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FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS...

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FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Empty FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS...

Message  ndonzwau 22/9/2023, 5:04 pm

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UNE PIROUETTE CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE VERS 2O18 ET PIUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TEMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS...

Il n'y a jamais eu d'arrangement entre lui et son prédécesseu, ânonne-t-til ; il prend les Congolais pour des nigauds qui gobent tout. Qu'est-ce qu'a euTshisekedi a rouvrir aujourd'hui ce qui ressemble à une controverse suicidaire apres 5 ans au pouvoir sinon qu'il se sent quelque part visé, coupable  ?

Le compromis à l'africaine a bel et bien existé aux yeux du monde et d'une majorité de Congolais, plus la peine de chercher à  l'ignorer. Les témoignages directs et indirects pullulent pour chercher des preuves ;i il ne reste plus que Nangaa vienne nous révéler les résultats exacts du scrutin de décembre 2018. Bien mal acquis ne profite pas totalement...



"RDC : Félix Tshisekedi nie tout arrangement avec son prédécesseur et demande des preuves de fraude - 20.09.2023
https://actualite.cd/2023/09/20/rdc-felix-tshisekedi-nie-tout-arrangement-avec-son-predecesseur-et-demande-des-preuves

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... B317EFDF-33F8-491A-9C24-10C2C67679EF
Joseph Kabila et Félix Tshisekedi lors de la passation de pouvoir.

La controverse sur le véritable vainqueur de la dernière élection présidentielle persiste dans le paysage sociopolitique de la RDC. L'ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa, a ravivé ce débat en exprimant de vives critiques envers l'administration de Félix Tshisekedi.

S'exprimant lors d'un déjeuner de presse à New-York, en marge de la 78ᵉ Assemblée générale des Nations-Unies, le Président en exercice, Félix Tshisekedi, a tenu à clarifier la situation face à ces allégations. "Il n’y a jamais eu d’entente secrète entre moi et mon prédécesseur concernant ces élections", a-t-il déclaré, réfutant toute notion d'arrangement frauduleux.
Il a poursuivi en relatant un épisode impliquant deux personnalités, Raymond Tshibanda et Nehemie Mwilanya. Selon Tshisekedi, Tshibanda l'a contacté après les résultats des élections et lors de leur rencontre, il lui a clairement signifié qu'aucun arrangement n'était possible. "J'ai gagné les élections, je le sais et j'ai les résultats à l'appui", a-t-il affirmé.
Félix Tshisekedi a souligné que ceux qui remettent en question sa version des faits doivent présenter des preuves concrètes. Il a indiqué que ces discussions ont plutôt conduit à la formation d'une coalition gouvernementale, à savoir la FCC-CACH, pour diriger le pays conjointement.

Il a rappelé sa rencontre avec Nehemie Mwilanya, alors Directeur de Cabinet du président sortant, à qui il a réitéré sa position. "Ceux qui évoquent une fraude doivent nous présenter les preuves et identifier les responsables", a insisté le président Tshisekedi.
Suite aux élections de décembre 2018, Félix Tshisekedi a succédé à Joseph Kabila. Les résultats proclamés par la Commission Électorale Nationale Indépendante et validés par la Cour constitutionnelle restent contestés. Martin Fayulu, un autre candidat, se présente toujours comme le "véritable" président élu, soutenant que Tshisekedi a été installé grâce à l'intervention de Joseph Kabila.


"Présidentielle 2018 : "Il n'y a jamais eu d'arrangement frauduleux entre moi et Joseph Kabila" (Félix Tshisekedi) - 19.09.2023
= https://www.opinion-info.cd/diplomatie/2023/09/19/presidentielle-2018-il-n-y-jamais-eu-darrangement-frauduleux-entre-moi-et
FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... IMG-20230124-WA0004_0
L'ex président de la RDC, Joseph Kabila remettant à Félix Tshisekedi, nouveau président élu, les insignes du pouvoir, le 24 janvier 2019 [ Photo d'archives]

Le président de la République, Félix Tshisekedi a précisé, ce mardi 19 septembre au cours d'un déjeuner avec des médias internationaux à New York aux États-Unis, qu'il n'y a jamais eu un quelconque arrangement avec son prédécesseur Joseph Kabila contrairement à certaines affirmations.

"Il n'y a jamais eu d'arrangement frauduleux entre moi le gagnant et le président sortant. Lorsque j'avais reçu les appels de Raymond Tshibanda et Néhémie Mwilanya , j'ai répété la même chose", a-t-il dit.
Concernant la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a fait savoir que Kinshasa ne peut pas discuter avec les criminels du M23 utilisés par le président rwandais Paul Kagame. Il espère qu'un jour ces terroristes seront jugés par la justice internationale pour les dix millions de morts congolais.
Il a , par ailleurs, expliqué que le partenariat de la RDC avec les Emirats a permis de renforcer le système de sécurité, "s'il y a eu une réponse ferme de nos forces armées en mars, c'est grâce à ce partenariat en équipements et en formation de nos militaires", a déclaré le président Tshisekedi à New-York.
Il convient de souligner que le président Félix Tshisekedi a pris part, ce mardi à NewYork aux USA , aux côtés des autres chefs d’État des pays membres des Nations Unies, à la cérémonie solennelle d’ouverture de la 78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.


"Élections 2018 : que dit la VAR ? - 22.09.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/09/elections-2018-que-dit-la-var/
[jOn ne refait pas l’histoire. En l’occurrence, on ne rejoue pas la présidentielle de 2018 .C ‘est déjà de l’histoire ancienne.  Il y a cinq ans que le vin a été tiré.  Les Congolais sont presque sur le point de finir de le boire, le crépuscule quinquennal faisant foi.

Seulement voilà, le Président de la république en personne a cru opportun et important de revenir sur les conditions de son avènement à la magistrature suprême.  Comment ne pas croire qu’il a gagné l’élection parce qu’il est depuis à la tête du pays.  Pourquoi revenir sur un sujet clos et même forclos à la lisière d’une autre échéance électorale ? Pourquoi relancer ce débat comme si le chef de l’Etat avait à prouver que c’était vraiment  lui le vainqueur ?
Là, ce que la Fatshisphère compte de conseillers politiques, spin doctors ou communicants auraient été bien inspirés qu’ils auraient suggéré utilement au Big Boss de zapper cette question.  » Il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison« , conseillait l’ancien Président français Valéry Giscard d’Estaing. C’est le cas de la  » fable  » du  » compromis à l’africaine  » brocardée non sans condescendance par  Jean-Yves Le Drian, l’alors ministre français des Affaires étrangères.
Voilà tel un antidote, l’entretien du Président avec la presse à  New York … ressuscite un débat qui mourait de son propre poison. Une controverse dont le pays qui a déjà fort à faire avec l’insécurité, la cherté de la vie … pouvait utilement se passer.  Depuis, la toile s’est enflammée. Au pays des « toutologues « , chacun y va de son commentaire. Et surtout,  chacun voit midi devant sa porte. [/size][/justify]

Alors, faudrait-il aller jusqu’à  recourir au ralenti ? Ou  à la VAR (Assistance vidéo à l’arbitrage) ? Le hic, c’est que  cette technologie n’est pas encore utilisée sous les tropiques congolaises.  Faudrait-il installer la VAR lors des élections de décembre 2023 ? Aux honorables futurs ex- députés qui sont dans leur ultime session de se prononcer. Qui sont pour, qui sont contre, qui s’abstiennent ?   

"La CASE demande à C. Nangaa, J. Kabila, R. Tshibanda, Nehemie Mwilanya, J. Mbuyu, Martin Fayulu et la CENCO de communiquer leurs parts de vérité sur tous les secrets possibles des résultats électoraux de 2018 - 20.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127225_la_case_demande_a_c_nangaa_j_kabila_r_tshibanda_nehemie_mwilanya_j_mbuyu_martin_fayulu_et_la_cenco_de_communiquer_leurs_parts_de_verite_sur_tous_les_secrets_possibles_des_resultats_electoraux_de_2018.html
La CASE regrette que le président Félix Tshisekedi rouvre la polémique de la vérité des urnes à New-York. En conséquence : elle demande à Corneille Nangaa, Joseph Kabila, Raymond Tshibanda, Nehemie Mwilanya, Jean mbuyu, Martin Fayulu et la CENCO de communiquer leurs parts de vérité sur tous les secrets possibles des résultats électoraux de 2018.

La communication du Président FÉLIX TSHISEKEDI depuis New-York crée une nouvelle crise politique autour de la chronique de la “VÉRITÉ DES URNES” des élections présidentielles de décembre 2018.
Les explications tardives du Chef de l’État relancent un débat longtemps enterré à exactement trois mois de la prochaine présidentielle.
Étant donné que cette question relève hautement du souverain primaire et que les résultats des élections sont scellés provisoirement par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et définitivement par la Cour Constitutionnelle, la CASE invite l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès à suspendre la législature en cours jusqu’à la certification des résultats électoraux incriminés.

Ainsi, invitons-nous les personnalités ci-après à donner à la Nation leur part de vérité :
– Monsieur CORNEILLE NANGAA, ancien président de la CENI;
– Honorable Sénateur à vie JOSEPH KABILA KABANGE, Président de la République honoraire;
– Monsieur RAYMOND TSHIBANDA, collaborateur du Président de la République honoraire cité par le Chef de l’Etat;
– Professeur NEHEMIE MWILANYA, Directeur de Cabinet du Président de la République honoraire;
– Maître JEAN MBUYU, Conseiller Spécial de l’ancien Président de la République honoraire qui avait déjà témoigné sur le même événement;
– Monsieur MARTIN FAYULU, Candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018;
– Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO).

Cette communication politique consolidée sur les résultats électoraux de décembre 2018 pourrait donner lieu à l’annulation des élections susdites si elle débouchait sur une version contraignante susceptible de corriger la première hypothèse des résultats.
La CASE considère que cette méprise présidentielle sera catastrophique et expose la nation à des turbulences politiques inattendues. Étant donné que le Président FÉLIX TSHISEKEDI n’écoute que sa coterie politique immédiate et refuse de prêter oreille aux observations lui formulées par des organisations professionnelles crédibles, la CASE invite le Peuple Congolais à se préparer à la fois à un changement de régime ou à une continuation malheureuse du régime actuel.
Au cas où les résultats électoraux de 2018 auraient été falsifiés pour privilégier un quelconque arrangement politique à l’amiable, la CASE exigera des poursuites judiciaires à la fois contre les auteurs de la forfaiture que contre les bénéficiaires de cette dernière.



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Empty Re: FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS...

Message  ndonzwau 24/9/2023, 3:05 pm

En sa qualité de President de la Ceni Corneille Nangaa  est responsable voire coupable d'avoir couvert un deal entre Tshisekedi et 'JK' qui avalisait des faux résultats de l'élection présidentielle et des législatives de décembre 2018, entachées d'irrégularités et de corruption. Il était ainsi sorti de la neutralité qui sied à une Centrale électorale censée être indépendante.
De plus il est accusé notamment par les Usa d'avoir usé d'une gestion financière  opaque dont le butin lui a permis  de se lancer dans le business des mines (voir dessous l'enquête  de l'Ong anti-corruption The Sentry).
Les Usa accusent en effet Nangaa de corruption et d'entrave au processus électoral.
Aujourd'hui dans l'arène politique il a choisi l'opposition à Tshisekedi qui l'a conduit à s'exiler pour fuir les menaces dont il prétend être l'objet. C'est de cet exil d'où il a lancé la bombe de l'existence d'un accord politique entre les resultats provisoires et ceux définitifs  entre l'actuel PR et son prédécesseur dont il aurait été le co-rédacteur.


Question : devons-nous prendre en compte ses révélations que Tshisekedi récuse ou les ignorer en raison de son passé frauduleux ???
Au-delà d'avoir été digéré par beaucoup Congolais qui se sont contentés d'un passage de pouvoir enfin pacifique avec un fils connu du pays venant d'une vieille opposition, le deal entre Tshisekedi et 'JK' est fondateur d'un cycle de gouvernance dont les suites en sont encore marquées ; à la veille d'autres prochaines élections générales, il est fondamental de prendre en compte les lourdes révélations de Nangaa...



"Corneille Nangaa confirme l’existence d’un accord politique entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila - 24.09.2023
= https://www.breve.cd/corneille-nangaa-confirme-lexistence-dun-accord-politique-entre-felix-tshisekedi-et-joseph-kabila
Les propos tenus par le Chef de l’État Congolais Félix Tshisekedi sur les résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, en marge de la 78ème Assemblée générale des Nations Unies qui se tient à New-York font couler beaucoup d’encres et de salives.

A en croire Félix Tshisekedi, il n’y a jamais eu d’arrangement frauduleux entre lui et son prédécesseur Joseph Kabila.
Le 19 septembre à New-York, Félix Tshisekedi a déclaré qu’il aurait été approché par deux personnalités dont il a cité les noms, pour assumer la charge de Premier ministre du dauphin de son prédécesseur. Proposition qu’il aurait, selon lui, rejetée car convaincu de sa victoire aux élections dont il détenait les résultats.
Brève.CD
Le 19 septembre à New-York, Félix Tshisekedi a déclaré qu’il aurait été approché par deux personnalités dont il a cité les noms, pour assumer la charge de Premier ministre du dauphin de son prédécesseur. Proposition qu’il aurait, selon lui, rejetée car convaincu de sa victoire aux élections dont il détenait les résultats.
De son côté, l’ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa confirme l’existence d’un accord politique entre Félix Tshisekedi et prédécesseur Joseph Kabila.
Dans une déclaration rendue publique ce samedi 23 septembre, Corneille Nangaa a fait savoir que cet accord a précédé la publication des résultats définitifs des élections de 2018.

« J’en suis l’un des co-rédacteurs. Cet accord inaltérable a été signé devant témoins, par le Président TSHISEKEDI et son prédécesseur », a-t-il déclaré.
Et de renchérir: « L’accord politique ‘ACCORD POUR LA STABILITE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO » a été certifié et validé par trois (3) Chefs d’Etat africains avec le statut leur reconnu connu par les deux parties qui l’ont félicité du fait qu’il (Accord) a permis la première passation du pouvoir sans effusion de sang en RDC ».
Par ailleurs, cet ancien Président de la CENI, désormais en exil, indiquee que sur pied dudit accord politique, des institutions de la République ont été installées, cas du gouvernement (Ordonnance N° 19/056 du 20 mai 2019 portant nomination du Premier Ministre ILUNGAILUNKAMBA); de la composition des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, etc.

Par ailleurs, Corneille Nangaa estime qu’à 90 jours de l’expiration iréversible de son mandat, le Président Fëlix TSHISEKEDI a fait le choix intentionnel d’une fuite en avant, pensant ainsi tromper l’opinion, en niant un Accord politique qu’il a bel et bien, en âme et conscience, conclu avec son prédécesseur un accord dont il sait pertinemment bien que la clause principale le lie.
« II ne peut qu’en tirer toutes les conséquences à l’approche de l’échéance du 20 décembre », déclare-t-il.
« Il ne saurait se permettre de falsifier un fait historique majeur, ancré depuis janvier 2019 dans la mémoire collective congolaise. II ne saurait non plus se dérober de ses obligations. II en va de son honneur et de sa dignité, le respect de la parole étant la marque de grands hommes. (…) L’accord politique existe bel et bien et il devra être rendu public », affirme Corneille Nangaa, ancien Président de la CENI.


"Polémique autour des résultats de la présidentielle de 2018 en RDC : Déclarations contradictoires de Félix Tshisekedi et Corneille Nangaa - 24.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/24/polemique-autour-des-resultats-de-la-presidentielle-de-2018-en-rdc-declarations
Une polémique concernant les résultats de l'élection présidentielle de décembre 2018 en République Démocratique du Congo (RDC) a ressurgi ces derniers jours avec des déclarations contradictoires émanant du Président actuel, Félix Tshisekedi, et de l'ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa.

