document a été paraphé par certaines personnalités comme :
- Christophe Mboso
- Modeste Bahati
- Jean-Pierre Bemba
- Vital Kamerhe
"Tous contre Tshisekedi - 14.04.2023
= https://ouragan.cd/2023/04/tous-contre-tshisekedi
C’est une rencontre de haut niveau qui regroupe différents candidats présidents de la République vendredi à Lubumbashi. Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga, Frank Diongo et Matata Ponyo sont déterminés à barrer la route à Félix Tshisekedi en décembre prochain. Difficile à ce stade de cerner les grandes décisions attendues dudit conclave. Les candidats de l’opposition ne veulent accorder aucune chance de réélection au président de la République.
Katumbi, Fayulu, Matata, Sesanga et Diongo @Photo Droits tiers
Le même langage
Les têtes d’affiche de l’opposition souhaitent à l’issue de leurs travaux se prononcer sur le processus électoral qu’ils estiment totalement “bâclé” avec une commission électorale contestée. En plus, la situation sécuritaire dans l’est inquiète. Un proche de Diongo parle d’un régime aux abois qui peine à sortir le pays du bourbier. Au quartier général d’Ensemble pour la République, des voix s’élèvent pour dénoncer le harcèlement politique sans oublier la proposition de loi Tshiani qui focalise le débat politique. De manière unanime, les principaux leaders s’accordent à reconnaître que la machine de la tricherie tourne déjà en plein régime avec les kits électoraux découverts entre les mains des particuliers. Martin Fayulu n’a cessé de le dire. Le processus électoral piloté par Kadima n’offre aucune garantie.
Vers un candidat unique de l’opposition ?
Les poids lourds de l’opposition tiennent à cœur le round déterminant de la présidentielle de décembre 2023. Après avoir suivi la sortie de l’Union sacrée de la nation à Kinshasa où les grands dinosaures de la majorité présidentielle se sont unanimement recroquevillés sur Félix Tshisekedi, les opposants ont capté la leçon et décident de bâtir une armure redoutable, imbattable et confortable vis-à-vis du candidat unique de la majorité. Les opposants qui se côtoient déjà, ont un choix à faire entre des candidatures multiples et une candidature commune. Ils ont aussi le choix entre un conglomérat de leaders fragmentés et une coordination en plateforme électorale constituée et fédérée. Les opposants en conclave sont pour la plupart des anciens camarades de lutte de Félix Tshisekedi, qui ont choisi de combattre son gouvernement et de lui arracher le fauteuil présidentiel cette année.
Lire aussi :
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L’opposition politique congolaise compte en son sein plusieurs candidats à la magistrature suprême parmi lesquels des grosses pointures de réputation internationale, des résistants et des opportunistes. Tout est question de discipliner le groupe, arrondir les ambitions et bâtir une machine nucléaire de victoire à l’élection présidentielle. « La question sera celle de savoir qui sera coopté comme candidat commun de l’opposition au vu de la grande évolution des ambitions des uns et des autres », s’est lancé un analyste politique jeudi à Kinshasa. « Les opposants doivent absolument mettre leurs égos de côté et privilégier l’intérêt général », exhorte un leader de la société civile. « Ils doivent choisir un leader populaire, capable et suffisamment connecté pour faire face à Tshisekedi. Un mauvais choix du candidat unique sera une épine de faiblesse face à la majorité », explique un professeur des Sciences politiques de l’université de Kinshasa. Les opposants seront contraints de travailler sur un projet commun, une stratégie unique et une candidature de victoire à la présidentielle. D’autres aspects pourront être évoqués dans ce conclave, c’est notamment le financement de la campagne, les alliances politiques tentaculaires et le discours.
Tshisekedi sera mis en difficulté
Si les opposants font bloc, la majorité présidentielle qui a accumulé tant de maladresses de gestion de la cité sera en impossibilité numérique de réunir les voix nécessaires à l’élection du président Félix Tshisekedi, argue un politologue congolais réputé basé à Bruxelles. Car les opposants exploiteront les faiblesses de gouvernance du régime pour se faire une santé électorale solide au sein de l’opinion. La guerre du M23 est un handicap électoral de taille pour Félix Tshisekedi autant que la présence des forces armées des Etats membres de l’EAC, les accords « secrets » avec Kigali, le déploiement des éléments du M23 au Maniema et tant d’autres crises sécuritaires de l’est. S’ajoutent à ce cocktail, les fissurations aggravées des communautés entre Katangais et Kasaiens, les dysharmonies des leaders du grand Équateur, la situation sociale toujours chaotique de l’espace Grand Kasaï et les discordances entre leaders de la Grande orientale. Bien entendu, Kinshasa continue de crier famine et les gouvernants font l’objet de critiques acerbes de la part des habitants. L’ex-Bandundu ne respire pas encore en dépit de l’élévation en dignité de certains de ses fils dans le régime Tshisekedi et le Kongo central se voit privé d’un représentant au présidium de l’Union sacrée. Cette province n’est pas encore rassurée depuis qu’il a été dénoncé la vente du port de Matadi par certains dignitaires de l’Union sacrée alors que beaucoup de fils Né- Kongo regrettent toujours le sort réservé à Simon Kimbangu Kiangani par la Direction générale des Migrations au beach Ngobila. Manifestement l’opposition a beaucoup de matières à se mettre sous la dent.
"RDC: vers une coalition Katumbi, MAFA, Matata et Sesanga ? - 14 avril 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/04/14/rdc-vers-une-coalition-katumbi-mafa-matata-et-sesanga.html/131640/
À huit ( mois de la convocation du corps électoral en République Démocratique du Congo, le Président de la République, Félix Tshisekedi a réussi à se constituer un bloc uni qui va l’aider à faire face à une opposition qui était jusqu’à présent muette.
Avec l’arrivée de Jean-Pierre Bemba Gombo, Vital Kamerhe et Mbusa Nyamwisi aux côtés du Chef de l’État, Félix Tshisekedi dans l’Union Sacrée de la Nation (USN), tous les pronostics voyaient déjà le Président sortant faire le carton plein lors des élections de décembre 2023.
Mais voilà que les grandes manœuvres au sein de l’opposition ont commencé. Après être plusieurs fois reçus par les différentes délégations diplomatiques en visite en République Démocratique du Congo. Faut-il encore le rappeler, ils ont rencontré la ministre Belge des Affaires étrangères en visite à Kinshasa ainsi que celui du Royaume Uni.
Qu’à cela ne tienne, les trois leaders de l’opposition dont Delly Sesanga, Martin Fayulu et Augustin Matata Ponyo ont fait le déplacement de Kinshasa depuis ce mercredi 12 avril pour rencontrer Moïse Katumbi, un autre leader de l’opposition à Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga.
À Lubumbashi, ces quatre leaders de l’opposition congolaise, tous candidats déclarés à la présidentielle dont Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo et Martin Fayulu sont actuellement réunis où ils ont entamé des discussions tôt ce matin.
Selon les bribes d’informations, la réunion a déjà commencé en coulisses, l’opposition congolaise se resserre. Visiblement, quelque chose se prépare dans les rangs de l’opposition et on ne manquera pas d’en savoir davantage d’ici quelques jours.
Les observateurs de bon aloi se posent des question, celles de savoir qu’est-ce qui se cache derrière les déplacements de Martin Fayulu, Delly Sesanga et l’ancien Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo dans le chef-lieu de la province du Haut-Katanga?
Ne sont-ils pas à Lubumbashi pour créer une plateforme en vue de la présidentielle de décembre prochain? Surtout que le présage au sein de la plateforme Lamuka que partageaient Fayulu et Muzito ne rassure plus.
Katumbi, Sesanga, Fayulu et Matata et feraient-ils peur à l’Union sacrée de Félix Tshisekedi qui du reste, s’est muée à une plateforme politique et électorale signant la Charte constitutive pour une candidature unique ?
= https://7sur7.cd/2023/04/13/rdc-les-opposants-matata-katumbi-et-fayulu-se-rencontrent-ce-vendredi-lubumbashi-pour-un
= https://laprosperiteonline.net/rdc-la-famille-politique-de-kabila-ne-boycotte-pas-les-elections-mais-propose-la-suspension-du-processus-denrolement-des-electeurs/https://laprosperiteonline.net/rdc-la-famille-politique-de-kabila-ne-boycotte-pas-les-elections-mais-propose-la-suspension-du-processus-denrolement-des-electeurs/
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/04/13/elections-2023-un-cadre-de-lecide-france-appelle-la-diaspora-a-creer-une-synergie-autour-de-martin-fayulu.html/131632/
"INVITÉ AFRIQUE
Adolphe Muzito (RDC): «Pas de ralliement au candidat Tshisekedi, mon parti et moi nous irons aux élections» - 14/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20230414-adolphe-muzito-rdc-pas-de-ralliement-au-candidat-tshisekedi-mon-parti-et-moi-nous-irons-aux-%C3%A9lections
Au Congo-Kinshasa, le torchon brûle dans l'opposition entre Martin Fayulu et Adolphe Muzito. Leur alliance dans la coalition Lamuka, c'est terminé. Et tous deux annoncent qu'ils vont se présenter à la présidentielle à un seul tour programmée le 20 décembre prochain. Mais que répond l'ancien Premier ministre Adolphe Muzito à la rumeur propagée par les partisans de Martin Fayulu sur son éventuelle intention de rejoindre le camp du Président sortant, Félix Tshisekedi ? La réponse d’Adolphe Muzito…
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:41 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
"QUELLE SUITE PRÉVISIBLE POUR LES REVENDICATIONS DE NOS OPPOSANTS ?
Ils ont signé à l'issue de leur réunion un communiqué ambitieux, animés de la volonté de sauvegarder l'unité et la souveraineté de notre Nation et de bâtir un État de droit fondé sur une véritable démocratie dans le respect de nos diversités. Toutes choses aujourd'hui en panne.
En fait rien de nouveau même en exigeant différents aménagements (loi électorale, Ceni, Cour institutionnelle, fin des arrestations arbitraires, des tueries, audit indépendant sur les opérations identification des électeurs...). Ils ont aussi prévu une marche pour obtenir leurs revendications.
MA QUESTION ESSENTIELLE : sauront-ils ainsi arracher auprès du pouvoir la satisfaction de leurs demandes ; les marches, les manifestations n'ont pas toujours porté des fruits, en quoi les leurs seront-elles plus fructueuses ? Voilà où ils doivent davantage plancher : quels artifices à enclencher pour mieux mobiliser la population ?
Mais aussi le cauchemar d'un Genève bis qui attesterait la division entre signataires, ce n'est pas impossible.
Compatriotiquement!
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Ils ont signé à l'issue de leur réunion un communiqué ambitieux, animés de la volonté de sauvegarder l'unité et la souveraineté de notre Nation et de bâtir un État de droit fondé sur une véritable démocratie dans le respect de nos diversités. Toutes choses aujourd'hui en panne.
En fait rien de nouveau même en exigeant différents aménagements (loi électorale, Ceni, Cour institutionnelle, fin des arrestations arbitraires, des tueries, audit indépendant sur les opérations identification des électeurs...). Ils ont aussi prévu une marche pour obtenir leurs revendications.
MA QUESTION ESSENTIELLE : sauront-ils ainsi arracher auprès du pouvoir la satisfaction de leurs demandes ; les marches, les manifestations n'ont pas toujours porté des fruits, en quoi les leurs seront-elles plus fructueuses ? Voilà où ils doivent davantage plancher : quels artifices à enclencher pour mieux mobiliser la population ?
Mais aussi le cauchemar d'un Genève bis qui attesterait la division entre signataires, ce n'est pas impossible.
"RDC : Un front de l’opposition se dessine - 14 avril 2023
= https://afrique.lalibre.be/76877/rdc-un-front-de-lopposition-se-dessine/
Sesanga, Fayulu, Matata et Katumbi s’organisent face au pouvoir de Félix Tshisekedi.
« Ce n’est pas Genève, mais c’est une première réponse face à la dérive du pouvoir, aux excès de président Félix Tshisekedi et dans l’optique d’un éventuel front commun de l’opposition républicaine en RDC”, explique ce vendredi 14 mars un acteur politique congolais, en référence à la réunion helvète qui avait désigné un candidat commun de l’opposition face au poulain de Joseph Kabila le 11 novembre 2018.
Pour la première fois, quatre présidents de partis politiques congolais (Delly Sesanga, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Moïse Katumbi) se sont réunis officiellement à Lubumbashi, la capitale du Haut-Katanga, pour mettre au point une déclaration commune à un peu plus de neuf mois de l’élection présidentielle, toujours officiellement annoncée pour le 20 décembre prochain en République démocratique du Congo, même si les doutes sont de plus en plus permis sur la tenue de ce scrutin à la date annoncée au vu des retards, cafouillages et hésitations affichés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans l’enregistrement des électeurs, qui n’est que la première étape d’un long processus électoral qui doit mener aux scrutins de décembre.
Tout est à refaire
Les quatre cadors disent leur volonté “de sauvegarder l’unité et la souveraineté de la nation et de bâtir un État de droit fondé sur une véritable démocratie dans le respect de nos diversités”.
Ils stigmatisent ensuite tout ce qu’ils présentent comme les carences et dérives du régime en place, évoquant pêle-mêle “l’injustice, l’impunité, le népotisme et le tribalisme devenus un mode de gestion par excellence du pouvoir politique actuel”.
La liste des doléances est presque aussi longue que le chemin qui a mené le pays dans les profondeurs de la crise actuelle. L’insécurité “généralisée” qui frappe non seulement les deux Kivu et l’Ituri mais aussi le Haut-Katanga, le Mayi-Ndombé, le Kwilu et la partie est de Kinshasa est aussi mise en avant par ces leaders de partis qui pointent encore “le viol constant de la constitution et des lois du pays” avant d’appeler une fois encore “à la désignation consensuelle des animateurs de la Ceni, la révision de la loi électorale ou encore la recomposition de la Cour constitutionnelle”.
Il est évident qu’on ne peut pas aller aux élections dans ces conditions”, explique à La Libre Matata Ponyo, l’ancien Premier ministre de Kabila, qui fut l’un des premiers à déclarer sa candidature pour la prochaine présidentielle. Et d’épingler l’enrôlement des électeurs dans sa province du Maniema. “On a enregistré moins d’électeurs qu’en 2018 alors qu’on a un taux de croissance démographique de 3,5 %, ça ne tient pas la route”, poursuit-il. “Dans le même temps, on voit que le Kasaï-Oriental atteint des niveaux exceptionnels d’enrôlement des électeurs alors que la province est touchée de plein fouet par un exode important, c’est inexplicable. Comment pourrait-on encore aller aux élections avec une Cour constitutionnelle largement dominée par des Kasaïens et un patron de la Ceni qui vient de la même région et qui répond aux ordres du président de la République. C’est évidemment inacceptable”.
Pas question pour autant de parler d’un boycott du scrutin pour le moment. “Il reste neuf mois, on va se mobiliser et mobiliser le peuple congolais. Lui non plus ne veut pas d’une mascarade de scrutin”.
Matata Ponyo et Martin Fayulu étaient apparus il y a quelques semaines au côté du Prix Nobel Denis Mukwege pour critiquer la gestion du pays par les autorités actuelles. Aujourd’hui, Denis Mukwege n’est pas signataire de ce communiqué de Lubumbashi “mais il est d’esprit avec nous”, enchaîne l’ancien Premier ministre. “Il peut nous rejoindre quand il veut. D’autres sont aussi les bienvenus”
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= http://afrikarabia.comQ/wordpress/rdc-a-lubumbashi-lopposition-se-cherche-une-strategie7
Les opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga ont décidé d’organiser
« une série d’actions » communes. La possibilité d’une candidature unique de l’opposition n’a pas été évoquée, et l’absence du prix Nobel Denis Mukwege interroge.
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[size11]Les quatre opposants à Lubumbashi le 13 avril 2023 DR[/size]
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Lubumbashi capitale de l’opposition ? Pendant deux jours, la riche ville minière a vu défiler les principaux opposants au président Félix Tshisekedi, tous candidats à la prochaine élection présidentielle, prévue théoriquement en décembre prochain. Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga se sont retrouvés en conclave pour se trouver une stratégie commune face à la candidature du président Tshisekedi, qui brigue un second mandat. Cette réunion avait pour premier objectif d’apporter une réponse à l’alliance électorale nouée par le chef de l’Etat avec Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba et l’ensemble des partis membres de l’Union sacrée (USN). Une charte a été signée entre les différents soutiens de Félix Tshisekedi pour constituer une large coalition présidentielle en vue de remporter le scrutin de décembre. Médiatiquement, la réunion de Lubumbashi constitue un excellent contre-point à l’Union sacrée du candidat-président, et démontre que l’opposition est capable de s’unir et d’organiser un front anti-Tshisekedi solide.
Une mobilisationpour des élections transparentes
Mais politiquement, le bilan du conclave de Lubumbashi est plus faible. Certains, qui voyaient déjà l’ébauche d’une plate-forme électorale commune ou d’une candidature unique de l’opposition, en seront pour leurs frais. « Ce n’est vraiment pas le moment » murmure-t-on dans l’entourage des ténors de l’opposition. La déclaration commune a d’abord permis de charger lourdement le pouvoir et de dénoncer « la dégradation dramatique de la situation sécuritaire, économique, sociale et politique du pays ». Le camp présidentiel est accusé de « violer constamment la Constitution, d’instrumentaliser les institutions exécutive, parlementaire, judiciaire fiscale et policière ». Les quatre opposants se sont accordés sur leurs différentes revendications concernant l’organisation des élections. Ils ont réaffirmé leur volonté de désigner une Commission électorale (CENI) plus consensuelle, de réviser la loi électorale et de recomposer la Cour constitutionnelle. Les risques soulignés par les opposants sont de voir les élections reportées à cause de la guerre à l’Est, ou de les voir bâclées par manque de transparence. Raison pour laquelle, ils demandent notamment la présence d’observateurs nationaux et internationaux pendant tout le processus électoral.
Le traumatismede Genève
A huit mois de la présidentielle, les quatre opposants se sont également accordés pour organiser « une série d’actions » communes. Le premier test sera « une grande marche », le 13 mai prochain à Kinshasa autour de trois revendications, qui seront vraisemblablement les trois thèmes de campagne des opposants à Félix Tshisekedi : « l’insécurité grandissante », « la vie chère » et « le processus électoral chaotique ». Ce premier ballon d’essai permettra de jauger de la capacité de mobilisation des quatre opposants. Car pour l’instant, il n’est pas question de parler de candidature unique. Le traumatisme de Genève est encore très présent, et aucun des quatre candidats déclarés n’a intérêt à se retirer de la course pour l’instant. Surtout qu’en cas de report des élections, ce nouveau scénario appellera une nouvelle stratégie. Dans l’entourage des quatre ténors, on pense surtout « qu’il est urgent de ne rien faire », dans l’attente de la confirmation de la tenue du scrutin fin décembre.
Mukwege change de stratégie
A Lubumbashi, un absent a été très remarqué au conclave de l’opposition. Il s’agit du prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege, un temps annoncé, mais qui a finalement renoncé à se rendre dans la capitale katangaise. Officiellement, le célèbre médecin, que de nombreux Congolais souhaitent voir se présenter à la magistrature suprême, devait accueillir le président de la Fédération suisse dans son hôpital de Panzi. Officieusement, Denis Mukwege ne souhaitais pas se mêler à une réunion « trop politique », alors qu’il n’a pas encore décidé s’il se lançait ou non dans la course à la présidentielle. Aucun de ses représentants n’était officiellement présent à Lubumbashi. Le prix Nobel semble avoir pris conscience qu’il ne fallait pas trop jouer la carte des combinaisons politiques. Un jeu à double tranchant qu’il a pu découvrir à ses dépens alors qu’il avait signé une tribune avec Martin Fayulu et Matata Ponyo Les trois signataires demandaient notamment de stopper les poursuites judiciaires contre l’ancien Premier ministre. Cette prise de position avait ébranlé certains des soutiens du docteur. Denis Mukwege a donc, lui aussi, décidé d’attendre et de se faire discret, avant de prendre sa décision.
La délicate équation des alliances
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Le rendez-vous de Lubumbashi constitue la première pierre d’un front d’opposition, bien décidé à faire barrage à Félix Tshisekedi et à voir enfin s’organiser des élections libres et transparentes. Mais dans une présidentielle à un seul tour, la multiplicité des candidatures d’opposants ne ferait que renforcer le score de Félix Tshisekedi. Des alliances à venir sont donc indispensables… et à prévoir. Sur les quatre opposants présents au Katanga, deux seraient en mesure de s’effacer pour se rallier à une autre candidature. Il y a tout d’abord Delly Sesanga, dont la jeunesse et la compétence pourrait intéresser certains candidats. Et puis il y a Augustin Matata Ponyo, dont la candidature constitue davantage une « assurance-vie » contre de possibles ennuis judiciaires, qu’une véritable ambition présidentielle. Quant à Moïse Katumbi et Martin Fayulu, on voit difficilement comment ils pourraient abandonner la course. L’équation d’une candidature commune se trouverait donc dans une possible entente entre les deux hommes. Reste enfin le mystère Mukwege, qui, s’il se présente, rajoute une candidature supplémentaire, et complexifie le scénario. L’espoir des soutiens du prix Nobel, est que la candidature Mukwege crée un choc et devienne « le dénominateur commun naturel » de l’opposition. Mais pour l’instant, le docteur n’est pas encore candidat.
