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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 13/7/2023, 5:38 pm

MEURTRE  DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES POLITIQUES ?

Le corps de l'ancien ministre a été découvert au petit matin le lendemain de sa disparition, criblé de balles dans sa voiture abandonnée sur l'avenue Poids Lourds, une artère principale de Kinshasa. Extirpé par la police scientifique en présence des éléments de l'armée il a été acheminé à la morgue où sa famille est venue l'identifier. Il est fait cas d'un rdv le jour dexsa disparition à la Cour constitutionnelle d'où tout serait parti. Une enquête a été de suite ouverte.
Emoi et colère de ses proches et des habitants dans l'entourage du lieu de la decouverte ont été spontanés. Et surtout ce meurtre a suscité de suite des reactions émues où de la part de la société civile l'on n'hesitecpas à comparer ce meurtre a  celui de Chebeya découvert dans des conditions équivalentes.

Dans la classe politique les reactions ont aussi été  soudaines en commencant par le PR, le président de l'AN, le PM et son gouvernement qui ont fait part de leur consternation et exigé que les coupables soient retrouvés et sévèrement sanctionnés. Du côté de l'opposition à laquelle il appartenait les soupçons d'un assassinat poliriquec d'un opposant important n'en ont pas moins été évoqués de suite. Katumbi a tout de suite convoqué un "assassinat politique" exigeant une enquête independante d'Abidjan où il séjournait pour la CAF et a décidé d'écourter son séjour.
Les autres tenors de l'opposirion ont aussi dénoncé un crime odieux suspect survenant dans un climat de tension pre-électorale et de derive autoritaire.



"Assassinat de Cherubin Okende : Felix Tshisekedi, consterné, « enjoint la Justice à faire toute la lumière sur ce dossier » - 13/07/2023 -
= https://www.radiookapi.net/2023/07/13/actualite/securite/assassinat-de-cherubin-okende-felix-tshisekedi-consterne-enjoint-la
Le Président de la République, Félix Tshisekedi dit avoir appris avec consternation, ce jeudi 13 juillet matin, la disparition dans des conditions tragiques, de Chérubin Okende, ex-ministre des Transports et voies de communication. Le chef de l'état « enjoint la justice à faire toute lumière sur ce dossier afin de sanctionner les coupables de cet acte ignoble ». 
La déclaration de Felix Tshisekedi a été publiée sur le compte twitter de la Présidence.


Le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, demande au Gouvernement à travers ses services spécialisés et à la justice d’ouvrir « des enquêtes intégrales et inclusives dans tous les sens pour identifier et sanctionner dans toute la rigueur de la loi, les auteurs de ce crime odieux ».
Par ailleurs, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya fait savoir, dans un tweet, que « le Gouvernement a instruit tous les services de sécurité de faire diligence pour une enquête minutieuse afin de faire la lumière sur cet acte inadmissible ». 
Pour Jean Marc Chataigner, ambassadeur de l'Union Européenne, « retrouver et traduire en justice les auteurs du crime est une priorité absolue ».  
L’ancien ministre des Transports et Voies de communication, le député national Cherubin Okende a été retrouvé mort ce jeudi matin dans son véhicule sur l’avenue Poids Lourds à Kinshasa. Le corps de ce collaborateur de Moise Katumbi a été criblé des balles, attestent des passants qui l’ont découvert et des images qui circulent sur les réseaux sociaux.
Cherubin Okende était le porte-parole du parti politique Ensemble pour la République.

"Assassinat de Chérubin Okende: Félix Tshisekedi « enjoint la Justice à faire toute la lumière sur ce dossier afin de sanctionner les coupables de cet acte ignoble »  - 13 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-felix-tshisekedi-enjoint-la-justice-faire-toute-la-lumiere
Mise à jour.
Félix Tshisekedi a appris avec consternation, ce matin, la disparition dans des conditions tragiques, de monsieur Chérubin Okende, ex-ministre des Transports et Voies de communication, rapporte le cabinet du chef de l’Etat.
Le président de la République présente ses condoléances « à la famille ainsi qu’aux proches de l’Honorable Okende ». « Il enjoint la Justice à faire toute la lumière sur ce dossier afin de sanctionner les coupables de cet acte ignoble »

Plus tôt, le gouvernement par s’était également exprimé sur le même dossier.
« Le Gouvernement a appris avec effroi l’assassinat du Ministre honoraire des Transports, l’Honorable Chérubin Okende Senga », avait déclaré son porte-parole, Patrick Muyaya. [/size]]Et d’ajouter:
« Tout en condamnant cet acte odieux, il a instruit tous les services de sécurité de faire diligence pour une enquête minutieuse afin de faire la lumière sur cet acte inadmissible. Le Gouvernement présente ses condoléances les plus attristées à sa famille »
Prudence et émotion dans les chancelleries quelques minutes après la confirmation de ce qui paraissait d’abord comme une rumeur.  Le premier à s’exprimer parmi les ambassadeurs, Jean-Marc Chataigner, ambassadeur de l’Union européenne auprès de la République démocratique du Congo, est consterné. 
« J'apprends avec consternation ce matin l'assassinat de l'ancien ministre des transports &porte-parole d’Ensemble pour la République Chérubin Okende. Toutes mes condoléances à sa famille, amis et proches. Retrouver et traduire en justice les auteurs de ce crime odieux doit être la priorité absolue »
Le candidat déclaré à la présidentielle Augustin Matata Ponyo dénonce un régime de terreur: « Je dénonce avec la dernière énergie l’assassinat de Chérubin Okende, collaborateur de Moïse Katumbi. Cela est d’autant plus grave qu’il aurait été enlevé dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle. Qui l’aurait cru ! Nous sommes rentrés dans un régime de terreur et de dictature inqualifiable. Mes condoléances à la famille éprouvée et au Parti Ensemble ».
L’autre candidat déclaré Seth Kikuni n’y est pas non plus allé de main morte: « Nous avons désormais une idée sur le plus grand kidnappeur et assassin du pays. L'élimination de Chérubin Okende ne sera pas sans conséquence ».

Parmi les cadres de la majorité au pouvoir, Steve Mbikayi, Initiateur du FP 2023 et fondateur du Parti travailliste, est parmi les rares à s’exprimer: « Je suis atterré par l’assassinat de mon ami Chérubin Okende. Une intelligence remarquable et un homme de paix . Au même titre que son épouse et ses enfants, je suis inconsolable. Mes condoléances les plus attristées à sa famille tant biologique que politique ».
Dans la société civile, on note la sortie musclée de Bienvenu Matumo de la Lucha.
« L'assassinat de l'opposant Chérubin Okende est un crime d'état. Le régime socialiste de l'UDPS installe une dictature sanguinaire qui tue et assassine toute voix opposante et dissidente.  Je suis très choqué et j'exprime mes condoléances les plus attristées à la famille biologique,  politique et les proches de Okende. La justice doit être rendue pour Chérubin. 
Vos pratiques et méthodes autoritaires ne vont pas ébranler les engagements pour la République. Paix à l'âme de Okende et que la terre de nos ancêtres lui soit douce et légère ».
Jean Claude Katende, président de l’Association Africaine des Droits de l'Homme (ASADHO), crie aussi justice: « Le Gouvernement est appelé  à utilisé tous les moyens de l'Etat pour qu'on sache la vérité sur l'assassinat  de Chérubin Okende. Je condamne cet acte et exige que ses auteurs soient identifiés et traduits en justice »


"Meurtre de Chérubin Okende : « c’est un assassinat politique » (Katumbi) - 13 juillet 2023 -
=https://actualite.cd/2023/07/13/meurtre-de-cherubin-okende-cest-un-assassinat-politique-katumbi
C’est depuis Abidjan, capitale économique de la Cote d’Ivoire, que Moise Katumbi Chapwe a appris l’assassinat, ce jeudi 13 juillet, de son proche collaborateur au sein du parti Ensemble pour la République, Chérubin Okende. Sa première réaction est livrée sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI).
M. Katumbi n’y va pas par quatre chemins. Il parle d’un “assassinat politique”.
« C’est triste, c’est un assassinat politique pour Chérubin qui était la voix du parti. Quand on ne contrôle plus rien dans le pays, on arrête mes conseillers, mes partenaires, on tue et on veut nous réduire au silence. Nous n’allons jamais accepter », a déclaré Moïse Katumbi.

Enquête indépendante
La presse présidentielle a, dans la foulée, annoncé que Félix Tshisekedi a « enjoint la Justice à faire toute la lumière sur ce dossier afin de sanctionner les coupables de cet acte ignoble ». Mais pour M. Katumbi, son parti et lui ne feront plus confiance aux institutions de la République.  
[« Nous allons faire une enquête indépendante pour savoir la vérité. On ne fait plus confiance à nos institutions », a-t-il ajouté à RFI.

Séjour interrompu
A Abidjan, le leader d’Ensemble pour la République prend part à la 45ème assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) en marge de laquelle sera effectué le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 dans la zone Afrique.
« J’interromps, je rentre. Chérubin est un frère, un homme honnête. Si la politique est de tuer, je suis très désolé (…). Je suis obligé de rentrer », a dit Katumbi,

Et d’ajouter :
« Ce qu’ils ont fait ne restera pas impuni. Il aurait été kidnappé devant la Cour constitutionnelle. Où est-ce que nous allons dans ce pays ?  où est l’Etat des droits si on doit tuer quelqu’un s’il n’est pas d’accord avec la situation dans laquelle le pays fonctionne ? », s’interroge Katumbi. 
La nouvelle est tombée dans l’avant-midi de ce jeudi 13 juillet. Chérubin Okende, ancien ministre des transports, a été retrouvé mort dans sa jeep abandonnée sur l’avenue Poids Lourds à Kinshasa. La veille, Ensemble pour la République avait dénoncé un « lâche enlèvement » intervenu « au parking de la Cour constitutionnelle ». Son corps, taché de sang, a finalement été extirpé de sa voiture par la police scientifique ce jeudi en présence des éléments de l’armée, puis acheminé à la morgue.

"RDC: Chérubin Okende, proche de l'opposant Moïse Katumbi et ancien ministre, retrouvé mort - 13.07.2923
=  https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230713-rdc-ch%C3%A9rubin-okende-proche-de-l-opposant-mo%C3%AFse-katumbi-et-ancien-ministre-retrouv%C3%A9-mort
Le député congolais Chérubin Okende a été retrouvé mort, ce jeudi 13 juillet 2023, au lendemain de sa disparition à Kinshasa. Le corps de cet ancien ministre, proche de l’opposant Moïse Katumbi, a été découvert criblé de balles dans sa voiture sur l’une des principales artères de la capitale

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Okende
Le député et ancien ministre Chérubin Okende, le 25 février 2023, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. :copyright: Pascal Mulegwa / RFI

Selon son parti Ensemble pour la République, Chérubin Okende avait disparu depuis mercredi après-midi. L'ancien ministre des Transports avait quitté le gouvernement en décembre 2022 et il était attendu ce jeudi devant un juge de la Cour constitutionnelle concernant sa déclaration de patrimoine au moment de son départ de ses fonctions ministérielles.
Mais selon des proches, il s’était finalement rendu à la Cour constitutionnelle dès ce mercredi pour déposer une demande de report du rendez-vous. Il proposait, dans son courrier, de déplacer cet entretien au 14 juillet. C’est à ce moment-là qu’il a disparu. Selon un responsable de son parti, son garde du corps serait allé remettre la lettre et en revenant il aurait constaté l’absence de Chérubin Okende et de son véhicule.
Sa Jeep a été retrouvée au petit matin dans une artère de la ville de Kinshasa, la route des poids lourds, avec un corps assis sur le siège conducteur. Une balle avait traversé sa tête et sa chemise était imbibée de sang, selon une source judiciaire proche du dossier.
La police scientifique est intervenue dans la matinée pour les relevés et le corps a été évacué vers la morgue de Kinshasa où sa famille est notamment venue l'identifier. Une enquête a été ouverte. Le Premier ministre a convoqué en urgence une réunion du gouvernement.
Près de la morgue, une vingtaine de députés de l'opposition se sont réunis spontanément, tous de noir vêtus, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa. Ils ont dénoncé « l'assassinat d'un opposant qui gêne »et ont exigé une enquête internationale.

Un « assassinat politique », selon Moïse Katumbi
Cette mort suscite déjà de nombreuses réactions dans la classe politique congolaise, et ce, jusqu’aux plus hautes fonctions de l’État. Le président Tshisekedi a fait part de son émotion et sa consternation après la mort de l’ancien ministre. Le gouvernement condamne « cet acte odieux » et fait part de son « effroi ».
01:02
Erik Nyindu, directeur de la communication à la président congolaise: «Le président de la République a appris avec tristesse et consternation le décès de l'honorable Chérubin Okende»
Paulina Zidi
 
Pour sa part, Moïse Katumbi n'est pas à l'heure actuelle en RDC. Figure incontournable du foot congolais, il est à Abidjan où il participait à l'assemblée générale de la CAF. Il a décidé d'interrompre son séjour en Côte d'Ivoire et, avant de partir, a confié sa peine et sa révolte, au micro de notre envoyé spécial à Abidjan, Olivier Pron
01:31
Moïse Katumbi: «C'est un assassinat politique»[/size]
Olivier Pron
 
Dans la matinée, les premières réactions sont venues de l'opposition et notamment des alliés de Moïse Katumbi. Matata Ponyo Mapong a dénoncé « avec la dernière énergie cet assassinat. Cela est d’autant plus grave qu’il aurait été enlevé dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle. Nous sommes rentrés dans un régime de terreur », a-t-il ajouté. 
« Ce crime odieux, qui s’apparente à un assassinat politique, ne peut rester impuni », a estimé pour sa part Martin Fayulu. Alors que Delly Sesanga a évoqué « un acte odieux et inacceptable dans un État dit de droit. » Dans une déclaration commune, plusieurs députés de l’opposition ont aussi dénoncé un acte « inadmissible ».
Du côté de la société civile, Bienvenu Matumo de la Lucha parle d’un « crime d'État. Une dictature sanguinaire qui tue et assassine toute voix opposante et dissidente. La justice doit être rendue pour Chérubin. »  Il est aussi question de justice aussi pour Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine des droits de l'homme (Asadho) : « Le gouvernement est appelé à utiliser tous les moyens pour que l'on sache la vérité. J’exige que les auteurs soient identifiés et traduits en justice. » Une exigence reprise par des diplomates comme ’ambassadeur de l’Union européenne, de la Belgique ainsi que l’ambassadrice américaine.
Enfin, la Mission des Nations unies dans le pays (Monusco) a fermement condamné le « meurtre » de Chérubin Okende et elle a « salué la décision des autorités de tout mettre en œuvre pour trouver les coupables et rendre justice. »

Haut cadre et porte-parole de Ensemble pour la République, le parti politique de l’opposant Moïse Katumbi, Chérubin Okende avait été élu député national en 2018. Avant cela, il avait notamment dirigé le Front social des indépendants républicains, rappelle notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe.
Il intègre l’Union sacrée, la coalition mise en place par le président Félix-Antoine Tshisekedi puis il est nommé ministre d’État chargé des Transports en 2021. Un an plus tard, il quitte le gouvernement s’inscrivant pleinement dans l’opposition.
Sous le régime Kabila, il avait dirigé la compagnie aérienne nationale LAC (Lignes aériennes congolaises). Il avait également occupé le poste de vice-président de la Socico (Société civile du Congo) et avait participé à ce titre entre 2003 et 2006 au dialogue intercongolais organisé à Sun City et à Pretoria, en Afrique du Sud.


"Meurtre de Chérubin Okende en RDC : ce que l’on sait de la mort de ce proche de Moïse Katumbi -13.07.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1463097/politique/en-rdc-cherubin-okende-proche-de-moise-katumbi-retrouve-mort/
Plusieurs sources officielles congolaises ont confirmé à Jeune Afrique le décès de l’ancien ministre des Transports, qui fut aussi un proche collaborateur de Moïse Katumbi

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Jad20230713-conf-cherubin-okende-1256x628-1689237602
]i]L’ancien ministre des Tranports Chérubin Okende. :copyright: Ministère des transports[/i]

Plusieurs sources officielles congolaises ont confirmé à Jeune Afrique que Chérubin Okende a été retrouvé mort ce jeudi 13 juillet, à Kinshasa. Deux membres de l’entourage de Moïse Katumbi, dont il était proche, ont également confirmé l’information.

Convoqué à la Cour constitutionnelle
Selon deux sources au sein des autorités de la capitale, le corps du porte-parole du parti Ensemble pour la République a été retrouvé à l’intérieur d’un véhicule de marque Lexus. L’une de ces sources affirme qu’il aurait été victime de « bandits armés ». Son corps criblé de balles était sur le siège conducteur de la voiture. Le député était vêtu d’une chemise blanche, couverte de sang. La police scientifique est intervenue dans la matinée sur la scène du crime, avant que la dépouille ne soit emmené à la morgue.
Le procureur de la République s’est déplacé tôt dans la matinée pour constater les faits. La fille de Chérubin Okende s’est également rendue sur place afin d’identifier le corps de son père. L’ex-ministre demeurait « introuvable » depuis hier, selon ses proches. Il était attendu ce 13 juillet devant la Cour constitutionnelle à la suite d’une convocation relative à sa déclaration de patrimoine en tant qu’ancien ministre.
À LIRE« Affaire Salomon Kalonda » en RDC : l’opération déminage de l’État
Les évènements ayant précédé le drame demeurent, pour le moment, flous. Selon ses proches, Chérubin Okende s’est rendu à la Cour le 12 juillet. Arrivé sur place, il aurait dépêché son garde du corps Nicolas Kabunda afin de remettre une lettre demandant un report de vingt-quatre heures de la convocation. Ce n’est qu’en sortant du bâtiment que son garde du corps a constaté que le député avait disparu.
Contacté par Jeune Afrique, un haut responsable de la Cour constitutionnelle donne une autre version. Il confirme que l’ancien ministre a été contacté en début de semaine par cette juridiction pour obtenir des compléments concernant sa déclaration de patrimoine. Mais il assure que le 12 juillet, c’est un de ses collaborateurs qui s’est rendu à la Cour pour déposer sa demande de report de la rencontre au 14 juillet. « Chérubin Okende n’est pas arrivé à la Cour », assure ce haut responsable de la Cour constitutionnelle.
À l’issue d’une réunion qui s’est tenue ce jeudi, les autorités congolaises ont annoncé qu’une enquête préliminaire était déjà en cours et qu’une « commission d’enquête plus large » allait également être mise en place « avec l’implication de tous les services et en associant les services étrangers des pays amis pour faire la lumière » sur ces évènements.


"Assassinat de Chérubin Okende: Mboso exige des enquêtes et des sanctions contre les auteurs du crime odieux - 13 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-mboso-exige-des-enquetes-et-des-sanctions-contre-les

"Assassinat de Chérubin Okende: Le gouvernement parle d’un acte inadmissible et attend une enquête minutieuse - 13 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-le-gouvernement-parle-dun-acte-inadmissible-et-attend-une


"Cherubin Okende retrouvé mort ce jeudi matin à Kinshasa - 13/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/13/actualite/securite/cherubin-okende-retrouve-mort-ce-jeudi-matin-kinshasa
= https://actualite.cd/2023/07/13/rdc-le-depute-cherubin-okende-retrouve-mort-au-lendemain-de-sa-disparition-kinshasa



"
"Kinshasa: colère et émoi au sein de la foule après la découverte du corps de Chérubin Okende assassiné au lendemain de son enlèvement - 13 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/13/kinshasa-colere-et-emoi-au-sein-de-la-foule-apres-la-decouverte-du-corps-de-cherubin

"Assassinat de Chérubin Okende: entre peine, profond regret et colère au domicil de l’infortuné, sa famille n’en revient pas - 13 juillet 2023 -
= https://actualite.cd/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-entre-peine-profond-regret-et-colere-au-domicil-de

"Assassinat de Chérubin Okende : « Ôter la vie de la manière la plus odieuse à un citoyen, député et père de famille est tout simplement innommable », Christelle Vuanga - 13 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-oter-la-vie-de-la-maniere-la-plus-odieuse-un-citoyen




"Assassinat de Chérubin Okende : Katumbi, Sesanga et Matata attendent la démission des juges Dieudonné Kamuleta et Sylvain Lumu pour favoriser une enquête indépendante
- 27 juillet 2023

= https://actualite.cd/2023/07/27/assassinat-de-cherubin-okende-katumbi-sesanga-et-matata-attendent-la-demission-des-juges


"Meurtre de Chérubin Okende les réactions se multiplient  : « retrouver et traduire en justice les auteurs de ce crime odieux doit être la priorité absolue », dit Jean-Marc Chataigner - 13 juillet 2023 - 11:38
=
https://actualite.cd/2023/07/13/meurtre-de-cherubin-okende-les-reactions-se-multiplient-retrouver-et-traduire-en-justice

"Assassinat de Cherubin Okende: les USA condamnent un “acte odieux” et appellent les autorités à faire avancer rapidement l’enquête promise  - 13 juillet 2023 -
= https://actualite.cd/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-les-usa-condamnent-un-acte-odieux-et-appellent-les

"Fayulu sur la mort de Chérubin Okende : « Ce crime odieux qui s'apparente à un assassinat politique ne peut rester impuni » - 13 juillet 2023
= https://7sur7.cd/2023/07/13/fayulu-sur-la-mort-de-cherubin-okende-ce-crime-odieux-qui-sapparente-un-assassinat

"« Assassinat » de Chérubin Okende : « Nous sommes rentrés dans un régime de terreur et de dictature inqualifiable » (Matata Ponyo) -:13 juillet 2023
= https://7sur7.cd/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-nous-sommes-rentres-dans-un-regime-de-terreur-et-de

"Assassinat de Chérubin Okende : "Le pouvoir veut à tout prix être seul aux élections sans l'opposition" (Ferdinand Kambere) = 13.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124433_assassinat_de_cherubin_okende_le_pouvoir_veut_a_tout_prix_etre_seul_aux_elections_sans_l_opposition_ferdinand_kambere.html


"
= https://actualite.cd/2023/07/13/meurtre-de-cherubin-okende-la-societe-civile-se-souvient-des-conditions-de-disparition


"
"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 28/7/2023, 3:34 pm, édité 2 fois

ndonzwau


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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 14/7/2023, 1:44 am

LES ORIGINES DE CET ASSASSINAT IGNOBLE SE PRÉCISENT-ELLES ? A QUI PROFITERAIT LE CRIME S'IL S'AGIT D'UN GROUPE  ? ENCORE QUE...

Des papiers planchent sur le tournant poltique dans la marche du pays que peut représenter ce meurtre ; le premier crime majeur à mettre sur le dos de Tshisekedi ; un point de basculement selon l'avocat de Kalonda qui parle â partir de Bruxelles et  un virage très dangereux securitaire et politique selon Ebuteli ; l'authenticité et le débat  sur la présence du  Ministre au bas de la Cour constitutionnelle, place stratégique d'où il aurait été enlevé ; le flou de ce qui s'est passé alors jusqu'à la découverte de son corps au petit matin criblé de balles dans sa voiture ; le rôle pas clair de son chauffeur garfe de corps ; etc, etc... il faut encore attendre pour conclure sur ce constat multiple...
Et surtout il faudra voir comment le pays va encaisser et digérer cette horrible nouvelle, comment les autorites du pays, l'opposition politique, la société civile et le reste de la population vonr gérer à leurs differents niveau le meurtre d'un homme politique d'envergure.


[quote]
"Décès de Chérubin Okende : Premier assassinat politique sur le dos de Tshisekedi. A qui profite le crime ? - 13.07.2023
= https://scooprdc.net/2023/07/13/deces-de-cherubin-okende-premier-assassinat-politique-sur-le-dos-de-tshisekedi-a-qui-profite-le-crime/
Décès de Chérubin Okende : Premier assassinat politique sur le dos de Tshisekedi. A qui profite le crime ?
Qu’on le veuille ou pas, qu’on se dédouane comme l’on veut, le décès par assassinat de l’ancien ministre démissionnaire des Transports, voies de communication et de désenclavement, Chérubin Okende, est collé à la peau de Félix Tshisekedi et son régime.  Non sans raison, car un opposant ne peut logiquement qu’être éliminé par le pouvoir qu’il combat. C’est la logique très logique.
Cependant, en quoi l’élimination physique de ce porte-parole d’Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, profiterait-elle à Fatshi ? Le gênait-il politiquement ? Et si c’était un règlement de comptes au sein de son parti pour beurrer le régime Tshisekedi ? Est-ce le jeu de la suppléance ? La Cour constitutionnelle qui l’aurait invité, est-elle complice ? Autant de questions qui mènent à plusieurs hypothèses exigeant ainsi une enquête minutieuse sans précipitation.


Les faits…
Enlevé le mercredi 12 juillet vers 18h00 d’après des témoins qui ont requis l’anonymat, selon certains sur l’avenue Shaumba ex-Prince de Liège, non loin de la haute Cour militaire et du bureau de « G7 », et selon d’autres aux abords de la Cour constitutionnelle à la place royale à Gombe, l’ancien ministre des transports Chérubin Okende a été retrouvé mort dans sa jeep de marque Toyota à l’entrée d’une concession sur l’avenue Général Bobozo ex-Poids Lourds, son corps criblé des balles.
En effet, selon ces témoignages, une jeep militarisée lui aurait barré la route avant que des éléments en tenue militaire y descendent et l’extirpent de son véhicule et l’amènent de force dans la leur pendant qu’un autre élément prenait le volant de la sienne pour filer en trombe vers une destination inconnue. Déjà dans la soirée du même mercredi, des bruits couraient déjà faisant état de son enlèvement. Malheureusement le pire est arrivé avec la découverte de son corps inerte à bord de sa jeep abandonnée par ses assassins sur Poids Lourds.
Depuis sa démission du gouvernement Sama Lukonde dans le lot des ministres katumbistes, Chérubin Okende avait retrouvé son siège de député national au sein du groupe parlementaire Ensemble pour le changement de Moïse Katumbi. Qui alors pouvait-il lui en vouloir au point de le faire assassiner ?

Analyse…
A voir seulement le mode opératoire, une jeep militaire avec des éléments en tenue, on doit vite croire à l’acte commandité par le pouvoir en place qui a sous sa gestion des militaires. Mais pourquoi, même dans l’hypothèse qu’il était gênant pour Tshisekedi, le pouvoir utiliserait la méthode d’enlèvement public caractérisé d’un amateurisme ? S’il est vrai comme on le dit que Chérubin était invité à la Cour constitutionnelle pour régulariser sa déclaration du patrimoine après son départ du gouvernement comme le préconise la Constitution, quel intérêt aurait le pouvoir à s’exposer ?
Ces questions renvoient encore une fois de plus à une analyse profonde sur la vraie identité de ces militaires car dans la plupart de cas enregistrés dans l’Est de la RDC, notamment dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, les militaires sont souvent utilisés par des particuliers pour des règlements des comptes personnels. Mais d’aucuns diront que la fin du mode opératoire ressemble à celui de Floribert Chebeya de l’ONG La Voix de sans voix, tué par la police en juin 2010 et dont le corps avait été retrouvé dans sa voiture abandonnée à Mitendi dans la commune de Mont-Ngafula. C’est pareil avec Chérubin Okende, retrouvé dans sa jeep abandonnée à Kingabwa, à la différence que son corps a été criblé des balles.

Ne peut-on pas penser que les militaires, s’il s’agit réellement d’eux, ont été achetés par quelqu’un qui tenait à régler personnellement des comptes à ce député de l’opposition ? Ne peut-on pas aussi penser à un simple rapt qui aurait tourné au vinaigre sachant que face aux intimidations et autres traitements dégradants, en bon tetela, Chérubin Okende ne l’aurait pas digéré et se serait battu contre ses ravisseurs ?
S’il faut considérer l’hypothèse de règlements des comptes, était-il en très bonnes relations avec tous ces camarades du parti ? Personne ne lui en voulait pas ? Son suppléant qui l’avait remplacé à l’Assemblée nationale pendant qu’il était au gouvernement Sama Lukonde I, aurait-il bien digéré son départ de la Chambre basse du parlement après avoir goûté au beefsteak ? Cet assassinat ne serait-il commandité par l’Ensemble pour la République, son parti, pour beurrer le régime Tshisekedi ? Aucune piste n’est à écarter.
Le président Tshisekedi sur qui reposerait l’assassinat de Chérubin Okende et qui d’ailleurs a déjà bien fait en condamnant cet assassinat odieux, devra rigoureusement instruire les services de renseignements, la police scientifique et les experts en balistique de vite mettre toutes les batteries en marche pour d’abord déterminer l’arme qui a tué Okende à partir des balles ancrées dans son corps, puis identifier le porteur de cette arme. Aussi, les enquêteurs devront faire tout pour savoir les mouvements de toutes les jeeps militaires sorties des camps avant l’heure d’enlèvement, l’objet de leurs sorties et l’heure de leurs retours. Qui était à bord avec des armes et ces armes devront passer à l’analyse étant donné l’odeur de la poudre de l’arme qui venait de tirer reste sensible, selon certains experts en balistique, 72 heures après. Et la célérité dans cette affaire s’impose. Car c’est seulement de cette façon, si les coupables sont retrouvés et punis sévèrement, que Tshisekedi pourra se dédouaner.

"Assassinat de Chérubin Okende: "c'est donc un virage très dangereux que le pays vient de prendre à la fois sur le plan sécuritaire et sur le plan politique" (Trésor Kibangula, Analyste politique) - 13 juillet 2023 -
= https://actualite.cd/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-cest-donc-un-virage-tres-dangereux-que-le-pays-vient-de
Ancien journaliste et Analyste politique à Ebuteli (Institut congolais de recherche, partenaire du Groupe d’étude sur le Congo), Trésor Kibangula s'est exprimé sur l'assassinat du député national et ministre honoraire des transports, Voies de communication et Désenclavement Chérubin Okende retrouvé ce jeudi 13 juillet à bord de sa Jeep Lexus Super Sport immatriculé 8953AF/19 devant le garage de Kinshasa en diagonale de la Direction Générale de la Société Pétrolière du Congo (SEP CONGO).
Pour Trésor Kibangula, ce drame à 5 mois de la tenue des élections générales en République Démocratique du Congo vient de conduire le pays dans un virage dangereux sur le plan sécuritaire et sur le plan politique.
"C'est comme un coup de tonnerre, cette disparition brutale de Monsieur Chérubin Okende, on parle là d'un député national, ancien ministre qui peut-être pris dans son véhicule et se retrouve le lendemain mort. C'est donc un virage très dangereux que le pays vient de prendre à la fois sur le plan sécuritaire dans la ville de Kinshasa et sur le plan politique. C'est l'heure d'émotions, de la condamnation de cet acte lâche et barbare mais ce n'est pas encore l'heure de jugement", a-t-il prévenu au cours d'un entretien accordé à ACTUALITE.CD

Et de poursuivre :
"Cette tragédie vient ajouter une dose de psychose dans un environnement sociopolitique déjà très incertain ici à Kinshasa et dans l'ensemble du pays. Elle met aussi en lumière le climat d'insécurité généralisé et à 5 mois des élections, elle soulève des préoccupations majeures sur l'exercice du jeu démocratique dans le pays, elle remet enfin gravement en cause le caractère apaisé et crédible des élections à venir. Comment peut-on encore caresser l'espoir des élections apaisées lorsqu'un opposant, député national de surcroît peut-être abattu de la sorte, peu importe qui est l'auteur de ce crime et comment peut-on aller sereinement aux élections lorsque cette psychose que cet événement suscite, risque d'empêcher certains acteurs politiques à s'exprimer librement".
Moïse Katumbi n’y va pas par quatre chemins. Il parle d’un “assassinat politique”, à la question de savoir si celà, serait également son avis? Trésor Kibangula dit comprendre l'attitude du leader de Ensemble pour la République et insiste sur la nécessité d'ouvrir une enquête réellement indépendante et impartiale.
"Je mesure la colère de ses proches et de son parti, je mesure la tristesse de sa famille politique et biologique, il faudra très rapidement s'assurer qu'une enquête impartiale voir indépendante puisque la justice n'est pas le point fort de ce quinquennat comme l'a reconnu lui même le Chef de l'État donc il faudrait très rapidement s'assurer qu'une enquête impartiale et indépendante puisse apporter la lumière sur ce qui se passait.", a recommandé ce chercheur à Ebuteli

Réagissant à ce que pense une certaine opinion sur la mise en place d'une machine par le régime en place censée écarter les pro Moïse Katumbi aux élections de décembre, l'ancien journaliste de Jeûne Afrique estime que cette hypothèse doit être prise en compte dans l'analyse au regard de la succession des faits sur terrain.
"Je pense qu'il faut prendre en compte le fait de cette tragédie sur l'opinion publique congolaise. Aujourd'hui, l'opinion interprète celà comme une attaque contre un acteur politique de l'opposition issu d'un parti qui a aligné un candidat à la présidentielle Moïse Katumbi et dont le bras droit est détenu depuis quelques semaines, c'est une donne qu'il faut prendre en compte dans l'analyse de ce qui se passe ou de ce qui va se passer. Et le fait que la Cour Constitutionnelle soit peut-être, malgré elle, citée dans cette affaire obligera cette haute juridiction à se justifier notamment sur l'opportunité de la convocation et sur le fait qu'elle soit utilisée finalement comme le terrain d'exécution de ce qui se passait", a-t-il souligné.
La nouvelle est tombée dans l’avant-midi de ce jeudi 13 juillet. Chérubin Okende, ancien ministre des transports, a été retrouvé mort dans sa jeep abandonnée sur l’avenue Poids Lourds à Kinshasa. La veille, Ensemble pour la République avait dénoncé un « lâche enlèvement » intervenu « au parking de la Cour constitutionnelle ». Son corps, taché de sang, a finalement été extirpé de sa voiture par la police scientifique ce jeudi en présence des éléments de l’armée, puis acheminé à la morgue.
Chérubin Okende était haut cadre et porte-parole du parti de Moise Katumbi. Ce dernier s’est déclaré candidat à la présidentielle de décembre prochain. C’est un climat de terreur qui règne dans la capitale et dans certaines villes du pays à moins de six mois des élections. Plusieurs opposants dont Salomon Kalonda, le conseiller spécial de M. Katumbi, le député Mike Mukebayi, aussi membre du parti Ensemble pour la
République, l’ancien député et proche de Katumbi, Franck Diongo  sont aux arrêts.


"« Avec l’assassinat de Chérubin Okende, un point de basculement a été atteint en RDC » (Me Alexis Deswaef, avocat de Salomon Kalonda) - 13 juillet 2023
= https://congolibere.com/avec-lassassinat-de-cherubin-okende-un-point-de-basculement-a-ete-atteint-en-rdc-me-alexis-deswaef-avocat-de-salomon-kalonda/
MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Svg+xml;base64,PHN2ZyBoZWlnaHQ9IjM5MiIgd2lkdGg9IjY5NiIgeG1sbnM9Imh0dHA6Ly93d3cudzMub3JnLzIwMDAvc3ZnIiB2ZXJzaW9uPSIxLjEiLz4=MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Me-alexis-deswaef-lun-des-avocats-de-salomon-idi-kalonda-1-696x392
Me Alexis Deswaef, l'un des avocats de Salomon Kalonda Della :copyright: DR

Lors d’une conférence de presse ce jeudi 13 juillet à Bruxelles consacrée au dossier Salomon Kalonda, ses avocats, Me Alexis Deswaef et Dimitri de Béco, sont revenus sur l’assassinat-exécution de Chérubin Okende dont le corps a été retrouvé criblé de balles plus tôt dans la matinée. L’ex-ministre des Transports et porte-parole d’Ensemble, le parti de M. Katumbi, avait été enlevé la veille sur le parking de la Cour constitutionnelle par des hommes armés. Le mobile politique fait peu de doute.
« Ce matin, nous avons appris l’horreur totale. Le point de basculement avec l’assassinat de Cherubin Okende », a déclaré Me Deswaef, avocat très respecté au barreau de Bruxelles et à la CPI.

« Ce qui me frappe, c’est son enlèvement sur le parking de la Cour Constitutionnelle. Ce n’est pas un endroit sombre, une ruelle », a ajouté l’avocat, qui aurait pu signaler que l’élèvement s’est déroulé en plein milieu de la journée.
« Voir un ancien ministre, un député national, porte-parole du parti d’un opposant qui a déclaré sa candidature à la présidentielle, c’est extrêmement interpellant », a-t-il souligné.
Cet opposant, c’est Moïse Katumbi qui, sur RFI, a déclaré que son porte-parole était tombé dans « un guet-apens » avant, sur Twitter, de qualifier l’assassinat de M. Okende de « crime d’Etat ».[/size]
S’agissant de Salomon Kalonda, sujet de cette conférence de presse que l’actualité est venue brutalement percuter, ses avocats ont pointé du doigt, avec force détails, une « détention arbitraire » à « visée politique » basée sur des « chefs d’accusation fantaisistes ». 
Me Deswaef et de Béko ont annoncé qu’ils portaient plainte devant la Commission nationale des droits de l’Homme en RDC contre le général major Christian Ndaywel Okura, le chef des renseignements militaires (ex-Demiap) avant potentiellement de le faire contre « toutes personnes, commanditaires et exécutants, responsables de l’arrestation de M. Kalonda. »
Il ne devrait s’agir que d’une première étape avant d’autres recours, ont indiqué les avocats. En attendant, la plainte déposée à la CNDH va contraindre le régime Tshisekedi à dévoiler son jeu et se découvrir dans un dossier où celui-ci avait opté jusqu’à présent pour la stratégie du pourrissement.

Voir ou revoir la conférence de presse des avocats de Salomon Idi Kalonda : 



"Chérubin Okende, l’homme qui avait préféré Katumbi à Tshisekedi - 13.07.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1463381/politique/cherubin-okende-lhomme-qui-avait-prefere-katumbi-a-tshisekedi/
En RDC, l’ex-ministre, porte-parole du parti de l’opposant Moïse Katumbi, a été retrouvé mort le 13 juillet à Kinshasa. Un meurtre dont les circonstances demeurent mystérieuses. Retour sur le parcours de cet ancien leader syndicaliste reconverti en politique.

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Chrubin-ok-1256x628-1689266187
L’ancien ministre des Tranports Chérubin Okende, proche de Moïse Katumbi, a été retrouvé mort, le corps criblé de balles, ce jeudi 13 juillet à Kinshasa. :copyright: DR

Nous sommes en 2019 et Kinshasa sort à peine de la fièvre électorale. Chérubin Okende, lui, fait le pied de grue devant la Cour constitutionnelle. Avec quelques députés de l’opposition, ce proche de Moïse Katumbi est venu contester l’annulation de son élection comme député national de la ville Kinshasa à l’issue des scrutins de décembre 2018.
À LIREMeurtre de Chérubin Okende en RDC : ce que l’on sait de la mort de ce proche de Moïse Katumbi
Sa persévérance ne sera pas veine puisque, après plusieurs jours de protestation, la Cour constitutionnelle finira par confirmer sa victoire, reconnaissant au passage avoir commis une erreur....

"RDC : le porte parole du parti de Katumbi, Chérubin Okende assassiné à Kinshasa - 13.07.2023
= https://actungolo.com/2023/07/13/rdc-cherubin-okende-porte-parole-du-parti-de-katumbi-assassine-a-kinshasa/
Introuvable depuis mercredi 12 juillet, le député national Cherubin Okende, porte-parole du parti de Moïse Katumbi a été retrouvé mort ce matin à bord de sa jeep sur l’avenue poids lourds, à Kinshasa.
Ce, après avoir été enlevé depuis hier par des hommes armés devant la cour constitutionnelle, selon plusieurs sources concordantes, Chérubin Okende, ancien ministre de transport et porte parole de Moïse Katumbi vient d’être trouvé mort abord de son véhicule.