Félix Tshisekedi clarifie sa position lors de la 78ème Assemblée Générale des Nations-Unies
Le Président Félix Tshisekedi s'est exprimé sur cette controverse lors de sa récente apparition médiatique en marge de la 78ème Assemblée Générale des Nations-Unies à New York, le 19 septembre dernier. Il a évoqué une réunion avec Raymond Tshibanda, suggérant des tentatives de discussions sur un éventuel arrangement visant à faire de lui le Premier ministre du candidat malheureux à l'élection présidentielle, Emmanuel Shadary. Cependant, il a catégoriquement nié toute implication dans de telles manœuvres, affirmant qu'il avait remporté les élections de manière légitime et que les résultats étaient en sa faveur. Il a exhorté ceux qui évoquent des fraudes à présenter des preuves tangibles et à identifier les responsables.
« Raymond Tshibanda m'a contacté après les résultats des élections, et lorsque nous nous sommes vus, je lui ai dit : "Cher grand frère, si vous m'avez appelé ici pour trouver un arrangement afin que je devienne le Premier ministre de votre candidat, c'est-à-dire Emmanuel Shadary, c'est niet ! J'ai gagné les élections, j'ai les résultats." Il m'a tout de suite rassuré en disant : "Les résultats, on peut en discuter. Chacun a ses résultats. Je ne vous ai pas appelé pour ça." Nous sommes entrés dans le vif du sujet, qui a donné lieu plus tard à la formation de la coalition. Le lendemain, j'ai également rencontré Monsieur Nehemie Mwilanya, et je lui ai dit la même chose. Aujourd'hui, ceux qui parlent de fraudes doivent nous apporter des preuves de ces fraudes et dire qui en est responsable", a déclaré Félix Tshisekedi.

Corneille Nangaa réfute les allégations de Tshisekedi
L'ancien président de la CENI et actuel leader du parti politique "Action pour la Dignité du Congo et de son peuple" (ADCP), a réagi aux déclarations du Président Tshisekedi le 23 septembre. Nangaa a qualifié les affirmations du Président de contrevérités et de mensonges. Il a rappelé que la CENI avait annoncé les résultats provisoires de l'élection présidentielle en janvier 2019, suivis par l'arrêt de la Cour Constitutionnelle confirmant ces résultats. Il a également confirmé l'existence d'un accord politique préalable à la publication des résultats, accord qu'il avait, dit-il, contribué à rédiger et qui avait été signé par Félix Tshisekedi et son prédécesseur.
« Un accord politique existe bel et bien. Il a précédé la publication des résultats définitifs. J'en suis l'un des co-rédacteurs. Cet accord inaltérable a été signé devant témoins, par le Président TSHISEKEDI et son prédécesseur. L’accord politique "'ACCORD POUR LA STABILITE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO" a été certifié et validé par trois Chefs d'Etat africains - avec le statut leur reconnu par les deux parties - qui l'ont félicité du fait qu'il (Accord) a permis la première passation du pouvoir sans effusion de sang en RDC ». 
Nangaa a souligné que cet accord avait permis la première passation pacifique du pouvoir en RDC sans effusion de sang et que les institutions de la République avaient été mises en place en vertu de cet accord.
« Quoiqu'œuvre humaine et donc imparfaite, l'accord politique pour la stabilité de la République Démocratique du Congo a le mérite historique d'avoir favorisé tant soit peu, la toute première alternance politique en République Démocratique du Congo. Sur pied dudit accord politique, des institutions de la République ont été installées, cas du gouvernement (Ordonnance N° 19/056 du 20 mai 2019 portant nomination du Premier Ministre ILUNGA ILUNKAMBA); de la composition des bureaux de l'Assemblée nationale et du Sénat ».
Il a également critiqué le Président Tshisekedi pour avoir remis en cause ces faits historiques et a estimé que de telles déclarations discréditaient la fonction présidentielle. Nangaa a conclu en affirmant que le Président Tshisekedi ne pouvait pas falsifier des faits historiques majeurs et que son honneur était en jeu.
Corneille Nangaa est actuellement sous sanctions des États-Unis en raison d'allégations de "corruption persistante" liées aux élections de 2018 en RDC. Les sanctions visent également d'autres responsables de la CENI, accusés d'avoir détourné des fonds opérationnels de la CENI à des fins personnelles et politiques.
 

"“La polémique autour des élections en RDC : les déclarations contradictoires du Président Tshisekedi et de l’ancien président de la CENI révèlent un besoin de transparence” - septembre 24, 2023
= https://fatshimetrie.org/blog/2023/09/24/la-polemique-autour-des-elections-en-rdc-les-declarations-contradictoires-du-president-tshisekedi-et-de-lancien-president-de-la-ceni-revelent-un-besoin-de-transparence/
La polémique autour des résultats de l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo (RDC) de décembre 2018 continue d’alimenter les débats. Ces derniers jours, une série de déclarations contradictoires a émergé, impliquant le Président actuel, Félix Tshisekedi, et l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa.

Lors de sa participation à la 78ème Assemblée Générale des Nations-Unies à New York le 19 septembre dernier, le Président Félix Tshisekedi a évoqué une réunion avec Raymond Tshibanda, suggérant des discussions sur la possibilité de devenir Premier ministre du candidat malheureux Emmanuel Shadary. Cependant, le Président Tshisekedi a fermement nié toute implication dans de telles manœuvres, affirmant avoir remporté légitimement les élections et demandant des preuves tangibles de fraudes de la part de ceux qui les évoquent.
De son côté, Corneille Nangaa a réfuté les allégations du Président Tshisekedi le 23 septembre. Ancien président de la CENI et actuel leader du parti politique “Action pour la Dignité du Congo et de son peuple” (ADCP), Nangaa a rappelé que la CENI avait annoncé les résultats provisoires de l’élection présidentielle en janvier 2019, confirmés par l’arrêt de la Cour Constitutionnelle. Il a également confirmé l’existence d’un accord politique préalable à la publication des résultats, accord auquel Félix Tshisekedi aurait participé en tant que signataire.

Selon Nangaa, cet accord a permis la première passation pacifique du pouvoir en RDC sans effusion de sang et a facilité la mise en place des institutions démocratiques du pays. Il a critiqué le Président Tshisekedi pour remettre en question ces faits historiques et a déclaré que de telles déclarations discréditaient la fonction présidentielle.
Il convient de noter que Corneille Nangaa est actuellement sous sanctions des États-Unis pour des allégations de “corruption persistante” liées aux élections de 2018 en RDC. Les sanctions visent également d’autres responsables de la CENI accusés d’avoir détourné des fonds à des fins personnelles et politiques.
Cette polémique souligne les défis persistants auxquels la RDC est confrontée en matière de transparence électorale et de consolidation de sa démocratie. Alors que le pays cherche à construire un avenir politique stable, il est essentiel que des enquêtes approfondies soient menées pour élucider les allégations de fraude électorale et de corruption. Seule une démocratie forte, basée sur des élections transparentes et crédibles, pourra garantir la paix et le développement durables en RDC.


"Corneille Nangaa insiste : « Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ont signé un accord politique qui a précédé la publication des résultats definitifs » - 24 septembre 2023
= https://7sur7.cd/2023/09/24/corneille-nangaa-insiste-felix-tshisekedi-et-joseph-kabila-ont-signe-un-accord-politique
L'ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, soutient que Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ont bel et bien signé un accord politique avant la publication des résultats definitifs de la présidentielle de 2018.

Dans un document publié sur son compte Twitter le 23 septembre 2023, dénommé "éclairage historique autour des dernières mêlées médiatiques en rapport avec l'élection présidentielle du 30 décembre 2018, Corneille Nangaa affirme qu'il est co-rédacteur de cet accord.
Corneille Nangaa ajoute même que cet accord a été certifié et validé par 3 chefs d'États africains avec le statut leur reconnu par les deux parties qui l'ont félicité du fait que cet accord a permis la première alternance politique en République démocratique du Congo.
A noter que Corneille Nangaa précise que son intervention fait suite à la dernière sortie médiatique du président Tshisekedi à New-York, au sujet des résultats de la présidentielle de décembre 2018.


"Nangaa à Tshisekedi : « il a trompé l’opinion, en niant l’existence d’un Accord politique qu’il a bel et bien, en âme et conscience, conclu avec son prédécesseur » -  24 septembre 2023
= http://www.voxpopuli.cd/2023/09/24/nangaa-a-tshisekedi-il-a-trompe-lopinion-en-niant-lexistence-dun-accord-politique-quil-a-bel-et-bien-en-ame-et-conscience-conclu-avec-son-predecesseur/
Après la déclaration du président de la République, Félix Tshisekedi, ne reconnaissant pas un quelconque accord entre Joseph Kabila et lui après la publication des résultats des élections de 2018, plusieurs voix se lèvent et s’opposent à cette affirmation.
C’est le cas de Corneille Nangaa, ancien président de la CENI en 2018; devenu opposant de celui que lui même a déclaré président de la République.


Selon Nangaa, Félix Tshisekedi a menti l’opinion en niant cet accord qui l’a mis à la tête du pays et regrette comment le chef de l’Etat a choisi New-York pour briser ce pacte à 3 mois des élections.
» A 90 jours de l’expiration irréversible de son mandat, le Président Fėlix TSHISEKEDI
a fait le choix intentionnel d’une fuite en avant, pensant ainsi tromper l’opinion, en niant l’existence d’un Accord politique qu’il a bel et bien, en âme et conscience, conclu avec son prédécesseur, accord dont il sait pertinemment bien que la clause principale le lie. Pourquoi le Chef de l’État a-t-il choisi le sičge de l’ONU pour briser ce pacte républicain qui le lie et grâce auquel il a éë investi à la fonction qu’il exerce ?  » A-t-il déclaré.

Et d’ajouter
» pendant qu’il affirme avoir été approché par deux personnalités dont il a cité les noms, pour assumer la charge de Premier ministre du dauphin de son prédécesseur. II ne peut qu’en tirer toutes les conséquences à l’approche de I’échéance du 20 décembre. Sur pied dudit accord politique, des institutions de la République ont été installées, cas du gouvernement (Ordonnance N° 19/056 du 20 mai 2019 portant nomination du Premier Ministre ILUNGA ILUNKAMBA); de la composition des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat  »
Corneille Nangaa indique que cette déclaration faite par Félix Tshisekedi, désacralise et réduit sa fonction

« En perdant son sang-froid sur une matière aussi sensible face au public venu l’écouter à
New York, Monsieur Félix Tshisekedi a désacralisé la fonction de Président de la République et réduit celle-ci à sa plus simple expression. Ce qui le discrédite définitivement et le disqualifie pour compétir à l’élection présidentielle » a-t-il conclu.
Rappelons lors de sa sortie médiatique en marge de la 75ème Assemblée Générale des Nations-Unies à New-York le 19 septembre dernier . Le président Félix Tshisekedi avait évoqué la polémique sur les résultats de L’élection présidentielle du 30 décembre 2018 , niant un quelconque accord avec son prédécesseur Joseph Kabila

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/09/20/felix-tshisekedi-il-ny-a-jamais-eu-darrangement-frauduleux-entre-kabila-et-moi-jai-gagne-les-elections-de-2018.html/141386/amp

"La Case salue les premières vérités historiques de Corneille Nangaa sur la présidentielle de 2018. Tout en l’encourageant à rendre public l’accord politique secret sur les résultats - 24.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127372_la_case_salue_les_premieres_verites_historiques_de_corneille_nangaa_sur_la_presidentielle_de_2018_tout_en_l_encourageant_a_rendre_public_l_accord_politique_secret_sur_les_resultats.html


"RDC: l'ex-président de la Céni accuse le président Tshisekedi d’avoir «menti» - 24.09.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230924-rdc-l-ex-pr%C3%A9sident-de-la-c%C3%A9ni-accuse-le-pr%C3%A9sident-tshisekedi-d-avoir-menti


"RDC : le juteux business des elections de 2018 - 31.01.2021
= https://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-juteux-business-des-elections-de-2018/
Un rapport del'ONG The Sentry dénonce les affaires que souhaitait faire le patron de la Commission électorale (Ceni), Corneille Nangaa, après les élections de2018, entachées d'irrégularités et de corruption.

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Corneille-Nangaa-1-1024x580
Corneille Nangaa en 2018 devant la machine à voter :copyright: Ceni

Le cycle électoral de 2018 en République démocratique du Congo (RDC) n’a pas seulement été chaotique, entaché de graves irrégularités et aux résultats douteux, il a également été très opaque dans sa gestion financière. L’ONG anti-corruption The Sentry s’est plongée dans les différents business du président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa. Dans un rapport sur la corruption autour des élections de 2018, The Sentry explique que le patron de la centrale électorale s’est lancé dans le business des mines, via des sociétés écrans, après le scrutin contesté de décembre.

Fichier électoral : un contrat à 7 millions d’euros
L’affaire démarre avec les soupçons de « détournement de fonds » des fortes sommes d’argent débloquées par la Céni pour organiser les élections de 2016, et reportée en 2018 pour cause de retard dans l’enregistrement des électeurs. En 2017, en pleine crise pré-électorale, alors que les élections tardent à venir, Corneille Nangaa signe « une entente de collaboration » avec deux sociétés, UAB Neurotechnology, une société lituanienne de biométrie, et l’entreprise congolaise Bravo Tozali Compagnie SARL (BTC). Un contrat de gré à gré, sans appel d’offre est alors passé avec la Céni dans l’urgence, et 7 millions d’euros sont attribués au groupement.

Le business des doublons
L’objectif du contrat était d’éliminer les doublons dans le fichier électoral. 1,9 million d’euros étaient destinés à la société BTC pour gérer « les questions administratives ». Au poste de co-fondateur et partenaire minoritaire de BTC, on trouve Roger Abotome Bekabis, que sera élu député dans les élections de 2018 supervisées par Corneille Nangaa, et que l’on retrouvera plus tard associé en affaires avec le patron de la Céni. Des doutes sont soulevés par The Sentry sur l’arrivée de BTC dans ce contrat sur le nettoyage du fichier électoral. L’entreprise est plutôt spécialisée dans l’agriculture, le forage minier, le terrassement et la construction. La qualité du travail d’élimination des doublons est également sujette à caution.

Des doutes sur le nettoyage du fichier électoral
Alors que Neurotechnology affirmait avoir traité 46,5 millions de dossiers, contenant chacun 10 empreintes digitales et une biométrie faciale, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui a mené une enquête indépendante, a constaté que 16,6% des inscrits, soit près d’un électeur sur six, n’avaient pas enregistré d’empreintes digitales. « Le nombre d’inscriptions sans empreintes a soulevé des doutes » pointe le rapport de The Sentry, qui s’étonne également de la démission surprise du directeur du Centre national de traitement des données (CNT), Jonathan Seke Mavinga, juste avant la publication du rapport de l’OIF. En septembre 2018, le Comité laïc de coordination (CLC), un collectif proche de l’église catholique, a dénoncé un nouveau fichier électoral « douteux et corrompu ».

Conflit d’intérêts et sociétés écrans
C’est en février 2019, après la publication des résultats contestées des élections présidentielle et législatives, que l’on retrouve Roger Abotome et Corneille Nangaa, tous les deux associés pour créer la société d’exploration minière General Ressources and Services SARL (GRS), comme l’attestent plusieurs documents consultés par The Sentry. Roger Abotome vient d’être élu député de la province d’origine de Corneille Nangaa. Un montage financier complexe est alors élaboré autour de cette société. Car, en fait, ce sont trois autres entreprises qui composent GRS : « le Domaine Agro-pastoral des Uélés SARL (DAU), BTC Mining and Services SARL (BMS) et la Société coopérative Grand Katanga pour le développement SARL. Le DAU était propriétaire de 64,7% des parts, la BMS de 15,4% des parts, et la SCGKD, une société contrôlée par l’homme d’affaires Jean Paul Kaduwa, possédait le reste ». Roger Abotome détenait 30% de BMS.[/size]

400.000 dollars en guise de pas-de-porte
Le rapport de The Sentry affirme qu’un protocole d’accord entre les trois sociétés indique avoir formé GRS pour « l’exploration et l’exploitation d’éventuels gisements miniers » dans des zones d’exploitation artisanale couvrant un peu plus de neuf kilomètres carrés du territoire de Kambove dans le Haut-Katanga, province riche en cuivre et en cobalt. Le Domaine Agro-pastoral des Uélés (DAU), contrôlé par Corneille Nangaa et son épouse, aurait accepté de verser 400.000 dollars « en guise de pas-de-porte à la SCGKD, qui était titulaire des zones minières » selon l’ONG. Mais le business minier entre Nangaa et son associé Abome ne verra jamais le jour. Après les élections frauduleuses de 2018, le patron de la Céni fait l’objet de sanctions du Trésor américain avec deux autres cadres de la centrale électorale : le vice-président Norbert Basengezi et le conseiller Marcellin Mukolo.[/size]

« On n’a jamais donné l’argent à Nangaa »
Washington accuse alors le patron de la Céni « d’utiliser des sociétés écrans pour détourner des fonds par le biais d’un système de fausses factures, de commissions occultes et de dépenses fictives. » Des accusations qui ont fait renoncer les associés de GRS au projet, selon les déclarations de Roger Abotome à The Sentry. L’associé du chef de la Céni affirme également qu’il n’y a eu aucun transfert d’argent. « Je ne peux pas être jugé pour une affaire qui n’a jamais fonctionné. C’était peut-être l’erreur, parce qu’il y a parfois l’erreur dans la vie, l’erreur de signer avec lui. Mais, Dieu merci, on n’a rien fait. On n’a jamais donné l’argent à Nangaa » se justifie Abome auprès de The Sentry. Quant au président de la Céni, « il a fait suivre les questions posées par The Sentry à ses avocats à Washington qui n’ont pas donné suite », explique l’ONG.

Une urgente réforme de la Céni]
Cette affaire n’est pas la première à secouer la Commission électorale congolaise. En 2016, l’ancien banquier et lanceur d’alerte Jean-Jacques Lumumba a affirmé que la Céni avait emprunté illégalement 25 millions de dollars à la banque BGFIBank, liée à l’ancien président Kabila. Sur une période de quatre mois, des représentants de la Céni ont retiré 7,5 millions de dollars en liquide, alors même que la centrale électorale avait déjà eu à sa disposition 55 millions de dollars… toujours en liquide. A maintenant moins de trois ans des prochaines élections, une réforme de la Commission électorale est vivement souhaitée par de nombreux acteurs de la société civile et de la communauté internationale. The Sentry recommande un audit des dépenses de la Céni, puis un contrôle permanent de ses comptes. Mais également faire de l’attribution de marchés sans appel d’offres l’exception, et non la règle et empêcher les conflits d’intérêts futurs. Une réforme qui, pour l’instant, est restée lettre morte.

"RDC: les Etats-Unis sanctionnent trois membres de la Céni - 22.03.2019
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20190322-rdc-etats-unis-sanctionnent-membres-ceni-nangaa-basengezi-mukolo
Déjà interdit de visa aux Etats-Unis, le président de la Commission électorale congolaise, Corneille Nangaa, ainsi que son adjoint et son conseiller sont accusés par Washington d’actes de corruption répétés et de saper le processus démocratique en RDC.
Avec notre correspondant aux Etats-Unis, Eric de Salve

Après les interdictions de visas, Washington passe aux sanctions financières. Le Trésor américain annonce ce jeudi 21 mars que tous les actifs de Corneille Nangaa relevant de la juridiction américaine sont désormais bloqués. Il est également interdit à tout Américain d’effectuer une transaction avec lui. Même sanction pour son vice-président, Norbert Basengezi, et pour Marcellin Mukolo, un de ses conseillers.
Les trois hommes faisaient déjà partie des cinq personnalités de RDC accusées de corruption et d’entrave au processus électoral, interdites de territoire par les Etats-Unis fin février. Washington les accuse de saper le processus électoral et les institutions démocratiques en RDC. « Cette action fait suite à la corruption persistante de hauts responsables au sein de la Céni de la RDC et de l'ancien gouvernement de Joseph Kabila pour entraver et retarder les préparatifs en vue d'élections crédibles et inclusives », précise le sous-secrétaire américain au Trésor, chargé du terrorisme et du renseignement financier.
Selon les Etats-Unis, Corneille Nangaa a tout simplement détourné des fonds opérationnels de la Céni à des fins personnelles et politiques.

"ACTU EXPLIQUÉE 23.09.2923 - NANGAA ECLABOUSSE TSHILOMBO : L'ACCORD AVEC KABILA EXISTE - FAYULU CAND8DAT"


"C'EST GRAVE : "TSHISEKEDI ACCUSÉ PAR NANGA ET KZBILA"! MICRO OUVERT, VENEZ PARLER -24.09.2023"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 25/9/2023, 6:36 pm, édité 3 fois

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FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Empty Re: FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS...

Message  ndonzwau 25/9/2023, 2:01 pm

QUE LES DIEUX DE NOS ANCÊTRES ENTENDENT NOTRE EXCELLENT EDITORIALISTE CI-DESSOUS PARCE QUE MOI JE CROIS BIEN PEU A SON RÉCIT.

Il va à l'encontre des comptes mal soldés de 2018, un règlement des comptes dont les Congolais selon lui n’auraient que faire. Aujourd'hui à 3 mois des prochaines elections, le souverain primaire n'attendrait des gestionnaires en cours que la reddition de leurs propres comptes du quinquennat finissant, ce qu'ils ont fait de l’impérium pendant leur règne. Pas trop utopique ?

En effet qu'en dire sinon d'abord que les bons sentiments ne font pas toujours de bonnes affaires, je crains en effet que ces braves Congolais de la majorité silencieuse ne restent des eternels dindons de la farce, ils n'ont pas encore hélas dans l'etat de notre Congo à démocratiser les moyens d'exiger avec succès les comptes d'un pouvoir habitué à  l'arbitraire de son profit, la libre expression y compris dans le suffrage électoral n'est pas encore chez nous argent comptant et notre peuple a encore besoin d'acquérir une maturité plus agissante ; hélas, hélas, hélas...



"Reddition des comptes ne rime pas avec règlement des comptes - 25/09/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/09/reddition-des-comptes-ne-rime-pas-avec-reglement-des-comptes/
A trois mois des élections, les Congolais n’ont que faire de règlement des comptes…mal soldés de 2018. Ils n’y trouveront pas leur compte. D’autant que le décompte des voix n’aura plus lieu. 

Ce n’est donc plus la peine de savoir a posteriori si lors du millésime Nangaa, le compte a été bon ou pas. Compte tenu de tant d’eau qui a coulé sous le pont de la rivière N’sele -qui mène vers Kingakati-, cette messe-là est déjà dite.
Avec le compte à rebours qui a déjà commencé pour décembre 2023, ces comptes d’apothicaires de 2018 ne comptent plus que pour du beurre.   Les Congolais, qui ont blanchi sous le harnais de l’arnaque électorale, n’entendent plus s’en laisser conter.     
Ce que le souverain primaire attend des gestionnaires de la République, c’est la reddition des comptes pour le quinquennat finissant. On ne peut séjourner cinq ans sous les ors de la République et  aux frais de la princesse sans dire aux Congolais ce que l’on a fait de l’impérium. On ne peut chercher à rempiler à quelque poste électif que ce soit sans rendre compte de sa gestion aux « mandants« . Il y a urgence, car les jours sont comptés. 
Eternels dindons de la farce, les Congolais exigent des comptes. Question de savoir si le compte des dirigeants en leurs  livres accuse un solde créditeur ou débiteur. A priori  ventre affamé faisant foi, la majorité silencieuse pencherait vers la seconde hypothèse. 

Cet exercice est essentiel avant de remettre le compteur à zéro. Et … sanctionner positivement ou négativement selon que le compte aura été  bon ou pas.
Tout compte fait, il n’y a pas que dans le business où les bons comptes font les bons amis. En politique aussi. Pourvu que l’on tienne enfin compte de l’expression du suffrage. Difficile de prendre les effets d’annonce dans ce sens pour argent comptant. Ce qui compte au finish, ce sont des actes.   


"“Révélation fracassante : Corneille Nangaa confirme l’existence d’un accord politique entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila en RDC” ' - septembre 24, 2023 
= https://fatshimetrie.org/blog/2023/09/24/revelation-fracassante-corneille-nangaa-confirme-lexistence-dun-accord-politique-entre-felix-tshisekedi-et-joseph-kabila-en-rdc/
Titre : Corneille Nangaa confirme l’accord politique entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila : Retour sur une alliance controversée
Introduction :
Les déclarations récentes du Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, sur les résultats de l’élection présidentielle de 2018 ont suscité de vives réactions. Le Chef de l’État a affirmé qu’il n’y avait jamais eu d’accord frauduleux entre lui et son prédécesseur Joseph Kabila. Cependant, l’ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, vient confirmer l’existence d’un accord politique entre les deux hommes. Retour sur cette alliance controversée qui continue de faire couler beaucoup d’encre.

Le contexte de l’accord politique :
L’accord politique entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila aurait été conclu avant la publication des résultats définitifs des élections de 2018. Selon Corneille Nangaa, co-rédacteur de l’accord, il aurait été signé devant témoins par les deux parties. Cet accord, intitulé “Accord pour la stabilité de la République démocratique du Congo”, aurait été certifié et validé par trois chefs d’État africains. Il aurait notamment permis la première passation du pouvoir sans effusion de sang en RDC, ce dont les deux parties se seraient félicitées.
Les conséquences de l’accord :
Selon Corneille Nangaa, sur la base de cet accord politique, plusieurs institutions de la République ont été installées, notamment le gouvernement avec la nomination du Premier Ministre Ilunga Ilunkamba, ainsi que la composition des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat. Cependant, à l’approche de l’expiration irréversible de son mandat, le Président Félix Tshisekedi aurait choisi de nier l’existence de cet accord politique, cherchant à tromper l’opinion publique. Corneille Nangaa estime que le respect de cet accord est une question d’honneur et de dignité pour le chef de l’État.
L’opinion publique divisée :
Cette révélation de l’existence d’un accord politique entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique congolaise. Certains soutiennent que cet accord était nécessaire pour préserver la stabilité du pays et faciliter la transition démocratique, tandis que d’autres dénoncent une trahison du Président Tshisekedi envers ses électeurs qui espéraient un véritable changement.

Conclusion :
L’existence d’un accord politique entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila avant les élections de 2018 continue de faire débat en République démocratique du Congo. Si le Président Tshisekedi nie cet accord, l’ancien Président de la CENI, Corneille Nangaa, vient confirmer sa réalité. Cette controverse met en lumière les enjeux complexes de la vie politique congolaise et soulève des questions sur la transparence et la légitimité du processus électoral. Il appartient désormais à l’opinion publique de se faire sa propre opinion sur cette alliance controversée


"Corneille Nangaa confirme l’existence d’un accord politique entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila - 24.09.2023
= https://www.breve.cd/corneille-nangaa-confirmeg-lexistence-dun-accord-politique-entre-felix-tshisekedi-et-joseph-kabila/
Les propos tenus par le Chef de l’État Félix Tshisekedi sur les résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, en marge de la 78ème Assemblée générale des Nations Unies qui se tient à New-York font couler beaucoup d’encres et de salives.
A en croire, Félix Tshisekedi, il n’y a jamais eu d’arrangement frauduleux entre lui et son prédécesseur Joseph Kabila.


Le 19 septembre à New-York, Félix Tshisekedi a déclaré qu’il aurait été approché par deux personnalités dont il a cité les noms, pour assumer la charge de Premier ministre du dauphin de son prédécesseur. Proposition qu’il aurait, selon lui, rejetée, car convaincu de sa victoire aux élections dont il détenait les résultats.
De son côté, l’ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa confirme l’existence d’un accord politique entre Félix Tshisekedi et prédécesseur Joseph Kabila.
Dans une déclaration rendue publique ce samedi 23 septembre, Corneille Nangaa a fait savoir que cet accord a précédé la publication des résultats définitifs des élections de 2018.

« J’en suis l’un des co-rédacteurs. Cet accord inaltérable a été signé devant témoins, par le Président Tshisekedi et son prédécesseur », a-t-il déclaré.
Et de renchérir : « L’accord politique : "Accord pour la stabilité de la République démocratique du Congo" » a été certifié et validé par trois (3) Chefs d’Etat africains avec le statut leur reconnu connu par les deux parties qui l’ont félicité du fait qu’il (Accord) a permis la première passation du pouvoir sans effusion de sang en RDC ».
Par ailleurs, cet ancien Président de la CENI, désormais en exil, indique que sur pied dudit accord politique, des institutions de la République ont été installées, cas du gouvernement (Ordonnance N° 19/056 du 20 mai 2019 portant nomination du Premier Ministre Ilunga Ilunkamba); de la composition des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, etc.

Par ailleurs, Corneille Nangaa estime qu’à 90 jours de l’expiration irréversible de son mandat, le Président Fëlix Tshisekedi a fait le choix intentionnel d’une fuite en avant, pensant ainsi tromper l’opinion, en niant un Accord politique qu’il a bel et bien, en âme et conscience, conclu avec son prédécesseur un accord dont il sait pertinemment bien que la clause principale le lie.
« II ne peut qu’en tirer toutes les conséquences à l’approche de l’échéance du 20 décembre », déclare-t-il.
« Il ne saurait se permettre de falsifier un fait historique majeur, ancré depuis janvier 2019 dans la mémoire collective congolaise. II ne saurait non plus se dérober de ses obligations. II en va de son honneur et de sa dignité, le respect de la parole étant la marque de grands hommes. (…) L’accord politique existe bel et bien et il devra être rendu public », affirme Corneille Nangaa, ancien Président de la CENI.
= https://oyebi.net/rdc-corneille-nangaa-confirme-laccord-signe-entre-felix-tshisekedi-et-joseph-kabila-devant-3-chefs-detat-africains
= https://www.afrik.com/rdc-corneille-nangaa-revele-un-deal-entre-tshisekedi-et-kabila


"Nangaa cherche-t-il noise à Tshisekedi? - 24.09.2023
= https://www.africanewsrdc.net/featured/nangaa-cherche-t-il-noise-a-tshisekedi/
A un peu moins de trois mois d’une nouvelle élection présidentielle, la problématique des résultats de celle de 2018 refait surface et défraie la chronique, non sans rappeler un disque d’apparence vieux mais qui ne semble avoir pris aucune ride après 5 ans: le fameux «compromis à l’africaine», lancé par l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, au lendemain de la publication de ces résultats par Corneille Nangaa, alors président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI.

Un rebondissement qui place, sur le banc des accusés, deux des acteurs principaux de ce fameux «compromis à l’africaine», qui, depuis un temps, se regardent en chien de faïence et se retrouvent, bon gré mal gré, dans une posture de «ta parole contre la mienne».
Le président Félix Tshisekedi, auprès d’une certaine opinion, passe pour le bénéficiaire d’un accord conclu en secret avec son prédécesseur, Joseph Kabila, afin d’être sacré vainqueur de la présidentielle de 2018 au détriment d’un certain Martin Fayulu qui n’a eu de cesse à réclamer sa victoire, exigeant la «vérité des urnes».
Félix Tshisekedi a relancé le débat autour de cette «vérité des urnes» ou «compromis à l’africaine» -c’est selon- à la faveur d’un échange avec les médias le mercredi 20 septembre 2023 à New-York, en marge de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.