"RDC : comment l’opposition a sabordé l’accord de Genève pour un candidat commun - 20 novembre 2018
= https://www.jeuneafrique.com/mag/665388/politique/rdc-comment-lopposition-a-saborde-laccord-de-geneve-pour-un-candidat-commun/
Conclu le 11 novembre, l’accord autour d’une candidature unique pour la présidentielle du 23 décembre aura tenu moins de vingt-quatre heures. Retour sur un fiasco....
= https://www.jeuneafrique.com/663606/politique/rdc-tshisekedi-et-kamerhe-setaient-engages-a-arreter-la-politique-en-cas-de-violation-de-laccord/
= https://www.jeuneafrique.com/663184/politique/exclusif-rdc-ce-que-contient-laccord-mort-ne-de-geneve-sur-le-candidat-commun-de-lopposition/
"La succession à Kinshasa : les leçons de l'Afrique - 2015-16
= https://www.frstrategie.org/sites/default/files/documents/publications/notes/2016/201604.pdf
"
b]"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 14.4. - FACE A L'AXE DU MAL FATSHIGANT VERS UN TANDEM FAYULU MUKWEGE MATATA KATUMBI"[/b]
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:42 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
La recommandation principale sortie du conclave des opposants à Lubumbashi est de mobiliser pour des elections transparentes et libres ; je demandais alors dans quelle mesure cette
bonne vérité pouvait être assez folichonne pour attirer du monde. Je recommandais de faire plus : pourquoi pas faire miroiter dès maintenant les noms des élus à la finale.
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bonne vérité pouvait être assez folichonne pour attirer du monde. Je recommandais de faire plus : pourquoi pas faire miroiter dès maintenant les noms des élus à la finale.
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"Marche du 13 mai de l'Opposition: " C'est un non-événement ...l'appel est des leaders locaux" ( Augustin Kabuya) - 15.04.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/04/15/marche-du-13-mai-de-lopposition-cest-un-non-evenement-lappel-est-des-leaders
"Pour le Congo: entre Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga, Frank Diongo et Matata Ponyo, qui sera choisi comme candidat commun de l’opposition contre Félix Tshisekedi ? -
15.04.2023
"Les raisons de l’absence de Mukwege à Lubumbashi - 16.04.2023
= https://ouragan.cd/2023/04/les-raisons-de-labsence-de-mukwege-a-lubumbashi
"A Lubumbashi, Fayulu prêche le dépassement de soi au profit de la cause nationale : « Les congolais souffrent, nous devons nous oublier » - 14 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/14/lubumbashi-fayulu-preche-le-depassement-de-soi-au-profit-de-la-cause-nationale-les
"Sesanga à Lubumbashi: « Depuis un temps, ce régime nous a habitués à gouverner ce pays dans le mépris des lois » - 14 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/14/sesanga-lubumbashi-depuis-un-temps-ce-regime-nous-habitues-gouverner-ce-pays-dans-le
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120606_pretendue_cherte_de_la_vie_l_udps_tobie_kayumbi_repond_au_clan_katumbi_matata_sessanga_fayulu.html
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Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:43 am, édité 2 fois
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
L'eventiel succès de l'opposition face à Tshisekedi dépendra beaucoup de la qualité sinon de la vigueur de sa stratégie. Appeler à la mobilisation des populations pour leur cause comme elle a indiqué dans son communiqué après leur première union est une soupe tiède que peu de Congolais boiront.
Dans un scrutin à un tour comme le nôtre et face à un pouvoir qui a pris grand soin de verrouiller le processus en plaçant à tous les niveaux de décision des fidèles, Ceni, Cour Constitutionnelle, Banque Centrale, Ministères de l’Économie & Finances, l'opposition doit y aller plus franco, fort et plus vite. Au Congo, nous le savons tous la démocratie est encore à parfaire : le rôle majeur de l'opposition est toujours contrecarré par une majorité en principe plus riche, autoritaire et démagogique.
N'empêche que ces opposants ont eu tort de ne pas se prononcer d'ores et déjà sur un candidat ou un ticket uniques, ce qui aurait marqué leur détermination. C'est un vrai front uni qu'il leur faut sinon leur stratégie légère et indécise ne leur donne pas beaucoup des chances de réussir malgré hélas l'insatisfaction généralisée des populations du mandat de Tshisekedi comme l'a révélée un sondage. L'opposition doit gommer cette image d'un front toujours divisé où chaque protagoniste semble hésiter à s'effacer pour un autre - déjà à Genève d'où sont nés les deux judas d'alors, Tshisekedi & Kamerhe -, elle se doit de guérir de cette maladie infantile des oppositions africaines, incapables de trouver l’unité lors des scrutins majeurs. On verra déjà ce que donnera leur manifestation nationale prévue au 13 mai...
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N'empêche que ces opposants ont eu tort de ne pas se prononcer d'ores et déjà sur un candidat ou un ticket uniques, ce qui aurait marqué leur détermination. C'est un vrai front uni qu'il leur faut sinon leur stratégie légère et indécise ne leur donne pas beaucoup des chances de réussir malgré hélas l'insatisfaction généralisée des populations du mandat de Tshisekedi comme l'a révélée un sondage. L'opposition doit gommer cette image d'un front toujours divisé où chaque protagoniste semble hésiter à s'effacer pour un autre - déjà à Genève d'où sont nés les deux judas d'alors, Tshisekedi & Kamerhe -, elle se doit de guérir de cette maladie infantile des oppositions africaines, incapables de trouver l’unité lors des scrutins majeurs. On verra déjà ce que donnera leur manifestation nationale prévue au 13 mai...
"Face à Félix Tshisekedi, jusqu’où ira l’union de l’opposition ?- 27.04.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1440189/politique/face-a-felix-tshisekedi-jusquou-ira-lunion-de-lopposition/
Réunis à Lubumbashi mi-avril, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon veulent présenter un front uni face à la majorité présidentielle. Mais ne se prononcent pas sur l’idée d’une candidature unique.
De gauche à droite : Delly Sesanga, Matata Ponyo, Moïse Katumbi, Martin Fayulu De gauche à droite : Delly Sesanga, Matata Ponyo, Moïse Katumbi, Martin Fayulu :copyright: Montage JA : Vincent Fournier/JA; Laurie Dieffembacq/BELGA/AFP; Arsene Piana pour JA
Le 23 avril, l’heure était aux derniers réglages sur la piste du stade des Martyrs, en plein cœur de la capitale congolaise. Tous les pontes de la majorité – ou presque – étaient venus s’enquérir de l’avancée des préparatifs du premier meeting de l’Union sacrée, la plateforme présidentielle, prévu le 29 avril. L’élection a beau n’être prévue que dans huit mois, Kinshasa a déjà basculé dans une atmosphère de pré-campagne.
À Lire En RDC, Christophe Mboso bat le rappel des troupes
Un mois après le remaniement de son gouvernement, Félix Tshisekedi veut faire de l’événement une démonstration de force et envoyer un message à ses adversaires. Car dans deux semaines, c’est l’opposition qui tentera à son tour de montrer un front uni dans les rues de la capitale.
Manifestation à Kinshasa
= https://www.radiookapi.net/2023/04/14/actualite/politique/presidentielle-2023-lopposition-sorganise-lubumbashi-face-lunion
"En RDC, un front anti-Tshisekedi se dessine en vue de l’élection présidentielle de décembre - 25 avril 2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/04/25/en-rdc-un-front-anti-tshisekedi-se-dessine-en-vue-de-l-election-presidentielle-de-decembre_6170980_3212.html
Vendredi 14 avril, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga, tous candidats putatifs à la fonction suprême, se sont réunis à Lubumbashi.
Est-ce le premier pas vers la constitution d’un front commun contre Félix Tshisekedi dans la perspective de la présidentielle de décembre 2023 ? Vendredi 14 avril, à Lubumbashi, quatre dirigeants de l’opposition congolaise, tous candidats putatifs – Martin Fayulu (Engagement pour la citoyenneté et le développement ou ECiDé), Moïse Katumbi (Ensemble pour la République), Augustin Matata Ponyo (Leadership et gouvernance pour le développement ou LGD) et Delly Sesanga (Envol de la RDC) – ont décidé « d’unir leurs idées et leurs forces ».
Les quatre ambitieux n’envisagent pas de proposer un programme politique commun, encore moins de présenter une candidature unique contre l’actuel chef de l’Etat, mais de « mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation, dans les délais constitutionnels, des élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées ».
Lire aussi : RDC : dans le Masisi, les rebelles du M23 laissent derrière eux un territoire ravagé par des décennies de conflits
« Est-ce une plate-forme au sens d’une coalition politique ? C’est trop tôt pour le dire », souligne un participant à la rencontre, pour qui la prochaine étape sera sans doute « l’ouverture à d’autres forces politiques et aux acteurs de la société civile ». Comme première action, les quatre leaders envisagent une manifestation le 13 mai à Kinshasa afin d’exiger un processus électoral transparent et équitable.
Si elle répond à des revendications partagées, la réunion de ces quatre figures de l’opposition n’avait pourtant rien d’évident. La présidentielle de 2018 a laissé de profondes cicatrices. Moïse Katumbi et Martin Fayulu s’étaient alors placés sous la même bannière, une plate-forme politique concurrente à celle de Félix Tshisekedi, avant d’emprunter des voies opposées.
Par intérêt réciproque
Bien que contestant la victoire de l’actuel chef de l’Etat, Moïse Katumbi avait tout d’abord rejoint la nouvelle mouvance présidentielle, l’aidant à rompre son alliance avec son prédécesseur, Joseph Kabila. Puis, il avait pris ses distances. Martin Fayulu, qui n’a jamais cessé de revendiquer la victoire à l’élection présidentielle de 2018, n’avait alors pas de mots assez durs pour condamner M. Katumbi.
Lire aussi : RDC : comment ramener la paix dans l’est du pays ?
A huit mois d’un nouveau scrutin, les deux hommes seraient donc mieux disposés, au moins par intérêt réciproque. « Nous devons oublier le passé. Nous devons voir l’avenir, voir la souffrance de la population. Si nous sommes ici, ce n’est pas pour nous », jure Moïse Katumbi. « Nous devons tuer le moi qui est en nous. Si nous renaissons, nous allons bâtir un Congo réellement libre, fort et prospère », répond en écho Martin Fayulu.
A leur côté, le député Delly Sesanga, surnommé par certains « le nouveau Fayulu » pour ses talents oratoires et sa combativité, tente de se construire une stature nationale. « Depuis quelque temps, le régime nous a habitués à gouverner ce pays dans le mépris des lois, dans le non-respect des procédures », dénonçait à Lubumbashi l’avocat et député de la circonscription de Luiza dans le Kasaï-Central, un fief du chef de l’Etat.
Le cas de Joseph Kabila
Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Martin Fayulu ont, tous les trois, porté les couleurs de la coalition Lamuka, qui soutenait en 2018 la candidature du dernier cité. Le quatrième homme, Augustin Matata Ponyo, est en revanche un nouveau venu dans l’opposition. Considéré comme un dauphin potentiel de Joseph Kabila après avoir été son premier ministre pendant quatre ans, il a finalement rompu avec la famille politique de l’ancien président. Désormais à la tête de son propre parti, cet économiste de 58 ans affiche sans timidité son ambition présidentielle. Comme ses trois nouveaux « alliés ».
Lire aussi : En RDC, Sultani Makenga, l’éternel rebelle
Et ils ne sont pas seuls. En RDC, déjà une dizaine de personnalités ont fait part de leur ambition. Sans compter ceux auxquels on en prête l’intention, comme Denis Mukwege. Le gynécologue, militant des droits humains et Prix Nobel de la paix 2018, est une personnalité publique respectée localement et admirée en Europe et aux Etats-Unis. Avec les opposants qui viennent le consulter, celui-ci partage les mêmes inquiétudes sur le processus électoral. « [Denis] Mukwege est un acteur de la société civile, il tient à le demeurer », assure un membre de son entourage pour couper court à ses supposées ambitions.
Enfin, l’hypothèse d’un front anti-Tshisekedi serait incomplète sans évoquer le cas de Joseph Kabila. Sa formation politique, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), n’était pas à Lubumbashi. L’ancien président ne participe pas à la campagne d’enrôlement des électeurs et suit une voie qui s’apparente aujourd’hui à un boycott du scrutin.
"RDC : Quelle opposition face à Felix Tshisekedi ? -
17 avril 2023
= https://b-onetv.cd/rdc-quelle-opposition-face-a-felix-tshisekedi/
A quelques mois de la tenue des élections en République démocratique du Congo, ça bouge dans les quartiers généraux des partis et regroupements, voire plateformes politiques. L’Union Sacrée de la Nation, plateforme qui soutient la candidature de Félix Tshisekedi s’est structurée en signant même une charte. Ses sociétaires ont annoncé une grande manifestation le 22 avril prochain pour couronner sa sortie officielle. Cette plateforme ne cache point son ambition de faire élire leur cheval gagnant à la présidentielle prochaine et lui doter d’une majoritaire claire afin de bien gouverner.
Comme réplique, dans l’opposition 4 candidats déclarés pour la prochaine présidentielle se sont retrouvés à Lubumbashi dans la province du Haut Katanga. Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Delly Sessanga et Moïse Katumbi ont fini par signer une déclaration commune. Ils disent unir leurs idées et forces pour mener des actions communes en vue. Ces leaders de l’opposition lancent un appel à la population pour résister et exercer une vigilance citoyenne. Ils disent demeurer solidaire dans l’unité d’idées et d’actions pour faire aboutir la lutte du peuple congolais pour un véritable état de droit. Ils annoncent également une série d’actions pour faire aboutir leurs revendications. La première action commune annoncée est une marche pour dénoncer l’insécurité grandissante, la vie chère et la misère du peuple et le processus électorale chaotique. Leurs exigences de résument en 5 points.
En lisant entre les lignes leurs exigences, le combat actuel de ce groupe des leaders de l’opposition se résume par des préalables pour la tenue des bonnes élections. La crainte est que si ces revendications seraient pris en compte, la tenue des élections en décembre prochain deviendra utopique. Ce groupe qui se présente comme un contre poids pour le régime Tshisekedi ne fait pas l’unanimité. Martin Fayulu qui s’est affiché cette semaine aux côtés des 3 autres leaders, venait de rompre avec Adolphe Muzito, celui qui était depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême son compagnon dans lamuka.
Les deux personnalités qui avaient résisté à l’époque à la main tendue de Félix Tshisekedi pendant que leurs compagnons de Lamuka, Freddy Matungulu, Moise katumbi et Jean Pierre Bemba ont cédé à la tentation, ne regardent plus vers la même direction. Martin Fayulu accuse Adolphe Muzito de s’auto exclure de Lamuka. A l’échéance de sa coordination à la tête de Lamuka, le président national de l’Ecidé jette son dévolu sur le professeur kalele pour prendre les rênes de cette coalition pendant 6 mois au grand dam de Muzito initiateur du nouvel Élan. Reponse du berger à la bergère, Adolphe Muzito constate pour sa part l’auto exclusion de Martin Fayulu. Conséquences, deux ailes de Lamuka voit le jour, le bicephalisme s’installe au sein de la plateforme.
Du côté du front commun pour le Congo, les brouillards occulte encore le chemin. Avec le silence de son leader, le sénateur à vie Joseph Kabila, les sociétaires de cette plateforme sont abandonnés à leur triste sort. Les plus sceptiques n’hésitent pas à changer de camp en créant leur propre parti et adhérer à l’Union Sacrée de la Nation. Pour les plus résistants, c’est le silence totale sous observation. Mais pour combien de temps ? Au vue de tout cela, l’opposition semble mal organisée devant une machine au pouvoir qui tente le tout pour le tout.
Depuis la réduction de deux tours à un tour de la présidentielle en RDC, l’opposition politique a eu toujours du mal à s’organiser. En 2011, il était difficile pour Vital Kamerhe, Léon Kengo et les autres candidats déclarés de se mettre autour du candidat Étienne Tshisekedi. Au finish, le Président en place était reconduit pour un mandat de 5 ans. En 2018, l’initiative de Genval portait l’espoir de tout un peuple avant le retrait des signatures de Félix Tshisekedi et vital kamerhe. L’opposition s’était finalement présentée divisée. Coup du destin, lle pouvoir avait sourit au cap pour le changement, plateforme créée par Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. Le même scénario pourrait se répéter au regard des faits actuels. Que vaut une opposition divisée face à une Union Sacrée de la Nation soudée ?
"[RDC : Suspectant un glissement, Franck Diongo lance le front anti-Tshisekedi -17.03.2023
= https://7sur7.cd/index.php/2023/03/17/rdc-suspectant-un-glissement-franck-diongo-lance-le-front-anti-tshisekedi
L'opposant congolais Franck Djongo a lancé le jeudi 16 mars dernier à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le front anti-Tshisekedi.
Il appelle toutes les formations politiques et sociales à s'approprier cette initiative pour écarter Félix-Antoine Tshisekedi du pouvoir en 2023. Cet acteur politique note que le successeur de Joseph Kabila n'a aucune volonté d'organiser les élections en 2023. Il en veut pour preuve le fait que Félix-Antoine Tshisekedi n'arrive pas à donner les moyens qu'il faut à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour organiser les élections.Et à Franck Djongo de poursuivre : « J’en appelle à un rassemblement, un grand mouvement, un front de toute l’opposition, l’ensemble des forces politiques anti-Tshisekedi qui aspirent au changement et à la démocratie, l’ensemble des forces sociales et les églises qui se battent pour le changement ainsi que les Congolais individuellement pour que nous puissions nous unir et imposer la volonté du peuple. Également, obtenir un processus électoral fiable et crédible ».« Tricher ou pas, il [Félix-Antoine Tshisekedi, ndlr] va perdre les élections, il ne veut pas les organiser dans le délai constitutionnel. Il a privé la CENI des moyens financiers, la preuve est que Kadima a révélé que ça fait 6 mois que son institution n’a rien. Le deuxième prétexte, c’est l’insécurité dans l’Est du pays qui constitue une sorte d’alibi », a-t-il fait remarquer.
Il sied de signaler que le président du parti politique MLP préconise une transition sans Félix-Antoine Tshisekedi au cas où les élections ne seront pas organisées dans le délai constitutionnel.
"En RDC, le pouvoir, l’opposition et la bataille électorale
= https://lejournaldelafrique.com/en-rdc-le-pouvoir-lopposition-et-la-bataille-electorale/?amp=1
En RDC, l’élection présidentielle sera-t-elle maintenue ou reportée ? Quelle que soit la décision de Félix Tshisekedi, l’opposition veut voir partir le président en janvier 2024.
C’est une véritable partie de jeu d’échecs qui se déroule actuellement en République démocratique du Congo (RDC). Alors qu’elle n’est pas foncièrement contre un report de l’élection présidentielle, prévue en fin d’année, l’opposition espère à la fois que le scrutin sera déplacé de plusieurs mois mais également que le président sortant Félix Tshisekedi acceptera de quitter son poste fin janvier prochain.
Le président congolais a discuté avec son homologue français Emmanuel Macron de la situation dans l’est de la RDC. Félix Tshisekedi estime que le conflit qui s’y déroule actuellement risque de perturber le calendrier électoral. Le président congolais sait qu’il sera difficile de déplacer ses citoyens dans les bureaux de vote le 20 décembre 2023. Face à Macron, le chef de l’État congolais a avoué : « Jusqu’à ce stade, je ne sais pas comment nous allons nous y prendre ». Avant de se demander s’il faudra « stopper le processus d’enrôlement des électeurs en attendant que la paix revienne ».
On le sait, la politique est un « jeu » de stratèges. Et bien que partisane d’un report — Martin Fayulu a par exemple demandé que tous les camps « se réunissent autour d’une table pour revoir la loi électorale et réexaminer la composition de la Ceni et de la Cour constitutionnelle » —, l’opposition saute sur l’occasion pour dire tout le mal qu’elle pense du président de RDC.
L’article 70 de la Constitution à la rescousse
Le parti Nouvel Elan n’est pas tendre avec le président. Si son fondateur, Adolphe Muzito, également candidat à la présidentielle, estime que « la question est pertinente », il assure que c’est au président Tshisekedi « de donner la réponse » et de prendre ses responsabilités.
Du côté de Moïse Katumbi, on estime que « la situation à l’est du pays ne devrait pas constituer un prétexte pour le président Tshisekedi ». Chérubin Okende Senga, ancien ministre des Transports du président actuel et porte-parole de Katumbi, en profite même pour déplorer le bilan négatif de « Fatshi », qui « avait promis au peuple congolais d’établir son état-major à l’est du pays, pour éradiquer les forces étrangères et toutes les forces négatives ». Or, poursuit-il, « quatre ans après, c’est une incapacité de pouvoir de la part du régime en place de pouvoir restaurer la paix dans cette partie de la République ».
En réalité, l’opposition n’est pas véhémente vis-à-vis de Tshisekedi. On sent en effet qu’un report du scrutin ne serait pour déplaire à personne. Mais de Fayulu à Katumbi, on appuiera sur un seul point de droit d’ici à la fin de l’année : l’article 70 de la Constitution. Ce dernier « dit que le Président de la République est élu pour un mandat de 5 ans et Monsieur Tshisekedi le 23 janvier 2024 à minuit doit partir », résume Martin Fayulu.