Cependant certaines sources affirment qu’un haut responsable de la Cour Constitutionnelle a indiqué que l’ancien ministre de transport et voies de communication ne se pas présenter en personne devant la cour.

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À noter que, invité par la cour constitutionnelle ce jeudi 13 juillet, car la cour voudrait en savoir plus sur la déclaration écrite du patrimoine de Chérubin Okende après son départ du Gouvernement, l’ancien ministre des transports et actuel porte-parole du parti Ensemble pour la République a sollicité que celle-ci soit organisée le vendredi 14. Mais le mercredi dans la soirée, ses proches ont alerté l’opinion en affirmant être sans nouvelle de lui depuis la journée.

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Affaire à suivre !


"RDC : Assassinat de Chérubin Okende plusieurs langues se délient dans le pays - JUIL 13, 2023
= https://www.hapamedia.net/blog/2023/07/13/rdc-assassinat-de-cherubin-okende-plusieurs-langues-se-delient-dans-le-pays/
La chronique politique de ce jeudi 13 Juillet est dominée par la mort subite de l’ancien ministre des transports et désormais ancien porte parole de l’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
Tout en présentant ses condoléances à la famille biologique et politique de l’illustre disparu, le Gouvernement congolais à travers son porte parole Patrick Muyaya condamne cet acte odieux, et instruit tous les services de sécurité de faire diligence pour une enquête minutieuse afin de faire la lumière sur cet acte inadmissible.
Pour Martin Fayulu, ce crime odieux s’apparente à un assassinat politique, et ne peut rester impuni lit-on sur son compte Twitter.
Disparu sans trace, des sources proches de la haute cour confirment que l’ancien Ministre des transports et porte-parole de Ensemble Chérubin okende avait bel et bien été invité à la cour constitutionnelle avec 2 autres ministres démissionnaires pour une question relative au complément d’éléments sur la déclaration de leur patrimoine. Cette séance etait prévue pour ce jeudi 13 juillet sur proposition du juge rapporteur qui traite ce dossier.
Cependant, c’est un collaborateur de l’ancien Ministre Chérubin okende qui s’est présenté à la cour pour réceptionner la lettre et c’est aussi le même collaborateur qui a déposé la réponse de Mr Chérubin Okende fixant la séance de travail avec le juge rapporteur pour ce vendredi 14 juillet note la même source.

"RDC : Voici la face B de Katumbi après l’assassinat de Chérubin Okende ! - juillet 13, 2023
= https://lintervieweur.cd/2023/07/13/rdc-voici-la-face-b-de-katumbi-apres-lassassinat-de-cherubin-okende/
Interviewé sur la Radio France Internationale, le Président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi a donné son point de vue vis-à-vis de la situation actuelle où la politique congolaise commence à manger ses propres hommes, avec comme preuve à l’appui, l’assassinat du porte-parole de son parti, député, ancien ministre des transports,… Chérubin Okende Senga ce 13 juillet 2023.[/quote ]
Contrairement au Président de la République Félix Tshisekedi, qui dit avoir déjà instruit les services compétents pour diligenter des enquêtes afin de retrouver les vrais auteurs assassins, Katumbi quant à lui se voit mener une enquête indépendante pour savoir toute la vérité sur l’événement tragique qui a frappé sa famille politique :

« Je suis très en colère, ce qui est arrivé est très triste. C’est un assassinat politique contre Chérubin qui était la voix du parti. Quand on ne contrôle plus rien dans le pays, on arrête mes conseillers, mes partenaires, on tue et on veut nous réduire en silence, nous allons jamais accepter. “Nous allons faire une enquête indépendante pour savoir la vérité”, nous ne faisons plus confiance à nos institutions » A-t-il fait savoir !

Lire aussi  Guerre Russie - Ukraine : Si quelqu'un a l'intention de s'ingérer dans ce qui se passe en Ukraine, sachez que notre riposte sera rapide et foudroyante (Vladimir Poutine)

À lui d’ajouter : « Chérubin est un homme honnête et pacifique. Si la politique est de tuer, je suis très désolé. Mais ce qu’ils ont fait à Chérubin ne restera pas impuni ». Martèle-t-il !


"Qui a commandité «l’exécution» de Cherubin Okende ? - 13 Juillet 2023
= https://www.congoindependant.com/qui-a-commandite-lexecution-de-cherubin-okende 
Le grand banditisme est-il en passe de s’implanter au Congo-Kinshasa? Le corps sans vie – criblé des balles – de l’ancien ministre des Transports et voies de communication, Cherubin Okende Senga, 62 ans, a été retrouvé jeudi 13 juillet dans son 4X4 de marque Lexus sur la route de poids lourds. Et ce dans le pur style de la mafia. L’infortuné avait encore sa ceinture de sécurité attachée. Qui a ôté la vie à ce député du parti « Ensemble pour la République » de Moïse Katumbi ? Quel en est le mobile ? A qui profite le crime ? Inutile de dire que des doigts accusateurs sont pointés sur le régime en place. Pas un mot sur le mobile. Des informations parcellaires provenant des proches de « Cherubin » laissent entendre que celui-ci n’était plus en odeur de sainteté dans cette formation politique.

CRIME D’ETAT ?
« C’est triste, c’est un assassinat politique … », a déclaré Moïse Katumbi Chapwe sur RFI depuis Abidjan où il participait à la 45ème assemblée générale ordinaire de la CAF (Confédération africaine de football). Le président de TP Mazembe ne s’est pas arrêté là: « Celui qui a fait ça ne restera pas impuni. […] . Où est l’Etat de droit si on doit tuer quelqu’un s’il n’est pas d’accord avec la situation dans laquelle le pays fonctionne ». Katumbi de marteler que « nous allons faire une enquête indépendante pour savoir la vérité. On ne fait plus confiance à nos institutions ».
De la ville de Kindu, au Maniema, où il se trouve, l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, d’enchainer : « Je dénonce avec la dernière énergie l’assassinat de Cherubin Okende, collaborateur de Moïse KatumbiCela est d’autant plus grave qu’il aurait été enlevé dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle. Qui l’aurait cru ! Nous sommes rentrés dans un régime de terreur et de dictature inqualifiables. […]. » En fait, Okende n’avait pas mis les pieds dans les installations de la Cour constitutionnelle. Il avait chargé son garde du corps d’aller déposer un courrier au secrétaire du juge Sylvain Lumu.
Président de l’ASADHO (Association africaine des droits de l’Homme), Jean-Claude  Katende a appelé le gouvernement du « Premier » Sama Lukonde « à utiliser tous les moyens de l’Etat pour qu’on sache la vérité sur l’assassinat de Cherubin Okende. Je condamne cet acte et exige que ses auteurs soient identifiés et traduits en justice ».

FAIRE ECLATER LA VÉRITÉ
A Kinshasa, la Cellule de communication de la Présidence rapporte que le chef de l’Etat a « enjoint les autorités judiciaires à faire toute la lumière sur cette affaire afin de sanctionner les auteurs de cet acte ignoble ».
A tort ou à raison, des voix s’élèvent au niveau des réseaux sociaux accusant le pouvoir politique d’être le « commanditaire » de cet homicide unanimement condamné. Et que d’aucuns qualifient avec une légèreté insoutenable de « crime d’Etat ». L’affirmation n’est pas suivie de démonstration.
Vers la fin de l’après-midi de ce jeudi 13 juillet, le procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvondé Mambu, a tenu un point de presse. Pour l’essentiel, il a confirmé que Cherubin Okende est mort par balles. Une arme a été retrouvée dans son véhicule. Selon le patron du ministère public en RDC, un premier suspect serait en cours d’interrogatoire. Il s’agit d’un proche du défunt. « Les enquêteurs ont déjà des indices sérieux entre leurs mains », a souligné le PG Mvondé mettant en garde tous les colporteurs de faux bruits au niveau des réseaux sociaux. « Le parquet sera impitoyable« .
Le juge à la Cour constitutionnelle, Sylvain Lumu, avait invité, jeudi 13 juillet,  l’ancien ministre Okende  à une « séance de travail » autour de sa déclaration de patrimoine. Et ce  conformément à l’article 99 de la Constitution. Ce texte stipule notamment: « Avant leur entrée en fonction et à l’expiration de celle-ci, le Président de la République et les membres du gouvernement sont tenus de déposer devant la Cour constitutionnelle la déclaration écrite de leur patrimoine familial, énumérant leurs biens meubles, y  compris actions , parts sociales, obligations , autres valeurs, comptes en banque, leurs biens immeubles, y compris terrains non bâtis , forêts, plantations et terres agricoles, mines et tous les autres immeubles avec indication des titres pertinents. […] ». 

OKENDE VOULAIT-IL RENCONTRER FATSHI ?
Jeudi, la dépouille mortelle du député Okende a été déposée à la Morgue de l’hôpital du Cinquantenaire. Des témoins ont été surpris d’apercevoir plusieurs apparatchiks de la mouvance kabiliste en ce lieu. C’est le cas notamment de: Jaynet Kabila, Francine Muyumba, India Omari et Felix Kabange Numbi. Les intéressés justifient leur présence en signe de « solidarité entre les députés de l’opposition ». Tentative de récupération ? L’assassin revient toujours au lieu du crime ?
Outre ses activités politiques, Cherubin Okende Senga, était professeur assistant à la faculté de droit à l’Université de Kinshasa. L’homme était à cheval sur les principes. Co-fondateur de l’Alliance pour la majorité présidentielle (AMP) ayant soutenu la candidature de « Joseph Kabila » à l’élection présidentielle de 2006 et 2011, le juriste n’a pas hésité de claquer la porte de la « Kabilie » suite « à la dérive du leadership » entre 2012 et 2013.
Un enregistrement audio est venu, jeudi 13 juillet, jeter le trouble dans les esprits. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un élément sonore réalisé manifestement par un proche de la famille Okende. On y entend des pleurs, suivis par ces mots prononcés par une femme: «Papa, tu nous disais que tu n’étais plus en odeur de sainteté dans l’Ensemble pour la République ».
Communicateur de l’Union sacrée de la Nation, l’avocat Joël Kitenge, assure que « Cherubin » tentait depuis un mois d’obtenir une audience auprès du président Felix Tshisekedi. « Quelqu’un » a-t-il voulu l’empêcher de « parler » ? Qui ? « La réponse à cette question conduira les enquêteurs sur les traces non seulement du commanditaire du crime mais aussi de l’assassin, assure, la main sur le coeur, un Fatshiste. Okende ne gênait nullement Felix Tshisekedi. Le chef de l’Etat n’avait aucun intérêt à sa disparition« . Affaire à suivre.


"DECRY INFO 13.7.23. MORT CHERUBIN OKENDE. VOICI L'ASSASSIN ET LE MOBILE"


"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 13.7- ASSASSINAT DE CHERUBIN OKENDE,
: TSHILOMBO A-T-IL MIS SA MENACE A EXECUTION ?"



"Analyse du 13 juillet 2023. Cherubin OKENDE assassiné "



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 16/7/2023, 11:18 am, édité 3 fois

ndonzwau


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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 14/7/2023, 3:33 pm

DANS UN ENTRETIEN SUR RFI KATUMBI CONFIRME SON CONSTAT SUR LE MEURTRE DE OKENDE  : C'EST UN "ASSASSINAT POLITIQUE ET MÊME UN CRIME D'ETAT" !
QUi A COMMANDITÉ L'EXÉCUTION DE CHÉRUBIN OKENDE, QUI AVAIT INTÉRÊT A LE VIDER DE LA SCÈNE, A QUI POUVAIT PROFITER CE CRIME ??? TENTONS D'ALLER PLUS LOIN ET UNE NUANCE A MA PRÉCÉDENTE INTERVENTION....

En effet, Il a été  fait part d'une brouille de Okende au sein d'Ensemble et meme d'une volonté de sa part à se rapprocher de Tshisekedi ; il semble que ce ne soit pas démontré. On comprend alors mieux la lourde peine et la colère de Katumbi qui ne seraient pas feintes.

Une chose est qu'oter intentionnellement la vie â quelqu'un  n'est pas donné à tout le monde, dans la décision comme dans l'exécution. Il y'a des personnes dont c'est le métier comme les services secrets, les forces de securite et  les bandits de grands chemins. Qui est passé à l'action dans le cas du député Okende et pour quel mobile ? On ne le saura peut-être pas de si tôt surtout que nous sommes ici en politique, du moins à première vue, un domaine dans lequel les complots fatals ne sont pas exceptionnels et surtout en une période pre-électorale tendue où des prétendants peuvent se prêter à tout pour leur victoire. Nos cibles se précisent alors si on écarte à l'avance un crime crapuleux, jusque-là il n'en a pas été question ; on aura ainsi raison de soupçonner le pouvoir en place malgré leurs cris d'indignation.

Ils peuvent avoir voulu se débarrasser  d'un opposant important accessible comme Okende dans le but d"intimider et affaiblir Katumbi qui est son proche comme ils l'ont fait sur Kalonda. Ils en ont les moyens avec leurs Services. Et curieusement le scénario de l'assassinat d'Okende ressemble beaucoup  à celui de Chebeya et nous sommes en présence de mêmes hommes et de mêmes enjeux de maintien au pouvoir et d'effacement d'un tableau terni.

Alors le pouvoir de Tshisekedi a-t-il quelque part tué Okende même s'il n'en avait pas l'intention au départ , un accident est vite arrivé  ? Le mobile,, la réélection devenue vitale pour Tshisekedi. 
Rien n'est donc impossible mais une enquête pourra-t-elle nous le prouver ??? Attendons les suites...



"ENTRETIEN
Mort de Chérubin Okende en RDC: «C'est un assassinat politique», affirme Moïse Katumbi
- 13.07.2023

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230713-mort-de-ch%C3%A9rubin-okende-en-rdc-c-est-un-assassinat-politique-affirme-mo%C3%AFse-katumbi

Après la découverte du corps de l'ancien ministre Chérubin Okende, proche de Moïse Katumbi, criblé de balles dans sa voiture sur l’une des avenues principales de Kinshasa, un premier suspect est entre les mains de la justice, a annoncé jeudi  le procureur général près la Cour de cassation. Moïse Katumbi a confié sa peine et sa révolte au micro de RFI.

Écouter - 03:57

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ 000_14E081
L'opposant congolais Moise Katumbi, le 27 avril 2018. :copyright: YASUYOSHI CHIBA / AFP

De notre envoyé spécial à Abidjan,
RFI : Quelle est votre première réaction suite à l'annonce de la mort de Chérubin Okende ?
Moïse Katumbi : Je suis très en colère. Ce qui est arrivé est très triste. C'est un assassinat politique [qui a visé] Chérubin Okende. Il était la voix du parti.
Vous vous attendiez à ce que ce genre de chose puisse se passer ?
Quand on ne contrôle plus rien dans le pays... On arrête mes conseillers, on arrête mes partenaires, on tue et l'on veut nous réduire au silence. Nous n'allons jamais accepter. Nous allons faire une enquête indépendante pour savoir la vérité. On ne fait plus confiance à nos institutions.
Vous interrompez votre séjour à Abidjan. Vous rentrez au pays en passant par Lubumbashi. Vous serez à Kinshasa ce soir.
Oui, je rentre. Chérubin était un frère, un homme honnête, un homme très pacifique, un père de famille. C'était le porte-parole du parti. Je suis obligé de rentrer. Mais, ce qu'ils ont fait à Chérubin ne restera pas impuni.Vous disiez tout à l'heure, c'est la première fois que l'on fait ce genre de choses aussi ouvertement.
On l'a vu avec [Floribert] Chebeya. Maintenant, c'est Cherubin aujourd'hui. C'est un assassinat politique et c'est un guet-apens. Il aurait été kidnappé devant la Cour constitutionnelle. Où est-ce que nous allons dans ce pays ? Où est l'État de droit ? Si l'on doit tuer quelqu'un parce que l'on n'est pas d'accord avec la situation dans le pays fonctionne.
Votre secrétaire Salomon Idi Kalonda est emprisonné. Votre porte-parole Chérubin Okende a été assassiné. Quelle est la suite ? Qu'avez-vous en tête ? Que peut-il se passer ?
Vous savez, il y a mon conseiller spécial qui a été arrêté. Il y a Mike Mukebayi qui est arrêté aussi. Toujours dans notre parti, il y a Daniel Safu qui est en fuite. Il y a aussi un ami, un partenaire, Franck Diongo, qui est aussi à la prison militaire, comme Salomon [Idi Kalonda]. Je crois que trop, c'est trop.

Est-ce que vous avez peur pour vous ou votre entourage, votre famille ?
Je n'ai pas peur pour mon entourage, mais je voudrais que la vérité puisse triompher. Parce que ce que l'on est en train de faire, si l'on se permet de tuer, de coffrer des innocents, c'est vraiment très triste pour la démocratie. Et surtout aussi, c'est une année électorale dans notre pays. C'est très triste. Et, c'est pourquoi j'ai demandé une enquête indépendante. Sinon, nous allons continuer à vivre dans la jungle. On ne va plus vivre dans un pays de droit.
Vous l'avez dit, les élections sont dans six mois. Dans quel contexte ?

Vous savez, c'est d'abord, ce sont des élections chaotiques. Avec ce que nous voyons aujourd'hui, plus personne n'est en sécurité. Et, c'est triste de le dire. Je croyais que le pays allait s'améliorer, que la démocratie allait régner dans notre pays. Mais si l'on utilise des méthodes très sales comme ça. Mais, sachez une chose : la vérité finira par triompher.
Vous êtes sûr de ça ?
Très sûr de moi. La vérité finira par triompher et l'impunité ne doit plus continuer dans notre pays. Nous ne sommes plus dans une jungle.
À lire aussiRDC: la justice affirme avoir arrêté un suspect du meurtre de l’opposant Chérubin Okende


"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: l’assassinat de Chérubin Okende en République démocratique du Congo - 14/07/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20230714-%C3%A0-la-une-l-assassinat-de-ch%C3%A9rubin-okende-en-r%C3%A9publique-d%C3%A9mocratique-du-congo

Écouter - 03:39

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Okende
Le député et ancien ministre Chérubin Okende, le 25 février 2023, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. :copyright: Pascal Mulegwa / RFI

Le média congolais 7 sur 7 résume ce que l’on sait : « L’ancien ministre des Transports et Voies de Communication a été retrouvé mort hier à bord de son véhicule. »
Jeune Afrique précise que « son corps, criblé de balles, était sur le siège conducteur de la voiture. […] La police scientifique est intervenue dans la matinée sur la scène du crime. »
Le Phare rappelle que Chérubin Okende a disparu « mercredi après-midi, après avoir fait déposer un courrier à la Cour constitutionnelle. Il a été retrouvé mort la nuit suivante, vers 2 heures du matin, dans sa jeep abandonnée devant un garage situé sur l’avenue des Poids Lourds ».
Pour le quotidien, trop de « zones d’ombres » entourent cet assassinat, à commencer par la présence ou non de Chérubin Okende à la Cour constitutionnelle.

Politico rappelle que la veille de son meurtre, « il était convoqué à la Haute Cour pour être auditionné sur ses patrimoines après son passage à la tête du ministère des Transports. Sur place, il a demandé à son garde du corps de déposer son courrier demandant un report de 24h », selon le journal.[/size]
L’ancien ministre est-il réellement passé par la Cour constitutionnelle ?
7 sur 7 confirme que la Cour a bien invité Chérubin Okende. Mais elle ne peut pas confirmer qu’il y est physiquement passé mercredi.  
Radio Okapi se fait d’ailleurs l’écho de l’appel à témoins lancé par le président de la cour constitutionnelle le 13 juillet : il demande « à toute personne qui aurait vu le porte-parole d’Ensemble pour la République de collaborer avec la justice ».
En attendant, Jeune Afrique précise « qu’une enquête préliminaire est en cours ». Un suspect a d’ailleurs déjà été arrêté, selon Le Phare : il s’agit du garde du corps de Chérubin Okende.  

Cet assassinat provoque une cascade de réactions et de questions
Et notamment du côté de la presse burkinabè où WakatSera se demande s'il s’agit de « la mort de trop pour le pouvoir de Tshisekedi ? », alors qu’Aujourd’hui au Faso pose la question de savoir s'il s’agit « d’un crime crapuleux ou politique ? »
Une chose est sûre selon les avocats de Salomon Kalonda, autre proche de Moise Katumbi inquiété lui par la justice congolaise  : « Un point de basculement a été atteint en RDC. » Cités par le Congo libéré, ils s’étonnent de « l’enlèvement de Chérubin Okende sur le parking de la Cour constitutionnelle. Ce n’est pas un endroit sombre, une ruelle ». Le quotidien relaye la réaction sur Twitter de Moise Katumbi qui parle de « crime d’état ».
Ensemble pour la République charge le régime en place, constate 7 sur 7 qui relaye la déclaration faite le 13 juillet à la presse depuis Kinshasa : « Cet assassinat rappelle les vielles pratiques dictatoriales des régimes aux abois. » 
Sur le site d’information Actualité, un analyste politique parle d’un « virage très dangereux à la fois sur le plan sécuritaire et sur le plan politique » après la mort de Chérubin Okende.
Pour lui, « cette tragédie vient ajouter une dose de psychose dans un environnement sociopolitique déjà très incertain ici à Kinshasa et dans l'ensemble du pays. Elle met aussi en lumière le climat d'insécurité généralisé et à cinq mois des élections et soulève des préoccupations majeures sur l'exercice du jeu démocratique dans le pays ».
De son côté, le pouvoir congolais l’assure : il veut connaître la vérité sur cette affaire. Le Phare se fait l’écho de la réaction de Felix Tshisekedi après cet assassinat : le président congolais « enjoint la justice à faire toute la lumière sur ce dossier afin de sanctionner les coupables de cet acte ignoble ».
CAS-Info relaye les propos du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, qui s’exprimait à l’issue d’une réunion de sécurité avec le Premier ministre. « Nous sommes tous sous le choc, le président de la République en premier, le Premier ministre et nous tous membres du gouvernement, y compris toutes les autorités réunies ici mais aussi sûrement toute la communauté congolaise de voir cet acte ignoble contre l’un de nos collègues. »
Le Phare qui conclut : « Tant que va persister le flou, les accusations et contre-accusations vont continuer de circuler en désordre, dans tous les sens. »

= https://www.radiookapi.net/2023/07/14/actualite/societe/rostin-manketa-cherubin-okende-trouve-la-mort-dans-les-circonstances

"Meurtre de Chérubin Okende : « Je condamne avec fermeté ce crime crapuleux » (Denis Mukwege) - 14/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/14/actualite/societe/meurtre-de-cherubin-okende-je-condamne-avec-fermete-ce-crime-crapuleux
Prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege a condamné, jeudi 13 juillet, le meurtre du député de l’opposition Chérubin Okende.

Il levé le ton dans un communiqué dont une copie est parvenue ce vendredi à Radio Okapi.
Dans ce document, Dr Denis Mukwege a affirmé avoir appris avec consternation la mort de Chérubin Okende et sollicite l’ouverture d’une enquête indépendante :[/size]
« Je condamne avec fermeté ce crime crapuleux et demande l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cet assassinat et rendre justice ».[/size]
Ce médecin-gynécologue de renom international a exprimé sa solidarité avec le parti politique Ensemble pour la République dont l’illustre disparu était porte-parole.[/size]
Il a en outre invité les mouvements citoyens, organisations, confessions religieuses et partis politiques à se concerter pour donner une réponse commune à « ces graves violations des droits humains et défendre la démocratie et la paix dans notre pays ».
Chérubin Okende a été retrouvé mort, jeudi 13 juillet, à bord de sa Jeep 4x4 sur l’avenue Poids-Lourd, commune de la Gombe, à Kinshasa.
Le corps de l'illustre disparu est gardé à la morgue de l’Hôpital Cinquantenaire.

"Meurtre de Chéru bin Okende : Ensemble pour la République dénonce « l’acharnement sur l’opposition » - 14/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/14/actualite/politique/meurtre-de-cherubin-okende-ensemble-pour-la-republique-denonce
Après le meurtre de Chérubin Okende, son parti politique, Ensemble pour la République a dénoncé, jeudi 13 juillet, ce qu’il qualifie d’"acharnement de l’opposition politique".
Le secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge a fait cette dénonciation lors d’une conférence de presse, tenue à Kinshasa :


« Cet acharnement malsain sur l’opposition politique et particulièrement sur l’Ensemble pour la République a atteint son paroxysme et la succession des évènements suivants en atteste ».
Il a notamment cité l’interdiction au président d’Ensemble pour la République de se mouvoir dans les provinces du Kongo-Central et du Kwilu, l’enlèvement du député provincial de Kinshasa Mike Mukebayi et celui de Salomon Idi Kalonda sur le tarmac de l’aéroport de Ndjili.
Sur cette liste, Dieudonné Bolengeteng a également noté les percussion des résidences de Moïse Katumbi à Kinshasa et de Salomon Idi Kalonda et celle de sa mère à Lubumbashi.
Il a fustigé l’arrestation d’autres acteurs politiques dont le péché principal est d’être étiqueté proche du président d’Ensemble tel que Franck Diongo.
« Il y a lieu de craindre que le discours du président de la République à Mbuji-Mayi sur sa volonté de durcir la répression en faisant fi des droits de l’homme et de liberté des citoyens servent d’accélérateur à cette dérive », a-t-il poursuivi.
Pour Dieudonné Bolengetenge, si on peut se faire enlever dans l’enceinte de la plus haute juridiction du pays, la Cour constitutionnelle, et se retrouver abattu quelques KM plus loin, les opposants ne sont en sécurité.


"« Assassinat » de Chérubin Okende : Le FCC attire l'attention sur « la milice de l'UDPS » et ses menaces contre les opposants - 14 juillet 2023
= https://7sur7.cd/index.php/2023/07/14/assassinat-de-cherubin-okende-le-fcc-attire-la
Des réactions tombent de partout depuis la mort « brutale » de Chérubin Okende, député national et membre de l'opposition, le jeudi 13 juillet 2023. La dernière en date est celle du Front Commun pour le Congo (FCC).[/h2]
La plate-forme politique de Joseph Kabila a présenté ses condoléances aux familles biologique et politique de l’ancien ministre des Transports.


Le FCC a, surtout, attiré l'attention sur la création d'une "milice du parti au pouvoir" qui constitue, d’après cette plate-forme, une menace contre les opposants congolais.
C'est l'essentiel d'un message de condoléances signé le même jeudi par Raymond Tshibanda, président de la cellule de crise du FCC.
« Le FCC attire l'attention de tous sur le risque qui, suite à ce crime et aux menaces publiques maintes fois réitérées à leur endroit par la milice du parti au pouvoir, dont la création est une énième violation de la constitution de la République, pèse dorénavant sur la vie de tous les opposants à cette dictature qui s'enracine chaque jour davantage, avec pour stratégie, l'installation d'un régime de terreur dans notre pays », lit-on dans ce document.
Pour rappel, le premier suspect dans cette affaire est déjà aux arrêts selon le procureur général près la Cour de Cassation. Ce dernier a indiqué que les enquêtes se poursuivent.


"Katumbi sur la mort d'Okende : « On arrête mes conseillers, on arrête mes partenaires, on tue, on veut nous réduire au silence » "13
= https://7sur7.cd/2023/07/13/katumbi-sur-la-mort-dokende-arrete-mes-conseillers-arrete-mes-partenaires-tue-veut-nous
Moïse Katumbi est convaincu que le porte-parole de son parti Ensemble pour la République, Chérubin Okende a été assassiné par le régime en place. 

Lors de son passage sur RFI ce jeudi 13 juillet 2023, l'opposant  congolais qui a rappelé la récente arrestation "musclée" de son autre proche collaborateur (Salomon SK Della) estime qu'il s'agit d'une stratégie politique mise en place pour le réduire au silence. 
« C’est un assassinat politique. On arrête mes conseillers, on arrête mes partenaires, on tue, on veut nous réduire au silence », a-t-il dit.
Et à lui d’ajouter : « Nous allons faire une enquête indépendante pour savoir la vérité. On ne fait plus confiance à nos institutions. Chérubin est un frère, un homme honnête. Si la politique est de tuer, je suis très désolé… mais ce qu’ils ont fait à Chérubin ne restera pas impuni. Il aurait été kidnappé devant la Cour constitutionnelle. Où est-ce que nous allons dans ce pays ? Où est l’Etat de droit ? Si on doit tuer quelqu’un parce qu’il n’est pas d’accord avec la situation dans le pays ». 
Pour rappel, le corps de ce proche de Moïse Katumbi a été retrouvé ce matin criblé de balles dans son véhicule à Kinshasa, sur l'avenue des Poids Lourds.


"RDC: la police interroge le chauffeur de Chérubin Okende - 14.07.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230714-rdc-la-police-interroge-le-chauffeur-de-ch%C3%A9rubin-okendet
En République démocratique du Congo (RDC), après la mort du député d’opposition Chérubin Okende, une enquête a été ouverte. Le suspect arrêté jeudi 13 juillet n’est autre que le policier et garde du corps qui accompagnait le député mercredi en fin d’après-midi, à la Cour constitutionnelle, où il se rendait pour solliciter le report de son audition sur sa déclaration de patrimoine en tant qu’ancien ministre. Vendredi 14 juillet, nous apprenons qu’une deuxième personne est dans les mains de la police dans le cadre de l’enquête.

Cette fois, la garde à vue concerne le chauffeur de Chérubin Okende, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa.
Si l’on s’en tient au récit fourni par le premier suspect, lorsque l’ancien ministre s’approche de la haute cour, il est seul au volant de sa jeep avec son garde du corps : le chauffeur avait été envoyé pour une course familiale. Le député était alors seul lors du crime, puisqu’il envoie le garde du corps déposer la correspondance dans les locaux de la haute cour.
Jusqu’à présent, le garde du corps est le seul à avoir confirmé que son patron était stationné dans le parking, et la justice vient de lancer un appel à témoins.

Les autorités congolaises ont demandé du soutien à des pays étrangers. Les enquêteurs devraient aussi obtenir un renfort de pays « amis », comme le rapportait jeudi le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya : Un souhait renouvelé lors du Conseil des ministres de ce vendredi.
Une source proche du dossier évoque désormais la participation d’enquêteurs belges et sud-africains. L’information a été confirmée par une source diplomatique belge qui ajoute que le Premier ministre Alexander De Croo s’est déclaré disposé à appuyer la RDC dans l’enquête, en attendant d’avoir plus d’informations sur les modalités de cette assistance.

Les évêques du Congo en appellent à la « responsabilité » des « partis politiques »
Parmi l'avalanche de réactions provoquée par ce crime, la conférence épiscopale du Congo (Cenco) se dit consternée par un meurtre inqualifiable. Elle déplore aussi un climat politique épouvantable et en appelle à la responsabilité des partis politiques, notamment « dans ce cadre de préparatifs des élections ».
Pour le porte-parole des évêques Donatien Nshole, « les discours fanatiques peuvent amener loin », donc les « responsables de partis politiques » doivent « éduquer leurs militants à être beaucoup plus sportifs »
Alexandra Brangeon
00:44

La société civile réclame une enquête crédible et exhaustive. La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) demande à être associée à cette commission d’enquête pour ne pas commettre les mêmes erreurs que dans le passé : Jonas Tshiomela, coordonateur de la NSCC, rappelle le cas de Floribert Chebeya, militant des droits de l’homme et fondateur de la Voix des sans voix assassiné en juin 2010 dans des conditions similaires.
00:42
Jonas Tshiomela, coordinateur de la Nouvelle société civile congolaise appelle à une enquête multi-acteurs car «dans notre pays, plusieurs enquêtes ont été annoncées, mais on n’a jamais eu les résultats. Plus de 10 ans après la mort de Floribert Chebeya, nous n’avons pas toute la lumière sur sa mort et les enquêtes ont été ouvertes»
Alexandra Brangeon
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) a annoncé lancer une enquête citoyenne sur « les lacunes constatées dans la réaction des services de sécurité » entre l’annonce de la disparition de Cherubin Okende jusqu’à la découverte de son corps, comme l’explique Maitre Georges Kapiamba, le président de l’Acaj.
01:00
Maitre Georges Kapiamba, le président de l’Acaj, interroge «pourquoi n’y a pas eu une mobilisation» des autorités dès la «diffusion sur sa disparition»
Alexandra Brangeon


"Meurtre de Chérubin Okende : “soit le pouvoir contrôle tout et il en est commanditaire, soit il ne contrôle rien, alors, il est dangereux” (Ensemble pour la République) - 14 juillet 2023 - 06:55
= https://actualite.cd/index.php/2023/07/14/meurtre-de-cherubin-okende-soit-le-pouvoir-controle-tout-et-il-en-est-commanditaire-soit

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Ensemble%20Sama3

Le parti politique Ensemble pour la République, qui a perdu un de ses membres, Chérubin Okende, s’est exprimé ce jeudi 13 juillet. Par la voix de son secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge, ce parti de l’opposition a dit toute sa consternation après avoir appris le décès de son porte-parole, ce qu’il qualifie de crime d’Etat. Après son enlèvement par des hommes armés, mercredi 12 juillet, son corps a été retrouvé ce jeudi 13 juillet à bord de sa Jeep Lexus Super Sport immatriculée 8953AF/19 devant le garage de Kinshasa, en diagonale de la Direction Générale de la Société Pétrolière du Congo (SEP CONGO) en plein centre ville.
“Nous n’accepterons jamais que notre pays devienne une jungle où l’on assassine impunément. Soit le pouvoir contrôle tout et il en est commanditaire, soit il ne contrôle rien, alors, il est dangereux. Mobilisons-nous, d’abord pour rendre un hommage digne à notre frère Chérubin Okende, ensuite pour que toute la vérité éclate au grand jour et enfin pour résister à tout jamais au pouvoir de l’arbitraire et de la barbarie”, a dit Dieudonné Bolengetenge.[/size]
Le parti de Moise Katumbi impute cet acte “ignoble au régime au pouvoir.
“Ensemble pour la République qui a condamné dès hier, cet enlèvement crapuleux est consterné par cet ignoble assissinat qui rappelle les vieilles pratiques dictatoriales des régimes aux abois. Cet acharnement malsain sur l’opposition politique et en particulier Ensemble pour la République, a atteint son paroxysme. Il y a lieu de craindre que le discours du Président de la République à Mbuji-Mayi dernièrement, sur sa volonté de durcir la répression en faisant fi des droits de l’homme et des libertés des citoyens servent d’accélérateur à cette dérive”, déplore le SG d’Ensemble.

Et d’ajouter : 
“Si l’on peut se faire enlever dans l’enceinte de la plus haute juridiction du pays, la Cour constitutionnelle, et se retrouver sauvagement abattu quelques kilomètres plus loin, c’est que nous ne sommes plus en sécurité, nulle part en République Démocratique du Congo”.[/size]
La crainte sur la sécurité est de mise. Une succession des faits à l’encontre des politiques de l’opposition laisse planer des doutes sur la suite. On peut dénombrer l’interdiction du Président d’Ensemble pour la République de se mouvoir dans les provinces du Kongo-Central et du Kwilu, l’enlèvement du député provincial Mike Mukebayi de son domicile, l’enlèvement du cadre d’Ensemble, Salomon Kalonda sur le tarmac de l’aéroport de N’djili ; la perquisition des résidences de Moïse Katumbi à Kinshasa, de Salomon Kalonda et de sa mère à Lubumbashi, l’arrestation de Franck Diongo, aussi réputé pour être proche de Katumbi.
Ensemble regrette amèrement Chérubin Okende qui était la voix du parti et qui “assumait ses fonctions avec un engagement sans faille”. Le 28 décembre 2022, il a démissionné du gouvernement, de son poste de ministre des transports. Son parti exige une enquête indépendante pour identifier les auteurs et les commanditaires de “ce crime d’Etat qui ressemble en tout point à l’affaire Chebeya”.
Chérubin Okende était haut cadre et porte-parole du parti de Moïse Katumbi qui, lui, s’est déclaré candidat à la présidentielle de décembre prochain. C’est un climat de terreur qui règne dans la capitale et dans certaines villes du pays à moins de six mois des élections. Le décès scandaleux de l’élu de Lukunga ne cesse de susciter des réactions dans la sphère politique, diplomatique ou de la société civile.

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"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE EXTRA - ASSASSINAT C. OKENDE : VERS UNE ENQUÊTE PIPEE D'AVANCE  - 15.07.2923




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 20/7/2023, 8:23 am, édité 1 fois

ndonzwau


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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 17/7/2023, 4:13 pm

LE PAYS EST ENCORE SOUS LE CHOC ÉMU ET DÉBOUSSOLÉ PAR L'IGNOBLE ASSASSINAT DE L'ANCIEN MINISTRE, DÉPUTÉ NATIONAL DE L'OPPOSITION CHERUBIN OKENDE ! LA CLASSE POLITIQUE EST PARTICULIÈREMENT DANS TOUS LES ÉTATS, L'ÉVÈNEMENT ÉTANT SURVENU DANS UN CLIMAT TENDU PRE-ÉLECTORAL.
DES REACTIONS VIENNENT DE PARTOUT, DES TENTATIVES D'ANALYSES, DES OPINIONS... ET  ENCORE  À CE STADE DES INTERROGATIONS SUR LA VÉRITÉ DES FAITS QUE TOUT LE MONDE ATTEND...

Pendant ce temps une certaine presse pro-tshisekediste joue hélas à qui perd gagne : alors qu'elle appelle à une enquête crédible, elle dissipe déjà toiut soupçon sur une responsabilité du pouvoir qu"il défend. Nous devons nous en méfier : dans l'aeropage autour du PR il existe hélas des Services qui ont pu ou voulu porter atteinte à l'homle politique d'opposition par ailleurs proche de Katumbi pour affaiblir ce dernier. Il en ont les moyens et c'est pour cela que certains se sont précipités à évoquer un assassinat politique et même un ctime d'État  Une enquête crédible risque alors de le révéler et la marche du pays pourrait alors prendre un autre tournant. Alors pour prouver la bonne foi du Chef de l'Etat il vaudra mieux ne pas écarter à l'avance que le coup peut être venu de son camp. Passons...



"RDC: stupeur et inquietude après l'assassinat d'un opposant- 16.07.2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-stupeur-et-inquietude-apres-lassassinat-dun-opposant/
La classe politique congolaise est toujours sous le choc après l'assassinat du député  de l'opposition Chérubin Okende jeudi 13 juillet. Un meurtre qui intervient dans un climat politique délétère à 6 mois d'une élection présidentielle sous haute tension.

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Assassinat-Che%CC%81rubin-Okende-1024x449
La jeep du député Chérubin Okende retrouvée jeudi 13 juillet sur un grand boulevard de Kinshasa :copyright: DR

Depuis l’annonce de l’assassinat du député Chérubin Okende, jeudi 13 juillet, l’émotion est toujours vive en République démocratique du Congo (RDC). La découverte du corps criblé de balles du porte-parole du parti d’opposition Ensemble a provoqué un choc immense au sein de la classe politique. Chérubin Okende a été retrouvé sans vie, dans sa voiture, sur une grande avenue de Kinshasa. L’ancien ministre des Transports avait rendez-vous à la Cour constitutionnelle pour une convocation concernant sa déclaration de patrimoine. Chérubin Okende s’était rendu sur place mercredi 12 juillet pour demander un report de son entrevue, ce qui a été fait par son garde du corps, alors que le député attendait dans sa voiture. Après avoir déposé le courrier à la Cour, le garde du corps a constaté que Chérubin Okende et sa voiture avaient disparu, le député restant injoignable. C’est le lendemain matin que le véhicule a été retrouvé avec le corps sans vie de Chérubin Okende à l’intérieur.[/size]

« Un assassinat politique »
L’assassinat de ce proche de Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle de décembre, a provoqué une avalanche de réactions et d’indignations, toutes tendances politiques confondues. La condamnation la plus forte est venue du président d’Ensemble, Moïse Katumbi, dont Chérubin Okende était le porte-parole. Le candidat à la présidentielle a immédiatement dénoncé « un assassinat politique » qui vise « à nous faire taire ». La mort dramatique de Chérubin Okende est un nouveau coup dur pour Moïse Katumbi, alors que son principal conseiller, Salomon Kalonda, un autre membre d’Ensemble, Mike Mukebayi sont sous les verrous. Des arrestations qualifiées « d’acharnement politique » par le parti de Moïse Katumbi.

« Des menaces et des intimidations récurrentes »
L’opposant Martin Fayulu s’est également ému de ce « crime odieux qui ne peut rester impuni ». Le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, a appelé « toutes les forces vives de la Nation à une concertation en toute urgence pour amener une réponse forte à ces graves violations des droits ». Quant à Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga et Moïse Katumbi, tous candidats à la présidentielle, ont signé un texte commun demandant « la sécurisation de tous les candidats par la Monusco jusqu’à la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle. » Le FCC, la plateforme de l’ancien président Kabila, a également dénoncé « ce crime, qui a été perpétré dans un contexte national de plus en plus tendu ». Ironie du sort, le parti kabiliste, qui avait lui-même été accusé de réprimer l’opposition en son temps, s’est indigné « des menaces et intimidations récurrentes, des enlèvements et des arrestations intem

Chérubin, un nouveau Chebeya ?
Il faut dire que l’assassinat de Chérubin Okende réveille de bien mauvais souvenirs aux Congolais. Le mode opératoire du meurtre rappelle trait pour trait le scénario du double assassinat du célèbre défenseur des droits humains Floribert Chebeya, et de son chauffeur Fidèle Bazana en 2010. Tout comme Chérubin Okende, Chebeya avait rendez-vous dans une administration publique. Pour le président de la Voix des sans Voix, c’était au quartier général de la police nationale, où il devait rencontrer le général John Numbi. Une rencontre qui s’était révélée être un guet-apens pour éliminer les deux hommes. Comme dans l’affaire Chebeya, Okende disparaît avant d’être retrouvé sans vie dans son véhicule, dans un autre quartier de Kinshasa. Dans le cas de Floribert Chebeya, on avait fini par découvrir que l’ordre de tuer le militant des droits de l’homme était venu de la haute hiérarchie policière. La similitude est troublante entre les deux affaires.[/size]

Une aide étrangère pour la « transparence » de l’enquête
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a dénoncé toute tentative de récupération politique autour de l’assassinat de Chérubin Okende. « [i]On peut diverger sur le plan politique, mais ceci est aussi l’occasion d’interpeller les uns et les autres. Evidemment, c’est un homme politique qui est décédé, il y aura des implications politiques, on le comprend. Mais c’est prématuré de vouloir aujourd’hui commencer à se positionner 
». Au cours du Conseil des ministres, le président Félix Tshisekedi a exprimé sa « colère » et son « indignation ». Le chef de l’État a dénoncé un « acte odieux » en affirmant que « [sce crime ne demeurera pas impuni. » Devant le tollé suscité par le meurtre par balles d’un opposant politique, le Premier ministre Sama Lukonde a annoncé que la Belgique et l’Afrique du Sud viendraient prêter main-forte à la police congolaises pour assurer « la transparence » de l’enquête.

Une justice aux abonnés absents
Pour l’opposition et la société civile, dont les regards accusateurs se tournent vers le pouvoir, la confiance en la justice congolaise reste des plus limitée. Et de citer les affaires Floribert Chebeya, Delphin Kahimbi ou celle de l’assassinat des deux experts de l’ONU, Michael Sharp et Zaida Catalan, qui se sont toutes embourbées dans les méandres d’une justice congolaise engluée dans l’impunité et la corruption. Au Congo, la liste des affaires judiciaires non-résolues est longue comme le bras. Félix Tshisekedi lui-même, il y a tout juste une semaine, reconnaissait dans un entretien l’échec de sa politique judiciaire.

A qui profite le crime ?
Si la question est légitime, aucune réponse ne peut être donnée aujourd’hui. Car dans l’affaire Okende, tout le monde est perdant. Si les opposants se tournent vers le pouvoir pour tenter de trouver un responsable de ce qu’ils considèrent être, un « assassinat politique », le camp Tshisekedi ne retire aucun bénéfice de ce drame. L’assassinat de Chérubin Okende tombe en effet au plus mal pour Kinshasa qui s’apprête à accueillir les Jeux de la Francophonie dans quelques jours. Le climat sécuritaire dans la capitale congolaise était déjà exécrable avec un récent regain de la criminalité urbaine et des enlèvements. Alors que plusieurs délégations ont annulé ou réduit leur participation à ces Jeux, Kinshasa se faisait fort d’organiser au mieux cet événement, censé être une belle vitrine pour clôturer le mandat du président Tshisekedi à la veille des élections.

Un tournant à 6 mois des élections
Il est encore beaucoup trop tôt pour mesurer l’impact de l’assassinat de Chérubin Okende sur l’élection présidentielle de décembre, qui reste encore des plus incertaines. Mais le meurtre par balles d’un opposant dans un climat politique délétère marque, quel que soit l’issu de l’enquête, un tournant dans une période de pré-campagne électorale déjà extrêmement tendue. La très puissante Eglise catholique, par la voix de la CENCO, a rappelé que le meurtre de Chérubin Okende « intervient suite à des arrestations de membres de son regroupement politique et d’une série de violences verbales et physiques de fanatiques de certains partis politiques qui menacent la cohésion nationale et ne sont malheureusement pas interpellés par leurs leaders, et moins encore par la justice ».

« Peut-on encore oser s'opposer à Felix Tshisekedi ? ».
Le mouvement citoyen Lucha dénonce, pour sa part, « un climat de terreur visiblement entretenu et encouragé par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi lui-même ». Dans le viseur de ces activistes, il y a le discours de Félix Tshisekedi du 25 juin 2023 à Mbuji-Mayi, dans lequel le chef de l’Etat a déclaré vouloir s’attaquer « sans hésitation, sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce que l’on dira : violation des droits de l’homme, privation de liberté. Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit ». Des paroles qui résonnent étrangement après l’assassinat de Chérubin Okende et qui rajoutent une pression supplémentaire sur les opposants congolais. « Peut-on encore oser s’opposer à Félix Tshisekedi sans risquer de finir en prison ou dans un cercueil ? » nous glisse le proche d’un candidat à la prochaine présidentielle.

"RDC : La tension monte encore d’un cran à Kinshasa après l’assassinat de Chérubin Okende -16 juillet 2023
= https://afrique.lalibre.be/78106/rdc-la-tension-monte-encore-dun-cran-a-kinshasa-apres-lassassinat-de-cherubin-okende/
À cinq mois des élections, la capitale congolaise prend des allures de cocotte-minute qui n’attend qu’une étincelle.
La découverte, jeudi matin à Kinshasa, du corps criblé de balles de Chérubin Okende, député, ancien ministre des Transports et porte-parole du parti Ensemble pour la République de l’opposant Moïse Katumbi, a semé l’effroi dans la capitale congolaise. Une ville déjà traversée par de multiples tensions et rumeurs à un peu plus de cinq mois de l’élection présidentielle et à une dizaine de jours de l’ouverture des jeux de la Francophonie, l’un des deux grands rendez-vous internationaux de l’année pour la capitale de la République démocratique du Congo,
C’est le président Tshisekedi, lui-même, qui a présenté la visite du pape François et ces jeux de la Francophonie, comme les deux grands moments de l’année”, rappelle un membre de son parti. Tandis qu’un député du Front Commun pour le Congo (FCC), la plate-forme politique de l’ancien président Joseph Kabila, s’ingénie à rappeler que le premier de ces moments s’était soldé par “une soupe à la grimace généralisée pour le pouvoir après les critiques du Saint-Père”.

Des jeux déjà amputés
Les jeux de la Francophonie, qui doivent se tenir du 28 juillet au 6 août, se dérouleront sans la délégation du Québec et avec une délégation de la Fédération Wallonie-Bruxelles limitée à une vingtaine d’artistes, les athlètes, eux, ne feront pas le déplacement à Kinshasa, malgré les messages encourageants de la déléguée générale de Wallonie-Bruxelles à Kinshasa, Kathryn Brahy, qui a tenu à expliquer “nous sommes persuadés que ce sera une grande réussite et une vraie fête particulièrement pour la jeunesse congolaise et la jeunesse francophone”. Les responsables québécois, eux, ont mis en avant des “raisons de santé et de sécurité” pour justifier leur retrait de la compétition.
Mais à Kinshasa, depuis jeudi, la question de la participation ou non aux Jeux de la Francophonie n’a plus guère voix au chapitre. L’assassinat et la mise en scène macabre du cadavre du porte-parole du principal parti de l’opposition, retrouvé au petit matin gisant dans sa voiture dont le moteur était toujours en marche, ont cristallisé encore un peu plus la
Il y a une vraie psychose qui s’est installée”, confirme un des membres du parti de Moïse Katumbi. Le pouvoir en place a promis de tout faire pour élucider ce crime. Il a même annoncé qu’il allait associer les services étrangers de “pays amis” (dont l’Afrique du Sud et la Belgique) à l’enquête.

À qui profite le crime ?
Pour l’opposition congolaise, l’assassinat de Chérubin Okende est “au moins la démonstration de l’incapacité du pouvoir à assurer la paix et la sécurité dans le pays”. Beaucoup pointent aussi du doigt les propos du président Félix Tshisekedi, le 25 juin dernier lors d’une visite à Mbuji-Mayi, dans son Kasaï. Ce jour-là, le président de la République avait lancé : “Je m’attaquerai sans hésitation, sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce que l’on dira : violation des droits de l’homme, privation de liberté. Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit”. Des propos qui avaient suscité un torrent de critiques et qui sont considérés aujourd’hui par l’opposition comme le prémice des violences actuelles.
Et ça ne fait que commencer”, prédit un opposant qui énumère les arrestations de ses “collègues” qui ont “simplement eu le malheur de faire entendre une voix dissonante par rapport au régime
Il pointe ainsi, notamment, les arrestations “[i]entre autres”
 de Franck Diomi ou de Salomon Kalonda, le principal conseiller de Moïse Katumbi toujours incarcéré dans une prison militaire de Kinshasa depuis près de 50 jours “pour des motifs qui se sont tous dégonflé les uns après les autres”.
C’est le règne de la peur qu’on tente de nous imposer”, explique un membre du FCC qui fustige les milices du parti au pouvoir et l’instrumentalisation de la jeunesse de l’UDPS ; “encore ce samedi 15 juillet quand la police est descendue au siège d’Ensemble pour la République où des jeunes en colère après la mort de Chérubin Okende organisaient une veillée et criaient leur colère contre le régime de Félix Tshisekedi, la police est intervenue et elle était flanquée des jeunes de l’UDPS. C’est inacceptable”.

Tensions communautaires
Ces tensions politiques de plus en plus vives se doublent de dangereuses tensions communautaires. Les Tetela de Kinshasa (communauté de Chérubin Okende) sont particulièrement remontés depuis jeudi contre les Luba, ethnie de Félix Tshisekedi. “C’est dangereux. C’est un vrai mille-feuille de violence qui se prépare à la veille d’un scrutin aux contours de pus en plus incertains”, explique un agent d’une instance internationale présent à Kinshasa.

Et bruit de bottes à l’est
Pour ce témoin de la “dégradation rapide de la situation sociale, communautaire et sécuritaire”, il ne faut “surtout pas perdre de vue la crise majeure qui continue de défigurer l’est du pays. La tension est énorme. La multiplication sur place des armées étrangères, la présence de mercenaires, les multiples mouvements rebelles congolais et l’implication de plus en plus évidente des FDLR au côté de l’armée congolaise (rwandais hutus opposés au régime de Kagame, NdlR), le tout face au M23 soutenu par le Rwanda, fait craindre une prochaine déflagration qui serait terrible entre Kinshasa et Kigali”.

[i][i][size=16]"Chérubin Okende : Assassinat politique ou crime crapuleux en RDC ? - 14.07.2023.
= https://congoprofond.net/cherubin-okende-assassinat-politique-ou-crime-crapuleux-en-rdc/
[i]Dans les méandres de l’histoire africaine, de nombreux crimes politiques ont été commis, servant souvent d’outils pour déstabiliser les régimes en place et semer la discorde au sein des nations. Aujourd’hui, un nouveau chapitre énigmatique s’écrit avec l’assassinat de Chérubin Okende, député national élu en 2018, Porte-parole de « Ensemble pour la République » et ministre honoraire des transports. Une question obsédante se pose : ce crime odieux cache-t-il des desseins politiques perfides visant à discréditer la gouvernance du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi ?

Dans un pays où l’organisation des IXe Jeux de la Francophonie est en préparation, avec la participation de nombreuses délégations internationales, la stabilité politique est d’une importance capitale. Pourtant, des parallèles troublants peuvent être tracés entre cet assassinat et d’autres crimes similaires perpétrés par le passé, où la réputation du pouvoir en place était mise à mal dans des desseins politiques sournois.

Des rumeurs orchestrées : un échec cuisant
Les ennemis de la République ont semé les graines du doute en propageant des rumeurs infondées sur le trafic et la vente d’organes, cherchant à salir l’image du pays et de ses dirigeants. Malheureusement pour eux, ces allégations ont été rapidement démontées par le vice-ministre de la Santé lors du briefing presse tenu le lundi dernier en direct de la RTNC.
Face à cet échec, il semble que ceux qui tirent les ficelles aient jugé nécessaire de porter un coup fatal pour discréditer le pouvoir de Tshisekedi, utilisant l’assassinat de Chérubin Okende comme une arme redoutable.

Un enchevêtrement de coïncidences troublantes 
Le mystère qui entoure l’invitation du président de la Cour constitutionnelle à Chérubin Okende soulève de nombreuses interrogations. Une correspondance datée du 10 juillet 2023 l’invite à une séance de travail portant sur ses biens et avoirs. Dans sa réponse, le ministre honoraire propose une autre date, le vendredi 14 juillet 2023, entre 11h et 16h, dans les bureaux du président de la Cour constitutionnelle à Gombe. Pourtant, quelques heures seulement avant cette réunion, Chérubin Okende disparaît sans laisser de trace. Son corps sans vie, criblé de balles, est découvert dans sa jeep sur l’avenue Poids lourds à Kingabwa.

Un sacrifice politique ou un acte isolé ?
Dans cette sombre affaire, le gouvernement a la responsabilité de sécuriser ses citoyens. Mais il est tout aussi essentiel que la vérité émerge à travers une enquête indépendante menée par la police judiciaire. Est-il possible que cet assassinat soit un acte isolé, un drame personnel ? Ou bien sommes-nous confrontés à un stratagème politique calculé visant à discréditer le gouvernement congolais et, en particulier, le président Tshisekedi ?
L’heure est à la prudence et à la réflexion. Alors que nous cherchons des réponses à ces questions troublantes, il est primordial de rester objectifs et d’éviter de tomber dans des affirmations hâtives. La complexité de cette affaire appelle à une investigation minutieuse, afin de dissiper les doutes persistants et de faire toute la lumière sur ce mystère qui plane sur la mort tragique de Chérubin Okende.

Conclusion
Le destin tragique de Chérubin Okende, député national et ministre honoraire des Transports, continue de hanter les esprits et de susciter de nombreuses interrogations. Le contexte politique dans lequel cet assassinat a eu lieu ne peut être ignoré, mais il est essentiel de faire preuve de retenue et de laisser les enquêtes suivre leurs cours pour établir la vérité. Seule une enquête approfondie et indépendante pourra révéler les véritables motivations derrière cet acte odieux et dissiper les nuages de suspicion qui pèsent sur le pouvoir en place.
Dans l’attente de réponses, gardons à l’esprit que la recherche de la vérité est l’élément clé pour honorer la mémoire de Chérubin Okende et préserver la stabilité de la République démocratique du Congo.


"Affaire « Chérubin Okende » : La DEMIAP non concerné et attend les conclusions de l’enquête inter services - 17.07.2023
= https://congoprofond.net/affaire-cherubin-okende-la-demiap-non-concerne-et-attend-les-conclusions-de-lenquete-inter-services/


"Assassinat de Chérubin Okende : « Ce crime intolérable et inadmissible risque d’exaspérer le climat politique à la veille des élections » (CENCO) - juillet 13, 2023
= https://actu30.cd/2023/07/assassinat-de-cherubin-okende-ce-crime-intolerable-et-inadmissible-risque-dexasperer-le-climat-politique-a-la-veille-des-elections-cenco
La CENCO condamne sans réserve le meurtre ignominieux et crapuleux de l’opposant Chérubin Okende en cette période préélectorale. “Ce crime intolérable et inadmissible risque d’exaspérer le climat politique à la veille des élections générales”, a déclaré l’épiscopat congolais dans un communiqué portant la signature de Mgr Marcel Utembi.

Les évêques catholiques disent avoir appris avec consternation, la tragique nouvelle de l’assassinat dans les circonstances floues du porte-parole du parti Ensemble pour la République. “La CENCO en appelle aux autorités congolaises, garantes de la cohésion nationale et de la sécurité des personnes et de leurs biens, de faire toute la lumière sur ce crime sauvage et sanglant, et de mettre la main sur Caïn l’assassin de l’honorable Chérubin Okende pour que justice soit rendue”, ont-ils recommandé.
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"Assassinat de C. Okende : Katumbi, Matata et Sesanga appellent à la sécurisation des candidats à la présidentielle par la MONUSCO - juillet 14, 2023
= https://actu30.cd/2023/07/assassinat-de-c-okende-katumbi-matata-et-sesanga-appellent-a-la-securisation-des-candidats-a-la-presidentielle-par-la-monusco

= https://actu30.cd/2023/07/assassinat-de-cherubin-okende-lecc-appelle-au-respect-de-la-vie-de-tout-congolais

"Assassinat de Chérubin Okende : Denis Mukwege invite les forces vives de la nation à une concertation urgente pour donner une réponse à “ces graves violations des droits humains” - 14 juillet 2023 
= https://actualite.cd/2023/07/14/assassinat-de-cherubin-okende-denis-mukwege-invite-les-forces-vives-de-la-nation-une

"RDC: Matata, Sesanga et Katumbi considèrent que les arrestations “arbitraires” et les assassinats dans l'opposition ne permettent plus d'exercer les activités électorales en toute sécurité et exigent une réunion d’urgence entre parties prenantes -1

= https://actualite.cd/2023/07/16/rdc-le-gouvernement-requiert-la-belgique-pour-enqueter-sur-lassassinat-du-depute


"Caricature : milles sons des cloches autour du meurtre de Chérubin Okende - 14.07.2023
= https://actualite.cd/2023/07/14/caricature-milles-sons-des-cloches-autour-du-meurtre-de-cherubin-okende


"Cherubin Okende, un crime contre le Congo! - 15.07.2023
= https://www.politico.cd/grand-angle/2023/07/15/cherunin-okende-un-crime-qui-cible-le-congo.html/135378/
Assassinat froidement au vue et au su de tous, Cherubin Okende n’est pas le seul qui soit visé par ses assassins. Le Congo entier, est sur la ligne de mire de ces criminels.

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Cherukin-1024x640

Un homme aux larges bacchantes, en uniforme de parade, qui s’écroule avec sa femme à l’arrière de sa voiture Gräf & Stift décapotable. Frappé à la poitrine par les balles tirées par un mystérieux terroriste tout de noir vêtu. Des générations entière d’écoliers connaissent cette image d’Épinal, venue de France. La leçon d’histoire aussi est connue: le dimanche 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand de Habsbourg, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, et sa femme, Sophia, sont assassinés à Sarajevo. Gavrilo Princip, le « terrioriste », était à peine âgé de 19 ans.  Peu importe ! Les faits sont aussitôt imputés non sans raison à la Serbie par le gouvernement autrichien. Et l’assassinat de ces personnalités, quasi-inconnues dans une ville des Balkans dont l’immense majorité des Européens ignoraient jusqu’au nom, va servir de prétexte au déclenchement de ce qui deviendra la Première Guerre mondiale.
Le regretté Jean-Baptiste Kabasele Yampanya wa ba Mulanga dit « Pepe Kalle » et le talentueux Jean Dode Matolu dit « Papy Tex » s’y inspireront sans doute pour chanter : « Moto oyo allumette ekoki ko zikisa mboka mobimba », entendez par là : «  la petite flamme d’allumette peut brûler tout un village ». Un peu plus tard, le monde s’embrasera plus d’une fois. Et à chacune de ces fois, des événements à peine croyables en seront le déclique. Aussi, tôt le matin du 12 juillet, alors que la nuit se retirait à peine avec son lot de fatigue, chargée par une intense activité de journaliste, aucune pensée pire n’aurait pu conduire à une telle imagination. Les images du véhicule à peine garé et dans lequel un corps ensanglanté et sans vie y était placé et abandonné ne pouvaient être crédibles. Comment y croire ? Le Fondé, qui s’efforçait de corriger la veille une sémantique du parti Ensemble pour la République sur le réseau twitter, allait tout à coup se retrouver au cœur d’une accusation de « moquerie d’un enlèvement ».

En vérité, qui aurait pu jeûner pour l’enlèvement d’un politique dans ce pays ? Le « kidnapping » annoncé par son parti ne faisait-il pas sincèrement, comme à son habitude, rire ? N’étions-nous pas habitués à tout ceci ? N’ont-ils pas pris l’habitude, ces politiques et leurs traqueurs des Services de sécurité, de jouer à ce jeu ? Comme des petits enfants qui tentent de maitriser une flamme, nous avons certes fini par nous brûler. Des événements banaux. Des gestes banalisés. Des faits graves passés sous silence, dénoncés et défendus en fonction du camp politique. Des autorités qui ont érigé l’arrestation de suspects pourtant publics et jouissant de présomption d’innocence au rang indigne de kidnapping n’ont que leur gestuels pour s’expliquer. Hébétés par la nouvelle qui fait d’eux désormais les principaux suspects.

Assassinat contre la République
Néanmoins, dans ce Congo plus rien n’a de l’honneur, où l’on préfère la comédie dans un procès de « kidnappeurs », un tel assassinat aussi crapuleux que spectaculaire donne plutôt lieu au spectacle qu’au recueillement. La dépouille est lynchée médiatiquement par des vautours en quête chacun de publicité. D’autres ne traineront pas à chercher la récupération politique. Un pouvoir perdu, qui commence alors à préparer sa défense. Un spectacle incroyable à la Cour constitutionnelle, où un juge tient lui-même son procès pour se disculper. Des experts scientifiques fusent sur les réseaux sociaux, d’autres ont déjà bouclé leurs enquêtes et ont même trouvé de coupables. Dignes de diriger le FBI ! Bref, le Congo est à la rue. Perdu, enfoncé dans l’inconscience proportionnelle à la gravité de ce qui le touche.
Pourtant autant, l’histoire pourrait nous renseigner. Si les choses restent bien différentes qu’à Sarajevo et si, ici, les assassins semblent aussi facilement connus, il y a cependant nécessité de regarder ce crime cruel avec recul et retenu.  La personne assassinée ici est la plus inattendue possible, même si le crime n’est prédisposé à personne.
Toujours est-il que de par sa qualité naturelle et sa carrure d’homme d’Etat, Okende Cherubin ne fut jamais dans le camp des extrêmes ni des complotistes. Alors que son étoile brillait, il ne se fera remarquer que par son verbe digne d’un parent de Lumumba Patrice et par une victoire par K.O à l’Assemblée nationale qui cherchait son poste de ministre. Le tout, en restant fidèle à son mentor politique Moïse Katumbi, tout en montrant du respect à l’endroit du président de la République. A contrario de François-Ferdinand de Habsbourg, Cherubin Okendi ne cristallisait ni ne divisait. Son nom était à peine évoqué dans les différends politiques, enveloppé par la rivalité entre Katumbi et Tshisekedi.
Aussi, certes la tension politique grimpe entre l’opposition et le pouvoir en place depuis des mois. Cependant, en arriver à une telle situation tout la plaçant au crédit de ces tensions serait un raccourci pompeux, sans certes tenter de faire le procès, loin des éléments. Toujours est-il qu’avec du recul, cet assassinat en plein cœur de la société, pratiqué de cette manière où les commanditaires n’osent ni se cacher ni cacher leurs actes, place le Congo sur les traces de Sarajevo où une figure est spectaculairement assassinée, d’abord dans le but de choquer, ensuite dans le but de susciter des réactions imprévisibles et violentes. Et dans un pays qui voit les tensions monter soudainement, agressé jusqu’au cou par ses voisins, des tels événements ne sont pas à prendre à la légère, ni même à considérer de manière isolée.

Sans certes faire le lit complotiste. Le Congo, dans sa fragilité grandissante, est ici  la principale victime, aux côtés de la Famille de Cherubin Okende. Cette nation fragile, touchée en plein cœur, de cette manière-là, risque gros. L’acte, qui n’a pas encore révélé sa vérité, peut être un catalyseur à un chaos visiblement prémédité. Aussi, au moment de chercher les coupables, de pleurer un frère vaillant et talentueux délibérément fauché, ceux de la République, ceux qui tiennent au Congo et qui œuvrent pour sa survie, devraient prendre du recul et tenter de comprendre, analyser froidement les faits, avant de prêter le flanc à toute précipitation.

Peut-être que la meute n’a pas le temps de contrôler ses émissions et de mesurer ses réactions, la classe dirigeante devrait éviter de se laisser guider par ces éléments catalyseurs du chaos. Se poser des bonnes questions, loin de toute rivalité, sans systématiquement tenter de « profiter » des événements.  En tant que frères, tous enfants du Congo, frère des martyrs tombés pour consolider l’unité fragile de cette nation,  nous avons tout intérêt à ce que les calamités qui nous tombent dessus ne nous divisent pas davantage et qu’elles n’exposent ni n’explosent encore plus notre Nation largement théâtre de déstabilisations et d’agressions.   S’il faut passer pour un corrompu ou complice, je l’accepte. Mais je serais toujours la voix qui appellera le Congolais à la prudence. Car, oui, le Congo, qui est en ligne de mire ici, joue sa survie. Depuis des décennies d’ailleurs. Toujours au bord du gouffre, cette Nation devrait éviter de faire un pas en avant, ni par vengeance ni par colère. Car, telles deux femmes face à l’Ecclésiaste, nous sommes celle qui a le plus à perdre si jamais le petit bébé était divisé en deux.


= https://actualite.cd/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-la-question-que-nous-devons-nous-poser-cest-qui-profite-le
= https://actu30.cd/2023/07/meurtre-de-cherubin-okende-je-ne-puis-contenir-ma-colere-quant-a-latteinte-faite-par-cet-acte-odieux-aux-symboles-de-la-republique-tshisekedi/


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Dernière édition par ndonzwau le 26/9/2023, 12:01 pm, édité 8 fois

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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 17/7/2023, 11:37 pm

UNE INFO IMPORTANTE M'A ÉCHAPPÉ : LE NUMERO BAROQUE DE NOS HAUTES AUTORITÉS  JUDICIAIRES  ; DÉCIDÉMENT NOTRE JUSTICE POURRIE DES POURRIES L'EST A PARTIR DE LA TÊTE !

En effet sans le moindre scrupule le President de la Cour constitutionnelle, son PG ainsi sue cemui de la Cour de cassation sont sortis nous balancer les bribes de l'enquête sur le meurtre de Cherubin OKENDE, une enquête qui ne venait que de commencer. Au cours de leur conférence de presse ils nous ont affirmé que le défunt avait été  tué  par balle, une bzlle de l'arme qui était à côté de lui dans sa voiture. A se demander s'ils sont des premiers-venus incompétents ou alors complices, au fait des détails que nous ignorons car à  ma connaissance jusque-là aucune autopsie n'avait été pratiquée et le lieu et les conditions de sa mise à mort nous étaient  inconnues.  

Qui sait si l'ancien ministre n'a pas été  tué ailleurs et qu'on aurait transporté exprès son corps dans sa voiture ; un scenario et un décor fabriqués pour maquiller les conditions de son assassinat.
Ils ont interpellé le chauffeur et le garde du corps mais j'espère que leurs propos seront aussi consignés dans l'enquête pour qu'on en déduise tout ce qu'il faut.
En passant il faut souligner que contrairemant à ce qu'a affirmé le President de la CC, Mwando Nsimba l'un de trois membres d'Ensemble ayant démissionné dit n'avoir jamais reçu de convocation , de même pour l'autre ; il est donc possible que seul le regretté Okende ait été convoqué.



"[RDC : « Chérubin Okende a été tué par une balle. Le premier suspect est aux arrêts et l'arme du crime a été trouvée dans le véhicule (PG près la Cour de Cassation) -
= https://7sur7.cd/2023/07/13/rdc-cherubin-okende-ete-tue-par-une-balle-le-premier-suspect-est-aux-arrets-et-larme-du
Le premier président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a animé conjointement un point de presse ce jeudi 13 juillet 2023 au sujet de l'assasinat de Chérubin Okende, avec le procureur général près la Cour Constitutionnelle Jean-Paul Mukolo Nkokesha et le procureur général près la Cour de Cassation Firmin Mvonde Mambu.

Ce dernier a affirmé que les investigations sont très avancées au niveau de son office. Selon le  PG près la  Cour de Cassation, le porte-parole d’Ensemble est tué par une balle. L'arme du crime a été trouvée dans son véhicule. Il précise que le premier suspect est aux arrêts et promet de communiquer sur la suite des enquêtes dans les jours à venir.
« Le corps sans vie du regretté Chérubin Okende a été trouvé dans son véhicule, attaché à la ceinture de sécurité, le moteur en marche, la climatisation aussi. Une arme à été trouvée à coté du défunt. Les premiers éléments révèlent que la mort a été donnée par balle. L'arme du crime est connue. Je voudrais vous informer également que présentement se trouve entre les mains de la justice le premier suspect qui est en train d'être entendu par le parquet de grande instance », a-t-il déclaré.[)

Répondant à la question de savoir si Chérubin Okende était invité par la Cour Constitutionnelle, le premier président Dieudonné Kamuleta a confirmé. Il a cependant indiqué qu'il n'est pas possible à ce stade de dire s'il était physiquement passé dans les installations de son office la journée du mercredi 12 juillet.
Pour le premier président la Cour Constitutionnelle, sa juridiction a juste reçu un émissaire de Chérubin Okende la journée de mercredi à 11 heures pour prendre un courrier. La même personne y est revenue aux environs de 16 heures pour déposer une correspondance. Elle va revenir encore à 20 heures pour chercher si Chérubin Okende était à la Cour.
« Vous comprendrez que c'est cette personne qui est aux arrêts. Elle est revenue ici ce jeudi matin aux environs de 8 heures pour dire que Chérubin Okende a été retrouvé à travers le système GPS de son véhicule sur Poids lourds. Comment expliquer que son GPS n'a pas fonctionné à 20 heures quand il est revenu chercher l'honorable ici ? Les enquêtes se poursuivent. Le moment venu, nous vous communiquerons les détails », a-t-il précisé.

Le patron de la première juridiction du pays a, par ailleurs, précisé que ce n'est pas la première fois que la Cour Constitutionnelle invite un ancien ministre au sujet de la déclaration du patrimoine. D'ailleurs, souligne-t-il, pour ce cas d'espèce, Chérubin Okende était invité avec les deux autres ministres démissionnaires du gouvernement Sama Lukonde.
Rappelons qu'une certaine opinion répandue sur les réseaux sociaux raconte que Chérubin Okende a été enlevé à la Cour Constitutionnelle alors qu'il y était passé, mercredi dans la journée, pour solliciter le report d'une invitation qu'il avait pour le jeudi 13 juillet au sujet de la déclaration du patrimoine en tant qu'ancien ministre.

"Assassinat de Chérubin Okende : « La balle qui a été tirée sur la victime est bel et bien partie de l'arme trouvée à côté du corps » (PG près la Cour de cassation) - 19 juillet 2023
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= https://actualite.cd/2023/07/19/assassinat-de-cherubin-okende-la-balle-qui-ete-tiree-sur-la-victime-est-bel-et-bien

"RDC: en plus de garde du corps et le chauffeur de Chérubin Okende, plusieurs personnes sont interpellées, auditionnées et confrontées par la justice - 19 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/19/rdc-en-plus-de-garde-du-corps-et-le-chauffeur-de-cherubin-okende-plusieurs-personnes


"Moïse Katumbi à Kinshasa pour “suivre de près” l'affaire de l'assassinat de Chérubin  Okende 
- 16 juillet 2023

= https://actualite.cd/2023/07/16/moise-katumbi-kinshasa-pour-suivre-de-pres-laffaire-de-lassassinat-de-cherubin-okende
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230717-rdc-mo%C3%AFse-katumbi-se-recueille-au-domicile-de-ch%C3%A9rubin-okende-et-exige-une-enqu%C3%AAte-internationale-sur-sa-mort

"Assassinat de Chérubin Okende : au regard du contexte électral, la Lucha note de bonnes raisons de questionner la responsabilité de l’Etat -  17 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/17/assassinat-de-cherubin-okende-au-regard-du-contexte-electral-la-lucha-note-de-bonnes

"RDC : Les députés du Sankuru demandent aux autorités de diligenter une enquête « sérieuse » et « objective » sur l’assassinat de Chérubin Okende - juillet 14, 2023
= https://actu30.cd/2023/07/rdc-les-deputes-du-sankuru-demandent-auxg-autorites-de-diligenter-une-enquete-serieuse-et-objective-sur-lassassinat-de-cherubin-okende/
= https://actualite.cd/2023/07/15/assassinat-de-cherubin-okende-les-deputes-du-sankuru-exigent-toute-la-lumiere-sur-cet

"RDC: La famille de Cherubin Okende a déposé une plainte contre inconnu pour arrestation et assassinat, elle sollicite la suspension des responsables des services de sécurité durant la période de l'enquête  - 17 juillet 2023 -
= https://actualite.cd/2023/07/17/rdc-la-famille-de-cherubin-okende-depose-une-plainte-contre-inconnu-pour-arrestation-et
= https://information.tv5monde.com/afrique/video/rd-congo-assassinat-de-cherubin-okende-la-colere-de-la-famille-2658265

"RDC. Assassinat de Chérubin Okende sur fond d’amateurisme et précipitation. A qui profite le crime ? - 15
07.2023

= https://lescoulissesrdc.info/rdc-assassinat-de-cherubin-okende-sur-fond-damateurisme-et-precipitation-a-qui-profite-le-crime/


"Meurtre de Chérubin Okende : la commission d’enquête associera les services étrangers (Gouvernement) - 14/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/14/actualite/securite/meurtre-de-cherubin-okende-la-commission-denquete-associera-les

"En RDC, la population réagit sur l’assassinat du député national et ancien ministre Chérubin Okende! - 14 juillet 2023
= https://mm2-online.com/2023/07/en-rdc-la-population-reagi-sur-lassassinat-du-depute-national-cherubin-okende/

"L’ECC consternée par « l’assassinat » du député Chérubin Okende - 15/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/15/actualite/societe/lecc-consternee-par-lassassinat-du-depute-cherubin-okende

"La Prospérité : « Chérubin Okende : les Evêques catholiques exigent la tête de Caïn ! » -  14/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/14/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-cherubin-okende-les-eveques-catholiques-exigent



"Après le meurtre de Chérubin Okende, les propos de l’ancien Min’Etat font mentir le président de la Cour Constitutionnelle: comment Christian Mwando confond Dieudonné Kamuleta  
= https://www.africanewsrdc.net/featured/meurtre-okende-mwando-confond-kamuleta/6
[b[Qui dit vrai, qui dit faux? Les graves contradictions entre les deux personnalités devraient intéresser l’enquête autour de l’assassinat de l’ancien ministre des Transports…
Des indices dont pourrait se servir l’enquête après l’assassinat de Chérubin Okende. Le 13 juillet 2023, seulement quelques heures après la découverte du corps sans vie et criblé de balles du ministre honoraire des Transports, enlevé la veille dans les installations de la Cour Constitutionnelle où il avait rendez-vous à en croire des sources concordantes, Dieudonné Kamuleta, président de la plus haute juridiction du pays, a fait une déclaration qui n’est pas passée inaperçue à la faveur de la conférence de presse conjointe avec le Procureur général près la Cour de Cassation. «Tous les ministres sont soumis à cet exercice de déclaration de patrimoine, même le premier ministre… Quand on constate qu’il y a des éléments qui manquent, on invite. Dans ce cadre ici, il y avait trois ministres démissionnaires. Des invitations ont été lancées pas à un mais à tous les trois. C’était pour donner le complément d’informations», a justifié Dieudonné Kamuleta, allant jusqu’à affirmer que la Cour Constitutionnelle est entrée en contact le 12 juillet 2023 avec les intéressés pour les informer qu’il y avait des correspondances pour eux parce que la procédure a un caractère personnel.[/b]

Christian Mwando Nsimba, l’ancien ministre d’Etat en charge du Plan, parti du gouvernement Sama le même jour que son collègue des Transports Chérubin Okende et la vice-ministre de la Santé Véronique Kilumba, refuse de faire prospérer la version du président de la Cour Constitutionnelle, particulièrement à son sujet. «Je n’ai pas reçu jusqu’à présent une lettre de la Cour Constitutionnelle me demandant un complément des éléments sur ma déclaration de patrimoine faite après ma sortie du gouvernement», a-t-il martelé dans un tweet posté le 18 juillet par Stanis Bujakera, journaliste à Jeune Afrique qui travaille aussi pour le compte de l’Agence Reuters, confondant et faisant mentir publiquement le président de la Cour Constitutionnelle. «Je n’ai été ni contacté au téléphone, ni convoqué, ni entendu», a-t-il insisté après une question de la Rédaction.
Dans cette bataille autour de la vérité qu’entreprend de se livrer Mwando et le numéro un des juges constitutionnels dans le cadre des enquêtes, la balance semble pencher en faveur du premier, à en croire des indiscrétions dans les couloirs de la Cour Constitutionnelle, où les gens s’avouent embarrassés par cette patate chaude.

Selon les mêmes indiscrétions, «on ne peut pas nier les évidences. Les affirmations du président de la Cour Constitutionnelle sont aux antipodes de la version des membres du bureau du juge en charge du dossier, Sylvain Lumu. Selon les confidences, le juge Lumu n’a jamais adressé une correspondance, notamment une invitation à l’ancien ministre Christian Mwando, comme il n’est pas entré en contact avec ce dernier. Son action a été dirigée sur l’ancienne vice-ministre de la Santé qu’il n’a pas pu atteindre faute d’adresse et de numéro de téléphone, selon lui, et principalement sur l’ancien ministre des Transports Okende. Et vraisemblablement, des contacts ont pu être établis entre celui-ci le juge, et un accord trouvé sur le retrait de l’invitation ainsi que le dépôt de la lettre demande de report. Le président de la Cour Constitutionnelle en contradiction avec le rapporteur en charge du dossier? Ça interroge, ça inquiète

Qui dit vrai entre l’ancien ministre d’Etat Mwando et le président Kamuleta? «Ces graves contradictions entre ces deux personnalités constituent une des pistes sérieuses. Seules les preuves d’éventuels contacts téléphoniques ou de transmission de l’invitation supposée pourraient déjà en partie éclairer la lanterne et des enquêteurs et de l’opinion, tous curieux de connaître les mobiles de l’assassinat de Chérubin Okende et ses auteurs», se convainc un pénaliste approché par la Rédaction.
Et un avocat d’ajouter: «Maintenant que la version du MinEtat Christian Mwando et les indiscrétions obtenues dans les couloirs de la Haute Cour tendent à établir clairement qu’en réalité, seul Chérubin Okende était invité à la Cour Constitutionnelle, les contre-vérités du président de la Haute Cour, débitées en public, en conférence de presse, devraient intéresser au plus haut point les enquêteurs, l’opinion publique, le gouvernement de la République, le Parti Ensemble ainsi que la Famille du défunt».
La Cour Constitutionnelle du pasteur Kamuleta doit à présent officiellement et solennellement publier les éléments de preuve contredisant Christian Mwando. Et dire aussi comment la plus haute juridiction de l’Etat a incroyablement manqué d’avoir l’adresse et les coordonnées téléphoniques d’une ancienne membre de l’Executif national, pendant que lui a prétendu qu’elle a été informée. Sinon, il est plus que temps que des mesures conservatoires soient déjà envisagées, du côté de la Cour Constitutionnelle, pour permettre à l’enquête d’évoluer objectivement et sans gêne.

Ceci pour permettre à l’enquête d’obtenir la réponse à la question «pourquoi n’a-t-on invité que le seul Chérubin Okende, et non les autres, vers une Institution de l’Etat, vers le lieu où il a été enlevé, pour un sort criminel, qui choque aujourd’hui les bonnes consciences et bouscule les esprits?»
Si la Cour Constitutionnelle ne souhaite pas voir la clameur publique se trouver dans l’obligation de conclure à un guet-apens mortel dans lequel est tombé le Député national Chérubin Okende, en se rendant à la Cour Constitutionnelle, celle-ci a tout intérêt à fixer l’opinion publique en répondant, point par point, aux 30 questions posées par des Experts et autres observateurs avertis, et que AfricaNews s’est fait le devoir de porter à la connaissance des responsables de la Haute Cour.

La Justice semble éviter les pistes les plus sérieuses de l’assassinat de Chérubin Okende, elle confirme une mort par balles avant l’autopsie préalable: 30 questions à la Cour Constitutionnelle
«Comment le Procureur général près la Cour de Cassation peut-il déjà confirmer une mort par balles alors que l’autopsie préalable n’a pas encore eu lieu?», interrogent avocats et autres experts en investigations criminelles, brandissant les raisons de douter davantage de cette justice dont le président de la République en personne a récemment tancé le manque … Lire la suite de

"Meurtre de Chérubin Okende : les coulisses d’une enquête sous pression
= https://www.jeuneafrique.com/1464583/politique/meurtre-de-cherubin-okende-les-coulisses-dune-enquete-sous-pression/
Alors que les investigations sur le meurtre de l’ancien ministre débutent à peine, Moïse Katumbi, qui dénonce un « assassinat politique », multiplie les rencontres avec les diplomates. Le gouvernement, qui a promis d’associer des « pays amis », s’active aussi pour solliciter de l’aide.

Six jours après le décès de l’ancien ministre Chérubin Okende, qui était aussi porte-parole du parti de l’opposant Moïse Katumbi, la tension peine à redescendre à Kinshasa. Informé par le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, l’ancien gouverneur du Katanga a quitté Abidjan où il se trouvait au moment des faits. S’il n’a pas hésité à dénoncer, depuis la Côte d’Ivoire, « un assassinat politique », il mène depuis son retour en RDC un marathon diplomatique.

Katumbi se tourne vers la Monusco
Le 16 juillet, dans la foulée de son arrivée à Kinshasa, Moïse Katumbi s’est rendu à la Monusco avec certains de ses collaborateurs, dont son directeur de cabinet et porte-parole, Olivier Kamitatu. Il y ont rencontré le numéro deux de la mission onusienne, François Grignon, auprès duquel ils ont insisté sur l’importance d’une enquête indépendante qu’ils souhaitent voir dirigée par la Monusco. Ils ont formalisé cette demande dans un courrier adressé à la mission le 17 juillet.
Dans cette lettre consultée par Jeune Afrique, Moïse Katumbi explique douter « de la volonté et de la sincérité du gouvernement à faire éclater la vérité sur l’affaire ». « Au regard […] de la volonté du gouvernement de faire appel à une expertise internationale, j’ai l’honneur d’adresser la présente demande officielle […] à la Monusco afin qu’elle se charge, avec d’autres partenaires aussi compétents, de conduire les investigations », écrit-il.
À LIREMeurtre de Chérubin Okende en RDC : ce que l’on sait de la mort de ce proche de Moïse Katumbi[/size]
Le 17 juillet, Moïse Katumbi s’est entretenu avec l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean-Marc Châtaigner, avant de rencontrer, le lendemain, la représentante des États-Unis, Lucy Tamlyn, celle de la Grande-Bretagne, Alyson King et celui du Canada, Benoît-Pierre Laramée, puis de s’entretenir avec l’ambassadeur de France, Bruno Aubert.

[bBelgique, États-Unis, France…[/b]
De leur côté, les autorités congolaises continuent d’appeler en public à la « retenue ». Le 17 juillet, à l’occasion d’une conférence de presse, le ministre des Finances Nicolas Kazadi et le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya ont dénoncé une « stratégie du chaos » et fustigé « ceux qui pensent pouvoir tirer des dividendes politiques de ce drame ».

En coulisses, plusieurs ministres ont pris langue avec différentes chancelleries afin de solliciter une aide pour l’enquête. Le 13 juillet, quelques heures après l’annonce de la mort de Chérubin Okende et au sortir d’une réunion d’urgence convoquée par le Premier ministre Sama Lukonde KyengePatrick Muyaya avait annoncé la mise en place d’une commission d’enquête « pluridisciplinaire » associant des « pays amis » de la RDC. Pour le moment, celle-ci tarde à se mettre en place.À LIREEn RDC, la revanche de Peter Kazadi
Plusieurs pays ont toutefois été approchés, mais tous n’ont pas encore reçu une requête écrite de la part des autorités. Selon nos informations, la Belgique a été sollicitée par la ministre de la Justice, sur demande du chef de l’État Félix TshisekediRose Mutombo Kiese a ainsi adressé un courrier à l’ambassadeur de Belgique en RDC, Johan Indekeu, qui lui a été remis en mains propres par le vice-ministre des Affaires étrangères congolais, Crispin Bandu Panzu.
Invité à participer à la célébration de la fête nationale, le 14 juillet, organisée par l’ambassade de France en RDC, le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, a également informé la représentation française de son souhait de l’associer à l’enquête. Au 18 juillet, cette demande n’avait pas encore été formalisée par écrit. Idem pour les États-Unis : « Nous n’avons rien reçu d’officiel à ce jour, mais nous sommes prêts à examiner une telle demande si elle nous parvient », a ainsi répondu à Jeune Afrique la représentation américaine en RDC. En revanche, le ministre de l’Intérieur a adressé un courrier à la Monusco le 18 juillet.

Imbroglio
Les discussions se poursuivent dans les différentes représentations diplomatiques afin de déterminer leur degré d’implication dans la procédure. En coulisses, plusieurs chancelleries s’interrogent sur les conditions dans lesquelles l’enquête pourrait se dérouler, notamment sur la sécurisation de la scène de crime ou encore la localisation du véhicule dans lequel le corps – conservé à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire – a été retrouvé.[/size]
Selon nos sources, le véhicule de marque Lexus dans lequel le député a été retrouvé mort le matin du 13 juillet se trouve toujours dans les locaux de l’auditorat militaire. Le dossier, lui, est pour le moment instruit au niveau civil, au tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe.
Le déroulement exact des évènements des 12 et 13 juillet, au cours desquels Chérubin Okende a été tué, demeure flou. Parmi les certitudes dont disposent les proches de l’ancien ministre figure l’invitation que lui avait adressée la Cour constitutionnelle : cette dernière avait en effet convoqué le porte-parole d’Ensemble pour la République pour qu’il se présente dans ses locaux le 13 juillet. Cette « séance de travail », censée durer de 11 à 16 heures selon la lettre d’invitation, devait permettre au député de 61 ans de fournir des informations complémentaires sur sa déclaration de patrimoine d’ancien membre du gouvernement.

Dans un premier temps, le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kalumeta, a assuré que deux autres ex-ministres, Christian Mwando et Véronique Kilumba – eux aussi démissionnaires du dernier gouvernement et membres du parti de Moïse Katumbi – avaient aussi été convoqués pour les mêmes raisons. Une version contredite auprès de JA par l’ancien ministre du Plan, Christian Mwando lui-même : « Je n’ai, jusqu’à présent, reçu aucune lettre de la Cour constitutionnelle me demandant un complément sur ma déclaration de patrimoine ». Par ailleurs, la version du président de Dieudonné Kalumeta semble également contredite par une note interne de cette même juridiction.

Note confidentielle
Estampillée “confidentielle” et datée du 13 juillet, celle-ci donne un peu plus de précisions sur la requête de la Cour constitutionnelle : consultée par Jeune Afrique, la note est signée par le juge Sylvain Lumu, auteur de la convocation de Chérubin Okende. Le magistrat y explique que les ministres Christian Mwando, Chérubin Okende et Véronique Kilumba ont respectivement déposé leurs déclarations de patrimoine les 26 janvier, 20 février et 11 janvier dernier. Celles-ci ont été réceptionnées par Dieudonné Kalumeta le 17 mars 2023, avant d’être transmises à Sylvain Lumu, désigné rapporteur.À LIREChérubin Okende, l’homme qui avait préféré Katumbi à Tshisekedi
« Après le traitement desdits dossiers, il a été révélé que les déclarations de patrimoine de Monsieur Chérubin Okende Senga et de Madame Véronique Kilumba Nkulu ne sont pas accompagnées des copies de leurs démissions respectives ou de prise d’acte par le Premier ministre, susceptibles de déterminer avec précision à quel moment leurs fonctions ont réellement pris fin », explique la note. Sur les deux ministres concernés, seul Chérubin a été convoqué. « Faute d’adresse précise ou d’un numéro de téléphone pouvant permettre à mes services de courrier d’atteindre Véronique Kilumba Nkulu, seul Chérubin Okende a reçu l’invitation le 12 juillet », justifie Sylvain Lumu dans sa note.
Toujours selon la Cour, cette convocation a été réceptionnée dans l’après-midi du 12 juillet par le collaborateur et garde du corps d’Okende, Nico Kabunda, avant que ce dernier ne revienne quelques heures plus tard, à 16h02, déposer une demande de report de la convocation au 14 juillet.
Selon ses proches, Chérubin Okende se serait rendu sur place avec Nico Kabunda, et l’a attendu dans la voiture le temps que ce dernier aille solliciter le report de sa convocation. C’est à ce moment là, toujours selon son entourage, qu’Okende aurait disparu, avant d’être retrouvé mort le lendemain. Son garde du corps est toujours auditionné à l’auditorat militaire.

"

"RDC : comment interpréter l'assassinat de l'ex-ministre Chérubin Okende ? - 14 JUIL. 2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/video/rdc-comment-interpreter-lassassinat-de-lex-ministre-cherubin-okende-2657887




= https://actualite.cd/2023/07/14/assassinat-de-cherubin-okende-les-parlementaires-de-lopposition-en-colere-appellent-se
= https://actualite.cd/2023/07/14/pour-delly-sesanga-cherubin-okende-est-victime-de-lincapacite-du-regime-assurer-la


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 20/7/2023, 9:04 pm, édité 14 fois

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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 18/7/2023, 3:35 pm


"Qui est le sorcier ? - juillet 17, 2023
= https://laprosperiteonline.net/qui-est-le-sorcier/


"EcoNews : « Assassinat de Chérubin Okende : des enquêteurs belges et sud-africains en renfort » - 17/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/17/actualite/revue-de-presse/econews-assassinat-de-cherubin-okende-des-enqueteurs-belges-et

"Assassinat de Chérubin Okende : le gouvernement met en garde contre les récupérations politiques -
18.07.2023

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124614_assassinat_de_cherubin_okende_le_gouvernement_met_en_garde_contre_les_recuperations_politiques.html

=  https://actualite.cd/2023/07/18/assassinat-de-cherubin-okende-le-gouvernement-denonce-la-recuperation-politique-et
= https://actualite.cd/2023/07/17/assassinat-de-cherubin-okende-etat-de-droit-en-marche-demande-la-classe-politique

"Assassinat d’Okendé, M23, Joseph Kabila, présidentielle, Patrick NKANGA répond -
17.07.2023

=  https://www.mediacongo.net/article-actualite-124597_assassinat_d_okende_m23_joseph_kabila_presidentielle_patrick_nkanga_repond.html

"RDC: un cadre du parti PPRD dénonce «manquement» et «négligence» concernant l’assassinat de Chérubin Okende - 18.07.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230718-rdc-un-cadre-du-parti-pprd-d%C3%A9nonce-manquement-et-n%C3%A9gligence-concernant-l-assassinat-de-ch%C3%A9rubin-okende

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230717-rdc-la-famille-de-ch%C3%A9rubin-okend%C3%A9-d%C3%A9pose-plainte-pour-arrestation-arbitraire-et-assassinat
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230717-rdc-mo%C3%AFse-katumbi-se-recueille-au-domicile-de-ch%C3%A9rubin-okende-et-exige-une-enqu%C3%AAte-internationale-sur-sa-mort


"Assassinat de Chérubin Okende : recueillement au siège d’Ensemble pour la République - 18/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/18/actualite/politique/assassinat-de-cherubin-okende-recueillement-au-siege-densemble-pour

"RDC : des organisations syndicales mobilisent pour rendre hommage à Chérubin
= https://www.radiookapi.net/2023/07/15/actualite/societe/rdc-des-organisations-syndicales-mo


"Assassinat de Chérubin Okende : La thèse d’enlèvement devant ou dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle de moins en moins plausible ! -
14.07.2023

= https://scooprdc.net/2023/07/14/assassinat-de-cherubin-okende-la-these-denlevement-devant-ou-dans-lenceinte-de-la-cour-constitutionnelle-de-moins-en-moins-plausible/
= https://scooprdc.net/2023/07/13/assassinat-de-cherubin-okende-le-juge-sylvain-lumu-avait-rendez-vous-avec-lui-ce-jeudi-13-et-non-mercredi-12-juillet-source-judiciaire/

"Assassinat de Chérubin Okende : le résultat de l’autopsie toujours attendu, mais le flou persiste autour du décès par balle ou non, du moment et de lieu de commission de l’acte - 19 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/19/assassinat-de-cherubin-okende-le-resultat-de-lautopsie-toujours-attendu-mais-le-flou


"Assassinat de Chérubin Okende : le résultat de l’autopsie toujours attendu, mais le flou persiste autour du décès par balle ou non, du moment et de lieu de commission de l’acte - 19 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/19/assassinat-de-cherubin-okende-le-resultat-de-lautopsie-toujours-attendu-mais-le-flou


= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230718-rdc-un-cadre-du-parti-pprd-d%C3%A9nonce-manquement-et-n%C3%A9gligence-concernant-l-assassinat-de-ch%C3%A9rubin-okende

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Dernière édition par ndonzwau le 21/7/2023, 1:02 am, édité 6 fois

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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 20/7/2023, 8:42 pm

ENCORE DES PREUVES DOCUMENTÉES DE L'INCOMPÉTENCE ET/OU DE LA LÂCHE COMPLICITÉ DE NOS HAUTS MAGISTRATS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE ET DE CASSATION ! ACCABLANT !!!

Heureusement qu'Ensemble pour la République  et beaucoup de Congolais avisés y compris des politiques et même un éminent professeur de droit leur ont vite craché à la figure leur dérapage inacceptable. Le Procureur de la Cour de la Cour de cassation nous a balancé des propos indignes de sa fonction et même contradictoires - au moins deux vesiond les suivantes pour tenter de corriger la première où il a dit n'importe quoi. Se dedire comme un premier-venu et ça prétend représenter la haute juridiction du pays ; quel malheur pour celui-ci  ?!?



"Enquête sur l'assassinat de Chérubin Okende : Ensemble vent debout contre le procureur général près la Cour de cassation - 21.07.2023
= https://ouragan.cd/2023/07/ensemble-vent-debout-contre-le-pg-cassation
Des contradictions du procureur général près la Cour de cassation autour de l’enquête sur l’assassinat de l’ex-ministre des Transports, Chérubin Okende, ont fait bondir la direction politique d’Ensemble pour la République. Jeudi devant la presse à Kinshasa, le secrétaire général du parti de Moïse Katumbi, Dieudonné Bolengetenge, a balayé les affirmations de l’organe de la loi qui s’est précipité, selon lui, à divulguer les premières conclusions de l’enquête alors que l’autopsie n’a pas été encore réalisée. Les déclarations du procureur, dit-il, inquiètent son parti qui refuse toute manipulation tendant à conduire l’enquête sur de fausses pistes

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ 1689879072110-1024x509
Dieudonné Bolengetenge, le secrétaire général d’Ensemble pour la République jeudi 21 juillet 2023 devant la presse à Kinshasa @Photo Droits tiers.


Pour sa deuxième sortie médiatique, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu, s’est attiré la foudre de l’opposition. À sa version de départ, il a apporté quelques précisions, indiquant qu’il n’a jamais été affirmatif. « Si vous regardez le film, je n’ai jamais été affirmatif. J’avais dit et je le redis aujourd’hui : Monsieur Chérubin Okende avait été trouvé dans son véhicule, le moteur encore en marche, la climatisation allumée, la ceinture de sécurité en place sur son corps, avec une arme à côté de lui, avec une balle qui lui avait traversé le corps, la mort est venue par balle », a-t-il nuancé mercredi 19 juillet en conférence de presse, contredisant, selon l’opposition, ses propos du 13 juillet dernier, jurant qu’il avait parlé au conditionnel (Vidéo 1). Le PG cassation dit désormais qu’il faut attendre l’autopsie pour déterminer la cause et les circonstances de la mort de Chérubin Okende. Mais la révision de la vidéo du 13 juillet (Vidéo 2) ne donne malheureusement pas raison au magistrat Mvonde. Elle confirme qu’il a été affirmatif. « La police, naturellement scientifique, a été requise, étant donné que la mort a été donnée par balle, avec une arme à côté. Présentement, le corps se trouve à la morgue du Cinquantenaire. J’ai dit tout à l’heure que les investigations ont commencé. Les premiers éléments révèlent que la mort est survenue par balle… », avait-il déclaré, sans prendre les précautions de recourir au conditionnel.
Lire aussi :
Mutamba parmi les jeunes battants de l’opposition africaine

Indigné, Bolengetenge rappelle que pendant que tout le monde attend la mise en place de cette commission d’enquête, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu, dévoile le résultat des travaux d’enquête sur l’assassinat du député Chérubin Okende. “À ce stade, l’attention des enquêteurs se focalise sur le garde du corps du défunt dont les déclarations ne seraient pas constantes, sans qu’ils en dévoilent la nature. Nous exprimons notre indignation face à l’attitude et la communication du procureur général”, a-t-il désapprouvé.
Bolengetenge s’indigne de constater une précipitation injustifiée alors que “l’autopsie n’a pas encore été pratiquée. Pourtant, dit-il, elle est incontournable dans ce cas pour permettre de déterminer les circonstances de la mort, l’heure de la mort, la cause et les moyens utilisés pour causer la mort”. À lui de préciser que l’autopsie ouvrira les pistes vers les assassins et leurs commanditaires. En droit congolais et en matière pénale, le SG Ensemble explique que l’instruction préparatoire de l’enquête est secrète. À ses yeux, il est tout à fait troublant que le maître de l’action publique en personne, ici le procureur général près la Cour de cassation,annonce une conclusion selon laquelle, Chérubin Okende est mort par balle, sans autopsie et sans enquête sérieuse. “Comment peut-on violer de manière éhontée, les sacrés principes du secret de l’instruction”, s’est-il interrogé
 
Le numéro 2 d’Ensemble rappelle au procureur général près la Cour de cassation qu’à ce stade, personne n’a le droit de spéculer. “Tenons-nous à attendre les conclusions d’une commission d’enquête internationale impartiale. Surtout que le président de la République a déclaré que c’est la justice qui détruit notre nation”.
Dans le même ordre d’idées, Dieudonné Bolengetenge a jugé inadmissible que deux membres du gouvernement versent aussi dans la manipulation. “Certains membres du gouvernement se permettent de dresser des parallélismes douteux avec l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, c’est la communication du ministre Nicolas Kazadi. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, s’autorise même d’interdire à l’opinion de faire le parallèle avec l’assassinat de Chebeya, pourtant les similitudes sont flagrantes avec ce dernier cas. Invitation de l’un au siège de la police et pour l’autre à la Cour constitutionnelle, disparition et corps retrouvé dans le véhicule avec des traces, mise en scène douteuse avec les traces incontestables d’assassinat. On s’interroge à savoir pourquoi une telle agitation. Il est indécent, inacceptable d’agir avec autant de desaventure dans un cas aussi grave que celui de l’assassinat d’un compatriote”, a-t-il rappelé. Il s’agit ici, selon lui, de rechercher la manifestation de la vérité pour trouver des assassinats et leurs commanditaires.

– Une commission d’enquête exigée –
MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ IMG-20230719-WA0026

À haute voix, Ensemble pour la République appelle à la mise en place rapide d’une commission d’enquête internationale, indépendante et impartiale. “Nous avons exprimé le vœu d’une enquête indépendante et impartiale avec le concours de la Monusco et de certaines grandes nations du monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et le Canada. Notre président national, arrivé à Kinshasa pour le deuil, a entrepris les contacts à cet effet”, a râlé Bolengetenge.
À l’occasion, l’opposant a démontré, à travers la convocation de Chérubin Okende, seul membre du gouvernement de tous ceux qui ont quitté l’exécutif, un acharnement nuisible. “Beaucoup de ministres ont quitté le gouvernement. Pourquoi c’est seulement Chérubin Okende qui a été invité à justifier son patrimoine ?”, a-t-il dénoncé.
Baelenge Irenge
@baelenge_irenge
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Au cours d'une conférence de presse ce jeudi à son siège : Le Secrétaire Général de Ensemble Dieudonné Bolengetenge a dénoncé l'amateurisme de la justice congolaise dans les enquêtes sur l'assassinat du porte parole du parti politique de @moise_katumbi . Il exige le respect de… Show more

– Débat sur le tweet –
À cette même occasion, Dieudonné Bolengetenge a mis fin à la polémique sur son tweet annonçant l’enlèvement de Chérubin Okende. “J’ai tweeté après 20h. Les traces de mon tweet sont encore là. Il s’agit ici de rechercher la vérité sur cet assassinat”, a-t-il insisté. Il a, la main sur le cœur, demandé aux colporteurs de faux bruits de démontrer son tweet posté à 15h00.

– le bilan médiocre du régime, c’est Katumbi –
On voit Katumbi partout, s’étonne Bolengetenge. Le SG d’Ensemble considère que “s’il y a de vrais monstres dans ce pays, Katumbi n’en est pas un”. Il faut mettre un terme au mensonge, car dit-il, la non homologation des stades, c’est Katumbi, la pénurie de la farine de maïs, c’est Katumbi etc. Droit dans ses bottes, Katumbi se battra pour changer les conditions de vie des Congolais qui ont perdu espoir avec la gouvernance actuelle.

"Enquête-Assassinat de Cherubin OKENDE : Ensemble fustige la déclaration de la justice ! -
20.07.2023

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124719_enquete_assassinat_de_cherubin_okende_ensemble_fustige_la_declaration_de_la_justice.html
A travers un communiqué rendu public ce jour, le parti “Ensemble pour la République”, de Moïse Katumbi exprime son indignation face à l’attitude et à la communication du Procureur Général sur l’enquête du meurtre de Cherubin OKENDE.
Selon cette formation politique du regretté Cherubin OKENDE, “en droit Congolais et en matière pénale, l’instruction préparatoire de l’enquête est secrète”.


En effet, dénonce ce document, “Il est tout à fait troublant que le maître de l’action publique en personne, ici le Procureur Général près la Cour de cassation, annonce une conclusion selon laquelle l’honorable Chérubin est mort par balles, sans autopsie et sans enquête sérieuse. Comment peut-on violé de manière aussi éhontée le sacro-saint principe du secret de l’instruction !”
Et de poursuivre : “Dans le même temps, des membres du gouvernement se permettent de dresser des parallélismes douteux avec l’assassinat de Laurent Désiré Kabila (Cfr la communication du ministre Nicolas Kazadi). Le porte-parole du gouvernement, le Ministre Patrick MUYAYA, s’autorise même d’interdire à l’opinion que l’on fasse le parallèle avec l’assassinat de Floribert Chebeya.
Pourtant les similitudes sont flagrantes dans ce cas : invitation au siège d’une institution publique, pour l’un à la Police, pour l’autre à la Cour constitutionnelle, puis disparition et corps retrouvés dans un véhicule, mises en scène douteuses, avec des traces incontestables d’assassinats…”
Dans cette logique, le parti de Katumbi s’interroge “pourquoi une telle agitation” de la part de la justice congolaise.
“Les gens n’ont-ils pas leur conscience tranquille ? Veut-on servir à l’opinion une version éloignée de la vérité ? Pour protéger qui ?”, note cette source.
Ci-dessous l’intégralité du communiqué !
MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ F1gYo7MXoAAWwNa[/size]
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"Assassinat Chérubin Okende : alors que l'autopsie n'a pas encore été faite, comment le parquet peut dire qu'il était mort par balle ? (Ensemble pour la République) - 21 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/21/assassinat-cherubin-okende-alors-que-lautopsie-na-pas-encore-ete-faite-comment-le
"Assassinat Chérubin Okende : pour Ensemble, le temps de chercher des boucs émissaires est dépassé, l’opinion a besoin d’une enquête internationale indépendante - 21 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/21/assassinat-cherubin-okende-pour-ensemble-le-temps-de-chercher-des-boucs-emissaires-est


"La Cour Constitutionnelle sur le banc des accusés : ouvrage choc du Professeur Emérite Auguste Mampuya ! -  juillet 21, 2023
= https://laprosperiteonline.net/la-cour-constitutionnelle-sur-le-banc-des-accuses-ouvrage-choc-du-professeur-emerite-auguste-mampuya/

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Professeur Emérite Auguste Mampuya KANUNK’a-TSHIABO

 «Il y a encore du temps pour le ressaisissement. Il est déjà temps que nos hauts magistrats sauvent, non pas leur amour-propre, mais notre système judiciaire et ses nobles objectifs, par l’abandon de ces « jurisprudences » non dignes de « faire jurisprudence ». Il vaut mieux comprendre que « Errare humanum est, perseverare diabolicum » (L’erreur est humaine, persévérer dans l’erreur est diabolique) … et ne pas faire de ce salvateur et heureux changement une question personnelle pour tenir à « juger par défi ». »
Ce passage est extrait de l’ouvrage du Professeur Ordinaire Emérite Auguste MAMPUYA KANUNK’a-TSHIABO, porté sur les fonts baptismaux ce jeudi 20 juillet 2023, au titre évocateur : SOUS LA HOULETTE DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE, UNE « JURISPRUDENCE » QUI NE PEUT FAIRE JURISPRUDENCE.

« JURISPRUDENCE » QUI NE PEUT FAIRE JURISPRUDENCE.
Dans cet ouvrage, l’auteur, éminent Professeur de droit et ancien juge ad hoc à la cour internationale de justice, se scandalise des dérives jurisprudentielles et d’une série d’arrêts contra legem rendus par la Cour constitutionnelle de la RDC ces dernières années, laquelle Cour, selon l’auteur, aurait cédé à la tentation du « le droit c’est moi », par analogie au célèbre « L’État c’est moi » de Louis XIV, ce roi absolu de droit divin, qui pouvait se dire ou se sentir, par la volonté de Dieu, au-dessus de la loi. Le juge constitutionnel, cependant, prévient le savant MAMPUYA, serviteur de la loi, n’est pas au-dessus de la loi.

A travers de nombreux exemples de ces 5 dernières années, l’auteur démontre que la Cour constitutionnelle, au nom d’un « pouvoir régulateur » auto-proclamé et d’une conception mystico-mythique des droits de l’homme, commet et assume des violations de la Constitution, en plus de s’attribuer des compétences non prévues par la Constitution en méconnaissance des limites de sa compétence ratione personae et ratione materiae.
Avant de se pencher sur une analyse juridique critique et les dangers de ce qu’il qualifie des jurisprudences contra legem, l’auteur, s’inquiétant du sort de sa discipline – le droit –, appelle les juristes praticiens et doctrinaires à la résistance, dans un cri de cœur qu’on peut lire sur les pages 5, 7 et 25 :
« En ce qui me concerne, j’avoue n’avoir pas un seul instant hésité, quand il le fallait, à parler de dérives, révolté par ce spectacle qui pousse les gens à se demander à quoi sert le droit, à quoi servent les facultés de droit. On dirait que ça ne fait rien aux juristes que leur confrérie soit devenue la risée de tout le monde, de vieilles mamans écœurées par le droit et qui crient haut et fort qu’en droit on apprend le mensonge aux enfants, on leur apprend à mentir, et autres amabilités de même genre, ni que le juriste soit le bouc-émissaire responsable de tous les maux dont souffrent un pays et un peuple jetés dans la misère par l’égoïsme glouton de ses dirigeants ?

Dès le tristement célèbre « arrêt Kapuku », … j’ai réagi contre cette aberration juridique proférée dans cet arrêt, craignant qu’on n’en fît une « jurisprudence », et que par ces requêtes, les politiciens, incapables de régler leurs conflits et querelles politiques, introduisent la politique dans le prétoire et cherchent à entraîner les magistrats sous des influences politiques, tandis que la classe politique se tiraille autour du contrôle de la Cour constitutionnelle que le pouvoir ne veut lâcher. Mes craintes s’avèreront justifiées…

Non, s’il n’y a donc, sans aucun doute, de la part des politiciens la volonté et une féroce propension pour la politiser, notre Cour constitutionnelle n’est pas une instance politique. Voilà pourquoi, magistrats de la haute juridiction de l’État, comme ceux des autres instances relevant du pouvoir judiciaire indépendant, mais aussi juristes dignes de ce nom, nous avons tous le DROIT et le DEVOIR de résister à ces manœuvres sordides des politiciens, volonté délibérée des politiciens, de dénoncer notre haute magistrature en l’avilissant et en la dénigrant. Juristes du pays, unissons-nous, ayons le courage de relever le défi face aux politiciens et résistons à leurs manœuvres d’inféoder les magistrats, la justice et le droit. »

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Image-97

Sur le fond, l’ouvrage revient notamment sur l’arrêt R. Constit. 1879 de la Cour constitutionnelle en date du 20 décembre 2022, en réponse à une requête de la CENI. La Cour, tout en affirmant que la CENI n’a pas qualité pour la saisir en interprétation, imperturbable et sûre de son ouvrage, se dit cependant malgré tout fondée à recevoir la requête lui demandant d’interpréter l’article 5 de la Constitution sur l’égalité du droit de suffrage pour tous les Congolais, fondée sur son « pouvoir régulateur de la vie politique ». Comme toujours, dit l’auteur, la Cour accorde à la CENI ce qu’elle attendait, la décision selon laquelle la CENI avait le droit de ne procéder, pour les Congolais de l’étranger, qu’à l’enrôlement des résidents congolais de 5 pays étrangers seulement, Afrique du Sud, Belgique, Canada, Etats-Unis et France, et que cela ne violait pas le principe d’égalité électorale des Congolais ; alors qu’aucune théorie juridique ne permet de comprendre par quelle motivation juridique ne retenir que les Congolais de ces 5 pays en laissant de côté les autres n’est pas discriminatoire et respecte le principe d’égalité, seul le sésame ouvre-toi de la théorie de régulation réalise cette magie.
C’est également le cas de l’arrêt R.Constit. 1816 de 2022 sur requête de la Cour de cassation (RP. 09) dans l’affaire MATATA PONYO. L’auteur présente ce cas comme étant l’illustration des dégâts d’une jurisprudence libre dans une cause pénale. En effet, la Cour constitutionnelle, justement, rejette cette requête en interprétation de la Cour de cassation, étant entendu que cela n’est « … réservé qu’à la demande de certaines autorités nommément désignées par la Constitution, au nombre desquelles les juridictions de jugement ne sont pas reprises. » (Voir le feuillet 4, paragraphe 6 de l’arrêt). Ayant ainsi décidé, la Cour constitutionnelle ne se gêne pas, assumant de violer la Constitution, et de façon incompréhensible, de se contredire, elle-même, dans le paragraphe suivant (Feuillet 5, paragraphe 1). Alors qu’elle avait rejeté les deux exceptions imaginairement découvertes dans la requête, du reste,  inconstitutionnelle, de la Cour de cassation, la Cour constitutionnelle, laissant en plan la cause dont l’avait saisie la Cour de cassation, invente ex nihilo, le moyen de se saisir d’une question qui ne lui était pas soumise, celle des droits de l’homme prétendument violés par l’abstention de la Cour de cassation de se prononcer…

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Image-98
Auguste Mampuya lors du vernissage

Tout en regrettant ces violations assumées de la Constitution par la Cour constitutionnelle, devenue Louis XIV, aux pouvoirs divins et absolus, tenant à juger par défi, à l’auteur de conclure que dans l’affaire Matata, tout est fait, tout est consommé, en vertu de la Constitution et de l’arrêt RP 0001 du 15 novembre 2021, lequel est exécutoire et irrévocable.
Il conclut en appelant le juge constitutionnel au ressaisissement, parce que, rappelle-t-il, persévérer dans l’erreur est diabolique.
Je voudrais, simplement, dit-il, après avoir critiqué plus d’une dizaine d’arrêts récents de la Cour constitutionnelle dont il a démontré le caractère contra legem, que les juristes s’inquiètent du sort de leur discipline si mal famée dans la société. Tout ce qui nous revient, peut-on encore lire dans sa chute, c’est à quoi j’invite modestement des juristes soucieux du droit, être des lanceurs d’alerte contre un droit dégradé et vilipendé, être engagés à obtenir que cela cesse 


"Assassinat de Chérubin Okende : pour la médecine légale, la justice congolaise dit avoir besoin « des résultats consolidés », elle requiert l’expertise de la France, la Belgique, l’Afrique du Sud ainsi que la Monusco - 20 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/20/assassinat-de-cherubin-okende-pour-la-medecine-legale-la-justice-congolaise-dit-avoir
Les experts de la médecine légale ont été requis par la justice congolaise pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles le député de l’opposition Chérubin Okenda a été assassinat le 13 juillet dernier.
« En termes d’experts, autres que ceux qui avaient été requis, il y a ceux de la médecine légale. La réquisition experte a été faite mais les devoirs requis n’ont pas été faits pour la simple et bonne raison que nous avons besoin de résultats consolidés. En matière d’expertise, les résultats peuvent vous être donnés aujourd’hui, on peut encore les discuter. En ce moment, on demande une contre-expertise », a déclaré mercredi 19 juillet, Firmin Mvonde Mambu, procureur général près la Cour de cassation.

Mais bien plus, l’autopsie devrait déterminer les modes opératoires des auteurs de l’assassinat. Ce qui n’est pas encore fait ce jour.
La partie congolaise a requis les experts étrangers en plus de l’expertise locale.
« Nous voulons être le plus objectif possible, c’est-à-dire que nous ne manquons pas l’expertise locale, nous voulons de l’expertise qui puisse être aussi un autre son de cloche venant de l’extérieur. Je suis en contact avec ceux qui doivent venir de la Belgique, ceux de la Monusco, la communauté internationale, il y a aussi ceux de l’Afrique du Sud et de la France qui sont attendus. C’est pour avoir des résultats consolidés », a ajouté le PG.

Le corps de l’ancien ministre des transports, taché de sang, a été extirpé de sa voiture par la police scientifique en présence des éléments de l’armée, puis acheminé à la morgue.
Okende était haut cadre et porte-parole du parti de Moise Katumbi. Ce dernier s’est déclaré candidat à la présidentielle de décembre prochain. C’est un climat de terreur qui règne dans la capitale et dans certaines villes du pays à moins de six mois des élections. Plusieurs opposants dont Salomon Kalonda, le conseiller spécial de M. Katumbi, le député Mike Mukebayi, aussi membre du parti Ensemble pour la République, sont aux arrêts. Franck Diongo, ancien député et proche de Katumbi a été libéré au lendemain de l’assassinat de Okende.
 
"RDC: quelles garanties pour l’indépendance des enquêteurs sur l’assassinat de l’opposant Chérubin Okende  - 20 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/20/rdc-quelles-garanties-pour-lindependance-des-enqueteurs-sur-lassassinat-de-lopposant
En République Démocratique du Congo, la commission annoncée par le gouvernement pour enquêter sur l’assassinat du député et opposant Chérubin Okende tarde à être mise en place. Cet ancien ministre des transports et voies de communication ainsi que porte-parole d’Ensemble pour la République, parti de Moïse Katumbi, a été retrouvé mort dans sa jeep au lendemain de son enlèvement par des personnes armées à Kinshasa. Les autorités ont, depuis, entrepris des démarches notamment auprès de la Belgique afin de faire la lumière sur cet assassinat. Mais une semaine après, l’opinion s’interroge quant à la suite de cette affaire, mais surtout sur les garanties pour l’indépendance des enquêteurs au regard du contexte politique actuel au pays marqué par les préparatifs des élections générales prévues en décembre prochain.

L’enquête annoncée est soutenue par plusieurs personnes et les organisations de défense des droits de l’homme.[/size]
« L’assassinat de Cherubin Okende survient à un moment de tension politique croissante notamment autour de l’organisation des élections du mois de décembre prochain. Il est par conséquent d’autant plus important de s’assurer que l’enquête soit rapide, impartiale et transparente. Rapide ne veut pas dire bâclée car il faut faire toute la lumière sur les circonstances de ce meurtre », a dit, à ACTUALITE.CD, Thomas Fessy, chercheur principal et représentant Human Rights Watch en RDC.

Le pays est à six mois des élections et la tension monte de plus en plus. « Les avancées de l’enquête devraient être ainsi rendues publiques en toute transparence. Enfin, les auteurs, une fois identifiés, devraient être traduits en justice. Tout autre dénouement au rabais risquerait d'aggraver une situation déjà extrêmement tendue », a ajouté M. Fessy.
La justice congolaise s’était saisie du dossier. En plus du garde du corps et du chauffeur de Chérubin Okende, plusieurs personnes ont été arrêtées et sont auditionnées. A ce stade, il est impérieux de privilégier l’indépendance des enquêteurs qui feront partie de la commission, estime Jean-Mobert Senga, chercheur à Amnesty International.
« Des garanties doivent être données quant à l’indépendance des enquêteurs, la rapidité et l’exhaustivité des enquêtes, ainsi que la transparence, qui inclut la communication sur l’évolution des enquêtes et la publication des résultats finaux. Enfin, les autorités doivent veiller à ce que les auteurs et les commanditaires éventuels soient traduits devant la justice et jugés par un tribunal civil de manière équitable, et que la famille du défunt ait pleinement accès à la vérité et aux réparations », a-t-il recommandé.
Le procureur général près la Cour de cassation a indiqué que des contacts ont été pris avec la France, la Belgique, l’Afrique du Sud ainsi qu’avec la Monusco pour l’expertise notamment en médecine légale
« Des garanties doivent être données quant à l’indépendance des enquêteurs, la rapidité et l’exhaustivité des enquêtes, ainsi que la transparence, qui inclut la communication sur l’évolution des enquêtes et la publication des résultats finaux. Enfin, les autorités doivent veiller à ce que les auteurs et les commanditaires éventuels soient traduits devant la justice et jugés par un tribunal civil de manière équitable, et que la famille du défunt ait pleinement accès à la vérité et aux réparations », a-t-il recommandé.
Le procureur général près la Cour de cassation a indiqué que des contacts ont été pris avec la France, la Belgique, l’Afrique du Sud ainsi qu’avec la Monusco pour l’expertise notamment en médecine légale.
« Il existe pour le moment une équipe d’enquêteurs internationaux au sein de la Monusco, avec des experts médico-légaux. Il aurait été souhaitable de les associer dès la découverte du corps de Monsieur Okende », a suggéré Jean-Mobert Senga, qui regrette tout de même « les conditions de la levée du corps et du véhicule du lieu où ils étaient trouvés, et les déclarations prématurées de certains responsables du pouvoir judiciaire ne sont pas de nature à rassurer quant à l’intention réelle des autorités de mener ou laisser mener une enquête crédible sur ce horrible meurtre ».