A l’occasion, Tshisekedi a juré: «Il n’y a jamais eu d’arrangements frauduleux entre moi et mon prédécesseur». Dans la foulée, il a livré sa version des faits en racontant: «Après les résultats des élections, Raymond Tshibanda m’a contacté. Et, d’entrée de jeu, je lui ai dit: ‘‘cher grand frère, si vous m’appelez ici pour un arrangement afin que je devienne le Premier ministre de votre candidat -Emmanuel Ramazani Shadary-, c’est niet. Moi, j’ai gagné les élections. Je connais les résultats. Je n’entrerai pas dans ce jeu’’».
Tshisekedi a-t-il dit la vérité? «Il a simplement menti et il le sait», a, dans une déclaration publiée le samedi 23 septembre, répondu Corneille Nangaa, le même qui avait déclaré Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle de décembre 2018 et dont l’administration avait défendu la victoire du candidat UDPS devant la Cour constitutionnelle.
«Un accord politique existe bel et bien. Il a précédé la publication des résultats définitifs. J’en suis l’un des co-rédacteurs. Cet accord inaltérable a été signé devant témoins, par le Président Tshisekedi et son prédécesseur», a soutenu Nangaa, non sans révéler l’intitulé de cet arrangement:  «Accord pour la stabilité de la RD-Congo».

Cet accord, a affirmé l’ancien président de la CENI, a été certifié et validé par trois Chefs d’État africains qui ont félicité Tshisekedi et Kabila d’avoir trouvé un «compromis» ayant «permis la première passation du pouvoir sans effusion de sang en RDC».
Au-delà de la littérature couchée sur son document, Corneille Nangaa n’a cependant pas présenté les «preuves» de l’existence d’un arrangement entre Tshisekedi et Kabila ou d’une fraude en faveur de l’actuel Président de la République. «Ceux qui parlent de fraude doivent nous en apporter les preuves et dire qui est le responsable de cette fraude», avait pourtant demandé Tshisekedi au cours de sa sortie médiatique newyorkaise.
Toutefois, Nangaa insiste et persiste que Félix Tshisekedi a «falsifié un fait historique majeur, ancré depuis janvier 2019 dans la mémoire collective RD-congolaise»

Le même Nangaa, en février dernier, a, au sujet du vrai-faux accord secret entre Kabila et Tshisekedi, entretenu un imbroglio à la suite des propos tenus lors d’une interview avec Jeune Afrique.
«Grâce à Dieu, j’étais aux premières loges lors de cette alternance. Un accord politique a été conclu et je demeure convaincu qu’il ne faut pas le jeter dans les poubelles de l’histoire, parce qu’il a sauvé le pays d’un possible bain de sang», avait-il dit.
Ces propos ont résonné tel un «aveu qui confirme la forfaiture» de Nangaa au bénéfice de Tshisekedi, au point que le premier s’est retrouvé dans l’obligation de faire une nouvelle sortie médiatique, sur le plateau de JMK Today, pour préciser qu’il parlait de l’accord ayant donné lieu à la coalition FCC-CACH, signé le 6 mars 2019 et publié quatre mois plus tard.

Faut-il alors considérer que Nangaa cherche noise à Tshisekedi? La question taraude les esprits.
A celle-ci, Thierry Monsenepwo en rajoute: «Les RD-Congolais se demandent si en quelle qualité, un président de la CENI, numéro 1 d’une institution d’appui à la démocratie, réputée neutre et apolitique, ayant déjà joué sa partition lors des élections comme organe technique du scrutin, et en proclamant d’ores et déjà les résultats provisoires, peut-il encore être impliqué dans la signature des accords entre acteurs politiques pendant que lui ne l’est pas?»
Aussitôt publiés, les résultats provisoires de la présidentielle de 2018, rendus par la CENI et confirmés par la Cour constitutionnelle, ont été rejetés par l’assemblée des évêques catholiques -CENCO- qui avait aligné des observateurs dans pratiquement tous les bureaux de vote. Elle avait soutenu que ces résultats n’étaient pas «conformes» à la vérité et aux procès-verbaux en leur possession. A la suite des évêques catholiques, des pays de la communauté internationale, à l’instar de la France, de la Belgique ou encore des États-Unis, n’avaient pas non plus validé ces résultats ayant donné Félix Tshisekedi pour vainqueur du scrutin présidentiel de 2018 devant Martin Fayulu, candidat de Lamuka -rassemblement des leaders de l’Opposition- et Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin de Joseph Kabila.
De quoi conforter Martin Fayulu dans sa défense de la «vérité des urnes» sans obtenir gain de cause.
= https://econewsrdc.com/presidentielle-de-2018-les-veritecs-tronquees-de-corneille-nangaa/

"Caricature : A quel Corneille Nagngaa faut-il croire entre celui de 2018 et de 2023 ? - 27.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/27/caricature-quel-corneille-nagngaa-faut-il-croire-entre-celui-de-2018-et-de-2023

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Kash%20Nangaa%20r%C3%A9suktats%20%C3%A9lections
Caricature Kash/ACTUALITE.CD

"RDC – Aveu d'un "accord frauduleux" entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila : "Les Congolais veulent savoir ce qu’il s’est passé en 2019" - 26.09.2023
= https://www.rtbf.be/article/rdc-aveu-d-un-accord-frauduleux-entre-felix-tshisekedi-et-joseph

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... A908f78e92ecee588f5d6317f208a611

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Cette fois, c’est écrit noir sur blanc. Corneille Nangaa, l’ancien président de la Commission électorale (Céni), affirme dans un communiqué qu’un accord frauduleux a été passé entre Félix Tshisekedi, l’actuel président de la République démocratique du Congo (RDC), et son prédécesseur Joseph Kabila, juste avant la publication des résultats du scrutin présidentiel de décembre 2018.
Corneille Nangaa avoue qu’il en est lui-même le co-auteur. Un accord écrit-il, "pour la stabilité du pays", "qui a permis la première passation du pouvoir en RDC, sans effusion de sang" et qui a été certifié par trois chefs d’Etat africains. Selon nos confrères de Radio France Internationale (RFI), il s’agirait de l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya.Corneille Nangaa ne donne pas plus de précision sur le contenu de cet accord. Mais si l’on revient aux faits, on peut comprendre de quoi il s’agit.
FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Beta_e24177507e83da0cb79ec3bf0efc3d98
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De quels faits s’agit-il ? Après le scrutin de décembre 2018, les évêques du Congo (Cenco), dont la voix est très respectée dans le pays, affirment que la victoire revient à Martin Fayulu.
Leur congrégation avait déployé des observateurs. A l’époque, ils appellent la Commission électorale à respecter la vérité des urnes. Devant ces chiffres contradictoires, Martin Fayulu réclame un recomptage des voix.[/size]
Finalement, dans la nuit du 20 janvier 2019, la Cour constitutionnelle estime que cette demande est "non-fondée". L’arrêt confirme la victoire de Félix Tshisekedi.
Déjà à l’époque, très vite, l’existence d’un accord est évoquée : Joseph Kabila place Félix Tshisekedi à la tête du pays, moyennant une répartition du contrôle des institutions et des portefeuilles clés au sein du gouvernement, entre leur formation respective.
Aujourd’hui, Corneille Nangaa l’affirme par écrit, en réaction aux propos de Félix Tshisekedi qu'il a tenus la semaine dernière lors d’une conférence de presse à New York, en marge de la 78e assemblée générale des Nations-Unies. Le président congolais rejette tout en bloc. "Il n’y a jamais eu d’arrangement entre le vainqueur de ces élections, qui est face à vous, et son prédécesseur. Je veux dire d’arrangements frauduleux. Ceux qui parlent de fraude, doivent en apporter les preuves".

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Félix Tshisekedi lors d’une conférence de presse à New York, en marge de la 78e assemblée générale des Nations-Unies, septembre 2023. © Tous droits réservés

Il assume ce deal, il ne le critique pas
Des preuves, Fred Bauma n'en a pas directement, mais il affirme être en possession de documents qui contredisent les résultats annoncés officiellement par la Céni. Il est le directeur de l’Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence (Ebuteli). A l’époque, alors qu’il était chercheur au sein du Groupe d’études sur le Congo (GEC), il avait capté deux types de documents provenant d’une fuite exceptionnelle. Les premiers comportaient une base de données attribuée à la Céni, qui porte sur 87% de suffrages exprimés. Les seconds avaient été produits par la Conférence épiscopale (Cenco), qui porte sur 42,92% des voix.
Ces milliers de pages ont été analysées également par le Financial Times, TV5 Monde et RFI. Elles indiquent selon ces médias, que le vainqueur n’est pas celui annoncé par la Céni.
Aujourd’hui donc, Corneille Nangaa accuse Félix Tshisekedi de mentir. Le problème, c’est que lui aussi a menti s’il a caché cet accord durant tout ce temps, alors qu’il était garant des résultats officiels. "Est-il lui-même crédible pour poser cet acte, vu le rôle qu’il a joué ?", commente Fred Bauma, "D’autant plus qu’il n’est pas dans la repentance. Il assume ce deal, il ne le critique pas".
La sortie de Corneille Nangaa n’est probablement pas innocente, du fait qu’il a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle du 20 décembre.  

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Le président sortant de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila (à gauche), serre la main du nouveau président Félix Tshisekedi, le 24 janvier 2019, après son investiture à Kinshasa. :copyright: AFP or licensors

RDC : Félix Tshisekedi rejette en bloc les accusations de Corneille Nangaa (LP 26/09/2023)
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""M. Tshisekedi doit honorer sa signature”, assure M. Nangaa - 26.09.2023
= https://www.dw.com/fr/tshisekedi-doit-honorer-sa-signature/a-66931566
L'ancien président de la CENI, Corneille Nangaa, pointe du doigt Félix Tshisekedi et son manque de transparence sur l'accord qu'il aurait passé avec Joseph Kabila.

"Monsieur Tshisekedi devrait se regarder dans un miroir avant de parler de l'accord qui le lie à son prédécesseur. Il s'agit d'un acte d'État qui ne peut être remis en cause par de simples sautes d'humeur. Félix Tshisekedi doit se repentir d’avoir menti au peuple. En politique, nier sa signature est extrêmement dangereux. Il essaye de contourner les évidences. Non, l’accord lui est opposable. Il n’a d'autre choix que d'honorer sa signature.”
"Monsieur Tshisekedi doit honorer sa signature” (Corneille Nangaa)

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DW  : Vous étiez en charge des affaires en 2018. Est-ce que Martin Fayulu a bien remporté les élections ? Et pourquoi avoir choisi au final de donner le pouvoir à Félix Tshisekedi ? 
“La question des élections de 2018 et surtout de ses ​résultats a été réglée par la loi. La CENI a annoncé les résultats provisoires et la cour constitutionnelle a annoncé les résultats définitifs. Nous n’avons jamais remis en question ces résultats car c’est de la loi qu’il s’agit."
"Nous sommes ici dans la phase délicate de la passation de pouvoir qui est avant tout une  question hautement politique.  Le ​résultat des élections existe et c’est une page tournée.  Le débat ne porte pas sur les résultats des élections mais sur le compromis de janvier 2019 et concerne ses signataires. Il implique des chefs d'État comme témoins. Je pense que les protagonistes savent de quoi je parle.”
DW : Est-ce qu’aujourd’hui vous regrettez votre décision de 2018  ? 
“Non, je ne pense pas. Ni moi ni mes collègues, avec lesquels j’ai mené cette noble mission à la tête de la CENI, n'avons violé aucune loi. Nous avons travaillé et assumé notre mission, nous avons annoncé les résultats provisoires et la cour constitutionnelle a fait son travail. Tout ce que je déplore, c'est cette superficialité avec laquelle le président Tshisekedi répond de ses engagements."

"RDC: fortes réactions après les accusations de Corneille Nangaa à l'encontre de Félix Tshisekedi - 26.09.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230926-rdc-fortes-r%C3%A9actions-apr%C3%A8s-les-accusations-de-corneille-nangaa-%C3%A0-l-encontre-de-f%C3%A9lix-tshisekediM
En RDC, les graves accusations de Corneille Nangaa à l'encontre de Félix Tshisekedi sont au cœur des discussions depuis ce samedi 23 septembre. Dans un communiqué, l'ancien président de la commission électorale au moment de la présidentielle de 2018, a accusé le chef de l'État de mentir. Il affirme qu'un accord politique avait bien été trouvé à l'époque avec Joseph Kabila pour permettre une transition pacifique à la tête du pays, avec l'accord de trois puissances africaines. Corneille Nangaa affirme en avoir été l'un des corédacteurs.

« Retrouver » la dignité du Congo
« Nous sommes à trois mois des nouvelles élections, poursuit Prince Epenge. Malheureusement, nous n’avons pas tiré les conséquences de ces affirmations. L'actuel président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) est en train d'embarquer le peuple vers un nouveau compromis politique. Aujourd'hui, la communauté internationale a l'obligation d'aider le Congo à retrouver sa dignité par des élections inclusives, transparentes et apaisées. »

Pour les soutiens du président Tshisekedi, cette thèse ne tient pas debout. Corneille Nangaa cherche à se faire de la publicité en s'attribuant des faits graves, estime Thierry Monsenepwo, membre du praesidium de l'Union sacrée pour la nation, la coalition formée autour du chef de l'État : « D'abord, que monsieur Corneille Nangaa se place dans une posture où, pour qu'il existe, a besoin à chaque fois d'aller dans des contradictions et dans des mensonges. Le seul accord politique qui existe, c'est celui de gouvernance qui a été signé entre le Front commun pour le Congo (FCC), représenté par le professeur Néhémie Mwilanya et Jean-Marc Kabund pour le compte du Cach, qui a été rendu public le 6 mars 2019 et qui a donné suite à ce gouvernement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba le 10 juillet 2019. »

Une « posture »
« Donc, il n'est pas question d'un autre accord, continue Thierry Monsenepwo. Cette sortie s'explique par deux éléments : premièrement, c'est que Corneille Nangaa applique aujourd'hui une posture qui consiste à dénigrer le gouvernement et à dénigrer l'État congolais pour qu’ensuite il puisse avoir les projecteurs braqués sur lui. Et deuxièmement, Nangaa est en train de jouer un rôle, celui de la personne qui est appelé à porter l'estocade à la démocratie pour discréditer les élections prochaines. Et cette posture, malheureusement, de Nangaa, va dans le sens d'énerver toute la population. »
Toujours sous sanction des États-Unis pour corruption et entrave au processus démocratique, Corneille Nangaa est en exil. Il s'est proclamé candidat à la présidentielle de décembre 2023.

À lire aussiRDC: l'ex-président de la Céni accuse le président Tshisekedi d’avoir «menti»

"Fameux "Accord pour la stabilité et la paix en RD Congo" : à quoi joue Corneille Nangaa ? -
26.09.2023

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127438_fameux_accord_pour_la_stabilite_et_la_paix_en_rd_congo_a_quoi_joue_corneille_nangaa.html
[bÀ un peu moins de trois mois d’une nouvelle élection présidentielle, la problématique des résultats de celle de 2018 refaite surface et défraie la chronique, non sans rappeler un disque d’apparence vieux, mais qui ne semble avoir pris aucune ride après 5 ans : le fameux « compromis à l’africaine », lancé par l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, au lendemain de la publication de ces résultats par Corneille Nangaa, alors président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI.[/b]

Un rebondissement qui place, sur le banc des accusés, deux des acteurs principaux de ce fameux « compromis à l’africaine », qui, depuis un temps, se regardent en chien de faïence et se retrouvent, bon gré mal gré, dans une posture de « ta parole contre la mienne ».
Le président Félix Tshisekedi, auprès d’une certaine opinion, passe pour le bénéficiaire d’un accord conclu en secret avec son prédécesseur, Joseph Kabila, afin d’être sacré vainqueur de la présidentielle de 2018 au détriment d’un certain Martin Fayulu qui n’a eu de cesse à réclamer sa victoire, exigeant la « vérité des urnes ».
Félix Tshisekedi a relancé le débat autour de cette « vérité des urnes » ou « compromis à l’africaine » c'est selon- à la faveur d’un échange avec les médias le mercredi 20 septembre 2023 à New-York, en marge de la 78ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.

