DES PROGRAMMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, SOCIAUX... POUR LA PRESIDENTIELLE !
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DES PROGRAMMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, SOCIAUX... POUR LA PRESIDENTIELLE !
DES PROGRAMMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, SOCIAUX... POUR LA PRESIDENTIELLE !
LA CAMPAGNE OFFICIELLE N'A PAS COMMENCÉ MAIS PARTIS POLITIQUES, PLATEFORMES ÉLECTORALES ET LEADERS POLITIQUES PRÉSENTENT DÉJÀ LEURS PROGRAMMES , ADOLPHE MUZITO EST DE CEUX-LÀ.
Muzito n'a jamais fait mystère de ses réserves sur des coalitions de personnes constituées sans discussions préalables autour des programmes. Il présente son offre politique glanée sur ses 2changes avec les forces sociales (autorités traditionnelles, étudiants, administrateurs des territoires, etc.)
On connaît l'arlésienne de la fameuse vision de Tshisekedi, base du programme de l'Union sacrée que jamais personne ne nous a livrée. En effet pour le moment rien encore de la grande vision tshisekedienne, l'Union sacrée a comme objectif de remplir le Stade des Martyrs. Ce sera pour certains participants l'occasion de gagner leur pitance et pour d'autres la satisfaction de se placer du bon côté de l'histoire. Vraiment ?
Entre-temps un sondage révèle que près de 60% des personnes interrogées estiment que "le pays va dans la mauvaise direction", 8 mois avant la fin du mandat de Tshisekedi les Congolais estiment que ses promesses n'ont pas tenu, que le pays n'a toujours pas décollé économiquement, que le quotidien des Congolais ne s’est jamais amélioré. Chômage, pauvreté, corruption, manque d’infrastructures et insécurité endémique à l'Est du pays sont le lot du pays, la déception est immense (voir infra). Si le taux de satisfaction est très élevé au Kasaï (95,24 %), Kasaï-Oriental (86,34 %), et Lomami (70,16 %), au Haut-Katanga il est de (26,61 %), Haut-Lomami (13,10 %), Maniema (8,54 %), Bas-Uele (6,90 %) et Kwilu (0,86 %)...
Lorsqu'on approche les populations on note cette insatisfaction généralisée mais aura-t-elle un impact sur les prochaines élections ? Pas évident dans une élection à un tour où la stratégie et la qualité de l'offre en face comptent beaucoup sans compter que le pouvoir en place a bien verrouillé le processus à son profit.
A la fin Tshisekedi, son gouvernement et leur Union sacrée ont organisé un séminaire bienvenu pour créer une cohésion et une dynamique en vue d'une gestion publique axée sur les résultats qui répondent au mieux aux besoins de la population mais ils n'oublient jamais de le dire aussi pour respecter la vision de leur Patron ; kiekiekieee Fatshi beee. Vivement huit mois pour un Sama II qui devra changer la donne, comme le brocarde l'éditorialiste. Plus sérieusement, cet attelage bigarré saura-t-il s'unir et produire en ce laps de temps ce que leurs prédécesseurs n’ont pu accomplir en quatre ans. Nous nous sommes déjà habitués à des promesses présidentielles sans lendemain, nous risquons donc de ne pas nous apercevoir que cette fois encore rien de significatif n'a tenu ; à moins que touchés cette fois par la grâce présidentielle ils nous pondent des miracles. Pauvres de nous...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
LA CAMPAGNE OFFICIELLE N'A PAS COMMENCÉ MAIS PARTIS POLITIQUES, PLATEFORMES ÉLECTORALES ET LEADERS POLITIQUES PRÉSENTENT DÉJÀ LEURS PROGRAMMES , ADOLPHE MUZITO EST DE CEUX-LÀ.
Muzito n'a jamais fait mystère de ses réserves sur des coalitions de personnes constituées sans discussions préalables autour des programmes. Il présente son offre politique glanée sur ses 2changes avec les forces sociales (autorités traditionnelles, étudiants, administrateurs des territoires, etc.)
On connaît l'arlésienne de la fameuse vision de Tshisekedi, base du programme de l'Union sacrée que jamais personne ne nous a livrée. En effet pour le moment rien encore de la grande vision tshisekedienne, l'Union sacrée a comme objectif de remplir le Stade des Martyrs. Ce sera pour certains participants l'occasion de gagner leur pitance et pour d'autres la satisfaction de se placer du bon côté de l'histoire. Vraiment ?
Entre-temps un sondage révèle que près de 60% des personnes interrogées estiment que "le pays va dans la mauvaise direction", 8 mois avant la fin du mandat de Tshisekedi les Congolais estiment que ses promesses n'ont pas tenu, que le pays n'a toujours pas décollé économiquement, que le quotidien des Congolais ne s’est jamais amélioré. Chômage, pauvreté, corruption, manque d’infrastructures et insécurité endémique à l'Est du pays sont le lot du pays, la déception est immense (voir infra). Si le taux de satisfaction est très élevé au Kasaï (95,24 %), Kasaï-Oriental (86,34 %), et Lomami (70,16 %), au Haut-Katanga il est de (26,61 %), Haut-Lomami (13,10 %), Maniema (8,54 %), Bas-Uele (6,90 %) et Kwilu (0,86 %)...
Lorsqu'on approche les populations on note cette insatisfaction généralisée mais aura-t-elle un impact sur les prochaines élections ? Pas évident dans une élection à un tour où la stratégie et la qualité de l'offre en face comptent beaucoup sans compter que le pouvoir en place a bien verrouillé le processus à son profit.
A la fin Tshisekedi, son gouvernement et leur Union sacrée ont organisé un séminaire bienvenu pour créer une cohésion et une dynamique en vue d'une gestion publique axée sur les résultats qui répondent au mieux aux besoins de la population mais ils n'oublient jamais de le dire aussi pour respecter la vision de leur Patron ; kiekiekieee Fatshi beee. Vivement huit mois pour un Sama II qui devra changer la donne, comme le brocarde l'éditorialiste. Plus sérieusement, cet attelage bigarré saura-t-il s'unir et produire en ce laps de temps ce que leurs prédécesseurs n’ont pu accomplir en quatre ans. Nous nous sommes déjà habitués à des promesses présidentielles sans lendemain, nous risquons donc de ne pas nous apercevoir que cette fois encore rien de significatif n'a tenu ; à moins que touchés cette fois par la grâce présidentielle ils nous pondent des miracles. Pauvres de nous...
"Présidentielle : les 4 priorités de l’offre politique du candidat Adolphe Muzito -
24.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120983_presidentielle_les_4_priorites_de_l_offre_politique_du_candidat_adolphe_muzito.html
Adolphe Muzito, président de Nouvel Elan et cofondateur de la coalition Lamuka
L’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) est prévue en décembre 2023. Plusieurs personnalités ont déjà annoncé leur candidature, notamment l’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, porteur d’une offre politique qui priorise, entre autres, la souveraineté militaire et sécuritaire dans un contexte marqué par l’agression rwandaise.
Le leader de Nouvel Élan qui ne veut pas d’une coalition d’oligarques constituée sans discussions préalables autour des programmes, « compte beaucoup sur les forces sociales, les jeunes pour créer une vraie coalition sur fond d’un programme politique, économique et social ».
Non concerné par le conclave de l’opposition tenu à Lubumbashi, ni signataire de la charte de l’Union sacrée, plateforme électorale qui soutient la candidature du président de la République sortant, Félix Tshisekedi, l’ancien Premier ministre ne se considère pas « isolé » car, souligne-t-il, « un candidat président de la République est un homme face à un peuple ».
À moins de huit mois de la présidentielle, Adolphe Muzito a révélé les grandes lignes de son offre politique élaborée sur base de données recueillies au cours des échanges avec les différentes couches de la population (autorités traditionnelles, étudiants, administrateurs des territoires, etc.)
La souveraineté militaire et sécuritaire
Alors que les frontières orientales du pays sont toujours poreuses, favorisant les incursions de l’armée rwandaise, Muzito qui s’est lancé dans la course à la présidentielle, priorise la défense de l’intégrité du territoire national.
« Le candidat Adolphe Muzito a une offre politique qui a quatre priorités essentiellement », a-t-il expliqué, précisant que la première priorité, « c’est la souveraineté militaire et sécuritaire ». Selon lui, « il faut un budget de 1,5 milliard $ chaque année ».
Sur un horizon de 5 ou 10 ans, dit-il, « nous pourrions donner à notre armée 15 ou 20 milliards $ pour assurer la sécurité et l’intégrité du territoire ».
Dans la foulée, Muzito a insisté sur sa proposition de « faire la guerre au Rwanda » afin de rétablir définitivement la paix dans l’est du pays.
« Nous pensons qu’il faut faire la guerre au Rwanda et nous allons profiter de ce moment où les forces régionales sont sur le terrain, avec tout ce que nous constatons malheureusement pour que nous puissions préparer la guerre. Les Rwandais nous font ces choses parce qu’ils ont réussi à nous infiltrer, et cela, depuis 1996. Ils nous ont infiltrés, ils ont profité du moment où le Congo n’avait pour budget que 100 millions $. Le Rwanda est trop petit, c’est 1 % du Congo. C’est même difficile de les attaquer, mais sommes obligés de les attaquer le moment venu, pour les repousser vers leur territoire », a-t-il dit.
Ce n’est qu’après la guerre, précise-t-il, « que nous pourrons négocier avec les vrais partenaires qui sont les multinationales qui profitent de cette situation pour prendre frauduleusement nos minerais ».
Et d’ajouter : « Nous pensons que si officiellement, nous négocions avec les multinationales pour une exploitation officielle gagnant-gagnant, ça nous permettra de mettre fin à cette situation une fois pour toute ».
La souveraineté monétaire
L’un des principaux rôles de la monnaie, prise sous toutes ses formes, est de servir d’intermédiaire aux échanges entre les agents économiques. Elle est une prérogative de souveraineté nationale. Muzito a soulevé la nécessité de rétablir la souveraineté du Franc congolais qui, aujourd’hui, regrette-t-il, « ne remplit pas ses fonctions traditionnelles ».[/size]
« La deuxième priorité, c’est la souveraineté monétaire parce que la souveraineté d’un Etat, c’est la monnaie, la défense et la diplomatie. Mais la diplomatie dépend de l’économie et de la défense. Il faut rétablir la souveraineté de notre monnaie qui est la base à partir de laquelle nous pourrons avoir une économie et financer la guerre. Cette monnaie aujourd’hui ne remplit pas ses fonctions traditionnelles, elle n’est pas un bon intermédiaire d’échanges à cause de son instabilité, elle n’est pas aussi une réserve de valeur. Et alors nous disons qu’il faut restaurer sa souveraineté », a-t-il expliqué.
La lutte contre la pauvreté
Selon la Banque mondiale, la RDC est l’une des cinq nations les plus pauvres du monde. En 2022, environ 62 % de la population du pays, soit 60 millions de personnes, vivaient avec moins de 2 dollars par jour. Près d’une personne sur six en situation d’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne vit en RDC.Ainsi, le candidat Adolphe Muzito fait de la lutte contre la pauvreté son cheval de bataille.
« Le Congolais vit avec un dollar américain aujourd’hui, il faut augmenter le revenu national grâce de gros investissements pour franchir le seuil de souveraineté, qui peut aller jusqu’à 2,5 $ », a-t-il dit.
a lutte contre le chômage
La quatrième priorité de l’offre politique de Muzito est la lutte contre le chômage. Aujourd’hui, fait-il remarquer, le taux de chômage tourne autour de 75 %.
« Sur 60 millions qui représentent la population active, plus ou moins 15 millions seulement travaillent et 45 millions ne travaillent pas. Ce qui est plus grave, ce n’est pas par le fait du chômage d’aujourd’hui, mais son augmentation. Nous sommes en train de voir que sur le marché, il y a 3 millions de jeunes qui arrivent chaque année. Sur un horizon de dix ans, nous aurons trente millions de jeunes qui seront au chômage », a-t-il indiqué.
Pour inverser la courbe du chômage, il propose notamment de réformer un secteur agricole prédominé par l’activité informelle et la cueillette, redynamiser le tissu industriel et le réseau bancaire, fortifier le marché intérieur et intégrer une partie du secteur tertiaire informel comme une des sources d’emploi.
"Objectif : remplir le stade des Martyrs !- 26/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/objectif-remplir-le-stade-des-martyrs/
Se produire au stade des Martyrs? Un seul défi. Un seul objectif. Une seule finalité. Et donc un seul enjeu. A savoir « faire le plein« . Rien que le plein. Regroupement politique ou orchestre ; leader politique ou vedette de la chanson, la jauge est la même. Tout le reste ne sera que littérature, aurait renchéri l’écrivain-poète Paul Verlaine.
C’est dire que ce samedi, l’Union sacrée n’a qu’un seul sacré challenge : remplir le stade. Début de la haute saison pour tous ces militants « Multi-Sim » disposés à offrir leurs services à tout leader politique en mal de base.
Du pain béni pour tous ces figurants qui s’invitent très volontiers à toutes les manifs dans l’espoir de négocier la pitance journalière.
D’ores et déjà, la course à l’échalote a commencé pour savoir qui mobilisera le plus. Peu importe la manière. La fin justifiant les moyens, mieux tous les moyens. Contemporain de Machiavel, le chroniqueur flamand de langue française aurait apprécié hautement l’expérimentation de sa citation sous les tropiques rd congolaises.
Que les gradins soient pris d’assaut par des combattants pur sucre, de vrais militants, de faux vrais militants ou de vrais faux sympathisants, cela sera, assurément, anecdotique. Ou, last but not least, que les travées soient garnies par des fidèles de ces églises dont les « bergers » savent toujours se mettre opportunément du bon côté de… l’histoire- de Mobutu à Fatshi, en passant par les deux Kabila- ; cela sera, bien évidemment, insignifiant.
Ce ne serait donc pas faire œuvre de prestidigitateur que de subodorer qu’il y aura plus de chaleur que de lumière au stade des Martyrs. Normal, lorsqu’on est en mode « heureux le peuple qui chante et qui danse« .
Normal surtout, car avec la foule bigarrée- oecuménisme politico-confessionnel oblige- attendue, le stade aura tout d’une tour de Babel. Là ne sera pas le problème. « Le plein d’abord, le reste après« .
"Sortie officielle de l’union sacrée : Plus de 300.000 personnes attendues au stade des martyrs (Organisateurs) - 25.04.2023
= https://actu30.cd/2023/04/sortie-officielle-de-lunion-sacree-plus-de-300-000-personnes-attendues-au-stade-des-martyrs-organisateurs/
""La sécurité des populations congolaises est plus importante que le lancement de l’Union Sacrée" (Daniel Shekomba) - 25.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121045_la_securite_des_populations_congolaises_est_plus_importante_que_le_lancement_de_l_union_sacree_daniel_shekomba.html
= https://okapinews.net/nation/rdc-lunion-sacree-est-une-association-de-tous-ceux-qui-ont-cause-du-tort-a-la-republique-en-commencant-par-le-marechal-mobutu-jusqua-ces-jours-franck-diongo/
"RDC : Tshisekedi à l'heure du bilan
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-tshisekedi-a-lheure-du-bilan/
A huit mois des élections, un sondage s'est penché sur l'opinion que se font les Congolais de l'action du président et de son gouvernement. Près de 60% des personnes interrogées estiment que "le pays va dans la mauvaise direction"
Félix Tshisekedi en 2020 :copyright: Présidence RDC
Les attentes étaient fortes… la déception aussi. L’arrivée à la tête du pays de l’opposant Félix Tshisekedi, dans des conditions contestées, avait suscité beaucoup d’espoirs. Il faut dire qu’après 17 années d’un pouvoir sans partage de Joseph Kabila, la République démocratique du Congo (RDC) n’avait toujours pas décollé économiquement, et le quotidien des Congolais ne s’était jamais amélioré. Félix Tshisekedi avait promis de s’attaquer au chômage, à la pauvreté, à la corruption, au manque d’infrastructures et à l’insécurité endémique à l’Est du pays. Un peu plus de 4 ans plus tard, le bilan est bien mince, et la déception est en rendez-vous.
Un trop-plein de promesses
Le sondage réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), Ebuteli et le bureau d’études Berci (1) indique que 57,16% des Congolais interrogés considèrent que « les choses vont dans la mauvaise direction ». Selon Jacques Mukena, chercheur pour Ebuteli, « Le quinquennat du chef de l’État a commencé avec des projets ambitieux promettant de changer le quotidien de la population en un temps record : projets de 100 jours, programmes d’assainissements, nouveaux avions pour Congo Airways, etc. Aujourd’hui, la corruption, la mégestion, le manque de planification ou de volonté politique freinent la tenue de ces promesses ».
Tshisekedi toujours fort dans les Kasai
Dans un contexte pré-électoral tendu, où la présidentielle est théoriquement prévue pour le 20 décembre si la situation sécuritaire s’améliore à l’Est, la confiance dans le président Tshisekedi reste pourtant forte dans son fief des Kasaï. Le taux de satisfaction est très élevé au Kasaï (95,24 %), Kasaï-Oriental (86,34 %), et Lomami (70,16 %), ce qui n’est pas le cas dans les provinces du Haut-Katanga (26,61 %), Haut-Lomami (13,10 %), Maniema (8,54 %), Bas-Uele (6,90 %) et Kwilu (0,86 %).
Des promesses qui "n'ont rien changé"
L’étude d’opinion relève également que les Congolais ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour améliorer la situation du pays, à près de 58%. « Pour la même question, 19,55 % de l’opinion consultée estime qu’il faut une intervention divine » note le sondage. Malgré les multiples programmes de développement (programme des 100 jours, projet Tshilejelu, programme des 145 territoires… ), 54,35 % des Congolais interrogés affirment que ces promesses « n’ont rien n’a changé », et 27,45 %, que la situation « a empiré ».
L’IGF sauve l'honneur
« Aucun service public ne donne satisfaction » estiment également les sondés. Seuls 39,23 % des répondants pensent que le secteur de l’enseignement « fonctionne bien ». « Les plus faibles taux de satisfaction sont enregistrés en matière d’assainissement (2,75 %), de transport public (5,31 %) et de sécurité (9,53 %) ». Une institution trouve tout de même grâce aux yeux de la population, il s’agit de l’Inspection générale des finances (IGF). 55,50 % des Congolais estiment que l’IGF « est la seule institution qui s’investit dans la lutte contre la corruption ». Mais il y a un bémol de taille, puisque 55,75 % des personnes interrogées trouvent que le niveau de corruption « n’a pas changé ces 6 derniers mois ». Et 21,39 % des Congolais estiment que la situation s’est dégradée.
Une popularité en chute libre
Le gouvernement concentre l’essentiel de la déception des sondés, puisque 65,12 % de l’opinion se dit « insatisfaite du bilan du gouvernement Sama Lukonde ». Par ricochet, la cote de popularité du président Félix Tshisekedi continue de chuter depuis son arrivée au pouvoir début 2019. Le chef de l’Etat passe de 63% d’opinion favorable en mars 2019 à 35,66% en janvier 2023… son plus faible score depuis son intronisation. L’inflation, la corruption endémique, la guerre à l’Est qui s’est réactivée avec le retour du M23, et un quotidien qui ne s’améliore pas, expliquent ce faible taux de satisfaction. Reste à savoir quel impact ce mécontentement aura sur les prochaines élections ? Mais les Congolais sont avant tout pragmatiques et réalistes. Une majorité des sondés estiment en effet, que d’ici décembre 2023, « le chef de l’État ne va pas réaliser ses promesses électorales de 2018 »… et qu’il n’y aura donc pas de miracle.
(1) Ce sondage a été réalisé du 14 au 17 janvier 2023 pour évaluer les quatre années de la gouvernance du président Félix Tshisekedi. L’enquête s’est déroulée auprès d’un échantillon de 4 000 répondants, dont 3 632 ont été retenus après nettoyage du fichier. La base de données utilisée provient du répertoire national d’enquêtes de Berci, répartis en 26 provinces de la République démocratique du Congo.
