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DISCOURS-PROGRAMME DE Mme SUMINWA: BANALISATION DE LA CRISE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SECURITAIRE

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Message  KOTA 12/6/2024, 1:21 am

DISCOURS-PROGRAMME DE Mme SUMINWA: BANALISATION DE LA CRISE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SECURITAIRE


DISCOURS-PROGRAMME DE Mme SUMINWA: BANALISATION DE LA CRISE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SECURITAIRE  Suminw10


Après un « combat de coqs » entre des membres du bureau de l’Assemblée Nationale, les congolais ont enfin eu droit à la présentation du programme du gouvernement et des animateurs de l’exécutif porté sur les fonts baptismaux par Mme Suminwa, Première Ministre de la RDCongo.

Du point de vue formelle, le caractère éléphantesque du gouvernement qui vient d’être investi par l’Assemblée Nationale, cadre mal avec la volonté affichée de réduire le train de vie des institutions.

Le grand nombre d’anciens ministre du précédent gouvernement Sama Lukonde 1 et 2 ne permet pas à un vent nouveau de souffler sur cet exécutif.

Ce n’ est pas par hasard que certains observateurs aient surnommé cet exécutif le « Sama Lukonde 3 ».

En ce qui concerne les soi-disant piliers de l’ action gouvernementale, c’est surtout la hiérarchisation des objectifs qui étonne.

En effet, plutôt que trouver, à la première place des « piliers » de ce programme, le retour à la paix et la lutte contre  » la prédation destructive » des élites qui se donnent un droit absolu de « cueillette » sur l’argent du contribuable congolais, on nous a énuméré une série d’objectifs (appelés piliers) qui peuvent être le résultat d’une bonne gestion économique mais qui ne sont pas directement réalisables, sans un véritable redressement macro-économique de la RDC.

En effet, la relance de l’emploi, contrairement à ce que dit Mme Suminwa, ne pourra jamais être obtenue par la « découverte de niches » dans l’actuel panorama socio-économique d’ une « économie en crise ».

L’emploi pourra être augmenté par une relance de l’investissement productif, dans l’industrie (toujours embryonnaire, en RDC), de l’agriculture extensive ou bien d’une politique Keynésienne de travaux publics.

Dans un pays, comme la RDCongo, descendue, selon les dernières données de son PIB (produit interne brut)publiées par le FMI (Fond Monétaires International), à la quatrième place des pays les plus pauvres au monde, invertir l’ordre des priorités est une grave erreur que les congolais ne peuvent plus se permettre.

Que dire sur la situation de crise-sécuritaire qui frappe la RDC?

Elle est à peine effleurée, par Mme le Premier Ministre, avec une certaines légèreté, alors que sans pacification de la RDC, par un large dialogue politique inclusif, les objectifs de son gouvernement seront un vague inventaire de bonnes intentions.

C’est quand même très grave qu’aucune action sérieuse ne soit envisagée pour venir en aide aux 7,5 millions de déplacés de guerre qui ont vécu, jusqu’à ce jour, avec 150 francs par AN, par personne, mobilisés par le gouvernement précèdent!

La même analyse est valable pour la volonté affichée de mettre en exergue la protection du pouvoir d’achat des congolais, comme « pilier » de l’action du gouvernement.

Plus qu’un objectifs en soi, ce pilier du gouvernement pourra être sérieusement atteint seulement dans un contexte de relance de la production agricole interne (pour atteindre l’autonomie alimentaire) mais aussi de l’industrialisation, qui pourrait équilibrer notre balance des payements et rendre notre économie moins dépendante des importations en devise et, par conséquent, notre monnaie plus stable face au dollar.

La promotion du sport, de la culture ou bien la couverture sanitaire voulue « universelle » sont des objectifs nobles bien que toujours dépendants du rétablissements des équilibres macro-économiques et une lutte, sans ménagement, contre la « prédation destructive » des dirigeants qui s’approprient de portions énormes du budget national, rendant impossible la mise en place des reformes essentielles dans l’armée, la fonction publique, la justice et l’administration, sans lesquelles le service publique ne pourra jamais être efficace: n’en déplaise à Mme Suminwa.