L’opposant, qui avait réuni 34,83 % des suffrages en 2018, l’avoue : « Organiser les élections plus tard ou autre chose, ça, ça n’a rien à voir avec le mandat ». « Il voit qu’on surveille de près la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) et que sa fraude ne peut pas passer, il veut évoquer le problème de l’insécurité à l’Est pour rester sur son fauteuil », conclut-il.
Les prochains mois s’annoncent compliqués pour Félix Tshisekedi.
"Kinshasa : Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga saisissent Ngobila pour leur marche du 13 mai -avril 27, 2023
= https://actu30.cd/2023/04/kinshasa-katumbi-fayulu-matata-et-sesanga-saisissent-ngobila-pour-leur-marche-du-13-mai/
"Kinshasa : La marche de l’Opposition du 13 mai aura comme point de chute le Palais du peuple
= https://yabisonews.cd/kinshasa-la-marche-de-lopposition-du-13-mai-aura-comme-point-de-chute-le-palais-du-peuple/
= https://verite.cd/2023/04/27/rdc-gentiny-ngobila-informe-de-la-marche-de-lopposition-du-13-mai-2023/
= https://linterview.cd/rdc-lopposition-projette-une-marche-de-colere-le-13-mai-pour-denoncer-notamment-linsecurite-et-la-famine/
= https://afrique.lalibre.be/76877/rdc-un-front-de-lopposition-se-dessine/
= https://www.jeuneafrique.com/1406203/politique/face-a-felix-tshisekedi-un-geneve-bis-est-il-possible/
= https://cas-info.ca/rdc-muyambo-appelle-a-lunite-de-lopposition-pour-chasser-tshisekedi-dans-4-ans-il-est-pire-que-kabila/
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
Même si c'est à coups de billets verts ou de leurs promesses l'Union sacrée a réussi sa sorte au Stade des Martyrs, je ne sais pas alors si le défi que doit lui tenir l'opposition se situe au niveau de la mobilisation, du nombre à l'aune de cette grand-messe ; il incombe à cette derniere de defier l'Union sacree d'une autre façon : tenter de convaincre qu'ils marcheront par conviction pour changer les choses à l'issue d'un mandat calamiteux. Donc déjà démontrer par la parole et les actes l'échec de Tshisekedi. Ensuite pourquoi pas organiser une série de manifestations pour demontrer leur présence active et leur force.
D'enjeu ultime d'une force politique c'est accéder au pouvoir pour y mettre en oeuvre son programme, il
faut donc que l'opposition s'organise pour y arriver et surtout vi notre democratie très imparfaite qu'elle ne s'illusionne pas trop que le vote des Congolais se fondera sur un jugement automatique du bilan de l'Union sacree d'autant qu'il y'a déjà un verrouillage frauduleux du procrssus par le pouvoir en ayant à l'avance placé des fidèles aux postes de decision, Ceni, Cour constitutionnelle, Banque centrale et Ministères Finances/Économie. Même si l'opposition n'obtient pas la révision de cette organisation, elle ne doit pas la perdre de vue dans sa propagande. Dans tous les cas ses ténors doivent d'abord se choisir un candidat ou un ticket commun et ensuite mouiller tous le maillot dans une campagne vigoureuse sinon ils auront peu de chances d'avoir gain de cause même dans leurs contestations.
La stratégie de l'opposition devra ainsi consister :
1- à démontrer pièces contre pièces la vaste faillite du mandat de Tshisekedi ;
2- qu'ils sont là pour changer les choses ;
3- démontrer que ce sont eux ces nouveaux leaders à même d'apporter ce changement ;
4- même s'ils ne l'obtiendront pas parce que le pouvoir sait qu'en s'y pliant il s'affaiblirait lourdement, demander quand-même une révision de l'organisation en place, loi électorale et animateurs consensuels, changement ou forte stigmatisation de la Cour constitutionnelle ;
5- enfin dénoncer sans le moindre doute l'agression du Rwanda dont nous sommes l'objet et cela aussi la complicité de la CI qui l'accompagne.
Encore une fois, le bilan de Tshisekedi est jugé par les Congolais très insuffisant comme l'a démontré un sondage, est-il pour qu'il puisse fonder le vote au profit de l'opposition, il faudra de sa part de une stratégie de campagne ingenieuse et vigoureuse qui convainque de leurs capacités et défie ainsi fortement le pouvoir en place. Voilà où se trouve ce vrai defi en question ici !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
D'enjeu ultime d'une force politique c'est accéder au pouvoir pour y mettre en oeuvre son programme, il
faut donc que l'opposition s'organise pour y arriver et surtout vi notre democratie très imparfaite qu'elle ne s'illusionne pas trop que le vote des Congolais se fondera sur un jugement automatique du bilan de l'Union sacree d'autant qu'il y'a déjà un verrouillage frauduleux du procrssus par le pouvoir en ayant à l'avance placé des fidèles aux postes de decision, Ceni, Cour constitutionnelle, Banque centrale et Ministères Finances/Économie. Même si l'opposition n'obtient pas la révision de cette organisation, elle ne doit pas la perdre de vue dans sa propagande. Dans tous les cas ses ténors doivent d'abord se choisir un candidat ou un ticket commun et ensuite mouiller tous le maillot dans une campagne vigoureuse sinon ils auront peu de chances d'avoir gain de cause même dans leurs contestations.
La stratégie de l'opposition devra ainsi consister :
1- à démontrer pièces contre pièces la vaste faillite du mandat de Tshisekedi ;
2- qu'ils sont là pour changer les choses ;
3- démontrer que ce sont eux ces nouveaux leaders à même d'apporter ce changement ;
4- même s'ils ne l'obtiendront pas parce que le pouvoir sait qu'en s'y pliant il s'affaiblirait lourdement, demander quand-même une révision de l'organisation en place, loi électorale et animateurs consensuels, changement ou forte stigmatisation de la Cour constitutionnelle ;
5- enfin dénoncer sans le moindre doute l'agression du Rwanda dont nous sommes l'objet et cela aussi la complicité de la CI qui l'accompagne.
Encore une fois, le bilan de Tshisekedi est jugé par les Congolais très insuffisant comme l'a démontré un sondage, est-il pour qu'il puisse fonder le vote au profit de l'opposition, il faudra de sa part de une stratégie de campagne ingenieuse et vigoureuse qui convainque de leurs capacités et défie ainsi fortement le pouvoir en place. Voilà où se trouve ce vrai defi en question ici !
"Meeting de l'Union Sacrée: l'opposition sera-t-elle en mesure de relever le défi ?" - 01.05.2923
= https://24sur24.cd/demonstration-de-force-de-lunion-sacree-lopposition-sera-t-elle-en-mesure-de-relever-le-defi/?amp=1
La ville de Kinshasa était en ébullition ce samedi 29 Avril 2023. Les états-majors des partis politiques membres de l’Union Sacrée se sont activés pour la réussite de la sortie officielle de cette plateforme politique pour soutenir Félix Tshisekedi.
Plus de 100.000 personnes ont répondu favorablement à l’invitation des partis politiques membres de l’Union Sacrée de la nation. Le stade de Martyrs, cadre réservé pour cet événement, a refusé du monde. C’est donc une mobilisation réussie au regard de la foule.
Le lancement officiel de l’union sacrée intervient quelques jours avant la marche de l’opposition. C’est vraiment un message fort et une démonstration de force que la plateforme politique de l’Union Sacrée de la nation vient de lancer aux opposants congolais.
Des grandes figures de l’opposition notamment : Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sessanga, se donnent rendez-vous ce 13 Mai.
Sauront-ils à mesure de mobiliser une foule aussi immense pour inverser la tendance ?
Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata « unissent leurs idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation des élections dans le délai constitutionnel ».
Ils exigent également « la désignation consensuelle des animateurs de la CENI, la révision de la loi électorale, la recomposition de la cour constitutionnelle, la fin de l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats à la présidentielle ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques.
"RDC : pour la présidentielle de décembre, quatre opposants en ordre de bataille -- 14.04.2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-pour-la-presidentielle-de-decembre-quatre-opposants-en-ordre-de-bataille-495297?amp
= https://information.tv5monde.com/video/rdc-reunion-commune-des-tenors-de-l-opposition-lubumbashi
"Manifestation du 13 mai, l’opposition attendue dans une mobilisation à l’aune de la sortie officielle de l’Union sacrée - 02.05.2023
= https://lepotentiel.cd/2023/05/02/pour-sa-sortie-officielle-lunion-sacree-gagne-son-pari-tshisekedi-porte-pour-rempiler
L’opposition politique réunie autour de Katumbi et Fayulu projette de se déployer dans la rue, le samedi 13 mai prochain. La vérité est que cette manifestation de l’opposition va se tenir après la sortie officielle de l’Union sacrée de la nation qui, rappelons, a réussi son coup en termes de mobilisation.
Kinshasa était paralysée ce samedi 29 avril 2023. Jeunes et vieux, hommes et femmes, tous avaient une seule destination : le stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa, où la majorité présidentielle regroupée au sein de l’Union sacrée signait sa sortie officielle, avec toute la solennité voulue. Le stade des Martyrs a refusé du monde depuis lavant-midi. Seulement voilà, les organisateurs ont fauté sur le plan organisationnel, car le présidium a débarqué au stade au moment des foules en grappes sortaient déjà de l’antre chinois de la commune de Kinshasa.
Il convient de noter ici que l’opposition a un défi, mieux un devoir à domicile à résoudre, diraient les Kinois.
Le samedi 13 mai prochain, on aimerait assister à une démonstration de forces à l’aune de mobilisation réussie par la majorité le samedi 29 avril 2023.
Malgré la chaleur torride qu’il a fait ce samedi 29 avril 2023, les Kinois ont bravé cette intempérie.
Et c’est donc dans ces entrefaites que le président du présidium de l’Union sacrée, Christophe Mboso s’est adressé à la foule des militants et sympathisants. De ce fait, il a présenté la nouvelle majorité présidentielle comme un regroupement des Congolais unis pour la défense de la Patrie : « L’Union sacrée regroupe également des Congolais unis pour la défense de la patrie, pour une nouvelle gouvernance fondée sur une nouvelle conception basée sur les résultats répondant aux intérêts du peuple ».
II a ensuite dévoilé la vision et objectifs de cette plateforme politique et électorale.
À en croire le président de la chambre basse du Parlement, l’Union sacrée vient avec un « nouveau vent pour bâtir un Congo fort, uni, souverain, libre, prospère et d’espoir ».
« Nous sommes venus vous dire que nous de l’Union sacrée, nous sommes venus avec un nouveau vent. Nous voulons vous dire que nous les Congolais de l’Union sacrée, nous sommes venus pour bâtir un Congo fort, un Congo uni, un Congo souverain et libre, un Congo prospère, où régnera la paix, la vérité, la justice et l’espoir. L’espoir de vivre ensemble, l’espoir de redresser ce pays, l’espoir d’intégrer la jeunesse dans les institutions du pays », a-t-il déclaré.
La cérémonie a servi de tribune pour Mboso de faire une mise au point aux dernières déclarations du Rwandais, Paul Kagame.
« Contrairement aux propos de Paul Kagame, c’est plutôt le Rwanda qui doit à la RDC des terres, car avant 1910, les villes de Gisenyi et Rubavu étaient des territoires congolais ». Occasion pour ce membre influent du présidium d’inciter la jeunesse congolaise à plus de vigilance pour faire échec au complot ourdi contre la République.
« Le Rwanda n’a rien à nous demander. Vous devez savoir que le complot contre notre pays est permanent. La génération qui sera distraite, c’est celle qui va faire perdre certains territoires du Congo, mais Fatshi Béton va se battre pour qu’aucun centimètre du Congo n’aille au Rwanda », a martelé Christophe Mboso.
Christophe Mboso n’a pas raté l’occasion de tacler l’opposition qui, de son point de vue, se fait complice du président rwandais avec ses ambitions hégémoniques sur les terres riches du Kivu.
« Pendant que l’Union sacrée est en train de condamner le Rwanda, l’opposition de ce pays a fermé sa bouche. Même pas un communiqué. Pourquoi ? C’est parce qu’ils sont du même camp que Kagame », a fustigé le patriarche Mboso.
Les élections en fin d’année, c’est le dernier sujet de l’adresse de Christophe Mboso qui ne soutient nullement l’idée d’un quelconque dialogue avant les élections. Tout le monde doit se préparer pour des élections à la fin de cette année 2023 pour permettre au peuple de décider de son avenir.
« Tout n’est pas du théâtre, ceux qui rêvent qu’il n’y aura pas élections, sachez qu’elles auront bel et bien lieu. Nous nous viendrons avec notre candidat Fatshi Béton. Nous viendrons avec les députés nationaux, provinciaux. Je pense que 50 % seront des jeunes. Préparez-vous, arrêtez de vous distraire. Que ceux qui soutiennent qu’il y aura dialogue entre l’opposition et la majorité, sachez qu’il n’y en aura pas. Nous devons aller aux élections, que le peuple tranche », a recadré Christophe Mboso.
Pour sa part, Jean-Pierre Bemba, VPM en charge de la Défense nationale et Anciens combattants, a axé son allocution sur l’unité nationale. Et de son point de vue, la souveraineté de la RDC est non négociable. Un message fort envoyé aux ennemis de la paix et de la stabilité en RDC qui savent à quoi s’en tenir aujourd’hui, avec un Jean-Pierre Bemba, homme de guerre, à la tête de la Défense nationale en RDC.
Vital Kamerhe, VPM chargé de l’Économie, a annoncé son combat acharné pour l’amélioration des conditions socio-économiques de la population, notamment avec la baisse du taux de la devise américain qui galope que le marché de change.
Pour M. Kamerhe, ordre lui a été intimé par le chef de l’État pour tout faire par la production locale, en synergie avec tous les ministres sectoriels, à travailler pour l’amélioration des conditions de vie de la population.
"Le bloc de l'Opposition boycotte les journées portes-ouvertes initiées par la CENI et dénonce la légèreté du processus électoral - 30.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121264_le_bloc_de_l_opposition_boycotte_les_journees_portes_ouvertes_initiees_par_la_ceni_et_denonce_la_legerete_du_processus_electoral.html
"ECIDE, LGD, ENVOL et ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE , 13 mai prochain : une marche pour quatre raisons ! - mai 2, 2023
= https://laprosperiteonline.net/ecide-lgd-envol-et-ensemble-pour-la-republique-13-mai-prochain-une-marche-pour-quatre-raisons/
C’est depuis jeudi 27 avril que les quatre partis politiques ayant pris part au Conclave de Lubumbashi, à savoir : Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE), Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), Ensemble des Volontaires pour le redressement de la RDC, (ENVOL) et Ensemble pour la République, ont tenu informée l’autorité urbaine de la ville de Kinshasa, le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka, de leur initiative, prise à l’issue du Conclave évoqué ci-haut, d’organiser samedi 13 mai, une marche pacifique.
L’insécurité grandissante qui prévaut dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le processus électoral chaotique, l’inténabilité de la vie à l’heure actuelle sur toute l’étendue du pays ainsi que la misère du peuple congolais qui ne sait plus, à l’instar du pauvre Lazard, sous la table de quel homme riche ramasser les miettes. Voilà les quelques raisons qui justifient la tant attendue marche
Avec comme point de rassemblement le Palais du Peuple où ils vont déposer leur mémo, cette marche aura deux points de départ. Le Rond-point Super-Lemba pour les militants de ces quatre partis disséminés dans le Mont-Amba et la Tshangu, pendant que ceux de la Funa et de la Lukunga auront pour point de rencontre : la Place Sakombi à Macampagne.
Les regroupés de Super-Lemba arriveront sur l’Avenue Sendwe via l’Echangeur de Limete et le Boulevard Lumumba pendant que ceux de la Place Sakombi devront atteindre le Boulevard Triomphal à travers l’Avenue Mbeseke et la Station Macampagne.
C’est à partir de ce continuum qu’ils devront se croiser avant de s’amener tous vers le Palais du Peuple pour le dépôt dudit mémorandum.
"Après la démonstration de force de l’Union sacrée, Marche de l’opposition du samedi 13 mai: ça passe ou ça casse ! - mai 2, 2023
= https://laprosperiteonline.net/apres-la-demonstration-de-force-de-lunion-sacree-marche-de-lopposition-du-samedi-13-mai-ca-passe-ou-ca-casse/
A moins de deux semaines, l’opposition représentée essentiellement par Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sessanga et Matata Ponyo, devra relever le défi après la grande démonstration de la machine électorale de l’Union sacrée. Visiblement, les appels de l’opposition exhortant la population au boycott n’auront pas été entendus. Néanmoins, les quatre ont encore le temps de peaufiner des stratégies pour renverser la vapeur.
A l’issue de ce rendez-vous politique du stade des Martyrs, les avis divergent selon qu’on est du pouvoir ou de l’opposition. Le premier se réjouit d’avoir fait carton plein comme aucun autre regroupement politique auparavant. Le présidium de l’Union sacrée se rassure de la victoire certaine de Tshisekedi aux prochaines joutes électorales.
Tandis que l’opposition reste convaincue que l’Union sacrée aura du mal à offrir un deuxième mandat à Félix Tshisekedi du fait que ses sociétaires n’incarnent pas des valeurs intrinsèques d’hommes d’Etat.
Qu’à cela ne tienne, Martin Fayulu de l’Ecidé, Moïse Katumbi de Ensemble pour la République, Matata Ponyo de LGD et Delly Sessanga d’Envol, ont écrit au gouverneur Gentiny Ngobila pour solliciter l’organisation de leur marche pacifique le samedi 13 mai prochain. Les quatre leaders ont expliqué dans leur correspondance que leur manifestation vise à dénoncer l’insécurité grandissante dans le pays; la vie chère et la misère du peuple congolais et le processus électoral chaotique.
Selon les organisateurs, cette marche aura comme premier point de départ, le Rond-point Lemba Super-échangeur de Limete-boulevard Lumumba-avenue Sendwe pour chuter au Palais du peuple, tandis que les autres manifestants partiront de la Place Sakombi-avenue Mbenseke-Station Ma Campagne-Triomphale-Palais.
Défi majeur
Cette manifestation de l’opposition a été annoncée le 14 avril dernier à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, à l’issue d’une réunion tenue par lesdits leaders. C’est un défi réel à relever après cette sortie officielle au stade des Martyrs de la Pentecôte. Le succès de cette marche jouera pour sa relance dans l’opinion qui est encore restée obnubilée par cette dernière sortie de l’Union sacrée. Autrement, l’opposition risque d’en faire les frais à un peu près de sept mois des élections en République démocratique du Congo.
C’est une opposition qui s’engage dans ce défi en ordre dispersé. Le leader du Nouvel élan, l’opposant Adolphe Muzito fait cavalier seul. Il ne trouve, cependant, pas d’adhérents à ses fondamentaux en l’occurrence, des discussions préalables autour d’un programme politique avant toute alliance.
Pour preuve, les femmes de la coalition Lamuka se retrouveront en sit-in vendredi 5 mai prochain devant l’ambassade de l’UE à Kinshasa. Ce sit-in n’a rien avoir avec la marche du 13 mai prochain. Même si les deux manifestions ont, dans une certaine mesure, des objectifs similaires quant à la situation d’insécurité dont est victime la République Démocratique du Congo de suite de la guerre d’agression lui imposée par le Rwanda et l’Ouganda via les rebelles du M23 et d’ADF, chaque groupe opère pour son propre compte.
Dans une déclaration lue ce vendredi 28 avril par la rapporteure de cette structure de la coalition Lamuka, ces femmes fustigent la complicité de la communauté internationale ainsi que le laxisme du pouvoir congolais.
Pour la présidente de la ligue des femmes de Lamuka, Joséphine Takizala : “Nous sommes désabusé par la continuation de pertes en vie humaine dans le chef de nos compatriotes vivants dans la partie Est du pays du fait de l’agression avérée de notre Nation par le Rwanda et l’Ouganda, parrains des groupes armés M23, ADF/NALU et autres. Nous sommes désabusé d’avantage car ce climat infernal entretenu à dessein depuis plus de deux décennies, place la femme au centre d’atrocités sans précédent ”, a déclaré Joséphine Takizala avant de poursuivre : “ Nous condamnons le silence complice voire coupable de la communauté internationale ; condamnons les propos expansionnistes de Paul Kagame ainsi que la tuerie infernale du bourbier de l’Est. Et condamnons le laxisme évidant de l’exécutif congolais face aux drame de l’Est”.
Cette attitude de l’opposition renforce l’Union sacrée qui a eu à prédire que ce groupe des quatre ne saura nullement faire le contrepoids face à l’Union sacrée.
"« Y’a-t-il un Syndrome de Stockholm Pré-Electoral Présent en RDC?», Tribune - 02.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121321_y_a_t_il_un_syndrome_de_stockholm_pre_electoral_present_en_rdc_tribune.html
L’Union Sacrée de la Nation a fait sa sortie officielle le samedi 29 avril 2023 au stade des Martyrs de Kinshasa. À l’occasion, les partis politiques membres de cette plate-forme ont réitéré leur soutient et accompagnement à la candidature de Felix Tshisekedi, pour un second mandat à la tête de la République Démocratique du Congo.
Dans sa tribune parvenue à Libregrandlac.com, le Professeur Léonard Mbombo décrypte tout ce qui s’est passé lors de meeting de l’Union sacrée de Félix Tshisekedi au Stade des Martyrs, des déclarations de certains jeunes. Pour lui, il y a lieu de se demander si nombreux Congolais ne sont pas victimes du Syndrome de Stockholm.
