PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
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PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC DONT L'ESCALADE EN COURS APPELLE URGEMMENT RÉSOLUTION...
Le diagnostic et la thérapie de l'interminable crise sécuritaire en RDC sont un exercice qui a mobilisé maints acteurs à différents niveaux, acteurs politiques locaux, régionaux et internationaux, divers spécialistes et différents mandants chacun à sa fonction.
Cet exercice s'impose davantage à cette heure où l'escalade macabre vient de prendre un tour encore plus alarmant.
Quelles pistes de solutions peuvent être proposées pour tenter encore une fois atténuer les affres que subissent les populations victimes autant que de donner conseil à une gouvernance interne qui a jusque-là échoué ???
Voici dessous quelques titres des analyses qui ont été consacrées à ce brûlant dossier ; à chacun d'en tirer des conclusions mais d'ores-et-déjà on ne peut qu'y découvrir la complexité de la question qui concerne autant les acteurs internes, gouvernants et populations, les forces étrangères voisines, régionales autant qu'internationale mais encore ?
Mais encore : s'il faut se résumer, nous dirons que l'insécurité de l'Est de la RDC est alimentée par un engrenage complexe mêlant géopolitique régionale autant qu'internationale, rivalités ethniques et surtout course au contrôle des ressources naturelles qui abondent dans la région ; à terme c'est un pillage ayant pris prétexte les suites du génocide rwandais de 1994 dont le Rwanda et apparentés ont exporté à dessein le conflit au Congo ; en face hélas d'une CI qui en a mauvaise conscience et pour l'occasion trop complaisante envers le camp rwandais quoi qu'il dérape et hélas aussi devant une gouvernance interne Congolaise faillitaire...
Alors la guerre ou une négociation pour éviter la continuation du génocide oublié en cours tant du côté des voisins du Congo venus à la rescousse, la bataille souterraine pour se servir des richesses et des terres est devenue si vitale que rien n'arrêtera l'insécurité qui aujourd'hui leur profite ???
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le diagnostic et la thérapie de l'interminable crise sécuritaire en RDC sont un exercice qui a mobilisé maints acteurs à différents niveaux, acteurs politiques locaux, régionaux et internationaux, divers spécialistes et différents mandants chacun à sa fonction.
Cet exercice s'impose davantage à cette heure où l'escalade macabre vient de prendre un tour encore plus alarmant.
Quelles pistes de solutions peuvent être proposées pour tenter encore une fois atténuer les affres que subissent les populations victimes autant que de donner conseil à une gouvernance interne qui a jusque-là échoué ???
Voici dessous quelques titres des analyses qui ont été consacrées à ce brûlant dossier ; à chacun d'en tirer des conclusions mais d'ores-et-déjà on ne peut qu'y découvrir la complexité de la question qui concerne autant les acteurs internes, gouvernants et populations, les forces étrangères voisines, régionales autant qu'internationale mais encore ?
Mais encore : s'il faut se résumer, nous dirons que l'insécurité de l'Est de la RDC est alimentée par un engrenage complexe mêlant géopolitique régionale autant qu'internationale, rivalités ethniques et surtout course au contrôle des ressources naturelles qui abondent dans la région ; à terme c'est un pillage ayant pris prétexte les suites du génocide rwandais de 1994 dont le Rwanda et apparentés ont exporté à dessein le conflit au Congo ; en face hélas d'une CI qui en a mauvaise conscience et pour l'occasion trop complaisante envers le camp rwandais quoi qu'il dérape et hélas aussi devant une gouvernance interne Congolaise faillitaire...
Alors la guerre ou une négociation pour éviter la continuation du génocide oublié en cours tant du côté des voisins du Congo venus à la rescousse, la bataille souterraine pour se servir des richesses et des terres est devenue si vitale que rien n'arrêtera l'insécurité qui aujourd'hui leur profite ???
"Pistes de solution à la crise sécuritaire de l’est de la République démocratique du Congo - Décembre 2023
= https://journals.openedition.org/etudescaribeennes/29430#tocto1n5
Introduction
Depuis son indépendance en juin 1960, la République Démocratique du Congo est épisodiquement confrontée à des crises sécuritaires majeures. Au cours de ces six décennies écoulées, l’environnement aussi bien national qu’international a enregistré de nombreux bouleversements. Ces bouleversements touchent tant bien les intérêts que les moyens mis en œuvre par les divers acteurs pour les atteindre. Dès lors, les pistes qui s’étaient avérées efficaces dans la résolution des conflits d’hier ne pourraient pas dans le contexte actuel.
Depuis presque deux décennies, la République Démocratique du Congo [RDC] traverse une situation des conflits armés qui n’a cessé de se métamorphoser, au point que les Congolais parlent d’une interminable guerre. Les causes lointaines de ces conflits remontent à la migration massive des acteurs hutus du conflit rwandais de 1994 connu sous le vocable du « génocide rwandais » en passant par les rébellions multiformes. Le conflit congolais est passé par des ententes et accords qui n’ont pas débouché sur une situation sécuritaire paisible et durable. Ces conflits qui sont de nature composite sont à la fois très localisés, mais liés à plusieurs enjeux d’ordre territorial, social, identitaire et économique au niveau régional, national et international. Il serait imprudent de déclarer qu’il y a seulement un conflit à l’est de la RDC étant donné que les différentes parties qui composent ce territoire de l’Est ne présentent pas la même configuration quant à leur sécurité.
À travers cet article nous abordons les conflits, décidément récurrents dans l’est du Congo, en vue de tenter d’établir un lien éventuel de causalité entre d’une part les transformations de l’environnement politico-économique international, et d’autre part, les multiples enjeux régionaux et les déficiences de la gouvernance interne. Ce qui permet de mieux comprendre les mécanismes, la durée et l’intensité de cette crise, dans le but d’en identifier quelques pistes vers une solution durable.
...
Conclusion
En définitive, nous pourrions dire que pour avoir une paix durable en RDC, il est donc impératif d’approcher à la fois l’État congolais et la communauté internationale. Dans cette approche, on a intérêt à réconcilier les belligérants sans dire ni aux uns ni aux autres qui a raison et qui a tort, mais à leur montrer le bien-fondé d’une coexistence pacifique. monde ne veut jamais s’entendre dire qu’il a tort. La RDC vit dans la subversion parce que les conditions le permettent. S’il n’y avait pas eu de Congolais complices des envahisseurs, ceux-ci ne se seraient pas hasardés à attaquer la RDC ; en tout cas ils ne s’y seraient pas installés à demeure. Tout au plus, ils se seraient peut-être aventurés en s’appuyant sur les Tutsis immigrés, dits Banyamulenge, mais ils seraient déjà retirés devant la détermination générale de la population congolaise. De ce point de vue, les rebelles congolais portent une grave responsabilité devant l’histoire. Afin de bénéficier d’une paix interne durable et d'éviter qu’il y ait parmi les Congolais, des collaborateurs avec l’ennemi, il faut diagnostiquer les causes qui sont susceptibles de produire de tels collaborateurs. Il est vrai qu’il y aura toujours des insatisfaits, comme il y en a partout dans le monde, mais il existe des mécanismes pour barrer la route à ces genres d’individus.
"La RDC peut-elle sortir de la crise sécuritaire dans l’Est ? - 19.12.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1517146/politique/la-rdc-peut-elle-sortir-de-la-crise-securitaire-dans-lest/
Près de 44 millions de Congolais sont appelés aux urnes ce 20 décembre pour la présidentielle, les législatives et les communales. Mais les électeurs de plusieurs régions de l’est du pays ne pourront pas voter en raison de la situation sécuritaire. Décryptage
en vidéo.
La situation dans l’est de la RDC a été au cœur de la campagne présidentielle. Et pour cause. La région, en proie aux violences, compte environ 120 groupes armés actifs. La résurgence du M23 en novembre 2021 a encore accentué l’ampleur de la crise.
Les combats ont « provoqué le déplacement forcé de plus de 450 000 personnes au cours des six dernières semaines dans les territoires de Rutshuru et de Masisi, dans la province du Nord-Kivu », relevait, fin novembre, le HCR, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés.
A lire :La présidentielle en RDC en chiffres : l’élection de tous les superlatif
Dans le dernier rapport en date, les experts font état de « plus de [/s3000 violations des droits humains signalées en octobre, soit près du double du chiffre enregistré au cours du mois précédent ». Une recrudescence des violences qui frappent, en premier lieu, les civils. « Les viols et les exécutions arbitraires figurent parmi les incidents les plus fréquents, de même que les enlèvements, les extorsions de fonds et la destruction de biens, ce qui témoigne d’une tendance très inquiétante à la violence à l’encontre des populations civiles », note le HCR.
« Les compteurs sont au rouge », confirme à Jeune Afrique Thomas Fessy, chercheur à Human Rights Watch, dans l’entretien qu’il nous a accordé dans notre décryptage vidéo. Les tueries et les attaques contre les civils ont empiré. Le nombre de déplacés internes n’a jamais été aussi élevé. La population souffre d’une des crises de la faim les plus graves au monde. »
Sortir du tout-sécuritaire
Un triste constat qui a occupé une large part des débats lors de la campagne pour la présidentielle du 20 décembre, les candidats faisant assaut de propositions et de promesses pour mettre un terme aux souffrances des Congolais de l’Est. Félix Tshisekedi, qui brigue un second mandat, a été d’autant plus vivement critiqué sur son bilan sécuritaire qu’il en avait fait l’une des priorités de son premier mandat.
En face, les candidats de l’opposition n’ont pas manqué de multiplier les déclarations d’intentions et les diatribes violentes. Parfois en faisant plus que flirter avec la démagogie, voire avec les discours de haine. « Tout le monde promet de nous offrir [la paix] sur un plateau d’argent », résume Onesphore Sematumba, analyste à l’International Crisis Group, qui estime que certains de ces discours sont soit « irresponsables », soit « infantilisants ».
A lire :À Goma, Félix Tshisekedi en campagne contre le M23
Les deux chercheurs, qui analysent pour Jeune Afrique la situation et livrent des pistes de solutions, s’accordent sur un point : le prochain président, quel qu’il soit, trouvera la question sécuritaire dans l’est du pays au plus haut de la pile des urgences à gérer au début de son mandat. Tous deux, également, insistent sur la nécessité de sortir d’une réponse uniquement axée sur l’aspect militaire et sécuritaire.
"RDC : les pistes de solutions à la crise dans l’Est scrutées par les députés nationaux - 16/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/16/actualite/securite/rdc-les-pistes-de-solutions-la-crise-dans-lest-scrutees-par-les
La bonne sortie de la crise sécuritaire de l’est de la RDC passera inévitablement par l’auto-prise en charge de cette situation par le Congolais lui-même et toute implication étrangère aggravera cette crise, a fait remarquer John Lupala, cadre du parti Nouvelle alliance pour la République.
Une position appuyée, en partie par Jérôme Lusenge qui plaide pour la convocation d’une session extraordinaire au Parlement. Ce dernier envisagera le remplacement des troupes de l’EAC par celles de la SADC.
Pour sa part, le député national Gratien Iracan estime que seul le changement du régime par un leadership efficace pourrait apporter la paix dans l’Est. [/size]
Il est difficile dans les conditions actuelles que le gouvernement congolais ramène la paix dans l’Est du pays, estime Jérôme Lusenge, élu du Nord Kivu qui plaide pour la suspension de l’intervention de l’EAC en RDC :
« C’était impossible d’avancer si les autres pays ethnicistes ont boudé le Kenya qui n’avait que 900 éléments. Entre temps, l’Afrique australe, l’Afrique centrale doivent récupérer la situation ».
John Lupala, notable du Sud-Kivu plaide pour le renforcement des FARDC :
« La bonne sortie de cette crise sécuritaire passera inévitablement par le Congolais lui-même. Toute intervention militaire étrangère s’accompagnera des intérêts obscurs et aggravera davantage notre situation. Et ce sera l’élément moteur qui engendrera la balkanisation de notre pays ».
Pour l’élu de l’Ituri, Gratien Iracan, toutes les institutions devraient jouer leur rôle dans cette crise :
« Toutes les mesures qui ont été prises pour restaurer la paix dans l’Est n’ont pas été respectées comme il faut. L’Assemblée nationale ne fait plus son travail comme il faut. Ce qui tue la RDC aujourd’hui c’est la manipulation. On veut manipuler les institutions en sa faveur et ça c’est très dangereux. La RDC a besoin d’un leadership fort pour mettre fin à la crise sécuritaire dans l’Est », ajoute Gratien Iracan.
"Crise sécuritaire à l’Est de la RDC: «Ne pas se permettre de perdre espoir» - 30.01.2023
= https://www.vaticannews.va/fr/afrique/news/2023-01/la-crise-securitaire-dans-l-est-de-la-rd-congo.html
Le Pape François a entamé son cinquième voyage apostolique en terre africaine arrivant ce mardi 31 janvier à Kinshasa. L’étape congolaise de ce voyage est placée sous le signe de paix et de la réconciliation, alors que l’Est du pays est confronté à une crise sécuritaire qui continue de faire des victimes. Dans un entretien accordé à Radio Vatican-Vatican News, Christian Géraud Neema, analyste politique congolais, décrypte la situation sécuritaire et le contexte géopolitique de la région.
Entretien réalisé par Stanislas Kambashi, SJ - Envoyé spécial à Kinshasa, RDC
Le Pape a atterri ce mardi après-midi à Kinshasa, débutant ainsi son cinquième voyage apostolique dans le continent africain. La visite de François en République démocratique du Congo intervient dans un contexte de crise sécuritaire sérieuse, notamment sa partie Est. Dans un entretien accordé à Radio Vatican–Vatican News, Christian Géraud Neema, analyste indépendant et expert en économie politique des ressources naturelles et politique de la RDC, explique que le malaise dont souffre l’Est du pays trouve ses causes aussi bien dans les faiblesses internes de l’État congolais que dans l’ingérence extérieure, notamment celle de quelques États voisins et acteurs économiques internationaux.
L’étape de la visite du Pape à Goma a été supprimée pour raisons sécuritaires. Quelle est la situation actuelle dans la partie Est?
La résurgence du M23 avec le soutien actif du Rwanda a semé le chaos dans la région. Le mouvement rebelle continue de gagner du terrain causant d’énormes désastres humanitaires. En novembre dernier, les agences onusiennes rapportaient près de 200 milles déplacés internes. Il est évident que depuis lors ces chiffres ont augmenté. Il ne faut pas oublier les exactions dont sont victimes les populations civiles. Ce qui s’est passé dans la localité de Kishishe le 29 novembre dernier est symptomatique de ces massacres qui doivent faire l’objet d’enquêtes indépendantes et sérieuses.
Avec 900 éléments kenyans et 750 sud-soudanais, la ville de Goma qui était déjà dans un état de siège, est aujourd’hui surmilitarisée, mais sans pourtant que cela ne conduise à la fin du conflit en cours.
Le Pape en RDC, un pasteur attendu par les Congolais
Quelles sont les causes profondes de ce malaise dont souffre l’Est de la RD Congo?
Il y a deux niveaux de réponse à cette question. Au niveau interne, la déliquescence de l’État congolais et la faiblesse de son administration n’ont pas permis à l’État de régler les questions foncières et communautaires (identitaires) qui remontent à plusieurs décennies avant la guerre de 97-98. Le génocide rwandais de 1994, la rébellion de l’Afdl en 97 et la guerre d’agression de 98 et leurs conséquences sont venus exaspérer des maux latents.
Au niveau externe, il y a lieu de noter que les implications du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi dès 1997-1998 sont les causes de l’externalisation (régionalisation et internationalisation) du conflit. Les intérêts sécuritaires et mercantiles des pays voisins et d’autres acteurs économiques internationaux, couplés aux tensions communautaires congolaises, le tout sur fond de faiblesses de l’État congolais, ont fait de l’Est de la RDC une zone de non-droit et de violence au point où la violence elle-même a fini par devenir une fin en soi. Une fin pour répondre aux diverses revendications de divers acteurs qui sont désormais internes (nationaux et locaux), externes (régionaux). La présence et la superposition des groupes armés locaux et étrangers, répondant à des intérêts socio-politiques et économiques en constante mutation ont rendu la situation très complexe.
La situation est devenue si complexe au point qu’il serait dangereux et simpliste de le résumer uniquement à un seul narratif –le pillage des ressources naturels ou la balkanisation du Congo par les puissances étrangères–. L’instabilité dans l’est de la RDC ressemble à une hydre dont les têtes coupées ne cessent de repousser.
Aujourd’hui, la prolifération des groupes armés locaux répond à une multitude de besoins –économiques, politiques, sociaux et identitaires– qui ne peuvent réellement trouver leurs solutions que dans la restauration de l’autorité de l’État congolais et de son administration. Et c’est du reste dans la restauration de la puissance de l’État que se trouve notamment la solution face à l’agression rwandaise d’aujourd’hui et aux immixtions ougandaises dans le grand-nord du Nord-Kivu. Évidemment, c’est sans compter tous les autres groupes armés dans les autres parties des provinces de l’Ituri par exemple.
"Les interventions militaires n'ont pas réussi à mettre fin au conflit en RDC : ce qui n'a pas marché - 29 juin 2023
= https://theconversation.com/les-interventions-militaires-nont-pas-reussi-a-mettre-fin-au-conflit-en-rdc-ce-qui-na-pas-marche-208546
Depuis 30 ans, la République démocratique du Congo souffre de violences communautaires, de conflits armés et d'insécurité. Divers acteurs ont tenté d'y mettre un terme, mais le conflit s'est intensifié, en particulier dans les provinces orientales du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l'Ituri et du Tanganyika. Les forces armées régulières et les groupes armés non étatiques ont été impliqués dans les violences.
À la mi-avril 2023, il a été rapporté qu'il y avait 252 groupes armés locaux et 14 groupes armés étrangers dans ces provinces de l'est de la RD Congo.
L'incapacité de l'État congolais à garantir la sécurité a créé un terrain fertile pour l'émergence de groupes armés. Outre la violence, ils se livrent à diverses activités illicites, comme l'exploitation des richesses minières.
Affaibli par des décennies de régime kléptocratique et de soulèvements armés, l'État congolais compte sur le soutien d'acteurs régionaux et internationaux pour ramener la paix dans le pays. La mission de maintien de la paix et de stabilisation des Nations unies est présente en RDC depuis plus de 20 ans. En février 2023, la force de l'ONU (MONUSCO) comptait 16 316 hommes et femmes de 62 pays opérant en tant que troupes d'intervention, officiers d'état-major et experts de la mission.
Pour sa part, la Communauté d'Afrique de l'Est a achevé le déploiement de ses troupes en avril 2023. À peine les troupes installées, la RDC a demandé à la Communauté de développement de l'Afrique australe d'intervenir à son tour pour “[url=https://www.sadc.int/sites/default/files/2023-05/EN - Communique of the SADC Organ Troika Summit Plus SADC Troika and TCC 08 May 2023]rétablir la paix et la sécurité dans l'est de la RDC[/url]”.
Plus d'une décennie de recherches sur les politiques identitaires, l'indigénéité, les droits de l'homme, la justice transitionnelle et la consolidation de la paix dans la région éclairent mon point de vue sur ses perspectives de paix. Cette succession d'interventions militaires soulève la question de savoir si les acteurs nationaux et internationaux impliqués examinent réellement les échecs du passé et en tirent des leçons utiles. Les crises contemporaines émergent souvent de crises antérieures non résolues. C'est le cas ici.
Je soutiens que la RDC fait preuve d'un manque de vision, poussée par des pressions populistes et des calculs politiques. Elle fait du mouvement rebelle M23 la cible unique et idéale de ses actions, au lieu de résoudre ses problèmes plus profonds et plus larges.
Perturber les forces de maintien de la paix
La plupart des problèmes que le gouvernement de la RDC et d'autres acteurs régionaux ont entrepris de résoudre sont bien connus et documentés. La base de données [date]=&field_pacountry_tid=Democratic+Republic+of+the+Congo&field_paregion_tid[]=15]Peacemaker de l'ONU répertorie 19 accords conclus depuis l'accord de Syrte de 1999. Cet accord a précédé les négociations visant à mettre fin à la deuxième guerre du Congo en 2003.
La RDC s'est engagée à garantir la sécurité des différentes communautés, à résoudre les problèmes d'identité, de citoyenneté et de terres, à superviser le retour des réfugiés et à mettre en place un processus de démobilisation répondant aux préoccupations de différents belligérants.
Le mandat de la force de la Communauté de l'Afrique de l'Est a été formulé dans cet esprit. La force devait, en collaboration avec les autorités militaires et administratives congolaises, stabiliser et garantir la paix en RDC. Le déploiement initial de troupes kenyanes, burundaises, ougandaises et sud-soudanaises devait atteindre entre 6 500 et 12 000 soldats dans l'est de la RDC.
L'idée était de réduire les tensions en imposant un cessez-le-feu et un retrait des groupes armés sur leurs positions initiales. Les groupes armés locaux seraient démobilisés de manière ordonnée dans le cadre d'un processus politique impliquant des pourparlers avec les autorités congolaises. Enfin, les groupes armés étrangers seraient rapatriés.
Ce que l'on a appelé le processus de Nairobi plaçait la résolution de la crise du M23 dans une approche plus large de rétablissement de la paix non seulement au Nord Kivu mais aussi au Sud Kivu et en Ituri. Tous les groupes armés nationaux et régionaux actifs dans l'est de la RDC devaient être désarmés et l'accent était mis sur le dialogue.
Très vite, les choses ont mal tourné. Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a carrément critiqué la force de la Communauté d'Afrique de l'Est et a suggéré qu'on pourrait lui demander de partir.
Il semble qu'une stratégie de paix globale ne soit pas une priorité immédiate pour les autorités congolaises. Elles ont les yeux rivés sur les élections. Celles-ci sont prévues en décembre 2023 et le président actuel brigue un second mandat. L'administration de Tshisekedi a fait de la lutte contre le M23 et ses soutiens présumés un outil de mobilisation populaire pour soutenir ses politiques. Par conséquent, le succès militaire et diplomatique sur ce front reste sa priorité.
Vers une paix durable
Les autorités de la RDC ont également annoncé que les forces de maintien de la paix de l'ONU dans le pays seraient retirées d'ici décembre 2023.
Les autorités congolaises ont critiqué la force est-africaine et la mission de l'ONU pour leur manque de volonté de combattre le M23. Le M23 est considéré comme ne représentant rien de plus qu'une intervention masquée rwandaise (et parfois ougandaise) en RDC, et comme la plus grande menace pour l'intégrité territoriale congolaise.[/size]
La contre-stratégie de la RDC consiste à reconnaître certains groupes armés locaux comme des patriotes résistants (Wazalendo) à soutenir officiellement dans la lutte contre une agression extérieure. Plusieurs fonctionnaires ont exprimé leur soutien à ces combattants Maï-Maï-Wazalendo.
Aucun des éléments déclencheurs des crises récurrentes en RDC ne peut être abordé dans cette atmosphère. Il est improbable d'imaginer pistes de solution pour une paix durable sans d'abord traiter des droits fonciers, des revendications pour un traitement égalitaire de tous les citoyens et des institutions de gouvernance inclusive qui répondent aux besoins de l'ensemble de la population congolaise.
La mise en œuvre d'une stratégie globale qui s'attaque à la belligérance et au désarmement de tous les groupes armés par le biais d'une stratégie combinant l'intervention militaire et des dialogues politiques, telle qu'imaginée dans le cadre du processus de Nairobi, devrait être la principale priorité de toute initiative pour une paix durable. La paix entre les peuples et les pays de la région exige un véritable engagement à traiter toutes les dimensions locales, régionales et internationales des crises à répétition dans l'est de la RDC.
"La situation sécuritaire dans l’est de la RDC se dégrade : causes, conséquences et solutions - 06.02.2024
= https://infocongo.net/2024/02/04/la-situation-securitaire-dans-lest-de-la-rdc-se-degrade-causes-consequences-et-solutions/?amp=1
"République Démocratique du Congo : faire face à l'impunité
Document d'information de Human Rights Watch - 02.02.2024
= https://www.hrw.org/fr/news/2004/02/02/republique-democratique-du-congo-faire-face-limpunite
"Insécurité dans l'Est de la RDC: guerres d'influence et pillages de ressources- 28 juillet 2022
= https://www.voaafrique.com/amp/ins%C3%A9curit%C3%A9-dans-l-est-de-la-rdc-guerres-d-influence-et-pillages-de-ressources/6672732.html
"Est de la RDC : l’insécurité nourrit une crise humanitaire dramatique, déclare l’envoyée de l’ONU - 28 septembre 2023
= https://news.un.org/fr/story/2023/09/1139172
"REPORTAGE AFRIQUE
Dans l’est de la RDC, l’obsession sécuritaire- 21/11/2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-afrique/20231120-dans-l-est-de-la-rdc-l-obsession-s%C3%A9curitaire
"Élections en RDC 2023: Insécurité dans l’Est de la RDC, l’équation majeure pour les candidats à la présidentielle du 20 décembre - 06 décembre 2023
= https://www.bbc.com/afrique/articles/cy02m3n8v78o.amp
"Insécurité dans l'est de la RDC : les racines du mal - 04/05/2021
= https://amp.dw.com/fr/ins%C3%A9curit%C3%A9-dans-lest-de-la-rdc-les-racines-du-mal/a-57419758
"RDC: Goma, l’épreuve de forces Nangaa-Tshisekedi (Tribune de D. Kumbungu) - 13 février 2024
= https://lafortunerdc.net/2024/02/13/guerre-du-m23-goma-lepreuve-de-forces-nangaa-tshisekedi-tribune-de-desire-kumbungu/
"Saké, dernier bastion avant Goma, toujours sous contrôle des FARDC malgré l’encerclement par le M23 -
= https://africapresse.com/sake-dernier-bastion-avant-goma-toujours-sous-controle-des-fardc-malgre-lencerclement-par-le-m23/
"l'analyse des causes de l'insecurité permanente dans la region de grand lacs cas de la republique democratique du congo - Mémoire - 2008
= https://www.memoireonline.com/02/09/1977/lanalyse-des-cause-de-linsecurite-permanente-dans-la-region-de-grand-lacs-cas-de-la-republique-dem.html
"Analyse du conflit à l’Est de la RDC par une approche dite issue de la diplomatie onusienne des droits de l’homme - Mars 2015
= https://www.irenees.net/bdf_fiche-analyse-1075_fr.html
"RDCongo : l'insécurité à l'Est au cœur des débats de la présidentielle - 13.12.2023"
"RDC : Quel rôle pour les troupes de la SDC dans le Nord-Kivu ? -11.02.24"
"RDCongo : aux portes de Goma, les rebelles du M23 sont appelés à déposer les armes - 21.11.2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 16/2/2024, 2:32 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
J'ai résumé ci-dessus l'étiologie complexe de violences endémiques à l'Est de notre pays ; ces causes sont indispensables à bien appréhendées parce que ce sont elles qui conditionnent les pistes de solutions pour enrayer la guerre de l'Est. Et globalement nous ne disposons pas de mille pistes de solutions, soit la guerre militaire soit soit la négociation mais celle-ci s'avérera toujours capitale dans la mesure où toute guerre finit par s'arrêter vite ou plus lentement dans un cadre d'armistice où vainqueurs et vaincus fixent les conditions de la paix.
Quelles sont, quelles seront les nôtres ? Voilà pourquoi nous devrions nous y consacrer ; quelles sont nos revendications précises au-delà d'exiger le départ de nos agresseurs mais qui sont exactement ceux-ci lorsque le rusé Kagame se justifie à l'avance que les Tutsi qui composent le M23 sont des Congolais de plein droit à qui Kinshasa refuse leur nationalité Congolaise ?
Vaste programme où il nous faut fouiller pour épingler les motivations plus sournoises d'un Kagame : le pillage gratuit de nos richesses et l'expropriation de nos terres qui sont d'un besoin vital pour lui ; vaste programme aussi parce qu'il met à nu les défaillances de notre gouvernance interne ; vaste programme enfin parce qu'il nous expose à déminer intelligemment la complicité souterraine de la CI dans son soutien au Rwanda...
Ailleurs, que représentent les manifestations anti-occidentales qui ont émaillé les places de Kinshasa dans la panoplie des solutions ? Quelque justesse elles aient dans nos manières de communiquer au monde notre conscientisation face à la complicité diplomatique de la CI concernant le Rwanda et nos autres agresseurs, elles montreront vite leurs limites, déjà elles sont la cause des divergences au sein de notre exécutif, ce qu'elles ne sont d'abord que des opérations de com, il nous faut des actions plus affirmées et plus conséquentes, soit la guerre soit la négociation..
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Quelles sont, quelles seront les nôtres ? Voilà pourquoi nous devrions nous y consacrer ; quelles sont nos revendications précises au-delà d'exiger le départ de nos agresseurs mais qui sont exactement ceux-ci lorsque le rusé Kagame se justifie à l'avance que les Tutsi qui composent le M23 sont des Congolais de plein droit à qui Kinshasa refuse leur nationalité Congolaise ?
Vaste programme où il nous faut fouiller pour épingler les motivations plus sournoises d'un Kagame : le pillage gratuit de nos richesses et l'expropriation de nos terres qui sont d'un besoin vital pour lui ; vaste programme aussi parce qu'il met à nu les défaillances de notre gouvernance interne ; vaste programme enfin parce qu'il nous expose à déminer intelligemment la complicité souterraine de la CI dans son soutien au Rwanda...
Ailleurs, que représentent les manifestations anti-occidentales qui ont émaillé les places de Kinshasa dans la panoplie des solutions ? Quelque justesse elles aient dans nos manières de communiquer au monde notre conscientisation face à la complicité diplomatique de la CI concernant le Rwanda et nos autres agresseurs, elles montreront vite leurs limites, déjà elles sont la cause des divergences au sein de notre exécutif, ce qu'elles ne sont d'abord que des opérations de com, il nous faut des actions plus affirmées et plus conséquentes, soit la guerre soit la négociation..
"Félix Tshisekedi sera-t-il contraint de négocier avec le M23 ?- 16.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1537532/politique/felix-tshisekedi-sera-t-il-contraint-de-negocier-avec-le-m23/
Moins d’un mois après avoir été investi pour un second mandat, le chef de l’État congolais est mis à mal par les difficultés de son armée à contrer le mouvement rebelle qui sévit dans l’est de son pays.
Après des combats entre le M23 et les forces armées congolaises, la population tente de fuir les alentours de Saké, dans l’est de la RDC, confrontée à une intensification du conflit. :copyright: Photo by Aubin Mukoni / AFP
Il y a les mots et la réalité du terrain, qui, parfois, vous frappe de plein fouet. Il y a quelques semaines, Félix Tshisekedi, alors qu’il battait campagne pour un second mandat, s’était laissé aller à des déclarations particulièrement offensives à l’encontre du Rwanda et de son président Paul Kagame, annonçant notamment qu’à « la première escarmouche », il réunirait les deux chambres du Parlement et déclarerait la guerre à son voisin. « Même pas besoin d’envoyer des troupes au sol. De chez nous on peut atteindre Kigali », avait-il lancé, faisant référence aux trois drones de combats CH-4B positionnés à Goma depuis novembre 2023.
Goma asphyxiée
Passé l’effervescence de la campagne et son lot de propos forcément électoralistes, le chef de l’État congolais est placé face à ses responsabilités, près d’un mois après avoir prêté serment le 20 janvier dans un stade des Martyrs plein à craquer. Le retour à la réalité est dur à encaisser. Après une trêve de deux semaines à la fin de l’année 2023, les combats entre les FARDC et le M23 ont repris. Le mouvement rebelle menace désormais la ville de Saké, contrôle les collines l’entourant et tous ses accès, en dehors de celui menant à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu aux deux millions d’habitants, qui se retrouve ainsi asphyxiée.
Cette situation préoccupe particulièrement Félix Tshisekedi. Elle a entraîné une série de manifestations à Kinshasa, les 10 et 12 février, visant des chancelleries occidentales et la Monusco (la mission de maintien de la paix des Nations unies). Si le gouvernement les a immédiatement dénoncées, le timing de ces manifestations interroge. D’autant plus qu’elles traduisent le sentiment d’exaspération des autorités congolaises face à ce qu’elles considèrent comme de l’apathie de la part de la communauté internationale vis-à-vis du Rwanda, alors que les preuves de son implication aux côtés du M23 – ce que Kigali dément toujours -, s’accumulent.
A lire :
L’étau se resserre autour de Goma : la cartographie de la situation sur le terrain
Le 6 février, l’ambassade des États-Unis à Kinshasa a tout de même appelé « le Rwanda à cesser de soutenir le M23 et à immédiatement retirer les Forces armées rwandaises du territoire congolais, étant donné que leur appui à ce groupe armé n’a servi qu’à déstabiliser davantage l’est de la RDC ». « Les Forces de défense rwandaises (RDF) ne se cachent même plus. Elles sont en masse, environ 700 soldats sont visibles dans le Masisi, sans parler des troupes positionnées au nord de Goma, dans le Rutshuru », explique une source militaire. Sur le terrain, plusieurs observateurs disent avoir constaté, ces dernières semaines, un bond technologique conséquent et une meilleure organisation du côté des rebelles.
Missile sol-air « rwandais »
Le 7 février, un drone d’observation de la Monusco a été visé par un missile sol-air. Selon un rapport confidentiel de l’ONU, consulté par l’AFP, le missile aurait été tiré depuis un véhicule blindé dans une zone contrôlée par le M23, précise encore le document. « Des renseignements externes provenant de France confirment que le véhicule blindé de type WZ551, équipé d’un système de missile sol-air, est rwandais », ajoute-t-il. Selon l’AFP, deux photographies aériennes sont en outre jointes au rapport. L’incident a également été filmé.
Une source militaire congolaise évalue à « au moins trois » le nombre de véhicules WZ551 présents dans le Nord-Kivu. Cette même source affirme que deux drones de combat CH-4B ont été abattus, respectivement dans la nuit du 7 au 8 janvier et dans la nuit du 7 au 8 février. Le troisième et dernier drone en possession de l’armée congolaise a lui été victime d’un « accident », percutant un camion de pompier en plein milieu de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Kavumu.
A lire :
En RDC, le « verrou » de Saké pris entre M23 et miliciens
Moins de deux mois après leur mise en service, l’armée congolaise a perdu ses trois drones d’attaque. Une véritable déconvenue pour Kinshasa qui espérait faire plier le M23 grâce à ces engins capables d’atteindre Kigali depuis Goma. Alors qu’un calme précaire est observé depuis 48 heures, l’armée congolaise prépare toutefois une énième contre-offensive dans l’espoir de reprendre au M23 les collines autour de Saké.
La ville, où patrouillent les groupes armés évoluant sous les bannières « Wazalendo » et « volontaires de défense de la patrie » (VDP), est actuellement protégée par 1 500 soldats, des FARDC et des instructeurs roumains menés par l’ancien de la Légion française, Horatiu Potra. Seulement autorisés à faire feu s’ils sont menacés, les « Romeo », comme ils sont surnommés, ont perdu deux hommes le 7 février, visés par des snipers positionnés sur les hauteurs de Saké.
Appui de la SADC
Les FARDC peuvent aussi bénéficier du soutien de la SAMIDRC (acronyme de la force régionale de la Communauté économique des États d’Afrique australe, la SADC). Quelque 800 soldats, sur les 4 000 à 5 000 annoncés, sont actuellement déployés – des Tanzaniens et des Sud-Africains. Basés essentiellement à l’aéroport de Goma, ils participent à la défense de Saké mais n’ont pas encore de rôle offensif. Les Tanzaniens appuient les FARDC avec des lance-roquettes et les forces spéciales sud-africaines travaillent de temps en temps avec les Congolais.
A lire :
Face au M23 en RDC, la SADC ira-t-elle au front ?
Quelques blindés doivent également arriver de Pretoria alors que l’Afrique du Sud, qui a annoncé le déploiement de 2 900 soldats dans l’est de la RDC, a essuyé ses premières pertes le 14 février. Deux soldats ont été tués par un tir de mortier. « Le M23 a tout intérêt à contrecarrer le déploiement complet de la force de la SADC, notamment des troupes sud-africaines. Plus que de prendre Goma, il n’est pas exclu que les rebelles tentent de pousser à la fermeture de son aéroport », estime une source diplomatique en poste dans la capitale du Nord-Kivu.
Dans un courrier adressé le 12 février au conseil de sécurité des Nations unies, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, a estimé que la SAMIDRC n’était « pas une force neutre dans la crise actuelle », s’opposant à ce que la Monusco puisse lui apporter un soutien logistique. « Sa mission est de soutenir la posture belligérante du gouvernement de la RDC, qui risque de provoquer une nouvelle escalade du conflit et d’accroître les tensions dans la région », écrit-il dans une lettre consultée par Jeune Afrique.
Les FARDC, maillon faible
Dans cet agrégat de forces, le maillon faible est malheureusement à trouver du côté de l’armée congolaise, malgré un recrutement massif et l’exposition du budget de défense. Le 12 février, quelque 500 FARDC, positionnés sur une colline au sud-est de Saké, ont été mis en déroute par une colonne rebelle, appuyée selon des sources congolaises par des RDF, dix fois moins nombreuse. Une nouvelle claque qui a créé certaines tensions entres les FARDC et les « Wazalendo ». Au sein de cette armée de généraux, un autre problème se pose : la corruption et la fuite d’informations. Les stratèges des opérations dans l’est de la RDC ont remarqué que le M23 était régulièrement informé des offensives qu’ils s’apprêtaient à mener.
Face à ce constat, le projet de réforme de l’armée, promis par Félix Tshisekedi, est particulièrement attendu. Le chef de l’État planche en parallèle sur une réorganisation du commandement des FARDC. Mais cela sera-t-il suffisant ? Au sein de la communauté diplomatique de Kinshasa, on plaide avec insistance pour l’ouverture de discussions entre la RDC et le Rwanda, alors que la crise devrait être abordée lors du 37e sommet de l’Union africaine qui s’est ouvert le 14 février à Addis-Abeba.
Une facilitation menée par les États-Unis avait abouti en décembre à une première trêve de 72 heures suivie d’une deuxième de deux semaines. Cette esquisse de discussions entre les deux pays voisins n’a pas survécu à la réalité du terrain. Début janvier, les FARDC ont repris leur offensive.
A lire :
En RDC, Félix Tshisekedi ou l’âge de la majorité
« En plein cessez-le-feu, on observait une cinquantaine d’éléments de l’armée rwandaise pénétrer tous les jours en territoire congolais. On a transmis les images aux Américains et on a repris les combats », explique l’un des stratèges de l’armée congolaise. Au sein de l’état-major, ils sont d’ailleurs nombreux à regretter d’avoir accepté les termes de cette trêve. « Chaque cessez-le-feu nous a desservis en permettant au M23 de se repositionner et de se renforcer. En décembre 2023, nous avions grâce aux drones réussi à atteindre des sites stratégiques, des dépôts de munitions. On leur faisait mal. Mais après deux semaines sans combat, les fameux WZ551 ont fait leur apparition, et le 7 janvier, on a perdu notre premier drone », raconte avec amertume un haut-gradé.
La donne a-t-elle changé ? « La débâcle du 7 février a entraîné une prise de conscience des autorités, désormais lucides sur le fait que la RDC a peut-être atteint les limites de l’exercice guerrier et que l’issue de ce conflit passe forcément par un retour à la table des négociations », assure un diplomate occidental.
"On vous explique la crise entre le Rwanda et la République démocratique du Congo - 06.06.2024
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/republique-democratique-du-congo/on-vous-explique-la-crise-entre-le-rwanda-et-la-republique-democratique-du-congo_5176258.html
"La RDC face au spectre des violences anti-occidentales - 13.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1536433/politique/la-rdc-face-au-spectre-des-violences-anti-occidentales/
Des manifestations sporadiques ont éclaté à Kinshasa contre des chancelleries occidentales et la mission onusienne, dans un contexte de reprise des hostilités dans l’est du pays.
La police congolaise disperse des manifestants devant le siège de la Monusco, à Kinshasa, le 12 [/i[
Véhicules de la mission onusienne (Monusco) incendiés ; drapeaux de l’Union européenne et de la Belgique arrachés et brûlés devant l’hôtel Memling ; pneus calcinés devant l’ambassade de France, le siège de la Monusco et à proximité de l’ambassade des États-Unis ; véhicules de diplomates caillassés… Ces samedi 10 et lundi 12 février, la commune de la Gombe, qui abrite l’essentiel des représentations diplomatiques, a été le théâtre de protestations anti-occidentales inattendues.
A lire :
En RDC, la situation reste tendue autour de Saké, au Nord-Kivu
Des manifestants, estimés à une centaine parsemés à différents endroits et dont la plupart ont utilisé des taxi-motos, ont voulu ainsi dénoncer ce qu’ils considèrent comme une passivité de la communauté internationale face à la crise dans l’est du pays. Ces dernières semaines, les affrontements autour de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, ont en effet repris entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23 soutenus, selon Kinshasa et différents rapports des Nations unies, par le Rwanda.
« Nous ne voulons plus de complices de Kagame »
Malgré les condamnations internationales face à cette reprise des hostilités, les manifestants ne décolèrent pas. « Nous ne voulons plus de complices de Paul Kagame dans notre pays », déclare l’un d’entre eux devant un pneu brûlé sur le boulevard du 30-Juin. Ce lundi 12 février, une importante présence policière était remarquée devant les différentes représentations diplomatiques pour empêcher la progression des manifestants non-identifiés.
A lire :
Comment le pouvoir a changé Félix Tshisekedi
Dans la soirée, le gouvernement, à l’issue d’une réunion autour du ministre de l’Intérieur Peter Kazadi, a condamné ces violences et annoncé des mesures, dont l’interdiction faite aux taxis-motos d’accéder à la commune de Gombe. Tout attroupement de plus de six personnes y est aussi interdit. « Nous avons affaire à des manifestations dont on ne connaît pas les organisateurs », a déclaré le ministre, alors que certaines organisations, à l’instar de la Fondation Bill Clinton pour la paix, ont dénoncé la « complaisance » des autorités face aux manifestants.
La patronne de la Monusco, Bintou Keïta, a quant à elle demandé aux autorités judiciaires congolaises de diligenter des enquêtes en vue de poursuivre les auteurs de ces violences.
Du foot et un pasteur
Qui est à l’origine de ces manifestations ? Si aucune organisation politique ou de la société civile congolaise n’a officiellement appelé à la mobilisation, ces actions ont été nourries par une frustration véhiculée ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Celle-ci a notamment été alimentée par la rencontre de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations entre la RDC et la Côte d’Ivoire, le 7 février, pendant laquelle les joueurs congolais se sont présentés lors de l’hymne national bouche bâillonnée et la main gauche mimant un pistolet sur la tempe.
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CAN en Côte d’Ivoire : des Congolais défaits mais engagés
L’objectif était alors de profiter de l’audience de ce rendez-vous sportif au sommet pour dénoncer le silence de la communauté internationale face au drame dans l’est du pays. « Votre geste a réveillé la communauté internationale, qui s’endormait face à une agression barbare qui vise à nous humilier », a apprécié le président Félix Tshisekedi, qui a reçu dans la soirée du 12 février les Léopards, revenus de la CAN en Côte d’Ivoire après leur échec honorable en demi-finale.
Nombre de compatriotes ont cependant déploré que la réalisation de ce match n’ait pas filmé les supporters congolais en tribunes qui avaient eux-aussi des messages d’indignation à faire passer à travers leurs t-shirts et banderoles. Plusieurs internautes ont même appelé à boycotter la chaîne Canal+. « Nous ne sommes pas décideurs des images montées à l’écran », a finalement réagi la direction du média. Ce qui n’a pas empêché les manifestants de prendre pour cible, le 10 février, la boutique Canal+ située sur le boulevard du 30-Juin.
Un pasteur a-t-il aussi contribué à mettre le feu au poudre ? Au lendemain du match de la CAN, le prédicateur Paul Mukendi, condamné à huit ans de prison au Canada pour « violences sexuelles », avant de s’enfuir et de se réfugier à Kinshasa, avait, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, appelé à « assiéger les ambassades des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne… » « C’est de gros hypocrites » (sic), avait-il lancé dans un message également destiné à dénoncer la présumée inaction coupable de la communauté internationale.
"Manifestation contre l'agression à l'Est: Le ras-le-bol de l’opinion publique en raison de la passivité des chancelleries occidentales ! - 15.02.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-133077_manifestation_contre_l_agression_a_l_est_le_ras_le_bol_de_l_opinion_publique_en_raison_de_la_passivite_des_chancelleries_occidentales.html
"Le gouvernement dénonce un plan visant à opposer "des Congolais entre eux mais aussi avec certains pays amis" - 14.02.2024
= https://actualite.cd/2024/02/14/le-gouvernement-denonce-un-plan-visant-opposer-des-congolais-entre-eux-mais-aussi-avec
"
"
"DECRY INFOS 15.02.24 FATSHI-KABILA BIENTÔT BATAILLE FINALE. EST, GOMA VA TOMBER, LE POURQUOI ?"
"GUERRE A L'EST, DES NOMS SONT CITÉS,INDIA OMARI TACLE BEMBA ET KABUYA - 16.02.24"
"BA PROPOS YA MA DENISE, PERO LUWALA AYE NA BA RÉVÉLATIONS TROUBLANTES, INTERDIT DE PLEURER - 16.02.24"
"JOHN KABAMBA: MA DENISE ASENGA BA CONGOLAIS PARDON. ATOMBOKELI BA PARLEMENTAIRES. FELIX ANDIMI DIALOGUE - 16.02.24"
"URGENT MA DENISE EN DIRECT DU RWANDA, MAKILA EGANGI. FATSHI TRAHI ? RDC VENDU ? 16.02.24" vu
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 21/2/2024, 1:57 am, édité 2 fois
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
Curieusement lorsque des observateurs avisés des violences de l'Est de la RDC, à quelques niveaux ils se trouvent, officiels ou simples participant dessinent des pistes de solutions, quasiment personne d'entre eux ne commette dans le sens d'une réponse militaire. Qu'est-ce donc ?
Qu'est-ce donc alors qu'aucun doute l'escalade violente qui ravive les tensions et envenime une situation compliquée vient essentiellement d'un groupe connu, le M23 que soutient le Rwanda, il est même documenté dans les différentes flambées la présence sur place au Congo de l'armée rwandaise (RDF). Les nombreux autres groupes armés dont les les ADF, la CODECO et subsidiairement les FDLR complètent ce tableau macabre. Pourquoi alors une solution militaire toute indiquée contre ceux qui nous font la guerre est peu envmais envisagée ?
Et c'est parce que la guerre même défense légitime paraî ttoujours plus dangereuse que la négociation ou c'est parce que les rapports de forces entre belligérants feront qu'à terme aucun camp ne vaincra véritablement l'autre ? N'empeche que laisser directement impunis les fauteurs des gravers troubles sans les neutraliser militairement paraît comme une faiblesse coupable.
Entre-temps il y'a le fait que les autorités Congolaises elles-mêmes avaient lancé des pourparlers avec certains de ces groupes pour tenter de trouver une solution pacifique ; un pari helas loin d’être gagné sans doute entre autres parce le M23 en avait été écarté et surtout parce que les pays voisins combien parties prenantes d'une manière ou d'une autre ne s'impliquent pas sincèrement ayant des agenda divergents dont particulièrement prédateurs opportunistes du juteux butin de l'Est de la RDC.
L'histoire récente démontré ainsi que les piliers de l'insécurité que sont entre autres le Rwanda et l'Ouganda sont toujours arrivés à boycotter quelque part tous les accords de paix mais en même temps celle-ci n'est pas possible sans un minimum d'honnêteté de Kagame, Museveni... en sachant que la détestation du Rwanda est devenue une haine partagée par tous les Congolais en même que l'épine qui fausse toute solution est aussi et même surtout la faiblesse de l'État et de l'armée Congolaise.
Tshisekedi qui a promis à Kagame les foudres de son armée à la moindre escarmouche ne lui a pas encore déclaré la guerre malgré les bombes meurtrières sur Goma ; que faire alors ???
"Après le bombardement de l’aéroport de Goma, la RDC accuse le Rwanda - 17.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1538307/politique/rdc-au-moins-une-bombe-a-explose-a-laeroport-de-goma/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240217-rdc-l-a%C3%A9roport-de-goma-attaqu%C3%A9-l-arm%C3%A9e-congolaise-accuse-le-rwanda
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: extermination des populations et pillages des ressources de la RDC -17/02/2024 - 08:17
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20240217-%C3%A0-la-une-extermination-des-populations-et-pillages-des-ressources-de-la-rdc
"« On ne congolise pas des Congolais ». Entretien exclusif avec Corneille Nangaa - 17 février
= https://afrique.lalibre.be/78725/on-ne-congolise-pas-des-congolais/
"
"DECRY INFOS 17.02.24 VÉRITÉ DE NYAKERU : EST DU PAYS VENDU. A.KABUYA, PLAN DE FATSHI POUR ANÉANTIR L'USN"
"Tribune du 16 février 2024 : Peuple Congolais, organisons-nous, le pouvoir est dans la rue"
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ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
"DECRY INFOS 19.02.24 EST, FATSHI AU BOUT DU MUR. FARDC, MILICES, MERCENAIRES, LES ÉLÉMENTS D'UNE FIN PROCHE"
"La société civile de Masisi alerte sur l'exploitation illicite des minerais de Rubaya par les M23 - 24/02/2024 -
= https://www.radiookapi.net/2024/02/25/actualite/societe/la-societe-civile-de-masisi-alerte-sur-lexploitation-illicite-des
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ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
LE FAMEUX ACCORD SIGNÉ PAR L'UE ETLE RWANDA SUR LES MINERAIS STRATÉGIQUES CONTINUE A FAIRE DU BRUIT DANS LE LANDERNEAU POLITIQUE CONGOLAIS JUSQU'À UNE VISITE IMPROVISÉE(?) DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN BELGIQUE. L'UE AURAIT SIGNÉ DES ACCORDS INAMICAUX, CLAMENT LES DIRIGEANTS CONGOLAIS, MAIS DEPUIS QUAND LES RELATIONS ENTRE ETATS SE BASENT SUR L'AMITIÉ ?
C'est vrai cet accord grève lourdement le potentiel de l'expxloitation miniere de la RDC dans la mesure où il amènera le Rwanda à exploiter davantage ses minerais et où la prospérité ainsi acquise par le Rwanda favorisera la position d'un pays agresseur mais l'enjeu c'est aussi pour le Congo d'aiguiser ses atouts pour améliorer sa gouvernance économique.
L'UE se défend en alleguant que l'un des principaux objectifs du protocole d’accord sur les matières premières critiques signé avec le Rwanda est de soutenir l’approvisionnement, la production et la transformation durables et responsables des matières premières. Et l’objectif est d’accroître la traçabilité et la transparence et de renforcer la lutte contre le trafic illégal de minerais.”, mais cela n'e les empêche de s'adresser au vrai propriétaire plutôt qu'au receleur.
Nous avons raison de dénoncer et de nous indigner du pillage du Rwanda sur nos richesses mais davantage nous devons avoir honte qu'ill le fasse à notre barbe, cela démontre combien nous sommes fragiles.
Qu'avons-nous fait et que prévoyons nous de faire et pour contrer cette cabale et pour mettre plus d'ordre dans notre exploitation minière ?
Voilà la seule interrogation qui vaille et sa réponse la priorité de notre action plutôt que de passer le temps à condamner l'UE !!!
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
C'est vrai cet accord grève lourdement le potentiel de l'expxloitation miniere de la RDC dans la mesure où il amènera le Rwanda à exploiter davantage ses minerais et où la prospérité ainsi acquise par le Rwanda favorisera la position d'un pays agresseur mais l'enjeu c'est aussi pour le Congo d'aiguiser ses atouts pour améliorer sa gouvernance économique.
L'UE se défend en alleguant que l'un des principaux objectifs du protocole d’accord sur les matières premières critiques signé avec le Rwanda est de soutenir l’approvisionnement, la production et la transformation durables et responsables des matières premières. Et l’objectif est d’accroître la traçabilité et la transparence et de renforcer la lutte contre le trafic illégal de minerais.”, mais cela n'e les empêche de s'adresser au vrai propriétaire plutôt qu'au receleur.
Nous avons raison de dénoncer et de nous indigner du pillage du Rwanda sur nos richesses mais davantage nous devons avoir honte qu'ill le fasse à notre barbe, cela démontre combien nous sommes fragiles.
Qu'avons-nous fait et que prévoyons nous de faire et pour contrer cette cabale et pour mettre plus d'ordre dans notre exploitation minière ?
Voilà la seule interrogation qui vaille et sa réponse la priorité de notre action plutôt que de passer le temps à condamner l'UE !!!
"Bruxelles : tête à tête entre Félix Tshisekedi et le Premier ministre belge Alexander Decroo - 28.02.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134067_bruxelles_tete_a_tete_entre_felix_tshisekedi_et_le_premier_ministre_belge_alexander_decroo.html
Le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a été reçu ce mercredi 28 février 2024, à Bruxelles par le Premier ministre belge Alexander Decroo.
Selon la presse présidentielle, les deux personnalités ont eu un tête à tête pendant plusieurs minutes sur le dossier relatif à l'Union européenne et le Rwanda.
«Les relations avec l'Union Européenne figurent aussi au centre des échanges, car la Belgique exerce pour 6 mois la présidence tournante du Conseil européen», a annoncé la presse présidentielle.
Et de poursuivre : «En dehors du tête-à-tête de cette matinée, le Président Félix Tshisekedi et son hôte tiendront une séance de travail avec leurs délégations respectives».
Le Chef de l'État congolais sera également reçu par le Roi belge où ils vont échanger sur la situation qui prévaut à l'Est de la RDC, avec l'avancée des rebelles rwandais du M23.[/size]
"« L’Union européenne se rend complice du pillage de nos ressources et de l’agression du Rwanda » (Christophe Lutundula) - 28.02.2024
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/02/27/rdc-l-union-europeenne-se-rend-complice-du-pillage-de-nos-ressources-et-de-l-agression-du-rwanda_6218905_3212.html
"Minerai : la RDC critique un protocole d'accord signé entre Bruxelles et le Rwanda - 23 FÉV. 2024
= https://information.tv5monde.com/afrique/minerais-la-rdc-critique-un-protocole-daccord-signe-entre-bruxelles-et-le-rwanda-2711336?amp
"Coopération : quatre envoyés spéciaux de l’Union européenne dépêchés à Kinshasa - 28.02.2024
= https://acp.cd/nation/cooperation-quatre-envoyes-speciaux-de-lunion-europeenne-depeches-a-kinshasa/
"Guerre à l'Est de la RDC : "Les minerais sont le moteur de cette crise" - 28.02.2024
= https://information.tv5monde.com/afrique/guerre-lest-de-la-rd-congo-les-minerais-sont-le-moteur-de-cette-crise-2711568
"La RDC s’insurge contre un protocole d’accord entre l’UE et le Rwanda - 23.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1540652/economie-entreprises/la-rdc-sinsurge-contre-un-protocole-daccord-entre-lue-et-le-rwanda/
"Un accord de coopération Rwanda-UE sur les matières premières, dénoncé en RDC, défendu par Bruxelles - 22.02.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240222-un-accord-de-coop%C3%A9ration-rwanda-ue-sur-les-mati%C3%A8res-premi%C3%A8res-d%C3%A9nonc%C3%A9-en-rdc-d%C3%A9fendu-par-bruxelles
"L'Union européenne se défend après un accord de coopération controversé sur l'exploitation de minerais stratégiques avec le Rwanda
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/lunion-europ%C3%A9enne-se-d%C3%A9fend-apr%C3%A8s-un-accord-de-coop%C3%A9ration-controvers%C3%A9-sur-lexploitation-de-minerais-strat%C3%A9giques-sign%C3%A9-avec-le-rwanda/
"AFRIQUE/R.D. CONGO- Cardinal Ambongo : "L'accord minier "durable" entre le Rwanda et l'UE concerne des ressources pillées dans notre pays"
- 27 février 2024
= https://www.fides.org/fr/news/74772-AFRIQUE_R_D_CONGO_Cardinal_Ambongo_L_accord_minier_durable_entre_le_Rwanda_et_l_UE_concerne_des_ressources_pillees_dans_notre_pays
"ENUCoup de colère du président congolais contre un accord Europe-Rwanda : "c’est comme si l’UE nous faisait la guerre par procuration"
.= https://www.rtbf.be/article/coup-de-colere-du-president-congolais-contre-un-accord-europe-rwanda-cest-comme-si-lue-nous-faisait-la-guerre-par-procuration-11334781
"Accord UE-Rwanda : bal des hypocrites - 26/02/2024
= https://www.mbokamosika.com/2024/02/accord-ue-rwanda-bal-des-hypocrites.html
"UNERDC : Félix Tshisekedi promet de contrecarrer l’accord UE-Rwanda sur les minerais stratégiques - 23.02.2024
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-felix-tshisekedi-promet-de-contrecarrer-laccord-ue-rwanda-sur-les-minerais-strategiques/
"Accord avec Rwanda: l’UE clarifie sa position “l’objectif est d’accroître la traçabilité et la transparence et de renforcer la lutte contre le trafic illégal des minerais " - 28.02.2024
= https://actualite.cd/2024/02/28/accord-avec-rwanda-lue-clarifie-sa-position-lobjectif-est-daccroitre-la-tracabilite-et
"
Agression Rwandaise : "le silence" et "l'inaction" de la communauté internationale frisent nettement la complicité, dénonce Fridolin Ambongo qui n'arrive pas à digérer l'accord UE et le Rwanda - 25.02.2024
= https://actualite.cd/2024/02/25/agression-rwandaise-le-silence-et-linaction-de-la-communaute-internationale-frisent
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
MERCI DE ME PERMETTRE UNE PARENTHÈSE SUR CE SUJET SUR LES PISTES DE SOLUTIONS A NOS FAILLES DE GOUVERNANCE ET PARTICULIÈREMENT CELLE QUI FAIT DURER L'INSÉCURITÉ DANS L'EST DU PAYS !!!
Nous nous plaignons de l'infiltration de nos institutions et surtout de notre armée par les sujets à double loyauté qui les ont particulièrement inondées lors des brassages et mixages passés. Aujourd'hui encore des trahisons sont régulièrement découvertes au sein de l'armée au point où le pouvoir est revenu sur la peine de mort pour les coupables.
En réalité donc les malins ennemis du pays continuent avec les mêmes méthodes leur plan de sape du pays...
Tenez savez-vous qui composent le bureau de l'informateur Kabuya ?
1.le bien connu CLAUDE NYAMUGABO, mwanyamulenge de son état ;
2. un certain MODERO NSIMBA, venu du Kongo Central sans crier gare dont l''ascendance TUTSIE RWABDAISE et connue ;
3, le député aujourd'hui quasi-célèbre ELIEZER TAMBWE dont il se murmure que sa femme est TUTSI BURUNDO-RWANDAISE ; aujourd'hui elle vivrait à Boston aux Usa avec des tutsi bien organisés.
Je sais, on va m'accuser d'incitation à labhaine tribale, de chasse aux sorcières, de divisioniste mais comprenez-vous cette association, croyez-vous qu'elle n'est que fortuite ?
Méfiez-vous et surtout nos dirigeants devront ouvrir l'œil et agir à temps, la meilleure défense c'est l'attaque au bon moment, les malins préparent leurs coups bien à l'avance, quand on le découvre il est souvent bien tard.
A bon entendeur....
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Nous nous plaignons de l'infiltration de nos institutions et surtout de notre armée par les sujets à double loyauté qui les ont particulièrement inondées lors des brassages et mixages passés. Aujourd'hui encore des trahisons sont régulièrement découvertes au sein de l'armée au point où le pouvoir est revenu sur la peine de mort pour les coupables.
En réalité donc les malins ennemis du pays continuent avec les mêmes méthodes leur plan de sape du pays...
Tenez savez-vous qui composent le bureau de l'informateur Kabuya ?
1.le bien connu CLAUDE NYAMUGABO, mwanyamulenge de son état ;
2. un certain MODERO NSIMBA, venu du Kongo Central sans crier gare dont l''ascendance TUTSIE RWABDAISE et connue ;
3, le député aujourd'hui quasi-célèbre ELIEZER TAMBWE dont il se murmure que sa femme est TUTSI BURUNDO-RWANDAISE ; aujourd'hui elle vivrait à Boston aux Usa avec des tutsi bien organisés.
Je sais, on va m'accuser d'incitation à labhaine tribale, de chasse aux sorcières, de divisioniste mais comprenez-vous cette association, croyez-vous qu'elle n'est que fortuite ?
Méfiez-vous et surtout nos dirigeants devront ouvrir l'œil et agir à temps, la meilleure défense c'est l'attaque au bon moment, les malins préparent leurs coups bien à l'avance, quand on le découvre il est souvent bien tard.
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ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
REVENONS AU FAMEUX ACCORD SIGNÉ ENTRE L'UE ET LE RWANDA SUR L'EXPLOITATION DES MINERAIS DE STRATEGIQUES SUR FOND DE PILLAGE RWANDAIS DES MINERAIS DU CONGO.. IL A PROVOQUÉ CHEZ LES CONGOLAIS MAIS AUSSI EN OCCIDENT DE NOMBREUSES RÉACTIONS QUI D'AILOEURS SE POURSUIVENT. EN VOICI QUELQUES UNES !
Permettez-moi quand-même de rappeler mon avis plutôt nuancé sur ce sujet : si je regrette que l'UE n'ait pas fait trop cas de la provenance totale des minerais je ne me berce pas non plus de l'illusion de ne pas voir que les Etats travaillent d'abord pour leurs intérêts plutôt que par de bons sentiments. L'UE est une institution autonome qui a privilégié ici ses objectifs economiques ; d'ailleurs il se justifie que son accord luttera pour la traçabilité des minerais.
Plus sérieusement mon avis se base sur trois éléments :
1. La région de l'Est de la RDC regorge des minerais juteux pour l'UE et le monde on ne changera pas la géographie ;
2. La réalité est que la RDC souffre d'un déficit de gouvernance qui explique que l'UE préfère commercer avec un leadership crédible plutôt qu'avec celui faible d'un Tshisekedi. C'est donc à nous de nous mobiliser pour protéger nos frontières et nos minerais plutôt que les abandonner aux appétits du Rwanda.
3. Que nous devons alors faire, au lieu d'aller pleurnicher à Bruxelles notre PR ferait mieux d'agir concrètement pour empêcher Kagame d'entrer chez-nous fût-il via un mouvement rebelle le M23 qui tue les nôtres. Et commencer une guerre dissuasive quitte à permettre la négociation à nos conditions serait un signe sérieux !
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Permettez-moi quand-même de rappeler mon avis plutôt nuancé sur ce sujet : si je regrette que l'UE n'ait pas fait trop cas de la provenance totale des minerais je ne me berce pas non plus de l'illusion de ne pas voir que les Etats travaillent d'abord pour leurs intérêts plutôt que par de bons sentiments. L'UE est une institution autonome qui a privilégié ici ses objectifs economiques ; d'ailleurs il se justifie que son accord luttera pour la traçabilité des minerais.
Plus sérieusement mon avis se base sur trois éléments :
1. La région de l'Est de la RDC regorge des minerais juteux pour l'UE et le monde on ne changera pas la géographie ;
2. La réalité est que la RDC souffre d'un déficit de gouvernance qui explique que l'UE préfère commercer avec un leadership crédible plutôt qu'avec celui faible d'un Tshisekedi. C'est donc à nous de nous mobiliser pour protéger nos frontières et nos minerais plutôt que les abandonner aux appétits du Rwanda.
3. Que nous devons alors faire, au lieu d'aller pleurnicher à Bruxelles notre PR ferait mieux d'agir concrètement pour empêcher Kagame d'entrer chez-nous fût-il via un mouvement rebelle le M23 qui tue les nôtres. Et commencer une guerre dissuasive quitte à permettre la négociation à nos conditions serait un signe sérieux !
"UE : Maria Arena appelle à construire un partenariat avec le Rwanda et la RDC « basé sur la stabilité et le développement de la région » - 02.03.2024
= https://afriquactu.net/2024/03/01/ue-maria-arena-appelle-a-construire-un-partenariat-avec-le-rwanda-et-la-rdc-base-sur-la-stabilite-et-le-developpement-de-la-region/
"L’UE envoie un signal troublant tendant à sacrifier ses principes fondamentaux au nom de ses intérêts économiques (CNPAV) - 02.03.2024
= https://www.tsieleka.com/2024/03/01/rdc-lue-envoie-un-signal-troublant-tendant-a-sacrifier-ses-principes-fondamentaux-au-nom-de-ses-interets-economiques-cnpav/
"Accord UE- Rwanda : Martin Fayulu accuse la Commission de l’UE de se distinguer par la politique de deux poids, deux mesures - 02.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134204_accord_ue_rwanda_martin_fayulu_accuse_la_commission_de_l_ue_de_se_distinguer_par_la_politique_de_deux_poids_deux_mesures.html
"Accord UE-Rwanda : « Cette politique renforce les dictateurs et les régimes corrompus au détriment des populations vulnérables » (CNPAV) - 02.03.2024
= https://mines.cd/accord-ue-rwanda-cette-politique-renforce-les-dictateurs-et-les-regimes-corrompus-au-detriment-des-populations-vulnerables-cnpav/
,= https://www.tsieleka.com/2024/03/01/rdc-lue-envoie-un-signal-troublant-tendant-a-sacrifier-ses-principes-fondamentaux-au-nom-de-ses-interets-economiques-cnpav/
"RDC : 100 organisations de la société civile environnementale appellent l'UE à résilier son accord avec le Rwanda - 01.03.2024
= https://actualite.cd/index.php/2024/03/01/rdc-100-organisations-de-la-societe-civile-environnementale-appellent-lue-resilier-son
"L’Avenir : "La Belgique dit non à l’accord Rwanda-UE sur les mines "29/02/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/02/29/actualite/revue-de-presse/lavenir-la-belgiq CTue-dit-non-laccord-rwanda-ue-sur-les-mines
"Accord Rwanda-UE : l’Union européenne se justifie suite au tollé - 29 février 2024
= https://yop.l-frii.com/accord-rwanda-ue-lunion-europeenne-se-justifie-suite-au-tolle/
"L'Union européenne se défend après un accord de coopération controversé sur l'exploitation des minerais stratégiques avec le Rwanda - 27.02.2024-
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/lunion-europ%C3%A9enne-se-d%C3%A9fend-apr%C3%A8s-un-accord-de-coop%C3%A9ration-controvers%C3%A9-sur-lexploitation-de-minerais-strat%C3%A9giques-sign%C3%A9-avec-le-rwanda/
"La RDC accuse l'Union européenne de piller ses ressources naturelles suite à la signature d'un accord sur l'exploitation de minerais stratégiques avec le Rwanda - 26.02.2024
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/la-rdc-accuse-lunion-europ%C3%A9enne-de-piller-ses-ressources-naturelles-suite-%C3%A0-la-signature-dun-accord-sur-lexploitation-de-minerais-strat%C3%A9giques-avec-le-rwanda/
"Coup de colère du président congolais contre un accord Europe-Rwanda : "c’est comme si l’UE nous faisait la guerre par procuration" - 24.02.2024
= https://www.rtbf.be/article/coup-de-colere-du-president-congolais-contre-un-accord-europe-rwanda-cest-comme-si-lue-nous-faisait-la-guerre-par-procuration-11334781
= https://www.congoindependant.com/caricature-le-controverse-protocole-daccord-sur-les-minerais-entre-lue-et-rwanda/
"Le Dr Mukwege dénonce le cynisme de l’accord UE-Rwanda sur les minerais - 22 février 2024
= https://acp.cd/nation/le-dr-mukwege-denonce-le-cynisme-de-laccord-ue-rwanda-sur-les-minerais/
= https://panzifoundation.org/fr/dr-mukwege-accord-ue-rwanda/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2024/02/22/accord-ue-rwanda-denis-mukwege-denonce-le-cynisme-et-le-double-standard-des-institutions-europeennes.html/156311/
"L'UE et le Rwanda signent un protocole d'accord sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières - 19.02.2024
= https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_24_822
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240222-un-accord-de-coop%C3%A9ration-rwanda-ue-sur-les-mati%C3%A8res-premi%C3%A8res-d%C3%A9nonc%C3%A9-en-rdc-d%C3%A9fendu-par-bruxelles
= https://amp.dw.com/fr/rwanda-ue-rdc-minerais-cooperation-economie-accord/a-68329866
"La RDC s’insurge contre un protocole d’accord entre l’UE et le Rwanda - 23.02.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1540652/economie-entreprises/la-rdc-sinsurge-contre-un-protocole-daccord-entre-lue-et-le-rwanda/
"[Agression rwandaise: « La Belgique envisage la mise en œuvre des sanctions contre le Rwanda », Andre Flahaut - 04.03.2024
= https://topcongo.live/articles/la-belgique-envisage-la-mise-en-oeuvre-des-sanctions-contre-le-rwanda-flahaut
"Équilibriste, Bruxelles fait semblant de condamner le Rwanda - 29.02.2024
= https://ouragan.cd/2024/02/equilibriste-bruxelles-fait-semblant-de-condamner-le-rwanda
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134111_matieres_premieres_un_depute_europeen_qualifie_de_honteux_l_accord_ue_rwanda.html
"
"
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Dernière édition par ndonzwau le 4/3/2024, 2:33 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
"L’ECC recommande au Président Tshisekedi d’organiser un dialogue en vue de résoudre les questions de paix, de sécurité et de la gouvernance - 03/03/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/03/03/actualite/politique/lecc-recommande-au-president-tshisekedi-dorganiser-un-dialogue-en-vue
"RDC : L’ECC exhorte le président Tshisekedi à nommer « un premier ministre d’une bonne réputation en leadership managérial » - 3 mars 2024
= https://7sur7.cd/2024/03/03/rdc-lecc-exhorte-le-president-tshisekedi-nommer-un-premier-ministre-dune-bonne
"Crise dans l'Est de la RDC : JRE/RDC dit non aux négociations avec Kagame et invite Tshisekedi à organiser un dialogue entre Congolais - 04.03.2024
= https://www.opinion-info.cd/politique/2024/03/04/crise-dans-lest-de-la-rdc-jrerdc-dit-non-aux-negociations-avec-kagame-et
"Invasion rwandaise en RDC : « la France doit geler sa coopération militaire avec le Rwanda et prendre des sanctions économiques et diplomatiques » (Mélenchon) - 04.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134255_invasion_rwandaise_en_rdc_la_france_doit_geler_sa_cooperation_militaire_avec_le_rwanda_et_prendre_des_sanctions_economiques_et_diplomatiques_melenchon.html
"
"
"
"
"URGENT! ELIEZER DEVANT LA JUSTICE, KABILA CLOUE FATSHI. RENVERSEMENT DU POUVOIR EN TÉLÉCHARGEMENT - 05.03.24"
"URGENT! LOUIS FRANCE KUZIKESA FAIT DE GAVES RÉVÉLATIONS SUR LE DEUXIÈME MANDAT DE F.TSHISEKEDI - 04.03.24"
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ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
APRÈS LES ÉTATS-UNIS ET LA FRANCE ET APRÈS SUE KINSHASA L'AIT ACCUSÉE DE COMPOSER AVEC LE RWANDA SON AGRESSEUR ET LE RECELEUR DE PATRIMOINE MINIER, VOILÀ L'UE QUI A SON TOUR DÉNONCE CLAIREMENT LE SOUTIEN DU RWANDA AU M23....
En ma qualité de Congolais une question pas aussi innocente que cela - je ne suis pas un indéfectible supporter de notre PR - s'impose à moi ici comme dans cette nouvelle ambiance de soutien accru au Congo qu'accompagne en même temps un certain desamour du Rwanda : qu'elle est là-dedans la part à attribuer à la diplomatie propre du président Tshisekedi ???
Compatriotiquement!
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En ma qualité de Congolais une question pas aussi innocente que cela - je ne suis pas un indéfectible supporter de notre PR - s'impose à moi ici comme dans cette nouvelle ambiance de soutien accru au Congo qu'accompagne en même temps un certain desamour du Rwanda : qu'elle est là-dedans la part à attribuer à la diplomatie propre du président Tshisekedi ???
"RDC: l'Union européenne dénonce à son tour le soutien du Rwanda au groupe armé M23 - 06.03.2024
= https://www.rfi.fr/fr/monde/20240306-rdc-l-union-europ%C3%A9enne-d%C3%A9nonce-%C3%A0-son-tour-le-soutien-du-rwanda-au-groupe-arm%C3%A9-m23
Après les États-Unis et la France, c’est désormais au tour de l’Union européenne de dénoncer le soutien du Rwanda au groupe armé du M23 qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué de presse lundi 4 mars 2024, l’UE se dit extrêmement préoccupée par l’escalade de la violence dans cette région et par l’aggravation de la situation humanitaire.
Dans son communiqué, l’Union européenne s’inquiète de l’escalade militaire de ces derniers mois dans le Nord-Kivu, notamment de l’utilisation de missiles anti-aériens par les rebelles du M23 et de drones de combats de l’armée congolaise.
L’UE condamne la dernière offensive des rebelles du M23 autour de Sake et Goma. Et rappelle que les États ont pour obligation de cesser leur soutien aux différents groupes armés. L'organisation condamne le soutien du Rwanda au M23. Mais surtout, pour la première fois, elle exhorte Kigali à retirer immédiatement son personnel militaire de la RDC. Tout en appelant parallèlement Kinshasa et tous les acteurs régionaux à mettre fin à leur soutien aux FDLR.
Il n’y a pas de solution militaire, indique l'UE qui réaffirme son soutien aux processus de Luanda et de Nairobi qui devraient déboucher sur un dialogue politique entre la RDC et le Rwanda. Cette déclaration arrive deux semaines après celles des États-Unis et de la France qui pour la première fois ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes du sol congolais. Une reconnaissance de fait de la présence militaire rwandaise en RDC.
Elle intervient également alors que l’Union européenne est très critiquée pour avoir conclu un accord de coopération sur les matières premières avec le Rwanda.
"RDC : Le gouvernement russe approuve un projet d’accord de coopération militaire avec Kinshasa - 6 mars 2924
= https://afrique.lalibre.be/78775/rdc-le-gouvernement-russe-approuve-un-projet-daccord-de-cooperation-militaire-avec-kinshasa/
"
"
"RDC: en encourageant l’usage du mandarin et du français, la Sicomines S.A casse les barrières linguistiques et facilite le rapprochement interprofessionnel - 06.02.2024
= https://actualite.cd/2024/03/06/rdc-en-encourageant-lusage-du-mandarin-et-du-francais-la-sicomines-sa-casse-les
"Sango ya bomoko : ce qu’il faut retenir du retrait de la Monusco en RDC - 02.03.2024
= https://actualite.cd/2024/03/02/sango-ya-bomoko-ce-quil-faut-retenir-du-retrait-de-la-monusco-en-rdc
"Qatar : le président Tshisekedi et l’émir Cheikh Tamim réaffirment leur volonté de renforcer la coopération en matière d’investissements
05.03.2024
= https://actu30.cd/2024/03/qatar-le-president-tshisekedi-et-lemir-cheikh-tamim-reaffirment-leur-volonte-de-renforcer-la-cooperation-en-matiere-dinvestissements/
"Agression rwandaise : L’OIF appelée à jouer un rôle majeur
05.03.2024
= https://rtnc.cd/agression-rwandaise-loif-appelee-a-jouer-un-role-majeur/amp/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 7/3/2024, 12:58 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
ndonzwau a écrit: APRÈS LES ÉTATS-UNIS , LA FRANCE - ET ENTRE LES LIGNES LA RUSSIE - ET APRÈS QUE KINSHASA L'AIT ACCUSÉE DE COMPOSER AVEC LE RWANDA SON AGRESSEUR ET LE RECELEUR DE SON PATRIMOINE MINIER, VOILÀ L'UE QUI A SON TOUR DÉNONCE CLAIREMENT LE SOUTIEN DU RWANDA AU M23....
En ma qualité de Congolais une question pas aussi innocente que cela - je ne suis pas un indéfectible supporter de notre PR - s'impose à moi ici comme dans cette nouvelle ambiance de soutien accru au Congo qu'accompagne en même temps un certain desamour du Rwanda : qu'elle est là-dedans la part à attribuer à la diplomatie propre du président Tshisekedi ???
PS L'Allemagne aussi vient de comdamner la violation de la souveraineté de la RDC par le Rwanda.
"RDC: l'Union européenne dénonce à son tour le soutien du Rwanda au groupe armé M23 - 06.03.2024
= https://www.rfi.fr/fr/monde/20240306-rdc-l-union-europ%C3%A9enne-d%C3%A9nonce-%C3%A0-son-tour-le-soutien-du-rwanda-au-groupe-arm%C3%A9-m23
Après les États-Unis et la France, c’est désormais au tour de l’Union européenne de dénoncer le soutien du Rwanda au groupe armé du M23 qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué de presse lundi 4 mars 2024, l’UE se dit extrêmement préoccupée par l’escalade de la violence dans cette région et par l’aggravation de la situation humanitaire.
Dans son communiqué, l’Union européenne s’inquiète de l’escalade militaire de ces derniers mois dans le Nord-Kivu, notamment de l’utilisation de missiles anti-aériens par les rebelles du M23 et de drones de combats de l’armée congolaise.
L’UE condamne la dernière offensive des rebelles du M23 autour de Sake et Goma. Et rappelle que les États ont pour obligation de cesser leur soutien aux différents groupes armés. L'organisation condamne le soutien du Rwanda au M23. Mais surtout, pour la première fois, elle exhorte Kigali à retirer immédiatement son personnel militaire de la RDC. Tout en appelant parallèlement Kinshasa et tous les acteurs régionaux à mettre fin à leur soutien aux FDLR.
Il n’y a pas de solution militaire, indique l'UE qui réaffirme son soutien aux processus de Luanda et de Nairobi qui devraient déboucher sur un dialogue politique entre la RDC et le Rwanda. Cette déclaration arrive deux semaines après celles des États-Unis et de la France qui pour la première fois ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes du sol congolais. Une reconnaissance de fait de la présence militaire rwandaise en RDC.
Elle intervient également alors que l’Union européenne est très critiquée pour avoir conclu un accord de coopération sur les matières premières avec le Rwanda.
= https://www.forumdesas.net/2024/03/outree-par-les-violences-perpetrees-par-le-m23-dans-lest-de-la-rdc-lue-exhorte-kinshasa-et-kigali-a-privilegier-le-dialogue/
"RDC : Le gouvernement russe approuve un projet d’accord de coopération militaire avec Kinshasa - 6 mars 2924
= https://afrique.lalibre.be/78775/rdc-le-gouvernement-russe-approuve-un-projet-daccord-de-cooperation-militaire-avec-kinshasa/
"L’Allemagne condamne la violation de la souveraineté de la RDC par le Rwanda - 08.03.2024
= https://afriquactu.net/2024/03/07/lallemagne-condamne-la-violation-de-la-souverainete-de-la-rdc-par-le-rwanda/
"RDC: en encourageant l’usage du mandarin et du français, la Sicomines S.A casse les barrières linguistiques et facilite le rapprochement interprofessionnel - 06.02.2024
= https://actualite.cd/2024/03/06/rdc-en-encourageant-lusage-du-mandarin-et-du-francais-la-sicomines-sa-casse-les
"Sango ya bomoko : ce qu’il faut retenir du retrait de la Monusco en RDC - 02.03.2024
= https://actualite.cd/2024/03/02/sango-ya-bomoko-ce-quil-faut-retenir-du-retrait-de-la-monusco-en-rdc
"Qatar : le président Tshisekedi et l’émir Cheikh Tamim réaffirment leur volonté de renforcer la coopération en matière d’investissements
05.03.2024
= https://actu30.cd/2024/03/qatar-le-president-tshisekedi-et-lemir-cheikh-tamim-reaffirment-leur-volonte-de-renforcer-la-cooperation-en-matiere-dinvestissements/
"Agression rwandaise : L’OIF appelée à jouer un rôle majeur
05.03.2024
= https://rtnc.cd/agression-rwandaise-loif-appelee-a-jouer-un-role-majeur/amp/
"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 06.0324 TSHILOMBO DANS LES BRAS DE POUTINE ? FAUT-IL CROIRE EN L'ACCORD RUSSIE-RDC ?
"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 08.03.24 TSHILOMBO NIE L'ACCORD RUSSIE-RDC ET ACCUSE LAURENT DÉSIRÉ KABILA"
"DECRY INFOS 08.03.24 ACCORD RDC-RUSSIE, FATSHI SE MET EN DANGER. EST, L'ESTOCADE"
"Choc de Trahisons : des Traîtres chez les députés du Nord Kivu, les arrestations exposent leurs liens avec le M23/RDF - 08.03.24"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
"UNE INFO CAPITALE : KAGAME A LUANDA OU AU CŒUR DU DIALOGUE ENTRE TSHISEKEDI ET KAGAME LA RECONNAISSANCE DE LA NATIONALITÉ CONGOLAISE DES M23 !?! ON NE PEUT EN ÉCHAPPER.
ON S'IMAGINE EN EFFET QUE QUELLES QUE SOIENT LES CONDITIONS QUE POSENT L'UN ET L'AUTRE POUR SE RENCONTRER, TSHISEKEDI ET KAGAME FINIRONT BIEN PAR AVOIR ENTRE EUX UN DIALOGUE DIRECT. ALORS L'ENJEU EST D'INVESTIR D'ORES-ET-DÉJÀ SUR SON CONTENU. QUE SERONT-ILS OBLIGÉS DE SE DIRE ?
Jusque là le dialogue à distance entre Tshisekedi et Kagame se résume chez le premier à des accusations répétées d'agresseur derriere le M23 mâtinées parfois d'anathemes méchants comme Hitler et chez le second à se défendre des menaces de son voisin et à renier sa présence derrière le M23. Tshisekedi a fixé la condition de ne parler qu'avec Kagame et non avec le M23 mais tôt ou tard il sera bien obligé de negocier avec les deux...
Le sujet qui préoccupera les deux sera en définitive non pourquoi l'un agresse l'autre parce que la vérité des buts economiques sera difficilement avouée en public mais la question de de la nationalité des rebelles du M23. Et curieusement les deux disent la même si chose : ce sont des Congolais, Tshisekedi l'a d'abord confirmé à la cantonade en public puis dans des avis plus sérieux ; voilà entre autres pourquoi il est prévu après la démobilisation de les cantonner en RDC et non au Rwanda.
Qu'on le veuille ou non le hic est que si Tshisekedi proclame presque la légère que les membres du M23 (facilement assimilés aux Banyamulenge,aux Banyarwanda de la CI tribu de Kagame Congolais) sont Congolais à part entière, non seulement ils ne le sont pas tous mais aussi et surtout cette reconnaissance de Tshisekedi n'agree pas l'assentiment de tous en l'absence d'un décret juridique unaniment signé et accepté. A noter que ces Banyarwanda etiquettes Congolais tireraient tout benefice de cette clarification juridique.
Légitimement beaucoup de Congolais aimeraient que le statut des membres du M23 de Congolais fasse l'objet d'un débat clair qui atteste ou pas leur nationalité au lieu de rester dans le fait accompli d'aujourd'hui, un flou juridique entretenu bêtement.
Dans la négociation, Kagame s'arrogera le beau rôle de reléguer le problème M23 à une question Congolo-Congolaise dans laquelle il n'a rien à faire
Bien sûr nous savons tous que si l'affaire Banyamulenge ne se réduisait qu'à la reconnaissance de leur nationalité Congolaise, la présence du Rwanda à l'Est ne resterait aussi longtemps pendante, elle procede des motivations plus vitales pour le Rwanda, économiques pour le coup...
Kagame aurait verbalisé son plan de paix face à Lourenço a Luanda !
Vous vous en doutez bien, il repose essentiellement sur le contentement des revendications des 'Tutsi Congolaus', mettre fin aux discours de haine contre eux, rapatrier les réfugiés Congolais dans la région, respecter les accords signés et enfin instaurer la bonne gouvernance au Congo...
Qu'en dire ?
1. Un groupe des Tutsi Congolais a déjà dénié à Kagame le rôle de représentant de l'eur communautés et d'interpréte de leur cause ; c'est un détail mais il dit quelque chose...
2. Plus généralement le constat que fait Kagame de la situation de ces Banyarwanda Congolais est très orienté : si discours de haine il y'a au Congo il faut savoir que le pays compte près de 400 tribus qui peuvent présenter des différends entre eux, il est caricatural sinon inexact de voir cette minorité plus discriminée que d'autres. Et quels sont ces accords signés qui ne sont pas respectés sinon l'intégration et la réintégration civile et militaire des M23 en RDC ? Je crains que l'application de cette clause fasse problème au vu des tensions actuelles.
3. Kagame s'ingere dans les affaires du Congo en y exigeant la bonne gouvernance ; le problème n'est pas que la RDC n'ait pas besoin d'une bonne gouvernance mais de quel droit Kagame le réclame pour son voisin, la démocratie va-t-elle à merveille au Rwanda ?
Personnellement j'ai déjà évoqué ici les tâtonnements inacceptables de Kinshasa dans son solutionnement de la paix à l'Est du pays. Présence et pression concrètes de nos dirigeants sur place notamment pour neutraliser nosvtraitres et nécessité d'une approche qui passe par des atouts militaires avant toute négociation !!!
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ON S'IMAGINE EN EFFET QUE QUELLES QUE SOIENT LES CONDITIONS QUE POSENT L'UN ET L'AUTRE POUR SE RENCONTRER, TSHISEKEDI ET KAGAME FINIRONT BIEN PAR AVOIR ENTRE EUX UN DIALOGUE DIRECT. ALORS L'ENJEU EST D'INVESTIR D'ORES-ET-DÉJÀ SUR SON CONTENU. QUE SERONT-ILS OBLIGÉS DE SE DIRE ?
Jusque là le dialogue à distance entre Tshisekedi et Kagame se résume chez le premier à des accusations répétées d'agresseur derriere le M23 mâtinées parfois d'anathemes méchants comme Hitler et chez le second à se défendre des menaces de son voisin et à renier sa présence derrière le M23. Tshisekedi a fixé la condition de ne parler qu'avec Kagame et non avec le M23 mais tôt ou tard il sera bien obligé de negocier avec les deux...
Le sujet qui préoccupera les deux sera en définitive non pourquoi l'un agresse l'autre parce que la vérité des buts economiques sera difficilement avouée en public mais la question de de la nationalité des rebelles du M23. Et curieusement les deux disent la même si chose : ce sont des Congolais, Tshisekedi l'a d'abord confirmé à la cantonade en public puis dans des avis plus sérieux ; voilà entre autres pourquoi il est prévu après la démobilisation de les cantonner en RDC et non au Rwanda.
Qu'on le veuille ou non le hic est que si Tshisekedi proclame presque la légère que les membres du M23 (facilement assimilés aux Banyamulenge,aux Banyarwanda de la CI tribu de Kagame Congolais) sont Congolais à part entière, non seulement ils ne le sont pas tous mais aussi et surtout cette reconnaissance de Tshisekedi n'agree pas l'assentiment de tous en l'absence d'un décret juridique unaniment signé et accepté. A noter que ces Banyarwanda etiquettes Congolais tireraient tout benefice de cette clarification juridique.
Légitimement beaucoup de Congolais aimeraient que le statut des membres du M23 de Congolais fasse l'objet d'un débat clair qui atteste ou pas leur nationalité au lieu de rester dans le fait accompli d'aujourd'hui, un flou juridique entretenu bêtement.
Dans la négociation, Kagame s'arrogera le beau rôle de reléguer le problème M23 à une question Congolo-Congolaise dans laquelle il n'a rien à faire
Bien sûr nous savons tous que si l'affaire Banyamulenge ne se réduisait qu'à la reconnaissance de leur nationalité Congolaise, la présence du Rwanda à l'Est ne resterait aussi longtemps pendante, elle procede des motivations plus vitales pour le Rwanda, économiques pour le coup...
Kagame aurait verbalisé son plan de paix face à Lourenço a Luanda !
Vous vous en doutez bien, il repose essentiellement sur le contentement des revendications des 'Tutsi Congolaus', mettre fin aux discours de haine contre eux, rapatrier les réfugiés Congolais dans la région, respecter les accords signés et enfin instaurer la bonne gouvernance au Congo...
Qu'en dire ?
1. Un groupe des Tutsi Congolais a déjà dénié à Kagame le rôle de représentant de l'eur communautés et d'interpréte de leur cause ; c'est un détail mais il dit quelque chose...
2. Plus généralement le constat que fait Kagame de la situation de ces Banyarwanda Congolais est très orienté : si discours de haine il y'a au Congo il faut savoir que le pays compte près de 400 tribus qui peuvent présenter des différends entre eux, il est caricatural sinon inexact de voir cette minorité plus discriminée que d'autres. Et quels sont ces accords signés qui ne sont pas respectés sinon l'intégration et la réintégration civile et militaire des M23 en RDC ? Je crains que l'application de cette clause fasse problème au vu des tensions actuelles.
3. Kagame s'ingere dans les affaires du Congo en y exigeant la bonne gouvernance ; le problème n'est pas que la RDC n'ait pas besoin d'une bonne gouvernance mais de quel droit Kagame le réclame pour son voisin, la démocratie va-t-elle à merveille au Rwanda ?
Personnellement j'ai déjà évoqué ici les tâtonnements inacceptables de Kinshasa dans son solutionnement de la paix à l'Est du pays. Présence et pression concrètes de nos dirigeants sur place notamment pour neutraliser nosvtraitres et nécessité d'une approche qui passe par des atouts militaires avant toute négociation !!!
"Crise rwando-congolaise : Paul Kagame chez le médiateur João Lourenço - 11.03.20240
= https://afriquactu.net/2024/03/11/crise-rwando-congolaise-paul-kagame-chez-le-mediateur-joao-lourenco/
Près de deux semaines après son entretien avec son homologue congolais Félix Tshisekedi, à Luanda, le président angolais et médiateur dans la crise rwando-congolaise João Lourenço, reçoit ce lundi 11 mars le président rwandais Paul Kagame. Les échanges porteront sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, où opère l’armée rwandaise (RDC) aux côtés de la milice M23.
Médiateur désigné par l’Union africaine (UA), le chef de l’Etat angolais multiplie ses efforts pour obtenir un dialogue entre Tshisekedi et Kagame. Le 27 février à Luanda, le président congolais avait donné son accord de principe. Il a cependant conditionné le début des discussions par « le retrait immédiat des troupes militaires rwandaises du territoire congolais, la cessation des hostilités au front et le cantonnement des rebelles du groupe terroriste M23 »
Favorable à une solution politique dans le cadre notamment du processus de Luanda, Paul Kagame pourrait, lors de son tête-à-tête avec João Lourenço, réitérer la position de son gouvernement appelant la RDC à répondre aux préoccupations du M23 qui, avec le soutien des RDF, étend sa zone d’influence. Dans une correspondance adressée à l’Union africaine, Kigali a affirmé qu’il est disposé « à jouer son rôle en soutenant une résolution pacifique du conflit en RDC »
Le déplacement de Kagame à Luanda intervient au moment où les combats font rage au Nord-Kivu. La coalition M23-RDF a pris le contrôle de plusieurs localités dans le territoire de Rutshuru, occasionnant un déplacement massif des populations civiles
"Est de la RDC : le plan de paix de Paul Kagame - 12.03.2024
= https://afriquactu.net/2024/03/11/est-de-la-rdc-le-plan-de-paix-de-paul-kagame/
Il faut une solution politique, insiste le président rwandais. Considéré par les autorités congolaises comme le « parrain » du M23, une milice prétendant défendre les droits des Tutsi, Paul Kagame est convaincu que seul le dialogue permettra de s’attaquer aux profondes de l’instabilité dans l’Est de la RDC. A Luanda où il a été reçu lundi 11 mars par le médiateur João Lourenço, l’homme fort de Kigali a présenté le plan qui, selon lui, permettra de restaurer une paix durable.
Depuis 1996, le conflit armé dans l’Est de la RDC a fait plus de six millions de morts, selon l’ONU. La résurgence du M23, fin 2021, avec le soutien de l’armée rwandaise, a provoqué le déplacement de plus de sept millions de personnes. Les appels à la cessation des hostilités sont ignorés, la coalition M23-RDF continue conquérir des territoires au Nord-Kivu.
Lire aussi : Au Parlement fédéral belge, Muzito plaide pour des négociations directes entre les multinationales et la RDC "sans passer par le Rwanda"
Pour parvenir à une paix durable, Paul Kagame appelle à s’attaquer aux causes profondes du conflit. Il s’agit, selon lui, de répondre aux revendications des « Rwandophones congolais », mettre fin aux « discours de haine » contre les Tutsi, rapatrier les réfugiés congolais vivant dans la région, respecter les accords signés et instaurer la bonne gouvernance en RDC.
« Le président Kagame et le président Lourenço ont eu une discussion bilatérale sur la situation sécuritaire en RDC. Les chefs d’État ont convenu des étapes clés pour s’attaquer aux causes profondes du conflit et de la nécessité de maintenir les processus de Luanda et de Nairobi pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région », rapporte la présidence rwandaise.
Il faut surtout, a insisté Paul Kagame, que la RDC « mette fin à son soutien aux FDLR ». Pour Kigali, ce dossier est une priorité, une « exigence non négociable ».
À l’heure actuelle, rien ne rassure que les présidents Tshisekedi et Kagame pourraient se rencontrer dans les prochains jours pour discuter de ce conflit. Mais la médiation reste optimiste.
« Le président João Lourenço a développé une action diplomatique intense, sur mandat de l’Union africaine, pour rapprocher les dirigeants de la République démocratique du Congo et du Rwanda, avec pour grand objectif la pacification de l’Est de la RDC, région où agit la guérilla du M23, une La force insurrectionnelle que Kinshasa affirme bénéficier du soutien rwandais », a indiqué la présidence angolaise à l’issue du tête-à-tête Lourenço-Kagame
Le président congolais, Félix Tshisekedi, lors de son échange avec João Lourenço à Luanda, le 27 février, avait conditionné le dialogue avec le Rwanda par « le retrait du territoire congolais de l’armée rwandaise, la cessation des hostilités et le cantonnement des rebelles du M23 ».
"Guerre à l’Est : Paul Kagame distrait Joao Lourenço - 12.03.2024
= http://www.latempete.info?p=65596
"Luanda : Paul Kagame accepte de rencontrer Félix Tshisekedi - 11.03.2024
= https://www.radiookapi.net/2024/03/11/actualite/politique/luanda-paul-kagame-accepte-de-rencontrer-felix-tshisekedi
"Possible rencontre Tshisekedi-Kagame: mais de quoi vont-ils parler et sur quoi peuvent-ils s'entendre ? - 12.03.2024
= https://ouragan.cd/2024/03/possible-rencontre-tshisekedi-kagame
"[Le président Félix Tshisekedi serait prêt à rencontrer Paul Kagame, à certaines conditions - 13.03.2024
= https://www.radiookapi.net/2024/03/11/actualite/politique/luanda-paul-kagame-accepte-de-rencontrer-felix-tshisekedi
"Est de la RDC : l’Angola évoque une possible rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi - 12.03.2024
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/12/est-de-la-rdc-l-angola-evoque-une-possible-rencontre-entre-paul-kagame-et-felix-tshisekedi_6221546_3212.html
"APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] Tshisekedi - Kagame : vers une nouvelle rencontre ? - 14/03/2024
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20240314-vos-r%C3%A9actions-tshisekedi-kagame-vers-une-nouvelle-rencontre[/color][/size][/b]
« La grande manipulation de Paul Kagamé » – 4 questions à Françoise Germain-Robin et Deo Namujimbo - 19 juillet 2023
= https://www.iris-france.org/177125-la-grande-manipulation-de-paul-kagame-4-questions-a-francoise-germain-robin-et-deo-namujimbo/
Le point de vue de Pascal Boniface[/size]
Deo Namujimbo est journaliste et écrivain franco-congolais, Françoise Germain-Robin est ex-grand reporter à l’Humanité. Ils répondent à mes questions à l’occasion de la parution de « La grande manipulation de Paul Kagame » aux éditions Arcane 17.[/size]
Comment expliquer que Paul Kagamé continue de garder une excellente image dans les médias français ?
Françoise Germain Robin : Il est tout à fait clair que Paul Kagamé a acquis un statut de héros en 1994 lorsqu’il a pris le pouvoir à Kigali, en mettant fin au génocide des Tutsi et en chassant du pays les génocidaires du « hutu-power ». Il est apparu comme un sauveur, une sorte de chevalier sans peur arrivant d’Ouganda à la tête de sa jeune armée pour chasser les méchants. Depuis lors, sa gestion du pays a été magnifiée par la presse. Et il bénéficie, un peu comme Israël, d’un capital de sympathie mêlée de culpabilité face au génocide, qui rend quasiment impensable de le critiquer. Peu de journalistes ont suivi les exactions de son armée en République démocratique du Congo (RDC) où elle a pourchassé et massacré des dizaines de milliers de réfugiés hutus, et aussi, pas mal de Congolais. Le fait qu’il ait aidé Laurent-Désiré Kabila à chasser le vieux dictateur Mobutu, dont tout le monde voulait se débarrasser, a fait oublier tout le reste. Et depuis lors, il a réussi à donner une image rassurante de son pays : stabilité, reconstruction, modernisation jusqu’à faire de Kigali la capitale ultramoderne d’une « start-up nation » que l’on donne en exemple dans une Afrique qui va globalement plutôt mal ! Seuls quelques journalistes anglo-saxons comme Michela Wrong, Judi Rever, Stephen Smith ont montré l’envers du décor, à savoir l’élimination de toute opposition y compris par le crime, la répression sans pitié et la misère cachée d’une immense majorité de la population, sans parler des sanglantes ingérences armées chez les voisins, notamment en RDC. Cela commence juste à bouger un peu depuis qu’il est établi que Kagame est derrière les exactions de la milice M23 dans ce pays dont elle occupe plusieurs localités. D’ailleurs, plusieurs ouvrages, en plus du nôtre, sont parus ce printemps pour dénoncer cette situation et briser le silence.
Pourquoi l’immense RDC est en position d’infériorité face au petit Rwanda ?[/size]
FGR : Je veux juste dire que le « petit Rwanda » est doté d’une armée puissante, bien entrainée, disciplinée. Elle est bien armée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et depuis peu aussi la France. L’Union européenne participe aussi à son financement. En ce qui concerne « l’immense RDC », je laisse Déo répondre.
Deo Namujimbo : Si le Rwanda est petit, son armée ne l’est pas, elle qui se permet de « louer » des milliers de supplétifs aux forces de maintien de la paix dans plusieurs pays africains, et même à Total Énergies au Mozambique. Tout en clamant hypocritement qu’elle est en RDC pour chasser les génocidaires des FDLR … depuis 25 ans ! Elle bénéficie depuis longtemps du soutien logistique et stratégique des États-Unis et de la Grande-Bretagne et elle est fortement soupçonnée de participer au pillage des minerais en RDC. De plus la RDC n’a pas d’armée à proprement parler, dirigée par des officiers affairistes pour la plupart mis en place par le Rwanda, des soldats mal payés et démotivés, sans aucune abnégation pour la cause nationale ni amour de la patrie. Les soldats congolais sont en permanence préoccupés par la survie de leurs familles, ce qui ne leur laisse pas le temps de penser à la défense de la patrie. La RDC a été sous embargo du conseil de sécurité de l’ONU sur les armes pendant plus de 20 ans, comme pour l’empêcher de se défendre. Un embargo qui vient juste d’être partiellement levé en mars
L’image de Kagame est-elle plus atteinte aux États-Unis qu’en France ?[/size]
FGR : Nous montrons dans ce livre que les États-Unis ont toujours été les soutiens fidèles et très actifs de Paul Kagamé, qu’ils l’ont aidé à prendre le pouvoir depuis l’Ouganda, pays anglophone qui était leur plaque tournante dans la région. Soutien que dénonce par exemple la sénatrice Cynthia McKinney dans une lettre au président Bush que nous reprenons dans notre livre. Kagame était « l’enfant chéri » de Bill Clinton qui continue d’agir au Rwanda à travers sa fondation, accusée de participer au pillage des ressources du pays voisin. Il a fallu que les incursions de l’armée rwandaise et ses exactions deviennent insoutenables dans la deuxième guerre du Congo (1998-2002), pour que Washington fronce les sourcils. Barack Obama en revanche s’est fâché et a coupé l’aide militaire au Rwanda en 2012, quand, déjà, le M23 occupait l’est du Congo. Cette sanction a conduit au retrait de la milice. