OÙ EN EST ENCORE L'AFFAIRE SALOMON KALONDA ???
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OÙ EN EST ENCORE L'AFFAIRE SALOMON KALONDA ???
OÙ EN EST ENCORE L'AFFAIRE SALOMON KALONDA ???
Salomon Kalonda, le conseiller spécial de Katumbi croupit à la prison de Makala en cours de procès devant l'auditorat
arrêté depuis plus de 2 mois pour des motifs peu convaincants, des accusation plutôt fantaisistes ; on en parle de moins en moins sauf pour signaler que ses visiteurs ont été éconduits, indisponible pour maladie. Jusqu'à quand cette torture gratuite son dossier réputé vide ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Salomon Kalonda, le conseiller spécial de Katumbi croupit à la prison de Makala en cours de procès devant l'auditorat
arrêté depuis plus de 2 mois pour des motifs peu convaincants, des accusation plutôt fantaisistes ; on en parle de moins en moins sauf pour signaler que ses visiteurs ont été éconduits, indisponible pour maladie. Jusqu'à quand cette torture gratuite son dossier réputé vide ?
Visiteurs éconduits, Salomon Kalonda inaccessible depuis mardi à la prison de Ndolo - 12.08.2023
= https://ouragan.cd/2023/08/visiteurs-econduits-salomon-kalonda-inaccessible-depuis-mardi-a-la-prison-de-ndolo
Depuis mardi 9 août, tous les visiteurs de Salomon Kalonda ont été éconduits par les gardes pénitentiaires de la prison de Ndolo qui le disent souffrant et indisponible.
L’opposant Salomon Kalonda Idi Della détenu toujours à la prison militaire de Ndolo sans procès. @Photo Droits tiers.
«Ce mardi là, les gardiens en poste ont laissé entendre qu’il était parti se faire examiner dans un hôpital de la place et qu’aucune visite n’était autorisée sur instruction de la hiérarchie. Alors qu’on attend avoir les suites de l’hôpital, c’est plutôt le refrain Salomon est malade et ne reçoit pas depuis», expliquent-ils.
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Cela fait plus de 70 jours que Salomon Kalonda, le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, a été arrêté, acheminé brutalement à la Demiap -le quartier général du renseignement militaire-, avant d’être transféré dix jours après à la prison militaire de Ndolo, où les conditions de détention sont réputées précaires.
Ces visiteurs refoulés ont fait savoir samedi toute leurs craintes. Selon ces derniers, les signaux laissent à penser que la santé de Salomon Kalonda n’est pas bonne et cela se traduit par les réponses vagues des gardiens de la prison, désormais hostiles à toute visite à son bénéfice.Des hypothèses fusent : soit son état de santé s’est terriblement dégradé et on a opté de le cacher à sa famille, soit qu’on essaie de lui priver des soins appropriés, soit…
Parents et camarades du parti qui l’ont vu pour la dernière fois affirment que son physique est affecté. Ils évoquent «un amaigrissement et une faiblesse que Salomon ne pouvait cacher malgré une attitude très digne». «On comprend que sa santé soit rongée par plus de deux mois de détention, le manque de perspective et la lenteur dans le traitement de son dossier judiciaire réputé vide», disent-ils.
Cette torture, pensent-ils, a sérieusement entamé ses grandes capacités de résistance et il y a des craintes que ça débouche sur des dommages irréversibles.
"« Affaire Salomon » en RDC : comment le bras droit de Katumbi se défend - 28.07.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1466732/politique/affaire-salomon-en-rdc-comment-le-bras-droit-de-katumbi-se-defend/
Plusieurs éléments ont été retrouvés dans le téléphone du conseiller de l’opposant Moïse Katumbi par les services de renseignement militaires. Incarcéré depuis le 10 juin, il n’a pu s’entretenir qu’avec une poignée de ses proches. Il leur a livré un premier récit de ses auditions.
Transféré le 10 juin à la prison militaire de Ndolo, Salomon Idi Kalonda est accusé par les services de renseignement militaires d’atteinte à la sûreté de l’État et de collusion avec le Rwanda et le M23, afin de renverser le président Félix Tshisekedi « au profit d’un ressortissant de la région du Katanga ». Mais aussi de détention illégale d’armes à feu et d’incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir. Sa première audition a eu lieu cinq jours après son arrestation.
À LIREMeurtre de Chérubin Okende : les coulisses d’une enquête sous pression
Les enquêteurs lui ont demandé de leur remettre son téléphone, ce que le bras droit de Moïse Katumbi a fait, après avoir d’abord refusé. S’il ne dispose donc d’aucun moyen de communication à la prison de Ndolo, le conseiller de l’ex-gouverneur du Katanga reçoit régulièrement la visite de ses proches et de ses alliés politiques.
Un certain « Alexis »...
"Dossier Salomon Kalonda : des avocats belges, une plainte au Congo et une requête aux Nations unies - 13 juillet 2023
= https://afrique.lalibre.be/78102/dossier-salomon-kalonda-des-avocats-belges-une-plainte-au-congo-et-une-requete-aux-nations-unies/
Salomon Kalonda Della, le principal conseiller de Moïse Katumbi, est détenu depuis 45 jours en toute illégalité dans une prison militaire.
“Le point de basculement a été atteint”, explique d’entrée de jeu Me Alexis Deswaef, un des deux avocats belges (avec Me Dimitri de Beco) qui rejoignent le collectif des avocats congolais dans la défense de Salomon Kalonda Della, le principal conseiller de Moïse Katumbi, l’opposant n°1 au président Félix Tshisekedi dans l’optique de la présidentielle annoncée pour le 20 décembre en République démocratique du Congo.
Une première rencontre avec la presse pour les deux hommes alors que vient d’être confirmé l’assassinat à Kinshasa du porte-parole du parti de Moïse Katumbi. “Le même parti ciblé, ce ne peut être une coïncidence”, relève Me Deswaef pour qui il ne fait aucun doute que c’est Moïse Katumbi qui est la véritable cible.
« Tout est illégal”
Les deux avocats vont ensuite démontrer que toute la procédure autour de l’arrestation et de l’emprisonnement de Salomon Kalonda Della dans les geôles militaires est illégale, rappelant la violence de son arrestation le 30 mai sur l’aéroport de N’Djili à Kinshasa par des hommes de la garde républicaine, son maintien en détention sans qu’il ait accès à ses avocats pendant dix jours, ses auditions sans la présence de ses défenseurs et sans que les charges retenues contre lui ne soient évoquées.
Ces chefs d’accusation qui vont de la détention d’armes, à l’incitation de militaires à commettre des actes contraires à leur devoir en passant par l’atteinte à la Sûreté de l’Etat en vue d’un coup d’État, sont qualifiés de complètement fallacieux, par les avocats.
Dans ce contexte, les deux avocats ont introduit ce jeudi matin une plainte devant la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Une nouvelle institution dirigée par Paul Nsapu, militant proche d’Étienne Tshisekedi, le père de l’actuel chef de l’État congolais, durant les nombreuses années de combat du « Sphinx de Limete » contre les régimes de Mobutu, de Laurent-Désiré Kabila et de Joseph Kabila.
Ce sera un crash test pour cette institution”, enchaîne M. Deswaef. La plainte déposée devant le CNDH vise personnellement le général major Christian Ndaywel, le chef du renseignement militaire congolais. “L’institution qui dispose de vrais pouvoirs d’enquête devra prouver son indépendance”, a asséné M. Deswaef.[/size][/size][/left]
Me de Beco, lui, a expliqué que la défense de Salomon Kalonda Della allait également déposer une requête individuelle devant le comité des droits de l’homme des Nations Unies à Genève notamment pour détention arbitraire. Les deux avocats ont aussi annoncé leur intention de se rendre rapidement à Kinshasa pour s’entretenir avec leur client et leurs collègues du collectif d’avocats.
Nous allons tout faire pour que les responsables de cette situation sachent que la communauté internationale les regarde et qu’elle ne fermera pas les yeux”, a encore expliqué Me de Beco qui s’est aussi fendu d’un message à l’attention des autorités belges. “En février, la ministre des Affaires étrangères s’est rendue en RDC. Le Roi s’y est également rendu en juin de l’an passé en compagnie du Premier ministre. De façon un peu paternaliste, on a appelé à la tenue d’élections démocratiques. Si c’était sincère, la ministre des Affaires étrangères ne peut fermer les yeux”.
"RDC : dossiers Salomon Kalonda, Chérubin Okende, vol du cuivre du TFM… L’opinion dénonce une justice à deux vitesses (Tribune) - JUILLET 31, 2023
= https://infos.cd/actualite/rdc-dossiers-salomon-kalonda-cherubin-o-kende-vol-du-cuivre-du-tfm-lopinion-denonce-une-justice-a-deux-vitesses-tribune/28635/
Le crédit confiance en la justice congolaise ne cesse de s’éroder au jour le jour face à des dossiers pendants qui tardent à se dénouer. Et lorsque le Magistrat suprême exprime haut et fort et publiquement sa déception sur l’appareil judiciaire de son pays, il y a lieu de croire que le secteur est fort malade. La détention prolongée de Salomon Kalonda sans jugement, le chauffeur et le garde du corps de feu Chérubin Okende empêchés d’entrer en contact avec leurs avocats, le vol de plus de 120 tonnes dè cathodes de cuivre de Tenke Fungurume Mining (TFM) à Lubumbashi, trois dossiers très chauds sur lesquels la justice traîne les pas.
Pour l’opinion, ces trois dossiers constituent une raison de ne pas faire confiance aux opérateurs officiels du secteur judiciaire.
L’opinion se rappelle que, depuis son interpellation, Salomon Kalonda vient de purger au total 60 jours en détention sans être jugé. En dépit de bien des démarches menées par la justice et d’autres services spécialisés sans preuves contre le conseiller spécial de Moïse Katumbi pour chercher le moindre indice de son implication dans les charges qu’on veut lui imputer, le détenu est toujours en prison.