L’impression générale qu’a donné le ton excessivement léger et optimiste du discours programme de l’exécutif, est celle d’une responsable qui ne veut pas assumer la gravité de la situation qui accable la RDC, en ce moment.

Les crises économique, sécuritaire, politique et humanitaire ont été tout simplement banalisées, certainement pour ne pas accabler le précédent gouvernement Sama-Lukonde, devenu légendaire pour sa passivité face aux graves problèmes qui ont secoué le Congo Démocratique, ces dernières années.

Cela n’est pas étonnant, vu qu’un grand nombre des actuels ministres siégeaient dans le précédent gouvernement, dont Mme Suminwa elle-même.

Cette tendance à la banalisation de la situation réelle de crise économique et politique de la RDC n’est pas étonnante et on la retrouve dans les chiffres gonflés des budgets nationaux à venir.

Prévoir une augmentation du budget qui serait alimentée exclusivement par l’assiette fiscale (actuel) et la coopération budgétaire extérieure, apparait irréaliste, sans une pacification de la RDC et une relance, par l’investissement, de la production interne, la guerre ayant la fâcheuse tendance à absorber toutes les maigres ressources disponibles.

Sans oublier le taux d’intérêt moyen du portefeuille de la dette publique qui a été contractée entièrement par le précèdent gouvernement et qui pèse aussi lourdement sur le budget national.

Ne pas mettre en exergue la lutte contre la corruption c’est une négligence qui risque d’anéantir les efforts de la praxis gouvernementale, même si les « fameux piliers » de son action étaient placés dans le bon ordre hiérarchique.

Voilà pourquoi je crains que les faiblesses des précédents gouvernements Sama-Lukonde 1 et 2, puissent se répéter dans le gouvernement de Mme Suminwa, d’ailleurs elle même issue de cet exécutif.

Nier la gravité de la situation, par un diagnostique complaisant des maux qui rongent le pays, n’est jamais une bonne attitude.

Dans cette optique, j’invite Mme Suminwa à « donner une chance à la paix en RDC » et à ajouter, aux « piliers » de l’action de son gouvernement, la « lutte contre la prédation destructive » qui paupérisa toute la nation et qui risque de plomber sérieusement l’action de son exécutif, si la corruption, les détournements, les surfacturations ainsi que les excédents budgétaires alloués aux institutions ne sont pas immédiatement maitrisés.

Eugène Diomi Ndongala,

Démocratie Chrétienne

Kinshasa, 11/06/24

https://democratiechretienne.org/2024/06/11/discours-programme-de-mme-suminwa-banalisation-de-la-crise-economique-politique-securitaire/

https://x.com/EugeneDiomi/status/1800649886964101313
KOTA
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DISCOURS-PROGRAMME DE Mme SUMINWA: BANALISATION DE LA CRISE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SECURITAIRE  Empty Discours-programme de Judith Suminwa : “La crise économique, politique et sécuritaire banalisée” (Eugène Diomi Ndongala)

Message  KOTA 12/6/2024, 4:12 pm

Discours-programme de Judith Suminwa : “La crise économique, politique et sécuritaire banalisée” (Eugène Diomi Ndongala)


DISCOURS-PROGRAMME DE Mme SUMINWA: BANALISATION DE LA CRISE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SECURITAIRE  Congo_10
Après un “combat de coqs” entre des membres du bureau de l’Assemblée Nationale, les Congolais ont enfin eu droit à la présentation du programme du gouvernement et des animateurs de l’exécutif porté sur les fonts baptismaux par Judith Suminwa, première ministre de la RD Congo.

Pour Eugène Diomi Ndongala qui a suivi de près cet événement, du point de vue formel, le caractère éléphantesque du gouvernement qui vient d’être investi par l’Assemblée nationale, cadre mal avec la volonté affichée de réduire le train de vie des institutions.

Le grand nombre d’anciens ministres du précédent gouvernement Sama Lukonde 1 et 2 ne permet pas à un vent nouveau de souffler sur cet exécutif.

“Ce n’ est pas par hasard que certains observateurs ont surnommé cet exécutif Sama Lukonde 3”, a-t-il dit.

En ce qui concerne les “soi-disant” piliers de l’action gouvernementale, poursuit-il, c’est surtout la hiérarchisation des objectifs qui étonne.

En effet, plutôt que trouver, à la première place des “piliers” de ce programme, le retour à la paix et la lutte contre “la prédation destructive” des élites qui se donnent un droit absolu de “cueillette” sur l’argent du contribuable congolais, il a été énuméré une série d’objectifs (appelés piliers) qui peuvent être le résultat d’une bonne gestion économique, mais qui ne sont pas directement réalisables, sans un véritable redressement macro-économique de la RDC.

En effet, la relance de l’emploi, contrairement à ce qu’a dit Judith Suminwa, ne pourra jamais être obtenue par la “découverte de niches” dans l’actuel panorama socio-économique d’une “économie en crise”.

L’emploi pourra être augmenté par une relance de l’investissement productif, dans l’industrie (toujours embryonnaire, en RDC), l’agriculture extensive ou bien d’une politique Keynésienne de travaux publics.
Dans un pays comme la RD Congo, descendue, selon les dernières données de son PIB (produit interne brut) publiées par le FMI (Fond Monétaires International), à la quatrième place des pays les plus pauvres au monde, invertir l’ordre des priorités est une grave erreur que les Congolais ne peuvent plus se permettre.
Que dire de la situation de crise-sécuritaire qui frappe la RDC ?

“Elle est à peine effleurée par Mme la première ministre, avec une certaine légèreté, alors que sans pacification de la RDC, par un large dialogue politique inclusif, les objectifs de son gouvernement seront un vague inventaire de bonnes intentions”.

Selon Diomi Ndongala, c’est quand même très grave qu’aucune action sérieuse ne soit envisagée pour venir en aide aux 7,5 millions de déplacés de guerre qui ont vécu, jusqu’à ce jour, avec 150 francs par an, par personne, mobilisés par le gouvernement précèdent !

La même analyse est valable pour la volonté affichée de mettre en exergue la protection du pouvoir d’achat des Congolais, comme “pilier” de l’action du gouvernement.

Plus qu’un objectif en soi, “ce pilier du gouvernement pourra être sérieusement atteint seulement dans un contexte de relance de la production agricole interne (pour atteindre l’autonomie alimentaire), mais aussi de l’industrialisation qui pourrait équilibrer la balance des payements et rendre l’économie moins dépendante des importations en devise et, par conséquent, la monnaie plus stable face au dollar.

La promotion du sport, de la culture ou bien la couverture sanitaire voulue “universelle” sont des objectifs nobles, bien que toujours dépendants du rétablissement des équilibres macro-économiques et une lutte, sans ménagement, contre la “prédation destructive” des dirigeants qui s’approprient des portions énormes du budget national, rendant impossible la mise en place des reformes essentielles dans l’Armée, la Fonction publique, la Justice et l’Administration, sans lesquelles le service public ne pourra jamais être efficace.

L’impression générale qu’a donné le ton excessivement léger et optimiste du discours programme de l’exécutif, “est celle d’une responsable qui ne veut pas assumer la gravité de la situation qui accable la RDC, en ce moment”, à en croire ce leader Ne Kongo.

Les crises économique, sécuritaire, politique et humanitaire ont été tout simplement banalisées, certainement pour ne pas accabler le précédent gouvernement Sama-Lukonde, devenu légendaire pour sa passivité face aux graves problèmes qui ont secoué le Congo démocratique ces dernières années, estime-t-il.
“Cela n’est pas étonnant, vu qu’un grand nombre d’actuels ministres siégeaient dans le précédent gouvernement, dont Mme Suminwa elle-même”.

Cette tendance à la banalisation de la situation réelle de crise économique et politique de la RDC n’est pas étonnante et on la retrouve dans les chiffres gonflés des budgets nationaux à venir.
Prévoir une augmentation du budget qui serait alimentée exclusivement par l’assiette fiscale et la coopération budgétaire extérieure, apparait irréaliste, sans une pacification de la RDC et une relance, par l’investissement, de la production interne, la guerre ayant la fâcheuse tendance à absorber toutes les maigres ressources disponibles.

Sans oublier le taux d’intérêt moyen du portefeuille de la dette publique qui a été contractée entièrement par le précédent gouvernement et qui pèse aussi lourdement sur le budget national.

Ne pas mettre en exergue la lutte contre la corruption c’est une négligence qui risque d’anéantir les efforts de la praxis gouvernementale, même si les “fameux piliers” de son action étaient placés dans le bon ordre hiérarchique.

Nier la gravité de la situation, par un diagnostique complaisant des maux qui rongent le pays, n’est jamais une bonne attitude.

“Voilà pourquoi je crains que les faiblesses de précédents gouvernements Sama-Lukonde 1 et 2, puissent se répéter dans le gouvernement de Mme Suminwa, d’ailleurs elle-même issue de cet exécutif. Dans cette optique, j’invite Mme Suminwa à donner une chance à la paix en RDC et à ajouter aux “piliers” de l’action de son gouvernement, la lutte contre la prédation destructive qui a paupérisé toute la nation et qui risque de plomber sérieusement l’action de son exécutif, si la corruption, les détournements, les surfacturations ainsi que les excédents budgétaires alloués aux institutions ne sont pas immédiatement maitrisés”, a conclu Eugène Diomi Ndongala.



LM

https://www.congo-press.com/politique/discours-programme-de-judith-suminwa-la-crise-economique-politique-et-securitaire-banalisee-eugene-diomi-ndongala/
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Message  KOTA 12/6/2024, 8:29 pm

Eugène Diomi Ndongala Dénonce le Programme de Judith Suminwa : “Banalisation de la Crise”


DISCOURS-PROGRAMME DE Mme SUMINWA: BANALISATION DE LA CRISE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SECURITAIRE  Kinzon10

https://kinzonzi.cd/eugene-diomi-ndongala-denonce-le-programme-de-judith-suminwa-banalisation-de-la-crise/
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Message  ndonzwau 12/6/2024, 10:15 pm

KOTA a écrit:

Discours-programme de Judith Suminwa : “La crise économique, politique et sécuritaire banalisée” (Eugène Diomi Ndongala)


DISCOURS-PROGRAMME DE Mme SUMINWA: BANALISATION DE LA CRISE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SECURITAIRE  Congo_10
Après un “combat de coqs” entre des membres du bureau de l’Assemblée Nationale, les Congolais ont enfin eu droit à la présentation du programme du gouvernement et des animateurs de l’exécutif porté sur les fonts baptismaux par Judith Suminwa, première ministre de la RD Congo.

Pour Eugène Diomi Ndongala qui a suivi de près cet événement, du point de vue formel, le caractère éléphantesque du gouvernement qui vient d’être investi par l’Assemblée nationale, cadre mal avec la volonté affichée de réduire le train de vie des institutions.

Le grand nombre d’anciens ministres du précédent gouvernement Sama Lukonde 1 et 2 ne permet pas à un vent nouveau de souffler sur cet exécutif.

“Ce n’ est pas par hasard que certains observateurs ont surnommé cet exécutif Sama Lukonde 3”, a-t-il dit.

En ce qui concerne les “soi-disant” piliers de l’action gouvernementale, poursuit-il, c’est surtout la hiérarchisation des objectifs qui étonne.