À l’occasion, Tshisekedi a juré : « Il n’y a jamais eu d’arrangements frauduleux entre moi et mon prédécesseur ». Dans la foulée, il a livré sa version des faits en racontant : « Après les résultats des élections, Raymond Tshibanda m’a contacté. Et, d’entrée de jeu, je lui ai dit : ‘‘cher grand frère, si vous m’appelez ici pour un arrangement afin que je devienne le Premier ministre de votre candidat-Emmanuel Ramazani Shadary-, c’est niet. Moi, j’ai gagné les élections. Je connais les résultats. Je n’entrerai pas dans ce jeu’’».
Tshisekedi a-t-il dit la vérité ? «Il a simplement menti et il le sait », a, dans une déclaration publiée le samedi 23 septembre, répondu Corneille Nangaa, le même qui avait déclaré Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle de décembre 2018 et dont l’administration avait défendu la victoire du candidat UDPS devant la Cour constitutionnelle.
« Un accord politique existe bel et bien. Il a précédé la publication des résultats définitifs. J’en suis l’un des co-rédacteurs. Cet accord inaltérable a été signé devant témoins, par le Président Tshisekedi et son prédécesseur », a soutenu Nangaa, non sans révéler l’intitulé de cet arrangement : « Accord pour la stabilité de la RD-Congo ».
Cet accord, a affirmé l’ancien président de la CENI, a été certifié et validé par trois Chefs d’État africains qui ont félicité Tshisekedi et Kabila d’avoir trouvé un « compromis » ayant « permis la première passation du pouvoir sans effusion de sang en RDC ».

Au-delà de la littérature couchée sur son document, Corneille Nangaa n’a cependant pas présenté les « preuves » de l’existence d’un arrangement entre Tshisekedi et Kabila ou d’une fraude en faveur de l’actuel Président de la République. « Ceux qui parlent de fraude doivent nous en apporter les preuves et dire qui est le responsable de cette fraude», avait pourtant demandé Tshisekedi au cours de sa sortie médiatique newyorkaise.

Toutefois, Nangaa insiste et persiste que Félix Tshisekedi a « falsifié un fait historique majeur, ancré depuis janvier 2019 dans la mémoire collective RD-congolaise ».  
Le même Nangaa, en février dernier, a, au sujet du vrai faux accord secret entre Kabila et Tshisekedi, entretenu un imbroglio à la suite des propos tenus lors d’une interview avec Jeune Afrique.
« Grâce à Dieu, j’étais aux premières loges lors de cette alternance. Un accord politique a été conclu et je demeure convaincu qu’il ne faut pas le jeter dans les poubelles de l’histoire, parce qu’il a sauvé le pays d’un possible bain de sang », avait-il dit.
Ces propos ont résonné tel un « aveu qui confirme la forfaiture » de Nangaa au bénéfice de Tshisekedi, au point que le premier s’est retrouvé dans l’obligation de faire une nouvelle sortie médiatique, sur le plateau de JMK Today, pour préciser qu’il parlait de l’accord ayant donné lieu à la coalition FCC-CACH, signé le 6 mars 2019 et publié quatre mois plus tard.

Faut-il alors considérer que Nangaa cherche noise à Tshisekedi? La question taraude les esprits.
À celle-ci, Thierry Monsenepwo en rajoute: «Les RD-Congolais se demandent si en quelle qualité, un président de la CENI, numéro 1 d’une institution d’appui à la démocratie, réputée neutre et apolitique, ayant déjà joué sa partition lors des élections comme organe technique du scrutin, et en proclamant d’ores et déjà les résultats provisoires, peut-il encore être impliqué dans la signature des accords entre acteurs politiques pendant que lui ne l’est pas ?»
Aussitôt publiés, les résultats provisoires de la présidentielle de 2018, rendus par la CENI et confirmés par la Cour constitutionnelle, ont été rejetés par l’assemblée des évêques catholiques -CENCO-qui avait aligné des observateurs dans pratiquement tous les bureaux de vote. Elle avait soutenu que ces résultats n’étaient pas « conformes » à la vérité et aux procès-verbaux en leur possession. À la suite des évêques catholiques, des pays de la communauté internationale, à l’instar de la France, de la Belgique ou encore des États-Unis, n’avaient pas non plus validé ces résultats ayant donné Félix Tshisekedi pour vainqueur du scrutin présidentiel de 2018, devant Martin Fayulu, candidat de Lamuka -rassemblement des leaders de l’Opposition et Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin de Joseph Kabila.
De quoi conforter Martin Fayulu dans sa défense de la « vérité des urnes » sans obtenir gain de cause.


"RDCongo : Le président ranime le débat sur sa « victoire » à la présidentielle de 2018 - 28 septembre 2023
= https://afrique.lalibre.be/78434/rdcongo-le-president-ranime-le-debat-sur-sa-victoire-a-la-presidentielle-de-2018/
Lors d’un point de presse à New York, il est revenu sur les conditions de son accession à la magistrature suprême.

Cinquante-six mois après la proclamation de sa victoire à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a rallumé un débat que tout le monde pensait éteint à quatre mois de la prochaine échéance électorale.
À New York, en marge de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’État congolais est revenu sur les conditions de sa victoire de décembre 2018.

Aucun accord avec Kabila”
Pour le président Tshisekedi, “il n’y a jamais eu d’arrangements entre Joseph Kabila et moi”. Le président Tshisekedi évoque une rencontre avec deux caciques du régime de Joseph Kabila, Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères, et Néhémie Mwilanya, directeur de cabinet du président sortant. Les deux hommes auraient tenté de faire pression sur Tshisekedi pour qu’il accepte le poste de Premier ministre du candidat désigné par Joseph Kabila pour la présidentielle, Emmanuel Shadary. “Je leur ai dit que je ne suis pas prêt pour le deal parce que je suis le gagnant au vu des résultats que j’avais en ma possession”, a expliqué le président congolais devant le parterre new-yorkais.
RDC : La semaine où Kabila a choisi “son” président
L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, grand coordonnateur des scrutins de 2018, placé sur la liste des personnes sanctionnées par les États-Unis depuis mars 2019 pour “des actes de corruption répétés” et pour avoir “sapé le processus démocratique en RDC (!)” n’a pas attendu pour réagir. Après avoir été l’homme de Kabila, Corneille Nangaa, tout en conservant des liens étroits avec l’ancien chef de l’État, s’était rapproché de Tshisekedi avant de finalement prendre le chemin de l’exil il y a sept mois, non sans avoir fondé son parti politique et annoncé son intention d’être candidat à la présidentielle.

Dans son communiqué publié sur X, Corneille Nangaa affirme en parlant de cette sortie du président Tshisekedi : “Il a simplement menti et il le sait. Un accord politique existe bel et bien et il a précédé la publication des résultats définitifs. J’en suis l’un des corédacteurs”. Un peu plus loin dans le texte, il explique que ce document a été signé devant témoins par le président Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila et qu’il “a été certifié et validé par trois chefs d’États africains qui ont félicité cet accord du fait qu’il permettait la première passation de pouvoir sans effusion de sang en RDC”.

Les doutes de l’Union africaine
En janvier 2019, quelques jours après l’annonce de la victoire de Tshisekedi par la Ceni, de nombreux États du continent ont craint une vague de violence en RDC. Les chiffres récoltés dans les bureaux de vote par la société civile congolaise et les observateurs des Églises catholiques et protestantes donnaient tous une large victoire à Martin Fayulu, candidat d’une plateforme de l’opposition qui réunissait la plupart des grands opposants à Kabila, de Bemba à Katumbi en passant par Muzito.
RDC : le diplôme de Félix Tshisekedi est un faux

Face à cette annonce de la victoire de Félix Tshisekedi, le président de l’Union africaine (UA) du moment, le Rwandais Paul Kagame, soutenu par le président du Conseil Moussa Faki, avaient lancé, le 17 janvier 2019, un appel aux autorités congolaises pour qu’elles suspendent la proclamation des résultats. Motif de cet appel exceptionnel : “le manque de crédibilité des chiffres annoncés par la Ceni”, expliquait à l’époque à La Libre un diplomate africain. Dans la foulée, l’UA annonçait la venue à Kinshasa des plus hautes autorités de son institution “pour un tour de table avec les principaux acteurs politiques de cette crise électorale”. Le lendemain, 18 janvier, la Cour constitutionnelle passait outre cette demande et proclamait nuitamment la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle et le raz-de-marée des candidats du FCC de Kabila à l’Assemblée nationale. Le téléphone avait chauffé dans les heures qui ont suivi cet appel et les présidents de la région, le sud-africain Cyril Ramaphosa en tête (un des trois présidents témoins de cet accord électoral), avaient reçu des garanties que l’opposition congolaise n’appellerait pas à la mobilisation de la rue.


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 10/10/2023, 8:18 pm, édité 1 fois

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FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Empty Re: FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS...

Message  ndonzwau 6/10/2023, 9:56 pm


"Corneille Nangaa à Félix Tshisekedi : « c’est une erreur de l’histoire que vous soyez parvenu là, sans l’avoir mérité » - 06.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127887_corneille_nangaa_a_felix_tshisekedi_c_est_une_erreur_de_l_histoire_que_vous_soyez_parvenu_la_sans_l_avoir_merite.html
L’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa ne décolère pas. Après avoir affirmé récemment que Félix Tshisekedi avait « bel et bien » signé un accord avec Joseph Kabila avant la publication des résultats des élections de 2018, il assène que, « c’est une erreur de l’histoire » que leader de l’UDPS soit parvenu au sommet de l’État », sans l’avoir mérité ».
« Votre place n’est pas au sommet d’un État sérieux et porteur d’avenir comme la République démocratique du Congo », dit Nangaa à Tshisekedi qu’il accuse « d’écraser le peuple ».


Réagissant à la déclaration du président Félix Tshisekedi faite à Bruxelles après sa participation à la 78ᵉ Assemblée générale de l’ONU à New York, selon laquelle il n’hésitera pas à écraser ceux qui joueront avec la sécurité du pays et qu’il le faira « sans regret ni sans remord », Corneille Nangaa fait remarquer au chef de l’État que « menacer d’écraser son peuple fait de vous un autocrate violent, un tortionnaire dangereux ».
« Par vos menaces répétées, vous confondez le peuple à des bestioles ambulantes, des bacilles opportunistes, des fourmis ou des monomoriums ravageurs. Or, même les créatures de notre écosystème ont des droits dans la société moderne, si bien qu’écraser certaines espèces d’insecte est désormais passible d’infraction d’écocide. Que dire d’un être humain créé à l’image de Dieu ? Un dirigeant comme vous, qui se fourvoie dans les menaces à tout vent, est un massacreur redoutable et un criminel passionné. Vous êtes une espèce dangereuse pour la vie des Congolais, pour l’unité, la stabilité et le progrès du pays. C’est vous la menace, monsieur Tshisekedi », lui a-t-il dit dans une lettre ouverte.

Au regard de ces griefs, Corneille Nangaa a invité une fois de plus Félix Tshisekedi à faire ses valises, libérer la nation et la démocratie.
« Et le Congo se portera mieux, en fermant définitivement cette parenthèse de votre gouvernance. Et ça sera le moment idéal pour réparer le pays, réunifier le territoire, refonder l’État, réconcilier la Nation en recréant la cohésion nationale et enfin, redresser le Congo que vous abîmez chaque jour par votre gouvernance aléatoire », a-t-il ajouté.
Nangaa estime en outre que la fonction présidentielle repousse Félix Tshisekedi. « Les charges d’État vous ont dévasté d’inaptitude, de divagation et de presbytie politiques », a-t-il souligné.


"Nangaa clashe encore Tshisekedi - 10.10.2023
= https://ouragan.cd/2023/10/nangaa-clashe-encore-tshisekedi
Sa dernière tribune datée du 5 octobre 2023 s’attaque vertement aux propos qu’il qualifie d’agressifs du président de la République, Félix Tshisekedi. Se référant aux messages successifs du chef de l’État d’abord le 25 juin à Mbuji-Mayi, puis du jeudi 28 septembre à Bruxelles, Corneille Nangaa estime que le président viole délibérément son serment constitutionnel.

Quand un président de la République menace d’écraser ceux qu’il est appelé, de par ses fonctions, à conduire au bonheur et à la prospérité, il viole délibérément son serment constitutionnel (art 74 ; al. 1, 2, 3, 4 ,5 et 6) et se couvre d’indignité, rédige l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans une tribune adressée particulièrement à Félix Tshisekedi. Pour Nangaa, le président de la République foule ainsi aux pieds les fondements de notre pacte républicain et ramène définitivement le pays à une dictature. “Votre rhétorique agressive sur fond de menaces, d’invectives et autres attaques verbales à l’endroit du peuple congolais est constitutionnellement dévastatrice pour vous-même et universellement explosive pour les citoyens”, introduit-il.
Lire aussi :
L’escalade verbale du “wanted” John Numbi

Le leader de l’Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP) s’insurge contre ce qu’il qualifie de panique politique qui ferait tressaillir Félix Tshisekedi en cette fin de mandat. Ce qui serait, dit-il, un indicateur d’une abominable frousse de la part du président de la République. L’ex-chef de la CENI croit savoir pourquoi le garant de la nation a adopté un discours intransigeant vis-à-vis notamment de ses adversaires politiques : “Vous savez que je connais, comme vous, les raisons de cette peur bleue qui vous habite tant”, fait-il observer. Corneille Nangaa s’indigne contre quelques termes employés dans le discours présidentiel. “Il ne sert à rien de perpétuer l’ÉCRASEMENT de l’innocent peuple que vous avez déjà politiquement sacrifié, sécuritairement foudroyé et économiquement saigné”, a-t-il ajouté.
En menaçant d’écraser son propre peuple, Nangaa constate que Félix Tshisekedi offense la Constitution et charcute la Déclaration universelle des droits de l’homme. “En tournant ainsi le dos aux principes fondateurs de la communauté des nations, vous découvrez beaucoup trop tard que votre place n’est pas au sommet d’un État sérieux et porteur d’avenir comme la République démocratique du Congo” charge encore Nangaa à Tshisekedi. Car menacer d’écraser son peuple, dit-il, fait du président un autocrate violent, un tortionnaire dangereux. “Par vos menaces répétées, vous confondez le peuple à des bestioles ambulantes, des bacilles opportunistes, des fourmis ou des monomoriums ravageurs. Or, même les créatures de notre écosystème ont des droits dans la société moderne si bien qu’écraser certaines espèces d’insecte est désormais passible d’infraction d’écocide. Que dire d’un être humain créé à l’image de Dieu ?”, a-t-il interrogé.

– Empêcher Tshisekedi d’écraser –
« Certes, je suis démocrate, je ne suis pas un sanguinaire, mais je n’hésiterai pas à écraser ceux qui joueront avec la sécurité de notre pays et je vais le faire sans regret ni sans remord », a affirmé tout récemment Félix Tshisekedi à Bruxelles, le jeudi 28 septembre 2023. Ces propos sont venus s’ajouter à d’autres, tout aussi menaçants que les précédents : « Je m’attaquerai sans hésitation, sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce que l’on dira, violation des droits de l’homme, privation de liberté, je n’en démordrais pas. Parce que démocrate je suis, démocrate, je resterai, je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit dans ce domaine », extrait du discours du président Félix Tshisekedi le 25 juin 2023 à Mbuji-Mayi au Kasaï oriental. Voilà pourquoi Corneille Nangaa a encore repris sa plume pour critiquer le chef de l’État : “C’est pourquoi, après la déclamation de ces phrases assassines, je me suis patriotiquement résolu de m’adresser à Monsieur Félix Tshisekedi, président sortant”, lance Nangaa. On n’écrase pas son peuple, explique-t-il. “Ni par des mots belliqueux ni par un terrorisme d’Etat”, rappelle l’ancien président de la CENI. “Vos invectives empoisonnées et vos menaces dictatoriales contre quiconque s’oppose à votre religion politique déjà périmée et d’un autre âge, vous obturent et vous privent de tout empennage”, révèle-t-il. Et de poursuivre, “à vous entendre, on comprend que désormais, la patrie, c’est vous ; la République, c’est encore vous ; bref la RDC c’est vous. La raison, c’est dans votre camp et la justice est sous votre télécommande personnelle. Vos adversaires politiques, indexés à tort comme ennemis de la patrie ne peuvent ni respirer ni se mouvoir”, souligne la tribune de Corneille Nangaa.