La position de ses avocats bruxellois selon laquelle le conseiller spécial de Moïse Katumbi est un prisonnier politique du Régime Tshisekedi tend à se confirmer.
Après les premières fuites sur le contenu de son coffre-fort amené à Kinshasa par les services de l’ex-Demiap, analyse froidement un homme de droit, après la perquisition de sa résidence de Lubumbashi, alors que la justice militaire n’y a trouvé rien de compromettant ; les contacts avec des galonnés rwandais se sont aussi avérés des contacts normaux, ordinaires entre un opérateur sportif et ses partenaires ou entre un opérateur politique et un partenaire en partage avec certains dirigeants politiques, il y a lieu d’accorder peu de crédit à la justice congolaise.
POURRAIT-ON RENVERSER LE REGIME AU MOYEN D’UN REVOLVER ?
En plus, il est loin de croire que Salomon Kalonda pourrait renverser le régime, comme l’a soutenu l’OPJ de l’ex-Demiap au profit d’un ressortissant katangais, au moyen d’un revolver du reste revendiqué par Matata Ponyo. C’est à ces conclusions qu’a abouti cet avocat, inquiet du rendement des services de sécurité et de la justice.
Pour étayer son jugement, celui-ci a rappelé les dossiers François Beya, Fortunat Biselele et Frank Diongo, respectivement autorisé à se faire soigner à l’étranger et bénéficiaires d’une liberté provisoire après des accusations d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de longues détentions arbitraires.
Le dossier sulfureux de l’assassinat de Chérubin Okende ne bénéficie pas, non plus, du traitement que l’urgence lui confère. D’autant qu’au lendemain de la survenue de ce drame, plusieurs réactions, à commencer par celle du président de la République, ont appelé à une commission d’enquête internationale indépendante.
LA FAMILLE OKENDE DEMANDE L’IDENTITE DES MEDECINS LEGISTES
Pour leur part, les avocats du garde du corps et du chauffeur de Chérubin Okende ne cessent de chercher à obtenir l’accès à leurs clients et organiser ainsi leur défense devant la commission d’enquête au Commissariat provincial de la police ville de Kinshasa. Sans succès. Ce qui a surpris Ensemble pour la République, le parti de Chérubin Okende. Alors que les avocats de la famille ne comprennent pas la volonté de la justice de pratiquer l’autopsie sans la présence préalable des experts de la Monusco et des médecins légistes, encore moins des experts de tous les pays étrangers saisis par le gouvernement.
Au sujet de cette autopsie, la famille du défunt pose ses préalables dans un courrier adressé le 27 juillet au Procureur de la République près le Parquet de grande instance de Kinshasa Gombe. Elle demande l’identité des médecins légistes et attend une invitation formelle de son représentant.
«Informée de l’imminence d’une autopsie à réaliser, sous cette plume, la famille qui demeure disposée à accompagner le Parquet, rappelle les termes de la susdite lettre et vous prie de la fixer sur l’identité des médecins légistes qui vont réaliser cette autopsie ainsi que leurs domaines de compétence.
Du point de vue de la famille Chérubin Okende, pour la sincérité des conclusions de l’autopsie à réaliser, elle exige qu’elle soit faite avec la participation des médecins légistes de la Monusco et de ceux d’au moins trois pays étrangers, tel qu’annoncé par le Gouvernement de la République. Ceci aura le mérite d’éviter des conclusions non conformes à la réalité ». Comptant sur votre diligence habituelle, nous osons croire que vous rencontrerez les préoccupations ici exprimées et demeurons dans l’attente d’une invitation form elle du représentant de la famille », ont écrit les avocats.
DOSSIER DU VOL DES CATHODES DE CUIVRE DE TFM
Ce n’est pas tout.
Pendant ce temps, la même justice traîne le pas pour enquêter sur le dossier tout chaud du vol des métaux de cuivre de Tenke Fungurume Mining (TFM).
On parle de plus de 120 tonnes de cuivre détournées. Une affaire qui a indexé des personnalités provinciales du Haut Katanga. Après avoir été entendues, celles-ci sont rentrées dans la capitale cuprifère. Le PG Cassation a lancé un mandat d’amener contre le ministre provincial de l’intérieur. Éric Muta, donné pour un fugitif, est rentré à Kinshasa pour se mettre à la disposition de la justice alors que, selon des sources concordantes, la pression est exercée sur le gouvernement provincial du Haut Katanga en vue de trouver un arrangement à l’amiable avec TFM.
Ce qui a fait réagir certaines sources qui parlent d’une justice à double visage ou à deux vitesses et prête à châtier des innocents et lente à sanctionner les coupables poursuivis pour des faits avérés.
"Affaire Salomon Kalonda : pourquoi une justice de deux poids deux mesures - 31.07.2023
= https://ouragan.cd/2023/07/salomon-kalonda-pourquoi-une-justice-de-deux-poids-deux-mesures
La recomposition de la majorité parlementaire en pleine législature qui a écarté la famille politique de Joseph Kabila du gouvernement avec la rupture de la coalition FCC-CACH, et les tentatives d’éliminer le candidat Moïse Katumbi de la course à la prochaine présidentielle sur fond de la proposition de loi Tshiani sont perçues au Katanga comme une volonté d’exclure l’élite politique de cet espace du champ politique national. Dans une Tribune très fournie, l’analyste politique Hemedi Kutema Lulindi crie son haro sur la justice à géométrie variable en République démocratique du Congo.
Pour confirmer ces appréhensions, l’analyste politique Hemedi Kutema Lulindi s’appuie sur le cas du président d’Ensemble qui est, depuis lors, en proie à diverses brimades. Dans sa tribune intitulée « deux poids deux mesures dans les affaires Salomon Kalonda, Mike Mukebayi et Cathodes de cuivre », l’analyste rappelle que « face à la poudrière politico-identitaire katangaise, apaiser le climat politique devient une nécessité… ». Il revient sur ce diagnostic sévère et sans complaisance auquel s’est livré tout récemment le chef de l’Etat en personne le samedi 8 juillet dernier lorsque Félix Tshisekedi répondait aux questions de la population en direct à la télévision publique. Dans son franc-parler légendaire, Tshisekedi avoua sans ambages l’échec du quinquennat dans son aspect spécifique de la justice. Une justice censée sévir contre tous avec équité et dans la vérité, mais qui est irrésistiblement engagée dans la double vitesse, la géométrie variable et le deux poids deux mesures, analyse-t-il.
-On libère les uns, on retient les autres… –
Si à certains on permet tout, d’autres, pourtant innocents, sont traînés dans les geôles sans cause, fait observer l’analyste politique Hemedi Kutema Lulindi. Pourtant, dans le sud-est du pays, les Katangais sont sur les dents, alerte-t-il. “Qu’ils soient proches du pouvoir -UNAFEC- ou de l’opposition, notamment Ensemble pour la République”, ils sont complètement malmenés. A l’approche des élections, des ONG appellent les autorités du pays à apaiser le climat politique. Notamment en trouvant des solutions urgentes aux cas des personnes injustement détenues dans les différents cachots du pays, souligne l’analyste. Surtout que Félix Tshisekedi n’a pas mâché les mots pour exprimer publiquement sa déception par rapport à la justice congolaise. «Je pense que s’il y a un bémol sur mon bilan, je crois que c’est celui-là si on me demandait de le faire. Je ne suis vraiment pas satisfait du bilan jusqu’ici. J’ai beaucoup compté sur ce pouvoir parce que je me dis comme dans la Bible, c’est la justice qui élève une nation », avait-t-il déclaré. Ce, avant de pousser son diagnostic beaucoup plus loin : « Malheureusement, dans notre cas, la justice détruit notre nation. J’ai tout mis en œuvre pour essayer de faire comprendre, surtout aux chefs de corps mon intention, ma vision et en fait, ma vision, c’est de dire voilà, c’est vous qui connaissez votre métier, exercez le consciencieusement (…). Malheureusement, je n’ai pas l’impression que nous sommes toujours sur le même diapason ». Des mots bien forts, de la part du magistrat suprême....
"Kinshasa : Ensemble pour la République estime que Salomon Idi Kalonda est innocent et exige sa libération - 11/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/11/actualite/justice/kinshasa-ensemble-pour-la-republique-estime-que-salomon-idi-kalonda-est
secrétaire général du parti politique Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, a, au cours d’une conférence de presse, lundi 10 juillet à Kinshasa, demandé la libération de Salomon Idi Kalonda.
Il estime que ce dernier a été arrêté sur base de faux renseignements et d’une enquête bâclée.
Pour Dieudonné Bolengetenge, après que ses avocats ont pris possession de son dossier, il s’avère que « Salomon Idi Kalonda Della Kalonda est totalement innocent des accusations portées contre lui et fait l’objet d’un montage grossier des services en vue de nuire à sa personne et à Ensemble pour la République parti cher à Moïse Katumbi ».
Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, a été arrêté le 30 mai à l’aéroport de Ndjii et transféré le 9 juin à la prison militaire de Ndolo, quelques heures après avoir été déféré à l’auditorat militaire, après sa sortie du cachot des renseignements militaires.
Il est accusé par les services des renseignements militaires entre autres de collusion avec le Rwanda et le M23 pour renverser le président Félix Tshisekedi au profit d’un ressortissant de la région du Katanga.
La détention illégale d'arme à feu et de munitions de guerre, l'incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline et atteinte à la sûreté de l'État, sont les autres griefs mis à sa charge.
"Kinshasa : les avocats de Salomon Idi Kalonda contre le maintien de leur client en détention - 08/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/08/actualite/justice/kinshasa-les-avocats-de-salomon-idi-kalonda-contre-le-maintien-de-leur
(Photo d'illustration)
Salomon Idi Kalonda, initiateur de l’ASBL DSKD, dimanche 31 juillet 2022.