En effet, plutôt que trouver, à la première place des “piliers” de ce programme, le retour à la paix et la lutte contre “la prédation destructive” des élites qui se donnent un droit absolu de “cueillette” sur l’argent du contribuable congolais, il a été énuméré une série d’objectifs (appelés piliers) qui peuvent être le résultat d’une bonne gestion économique, mais qui ne sont pas directement réalisables, sans un véritable redressement macro-économique de la RDC.

En effet, la relance de l’emploi, contrairement à ce qu’a dit Judith Suminwa, ne pourra jamais être obtenue par la “découverte de niches” dans l’actuel panorama socio-économique d’une “économie en crise”.

L’emploi pourra être augmenté par une relance de l’investissement productif, dans l’industrie (toujours embryonnaire, en RDC), l’agriculture extensive ou bien d’une politique Keynésienne de travaux publics.
Dans un pays comme la RD Congo, descendue, selon les dernières données de son PIB (produit interne brut) publiées par le FMI (Fond Monétaires International), à la quatrième place des pays les plus pauvres au monde, invertir l’ordre des priorités est une grave erreur que les Congolais ne peuvent plus se permettre.
Que dire de la situation de crise-sécuritaire qui frappe la RDC ?

“Elle est à peine effleurée par Mme la première ministre, avec une certaine légèreté, alors que sans pacification de la RDC, par un large dialogue politique inclusif, les objectifs de son gouvernement seront un vague inventaire de bonnes intentions”.

Selon Diomi Ndongala, c’est quand même très grave qu’aucune action sérieuse ne soit envisagée pour venir en aide aux 7,5 millions de déplacés de guerre qui ont vécu, jusqu’à ce jour, avec 150 francs par an, par personne, mobilisés par le gouvernement précèdent !

La même analyse est valable pour la volonté affichée de mettre en exergue la protection du pouvoir d’achat des Congolais, comme “pilier” de l’action du gouvernement.

Plus qu’un objectif en soi, “ce pilier du gouvernement pourra être sérieusement atteint seulement dans un contexte de relance de la production agricole interne (pour atteindre l’autonomie alimentaire), mais aussi de l’industrialisation qui pourrait équilibrer la balance des payements et rendre l’économie moins dépendante des importations en devise et, par conséquent, la monnaie plus stable face au dollar.

La promotion du sport, de la culture ou bien la couverture sanitaire voulue “universelle” sont des objectifs nobles, bien que toujours dépendants du rétablissement des équilibres macro-économiques et une lutte, sans ménagement, contre la “prédation destructive” des dirigeants qui s’approprient des portions énormes du budget national, rendant impossible la mise en place des reformes essentielles dans l’Armée, la Fonction publique, la Justice et l’Administration, sans lesquelles le service public ne pourra jamais être efficace.

L’impression générale qu’a donné le ton excessivement léger et optimiste du discours programme de l’exécutif, “est celle d’une responsable qui ne veut pas assumer la gravité de la situation qui accable la RDC, en ce moment”, à en croire ce leader Ne Kongo.

Les crises économique, sécuritaire, politique et humanitaire ont été tout simplement banalisées, certainement pour ne pas accabler le précédent gouvernement Sama-Lukonde, devenu légendaire pour sa passivité face aux graves problèmes qui ont secoué le Congo démocratique ces dernières années, estime-t-il.
“Cela n’est pas étonnant, vu qu’un grand nombre d’actuels ministres siégeaient dans le précédent gouvernement, dont Mme Suminwa elle-même”.

Cette tendance à la banalisation de la situation réelle de crise économique et politique de la RDC n’est pas étonnante et on la retrouve dans les chiffres gonflés des budgets nationaux à venir.
Prévoir une augmentation du budget qui serait alimentée exclusivement par l’assiette fiscale et la coopération budgétaire extérieure, apparait irréaliste, sans une pacification de la RDC et une relance, par l’investissement, de la production interne, la guerre ayant la fâcheuse tendance à absorber toutes les maigres ressources disponibles.