En termes simples, le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique étrange qui peut se produire entre une victime et son bourreau. Certains otages ou victimes peuvent développer pendant leur captivité une certaine empathie, voire sympathie, à l'égard de leur bourreau. Cet état de chose s’observe dans le chef de la plupart de Congolais actuellement.
Cela fait plusieurs décennies que notre population vit dans une misère noire occasionnée pas les dirigeants politiques, mais aujourd’hui rien n’explique pourquoi cette même population s’est mobilisée au stade des Martyrs et a déroulé le tapis rouge pour ces mêmes dirigeants à la recherche de l’électorat populaire.
Même si nombreux pensent que ces gens, venus au stade, étaient présents pour l’argent et non pas pour le soutien politique, on peut quand même s’interroger sur l’attitude des jeunes de soutenir leurs bourreaux.
Malgré des nombreux échecs qui ont conduit notre pays en faillite, certains Congolais continuent à faire la divination des politiciens qui sont responsables de leurs souffrances.
Ce qui s’est passé samedi au stade des Martyrs donne l’impression que plus les choses vont dans la mauvaise direction, plus les jeunes développent une amnésie rétrograde qui se caractérise par l'impossibilité de plus en plus prononcée de se rappeler les faits passés.
Depuis des nombreuses années, le Dr Denis Mukwege avait constaté que les bourreaux politiques détournent les biens publics à leur profit. D’ordinaire ces détournements constituent un crime de violation du serment de loyauté envers le peuple et la haute trahison à la gestion des ressources naturelles de la RDC. Sa réflexion se trouve dans la citation : « Il n’y a pire misère qu’un peuple qui souffre et inconscient de sa souffrance. C’est un véritable torture sous anesthésie ». Prof. Dr. Denis Mukwege.
Dans les discours lors du meeting au stade des martyrs, les membres de l’Union sacrée ont prétendu avoir rendu des bons services à la population congolaise. Cette réalité est fausse, car le sondage réalisé par le GEC et Ebuteli relève que plus de 60 % des personnes sondées estiment que la République Démocratique du Congo est mal gérée. Ceci traduit une insatisfaction politique qui s’étend désormais au-delà des fonctionnaires de l’État, des services et des institutions pour atteindre toute la couche de la population.
Face à la misère de la population, à la guerre qui se vit à l’est de la RDC et la plus grave crise humanitaire de l’histoire que connaît le nord Kivu, avant-hier samedi, l’Union sacrée a tenté de convaincre la population à leur renouveler la confiance pour les élections prévues en décembre prochain.
À quelques mois de l’élection présidentielle, on constate que certains jeunes sont encore séduits par des petits gestes de générosité des politiciens. On peut se demander pourquoi des petites sommes de 10 ou 15.000 francs congolais les motivent à se mobiliser pour défendre les ambitions inassouvies de leurs bourreaux (Union sacrée).
Si ailleurs, la politique est considérée comme un métier noble et représente la dignité, en République Démocratique du Congo, est politicien la personne qui détourne des derniers publics, qui manipule la population, qui donne des fausses promesses, qui ment, etc.
Le syndrome de Stockholm, c’est aussi celui de certains jeunes manipulés qui défendent la classe politique qui l’opprime. La classe politique qui a menti et continue à mentir aux congolais chaque matin, midi et soir.
Posons-nous la question de ce qu’adviendra à la République Démocratique du Congo si les jeunes Congolais ne se sentent plus concernés par le destin collectif ?
Par Professeur Léonard Mbombo Politologue
"RDC: une ONG critique dans un rapport les dépenses publiques de l’État des trois dernières années - 02/05/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230502-rdc-une-ong-critique-dans-un-rapport-les-d%C3%A9penses-publiques-de-l-%C3%A9tat-des-trois-derni%C3%A8res-ann%C3%A9es
En République démocratique du Congo, l’organisation non-gouvernementale Observatoire de la dépense publique (Odep) a publié, ce 1er mai 2023 à Kinshasa, un rapport sur la manière dont l’État a utilisé son budget ces trois dernières années. L’Odep affirme notamment que les secteurs sociaux ont vu leur crédit consommé essentiellement par les institutions politiques. Explications.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
En République démocratique du Congo (RDC), Il y a nécessité d’améliorer la gouvernance de finances publiques, insiste l’Observatoire de la dépense publique (Odep). Cette ONG congolaise a publié, ce 1er mai 2023 à Kinshasa, un rapport sur l’exécution des budgets de l’État sur les trois dernières années.
Plus de 22 milliards de dollars de recettes ont été mobilisés en interne. Mais la qualité de la dépense pose toujours problème avec des secteurs sociaux abandonnés et des faibles investissements systématiques, affirme l’Observatoire de la dépense publique. Les institutions politiques consomment l’essentiel du budget au détriment des secteurs sociaux.[siz
Pour l’Odep, aucun facteur ne justifie un manque de discipline budgétaire
Toujours selon l’Odep, les trois dernières années ont été marquées par une augmentation des recettes internes issues essentiellement du secteur minier.
Ces 22 milliards de dollars représentent un excèdent de 1 %, mais l’ONG s’étonne que les fautes de gestion, comme les dépassements budgétaires ne soient toujours pas sanctionnées en RDC.[/size]]Résultat : les secteurs sociaux ont vu leur crédit consommé essentiellement par les institutions politiques. C’est le cas de la santé, dont les dépenses n’ont été que d’un peu plus d’1 milliard de dollars en trois ans. Alors que les budgets initiaux prévoyaient plus de 2 milliards de dépenses.
C’est l’une des raisons, selon l’Odep, de la non-effectivité de la couverture de santé universelle des soins primaires, l’un des programmes phares du président Félix Tshisekedi. Les affaires sociales n’ont obtenu que 60 millions de dollars sur les 178 millions prévus. Les secteurs productifs et celui des infrastructures ont subi le même sort.
Pour l’ONG congolaise, aucun facteur ne justifie le manque de discipline budgétaire même quand le gouvernement évoque des dépenses sécuritaires colossales. Elle conclut au manque de volonté politique en faveur des plus vulnérables et plaide pour renforcer la solidarité nationale.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121296_union_sacree_le_presidium_remercie_le_peuple_congolais_d_avoir_repondu_massivement_au_meeting_de_la_sortie_officielle_communique.html
"RDC : quelles règles du jeu pour les élections de 2023 ? - 22.03.2022
= https://www.jeuneafrique.com/1332514/politique/rdc-quelles-regles-du-jeu-pour-les-elections-de-2023/
"
"
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Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:44 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
UNE RICHE ET REFLECHIE DÉCLARATION DE MARTIN FAYULU, EN MEME-TEMPS MISE EN GARDE A TOUS, CONGOLAIS ET ÉTRANGERS ! ELLE MET PARTICULIÈREMENT L'ONU ET LA CI DEVANT LEURS RESPONSABILITÉS MAIS SUFFIRA-T-ELLE A REMETTRE L'OPPOSITION SUR LES RAILS ET A EVITER AU PAYS UN ÉNIÈME PROCESSUS ÉLECTORAL FRAUDULEUX ???
Compatriotiquement!
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"Martin Fayulu : « La RD Congo se dirige à nouveau vers une autre parodie d'élections » -
02.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121359_martin_fayulu_la_rd_congo_se_dirige_a_nouveau_vers_une_autre_parodie_d_elections.html
Martin Fayulu
« Il y a une tension palpable et une frustration généralisée, et nous approchons d'un point de rupture ». Intervenant sur la chaine d’information arabe Al Jazeera , Martin Fayulu le leader d’Ecide, a écrit une tribune où il déclare vouloir tirer la sonnette d’alarme sur le déroulement des prochaines élections de décembre 2023.
Voici sa déclaration :
« Le 14 avril 2023 fut une date importante en République démocratique du Congo (RDC). Mes collègues et moi-même, issus de tous les horizons de la société civile et de l'opposition politique, nous nous sommes réunis dans la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga) pour discuter de la détérioration de l'état de notre pays et des solutions potentielles.
Nous sommes profondément préoccupés par un certain nombre de problèmes qui, s'ils ne sont pas résolus, compromettront gravement l'intégrité des prochaines élections, prévues en décembre. Les problèmes sont évidents et les sonnettes d'alarme se multiplient.
Depuis qu'il a pris le pouvoir après une élection largement considérée comme frauduleuse par les observateurs nationaux et internationaux, le président Félix Tshisekedi a insolemment violé notre Constitution dans sa poursuite égoïste d’arracher à nouveau le pouvoir au peuple congolais.
Il a nommé des juges inconstitutionnellement ; choisi des membres partisans de la soi-disant commission électorale indépendante (CENI) ; imposé, ou alors échoué, de réformer des lois électorales injustes qui ne lui sont favorables qu’à lui ; et a déclaré un « état de siège » dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, des zones connues pour être des bastions de l'opposition.
Entretemps, la CENI n'est pas parvenue à accomplir sa tâche en matière d'inscription des électeurs. En janvier, la commission a déclaré qu'elle n'avait réussi à inscrire que 7 millions d'électeurs congolais, issus de 10 provinces. Puis, pendant plusieurs mois, les responsables de la CENI ont refusé de publier de nouveaux chiffres suite aux demandes répétées de notre coalition. Au cours des dernières semaines, la CENI a déclaré avoir enrôlé près de 47 millions de Congolais sur environ 49 millions d'électeurs éligibles. Il n'y a pas beaucoup de gens en RDC qui croient que ces chiffres sont crédibles, notamment parce qu'ils n'ont pas été ventilés par circonscription électorale.
Le système judiciaire continue d'être utilisé pour étouffer la dissidence. Des dirigeants de l'opposition, ainsi que des journalistes critiques, des artistes et des militants des droits de l'homme, ont fait l'objet d'accusations criminelles ou d'autres actions judiciaires arbitraires et inventées de toutes pièces. Cela crée un climat de peur, comme l'ont documenté de nombreux groupes internationaux de défense des droits de l'homme - y compris le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Human Rights Watch - et vise à décourager les activités et la participation de l'opposition ainsi que l'accès à l'information des citoyens au sujet du déroulement du processus électoral.
Dans l'état actuel des choses, la situation en RDC n'est pas propice à une élection libre, équitable et crédible. Sous le régime de Tshisekedi, les droits politiques et les libertés civiles dans notre pays ont fortement diminué, comme en témoignent l’effondrement de ses notations sur l'indice Mo Ibrahim de la gouvernance africaine, le rapport de l’ONG « Freedom House » sur le développement des libertés dans le monde et l'indice de perception de la corruption de Transparency International. Et, même l'Église catholique a exprimé publiquement son inquiétude, bien plus qu’elle ne l'a faite par le passé .
Néanmoins, les élections de décembre restent notre meilleure chance de remédier pacifiquement aux échecs de notre gouvernement. Nous soutenons que la seule solution est de planifier et de mener dûment à bien un scrutin transparent, impartial et pacifique. Nos dirigeants doivent finalement rendre des comptes à nous, le peuple congolais, et nous devons éviter une répétition des échecs électoraux passés, y compris celui de 2018, qui ont entériné des processus illégitimes.
La tâche d'assurer une élection libre et équitable incombe en grande partie à nous, les Congolais patriotiques. Cependant, il y a des mesures importantes que la communauté internationale, et les Nations Unies en particulier, peuvent prendre pour nous aider à faire avancer la RDC vers la paix et la stabilité.
Premièrement et avant tout, l'ONU et ses agences compétentes doivent fournir de toute urgence les ressources et l'expertise nécessaires pour sauver notre processus d'enrôlement des électeurs de l'échec, car la CENI est franchement en lutte face à ses responsabilités.
Des millions d'électeurs potentiels restent sans les documents requis pour participer aux urnes. Et beaucoup d'autres, dans l'est de notre pays, restent délibérément privés de leurs droits, comme ils l'ont été en 2018, en raison de l'« Etat de siège » déclaré par le régime - une situation de crise initiée par eux-mêmes et une excuse opportune pour empêcher les opposants au président actuel de voter le jour de l'élection.
Deuxièmement, l'ONU peut aider avant et pendant les élections avec des observateurs indépendants qui sont chargés, et habilités, à de dénoncer les irrégularités ou les fraudes, comme ils l'ont fait par le passé.
Comme ce fut le cas au Nigeria cette année, les menaces de violence et d'insécurité peuvent entraver la participation électorale et saper la crédibilité des résultats. Avoir une présence respectée et largement visible de l'ONU sur le terrain contribuera à rassurer les électeurs et à les encourager à se rendre aux urnes. Aucun citoyen congolais ne devrait craindre des blessures physiques ou la mort simplement pour avoir exercé son droit humain fondamental de voter.
Troisièmement, l'ONU – avec le soutien du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme – peut activer ses procédures spéciales, y compris les visites du pays par des rapporteurs spéciaux. Ces fonctionnaires peuvent être chargés de veiller à ce que le contexte électoral soit propice à un vote libre et équitable tout en reconnaissant publiquement les lacunes et en y apportant des solutions éclairées.
Dans le cadre de ce mandat, les rapporteurs spéciaux de l'ONU devraient s'engager dans des plaidoyers, sensibilisation du public et fournir des conseils dans le cadre d’une coopération technique - tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'ONU - pour s'assurer que nos institutions remplissent leur obligations envers le peuple congolais.
L'inaction avant les élections de décembre est injustifiable et dangereuse. Une autre élection intrinsèquement imparfaite sapera davantage la stabilité et la paix dans le pays, renforçant un sentiment de désespoir parmi les Congolais qui prévaut depuis une génération. Il y a une tension palpable et une frustration généralisée, et nous approchons d'un point de rupture. Notre pays et la région [des Grands Lacs] peuvent difficilement se permettre des répercussions désastreuses et entièrement évitables d'un scrutin présidentiel injuste.
Nous continuerons à faire tout ce que nous pouvons sur le terrain pour inscrire les citoyens sur les listes électorales, les encourager à se présenter le jour des élections et, en fin de compte, demander des comptes à nos dirigeants. Mais nous avons besoin de l'aide d'organismes internationaux – ceux qui prétendent défendre et soutenir la démocratie dans le monde – pour nous rejoindre dans cette entreprise. Il n'est pas trop tard pour le faire. »
Martin Fayulu
"Marche de l'Opposition : Moïse Katumbi déjà à Kinshasa - 04.05.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/05/04/marche-de-lopposition-moise-katumbi-deja-kinshasa
Le leader du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi est arrivé à Kinshasa pour prendre part à la marche de l'Opposition prévue, ce 13 mai prochain, à la capitale congolaise.
Son porte-parole, Francis Kalombo, explique que leur leader est présentement à Kinshasa d'une part, pour participer à la marche, et d'autre part pour pour poursuivre sa tournée à l'ouest du pays.
Pour rappel, la marche de l'Opposition n'aura lieu qu'à Kinshasa. Les partis politiques initiateurs de cette activité ont saisi le gouverneur de la ville de Kinshasa. Leurs leaders, Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Martin Fayulu et Delly Sesanga ne veulent pas encore parler de la candidature commune de l'Opposition.
"Rectifier le tir ! - mai 3, 2023
= https://laprosperiteonline.net/rectifier-le-tir/
Le 13 mai prochain, il reste 10 jours seulement pour le baptême de feu de cette frange de l’opposition qui s’est réunie le 14 avril dernier à Lubumbashi. Même si c’était autour du chairman de Ensemble pour la République, cette opposition représentée essentiellement par Moïse Katumbi pour le compte de Ensemble pour la République, Martin Fayulu: Ecidé, Delly Sessanga: Envol et Matata Ponyo pour le LGD, n’a pas droit à l’erreur. Ce, après la démonstration de force de l’Union sacrée samedi dernier au stade de Martyrs.
C’est dans ce sens que l’Ecide de Martin Fayulu a tenu à réaffirmer que la marche reste maintenue à la date susmentionnée mais, uniquement à Kinshasa. Cette précision a été annoncée par le secrétaire général du parti de Martin Fayulu qui rappelle en passant que les opposants vont marcher contre notamment, la vie chère, l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo…
A sept mois des élections, il sied de veiller au grain. Kinshasa constitue le véritable thermomètre politique de la RDC. Raison pour laquelle l’Ecidé ménage sa monture pour tenir face aux multiples assauts de ses adversaires. Déjà, l’Union sacrée a démontré de quoi elle était capable en mobilisant autant de monde.
Vendredi 5 avril prochain, c’est autour des femmes du parti d’Adolphe Muzito de manifester par un sit-in devant l’ambassade de l’Union européenne. Les organisateurs du 13 mai disposent des repères pour peaufiner leurs stratégies. Le choix de Kinshasa évite de disperser les énergies à travers les 26 provinces de la RDC surtout que cette coalition de Lubumbashi n’est pas connue par le ministère de l’Intérieur. Fayulu sait comment mobiliser à Kinshasa en jouant essentiellement sur la corde de la Tshangu. Les autres partis notamment, l’Envol et le LGD viendront en appui avec leurs partisans pour le succès de cet événement.
Après Kinshasa, ce sera sans nul doute, Lubumbashi avec Moïse Katumbi et son Ensemble pour la République. Cette sortie du 13 mai viserait également à préparer le terrain pour Moïse Katumbi à Kinshasa. Si l’ancien gouverneur du Katanga se limite dans son safari dans l’espace swahiliphone, il devra impérativement se rendre dans d’autres coins de la RDC en tant que candidat président de la République.
L’Ecidé aurait, à ce propos, la noble mission de faire adopter Moïse Katumbi aux Kinois, dans sa casquette de candidat président de la République au-delà de son mécénat au sport. Nul n’est besoin, à ce propos, de rappeler que Tout puissant Mazembe est monté en puissance depuis la présidence de Moïse Katumbi.
En outre, en tant que gouverneur de l’ancienne province du Katanga, il a fait parler de lui dans sa gestion quoi que l’imperfection reste inhérente à toute œuvre humaine. Le choix de Kinshasa uniquement, vise à renverser la vapeur après la sortie officielle de l’Union sacrée et le prochain sit-in de Lamuka.
Wait and see !
"RDC : L’opposition boycottera-t-elle la présidentielle ? - 5 mai 2023
= https://dworaczek-bendome.org/v2/rdc-lopposition-boycottera-t-elle-la-presidentielle
Le pouvoir de Félix Tshisekedi tente de jouer sur la corde nationaliste pour éviter l’audit international du fichier électoral.
“Chaque cycle électoral a été marqué par les pressions du pouvoir en place pour s’assurer la victoire”, explique un observateur international installé à Kinshasa. “Mais on peut dire qu’ici, on ne semble jamais tirer les enseignements des précédents scrutins, si ce n’est pour faire chaque fois pire. 2023 ne devrait pas échapper à cette nouvelle logique congolaise”.
[b[En point d’orgue de ce constat, l’absence plus que probable d’un audit international indépendant du fichier électoral suite au refus de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) d’accepter de se plier au calendrier de la Commission électorale nationale indépendante qui n’accordait que cinq jours aux experts pour traiter ce fichier qui devrait comprendre approximativement 50 millions d’entrées.[/b]RDC : Pourquoi la présidentielle de 2023 est en grand danger
“C’est évidemment irréalisable et l’OIF a expliqué par courrier le 3 mai son incapacité à réaliser un travail sérieux dans ce délai. Il faut se souvenir qu’en 2018, l’audit qui avait permis de supprimer plus de 6 millions de doublons dans ce fichier avait eu besoin de trois semaines d’un travail de fourmi pour effectuer ce travail”, poursuit un habitué des processus électoraux en Afrique centrale.
L’OIF invitée par la Ceni
Un refus présenté ce jeudi comme une victoire par le Front des Congolais pour la sauvegarde de l’Intégrité territoriale de la RDC (FCSI-RDC), une structure créée il y a une semaine et qui milite pour que cet audit international indépendant ne puisse être conduit par l’OIF sous le prétexte que cette institution est dirigée depuis deux mandats par l’ancienne ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Mme Louise Mushikiwabo. “À les lire, on a le sentiment que ce serait le combat des Congolais soucieux de leur indépendance qui aurait poussé l’OIF à renoncer à ce travail, ce qui est une réécriture évidemment fallacieuse de l’histoire”, poursuit notre expert.
À LIRE L’UE expulse l’ambassadeur du Bénin après le renvoi de son représentant
Dans le communiqué du jour, le FCSI-RDC poursuit en expliquant que le combat de la souveraineté de la RDC doit continuer pour que d’autres organisations étrangères qui n’ont pas dénoncé l’agression de la RDC par le Rwanda ne pensent pas combler l’ambition de l’OIF d’accéder à nos données stratégiques”. En d’autres mots, pas question qu’une autre société étrangère vienne mettre son nez dans ce fichier électoral. “Il faut bien se rendre compte que pour tenir le calendrier annoncé par le président de la Ceni Denis Kadima, il faudrait que cette éventuelle société soit en mesure d’effectuer ce travail entre le 15 et le 20 mai. Aucune société sérieuse ne peut prétendre à cet exploit”.[/size]RDC : Un front de l’opposition se dessine
La sortie de la FCSI doit être lue à l’aune des tensions au sein d’une Ceni bien moins monolithique qu’il ne peut y paraître. Certains, au sein de cette commission électorale, espèrent toujours un audit qui accorderait une crédibilité supplémentaire à ce processus de plus en plus douteux. D’autres préférant passer en force en jouant la carte de la résistance patriotique pour ne pas donner accès à ce fichier à des entreprises étrangères. “Il faut se rappeler que si l’OIF s’est présentée à Kinshasa, c’est à l’invitation de Denis Kadima et que ce FCSI-RDC est sorti de nulle part quand les premières rumeurs d’un refus de l’OIF de se plier au calendrier de la Ceni sont apparues”, poursuit encore notre expert.