Radio Okapi/Ph. Florence Kiza
Des avocats de Salomon Idi Kalonda, haut cadre du parti Ensemble pour la République, ont déploré, vendredi 7 juillet, le maintien de leur client en détention.
Ils ont livré leur position au cours d’un point de presse tenu à Kinshasa.[/size]
A l’occasion, ils ont rejeté tous les griefs qui pèsent sur leur client notamment, la détention illégale d'arme à feu et de munitions de guerre, l’incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline et l’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Le porte-parole de ces avocats, Me Bienvenue Kalonda, a qualifié la détention de leur client, de violation des droits fondamentaux, indiquant que, cette arrestation s’est effectuée de la manière la plus cavalière qui puisse exister.
« Depuis son arrestation en date du 30 mai dernier, nous avons enregistré de graves violations. Il s’agit de droit à la présomption d’innocence. Ce droit garanti par la RDC a été violé à l’occasion du point de presse animé par un officier de police judiciaire au 7e jour de la détention arbitraire de Mr Salomon Idi Kalonda et ce, avant de transférer le dossier à l’auditorat militaire », a-t-il déploré.
Me Bienvenu Kalonda a fait savoir que le point le plus culminant de la violation de ces droits a été enregistré en date du 1er juin dernier, lorsque des éléments de l’ex-DEMIAP, se sont permis de chasser devant le bâtiment abritant ce service, des avocats en toge, venus pour entrer en contact avec leur client.
Il interpelle à cet effet, la communauté tant nationale qu’internationale :
« Au regard de toutes ces violations procédurales ayant émaillées l’arrestation et la détention de Salomon Idi Kalonda, nous attirons l’attention de la communauté tant nationale qu’internationale sur le fait que, notre client, qui continue à être détenu arbitrairement et illégalement, en appel au respect des droits fondamentaux, garantis par la constitution de la République ».
Salomon Idi Kalonda est écroué à la prison militaire de Ndolo, commune de Barumbu, à Kinshasa
"RDC: les auditions de Salomon Kalonda devant la justice militaire se poursuivent - 29.06.2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230629-rdc-les-auditions-de-salomon-kalonda-devant-la-justice-militaire-se-poursuivent
Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, est toujours aux mains de la justice militaire depuis le 10 juin dernier. Il avait déjà passé une semaine en détention au service des renseignements militaires qui l’accuse de détention illégale d’arme, atteinte à la sûreté de l’État, collusion avec des responsables rwandais et des rebelles du M23. Le bras droit de Moïse Katumbi est détenu à la prison militaire de Ndolo, en attendant le dénouement de la procédure devant l’auditorat militaire de garnison. Plus de deux semaines après, où en sommes-nous dans cette affaire ?
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Selon une source judiciaire, Salomon Kalonda a déjà été entendu par le parquet militaire sur procès verbal à deux reprises.
Les auditions tournent autour de l’arme qui lui est attribué. Cette arme portative avait été revendiquée par l’ancien Premier ministre aujourd’hui opposant, Augustin Matata Mponyo.D’après l’ancien chef du gouvernement congolais, cette arme à la base de l’arrestation de M. Kalonda appartient au policier commis à sa garde, mais l’aurait perdu lors d’une manifestation de l’opposition en mai dernier. La défense de Salomon Kalonda est certaine d’avoir débouté l’armée sur cette accusation.
Matata Ponyo Mapon
@Mapon_Matata
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Le pistolet Jericho attribué faussement à Mr Salomon Kalonda, collaborateur de Moïse Katumbi, appartenait plutôt à mon garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la Police depuis que j’étais Premier ministre. Cette arme a été perdue le 25 mai le jour du sit-in.
12:30 PM · Jun 7, 2023[/url
À lire aussiRDC: l’opposant Salomon SK Della «est détenu, arrêté illégalement», assure un de ses avocats
Les interrogatoires tournent également sur une conversation avec un responsable rwandais. Pour ses avocats « après consultation, il n’existe rien de compromettant » contre leur client. Côté parquet militaire, l’heure est à l’analyse des indices, ce qui justifie le délai entre les jours d’audition
La prochaine devrait consister à la confrontation de Salomon Kalonda aux clés USB, aux disques et au coffre-fort, trouvés dans l’une de ses résidences lors des perquisitions.
Depuis Lubumbashi, Moïse Katumbi, suit lui le dossier de son conseiller spécial et stratège minute par minute. L’opposant dénonce une affaire qu’il qualifie « d’acharnement politique ». « Nous ne prendrons jamais les armes, nous n’y croyons pas, nous croyons à la démocratie », indique-t-il à RFI.
Moise Katumbi assure également n’avoir « jamais été associé à un mouvement armé ». L’opposant dit croire aux élections comme seul moyen d’obtenir le « départ » de l’actuel pouvoir dont il pointe ouvertement les « dérives dictatoriales ».
À lire aussiRDC: l’opposant Salomon Idi Kalonda transféré à l'auditorat militaire
"RDC : Salomon Kalonda devant la justice militaire - 13/06/202313 juin 2023
= https://amp.dw.com/fr/salomon-kalonda-justice-militaire-rdc/a-65898164
Le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi est accusé de préparer un coup d'Etat contre le président Félix Tshisekedi mais aussi de collaborer avec le M23.
Image type de justice militaire sur les violences sexuelles : le dossier Kalonda est qualifié de montage grossier par son parti, Ensemble pour la République.Image : Ernest Muhero/DW
Lourdes accusations
Accusé de collaborer avec les rebelles du M23 et des officiels rwandais, Salomon Kalonda est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et détention illégale d’armes à feu.
Mais certains analystes redoutent que la justice soit perçue comme un outil répressif du pouvoir politique.
Pour Charles Mushizi, directeur du Centre d'échange sur les réformes juridiques et institutionnelles, "il aurait été judicieux pour le parquet de requérir un certain nombre de personnes pour que la justice puisse finalement se faire une idée précise sur l’origine des accusations. La justice apparaît comme un outil qui a plutôt fonctionné dans la précipitation. Nous espérons que les enquêtes en cours vont aboutir à un procès impartial."
Les services de renseignement militaire ont perquisitionné jeudi (07.06) les résidences de Salomon Kalonda à Kinshasa et de Moïse Katumbi à Lubumbashi. Tout cela intervient à quelques mois des élections attendues le 20 décembre prochain.
""L’arrestation de Salomon Kalonda viole les règles de procédure pénale", estime Me Willy Kasongo, avocat pénaliste - 01/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/larrestation-de-salomon-kalonda-viole-les-regles-de-procedure-penale-estime-me-willy-kasongo-avocat-penaliste/
Affaire Salomon Kalonda conseiller spécial de Moïse Katumbi
Je note que:
1. En droit positif congolais, la durée de la garde à vue est de 48h au maximum et sans possibilité de renouvellement.[/size]
Et à l’expiration de ce délai légal, l’individu placé en garde à vue doit obligatoirement être relâché ou conduit devant le magistrat du parquet ;
2. Toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle et ce, dans la langue qu’elle comprend;
3. Toute personne accusée d’une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie par un jugement définitif.
Au regard des éléments de droit susmentionné, je pense que l’arrestation du conseiller spécial Salomon kalonda viole les règles de procédure pénale telles que définies par la constitution du 18 février 2006 modifiée à ce jour.
Me Willy Kasongo avocat pénaliste
COMMUNIQUE DE PRESSE N°009/RDC/VSV/CE/2023
CONTRE L’INTERPELLATION BRUTALE DE M. SALOMON IDI KALONDA PAR LES AGENTS DES SERVICES DE SECURITE A L’AEROPORT INTERNATIONAL DE N’DJILI EN RDCONGO
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) exprime ses vives inquiétudes concernant les pratiques et méthodes musclées dont font montre certains éléments des services de sécurité ces derniers temps à quelques mois des élections présidentielle et législatives prévues le 20 décembre 2023 en RDCongo.
L’interpellation frisant un quasi enlèvement, mardi 30 mai 2023, de monsieur Salomon Idi Kalonda, membre du parti politique Ensemble pour la République et Conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi Chapwe et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2023, avec une brutalité inexplicable et inacceptable et ce, quelques jours seulement après une répression brutale et dans le sang des manifestants, membres des partis politiques de l’opposition choque, désillusionne et révolte les consciences des congolaises et congolais qui s’attendaient à vivre continuellement dans un Etat de droit en RDCongo sous le règne du Président Felix-Antoine Tshisekedi .
Quel que soit le motif qu’on reproche à M. Salomon Idi Kalonda, rien dans un Etat de droit ne pouvait justifier le traitement inhumain lui infligé. Il suffisait tout simplement de lui envoyer une invitation ou une convocation en bonne et due forme au cas où il détiendrait une arme sans autorisation et une carte d’électeur pendant qu’il serait de nationalité belge comme cela se raconte.
En outre, il revient à la VSV que dans son lieu de détention, les droits de la victime seraient constamment violés : aucun droit à la nourriture, pas de visite de ses avocats et moins encore des défenseurs des droits de l’Homme.
La VSV s’interroge sur l’acharnement et certains comportements tendant à réduire au silence ou à intimider des opposants politiques alors que leur place est importante en démocratie et leurs critiques pourraient bien aider ceux qui sont au pouvoir pour améliorer leur mode de gestion en cas de besoin.
Tout compte fait, la VSV invite les autorités congolaises à :
– Diligenter une enquête indépendante en vue d’établir les responsabilités et sanctionner les auteurs de cet enlèvement ;
– Procéder à la libération sans condition de M. Salomon Idi Kalonda pour lui permettre de jouir de sa liberté de circulation, sinon le déférer devant une juridiction compétente où ses droits seront garantis et ce, en cas des griefs sérieux ;
– Mettre fin aux violations des libertés fondamentales et à toute pratique tendant à reculer ou faire reculer les quelques avancées démocratiques déjà enregistrées en RDCongo.
Fait à Kinshasa, le 31/5/2023
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV).
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 17/8/2023, 4:12 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: OÙ EN EST ENCORE L'AFFAIRE SALOMON KALONDA ???
Après la relaxe inattendue de Kalev, la scène socio-politique nationale nous reserve-t-elle d'autres surprises concernant le respect des delais constitutionnels des élections à venir et concernant certaines impasses judiciaires comme le procès de Salomon Kalonda ???
1. Il semble en effet que malgré l'assurance répétée du pouvoir le financement du processus électoral continue à poser poser des problèmes, de même que l'insécurité de l'Est qui va priver quelques millions de Congolais de Masisi, Rutshuru... donne des cas consciences et plus aux autorités de Kinshasa....
2. Il semble que plutôt que craindre une résistance armée de la part de 'JK', le pouvoir en place a eu l'intelligence et le courage d'envoyer au Katanga un émissaire (Oengankoy !?) pour tenter de négocier un 'glissement négocié'...
3. Il semble enfin que dans l'anathème de Kalonda, la tendance serait à tempérer les charges
Le procès de S Kalonda a débuté aujourd'hui et les charges contre lui ont évolué : trahison par intelligence avec le Rwanda, Accusé de collaborer avec les rebelles du M23 et des officiels rwandais, atteinte à la sûreté de l'Etat, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline..., l'infraction de détention d'une arme, n'a pas été retenue. Les proches familiaux et biologiques comme les observateurs relèvent la légèreté des charges et l'illégalité de la procédure.
Attendons la suite...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
1. Il semble en effet que malgré l'assurance répétée du pouvoir le financement du processus électoral continue à poser poser des problèmes, de même que l'insécurité de l'Est qui va priver quelques millions de Congolais de Masisi, Rutshuru... donne des cas consciences et plus aux autorités de Kinshasa....
2. Il semble que plutôt que craindre une résistance armée de la part de 'JK', le pouvoir en place a eu l'intelligence et le courage d'envoyer au Katanga un émissaire (Oengankoy !?) pour tenter de négocier un 'glissement négocié'...
3. Il semble enfin que dans l'anathème de Kalonda, la tendance serait à tempérer les charges
Le procès de S Kalonda a débuté aujourd'hui et les charges contre lui ont évolué : trahison par intelligence avec le Rwanda, Accusé de collaborer avec les rebelles du M23 et des officiels rwandais, atteinte à la sûreté de l'Etat, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline..., l'infraction de détention d'une arme, n'a pas été retenue. Les proches familiaux et biologiques comme les observateurs relèvent la légèreté des charges et l'illégalité de la procédure.
Attendons la suite...
"RDC: de quoi est accusé Salomon Kalondo, proche de Moïse Katumbi, avant le début du procès - 15.08.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230815-rdc-de-quoi-est-accus%C3%A9-salomon-kalondo-proche-de-mo%C3%AFse-katumbi-avant-le-d%C3%A9but-du-proc%C3%A8s
Le procès de Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, démarre jeudi 17 août devant la cour militaire de Gombe, à Kinshasa, après son interpellation en mai par les renseignements. Inculpé de trahison par intelligence avec le Rwanda, l'homme fut arrêté pour détention d'une arme, mais l'infraction n'a pas été retenue par le parquet militaire. L'arme appartenait en réalité à un policier. Le point sur les charges pesant sur cet homme-clé du dispositif de Moïse Katumbi.
En RDC, le procès de Salomon Kalonda commence devant la cour militaire de Gombe, à Kinshasa, jeudi 17 août 2023. (image d'illustration) :copyright: CC0 Pixabay/NomeVisualizzato
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Les accusations portent d’abord sur la « trahison en temps de guerre ». Le procureur affirme que, ces trois dernières années, le conseiller spécial de Moïse Katumbi a entretenu des contacts avec l’assistant du chef militaire du M23 et avec des officiers rwandais, notamment le « Monsieur sécurité » du président Paul Kagame, son conseiller principal et le commandant des forces spéciales rwandaises. Avec eux, Salomon Kalonda aurait, selon l'acte d'accusation, échangé des communiqués de l’opposition congolaise sur la situation du pays.
L’autre charge porte sur l’atteinte au secret de la défense nationale. Le procureur militaire met en cause Salomon Kalonda pour des images qu'il a reçues via WhatsApp de nouvelles tenues et bottines choisies par la hiérarchie militaire congolaise pour dotation aux unités de l’armée. Des images transmises par un agent de l’Agence nationale des renseignements (ARN).
Troisième accusation : le procureur reproche au conseiller de Moïse Katumbi d’avoir utilisé un lieutenant-colonel de l’armée congolaise à Kinshasa comme chauffeur privé.
Pour ces infractions, Salomon Idi Kalonda encourt la peine de mort, commuée en prison à perpétuité. Ses proches et le parti Ensemble pour la République dénoncent de fausses accusations, une cabale et des montages grossiers du régime, dans le but d'affaiblir et discréditer Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle du 20 décembre 2023 en RDC.
"RDC : Drôle de justice pour un responsable de l’opposition -16 août 2023
= https://afrique.lalibre.be/78334/rdc-drole-de-justice-pour-un-responsable-de-lopposition/
Enfermé depuis 75 jours, la santé de Salomon Kalonda inquiète.
Mon frère est quelqu’un de très pudique. Il préférera rester dans sa cellule plutôt qu’apparaître diminué”, explique Moïse Moni Della, le “grand frère” de Salomon Kalonda, le conseiller politique de Moïse Katumbi, le principal opposant qui se dresse sur la route du second mandat rêvé par Félix Tshisekedi. Le “grand frère”, joint à Kisangani, évoque un “dossier politique” , “une détention arbitraire”. “À travers Salomon, c’est Moïse Katumbi qui est visé”, poursuit-il, lui qui a passé plus de cinq mois dans les geôles congolaises fin 2016, sous le régime Kabila, accusé d’être l’auteur intellectuel d’émeutes qui ont fait plus de 50 morts en septembre 2017.
“j’étais détenu pour n’avoir rien fait”, nous expliquait-il lors à sa sortie de prison. Des termes qu’il applique aujourd’hui à son “petit frère” arrêté violemment, le 30 mai dernier, sur le tarmac de l’aéroport international de Ndjili, alors qu’il s’apprêtait à monter dans un avion en direction de Lubumbashi. Depuis, l’homme est détenu dans la prison militaire de Ndolo. La semaine dernière, souffrant, le détenu a été emmené pour quelques examens médicaux. Deux jours plus tard, il retournait à l’hôpital pour une journée d’examens. “Le médecin a prescrit douze jours de soins”, explique un de ses visiteurs. “Ce n’est pas banal, poursuit un de ses avocats qui pointe du doigt les lenteurs de l’administration à entendre “les appels du corps médical”.
“On nous explique que la demande doit suivre la voie hiérarchique”, poursuit, excédé, un de ses défenseurs. Dans les rangs militaires, certains expliquent que “dans ce dossier, pour remonter aux vrais donneurs d’ordre, il faut remonter très très haut dans la hiérarchie militaire”. Une remarque qui, pour beaucoup, confirme la portée très politique de
Des charges très légères ?
“Le dossier est vide”, explique un de ses avocats. “La seule chose que je puisse vous dire, c »est que les raisons pour lesquelles on l’avait interpellé, notamment, la détention du fameux pistolet Jéricho, n’ont même pas été retenues”, ajoute Me Hervé Diakiese, un autre avocat de l’équipe de Salomon Kalonda qui s’exprimait ce mercredi midi sur les ondes de la radio Top Congo.
“On a le sentiment que l’arrestation a précédé la collecte des informations et des preuves”, s’étonne un diplomate occidental sous couvert d’anonymat. L’homme tente un parallèle avec le dossier de l’assassinat de Chérubin Okende, le porte-parole du parti de Moïse Katumbi, retrouvé assassiné au volant de sa voiture le 13 juillet dernier. “Dans les deux affaires, la justice, qu’elle soit civile ou militaire, a été prompte pour échafauder les scénarios qui l’intéressaient… avant de devoir faire marche arrière, souvent discrètement, face à la réalité des faits. Le malaise est réel et les derniers éléments du dossier Kalonda sont très inquiétants”, poursuit-il, mettant en exergue “les délais très serrés accordés aux avocats pour préparer la défense de M. Kalonda”.
“On a été avisé lundi de la fixation de sa comparution jeudi, explique un de ses avocats. Les délais sont incroyablement courts d’autant que, jusqu’à ce 15 août nous n’avons pas eu accès au dossier. C’est très problématique. On pourrait penser que ça démontre surtout une volonté de condamner notre client en ne nous permettant pas de préparer sereinement sa défense”, poursuit un de ses défenseurs qui espère “obtenir un délai supplémentaire” pour préparer la défense. “Pendant des semaines, le dossier s’est traîné et soudainement tout doit s’accélérer. Pourquoi ? Que signifie cette soudaine frénésie qui ne correspond pas au temps de la justice. On ne peut s’empêcher de penser que des ordres clairs ont été transmis”.
La poursuite d’un opposant, l’élimination d’un autre à la veille d’un scrutin majeur, met sérieusement en doute la perspective d’un passage par les urnes apaisé, démocratique et inclusif, comme le réclame la communauté internationale depuis des mois aux responsables congolais déjà arrivés au pouvoir en 2018 dans un climat aussi contesté que douteux.
"RDC: la prévention de détention illégale d’arme non retenue, Salomon Kalonda poursuivi pour plusieurs infractions, dont la trahison - 17.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/17/rdc-la-prevention-de-detention-illegale-darme-non-retenue-salomon-kalonda-poursuivi-pour
La Cour militaire siégeant en foraine à la prison militaire de Ndolo, a débuté ce jeudi 17 août l’affaire opposant le Ministère public à Salomon Kalonda Idi, conseiller spécial de l'opposant Moïse Katumbi. Au cours de l'audience de ce jour, l’Auditeur Supérieur Militaire a présenté les préventions retenues contre le prévenu Kalonda. Il a notamment évoqué le fait que M. Kalonda est en intelligence avec les responsables des services de sécurité rwandais dans le but d'agresser militairement la RDC et y semer la terreur. L’infraction de détention illégale d’arme de guerre n’a pas été retenue.