"Le pays va dans la mauvaise direction estiment 57 % de congolais - 26 avril 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/04/26/le-pays-va-dans-la-mauvaise-direction-estiment-57-de-congolais/
Dans un sondage publié ce mercredi 26 avril par Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli et le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci), les Congolais sont formels. Ils ne font plus confiance dans les institutions de la RDC. 57 % des Congolais interrogés estiment que le pays va dans la mauvaise direction.
Cette Troisième et dernière note thématique de la série sur le sondage réalisé en janvier, se rapporte au bilan de gestion de Félix Tshisekedi depuis son investiture. Mais se rapporte également aux deux ans de la gestion de son premier Ministre, Sama Lukonde. Seuls 39 % pensent que les choses vont dans la bonne direction contre 57 %.
Ces opinions défavorables persistent malgré les nombreux programmes de développement économiques mis en place par le gouvernement. C’est notamment le programme d’urgence des 100 jours du chef de l’État . Il y a eu aussi le projet Tshilejelu ainsi que le programme de développement des 145 territoires. Pour les Congolais sondés, le verdict est déjà clair. Les Congolais sondés restent insatisfaits . Ils estiment que les choses ont soit empiré , soit que les choses n’ont pas changé. Ils sont, en outre , 81,8 % à avoir un avis défavorable sur le sujet. Pour les uns (54,35
%), rien n’a changé, pour les autres (27,45 %), la situation a empiré.
Lire aussi : Élections 2023 : Vers un record d’abstention ? (Ebuteli et BERCI)Cette insatisfaction concerne tous les services publics. Par exemple, le secteur de l’éducation. Et pourtant , le gouvernement a initié la gratuité de l’enseignement primaire. Même là, les Congolais interrogés sont déçus. Car , seuls 39,23 % des répondants pensent que ce secteur fonctionne bien.
Tous les services concernés
Il faut également dire dans certains secteurs , le taux de satisfaction est très faible. C’est notamment en matière
d’assainissement. Ce secteur a recueilli seulement 2,75 % d’opinion favorable. Et c’est malgré les divers programmes mis en place dans le domaine. D’autres secteurs recueillent aussi des faibles taux de satisfaction. C’est le de transport public (5,31 %) et de sécurité (9,53 %).
Rappelons que les deux premières notes sur ce sondage sur les élections . C’est, par exemple, le taux d’abstention, la baisse de popularité des opposants et sur les opinions favorables sur Felix Tshisekedi.
"RDC : " J'attends maintenant de chacun de vous l'application des recommandations issues de ces assises afin de répondre aux multiples attentes de notre population"(Félix Tshisekedi) - 27 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/27/rdc-jattends-maintenant-de-chacun-de-vous-lapplication-des-recommandations-issues-de-ces
Construire une cohésion efficace et créer une dynamique pour une gestion publique axée sur les résultats était l'objectif du séminaire organisé du 25 au 26 avril 2023 en faveur des membres du gouvernement central afin de mieux répondre aux besoins de la population mais aussi mener à bon port la vision du Président Félix Tshisekedi.
Prenant la parole à la clôture de ces assises, le Chef de l'État Félix Tshisekedi espère que les différents membres du gouvernement émettent désormais sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne les méthodes de travail au sein du gouvernement de la République.Par la même occasion, il a rappelé aux membres du gouvernement les raisons qui ont milité pour la tenue de ces assises. Il dit espérer que les différents membres du gouvernement ont pu intérioriser et prioriser les actions à impact visible à mener au profit de la population congolaise"J'ai la conviction qu'à travers les exposés qui ont été présentés par les différents intervenants et les échanges qui s'en sont suivis, tous les membres du gouvernement sont désormais à même d'émettre sur la même longueur d'ondes, aussi bien en ce qui concerne la conduite à tenir qu'en ce qui concerne les méthodes de travail. Je ne doute pas que vous êtes parvenus au cours de ces assises à vous approprier les principes et les règles qui garantissent la cohésion et l'exécution du programme du gouvernement, le programme de développement local des 145 territoires à travers la présentation d'un état des lieux programme phare de ma vision fondée sur mon ambition de construire un État fort, prospère et solidaire ainsi que les éléments clés portant sur la gouvernance et l'économie. J'attends maintenant de chacun de vous l'application des recommandations issues de ces assises afin de répondre aux multiples attentes de notre population" a lancé Félix Tshisekedi devant les membres du gouvernement et d'autres personnalités civiles et militaires réunies à l'hôtel du Fleuve à Kinshasa/Gombe"Près d'un mois s'est écoulé depuis la tenue de la 92e réunion du conseil des ministres du vendredi 31 mars 2023, session qui recevait pour la première fois les nouveaux membres du gouvernement réaménagé. J'avais alors rappelé la symbolique de la fonction ministérielle qui est plus qu'un privilège demeure avant toute chose un sacerdoce et une lourde responsabilité qu'il revient d'assumer en ayant sans cesse à l'esprit l'intérêt général et non le contraire. C'est dans ce contexte qu'il faut inscrire la tenue de ce séminaire au thème évocateur à savoir " construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l'excellence et la gestion publique axée sur les résultats du programme gouvernemental". Il a eu pour objectif principal la consolidation de la cohésion et de la solidarité au sein du gouvernement afin d'assurer l'exécution harmonieuse du programme gouvernemental" a-t-il rappelé dans son discours
Et de poursuivre :Pendant ces deux jours, plusieurs thèmes étaient développés. Il a été question de partager les informations et d’échanger les expériences des uns et les autres afin de consolider la cohésion au sein du Gouvernement et assurer une exécution harmonieuse du programme gouvernemental de cette équipe appelée à apporter des réponses concrètes aux besoins de la population dans un contexte préélectoral."C'est pour cette raison que j'avais demandé au premier ministre quelques jours avant ce séminaire d'instruire chacun de vous d'interioriser le programme du gouvernement, d'effectuer une meilleure priorisation des actions à impact réel et visible au regard des attentes de la population et de travailler effectivement pour réaliser vos assignations respectives. À cet effet, de routine devrait être mise en place pour garantir une systématisation de l'activité de suivi et évaluation de la mise en œuvre du plan précité, vous pouvez donc compter sur mon impulsion et sur l'appui de mon cabinet"
Ces assises interviennent au moment où le gouvernement dirigé par Sama Lukonde Kyenge totalise deux ans depuis son investiture à l'Assemblée nationale et l'entrée au gouvernement des nouvelles figures telles que Jean-Pierre Bemba Gombo et Vital Kamerhe.
= https://actualite.cd/index.php/2023/04/25/rdc-le-gouvernement-sama-lukonde-en-seminaire-pour-consolider-la-cohesion-et-assurer
"Félix Tshisekedi demande aux membres du gouvernement de « privilégier l’intérêt général » - 27.04.2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/27/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-demande-aux-membres-du-gouvernement-de
"Sama II : 8 mois pour changer la donne ! - 27/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/sama-ii-8-mois-pour-changer-la-donne/
Cohésion et solidarité pour plus de cohérence et de solidité. Ici comme ailleurs, c’est ces piliers qui conditionnent la réussite de l’action gouvernementale.
De ce point de vue, le séminaire gouvernemental organisé à l’intention et à l’attention des membres de l’équipe Sama II n’est pas une rencontre de plus. Encore moins de trop. D’autant plus que le caractère pluriel et multicolore de l’Exécutif nécessitait une piqûre de rappel du b.a.ba du fonctionnement d’un gouvernement.
Réussir un attelage fait de certaines grandes figures de la rébellion, de ténors de l’ancienne opposition genevoise, de kabilistes reconvertis et de tshisekedistes-fatshistes fils maison est tout, sauf une sinécure. Le risque que de puissants VPM, – alliés politiques du chef de l’Etat mais pas très amis entre eux -, des ministres d’État, des ministres tirent à hue et à dia n’était pas une vue de l’esprit. Le risque collatéral de cette guerre de chefs était aussi de voir l’autorité du Premier ministre -dans les faits plus coordonnateur de l’Exécutif qu’autre chose – être mise à mal.
Ce séminaire aura donc été l’antidote idoine au risque de « pétaudisation » (néologisme tiré de la cour du Roi Pétaud) du Gouvernement. Au besoin, une deuxième dose serait la bienvenue pour parachever l’immunisation contre la chienlit gouvernementale.
Reste qu’un coup d’œil sur le calendrier renseigne que biologiquement, l’espérance de vie de Sama II est de 8 mois maximum. Au-delà, son pronostic vital sera engagé et ses jours de sursis comptés.
Question à un dollar au taux du jour: un miracle crépusculaire sur le front social est-il encore possible ? En d’autres termes, Sama II rimera-t-il avec actions visibles à impact immédiat ?
Autrement dit encore, le dernier gouvernement du quinquennat Fatshi peut-il réaliser en moins d’une année ce que ses devanciers n’ont pu accomplir en quatre ans ? En somme, répondre par l’affirmative à cette question équivaudrait à transformer des tonnes de promesses présidentielles en réalisations concrètes.
Pour emprunter au lexique très V. Club, peut-on rêver d’un « nzombo le soir », ce but que les « vert et noir » marquent dans les ultimes minutes voire secondes du match ?
Bien malin celui qui pourrait tomber sur un bookmaker, à Kinshasa comme en provinces, qui parierait sur ce but … improbable. Toujours est-il que le coach-Fatshi-, le capitaine -Sama- et toute l’équipe croient à la victoire finale.
= https://okapinews.net/nation/rdc-lunion-sacree-est-une-association-de-tous-ceux-qui-ont-cause-du-tort-a-la-republique-en-commencant-par-le-marechal-mobutu-jusqua-ces-jours-franck-diongo/
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DES PROGRAMMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, SOCIAUX... POUR LA PRESIDENTIELLE !
NOTRE NOUVELLE UNION SACRÉE, QUE NOUS RÉSERVE-T-ELLE ???
La grand-messe du Stade des Martyrs a surtout révélé que la participation y était monnayée au vu de beaucoup de nécessiteux accouurus pour la pitance promise qui regrettaient de n'avoir pas été "payés" ou bien moins que ce qu'on leur avait promis. Des rumeurs affirment que 15 millions USD étaient déboursés à l'avance au moment où la situation sociale reste précaire partout et les violences à l'Est et à Kwamouth restent endémiques faute de financement suffisant et de volonté politique. Rien de nouveau donc sous le soleil Congolais, les Congolais savent bien qu'anciens mobutistes et kabilistes ont traversé la rue et rejoint l'Union sacrée pour se servir une fois de plus sans la moindre conviction d'être devenus des vrais 'tshisekedites' , ironie du sort c'est à travers cette fourberie qu'ils croient se placer "du bon côté de l'histoire". 'Des vrais et des faux de l’Union sacrée' comme dit l'autre : des vrais fidèles de Tshisekedi, des malins qui veulent se protéger de quelques poursuites judiciaires ou politiques, des vrais opportunistes venus en quête de moyens de survie facile...
Quelle place alors et qu'est la fameuse "vision de Tshisekedi" et quelle est son efficacité réelle ? Personne bien sûr ne peut nous la dévoiler parce qu'évanescente et quand l'un des membres du Présidium chante comme un scoop que "l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Congo sont non négociables", on se demande bien pour quel Congolais ce serait le contraire ? L’Union sacrée est bel et bien un FCC bis, bref le remake des combines que nous avons toujours connues.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
La grand-messe du Stade des Martyrs a surtout révélé que la participation y était monnayée au vu de beaucoup de nécessiteux accouurus pour la pitance promise qui regrettaient de n'avoir pas été "payés" ou bien moins que ce qu'on leur avait promis. Des rumeurs affirment que 15 millions USD étaient déboursés à l'avance au moment où la situation sociale reste précaire partout et les violences à l'Est et à Kwamouth restent endémiques faute de financement suffisant et de volonté politique. Rien de nouveau donc sous le soleil Congolais, les Congolais savent bien qu'anciens mobutistes et kabilistes ont traversé la rue et rejoint l'Union sacrée pour se servir une fois de plus sans la moindre conviction d'être devenus des vrais 'tshisekedites' , ironie du sort c'est à travers cette fourberie qu'ils croient se placer "du bon côté de l'histoire". 'Des vrais et des faux de l’Union sacrée' comme dit l'autre : des vrais fidèles de Tshisekedi, des malins qui veulent se protéger de quelques poursuites judiciaires ou politiques, des vrais opportunistes venus en quête de moyens de survie facile...
Quelle place alors et qu'est la fameuse "vision de Tshisekedi" et quelle est son efficacité réelle ? Personne bien sûr ne peut nous la dévoiler parce qu'évanescente et quand l'un des membres du Présidium chante comme un scoop que "l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Congo sont non négociables", on se demande bien pour quel Congolais ce serait le contraire ? L’Union sacrée est bel et bien un FCC bis, bref le remake des combines que nous avons toujours connues.
"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: 300 000 personnes attendues au stade des Martyrs - 29/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230429-%C3%A0-la-une-300-000-personnes-attendues-au-stade-des-martyrs
« 300 000 personnes attendues au stade des Martyrs pour la sortie officielle de l'Union sacrée de la nation », titre le bihebdomadaire Le Maximum. Ce journal affiche à la Une la photo du président Félix Tshisekedi Tshilombo, initiateur de cette plateforme, ainsi que celles des six autres animateurs de cette nouvelle majorité dont le Premier ministre Sama Lukonde. « Réputée pour sa touche professionnelle dans l’événementiel, écrit Le Maximum, l’agence E-proxy organisatrice de cette grande activité politique, met les bouchées doubles pour relever le défi. Et de rappeler que le coordonnateur de cette agence, Jésus Noël Sheke, avait brillamment réussi le happening du siècle que fut la messe du pape à l’aéroport de Ndolo, il y a quelques mois. C’était lors de la visite du pape François en RDC. »
Union sacrée : « Déjà plus de 400 partis politiques ! », s’exclame de son côté le quotidien Forum des As dans son éditorial. Pour l’éditorialiste José Nawej, « il arrive que la réalité dépasse la fiction, que le réel aille au-delà des prouesses oniriques. La plateforme électorale inspirée, théorisée et initiée par Félix-Antoine Tshisekedi, affirme le confrère, revendique déjà plus de 400 partis politiques. Pour lui, c’est du béton. Sans doute un record digne de figurer dans Guinness et de quoi faire pâlir d’envie des leaders politiques en mal de troupes à travers le vaste monde, poursuit-il. Jurisprudence très zaïro-congolaise en bandoulière, explique un peu plus loin l’éditorialiste de Forum des As, on peut dire sans le moindre doute de se tromper, que cette très longue file derrière la Haute autorité morale de l’US, relève José Nawej, procède pour l’essentiel du tube digestif qui se transmet de génération en génération. »
Conférence nationale pour la paix
Dans Le Phare, un quotidien, « FARDC, PNC, SECOPE : l’IGF dénonce le détournement de 148 milliards de francs congolais, soit 75 millions de dollars américains, chaque mois. Une annonce macabre, souligne le journal proche du pouvoir, qui a été faite devant les responsables de l’armée, de la police nationale et du SECOPE, ainsi que des secrétaires généraux de l’administration publique après une enquête menée par les patrouilles de l’Inspection générale des finances larguées par leur chef, Jules Alingeti. Sur instruction de la hiérarchie de la fonction publique, l’IGF poursuivra l’opération de nettoyage du fichier des effectifs des agents de l’État », écrit Le Phare.
Enfin, dans La Prospérité, un autre quotidien, le Mouvement pour le Renouveau (MR) Clément Kanku lance un appel à Félix Tshisekedi pour la convocation d’une conférence nationale pour la paix en RDC. « Tous les Congolais doivent prendre la mesure de la gravité de la déclaration de guerre par Kagamé pour se mobiliser comme un seul homme derrière nos forces armées afin de déjouer ce plan machiavélique », peut-on lire dans le journal qui cite le communiqué du leader du MR. Selon ce quotidien, Clément Kanku fustige les propos du président rwandais lors d’une conférence tenue au Bénin.
"Union Sacrée : Plus tshisekediste que les mobutistes et kabilistes, tu meurs!30.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121260_union_sacree_plus_tshisekediste_que_les_mobutistes_et_kabilistes_tu_meurs.html
La tradition vient une fois de plus d’être respectée en République Démocratique du Congo où la politique est un business lucratif. De Mobutu à Tshisekedi, c’est le comportement de la chauve-souris dans le chef des acteurs politiques. Traverser la rue à chaque régime.
Voir les Mobuto-kabilistes se Tshisekediser aujourd’hui n’est pas un fait nouveau. Seulement et alors seulement, il convient de souligner que leur adhésion à l’Union Sacrée de la Nation, USN n’est pas toujours de bonne foi. Nul n’ignore leur passé. Le Congo aujourd’hui à sac est un jouet de ces hommes et femmes constamment insatisfaits. Tous ont péché et sont privés de l’estime du peuple.
Le régime Tshisekedi a besoin des idées nouvelles et jeunes. Des idées novatrices. D’où l’adhésion des chauves souris sème déjà le doute quant à l’avenir de la plateforme et par-dessus tout, du pays. En politique, l’intérêt prime et ça les concernés le savent. Assoiffée des postes de responsabilité, leur venue à l’USN devrait être vue sous cet angle. Vont-ils se métamorphoser en se tshisekedisant? C’est la question.
Hier parfaits maîtres chanteurs des régimes passés, les Congolais doivent s’attendre au pire, murmure un analyste qui ne perd pas tout de même espoir de les voir subir une cure d’âme en traversant la rue. Le temps est le meilleur allié. À Tshisekedi de jouer.
"RDC : présentation de la coalition électorale de Tshisekedi à 8 mois de la présidentielle - 30 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/30/rdc-presentation-de-la-coalition-electorale-de-tshisekedi-8-mois-de-la-presidentielle
Stade des Martyrs pour la sortie officielle de l'USN
Des milliers de personnes ont marqué samedi au stade des Martyrs de Kinshasa la naissance officielle de l'"Union sacrée de la nation", coalition de partis soutenant la candidature du président Félix Tshisekedi à sa réélection en décembre.Accompagnés par une grosse musique, drapeaux à la main, les membres des partis de la majorité rivalisaient d'ardeur pour chanter la gloire de "Fatshi Béton", comme ils surnomment M. Tshisekedi."Soyons du bon côté de l'histoire", ou encore "Un peuple, un président, une vision", pouvait-on lire sur des banderoles frappées du portrait du président de la République démocratique du Congo.
Après presque six heures d'attente sans explications de la part des organisateurs, une bonne partie du public a quitté le lieu avant le démarrage officiel de l'événement dans le stade de 80.000 places.
Habillés en chemise blanche, les six membres du "présidium de l'Union sacrée de la nation", dont le Premier ministre et les présidents des deux chambres du parlement, ont tour à tour pris la parole pour rappeler que l'est de la RDC est confronté à une "guerre d'agression de la part du Rwanda".
Leur mouvement est "une plateforme politique et électorale (...) pour soutenir la candidature de Fatshi (Félix Tshisekedi) pour un deuxième mandat et pour lui donner une majorité parlementaire", a déclaré le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso du haut de la tribune.
Cette présentation de l'Union sacrée de la nation intervient un mois après le remaniement du gouvernement.
Deux autres figures de cette coalition politique sont le nouveau ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, ex-chef de guerre condamné à 18 ans de prison par la Cour pénale internationale pour des crimes en Centrafrique avant d'être acquitté en appel en 2018, après 10 ans d'emprisonnement, et son collègue de l’Économie, Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi, condamné en 2020 à 20 ans de prison pour détournement de fonds avant d'être acquitté en appel en 2022.
L'Union sacrée de la nation rassemble la majorité mise en place par le président Tshisekedi en décembre 2020, lorsqu'il avait renversé la majorité constituée autour de son prédécesseur Joseph Kabila, après deux ans de cogestion du pays par les deux hommes.
Elle rassemble aujourd'hui "plus de 500 partis politiques", ont indiqué les organisateurs.
La campagne électorale doit démarrer le 19 novembre. La présidentielle est prévue le 20 décembre. M. Tshisekedi a déjà annoncé qu'il sera candidat.