Y aller ou pas ?
Face à cette détermination de la Ceni et du pouvoir de Félix Thisekedi d’organiser ce scrutin coûte que coûte, une partie de l’opposition, emmenée par le FCC de l’ancien président Joseph Kabila, a depuis plusieurs semaines annoncé qu’il boycottait ce scrutin. “Participer, c’est donner de la crédibilité à cette élection qui n’est qu’une vaste mascarade”, explique un des cadres de ce parti. Pour Delly Sesanga, de passage en France cette fin de semaine, qui fut le premier homme politique à quitter la majorité de Félix Tshisekedi, “le boycott passif n’est pas une solution. C’est abandonner la scène politique à un pouvoir dont on a compris qu’il ne pourra jamais apporter la moindre once de solution pour le pays. Les irrégularités du processus électoral sont grossières, les Congolais ne sont pas dupes. C’est pour cela que le 13 mai, nous serons dans les rues de Kinshasa avec Fayulu, Katumbi, Matata et nos supporters pour montrer au pouvoir qu’on ne veut pas se faire voler une fois de plus les
"Marche du 13 mai : Le katumbiste Baron Besana appelle la population à se ranger derrière les leaders de l’opposition contre « l’incompétence des dirigeants » - 04.05.2023
= https://7sur7.cd/2023/05/01/marche-du-13-mai-le-katumbiste-baron-besana-appelle-la-population-se-ranger-derriere-les
L’opposition a appelé à une marche marche pacifique le 13 mai prochain notamment pour protester contre la vie chère en République démocratique du Congo et la mise du peuple Congolais.
À Kinshasa, le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila Mbaka a même été saisi quant à ce par Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Matata Ponyo, via leurs partis politiques respectifs.
Se confiant à 7SUR7.CD ce lundi 1er mai, Baron Besana, membre de l’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, appelle les Congolais en général, et les Kinois el particulier, à prendre part massivement à cette manifestation.À en croire Baron Besana, cette marche est aussi une opportunité pour le peuple Congolais de dire non à l’incompétence, à la politisation de la CENI, au tribalisme, à la balkanisation du pays, à la corruption, au processus d’enrôlement « chaotique » et à la jouissance.« Il est clair qu’aujourd’hui, seule l'opposition représente l'espoir pour le peuple congolais, qui souffre dans son propre pays comme s'il était un primate. Nous assistons à une misère sous toutes ses formes, où toutes les activités ou secteurs de la vie nationale sont par terre, rien ne marche... Ceux qui dirigent le pays ont déjà montré leurs limites, ils n'ont plus rien a donner. En tant que membre d'Ensemble pour la République, parti phare de l'opposition avec un leader visionnaire, nous appelons le peuple congolais à une grande mobilisation pour montrer son soutien, engagement et détermination à son prochain candidat président de République Moïse Katumbi, qui à nos jours, est le seul candidat qui fait peur au président Félix Tshisekedi, ainsi qu’à toute l'Union Sacrée », a-t-il fait savoir.
S’agissant de la présence ou pas de Moïse Katumbi à Kinshasa pour marche, Baron Besana estime que le plus important est le fait que l’ancien gouverneur du Katanga sera dans la rue avec la population.« Cette initiative de la marche n’a pas une dimension provinciale pour ne voir que Kinshasa. Nous parlons d’une cause nationale. Partout où nos leaders se trouvent, il peuvent donc marcher. Il s’agit de la misère de tout un peuple. Notre leader peut effectuer le déplacement tout comme pas, mais une chose est sûre, il va marcher ce jour là », a-t-il rassuré.
Dans la foulée, Baron Besana soutient que l’opposition n’a pas du tout été impressionné par la mobilisation de l’Union Sacrée au Stade de Martyrs samedi dernier. Pour lui, c’est plutôt le 13 mai prochain que le peuple va se mobiliser.Par ailleurs, Baron Besana explique comment il a été appelé par John Mbongi, le conseiller diplomatique de Moïse Katumbi, pour travailler à ses côtés en tant qu’assistant.« Le peuple congolais a bien fait de récupérer les miettes de son argent à travers cette fameuse activité du stade des Martyrs par ceux qui gèrent le pays aujourd'hui. Vous avez constaté que le peuple n'a pas voulu suivre les différents discours démagogiques des leaders de l'Union Sacrée. Le stade était vide pendant leurs discours. Nous sommes trop sûr de la mobilisation de la grande marche de ce 13 mai puisque cette activité est voulue par le peuple congolais à travers ses leaders sérieux de l'opposition.
Cette marche est une marche de libération et d'espoir pour le peuple congolais, une façon de dire à ceux qui gèrent d'organiser les bonnes élections le 23 décembre 2023, qui consacrera Moïse Katumbi comme président de la République », a-t-il martelé.
« L’élément déclencheur, c’est la compétence ! Nous nous sommes connus au cours d’une activité politique de notre parti. C’est de là que tout est parti. Le conseiller diplomatique de notre Président Katumbi, Monsieur John Mbongi est un bosseur de haut niveau et un homme vertueux. C’est aussi un allié incontestable de la jeunesse. Il n’hésite pas de booster les jeunes compétents qui partagent les mêmes valeurs que lui notamment l’honnêteté, la loyauté etc.
Étant donné que je suis de cette lignée philosophique et politique, il était donc logique que je sois à ses côtés. Chaque jour, je fais mes preuves et auprès de lui, j’apprends également beaucoup pour me perfectionner davantage », conclut-il.
Pour rappel, l’opposition se prépare pour sa marche du 13 mai prochain. Selon une certaine opinion, cette activité sera la réplique des poids lourds de l’opposition à la sortie officielle de l’Union Sacrée qui a eu lieu au Stade de Martyrs.
"Création de l’Union sacrée comme plateforme électorale : « Félix Tshisekedi veut récompenser les gens qui sont à la base de la misère de la population congolaise » (Alain Daniel Shekomba) - 03.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121381_creation_de_l_union_sacree_comme_plateforme_electorale_felix_tshisekedi_veut_recompenser_les_gens_qui_sont_a_la_base_de_la_misere_de_la_population_congolaise_alain_daniel_shekomba.html
"653.000 $ décaissé pour la location du stade par l'USN : l'Opposition hausse le ton contre la gabegie ! - 03.05.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/05/02/653000-decaisse-pour-la-location-du-stade-par-lusn-lopposition-hausse-le-ton
"Katumbi, un nouveau challenge - 05-05-2023
= https://ouragan.cd/2023/05/katumbi-un-nouveau-challenge
A six mois du début de la campagne électorale, Katumbi amorce la marche vers la conquête du pouvoir. L’opposant congolais, arrivé mercredi soir à Kinshasa, y a installé momentanément son quartier général. L’ex-gouverneur du Katanga va déployer ses biceps dans la capitale. Après la partie Est qu’il a visitée juste après son retour de l’exil, le leader d’Ensemble pour la République compte poursuivre son safari à l’ouest du pays, un terrain qu’il a déjà visiblement convaincu par sa notoriété, sa réputation, ses œuvres et ses relais locaux.
Son ambition est claire. Conquérir l’ouest du pays. Son arrivée à Kinshasa est un message. Katumbi passe à la vitesse supérieure. Des actions de terrain seront menées pour réchauffer la base de son parti mais aussi convaincre de nouveaux adhérents. Une simple annonce de sa présence à Kin a enflammé les réseaux sociaux. Preuve de l’envergure que le boss du TPM a pris. Déjà qu’il porte le costume du véritable challenger de Félix Tshisekedi en décembre 2023. Si en 2018, sa candidature avait été recalée suite à l’exil forcé, lui imposé par le régime Kabila (épisode auquel il a déjà tourné la page), le scrutin de décembre 2023 paraît comme un défi à relever pour lui.
13 mai, il sera dans la rue
Aux côtés de Martin Fayulu, Matata Ponyo, Franck Diongo et Delly Sesanga, Moïse Katumbi sera dans la rue. “Sa présence va changer la donne”, explique un militant de Lamuka. Puissant, populaire et chouchouté par la population, Katumbi drainera un monde fou le 13 mai. Le plus important pour lui, rappelle un de ses bras droits, c’est de faire passer les principales revendications de l’opposition pour garantir un processus électoral transparent. D’abord, les signataires de Lubumbashi ne désarment pas. Ils dénoncent un fichier électoral corrompu. Rien de garantissant pour la crédibilité et la transparence des scrutins. Katumbi insiste également sur l’indépendance de la commission électorale dont le président est accusé d’être le pur pion du pouvoir. De même que la Cour constitutionnelle qui, à ses yeux, semble être contrôlée également par le régime.
Lire aussi :
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Prise entre deux feux (CENI et Cour constitutionnelle), l’opposition crie déjà à la tricherie et charge le régime d’avoir mis en place des institutions entièrement acquises à la cause de Fatshi. Voilà le sens du plaidoyer qui sera mené à travers la marche du 13 par l’opposition.
Poursuite du safari
Katumbi ne fait rien au hasard. Il sait choisir le bon moment pour rebondir. Là, il descend désormais dans l’arène. Trois destinations s’offrent à lui. Le Kongo central, le grand Bandundu et le grand Équateur. Le leader d’Ensemble va sillonner village après village pour écouter, échanger et convaincre ses potentiels électeurs à adhérer à sa vision. Sa renommée va le précéder partout. Par-ci et par-là, il a financé la construction et la réhabilitation des centres de santé et des écoles. Les ouvrages sont pour la plupart fonctionnels. Une indication que le côté cœur du candidat à la présidentielle de décembre 2023 reste son point fort. Il soulage de nombreux malades et aide des milliers de parents à assurer la scolarité de leurs enfants. Un acte à encourager de lors qu’il s’agit d’un privé qui s’investit dans un secteur où l’État semble abandonner ses responsabilités.
Étendre les tentacules d’Ensemble dans la partie ouest
Ensemble a déjà une bonne base à Kinshasa. Dans les autres provinces de l’Ouest, il faudra consolider les acquis. Le leader du parti va rencontrer ses militants du Kongo central, du grand Bandundu ainsi que ceux du grand Équateur pour partager avec eux sa vision, son idéologie et les objectifs du parti. Des séances de réarmement moral sont prévues. Les élections sont généralement un moment de tensions. MK sait qu’il faut avoir des nerfs solides pour tenir le coup. Face à un pouvoir intolérant qui utilise la violence de manière disproportionnée, les militants d’Ensemble ne doivent pas se laisser faire, a prévenu un de ses fidèles lieutenants. Ils sont appelés à s’imposer et à imposer sur le terrain leurs candidats à la présidentielle, aux législatives nationales et provinciales. L’opération porte-à-porte que mènent les militants d’Ensemble va se poursuivre jusqu’en décembre. Objectif, gagner les élections à tous les niveaux.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:45 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
[size=14 FAYULU EST EN PRECAMPAGNE POUR LA JOURNÉE DU 13 MAI, ESPÉRONS POUR LUI QU'ELLE TIENDRA...[/size]
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"Marche de l’opposition du 13 mai : Martin Fayulu a mobilisé ses partisans à Selembao - 08.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121581_marche_de_l_opposition_du_13_mai_martin_fayulu_a_mobilise_ses_partisans_a_selembao.html
Lors de son meeting organisé dans la commune de Selembao, à Kinshasa, ce dimanche 07 mai, Martin Fayulu a mobilisé les militants de son parti politique « Ecidé » pour qu'ils puissent prendre part à la grande marche de l'opposition, prévue le samedi 13 mai dans la ville de Kinshasa.
Pour le président national d’Ecidé, la grande marche de l'opposition vise trois grands objectifs: dénoncer l'agression rwandaise dans la partie Est, sous le label du M23; s'opposer au taux élevé de devises sur le marché, à l'augmentation des prix de produits alimentaires et autres articles; et, enfin, exiger des élections libres, transparentes et apaisées.
" Nous allons marcher pour dire à Kagame et à ses amis, qui sont ici au Congo, que personne ne va balkaniser notre nation, car le Congo est un seul pays", a déclaré Martin Fayulu.
Ce dernier a exhorté les militants de son parti politique à prendre massivement part à cette grande activité de l'opposition pour réclamer, haut et fort, l' amélioration de la vie sociale du peuple qui n'est plus en mesure de nouer les deux bouts du mois.
Les militants d’Ecidé ont promis d'être présents le samedi 13 mai pour faire entendre leur voix.
Par ailleurs, Martin Fayulu a annoncé qu’après la marche du 13 mai, d’autres marches seront organisées à Kinshasa comme en 2016.
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ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
KAZADI DÉCHAÎNÉ CONTRE KATUMBI...
iccomptoirsolas Kazadi s'est déchaîné sur Katumbi l'accusant de soutenir le Rwanda et son M23. Katumbi detiendrait des des minerais à Kigali qu'il alimente par la contrebande. Il l'accuse aussi d'avoir favorisé la rareté du maïs au Katanga en poussant ses amis zambiens à ne pas fournir le maïs.
Kazadi est ministre de la République et doit savoir de quoi il parle : si tout cela est vrai, Katumbi nécessite une instruction et pourquoi pas des sanctions. Déjà en aout 220 le président Tshisekedi avait sonné l'alerte en mettant en garde des hommes politiques qui tireraient des ficelles dans la persistance de l'insécurité â l'Est.
Qu'en pensez-vous quant à moi j'avoue que cette explication donne du grain à moudre à mes interrogations, mes soupçons : depuis un moment je ne comprenais pas le silence de Katumbi dans beaucoup d'événements saillants qui se passaien dans le Katangat Katanga alors qu'il y représente une figure marquante. A Kinshasa, le pouvoir avait des reproches graves à lui asséner sauf que dans la crise du maïs il existe bien un déficit local de production face à la forte demande qui jusque-là ne peut etre comblé que par l'importation ; les efforts à faire comprennent donc une meilleure production locale.
Autrs chose : Kazadi veut nous convaincre que Kagame est le frère de Tshisekedi et le restera qu'on le veuilke ou non : au au nom de quel principe, de quel droit ? Le Rwanda est et restera notre voisin et le restera mais rien ni même le bon voisinage ne nous oblige qu'on soit frère avec un voisin maléfique ; comment Kazadi en est arrivé avec une telle cécité sur les relations internationales partout au monde ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
iccomptoirsolas Kazadi s'est déchaîné sur Katumbi l'accusant de soutenir le Rwanda et son M23. Katumbi detiendrait des des minerais à Kigali qu'il alimente par la contrebande. Il l'accuse aussi d'avoir favorisé la rareté du maïs au Katanga en poussant ses amis zambiens à ne pas fournir le maïs.
Kazadi est ministre de la République et doit savoir de quoi il parle : si tout cela est vrai, Katumbi nécessite une instruction et pourquoi pas des sanctions. Déjà en aout 220 le président Tshisekedi avait sonné l'alerte en mettant en garde des hommes politiques qui tireraient des ficelles dans la persistance de l'insécurité â l'Est.
Qu'en pensez-vous quant à moi j'avoue que cette explication donne du grain à moudre à mes interrogations, mes soupçons : depuis un moment je ne comprenais pas le silence de Katumbi dans beaucoup d'événements saillants qui se passaien dans le Katangat Katanga alors qu'il y représente une figure marquante. A Kinshasa, le pouvoir avait des reproches graves à lui asséner sauf que dans la crise du maïs il existe bien un déficit local de production face à la forte demande qui jusque-là ne peut etre comblé que par l'importation ; les efforts à faire comprennent donc une meilleure production locale.
Autrs chose : Kazadi veut nous convaincre que Kagame est le frère de Tshisekedi et le restera qu'on le veuilke ou non : au au nom de quel principe, de quel droit ? Le Rwanda est et restera notre voisin et le restera mais rien ni même le bon voisinage ne nous oblige qu'on soit frère avec un voisin maléfique ; comment Kazadi en est arrivé avec une telle cécité sur les relations internationales partout au monde ?
"RDC : Nicolas Kazadi accuse implicitement Moïse Katumbi d’être actionnaire des comptoirs de minerais de contrebande à Kigali - 09.05.2023
= https://7sur7.cd/2023/05/09/rdc-nicolas-kazadi-accuse-implicitement-moise-katumbi-detre-actionnaire-des-comptoirs-de
Invité de l'émission JMK Today sur Télé 50 le dimanche 7 mai 2023, le ministre des finances Nicolas Kazadi, a abordé plusieurs questions d'actualité économique du pays.
S'exprimant sur l'agression rwandaise dont est victime la RDC dans sa partie Est, le ministre des finances a souligné que « la guerre imposée au pays depuis près de 30 ans est essentiellement économique ».
Nicolas Kazadi a estimé que la vision du chef de l'État de rapprocher le voisin « belliqueux » pour que les deux pays se détournent du passé et se mettent à construire l'avenir a été perçue comme un chemin « très long » et « pas assez productif » et a poussé les ennemis du pays à armer le M23.« Dans les mois qui ont suivi, ils ont recommencé à armer le M23. Et pourquoi ? Parce que c’était beaucoup plus facile de gagner au noir avec malheureusement la complicité de certains congolais dans l’administration », a-t-il déploré.
Au cours de la même émission, Nicolas Kazadi a révélé que quelques acteurs politiques de la RDC, certains candidats à la Présidentielle de 2023 ont des comptoirs à Kigali ravitaillés grâce à la contrebande.Quant à la crise du maïs qui sévit dans certaines provinces de la RDC, dont le Katanga, le ministre des finances a affirmé que celle-ci est causée par les mêmes acteurs politiques, candidats à la présidentielle qui ont usé RDC : Tshisekedi annonce des poursuites judiciaires contre des politiciens tireurs des ficelles dans la déstabilisation de l'Est | 7sur7.cd« Certains qui sont candidats présidents de la République [Moïse Katumbi, ndlr] sont actionnaires dans des comptoirs situés à Kigali. Des comptoirs qui se ravitaillent grâce la contrebande », a fait savoir Nicolas Kazadi.
"RDC : Interview du ministre des finances Nicolas Kazadi face à Jean-Marie Kassamba, ce dimanche 7 Mai 2023 (vidéo complète)- mai 9, 2023
= https://brothermyephre.com/2023/05/09/rdc-interview-du-ministre-des-finances-nicolas-kazadi-face-a-jean-kassamba-ce-dimanche-7-mai-2023-video-complete/
"Crise du maïs au Kasaï et Katanga : Nicolas Kazadi dénonce une main noire (Katumbi, NDLR) à la base de l’interdiction par la Zambie de la vente et du transit du céréal - 08.05.2023
= https://7sur7.cd/2023/05/09/crise-du-mais-au-kasai-et-katanga-nicolas-kazadi-denonce-une-main-noire-katumbi-ndlr-la
Au cours de l'émission JMK Today sur Télé 50 dimanche 7 mai dernier, le ministre des finances Nicolas Kazadi a dénoncé l'implication de certains acteurs politiques, candidats à la présidentielle de 2023, dans la crise du maïs qui prévaut dans les provinces du Kasaï et Katanga.
Indigné, le ministre des finances a souligné qu'il était incompréhensible que les autorités de la Zambie interdisent l'exportation des maïs vers la RDC, alors que les deux pays ont de très bonnes relations et sont partenaires dans le projet de fabrication des batteries. D'où, la nécessité de la mission de la délégation congolaise en Afrique du Sud, conduite par le vice-premier ministre Vital Kamerhe, qui, non seulement avait une visée économique mais aussi politique.« (...) Si je vous dis combien cette mission était bénéfique, pourquoi elle était importante ? Parce qu'elle n'était pas seulement économique, elle était aussi politique. Comment expliquer que la Zambie, un pays avec lequel nous avons des relations extrêmement bonnes, nous sommes partenaires dans le composant pour la fabrication des batteries, comme vous le savez. Les relations sont excellentes, mais comment expliquer que ce pays frère et ami subitement décide d'interdire toute exportation vers la RDC, son pays le plus proche, alors qu'au même moment ils ont vendu à d'autres pays ? Et plus grave, décide même d'interdire tout transit des maïs sur son territoire en destination de la RDC », s'est-il exprimé.
Expliquant les facteurs qui ont conduit à cette situation, Nicolas Kazadi a fait savoir que la décision d'interdiction d'exportation des maïs de la Zambie vers la RDC a été prise sous influence des certains policticiens congolais, candidats à la prochaine présidentielle, uniquement pour des raisons politiques.Selon des membres du gouvernement, c’est pour provoquer un soulèvement populaire en affamant la population« Quand vous constatez que les congolais sont devenus extrêmement méfiants vis-à-vis de certains politiques dont les allégeances nationales sont douteuses, eh bien ! Figurez-vous que le Président Zambien n'était même pas au courant qu'une telle décision avait été prise. Il a fallu que ça soit débloqué et ç'a été débloqué. Figurez-vous qu'il y a des acteurs politiques y compris des candidats présidents de la République qui sont producteurs de maïs, qui stockent leurs maïs et pour qui, le Gouvernement est en train de se préparer pour acheter les maïs des congolais et des importations, puisque celui des congolais ne suffira pas, mais encore faut-il qu'il soit connu. Que ceux qui en produisent se déclarent, mais lorsqu'on sait la pratique qui est de créer une pénurie et quand on a une allégeance avec un pays voisin, on arrive à manipuler pour bloquer les importations de ce pays voisin pour créer la rareté à des fins politiques, c'est de cela que les congolais ne veulent plus, c'est pour ça qu'ils sont très regardants et très méfiants avec une certaine catégorie de politiques dont les allégeances nationales sont douteuses », a-t-il déploré.
Par ailleurs, le ministre des finances a affirmé que cette situation a été réglée par la délégation de la République démocratique du Congo partie sur place, sous la houlette du ministre de l'économie Vital Kamerhe.
"Crise du maïs au Kasaï et Katanga : Nicolas Kazadi dénonce une main noire (Katumbi, NDLR) à la base de l’interdiction par la Zambie de la vente et du transit du céréale
= https://7sur7.cd/2023/05/09/crise-du-mais-au-kasai-et-katanga-nicolas-kazadi-denonce-une-main-noire-katumbi-ndlr-la
Au cours de l'émission JMK Today sur Télé 50 dimanche 7 mai dernier, le ministre des finances Nicolas Kazadi a dénoncé l'implication de certains acteurs politiques, candidats à la présidentielle de 2023, dans la crise du maïs qui prévaut dans les provinces du Kasaï et Katanga.
Indigné, le ministre des finances a souligné qu'il était incompréhensible que les autorités de la Zambie interdisent l'exportation des maïs vers la RDC, alors que les deux pays ont de très bonnes relations et sont partenaires dans le projet de fabrication des batteries. D'où, la nécessité de la mission de la délégation congolaise en Afrique du Sud, conduite par le vice-premier ministre Vital Kamerhe, qui, non seulement avait une visée économique mais aussi politique.Expliquant les facteurs qui ont conduit à cette situation, Nicolas Kazadi a fait savoir que la décision d'interdiction d'exportation des maïs de la Zambie vers la RDC a été prise sous influence des certains policticiens congolais, candidats à la prochaine présidentielle, uniquement pour des raisons politiques.« (...) Si je vous dis combien cette mission était bénéfique, pourquoi elle était importante ? Parce qu'elle n'était pas seulement économique, elle était aussi politique. Comment expliquer que la Zambie, un pays avec lequel nous avons des relations extrêmement bonnes, nous sommes partenaires dans le composant pour la fabrication des batteries, comme vous le savez. Les relations sont excellentes, mais comment expliquer que ce pays frère et ami subitement décide d'interdire toute exportation vers la RDC, son pays le plus proche, alors qu'au même moment ils ont vendu à d'autres pays ? Et plus grave, décide même d'interdire tout transit des maïs sur son territoire en destination de la RDC », s'est-il exprimé.Selon des membres du gouvernement, c’est pour provoquer un soulèvement populaire en affamant la population« Quand vous constatez que les congolais sont devenus extrêmement méfiants vis-à-vis de certains politiques dont les allégeances nationales sont douteuses, eh bien ! Figurez-vous que le Président Zambien n'était même pas au courant qu'une telle décision avait été prise. Il a fallu que ça soit débloqué et ç'a été débloqué. Figurez-vous qu'il y a des acteurs politiques y compris des candidats présidents de la République qui sont producteurs de maïs, qui stockent leurs maïs et pour qui, le Gouvernement est en train de se préparer pour acheter les maïs des congolais et des importations, puisque celui des congolais ne suffira pas, mais encore faut-il qu'il soit connu. Que ceux qui en produisent se déclarent, mais lorsqu'on sait la pratique qui est de créer une pénurie et quand on a une allégeance avec un pays voisin, on arrive à manipuler pour bloquer les importations de ce pays voisin pour créer la rareté à des fins politiques, c'est de cela que les congolais ne veulent plus, c'est pour ça qu'ils sont très regardants et très méfiants avec une certaine catégorie de politiques dont les allégeances nationales sont douteuses », a-t-il déploré.
Par ailleurs, le ministre des finances a affirmé que cette situation a été réglée par la délégation de la République démocratique du Congo partie sur place, sous la houlette du ministre de l'économie Vital Kamerhe.
"Pénurie de farine maïs au Kasaï et Katanga : Nicolas Kazadi voit les mains noires de Katumbi à la base de l’interdiction par la Zambie de la vente et du transit du céréale en RDC -mai 9, 2023
= https://newscd.net/2023/05/09/penurie-de-farine-mais-au-kasai-et-katanga-nicolas-kazadi-voit-les-mains-noires-de-katumbi-a-la-base-de-linterdiction-par-la-zambie-de-la-vente-et-du-transit-du-cereale-en-rdc/
"RDC : « La crise du maïs a été occasionnée par quelques individus malintentionnés qui ont des connexions en Zambie » (P. Muyaya) - 09.05.2023
= https://7sur7.cd/2023/05/09/rdc-la-crise-du-mais-ete-occasionnee-par-quelques-individus-malintentionnes-qui-ont-des
Depuis plus d'un mois le Grand Katanga fait face à une crise de la farine de maïs. Un sac de 25 Kg de cette denrée alimentaire se vend actuellement entre 75.000 et 100.000 francs congolais. Une situation qui met en mal la quiétude de la population de cette région de la République démocratique du Congo.
Selon le porte-parole du gouvernement central, cette crise est occasionnée par certains individus malintentionnés qui ont des connexions avec la Zambie, pays qui a décidé de ne plus vendre la farine de maïs à la RDC.Entre-temps, a rassuré le ministre de la Communication et médias, le gouvernement s'emploie à trouver des solutions à cette crise. Mais, a-t-il dit, l'idée reste celle de renforcer les capacités de production locale pour nourrir les congolais."Il se trouve que malheureusement la crise de la farine de maïs a été occasionnée par quelques individus visiblement malintentionnés qui, avec quelques connexions en Zambie, ont obtenu que la Zambie décide de ne plus vendre le maïs à la République démocratique du Congo, son voisin direct, alors que c'est la Zambie qui vend le maïs au Kenya, à l'Éthiopie et à d'autres pays de l'Afrique de l'Est. Et pire encore l'interdiction de toute cargaison venant d'autres d'Afrique australe d'arriver en République démocratique du Congo", a déclaré Patrick Muyaya, lundi dernier, au cours d'un briefing presse.Pour rappel, une délégation gouvernementale composée notamment du vice-premier ministre de l'Économie, Vital Kamhere, a séjourné en Afrique du Sud et en Zambie, la semaine dernière, pour trouver des solutions à cette crise de la farine de maïs."Il y a du maïs qui est produit au Katanga mais le maïs qui est produit n'est pas suffisant pour répondre au besoin mais il y a des campagnes agricoles qu'on organise à partir de septembre, octobre", a dit le ministre Muyaya.
"Haut Katanga : Entre autosuffisance en maïs et forte demande - 10 mai 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/05/10/haut-katanga-entre-autosuffisance-en-mais-et-forte-demande/
La province du Haut Katanga traverse depuis le mois de mars une crise en maïs. Le prix de cette céréale et même de la farine a atteint cette année le niveau le plus élevé soit l’équivalent de 50 $. Le déficit agricole résulte notamment de la vocation minière de la province qui a détourné une partie des habitants de l’agriculture. Pourtant les sols arables ne manquent pas. Sur les 2,5 millions d’hectares de terres arables dans le Haut Katanga, seuls 20% sont exploités à ce jour . Pour réduire la dépendance , la province a , depuis 4 ans mis en place une politique d’autosuffisance en maïs. Mais la production provinciale est encore loin de répondre à la forte demande.
En septembre 2019, la province du Haut Katanga élabore sa politique agricole. Elle organise une table ronde à l’issue de laquelle elle définit ses priorités. Il s’agit notamment de cultiver 15.000 hectares de maïs par an pendant cinq ans. Jusques là , la province ne produisait annuellement que 200 mille tonnes de cette céréale, alors que les besoins s’élèvent à 800 mille tonnes.
« C’est un plan quinquennal, mais pour la campagne 2019, nous devons être en mesure d’emblaver 15 milles hectares» expliquait l’ancien ministre provincial de l’agriculture Thierry Magoma .
Ainsi pour appuyer ce programme , la province crée cinq villages agricoles. Ils représentent 10 000 à 15 000 ménages ruraux, avec un potentiel de 30 000 hectares cultivables. Ces villages agricoles sont alors créés à Mwaiseni (Territoire de Kipushi), Kasomeno (Kasenga), Kambove et Kapolowe (Kambove) et à Sakania.
Subvention du gouvernement provincial
En 3 ans, le Haut Katanga atteste avoir subventionné la culture du maïs sur près de 39.000 hectares. En effet en 2020, le gouvernement provincial subventionne quelque 13 000 ha de maïs . Par contre en 2021, son appui en semences et engrais couvre 11000 hectares. Cette baisse se justifie par la pandémie du Covid-19
Lire aussi : https://magazinelaguardia.info/2022/08/19/haut-katanga-agriculture-la-taxe-mais-percue-frauduleusement/
Mais en 2022, la province semble atteindre son objectif de départ. Elle appui la culture du maïs sur 15 000 ha dont 5000 ha pour les villages agricoles. À la récolte, les bénéficiaires remettent 30% de leur production à la province.
Ecart entre la production provinciale et la forte demande
La politique agricole du gouvernement provincial du Haut Katanga a semblé produire des résultats les deux premières années. Les grandes villes comme Lubumbashi et Likasi n’ont pas ressenti la crise en maïs entre 2020 et 2021.
Néanmoins, la production provinciale de cette céréale est encore loin de couvrir les besoins locaux. Ils sont évalués à près de 1,681 million de tonnes de maïs par an. Or , selon les statistiques du gouvernorat, la province a par exemple produit en 2020, 231 258 tonnes de maïs sur 13.000 hectares emblavés. Ce qui représente environ 15 % par rapport aux besoins .
En 2022, avec une subvention sur 15.000 hectares, la production du maïs pourrait être estimée à environ 250.000 tonnes de maïs. Elle ne pourrait répondre qu’à près de 20 % de la demande. Certains producteurs locaux du maïs estiment qu’il faut plus de 15 mille hectares et un budget conséquent pour faire face au déficit alimentaire. C’est l’avis Mukalay Sonkwe , membre de la FEC et producteur local .
« La culture du maïs est une culture des masses, on doit aligner au moins un million des gens. Si on a financé un million d’hectares, on peut estimer à 750 mille hectares ou on peut récolter convenablement. Si chacun met en circulation 5 tonnes, nous avons au moins 3 millions de tonnes de maïs. Or, avec 3 millions de tonnes, on peut stabiliser le prix de la farine. »
Face à ce déficit , la province du Katanga devra encore compter sur l’importation du maïs. Ainsi pour résorber la crise en maïs, le ministre de l’économie Vital Kamerhe s’est engagé la semaine dernière à octroyer des facilités aux importateurs. L’objectif étant de rabaisser le prix sur le marché. A ce jour, un sac de farine de maïs de 25 Kg se négocie entre 65.000 et 70.000 Fr soit 35 $. Alors qu’au mois d’avril, le même sac se vendait à 100.000 Fr ,l’équivalent de 50 $.
"RDC : Tshisekedi annonce des poursuites judiciaires contre des politiciens tireurs des ficelles dans la déstabilisation de l'Est - 10.08.2020
= https://7sur7.cd/index.php/2020/10/08/rdc-tshisekedi-annonce-des-poursuites-judiciaires-contre-des-politiciens-tireurs-des
Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo se dit informé que certains politiciens sont commanditaires de la déstabilisation de la partie Est du pays où les populations sont régulièrement massacrées par les groupes armés.
Dans une conférence de presse tenue ce jeudi 08 octobre 2020 à Goma, Félix Tshisekedi a promis « des poursuites immédiates » contre ces politiciens sans tenir compte de leurs immunités.
« Parmi les politiciens, il y en a qui tirent les ficelles et j'ai eu l'occasion de le leur dire hier, un peu sur le ton d'ailleurs de la menace en leur promettant des poursuites immédiates sans tenir compte de leurs immunités respectives, parce que tout simplement nous avons des informations selon lesquelles eux aussi sont en train de tirer les ficelles », a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.
Le président Congolais affirme également que d'autre part, l'insécurité dans l'Est du pays nait aussi des conflits fonciers entre chefs coutumiers. C'est ainsi qu'il a affirmé qu'il existe « plusieurs crises dans cette crise d'insécurité ». D'où, l'urgence d'œuvrer de très près pour y mettre un terme.
Pour rappel, Félix Tshisekedi a annoncé qu'il s'installerait à Goma dans les prochaines semaines pour « palper véritablement du doigt les problèmes de la partie Est du pays ».
"RDC/ Grave révélation de Nicolas Kazadi : « Des candidats présidents de la République, actionnaires dans des comptoirs de minerais de contrebande à Kigali » - 08.05.2023
= https://lepotentiel.cd/2023/05/08/grave-revelation-de-nicolas-kazadi-des-candidats-presidents-de-la-republique-actionnaires-dans-des-comptoirs-de-minerais-de-contrebande-a-kigali/
C’est dire que le rendez-vous du célèbre Jean-Marie Kassamba avec l’un des membres les plus évoqués du gouvernement Sama Lukonde, en la personne du ministre des Finances, aura également été celui d’une grave révélation : celle des Congolais aux allégeances nationales douteuses ! Eh bien plus positionnés pour occuper les hautes fonctions de la République.
C’en est bien le cas. Et le ministre des Finances l’a dit clairement en soulignant que la guerre subie par la RDC depuis 30 ans est essentiellement une guerre économique.
La vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, de rapprocher le voisin belliqueux pour que les deux pays se détournent du passé pour construire l’avenir ensemble a été perçue comme un chemin très long et pas assez productif.
lire aussi:
- Agression Rwandaise : « Paul Kagame restera le frère de Félix…
« Dans les mois qui ont suivi, ils ont recommencé à armer le M23 », a-t-il indiqué. Et pourquoi ? La réponse est simple : « Parce que c’était beaucoup plus facile de gagner au noir avec malheureusement la complicité de certains Congolais dans l’administration… », a déploré le ministre des Finances.
Mais Nicolas Kazadi va plus loin en déclarant : « Certains qui sont candidats président de la République sont actionnaires dans des comptoirs situés à Kigali. Des comptoirs qui se ravitaillent grâce à la contrebande… » Inimaginable ! Car, sur insistance du présentateur, le ministre des Finances n’en a pas dit plus.
Les Congolais restent ainsi attentifs pour déceler des loups à la peau d’agneau quand on sait qu’avec la réexportation des minerais du sang de la RDC, Kigali encourage la poursuite des conflits armés.
"Agression Rwandaise : « Paul Kagame restera le frère de Félix Tshisekedi, même si on s’entretue, on se chamaille, on est frères, que voulez-vous qu’on fasse » (Nicolas Kazadi) - 08.05.2023
= https://magzote.com/2023/05/08/agression-rwandaise-paul-kagame-restera-le-frere-de-felix-tshisekedi-meme-si-on-sentretue-on-se-chamaille-on-est-freres-que-voulez-vous-quon-fasse-nicolas-kazadi/
En mars 2019, à peine porté à la tête du pays en remplacement de Joseph Kabila, Félix Tshisekedi avait convié à Kinshasa, au Stade des Martyrs, son homologue rwandais Paul Kagame pour assister à la cérémonie d’hommages à Étienne Tshisekedi, opposant historique de la RDC, fondateur de l’UDPS et père biologique du président actuel.
Ce jour là, il avait été accueilli avec pompe et applaudissements dans un Stade des Martyrs rempli du public, majoritairement des fans du pouvoir, chose qui selon les observateurs allait inaugurer le début d’une ère nouvelle dans les relations entre les deux pays dont la guerre a fait perdre deux précieuses décennies et provoqué des souffrances atroces parmi la population.
Sans blague, c’était une manière pour le nouveau régime de renouer les relations entre les deux pays, après leur effritement sous Joseph Kabila.
A l’époque, on parlait d’un coup réussi pour Tshisekedi. Il s’en étaient suivis des accords de coopération Économiques et développement entre les deux nations, mais malheureusement la suite n’a pas été rose.
Pour l’Argentier du gouvernement Sama Lukonde, Félix Tshisekedi et Paul Kagame resteront des frères malgré les tensions tendues entre les deux pays suite à l’appui de Kigali aux terroristes du M-23 contre plusieurs localités congolaises.
« (…) Le chef de l’État Félix Tshisekedi, a pris le courage, cela a été décrié de manière ignorante ici par Olivier Kamitatu, ou volontairement ignorante, a pris le courage de prendre son frère, le Président Kagame, parce qu’il restera son frère, par la main et de lui dire, asseyons-nous…. on reste frères, même si on s’entretue, on se chamaille, on est frères, que voulez-vous qu’on fasse, il a pris la main en disant, asseyons-nous, au lieu de faire mal, faisons ensemble et de manière transparente, c’était en juin 2021, il a proposé Sakima, etc. », a-t-il déclaré.
Cette sortie de ce proche de Tshisekedi et membre du gouvernement congolais intervient dans un contexte où tous les Congolais désapprouvent l’attitude de Paul Kagame contre la RDC, en soutenant les terroristes du M-23.
Il s’agit donc d’une déclaration qui va à l’encontre de toutes les autres faites au sujet des relations entre les deux hommes par l’entourage de Félix Tshisekedi et de lui-même, car depuis que la RDC est agressée par son voisin, il n’a plus lui-même apprécié les relations entre lui et son homologue rwandais.
"RDC : Nicolas Kazadi insiste sur la réduction des paiements par procédure d’urgence - 20 février 2023
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-nicolas-kazadi-insiste-sur-la-reduction-des-paiements-par-procedure-durgence/
"RDC : Nicolas Kazadi dans le viseur des députés nationaux - 21-04-2023
= https://www.digitalcongo.net/article/644298a705ad013e9cccd392/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:47 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
Apres s'être braqués un moment contre le refus du pouvoir de les laisser marcher le 13, les gens de l'opposition se sont montrés plus intelligents evitant ainsi le piège leur tendu pour choisir après concertation au Faden House une date à leur convenance, le 20 mai.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
""Nous avons reporté notre marche, pour ne pas tomber dans le piège du pouvoir" (Delly Sesanga) - 12.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121810_nous_avons_reporte_notre_marche_pour_ne_pas_tomber_dans_le_piege_du_pouvoir_delly_sesanga.html
Au cours d'une conférence de presse des leaders de l'opposition, ce vendredi 12 mai, à Faden house, Delly Sesanga a annoncé officiellement que la marche de l'opposition aura lieu le samedi 20 mai prochain à Kinshasa pour dire non à la vie chère et au processus électoral chaotique.
Selon Delly Sesanga, les leaders de l'opposition ont refusé la date fixée par le gouverneur de Kinshasa, pour permettre à ce dernier de bien se préparer sur le plan sécuritaire pour bien encadrer la marche de l'opposition qui va drainer une foule immense de Kinois.
"Et aussi, nous avons reporté notre marche, pour ne pas tomber dans le piège du pouvoir qui veut occasionner des incidents pour justifier un éventuel échec de ladite marche de l'opposition", a déclaré Dely Sesanga.
Toujours d'après Sesanga, les quatre secrétaires généraux de l'Écidé, Envol, Ensemble pour la République et LGD (Leadership et gouvernance pour le développement) vont se rendre aujourd'hui même à l'hôtel de ville pour communiquer la date retenue au gouverneur de province qui est censé accepter cette date et non en imposer une autre à l'opposition.
À la fin de sa communication, Delly Sesanga a, aux noms de tous les leaders de l'opposition, invité la population kinoise à prendre massivement part à la marche de l'opposition du samedi 20 mai pour manifester contre la vie chère dans le pays et le processus électoral chaotique.
"RDC: Katumbi, Sesanga, Fayulu et Matata fustigent l’attitude de Ngobila et décident de renvoyer la marche au 20 mai - 12 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/12/rdc-la-marche-de-lopposition-renvoyee-au-20-mai-prochain-officiel
Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata ont annoncé le report de leur marche au 20 mai. Initialement prévue pour ce samedi 13 mai, elle avait d’abord été renvoyée par le gouvernement provincial de Kinshasa au 18 du même mois avant que le quatuor n’annonce la nouvelle date.
Réunis à Faden House, l’hôtel appartenant à Martin Fayulu, les quatre ont dénoncé l’attitude et l’approche des autorités urbaines. Ils disent avoir écouté leurs bases respectives qui leur demandent « de ne pas tomber dans le piège" qui leur serait tendu. Ainsi, ils ont décidé du report de ladite marche.
Pour le contexte, Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata « unissent leurs idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation des élections dans le délai constitutionnel ». Réunissant autour d’eux d’autres opposants, ils appellent la population « à résister et à exercer une vigilance citoyenne ». Ces quatre candidats s’engagent à demeurer solidaires dans l’unité d’idées et d’actions pour « faire aboutir la lutte du peuple congolais pour un véritable État de droit ». Ils lancent également l’appel à la société civile et annoncent une série d’actions pour « faire aboutir leurs revendications ». La première activité est cette « grande marche » le 20 mai à Kinshasa. La manifestation aura pour but de dénoncer « l'insécurité grandissante, la vie chère et la misère du peuple, le processus électoral chaotique ».