Sans oublier le taux d’intérêt moyen du portefeuille de la dette publique qui a été contractée entièrement par le précédent gouvernement et qui pèse aussi lourdement sur le budget national.

Ne pas mettre en exergue la lutte contre la corruption c’est une négligence qui risque d’anéantir les efforts de la praxis gouvernementale, même si les “fameux piliers” de son action étaient placés dans le bon ordre hiérarchique.

Nier la gravité de la situation, par un diagnostique complaisant des maux qui rongent le pays, n’est jamais une bonne attitude.

“Voilà pourquoi je crains que les faiblesses de précédents gouvernements Sama-Lukonde 1 et 2, puissent se répéter dans le gouvernement de Mme Suminwa, d’ailleurs elle-même issue de cet exécutif. Dans cette optique, j’invite Mme Suminwa à donner une chance à la paix en RDC et à ajouter aux “piliers” de l’action de son gouvernement, la lutte contre la prédation destructive qui a paupérisé toute la nation et qui risque de plomber sérieusement l’action de son exécutif, si la corruption, les détournements, les surfacturations ainsi que les excédents budgétaires alloués aux institutions ne sont pas immédiatement maitrisés”, a conclu Eugène Diomi Ndongala.

LM
https://www.congo-press.com/politique/discours-programme-de-judith-suminwa-la-crise-economique-politique-et-securitaire-banalisee-eugene-diomi-ndongala/

Personnellement je suis tout à fait en accord avec l'ensemble d'observations émises ci-dessus, écoeuré moi aussi par cet optimisme béat de notre PM ou alors cette indifference coupable de notre bien-nommée Union sacrée, pas sainte pour un sous. On se retrouve lors de cette investiture avec cette inacceptable ambiance des gens inconscients de la grave situation du pays venus jouer leur jeu habituel des médiocres délinquants ; rien à changer, le même systeme...
On en reparlera si pas assez vite le temps qu'on sera dans les fameux 100 jours.

ndonzwau


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DISCOURS-PROGRAMME DE Mme SUMINWA: BANALISATION DE LA CRISE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SECURITAIRE  Empty A propos de l union sacrée...

Message  KOTA 13/6/2024, 5:03 pm

Le déficit idéologique de l’USN mine ses fondations et la gouvernance en RDC », ( Diomi Ndongala)/ LE POTENTIEL

par webmaster le 4 juin 2024

DISCOURS-PROGRAMME DE Mme SUMINWA: BANALISATION DE LA CRISE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SECURITAIRE  Image-1

Dans une déclaration faite lundi 3 juin 2024 à Kinshasa, le président du parti politique Démocratie Chrétienne (DC), Eugène Diomi Ndongala, dit constater un « déficit idéologique » de l’Union sacrée de la nation (USN). Pour lui, cela mine ses fondations et la gouvernance en RDC.
Il rappelle que « Prenez-vous en charge » fut le dernier testament politique d’Étienne Tshisekedi au peuple congolais, après plus de 40 ans de combat politique mené contre les régimes de Mobutu et des Kabila. Étienne Tshisekedi en appelait ainsi à la résistance du peuple face à la renaissance d’une nouvelle dictature.

Faisant un rappel historique, Eugène Diomi Ndongala pense au mois d’août 1990, lorsque le Sphinx a donné à sa lutte une nouvelle dimension : sa désignation comme chef de file de toute l’opposition réunie. C’était le lancement de l’Union sacrée de l’opposition radicale (USOR).

Diomi Ndongala affirme que l’UDPS elle-même semble avoir perdu son âme et sa philosophie progressiste. « Elle a cautionné les pratiques peu transparentes pendant les élections et elle s’adonne à une effrénée recherche de boucs-émissaires à ses faiblesses en matière de gouvernance. Étienne Tshisekedi nous demandait de nous prendre en charge.

La déviance idéologique au sein de l’USN, transfère ses néfastes forces centrifuges à la nation toute entière, obligée à subir les tiraillements honteux de ceux qui placent le partage des postes au centre de leurs revendications politiques, et cela sur les cendres encore brulantes d’une crise de légitimité majeure », a-t-il déclaré.

« Où est le slogan « le peuple d’abord » que j’ai personnellement soutenu au cours de la campagne électorale de 2011 aux côtés d’Étienne Etienne Tshisekedi, sacrifiant même ma liberté pour ne pas trahir cette idéologie progressiste?», s’interroge-t-il.

Faire fi de l’USN

Après la création de l’USN, le président du parti politique de la DC s’est dit frustré de constater qu’aucune vision rimait avec le combat de feu Étienne Tshisekedi. Pour cela, il n’a pas adhéré à cette méga plateforme.

«J’ai refusé d’entrer dans l’USN, car j’ai immédiatement détecté ce déficit fondamental idéologique au sein de cette plateforme :

d’ailleurs, en dehors des revendications personnelles des dinosaures habituels, aucune vision politique ne sort des déclarations de ce conglomérat qui, manifestement, a abusé du nom et de la mémoire de l’USOR avec laquelle l’USN ne partage plus rien, à part une vague nomenclature. Le déficit idéologique de l’USN mine ses fondations et la gouvernance en RDC ».

Sur la même lancée, Diomi Ndongala, le fils idéologique d’Étienne Tshisekedi estime que la solution à l’imbroglio politique sans fin consiste à réunir les Congolais de toutes tendances confondues, autour d’une table pour donner une chance à la paix et surmonter l’impasse politique et institutionnelle qui vit aujourd’hui la RDC. « C’est cela, à mon avis, ce que nous dit Etienne Tshisekedi, en nous invitant, encore une fois, à nous « prendre en charge », a-t-il.

« Prenez-vous en charge » est le dernier « testament politique » d’Étienne Tshisekedi au peuple congolais après plus de 40 ans de combat politique contre les régimes de Mobutu et des Kabila. Il en appelait ainsi à la « résistance » du peuple face à la « renaissance » d’une nouvelle dictature.

La différence entre l’USN et USOR

Quant à Diomi Ndongala, Union sacrée de l’opposition radicale ( USOR) avec le feu Étienne Tshisekedi était concentrée sur l’idéologie. Sa fondation de l ‘Union sacrée à l’époque d’Étienne Tshisekedi était idéologique : « Un démocrate non contrôlé peut glisser vers la dictature, mais un dictateur ne deviendra jamais démocrate ». En revanche, l’USN s’écarte d’une vision claire.

La fondation de l ‘Union sacrée à l’époque d’Étienne Tshisekedi était idéologique : « Un démocrate non contrôlé peut glisser vers la dictature, mais un dictateur ne deviendra jamais démocrate ».

Diomi Ndongala affirme que le manque d’homogénéité idéologique pour ne pas dire l’absence d ‘une quelconque idéologie commune fait de l’ actuelle USN, (la plateforme censée organiser la majorité parlementaire), une coquille vide, animée par le seul souci de l’enrichissement individuel.

Hervé Ntumba

https://lepotentiel.cd/2024/06/04/le-deficit-ideologique-de-lusn-mine-ses-fondations-et-la-gouvernance-en-rdc-diomi-ndongala/
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Message  ndonzwau 17/7/2024, 5:47 pm


"VIOLENCES AU NORD-KIVU ET APPEL AU MAINTIEN DE LA MONUSCO EN RDC - 15.07.2024
= https://lepays.bf/violences-au-nord-kivu-et-appel-au-maintien-de-la-monusco-en-rdc-felix-tshisekedi-rattrape-par-ses-propres-turpitudes/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
]

ndonzwau


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Message  ndonzwau 19/7/2024, 12:06 am


"DECRY INFOS 18.07.24 D.NYAKERU : AVIONS ET AFFAIRES FLOUES AVEC A.ACHOUR. FATSHI, LA FIN APPROCHE"




ndonzwau


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