AFP avec ACTUALITE.CD
"Union Sacrée: Déjà plus de 400 partis politiques ! - 28/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/union-sacree-deja-plus-de-400-partis-politiques/
Il arrive que la réalité dépasse la fiction. Que le réel aille au-delà des prouesses oniriques. La plateforme électorale inspirée, théorisée, et initiée par Félix-Antoine Tshisekedi revendique déjà plus de 400 partis politiques ! Du béton. Sans doute un record digne de figurer dans Guinness. De quoi faire pâlir d’envie des leaders politiques en mal de troupes à travers le vaste monde. De quoi sevrer le très ironique Staline de son historique « le Pape combien de visions ? ».
Pour sûr, s’il était encore en vie, Maurice Duverger aurait trouvé dans le champ politique rd congolais une mine d’or à nul autre pareil. D’autant qu’en plus des partis politiques battant pavillon « Union sacrée« , il faudra recenser les formations qui se réclament de l’ancien Président Kabila et la galaxie des oppositions katumbiste, lamukiste, …
Il faudra bien trouver un autre mot plus fort que l’overdose, puisque les partis politiques continuent à naître. Pratiquant à la lettre le proverbe selon lequel « on n’est jamais mieux servi que par soi-même« , chaque acteur politique se rêve en « président fondateur« . A croire que tout le monde avait quelque chose de Mobutu en lui. Un clin d’œil à l’homme du 24 avril 1990 qui ne pouvait espérer pareil hommage post-mortem.
Actualité oblige, focus sur le cas « Union sacrée » pour se demander comment 400 partis politiques et donc forcément autant de projets de société en sont arrivés à faire la synthèse -si synthèse il y a – pour se reconnaître dans la « vision » de l’initiateur de la plateforme électorale. Inutile de se perdre longtemps en conjectures sur les ressorts de cette fertilité politique. Pas la peine de pérorer pendant des heures sur cette moisson plus qu’abondante.
Jurisprudence très zaïro-congolaise en bandoulière, on peut dire sans le moindre risque de se tromper, que cette très longue file derrière la Haute autorité politique de l’US procède, pour l’essentiel, de la politique du « tube digestif« . Laquelle se transmet de génération en génération. L’une de traductions de cette politique du ventre est justement ces « partis alimentaires » solubles dans tous les régimes. Les mêmes qui, avant-hier, ont adoré le Guide Mobutu le présentant comme l’alpha et l’oméga de la politique sont les mêmes ou leurs semblables qui ont adulé les Kabila avant de reporter ces dithyrambes sur « Mukwa ntombolo« . Comment renoncer à une stratégie qui marche à tous les coups ? Surtout si on a eu l’ingénieuse et la lumineuse idée de créer son parti politique.
Outre-tombe, le Maréchal peut admirer son œuvre : le multipartisme intégral synonyme de multimobutisme.
"En RDC, les barons de l’Union sacrée mouillent le maillot - 30-04-2023
= https://www.jeuneafrique.com/1441137/politique/en-rdc-les-barons-de-lunion-sacree-mouillent-le-maillot/
Ce samedi 29 avril, c’était la première sortie officielle de la plateforme destinée à porter la candidature du président Félix Tshisekedi. La foule était nombreuse… au moins au début.
Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, s’adresse aux milliers de personnes venues au stade des Martyrs pour la première sortie officielle de l’Union sacrée, à Kinshasa le 29 avril 2023. :copyright: Arsene Mpiana / AFP
Le stade des Martyrs de Kinshasa a beau ne pas répondre aux standards de la Fédération internationale de football association (Fifa), c’est ce lieu emblématique de la capitale congolaise que l’Union sacrée avait choisi, ce samedi 29 avril, pour son premier grand meeting.
À Lire En RDC, l’Union sacrée montre ses muscles
La journée a été un succès pour la plateforme politique qui s’est constituée autour de la candidature du président sortant, Félix Tshisekedi, puisque une foule nombreuse a répondu à l’appel. Ce n’est finalement qu’en début d’après-midi, lorsque les six membres du présidium de l’Union sacrée ont pris la parole les uns après les autres, que le public a commencé à se disperser.
= https://www.jeuneafrique.com/1440705/politique/en-rdc-lunion-sacree-montre-ses-muscles/
"Choix des candidats, sanctions… Félix Tshisekedi réglemente l’Union sacrée - 03-03-2023
= https://www.jeuneafrique.com/1432768/politique/choix-des-candidats-sanctions-felix-tshisekedi-reglemente-lunion-sacree/
En RDC, à neuf mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État continue de mettre de l’ordre dans les rangs de sa coalition politique. En février, il a mis en place les statuts de l’Union sacrée, qui n’ont pas été rendus publics. JA a eu accès à ce document.
Plus de deux ans après sa création en décembre 2020, dans la foulée de la rupture entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, l’Union sacrée de la nation (USN), la coalition présidentielle, s’est dotée de sa toute première charte. Le texte, daté de février dernier, semble taillé sur mesure pour accompagner la candidature du président sortant.
« Task force électorale »
"Sortie officielle de l’Union Sacrée : « L’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Congo sont non négociables » (Jean-Pierre Bemba) - 30.04.2023
= https://actu7.cd/2023/04/29/sortie-officielle-de-lunion-sacree-lunite-la-souverainete-et-lintegrite-territoriale-du-congo-sont-non-negociables-jp-bemba/
Le Vice-premier ministre, ministre de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo s’est exprimé ce samedi 29 avril à l’occasion de la sortie officielle de l’Union Sacrée de la Nation (USN), plateforme qui soutient la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre de l’année en cours.
Devant des militants et cadres de différents partis de l’USN dans un stade des martyrs de la pentecôte archicomble, le leader du Mouvement de Libération du Congo (MLC) a préconisé l’unité nationale pour mettre hors d’état de nuire les ennemis de la République.
« (…) Le Congo restera uni. L’unité du Congo, la souveraineté du Congo et l’intégrité territoiriale du Congo sont non négociables. Personne ne nous ôtera ces trois vertus. Si nous ne sommes pas unis, l’ennemi en profitera facilement », a-t-il déclaré.
Il a, par ailleurs, appelé le peuple congolais à soutenir la vision et la candidature du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, car, a-t-il souligné, le Président de la République est très engagé pour la cause de la Nation entière.
Lire aussi "L'adoption de la loi sur la CENI démontre que le Chef de l'État tient aux élections dans les délais" (André Mbata)
Il sied de noter que plus de trois cents (300) leaders de partis politiques ont signé, le 5 avril dernier, la charte constitutive de l’USN.
Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Bahati Lukwebo, Christophe Mboso, Sama Lukonde, Augustin Kabuya, ont été désignés comme membres du présidium de cette giga plateforme électorale.
""Nous avons créé l’Union sacrée pour mieux diriger le pays" (Kamerhe) -30.04.2023
= https://actu30.cd/2023/04/rdc-nous-avons-cree-lunion-sacree-pour-mieux-diriger-le-pays-kamerhe/
Le vice-premier ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, a pris part à la cérémonie de la sortie officielle de l’Union sacrée, ce samedi 29 avril 2023, au stade des Martyrs à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Dans son mot, le président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) a d’abord salué la mobilisation des congolais pour la défense du pays face à l’agression rwandaise, avant d’affirmer que l’USN a été créée pour mieux diriger le Congo-Kinshasa.
« Nous avons créé l’Union sacrée pour que nous soyons ensemble afin de combattre nos ennemis. Ces ennemis viennent du Rwanda et de l’Ouganda. Ils doivent rentrer chez eux. Nous avons également initié cette Union sacrée pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections« , a-t-il déclaré.
Outre l’insécurité dans l’Est, ce membre du présidium de l’Union sacrée de la Nation a cité la crise économique qui sévit au pays avec la dépréciation du franc congolais face au dollar américain.
« Vous savez bien que la RDC est un grand pays. Ce grand pays détient les barrages de Inga, Lubilangi, Tshopo, Tshuapa, avec autant des lacs et rivières mais nous manquons d’eau. Nous avons un sol fertile. Voilà pourquoi le président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, m’a instruit : moi et mon collègue de l’Agriculture, pour tout faire afin que les congolais sachent que le seul moyen pour lutter contre la hausse du dollar américain, que cela revienne au gouvernement de cultiver la terre, en octroyant des facilités. Aujourd’hui, si nous faisons la brigade agricole des jeunes, chacun obtient 200 dollars américains pour entreprendre, cela amènera à la baisse du dollar américain« , a-t-il soutenu.
L’UNC de Kamerhe fait partie des partis politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation qui soutiennent la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023.
"Sortie officielle de l’Union sacrée: « Au lieu de s’occuper de sa survie, l’opposition se lance malheureusement dans la campagne de démobilisation de notre événement », regrette Francis Babote Diamant - 29.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121234_sortie_officielle_de_l_union_sacree_au_lieu_de_s_occuper_de_sa_survie_l_opposition_se_lance_malheureusement_dans_la_campagne_de_demobilisation_de_notre_evenement_regrette_francis_babote_diamant.html
Coordonnateur de MUFO Asbl, entrepreneur, vice-président du Foot club Céleste de Mbandaka, cadre de l’UPR (Union Populaire Républicaine), parti politique proche de l’UDPS, candidat député national déclaré dans la circonscription de la Funa, Francis Babote Diamant a lancé, ce vendredi dans la soirée, un message de mobilisation générale dans la capitale congolaise en rapport avec la sortie officielle de l’Union sacrée ce samedi, 29 avril 2023 au stade des Martyrs. Mais il regrette tout de même que l’opposition ait donné plus d’énergies pour démobiliser la population en rapport avec ce grand événement.
Plusieurs membres bien connus de l’opposition se sont investis dans les réseaux sociaux avec des messages élaborés dans des laboratoires pour décourager l’opposition, alerte Francis Babote Diamant.
C’est en vain qu’ils le font. Mais qu’ils sachent que la bible dit, l’homme récoltera ce qu’il aura semé.
Leur campagne n’aura aucun impact sur notre événement historique. Néanmoins, que les gens ne se plaignent pas quand ils seront confrontés à la situation similaire dans l’avenir, a-t-il rajouté.
J’invite le peuple congolais en général, particulièrement les kinois, à soutenir la vision du Chef de l’État qui se repose présentement sur l’union sacrée de la Nation.
Qu’il pleuve ou qu’il neige, nous démontrerons à la face du monde dans quelques heures que le Président de la République contrôle mieux la situation et que c’est important de lui offrir un second mandat. Fin de citation.
" « L’Union sacrée est une sorte de FCC bis », affirme Daniel Shekomba - 28.04.2023
= https://actu30.cd/2023/04/rdc-lunion-sacree-est-une-sorte-de-fcc-bis-affirme-daniel-shekomba/r
Dans une interview accordée, ce vendredi 28 avril 2023, à Actu30.cd, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Alain Daniel Shekomba, a affirmé que le chef de l’État peut perdre son second mandat.
À l’en croire, l’Union sacrée de la Nation est une sorte du Front commun pour le Congo (FCC) bis qui peut produire les mêmes résultats que dans le passé.
« L’Union sacrée, c’est une sorte de Front commun pour le Congo (FCC) bis. (…) Je crains que le président de la RDC puisse compromettre ses chances de pouvoir gagner un second mandat. Les mêmes personnes qui ont été avec Kabila, les mêmes personnes qui ont mis en faillite notre pays, sont les mêmes personnes qui sont aujourd’hui dans l’Union sacrée de la Nation », a-t-il déclaré.
Et de renchérir : « C’est comme quelqu’un qui embauchait 90% du personnel qui a causé la faillite d’une entreprise et espère que ce personnel va remonter cette entreprise, c’est difficile ».
Selon Daniel Shekomba, le président Tshisekedi devrait se reposer sur l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et sur de nouvelles forces politiques, car l’Union sacrée risque de le mener vers l’échec.
Quant aux leaders de l’opposition qui ont décidé de mener des actions communes contre le pouvoir de Tshisekedi, le docteur en sciences politiques a laissé entendre qu’elle souffre de sa capacité de mobilisation.
« Ceux qui sont dans l’opposition aujourd’hui sont ceux qui ont détruit le pays. Je doute fort que cette opposition puisse mobiliser et je doute fort sur sa capacité à parler le même langage. Il y a beaucoup d’égos. Tout le monde veut être président. Personne ne veut s’aligner derrière quelqu’un », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il s’est dit partant pour soutenir la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi et cela, sans faire partie de l’Union sacrée de la nation.
"RDC : "l'Union Sacrée se veut une association des congolais pour écrire une nouvelle page d'histoire du pays" (Honoré Mvula) - 30 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/30/rdc-lunion-sacree-se-veut-une-association-des-congolais-pour-ecrire-une-nouvelle-page
Le président national du parti politique Force des Patriotes (FP), Honoré Mvula a participé, samedi 29 avril, à la sortie officielle de la plateforme politique qui va porter la candidature de Félix Tshisekedi aux élections 2023, l'Union Sacrée.
De son point de vue, l'Union Sacrée est une association des congolais qui vont travailler pour écrire une nouvelle page de la République Démocratique du Congo.L'activité de la sortie officielle de l'Union Sacrée est intervenue quelques jours après la signature de la charte d'adhésion à cette plateforme politique. Des personnalités telles que Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Modeste Bahati Lukwebo, Christophe Mboso, Jean-Michel Sama, Augustin Kabuya, ont été désignés comme membres du présidium de l’Union sacrée pour la nation."Nous sommes ici pour la sortie officielle de l'Union Sacrée, cette structure réunis tous les congolais. Elle est d'abord une question mentale, c'est une question de développement. Ça privilégie l'intérêt général et tous les vrais congolais s'identifient à l'Union Sacrée. Nous sommes en train d'écrire une nouvelle histoire de notre pays. Tout celui qui intègre l'Union Sacrée doit avoir un souci du développement de notre pays", à déclaré Honoré Mvula.
"L’Union sacrée reçoit la bénédiction des chefs religieux à quelques heures de sa sortie officielle - 28.04.2023
= https://objectif-infos.cd/lunion-sacree-recoit-la-benediction-des-chefs-religieux-a-quelques-heures-de-sa-sortie-officielle/
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Le président de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso s’est entretenu le jeudi 27 Avril, avec une délégation importante des chefs religieux, conduite par l’évêque général Dodo Kamba.
Cette délégation des chefs religieux est allé déclarer son soutien et son accompagnement spirituel à la plateforme Union Sacrée, qui se prépare à signer sa sortie officielle avec solennité ce samedi 29 Avril 2023 au stade des Martyrs de la Pentecôte.
« Nous avons été invités par le président de l’Assemblée nationale pour échanger sur l’actualité et répondre favorablement à la demande nous adressée pour la prière, afin d’accompagner la grande sortie de l’Union sacrée. Nous avons pris à bras le-corps le sujet, parce que lorsqu’on vous demande la prière vous ne pouvez que répondre présent. Ensuite, les thèmes prévus ce jour-là nous intéressent au plus haut point : il ne s’agira pas seulement de la sortie de la plateforme politique Union sacrée, mais les autres sujets prévus nous intéressent et intéressent aussi toute la communauté nationale : l’agression rwandaise et autres sujets brûlants », a déclaré l’évêque général Dodo Kamba au sortir de l’audience.
A titre de rappel, l’évêque général Dodo Kamba est visionnaire de l’église Sacerdoce Royal (Ex-Betshaida) et président de l’Association des Eglises de Réveil du Congo (ERC).
"Est de la RDC: des armées étrangères déployées mais les rebelles toujours là - 28 avril 2023
= https://afrique.lalibre.be/77154/est-de-la-rdc-des-armees-etrangeres-deployees-mais-les-rebelles-toujours-la/
La force régionale est-africaine (EACRF) créée en 2022 pour arrêter l’avancée du groupe armé M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a récupéré depuis décembre certains des bastions de la rébellion. Mais, sur le terrain, les rebelles sont toujours là. En novembre, Kenya, Ouganda, Burundi et Soudan du Sud – deux pays où les armées sont accusées de possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité – ont été invités par les autorités congolaises à déployer plusieurs milliers d’hommes pour libérer des espaces conquis depuis un an par le M23 (Mouvement du 23 Mars).
Selon des experts indépendants de l’ONU, le Rwanda – qui a démenti – a aussi combattu, seul ou au côté du M23, l’armée congolaise et des groupes armés pour contrôler des villes et des axes stratégiques.
A Kibumba, Rumangabo et Bunagana (des bastions de la rébellion au nord de Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu), des officiers de l’EACRF se sont affichés tout sourire auprès de dirigeants rebelles censés avoir été écartés.
Du 18 au 21 avril, un voyage de presse auquel a participé l’AFP a été organisé par l’EACRF dans des localités dites « libérées ». Malgré des restrictions, des habitants ont pu être interrogés.
« S’ils (les rebelles) entendent ce que j’ai à vous dire, ils me tueront », confie, inquiet, un commerçant à Bunagana, poste frontalier entre la RDC et l’Ouganda, officiellement repris le 31 mars au M23 par l’armée ougandaise.
« Les M23 sont toujours là ! L’arrivée des soldats de l’EACRF n’a rien changé, je paye toujours des taxes au M23 », se plaint-il, affirmant que côté congolais, la frontière est encore tenue par les rebelles.
Pointant du doigt le sommet d’une colline, d’autres habitants s’exclament: « Vous voyez là-bas, c’est une position du M23! »
Malgré les promesses de l’EACRF, le trafic de véhicules n’a toujours pas repris sur la route de 100 kilomètres qui mène à Goma, à l’exception de quelques camions et motos.
« Les M23 patrouillent encore chaque jour sur cette route », témoigne une commerçante au bord de la Nationale 2 censée être sous le contrôle de troupes ougandaises, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bunagana.
Le 17 avril, lors d’une conférence de presse à Goma, le chef d’état-major de l’EACRF, le général kényan Jeff Nyagah, s’est félicité du cessez-le-feu qui aurait « amélioré le retrait du M23 des zones qu’il occupait ».
Mais quatre jours plus tard à Kinshasa, en Conseil des ministres, le nouveau ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba (ex-chef de guerre condamné à 18 ans de prison par la Cour pénale internationale pour des crimes en Centrafrique avant d’être acquitté en appel en 2018, après dix ans d’emprisonnement) le contredisait.
Depuis la mi-avril, un « renforcement de plusieurs positions par les terroristes RDF/M23 » (armée rwandaise/M23) a été constaté. Les mouvements repérés « présagent des attaques » contre l’armée congolaise, a-t-il dit.
Selon M. Bemba, « les M23/RDF réfractaires ont attaqué une patrouille des éléments burundais » de l’EACRF le 15 avril à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Goma.
Le 12 avril, des hommes armés se revendiquant « combattants patriotes » ont mené une attaque dans le village de Kibumba près de Goma, aussitôt dénoncée par le dirigeant du M23, Bertrand Bisimwa. Sur Twitter, il a dénoncé une violation du cessez-le-feu et une attaque de « la coalition du gouvernement de Kinshasa » contre ses troupes.
Depuis fin décembre, la force régionale a cependant régulièrement affirmé avoir remplacé les rebelles dans cette zone. Après l’attaque du 12 avril, elle a assuré avoir « repoussé avec succès » un « groupe armé local ». Sans faire mention d’une présence du M23 à Kibumba.
Si les rebelles et des troupes de l’armée rwandaise semblent avoir abandonné depuis début avril quelques localités emblématiques – comme le village de Kishishe où l’ONU les accusent d’avoir massacré en novembre au moins 171 civils -, leur emprise territoriale ne semble guère avoir évolué.
Et mercredi, un fonctionnaire local a affirmé qu’au moins 60 corps sans vie de civils tués par des rebelles du M23 ont été découverts ces derniers jours dans plusieurs villages du Nord-Kivu
Au Nord-Kivu, plus d’un million de personnes restent déplacées après avoir fui le M23 et l’armée rwandaise. Et Kinshasa demande désormais une « discussion de vérité » pour clarifier le rôle de la force régionale.
"RDC: les vrais et les faux de l’Union sacrée - Avr 11, 2023
= https://acturdc.com/rdc-les-vrais-et-les-faux-de-lunion-sacree/
L’Union sacrée fait salle comble et des places s’y taillent encore pour tous ceux qui souhaitent rejoindre la famille politique du chef de l’Etat. Certes, l’engouement est réel et les fidèles du régime y prospèrent, même si de plus en plus de kabilistes quadrillent l’équipage du navire. Cependant, tous ceux qui s’affichent sous Béton ne nourrissent pas forcément les mêmes ambitions.