L’opposant tente d’ailleurs d’indiquer le chemin de l’action au chef de l’Etat : “Je veux que vous sachiez que les véritables cibles à écraser sans état d’âme, c’est plutôt le M23, les ADF-NALU. Ce sont eux qui occupent impunément notre territoire, massacrent nos compatriotes et pillent nos ressources”. Qu’attendez-vous pour les écraser ?, questionne finalement l’expert électoral. Nangaa boucle sa tribune adressée à Félix Tshisekedi par une référence biblique : “Les Saintes Écritures ne renseignent-elles pas que la planification arrogante de Pharaon, d’écraser les enfants d’Israël se retourna contre lui-même (Exode 1:10)_ ?”.

= https://mbote.cd/actualites/politique/rdc-nangaa-accuse-tshisekedi-decraser-criminellement-le-peuple-congolais-par-la-faim-les-mensonges-les-promesses-chimeriques/145140/


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Empty Re: FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS...

Message  ndonzwau 19/10/2023, 1:54 pm

NANGAA CONTINUE DE  DIRE UNE VERITE MAIS EN MEME-TEMPS DE NOUS OFFRIR UN MENSONGE AU MOINS PAR OMISSION...

1. En effet contrairement à Tshisekedi qui en nie l'existence, il y'a bien eu un accord politico-stratégique entre 'JK' et Tshidekedi ; le déroulement de la signature est bien celui indiqué par Nangaa...

2. En revanche il ne dit pas toute la vérité sur la double opportunite qui a nécessité  ce deal : il visait bien la protection du premier perdant qu'etait le camp de 'JK' mais il était aussi nécessaire pour mettre en selle le second perdant des resultats effectifs des élections,Tshisekedi, au mépris de la vérité des urnes qui avait vu gagner Fayulu. En passant Nangaa en profite pour se donner le bon rôle de n'avoir commis aucune malversation, sa démarche non frauduleuse et insiste à propos sur le secret des délibèrations qui en fait a vu passer des résultats provisoires vrais à des résultats definitifs fabriqués pour la circonstance. A noter que le contexte était celui d'un Fayulu peu souple à accepter les avances sournoises de 'JK' et un Tshisekedi plus disposé à composer...

3. Mutatis mutandis, Nangaa s'insurge volontiers contre le déni de Tshisekedi qui en a fait on ne sait pourquoi un casus belli à New-York sans trop s'apercevoir qu'il devenait ainsi la risée de l'opinion nationale et internationale qui est depuis longtemps au fait de ce fameux compromis à l'africaine qui a été autant bien digéré que le bénéficiaire, Tshisekedi, participe d'une vieille opposition menée par son père.
Entre-temps il reste évident que cet accord etait bel et bien frauduleux, aucun doute ; si il ne l'avait pas été, personne n'aurait eu besoin de le conclure, aucune raison ne l'aurait introduit dans des élections où tout aurait été clean.

Pour le dire autrement : cet accord a été imposé à Tshilombo justement parce qu'il n'avait pas gagné et le camp d'en face encote fort avait résolu de lui accorder la faveur de le nommer PR malgré sa défaite ; Fayulu qui avait véritablement triomphé et par ailleurs radical n'avait pas à l'accepter et ne l'a pas accepté même pour protéger le camp 'JK' ; c'est d'ailleurs la raison qui a poussé Tshibanda et Mwilanya à lui proposer dans un premier temps le poste de PM. Voilà...



"Corneille Nangaa : "Il y a bel et bien eu un accord entre Tshisekedi et Kabila en 2018" - 18/10/2023
= https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/en-t%C3%AAte-%C3%A0-t%C3%AAte/20231018-corneille-nangaa-il-y-a-bel-et-bien-eu-un-accord-entre-tshisekedi-et-kabila-en-2018

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... FR%20NW%20PKG%20PGM%20EN%20TETE%20A%20TETE-Corneille%20Nangaa%20-DELFAURE%20Cl%C3%A9mence-

Dans un entretien exclusif accordé à France 24, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de RDC, Corneille Nangaa, confirme qu’il y aurait eu un accord entre Joseph Kabila et Felix Tshisekedi, suite à l’élection présidentielle de 2018.

L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de RDC affirme sur France 24 que les deux rivaux Joseph Kabila et Felix Tshisekedi ont bien signé un accord, dont il est l’un des auteurs, intitulé "Accord pour la stabilité et la paix" devant témoins militaire et civils. Il ajoute que ce document a été validé par trois chefs d’État africains : le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le président Egyptien Abdelfattah al-Sissi et le président kenyan de l’époque, Uhurru Kenyatta.
Corneille Nangaa fustige les dénégations à ce sujet de Félix Tshisekedi, affirmant que cet accord avait permis une "transition pacifique" et qu’il n’y a donc aucune raison de le garder secret. Il annonce que le texte de l’accord sera bientôt révélé et nie que cet accord ait été conclu afin d’empêcher Martin Fayulu de devenir président.
Même si les chefs religieux de la CENCO et les pays occidentaux estiment que Fayulu est le véritable vainqueur, Nangaa maintient que les résultats proclamés par la CENI sous son autorité, puis par la Cour constitutionnelle, donnant Tshisekedi gagnant, étaient corrects.

Accusé par les soutiens de Tshisekedi de faire ces révélations en raison d’un conflit personnel dans le domaine minier, il nie que ce soit son but, tout en confirmant avoir perdu des titres miniers, qui lui auraient été pris par des membres de la famille du président.
Il affirme que sa vie est menacée par le régime Tshisekedi car il en "sait trop" et accuse le président de diviser le pays. Concernant l’élection présidentielle prévue le 20 décembre, il affirme qu’elle n’aura pas lieu.


"RDC : Corneille Nangaa ne cesse de s’en prendre au régime Tshisekedi : « Ici il n’est plus question de savoir qui a gagné les élections de 2018, dans les jours qui viennent, nous allons rendre public l’accord entre Félix et Kabila » - 19 octobre 2023
= https://news243.com/actualites/politique/rdc-corneille-nangaa-ne-cesse-de-sen-prendre-au-regime-tshisekedi-ici-il-nest-plus-question-de-savoir-qui-a-gagne-les-elections-de-2018-dans-les-jours-qui-viennent-nous-allons-rendre-publi
L’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, (CENI), Corneille Nangaa depuis son exil en Belgique continue de s’en prendre au pouvoir de Félix Tshisekedi en confirmant l’existence d’un accord qui a vu l’avènement au pouvoir de l’actuel Chef de l’État.

Après TV Monde et RFI, c’est dans une interview accordée à France 24 le mercredi 18 octobre 2023 que Corneille Nangaa est revenu sur son credo en ce qui concerne le fameux et prétendu deal électoral entre Joseph Kabila, le chef d’État honoraire et son successeur, Félix Tshisekedi.
 » Ici il n’est plus question de savoir qui a gagné les élections de 2018, dans les jours qui viennent, nous allons rendre public l’accord. Et l’accord a pour objet le partage de pouvoir. Je confirme que l’accord a été signé devant témoins. Témoins militaires, témoins politiques et qu’après l’accord a été validé et certifié par trois chefs d’État  », a réexpliqué Corneille Nangaa sur les antennes de France24.
Ayant été à l’époque le président de la CENI qui a programmé les résultats des élections de 2018, Corneille Nangaa continue de faire croire au monde que tout s’est passé à l’africaine lors des élections de 2018, en République Démocratique du Congo pour obtenir pour une première fois l’alternance pacifique au sommet de l’État. Après ses démêlés avec le régime actuel, le prédécesseur de Denis Kadima à la tête de la CENI a été contraint à l’exil forcé d’où il multiple toutes ses sorties médiatiques pour discréditer le pouvoir en place.

"Élections 2023 : Félix Tshisekedi, entre accords bafoués et stratégie périlleuse ! -
7 October 2023

= http://www.congovox.com/elections-2023-felix-tshisekedi-entre-accords-bafoues-et-strategie-perilleuse
Le temps des candidatures :
C’est le moment de déposer les candidatures. Toutefois, avec une certaine assurance, Félix Tshisekedi ne semble pas pressé. Plusieurs projets initiés sous son prédécesseur sont aujourd’hui inaugurés, comme la centrale électrique de Busanga avec ses 240 Mega Watts, ou l’usine d’extraction de Germanium et de Galium. Ces projets positionnent la RDC dans un secteur stratégique autrefois dominé majoritairement par la Chine. Ces avancées remettent progressivement la Gécamines au centre du jeu, comme le montre également l’accord avec le Maroc pour développer une ferme de 1000 hectares et produire des engrais phosphatés.
 
Des promesses non tenues :
Sous ce vent de bonnes nouvelles, une inquiétude grandit pour Félix Tshisekedi, qui semble avoir du mal à tenir ses engagements. Le président Joseph Kabila se montre réticent à une rencontre pour aplanir leurs divergences. À cela s’ajoute une analyse de risque quantitatif, similaire à celles que les leaders mondiaux utilisent pour prendre des décisions cruciales.
« Là je dis, nous sommes dans cet arrangement avec lui et à travers lui, son parti, sa coalition, son regroupement pour 10 ans. Et, reposez-moi peut-être la question dans dix ans... Là je vous dirais, suite à cette expérience, l’UDPS a choisi de s’allier avec XY autre regroupement. Mais avant les dix ans, nous nous en tiendrons à ce que nous avons convenu. C’est-à-dire, gouverner ensemble la RDC demain et en alternance. C'est ce que nous avons convenu et nous allons nous y tenir. Je le dis devant témoin. Ce que nous disons va rester consigne et vous allez voir que ce sera la part que j'effectuerais. » - Félix Tshisekedi dans une vidéo cachée à Kingakati.(Cliquez our visionner)

La complexité des accords : Rappel historique : après une défaite aux présidentielles de 2018, un accord fut scellé entre Joseph Kabila, alors au cœur du pouvoir, et Félix Tshisekedi. Avant cet accord, d’autres pactes avaient été conclus avec des figures politiques clés telles que Vital Kamerhe à Nairobi ou encore Moïse Katumbi. Chacun de ces accords est venu avec son lot de promesses, de concessions et d’attentes.

Tshisekedi, le maestro des accords ?
 La capacité de Félix Tshisekedi à jongler entre ces différents accords et à gérer les attentes qui en découlent témoigne d’une habileté politique certaine. Néanmoins, les risques qu’il encourt sont multiples : entre tensions avec Kabila, la méfiance de Kigali et Kampala, et les défis intérieurs, sa position est loin d’être confortable.
 
Quelle est la prochaine étape pour Tshisekedi ?
Face à ces défis, plusieurs scénarios se présentent pour Félix Tshisekedi, chacun avec ses propres risques et implications. Les analyses de risque quantitatives ci-bas suggèrent que ne pas se représenter pourrait être la voie la moins risquée pour sa carrière politique et sa sécurité personnelle.
Le problème, c’est que tous ces accords et les nombreuses promesses faites à la population le rattrapent, et il se trouve coincé. Alors, que faire ? Trois options se presentent :
  • S’il se présente et écarte Katumbi par la force, laissant la CENI truquer les urnes comme prévu ; cette probabilité est de 4,5 sur une échelle de 0 à 5, et son impact est de 5 sur une échelle de 0 à 5. En bref, le risque est de 22,5 sur 25, soit 90 % que les menaces, externes comme internes, se réalisent.
  • S’il annule les élections et passe le 1er janvier 2024 ; il serait totalement hors-jeu et à 100 % hors mandat. Sans parler d’une sortie médiatique de Corneille Nanga, avec l’original de l’accord de 2028 et vrais résultats des urnes qui peuvent littéralement enflammé le pays. Il courrait alors le risque d’assassinat, de coup d’État ou une poursuite à la CPI.
  • S’il se présente et écarte Katumbi par la force, laissant la CENI truquer les urnes comme prévu ; cette probabilité est de 4,5 sur une échelle de 0 à 5, et son impact est de 5 sur une échelle de 0 à 5. En bref, le risque est de 22,5 sur 25, soit 90 % que les menaces, externes comme internes, se réalisent.
  • S’il se présente tout en rompant ses engagements avec Joseph Kabila, Kigali et Kampala ; un accident, un assassinat ou un empoisonnement pourrait vite survenir. Cette probabilité est de 4 sur une échelle de 0 à 5, et son impact est de 5 sur une échelle de 0 à 5. En bref, le risque est de 20 sur 25, soit 80 % que les menaces externes se concrétisent
  • S’il ne se représente pas ; cette probabilité est de 3 sur une échelle de 0 à 5, et son impact est de 2 sur une échelle de 0 à 5. En bref, le risque est de 6 sur 25, soit 24 %. C’est donc le scénario le moins risqué pour Félix Tshisekedi s’il souhaite survivre politiquement et rester en vie.

En conclusion:
Malgré les acclamations publiques, les défis auxquels est confronté Félix Tshisekedi sont immenses. Il ne semble pas avoir de solides alliés à Kigali, Entebbe, Brazzaville, Luanda, Pretoria, Washington ou Paris. De plus, l'exil du fervent patriote Pero Luwara, les arrestations de François Beya et Jean Marc Kabund, l'assassinat de Chérubin Okende Senga, les cas de l'avocat Banzu Misongo Effrem, de l'emprisonnement suivi de Salomon Idi Kalonda, du journaliste Stanis Bujakera Tshiamala et de l’Honorable Mike Mukebayi, ainsi que le récent massacre à Goma, demeurent des taches sombres dans son parcours. Seul l'avenir nous dira si ses stratégies et décisions se révèleront fructueuses ou catastrophiques.


"RDC: Corneille Nangaa ne décolère pas contre Félix Tshisekedi - Octobre 18, 2023
= https://latribuneplus.net/rdc-corneille-nangaa-ne-decolere-pas-contre-felix-tshisekedi/
L’ancien président de la commission électorale nationale indépendante(CENI), Corneille Nangaa s’est une nouvelle fois exprimé sur la gestion de Félix Tshisekedi à l’en tête du pays.

Devenu opposant au pouvoir en place, Corneille Nangaa estime que le passage de Félix Tshisekedi en tant que Président de la République n’a rien produit et qu’il a échoué.
« Il a échoué, il doit quitter le pouvoir. Son passage à vide n’a produit que du vent: orgies et jouissance, mensonge, populisme, gangstérisme, détournements spectaculaires, dépassements budgétaires, violation des droits de l’homme et de la constitution, promesses non tenues, insécurité, catastrophes, tribalisme, chômage et la mort. Tshisekedi ne mérite plus la confiance des Congolais », a-t-il déclaré lors de son passage sur France 24.
Par ailleurs l’ex-président de la centrale électorale croit qu' »il n’y aura pas élections le 20 décembre 2023, car d’après lui « le processus électoral est basé sur le mensonge et le faux. Fichier électoral bancal et faisandé associé à une incapacité technique sans pareil ».
En effet, d’autres déclarations de Corneille Nangaa à l’égard de Félix Tshisekedi avaient déjà secoué la classe politique congolaise, notamment son affirmation d’und existence d’un accord que Félix Tshisekedi aurait « bel et bien » signé avec Joseph Kabila avant la publication des résultats des élections de 2018, et le fait qu’il a assèné que, « c’est une erreur de l’histoire » que leader de l’UDPS soit parvenu au sommet de l’État », sans l’avoir mérité ». Corneille Nangaa ne décolère pas.


"En République démocratique du Congo, la longue quête de démocratie mise à l’épreuve - 17 octobre 2023
= https://africacenter.org/fr/spotlight/en-republique-democratique-du-congo-la-longue-quete-de-democratie-de-la-mise-a-lepreuve/
Pour mettre fin à la longue tradition d’élections volées en République démocratique du Congo, les institutions de contrôle indépendantes, la société civile et les médias du pays auront besoin du soutien de la SADC et des acteurs démocratiques internationaux.

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Des électeurs congolais font la queue pour voter à Sake, dans le Nord-Kivu, lors des élections générales de 2018 en République démocratique du Congo. (Photo : AFP/Patrick Meinhardt)

Le quatrième pays le plus peuplé d’Afrique se rendra aux urnes pour élire son président, ses représentants parlementaires, provinciaux et municipaux le 20 décembre prochain. Les élections en République démocratique du Congo (RDC) se déroulent dans un contexte de conflit armé persistant dans l’est du pays, d’inquiétudes quant à la reprise d’un conflit régional dans la région des Grands Lacs, de questions concernant le statut de la mission d’opérations de paix des Nations unies (MONUSCO), forte de 18 000 hommes, d’exploitation déstabilisante des vastes ressources naturelles de la RDC, de dizaines de milices armées actives dans tout le pays et du déplacement forcé de plus de 7 millions de personnes sur les quelque 110 millions d’habitants de la RDC.
Compte tenu de la situation du pays au cœur du continent, le résultat des élections en RDC aura des implications directes pour l’Afrique de l’Est, l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique centrale et l’Afrique australe.
La RDC a subi de nombreux traumatismes après des décennies de régime autocratique sous Mobutu Sese Seko (1965 à 1997) et Laurent et Joseph Kabila (1997 à 2019), ainsi que deux conflits prolongés(de 1996 à 2007) impliquant de nombreux pays voisins et dont les braises se maintiennent encore aujourd’hui.
Malgré ces défis, la RDC a développé un mouvement de la société civile dynamique et durable qui réclame une véritable démocratie et une plus grande transparence de la part du gouvernement.

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Des membres du personnel électoral comptent les votes dans une école de Kinshasa lors des élections générales de 2018. (Photo : AFP/Luis Tato)

Les élections de 2018 en RDC avaient constitué une occasion en or de faire progresser ces aspirations. Les électeurs congolais avaient massivement rejeté le successeur choisi par l’ancien président Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary, en dépit d’un processus électoral très déséquilibré. Ces élections ont momentanément offert un exemple de la manière dont les citoyens, en se présentant en si grand nombre qu’ils surmontent les obstacles déployés à leur encontre, peuvent vaincre des titulaires bien établis et déterminés à s’accrocher au pouvoir.
Des observateurs indépendants, dont la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), qui avaient déployé 40 000 observateurs dans la majorité des 70 000 bureaux de vote du pays et produit un décompte indépendant, avaient indiqué que le principal candidat de l’opposition, Martin Fayulu, avait remporté l’élection présidentielle d’une marge écrasante. Cependant, après un accord apparent avec Kabila, Félix Tshisekedi, le fils du vénéré champion de la démocratie Étienne Tshisekedi, fut déclaré vainqueur de ces scrutins.
Après avoir initialement contesté les résultats, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), l’Union africaine (UA) et les acteurs démocratiques internationaux avaient refusé d’exiger un nouveau décompte des voix, comme le demandaient la CENCO et de nombreux gouvernements.
L’héritage de la RDC en matière de gouvernance opaque demeure.
Bien que Tshisekedi ait établi une certaine indépendance par rapport à la mainmise de son prédécesseur sur les institutions de l’État, l’héritage de la RDC en matière de gouvernance opaque demeure. Le budget de la sécurité, qui est classé secret-défense, a presque décuplé, ce qui est très préoccupant compte tenu de la corruption notoire du secteur de la sécurité en RDC et du fait qu’il n’est pas redevable. Tshisekedi et sa famille ont été accusés d’avoir bénéficié d’accords opaques avec des entreprises chinoises pour l’accès au cuivre, au cobalt et aux diamants. Par ailleurs, M. Tshisekedi a été critiqué pour ne pas avoir suffisamment lutté contre la mainmise d’intérêts privés sur les institutions de l’État, notamment le détournement de 3,7 milliards de dollars de fonds publics par le magnat de l’exploitation minière Dan Gertler, sanctionné par la communauté internationale, dans le cadre de contrats approuvés par Kabila.
Les citoyens congolais sont également mécontents de ce qu’ils appellent un manque de transparence dans les négociations d’un accord massif de 6 milliards de dollars entre la RDC et diverses entreprises d’État chinoises, qui leur permettrait d’extraire du cobalt, du cuivre et d’autres minéraux en échange d’investissements dans les infrastructures et les services sociaux. Ce « contrat du siècle » a d’abord été négocié sous Kabila.

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La police congolaise monte la garde devant la commission électorale (CENI). (Photo : AFP/Luis Tato)
De même, on craint de plus en plus que le long héritage de mauvaises pratiques électorales de la RDC ne persiste en 2023. Tshisekedi a rempli la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de fidèles, notamment son président, Denis Kadima Kazadi, un stratège clé de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de Tshisekedi. Le président sortant a également modifié la répartition des sièges au sein de la CENI, ce qui, selon les observateurs, profite au parti au pouvoir. La CENI, n’a quant à elle pas adopté les meilleures pratiques électorales qui exigeraient le décompte et l’annonce des résultats dans chaque bureau vote, ce qui accroîtrait la transparence et réduirait les possibilités de truquage au cours du processus d’agrégation.
En octobre 2020, la nomination par décret, par M. Tshisekedi de trois juges à la Cour constitutionnelle a aussi suscité les critiques. Il dispose désormais d’une majorité de juges au sein d’un organe clé qui sera appelé à résoudre tout litige électoral. Par ailleurs, le gouvernement a été mis en cause pour avoir déclaré l’ « état de siège », c’est à dire la loi martiale dans le Nord-Kivu et l’Ituri, qui sont des fiefs de l’opposition.
M. Tshisekedi dispose désormais d’une majorité de juges au sein d’un organe clé qui sera appelé à résoudre tout litige électoral.
La condamnation en septembre 2023 du candidat à la présidence et ancien allié de Tshisekedi Jean-Marc Kabund à 7 ans d’emprisonnement pour insulte au président, rappelle l’application arbitraire des lois de la RDC, typique de son passé autocratique. Il en va de même pour l’arrestation, après une marche de l’opposition en mai, de Salomon Kalonda, l’un des principaux conseillers de Moïse Katumbi, lui aussi candidat à la présidence, pour atteinte à la sécurité de l’État. Enfin, en juillet, la mort par balle du porte-parole de l’opposition, Chérubin Okende, a provoqué une onde de choc dans tout le pays.
C’est dans cet environnement délicat que se dérouleront les élections de 2023.

Un pas en avant, deux pas en arrière ?
Si l’élection de Félix Tshisekedi en 2018 a été entachée de controverses, elle a tout de même suscité l’espoir d’un véritable changement après le régime kleptocratique de Kabila. Cependant, Tshisekedi se trouve confronté aux mêmes problèmes que son prédécesseur : corruption incontrôlée, captation de l’État, favoritisme et abus des ressources de l’État.
L’inquiétude que la RDC se dirige encore une fois vers un scrutin frauduleux, ses citoyens tentent d’obliger le gouvernement à rendre des comptes. La CENCO est à l’avant-garde de bon nombre de ces initiatives. En août 2023, elle a offert son expertise technique à la CENI pour réaliser ce qu’elle a appelé un « audit citoyen » du fichier électoral.

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Siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). (Photo : MONUSCO)

La CENCO avait proposé cet audit après que la CENI avait annoncé en janvier, qu’elle n’avait inscrit que 7 millions d’électeurs dans 10 provinces, ce qui avait immédiatement déclenché des soupçons de fraude. En effet, plus de 38 millions de citoyens congolais s’étaient inscrits sur les listes électorales en 2018 dans les 26 provinces du pays. Pendant plusieurs mois, la CENI aurait refusé de publier le fichier électoral, comme l’exige la Constitution. En avril, elle a déclaré avoir inscrit 47 millions d’électeurs sur les 49 millions d’électeurs éligibles, renforçant encore les soupçons.
La capacité technique et organisationnelle de la CENCO à mener un exercice aussi complexe que la vérification du fichier électoral n’est pas mise en question. Elle a déployé des observateurs dans la majorité des bureaux de vote lors des deux derniers scrutins et a en 2018 décompté les voix plus rapidement que la CENI. La Conférence des évêques catholiques du Congo, qui dirige la CENCO, est une voix respectée qui a joué un rôle de premier plan dans la démocratisation du pays au cours des 60 dernières années, notamment en organisant des discussions de haut niveau entre les politiciens.
La section locale de l’Association africaine pour la défense des droits de l’homme (ASADHO), Fight for Change (LUCHA) et Justice for You (Justice pour Tous) figurent parmi les organisations notables de la société civile qui surveillent les violations des droits humains à l’occasion des élections. Les lanceurs d’alerte (Filimbi) et African Resources Watch (AFREWATCH) font campagne pour la bonne gestion des ressources publiques et la lutte contre la corruption. La Ligue des Électeurs, le Cercle National de Réflexion de la Jeunesse et Juriste en Action assurent l’éducation civique et l’éducation aux droits humains.
La RDC a développé un mouvement de la société civile dynamique et durable qui réclame une véritable démocratie et une plus grande transparence du gouvernement.
Ces organisations font partie d’une coalition nationale de 61 organisations locales qui se sont réunies le 17 mars 2022 pour avertir que les prochains scrutins ne seraient probablement pas libres et équitables en raison d’une multitude d’irrégularités et « de violations de procédure, le tout sur fond de soupçons de corruption ». Ils se sont engagés à servir de « gardiens », à documenter les scrutins et à vérifier dans quelle mesure ils respectaient les normes constitutionnelles.
« L’état de siège » en Ituri et au Nord-Kivu a gravement perturbé l’inscription sur les listes électorales et pourrait contribuer à une recrudescence de la violence, les militants cherchant à tirer parti de la privation du droit de vote. La déclaration d’urgence n’a pas permis d’endiguer les attaques contre les civils. En 2022, plus de 1 800 civils ont été tués et des milliers d’autres blessés dans ces deux régions et au Sud-Kivu.

Les candidats et leurs messages
Les élections en RDC se déroulent selon un système uninominal majoritaire à un tour. Si le nombre de candidats est élevé, le vainqueur peut être élu sans obtenir la majorité des votes exprimés, ce qui favorise souvent le président sortant.

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Martin-Fayulu

Martin Fayulu, un ancien cadre du secteur pétrolier, est le principal candidat de l’opposition. Il se présente sur un programme de réformes démocratiques, d’éradication de la mainmise de l’État et du favoritisme, d’attraction de nouveaux investissements et de facilitation d’un consensus national entre les forces sociales et politiques. Il avait fait campagne sur ces mêmes messages en 2018, et avait été largement considéré comme le vainqueur puisqu’il aurait obtenu 59 % des voix. Son parti, l’Engagement pour la citoyenneté et le développement, a des fiefs dans le Bandundu, le Kongo Central, l’Équateur, le Katanga, le Nord-Kivu, l’Orientale et la capitale, Kinshasa.

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Moise-Katumbi

Moïse Katumbi, un ancien gouverneur de la province du Katanga sous Kabila et qui avait soutenu Fayulu en 2018, est un autre candidat important. En juillet 2021, le parlement dominé par l’UDPS au pouvoir a introduit un projet de loi visant à restreindre la présidence aux ressortissants ayant deux parents congolais (le père de Katumbi est un juif sépharade originaire de Grèce). Des manifestations ont eu lieu au Nord-Kivu, en Ituri, dans les provinces occidentales du Kongo Central et de Kinshasa – bastions clés du parti de Katumbi, Ensemble pour la République – en réponse à ce projet de loi. M. Katumbi se présente avec un message de bonne gouvernance, de transparence et de responsabilité, et de nouveaux investissements.

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Ponyo

L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, ancien confident du président Tshisekedi, se présente sur la base d’un programme visant à restaurer la confiance dans le service public et à promouvoir la bonne gouvernance. Il s’est associé à la vision de Patrice Lumumba, le premier Premier ministre démocratiquement élu du Congo, assassiné peu après sa prise de fonction en 1960. Cependant, sa candidature est en suspens, car il a été inculpé pour détournement de fonds, dans un dossier selon lui monté de toutes pièces pour le disqualifier.

FÉLIX TSHISEKEDI OPÈRE UN RETOUR CONFUS ET BIEN OPPORTUNISTE A 2O18 ET POUSSE LA MALICE DANS SA PROPAGANDE JUSQU'À DEMANDER DES PREUVES COMME SI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES A CE SUJET N'EXISTAIENT PAS... Hipungu

Delly Sesanga Hipungu, un parlementaire représentant le Kasaï-Central et ancien ministre de la Planification, a coordonné la coalition de 16 partis de Katumbi pour les élections avortées de 2016 (et reportées par la suite à 2018). Il a rejoint Tshisekedi lors des élections de 2018, mais ils se sont brouillés à cause de ce qu’il appelle la « régression de la démocratie ». Il fait campagne sur un programme de renforcement du constitutionnalisme. Il a travaillé sur la réforme constitutionnelle et policière, la décentralisation et la justice administrative.

Les institutions indépendantes de la RDC sous pression
Les quatre principaux candidats de l’opposition se plaignent du fait que les institutions indépendantes du pays ne sont pas dignes de confiance en raison de leur composition partisane et de la manière dont elles ont jusqu’à présent géré le processus électoral. La CENI, le système judiciaire et le secteur de la sécurité ont tous fait l’objet de critiques.
La CENI a rejeté la proposition d’un audit indépendant du fichier électoral. Au lieu de cela, elle a fait appel aux services de Janet Love, une ancienne membre de la Commission électorale indépendante d’Afrique du Sud et une membre active du Congrès national africain (ANC) au pouvoir en Afrique du Sud, qui a donné au fichier un certificat de bonne santé. Mme Love et le président de la CENI, Denis Kadima, avaient travaillé ensemble à l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique du Sud avant que M. Kadima ne devienne conseiller de M. Tshisekedi
Les services de sécurité ont réprimé les candidats de l’opposition avant les élections.
Le pouvoir judiciaire a tranché en faveur des opposants au gouvernement chaque fois qu’une affaire controversée a été portée devant les tribunaux, comme lors de l’emprisonnement de Jean-Marc Kabund pour « insulte au président ». Les services de sécurité, quant à eux, ont réprimé les candidats de l’opposition avant les élections. Le 29 mai, la police a violemment dispersé une manifestation organisée par Fayulu, Katumbi et Sesanga à Kinshasa précisément pour attirer l’attention sur l’acharnement violent de la police envers l’opposition. Plus de 30 personnes ont été gravement blessées.
Le lendemain, les services de renseignements militaires ont arrêté le principal conseiller de Katumbi, Salomon Kalonda, sur le tarmac de l’aéroport. Il croupit aujourd’hui dans la prison militaire de Ndolo, accusé de trahison pour avoir été en contact avec le groupe rebelle M-23. Et ce, bien que les militaires ne disposent pas de pouvoirs d’arrestation en vertu de la loi congolaise et qu’il soit illégal de détenir des civils dans des installations militaires
Le président Tshisekedi a publiquement félicité le chef de la police qui avait supervisé l’opération de police qui avait dispersé la manifestation de l’opposition, envoyant ainsi le message que de tels actes seraient tolérés. Le 10 juin, des membres de la Garde républicaine, qui protège le président, ont arrêté un candidat à la présidence moins connu, Franck Diongo, et l’ont également détenu à la prison militaire de Ndolo avant de le relâcher sans l’avoir inculpé après un moisde détention. Dix jours plus tard, Chérubin Okende, député et porte-parole du parti de Katumbi, est retrouvé mort dans sa voiture, blessé par balle.

La SADC, l’UA, l’Union européenne (UE) et le Centre Carter enverront des missions d’observation en RDC. Le Japon et le Programme des Nations unies pour le développement ont fourni des fonds et une expertise technique pour organiser le scrutin et pour renforcer les capacités locales de prévention des conflits par le biais de la protection civile et des mécanismes de paix dans les régions touchées par le conflit de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Toutefois, ces acteurs régionaux et internationaux font également l’objet d’un examen minutieux. Lors desrécentes élections au Zimbabwe, jugées non conformes aux seuils minimaux de crédibilité par toutes les missions d’observation électorale, y compris la SADC, les organismes régionaux n’ont encore pris aucune mesure pour rejeter les résultats, exiger un recomptage des voix ou même un nouveau scrutin. Cela rappelle les élections de 2018 en RDC où, malgré des preuves accablantes de fraude, les différents gouvernements ont rapidement accepté l’accord Tshisekedi-Kabila, alors même que l’UA était sur le point d’envoyer une délégation d’enquête. Cela a compromis la voie la plus directe de la RDC vers l’établissement de la stabilité, de la confiance et d’une meilleure gouvernance.

 Les voies de la stabilité
Jean-Bosco Lalo, le président du Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), a averti en juin que l’état des préparatifs électoraux en RDC était entaché de « graves problèmes, certains techniques, d’autres délibérés, qui remettent en question l’intégrité du processus. Le peuple congolais ne tolérera pas une autre élection frauduleuse ». Il s’exprimait ainsi lors d’une réunion des parties prenantes congolaises organisée par la Fondation Kofi Annan afin d’examiner une étude majeure sur l’état des préparatifs électoraux réalisée par les Églises catholique et protestante.
Les réformateurs ont mis en avant plusieurs priorités urgentes pour garantir la crédibilité du vote et éviter l’instabilité potentielle qui pourrait en résulter.
  • La CENI devrait collaborer avec toutes les parties prenantes, en s’appuyant notamment sur l’expertise technique approfondie et la crédibilité de la CENCO, afin de garantir l’intégrité du fichier électoral.
  • Les candidats devraient être autorisés à envoyer des observateurs pour surveiller les bureaux de vote, les principales institutions électorales et le décompte des voix à chaque étape du processus de tabulation.
  • Les observateurs électoraux devraient être habilités à surveiller toutes les phases du scrutin, y compris l’environnement pré- et post-électoral.
  • La société civile devrait être soutenue pour développer ses mécanismes communautaires de réponse aux incidents et aux conflits, en particulier dans les points chauds.
  • Les acteurs régionaux et internationaux, en particulier la SADC et l’UA, devraient se joindre aux acteurs locaux pour demander des comptes à chaque étape. Les organisations régionales, avec le soutien des acteurs internationaux, devraient s’engager à ne pas permettre un autre scrutin frauduleux et à élaborer des mesures d’urgence en cas d’annonce d’un résultat non conforme.

Ressources complémentaires
  • Stephen R. Weissman et Anthony Gambino, « Washington Must Not Allow Another Stolen Election in Congo, » Foreign Policy, 18 septembre 2023.
  • Centre mondial pour la responsabilité de protéger, « Democratic Republic of the Congo » Profil de pays des populations à risque, 31 août 2023.
  • Joseph Siegle et Candace Cook, « Les élections de 2023 en Afrique : Face aux épreuves, la résilience démocratique », Éclairage, Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 14 février 2023.
  • Conférence Épiscopale Nationale du Congo, « [url=https://www.usccb.org/resources/Letter to Secretary of State Blinken Regarding Deteriorating Situation in the Democratic Republic of the Congo, August 8, 2023.pdf]Pour des élections crédibles, peuple congolais, réveille-toi de ton sommeil ![/url] », 8 août 2023.
  • Tom Wilson, David Blood et David Pilling, « Congo Voting Data Reveal Huge Fraud in Poll to Replace Kabila, » Financial Times,15 janvier 2019.
  • Paul Nantulya, « La stabilité en République démocratique du Congo après les élections », Éclairage, Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 10 décembre 2018.
  • Alix Boucher, «  Les élections en République démocratique du Congo : La crédibilité fait cruellement défaut », Éclairage, Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 21 décembre 2018.





"Nangaa : l’accord, l’exil et les élections - 20.10.2023
= https://ouragan.cd/2023/10/nangaa-laccord-lexil-et-les-elections
L’accord politique qui aurait été conclu entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila sera publié très prochainement. Sur France 24, Corneille Nangaa a promis de déballer l’entente écrite entre l’ancien chef de l’État et son successeur. L’ex-président de la CENI précise qu’il s’agit d’un accord de partage du pouvoir en vue d’une plus grande fluidité de la passation des pouvoirs entre les deux hommes.

Un entretien cadré, réalisé par Marc Perelman, l’un des grands intervieweurs de France 24. La chaîne de télévision française d’information en continu a pris soin de ne pas dévoiler le lieu de cachette (exil) politique de l’ancien président de la CENI. Interrogé à distance depuis une pièce de sa résidence, Nangaa est apparu serein, très engagé et ferme vis-à-vis du régime Tshisekedi. “La menace contre mon intégrité physique est réelle. Je suis en exil forcé. Parce que Monsieur Tshisekedi voulait me tuer”, a-t-il accusé le pouvoir de Kinshasa. Terrible affirmation qui laisse planer des interrogations sur ce que peuvent être les mobiles de la menace. L’opposant président de l’Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP) se considère comme l’un des témoins vivants du deal. “Nangaa en sait un peu trop. Et c’est ça le problème”, a-t-il répondu au journaliste. L’ancien patron de la Centrale électorale congolaise rappelle qu’il lui a été retiré la garde rapprochée alors qu’il en a légalement le droit. “C’est sa politique de vouloir humilier tout le monde qui a participé plus ou moins à son investiture là où il est aujourd’hui. C’est la même chose lorsqu’on observe la tendance et la propension à chercher à humilier l’ancien chef de l’État, ça va dans cette logique”, a-t-il déclaré.
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Nangaa affirme avoir subi des menaces en permanence. “Je me suis éclipsé de Kinshasa, c’est ce qui justifie que je sois en errance aujourd’hui ou en exil. Entre-temps, cela ne va pas arrêter le combat que je mène”, soulignera-t-il

– Pas d’élections en décembre –
Corneille Nangaa est précis dans son pessimisme : “Il n’y aura pas élections le 20 décembre 2023. Le processus électoral est basé sur le mensonge et le faux. Fichier électoral bancal et faisandé associé à une incapacité technique sans pareil”, a-t-il écrit sur X (ex-Twitter). Pour lui, le président Tshisekedi chercherait un glissement de mandat afin de prolonger son règne. “Les conditions sécuritaires du pays ne s’y prêtent pas. Je me pose la question de savoir qu’est-ce que nous cherchons réellement? Je constate que certains sont en train de se bousculer à Kinshasa pour des élections pendant que nous n’avons plus Rutshuru, Masisi”, a-t-il insisté.
Pire, Nangaa accuse Tshisekedi d’être un acteur de la division des citoyens. “La situation au Kivu et dans l’est en général, c’est la conséquence de cette politique de division du peuple. Même tout ce qui est du ressort technique des scrutins ne permettra pas les élections en 2023”, a-t-il insisté. Pour l’ancien administrateur des élections en RDC, aller aux élections le 20 décembre 2023, sera comparable à un téméraire commandant qui se décide de poser l’aéronef sur une piste parsemée de gros bétails. “C’est très dangereux. Nous ne l’accepterons pas”, a-t-il affirmé.

– Tshisekedi a échoué –
La grave légèreté imprimée dans la prise en charge de la question sécuritaire de l’est procède d’une débilité politique, reproche l’opposant depuis son lieu d’exil. La sécurité nationale doit demeurer une priorité des priorités, dit-il avant de rafraîchir la mémoire de ses concitoyens de l’une des phrases phares de Félix Tshisekedi. « Tant que je n’aurai pas réglé ce problème de sécurité, pour moi, je n’aurai pas réussi mon mandat de président de la République », dixit Félix Tshisekedi. À ce niveau justement, le leader de l’ADCP soutient que l’actuel président a échoué et qu’il doit quitter le pouvoir. “Son passage à vide n’a produit que du vent : orgies et jouissance, mensonge, populisme, gangstérisme, détournements spectaculaires, dépassements budgétaires, violation des droits de l’homme et de la Constitution, promesses non tenues, insécurité, catastrophes, tribalisme, chômage et la mort”, a-t-il chargé le chef de l’État sortant. Pour lui, Tshisekedi ne mérite plus la confiance des Congolais.

– Je confirme, l’accord existe –
Nangaa se veut serein et plus rassurant que jamais quand il évoque ce chapitre. “Il y a bel et bien eu accord politique entre Félix Tshisekedi Tshilombo et Joseph Kabila Kabange en 2018”, affirme-t-il sur France 24. Il précise que cet “accord” est un acte d’État qui doit être respecté. Et de menacer, “ne pas s’y conformer, engendrera des conséquences époilantes”. L’exilé politique confirme également que “c’est cet accord qui a permis plus ou moins l’alternance pacifique avec pour la toute première fois, après soixante ans d’indépendance, une remise et reprise entre deux chefs d’État, un sortant et l’autre entrant”. Il relate que l’accord a été conclu avant la publication des résultats de 2018. Évoquer les résultats électoraux de 2018 serait inopportun, estime-t-il étant donné que la CENI avait fait sa part en annonçant les résultats provisoires et la Cour constitutionnelle, la sienne avec les résultats définitifs des votes.

– Des pressions internes et externes –
Le prédécesseur de Denis Kadima avoue que les circonstances de l’élection présidentielle de 2018 étaient particulièrement volcaniques et houleuses. Il parle même d’une circonstance exceptionnelle où pour la toute première fois, on n’avait jamais vu cela, il y a eu une passation des pouvoirs. “Et c’est la gestion de cette circonstance exceptionnelle où il y avait la conjugaison de plusieurs intérêts : les intérêts de ceux qui étaient avec les différents candidats, les intérêts de la communauté internationale, mais ce qu’on a souvent oublié, les intérêts des forces de sécurité”, développe lucidement l’ancien président de la CENI. L’opposant assure que son institution devait jouer un rôle pour la paix dans la passation pacifique du pouvoir. L’accord s’intitule : “Accord pour la paix et la stabilité de la République démocratique du Congo”, révèle-t-il et que “ledit accord n’a violé aucune disposition de la Constitution”, mais il permettait la fluidité de cette passation des pouvoirs. Corneille Nangaa souligne par la suite qu’il n’y a pas de mystère.
 Dans les jours qui viennent, nous allons rendre public l’accord. Cet accord a pour objet le partage du pouvoir. Parce qu’on était dans une situation exceptionnelle où la majorité a été bel et bien gagnée par le FCC alors que celui qui est passé président de la République était de l’autre bord politique

– Témoins politiques et témoins militaires –
C’est ici que l’acteur politique congolais évoquera la présence de quelques témoins à l’accord. “Je confirme que l’accord a été signé devant témoins. Témoins militaires, témoins politiques et qu’après, l’accord a été validé et certifié par trois chefs d’État africains”, a-t-il révélé en citant précisément le président sud-africain, l’ancien président kényan et le président égyptien. Nangaa affirme clairement qu’il y a eu beaucoup d’intervenants dans le jeu. “Le problème dans cette histoire, laissez-moi le dire aujourd’hui, c’est qu’il y a eu beaucoup d’intervenants comme je les ai cités plus haut. Vous aviez la CENI et la Cour constitutionnelle, vous aviez l’ancien chef de l’État et le nouveau chef de l’État qui est en fonction. Vous aviez les services de sécurité et la communauté internationale”, a-t-il énuméré. Autant d’intérêts autour de la question qu’il fallait canaliser, rassurer et gérer. Il s’indigne qu’il soit le seul à en payer le prix. “Mon adjoint ainsi que mon conseiller technique avons été sanctionnés par les Américains à cause de cela. C’est ce qui est très énervant”, reconnaît-il.

– Dispute minière ? –
Alors que les proches du régime Tshisekedi soutiennent affirmativement que Corneille Nangaa est frustré pour avoir perdu certains intérêts miniers obtenus de manière illicite, l’homme se défend en minimisant les affaires privées dans un combat politique de haut niveau. “Les questions privées ne me concernent pas lorsque je prends mes positions politiques. Il est un fait que je suis en contradiction politique avec le régime de Monsieur Tshisekedi. Y insérer la question minière, une affaire privée, n’a pas d’importance”, a-t-il réagi à l’une des questions fléchées de l’interview. Mais ce qui est sûr, affirme l’opposant, c’est qu’une mine lui a été expropriée par Tshisekedi, admet-il. “La mine est aujourd’hui exploitée par sa famille biologique”, a-t-il insinué.


= https://amp.dw.com/fr/nangaa-demande-la-publication-du-deal-tshisekedi-kabila/a-66931241
= https://www.adiac-congo.com/content/presidentielle-de-2018-controverse-autour-de-lexistence-dun-accord-politique-entre-kabila-et



"RDC : Corneille Nangaa, un «frustré» et un «peureux» à court d’arguments - 19/10/2023
= https://objectif-infos.cd/rdc-corneille-nangaa-un-frustre-et-un-peureux-a-court-darguments/?doing_wp_cron=1697715241.2001988887786865234375
Existe t-il réellement un accord politique entre Tshisekedi et Kabila ? De quoi s’agissait-il exactement ? Quel en était son contenu ? Qui en fut le témoin ? Des questions auxquelles les congolais voudraient des réponses on ne peut plus claires pour mettre fin au débat relancé depuis près de deux mois par Tshisekedi puis amplifié par des dignitaires de l’ancien régime. Mais, Jusque-là, l’opinion a du mal à se fier à la version de l’un comme de l’autre comme vraie tant que certains aspects et éléments semblent énigmatiques.

La dernière sortie médiatique de l’ex- chef de la commission électorale, Corneille Nangaa, a permis à certains membres de la famille politique du chef de l’État d’en tirer une conclusion plus ou moins nette. Sans s’en dérober, le député national, Steve Mbikayi, est convaincu que « s’il y a avait eu accord entre Fatshi et Kabila, sauf preuve contraire, il porterait sur la passation pacifique du pouvoir et non sur le tripatouillage du résultat de l’élection présidentielle de 2018 », a-t-il écrit sur son compte X comme pour dire que le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, avait bel et bien gagné la présidentielle de 2018 face à Martin Fayulu et Ramazani Shadary respectivement 2ème et 3ème de la course.
Alors, d’où vient cette rage de Corneille Nangaa à balancer instamment des choses contre l’honneur du chef de l’État ? En effet, l’ex – ministre de l’ESU en a compris quelque chose : Nangaa est frustré à la suite de la confiscation de sa mine d’or et au retrait de sa garde rapprochée. Deux choses dont il ne sait peut-être pas digérer le vide.
De ce point de vue, le leader du Parti Travailliste (PT) considère que l’ancien président de la CENI préfère s’attaquer au pouvoir en place au lieu de saisir la justice parce que «sa mine n’aurait pas été acquise légalement.»

Et de continuer :
« Et pour sa sécurité au lieu de s’exiler, il pouvait solliciter une garde payante au ministère de l’intérieur comme le font toutes les autres personnalités politiques. On ne peut pas venir fraîchement dans l’opposition et avoir autant peur de la mort», a-t-il dit en réponse à Corneille Nangaa.
Ce chapitre est peut-être loin d’être clos et chacun va de son commentaire et de sa compréhension.Peut importe le temps qu’il faudra, la vérité finit par toujours prendre le dessus sur le mensonge et le faux.



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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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