"Les faits de livrer ou rendre accessibles à une puissance étrangère, organisation étrangère, à leurs agents de renseignements des documents ou objets ou fichiers dont l'exploitation est de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation; connaissant la détermination des autorités civile et militaire Rwandaise et du M23 d'agresser militairement et y semer la terreur en RDC; avoir entretenu des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de Monsieur Sultani Makenga, chef de la branche militaire du M23, le Général de Brigade Karuretwa Patrick, conseiller principal du Président Kagame, le Général Major Rupi Karusisi, Commandant des forces spécial RDF, le Général major Alex Kagame, commandant région Est, et le Général major Nzambamwito Joseph, conseiller spécial en matière de sécurité du président Paul Kagame en vue d'engager des hostilités contre la RDC", a déclaré l’Auditeur Militaire en cours d'audience .
L'affaire est renvoyée pour le 18 Septembre prochain pour le début d'instruction.
M. Kalonda, interpellé le 30 mai au tarmac de l’aéroport de N’djili à Kinshasa. Ses avocats contestent les accusations portées contre lui et la procédure menée le pour mettre en détention
"RDC: le procès de Salomon Kalonda débute le 17 août à la Cour militaire de Gombe - 25.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/15/rdc-le-proces-de-salomon-kalonda-debute-le-17-aout-la-cour-militaire-de-gombe
= https://www.radiookapi.net/2023/08/15/actualite/justice/rdc-le-proces-de-salomon-kalonda-souvre-le-17-aout-la-cour-militaire-de
= https://7sur7.cd/2023/08/15/rdc-justice-le-proces-de-salomon-sk-della-demarre-ce-jeudi-devant-la-cour-militaire
"En RDC, Salomon Idi Kalonda, le bras droit de Katumbi, bientôt tiré d’affaire ? - 17.08.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1473708/politique/en-rdc-salomon-idi-kalonda-le-bras-droit-de-katumbi-bientot-tire-daffaire/
Près de trois mois après son arrestation, le conseiller spécial du leader d’Ensemble pour la République se retrouve pour la première fois devant les juges de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe ce jeudi 17 août.
Le 30 mai 2023, alors qu’il s’apprête à prendre l’avion pour Lubumbashi, Salomon Idi Kalonda est arrêté sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa-Ndjili en présence de son patron, l’opposant Moïse Katumbi. Il sera détenu dans les locaux des services de renseignement militaire jusqu’à son incarcération, le 10 juin, à la prison militaire de Ndolo.
Près de trois mois plus tard, il s’apprête à comparaître devant les juges de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe pour l’ouverture de son procès à la prison militaire de Ndolo.
À LIRE« Affaire Salomon Kalonda » en RDC : l’opération déminage de l’État
Conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État ainsi que de collusion avec des responsables rwandais et des cadres de la rébellion du M23 pour renverser le président Félix Tshisekedi « au profit d’un ressortissant de la région du Katanga ». Il est aussi poursuivi pour avoir incité « des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’armes et de munitions de guerre ».
« Une cour indépendante et non une cour de règlement de comptes »
"RDC : Négociations pour un report des élections ? - 16.08.2023
= https://afrique.lalibre.be/78331/rdc-negociations-pour-un-report-des-elections/
La présidentielle est toujours fixée au 20 décembre mais, un « glissement » se négocie en coulisses.
Le “Quoi qu’’il en coûte” macronien est devenu la nouvelle ligne de communication officielle du pouvoir à Kinshasa quand il s’agit d’évoquer la présidentielle et les législatives annoncées pour le 20 décembre prochain. Malgré les bruits de botte dans les provinces du Kivu et de l’Ituri, qui ont jeté des centaines de milliers de personnes sur les routes de l’exil, malgré les tensions communautaires dans l’ouest du pays, malgré les difficultés liées au manque d’infrastructures, au retard pris par certaines commandes de machines à voter, malgré les tensions politiques, malgré le refus de certaines formations de participer à ce qu’elles jugent être “une mascarade électorale” dans laquelle “les jeux sont pipés”, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), grande organisatrice du scrutin, et le président de la République Félix Tshisekedi, candidat à un second mandat, martèlent leur détermination à tenir le calendrier coûte que coûte. Lors de son récent voyage au Brésil, le président congolais a répété devant la diaspora congolaise : “Je sais qu’il y a, en interne comme en externe, des personnes qui veulent saboter le processus électoral. Mais je vous assure que je reste déterminé à réussir ce pari”.RDC : Pourquoi la présidentielle de 2023 est en grand danger
Doutes et répression
Malgré cette détermination affichée au sommet du pouvoir, le doute s’installe à Kinshasa sur la possibilité et la vraie détermination à organiser ces scrutins. “Le financement ne suit pas”, explique un membre de la Ceni qui pointe la lenteur dans les décaissements des fonds par le ministère des Finances. “C’est un constat qu’on dresse depuis plus d’un an”, poursuit-il. “Tous ces retards ont un impact sur le respect du calendrier qui est déjà très serré”. Beaucoup soulignent l’impossibilité de tenir un scrutin sérieux dans l’est du pays. “Dans la situation actuelle, il est impensable d’organiser un vrai scrutin dans les deux Kivu et dans l’Ituri. Or ce sont des zones très peuplées et déterminantes dans une élection nationale”. “Même à Kinshasa, on peut se poser des questions sur l’organisation de ce scrutin”, explique un membre d’une instance internationale. “Les poches de violence communautaire sont aux portes de Kinshasa etl’assassinat du porte-parole de l’opposition Chérubin Okende a été vécu comme un séisme dans les postes diplomatiques. Un crime crapuleux à quelques mois des élections, des opposants sous les verrous sous des prétextes douteux, la volonté d’organiser des élections vraiment inclusives et réellement démocratiques en prend un coup”, poursuit-il, tout en expliquant que “ce ne sont pas les fêtes réussies des jeux de la Francophonie qui vont exonérer le pouvoir de ses responsabilités”.Dans ce contexte, le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi est au cœur de ces dossiers. “C’est déjà le principal opposant et le retrait de la course à la présidentielle des formations de Kabila et de Fayulu l’expose encore un peu plus”, poursuit un diplomate. Le collectif des avocats de Salomon Kalonda, le conseiller spécial de Moïse Katumbi, jeté en prison le 30 mai dernier appuie cette vision. “On vient d’apprendre que notre client, très affaibli par ses 75 jours de détention dans la prison militaire de Ndolo, doit comparaître ce 17 août. Nous avons été notifiés 72 heures à l’avance, sans avoir eu accès au dossier. Ce sont des procédés très inquiétants mais pas étonnants dans la logique de condamnation qui prévaut au sein de notre justice militaire. Le pouvoir veut passer en force”, indique, ce mardi 15 août, un des avocats de Salomon Kalonda.RDC : Quatre semaines après l’assassinat de l’opposant congolais, le silence total des autorités
Tentatives de négociations avec le Katanga
La pression monte de partout”, explique un autre diplomate qui pointe, lui, la nécessité d’un dialogue entre les leaders politiques de tous bords. “C’est presque un passage obligatoire dans ce pays”. Ce n’est pas Joseph Olenghankoy, le patron du Comité de suivi des accords de la saint Sylvestre (CNSA) qui dira le contraire, lui qui a été mandaté par la présidence pour mener une mission auprès de l’ancien président Joseph Kabila et du leader de l’opposition Moïse Katumbi. Une mission qu’il a menée en toute discrétion dans la capitale du Haut-Katanga alors que tous les regards étaient concentrés sur les jeux de la Francophonie à Kinshasa. Embarrassé par notre appel, Joseph Olenghankoy explique avoir aussi rencontré les autres candidats et certaines personnalités. “J’ai vu Fayulu, Sesanga même Mukwege”, lance-t-il sans nier sa venue discrète à Lubumbashi. Objectif non avoué, évoquer la possibilité d’une négociation dans l’éventualité d’un report des élections. “Dans toute démocratie, il faut privilégier le dialogue”, explique-t-il. Pourquoi ce dialogue alors que le pouvoir insiste sur le respect de la constitution et sur la tenue du scrutin le 20 décembre prochain. “Il faut mettre tous les scénarios sur la table”. Comme un report de quelques mois ou plus ? “No comment”, coupe Olenghankoy qui insiste sur les “discussions franches avec deux personnes de principe”. A Lubumbasi, dans les états-majors des deux hommes, on reconnaît la rencontre. “Pourquoi cette demande de négociation dans un pays où tout va bien, où on fait la fête à Kinshasa”, explique-t-on, un rien cynique, dans le camp Kabila. “Comment évoquer un dialogue alors que nous avons notre porte-parole à la morgue et le conseiller spécial en prison”, ajoute-t-on chez Katumbi. Faut-il y voir une fin de non-recevoir définitive à une négociation. Le ton est à l’affirmative dans les QG des deux leaders katangais. Joseph Olenghankoy se contente d’expliquer qu’il a rédigé “un rapport de mission qui est entre les mains du président de la République”.La tenue d’un scrutin crédible le 20 décembre est largement remise en cause. “Il faudra se mettre autour de la table mais qui aura les meilleurs atouts”, s’interroge un diplomate qui rappelle les événements de fin 2016. “Le président qui doit demander ce tour de table est inévitablement affaibli”, conclut-il.RDC : Salomon Kalonda, le prisonier encombrant
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: OÙ EN EST ENCORE L'AFFAIRE SALOMON KALONDA ???
L'abandon par la justice militaire de la charge de port d'arme illegal annonce-t-il une nouvelle orientation du procès ? Pourtant c'est ce prétendu port d'arme illegal à la manifestation de 20 mai qui a mobilisé la justice militaire d'arrêter Kalonda spectaculairement sur le tarmac à l'aéroport de Ndjil, déclare un des avocats de Kalonda ; toutes les autres charges lui seraient postérieures, ajoute-t-il..