Certains, plus fidèles à Félix Tshisekedi, se concentrent sur le second mandat du président de la République. Ils y accordent une priorité d’énergie, d’actions et de pensée. Une deuxième catégorie s’y niche pour échapper à tout hasard d’insécurité politique qui pourrait les exposer à des poursuites judiciaires. Là où l’IGF fourre son nez partout, fouille dans le passé et alerte sur des dossiers dormants de malversation, mieux vaut se tshisekediser. Le troisième groupe d’adhérents de l’Union sacrée est composé des opportunistes à la quête de moyens de survie facile. Cette dernière famille des tshisekedistes qui forme la plus longue file des signataires de la charte fondatrice de la méga plateforme est composée de ceux-là qui s’y précipitent pour figurer sur le tableau de répartition des paquets de campagne. Puisqu’il y en aura certainement dans quelques semaines, dans quelques mois.
Six patrons, un seul boss
Sept gros poissons règnent en dignitaires incontournables de l’Union sacrée en soutien à Félix Tshisekedi : Bahati, Kabuya, Mboso, Kamerhe, Bemba et Sama. Chacun semble méditer sur sa trajectoire. Des multicolores et des tshisekedistes purs s’y accordent. L’objectif étant de rafler un score électoral insoupçonnable aux élections qui pointent à l’horizon. D’aucuns se demandent toujours comment Félix Tshisekedi gère-t-il les contractions internes, les ambitions divergentes lorsqu’on sait que tous ne partagent pas forcément les mêmes valeurs politiques. Si les présidentiables Kamerhe et Bemba n’ont pas encore dit leur dernier mot, il est illusoire de croire que Modeste Bahati a mis ses ambitions en berne. Il est un cacique imprévisible qui ne compte que sur des déceptions de parcours pour rebondir et tangenter. Une simple incompréhension dans l’ancienne majorité de Kabila avait suffi pour qu’il prenne ses distances. Dans cet aréopage d’initiés politiques, Félix Tshisekedi n’a pas fini de travailler.
Veiller aux dissensions et limiter les dégâts
Peu importe ce qui se raconte autour de sa personne, Augustin Kabuya Tshilumba aura été le seul leader clairvoyant qui a courageusement averti les sociétaires de l’Union sacrée sur d’éventuelles catastrophes du parcours de la plateforme. “Il y aura des problèmes, le plus important sera de les régler en famille”, a-t-il conseillé le jour de la signature de la charte de l’Union sacrée. Car, a-t-il, indiqué, “les problèmes commencent”. Déjà, la composition du présidium n’arrange pas tout le monde. Certains leaders qui voyaient Vital Kamerhe hors-jeu ne digèrent toujours pas son intégration magistrale au gouvernement et au présidium. Il en est de même de Jean-Pierre Bemba Gombo, leader du MLC dont l’élévation a quelque peu refroidi les inconditionnels de Félix Tshisekedi dans le grand Équateur. Même à l’UDPS, toutes les sensibilités n’attendaient pas forcément d’assister à l’actuelle configuration de l’Union sacrée.
Tshisekedi tiendra-t-il intacte la machine jusqu’au scrutin de décembre ?
Tout est possible et rien n’est impossible en politique, dit-on. Tshisekedi s’attend à tout et serait suffisamment préparé à tous les cas de figure. Germain Kambinga du parti “le Centre” a partagé une réflexion de grande profondeur : “Gagner l’élection de 2023, c’est obtenir entre 7 et 8 millions de voix. J’ai toujours dit que celui qui gagnera est celui qui aura la meilleure organisation et le plus grand maillage. Avec Bemba, Kamerhe, Mbusa, les kimbanguistes et la jeune garde qu’il a positionné dans les hautes fonctions, le président a une avance certaine. Si l’opposition n’arrive pas à s’unir et à devenir une machine à gagner, il ne faudra pas s’étonner que le président gagne le doigt dans le nez. Il ne faudra pas tromper le peuple ensuite en criant à la tricherie. Il faut s’organiser ou accepter la défaite à venir”. Une analyse lourde de sens. Cependant, la sortie de l’Union sacrée met la puce à l’oreille de l’opposition dans sa grande diversité./diaspora
"Sortie officielle de l'Union sacrée : Nangaa déplore une régression historico-idéologique qui rappelle l'époque du "parti-Etat" sous la dictature de Mobutu - 28-04-2023
= https://7sur7.cd/2023/04/28/sortie-officielle-de-lunion-sacree-nangaa-deplore-une-regression-historico-ideologique
= https://www.forumdesas.net/2023/04/la-nation-est-en-danger-alerte-corneille-nangaa/
"Insécurité en Ituri : 1,4 million d’enfants manquent à l’école (Officiel) - 30/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/30/actualite/education/insecurite-en-ituri-14-million-denfants-manquent-lecole-officiel
" Vers la disparition de l’Etat congolais : les élites congolaises sont-elles aveugles, sourdes ou complices ? - Apr 25, 2023
= https://congokin.blog/?p=12007
"SORTIE UNION SACRÉE"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DES PROGRAMMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, SOCIAUX... POUR LA PRESIDENTIELLE !
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Christophe Mboso : « Que ceux qui soutiennent qu’il y aura dialogue entre l’opposition et la majorité, sachez qu’il n’y en aura pas. Nous devons aller aux élections, que le peuple tranche » - 30.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121263_christophe_mboso_que_ceux_qui_soutiennent_qu_il_y_aura_dialogue_entre_l_opposition_et_la_majorite_sachez_qu_il_n_y_en_aura_pas_nous_devons_aller_aux_elections_que_le_peuple_tranche.html
En sa qualité de membre du Présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN) Christophe Mboso a dévoilé la vision et l’objectif de cette plateforme électorale, à l’issue de sa sortie officielle organisée le samedi 29 avril 2023 au Stade de Martyrs de Kinshasa.
Dans son allocution devant des centaines des Militants et Cadres des partis et Regroupements qui composent cette plateforme politique, le Président de l’Assemblée nationale a détaillé l’idée maîtresse de l’USN.
« Nous sommes venus vous dire que nous de l’Union sacrée, nous sommes venus avec un nouveau vent. Nous voulons vous dire que nous les Congolais de l’Union sacrée, nous sommes venus pour bâtir un Congo fort, un Congo uni, un Congo souverain et libre, un Congo prospère, ou régnera la paix, la vérité, la justice et l’espoir. L’espoir de vivre ensemble, l’espoir de redresser ce pays, l’espoir d’intégrer la jeunesse dans les institutions du pays », a indiqué Mboso.
Pour lui, l’Union sacrée regroupe également des Congolais unis pour la défense de la patrie, pour une nouvelle gouvernance fondée sur une nouvelle conception basée sur les résultats répondant aux intérêts du peuple.
Christophe Mboso a affirmé, contrairement aux propos de Paul Kagame, que c’est plutôt le Rwanda qui doit à la RDC des terres. C’est avant d’insister sur l’éveil de la conscience de la jeunesse, sur le complot permanent contre la République.
« Le Rwanda n’a rien à nous demander. Vous devez savoir que le complot contre notre pays est permanent. La génération qui sera distraite, c’est celle qui va faire perdre certains territoires du Congo, mais Fatshi-Beton va se battre pour qu’aucun centimètre du Congo n’aille au Rwanda », a-t-il déclaré devant la foule.
En outre, le Président de la chambre basse du Parlement a condamné l’attitude de l’opposition face à la menace rwandaise.
Christophe Mboso, qui ne partage pas l’avis de plusieurs acteurs politiques qui soutiennent l’idée d’un éventuel dialogue avant les élections, a souligné que tout le monde se prépare pour la tenue des élections en 2023.
« Tout n’est pas du théâtre, ceux qui rêvent qu’il n’y aura pas élections, sachez qu’elles auront bel et bien lieu. Nous, nous viendrons avec notre candidat Fatshi-Béton, nous viendrons avec les députés nationaux, provinciaux, je pense que 50 % seront des jeunes. Préparez-vous. Que ceux qui soutiennent qu’il y aura dialogue entre l’opposition et la majorité, sachez qu’il n’y en aura pas. Nous devons aller aux élections, que le peuple tranche », a-t-il martelé.
Rappelons que le présidium de l’Union Sacrée de la Nation est composé du Premier Ministre Sama Lukonde, de Christophe Mboso Président de l’Assemblée nationale, de Bahati Lukwebo président du Sénat, de Vital Kamerhe ministre de l’Économie nationale, de Jean-Pierre Bemba VPM de la Défense nationale, ainsi que d'Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS.
"La Prospérité : « RDC : l’Union Sacrée de la Nation s’impose ! » - 02/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/02/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-rdc-lunion-sacree-de-la-nation-simpose
Vue du stade des martyrs de Kinshasa rempli des militants et cadres des partis politiques membres de l'union sacrée lors de la sortie officielle de cette plate forme. Kinshasa, le 29 avril 2023
Radio Okapi.Ph/ Jonathan Fuanani
Revue de presse du mardi 2 mai 2023
La sortie officielle de la plateforme Union sacrée de la nation fait la Une des journaux parus mardi 2 mai à Kinshasa
Le samedi 29 avril 2023 est désormais une date historique et significative pour la plateforme politique de l’Union sacrée de la Nation ; « cette méga structure qui œuvre, d’ores et déjà, pour la réélection de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République », rapporte La Prospérité.
La démonstration des forces a eu lieu. Le Stade de martyrs était rempli comme un œuf. Une réussite totale en termes de mobilisation des partis et regroupements politiques présents en cette grande messe politique, poursuit le quotidien.
Au-delà de la forte mobilisation du jour, L’Avenir s’intéresse aux messages donnés par les leaders de l’Union sacrée de la nation. « Merci d’avoir dit oui à l’Union Sacrée de la Nation et à ses idéaux. Merci d’avoir dit oui au devoir patriotique et démocratique de participer au processus électoral déjà entamé par l’enrôlement et, qui va aboutir le 20 décembre 2023. Merci d’avoir dit non avec force à la balkanisation de la RDC que vous vous êtes engagés à défendre jusqu’au sacrifice suprême », rapporte le journal, citant un communiqué de Christophe Mboso.
L’Union sacrée, c’est la vision du président Félix Tshisekedi, « créée pour que le pays sorte des ténèbres, de l’esclavage, soit en paix, qu’on aille de l’avant et que l’on soit respecté en Afrique et dans le monde », renchérit Modeste Bahati.
« Notre pays est en guerre dans sa partie Est. Il faut que tous ceux qui sont forts puissent intégrer la réserve de l’armée afin de nous battre pour notre pays », poursuit le président du Senat.
Lors de cette grande messe, Bahati, Bemba, Kabuya , Kamerhe, Mboso et Sama ont insisté sur la bonne volonté manifestée par Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo, rencherit La Tempête des Tropiques « Ils ont justifié, arguments à l'appui, pour chaque orateur la dé t e r m i n a t i o n d'accompagner l'actuel locataire du Palais de la Nation à rempiler pour une autre fois. Ce, en vue de lui permettre de continuer l'œuvre déjà entamée », indique le tabloïd, citant le Programme de développement des 145 territoires, avec la réhabilitation des routes et la construction.
"Présidentielle 2023: l'Union sacrée prête à offrir un second mandat à Félix Tshisekedi - 01 Mai 2023
= https://www.adiac-congo.com/content/presidentielle-2023-lunion-sacree-prete-offrir-un-second-mandat-felix-tshisekedi-147864
L'Union sacrée de la nation (USN), plateforme politique et électorale soutenant la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la prochaine présidentielle, s'est réunie, le 29 avril, au stade des Martyrs.
L'USN s'est réunie en l'absence de son autorité morale, le président Félix Tshisekedi, en déplacement le même jour à Kisantu, au Kongo Central, où il est allé assister à la messe de requiem en mémoire de l’abbé Joseph Ntemo Nsi, son ancien formateur. Tous les partis et personnalités politiques affiliés à l'USN ont massivement répondu à l'appel avec, pour seul leitmotiv, offrir un second mandat au président Félix Tshisekedi. Pour son premier grand rassemblement populaire à Kinshasa, l'USN n'est pas allée dans la demi-mesure. L'affluence a été bien à la hauteur des espérances, frôlant le débordement dans un stade réputé accueillir 80 000 places.
Appel à l'unité et à la cohésion
C'est dans une hystérie collective à grand renfort des vivats que les membres du présidium, tous de blanc vêtus, ont fait irruption dans l'enceinte du stade, non sans faire un tour d'honneur sous une clameur assourdissante d'un public visiblement enthousiasmé. "Soyons du bon côté de l'histoire". Cette thématique de l'événement a guidé, inspiré et orienté les interventions des uns et des autres avec, en toile de fond, l'appel à l'unité nationale. Christophe Mboso Nkodia, Modeste Bahati Lukwebo, Jean Michel Sama Lukonde, Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba et Augustin Kabuya ont, chacun, dans sa prise de parole, mis une emphase particulière sur la nécessité de faire bloc contre toute velléité de nuisance extérieure, d'où qu'elle vienne. Ils ont appelé leurs compatriotes à l’unité face aux défis sécuritaires et du développement de la République démocratique du Congo (RDC).
Pour le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, la RDC a plus besoin de l'unité en ce moment où sa souveraineté est mise à rude épreuve. Tout en affirmant qu'il n'y aura pas de dialogue avec l'opposition, il a rassuré quant à la tenue des élections à l'échéance échue pour offrir un deuxième mandat à Félix Tshisekedi. En outre, il a indiqué que les Congolais de l'USN veulent bâtir un Congo fort et prospère. « Nous sommes unis pour la défense de la patrie et pour une nouvelle gouvernance ayant pour base les résultats et la volonté du peuple », a-t-il indiqué.
Abondant dans le même sens, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, a appelé au rassemblement des Congolais derrière l'autorité suprême du pays en vue de booster son économie et son développement. Il a fait savoir que les partis politiques membres de l’USN aligneront plusieurs candidats à la députation nationale, aux sénatoriale, aux provinciales et municipales. “L’UDPS se bat pour gérer le plus longtemps possible le pouvoir qu’il détient”, a-t-il fait savoiré.
Bahati Lukwebo, président du Sénat, de son côté, a révélé que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sera le seul candidat à la présidence pour l’AFDC, son parti politique. Pour sa part, le leader du Mouvement de libération du Congo, Jean-Pierre Bemba, s'est apaisanti sur les contours du complot international dont la RDC est victime, tout en martelant sur le caractère non négociable de l'intégrité et de la souveraineté nationale. "Soyons unis, car notre unité enverra le message loin pour dire que le Congo est un et que personne ne pourra le diviser", a-t-il déclaré, d'un ton ferme, appelant à une conjugaison d'efforts, au-delà des clivages politiques, afin de sauver la patrie en danger.
Auparavant, le ministre de l'Economie nationale, Vital Kamerhe, a informé de la prise en compte, par l'exécutif national, des désidératas de la population concernant la hausse du dollar et des prix des biens de première nécessité. Il a appelé à la conjugaison des efforts afin d’augmenter la production agricole locale de sorte à mieux lutter contre les effets pervers de la crise économique.
À sept mois des élections générales, la majorité présidentielle vient là d'afficher clairement ses ambitions électorales à travers cette grandiose manifestation qui pose les prémices de la réélection de Félix Tshisekedi. Un message fort envoyé à l'opposition, prise de court, qui appelle déjà à l'organisation d'une marche pacifique dans deux semaines. En rappel, l'USN a été créée pour porter la candidature présidentielle de Félix Tshisekedi qui s'était, d'ores et déjà, prononcé sur ses intentions de briguer un deuxième mandat. La plateforme incarne, en tant que force politique, l'ambition légitime d'amener le pays à faire face à ses différents défis, à garantir sa stabilité ainsi que son développement par la bonne gouvernance. La Police nationale congolaise, ville de Kinshasa, a dressé un bilan de zéro mort et zéro blessé durant cet événement qui a réuni des milliers de personnes.
"RD Congo : grand meeting de "l'Union sacrée" pour préparer la présidentielle - 30 04.2023
= https://information.tv5monde.com/video/rd-congo-grand-meeting-de-l-union-sacree-pour-preparer-la-presidentielle
En République démocratique du Congo, le premier meeting politique de "l'Union Sacrée" se tenait ce samedi au stade des Martyrs. Les principales têtes d'affiche du gouvernement et les ralliés de la dernière heure ont invité leurs militants à se ranger derrière la candidature du chef de l'État.
RDC : présentation de la coalition électorale de Tshisekedi à 8 mois de la présidentielle
- 2 mai 2023
= https://afrique.lalibre.be/77179/rdc-presentation-de-la-coalition-electorale-de-tshisekedi-a-8-mois-de-la-presidentielle/
Des milliers de personnes ont marqué samedi au stade des Martyrs de Kinshasa la naissance officielle de l’ »Union sacrée de la nation », coalition de partis soutenant la candidature du président Félix Tshisekedi à sa réélection en décembre. « Soyons du bon côté de l’histoire », ou encore « Un peuple, un président, une vision », pouvait-on lire sur des banderoles frappées du portrait du président de la République démocratique du Congo.
Accompagnés par une grosse musique, drapeaux à la main, les membres des partis de la majorité rivalisaient d’ardeur pour chanter la gloire de « Fatshi Béton », comme ils surnomment M. Tshisekedi.
Après presque six heures d’attente sans explications de la part des organisateurs, une bonne partie du public a quitté le lieu avant le démarrage officiel de l’événement dans le stade de 80.000 places.
Habillés en chemise blanche, les six membres du « présidium de l’Union sacrée de la nation », dont le Premier ministre et les présidents des deux chambres du parlement, ont tour à tour pris la parole pour rappeler que l’est de la RDC est confronté à une « guerre d’agression de la part du Rwanda ».
Leur mouvement est « une plateforme politique et électorale (…) pour soutenir la candidature de Fatshi (Félix Tshisekedi) pour un deuxième mandat et pour lui donner une majorité parlementaire », a déclaré le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso du haut de la tribune.
Cette présentation de l’Union sacrée de la nation intervient un mois après le remaniement du gouvernement.
Deux autres figures de cette coalition politique sont le nouveau ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, ex-chef de guerre condamné à 18 ans de prison par la Cour pénale internationale pour des crimes en Centrafrique avant d’être acquitté en appel en 2018, après 10 ans d’emprisonnement, et son collègue de l’Économie, Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi, condamné en 2020 à 20 ans de prison pour détournement de fonds avant d’être acquitté en appel en 2022.
L’Union sacrée de la nation rassemble la majorité mise en place par le président Tshisekedi en décembre 2020, lorsqu’il avait renversé la majorité constituée autour de son prédécesseur Joseph Kabila, après deux ans de cogestion du pays par les deux hommes.
Elle rassemble aujourd’hui « plus de 500 partis politiques », ont indiqué les organisateurs.
La campagne électorale doit démarrer le 19 novembre. La présidentielle est prévue le 20 décembre. M. Tshisekedi a déjà annoncé qu’il sera candidat.
"L’Union Sacrée de la Nation ramène un vent nouveau susceptible de redresser ce pays sur tous les plans ( Christophe Mboso) -02.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121320_l_union_sacree_de_la_nation_ramene_un_vent_nouveau_susceptible_de_redresser_ce_pays_sur_tous_les_plans_christophe_mboso.html
Au-delà du succès populaire enregistrée lors de la sortie officielle de l’Union sacrée le samedi 29 avril dernier, l’événement était aussi marqué par des discours historiques de six membres du Présidium qui ont expliqué au public les motivations ayant prévalu à la création de l’Union sacrée par le Président de la République.
Liberté PLUS vous présente ci-dessous une traduction littérale du speech de l’honorable Christophe Mboso, l’un des membres du Presiduim, qui s’est exprimé en lingala.
» Le 20 novembre 2020, relate le Président de l’assemblée nationale, date à laquelle le Président de la République avait formellement demandé à tous les Congolais de s’unir pour refondation de l’État, demeure historique, tandis le 05 avril 2023, nous avons ainsi signé la charte de l’Union, avant de rendre réelle l’Union sacrée aujourd’hui devant le monde entier. Désormais, nous constituons une force politique parmi celles qui existent en RDC.