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121798_kinshasa_les_opposants_katumbi_fayulu_sesanga_et_matata_reportent_leur_marche_au_20_mai_prochain.html
"Marche du 13 mai :Ngobila reporte, l’Opposition maintient - 2/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/marche-du-13-mai-ngobila-reporte-lopposition-maintient/
*La rencontre entre les délégués de l’Opposition et l’Hôtel de ville s’est terminée en queue de poisson
L’Opposition va marcher malgré le refus de l’Hôtel de ville de Kinshasa. S’exprimant au nom de quatre leaders (Katumbi, Sessanga, Fayulu et Matata), Devos Kitoko, Secrétaire général de l’Ecidé, fait savoir que la marche prévue le samedi 13 mai est maintenue à 8 heures et dans ses itinéraires qui ont été définis.
Le SG de l’Ecidé explique : » M. Ngobila n’est pas l’organisateur de la marche. Il est juste informé en tant qu’autorité urbaine conformément à l’article 26 de notre Constitution afin de prendre des dispositions sécuritaires qui s’imposent pour encadrer et sécuriser les manifestants « , dit-il.
Pour les organisateurs de la marche, Ngobila ne peut pas se substituer à eux et reporter une marche à leur nom.
Devos Kitoko ne s’arrête pas là, déclarant que cette décision de l’Hôtel de ville est un » manque de respect « . On est dans un régime d’information. Ce n’est donc pas un bon signal que l’on renvoie par rapport à une marche programmée par l’Opposition qui, pour ce faire, a respecté la procédure.[/size][/justify]
L’argument selon lequel une autre marche serait programmée à la même date est l’œuvre des « marionnettes » montée par le pouvoir pour bloquer la marche prévue de longue date.[/size][/justify]
REFUS DE L’HOTEL DE VILLE
Initialement prévue pour ce samedi 13 mai, la marche de l’opposition est renvoyée au 18 du mois en cours. D’après l’Hôtel de ville de Kinshasa, cette décision a été prise de manière consensuelle entre l’autorité urbaine et les secrétaires généraux des partis politiques, à l’issue de la réunion tenue hier, jeudi 11 mai.
« A la suite de la lettre adressée à l’autorité urbaine par les différents partis politiques de l’opposition, représentés essentiellement par Ensemble pour la République, ECIDE, Envol et LGD. Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa, a convié ce jour, les organisateurs secrétaires généraux des partis organisateurs, de la marche projetée ce samedi 13 mai pour une réunion d’harmonisation », rapporte la correspondance de l’autorité urbaine.
« A l’issue de cette réunion, les partis ont consensuellement décidé du report de cette marche au 18 mai 2023 et ce, pour des raisons sécuritaires. Il est donc important que la population note que l’autorité urbaine a pris la mesure de la situation et a préféré préserver l’ordre public et la sécurité des Kinoises et des Kinois» a déclaré au terme de la rencontre le ministre provincial de l’intérieur, Gratien Nsakala, .
Le 27 avril dernier, les quatre formations politiques – Engagement pour la citoyenneté et développement (ECIDE), Ensemble pour la République, Leadership et Gouvernance pour le développement (LGD) et Ensemble des Volontaires pour le redressement de la RDC (ENVOL), – avaient saisi l’autorité urbaine dans une correspondance, en prévision de la marche pacifique qu’ils comptaient organiser le 13 mai.
Dans cette correspondance adressée à l’Hôtel de ville de Kinshasa les organisateurs ont brandi comme motifs de leur rassemblement, « l’insécurité grandissante dans le pays, la vie chère, la misère du peuple congolais, le processus électoral chaotique ».
"Report de la marche de l’opposition : Fayulu fait la sourde oreille et mobilise les partisans -
12.05.2023
= https://objectif-infos.cd/report-de-la-marche-de-lopposition-fayulu-fait-la-sourde-oreille-et-mobilise-les-partisans/
Martin Fayulu a décidé de faire la source oreille à la décision du report de la marche de l’opposition renvoyée pour le 18 mai prochain par le gouverneur de la ville de Kinshasa.
Juste après l’annonce faite par le ministre provincial de l’intérieur, Gratien Nsakala qui évoque la raison de « la situation sécuritaire dans la capitale » pour justifier la décision du report, ce président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), a réagi comme suite sur son compte Twitter.
« Pour le Congo, nous allons marcher ce samedi 13 mai. Nous devons sauver le Congo, en disant non à la balkanisation, à l’insécurité grandissante, à la vie chère et à un processus électoral chaotique », a-t-il tweeté ce jeudi.
Notons que cette marche projetée par les partis politiques de l’opposion avait comme but entre autre, de dénoncer la mauvaise gouvernance du pouvoir en place et exiger le consensus sur la composition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour la tenue des élections apaisées en décembre de cette année.
= https://objectif-infos.cd/kinshasa-la-marche-de-lopposition-du-13-mai-renvoyee-au-18-mai-pour-des-raisons-securitaires-gentiny-ngobila/
"Marche maintenue, le décor d’un bras de fer Ngobila /Opposition-
11.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121769_marche_maintenue_le_decor_d_un_bras_de_fer_ngobila_opposition.html
L’affiche de la marche de l’opposition @Photo Droits tiers.
Après la réunion avec le gouverneur de Kinshasa, ce jeudi 11 mai 2023, l’opposition congolaise maintient sa marche prévue, le 13 mai prochain, dans la capitale de la RD Congo.
Selon Devos Kitoko, secrétaire général du parti politique, ECIDé de Martin Fayulu, la marche est maintenue et quiconque va s’opposer à cette initiative va supporter les conséquences de ces actes.
« Nous avons écrit, depuis deux semaines, à l’autorité urbaine pour l’informer de l’organisation par nos 4 partis pour notre marche du 13 mai 2023 à 08:00. Une semaine après, nous avons écris une deuxième lettre à l’autorité urbaine pour rappeler à son intention que conformément à la constitution, 72 heures après la lettre formation, il y a une prise d’appel automatique et qu’on sollicitait une séance de travail pour discuter des modalités d’encadrement et de sécurisation des marées humaines qui vont se déployer samedi lors de notre marche », a déclaré Devos Kitoko après la réunion avec Ngobila.
Et de poursuivre : « Alors, le gouverneur nous a reçus et après discussion, nous avons confirmé que le samedi 13 mai 2023, nous allons marcher pour dire non à la vie chère et à la misère de notre peuple, pour dire non à la fraude électorale et processus électoral chaotique, pour dire non à l’insécurité grandissante dans toute la RDC. Donc, l’appel est lancé à la population Kinoise de venir nombreuse et quiconque va s’opposer à la volonté de notre peuple de manifester pour protester contre la vie chère, contre l’insécurité et contre le processus électoral lui-même va supporter les conséquences de ces actes ».
À en croire le secrétaire général du parti politique de Martin Fayulu, les itinéraires sont également maintenus.
D’après lui, cette marche sera aussi une occasion pour Katumbi, Matata, Fayulu et Sesanga de fixer la suite des événements, car ces activités sont « continues ».
Il faut noter que l’autorité urbaine a renvoyé la marche au 18 mai prochain pour des raisons sécuritaires.
Alors que Kinshasa vibrait déjà au rythme de la démonstration de force des leaders de l’opposition, l’autorité urbaine a tenté de dissuader les organisateurs de la marche en avançant des prétextes fallacieux. Ngobila les a prévenus des risques sécuritaires qui ne permettraient pas, selon lui, d’assurer une bonne couverture de la marche ce samedi 13 mai 2023. Ainsi, les représentants des candidats Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga, conviés à cette harmonisation des vues jeudi soir pour convenir d’une nouvelle date, ont catégoriquement rejeté l’offre du gouverneur.
D’après des indiscrétions, le pouvoir de Félix Tshisekedi aurait paniqué au vu de l’ampleur de la mobilisation déployée dans les coins et recoins de Kinshasa. Moïse Katumbi Chapwe est venu, en quelque sorte, réveiller l’esprit du Sphinx. Déjà jeudi, des motards étaient visibles à travers toute la capitale arborant les drapeaux et insignes d’Ensemble pour la République. « Ils ont pris peur. Ils essaient d’atténuer les préparatifs avancés de la marche. Mais au contraire, ils nous revitalisent. Nous poursuivons la mobilisation jusqu’au sein même de l’Union sacrée », a réagi un cadre du parti de Katumbi. Des réunions ont été aussitôt tenues pour replacer la marche dans le contexte d’un refus injustifié et vitaminer les cellules de base de Kinshasa.
Tentative d’essouffler l’opposition ?
Si c’est pour sucer les moyens de l’opposition, alors la stratégie ne tiendra pas la route. Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga n’ont pas besoin de transpirer pour peupler les rues de la capitale. Étant donné que la population est fatiguée de promesses non tenues du gouvernement. Le mot d’ordre de chaque leader a un effet boule de neige et les mobilisés déjà fidélisés vont se tentaculariser dans les quartiers, ruelles et blocs de la ville. Une chose est sûre, Moïse Katumbi Chapwe est un infatigable combattant de la lutte démocratique. À l’époque de Kabila, il avait résisté à tous les coups du pouvoir. Depuis son retour au pays sous Félix Tshisekedi, il fait régulièrement l’objet de brimades, diffamations, injures, calomnie et interdiction de survol du territoire pour ses avions personnels. Quasiment tous les types de violation de la liberté politique et publique.La colère des fanatiques de KatumbiLa nouvelle du report de la marche a été mal accueillie dans les différents états-majors d’Ensemble pour la République. Heureusement que le véto des opposants a suscité l’espoir dans le chef des marcheurs prêts à défendre leur liberté et défier la nouvelle dictature. Visages déformés de rage, ils ont rejeté la nouvelle date programmée par Ngobila. Les militants katumbistes reprochent au parti au pouvoir de tenter le tout pour le tout pour faire perdre à cette manifestation de l’opposition toutes ses lettres de noblesse. « Nous avons tout préparé, tout apprêté et tout organisé. Pourquoi nous communiquer le report à 48 heures de l’activité », s’enflammait une « Wewa » (conductrice de moto-taxi) de Matete. “Ça ne passe pas et ça n’allait pas passer”, tranche-t-elle.D’après des proches de Katumbi, leur champion n’est pas du tout surpris de cette panique qui trouble l’Union sacrée de la nation. Avec Kabila, c’était pareil. La peur bleue a envahi le régime Tshisekedi. La force de frappe de Katumbi sait affaiblir même les dictatures les plus féroces
"À la Monusco, Katumbi insiste sur la requalification du processus électoral
12.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121826_a_la_monusco_katumbi_insiste_sur_la_requalification_du_processus_electoral.html
"La marche de l’opposition du 20 mai risque d’être réprimée -
14.05.2023
= https://ouragan.cd/2023/05/la-marche-de-lopposition-du-20-mai-risque-detre-reprimee
"Kinshasa : Peter Kazadi utilise Gecko Beya et Lisanga Bonganga pour empêcher la marche de l’opposition maintenue pour ce samedi (Devos Kitoko) - 12.05.2023
= https://7sur7.cd/2023/05/12/kinshasa-peter-kazadi-utilise-gecko-beya-et-lisanga-bonganga-pour-empecher-la-marche-de
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:48 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
La marche prévue par l'opposition et la Ceni autour de son fichier électoral sont devenus non sans raison les ustensiles d'un putching- ball entre le pouvoir et ses opposants.
Compatriotiquement!
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"Marche de l’opposition du 20 mai : « Laissez-les marcher et le lendemain on verra si les produits vont inonder le marché » (Vital Kamerhe) - 16.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121952_marche_de_l_opposition_du_20_mai_laissez_les_marcher_et_le_lendemain_on_verra_si_les_produits_vont_inonder_le_marche_vital_kamerhe.html
Au cours du briefing hebdomadaire sur la situation de la crise alimentaire due à la rareté des maïs dans le Kasaï et Grand Katanga, Vital Kamerhe, Vice-premier ministre et ministre de l’Économie nationale, s’en est pris aux organisateurs de la marche du 20 mai prochain à Kinshasa.
Vital Kamerhe, invité pour expliquer sur les démarches entreprises par le gouvernement congolais dans l’approvisionnement des maïs dans ces deux régions, mais également sur comment contourner cette situation, s’est quant à lui déversé sur l’opposition, estimant que sa marche du 20 mai prochain n’est pas opportune.
Il se dit surpris d’apprendre que le report de cette manifestation prévue le 13 mai dernier était dû aux mésententes entre l’opposition et le gouverneur de la ville de Kinshasa, et pourtant pensait-il que ce report était dû au drame de Kalehe, où plusieurs Congolais étaient décédés suite aux inondations pluvieuses.
« Laissez-les marcher pour la vie chère, s’ils veulent marcher, laissez-les si c’est là la solution et au lendemain de leur marche, les marchés seront inondés des produits…. Le lendemain eux vont rentrer chez eux, manger bien et vous, on verra si les produits vont entrer dans le marché. Nous allons semer et dire aux kinois la vérité…. », a indiqué VK.
La marche de 4 leaders de l’opposition a été appelée pour notamment dénoncer la vie chère, caractérisée par la hausse des prix des produits de première nécessité, le taux de change, l’insécurité à l’Est et le processus électoral chaotique.
"Ce qui me lie à Katumbi, Fayulu et Sesanga c’est le patriotisme” Matata Ponyo à Goma ! - 16.05.2023
= https://okapinews.net/politique/politique-ce-qui-me-lie-a-katumbi-fayulu-et-sesanga-cest-le-patriotisme-matata-ponyo-a-goma/
Lundi, 15 mai 2023 – Le Président national du parti politique Leadership Gouvernance et Développement, Augustin Matata Ponyo Mapon séjourne depuis dimanche 14 mai 2023 à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu.
Au cours d’une conférence de presse animée ce lundi 15 mai 2023, le sénateur et ancien premier ministre Matata Ponyo a dévoilé la raison de son rapprochement avec Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Delly Sessanga.
A l’en croire, il s’est rapproché de ces ténors de l’opposition congolaise pour l’amour qu’il a envers la République Démocratique du Congo.
« Ce qui me lie à Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Delly Sesanga c’est le sens patriotique. C’est l’amour de la patrie. Sincèrement, si ce n’était pas ça je ne serai pas avec vous dans ce pays», a-t-il dit.
Et de poursuivre : « J’ai été trop combattu dans mon pays, on m’a amené plus de cinquante militaires. Ils étaient entrés dans ma maison et ils ont jetté mes valises pour me forcer d’entrer dans l’union sacrée. Ils m’ont amené dans un pick-up pour me traumatiser. Malgré tout ça je suis resté au pays. Je pouvais fouir, car j’étais à l’étranger. Mais je suis resté par amour de ma patrie. C’est ce qui nous lie d’ailleurs à ces trois précités», a indiqué Matata Ponyo devant la presse de Goma.
Noter que, l’ancien Premier Ministre Matata a effectué ce voyage un jour après l’annulation de la marche de l’opposition du samedi 14 mai 2023 à Kinshasa.
"Fichier corrompu, le quatuor gronde Kadima - 16.05.2023
= https://ouragan.cd/2023/05/fichier-corrompu-le-quatuor-gronde-kadima
Pour les quatre candidats à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, le processus électoral est l’affaire du peuple. Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga n’apprécient pas la qualité de travail de la centrale électorale dirigée par Denis Kadima Kazadi et exigent la publication des listes provisoires des électeurs congolais dans les différents centres d’enrôlement ainsi que sur le site web de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La pression monte et s’accroît sur la centrale électorale afin qu’elle se distingue par la transparence.
Ils désapprouvent vertement les deux dernières communications de la CENI du 5 et 12 mai 2023. « À n’en point douter, ces deux communications sont une preuve supplémentaire du déni de transparence du processus électoral dans lequel sont engagés les responsables de la CENI en vue d’exécuter le plan de fraude massive savamment orchestré en faveur de Félix Tshisekedi », disent-ils dans leur communiqué conjoint le lundi 15 mai. Et pourtant dans son exposé des motifs, la Constitution congolaise affirme que depuis son indépendance, le 30 juin 1960, la République démocratique du Congo est confrontée à des crises récurrentes dont l’une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs.
« C’est ici le lieu de rappeler que le processus électoral appartient au peuple congolais et concerne toutes les parties prenantes aux élections », fait entendre le même communiqué. Pour les quatre candidats, « il est inacceptable que la CENI s’en attribue le monopole ». Car, expliquent-ils, comme institution d’appui à la démocratie, elle a pour mission d’aider les Congolais à choisir, en toute liberté, leurs dirigeants dans un système transparent qui rassure toutes les parties prenantes. Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga pressent la CENI à mener à bien et en toute régularité, les activités nécessaires à l’organisation des élections crédibles, gage de la paix et de la cohésion nationale.
Lire aussi :
DYPRO appelle au nettoyage sans complaisance du fichier électoral
La CENI veut empêcher un audit indépendant du fichier électoral
Les opposants candidats à l’élection présidentielle rappellent que la connaissance de la base des données découlant de la révision du fichier électoral ne porte nullement atteinte à la souveraineté et à l’intégrité nationale et n’a rien à voir avec la protection des données personnelles des électeurs. Car, soutiennent-ils, « ces données, par leur nature, peuvent être consultées par toute personne qui le désire ». En revanche, « persévérer dans la voie d’empêcher l’audit indépendant du fichier électoral pour imposer aux Congolais une liste électorale corrompue est une faute lourde », déclarent les quatre. Et d’ajouter que « les auteurs de cette forfaiture qui constitue un coup dur à la démocratie et une menace à la paix dans notre pays en porteront toute la responsabilité devant l’histoire ».
Un cabinet international d’audit pour rassurer les Congolais
Les quatre grandes figures de la prochaine présidentielle pour le compte de l’opposition exigent « un audit du fichier électoral par un cabinet international réputé ». Et préalablement à l’audit du fichier électoral, les leaders de l’opposition invitent la CENI à expliquer à toutes les parties prenantes « comment elle a procédé pour confectionner ce fichier, car on ne peut auditer des listes électorales dont les procédures et les fondamentaux ont été biaisés ». Aussi, demandent-ils à la CENI de leur fournir sans délai les éclaircissements réclamés dans leur déclaration du 27 avril dernier, notamment le nombre réel des kits électoraux commandés, en précisant avec la cartographie en appui, combien ont-ils effectivement été placés dans les centres d’inscription ainsi que le rapport dressé par la CENI sur chaque aire opérationnelle après la clôture des opérations d’enrôlement des électeurs. Ils exigent “que des listes provisoires soient publiées et affichées dans les différents centres d’enrôlement ainsi que sur le site internet de la CENI, centre par centre, circonscription par circonscription et province par province”.
"Politique : “Équilibrisme délibéré et inacceptable” (Tribalisme) ! - 14 mai 2023
= https://okapinews.net/politique/politique-equilibrisme-delibere-et-inacceptable-tribalisme/
Dimanche, 14 mai 2023-Équilibrisme délibéré et inacceptable. Lorsque les congolais se sont rencontrés à Sun City, forum qui a accouché de la constitution de 2006, le constituant originaire y a pris soin de séparer les matières intangibles de celles révisables.
Le pluralisme politique, la démocratie et ses corollaires comme les droits de l’homme sont intangibles et sacrés.
Il est fort regrettable que le régime actuel ne le comprenne pas. Nous l’avons écrit, il y a à peine trois jours, deux semaines après la manifestation de l’Union Sacrée, Ngobila a interdit la marche de l’opposition et de la société civile prévue le 13 mai passé, prétendant la reporter au 18 mai.
Équilibrisme, l’UDPS et les partis inexistants comme celui de Lisanga Bonganga ont avec la complicité du pouvoir fait semblants d’organiser leurs manifestations, le même jour que la marche de l’opposition.
Les deux savaient qu’ils jouaient au théâtre de chez-nous. L’opposition mue par la fibre républicaine, a décidé de reporter sa marche au 20 mai.
La police pour accomplir le scénario du pouvoir, est descendue à Limete, pour faire semblant d’empêchér leur matinée politique.
Équilibrisme honteux , délibéré et inacceptable. Ironie du sort, c’est la prétendue victime qui applaudit et motive en lieu et place de la police, la prétendue interdiction !!!
Le porte- parole de l’UDPS invoque l’insécurité comme argument au moment de planter le décor. Pour votre information , il ya deux semaines au moment où se rèunissait l’union sacrée , kwamouth n’était pas encore là en lisant le référentiel de la police et de Ngobila.
De plus, ni Lisanga ni UDPS , personne n’a organisé une manifestation parallèle à celle de l’Union Sacrée. Pire encore, la police aurait dit à l’UDPS , que désormais jusqu’à nouvel ordre aucune manifestation ne sera autorisée (Top Congo de ce matin, dimanche le 14 mai 2023).
En termes clairs, la manifestation de l’opposition du 20 mai est annulée, par la police, laquelle sera relayée administrativement et politiquement par l’Hôtel de ville. Ceux qui connaissent le droit administratif doivent en être surpris.
Aujourd’hui, tout devient clair, retour au parti unique et au totalitarisme de Mobutu. Aujourd’hui encore, comme à l’indépendance, les congolais ont besoin d’un nouveau Lumumba. Les droits acquis depuis le 24 avril 1990 ne partiront pas.
C’est la profanation de l’œuvre d’ Étienne Tshisekedi. Nous ne l’accepterons jamais . Seule la lutte libère, sans laquelle , on obtiendra aucun droit ni avantage ( P. E. Lumumba).
[b]Professeur Lohata Tambwe Okitokosa Paul -René[/b]
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Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:49 am, édité 2 fois
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
DEMAIN 20 MAI l'OPPOSITION MARCHE A KINSHASA !
A KINSHASA NOUS AVONS COMME GOUVERNEUR UN POLITICIEN OPPORTUNISTE CONNU, ALLIÉ DOCILE DU POUVOIR EN PLACE ET DONT ON CONNAIT LE PASSE AU MOINS DÉLICTUEL, NGOBILA.