Compatriotiquement!
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"En RDC, Salomon Idi Kalonda, bras droit de l’opposant Moïse Katumbi, devant la justice -18.08.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230817-en-rdc-salomon-idi-kalonda-bras-droit-de-l-opposant-mo%C3%AFse-katumbi-devant-la-justice
Le procès a débuté ce jeudi devant la cour militaire de Kinshasa, siégeant dans la prison militaire de Ndolo où il est détenu. Arrêté par les renseignements militaires fin mai, l’opposant est accusé de trahison et d’intelligence avec des officiers rwandais et la rébellion du M23. Un montage grossier, selon ses proches et son parti.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Le procès a démarré en présence de l’accusé en tenue de prisonnier. Le procureur a détaillé les charges qui pèsent sur l’opposant : trahison, atteinte à la défense nationale et incitation de militaire à commettre des faits contraires à la discipline.
Les deux premiers chefs d’accusation sont étayés par des conversations sur la messagerie WhatsApp. Le parquet n’a cependant pas retenu le port illégal d'armes, fait pour lequel Salomon Kalonda avait été arrêté par les services de renseignements, le 31 mai dernier, sur le tarmac de l’aéroport de Nd’jili à Kinshasa.[/size]
« C’était une manipulation, plaide Maître Hervé Diakiese, son avocat. Elle était un prétexte qui visait en réalité à neutraliser Salomon Idi Kalonda Della et à profiter derrière une détention illégale à créer un montage d’une procédure dont nous allons démontrer l’inexactitude et surtout son caractère infondé en droit. Tout cet ensemble de faits sont des accusations que nous allons démontrer la fausseté. Salomon Kalonda n’a rien à faire devant aucune instance judiciaire de ce pays. Il est innocent. »
Les proches de l’opposant et son parti Ensemble pour la République dénoncent « une cabale et des montages grossiers du régime pour discréditer Moïse Katumbi », candidat déclaré à la présidentielle prévue le 20 décembre 2023. Cette première audience était de courte durée et s’est déroulée avec un dispositif militaire renforcé autour de la prison.
La prochaine audience de ce procès est prévue le 18 septembre. Le temps pour les avocats de l’opposant d’avoir accès à toutes les pièces du dossier.
À lire aussiRDC: le point sur l'enquête sur l'assassinat de l'opposant Chérubin Okende
"Salomon Kalonda déjà dans la salle d'audience, bientôt le début du procès à la prison militaire de Ndolo - 17.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/17/salomon-kalonda-deja-dans-la-salle-daudience-bientot-le-debut-du-proces-la-prison
Salomon Kalonda dans la salle d'audience à Ndolo attendant le début de son procès
La Cour militaire de Gombe ouvre ce jeudi 17 août en foraine à la prison militaire de Ndolo, le procès de Salomon Kalonda Idi. Ce dernier est présent dans la salle d’audience.
Bien coiffé, accompagné d'une dizaine d'avocats, le conseiller spécial de Moïse katumbi se montre serein dans sa tenue de prisonnier des couleurs jaune et bleue. Dans sa défense, on note la présence notamment de Francis Kalombo, Hervé Diakiese et Laurent Onyemba.
Plusieurs journalistes sont accrédités pour couvrir ce procès tant attendu. Des militants du parti Ensemble pour la République sont visibles devant l’enceinte de la salle d’audience.
M. Kalonda interpellé le 30 mai au tarmac de l’aéroport de N’djili à Kinshasa est reproché est poursuivis pour incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d'arme et des munitions de guerre, et atteinte à la sûreté intérieure de l'État. Ce que rejettent ses avocats qui contestent également la procédure empruntée pour mettre en détention leur client.
"RDC: report du procès de Salomon Kalonda au 18 septembre
= https://amp.dw.com/fr/rdc-report-du-proc%C3%A8s-de-salomon-kalonda-au-18-septembre/a-66563293
Après moins d’une heure d’audience à la prison de Ndolo, le procès de Salomon Kalonda a été reporté. Ce proche collaborateur de Moïse Katumbi est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de liens avec le M23.
Le 30 mai dernier, Salomon Kalonda a été arrêté à l’aéroport de Ndjili, à Kinshasa. Peu de temps après, le service des renseignements militaires de RDC a tenu un point de presse pour exposer les raisons de son arrestation.
Il lui est notamment reproché d'avoir été en contact avec les rebelles du M23 et avec le [/sRwanda, dans le but de renverser le pouvoir, comme précisé dans cet extrait de la lecture de l’accusation faite aujourd’hui par le greffier.
"Connaissant la détermination des autorités civiles et militaires rwandaises et du M23 d’agresser militairement la République démocratique du Congo et d'y semer la terreur, compte tenu des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de M. Sultani Makenga, chef de la branche militaire du M23, le général de brigade Kaguretwa Patrick, conseiller principal du président Kagamé en vue d’engager des hostilités contre la République démocratique du Congo... "
Un dossier vide selon la défense
Après la lecture des charges, maître Hervé Diakiese, l’un des avocats de Salomon Kalonda, s’est déclaré surpris car l’accusation portait sur la détention supposée d’un pistolet qui aurait servi lors de l’organisation des manifestations du 20 mai.
Les faits qui lui sont reprochés sont totalement faux" (Me. Hervé Diakiese)
Pourtant, la possession de cette arme semble ne plus être au cœur du dossier et l’accusation porte désormais sur les liens avec le M23, explique maître Hervé Diakiese :
"Toutes ces accusations procèdent de la même logique, déclare l'avocat à la DW. A partir du moment où l’accusation sur le pistolet ne tenait plus, quoi de plus logique que de chercher un raccordement frauduleux avec le M23, avec le Rwanda. Maintenant que nous accédons au dossier, nous parviendrons à démanteler cet échafaudage qui n’avait qu’un seul objectif : celui de justifier le maintien de Salomon Kalonda en détention. "
Pour la défense, Salomon Kalonda serait donc victime d’un procès politique.
"Les faits qui lui sont reprochés sont totalement faux, ils sont issus d’un montage qui visait juste à le neutraliser, à le disqualifier et à l’exposer à la vindicte populaire parce que nous sommes dans un contexte électoral très tendu", poursuit Hervé Diakiese. "Dans ce contexte, il a le malheur d’être le très proche collaborateur d’un candidat qui est considéré par le régime comme un des plus sérieux challengers à son désir de rempiler, " précise Me. Diakiese à la Deutsche Welle.
D’autres responsables politiques ont été arrêtés ces derniers mois et accusés de collaborer avec le Rwanda ou avec le M23. L’ex-conseiller privé du président Félix Tshisekedi, Fortunat Biselele, a été interpellé en janvier pour trahison et "intelligence avec le Rwanda".
Interpellé au mois de mars et accusé d'intelligence avec le M23, le député Edouard Mwangachuchu, élu de Masisi (Nord-Kivu) et propriétaire d'une société minière, est détenu depuis lors et jugé par une cour militaire à Kinshasa.
"La justice abandonne le grief « détention illégale d’arme », le procès de Salomon Kalonda renvoyé au 18 septembre 2023 - 17 août 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/08/17/la-justice-abandonne-le-grief-detention-illegale-darme-le-proces-de-salomon-kalonda-renvoye-au-18-septembre-2023.html/138346/amp/
Le procès de Salomon Kalonda, proche conseiller de Moïse Katumbi s’est ouvert ce jeudi 17 août 2023 à la prison militaire de Ndolo, située dans la commune de Barumbu.
Aussitôt ouvert, le procès a été renvoyé au 18 septembre afin de permettre à ses avocats de prendre connaissance du dossier. Cependant, dans la lecture des charges, la justice militaire n’a plus fait mention de la détention d’arme que ce proche de Katumbi aurait détenu pendant la manifestation de l’opposition du 20 mai 2023.
« L’accusation du pistolet, à l’origine de l’arrestation et détention irrégulière de Salomon Kalonda, était fausse. Le Ministère public n’y est plus revenu. Toutes les autres accusations sont postérieures à l’accusation du pistolet et à cette détention irrégulière, et nous allons démontrer leur inexactitude », a dit Maître Hervé Diakiese rapporteur du Collectif.
La justice militaire reproche à Salomon Kalunda d’avoir reçu auprès de Patrick Nyundo (agent de l’ANR) par WhatsApp, les images des tenues et bottines militaires soigneusement et secrètement choisies par la hiérarchie militaire.
Ainsi, la justice militaire estime qu’il s’est rendu coupable de trahison par le fait de livrer des équipements, installations, appareils ou autres matériels affectés aux FARDC.
La cour militaire estime qu’il a par cette action était en intelligence avec une puissance étrangère en vue de susciter des actes d’agression contre la République. Les griefs retenus contre Salomon Kalunda, on retrouve :
- Le fait de fournir à une puissance étrangère les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la République.
- Le fait de rendre accessible des renseignements possédés, données…de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
- Avoir entretenu entre 2020 et 2023 des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de Sultani Makenga, le général Karuretwa Patrick, conseiller principal du président Kagame, le Général major Rubi Karusisi, commandant forces spéciales RDF, le Général major Alex Kagame et le général major Nzabamwito Joseph conseiller spécial en matière sécurité du président Kagame en vue d’engager des hostilités contre la RDC.
Au moment de son transfèrement à la prison de Ndolo, Salomon Kalonda était accusé d’orchestrer un coup d’état afin d’y installer un ressortissant Katangais.
Il a été arrêté à l’aéroport international de N’djili le mardi 30 mai 2023 dans la matinée au moment où il s’apprêtait à quitter Kinshasa avec son leader Moïse Katumbi après une manifestation de l’opposition du 20 mai 2023.