L’Union Sacrée va notamment œuvrer en RDC pour stopper toutes les difficultés auxquelles le peuple congolais fait face, notamment l’agression rwandaise.
L’Union sacrée est une plateforme politique et électorale. Elle ramène un vent nouveau basé sur l’espoir de redresser ce pays sur tous les plans, la défense de la patrie, la gouvernance basée sur les résultats tangibles répondant aux besoins du peuple.
Nous allons soutenir le Président de la République, SEM Félix Tshisekedi pour un second mandat. Nous lui offrirons encore une majorité présidentielle comme il en a aujourd’hui.
Cessons de rêver, les élections auront bel et bien lieu le 20 décembre. Nous viendrons avec 50 % des jeunes aux législatives nationales, provinciales, municipales et urbaines. Il n’y aura pas des dialogues entre la majorité et l’opposition pour le prolongement des dates des élections en RDC. Laissons le peuple congolais trancher, fin de citation.
"653.000 $ décaissé pour la location du stade par l'USN : l'Opposition hausse le ton contre la gabegie ! - 03.05.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/05/02/653000-decaisse-pour-la-location-du-stade-par-lusn-lopposition-hausse-le-ton
La polémique dans toile ne cesse de prendre de l'ampleur au sujet de l'importante somme d'argent qui aurait été déboursée par l'Assemblée Nationale pour la location, samedi 29 avril dernier, du stade des martyrs à l'occasion de la sortie officielle de l'Union sacrée, plateforme de soutien à Félix Tshisekedi.
Dans le document tel que relayé sur la toile l'on y voit la signature du gestionnaire du stade des martyrs comprenant plusieurs rubriques entre autres la maintenance et la technique estimées estimées à 243.000 $. indique que le client c'est bien l'assemblée nationale.
Aucun démenti encore moins un commentaire n'est jusque-là entendu du côté des organisateurs sur ce sujet à très forte polémique. Du côté de l'Opposition par ailleurs l'on estime bien qu'il s'agit de la gabegie alors qu'il existe autant de problèmes qu'il faudrait résoudre.
"Pour gaspiller de manière aussi ostentatoire 653000USD, argent du pauvre contribuable congolais, par ce temps de crise, fait-il passer certains du bon côté de l’histoire ?", s'interroge Claudel Lubaya.
Plus d'une personne à l'instar de Me Hervé Diakese s'interroge autour de l'article 97 de la Constitution, lequel parle l' incompatibilité des membres du gouvernement avec d'autres charges.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DES PROGRAMMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, SOCIAUX... POUR LA PRESIDENTIELLE !
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Fatshi est en tête avec 71 % de notoriété sur les neuf concurrents - 10/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/fatshi-est-en-tete-avec-71-de-notoriete-sur-les-neuf-concurrents/
"La RDC a-t-elle abandonné la lutte contre la corruption ? 13 mai 2023
Par Jimmy Kande
Directeur Afrique de l’Ouest et francophone et président du Réseau panafricain de lutte contre la corruption (UNIS).
= https://www.jeuneafrique.com/1442486/politique/la-rdc-a-t-elle-abandonne-la-lutte-contre-la-corruption/
L’entrée au gouvernement de Jean-Pierre Bemba et de Vital Kamerhe marque-t-elle la fin du combat contre l’abus de biens sociaux et celle de la mise en place d’une justice transitionnelle ?
Le président de la RDC Félix Tshisekedi, en mars 2023. :copyright: DR
Le 23 mars 2023, le président Félix Tshisekedi procédait à un remaniement ministériel, attribuant des portefeuilles clés à deux de ses alliés, Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement de libération du Congo (MLC) et Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Le deux hommes étaient ainsi nommés respectivement ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants et vice-Premier ministre chargé de l’Économie. Outre ces deux profils controversés, Félix Tshisekedi faisait également entrer au gouvernement Antipas Mbusa Nyamwisi, du Rassemblement congolais pour la démocratie-Kisangani, mouvement de libération (RCD-K/ML), en qualité de ministre de l’Intégration régionale.
Un remaniement très politique
L’arrivée au gouvernement des ces personnalités peut, théoriquement, assurer au chef de l’État le soutien de leurs partisans lors de la présidentielle prévue le 20 décembre 2023. Un remaniement très politique, donc, qui va à l’encontre des engagements présidentiels – pris devant l’Assemblée nationale, le 26 avril 2021, puis lors du sommet sur la démocratie aux États-Unis, en décembre de la même année – d’opter pour une justice transitionnelle et de lutter avec détermination contre la corruption. Or Kamerhe, Bemba et Mbusa Nyamwisi ne sont pas en odeur de sainteté dans ce domaine, loin s’en faut.
Ex-directeur de cabinet du président, le premier a été condamné pour détournement de deniers publics avant d’être acquitté. Anciens chefs de guerre, les deux derniers sont soupçonnés d’être impliqués dans des actes de rébellion dont les répercussions continuent à se faire sentir. Que Jean-Pierre Bemba, reconnu coupable en première instance de « crimes contre l’humanité » et de « crimes de guerre » pour des atrocités commises par ses troupes en République centrafricaine (RCA), ait été finalement acquitté par la Cour pénale internationale n’y change rien : le soupçon demeure. D’autant plus qu’aucune procédure judiciaire n’a jamais été engagée pour les crimes, a priori imprescriptibles, commis par les éléments du MLC en RDC.
À LIREEn RDC, Vital Kamerhe et Jean-Pierre Bemba font allégeance à Félix Tshisekedi
Le rapport Mapping sur les violations des droits humains entre 1993 et 2003 en RDC évoque d’ailleurs le rôle du mouvement que dirigeait Jean-Pierre Bemba dans les atrocités dont ont été victimes les populations civiles dans les zones sous contrôle du MLC. Bien que Jean-Pierre Bemba ait transformé son mouvement en parti politique en 2003, sa contestation des résultats de la présidentielle de 2006 avait été émaillée de violences au premier et au second tour. Et Jean-Pierre Bemba traîne avec lui une condamnation pour subornation de témoin qui l’avait disqualifié pour l’élection présidentielle de 2018.
Engagement de façade
La lutte sans merci contre la corruption préconisée par Félix Tshisekedi serait-elle donc un engagement de façade ? Le président a pourtant entrepris de redynamiser l’Inspection générale des finances (IGF). Il a également créé au sein de son propre cabinet l’Agence de lutte contre la corruption et la cellule de changement des mentalités, et il a restructuré la Cour des comptes. Ces structures sont chargées d’identifier les actes de corruption, de les prévenir et/ou de les réprimer. Cependant, jusque-là apprécié dans l’opinion publique, le travail de l’IGF suscite quelques interrogations car il n’entraîne pas les condamnations en justice escomptées.
Dans ses discours sur l’État de la nation en 2021 et 2022, le président Tshisekedi l’a lui-même reconnu en déclarant que la justice demeure encore sur le banc des accusés. En effet, lorsque des poursuites sont entamées, la quasi-totalité des personnes mises en cause par les rapports de l’IGF finissent par être libérées – souvent sur incitation de l’exécutif –, et les poursuites par être tout simplement gelées. Après que le président de la République a déclaré que « Vital Kamerhe est un homme correct et honnête » dont le pays a encore besoin, ce dernier a été acquitté dans un procès pour un détournement présumé d’environ 50 millions de dollars en juin 2022. Il avait été condamné à vingt ans de prison deux ans plus tôt.
À LIRERDC : le dispositif anticorruption de Félix Tshisekedi au banc d’essai
Sa nomination au ministère de l’Économie conduit à s’interroger sur la valeur que le président de la République accorde au travail de l’IGF. Accusée par l’institution d’avoir cédé de manière opaque les actifs de l’État dans la Cominière, un autre membre du gouvernement, Adèle Kayinda, a été reconduite à la tête du ministère. Difficile alors de comprendre que le président de la République accuse la justice d’entraver le travail de l’IGF alors que, dans le même temps, il semble récompenser les personnes mises en cause dans les enquêtes de l’institution. Au final, à quelques mois de la présidentielle, ce n’est pas tant la lutte contre la corruption que la conquête d’un second mandat, en s’appuyant sur des poids lourds de la scène politique congolaise, qui dicte les actions du chef de l’État. La perspective d’un second mandat a eu raison de la justice transitionnelle et la de lutte contre la corruption.
"Jimmy Kande, lanceur d’alerte, parle de la lutte contre la corruption en RDC -
11 mars 2023
= https://www.voaafrique.com/a/jimmy-kande-lanceur-d-alerte-parle-de-la-lutte-contre-la-corruption-en-rdc-/7000428.html
Marius Muhunga s'entretient avec le lanceur d’alerte Jimmy Kande, membre du collectif de la lutte contre la corruption "Le Congo n’est pas à vendre". Sujets abordés: les efforts du gouvernement de la RDC pour lutter contre la corruption, le rapport "Congo Hold-Up" et les contrats avec la Chine
"RDC : Le secteur privé s’engage dans la lutte contre la corruption - 16 mars 2023
= https://afrimag.net/rdc-le-secteur-prive-sengage-dans-la-lutte-contre-la-corruption/
Les autorités de la République démocratique du Congo, où sévit une corruption endémique, entendent faire de la lutte contre ce fléau une priorité nationale. Elles peuvent dans leur combat s’appuyer sur un certain nombre d’institutions et d’organismes publics, mais aussi sur des groupes privés qui, à l’instar de BGFIBank RDC, ont fait de la lutte contre la corruption leur cheval de bataille.
BGFIBank RDC, symbole de la volonté du secteur privé congolais de contribuer à la lutte contre la corruption
Au dernier classement de Transparency International sur l’indice de perception de la corruption, la République démocratique du Congo (RDC) pointait au 166e rang sur 180 pays étudiés. S’il reste du chemin à parcourir au pays d’Afrique centrale pour atteindre l’excellence en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, ce classement témoigne pourtant d’une évolution positive, puisque Kinshasa se trouvait à la 169e position lors de sa précédente édition. Pour poursuivre sur cette lancée, le pays pourrait notamment s’inspirer des conclusions de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), une ONG congolaise se proposant de conseiller les autorités de Kinshasa sur la conduite de leurs politiques budgétaires, et qui a justement publié fin février un « Bilan de la gestion des finances publiques et (des) réformes » menées sur la période 2019-2022.
Des propositions pour renforcer le rôle de la Cour des comptes
Dans son rapport, l’ODEP place l’accent sur le fonctionnement de la Cour des comptes congolaise, qui demeure une institution essentielle pour la bonne marche de l’Etat et un acteur de premier plan dans la lutte contre la corruption. Or l’institution fait, selon l’ONG, face à une pénurie structurelle de personnel et de magistrats, particulièrement au regard de l’étendue géographique du pays et de ses près de 96 millions d’habitants. La RDC compte ainsi seulement « 60 magistrats quand l’Afrique du Sud en a 2 000 et la Chine deux millions. Comment voulez-vous contrôler la RDC avec 60 magistrats ? », s’interroge l’ODEP.
Au titre de ses recommandations, l’Observatoire suggère donc au gouvernement congolais de doter la Cour des comptes de nouveaux magistrats, tout en améliorant la formation et les compétences de ces derniers. L’organisme propose également de créer des chambres déconcentrées dans les diverses provinces du pays. Enfin, l’ODEP conseille aux dirigeants de la RDC de modifier la loi portant création, organisation et fonctionnement de la Cour des comptes, afin que les fautes de gestion soient désormais considérées comme des infractions à part entière ; l’idée étant, ici, de mettre un terme aux dépassements budgétaires dont sont coutumières nombre d’institutions congolaises.
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Le gouvernement défend son bilan
Si les axes d’amélioration sont nombreux, l’implication des autorités congolaises dans la lutte contre la corruption est d’ores et déjà avérée. Épaulé par le bureau régional du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le gouvernement de RDC semble ainsi bien décidé à faire de ce combat son cheval de bataille : « le Pnud appuie les institutions congolaises et il faut que la RDC entame des réformes structurelles qui assureront une bonne gouvernance et (que les autorités soient) en mesure de lutter contre la corruption pour atteindre les objectifs de développement dans ce pays », a récemment déclaré Ahunna Eziakonwa, la responsable locale du Pnud.
Témoignant de l’importance que le sujet de la lutte anti-corruption a prise au plus haut sommet de l’Etat, le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a en ce début d’année assuré que « jamais dans ce pays on n’a eu des machines de lutte contre la corruption aussi engagées ». Mettant en avant les « résultats » obtenus, celui qui assume aussi le poste de porte-parole du gouvernement a également affirmé que les divers mécanismes de lutte contre la corruption auraient permis de faire passer le budget de la RDC de 5 à 15 milliards de dollars entre 2020 et 2023. « Ce n’est pas de la magie », a lancé M. Muyaya, « c’est parce qu’on a bouché les trous de corruption, de manque à gagner, d’exonérations… Toutes ces mauvaises pratiques qui entouraient les finances publiques n’existent plus aujourd’hui ».
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BGFIBank RDC, où comment un acteur privé seconde les efforts des pouvoirs publics
Pouvant s’appuyer sur l’Inspection générale des finances (IGF), l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) ou la Cour des comptes, l’arsenal anti-corruption de la RDC peut aussi compter sur le concours de groupes privés. La BGFIBank RDC, l’un des premiers établissements bancaires du pays – et, à ce titre, un rouage incontournable des circuits financiers de la région –, a ainsi fait de la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent l’une de ses priorités. Une politique volontariste dont les résultats se mesurent très concrètement, grâce notamment aux diverses certifications internationales que la banque s’est, au cours des années passées, vue décerner ou renouveler.
En janvier dernier, BGFIBank RDC est ainsi devenue la première – et pour l’heure unique – banque de RDC à se voir attribuer la norme ISO 9001. Une récompense exigeante, remise au terme d’un long et fastidieux travail d’audit, qui certifie de la mise en place, en interne, d’un système de management de la qualité digne des plus hautes exigences internationales. L’établissement peut également s’enorgueillir de la certification AML 30000, dont BGFIBank RDC a obtenu le renouvellement en avril 2022, deux ans après avoir été la première banque africaine à la décrocher. Consacrant les efforts mis en œuvre en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération, la certification AML 30000 est un gage de transparence et de traçabilité qui démontre qu’en RDC comme ailleurs, la lutte contre la corruption peut et doit être l’affaire de tous, acteurs publics comme privés.
"Corruption en RDC : "le non-respect de l'indépendance du pouvoir judiciaire et l'inapplicabilité des lois anti-corruption empêchent la justice de lutter contre l'impunité de ce fléau" (LICOCO) - 4 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/04/corruption-en-rdc-le-non-respect-de-lindependance-du-pouvoir-judiciaire-et
Photo d'illustration
Dans son dernier rapport, la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) lance un appel national pour que les autorités politiques, administratives et judiciaires puissent donner priorité à la lutte contre la corruption car "l'avenir du pays en dépend".
La LICOCO évoque le classement de Transparency International, publié le 31 Janvier 2023, sur l'indice de perception de la corruption pour l'année 2022, un rapport selon lequel la corruption reste à la base des multiples crises dans le monde et affecte la sécurité de plusieurs nations.
Au niveau mondial, le score moyen est de 55%. La corruption demeure toujours un terrain propice aux violations des droits humains et l'affaiblissement de la démocratie.
Au niveau régional, l'Afrique-subsaharienne obtient un scare de 32% avec une régression de 1% par rapport à l'année 2021. "Cela démontre que les dirigeants africains ne fournissent pas beaucoup d'efforts pour éradiquer ce fléau qui met la région en difficulté et freine son développement", déplore la LICOCO.
Selon ce rapport, la République Démocratique du Congo figure parmi le 5 pays les moins pacifiques au monde et l'IPC la place également parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20%.
Pour cette organisation de la société civile, les différentes structures de lutte contre la corruption mises en place en RDC n'ont pas favorisé une amélioration significative dans la lutte contre la corruption.Il y a plus d'une décennie que la République Démocratique du Congo ne parvient pas toujours à faire face aux problèmes sécuritaires dans la partie Est du pays à cause de la corruption profondément ancrée qui facilite l'activisme des groupes armés, le banditisme, la toxicomanie, les tracasseries administratives, militaires, policières et Judiciaires,..."Depuis l'arrivée du Président Tshisekedi au pouvoir, il a montré son engagement politique de lutter contre la corruption et d'atteindre des niveaux plus élevés d'intégrité, de transparence et de redevabilité notamment par la création de la Coordination pour le Changement de Mentalité (CCM), l'Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), le renforcement de l'Inspection Générale des Finances (IGF) et la réhabilitation de la Cour des Comptes; malgré ces efforts, aucune amélioration significative ne se fait sentir", dit la LICOCO.
Pour la LICOCO, la grande majorité de congolais interrogée estime que le non-respect de l'indépendance du pouvoir judiciaire et l'inapplicabilité des lois anti-corruption tant nationales qu'internationales par les acteurs politiques empêchent la justice de lutter efficacement contre l'impunité de ce fléau d'une part, et d'autre part ceux qui sont censés jouer un rôle dans l'éradication de la corruption y sont eux-mêmes impliqués.
La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption constate que la corruption continue à ronger tous les secteurs de la vie nationale en RDC. "La corruption est devenue non seulement systémique mais aussi institutionnelle, structurelle et organisationnelle du fait que sa fréquence constitue toute une culture acquise par la majorité des citoyens au sein de la communauté congolaise. Elle met en danger la démocratie, la sécurité et le développement de la RDC", dénonce la LICOCO.
De ce fait, elle rappelle que la République Démocratique du Congo ne peut se développer qu'avec l'implication de tous les acteurs politiques, toutes tendances confondues dans la lutte contre l'impunité et la corruption.
"Agence de prévention et de lutte contre la corruption
= https://presidence.cd/services/7/agence_de_prevention_et_de_lutte_contre_la_corruption
Agence de prévention et de lutte contre la corruption
Considérant que la corruption est un obstacle à la réduction de la pauvreté, à la réalisation des objectifs du développement durable et au développement des capacités nationales à améliorer les conditions de vie des citoyens, l'Agence de Prévention et de Lutte Contre la Corruption (A.P.L.C) a été instituée.
C'est un service spécialisé de la Présidence de la République institué par l'ordonnance n° 20/013 bis du 17 mars 2020.
Cette structure a, entre autres, pour mission de définir et de mettre en œuvre les programmes permettant de détecter les agissements susceptibles d'être considérés comme relevant de la corruption ou d'une infraction y assimilée.
Elle comprend un comité de pilotage, une coordination et un comité technique.
"Lutte contre la corruption en Rdc : le Pnud renouvelle son engagement à accompagner le ministère de la Justice - 06-02-2023
= https://www.digitalcongo.net/article/63e16b7b394cc406435fae96/
Internet
Kinshasa06-02-2023Politique - La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a tenu une séance de travail, ce lundi, 06 février 2023 en son cabinet à Kinshasa-Gombe avec la Sous-secrétaire des Nations unies, administratrice assistante et directrice du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), Ahunna Eziakonwa, en vue de faire le point du partenariat qui existe entre le ministère de la Justice et le PNUD.
Il était question en d'autres termes d'échanger sur les réformes en cours dans le secteur de la justice avec la construction et la réhabilitation des infrastructures qui sont pour la plupart dans un état vétuste et la gouvernance.
"Le Pnud investit beaucoup dans le domaine de la lutte contre la corruption, il y a un partenariat clé avec le ministère de la Justice et les autres ministères parce que nous sommes convaincus que si on peut éradiquer la corruption dans ce pays pour lutter contre la pauvreté. La RDC est un pays très riche en ressources. Mais faute de la bonne gouvernance, ces bénéfices ne profitent pas à toute la population congolaise. Pour s’assurer que ces ressources sont bien gérées, il faut qu’elles profitent à tous les Congolais", a déclaré devant la presse, Ahunna Eziakonwa.
Et de préciser :
"Le Pnud appuie les institutions congolaises et qu’il faut que la Rdc entame des réformes structurelles qui assureront une bonne gouvernance et être en mesure de lutter contre la corruption pour atteindre les objectifs du développement dans ce pays.