Le voilà alors dans sa gestion à géométrie variable à imposer un itinéraire à sa guise au profit du pouvoir pour la marche de l'opposition et à permettre le même jour des activités adverses. Après moult discussions les responsables de L'opposition ont fini par accepter l'itinéraire mais ont fait comprendre qu'ils n'étaient pas dupes des manoeuvres de l'autorité de la vile et l'ont mise en garde qu'ils n'acceptaient pas pour autant leurs diktats répétitifs et les invitaient à prendre leurs responsabilités avec leur police que ce sera bien dans le sens de sécuriser tout le monde car ils ne seront jamais leurs victimes consentantes. Ngobila n'aurait en effet pas fait pareil à l'encontre d'une marche de l'Union sacrée. Il a tout planifié l'autre jour pour que sa sortie officielle au Stade des Martyrs se passe sans encombres...
Les partis de l'opposition ont-ils mobilisé suffisamment leurs membres pour participer à la marche ? Osons l'espérer d'autant que deux autres manifestations ont été exprès retenues le même jour par Ngobila...
Rappelons que la marche de l’opposition vise principalement à dénoncer la vie chère, un processus électoral chaotique et l'insécurité grandissante à l'Est avec risque de balkanisation du pays; elle entend crier pour "sauver le Congo", résume-t-elle. Moi j'aurais voulu d'eux plus de fermeté et de clarté dans une stratégie vraiment d'urgence et de priorité à même de bousculer le pouvoir et d'attirer l'attention de l'opinion en présentant déjà leur ticket, un indicateur plus fiable qui indique qu'ils veulent le pouvoir. Seront-ils entendus ? On verra demain même si le pari n'est pas d'avoir autant de participants qu'au meeting rémunéré du Stade des Martyrs...
Quant à moi, je fais comme Pero Luwara, j'invite tous ceux qui sont â Kinshasa de faire un effort d'aller à la marche de l'opposition et d'inviter les autres d'y aller ; meme ceux qui croient peu en elle, on ne sait jamais. tout fait nombre !!!
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A KINSHASA NOUS AVONS COMME GOUVERNEUR UN POLITICIEN OPPORTUNISTE CONNU, ALLIÉ DOCILE DU POUVOIR EN PLACE ET DONT ON CONNAIT LE PASSE AU MOINS DÉLICTUEL, NGOBILA.
Le voilà alors dans sa gestion à géométrie variable à imposer un itinéraire à sa guise au profit du pouvoir pour la marche de l'opposition et à permettre le même jour des activités adverses. Après moult discussions les responsables de L'opposition ont fini par accepter l'itinéraire mais ont fait comprendre qu'ils n'étaient pas dupes des manoeuvres de l'autorité de la vile et l'ont mise en garde qu'ils n'acceptaient pas pour autant leurs diktats répétitifs et les invitaient à prendre leurs responsabilités avec leur police que ce sera bien dans le sens de sécuriser tout le monde car ils ne seront jamais leurs victimes consentantes. Ngobila n'aurait en effet pas fait pareil à l'encontre d'une marche de l'Union sacrée. Il a tout planifié l'autre jour pour que sa sortie officielle au Stade des Martyrs se passe sans encombres...
Les partis de l'opposition ont-ils mobilisé suffisamment leurs membres pour participer à la marche ? Osons l'espérer d'autant que deux autres manifestations ont été exprès retenues le même jour par Ngobila...
Rappelons que la marche de l’opposition vise principalement à dénoncer la vie chère, un processus électoral chaotique et l'insécurité grandissante à l'Est avec risque de balkanisation du pays; elle entend crier pour "sauver le Congo", résume-t-elle. Moi j'aurais voulu d'eux plus de fermeté et de clarté dans une stratégie vraiment d'urgence et de priorité à même de bousculer le pouvoir et d'attirer l'attention de l'opinion en présentant déjà leur ticket, un indicateur plus fiable qui indique qu'ils veulent le pouvoir. Seront-ils entendus ? On verra demain même si le pari n'est pas d'avoir autant de participants qu'au meeting rémunéré du Stade des Martyrs...
Quant à moi, je fais comme Pero Luwara, j'invite tous ceux qui sont â Kinshasa de faire un effort d'aller à la marche de l'opposition et d'inviter les autres d'y aller ; meme ceux qui croient peu en elle, on ne sait jamais. tout fait nombre !!!
"RDC: bras de fer autour de l'itinéraire de la marche de l'opposition du samedi 20 mai - 19/05/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230519-rdc-bras-de-fer-autour-de-l-itin%C3%A9raire-de-la-marche-de-l-opposition-du-samedi-20-mai
Les représentants de l'opposition, Moïse Katumbi, Matata Mponyo, Martin Fayulu et Delly Dessanga, jeudi 18 mai à Kinshasa. :copyright: RFI/Pascal Mulegwa
Après un report, le gouverneur de Kinshasa a autorisé, jeudi 18 mai, la marche convoquée samedi par les opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo, mais a imposé un itinéraire. L'opposition entend dénoncer la vie chère, l’insécurité dans l’Est et l’opacité autour des préparatifs des élections prévues en fin d’année.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Les discussions ont été houleuses entre le gouverneur et les opposants, le jeudi 18 mai. Après plusieurs heures d’échanges sur fond d’interruptions et concertations, le gouverneur a pris acte de la marche de ce samedi 20 mai, sans toutefois valider les deux itinéraires initialement prévus.
Pour l’autorité, il n’est pas question de clôturer la marche au palais du Peuple, le siège du Parlement. Le cortège d’opposants devra donc partir du rond-point Sakombi, dans la commune de Ngaliema, et aboutir à la place Ymca en passant par le carrefour Rond–Point Victoire.
Contestations
Les délégués de l’opposition ont fait entendre des contestations même quand le gouverneur a évoqué des paramètres sécuritaires. « Nous disons : nous allons chuter au siège de l’Ecidé [parti de Martin Fayulu, NDLR] qui est aux abords du boulevard Triomphal, a soutenu le député Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général du parti de Moïse Katumbi, Ensemble pour le République. Nous ne sommes pas disposés à accepter des diktats qui se répètent de semaine en semaine, de date en date. Donc, nous allons marcher, l’autorité prendra ses responsabilités avec ses commandités, avec ses ouailles, avec ses ramifications. Nous espérons que ce soit dans le sens de sécuriser les gens, mais si c’est dans le sens contraire, le monde sera témoin de ce dont nous pourrions être victimes. »
Manoeuvre
La police sera instruite ce vendredi pour empêcher toute violation de l’itinéraire, selon l’hôtel de ville, mais aussi pour éviter toute violence. Les forces de l’ordre devront également encadrer le même jour le rassemblement de la sortie officielle du parti du gouverneur et une marche des jeunes du parti présidentiel en soutien aux institutions. L’opposition y voit une manœuvre du pouvoir pour contrer sa mobilisation à sept mois des élections générales.
>> À lire aussi : RDC: le Comité laïc de coordination critique le processus électoral en cours
"Marche du 20 mai : les itinéraires modifiés après la réunion entre le gouverneur Ngobila et l’opposition 18.05.2023
= https://actu30.cd/2023/05/marche-du-20-mai-les-itineraires-modifies-apres-la-reunion-entre-le-gouverneur-ngobila-et-lopposition/
L’opposition congolaise sera dans la rue de Kinshasa, en RD Congo, ce samedi 20 mai 2023, pour manifester.
L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion tenue, ce jeudi 18 mai 2023, entre le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, des responsables de la Police ainsi que des représentants des partis politiques concernés par cette marche, à savoir : ECIDé de Martin Fayulu, LGD de Matata Ponyo, Envol de Delly Sessanga et Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
Cependant, les itinéraires de cette marche ont été modifiés. D’après Devos Kitoko, secrétaire général de l’ECIDé, la marche partira de Super Lemba en passant par l’Échangeur de Limete, le boulevard Lumumba pour chuter au siège du parti de Martin Fayulu dans la commune de Kasa-Vubu.
L’opposition lance, de ce fait, un appel à la mobilisation générale à tous les Kinois pour dénoncer une cause générale. Ce membre de l’opposition a, en même temps, fustigé l’attitude de l’autorité urbaine durant leur réunion.
Rappelons que l’opposition va marcher pour dénoncer notamment un processus électoral chaotique, la misère du peuple congolais mais aussi l’insécurité dans l’Est du pays.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122072_kinshasa_le_gouverneur_gentiny_ngobila_autorise_la_marche_de_l_opposition_pour_ce_samedi_20_mai.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122040_face_aux_multiples_sollicitations_des_marches_gentiny_ngobila_appele_a_la_prudence.html
"Kinshasa: en plus d'opposition, Ngobila autorise deux autres marches populaires des partis du pouvoir ce samedi - 18 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/18/kinshasa-en-plus-dopposition-ngobila-autorise-deux-autres-marches-populaires-des-partis
Gentiny Ngobila, Gouverneur de Kinshasa
Le Gouverneur de la villes de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a autorisé trois différentes manifestations politiques dans l'unique journée du samedi 20 mai 2023.
Il s'agit d'abord du meeting de la sortie officielle du parti Alliance des Congolais Progressistes (ACP), membre de l'Union Sacrée, qui aura lieu au stade municipal de Masina.
Une deuxième manifestation est celle de la Ligue des jeunes de l'UDPS, parti présidentiel en collaboration avec les autres ligues des jeunes des parties de l'Union Sacrée.
Enfin, la troisième est celle de l'opposition Envol, LGB, LAMUKA et Ensemble pour la République initialement prévue le 13 mai dernier.
Pour éviter les affrontements dans la capitale congolaise, précise le ministre provincial de l'intérieur Gratien Nsakala, le gouverneur a tracé les itinéraires comme suit :
La marche de l'opposition ira du rond-point Sakombi via l'avenue Kasavubu et rond-point victoire pour chuter devant le terrain YMCA.
Celle de la Ligue des jeunes de l'UDPS ira du rond-point Ngaba pour chuter devant le stade Tata Raphaël, situé à quelques mètres du terrain YMCA.Le gouverneur a aussi rappelé qu'en cas de trouble à l'ordre public, la responsabilité pénale et civile des organisateurs sera engagée"Pendant la réunion, l'autorité urbaine a appelé à la discipline et à la responsabilité de chacune des organisations politiques. Il a donc exhorté chacun des leaders à encadrer ses militants afin que tout l'ordre public soit préservé, à éviter tout acte de vandalisme et toute acte de préserver l'ordre public", a déclaré le ministre provincial de l'intérieur.
= https://actualite.cd/2023/05/16/kinshasa-envol-mobilise-la-population-de-funa-pour-la-marche-de-lopposition-prevue-ce
"Kinshasa, 20 mai : « Ngobila joue avec le feu » (Martin Fayulu) - 19.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122074_kinshasa_20_mai_ngobila_joue_avec_le_feu_martin_fayulu.html
La ville de Kinshasa, capitale de la RDC, risque de connaître des affrontements ce samedi 20 mai entre l’opposition et la majorité. Les deux camps, fortement divisés sur la question des réformes électorales, seront dans la rue. Le gouverneur Gentiny Ngobila a pris acte de toutes les manifestations.
Les partis ECiDé, LGD, Ensemble pour la République et Envol (opposition) ; UDPS et ACP (majorité) ont été autorisés à manifester dans la ville, mais avec des itinéraires différents. Pour l’autorité urbaine, les opposants devront partir du Rond-point Sakombi dans la commune de Ngaliema pour chuter au terrain YMCA dans la commune de Kalamu en passant par l’avenue Kasa-vubu et la place victoire. Ce rejette l’opposition, accusant Gentiny Ngobila de faire le jeu de sa famille politique.
« Le gouverneur de la ville de Kinshasa, M. Ngobila, membre de l’Union sacrée, joue avec le feu », a prévenu l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu Madidi.
Alors que l’UDPS, parti présidentiel, devrait, selon les autorités de Kinshasa, marcher du Rond-point Ngaba à la première rue Limete, les opposants qui étaient les premiers à saisir la ville a maintenu son itinéraire qui va « de Super lemba, Échangeur de limite, Boulevard Lumumba, Sendwe, et Triomphal pour chuter au siège de l’ECiDé ».
Avec ce tableau, il y a un grand risque d’affrontements, surtout que l’opposition n’entend pas se laisser museler par l’administration Tshisekedi, qu’elle accuse de préparer la fraude électorale en complicité avec la CENI.
Le but de la marche de l’opposition est de « sauver le Congo, en disant non à la balkanisation, à l’insécurité grandissante, à la vie chère et à un processus électoral chaotique ».
S’agissant particulièrement des élections, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata exige la requalification du processus électoral, à travers la mise en place d’une centrale électorale réellement indépendante et d’une Cour constitutionnelle neutre.
« Les membres de la CENI n’ont pas le droit de brader avec autant de légèreté le processus électoral qui reste la seule voie constitutionnelle pour doter le pays des institutions et des dirigeants légitimes… », ont-ils indiqué, réclamant aussi que l’audit externe du fichier électoral soit fait par un cabinet international réputé.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: A LUBUMBASHI ENFIN UN FRONT COMMUN DE L'OPPOSITION CRÉDIBLE ???
N'IMPORTE COMMENT, AU FIL ET A FORCE DE BRIMADES SUBIES PAR LUI-MÊME OU PAR SON ENTOURAGE VENANT DU POUVOIR EN PLACE, KATUMBI EST DEVENU LE PRINCIPAL OPPOSANT DE TSHISEKEDI.
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" Le bras de fer entre Tshisekedi et Katumbi, symbole d’une pré-campagne sous tension - 31.07.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1468277/politique/le-bras-de-fer-entre-tshisekedi-et-katumbi-symbole-dune-pre-campagne-sous-tension/
À cinq mois des prochaines élections, le climat politique a été secoué par le meurtre de Chérubin Okende. Un drame qui a exacerbé les tensions entre Félix Tshisekedi et ses opposants, dont Moïse Katumbi.
Felix Tshisekedi et Moïse Katumbi. :copyright: MONTAGE JA : ARSENE MPIANA/AFP ; Johanna de Tessières/ Collectif Huma pour JA
LE MATCH – Au choc et à l’indignation suscités par le meurtre de Chérubin Okende, député, ancien ministre retrouvé mort à Kinshasa le 13 juillet, ont rapidement succédé l’impatience et la soif de réponses. Aperçu pour la dernière fois sur le parking de la Cour constitutionnelle, le 12 juillet, le corps du porte-parole d’Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, est réapparu le lendemain matin, au volant de son véhicule, une balle dans la tête et la chemise couverte de sang.À LIREEn RDC, le cardinal Fridolin Ambongo dénonce la mort « incompréhensible » de Chérubin Okende
Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a indiqué le 19 juillet qu’il fallait attendre les conclusions de l’autopsie pour connaître les circonstances exactes du meurtre. Mais celle-ci tarde et une semaine et demi plus tard, un épais brouillard entoure toujours l’affaire Okende. Les autorités maintiennent leur volonté de faire progresser l’enquête. Le camp de Moïse Katumbi, lui, affirme publiquement en douter.
Méfiance et « indécence »
Rentré en RDC trois jours après le décès de son collaborateur, Moïse Katumbi a multiplié les rencontres avec le corps diplomatique à Kinshasa. À ses interlocuteurs, l’ancien gouverneur du Katanga a martelé l’importance d’une enquête « indépendante » sur le meurtre de son collaborateur, se posant, entre les lignes, comme la cible indirecte de ce crime. « On veut nous faire taire », avait-il lancé depuis Abidjan où il se trouvait au moment du drame. Le 17 juillet, dans sa lettre adressée à Bintou Keïta, la patronne de la Monusco, Katumbi a affirmé douter « de la volonté et de la sincérité du gouvernement à faire éclater la vérité sur l’affaire ».À LIREMeurtre de Chérubin Okende : les coulisses d’une enquête sous pression
Aux accusations « d’assassinat politique » formulées par le patron d’Ensemble pour la République, le gouvernement a répondu en dénonçant « l’indécence » et la « stratégie du chaos » portée par « ceux qui veulent tirer des dividendes politiques de ce drame ». Une référence à peine voilée aux attaques de l’opposant.
En coulisses, les autorités se sont aussi activées pour assurer plusieurs chancelleries, dont la France, les États-Unis, l’Afrique du Sud ou encore la Belgique, de leur volonté de faire la lumière sur ce dossier, promettant à nombre d’entre elles de les associer à l’enquête promise par le gouvernement. Mais certaines de ces représentations diplomatiques conservent des réserves sur la faisabilité d’une enquête fiable, plusieurs semaines après le drame.
« Nous n’avons pas l’intention de laisser un individu se poser en unique victime d’un crime qui nous concerne tous », assure une source à la présidence congolaise. « Nous avons dit aux chancelleries qu’il serait dommage qu’elles donnent un blanc-seing à une enquête non-transparente », assure de son côté un proche de Katumbi.
« On cherche à l’atteindre »
Révélatrices d’un climat politique qui ne cesse de se tendre, les attaques que se livrent Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi ont marqué une étape de plus dans la détérioration de la relation entre les deux hommes. En exil pendant les trois dernières années au pouvoir de Joseph Kabila, l’ancien gouverneur était revenu au pays en mai 2019 dans le costume d’un opposant « républicain » avant de rallier, un an et demi plus tard, la majorité pour isoler l’ancien président.
L’alliance aura duré à peine plus d’une année. Fin 2021, la controverse autour de la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a progressivement fragilisé leur entente. La réémergence du projet de loi rédigé par Noël Tshiani, qui empêcherait Katumbi de se présenter à l’élection, a envenimé définitivement les choses.À LIRE« Affaire Salomon Kalonda » en RDC : l’opération déminage de l’État
Depuis, le camp de l’ancien gouverneur se dit la cible d’une campagne de dénigrement. Le 23 mai dernier, il a été empêché de se rendre au Kongo Central avant de voir, une semaine plus tard, son principal conseiller, Salomon Idi Kalonda, arrêté par le renseignement militaire. Ce dernier est pour l’instant détenu à la prison militaire de Ndolo, accusé notamment de collusion avec le Rwanda, ce que son entourage dément. « La stratégie est claire, on cherche à l’atteindre à travers ces différentes affaires », dénonce Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Katumbi.
À la présidence, certains dénoncent plutôt l’attitude « victimaire » de l’ancien gouverneur. « Il veut lui-même s’imposer dans le costume du principal opposant, tacle un conseiller de Félix Tshisekedi. Il oublie de dire que la soi-disant dictature qu’il dénonce est celle qui lui a permis de rentrer en RDC. »
Quel leader pour l’opposition ?
Résumer la future élection présidentielle à un affrontement entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi paraît aujourd’hui aussi prématuré qu’erroné. Pour l’heure, l’ancien gouverneur n’est que l’un des candidats déclarés de l’opposition. Il a certes plus d’élus et donc de poids politique que la plupart de ses acolytes, mais dans le contexte d’une élection à un tour la multiplication des candidatures affaiblit inévitablement les adversaires de Félix Tshisekedi.
Depuis le mois d’avril dernier, le patron d’Ensemble pour la République, l’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, l’ex-candidat Martin Fayulu et le député Delly Sesanga tentent d’afficher un front commun sur les questions électorales et la contestation de la Ceni et de la Cour constitutionnelle, qu’ils estiment inféodées au pouvoir. Mais ces dernières semaines, l’unité de ce “club des quatre” s’est peu à peu effritée. Après le refus d’un nouvel audit externe du fichier électoral, que l’opposition conteste unanimement, Martin Fayulu a confirmé sa mise en retrait du processus.
À LIREKatumbi, Fayulu, Matata… Les opposants à Tshisekedi en huis clos à Lubumbashi
L’ancien candidat a ainsi refusé, comme l’ex-président Joseph Kabila, de déposer des listes de candidats pour les élections législatives avant la date butoir du 23 juillet. Le 29 juillet, c’est à nouveau sans ses collègues de l’opposition que l’opposant est descendu dans la rue pour réclamer un fichier électoral fiable. La rupture semble aujourd’hui consommée avec le reste de l’opposition.
L’état-major de Katumbi estime que cette situation place de fait le patron d’Ensemble dans le costume du principal rival de Tshisekedi. « Ni Fayulu, ni Kabila n’ont déposé de listes pour les législatives. Katumbi est indéniablement le dernier grand adversaire pour Tshisekedi. C’est ce qui justifie aujourd’hui l’acharnement auquel on assiste », veut croire un intime de l’ex-gouverneur.
Mais il n’est pourtant pas seul à vouloir affronter le président dans les urnes. Matata Ponyo Mapon et Delly Sesanga ont aussi déposé leur liste pour les législatives et excluent formellement un boycott du scrutin. Le premier est toujours sous la menace de poursuites judiciaires. Le second a dénoncé, le 30 juillet, un acte de violence dont son cortège a été victime à Kananga. Aucun de ces candidats n’a pour l’instant l’intention de renoncer, même si chacun se dit prêt, le moment venu, à discuter d’une candidature commune.
Pas de quoi inquiéter le chef de l’État, maintient l’entourage de ce dernier. Ces derniers mois une discrète task force œuvre au sein de la présidence pour préparer la réélection de Tshisekedi. « Nous nous concentrons sur le début du mois de septembre, confie l’un de ses membres. C’est là, avec le dépôt des candidatures, que la campagne débutera vraiment ».
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