"Procès Salomon Kalonda : Les avocats de l’accusé surpris de la disparition subite des accusations de détention illégale d’arme à feu - 17 août 2023
= https://foxtime.cd/proces-salomon-kalonda-les-avocats-de-laccuse-surpris-de-la-disparition-subite-des-accusations-de-detention-illegale-darme-a-feu-2/
"Report du procès de Salomon Kalonda : Nouvelles charges évoquées suscitent surprise et interrogations - 17 août 2023
= ghttps://bisonews.cd/report-du-proces-de-salomon-kalonda-nouvelles-charges-evoquees-suscitent-surprise-et-interrogations/
= https://bisonews.cd/affaire-salomon-kalonda-nouveaux-rebondissements-reveles-laudience-reportee/
"Procès Salomon Kalonda : le prévenu n’est pas détenteur des secrets d’Etat (Défense) -18.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/18/proces-salomon-kalonda-le-prevenu-nest-pas-detenteur-des-secrets-detat-defense
Parmi les préventions soulevées ce jeudi 17 août au cours de la première audience dans l'affaire mettant en cause Salomon Kalonda Idi, proche collaborateur de Moïse Katumbi détenu à la prison Militaire de Ndolo, il y a la divulgation du secret-défense à certains pays étrangers, tels que le Rwanda pour attaquer la RDC. Selon les avocats de Salomon Kalonda, il ne peut être poursuivi pour divulgation de secret-défense, n’étant revêtu d’aucune fonction pour détenir ces secrets-défense.
"Aujourd'hui on parle de l'intelligence des documents relevant de secret-défense, encore que pour divulguer un secret-défense, vous devriez d'abord par nature et par fonction être quelqu'un qui soit détenteur de ce secret là, tel n'est pas le cas. Ce qui est important de retenir aujourd'hui, l'acte géniteur, l'acte justificatif, le prétexte, le motif qui avait été allégué pour arrêter Salomon Kalonda concernait un fameux pistolet dont il aurait été détenteur, mais à l'audience d'aujourd'hui cette affaire de pistolet, on n’en parle plus. C'était un prétexte pour le neutraliser et l'amener dans une procédure où il n'a que faire ", a déclaré à la presse Maître Hervé Diakese au nom du collectif des avocats de Salomon Kalonda.
Et de poursuivre : " Salomon Kalonda est innocent. Il n'a rien à faire devant la justice de ce pays, parce que les faits qu'on met à sa charge sont totalement faux et issus d'une irrégularité, d'une interpellation fondée sur une accusation fausse dont l'auteur aujourd'hui n'a pas pu le soutenir. Hier c'était le pistolet, demain ça sera Al Qaida..., ce qui procède de la même logique de tordre les faits qui pourraient justifier une détention de la personne qui gêne politiquement".
L'affaire est renvoyée au 18 septembre prochain pour le début d'instruction.
M. Kalonda, interpellé le 30 mai au tarmac de l’aéroport de N’djili à Kinshasa. Ses avocats contestent les accusations portées contre lui et la procédure menée le pour mettre en détention.
"L’accusation principale sur la detention d’un pistolet etant abandonnée, Procès SK Della : Que cache la posture du ministère public ? -
21.08.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/08/laccusation-principale-sur-la-detention-dun-pistolet-etant-abandonnee-proces-sk-della-que-cache-la-posture-du-ministere-public/
"Salomon Idi Kalonda : Human Rigths Watch évoque une affaire « politiquement motivée » - AOÛT 22, 2023
= https://infos.cd/actualite/salomon-idi-kalonda-human-rigths-watch-evoque-une-affaire-politiquement-motivee/29781/
"
"Procès politique de Salomon KALONDA DELLA, Conseiller spécial du Chairman Moïse Katumbi - 17.08.2023"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: OÙ EN EST ENCORE L'AFFAIRE SALOMON KALONDA ???
Les intimidations, les arrestations arbitraires comme la dernière du journaliste Bujakera, les massacres, celui de Goma comme celui du député Okende se sont succédés dans le but de desinformer les opinions nationale et internationale.
Tshisekedi avait bien promis que maloko makotonda et personne ne l' empêchera de sévir sur tout Congolais contradicteur - les Rwandais du M23 nos vrais ennemis peuvent continuer à tuer nos Concitoyens et occuper notre pays sans être inquiétés - et cela sans s'embarrasser des droits de l'Homme. Les politiques, journalistes ou simples activistes indépendants de Mukebayi à Bujakera en passant par Tianiqui véhiculent des vérités qui contredisent les impostures du pouvoir sont dans leur collimateur et sont l'objet de toutess leurs brimades.
Le règne de tous les arbitraires, leur vérité si arrangée soit-elle est la seule religion à laquelle il faut communier.
Et plus on approche des élections davantage la répression va s'abattre : c'est la voie la plus sûre de les gagner n'étant pas sûr de remporter à la loyale.
Le passage en force electoral étant le seul objectif : Kalonda, Bujakera et d'autres en sont et en seront les victimes, les otages !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Tshisekedi avait bien promis que maloko makotonda et personne ne l' empêchera de sévir sur tout Congolais contradicteur - les Rwandais du M23 nos vrais ennemis peuvent continuer à tuer nos Concitoyens et occuper notre pays sans être inquiétés - et cela sans s'embarrasser des droits de l'Homme. Les politiques, journalistes ou simples activistes indépendants de Mukebayi à Bujakera en passant par Tianiqui véhiculent des vérités qui contredisent les impostures du pouvoir sont dans leur collimateur et sont l'objet de toutess leurs brimades.
Le règne de tous les arbitraires, leur vérité si arrangée soit-elle est la seule religion à laquelle il faut communier.
Et plus on approche des élections davantage la répression va s'abattre : c'est la voie la plus sûre de les gagner n'étant pas sûr de remporter à la loyale.
Le passage en force electoral étant le seul objectif : Kalonda, Bujakera et d'autres en sont et en seront les victimes, les otages !
"RDC : Salomon Kalonda transféré dans un établissement médical pour des soins médicaux - 12.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/12/rdc-salomon-kalonda-transfere-dans-un-etablissement-medical-pour-des-soins-medicaux
Salomon Kalonda Idi, conseiller spécial de l'opposant Moïse katumbi, est transféré ce mardi 12 septembre 2023 dans un centre médical pour des soins de santé. Détenu à la prison militaire de Ndolo, Salomon Kalonda attend le 18 septembre, date du début de l'instruction à l’audience dans l'affaire le mettant en cause." Notre client Salomon Idi KALONDA DELLA a été transféré dans un centre médical pour des soins appropriés. Son séjour en milieu hospitalier devrait lui permettre un prompt rétablissement afin de faire éclater vigoureusement son innocence ", a confirmé Maitre Hervé Diakese.
Au cours de l'audience de jeudi 17 août dernier, le ministère public avait présenté les préventions retenues contre le prévenu Kalonda. Il a notamment évoqué le fait que M. Kalonda est en intelligence avec les responsables des services de sécurité rwandais dans le but d'agresser militairement la RDC et y semer la terreur. L’infraction de détention illégale d’armes de guerre n’a pas été retenue.M. Kalonda, interpellé le 30 mai au tarmac de l’aéroport de N’djili à Kinshasa. Ses avocats contestent les accusations portées contre lui et la procédure menée le pour mettre en détention."Les faits de livrer ou rendre accessibles à une puissance étrangère, organisation étrangère, à leurs agents de renseignements des documents ou objets ou fichiers dont l'exploitation est de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, connaissant la détermination des autorités civiles et militaires rwandaise et du M23 d'agresser militairement et y semer la terreur en RDC ; avoir entretenu des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de Monsieur Sultani Makenga, chef de la branche militaire du M23, le Général de Brigade Karuretwa Patrick, conseiller principal du Président Kagame, le Général Major Rupi Karusisi, Commandant des forces spécial RDF, le Général major Alex Kagame, commandant région Est, et le Général major Nzambamwito Joseph, conseiller spécial en matière de sécurité du président Paul Kagame en vue d'engager des hostilités contre la RDC", avait déclaré l’Auditeur Militaire en cours d'audience .
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/09/13/rdc-malade-le-prisonnier-salomon-kalonda-admis-dans-une-structure-sanitaire-a-kinshasa.html/140753/
= https://www.africanewsrdc.net/featured/salomon-kalonda-prive-de-son-droit-dacces-aux-soins-de-sante/
"RDC : Dossier Salomon Kalonda : les avocats belges persona non grata - 12 septembre 2023
= https://afrique.lalibre.be/78412/rdc-dossier-salomon-kalonda-les-avocats-belges-persona-non-grata/
Salomon Kalonda, le conseiller spécial de Moïse Katumbi, est toujours enfermé dans la prison militaire de Ndolo depuis près de 120 jours. Ses avocats belges n’ont pas reçu le visa qu’ils avaient demandé pour aller assister leurs collègues congolais.
Le 30 mai dernier, les militaires congolais ont précédé à un véritable kidnapping en fin de matinée sur l’aéroport de N’djili. Leur cible : Salomon Kalonda, le conseiller spécial de Moïse Katumbi qui s’apprêtait à grimper dans le jet qui devait le ramener à Lubumbashi.
Depuis cette date, Salomon Kalonda est détenu à la prison militaire de Ndolo, loin des « conditions VIP » vantées par certains caciques du régime, l’homme apparaît de plus en plus comme un prisonnier politique entre les mains du service de renseignement militaire (Demiap) sous le commandement du général Christian Ndaywell.
Rendez-vous le 18 septembre
Le collectif des avocats congolais prépare sa prochaine audition programmée pour le lundi 18 septembre.[/size]
Un rendez-vous auquel auraient dû participer les deux avocats belges qui ont rejoint, à la mi-juillet, le collectif des défenseurs congolais. Il n’en sera rien, on a appris ce mardi 12 septembre que le visa qu’ils avaient sollicité depuis plusieurs semaines ne leur a pas été accordé.