La crédibilité des autorités à l’épreuve 
Les affaires de meurtres non élucidés sont légion en RDC. Parmi les plus connues et les plus récentes, il y a celles du général Delphin Kahimbi et du juge Raphaël Yanyi. Pour JM Senga, les autorités ne doivent pas se louper cette fois. 
« Évidemment cela fait peser d’énormes doutes sur le cas de Chérubin Okende. La crédibilité des autorités est plus que jamais à l’épreuve, surtout étant donné le contexte politique et  pré électoral actuel », dit-il, ajoutant que l’affaire de meurtre de Cérubin Okende est une occasion pour les autorités de rétablir la confiance notamment avec les parties prenantes au processus électoral. 
« Il est dans leur intérêt de tout mettre en œuvre pour que toute la lumière soit faite et que les auteurs soient jugés dans les meilleurs délais. Au-delà de rendre justice pour Chérubin, il s’agit pour les autorités de rétablir la confiance des parties prenantes au processus électoral, du public, et même de la communauté internationale ».

Outre les démarches du gouvernement, Moïse Katumbi a activé les batteries afin que toute la lumière soit faite sur la mort du porte-parole de son parti. A Kinshasa où il a séjourné, Katumbi a notamment échangé avec le numéro 2 de la Monusco, les ambassadeurs des Etats-Unis, de France, du Royaume Uni et du Canada et de l’Union Européenne. « Les assassins et commanditaires doivent être démasqués », avait dit Moise Katumbi qui, depuis Abidjan où il avait écourté sa mission avait dénoncé un « assassinat politique ».
Le gouvernement pour sa part, parle d’une tentative de « pouvoir tirer les dividendes politiques » de cet assassinat et appelle à la retenue en attendant le dénouement de l’enquête.
Le corps de l’ancien ministre des transports, taché de sang, a été extirpé de sa voiture par la police scientifique en présence des éléments de l’armée, puis acheminé à la morgue.
Okende était haut cadre et porte-parole du parti de Moise Katumbi. Ce dernier s’est déclaré candidat à la présidentielle de décembre prochain. C’est un climat de terreur qui règne dans la capitale et dans certaines villes du pays à moins de six mois des élections. Plusieurs opposants dont Salomon Kalonda, le conseiller spécial de M. Katumbi, le député Mike Mukebayi, aussi membre du parti Ensemble pour la République, sont aux arrêts. Franck Diongo, ancien député et proche de Katumbi a été libéré au lendemain de l’assassinat de Okende


"En RDC, la Cour constitutionnelle tue-t-elle les opposants ? (Tribune de Jean Paul Malamba) - 19 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/19/en-rdc-la-cour-constitutionnelle-tue-t-elle-les-opposants-tribune-de-jean-paul-malamba
L’affreux assassinat du Député CHERUBIN OKENDE a eu comme effet d’assombrir davantage le visage de la haute juridiction du pays, la Cour constitutionnelle. En effet, après recoupement de plusieurs témoignages, c’est dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle que le Député a été enlevé alors qu’il venait répondre à une invitation lui adressée par un Juge de cette Cour, un certain LUMU MBAYA, en qualité de Rapporteur désigné par le Président de cette juridiction pour étudier et rédiger un rapport sur la déclaration écrite relative au patrimoine du Député Okende après sa démission du gouvernement.

C’est au retour de son garde du corps qui, après avoir déposé la lettre auprès de l’office de ce Juge Lumu, autour de 15h, qu’il constatera la disparition de son patron. Il a tout de suite lancé des alertes car des passants lui auraient signifié que son boss venait d’être enlevé par des hommes habillés en uniforme de la garde républicaine.
Grande était la stupéfaction des kinois en apprenant tôt le matin du 13 juillet l’assassinat lâche et ignoble de ce Député du parti Ensemble pour la République de l’opposant Moïse Katumbi.
Cet acte odieux qui a suscité une indignation générale continue à soulever plusieurs interrogations légitimes au sein de l’opinion. La Cour constitutionnelle a-t-elle joué le jeu des criminels en invitant le Député ? Si non, quel citoyen peut encore faire confiance à une instance judiciaire qui semble être de mèche avec les kidnappeurs ?
L’acte posé par les exécutants d’une certaine instruction émanant d’on ne sait quelle autorité est d’autant plus grave que cela laisse à penser que d’autres personnalités politiques seraient dans les viseurs et pourraient subir le même sort. Le cas de l’ancien Premier ministre, Sénateur Matata Ponyo. Et l’opinion de se demander, pourquoi cette Cour n’a invité que l’ancien Ministre des Transport et non ses autres collègues avec qui ils étaient au gouvernement au même moment ?
En tout état de cause, la manière dont les événements se sont déroulés semble indiquer que la démarche a été préméditée, mieux planifiée. En effet, aussitôt que la nouvelle est tombée, il y a eu circulation dans les réseaux sociaux d’un son d’une certaine jeune fille fondant en larmes que l’on a fait passer pour la fille du défunt. Très attentive, la famille a tout de suite récusé l’authenticité de cet audio qui semblait faire croire que c’est le parti Ensemble qui serait derrière l’assassinat de son propre porte-parole. Un cynisme inqualifiable.

Au demeurant, un tel mode opératoire rappelle d’un autre assassinat macabre perpétré au cours de 3 dernières années ; celui du général Delphin Kahimbi, dont la mort a été attribuée à son épouse, ou encore celui du Juge Yanyi que l’on a attribué à ses collègues. Il n’est pas utile des recherches poussées en criminologie pour aboutir à la conclusion qu’il s’agit de mêmes inciviques qui sont derrière le meurtre d’OKENDE et qui cherchent à éliminer physiquement d’autres personnalités politiques gênantes aux yeux du régime, en l’occurrence MATATA Ponyo – Parce que comment comprendre que le Parquet général près la cour constitutionnelle puisse s’amuser à émettre un nouveau mandat de comparution à l’endroit du Sénateur Matata dans le dossier Bukangalonzo en dépit de l’arrêt RP 0001 du 15 novembre 2022 rendu sans équivoque par la même Cour.
Ce Parquet général ignore-t-il les b-a-bas du droit constitutionnel ? N’est-ce pas que même un étudiant en première année de droit sait que les arrêts de la Haute cours s’appliquent à tous (autorités judiciaires comme administratives), et ne font l’objet d’aucun recours ! –  
Ce qui semble indiquer que la Cour en savait un peu plus dans cette ignominie (meurtre d’OKENDE) c’est la déclaration précipitée du Procureur général dans laquelle il annonçait que le Député avait été tué par balle alors même que tous les esprits sont scotchés aux résultats de l’enquête que l’opinion voudrait indépendante, avec la participation des instances étrangères. Une déclaration hasardeuse, fondée sur aucune autopsie !

Qu’est ce qui reste encore d’une Cour constitutionnelle qui semble jouer le jeu de ceux qui distribuent la mort aux citoyens ?                    
Jean Paul Malamba
Analyste Politique


"RDC: des enquêteurs internationaux sollicités dans l'affaire de l'assassinat de l'opposant Chérubin Okende - 20.07.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230719-rdc-des-enqu%C3%AAteurs-internationaux-sollicit%C3%A9s-dans-l-affaire-de-l-assassinat-de-ch%C3%A9rubin-okende


"RDC : le CLC considère l’assassinat de Chérubin Okende comme la conséquence du climat politique délétère qui empoisonne la vie nationale -  20 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/20/rdc-le-clc-considere-lassassinat-de-cherubin-okende-comme-la-consequence-du-climat
"RDC: face au contexte sociopolitique et sécuritaire actuel, le CLC recommande le dialogue - 20 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/20/rdc-face-au-contexte-sociopolitique-et-securitaire-actuel-le-clc-recommande-le-dialogue



"Okende, les soupçons de Papy Tamba - 18.07.2923
= https://ouragan.cd/2023/07/okende-les-soupcons-de-papy-tamba

"Jacky Ndala dit “stop” aux enlèvements arbitraires - 21.07.2023
= https://ouragan.cd/2023/07/jacky-ndala-dit-stop-aux-enlevements-arbitraires


"Piqure de rappel sur la justice suprême de Dieu - 20/07/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/07/piqure-de-rappel-sur-la-justice-supreme-de-dieu/
= https://www.forumdesas.net/2023/07/meurtre-de-cherubin-okende-aucune-nation-ne-peut-se-construire-sur-les-assassinats-et-les-meurtres-dixit-cardinal-ambongo/


"[« Le suspect a fait beaucoup de déclarations non constantes », informe Firmin Mvonde -
20/07/2023

= https://www.forumdesas.net/2023/07/le-suspect-a-fait-beaucoup-de-declarations-non-constantes-informe-firmin-mvonde/

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230719-rdc-le-point-sur-l-enqu%C3%AAte-sur-l-assassinat-de-l-opposant-ch%C3%A9rubin-okende
= https://www.radiookapi.net/2023/07/20/actualite/societe/meurtre-de-cherubin-okende-un-acte-premedite-soutient-le-cardinal
= https://7sur7.cd/2023/07/14/assassinat-de-cherubin-okende-le-fcc-attire-lattention-sur-la-mil
=  https://www.radiookapi.net/2023/07/20/actualite/justice/enquete-sur-le-meurtre-de-cherubin-okende-la-balle-tiree-du-corps-du
= https://www.radiookapi.net/2023/07/20/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-hommages-cherubin-okende-cardinal-fridolin
= https://www.forumdesas.net/2023/07/la-cardinal-ambongo-celebre-une-messe-ce-mercredi-en-memoire-du-depute-okende-a-la-cathedrale-notre-dame-du-congo/


"COUP DE GUEULE DU CARDINAL AMBONGO SUR LA L'ASSASSINAT DE CHÉRUBIN OKENDE : MESSE CATHÉDRALE NOTRE DAME -20.07.2023"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 23/7/2023, 3:18 pm, édité 1 fois

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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 22/7/2023, 12:12 pm

ENCORE DES MOBILISATIONS AUTOUR DU MEURTRE DE CHÉRUBIN OKENDE ET PLUS...

Des centaines de femmes indépendantes, de la société civile ou affiliées à des partis de l'opposition en l'occurrence ici à Ensemble pour la République de Katumbi se sont massées pour la deuxième fois devant l'Onu et l'ambassade des Usa pour réclamer une enquête sérieuse et indépendante sur son assassinat ne faisant pas confiance à la Justice Congolaise. Aussi pour réclamer la relaxe de Salomon Kalonda et d'autres pris dans l'engrenage de la répression contre l'opposition. Ça serait sinon une démission coupable devant peuple en danger, clament-elles...

Pendant ce temps, le régime quelque peu déstabilisé et en panique met en garde tout celui qui suppute sur les faits comme si c'était là un délit et merci de lire l'interview ci-dessous de l'un des avocats belges de Salomon Kalonda, elle est à  ce point lucide qu'elle fait part de la panique et de l'improvisation de Kinshasa bien suspectes ; on verra s'ils obtiendront facilement leur visa, atteindront le CHDH Congolais qu'ils ont sollicité, bref faire leur travail comme Conseil...

PS. UNE TENTATIVE DE MISE AU POINT ; COMME UNE AUTRE !?
Quoi qu'on dise, le scénario le plus plausible sur l'assassinat de Chérubin Okende est que les Services ayant reçu quitus de leur haute hiérarchie de titiller dans un guet-à-pens à la CC le défunt pour nuire à Katumbi son proche porte-parole, en ont fait plus qu'ils ne voulaient dans leur passage à tabas au cours duquel ils voulaient sans doute obtenir de lui quelques démissions, un accident est venu tuer Okende malgré eux.
Du coup le président Tshisekedi bien peiné  ne pouvait que le regretter publiquement la main sur le coeur et demander une enquête sérieuse pour sanctionner les coupables mais en même temps ces messieurs de la Cour se sont mis à  bredouiller des explications inexpertes, des scenarii contradictoires peu convaincants.  


Si les revendications de la famille et de l'opinion nationale comme internationale continuent plus insistantes, Tshisekedi ne s'en echappera que par une grosse échappatoire va-tout : sacrifier des fusibles importants au niveau des Services et de la CC et de Cassation. Saura-t-il le faire pour sauver son image et plus ?
Quoi que ça ait été authentiquement ; attendons les suites pour en savoir davantage...



"RDC: devant la Monusco, des centaines de femmes réclament une enquête sur le meurtre de Chérubin Okende - 21.07.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230721-rdc-devant-la-monusco-des-centaines-de-femmes-r%C3%A9clament-une-enqu%C3%AAte-sur-le-meurtre-de-ch%C3%A9rubin-okende
Plusieurs centaines de femmes ont manifesté vendredi 21 juillet 2023 à Kinshasa, devant le quartier général de la mission de l’ONU en RDC pour dénoncer l’escalade de la répression contre l’opposition à l’approche des scrutins du 20 décembre.

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ A54ea783-bb35-4243-9c62-744fbabeea9a
Des femmes en face du QG de la Monusco à Kinshasa, le 21 juillet 2023. :copyright: Pascal Mulegwa / RFI

Avec notre correspondant à KinshasaPascal Mulegwa
Toutes de noire vêtue avec des fanions, banderoles et affiches en mains, ces femmes ont manifesté pour la deuxième fois ce vendredi. Plusieurs centaines étaient réunies devant le siège de la mission onusienne, dans une avenue pleine d’ambassades. Issues des confessions religieuses, de la société civile et de partis politique, elles sont mobilisées pour exiger une enquête indépendante après l’assassinat, le 12 juillet dernier, du député d’opposition Chérubin Okende et obtenir la libération de Salomon Kalonda, bras droit de Moïse Katumbi emprisonné depuis plus de 50 jours.[/size]
À lire aussiRDC: des enquêteurs internationaux sollicités dans l'affaire de l'assassinat de l'opposant Chérubin Okende
Certaines, comme Solange Mafuta, sont membres du parti Ensemble pour la République. « La violence face à l’opposition est montée d’un cran. Nous avons sur les bras l’assassinat d’un homme d’État, Chérubin Okende. Nous sommes scandalisées et choquées. Nous demandons une enquête externe. Nous nous référons à ce que le chef de l’État a dit lui-même, il ne fait pas confiance à la justice de ce pays, donc nous ne faisons pas non plus confiance à la justice de ce pays. Et nous demandons qu’une enquête soit menée de manière sérieuse afin que la lumière soit faite sur ce crime odieux », tance-t-elle.

« Non-assistance à un peuple en danger »
Patricia, brandi près de la barrière une banderole à l’effigie de Salomon Kalonda, conseiller de Moïse Katumbi. « Nous déplorons son arrestation qui a été faite de façon crapuleuse », dénonce celle qui exige sa libération sans condition « parce que le dossier de ce dernier est vide ». Et d’ajouter : « Les faits dont il a été accusé sont aujourd’hui sans fondement ».
Si toutes ces femmes sont réunies aujourd’hui, c’est aujourd’hui car « rien n’est fait » contre « ces graves violences », regrette Anny Faray de la société civile, l'une des mobilisatrices. « Si la Monusco ne fait usage des bons offices, nous nous réservons le droit d’intenter une action en justice au niveau de la CPI contre la Monusco et contre toutes les ambassades qui sont ici pour non-assistance à un peuple en danger », ajoute-t-elle.
Après cette sommation, elle a déposé un mémorandum non seulement à la Monusco, mais également à l’ambassade des États-Unis.


"Assassinat de Chérubin Okende, détention arbitraire de Salomon Kalonda… « Ses relations avec Félix Tshisekedi ne doivent pas rendre la Belgique aveugle sur les dérives d’un pouvoir de plus en plus autoritaire et violent en RDC à l’approche des élections » (Me Alexis Deswaef / Interview) - 15 juillet 2023
= https://congolibere.com/assassinat-de-cherubin-okende-detention-arbitraire-de-salomon-kalonda-ses-relations-avec-felix-tshisekedi-ne-doivent-pas-rendre-la-belgique-aveugle-sur-les-derives-dun-pouvoi/amp/
L’assassinat de l’ancien ministre et député Chérubin Okende a provoqué un électrochoc qui dépasse largement les frontières de la République démocratique du Congo comme le montrent la pluie de réactions indignées à l’international. Ce drame intervient dans un contexte de persécution par le régime de Félix Tshisekedi de l’opposition, en particulier des proches de Moïse Katumbi, opposant le plus redouté par le pouvoir. Le 30 mai dernier, son bras droit, Salomon Kalonda, a été violemment arrêté et jeté en prison. Jeudi 13 juillet, ses avocats en Belgique, Me Alexis Deswaef et Dimitri de Beco, se sont pour la première fois exprimés publiquement, annonçant déposer une plainte devant la Commission nationale des droits de l’Homme (CHDH) au Congo et un recours pour détention arbitraire à l’ONU. Une première étape qui provoque déjà des résultats. Interview (éclairante) avec Me Deswaef, avocat respecté au Barreau de Bruxelles et à la CPI.
Propos recueillis depuis Bruxelles par Adrien Seyes

Tout juste deux heures après la fin de votre conférence de presse jeudi à Bruxelles, et alors qu’il ne s’était rien passé depuis 31 jours, l’Auditorat militaire a informé M. Kalonda qu’il serait auditionné le lendemain. Après avoir joué la montre, Kinshasa semble subitement pressé de rouvrir le dossier…
Nous avons été surpris de voir que quelques heures seulement après la conférence de presse les choses bougeaient enfin dans la procédure de Salomon Kalonda. On ne peut s’empêcher d’y voir une forme de panique et d’improvisation en réaction aux faits, clairement établis, qui ont été dénoncés lors de notre conférence de presse.[/size]
Une impression renforcée par le fait que les autorités judiciaires congolaises font manifestement deux pas en avant, trois pas en arrière. Elles voulaient entendre Salomon Kalonda le soir de la conférence de presse avec un nouveau magistrat instructeur (qui n’est plus le colonel Willy Lukusa, NDLR). Ce magistrat semble avoir fait marche arrière et l’audition de M. Kalonda n’est plus à l’ordre du jour. Tout ça est très surprenant…
Cette même impression de panique et d’improvisation qui semble saisir les autorités judicaires à Kinshasa frappent également, semble-t-il, les autorités politiques à en juger par leur réaction suite à l’assassinat de Chérubin Okende.[/size]
48 heures à peine après votre conférence de presse, on vient d’apprendre la libération de Franck Diongo arrêté le 19 juin dernier et dont les rumeurs, alimentés par les autorités, indiquaient à l’époque qu’il y avait des liens avec le dossier Salomon Kalonda. Un hasard de calendrier ?
Comme pour Salomon Kalonda et Chérubin Okende, l’impression que les autorités sont guidées par la panique et l’improvisation vaut aussi pour la libération de Franck Diongo. Cette libération est une très bonne nouvelle. J’espère qu’elle présage d’une libération toute prochaine de Salomon Kalonda. Il faut également une enquête sérieuse sur l’assassinat de Chérubin Okende. Ce crime horrible ne peut rester impuni.

En attendant, avez-vous eu des contacts depuis la conférence de presse avec des responsables de la CNDH devant laquelle une plainte a été déposé ou d’autres personnes représentant l’Etat congolais ? 
Non, suite au dépôt de la plainte jeudi matin, qui fait cinq pages et qui est très détaillée, nous n’avons reçu aucune nouvelle. La plainte a été envoyée par courriel à l’adresse de la CNDH qui l’a manifestement bien reçue car nous n’avons pas eu de message d’erreur et l’adresse, nous l’avons vérifiée, est bien la bonne. Dans le cadre de notre déplacement prévu début août à Kinshasa, nous espérons pouvoir rencontrer les responsables de la CNDH qui, il faut le souhaiter, auront d’ici-là commencé leur enquête et mené leurs investigations.
Lors du Conseil des ministres vendredi 14 juillet, Félix Tshisekedi a dit qu’il avait demandé à son ministre de la Justice de prendre contact avec les autorités belges pour être associé à l’enquête sur l’assassinat de Chérubin Okende… Qu’est-ce que cela signifie-t-il au juste ? 
Notre conférence de presse de jeudi a pris une autre dimension avec la découverte quelques heures plus tôt du corps sans vie de Chérubin Okende dont il a naturellement été question lors de notre conférence […] Ce qui m’a frappé dans cette tragédie, c’est d’abord le temps mis par les autorités politiques congolaises pour réagir : 36 heures après la confirmation de l’assassinat de M. Okende, comme si on ne savait pas quoi dire, quoi faire face à un événement dont on se sentirait responsable pour ne pas dire plus. En outre, il est étonnant de dire : « nous allons associer les autorités belges à l’enquête sur l’assassinat » alors qu’on entend en permanence le reproche d’ingérence de la part de la Belgique ou d’autres pays dans les affaires de la RDC. Il y a là une profonde contradiction qui témoigne, je l’ai dit, d’un sentiment de panique et d’improvisation. Comme si M. Tshisekedi réalisait qu’il pouvait perdre le soutien extérieur qui lui restait encore et qu’il sollicitait l’aide des autorités belges dont je me demande bien comment elles pourront s’associer à l’enquête sur l’assassinat de Chérubin Okende. C’est très surprenant.

Si le recours à l’ONU pour détention arbitraire et la plainte à la CNDH ne portaient pas leurs fruits, imaginez-vous d’autres actions en Justice, plus directement devant un tribunal belge ou autre ? [/size]
L’option d’une plainte en Belgique sur base de la loi de compétence universelle telle qu’amendée est une des pistes à l’étude, car des liens de rattachement existent qui rendent possible une action en Belgique. Mais nous espérons que notre plainte devant la CNDH et notre recours devant l’ONU pour détention arbitraire aboutissent. Le dossier Salomon Kalonda est l’occasion pour les juges congolais de montrer leur indépendance, leur capacité à respecter et appliquer les procédures. Si la justice congolaise fonctionne normalement, le magistrat militaire devrait aboutir à la conclusion qu’il n’est pas compétent pour connaître du cas de M. Kalonda qui est un civil. Son dossier devrait être renvoyé devant un juge de l’ordre civil. Dans un Etat de droit où la Justice est réellement indépendante, c’est comme cela que les choses se passeraient.
Vous avez cité le général Christian Ndaywel Okura, le chef des renseignements (ex-Demiap), lors de la conférence de presse. D’autres personnes sont-elles dans votre viseur ? 
Oui, le général Ndaywel a été cité nommément dans la plainte déposée à la CNDH car c’est lui qui a fait arrêter et mettre au secret M. Kalonda. Mais, lors de la conférence de presse de jeudi, nous avons ajouté que d’autres personnes pourraient être mis en cause, en particulier les commanditaires […] La CNDH, dans le cadre de ses pouvoirs d’investigation, pourra interroger M. Ndaywel et lui demander s’il a reçu des ordres pour arrêter M. Kalonda ou, ce qui serait surprenant, s’il a agi d’initiative, de son propre chef.
Lors de votre conférence de presse, vous avez interpellé la classe politique belge. Celle-ci n’a-t-elle pas pris, selon vous, la mesure de la gravité de la situation en RDC ?
C’est un fait. La classe politique belge, comme une partie de la communauté internationale, n’a manifestement pas pris la mesure de la gravité de la situation en RDC. En témoigne la réaction surprenante, pour ne pas dire décevante, des autorités belges suite à l’assassinat de Chérubin Okende (le communiqué publié par l’ambassade de Belgique à Kinshasa à cette occasion était de loin le moins disant par rapport à celui des Etats-Unis, de l’Union européenne, de la France, de la Grande-Bretagne, etc., NDLR). La visite de notre Roi, celle de notre ministre des Affaires étrangères et autres montrent qu’il y a des liens particuliers entre les plus hautes autorités politiques belges et le président Tshisekedi. Il ne faut pas que ces relations privilégiées rendent la Belgique aveugle sur les dérives d’un pouvoir de plus en plus autoritaire et violent à l’approche de l’élection présidentielle du 20 décembre.
C’est le cas selon vous ?
Les autorités belges donnent l’impression qu’elles ont signé un chèque en blanc à M. Tshisekedi. Qu’elles se contenteraient volontiers de sa reconduction à la Présidence RD Congolaise (je ne parle pas de réélection car on sait qu’il n’a pas été élu). Or, c’est faire injure au peuple congolais qui a le droit de choisir librement et en toute transparence ses dirigeants. Hélas, la RDC n’en prend pas le chemin. Dans ce processus, c’est aussi la crédibilité de la Belgique et de notre diplomatie qui est en jeu.
Vous avez sollicité avec votre confrère, Me de Beco, un visa pour vous rendre en RDC la semaine prochaine. Vous pensez pouvoir l’obtenir ? 
Nous ne voyons pas pourquoi on ne l’obtiendrait pas. Nous voulons rencontrer notre client, l’auditeur militaire, la CNDH et nos confrères avocats en RDC. C’est d’ailleurs le droit de Salomon Kalonda de rencontrer tous ses avocats, y compris ceux qui sont à l’international. Un refus de visa serait une violation des droits de M. Kalonda et le signe que les autorités RD Congolaises ont quelque chose à cacher et à se reprocher.
= https://congolibere.com/rdc-lombre-du-regime-tshisekedi-plane-sur-lexecution-de-lex-ministre-cherubin-okende-proche-de-moise-katumbi-et-porte-parole-densemble/amp/
= https://congolibere.com/rdc-interview-felix-tshisekedi-et-son-regime-sont-desempares-ils-ont-peur-de-moise-katumbi-olivier-kamitatu/amp/
= https://congolibere.com/rdc-ces-fausses-preuves-que-le-regime-tshisekedi-tente-de-fabriquer-pour-charger-salomon-kalonda-della-le-bras-droit-de-moise-katumbi/amp/


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: l’affaire Chérubin Okende Senga toujours au cœur de l'actualité -  22/07/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230722-%C3%A0-la-une-l-affaire-ch%C3%A9rubin-okende-senga-toujours-au-c%C5%93ur-de-l-actualit%C3%A9
L’affaire Chérubin Okende Senga est toujours à la une dans les journaux en République démocratique du Congo. « Le suspect a fait beaucoup de déclarations non constantes », titre le quotidien Forum des As, qui cite le procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde. « Il fait des déclarations qui ne semblent pas nous aider à nous faire une conviction. » De quoi est décédé l’ex-député de l’opposition ? Réponse du magistrat dans Forum des As : « C’est l’autopsie qui déterminera si la mort a été causée par balle, elle déterminera également dans quel état se trouvait la victime si la mort n’a pas été causée par une balle. "
Et le bihebdomadaire Le Maximum se demande, de son côté, si ce n’est pas un « scénario rwandais en RDC ? ». La thèse d’un assassinat politique fomenté par la phalange extrémiste au pouvoir au Rwanda pour provoquer le chaos en RDC est d’autant plus plausible que Paul Kagamé et ses hommes n’en seraient pas à leur premier exploit du genre, écrit le journal. Le Maximum compare la situation sécuritaire délétère au Rwanda, peu avant le génocide, avec celle observée aujourd’hui en RDC où, relève le confrère, « l’on assiste également à une inflation, comme au Rwanda à l’époque, de relais médiatiques chargés de la diffusion des scoops les plus invraisemblables et les plus inadmissibles dans les médias et les réseaux sociaux. Au-delà des acteurs politiques de l’opposition et du pouvoir, la thèse de l’assassinat de l’ancien ministre des Transports par des tueurs commandités par Kigali n’a rien d’absurde », conclut le confrère.

Dans le quotidien La Prospérité : « 9e Jeux de la Francophonie : tout est prêt à Kinshasa. » Selon ce journal, « il y a des signaux forts sur les plans culturels et sportifs. Kinshasa continue de vibrer au rythme de cet événement prévu du 28 juillet au 6 août », écrit ce journal qui rapporte que la RDC est prête à gagner le pari de l’organisation de la grand-messe sportive et culturelle des pays ayant en partage la langue de Voltaire.
Enfin, dans La Tempête des tropiques, cette déclaration du nouveau chef de la police dans la capitale : « Les bons citoyens seront à l’aise, les mauvais seront mal à l’aise. [/i] » Le général Blaise Kalimbalimba, qui a officiellement pris ses fonctions le 17 juillet, dit être « [conscient des défis qui l’attendent dans la ville de Kinshasa », écrit le journal qui cite les « kidnappings », le « banditisme urbain », « le regain de l’insécurité » et bien d’autres maux nécessitant une action de choc.


"En RDC, le cardinal Fridolin Ambongo dénonce la mort « incompréhensible » de Chérubin Okende - 20,07.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1465060/politique/en-rdc-le-cardinal-fridolin-ambongo-denonce-la-mort-incomprehensible-de-cherubin-okende/


"Le Gouvernement appelle à la mobilisation générale pour faire échouer la stratégie du chaos - 19/07/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/07/le-gouvernement-appelle-a-la-mobilisation-generale-pour-faire-echouer-la-strategie-du-chaos/
* L’Exécutif Sama, par la voix des ministres Muyaya et Kazadi, a lancé cet appel à l’occasion du briefing presse de lundi 17 juillet consacré essentiellement aux mesures prises pour stabiliser le franc congolais.
Par la voix de ses deux ministres, Patrick Muyaya et Nicolas Kazadi, le Gouvernement Sama appelle à la mobilisation de tous les Congolais pour faire échec à la stratégie du chaos. Les ministres de la Communication & Médias et des Finances ont dénoncé la stratégie du chaos que l’ennemi tente d’installer au pays. Que ce soit l’assassinat de Chérubin Okende, ministre des Transports & Voies de communication démissionnaire, qu’il s’agisse du phénomène des kidnappings observé ces derniers temps dans la capitale, renforcé par les rumeurs sur le trafic d’organes humains, le tout procède de cette stratégie. Les deux ‘’Warriors’’ ont dénoncé cet état des choses lors d’un briefing presse qu’ils ont animé conjointement le lundi 17 juillet courant consacré essentiellement aux mesures prises pour stabiliser le franc congolais.
«Ça fait plusieurs mois, que nous avons (…) plusieurs poches d’insécurité. Vous avez suivi ici, on parlait  de vente d’organes, on n’a jamais vu un seul cas qui a été présenté, on a parlé des kidnappings, il y a un contexte général où on veut semer le chaos, où on veut perturber tout ce qui se prépare, notamment les Jeux de la Francophonie, encore en fin d’année les élections. Nous comme gouvernement, nous considérons que l’assassinat de notre collègue au gouvernement est un acte grave qui porte atteinte même à tous les symboles de la République».

« Personne ne peut dire comment les événements se sont passés »
Le porte-parole du Gouvernement  a fustigé le fait que plusieurs personnes sur des réseaux sociaux soient devenues des enquêteurs en désignant des coupables, alors que les enquêtes sont en cours au Parquet général et à l’Auditorat militaire. Aussi  demande-t-il à ces personnes de se présenter au Parquet général ou à l’Auditorat militaire pour faire la déposition d’informations dont elles disposeraient, susceptibles d’apporter la lumière sur ce drame qui affecte tous. «Parce qu’aujourd’hui, précise Patrick Muyaya, beaucoup de choses ont été dites, mais personne ne peut vous dire  avec certitude comment les évènements se sont passés».

« CONTRIBUER A AMENER LA LUMIERE »
La disparition tragique de Chérubin Okende a touché tous les membres du Gouvernement, à commencer par le président de la République. Si bien que le jour de son assassinat, ce dernier a annulé ses activités, y compris le Premier ministre. Par conséquent, a souligné Patrick Muyaya, le Magistrat suprême a dû tenir une réunion de sécurité le lundi 17 juillet courant «pour s’assurer que des dispositions sont prises pour renforcer la sécurité et éviter que ceux qui pensent que par le chaos ils peuvent freiner l’élan dans lequel nous sommes, puissent être dissuadés. Pour cela nous comptons sur la collaboration de tous les Congolais. Si vous aviez vu quelque chose, si vous aviez entendu quelque chose, vous pouvez contacter le Parquet, donner des éléments pour contribuer à amener la lumière. Cela va contribuer à la sécurité collective sur laquelle que nous sommes en train de travailler».
Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a, quant à lui, embouché la trompette en dénonçant «une tentative d’installer le chaos», une stratégie qui n’est pas un phénomène nouveau.  Pour argumenter ses propos, il a fait une piqûre d’histoire, en rappelant les différentes dates qui ont marqué dans le passé cette stratégie du chaos. En 2018 lors des élections avec la divergence à Genève ; entre 1996 et 1997, durant la transition consécutive à la Conférence nationale souveraine, alors qu’on était si proche des élections. Il faut aussi se référer en 1961, au mois de juillet, après l’indépendance…

« NOUS VOULONS QUE NOTRE PAYS PROGRESSE »
Et de se poser cette question en tant qu’acteur politique congolais : à qui profiterait ce crime puisqu’il s’agit bien d’un crime ?
L’argentier congolais estime que «c’est une occasion pour que les Congolais se réveillent et qu’ils disent : ça nous ne voulons plus, nous avons compris, nous ne sommes pas un jouet, nous ne sommes pas un laboratoire, nous sommes un pays, des gens qui ont assez souffert de toutes ces ingérences, de toutes ces mains noires externes avec des complicités internes et nous disons stop, c’est fini !».

En guise de conclusion, le ministre des Finances en a appelé ses compatriotes à une prise de conscience collective pour sauver le pays, le seul patrimoine qu’ils ont en commun.
«Aujourd’hui, nous sommes éveillés, nous sommes mûrs, nous ne voulons plus ça pour notre pays. Nous voulons que notre pays progresse et qu’il sorte de cette parenthèse noire qui dure depuis 1997. Qu’il trouve sa liberté et qu’il se retrouve lui-même. C’est l’enjeu de cette élection. Raison pour laquelle beaucoup de gens ne veulent pas de cette élection. Parce que tous les signaux indiquent que cette élection sera l’une des meilleures en termes démocratique et de paix. Donc, levons-nous, soyons solides.  Nous savons que nous prenons des risques, nous savons qu’il n’est pas exclu, dans cette stratégie de chaos, qu’on cherche à cibler d’autres personnes, peut-être dans le camp adverse pour semer le désordre et opposer les Congolais. Mais nous disons non. Nous ne voulons pas entrer dans ce jeu. Nous gardons ce pays et nous n’avons que ce pays et nous y tenons», a-t-il déclaré. 

"En RDC, la tension monte après le meurtre de l’ancien ministre Chérubin Okende - 21.07.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/07/21/en-rdc-la-tension-monte-apres-le-meurtre-de-l-ancien-ministre-cherubin-okende_6182854_3212.html
Le porte-parole du parti de l’opposant Moïse Katumbi a été retrouvé mort d’une balle dans la tête le 13 juillet. Ses proches y voient un « assassinat politique ».

Une semaine après la mort du député et ancien ministre Chérubin Okende, il n’y a toujours ni mobile ni coupable ; mais pour les autorités, il y a urgence à faire progresser l’enquête. A cinq mois de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), le climat se fait étouffant depuis que cette figure de la vie politique locale a été retrouvée, tuée d’une balle dans la tête, dans sa Lexus stationnée sur le boulevard Congo-Japon du quartier de Limete, à Kinshasa, jeudi 13 juillet.
Chérubin Okende, porte-parole du parti de Moïse Katumbi, le principal rival du président Félix Tshisekedi dans la course à la magistrature suprême en décembre, avait disparu la veille à plusieurs kilomètres de là. Il avait été vu pour la dernière fois en plein centre-ville de la capitale, sur le parking de la Cour constitutionnelle, où il attendait son garde du corps, parti déposer pour lui un courrier demandant le report de vingt-quatre heures de son audition par la haute juridiction, qui voulait l’entendre sur sa déclaration de patrimoine.
Crime crapuleux ou un assassinat politique ? Mercredi, Firmin Mvonde, le procureur général près la Cour de cassation, a estimé que le garde du corps de Chérubin Okende était, à ce stade de l’enquête, « le premier suspect ». Ses déclarations ne sont pas « constantes », a précisé le magistrat, ajoutant que la balle qui a « traversé la tête » du député est bien partie de son arme, « trouvée à côté du corps ». Arrêté quelques heures après la découverte de la dépouille, cet homme qui, selon nos informations, est un cousin par alliance de la victime, est interrogé par les policiers, tout comme le chauffeur du député. « D’autres personnes », dont l’identité n’a pas été révélée, sont en train d’être entendues.
Lire aussi : « On veut nous réduire au silence » : Moïse Katumbi de retour en RDC après l’assassinat de son porte-parole Chérubin Okende

Une version qui ne convainc pas la famille de l’ancien ministre des transports, qui voit derrière sa mort un « assassinat politique ». « Aucune expertise balistique n’a encore été faite, l’autopsie n’a pas non plus été pratiquée pour déterminer les causes réelles du décès, mais le procureur général fait des déclarations à l’emporte-pièce. Ce n’est pas professionnel et cela pousse à croire qu’on veut maquiller l’assassinat », se désole un proche sous couvert d’anonymat.

« Traces de boue séchée »
« Un nettoyeur de voiture qui travaille sur le parking de la Cour constitutionnelle nous a affirmé que le 12 juillet, il avait vu des hommes armés habillés en civil entrer sur le parking et demander à Chérubin Okende de les suivre. Puis, à l’extérieur de la concession, il dit avoir vu des hommes en tenue militaire à bord d’un pick-up Toyota de couleur blanche. Selon ce témoin, l’un de ces hommes a pris le volant du véhicule du député tandis que celui-ci a pris place à l’arrière », poursuit ce proche, estimant que l’enquête fait fausse route.
Des reproches formulés également par le parti de Chérubin Okende, Ensemble pour la République, dont le leader, Moïse Katumbi, a précipitamment interrompu son séjour en Côte d’Ivoire, dénonçant une affaire « politique ». « Il y a beaucoup de manipulations, estime Olivier Kamitatu, son porte-parole. Des traces de boue séchée ont été retrouvées sur le pantalon de Chérubin Okende. D’où viennent-elles ? On a retrouvé sa ceinture de sécurité attachée. Comment est-ce possible ? Son épouse affirme qu’il ne l’attachait jamais. La position dans laquelle le corps a été découvert laisse croire qu’il y a eu une mise en scène. »
« Tout cela s’inscrit dans une logique de persécution de Moïse Katumbi et de ses collaborateurs », poursuit Olivier Kamitatu, accusant les autorités congolaises d’être derrière ce meurtre. Ces derniers mois, les difficultés se multiplient pour les proches du candidat à la présidentielle. Fin mai, l’un de ses plus proches conseillers, Salomon Idi Kalonda, a été arrêté, accusé de collusion avec des rebelles. Juste avant, Mike Mukebayi, un élu du parti, avait également été inculpé.
Lire aussi : RDC : Moïse Katumbi, l’opposant qui fait peur au président Félix Tshisekedi

Ces accusations sont « indécentes », selon Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement : « On nous a tout de suite accusés. Mais à qui profite ce crime ? Nous n’en tirons aucun profit, dans un contexte où nous travaillons à rassurer la population sur la sécurité, notamment à la veille des Jeux de la Francophonie [du 28 juillet au 6 août à Kinshasa] et des élections de décembre. » Alors que Moïse Katumbi a demandé à la mission des Nations unies en RDC de « conduire les investigations », le gouvernement dit accepter que cette enquête soit internationale et promet que la Belgique enverra « au plus tôt » un expert. Mercredi, le procureur Firmin Mvonde a ajouté que des enquêteurs sud-africain et français étaient aussi « attendus ».