Nous sommes très fiers du fait que le gouvernement congolais a choisi de prioriser la lutte contre la corruption. C’est vraiment juste qu’on puisse lutter contre la corruption afin de mener la lutte contre la pauvreté. Le fait que le gouvernement a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille nous amène également à l’accompagner parce que lorsqu’on pourra vraiment bannir la corruption dans ce pays. Il y aura de la richesse et de la prospérité pour l’ensemble de la population congolaise en luttant contre ce fléau".
Pour sa part, madame la Ministre d’Etat a salué le partenariat qui existe entre la Rdc et les Nation Unies. Un partenariat qui est au beau fixe mais avec des défis à relever. Selon Rose Mutombo, l'exécution des projet en déça des previsions. Elle a souhaité que pour 2023, l'accent soit mis dans la réalisation des infrastructures administratifs et pénitentiaires.
Au cours de la réunion qui se tiendra dans deux jours dans la capitale, que les participants puissent faire un état des lieux des acquis de ce partenariat.
En outre, la patronne de la Justice en sa qualité de leader, a évoqué l'encadrement et l'accompagnement des jeunes filles qui expriment le besoin de faire la politique ou encore dans les activités génératrices des revenus pour leur autonomisation.
Rose Mutombo a saisi cette occasion pour faire le plaidoyer sur la situation sécuritaire à l'Est du pays où les jeunes filles, les enfants ne savent plus aller à l'école suite à l'insécurité. Cette situation, a martelé la ministre d’Etat, constitue un obstacle au développement du pays. " Si vous pouvez porter la voix de la Rdc au niveau de New York", a-t-elle lancé.
Au finish, la direction régionale du Pnud s'est réjouit de ces échanges et a promis d'accélérer certains projets pour l'intérêt des congolais.
"Pourquoi la lutte contre la corruption est-elle importante en RDC ?
= https://anticorruption-center.org/fr/lutte-contre-la-corruption/
La corruption détourne des fonds destinés aux services essentiels que sont notamment les soins de santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, l’assainissement et le logement.
La corruption des fonctionnaires constitue une entrave majeure à la capacité du gouvernement à satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens.
Malgré la présence de la corruption dans tous les secteurs, de nombreux autres obstacles empêchent les jeunes à s’exprimer. Ces obstacles comprennent le manque de confiance dans la capacité des institutions à y faire face, des canaux de signalement peu clairs ou peu fiables, l’absence ou la mauvaise application des lois qui protègent les dénonciateurs, ou le simple fait que les citoyens ne connaissent souvent pas leurs droits et ne savent pas comment les exercer.
Prévenir et combattre la corruption est un processus multiforme qui nécessite une synergie entre tous les secteurs et tous les membres de la société, notamment les gouvernements, les médias, le secteur privé et les organisations de la société civile. Étant donné que la corruption porte atteinte aux droits des citoyens (notamment le droit d’être en bonne santé, de recevoir une éducation et d’avoir des pratiques de gouvernance transparentes), il est important que tous les secteurs de la société reconnaissent et assument leurs responsabilités à leur égard.
Découvrez comment nous luttons contre la corruption : Plan stratégique .
"Perspectives pour la lutte contre la corruption selon l'APLC - 07/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220708-en-rdc-de-bonnes-perspectives-pour-la-lutte-contre-la-corruption-selon-l-aplc
L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption a fait un bilan de ses observations après deux ans d’existence. Elle espère pouvoir changer la donne et surtout faire adhérer les citoyens à la lutte contre cette pratique. En tout cas, Thierry Mbulamoko, le coordonnateur de l’APLC y croit.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda Wa Kamanda
Plus de 150 dossiers ont été reçus durant la première année et 100 au cours du premier semestre qui vient de s’achever, révèle le coordonnateur de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption.
Il s’agit entre autres des affaires de détournements de fonds, de blanchiments des capitaux, les activités qui pourraient être en lien avec la fraude comme les activités minières, indique Thierry Mbulamoko : « Dans la province du Lualaba, 33 camions ont été saisis, qui contenaient des minerais, et dont la valeur tourne autour de 30 et 33 millions de dollars. Il y a eu également des enquêtes près de certaines entreprises dans le cadre de la fraude minière. En tout cas, le Trésor public a pu engranger une bagatelle de 300 millions de dollars. »
L'APLC a relevé que la spoliation du patrimoine de l’État est l'un des enjeux de la lutte contre la corruption. Et cela concerne l’ensemble du pays. « Sur 100% des biens qui font encore l’objet de nos investigations, 60 à 70% des biens qui ont fait l’objet de nos enquêtes sont bel et bien des biens qui ont été spoliés. Et l’État doit rentrer dans ces droits », ajoute Thierry Mbulamoko.
Mais pour associer les citoyens dans la lutte contre la corruption, l’APLC souhaite une loi qui protègerait les témoins et les lanceurs d'alertes. Disposition que la RDC n'a pas encore prise pour protéger les informateurs et dissuader les éventuels corrupteurs. En attendant, l’APLC a créé en son sein un service pour leur protection. Elle encourage les Congolais à dénoncer les actes de corruption.
"Comprendre la corruption des élites en Afrique subsaharienne - Revue internationale et stratégique 2012/
= https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2012-1-page-125.htm
De nombreux pays africains sont classés parmi les mauvais élèves de l’Indice de perception de la corruption publié par Transparency International. La Somalie, le Soudan, la Guinée équatoriale, le Burundi, la République démocratique du Congo, le Tchad, l’Angola, le Zimbabwe et le Kenya figurent à la fin du classement et seuls quatre pays, Maurice, le Cap Vert, le Botswana et le Rwanda sont en 2011 parmi les cinquante pays les moins corrompus. Ce diagnostic heurte la conception communément admise sur l’impartialité que devrait manifester un État efficace et légitime ; une situation qui choque les bonnes consciences scandalisées par les « biens mal acquis » ou les charitables « mallettes » des despotes.
...
La « mauvaise gouvernance » ne se résume pas à un phénomène de surface, à la kleptomanie des dirigeants ; elle n’est pas une pathologie, une aberration qu’il faudrait effacer, mais une composante d’un système global. Les pays africains ne sont pas des pays qui seraient « riches s’ils n’étaient pas malades ». Ils sont structurellement différents quant au mode de fonctionnement de leurs systèmes de régulation sociale. Leurs singularités de fonctionnement font que les réformes préconisées impliquent nécessairement des ruptures dont l’issue est incertaine, tant les résistances sont puissantes. On peut cependant croire que le rapport de forces pourrait évoluer dans les prochaines décennies dans le sens de l’assainissement des pratiques corruptogènes. La réforme peut être, elle aussi, « appropriée ». Le thème aujourd’hui dominant de la bonne gouvernance peut être mobilisé comme une ressource dans une stratégie politique. À un moment donné de l’histoire, les positions rentières du pouvoir étant bien acquises et les ressources « blanchies », ce thème peut être efficacement utilisé comme moyen de légitimation interne du pouvoir, qui tente ainsi de se consolider en se parant du manteau vertueux du respect des « normes publiques à valeur universelle ». ?
Notes
- [1]
Voir à ce sujet : Pierre Jacquemot, « L’Afrique subsaharienne dans la crise financière. Vulnérabilités, convoitises et résiliences », Les notes de l’IRIS, IRIS, octobre 2011.- [2]
Luc Pandjo Boumba, La violence du développement. Pouvoir politique et rationalité économique des élites africaines, Paris, L’Harmattan, Économie et innovation, 2002, p. 157.- [3]
Expression camerounaise mettant en avant l’idée que, par les ressources que l’État mobilise et auxquelles il donne ensuite accès, il suscite les convoitises et donne naissance à des comportements qui s’apparentent à une curée.- [4]
Jean Cartier-Bresson, L’Économie politique de la corruption, Paris, l’Harmattan, 2008.- [5]
Gérard Blondo et Jean-Pierre Olivier de Sardan, État et corruption en Afrique. Une anthropologie comparative des relations entre fonctionnaires et usagers (Bénin, Niger, Sénégal), Paris, Karthala, 2007.
"Cour des comptes lance les poursuites contre les auteurs de malversations financières - 21.04.2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/21/actualite/justice/rdc-la-cour-des-comptes-lance-les-poursuites-contre-les-auteurs-de
Le procureur général près la Cour des comptes amorce, dès ce vendredi 21 avril, la procédure des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs des fautes de gestion. Le premier Président de cette juridiction financière, Jimmy Munganga, a fait solennellement, la veille, cette annonce, à l’occasion de l’inauguration par le président du Sénat de la nouvelle salle d’audience baptisée Leon Kengo wa Dondo, le nom du tout premier président de cette Cour.
Jimmy Munganga rassure la population de la détermination de sa juridiction à poursuivre les des auteurs des malversations financières.
Etant donné qu’elle bénéficie de l’appui de toutes les institutions de la République, affirme-t-il, elle va lutter, sans relâche, pour la protection des biens et des deniers publics.
Le président du Sénat, Modeste Bahati, encourage cette détermination :Sitôt inaugurée et visitée, la salle d’audience de la Cour des comptes accueille les magistrats et les greffiers.« Il existe dans ce pays une juridiction de contrôle. Et c’était l’inauguration de la salle qui porte le nom du tout premier président de la Cour des comptes. Et ceci, pour que dès demain commencent les audiences. C’est-à-dire qu’on va juger les comptes et tous ceux qui les animent. Notre conviction, c’est qu’avec l’allure qu’a prise la Cour des comptes, les finances de l’Etat vont bien se porter. »
Modeste Bahati leur a remis de nouvelles toges et invité à se mettre au travail
"« Contrat du siècle », sécurité… Félix Tshisekedi bientôt en visite en Chine - 18.04.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1437252/politique/contrat-du-siecle-armement-felix-tshisekedi-bientot-en-visite-en-chine/
Selon les informations de Jeune Afrique, le président congolais prépare actuellement son premier déplacement à Pékin. Entre coopération minière et sécuritaire, ce voyage est très stratégique.
Wang Yi, l’ex-ministre chinois des Affaires étrangères (jusqu’en décembre 2022) et Félix Tshisekedi, le 6 janvier 2021. :copyright: Gao Junya/Xinhua/MAXPPP
Félix Tshisekedi devrait prochainement se rendre en Chine pour une visite d’État. Ce déplacement, actuellement en préparation, nous a été confirmé par plusieurs sources ministérielles et présidentielles congolaises. Très stratégique – même si le programme est toujours en cours d’élaboration -, il est, pour l’instant, programmé le 26 mai.
« Contrat du siècle »
= https://www.jeuneafrique.com/1424462/economie/contrat-du-siecle-en-rdc-chine-les-dessous-dun-accord-de-colonisation-economique/
"RDC-Lubumbashi : l'IGF alertée sur une tentative de surfacturation des fonds destinés à la réhabilitation de l'aéroport de la Luano - 2 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/02/rdc-lubumbashi-ligf-alertee-sur-une-tentative-de-surfacturation-des-fonds-destines-la
L’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ) sollicite l'implication de l'Inspection générale des finances (IGF) d’arrêter une tentative des détournements des fonds relatifs à la réhabilitation de l'aéroport de la Luano à Lubumbashi, chef-lieu de de la province du Haut Katanga.
D'après son coordonnateur, Maître Georges Kapiamba, il y a des manœuvres en cours en vue de procéder à la surfacturation de ces travaux.Lors de la quatre-vingt-dixième réunion du conseil des ministres, tenue le 10 mars 2023, le président de la République avait appelé le gouvernement à la prise des mesures idoines urgentes afin de garantir la mise en conformité nationale et internationale de l’exploitation de l’aéroport de Lubumbashi pour accéder à la satisfaction de la norme dite " certification " en vue de se conformer aux exigences nationales et aux normes internationales de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI).« J’alerte Alingete Jules sur la surfacturation des travaux d’érection du mur de clôture de l’aéroport de Luano à Lubumbashi. La facture est passée de 2.500.000 Usd à 7.500.000 Usd, et sera payée par la redevance go pass ! Il faut prendre des mesures conservatoires », a-t-il dit dans un tweet ce mardi 2 mai.
D'après le compte rendu de la réunion, l'un des avantages de cette action est de pallier la menace contre l’intégrité de cet aéroport en général et contre la sécurité des opérations aériennes en particulier, menace consécutive à l’accroissement démographique de la population de Lubumbashi et l’expansion urbaine et péri-urbaine.
Pour Félix Tshisekedi, cette certification devrait concerner tous les trois autres aéroports internationaux : Kinshasa, Kisangani et Goma.
Ouvert à la navigation aérienne publique en 1957 après des travaux de sa construction commencée en 1954, l’aéroport de Lubumbashi dispose, aujourd’hui, d’une tour de contrôle de 29 mètres de hauteur équipée de matériels de communication air/sol aux normes internationales d’aide à la navigation aérienne et à l’atterrissage d’une piste de 3.250 mètres de longueur pour 50 mètres de largeur et d’un nouveau système de balisage lumineux de piste moderne, avec deux rampes d’approche assistant les avions pour des atterrissages sécurisés, avait rappelé le ministre des transports, voies de communication et désenclavement, Marc Ekila.A ce jour, il demeure impérieux d’ériger la clôture de l’aéroport et de le certifier en priorité. Il a rassuré le conseil du processus en cours pour la passation du marché de cette clôture périmétrique qui devra s’étendre sur 21 kilomètres avec une hauteur réglementaire de 2,50 mètres. Les travaux seront entièrement financés par le gouvernement de la République.
"RDC : l’ESU et l’EPST ont coûté plus de 3,6 milliards USD des dépenses des fonctionnements de 2020 à 2022, l’ODEP plaide pour la création d’un seul ministère de l’éducation (rapport) - 2 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/02/rdc-lesu-et-lepst-ont-coute-plus-de-36-milliards-usd-des-depenses-des-fonctionnements-de
Florimond Muteba, PCA de l'Observatoire de la Dépense Publique. Ph. ACTUALITE.CD
L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) a publié son rapport de contrôle citoyen de l’exécution des dépenses publiques des secteurs sociaux et secteurs productifs pour la période de 2020-2022. Ce rapport a pris en compte l’exécution des dépenses des secteurs sociaux et des secteurs productifs et des infrastructures pour la période 2020-2022.
Concernant le secteur de l’éducation pour la période 2020-2022, l’ODEP révèle que les dépenses sont évaluées à 3.760,26 millions USD, contre des prévisions de l’ordre de 4 312,68 millions USD, soit un taux d’exécution de 87,19%.Plus de 3 milliards 500 millions dollars américains ont servi aux fonctionnements du secteur de l’éducation pour la période de 2020-2022, selon l’ODEP.« Les dépenses du secteur de l’éducation représentent 19,45% des dépenses du budget global pour la période 2020-2022. Les dépenses de l’EPST représentent 85% des dépenses du secteur de l’éducation. Les dépenses de l’ESU représentent 14,25 % et celles de la formation professionnelle, arts et métiers 0,75% », renseigne le rapport de l’ODEP.Par contre, durant cette période l’ODEP fait savoir que le secteur de l’éducation a été caractérisé par la faible exécution des dépenses d’investissements. Ces dernières ne représentent que 2% des dépenses exécutées dans le secteur de l’éducation.« Les dépenses d’investissements sont chiffrées à 73,369 USD contre des prévisions de l’ordre de 841,29 USD soit un taux d’exécution de 8,71%. Elles représentent 2% des dépenses totales du secteur de l’éducation. Par contre, les dépenses des fonctionnements sont chiffrées à 3.686,895 USD contre des prévisions de l’ordre de USD 3.741,387 soit un taux d’exécution de 106,21%. Ces dernières représentent 98% des dépenses totales du secteur de l’éducation », note l’ODEP.
Appel au groupement de l’ESU et l’EPST en un seul ministère
La quasi-totalité des dépenses du secteur de l’éducation est liée aux fonctionnements des ministères de l’ESU et de l’EPST et à leurs rémunérations. L’ODEP propose la création d’un seul ministère regroupant l’ESU et l’EPST.Selon cette plateforme de la société civile, la fusion de l’ESU et de l’EPST va permettre au gouvernement de disposer un peu plus de moyens financiers pour financer les reformes qui sont en cours.« Si tous ces ministères étaient groupés à un seul ministère, on n’assisterait pas à cette prépondérance inquiétante des dépenses de fonctionnement d’où la nécessité de grouper ces ministères à un seul ministère, celui de l’éducation nationale », propose cette ONG spécialisée en finances publiques.L’objectif global de l’analyse publiée par l’ODEP vise à évaluer l’efficacité du pouvoir central dans la lutte contre pauvreté, l’amélioration de la transparence budgétaire et les pratiques de la bonne gouvernance pour la période de 2020 à 2022« Seule la volonté suffit pour y parvenir. Tant qu’il n’y aura pas de volonté politique en ce sens, la gratuité de l’enseignement va se traduire par une destruction du système éducatif congolais suite au manque de réforme conséquente, la construction, la réhabilitation et la modernisation des écoles publiques », insiste l’ODEP.
= https://www.radiookapi.net/2023/05/03/actualite/revue-de-presse/la-republique-surfacturation-des-travaux-de-rehabilitation-de
"RDC: les forces de la Communauté d’Afrique de l’Est désormais au complet - 03/05/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230503-rdc-les-forces-de-la-communaut%C3%A9-d-afrique-de-l-est-d%C3%A9sormais-au-complet
La force régionale de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) affiche complet en RDC. Avec des troupes venant de l’Ouganda, du Burundi, du Kenya, du Sud-Soudan, cette force est présente dans les territoires de Rutshuru, de Masisi et de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu où sévissent plusieurs groupes armés, dont le M23. En dépit des critiques de Kinshasa, l’EAC se réjouit des progrès accomplis et appelle à un soutien international à cette force. Une nouvelle étape dans ce déploiement a été franchie lundi 1er mai.
Avec notre correspondant à Kinshasa,Patient Ligodi
Les troupes ougandaises se sont déployées à la cité de Mabenga, dans le territoire de Rutshuru. Des colonnes de véhicules, dont des chars de combat, sont arrivés lundi dans cette zone stratégique, située à environ 100 km de Goma.
Avec ce mouvement, le contingent ougandais achève son déploiement dans la zone qui lui est réservée. Il était déjà à Bunagana, à Chengerero et à Kiwanja, toujours dans le territoire de Rutshuru.
Les militaires ougandais partagent le contrôle de certaines de ces zones avec le M23, ce qui agace les autorités congolaises, qui ne cachent pas leur colère face au rythme jugé lent de ce retrait.
Entre-temps, le Kenya a officiellement saisi le secrétariat général de l’EAC et a transmis l’identité du nouveau commandant de la force régionale : il s’agit du général de division Alphaxard Kiugu. Il remplace Jeff Nyagah qui était très critiqué à Kinshasa.
Cette force régionale se donne pour mission de faire respecter le cessez-le-feu et de superviser le retrait du M23. Lequel retrait semble au point mort depuis quelques semaines, le groupe soutenu par Kigali, d’après des experts onusiens, espère toujours un dialogue direct avec Kinshasa.
"Double salubrité: médiatique et…politique - 03/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/double-salubrite-mediatique-etpolitique/
"Stade des Martyrs : Impayé depuis 4 mois, le personnel révolté après le versement de 653.000 USD de l’Union sacrée - 03/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/stade-des-martyrs-impaye-depuis-4-mois-le-personnel-revolte-apres-le-versement-de-653-000-usd-de-lunion-sacree/
"Les récits atroces des civils qui ont croisé la route des rebelles du M23 dans l’Est - APR 30, 2023
= https://congokin.blog?p=12036
"Discours de haine en RDC : impact sur les élections 2023 et la stabilité à l’Est - APR 30, 2023
= https://congokin.blog?p=12028
"RDC-JIT: " travaillons patriotiquement et nous découvrirons plus tard le bonheur d’appartenir à une nation bénie" (Jules Alingete) - 1 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/01/rdc-jit-travaillons-patriotiquement-et-nous-decouvrirons-plus-tard-le-bonheur
"Ituri: les miliciens de la CODECO installent plusieurs positions près de Bule - 3 mai 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/03/ituri-les-miliciens-de-la-codeco-installent-plusieurs-positions-pres-de-bule.html/132506/
"RDC : Depuis début 2023, 473 civils massacrés, 688 maisons incendiées, 46 femmes et enfants kidnappés en Ituri - 2 mai 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/02/rdc-depuis-debut-2023-473-civils-massacres-688-maisons-incendiees-46-femmes-et-enfants-kidnappes-en-ituri.html/132469/
"Nouvelle pique d’Ambongo contre le régime : « Le pays va mal » - 14.05.2023
= https://infos.cd/actualite/politique/nouvelle-pique-dambongo-contre-le-regime-le-pays-va-mal/24015/?amp=1
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DES PROGRAMMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, SOCIAUX... POUR LA PRESIDENTIELLE !
LA GUERRE DU MAÏS EN RDC AU RAS DES PÂQUERETTES VERSION KAMERHE. QUEL EST LE MÉCHANT QUEL EST BON ? KAMERHE VEUT NOUS FAIRE OUBLIER CE QU'IL EST.
EN effet Le margoulin est le même qui il y'a deux ans etait allé au Rwanda faire cadeau de beaux de vaches au mariage du fils de son cousin Kaberebe et hier il est parti en grande pompe acheter du maïs en Zambie et pays limitrophes en meme temps qu'on apprenait que sa femme produisait du maïs ; ça ne l'a pas arrêté de faire un foin sur une penurie qui serait commanditée par certain ami de Zambie.
Le vrai Kamerhe est l'ambitieux et rusé politicien hier convaoncu d'un vol de millions de dollars du Trésor dans le projet de 200 jours, il n'a eu le sauvetage que grâce à son ami président qui a toujours cru en lui même quand il était en prison.
Où se trouve le bon où le méchant ?
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EN effet Le margoulin est le même qui il y'a deux ans etait allé au Rwanda faire cadeau de beaux de vaches au mariage du fils de son cousin Kaberebe et hier il est parti en grande pompe acheter du maïs en Zambie et pays limitrophes en meme temps qu'on apprenait que sa femme produisait du maïs ; ça ne l'a pas arrêté de faire un foin sur une penurie qui serait commanditée par certain ami de Zambie.
Le vrai Kamerhe est l'ambitieux et rusé politicien hier convaoncu d'un vol de millions de dollars du Trésor dans le projet de 200 jours, il n'a eu le sauvetage que grâce à son ami président qui a toujours cru en lui même quand il était en prison.
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"En RDC, Vital Kamerhe s’inquiète d’une potentielle « guerre du maïs » - 16 mai 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1445596/economie/en-rdc-vital-kamerhe-sinquiete-dune-potentielle-guerre-du-mais/
Le gouvernement congolais a décidé de favoriser les conditions d’une augmentation des importations de maïs, avec, en arrière-plan, un discours souverainiste et la crainte des conséquences des tensions dans la
Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.
:copyright: Damien Glez
En RD Congo (RDC), tout est politique. Lundi 15 mai, le miraculé Vital Kamerhe s’exprimait face à la presse, officiellement pour la première fois depuis sa disgrâce politique, sa condamnation pour détournement de fonds, puis son acquittement et, enfin, sa nomination au poste de vice-Premier ministre chargé de l’Économie, lui qui fut directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Un retour médiatique en fanfare pour le politicien, à quelques mois des élections générales.
À LIREEn RDC, la spectaculaire remontada de Vital Kamerhe
De même, si le sujet du jour ne semblait pas nécessairement politique, le membre du gouvernement et son collègue porte-parole se sont chargés de le politiser. Il était question de la pénurie de maïs, qui inquiète notamment le sud-est et le centre du pays, et de mesures curatives, qui consistent à négocier avec les producteurs d’autres nations, tout en accordant une remise des droits, taxes et redevances sur l’importation de la céréale la plus cultivée au monde, ainsi que des avantages parafiscaux sur l’importation des intrants et engins agricoles.
Maïs et géopolitique
À ceux qui – politique oblige – hurlent à la perte de souveraineté alimentaire, le vice-Premier ministre a indiqué que « ce n’est pas la honte (…) d’aller importer pour sauver la population du Grand-Kasaï et du Grand-Katanga, c’est de la responsabilité ». Et de préciser que les décisions fiscales sont temporaires – d’une durée de six mois – pour ne pas compromettre la relance de la production nationale de maïs, le pays disposant de millions d’hectares de terres arables reconnues comme très fertiles. Des nouvelles politiques agricoles sont même promises.
À LIREComment sortir l’Afrique de sa dépendance aux céréales importées
Une autre dimension géopolitique du dossier est apparue ces dernières semaines. Évoquant la tournée de plusieurs ministres congolais, en Zambie et en Afrique du Sud, à la recherche d’environ 750 millions de tonnes de farine de maïs sur un an, Vital Kamerhe a évoqué les achats de l’Éthiopie, du Sud–Soudan, de l’Ouganda, du Kenya, du Rwanda, de la Tanzanie et du Malawi, qui auraient coupé l’herbe sous le pied de la RDC. Et d’ajouter, de façon aussi lapidaire qu’ambiguë : « C’est là qu’on va découvrir que la guerre était à nos portes »…
À LIRELe Sénégal s’essaie au blé local pour réduire sa dépendance aux importations
Ces propos sont à mettre en perspective avec ceux du porte-parole, plus explicites, lors du précédent point de presse gouvernemental. Pour Patrick Muyaya, « la crise de la farine de maïs a été occasionnée par quelques individus visiblement malintentionnés qui, avec quelques connexions en Zambie, ont obtenu que la Zambie décide de ne plus vendre le maïs à la RDC ». Et d’ajouter : « Et pire encore, l’interdiction de toute cargaison venant d’autres pays d’Afrique australe d’arriver en RDC »…
"Pénurie de maïs en RDC: le pays se tourne vers les pays voisins pour tenter de résorber la crise - 16/05/2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230516-p%C3%A9nurie-de-ma%C3%AFs-en-rdc-le-pays-se-tourne-vers-les-pays-voisins-pour-tenter-de-r%C3%A9sorber-la-crise
"L’Afrique, grande perdante de l’accord sur les céréales ? - 03.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1434266/economie/lafrique-grande-perdante-de-laccord-sur-les-cereales/
"Poutine promet de livrer l'Afrique en céréales si l'accord sur les exportations ukrainiennes n'était pas reconduit - 20.03.2023= https://amp.lefigaro.fr/economie/poutine-promet-de-livrer-l-afrique-en-cereales-si-l-accord-sur-les-exportations-ukrainiennes-n-etait-pas-reconduit-20230320
= https://www.jeuneafrique.com/1440543/politique/la-russie-met-la-pression-avant-un-nouvel-accord-sur-les-cereales-ukrainiennes/
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Compatriotiquement!
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Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:33 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: DES PROGRAMMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, SOCIAUX... POUR LA PRESIDENTIELLE !
LES RENSEIGNEMENTS OUGANDAIS PREDISENT DES TROUBLES EN RDC AVEC RENVERSEMENT DES GOUVERNEMENTS EN PLACE. QU'EST-CE DONC, QUEL CREDIT ACCORDER A CETTE INFORMATION ???
JA LIVRE UNE ENQUETE SUR BISELELE, L'ANCIEN CONSEILLER PRIVE DE TSHISEKEDI,PONT ENTRE LUI ET LE RWANDA, SUIVEZ DESSOUS LES DEUX NUMEROS !!!
Je donne ma langue au chat au sujet des prédictions des Services ougandais quoiqu'il y'avait déjà des rumeurs d'un changement prochain de pouvoir commandité autour de la nomination de Bemba et Kamerhe...
Dossiers Biselele et Beya ou l'échantillon des règlements de comptes dans l'entourage très proche de Tshisekedi y compris lui-même et sa famille.
Chez Biselele, le pot au rose a été découvert dans ses propos à Foka - à qui d'ailleurs Biselele impute de lui avoir demandé d'intervenir pour prouver la bonne foi de Tshisekedi vis-à-vis du Rwanda -; il y accuse à demis-mots son patron Tshisekedi d'avoir conclu des accords avec Kagame - des avantages économiques et sécuritaires à Kagame en contrepartie de son carnet d'adresse, des arrangements passibles de haute trahison à la Nation surtout en pleines accusations par Tshisekedi de l'agression du Rwanda, que l'auteur Tshisekedi ne lui pardonne donc pas d'avoir divulgué. La preuve de l'amateurisme et des crimes politiques et économiques à la tête du pays à travers un deal souterrain avec Kagame.
Chez Beya, même scenario de complot contre le Chef d'Etat et d'atteinte à la sécurité du pays.
Une constante : au-delà des règlements de comptes des troupes au palais, la personnalité de la femme du PR aurait été engagée dans les deux cas. La vérité ici est que Tshisekedi est le principal fossoyeur, Biselele son acolyte qui devient le fusible à faire sauter.
Mbelu, l'Administrateur de l'ANR serait malade et transféré en soins à l'étranger. Un climat malsain autour du Chef ?
PS. Bonne nouvelle : LA RDC REJOINT LE TOP 10 DES PAYS AFRICAINS LES PLUS RICHES ! Cette embellie de 6 milliards USD en deux ans (PIB de 63 en 2021, 69 milliards en 2O23) serait due à la rentrée minière et aux réformes structurelles dans le secteur. Belle preuve d'une administration fiscale minière meilleure sous Tshisekedi ou simple inertie à cette date ?
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JA LIVRE UNE ENQUETE SUR BISELELE, L'ANCIEN CONSEILLER PRIVE DE TSHISEKEDI,PONT ENTRE LUI ET LE RWANDA, SUIVEZ DESSOUS LES DEUX NUMEROS !!!
Je donne ma langue au chat au sujet des prédictions des Services ougandais quoiqu'il y'avait déjà des rumeurs d'un changement prochain de pouvoir commandité autour de la nomination de Bemba et Kamerhe...
Dossiers Biselele et Beya ou l'échantillon des règlements de comptes dans l'entourage très proche de Tshisekedi y compris lui-même et sa famille.
Chez Biselele, le pot au rose a été découvert dans ses propos à Foka - à qui d'ailleurs Biselele impute de lui avoir demandé d'intervenir pour prouver la bonne foi de Tshisekedi vis-à-vis du Rwanda -; il y accuse à demis-mots son patron Tshisekedi d'avoir conclu des accords avec Kagame - des avantages économiques et sécuritaires à Kagame en contrepartie de son carnet d'adresse, des arrangements passibles de haute trahison à la Nation surtout en pleines accusations par Tshisekedi de l'agression du Rwanda, que l'auteur Tshisekedi ne lui pardonne donc pas d'avoir divulgué. La preuve de l'amateurisme et des crimes politiques et économiques à la tête du pays à travers un deal souterrain avec Kagame.
Chez Beya, même scenario de complot contre le Chef d'Etat et d'atteinte à la sécurité du pays.
Une constante : au-delà des règlements de comptes des troupes au palais, la personnalité de la femme du PR aurait été engagée dans les deux cas. La vérité ici est que Tshisekedi est le principal fossoyeur, Biselele son acolyte qui devient le fusible à faire sauter.
Mbelu, l'Administrateur de l'ANR serait malade et transféré en soins à l'étranger. Un climat malsain autour du Chef ?
PS. Bonne nouvelle : LA RDC REJOINT LE TOP 10 DES PAYS AFRICAINS LES PLUS RICHES ! Cette embellie de 6 milliards USD en deux ans (PIB de 63 en 2021, 69 milliards en 2O23) serait due à la rentrée minière et aux réformes structurelles dans le secteur. Belle preuve d'une administration fiscale minière meilleure sous Tshisekedi ou simple inertie à cette date ?
"« Il y aura bientôt une guerre en RDC susceptible de renverser un ou deux gouvernements », affirme le maitre-espion de l’Ouganda - 31 mai 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/31/il-y-aura-bientot-une-guerre-en-rdc-susceptible-de-renverser-un-ou-deux-gouvernements-affirme-le-maitre-espion-de-louganda.html/133629/
Le lieutenant-colonel Emmanuel Katabazi, directeur général adjoint de l’Organisation de la sécurité intérieure de l’Ouganga, a demandé à des officiers de son pays d’intensifier la surveillance et la mobilisation en prévision des troubles qui se passeraient bientôt en RDC, apprend POLITICO.CD de plusieurs médias de Kampala.
Le maître-espion ougandais a placé les agences de renseignement et de sécurité des districts frontaliers de la République démocratique du Congo (RDC) en état d’alerte maximale, avertissant qu’une guerre susceptible de renverser « un ou deux » gouvernements est imminente, annonce le média monitor.co.ug, citant … « Le lieutenant-colonel Emmanuel Katabazi, directeur général adjoint de l’Organisation de la sécurité intérieure (ISO), le groupe d’espionnage national ougandais, a demandé aux dirigeants d’intensifier la surveillance et la mobilisation en prévision des troubles. Par conséquent, vous [les responsables des] districts frontaliers, préparez [et] intensifiez votre collecte de renseignements », explique le média dans un article traduit de l’anglais par POLITICO.CD.
Ces commentaires arrivent au moment le président Félix Tshisekedi a appelé ouvertement au départ de la Force régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est, estimant qu’elle a failli à sa mission. Par ailleurs, cette force régionale arrive en fin mandat dès ce mois de juin 2023. La semaine dernière, le Sommet des Chefs d’Etat de la SADC a annoncé qu’une force de cette organisation régionale sera bientôt déployée en RDC.
« Nous allons nous battre là-bas [en République démocratique du Congo] et les puissances intéressées sont très nombreuses en dehors de l’Afrique de l’Est. Mais soit un gouvernement s’effondrera, soit deux, et c’est le directeur général adjoint [de l’Organisation de la sécurité intérieure] qui vous le dit. », a ajouté cet officier, cité toujours par le média ougandais.
Il n’a cependant pas nommé les pays concerné sur le point de changer de régime dans son briefing aux espions et aux commissaires résidents des districts qui chevauchent la frontière de la RDC, de Rwenzori dans le sud-ouest et l’ouest de l’Ouganda à Bunyoro dans le centre-ouest.
« La SADC va s’installer et elle ne va pas s’installer en tant que SADC [bloc]. Bilatéralement, chaque pays va venir [pour déployer ses propres troupes] », a déclaré Katabazi, qui détient le grade de lieutenant-colonel dans l’armée ougandaise, lors de son briefing à Hoima lundi.
En plus de la force régionale de la EAC, l’Ouganda a déployé ses troupes aux côtés des FARDC pour traquer les islamistes de ADF. Les troupes de Kampala sont toujours en opération sur le sol congolais. Par ailleurs, plusieurs officiels à Kinshasa ont toujours soupçonné l’Ouganda, comme le Rwanda, d’appuyer le M23.
"[Exclusif] RDC : les vérités de Fortunat Biselele sur « l’affaire Foka » - 31 mai 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1449276/politique/exclusif-rdc-les-verites-de-fortunat-biselele-sur-laffaire-foka/
« Fortunat Biselele : les secrets d’une disgrâce » (1/2)Alors que l’ancien conseiller de Félix Tshisekedi doit comparaître le 6 juin pour « trahison, atteinte à la sûreté de l’État et propagation de fausses nouvelles », JA a eu accès aux PV de ses auditions. Et il y est longuement question de son interview avec le journaliste Alain Foka…
Le président congolais Félix Tshisekedi, son ancien conseiller Fortunat Biselele et le journaliste Alain Foka. :copyright: MONTAGE JA : ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP ; DR ; FRANCOIS GRIVELET POUR JA
Incarcéré à la prison de Makala depuis le 20 janvier dernier, Fortunat Biselele, dit « Bifort », était jusqu’à son éviction de la présidence l’un des plus proches confidents de Félix Tshisekedi. Conseiller privé du chef de l’État depuis le début de son mandat, il était aussi – et surtout – l’homme des missions sensibles. Son arrestation a fait l’effet d’une bombe. Difficile à l’époque d’y voir clair dans les faits reprochés au très discret bras droit de Tshisekedi, connu pour ses contacts étroits avec Kigali.
Poursuivi pour « trahison, atteinte à la sûreté de l’État et propagation de fausses nouvelles », « Bifort » sera jugé à partir du 6 juin devant le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe. Le 29 janvier, Richard Bondo Tshimbombo, l’un de ses avocats, a écrit à la ministre de la Justice, Rose Mutombo Kiese, afin de lui demander de faciliter le transfert de son client à l’hôpital au motif que « la rupture brutale des soins et la torture morale » qu’il subirait « depuis son extraction musclée de l’hôpital militaire du camp colonel Tshatshi aggravent […] son état de santé ».
Dans la foulée de son interpellation le 14 janvier, il a été détenu pendant sept jours dans les locaux de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Fortunat Biselele y a été entendu à trois reprises par les enquêteurs : une première fois le jour même dans l’après-midi, puis à deux reprises le 17 janvier. Jeune Afrique s’est procuré les procès-verbaux de ses auditions, ainsi que la note de l’Office de police judiciaire (OPJ) rédigée le 18 janvier.
Propos sensibles
Parmi les préoccupations des enquêteurs de l’ANR figure l’interview que Fortunat Biselele a accordée au journaliste et producteur Alain Foka dans le cadre d’une émission consacrée à la RDC et à la crise avec le Rwanda, diffusée sur Youtube le 6 janvier.
Sorti de sa réserve habituelle, Biselele y avait évoqué l’existence d’arrangements économiques à des fins sécuritaires entre Kinshasa et Kigali – arrangements noués à l’initiative de Félix Tshisekedi au début de son mandat. Des propos extrêmement sensibles en pleine guerre avec les rebelles du M23, que Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir.À LIREQui est vraiment Alain Foka ?
Lors de sa première audition, l’ex-conseiller est longuement revenu sur cette émission. Il explique avoir rencontré Alain Foka en septembre 2022 dans le bureau du ministre des Finances, Nicolas Kazadi. Il assure avoir refusé une première proposition d’interview, avant d’accepter quelques mois plus tard. L’entretien a eu lieu à son domicile, le 29 décembre 2022. « [Alain Foka] m’a dit que je devais intervenir pour évoquer la bonne foi du président Tshisekedi vis-à-vis du Rwanda », explique-t-il aux enquêteurs pour justifier son apparition face caméra.
Fortunat Biselele dit avoir reçu en amont l’accord du chef de l’État, un feu vert qui lui a été confirmé, assure-t-il, par Pacifique Kahasha, chargé de mission de Félix Tshisekedi. Arrêté en même temps que « Bifort » mais relâché peu de temps après, Kahasha a aussi répondu aux questions des enquêteurs le 14 janvier. Dans les locaux de l’ANR, ce proche de Vital Kamerhe est revenu sur son rôle dans l’émission de Foka, qu’il présente comme un « ami » et qu’il a connu via son frère, Alain Kahasha, ex-directeur d’Airtel au Niger.
« Cadeau de Noël »
Le chargé de mission explique avoir été désigné par Tshisekedi pour gérer, avec le journaliste, « la réalisation d’un documentaire devant servir à préparer la campagne ou à [en] être l’un des supports ». Selon Kahasha, la liste des intervenants mandatés du côté des autorités congolaises avait été validée par le président, qui devait revoir le contenu avant publication. Sur cette liste figure bien, selon lui, Fortunat Biselele, même s’il conteste avoir obtenu l’accord spécifique du chef de l’État pour l’intervention filmée de celui-ci. « Bifort est hiérarchiquement mieux placé que moi pour ne pas soutenir que c’est moi qui ai obtenu l’accord du chef pour qu’il intervienne ».
Pacifique Kahasha semble toutefois faire la différence entre l’existence d’un « documentaire de campagne », qui devait faire l’objet d’une éventuelle « censure », et l’interview du 6 janvier à l’origine de l’affaire. « Ceux qui ont participé [à cette émission] ne savait pas que c’était dans ce cadre, explique-t-il. Tout ce que j’ai fait, c’était informer le chef qu’Alain Foka devait, comme cadeau de Noël […], tourner une chronique et il avait approuvé. […] La chronique a été très appréciée, même par le chef ». Kahasha se refuse ensuite à commenter les déclarations de l’ex-conseiller.[/size]
Missions rwandaises
À l’époque, l’émission a fait grand bruit : Biselele y esquisse les contours d’une proposition qu’aurait faite Félix Tshisekedi.
à son homologue, Paul Kagame : « Nous sommes un pays riche, nous sommes des voisins et aucune guerre ne fera déplacer nos frontières, nous sommes des voisins à vie. Moi je vous propose de mettre ensemble des projets où nous allons jouer gagnant-gagnant. J’ai des minerais chez moi qui vous intéressent. Avec votre carnet d’adresses, vous pouvez contacter des investisseurs à travers le monde et nous allons travailler ensemble pour développer la zone. »À LIRERDC : maîtres-espions, généraux, émissaires… Avec qui Félix Tshisekedi gère-t-il la crise du M23 ?
L’évocation de ce partenariat « win-win », selon les termes du conseiller, a immédiatement déclenché une vive polémique alors que la guerre avec le M23 bat son plein. Selon la note d’OPJ, “l’incriminé savait pertinemment bien que pareils propos feront passer l’Autorité suprême comme étant un complice du pouvoir rwandais”. La gestion de ce conflit a, depuis mars 2022, fracturé la présidence congolaise entre partisans d’une ligne dure et ceux plus enclins à un dialogue avec Kigali. Biselele, ancien de la rébellion du RCD-Goma, est réputé avoir conservé des liens étroits avec le Rwanda. Il y a notamment effectué de nombreux déplacements au début du mandat de Tshisekedi, lorsque ce dernier souhaitait se rapprocher de son voisin. Diffusée dans un contexte de crise diplomatique entre Kinshasa et Kigali, l’interview de Fortunat Biselele a rapidement suscité la crispation des autorités et ce, jusqu’au plus haut niveau de l’État.
Retour à l’ANR. Lors de son premier interrogatoire, le 14 janvier, les enquêteurs lui ont demandé s’il reconnaissait que cet entretien a « mis à mal le chef de l’État » et donnait « de la matière à ceux qui tirent sur lui en disant qu’il y a eu un deal avec le Rwanda ». S’il admet avoir été « maladroit » et « indélicat » dans ses propos, « Bifort » n’hésite pas à rejeter une partie de la faute sur Alain Foka, qu’il qualifie de « manipulateur » et qu’il présente comme un journaliste « recruté » par la présidence.
« Depuis quand ce journaliste est l’un des nôtres ? », lui demande l’un des agents. « C’est Nicolas Kazadi qui me l’a présenté comme tel », répond-il, assurant que, selon son interprétation, Alain Foka « ne pouvait qu’être de [leur] côté en ne sortant que ce qui est bénéfique pour le chef ». Contacté par Jeune Afrique, le ministre des Finances n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Tout en reconnaissant la « gravité » de ses propos, l’ex-conseiller dit avoir été piégé et accuse Alain Foka de l’avoir « conditionné ». « Le journaliste m’avait dit qu’il était au courant de mes nombreuses missions au Rwanda. Il voulait savoir ce que j’allais y faire. Pour ne pas lui donner les vraies raisons, j’ai menti en disant ce que j’ai dit, je le regrette », explique-t-il, concluant sa première audition en se défendant fermement d’être un membre des renseignements rwandais. « On ne vous en apportera pas la preuve », lance-t-il aux agents chargés de l’interroger, ajoutant qu’il ne s’est jamais rendu à Kigali pour des négociations portant sur les minerais congolais.
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Sollicité par [Jeune Afrique, Alain Foka précise qu’il ne voit pas comment il aurait pu avoir été « recruté » par la présidence congolaise, sachant qu’il est actuellement en plein tournage d’une série de documentaires sur le sujet des mines, dont deux épisodes sont déjà parus, et qui ne sont pas particulièrement favorables aux autorités en place.
L’insistance de « Bifort » sur ses connexions rwandaises ne doit rien au hasard. Au cours des prochaines heures d’interrogatoire qui attendent l’ex-conseiller de Tshisekedi, les enquêteurs vont en effet longuement insister sur les liens qui l’unissent à certains des plus influents sécurocrates rwandais.
"[Exclusif] RDC : Fortunat Biselele et ses connexions rwandaises devenues gênantes - 1 juin 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1449663/politique/exclusif-rdc-fortunat-biselele-et-ses-influentes-connexions-rwandaises-devenues-genantes
« Fortunat Biselele : les secrets d’une disgrâce » (2/2). L’ancien puissant conseiller privé de Félix Tshisekedi fut, au début du mandat du président, un intermédiaire incontournable entre Kigali et Kinshasa. L’ANR l’a questionné sur ses relations avec certains des principaux sécurocrates rwandais.
Le président congolais Félix Tshisekedi, son ancien conseiller Fortunat Biselele et le chef de l’État rwandais, Paul Kagame. :copyright: MONTAGE JA : ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP ; DR ; VINCENT FOURNIER / JA
Jugé dès le 6 juin devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, Fortunat Biselele, dit Bifort, devra répondre d’accusations de « trahison, d’atteinte à la sûreté de l’État et de propagation de fausses nouvelles ». Après la chute de François Beya, en février 2022, une nouvelle procédure vise un autre des personnages les plus puissants de l’entourage de Félix Tshisekedi. Et elle cible particulièrement les liens qui unissent Bifort à une partie de l’establishment politique et sécuritaire rwandais depuis plus de vingt-cinq ans....
D’abord utile dans un contexte de rapprochement politique, économique et sécuritaire avec le Rwanda, le carnet d’adresses de Fortunat Biselele à Kigali va progressivement devenir un handicap au sein de la présidence congolaise, qui accuse son voisin de soutenir les rebelles du M23. La majeure partie des trois interrogatoires qu’il a subis entre le 14 et le 17 janvier dans les locaux de l’Agence nationale de renseignement (ANR) a d’ailleurs été consacrée à ses connexions rwandaises.
De Kabarebe à Karegeya
Le 14 janvier, Fortunat Biselele raconte avoir commencé à établir, au milieu des années 1990, des liens avec certains cadres des milieux sécuritaires rwandais. Après quelques années passées à Bukavu et à Goma, où il vit de petits commerces – il achète notamment les véhicules de certains réfugiés arrivés au Congo après le génocide des Tutsi du Rwanda afin de les revendre plus cher –, il regagne Kinshasa. Lorsque l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), la rébellion conduite par Laurent-Désiré Kabila et soutenue par le Rwanda et l’Ouganda, prend le pouvoir en mai 1997, de nombreux haut gradés rwandais prennent leurs quartiers dans la capitale congolaise.
Selon ses propres dires, Bifort se rapproche d’eux par l’intermédiaire d’un ami cambiste, un rwandophone du nom de Tipe Buto, qu’il présente comme très introduit au sein de l’état-major de l’AFDL. Ce dernier lui permet de rencontrer Bizima Karaha, ministre des Affaires étrangères de Laurent-Désiré Kabila, Patrick Karegeya, patron du renseignement rwandais jusqu’à sa disgrâce en 2007, ou encore Azarias Ruberwa, vice-président lors de la transition, puis ministre de Joseph Kabila.À LIREPaul Kagame : diplomates, militaires, politiques… Le premier cercle du président rwandais
Mais l’officier rwandais avec lequel Bifort dit avoir noué à l’époque la relation la plus étroite n’est autre que James Kabarebe, qui a conduit les opérations de l’AFDL avant de devenir chef d’état-major de l’armée congolaise en 1997. Ce dernier – aujourd’hui conseiller en matière de sécurité du président Paul Kagame – est alors installé dans une résidence au Roméo Golf de Kinshasa, où défilent plusieurs cadres militaires, dont Joseph Kabila.
« Je me suis retrouvé au milieu de ces gens, un peu comme un agent de renseignement, en leur indiquant les résidences des personnes dont ils avaient besoin. Je faisais plusieurs de leurs courses », décrit-il. En juillet 1998, lorsque Laurent-Désiré Kabila congédie ses anciens soutiens rwandais, Biselele quitte lui aussi la capitale sur les conseils de James Kabarebe qui, assure-t-il, lui explique que sa sécurité personnelle est menacée. Aux enquêteurs, Bifort assure être resté marqué par cet épisode, Kabarebe lui ayant alors « sauvé la vie ».
Rencontre avec les Tshisekedi
Toujours selon son récit, Fortunat Biselele rejoint alors Goma, où s’organise une nouvelle rébellion : le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD). Il est alors directeur du protocole d’Adolphe Onusumba, président du RCD-Goma à partir de la fin de 2000. Il conteste toutefois avoir joué « un rôle prépondérant » au sein du mouvement, assurant qu’il s’agissait pour lui de bénéficier d’une « étiquette » afin de pouvoir continuer à faire des affaires dans une région alors sous le contrôle de cette rébellion.
Biselele, qui dispose tout de même à l’époque d’un passeport de service rwandais, fera aussi partie de la délégation du RCD chargée de négocier à Sun City, en Afrique du Sud, les accords de paix qui seront signés en 2002. C’est à cette période qu’il fait la connaissance d’Étienne Tshisekedi et de son fils, Félix. « Depuis, on ne s’est jamais séparés », déclare-t-il. De cette période tumultueuse au cours de laquelle il se tisse un solide réseau de Kinshasa à Kigali, Biselele conserve des amitiés et, surtout, des relais.
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Ces contacts vont s’avérer précieux au début du mandat de Félix Tshisekedi. À cette époque, la RDC et le Rwanda intensifient leur partage d’informations sécuritaires sensibles. Et l’un des canaux privilégiés pour ces communications n’est autre que Fortunat Biselele, lequel se rend à plusieurs reprises à Kigali dans ce cadre. Parmi ses interlocuteurs figurent notamment James Kabarebe mais aussi Joseph Nzabamwita, le patron du NISS, les services de renseignement extérieurs rwandais, dont il dit avoir fait la connaissance en 2019.
Aux enquêteurs qui semblent lui reprocher ces connexions avec des sécurocrates rwandais, Bifort rétorque presque systématiquement que ces échanges, qui se sont déroulés avant le début de la guerre avec le M23, ont eu lieu avec l’assentiment du chef de l’État congolais. « Nous étions dans une logique de coopération, à cette époque-là, le président lui-même savait que j’étais en contact avec ces gens », souligne-t-il le 17 janvier, en conclusion du premier de ses deux interrogatoires, ajoutant qu’il a, depuis la crise diplomatique, coupé tout contact avec ses interlocuteurs rwandais.
Messages passés au crible
Les renseignements congolais ne cessent d’insister sur différents messages passés entre des sécurocrates rwandais et Biselele, ainsi que sur les services qu’il leur aurait supposément rendus. Lors des auditions, les agents de l’ANR lui demandent si ces allers-retours prouvent qu’il serait « redevable » envers le Rwanda, ce que l’intéressé conteste fermement. « Les relations congolo-rwandaises ont été en dents de scie. Lorsque le président Tshisekedi fait revenir Rwandair, les billets sont moins chers et la population applaudit. Lors de l’éruption volcanique à Goma [en mai 2021], Kagame arrive, nos frères applaudissent, on ne dit pas que je suis un traître », se défend-il.
À LIRERDC-Rwanda : ce que prévoit l’accord pour le rapatriement des ex-combattants du M23
Parmi les nombreux éléments qui intéressent les enquêteurs figurent plusieurs missives que Biselele et James Kabarebe, ou encore Joseph Nzabamwita, se sont envoyées. Le 12 novembre 2019, Bifort aurait, selon les enquêteurs, transmis un rapport à Kabarebe ainsi qu’une vidéo relative aux activités des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), mouvement armé actif dans l’est de la RDC et hostile à Kigali.
D’après l’ANR, partager ce contenu avec le Rwanda alors qu’il ne faisait pas partie de l’équipe conjointe de renseignement revenait à aller « à l’encontre de la position du gouvernement » selon laquelle « les FDLR n’existent plus ou ne sont plus actifs du fait de la mutualisation des forces avec le Rwanda ». « Cela s’est passé pendant la période où nous échangions des informations sensibles [avec Kigali] […]. Eux aussi nous ont donné des tonnes d’informations, notamment la tentative de déstabilisation du président Félix Tshisekedi par l’ancien régime », rétorque Biselele, qui assure que le chef de l’État était au courant.
Idem lorsque l’ancien conseiller parle à ses interlocuteurs rwandais, en mai 2021, de l’accord conclu avec l’Ouganda pour la construction de plusieurs tronçons de route entre Beni et Butembo et entre Bunagana et Goma. Ce projet suscite alors l’ire du Rwanda, qui y voit une menace pour sa sécurité, alors que Kigali est à couteaux tirés avec Kampala. « Le chef avait opté pour la transparence, il fallait informer les Rwandais pour éviter le malentendu », dévoile cette fois-ci l’ancien « privé ».
« Collaboration clandestine »
Les exemples d’échanges jugés problématiques par l’ANR sont nombreux. Tour à tour, les interlocuteurs rwandais de Fortunat Biselele lui suggèrent d’introduire certaines personnalités auprès de Félix Tshisekedi, de rendre des services ou de collaborer étroitement avec d’autres, tel le général Gabriel Amisi Kumba, alias Tango Four, dont Biselele assure qu’il lui a permis de déjouer un coup d’État supposément préparé par le général John Numbi, aujourd’hui en exil.À LIRERDC : l’étau se resserre autour de John Numbi, le plus influent des généraux de Kabila
Pour les enquêteurs, ce type de service sort du cadre d’une mutualisation des efforts. S’il reconnaît l’existence de ces divers échanges avant la rupture diplomatique entre la RDC et le Rwanda, l’ancien bras droit de Félix Tshisekedi en défend la pertinence. « Avec Kabarebe, j’ai toujours eu l’impression de gagner dans cette relation », explique-t-il, en référence aux informations qu’il recevait en retour.
Ces explications ne semblent qu’à moitié convaincre l’ANR. Selon la note de l’OPJ rédigée à l’issue des auditions, l’ancien conseiller « n’a pas apporté de preuves de l’autorisation lui ayant été accordée par le gouvernement » pour partager des données sensibles avec Kigali. Le même document décrit une « collaboration clandestine avec ses amis du service rwandais, et ce, au préjudice de la République ».
L’exfiltration de Tshibangu
Enfin, pour étayer leurs accusations de « trahison », les agents de l’ANR évoquent deux événements récents. Le premier se déroule le 28 octobre 2022. La ville de Kibumba est alors en train de tomber sous le contrôle des rebelles du M23. Or cette localité se situe à une vingtaine de kilomètres de Goma, où le mandataire spécial du chef de l’État, le professeur Serge Tshibangu, se trouve. Le conseiller de Tshisekedi somme ce dernier de regagner au plus vite Kinshasa, laissant entendre que Goma pourrait très prochainement tomber entre les mains des rebelles.
Selon la note de l’OPJ, Fortunat Biselele sollicite alors l’aide du chef de la maison militaire, le général Franck Ntumba, pour exfiltrer Tshibangu. « Il va de soi que ses déclarations ont semé la panique dans la haute sphère de l’armée », peut-on lire sur ce document. Biselele s’en défend et assure avoir voulu protéger Serge Tshibangu, qu’il qualifie de « frère » et qui, quelques jours plus tôt, avait réaffirmé que le gouvernement ne négocierait pas avec les rebelles.
Bifort se voit également reprocher des propos tenus un mois et demi plus tard. Après que, dans son discours à la nation, le 10 décembre 2022, Félix Tshisekedi a dénoncé les « velléités expansionnistes du Rwanda », Biselele se serait exclamé, selon la note de l’OPJ : « On va le tuer, Kagame ne blague pas, pourquoi a-t-il dit ça ? » Des mots jugés « de nature à démoraliser la nation ». S’il conteste avoir demandé pourquoi le président avait fait une telle déclaration, Biselele reconnaît avoir dit : « Kagame va tenter de tuer le chef de l’État, je le connais. »
"La RDC fait son entrée dans le Top 10 des pays africains les plus riches (FMI) - 16.05.2023
= https://congokin.blog/?p=12180
D’après le Fonds monétaire international (FMI) qui venait de mettre à jour ses données relatives à la richesse mondiale, le produit intérieur brut (PIB) de la RDC a atteint 69 milliards de dollars américains, soit une augmentation de 6 milliards par rapport à 2022 qui avait 63 milliards.
Cette augmentation permet à la RDC de se hisser parmi les 10 pays africains les plus riches. Elle est due notamment à la « production minière et aux réformes structurelles mises en place par les autorités », d’après cette institution de Bretton Woods.
A en croire les projections du FMI, cette embellie économique ne va pas cesser de monter crescendo les 5 prochaines années. Sauf en cas d’aléas perturbateurs sur le plan mondial, le PIB du pays de Lumumba va atteindre 117 milliards de dollars américains en 2028.
A cette 10e place des pays africains ayant augmenté leurs richesses, la RDC y a talonné le Ghana. Ce dernier et la Côte d’Ivoire ne figurent plus dans ce Top 10 de 2023.
Alors que ce PIB congolais n’était que de 56 milliards de dollars en 2021, d’après la même source, il est vite passé à 63 milliards en 2022. Après avoir atteint la barre de 69 milliards en 2023, il va grimper à 77 milliards en 2024, 86 milliards en 2025, 95 milliards en 2026, 106 milliards en 2027 et 117 milliards en 2028.
Dans ce classement, le Nigeria caracole avec 507 milliards, l’Egypte prend la 2e place avec 399 milliards, l’Afrique du Sud garde la 3e place avec 387 milliards, l’Algérie occupe la 4e position avec 206 milliards, vient le Maroc à la 5e place avec 156 milliards. Le Kenya s’octroie la 6e position avec 139 milliards, l’Ethiopie s’accapare de la 7e place avec 118 milliards, l’Angola à la 8e place avec 118 milliards et la Tanzanie se taille la 9e place avec 85 milliards.
"La RDC désormais dans le top 10 des pays africains les plus riches ( FMI) - 17/05/2023
= https://www.droit-et-finances.cd/2023/05/17/la-rdc-desormais-dans-le-top-10-des-pays-africains-les-plus-riches-fmi/
La République démocratique du Congo (RDC) fait son entrée dans le top 10 des pays africains les plus riches. C’est ce que renseignent les données du Fonds monétaire international (FMI), telles que mises à jour à la date du 16 mai 2023.
Selon cette institution de Breton Woods, le produit intérieur brut (PIB) de la RDC a atteint 69 milliards de dollars américains, soit une augmentation de 6 milliards par rapport à 2022 qui a enregistré 63 milliards USD.
A l’en croire, cette augmentation hisse la RDC au rang de 10 pays africains les plus riches. Elle est due notamment, soutient la source, à la “production minière et aux réformes structurelles mises en place par les autorités”.
Selon les projections du FMI, cette embellie de l’économie congolaise va commencer ainsi durant 5 prochaines années. Sauf en cas d’aléas perturbateurs sur le plan mondial, le PIB du pays de Lumumba va atteindre 117 milliards de dollars américains en 2028.
Pour la source le PIB de la RDC est passé de 56 milliards de dollars en 2021, à 63 milliards en te prend la 2 ème place avec 399 milliards, suivi de l’Afrique du Sud, 3e place avec 387 milliards et de l’Algérie, la 4e position avec 206 milliards.2022. Après avoir atteint la barre de 69 milliards en 2023, il va grimper à 77 milliards en 2024, 86 milliards en 2025, 95 milliards en 2026, 106 milliards en 2027 et puis 117 milliards en 2028.
Soulignons que le Nigeria caracole à cette liste avec 507 milliards USD de PIB. L’ L’Égypte prend la 2 ème place avec 399 milliards, suivi de l’Afrique du Sud, 3e place avec 387 milliards et de l’Algérie, la 4e position avec 206 milliards.
Le Maroc vient à la 5 ème place avec 156 milliards USD, suivi du Kenya qui s’octroie la 6 ème position avec 139 milliards, de l’Ethiopie avec 118 milliards, de l’Angola avec 118 milliards et de la Tanzanie qui occupe la 9e place avec 85 milliards.
= https://7sur7.cd/2023/05/16/la-rdc-fait-son-entree-dans-le-top-10-des-pays-africains-les-plus-riches-fmi
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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