Ces avocats belges, Alexis Deswaef et Dimitri de Beco, avaient annoncé leur intention de se rendre en RDC lors de leur conférence de presse tenue le 13 juillet dernier à Bruxelles.RDC : Salomon Kalonda, le prisonier encombrant
Aucun motif n’a été donné par les autorités congolaises pour « justifier » ce refus.
« En nos qualités d’avocats, nous avions demandé un visa le mois dernier pour pouvoir assister notre client Salomon Kalonda devant la Cour militaire », confirme alexis Deswaef. L’avocat poursuit en expliquant que leur client doit comparaître « ce lundi 18 septembre. On nous a officiellement communiqué un refus de visa. Les autorités congolaises dénient à Salomon Kalonda d’organiser sa défense, en refusant à ses avocats belges de venir le défendre aux côtés de ses avocats congolais. Ce refus traduit la peur des autorités congolaises. La peur face à la défense de ce qui est juste, face à la défense qui dénonce des crimes et délits de ce pouvoir autocratique. Et un pouvoir qui tremble face à des avocats défenseurs des droits humains et des libertés fondamentales est un pouvoir aux abois, un pouvoir en bout de course. Le président Tshisekedi de 2023 a oublié toutes les revendications de l’opposant Tshisikedi de 2018. Il les a même reniées en revendiquant récemment des atteintes aux droits humains et des arrestations arbitraires. C’est ce que vit actuellement Salomon Kalonda, en prison depuis bientôt 120 jours. Nous allons continuer le combat pour la justice et les droits de Salomon Kalonda, prisonnier politique en RDC. »
La justice malmenée
Décidément, la justice est bien mal menée en RDC. Ce refus survient en effet alors qu’un journaliste a été arrêté à la veille du week-end. Stanis Bujakera, correspondant de Jeune Afrique et cadre du site congolais Actualité.cd est poursuivi pour « propagation de faux bruits » et la « diffusion de fausses informations », en relation avec un rapport attribué à l’Agence nationale de Renseignements (ANR) sur l’assassina de Chérubin Okende, député et porte-parole du parti Ensemble pour la République, la même formation politique que Salomon Kalonda qui défend la candidature de Moïse Katumbi.
Comme Salomon Kalonda, Stanis Bujakera a également été arrêté sans ménagement à l’aéroport de N’djili alors qu’il s’apprêtait à décoller pour Lubumbashi.
Deux mois jour pour jour après l’assassinat de Chérubin Okende, le dossier paraît complètement enterré malgré les promesses de transparence du pouvoir congolais.La communauté internationale qui a longuement fermé les yeux sur les dérives du régime Tshisekedi semble sortir de sa léthargie. Le massacre de civils perpétré à Goma le 30 août par la garde républicaine associé à tous les faits cités préalablement ont fini d’user la patience de bien des chancelleries à quatre mois d’une élection présidentielle déjà bien compromise.RDC: Inquiétude et protestations 3 jours après l’arrestation d’un journaliste
"RDC Congo : le procès de Salomon Kalonda reporté - 18 AOÛ. 2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/video/rdc-congo-le-proces-de-salomon-kalonda-reporte-2664672
"La Tempête des tropiques : « Affaire Salomon Kalonda : le procès débute demain jeudi devant la Cour militaire » - 16/08/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/08/16/actualite/revue-de-presse/la-tempete-des-tropiques-affaire-salomon-kalonda-le-proces
"RDC : Comment Félix Tshisekedi veut utiliser le dossier Salomon Kalonda pour barrer la route de la présidentielle à Moïse Katumbi - 5 juin 2023
= https://congolibere.com/rdc-comment-felix-tshisekedi-veut-utiliser-le-dossier-salomon-kalonda-pour-barrer-la-route-de-la-presidentielle-a-moise-katumbi/amp/
"Salomon Kalonda, les 100 jours du chemin de la croix - 08/09/2023
= https://ouragan.cd/2023/09/salomon-kalonda-les-100-jours-de-chemin-de-la-croix
Le conseiller spécial de Moïse Katumbi Chapwe continue de broyer du noir dans les geôles de la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Son procès piétine et tous les plaidoyers en sa faveur ne semblent aucunement heurter la sensibilité du pouvoir politique et judiciaire congolais. Ayant 100 jours de détention, le haut représentant d’Ensemble pour la République pour le grand Kivu, passe pour une personnalité sacrifiée.
Ses avocats, ses proches et sa famille se demandent pourquoi Salomon Idi Kalonda Della ne peut pas bénéficier des mêmes largesses judiciaires pour ne fut-ce que jouir du droit de se faire soigner au pays ou à l’étranger. « Si l’on compare le cas Salomon Kalonda à celui du conseiller Biselele, il est fort à considérer que Monsieur Biselele a totalisé quasiment le même nombre de jours à Makala. Ce qui suppose que dans les mêmes circonstances, Salomon Idi devrait être remis en liberté« , a fait observer un expert en droit. Il soutient qu’en matière pénale, lorsque le tribunal acquitte quelqu’un, c’est qu’il a réalisé que les faits pour lesquels la personne était poursuivie n’étaient pas établis. Ce qui est le cas pour le conseiller du candidat président de la République Moïse Katumbi Chapwe. Alors que l’ancien conseiller privé de Félix Tshisekedi était accusé de « trahison, atteinte à la sûreté de l’État et propagation de fausses nouvelles« , Salomon Idi Kalonda, quant à lui, fait l’objet de plusieurs accusations toujours non étayées jusqu’ici. Son parti politique Ensemble pour la République a toujours clamé son innocence, estimant qu’il fait l’objet d’un montage grossier des services, en vue de nuire à sa personne et à l’organisation politique à laquelle il appartient, précisément en ce moment déterminant où approchent des élections. « Cette cabale est orchestrée suite à la montée en puissance de l’opposition politique et particulièrement du président national du parti Ensemble pour la République. En définitive, c’est une affaire politique et non judiciaire« , avait déclaré, Dieudonné Bolengetenge, le secrétaire général d’Ensemble pour la République.
Dossier toujours vide
Le procès de Salomon Idi Kalonda avait démarré le jeudi 17 août devant la Cour militaire de la Gombe, à Kinshasa, après son interpellation en mai par les services de renseignements militaires à l’aéroport international de N’djili. Inculpé de trahison pour intelligence avec le Rwanda, le bras droit de Moïse Katumbi fut arrêté pour détention d’une arme, mais l’infraction n’a pas été retenue par le parquet militaire. L’arme appartenait en réalité à un garde de l’ex-Premier ministre, Augustin Matata . Le point sur les charges pesant sur cet homme-clé du dispositif politique et électoral de Moïse Katumbi laisse l’opinion publique congolaise sans conviction. Les accusations portent d’abord sur la « trahison en temps de guerre« . Le procureur affirme que, ces trois dernières années, le conseiller spécial de Moïse Katumbi a entretenu des contacts avec l’assistant du chef militaire du M23 et avec des officiers rwandais, notamment le « Monsieur sécurité » du président Paul Kagame, son conseiller principal et le commandant des forces spéciales rwandaises. Avec eux, Salomon Kalonda aurait, selon l’acte d’accusation, échangé des communiqués de l’opposition congolaise sur la situation du pays.
L’autre charge porte sur l’atteinte au secret de la défense nationale. Le procureur militaire met en cause Salomon Kalonda pour des images qu’il a reçues via WhatsApp de nouvelles tenues et bottines choisies par la hiérarchie militaire congolaise pour dotation aux unités de l’armée. Des images transmises par un agent de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Troisième accusation : le procureur reproche au conseiller de Moïse Katumbi d’avoir utilisé un lieutenant-colonel de l’armée congolaise à Kinshasa comme chauffeur privé. Pour toutes ces infractions supposées fausses, Salomon Idi Kalonda encourt la peine de mort, commuée en prison à perpétuité. Ses proches et le parti Ensemble pour la République dénoncent une cabale et des montages grossiers du régime, dans le but d’affaiblir et discréditer Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle du 20 décembre 2023 en RDC.
"En RDC, Salomon Idi Kalonda, le bras droit de Katumbi, bientôt tiré d’affaire ? - 17.08.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1473708/politique/en-rdc-salomon-idi-kalonda-le-bras-droit-de-katumbi-bientot-tire-daffaire/
Près de trois mois après son arrestation, le conseiller spécial du leader d’Ensemble pour la République se retrouve pour la première fois devant les juges de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe ce jeudi 17 août.
Le 30 mai 2023, alors qu’il s’apprête à prendre l’avion pour Lubumbashi, Salomon Idi Kalonda est arrêté sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa-Ndjili en présence de son patron, l’opposant Moïse Katumbi. Il sera détenu dans les locaux des services de renseignement militaire jusqu’à son incarcération, le 10 juin, à la prison militaire de Ndolo.
Près de trois mois plus tard, il s’apprête à comparaître devant les juges de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe pour l’ouverture de son procès à la prison militaire de Ndolo.
À LIRE« Affaire Salomon Kalonda » en RDC : l’opération déminage de l’État
Conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État ainsi que de collusion avec des responsables rwandais et des cadres de la rébellion du M23 pour renverser le président Félix Tshisekedi « au profit d’un ressortissant de la région du Katanga ». Il est aussi poursuivi pour avoir incité « des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’armes et de munitions de guerre ».
« Une cour indépendante et non une cour de règlement de comptes »
"
"
= https://congolibere.com/rdc-ces-fausses-preuves-que-le-regime-tshisekedi-tente-de-fabriquer-pour-charger-salomon-kalonda-della-le-bras-droit-de-moise-katumbi/amp/
= https://www.opinion-info.cd/scrutin/2023/09/08/rdc-le-processus-electoral-au-coeur-dun-tete-tete-moise-katumbi-et-didier
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230906-rdc-le-parti-de-l-opposant-mo%C3%AFse-katumbi-contre-une-acc%C3%A9l%C3%A9ration-du-d%C3%A9part-la-monusco
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/07/05/rdc-moise-katumbi-l-opposant-qui-fait-peur-au-president-felix-tshisekedi_6180700_3212.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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