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"L'amateurisme de la justice dévoilé dans l'affaire Cherubin Okende  ? Opinions croisées - 21.07.2023"



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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 26/7/2023, 1:30 am

CHERUBIN OKENDE A ETE TUÉ DANS LA NUIT DU 12 AU 13 COURANT, A PRÈS DE DEUX SEMAINES SILENCE SUR L'ENQUÊTE ET RIEN NE SEMBLE AVOIR ETÉ SÉCURISÉ NI SUR LES SOURCES D'OÙ DOIT SORTIR LA RÉALITÉ DES FAITS Y COMPRIS LE CARRÉ DU PRÉTENDU CRIME OÙ L'ON A DÉCOUVERT LA VOITURE NI SUR LE CORPS LUI-MÊME QUI APPAREMMENT N'A PAS ENCORE ETE AUTOPSIE. CROYEZ-VOUS QUE PENDANT CE TEMPS TOUT RESTERA AUTHENTIQUE, RIEN NE SERA MAQUILLÉ POUR QU'ON NOUS LIVRE DES CONCLUSIONS FABRIQUEES ???

Je ne sais si du coté de la famille biologique et politique ainsi que de tous les patriotes qui veulent connaître la verite on fait attention à  tous ces détails cruciaux

Ci-dessous l'avocat de la famille de Chérubin Okende qui avait déjà porté plainte contre X dénonce les déclarations du procureur général près la Cour de cassation ; il proteste contre ses sorties médiatiques. La famille le soupçonne de vouloir faire diversion en fournissant  les premiers éléments de l’enquête et y considère déjà le garde du corps et le chauffeur de Chérubin Okende comme suspects alors que selon lui, la loi et les règles aucune communication ne devrait être faite avant l’enquête des experts internationaux  toujours attendus.

Sera-t-il entendu dans une affaire aussi politisée dans laquelle les autorités judiciaires assermentées semblent manifestement prendre parti dans un contexte de tension pre-électorale au cours de laquelle le pouvoir en place monaye son bilan mitigé en manipulant le processus électoral ?



" RDC: l'avocat de la famille de Chérubin Okende dénonce les déclarations du procureur
- 26.07.2023

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230726-rdc-l-avocat-de-la-famille-de-ch%C3%A9rubin-okende-d%C3%A9nonce-les-d%C3%A9clarations-du-procureur
En République démocratique du Congo (RDC), après avoir porté plainte contre X, la famille du député d’opposition Chérubin Okende, retrouvé mort le 13 juillet dernier à Kinshasa, a protesté hier (mardi) contre les sorties médiatiques du procureur général près la cour de cassation.

Écouter - 01:05

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ AP23195417987736
L'opposant politique congolais Chérubin Okende, ici en mars 2023, a été retrouvé mort le 13 juillet 2013, le corps criblé de balles. AP - Samy Ntumba Shambuyi

La famille soupçonne Firmin Mvonde, le chef des parquets congolais de vouloir faire diversion. Ce dernier a récemment fourni les premiers éléments de l’enquête et considéré le garde du corps et le chauffeur de Chérubin Okende comme suspects.
À lire aussiRDC: des enquêteurs internationaux sollicités dans l'affaire de l'assassinat de l'opposant Chérubin Okende
Pour maître Laurent Onyemba, qui a saisi les autorités judiciaires au nom de la famille, aucune communication ne devrait être faite avant l’enquête des experts internationaux qui sont toujours attendus. C'est ce qu'il explique au micro de notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

« Nous avons (interpellé) le chef de l’État et toutes les autorités judiciaires, pour afficher la volonté ferme de la famille de Chérubin Okende de ne pas voir le procureur, ici, en phase inquisitoriale qui est essentiellement secrète, se livrer à des spectacles de point de presse qui n’avancent pas l’opinion.[/size]
Parce que le procureur général s’est livré à des affirmations que nous considérons être dangereuses : désigner le coupable provisoire participe exclusivement de la volonté d’orienter l’opinion vers une enquête bâclée... »[/size]
Et l'avocat de pointer par exemple la trajectoire de la balle qui a tué l'opposant, telle que décrite par le procureur. « En disant que la balle serait partie de l’intérieur de la voiture, sans autopsie, à partir de quels indicateurs juridiques monsieur le procureur général a pu trouver ces éléments ? »

« Aux dernières nouvelles, Chérubin était à la Cour constitutionnelle. Et donc détourner l’opinion, pour éloigner l’opinion de l’approche de sa présence à la Cour constitutionnelle, participe de la volonté à vouloir écarter l’option d’identifier les vrais bourreaux de monsieur Chérubin Okende. Nous avons demandé la présence d’enquêteurs internationaux, la composition de la commission d’enquête, l’étendue de ses pouvoirs et la limite de ses responsabilités. »
À lire aussiMort de Chérubin Okende en RDC: «C'est un assassinat politique», affirme Moïse Katumbi


"La Monusco appuie l'enquête sur le meurtre de l'ex-ministre Chérubin Okende - 24.07.2023
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/07/24/la-monusco-appuie-l-enquete-sur-le-meurtre-de-l-ex-ministre-cherubin-okende,110005965-bre

"RDC : nouvelles révélations dans l'affaire de l'assassinat de Chérubin Okende
- 22 Juillet 2023

= https://www.alwihdainfo.com/RDC-nouvelles-revelations-dans-l-affaire-de-l-assassinat-de-Cherubin-Okende_a124928.amp.html



"Décès de Chérubin Okende, sacrifice ou crime d'Etat ? Ensemble et Union sacrée, qui dit vrai. Analyse - 25.07.2023"



"DÉCÈS CHÉRUBIN OKENDE  : LES RESSORTISSANTS DU SANKURU CHEZ MBOSO ET KAZADI EN VUE DE VOIR CLAIR - 25.07.2023"



"Tribune du 25 juillet 2023 : L'assassinat de Chérubin Okende est un crime d'Etat"


"RDC : affaire Cherubin Okende : une enquête indépendante peut-elle voir le jour ? - 17.07.2023"







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Message  ndonzwau 27/7/2023, 9:45 am

UN BRAS DE FER QUI NE DIT PAS TOUJOURS SON NOM S'EST ENGAGÉ ENTRE LA JUSTICE REPRESENTEE ICI PAR LE PROCUREUR DE LA COUR DE CASSATION ET LA FAMILLE & CONSEIL DU REGRETTÉ OKENDE ET MEME AVEC LA FAMILLE & CONSEIL DES SUSPECTS DÉSIGNÉS  (CHAUFFEUR ET GARDE DU CORPS).

Il faut simplement espérer que dans ce Congo de Tshisekedi jour après jour plus autoritaire, plus tribalise et plus roublard, très vite la querelle soit gagnée par la vérité, c'est dire par la Justice juste et que le rapport de force qu'impose le pouvoir  finisse par ployer sous le poids des nombreux patriotes qui crient la vengeance de Chérubin  Okende...



"RDC: bras de fer entre le procureur et la famille Okende autour de l'autopsie du député - 27.07.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230727-rdc-bras-de-fer-entre-le-procureur-et-la-famille-okende-autour-de-l-autopsie-du-d%C3%A9put%C3%A9
Les autorités judiciaires congolaises auraient-elles voulu réaliser l’autopsie du député d’opposition Chérubin Okende ? C’est ce que les avocats de la famille de l’ancien ministre des Transports, retrouvé mort le 13 juillet dernier à Kinshasa, ont annoncé dans la presse mercredi 26 juillet. Ces derniers et la famille disent attendre une enquête avec le concours d’experts internationaux.
Avec notre correspondant à KinshasaPascal Mulegwa

Le collectif des avocats de la famille Okende a été saisi mercredi 26 juillet dans la matinée par le parquet de grande instance de Kinshasa-Gombe pour autopsier le corps du député, gardé à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire. « Nous désapprouvons ce mécanisme, parce que cette autopsie est comme une autopsie sur commande politique. Et nous ne voulons pas, au nom de la famille, constater qu’au-delà des points de presse qui vont dans le sens d’orienter l’opinion, il y ait encore une autopsie non certifiée sans la présence des experts internationaux. Nous avons exigé la Monusco, la France, les États-Unis et la Belgique. Jusqu’à preuve du contraire, toute démarche qui va dans le sens de précipiter cette autopsie ressemblerait à une orchestration où on confectionne des enquêtes sur commande et dans le sens d’orienter l’opinion », affirme Me Laurent Onyemba.

Joint par RFI, le procureur a démenti avoir lancé la procédure pour l’autopsie. Il a déclaré avoir contacté les avocats pour des échanges au lendemain du dépôt de leur lettre de désapprobation.
À lire aussiRDC: l'avocat de la famille de Chérubin Okende dénonce les déclarations du procureur

Les avocats de la famille Okende fulminaient contre les sorties médiatiques du procureur général auprès de la Cour de cassation. Ils l'accusent de faire diversion après avoir fourni les premiers éléments de l’enquête et désigné le garde du corps de Chérubin Okende comme suspect.
Du côté du gouvernement, des sources proches du dossier ont fait état de la saisine depuis plusieurs jours de différents pays pour la venue d'enquêteurs internationaux. La famille de Chérubin Okende a, pour sa part, dénoncé la lenteur de ce processus.

"RDC : Inquiétudes de la famille de Chérubin Okende - 26 juillet 2023
= https://afrique.lali bre.be/78143/rdc-inquietudes-de-la-famille-de-cherubin-okende/
La famille du député et porte-parole du parti Ensemble pour la République, retrouvé mort le 13 juillet dernier, après avoir porté plainte contre X, a protesté mardi 25 juillet contre les déclarations publiques du procureur général près la cour de cassation. Elle se dit aussi inquiète des pressions subies par le garde du corps emprisonné et soumis, selon elle, à des traitements qui relèvent de la torture.

La famille du garde du corps de l’ancien ministre, par ailleurs beau-frère de Chérubin Okende, ne cache pas ses inquiétudes non plus. Nico, ce garde du corps, a été interpellé et placé en détention. Selon ses proches, il subirait de fortes pressions pour avouer des contacts étroits avec Moïse Katumbi, le patron d’Ensemble pour la République, et, dans la foulée le charger de la responsabilité du meurtre.
« Il ne connaît pas Katumbi, explique un de ses proches. Mais cette réponse ne convient pas à ses geôliers. Il subit de fortes pressions pour avouer ce qu’ils ont envie d’entendre. Sa famille aussi est mise sous pression ».
L’annonce de la mobilisation de la communauté internationale pour participer à une enquête indépendante crispe visiblement beaucoup de monde à Kinshasa. « On est dans une course contre la montre pour essayer de boucler un maximum l’enquête avant que ces experts internationaux arrivent à Kinshasa », poursuit ce proche qui appelle les autorités nationales à ne pas piper le dés. « Les Nations unies ont répondu favorablement à la demande d’assistance de la famille, du président du parti et de l’Etat, ce n’est pas simplement pour lire des rapports qui auraient été rédigés à la hâte avec des conclusions douteuses. Il faut éviter de semer le doute. Il faut que tout le processus soit irréprochable et vérifiable scientifiquement ».
Ce proche rejoint ainsi la famille du défunt et ses avocats qui ont vivement critiqué les sorties du procureur général qui, alors que l’enquête doit demeurer secrète, a révélé des élements qui semblent vouloir charger le chauffeur et il a aussi ajouté des indications balistiques pour le moins surprenantes avant que l’autopsie soit menée.
Au micro de RFI, Me Onyemba, un des avocats de la famille a ainsi rappelé : « la volonté ferme de la famille de Chérubin Okende de ne pas voir le procureur, ici, en phase inquisitoriale qui est essentiellement secrète, se livrer à des spectacles de point de presse qui n’avancent pas l’opinion ». Et d’ajouter que « le procureur général s’est livré à des affirmations que nous considérons être dangereuses : désigner le coupable provisoire participe exclusivement de la volonté d’orienter l’opinion vers une enquête bâclée.. »


"Assassinat de Chérubin Okende: les avocats des suspects exigent d’entrer en contact avec leurs clients - 22 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/22/assassinat-de-cherubin-okende-les-avocats-des-suspects-exigent-dentrer-en-contact-avec
Les avocats du commissaire Nico Kabunda Ntambi et de Papy Ngaka, respectivement garde du corps et chauffeur de Chérubin Okende, dénoncent la violation des droits de la défense dans la procédure menée à l’encontre de leurs clients. Ils affirment que depuis le début de l’instruction préjuridictionnelle menée au niveau du Commissariat Provinciale de la Police Ville de Kinshasa, aucune autorisation ne leur a été accordée d’entrer en contact avec leurs clients et leurs demandes à cet effet ont systématiquement été rejetées.
« Depuis le vendredi 14 juillet 2023, aucun membre du collectif n’a été autorisé à s’entretenir avec les clients. Toutes les demandes faites par les Avocats ont été systématiquement rejetées par la commission mise en place de l’instruction préparatoire au Commissariat Provinciale de la Police Nationale Ville de Kinshasa », affirme le collectif.
Ces avocats demandent au Procureur Général près la Cour de cassation d’instruire les membres de la commission de leurs permettre d’entrer en contact avec leurs clients et de les assister, conformément aux dispositions constitutionnelles.
Ces deux suspects sont arrêtés et auditionnés dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du député et opposant Chérubin Okende enlevé le 12 juillet dernier et dont le corps a été retrouvé le lendemain matin dans sa jeep sur avenue Poids lourds au centre-ville de Kinshasa.


"RDC : La Belgique promet son assistance dans l’enquête sur le meurtre de Cherubin Okende - 24.07.2023
= https://afrique.lalibre.be/78130/rdc-la-belgique-promet-son-assistance-dans-lenquete-sur-le-meurtre-de-cherubin-okende/
Le corps du porte-parole d’Ensemble pour la République a été découvert criblé de balles le 13 juillet dernier.

L’assassinat du député Chérubin Okende, le jeudi 13 juillet à Kinshasa, a encore tendu un peu plus une situation politique déjà particulièrement sensible en République démocratique du Congo.
Chérubin Okende, porte-parole du principal parti d’opposition Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, avait démissionné fin décembre 2022 de son poste de ministre des Transports, quelques jours après que sa formation politique a annoncé son retrait de l’Union sacrée de la nation (USN), la large plateforme politique mise sur pied pour soutenir l’action du président Félix Tshisekedi et lui dégager la voie vers un second mandat
Depuis le 13 juillet et la découverte au petit matin du corps de Chérubin Okende criblé de balles dans son véhicule stationné sur un des grands axes menant au centre de Kinshasa, la capitale congolaise grouille de fantasmes, de théories douteuses entretenues par les petites phrases assassines de sorties médiatiques. Même la remise en liberté de Fortunat Biselele, alias « Bifort », ex-conseiller privé du président Tshisekedi, arrêté le 20 janvier dernier pour « trahison », « intelligence avec le Rwanda » et « propagation de fausses nouvelles », n’a pas permis de faire retomber la tension.

Des sextapes providentielles
Même constat pour la trentaine de « sextapes » mettant en scène le même Bifort qui ont inondé les réseaux sociaux au lendemain de sa remise en liberté provisoire. « Une tentative grossière de créer un contre-feu face au dossier de l’assassinat de Chérubin Okende », explique un diplomate européen qui ajoute que « ces images se trouvaient évidemment dans le téléphone de M. Biselele. Lequel téléphone était entre les mains des services de renseignement depuis son arrestation. On peut donc supposer que ce sont ces mêmes services, qui dépendent des plus hautes autorités de l’État, qui ont décidé de les dévoiler selon un calendrier qui sert leurs intérêts face à un dossier qui les mets particulièrement mal à l’aise. »

Les faits
Le malaise profond au sein du premier cercle du pouvoir
modus operandi de ce qui ne peut être présenté que comme l’enlèvement de Chérubin Okende sur le parking de la Cour constitutionnelle, le mercredi 12 juillet en milieu d’après-midi. L’ex-ministre était venu en matinée retirer une convocation suite à un appel d’un magistrat. Chérubin Okende était prié de se présenter le lendemain devant la Cour pour s’expliquer sur la déclaration de patrimoine faite à la fin de son mandat ministériel. Un délai jugé trop court pour préparer son dossier et rassembler toutes les pièces nécessaires. Quelques heures plus tard, le député était de retour sur le parking avec une demande de report de son audition de 24 heures. C’est son garde du corps qui s’est chargé d’aller déposer cette requête. C’est lui, déjà, qui en matinée était allé retirer la convocation, laissant à chaque fois son arme dans le véhicule.
Quand l’homme est ressorti, son patron et la voiture avaient disparu. Quelques heures plus tard, on apprendra que des hommes en armes sont entrés dans le véhicule. Que quelques dizaines de mètres plus loin, le 4×4 conduit par l’ex-ministre s’est arrêté et qu’un des hommes qui agissaient à visage découvert a pris le volant. C’est la dernière fois que Chérubin Okende a été

Les spéculations
Depuis ce jour, les questions se bousculent. Comment des hommes armés pouvaient-ils se trouver sur le parking de la Cour constitutionnelle ? Comment pouvaient-ils savoir que Chérubin Okende allait revenir ? Qui pouvait en vouloir à l’ex-ministre au point de l’assassiner
Le corps découvert le 13 juillet était criblé de plusieurs impacts. Des magistrats ont d’abord tenté de nier que la victime se soit trouvée sur le parking. Ils ont dû se rétracter.
Le garde du corps du député est en détention, un de ses chauffeurs aussi. Certaines autorités judiciaires ont déjà expliqué que la victime avait été tuée par l’arme du garde du corps retrouvée dans l’habitacle, chargeant l’homme de l’assassinat. Or le garde ne pouvant entrer dans les locaux de la Cour avec son arme, il devait l’avoir laissée dans le véhicule. Sans étude balistique, sans autopsie, ces déclarations renforcent le trouble.
Dans ce contexte, Moïse Katumbi a été le premier à s’adresser aux Nations unies, aux ambassades de l’Union européenne et des États-Unis, entre autres, pour demander une enquête internationale indépendante. Vendredi dernier, une semaine après les faits, le gouvernement congolais a décidé de solliciter l’expertise de la Belgique, de la France, de l’Afrique du Sud et de la Monusco. Ce lundi, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a confirmé avoir reçu une demande d’assistance de la RDC et s’est engagé à y participer tout en expliquant, selon l’agence Belga qui cite le cabinet du ministre, que « la nature exacte de cette assistance reste à discuter ».


"QUI A TUE CHERUBIN OKENDE? - 27 juillet 2023
= https://www.congoindependant.com/qui-a-tue-cherubin-okende/
Hommage à un opposant valeureux assassiné à six mois des élections générales de décembre 2023.[/size ]
Lubumbashi, le 27 juillet 2023


1.Introduction
Au matin du 13 juillet 2023, le corps ensanglanté de M. Cherubin Okende Senga est retrouvé sans vie, criblé de balles, dans le torse et à la tête, attaché dans la ceinture de sécurité de son propre véhicule dont le moteur était encore en marche. Une mort avec une violence inouïe ! Qui a tué Okende et pour quel motif ? Le présent papier contribue à chercher la vérité, en hommage à ce politicien qui a dédié sa vie à la recherche du bien-être collectif, à l’instar de Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi qui dédièrent les leurs à la cause des droits humains.
L’Honorable Okende était né le 05 octobre 1961, du groupe ethnique BaTetela de l’actuel province du Sankuru (ancienne Kasaï-Oriental). Il fut député national élu de la circonscription de Lukanga, à Kinshasa et ministre des Transports et voies de communication du gouvernement Sama 1 (avril 2021 – décembre 2022), sous le président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Avant d’être porte-parole du parti politique d’opposition, Ensemble pour la République, du candidat déclaré à la présidence de décembre 2023 (Katumbi), Cherubin fut aussi président du Front Social des Indépendants Républicains (FSIR), porte-parole du Coordonnateur de la coalition politique « Lamuka » (Fayulu). Sous le régime du président Joseph Kabila (2015-2017), il fut Coordonnateur de la Cellule des Communicateurs de l’Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP). Sous le président Mobutu, il fut vice-président de la Société civile du Congo (SOCICO) de [Modeste] Bahati.
L’assassinat de l’honorable Okende est intervenu à six mois de la tenue des élections générales. Présidence de la République, 500 sièges de l’Assemblée nationale, 108 sièges du Sénat, les sièges des députés et des gouverneurs des 26 provinces, ainsi que ceux des maires des Villes, des Bourgmestres des communes et des conseillers municipaux.
Cherubin est assassiné, dans un contexte où 910 partis sont dans une course effrénée de conquête du pouvoir, mettant à contribution marabouts, prêtres, pasteurs et journalistes. Des messes se multiplient autant que des rencontres politiques, dans la violence verbale et de l’intoxication des fakenews. Qui l’a tué et pourquoi ? Des trois théories ci-dessous, nous tirons

2. Théorie de l’opposition politique sur l’assassinat de Cherubin.
L’opposition politique, particulièrement, le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe s’élabore un substrat en trois points suivants : Primo, le président Tshisekedi n’aurait pas gagné les élections de décembre 2018. Secundo, les animateurs de la Cour Constitutionnelle habilitée à valider, en dernier ressort, le résultat de l’élection présidentielle, autant que ceux de la CENI qui a pour mission de proclamer le résultat, seraient tous acquis à sa cause. Tertio, n’ayant pas de bilan à présenter, à l’issue de son premier mandat, il développerait des stratégies de terreur, dans le but de réduire au silence des leaders de l’opposition et reprendre le pouvoir, sans bruit, à l’issue du processus électoral qu’il projetterait de truquer, en décembre 2023.

Les opposants disent que Cherubin a été assassiné, le 12 juillet 2023, en allant solliciter un report de son rendez-vous, consécutivement à l’invitation de la Cour Constitutionnelle, pour « une séance de travail » avec le Juge Sylvain Lumu Mbaya, prévue pour le 13 juillet. Dans la nuit du 12 juillet, à 22:19 heures le journaliste Peter Tiani alertait sur la disparition, puis l’enlèvement du défunt député Okende. Et, à 22 :42 heures du même 12 juillet, le secrétaire général du parti « Ensemble », M. Dieudonné Bolengetenge tweete aussi sur le « Lâche enlèvement de l’Honorable Cherubin OKENDE […] ». Au matin du 13, le corps sans vie de l’honorable Cherubin est découvert, dans sa voiture, sur la Route des Poids-Lourds, en face du SEP-Congo.
Convaincus de la théorie de terreur du pouvoir, trois candidats déclarés à la présidentielle de décembre 2023, soutiennent que l’assassinat de Cherubin est un crime organisé, dans le but de les réduire au silence. Le Sénateur Augustin Matata Mapon écrit : « […] qui l’aurait cru ! Nous sommes rentrés dans un régime de terreur et de dictature inqualifiable […] ». L’honorable Delly Sesanga Hipungu dit « […] c’est un acte odieux inacceptable dans un Etat dit de droit. Il s’ajoute à la liste déjà longue des martyrs et victime de l’incapacité du régime à assurer notre sécurité, dans une volonté claire d’insuffler la terreur dans le pays […] ». Et, M. Katumbi clame au micro de RFI :

« […] C’est un assassinat politique […] Quand on ne contrôle plus rien dans le pays, on arrête mes conseillers, on arrête mes partenaires, on tue et l’on veut nous réduire au silence […] On l’a vu avec Floribert Chebeya. Maintenant, c’est Cherubin […] »
Bref, pour l’opposition, l’assassinat de l’honorable Okende a été commandité par Felix Tshisekedi, afin de conserver le pouvoir par la terreur.

3. Théorie du parti au pouvoir, sur l’assassinat de Cherubin.
Pour des partisans du parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), c’est M. Katumbi le commanditaire. A l’instar de maître Joël Kitenge et M. Stéphane Balamwange de la télé sur YouTube « Tango Ekoki », ils incriminent le journaliste Peter Tiani d’être le centre de l’évènement et chargé de créer des fausses informations, dans le but de brouiller les pistes d’enquêtes.
De leur analyse ci-dessous, Kitenge et Balamwange concluent que c’est le journaliste Peter qui avait « inventé l’enlèvement » du Député, contrairement au garde du corps qui était dubitatif. En dépit des réserves émises par son unique source d’information, Peter propage le scoop intoxiquant de « l’enlèvement », sur « le parking de la Cour constitutionnelle », par « des hommes armés ».
Maître Kitenge soutient qu’en effet, le 12 juillet 2023, à 11 heures, l’un des agents de Cherubin avait retiré du service courrier de la Cour Constitutionnelle, une invitation datée du 10 juillet, venant du Juge Sylvain Lumu, pour le 13 juillet. Le même 12 juillet, à 16:02 heures, le même agent de Cherubin avait déposé la réponse, sollicitant un report de rendez-vous, pour le 14 juillet.
La nuit du 12 juillet, à 22:16 heures, le « journaliste très engagé », Peter Tiani est le premier à parler de la disparition  de l’honorable Député :

–       « Urgent !! Le Porte-parole d’Ensemble, l’Honorable Cherubin Okende, porté disparu ».
A 22 :19 heures, curieusement, il modifie son tweet et dénonce « l’enlèvement brutal par des hommes armés » :
–       « Urgent !! Le Porte-parole d’Ensemble, l’Honorable Cherubin OKENDE, porté disparu ! Il serait brutalement enlevé par des hommes armés en tenue civile ! »
A 22 :42 heures, le même 12 juillet, le secrétaire général du parti « Ensemble », Bolengetenge appelle à la mobilisation :
« Lâche enlèvement de l’honorable Cherubin Okende, député national et Porte-Parole d’Ensemble pour la République, ce mercredi 12 courant vers 15h00, à partir du parking de la Cour Constitutionnelle. Notre pays va de plus en plus mal ! Mobilisons-nous ».
Au matin du 13 juillet, par le compte tweet @ensemble_MK, Bolengetenge précise l’heure de l’enlèvement : 

« Lâche enlèvement de l’Honorable @OkendeC Cherubin, Député National et Porte-parole d’Ensemble pour la République, ce mercredi 12 juillet 2023, à 15 h00’, au Parking de la Cour Constitutionnelle. Notre pays va de plus en plus mal ! Mobilisons-nous. S.G @bolengetenge ».
Le même matin du 13 juillet, après la découverte du corps sans vie de l’honorable Okende, M. Abel Amundala, communicateur d’Ensemble revient sur le temps de l’évènement, en dénonçant la lenteur du gouvernement :
« @Ensemble-MK a dénoncé l’enlèvement de Cherubin OKENDE, depuis hier, mercredi 12 juillet 2023, en début d’après-midi… Le gouvernement de la RDC est resté indiffèrent… Il a fallu attendre le pire, pour instruire les services qui ont l’obligation de faire leur travail ? Triste ».

Les partisans du pouvoir attirent l’attention sur la révélation de M. Nico Kabunda comme source d’information et l’unique témoin de l’évènement. Dans l’après-midi du 13 juillet 2023, à 18 :50 heures, le journaliste Tiani un audio, en Lingala, de 3 :41 minutes, intitulé « témoignage émouvant du Garde du corps » du feu Cherubin.
Maître KITENGE résume la conversation entre le journaliste Tiani et le garde du corps Kabunda comme suit : (i) Le garde du corps affirme qu’il n’était qu’avec le défunt Député, à bord du véhicule. Car, le chauffeur était envoyé pour déposer un colis chez le père du défunt. (ii) Il dit avoir laissé son chef, à bord du véhicule, dans le parking de la Cour constitutionnelle, lorsqu’il était monté déposé la requête en report du rendez-vous. Et, (iii) à son retour, pas plus longtemps que dix minutes, il affirme n’avoir plus retrouvé le Député. (iv) Alors, il avait cru que le défunt l’aurait « abandonné », sachant qu’il pouvait utiliser l’argent lui donné, afin de le rejoindre à la maison.

Maître KITENGE relève que dans cet entretien, le garde du corps dit aussi avoir posé des questions aux policiers qui surveillaient le lieu et ceux-ci lui auraient répondu que : « Ton chef vient de sortir d’ici, tout doucement. Il est déjà parti ».  A cet effet, il avait dit au journaliste : « Je suis allé dans nos services que vous connaissez, toujours rien ».

–       Peter Tiani demande : « Donc, tu ne sais pas où il serait en ce moment ? »
–       Le garde du corps répond : « Aucune idée ».
–       Peter ajoute : « Ils ne t’ont pas dit qu’il y a eu des personnes qui l’ont pris ? Ils ne t’ont rien dit ? »
–       Le garde du corps répond : « Il faisait des manœuvres, seul, au volant de sa voiture. Moi je pense que comme il m’avait donné de l’argent, il disait qu’il allait rentrer à la maison, ça peut être sur le chemin de retour que les personnes dont tu parles peuvent l’avoir posé une embuscade et l’enlever. Selon moi ».
–       Et au journaliste de conclure « Euh ! Donc, ils lui ont créé une embuscade, l’ont pris lui et sa voiture, ils sont partis avec. Kitoko ! Si vous avez d’autres informations, envoyez-les-moi, afin que nous alertions le monde ».
Bref ! Pour les partisans du pouvoir, la chronologie des publications des communicateurs d’Ensemble et l’interview du journaliste Peter Tiani avec le garde du corps, demeurent les éléments permettant d’accuser M. Katumbi d’avoir commandité l’assassinat de l’honorable député Cherubin Okende. Le motif évoqué serait l’acharnement à démontrer, à tout prix, « l’incapacité » du régime à gouverner.

4. Des assassins sans frontières du Rwanda.
Une troisième théorie vient des intellectuels qui estiment que l’assassinat de Cherubin serait commandité par le président Paul Kagame du Rwanda qui est obsédé par l’ambition de contrôler la RDC, en la déstabilisant. Ainsi, il projetterait d’orchestrer des assassinats ciblés, à Kinshasa et Lubumbashi, espérant soulever des Congolais contre le président Tshisekedi qui résiste à la guerre qu’il lui mène au Kivu, via le M23.
Depuis plus de 25 ans, Kagame change continuellement le nom du groupe chargé des opérations de déstabilisation de la RDC : AFDL, RCD, CNDP et M23. Déjà, le 17 mai 1997, via AFDL, après avoir renversé le président Mobutu, il était parvenu à installer au pouvoir Laurent Kabila comme président de la République et le général rwandais James Kabarabe, comme Chef des armées de la RDC. Le 02 août 1998, il s’était retourné contre Laurent Kabila, via le RCD. Kabarebe avait détourné un avion civil de l’aéroport de Goma, débarqué des militaires rwandais à Kitona et attaqué Kinshasa. En janvier 2001, Kagame est accusé d’avoir commandité l’assassinat du président Laurent Kabila.

Récemment, des experts de l’ONU ont démontré la continuité de l’implication de Kagame dans la déstabilisation de la RDC, via M23 et des rwandais infiltrés dans les FARDC. Cette preuve est aussi administrée par des spécialistes de la guerre du Rwanda contre la RDC, notamment, Charles Onana, dans son livre « Holocauste au Congo, l’omerta de la Communauté internationale », Michela Wrongdans « Rwanda, Assassins sans frontières : Enquête sur le régime de Kagame », Patrick Mbeko et Honoré Ngbanda, dans « Stratégie du chaos et du mensonge: Poker menteur en Afrique des Grands Lacs » et Judi Rever, dans « Rwanda, l’éloge du sang ».
Pour les tenants de cette théorie, une cellule dormante de l’escadron des « assassins sans frontières » serait installée à Kinshasa par l’ambassadeur Vincent Karega avant son expulsion. Ce dernier, alors en poste en Afrique du Sud, avait planifié et exécuté l’attentat à la vie du général Kayumba Nyamwasa, à Johannesburg, tué le colonel Patrick Karegeya (à Johannesburg) et M. Seth Sendashonga (à Nairobi). Ce sont ses hommes qui auraient assassiné l’honorable Okende, abandonné son corps sans vie à 650 mètres du Beach Ngobila, et prendre des canoës rapides vers Brazzaville d’où ils auraient embarqué pour Kigali.

Michela Wrong écrit que comme Staline, Kagame utilise des « amis », pour percer l’intimité de ses « ennemis ». Par exemple, Apollo Kiririsi, un commerçant rwandais que Karegeya considérait comme un ami, avait servi pour le piéger
Oui ! Kagame manipule ses « amis », aux fins criminelles. Ici est l’occasion de rappeler que Felix Tshisekedi et Moïse Katumbi, furent aussi des amis de Kagame. Ce dernier utiliserait-il l’un contre l’autre ? Ou, c’est le Président du Congo-Brazza, S.E. Denis Sassou Nguesso, élevé par Kagame, le 21 juillet, à la dignité de l’Ordre national d’honneur du Rwanda qui sert d’ami ?   

5. Conclusion : Recommandations
Les trois thèses analysées ci-dessus pointent chacune vers un éventuel assassin de Cherubin Okende, distinct l’un de l’autre, pour le même motif : contrôler absolument le Pouvoir de la RDC. Tshisekedi est accusé de vouloir, obstinément, conserver le pouvoir par la force. Katumbi est accusé de vouloir, à tout prix, démontrer l’incapacité de Tshisekedi à gérer le pays. Et, Kagame est accusé d’être cyniquement envieux des richesses du pays voisin, la RDC.
Bien que perçues comme des accusations gratuites des uns contre les autres, les trois thèses constituent des pistes d’investigations. Toutes révèlent trois choses et soulèvent les trois questions suivantes :
–       Les failles des services de sécurité, par le fait qu’un ministre honoraire puisse être assassiné en pleine capitale du pays, à une période cruciale de la vie de la nation : Ouverture des IXe Jeux de la francophonie, à six mois des élections

(Première question : Qui a intérêt à saboter les jeux et les élections ?
–       A croire l’information que le garde du corps aurait reçue de ses collègues policiers de la Cour Constitutionnelle, le fait pour Cherubin de quitter volontairement le parking, amène à supposer l’existence d’une communication préalable avec son bourreau. Conséquemment, il y a aussi lieu de croire que la victime connaissait son bourreau qui pourrait l’avoir attiré vers le lieu de sa mort. Un guet-apens !
Deuxième question : Qui est cette personne de confiance qui pourrait convaincre Cherubin à quitter son garde du corps ?
–       Cherubin a été tué violemment, dans le sang et laisser sur la place publique. Autant que des civils sont impitoyablement décapités au Kivu.
Troisième question : Cet éventuel message codé des bourreaux serait adressé à qui ?
Enfin, il est recommandable à toutes les parties de s’investir dans la recherche de la vérité. Etant donné que tous les partis politiques ont ou devraient avoir des avocats, professeurs, chercheurs en droits humains, journalistes d’investigation, proches parents ou hommes de confiance dans les institutions de la République (Police, ANR, Armée et Justice), ils devraient entreprendre des enquêtes parallèles, afin de contribuer à éclairer l’opinion.
Hubert Tshiswaka Masoka,
Avocat, Défenseur des droits humains, Directeur Général de l’Institut de
recherche en droits humains (IRDH).



"Tête-à-tête hier à la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta-Lucy Tam : OkendeGate  au menu des discussions ? -  juillet 26, 2023
= https://laprosperiteonline.net/tete-a-tete-hier-a-la-cour-constitutionnelle-dieudonne-kamuleta-lucy-tam-okendegate-au-menu-des-discussions/

"Assassinat de Chérubin Okende : le résultat de l’autopsie toujours attendu, mais le flou persiste autour du décès par balle ou non, du moment et de lieu de commission de l’acte - 19 juillet 2023 -
= https://actualite.cd/2023/07/19/assassinat-de-cherubin-okende-le-resultat-de-lautopsie-toujours-attendu-mais-le-flou
Le Procureur près la Cour de cassation, a tenu à clarifier son propos en rapport avec le moyen par lequel Chérubin Okende a été tué. Répondant à une question de la presse sur l’assassinat par balle et sur quand est-ce que la police scientifique avait constaté effectivement la mort de M. Okende, le PG Firmin Mvonde Mambu a affirmé :

« Je n’ai jamais été affirmatif. J’avais dit et je le redis aujourd’hui. Monsieur Chérubin Okende avait été retrouvé dans son véhicule, le moteur encore en marche, la climatisation allumée, la ceinture de sécurité en plein sur son corps, avec une arme à côté de lui, donc le siège du chauffeur. Et avec une balle qui avait traversé la tête. Je parlais au conditionnel. Probablement ».

Il a tout de même réaffirmé que la balle qui a tué l’élu de Lukunga provenait de l’arme retrouvée à côté du corps sur le siège du chauffeur dans la voiture.
Lire : Assassinat de Chérubin Okende : « La balle qui a été tirée sur la victime est bel et bien partie de l'arme trouvée à côté du corps » (PG près la Cour de cassation)

Une semaine après la commission de l’assassinat, tout reste à déterminer. L’autopsie a été faite, mais le résultat est toujours attendu.

« L’autopsie devra déterminer si la mort est venue par balle, l’autopsie devra déterminer dans quel état se trouvait la victime si la mort n’est pas venue par balle, ce sont autant des questions. L’autopsie est vraiment cruciale. Les résultats sont vraiment attendus pour nous donner la certitude. Je voudrais ajouter, la police scientifique était sur place, la balle a été tirée de l’intérieur du véhicule. J’ai des résultats un peu plus importants par rapport à cela, je ne peux pas livrer pour le moment. L’autopsie, dont le résultat est attendu, pourrait mettre, je crois, un terme à cela dans un rapport qui sera couché dans le dossier qui sera envoyé auprès des juges compétents », a-t-il conclu


Le corps de l’ancien ministre des transports, taché de sang, a été extirpé de sa voiture par la police scientifique en présence des éléments de l’armée, puis acheminé à la morgue.
Okende était haut cadre et porte-parole du parti de Moise Katumbi. Ce dernier s’est déclaré candidat à la présidentielle de décembre prochain. C’est un climat de terreur qui règne dans la capitale et dans certaines villes du pays à moins de six mois des élections. Plusieurs opposants dont Salomon Kalonda, le conseiller spécial de M. Katumbi, le député Mike Mukebayi, aussi membre du parti Ensemble pour la République, sont aux arrêts. Franck Diongo, ancien député et proche de Katumbi a été libéré au lendemain de l’assassinat de Okende.


]"Assassinat de Chérubin Okende : Katumbi, Sesanga et Matata attendent la démission des juges Dieudonné Kamuleta et Sylvain Lumu pour favoriser une enquête indépendante - 27 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/27/assassinat-de-cherubin-okende-katumbi-sesanga-et-matata-attendent-la-demission-des-juges
Pour une issue qui dira véritablement les faits dans l’affaire du meurtre commis sur le député national Chérubin Okende, le président du parti auquel il appartenait, Moïse Katumbi ainsi que deux autres leaders politiques de l’opposition, Matata Ponyo et Delly Sesanga, ont cosigné une lettre demandant les démissions de deux juges de la cour constitutionnelle, à savoir : Dieudonné Kamuleta et Sylvain Lumu.

Ces trois leaders politiques reprochent aux juges d’accorder aux médias des interviews sur l'assassinat odieux de Chérubin Okende dans le but d'éclairer l'opinion publique sur ce crime, “marchant sur l'obligation générale de réserve, de dignité et de loyauté envers l'Etat”. 

« La loi vous interdit, durant vos fonctions, de prendre une position publique ni de donner une consultation sur des questions ayant fait ou susceptibles de faire l'objet de décision de la Cour. Faute de cela sur pied de l'article 30 de la loi organique, il y a commission d'une faute disciplinaire sanctionnée conformément aux dispositions du statut des membres de la Cour », peut-on lire sur la lettre parvenue à ACTUALITÉ.CD.

Par conséquent, ils demandent à ces deux juges de se rendre à la justice et de démissionner.

« Dans le cas de l'honorable Chérubin, vous devriez vous mettre à la disposition de la justice pour l'éclairer plutôt que de vous répandre dans les médias. Par ce fait, sur base des articles 22, 23 et 24 de l'ordonnance n° 16-070 du 22 août 2016 portant dispositions relatives au statut particulier des membres de ladite Cour, du fait des violations de votre devoir de réserve ainsi que de retenue et de la suspicion légitime sur les circonstances de cette invitation et de cet enlèvement, la seule option plausible est votre démission de la Cour », indique la lettre.

Et d’ajouter : 
« Pour ces raisons, nous requérons par cette missive le dépôt simplement de votre démission afin d'aider la justice, au terme d'une enquête indépendante, d'établir, dans la sérénité et l'indépendance, les responsabilités des uns et des autres ».
Moïse Katumbi se montre déterminé dans le suivi de l’assassinat de son proche, Chérubin Okende, pour faire toute la lumière sur cet acte qu’il avait qualifié « d’assassinat politique ». A Kinshasa, il a multiplié des contacts notamment avec des diplomates. Il a notamment rencontré les ambassadeurs des Etats-Unis, de France, du Royaume Uni et du Canada. La veille, Katumbi avait rencontré l’ambassadeur de l’Union Européenne.
Pour mener des enquêtes et donner de la lumière sur les circonstances et les commanditaires du meurtre du député national et anciens ministres des transports Chérubin Okende, le gouvernement congolais a saisi la Belgique, la France, la République Sud Africaine et la Monusco pour solliciter l'accompagnement dans les enquêtes relatives à son décès.
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"Autopsie précipitée : la famille Okende oppose son veto -
28.07.2023

= https://ouragan.cd/2023/07/autopsie-precipitee-la-famille-okende-oppose-son-veto
La famille de Chérubin Okende tient à la vérité sur l’assassinat de son fils. Toutes les circonstances et les faits ayant entouré la mort de l’ex-ministre des Transports doivent être suivis et connus. La famille dit “non” aux dernières intentions d’une procédure d’autopsie précipitée. Preuve que les Okende n’en démordent pas. Ils continuent de ruminer le choc et la douleur. Dans pareilles circonstances, seule la vérité, indique un proche de l’ex-opposant, va libérer sa famille biologique et politique.

Le dossier Okende est en voie d’ouvrir l’épisode des révélations judiciaires les plus délicates. Puisqu’il s’agit de l’une des enquêtes gigantesques qui vont connaître des expertises croisées de la justice congolaise, de la Monusco et des pays partenaires de l’Afrique et du monde. Dans ce contexte, rien ne devrait surprendre la partie la plus affectée par le drame, à savoir la famille Okende. Mardi dernier, la justice a surpris la famille et les avocats en leur faisant brusquement part de l’autopsie prévue le lendemain mercredi. Attitude qui a énervé la famille et nécessité une réaction musclée de ses avocats : « Dans l’intérêt de tous ceux qui disent qu’ils n’ont rien à cacher, l’autopsie du corps de Monsieur Chérubin Okende ne saurait être faite sans la présence des experts de la Monusco et des médecins légistes indépendants. Le gouvernement a promis au monde entier une enquête indépendante avec la participation des experts étrangers. Nous y tenons tous », avait réagi le conseil de la famille cité par AfricaNews.
Lire aussi :
Les juges Kamuleta et Lumu sommés de démissionner
Impatiente, la famille saisit le procureur
Le collectif des avocats de la famille du député Chérubin Okende a saisi par une correspondance le 24 juillet dernier le procureur de la République près la Cour d’appel de la Gombe sur ses attentes pour un procès équitable en vue de l’éclatement de la vérité. Les avocats protestent contre la violation du secret d’instruction et la présentation des pistes provisoires après les deux dernières sorties médiatiques du procureur général près la Cour de cassation. Dans la même lettre, la famille a adressé une requête en attente en 4 points au procureur général près le parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe. D’abord, veut-elle être fixée, entre autres sur la composition de la commission d’enquête, l’étendue de ses pouvoirs, la limite de ses responsabilités ainsi que la date probable de l’autopsie.
À cette étape des enquêtes préliminaires, la famille du défunt fulmine de colère. Au procureur général près le tribunal de grande instance de la Gombe, le collectif des avocats de la famille du défunt indique que « ses clients désapprouvent les conférences de presse tenues par le ministère public, représenté par le procureur général près la Cour de cassation au cours desquelles il a fait des affirmations sur les circonstances de l’assassinat de Chérubin Okende qui serait mort, à l’en croire, par balle, et ce, en l’absence de toute autopsie».
La famille n’apprécie pas que le PG près cette haute cour puisse communiquer sur «l’existence des premiers suspects, dont l’interrogatoire se poursuit, en toute violation du caractère secret de l’instruction pré-juridictionnelle». C’est ici que des soupçons viennent peser sur cette manière de conduire les enquêtes. «Nos clients sont d’avis que ces déclarations précitées -NDLR: faites par le PG- tenteraient à préparer l’opinion à accepter les conclusions qui sembleraient avoir déjà été arrêtées», avons-nous lu dans cette lettre consultée par le tri-hebdomadaire «AfricaNews».
Pour plus de transparence et d’équité dans ces enquêtes, la famille Okende exige le respect de la présomption d’innocence et du caractère inquisitorial de l’instruction. Ainsi, elle s’oppose à haute voix à la démarche du PG près la Cour de cassation, à savoir : ses «conférences de presse qui, du reste, ne résistent pas à la critique objective ».

= https://www.radiookapi.net/2023/07/21/actualite/politique/meurtre-de-cherubin-okende-ensemble-pour-la-republique-desapprouve2


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/8/2023, 8:00 am, édité 2 fois

ndonzwau


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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 5/8/2023, 1:33 pm

L'ENQUÊTE QUI NÉCESSITE UNE AUTOPSIE CRÉDIBLE RESTE LA PIÈCE MAÎTRESSE POUR ACCÉDER  A LA VÉRITÉ. OÙ EN SOMMES-NOUS ???

Aucun patriote Congolais serieux ni observateur étranger de bonne foi ne s'illusionne encore que la vérité  sur l'assassinat de Chérubin Okende  sortira automatiquemant d'une enquête brouillonne et partisane du pouvoir en place telle que la Cour constitutionnelle et de cassation nous l'a annoncé comme s'ils s'adressaient à des Congolais sans science ni conscience. Toutes les pressions posiblles sont donc recommandées pour arracher une enquête et une autopsie bien plus crédibles. Nous en sommes là.

Nous ne devons nous satisfaire de la version verbale sans queue ni tête truffée de contradictions et de mensonge à  dessein que cet hideux PG de la Cour de cassation nous a livrée.
Attendons déjà  ce que l'autopsie va nous révéler de crédible parce là aussi après près d'un mois de sa mort où les garanties de protection ses sources sont aleatoires, la manipulation n'est pas  à écarter...


PS. A la suite de l'autopsie du corps de Chérubin Okende, les experts internationaux (l'expert belge !)  auraient démenti les conclusions du  Procureur général  près la Cour de cassation  !?!



"RDC: médecins et experts ont procédé à l'autopsie de l'opposant Chérubin Okende - 04.08.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230804-rdc-m%C3%A9decins-et-experts-ont-proc%C3%A9d%C3%A9-%C3%A0-l-autopsie-de-l-opposant-ch%C3%A9rubin-okende

]En République démocratique du Congo (RDC), le corps du député d’opposition Chérubin Okende, retrouvé mort le 13 juillet dernier à Kinshasa, a été autopsié le 3 août, au crépuscule, à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire. 

Écouter - 01:01

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ AP23195417987736
L'opposant politique congolais Chérubin Okende, ici en mars 2023, a été retrouvé mort le 13 juillet 2013, le corps criblé de balles. AP - Samy Ntumba Shambuyi

L’opération de plusieurs heures s’est déroulée en présence des membres de la famille de Chérubin Okende, des experts belges, sud-africains et des légistes onusiens et congolais requis par les autorités congolaises.
La famille Okende dit attendre des résultats crédibles devant permettre de déterminer les causes réelles de la mort de l'opposant et punir les auteurs du crime.
Notre correspondant Pascal Mulegwa a interrogé hier l’avocat de la famille Okende, Maître Laurent Onyemba, à la fin de l’autopsie à l’hôpital du cinquantenaire.

« La délégation sud-africaine, l’expert belge, chargé des lieux de crime, les médecins légistes de la Monusco étaient présents à la morgue. On devait procéder d’abord à un examen de scanner. Autour de 18h15, on a procédé à l’autopsie. L'essentiel est fait ».
Interrogé sur l'identité des futurs auteurs du rapport, Maître Laurent Onyemba a répondu : « Du point de vue du droit politique congolais en la matière, si vous ne voulez pas que les procès-verbaux soient frappés de nullité au moment des procès, seuls les médecins inscrits sur les tableaux de l’Ordre de la RDC peuvent signer les rapports. Et donc, la participation des experts étrangers va s’observer au travers des rapports qu’ils vont émettre individuellement. C'est à ce niveau-là que nous avons l'obligation d'être vigilants, parce que nous devons rentrer en possession de tous les rapports qui nous permettent de faire le parallélisme entre les différentes orientations, des spécialistes en balistique, en lieux de crime, et des spécialistes en médecine légale.
Il conclut : « Nous voulions quand même, déjà, à ce stade, déjà (savoir) quels ont été les mécanismes de cet assassinat. Aussi, nous assurer que la justice va devoir aller dans le sens de l’éclatement de la vérité. »[/size]
À lire aussiRDC: la Monusco apportera «une contribution technique» à l’enquête sur la mort de l’opposant Cherubin Okende


"Assassinat de Chérubin Okende : les médecins légistes belges, sud-africains et congolais ont procédé à l’autopsie du corps - 04.08.2023
= https://objectif-infos.cd/assassinat-de-cherubin-okende-les-medecins-legistes-belges-sud-africains-et-congolais-ont-procede-a-lautopsie-du-corps/
Ce moment tant attendu par la famille politique et biologique de chérubin Okende à finalement eu lieu. Il s’agit de l’autopsie du corps de l’ex ministre de Transvcom Chérubin Okende, réalisée ce 3 août, à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire de Kinshasa, où son corps est gardé.
D’après nos sources, ce travail a été réalisé par des experts belges, sud-africains et des légistes onusiens et congolais requis par les autorités congolaises déroulée en présence des membres de la famille de Chérubin Okende.
Interrogé par notre confrère Pascal Mulegwa, l’avocat de la famille Okende, Maître Laurent Onyemba, qui a confirme cette nouvelle, a précisé que la fin de l’autopsie a eu lieu vers 18h15.
À ce stade, poursuit-il, « seuls les médecins inscrits sur les tableaux de l’Ordre de la RDC peuvent signer les rapports. Et donc, la participation des experts étrangers va s’observer au travers des rapports qu’ils vont émettre individuellement ».
Les résultats crédibles de cette autopsie devront permettre de déterminer les causes réelles de la mort du porte parole du parti cher à Moïse Katumbi, Ensemble pour la République et punir les auteurs de cet horrible crime.

"L'autopsie du corps de Chérubin Okende : La VSV attend avec impatience la révélation de la vérité sur le motif du meurtre  - 4 août 2023
= https://actualite.cd/2023/08/04/lautopsie-du-corps-de-cherubin-okende-la-vsv-attend-avec-impatience-la-revelation-de-la
Ce moment tant attendu par la famille politique et biologique de chérubin Okende à finalement eu lieu. Il s’agit de l’autopsie du corps de l’ex ministre de Transvcom Chérubin Okende, réalisée ce 3 août, à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire de Kinshasa, où son corps est gardé.
D’après nos sources, ce travail a été réalisé par des experts belges, sud-africains et des légistes onusiens et congolais requis par les autorités congolaises déroulée en présence des membres de la famille de Chérubin Okende.


Interrogé par notre confrère Pascal Mulegwa, l’avocat de la famille Okende, Maître Laurent Onyemba, qui a confirme cette nouvelle, a précisé que la fin de l’autopsie a eu lieu vers 18h15.
À ce stade, poursuit-il, « seuls les médecins inscrits sur les tableaux de l’Ordre de la RDC peuvent signer les rapports. Et donc, la participation des experts étrangers va s’observer au travers des rapports qu’ils vont émettre individuellement ».
Les résultats crédibles de cette autopsie devront permettre de déterminer les causes réelles de la mort du porte parole du parti cher à Moïse Katumbi, Ensemble pour la République et punir les auteurs de cet horrible crime.

"Autopsie du corps de Chérubin Okende: Des experts européens et africains présentés à la famille - 2 août 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/08/02/autopsie-du-corps-de-cherubin-okende-des-experts-europeens-et-africains-presentes-a-la-famille.html/136567/amp/
Des experts Belges, Roumains et sud-africains sont arrivés à Kinshasa pour participer à l’enquête au côté de la MONUSCO et des équipes des services du Parquet sur l’assassinat du député national Chérubin Okende. C’est Laurent Onyemba, un des avocats de la famille de l’illustre disparu qui a annoncé à la presse que ces experts ont été présentés lundi à la famille et que cette dernière a demandé de consulter ses avocats avant de se prononcer sur le début de l’autopsie.
« Réserves et doutes légitimes à ce stade au sujet notamment des preuves de nationalité (pays d’origine) de ces experts, leurs domaines de compétence ainsi que les assurances à donner à la famille quant à l’authenticité des identités de ces experts et l’officialité de leur désignation sur base des témoignages de leurs ambassades ou leurs structures pour ceux présentés comme mandatés par la MONUSCO). Vivement la transparence », a fait savoir le collectif des avocats conduit par Laurent Onyemba.


Par l’entremise de ses avocats, la famille de Chérubin Okende avait exigé il y a quelques jours au procureur de la République du parquet des grandes instances de Kinshasa-Gombe que l’autopsie du corps de Chérubin Okende soit réalisée par des médecins légistes de la MONUSCO et de trois pays étrangers comme annoncé par le gouvernement de la RDC.
« Du point de vue de la famille Cherubin OKENDE, pour la sincérité des conclusions de l’autopsie à réaliser, elle exige qu’elle soit faite avec la participation des médecins légistes de la MONUSCO et de ceux d’au moins trois pays étrangers, tel qu’annoncé par le Gouvernement de la République », avait souhaité la famille dans une adresse au procureur de la République.
Pour la famille, cette démarche aura pour conséquence d’éviter des conclusions non conformes à la réalité. Elle a précisé qu’elle reste disposée à accompagner le Parquet dans la quête de la vérité sur les circonstances de ce crime.
Ancien ministre des Transports, Voies et Communication, le député national Chérubin Okende a été retrouvé mort criblé de balles dans sa voiture le jeudi 13 juillet 2023, au lendemain de sa disparition à Kinshasa.


"Enquête sur le meurtre de Chérubin Okende: la participation des experts internationaux à toutes les étapes est importante, mais il faut aussi la volonté des autorités pour l’éclatement de la vérité - 5 août 2023
= https://actualite.cd/2023/08/05/enquete-sur-le-meurtre-de-cherubin-okende-la-participation-des-experts-internationaux
Plus de 20 jours après le meurtre crapuleux du député et opposant Chérubin Okende à Kinshasa, l’enquête va devoir commencer afin de faire la lumière sur cet acte. Jeudi 3 août, une autopsie du corps de M. Okende a été réalisée avec la collaboration d'experts belges, sud-africains et de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), en présence des membres de la famille du défunt.
L’accompagnement d’experts internationaux est important à toutes les étapes de l’enquête pour la crédibilité, a estimé Jean-Mobert Senga, chercheur à Amnesty International.


« La participation des experts internationaux, qu’ils soient de la MONUSCO ou d’autres pays associés à l’enquête, est importante pour garantir la crédibilité de l’enquête. Il est important que cette participation concerne toutes les étapes de l’enquête, y compris bien sûr l’autopsie. Si les autorités n’ont rien à cacher ou à se reprocher, cela ne devrait poser aucun problème », a-t-il indiqué à ACTUALITE.CD.
Après avoir réalisé l’autopsie du corps de cet ancien député national et ministre, La Voix des Sans Voix (VSV), une autre organisation de défense des droits de l’homme veut voir clair. La VSV insiste sur la nécessité de faire éclater la vérité concernant les véritables circonstances de ce crime au regard des rumeurs et des déclarations qui ont affolé la communauté et la toile concernant cet assassinat.
« Nous craignons que la vérité sur les circonstances réelles de cet assassinat ne puissent pas éclater. Malheureusement si c’est le cas, il sera difficile à la République démocratique du Congo de prévenir la commission des crimes similaires. Il faut que l’opinion publique sache pour quels motifs il a été tué, comment tout mettre en œuvre pour que les auteurs intellectuels, commanditaires et exécutants répondent de leurs actes criminels », a dit à ACTUALITE.CD Rostin Manketa, directeur exécutif de la VSV.
M. Manketa salue le recours aux experts internationaux pour l’enquête: « C’est très important pour rassurer les uns et les autres parce qu’il y a eu tellement des déclarations, des rumeurs autour de cet assassinat, les gens s’accusent. Il faut les experts indépendants pour faire la lumière sur cet assassinat », a-t-il souligné.

Quelle chance pour l’aboutissement de l’enquête
La justice congolaise avait annoncé, le même jour de la découverte du corps de M. Okende, avoir ouvert une enquête pour notamment trouver les auteurs de l’assassinat. Le procureur général près la Cour de cassation avait par la suite indiqué que le chauffeur et le garde du corps du député ont été arrêtés et sont auditionnés. Plusieurs jours après la commission de l’assassinat, les experts internationaux rejoignent l’équipe des enquêteurs. D’où, l’inquiétude de Jean-Mobert Senga qui déplore « la lenteur observée dans cette enquête ».


"Meurtre de Chérubin Okende: la contribution de la MONUSCO va consister à apporter une assistance technique, en particulier dans les domaines de la police technique et scientifique - 3 août 2023 -
= https://actualite.cd/2023/08/03/meurtre-de-cherubin-okende-la-contribution-de-la-monusco-va-consister-apporter-une
Au cours de la conférence de presse de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Bintou Keita, mercredi le 2 août 2023 à Kinshasa, un journaliste a interrogé l’a interrogé sur la demande du gouvernement congolais concernant l'assistance de la MONUSCO dans l'enquête sur le meurtre de Monsieur Okende, Porte-parole de Ensemble, le parti politique de Moise Katumbi pour le changement.

En réponse, Bintou Keita a confirmé que la MONUSCO a été officiellement sollicitée pour fournir une assistance technique et logistique dans cette enquête. La mission onusienne a répondu favorablement à cette demande et a désigné le général Mody Berethe de la composante Police de la MONUSCO pour être l'interface avec toutes les procédures et coordonner l'enquête.
Prenant également la parole au cours de cette conférence de presse, le général Mody Berethe a précisé que les enquêtes relèvent principalement de la Justice, et c'est le procureur général auprès de la Cour de cassation qui est responsable des investigations. La contribution de la MONUSCO consiste à apporter une assistance technique, en particulier dans les domaines de la police technique et scientifique. Les enquêteurs de la MONUSCO travailleront en collaboration avec d'autres équipes d'experts congolais qui sont chargées de mener l'enquête. 
Il a été notifié que trois groupes de travail ont été établis : l'un traitant des questions de police technique et scientifique, un autre des questions numériques et le dernier se concentrant sur les interrogatoires. La MONUSCO apportera son expertise technique en fonction des besoins spécifiques identifiés par les autorités congolaises et en conformité avec la procédure pénale congolaise.
« Notre contribution est une contribution d’abord et avant tout technique, donc sur la base de nos capacités en police technique et scientifique. Et les actes que nous poserons seront exactement ce que la partie congolaise nous demandera de poser au sein des équipes qui ont été établies. Et toujours, est-il que tout ce qui se fait de manière globale se fait sous l’égide de la Justice, donc du procureur général et nous nous conformons au Droit congolais ainsi qu’à la procédure pénale congolaise pour cette assistance », a précisé le général Mody Berethe. 
Cette coopération entre la MONUSCO et les autorités congolaises vise à faire progresser l'enquête sur ce meurtre, dans le respect des lois et procédures en vigueur en République démocratique du Congo.

"Chérubin Okende : l’autopsie du corps a débuté ce jeudi - 03.08.2023
= https://congoguardian.com/2023/08/03/cherubin-okende-lautopsie-du-corps-a-debute-ce-jeudi/
2 jours ago admin No Comments
Après plusieurs tergiversations, l’enquête proprement dite sur l’assassinat de l’ancien député national Chérubin Okende a débuté ce jeudi 3 août 2023 à l’hôpital du Cinquantenaire avec l’autopsie de son corps. Sous la conduite du Procureur général près le parquet du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, les experts de la Monusco ainsi que ceux venus de la Roumanie, de la Belgique et d’Afrique du Sud se sont associés aux experts congolais des polices judiciaire et scientifique pour cette opération avec l’accord de la famille qui était accompagnée de ses avocats.

Cette autopsie consacre le dénouement de la procédure d’enquête qui avait connu plusieurs réactions de la famille qui craignait la manipulation au regard de certaines initiatives des officiels congolais, notamment l’anticipation sur les causes de la mort avant même l’autopsie par Firmin Mvonde, PG à la Cour de cassation ; des révélations sur les détails de procédure par des juges de la Cour constitutionnelle dont son Président Dieudonné Kamuleta ou encore l’annonce, mercredi de la semaine dernière, du début de l’autopsie alors qu’aucune lumière n’était encore faite sur la composition des équipes d’enquête avec les experts internationaux tel que voulu par le Gouvernement et exigé par la famille. Celle-ci avait alors exigé toute la lumière, notamment sur le fait que les experts étrangers annoncés étaient bel et bien mandatés par leurs gouvernements respectifs et non recrutés par la partie gouvernementale congolaise.
Le corps sans vie avait été retrouvé à bord de son véhicule le 13 juillet 2023 sur l’avenue des Poids lourds à Kinshasa. Il avait été déclaré disparu la veille autour de 16 heures à partir du parking de la Cour constitutionnelle. À ce jour, l’on retient que c’est de là qu’il aurait été enlevé avant d’être retrouvé mort le lendemain

"RDC : la famille de l'opposant  Okende attend des "résultats crédibles" de l’autopsie - 04.08..2023
= https://www.trtafrika.com/fr/africa/rdc-la-famille-lopposant-okende-attend-des-resultats-credibles-de-lautopsie-14330740

"Autopsie de Chérubin Okende : Une enquête internationale en cours pour élucider les circonstances de sa mort - 04.08.2023
= https://bisonews.cd/autopsie-de-cherubin-okende-une-enquete-internationale-en-cours-pour-elucider-les-circonstances-de-sa-mort/

= https://ouragan.cd/2023/07/autopsie-precipitee-la-famille-okende-oppose-son-veto
= https://www.radiookapi.net/2023/07/20/actualite/justice/enquete-sur-le-meurtre-de-cherubin-okende-la-balle-tiree-du-corps-du
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230727-rdc-bras-de-fer-entre-le-procureur-et-la-famille-okende-autour-de-l-autopsie-du-d%C3%A9put%C3%A9
= https://www.sudexpressmedia.com/justice/2023/07/27/assassinat-cherubin-okende-le-parti-de-moise-katumbi-craint-la-desorientation-de


"Entre Tshisekedi et la Belgique, un cadavre encombrant ! - 05.08.2023
= https://www.lecongoquonaime.com/post/entre-tshisekedi-et-la-belgique-un-cadavre-encombrant

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ 365f65_602ef452c13d4c5caaa32f204b7cbe3b~mv2

]Après une autopsie de 4 heures de temps, la délégation belge a repris son vol retour vers Bruxelles.
[A la suite de l’examen du corps, les experts ont dressé un constat accablant. Ils sont formels : on a tiré sur Chérubin alors qu’il était déjà mort.
L’expert belge a démenti les conclusions que les experts congolais ont tenté de dresser dans la foulée des déclarations précipitées et répétées du Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde. Ce dernier avait affirmé que le député congolais avait été tué par une balle issue du revolver de son garde du corps.


Un assassinat maquillé
Tout indique que la scène du crime a servi de maquillage à un assassinat politique. Chérubin Okende a été kidnappé sur parking de la Cour Constitutionnelle et serait décédé suite aux tortures qui lui ont été infligée par ses tortionnaires. Les balles tirées sur la victime participent d'une mise en scène macabre...
Après avoir fait appel à une expertise internationale, le Chef de l’Etat congolais avait immédiatement procédé au remplacement du chef des renseignements congolais et de son conseiller spécial en matière de sécurité.
Les observateurs avertis dans les renseignements ont noté que ce chambardement dans l’appareil sécuritaire ressemblait à celui qu’avait effectué, il y a quelques années, Joseph Kabila après l’assassinat de Floribert Chebeya. Le général John Numbi avait été débarqué. A ce stade, seul les généraux Christian Ndaywel du DEMIAP et Frank NTUMBA de la maison militaire semblent momentanément épargnés par la purge qui devrait se poursuivre


"


"DECRY INFOS. C.OKENDE. L'AUTOPSIE ACCABLE FATSHI, DE NOUVEAUX SUSPECTS DU POUVOIR"








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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 7/8/2023, 8:38 pm

.DANS L'ASSASSINAT DE CHÉRUBIN OKENDE MOI, COMME D'AUTRES JE CROIS,, M'ACCROCHE A L'ENQUÊTE POUR ACCÉDER A LA VÉRITÉ DE SES ASSASSINS, MAIS COMME PAR INTUITION OU AU VU DE QU'IL SE PASSE, JE COMMENCE  A DOUTER QUE DANS LA CONFUSION DES PARTIES PRENANTES QUELQU'UN PUISSE Y ARRIVER SANS CONTESTATION  !

En effet sert-il quelque succès à se positionner comme plus malin en prétendant débusquer clairement dans le flot des déclarations l'origine et le chemin des assassins ? Le mystère persistera non parce qu'on ne les aura pas identifies mais parce que ceux-ci sont en position d'empêcher leur divulgation. Ce meutre est un assassinat politique autant complexe que d'autres qu'on a connu dans notre pays et ailleurs, les intérêts des uns bousculent ceux des autres.

Ici entre les autorités qui ont crie leur peine et appelé a trouver ainsi que sanctionner les coupables, la famille combien chagrinee et désemparée ne sachant pas toujours à quel saint se vouer dans l'attente de connaître le meurtrier de leur parent et la famille politique de Katumbi  orpheline de leur porte-parole, chacun cherche la vérité  et semble croire à sa version alors que vraisemblablement l'assassin ou son commanditaire se trouve vraisemblablement dans l'un de ses trois camps.  

Comment alors accéder à  la bonne  vérité dans ce ping-pong si on.ne s"arme pas d'audace pour affronter les scénarios qui fâchent certains ?
Il nous restera au moins une certitude : la République qui a mission de protéger ses Citoyens n'a pas été capable de le faire pour son ancien ministre et député national, loin des mises en scène autour du cadavre, loin des scandales dans notre appareil sécuritaire et loin de nos succès aux Jeux de la Francophonie...



"Un assassinat crapuleux aux contours complexes, Chérubin Okende : après l’autopsie, le mystère persiste ! -  août 7, 2023
= https://laprosperiteonline.net/un-assassinat-crapuleux-aux-contours-complexes-cherubin-okende-apres-lautopsie-le-mystere-persiste/
L’affaire Chérubin Okende continue à faire couler encre et salive dans le microcosme politique rd-congolais. Le Ministre honoraire et Député national assassiné le 13 juillet 2023, n’a pas encore été inhumé, étant donné que les circonstances de sa mort restent jusqu’alors aussi bien floues que mystérieuses. Entre les autorités qui ont déclaré être chagrinées par cette perte et qui se disent déterminés à retrouver les responsables, il y a aussi sa famille politique, l’Opposition, avec à sa tête Moïse Katumbi, qui pointe du doigt le pouvoir en place et se dit «méfiant» vis-à-vis de celui-ci. En troisième lieu se trouve sa famille biologique qui ne sait à quel saint se vouer, mais qui attend que toute la lumière soit faite.

Alors que tout le monde cherche à connaître le criminel et le mobile du crime,  dans une conférence de presse par lui animée, le Procureur Général près la Cour de Cassation aurait déclaré que Cherubin Okende serait mort par balles et ce, en l’absence de toute autopsie. Selon la famille éprouvée, cette démarche vise tout simplement à «préparer l’opinion à accepter les conclusions qui sembleraient avoir déjà été arrêtées». Par la suite, elle a déposé une plainte contre X afin de pousser le processus judiciaire à aller plus rapidement. Elle refuse que la mort d’un des leurs passe sous silence comme l’ont été tellement des dossiers similaires dans le passé ; elle s’est également opposée à une autopsie «précoce» initiée par les autorités congolaises, qui ont démenti, car craignant des «résultats non concluants», exigeant, à tout prix, la présence d’experts internationaux afin de croiser les résultats et d’en dégager toutes les  conclusions qui s’imposent.

Appel lancé aux spécialistes internationaux
L’appel à l’expertise internationale n’est certainement pas le souhait des familles biologique et politique de Chérubin Okende uniquement !
En effet, les autorités congolaises avaient également lancé cet appel, afin d’éviter toute contestation des résultats]
En conférence de presse, le Procureur Général près la Cour de Cassation avait déclaré que le souhait des autorités congolaises est d’être le plus objectif possible et avait confirmé être en contact avec les experts qui devaient venir de la Belgique, de la Monusco, de la France et de l’Afrique du Sud
Tout porterait à croire que l’issue de cette affaire prendra encore un peu de temps.
Au crépuscule du jeudi 3 août 2023, l’autopsie du corps de Chérubin Okende à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire se serait déroulée en présence des membres de sa famille biologique, des experts belges, sud-africains, des légistes onusiens et congolais, un examen de scanner aurait été fait, dès le départ.
Pour la famille, la seule attente est d’avoir un résultat crédible devant permettre de déterminer les causes réelles de la mort de Chérubin Okende.

Mais, comment arriver à un résultat satisfaisant pour toutes les parties ?
Là est toute la question. Il y a quelques semaines, bon nombre d’acteurs de la société civile émettaient leur avis à ce sujet. Si, pour certains, le pouvoir en place a échoué dans sa mission de sécuriser le peuple, d’autres estimaient, en revanche, qu’il n’était nullement question de s’approprier cet événement tragique à des fins politiques. Tel est, d’ailleurs, l’avis repris, depuis le début de ce dossier sulfureux, par Patrick Muyaya, Porte-parole du Gouvernement.
Mais, pourtant, il est très difficile à ce stade de ne pas associer la politique à l’assassinat d’un acteur politique de l’Opposition en pleine période pré-électorale. Les enjeux sont majeurs ! Entre l’organisation des IXès Jeux de la Francophonie, défi relevé par le gouvernement, les élections qui pointent le bout de leur nez et les racines de l’intolérance politique qui s’installent, le cocktail est prêt pour utiliser le meurtre de Chérubin Okende à son avantage. Mais, à qui cela profiterait-il ? Et pour quels intérêts précis ?

Là où les Romains s’empoignèrent…
Selon Me Laurent Onyemba, Avocat de la famille Okende, les rapports de l’autopsie seront signés par les médecins congolais inscrits sur le tableau de l’Ordre mais, par contre, les experts internationaux, venus d’ailleurs, donneront, chacun, un rapport individuel. Il est donc question ici d’être « vigilant » afin d’entrer en possession de tous les rapports.
Ce qui permettra d’en vérifier le parallélisme.
S’il est vrai que l’autopsie permettra déjà de connaître les circonstances de la mort de Chérubin Okende, il faudra en déterminer l’auteur et, même, remonter jusqu’aux commanditaires, s’il y en a, afin de les traduire devant la justice.


"Assassinat de Chérubin Okende : les médecins légistes belges, sud-africains et congolais ont procédé à l’autopsie du corps - 05-08-2023
= https://provinces26rdc.com/rdc-assassinat-de-cherubin-okende-les-medecins-legistes-belges-sud-africains-et-congolais-ont-procede-a-lautopsie-du-corps/
Le moment tant attendu par la famille politique et biologique de chérubin Okende à finalement eu lieu. Il s’agit de l’autopsie du corps de l’ex ministre de Transvcom Chérubin Okende, réalisée ce 3 août, à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire de Kinshasa, où son corps est gardé.

D’après nos sources, ce travail a été réalisé par des experts belges, sud-africains et des légistes onusiens et congolais requis par les autorités congolaises déroulée en présence des membres de la famille de Chérubin Okende.
Interrogé par notre confrère Pascal Mulegwa, l’avocat de la famille Okende, Maître Laurent Onyemba, qui a confirme cette nouvelle, a précisé que la fin de l’autopsie a eu lieu vers 18h15.
À ce stade, poursuit-il, « seuls les médecins inscrits sur les tableaux de l’Ordre de la RDC peuvent signer les rapports. Et donc, la participation des experts étrangers va s’observer au travers des rapports qu’ils vont émettre individuellement ».
Les résultats crédibles de cette autopsie devront permettre de déterminer les causes réelles de la mort du porte parole du parti cher à Moïse Katumbi, Ensemble pour la République et punir les auteurs de cet horrible crime.


"Crime: le mystère Cherubin Okende! - 06.08 2023
= https://www.congoindependant.com/crime-le-mystere-cherubin-okende/

"Enquête sur le meurtre de Chérubin Okende: la participation des experts internationaux à toutes les étapes est importante, mais il faut aussi la volonté des autorités pour l’éclatement de la vérité - 05.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/05/enquete-sur-le-meurtre-de-cherubin-okende-la-participation-des-experts-internationaux


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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 11/8/2023, 10:04 am

Au matin du 13 juillet le pays et particulièrement la classe politique étaient sous le choc à l'annonce  de la nouvelle de la mort de Chérubin Okende, ancien ministre, député national et porte-parole du parti de l'opposition Ensemble pour la Republique de Katumbi. Un mois après règne un silence curieux sur les resultats de l'enquête ouverte à  cette occasion et même six jours après l'autopsie alors que les autorités s'étaient précipités assez tôt à donner de la voix et même à  accuser...

En serait-on à ce suspect attentisme si le défunt faisait partie de la majorité au pouvoir  pas un opposant, si tout le monde n'avait pas dans l'esprit  son rdv, si ce meurtre n'en rappelait un autre, celui de Chebeya & Bazana, si notre Justice n'était pas notoirement corrompue et inefficiente  ? Et surtout comment expliquer que le pouvoir prompt à  broder via inénarrable PG près la Cour de cassation le premier des scénarios étranges sur le modus operandi et des suspects soit aujourd'hui aux abonnés absents ?

Bref le silence des autorités à  ce jour ne peut d'interpeller  !



"RDC : Quatre semaines après l’assassinat de l’opposant congolais, le silence total des autorités - 10 août 2023
=  https://afrique.lalibre.be/78304/rdc-quatre-semaines-apres-lassassinat-de-lopposant-congolais-le-silence-total-des-autorites/
]La famille de Chérubin Okende veut la vérité.  Pourquoi ce silence des autorités si promptes à parler et accuser il y a quelques semaines ?

Le 13 juillet dernier à l’aube. Un puissant 4X4 était découvert à quelques centaines de mètres de la Gare centrale de Kinshasa.
Le moteur tournait encore. À son volant, le corps sans vie de Chérubin Okende, ex-ministre des Transports du gouvernement du Premier ministre Sama Lokonde, député national et porte-parole du parti Ensemble pour la République de l’opposant Moïse Katumbi.
Quatre semaines après cette découverte, la famille du défunt attend toujours les éléments qui lui permettront d’espérer l’explosion de la vérité dans ce dossier criminel.

On sait évidemment que rien ne nous ramènera Chérubin Okende, mais l’obtention de la vérité, si elle ne pansera pas les plaies de sa veuve, de ses enfants, de ses amis, permettra au moins d’essayer de comprendre comment, pourquoi et surtout qui a commandité et qui a tué », explique Maître Laurent Onyemba, l’avocat de la famille de M. Okende.
Quatre semaines après la découverte du corps, près d’une semaine après l’autopsie, menée le 4 août en présence notamment d’un expert sud-africain et d’un expert des Nations unies, “on est toujours dans l’expectative”, enchaîne l’avocat qui avait été l’un des premiers à souligner le comportement pour le moins étrange du Procureur général près la Cour de cassation qui, en pleine enquête, avait fait des déclarations publiques sur l’éventuel modus operandi de ce meurtre. L’homme avait expliqué que Chérubin Okende avait été tué par une balle tirée par un revolver retrouvé dans l’habitacle de la voiture.

Comment pouvait-il savoir cet élément alors qu’aucune autopsie n’avait été réalisée. Pourquoi ce magistrat s’est-il senti obligé de faire ces déclarations ?”, s’interroge encore aujourd’hui Me Laurent Onyemba.
Des questions qui demeurent sans réponse “mais qui ont potentiellement détourné l’attention sur la présence de Chérubin Okende à la cour Constitutionnelle quelques heures avant son décès”.
On détourne l’attention de la venue de Monsieur Okende devant cette Cour et on allume un contre-feu en jetant la lumière sur le garde du corps qui serait le propriétaire de l’arme qui aurait tué M. Okende”, continue l’avocat.
Le garde du corps est devenu ainsi le principal suspect simplement suite aux déclarations sans fondement du Procureur général près la Cour de cassation”, explique un membre de la famille de Chérubin Okende qui insiste “sur les liens très forts” qui existaient “entre Chérubin et ce garde du corps.

Quid de l’autopsie ?
L’attitude du Procureur général près la Cour de cassation reste un élément essentiel de cette affaire. Un élément qui perturbe même dans les chancelleries de Kinshasa.
L’attitude suscite évidemment certaines interrogations”, reconnaît un diplomate européen avec toute la… diplomatie due à sa charge.
Depuis vendredi dernier et l’autopsie pratiquée en fin de journée, les éléments de cet examen médical fuitent régulièrement dans tous les cercles du pouvoir et de la dipomatie de Kinshasa. La version du Procureur général est clairement mise en doute par les éléments qui circulent dans les “services” étrangers.

M. Okende a visiblement bien été atteint par un projectile mais celui-ci est-il vraiment la cause du décès ? “Les experts sud-africains et de la Monusco ont rendu un rapport. Il est entre les mains de la justice congolaise. L’experte belge, envoyée par votre gouvernement, n’a pas participé à l’autopsie. Elle, sa spécialité, c’est le lieu du crime. Elle a donc fait une série de relevés dont on attend aussi toujours les résultats”, explique le membre de la famille Okende qui avoue ne pas comprendre “pourquoi la justice congolaise ne communique pas sur cette autopsie… sauf, évidemment, si ces conclusions devaient démentir le scénario qu’on a voulu nous faire avaler”.
Quatre semaines après le crime, après les scénarios annoncés par la justice congolaise, le silence de l’État congolais pose question.



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"Meurtre de Chérubin Okende : 34 jours après, l'assassin toujours inconnu - 16.08.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-125799_meurtre_de_cherubin_okende_34_jours_apres_l_assassin_toujours_inconnu.html

= https://7sur7.cd/2023/08/10/rdc-la-grande-bretagne-veut-participer-lenquete-sur-lassassinat-de-cherubin-okende
= https://kivumorningpost.cd/2023/08/04/rdc-lenquete-autour-de-la-mort-de-cherubin-okende-continue-en-attente-des-resultats-de-lautopsie/


Compatriotiquement!


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Dernière édition par ndonzwau le 28/8/2023, 7:26 pm, édité 1 fois

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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 25/8/2023, 11:02 pm


"RDC: face à la lenteur de l'enquête, la famille de Chérubin Okende réclame son corps - 24.08.2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230824-rdc-face-%C3%A0-la-lenteur-de-l-enqu%C3%AAte-la-famille-de-ch%C3%A9rubin-okende-r%C3%A9clame-son
43 jours après son assassinat, la famille de Cherubin Okende, retrouvé mort le 13 juillet dernier sur une avenue très fréquentée de la capitale Kinshasa, constate que les enquêtes n'ont pas évolué et s’est rendue le mercredi 23 août au parquet de Kinshasa-Gombe pour rencontrer le procureur qui coordonne les enquêtes et réclamer le corps de Chérubin Okendé.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa 

L’arrivée d’experts sud-africains et belges aux côtés de ceux de l’ONU avait rassuré la famille de Chérubin Okende qui s’impatiente. Pourtant, l’entretien de plusieurs minutes, ce mercredi 23 août au parquet, n’était pas de nature à rassurer, selon l’avocat de la famille, Laurent Onyemba, debout sur les gradins du palais de justice, entouré des proches de la victime, dont sa veuve. « Nous sommes venus avec toute la famille pour dire au procureur toute la désolation de constater qu’il n’y a rien qui avance », a-t-il dit.
« Il y a eu pression sur la famille pour que cette autopsie soit réalisée. Quels sont donc les motifs qui justifient aujourd’hui cette opacité dans l’évolution du dossier ? La famille estime que cette opacité cache quelque chose, si ce n’est dans le sens de jouer l’usure et le temps en vue de faire oublier de la mémoire collective cet assassinat crapuleux de l’honorable Chérubin Okende », explique Laurent Onyemba.

La famille a aussi, selon l'avocat, réclamé le corps pour les obsèques : « Parce que nous commençons à penser que ces enquêtes vont être plombées et que la justice ne va jamais être rendue. Cela fait 43 jours. Ce qui nous reste de plus onéreux à la mémoire de Okende, c’est de l’enterrer ».
Pour le parquet, l’enquête suit son cours normal. « Même si les experts n’ont pas déposé leurs rapports, les auditions se poursuivent et l’expertise technique continue », a indiqué une source proche de l’enquête.
À lire aussiRDC: l’ONG Human Rights Watch dénonce la «répression» et les «intimidations» subies par l’opposition


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: la famille de Chérubin Okende exige son corps - 26/08/2023

C’est à la Une de La Prospérité. Le quotidien constate que « las de continuer à attendre indéfiniment les conclusions des enquêtes en cours, les proches de l’opposant retrouvé mort au volant de sa voiture, ont rencontré le procureur près du tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe pour réclamer le corps en vue d’organiser ses obsèques. Rien n’a filtré de cette rencontre. Et dans le milieu familial, on souhaite que les choses aillent vite » rapporte La Prospérité.[/size]
Dans Africanews, « Sous-traitance : des Chinois de CMCO arrêtés pour fraude de prête-nom »«C’est, écrit le trihebdomadaire, un signal fort que le DG de l’ARSP lance aux faussaires. » Selon le journal, c’est un Joli coup de filet pour Miguel Katemb qui vient de mettre la main sur les responsables des opérateurs économiques chinois qui utilisaient leur chauffeur, le faisant passer pour un quatrième actionnaire afin de couvrir leurs opérations dans le cadre d’un contrat de partenariat signé avec deux filiales du groupe CMCO. Sur 27 millions de dollars payés à la société de sous-traitance, explique Africanews, « les Chinois n’ont remis aux Congolais coactionnaires que la modique somme de 680.000 Francs congolais, l’équivalent de 280 dollars ». [/size]

Les massacres de Yumbi 
C’était en décembre 2018. Le jugement se déroule actuellement devant la haute cour militaire à Kinshasa. Le bulletin quotidien de l’Agence Congolaise de Presse rapporte qu’un prévenu, le deuxième à comparaître dans cette affaire, a plaidé non coupable : « Le jour des évènements, j’avais quitté Yumbi dès cinq heures du matin pour ne revenir dans cette cité qu’une semaine après. » Des déclarations de Camille Lokwa après celles du premier prévenu Nsakete, appelé lui aussi à s'expliquer sur son emploi du temps le dimanche 16 décembre 2018, jour des évènements. « Le deuxième prévenu a été accusé d’avoir tué à la machette un enfant », rapporte le confrère. Selon le bulletin quotidien de l’ACP, en décembre 2018, « des affrontements sanglants entre les communautés Batende et Banunu s’étaient soldés par au moins 535 morts ».[/size]
« Quand les acteurs politiques se taisent… » Par ce titre dans Forum des As, le quotidien se demande s’il s’agit d’un silence parlant ou d’un silence assourdissant. « À chacun son interprétation » écrit Forum des As qui constate : « Les acteurs politiques, en particulier les opposants, se terrent et se taisent dans toutes les langues et dans tous les patois. Inhabituel pour une classe politique abonnée au ministère de la parole, même lorsqu’elle n’a rien à dire, poursuit Forum des As, à moins qu’il ne s’agisse du calme qui précède la tempête à quelques encablures de la fin du quinquennat. »

"Chérubin Okende : après le coup des tweets, le brouillage de la scène du crime déroute les enquêteurs - 29.08.2023
= https://econewsrdc.com/cherubin-okende-apres-le-coup-des-tweets-le-brouillage-de-la-scene-du-crime-deroute-les-enqueteurs/





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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 31/8/2023, 6:50 pm

LE SECRET DE LA MORT DE CHÉRUBIN OKENDE ENFIN MIS A NU ?

Embarqué dans la Land Cruiser de la Demiap à partir de la Cour constitutionnelle, l'ancien ministre serait par asphyxie, étouffé par un sachet plastique dont les tortionnaires l'avaient cagoulé. Voilà la fuite d'un rapport de l'ANR sur les conditions de la mort de notre défunt national.

Ce scenario, je ne suis pas le seul à me l'être vu sussuré par un de ce milieu et celui que je m'étais imaginé bien à l'avance.
N'empêche  que si la confidence de l'ANR confirme bien que tout est parti du parking dr la Cour consitutionemlr où  Okende etaiy invité, un fait nouveau c'est le possible différend privé qui l'aurait opposé à  un membre de la cour de Tshisekedi à  propos de la propriété d’un immeuble situé dans le quartier Mont Fleury acheté par l’honorable Okende et qu’un responsable du cabinet du président - semble-t-il selon les indiscrétions  le fils ou le frère de Tshisekedi -. Ça n'en fait pas moins que le regime de Tshisekedi est bel et bien le responsable et le coupable de cet ignoble assassinat.
Attendons que tout soit dévoilé publiquement et officiellement et que ces coupables plaident vaillamment  l'homicide sans intention de le donner pour savoir leur châtiment.



"Mort de Chérubin Okende en RDC : les renseignements militaires ont-ils joué un rôle ? - 31.08.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1477835/politique/mort-de-cherubin-okende-en-rdc-les-renseignements-militaires-ont-ils-joue-un-role/
Jeune Afrique a consulté en exclusivité une note de l’Agence nationale de renseignement (ANR) qui retrace les circonstances du meurtre de ce proche de Moïse Katumbi.

Qui a tué Chérubin Okende et pourquoi ? Deux mois après le meurtre de l’ancien ministre congolais des Transports, la question demeure sans réponse et la famille du défunt continue de réclamer que son corps lui soit rendu. On en sait en revanche davantage sur les circonstances de sa mort.
À LIREMeurtre de Chérubin Okende : les coulisses d’une enquête sous pression
Jeune Afrique a en effet eu accès à une note confidentielle rédigée par le département de la sécurité intérieure de l’Agence nationale de renseignement (ANR), adressée à son administrateur général.

Le document est daté du 14 juillet – autrement dit, il a été rédigé au lendemain de la découverte du corps de Chérubin Okende. À l’époque, c’est Jean-Hervé Mbelu Biosha qui dirige l’ANR, mais il sera remplacé quelques semaines plus tard par Daniel Lusadisu.
Selon les enquêteurs de l’ANR, Chérubin Okende se trouvait bien le 12 juillet, aux alentours de 16 heures, sur le parking de la Cour constitutionnelle à Kinshasa, ainsi qu’en avait témoigné son garde du corps – celui-ci est toujours détenu dans les locaux de la police criminelle.

Témoignages des enfants des rues
« Selon les témoignages récoltés auprès des enfants de la rue appelés communément shegués, en date du 12 juillet 2023 vers 16 heures, Chérubin Okende était aperçu au parking de derrière de la Cour constitutionnelle longeant vers Maisha Park, écrivent-ils. Ceux-ci l’ont approché seul dans son véhicule et, comme d’habitude, il leur avait donné de l’argent après l’avoir loué et vanté comme ils le font habituellement. »
À LIREChérubin Okende, l’homme qui avait préféré Katumbi à Tshisekedi
Le récit attire ensuite l’attention sur le rôle que pourraient avoir joué les renseignements militaires congolais. « Après le départ des enfants de la rue, reprend l’ANR, […] un véhicule de couleur blanche du type Land Cruiser non immatriculé transportant six éléments, en tenues militaires communément portées par le corps de sécurité de l’unité Demiap [Détection militaire des activités anti-patrie, autrement dit les renseignements des FARDC], ont débarqué sur le lieu et ont commencé à menacer l’honorable Okende, resté seul dans sa jeep, et deux éléments sont rentrés dans la jeep et l’ont forcé à démarrer. »

Mort par asphyxie
Le corps de cette personnalité proche de l’opposant Moïse Katumbi sera retrouvé le 13 juillet sur l’avenue des Poids-lourds, à Kinshasa. Les autorités judiciaires évoquent aussitôt des blessures par arme à feu, mais dans son rapport, l’ANR parle d’un décès consécutif à une asphyxie.
« Des informations reçues par la suite, affirment les enquêteurs de l’ANR, il revient que l’honorable Okende fut l’objet des menaces et intimidations, attitudes non acceptées par celui-ci qui a réagi par des injures proférées à l’égard de ses bourreaux. En réaction à son comportement, les éléments qui [le] menaçaient ont fini par cagouler sa tête par un sachet et, ainsi, il a trouvé la mort à la suite de l’étouffement. »
Selon les informations de l’ANR, Chérubin Okende se trouvait à bord du Land Cruiser lorsqu’il a succombé. Il était en train d’être conduit dans les locaux de la Demiap, dans la commune de Kintambo. « Seule la jeep ayant embarqué l’honorable a accédé dans l’enceinte de la cour de la Demiap à Kinshasa. [Son] véhicule n’est pas arrivé à Kintambo, [il] était garé ailleurs. »
L’autopsie effectuée le 3 août à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire confirmera-t-elle la version de l’ANR ? Ses conclusions n’ont pour l’instant pas été divulguées.

Immeuble du quartier Mont Fleury
Par ailleurs, plusieurs zones d’ombre demeurent : pourquoi le procureur général a affirmé, le jour même de la découverte du corps, que la victime avait été tuée par arme à feu, que celle-ci avait été retrouvée dans son véhicule et qu’elle appartenait à son garde de corps ?  Et pourquoi le renseignement militaire a-t-il interpellé Okende la veille du jour où il était convoqué à la Cour constitutionnelle pour s’expliquer sur sa déclaration de patrimoine ?
Le rapport de l’ANR ne le dit pas, mais cite un agent de la Demiap et « diverses sources » selon lesquels Chérubin Okende devait être entendu « sur la propriété d’un immeuble situé dans le quartier Mont Fleury acheté par l’honorable Okende [et qu’un] responsable du cabinet du président de la République convoitait et désirait acquérir ».


"Révélations de « Jeune Afrique »: Chérubin Okende est mort d’une asphyxie à bord du Land Cruiser des renseignements militaires - 31.08 2023
= https://congoprofond.net/revelations-de-jeune-afrique-cherubin-okende-est-mort-dune-asphyxie-a-bord-du-land-cruiser-des-renseignements-militaires/

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Chérubin Okende est décédé suite à une asphyxie révèle le dernier numéro de Jeune Afrique qui dit s’appuyer sur un rapport de l’Agence nationale des renseignements (ANR).

Selon les informations de l’ANR relayées par la source, « Chérubin Okende se trouvait à bord du Land Cruiser des renseignements militaires lorsqu’il a succombé ». « Il était en train d’être conduit dans les locaux de la Demiap, dans la commune de Kintambo », ajoute Jeune Afrique.
« Seule la jeep ayant embarqué l’honorable a accédé dans l’enceinte de la cour de la Demiap à Kinshasa. [Son] véhicule n’est pas arrivé à Kintambo, [il] était garé ailleurs », précise-t-on.
Selon Jeune Afrique, le rapport de l’ANR ne le dit pas, mais cite un agent de la Demiap et « diverses sources » selon lesquels Chérubin Okende devait être entendu « sur la propriété d’un immeuble situé dans le quartier Mont Fleury acheté par l’honorable Okende [et qu’un] responsable du cabinet du président de la République convoitait et désirait acquérir ».
Des révélations qui relancent le débat autour de l’assassinat de député national et porte-parole du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.

"RDC : les "assassins" de Cherubin 0kende démasqués ? - 31.08.2023
= https://election-net.com/article/meurtre-de-cherubin-okende-les-assassins-enfin-demasques#


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Message  ndonzwau 14/1/2024, 5:07 pm

RETOUR SUR L'AFFAIRE OKENDE !!!


"RDC: Le procureur avait dit que Chérubin était mort par balle, et maintenant qu’il y a eu l’autopsie, pourquoi refuse-t-il de nous remettre le rapport, s’interroge un proche de Okende 13.01.2024
= https://www.congoindependant.com/rdc-le-procureur-avait-dit-que-cherubin-etait-mort-par-balle-et-maintenant-quil-y-a-eu-lautopsie-pourquoi-refuse-t-il-de-nous-remettre-le-rapport-sinterroge-un-proche-de-okende/

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Photo de Chérubin Okende

La famille de l’ancien porte-parole du parti politique de Moïse Katumbi, Chérubin Okende, a organisé une messe ce vendredi 12 janvier à la paroisse Notre Dame de grâce dans la commune de Ngaliema en mémoire du défunt, dont la dépouille totalise 6 mois à la morgue, depuis sa mort le 12 juillet 2023. Le célébrant de la messe a appelé toute la famille à l’unité pour honorer la mémoire du défunt.
« À maman, nous voulons dire, au nom de tous les prêtres qui sont ici et des conseils paroissiaux, que nous sommes de cœur avec toi. Et toute la famille, soyez en paix pour honorer ce grand monsieur, Okende Chérubin », a-t-il dit.

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La veuve Okende

La messe a connu la présence de plusieurs proches de Chérubin Okende, anciens camarades au sein du parti et collaborateurs avec qui ils ont travaillé au ministère des transports. Pour Adam Venant Kiribuni, un des anciens collaborateurs de Chérubin lorsqu’il fut ministre des transports, accuse le procureur de refuser de remettre le rapport de l’autopsie à la famille avant l’enterrement du défunt.

"Nous avons un sentiment de tristesse et de regret. Enlever un député national en fonction à l'enceinte de la cour constitutionnelle, c'est vraiment regrettable. Le procureur général avait dit qu'ils attendaient le rapport de l'autopsie et le rapport du concessionnaire de la voiture avant de remettre le corps à la famille. Si le régime ne se reproche de rien, pourquoi refuse-t-il de remettre le rapport à la famille afin d'organiser les obsèques ? Le procureur nous a dit d'attendre le rapport de l'autopsie et le rapport du concessionnaire pour savoir l'itinéraire du véhicule le jour de la disparition de Chérubin. Avant l'enterrement, nous attendons ce rapport, et puis le corps sera enterré. La famille est dans ses droits de connaître de quoi est mort leur frère. Le procureur général avait dit que Chérubin était mort par balle sans l'autopsie, maintenant qu'il y a eu autopsie, nous attendons que le Procureur puisse venir nous dire de quoi Chérubin est réellement mort", a dit à ACTUALITE.CD Adam Venant Kiribuni.

Le député et opposant Cherubin Okende a été retrouvé mort ce jeudi 13 juillet à Kinshasa. Son corps a été retrouvé dans sa jeep sur l’avenue Poids Lourds. Il a été enlevé la veille dans l’après-midi par des hommes armés, et depuis, ses proches sont restés sans nouvelles. Son chauffeur et son garde du corps ont été arrêtés. Le chauffeur a été libéré. Son chauffeur et son garde du corps sont encore détenus pour raison d'enquête selon son avocat.


"RDC : Six mois après l’assassinat de Chérubin Okende, la justice congolaise se mure dans le silence - 13 janvier 2024
= https://afrique.lalibre.be/78667/rdc-six-mois-apres-lassassinat-de-cherubin-okende-la-justice-congolaise-se-mure-dans-le-silence/

Le 13 juillet 2023, le corps sans vie de Chérubin Okende, ancien ministre des Transports et porte-parole d’Ensemble, le parti de Moïse Katumbi, était découvert sans vie dans sa voiture non loin du centre de Kinshasa. Depuis cette date, la justice congolaise brille par son silence.

« Nous sommes toujours sans nouvelle des résultats de l’autopsie. Le parquet refuse de la transmettre à la famille. Nous ne savons rien de l’enquête et le corps de M. Okende n’a toujours pas été rendu », explique Maître Laurent Onyemba, l’avocat de la famille, qui ajoute : « la justice et les autorités comptent sur la fatigue de la famille pour laisser pourrir ce dossier mais nous ne baisserons pas les bras. Nous voulons connaître la vérité, nous voulons savoir pourquoi et qui a tué Chérubin Okende ».
Ce vendredi 12 janvier, la famille de Chérubin Okende a organisé à la paroisse Notre Dame de grâce dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa, une messe en hommage au défunt. L’occasion de montrer sa détermination et sa cohésion six mois après l’assassinat.
RDC : Inquiétudes de la famille de Chérubin Okende
Chérubin Okende avait été enlevé sur le parking de la Cour constitutionnelle par des hommes en armes qui ont profité de l’absence de son garde du corps, parti déposer un pli à la cour, pour commettre leur méfait.
Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu, avait rapidement pointé un doigt accusateur, sans élément de preuve, sur ce garde du corps. Il avait promis que la justice allait élucider l’affaire. Le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication Patrick Muyaya n’avait pas hésité, quelques instants plus tard, à déclarer : « Chérubin Okende a été assassiné dans des conditions qu’il faut élucider. Le gouvernement condamne cet acte ignoble », avant d’ajouter que tous les services ont été instruits pour faire la lumière sur cet acte odieux.
Six mois plus tard, cette lumière n’est toujours pas apparue et la justice congolaise se mure dans le mutisme. Pourtant, au début du mois d’août une autopsie a été menée par une équipe congolaise accompagnée par un expert sud-africain et une experte belge. En effet, dans sa volonté annoncé de faire la clarté sur ce dossier le président de la République avait fait appel « aux pays amis » pour mener cette enquête. Depuis, pas la moindre avancée, pas la moindre communication sur le résultat de cette autopsie.

Plainte en Belgique
RDC : Plainte en Belgique pour crime de guerre contre le patron de la Demiap, le général Ndaywell

Pour tenter de briser la chape de plomb au-dessus de ce dossier, la famille a mandaté l’avocat belge Alexis Deswaef pour déposer une plainte en Belgique contre le chef des renseignements militaire le général Christian Ndaywell, un homme de nationalité belge.
Ses services ont en effet été cités dans un rapport de l’agence de renseignement gouvernemental (ANR) pour leur implication directe dans l’assassinat de Chérubin Okende.
Un rapport qui a abondamment circulé dans les cénacles diplomatiques de Kinshasa et sur les réseaux sociaux avant d’être publié par le magazine Jeune Afrique. Une publication qui vaut au journaliste congolais Stanis Bujakera de croupir à la prison de Makala depuis quatre mois. Or, s’il est bien l’un des correspondants du magazine, Stanis Bujakera n’a pas signé cet article. Qu’importe pour la justice congolaise qui a décidé de museler notre confrère à la veille des scrutins présidentiel et législatif.
RDCongo : RSF démonte les accusations contre Stanis Bujakera

La justice congolaise prétend qu’elle dispose de preuves pour poursuivre Stanis Bujakera mais quatre mois et plusieurs audiences après son arrestation, ses preuves semblent se déliter au fil des audiences.
En Belgique, l’instruction pour « crime de guerre » visant Christian Ndaywell suit son cours. Le général belge et ses services étaient également apparus dès le 30 mai dans l’arrestation musclée de Salomon Kalonda, le bras droit de Moïse Katumbi. Une autre arrestation et un autre dossier filandreux qui vaut à Salomon Kalonda d’être détenu par les services de renseignements militaires malgré un état de santé qui ne cesse de se dégrader.

"Affaire Stanis Bujakera : deux mois après sa désignation par le tribunal, l’expert controversé jette l’éponge - 12.01.2024
= https://actualite.cd/2024/01/12/affaire-stanis-bujakera-deux-mois-apres-sa-designation-par-le-tribunal-lexpert

"RDC: la famille de l’opposant Chérubin Okende toujours dans l’attente des résultats d’autopsie 06.01.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240106-rdc-la-famille-de-l-opposant-ch%C3%A9rubin-okende-toujours-dans-l-attente-de-l-autopsie-du-corps

"Meurtre de Cherubin Okende : la famille refuse d’enterrer le défunt sans connaitre le contenu du rapport d’autopsie détenu par le parquet -
05/01/2024

= https://www.radiookapi.net/mot-cle/cherubin-okende


"Pourquoi Stanis Bujakera Tshiamala doit être libéré - 12.01.2024
= https://actualite.cd/2024/01/12/pourquoi-stanis-bujakera-tshiamala-doit-etre-libere


"Meurtre de Cherubin Okende : son chauffeur relaxé après près de 3 mois de détention- 04/10/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/10/04/actualite/justice/meurtre-de-cherubin-okende-son-chauffeur-relaxe-apres-pres-de-3-mois-de


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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 2/2/2024, 1:54 pm

FATIGUÉE ET DÉÇUE PAR LES ATERMOIEMENTS COUPABLES DE LA JUSTICE ET DU POUVOIR CONGOLAIS A LEUR LIVRER LES RÉSULTATS PRECIS  DE L'ENQUÊTE AVEC AUTOPSIE, LA FAMILLE DE CHERUBIN OKENDE DÉCIDE DE L'ENTERRER...

Après plus de six mois de son assassinat la famille réclame la restitution de la dépouille pour l’enterrer sans avoir obtenu les réponses demandées sur les circonstances et les responsabilités dans sa mort, sans avoir reçu le moindre début d’information sur l’enquête mais n'abandonne pas pour autant sa plainte, elle se tourne désormais vers la justice belge.

Elle s'y était déjà adressé en effet en novembre dernier via un avocat belge pour tenter d’obtenir les réponses qu’elle n'a pu obtenir Congo. Une plainte en  bonne et due forme pour crime de guerre contre le patron des services de renseignement militaire Congolais impliqué dans cette affairep qui se trouve être de nationalité belge.
Finira-t-elle par avoir gain de cause ? Osons ardemment l'espérer, il le faut...


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"RDC : La famille Okende a récupéré la dépouille et se tourne vers la justice belge -
1 février 2024

= https://afrique.lalibre.be/78692/rdc-la-famille-okende-a-recupere-la-depouille-et-se-tourne-vers-la-justice-belge/
La famille du porte-parole d’Ensemble pour la République et ancien ministre des Transports était ce jeudi matin chez le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la Gombe .

La veuve, le père, les frères et soeurs et les enfants de Chérubin Okende, assassiné le 13 juillet dernier à Kinshasa, étaient ce matin dans les bureaux du procureur de la Gombe pour demander la restitution de la dépouille plus de six mois après les faits. Le procureur a répondu favorablement à cette demande.
« La famille est fatiguée de multiplier les démarches et de se fracasser chaque fois contre un mur », explique en substance Maître Laurent Onyemba, l’avocat de la famille Okende qui explique ainsi que la dépouille sera mise en terre sans que ses clients n’aient reçu la moindre réponse à leurs questions sur les responsabilités dans cet assassinat.
« Cela fait plus de six mois que ce meurtre crapuleux a été commis et près de six mois que l’autopsie a été pratiquée et pourtant, on n’a jamais reçu le moindre début d’information sur l’enquête », enchaîne Maître Onyemba qui rappelle : « nous avons envoyé plus de 7 courriers à la justice congolaise pour demander des éclaircissements, sans suite. »
L’avocat poursuit en expliquant la déception et l’incompréhension de la famille face à ce silence. « Le président de la République lui-même avait demandé que toute la lumière soit faite sur cet assassinat. Le gouvernement a appelé les pays amis, comme la Belgique ou l’Afrique du Sud pour assister la justice congolaise. Malgré cela, c’est le règne absolu du silence. »

Fort de ce constat, la famille a donc décidé d’enterrer la dépouille sans avoir obtenu les réponses demandées. « Forcément, c’est une déception terrible », poursuit l’avocat qui ajoute que ses clients vont désormais « se tourner vers la justice belge ». 
La famille Okende s’est en effet adressée en novembre dernier à l’avocat belge Maître Alexis Deswaef, par ailleurs vice-président de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), pour tenter d’obtenir les réponses qu’elle ne pouvait avoir au Congo. Me Deswaef a déposé le 7 novembre dernier, une plainte pour crime de guerre contre le patron des services de renseignement militaire congolais, le général Christian Ndaywell. Un partron des renseignements militaires congolais qui a l’originalité d’être de nationalité… belge.
Le parquet fédéral belge est saisi du dossier et devrait communiquer dans un proche avenir. « C’est notre bouée de sauvetage, explique Me Onyemba qui conclut : « il s’agit ici d’un dossier qui concerne un ancien ministre et un député reconnu, vous imaginez ce que cela pourrait donner s’il s’agissait d’un personnage lambda. C’est très inquiétant. On compte vraiment sur la Belgique. Dans sa plainte, Maître Deswaef avait notamment demandé que le rapport d’expertise signé par l’enquêteur belge venu à Kinshasa lui soit transmis. J’espère que la justice belge pourra nous permettre d’en savoir un peu plus sur les circonstances de ce crime crapuleux ».

"En RDC, sa famille veut enterrer Chérubin Okende - 01.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1532399/politique/en-rdc-sa-famille-veut-enterrer-cherubin-okende/
Près de 7 mois après la mort du député proche de Moïse Katumbi, les autorités n’ont divulgué aucune information sur cette affaire. Et notre collaborateur à Kinshasa, Stanis Bujakera Tshiamala, est toujours en prison, accusé d’avoir diffusé de fausses informations sur ce dossier.

Sa famille est « fatiguée » d’attendre les résultats de l’autopsie réalisée par les autorités congolaises et a décidé d’enterrer Chérubin Okende, a annoncé son avocat ce 1er février.
Député, ancien ministre,  proche de l’opposant Moïse Katumbi, [/size]candidat malheureux à la présidentielle du 20 décembre dernier. Son corps, criblé de balles, avait été découvert le 13 juillet 2023 dans sa voiture. Depuis, aucune information n’a été donnée, sur les résultats de l’autopsie notamment, et notre correspondant Stanis Bujakera Tshiamala est toujours en prison pour un article ayant [mis en cause les renseignements militaires dans cette affaire.
A lire :[/size]La RDC sous le choc après l’assassinat de Chérubin Okende

La famille est « déçue de constater que six mois après, elle n’a pas reçu la moindre information sur les circonstances de cet assassinat crapuleux. Elle décide donc, aujourd’hui, de faire le deuil de Chérubin Okende, de l’enterrer », a déclaré Me Laurent Onyemba. L’avocat, qui était accompagné des membres de la famille Okende, dont la veuve de l’opposant, sortait d’une audience auprès du procureur. La famille « ne compte plus venir au parquet, elle tourne le dos à la justice congolaise, elle va s’adresser aux institutions internationales pour demander que justice soit faite », a-t-il ajouté.
Sans préciser la date de l’inhumation, l’avocat a indiqué que la famille voulait « l’enterrer sobrement, sans aucune intervention quelconque, parce qu’elle est déçue de constater que l’État congolais n’a pas pu faire justice à un homme qui a donné toute sa vie pour le Congo ».

#FreeStanis
Le 8 septembre, Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique de l’agence Reuters et du magazine, était arrêté, accusé d’avoir diffusé de fausses informations sur l’affaire Okende. Il a été interpellé après la publication, sur le site de Jeune Afrique, d’un article non signé suggérant que les renseignements militaires avaient joué un rôle dans la mort de l’opposant. L’article était basé sur une note confidentielle qui, selon les autorités, était un faux.
La prochaine audience de son procès est prévue ce vendredi 2 février à la prison de Makala à Kinshasa, où il est incarcéré.
(Avec AFP)

"Affaire Chérubin Okende: Déçue par la justice congolaise après six mois d'enquête sans résultats, la famille va compter sur la procédure en Belgique, elle décide d’enterrer - 01.02.2024
= https://actualite.cd/2024/02/01/affaire-cherubin-okende-decue-par-la-justice-congolaise-apres-six-mois-denquete-sans
La famille [la veuve, parents, frères et sœurs] Okende et ses proches décident d’enterrer le corps de l’ancien ministre des Transports et voies de communication assassiné dans des circonstances floues le 13 juillet dernier à Kinshasa. Ils décident d’inhumer sans obtenir les conclusions du rapport de l'autopsie effectué par le parquet près le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe. Cette décision est prise ce jeudi 1er février par la famille après être reçue par le procureur général près le tribunal de grande instance de Gombe. 
Selon l'avocat de la famille, Maître Laurent Onyemba, la veuve et les orphelins sont déçus par la justice congolaise qui a enquêté depuis six mois sans rendre publics les résultats de l’enquête. [/b]
"La veuve, ses enfants, ses frères et sœurs ont constaté que ça fait six mois que Monsieur Okende a été assassiné dans des conditions crapuleuses. Ils s'étonnent que ça fasse 4 mois jusqu'aujourd'hui on n'a pas l'issue de l'affaire. On a adressé sept courriers aux autorités du parquet et on n'a jamais reçu la moindre réponse. Le procureur vient de nous recevoir en disant que le corps était déjà à la disposition de la famille Okende, alors que la famille estime qu'on ne peut pas remettre le corps sans connaître le rapport de l'autopsie. Mais parce que la famille est fatiguée de prolonger le deuil, elle vient de lever l'option définitive d'enterrer Monsieur Chérubin Okende sans une intervention quelconque", a déclaré Maître Laurent Onyemba après échange avec le procureur en présence de la famille.

La justice congolaise avait fait appel aux experts étrangers à savoir sud-africains, belges et ceux de la Monusco afin d’apporter appui à l'enquête, notamment dans la réalisation de l’autopsie. 
"Le chef de l'Etat avait dit que la justice devrait faire la lumière sur la mort de Monsieur Okende, le gouvernement s’est réuni, ils ont contacté les pays amis pour participer à l'éclosion de la vérité, aujourd'hui la famille est déçue de constater six mois après, elle n'a pas reçu la moindre information sur les circonstances de cette mort, elle ne compte plus venir au parquet elle tourne le dos à la justice congolaise, elle va s'adresser aux institutions internationale", a ajouté Me Onyemba. 

En novembre dernier, la famille de Chérubin Okende avait engagé l’avocat belge Alexis Deswaef pour rejoindre l’équipe de défense constituée à Kinshasa Sur base de nouveaux éléments dont il dit disposer, il avait porté plainte en Belgique contre le général Christian Ndaywel, chef des renseignements militaires.
Lire:[url,] RDC: la famille Okende porte plainte contre Christian Ndaywel à Bruxelles[/url]

Le député et opposant Cherubin Okende a été retrouvé mort ce jeudi 13 juillet 2023 à Kinshasa. Son corps a été retrouvé dans sa jeep sur l’avenue Poids Lourds. Il aurait été enlevé la veille dans l’après-midi par des hommes armés. Son chauffeur et son garde du corps ont été arrêtés. Le chauffeur a été libéré. Son garde du corps est encore en détention jusqu'à ce jour pour raison d'enquête.


"RDC : Déçue du flou persistant sur les circonstances de sa mort, la famille de Chérubin Okende décide d’enterrer le défunt (Avocat) - 1 février 2024
= https://7sur7.cd/2024/02/01/rdc-decue-du-flou-persistant-sur-les-circonstances-de-sa-mort-la-famille-de-cherubin

"Kinshasa : 6 mois après son meurtre, la famille du député Cherubin Okende décide de l’enterrer - 02/02/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/02/02/actualite/politique/kinshasa-6-mois-apres-son-meurtre-la-famille-du-depute-cherubin


"Affaire Chérubin Okende : la famille du défunt abandonne le rapport de l’autopsie et prend l’option d’enterrer la dépouille  - 01.02.2024
= https://24sur24.cd/affaire-cherubin-okende-la-famille-du-defunt-abandonne-le-rapport-de-lautopsie-et-prend-loption-denterrer-la-depouille/?amp=1


"RDC : Inhumation de Chérubin Okende, une famille en quête de vérité face au silence judiciaire - 01.02.2024
= https://africapresse.com/rdc-inhumation-de-cherubin-okende-une-famille-en-quete-de-verite-face-au-silence-judiciaire/
= https://ouragan.cd/2024/02/7-mois-apres-la-famille-veut-enterrer-cherubin-okende



"Affaire Chérubin Okende : La Famille exige les conclusions de l’autopsie, 200 jours après la mort de l’ancien ministre -  29 janvier 2024
= https://www.nyota.net/affaire-cherubin-okende-famille-exige-conclusions-de-lautopsie-200-jours-apres-mort-de-lancien-ministre/
Les Conclusions de l’Autopsie Demandeés avec Insistance

La famille et les proches de feu Chérubin Okende, ancien ministre des Transports et voies de communication et ex-porte-parole du parti de Moïse Katumbi, continuent d’insister sur la nécessité d’obtenir les conclusions de l’autopsie réalisée sur sa dépouille. Alors que le deuil perdure, ils réclament avec fermeté la vérité sur les circonstances de sa mort avant de pouvoir lui rendre un dernier hommage.
Adam Venant Kiribuni, l’un des collaborateurs de Chérubin Okende, a souligné l’importance capitale pour la famille de connaître les responsables de son assassinat avant de procéder à l’enterrement.
« Avant l’enterrement, nous attendons ce rapport, et puis le corps sera enterré. La famille est dans ses droits de savoir de quoi est mort leur frère. Le procureur général avait dit que Chérubin était mort par balle sans l’autopsie, maintenant qu’il y a eu autopsie, nous attendons que le Procureur puisse venir nous dire de quoi Chérubin est réellement mort », a-t-il déclaré.

Malgré une demande officielle adressée au procureur général près le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, sollicitant les conclusions de l’autopsie dans un délai de 72 heures, aucune réponse n’a été donnée jusqu’à présent.
« À ce jour, la famille, qui continue à faire son deuil prolongé, veut être fixée dans les 72 heures, sur l’état du dossier et les conclusions de l’autopsie réalisée, car elle se propose de conduire l’illustre disparu dans sa dernière demeure », peut-on lire dans la lettre envoyée au Procureur de la République.
Le 12 janvier dernier, une messe commémorative s’est déroulée en présence des membres de la famille, incluant la veuve Okende, à la paroisse Notre Dame de grâce dans la commune de Ngaliema. La dépouille de Chérubin Okende demeure depuis six mois à la morgue, depuis son décès le 12 juillet 2023, après avoir été retrouvé mort dans sa jeep sur l’avenue Poids Lourds à Kinshasa. Son chauffeur et son garde du corps ont été impliqués dans cette affaire, avec des développements en cours concernant l’enquête sur ce tragique événement qui a bouleversé toute une famille et la scène politique congolaise.


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MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ Empty Re: MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA ! EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES ? ! [

Message  ndonzwau 15/7/2024, 12:26 pm

Désolant et bien davantage qu'une année après la mort du député national et ancien ministre Chérubin Okende, notre pouvoir et sa Justice malade n'aient pu nous révéler les conditions et les coupables de son assassinat.

La vérité est que non pas qu'ils n'aient pu mais qu'ils n'aient voulu parce qu'englués dans cet assassinat politique, ce crime d'Etat.



"13 juillet 2023-13 juillet 2024 : Une année jour pour jour que Chérubin Okende tirait tragiquement sa révérence - 13 juillet 2024
= https://www.politicordc.com/actualite/2024/07/13/13-juillet-2023-13-juillet-2024-une-annee-jour-pour-jour-que-cherubin-okende-tirait-tragiquement-sa-reverence.html/165998/

MEURTRE DE CHERUBIN OKENDE, ANCIEN MINISTRE, MEMBRE D'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE  ET PROCHE DE KATUMBI, DÉPUTÉ NATIONAL DE KINSHASA !  EN VOIE VERS DES ASSASSINATS POLITIQUES POLITIQUES  ? ! [ IMG-20240713-WA0005

La nouvelle était telle une pillule difficile à avaler le jeudi 13 juillet 2023 très tôt le matin. Le corps sans vie de l’honorable et ancien ministre des transports Chérubin Okende retrouvé sur l’avenue des Poids-lourds à Kinshasa. Tout le monde pensait à une des vagues de rumeurs de la capitale

A partir de 8h, les choses se précisent. Les images circulent déjà sur les réseaux sociaux avec une vitesse exponentielle. L’opposant et proche du président du parti de l’opposition Ensemble pour la République est passé de vie à trépas, alors que personne n’avait de ses nouvelles depuis la veille à 16h. Il s’est enfin avéré que sa dépouille a été retrouvée au bord de la route, sur le siège conducteur de son véhicule, mais ensanglantée de la tête à la chemise blanche devenue rougeâtre.

Vers 8h30 à 9h, l’endroit où le corps de Chérubin Okende Senga a été retrouvé, est remplis d’émotions. Nous sommes dans la commune de la Gombe de l’autre côté de la route en face de la société SEP. Passants, journalistes, collègues députés ou camarades du parti, proches et membres de la famille biologique, tous étaient saisis de frayeur, les cameramans et photographes prennent des images du drame. C’est en ce moment que la police est venue avec un dispositif approprié, ses éléments gants à la main, pour évacuer le véhicule, le corps étant déjà acheminé à la morgue.

Enquêtes et arrestations
S’en est suivi d’une longue et interminable enquête avec les experts internationaux. Une période parsemée de mises en garde et d’interprétations. C’est dans ce contexte que le journaliste Stanis Bujakera a été arrêté en septembre 2023. Il lui a été reproché d’avoir « fabriqué et diffusé » un « faux document ». Il est clair que la justice accusait le journaliste de publier à jeune Afrique le contenu d’une note interne de l’ANR qui charge la DEMIAP d’être à la base de « l’assassinat » de Chérubin Okende. Le journaliste a déjà recouvré sa liberté quelques heures avant l’enterrement de l’infortuné.
Il ne sera pas le seul. il y a aussi plutard le ministre du tourisme, Modero Nsimba, qui sera interpellé, jusqu’à présent en détention, pour avoir déclaré, dans un audio où il parle visiblement avec ses proches, que Chérubin Okende a été assassiné, désignant d’ailleurs le coupable.

Pendant ce temps, les enquêtes menées par les congolais, et les étrangers notamment les sud-africains et les belges n’avaient pas encore dit leur dernier mot. On attendra jusqu’au 29 février 2024 pour que le parquet près la cour de cassation en viennent au « sucide », comme cause du décès de l’homme politique. Ainsi, la thèse de l’assassinat a été mis en cause, alors que les premiers éléments annoncés par le même parquet, parlaient de forte possibilité d’assassinat.

« Un crime d’État »
Cette conclusion a suscité des réactions acerbes dans la classe politique. Selon maître Hervé Diakese, porte-parole du parti Ensemble, « cette version du parquet est aberrante et cherche à maquiller quelque chose… C’est un crime d’Etat et ce même Etat tente de couvrir les criminels », déclarait-il après la publication de la conclusion.
C’est le 20 mars 2024 que le corps de Chérubin Okende sera porté en terre. Sa famille et proches ont pu faire dignement le deuil, mais continuent à solliciter le rebondissement de l’affaire.

"RDC : Chérubin Okende, une année après sa mort*, plus rien - 13.07.2024
= https://www.hapamedia.net/blog/2024/07/13/rdc-cherubin-okende-une-annee-apres-sa-mort-plus-rien/


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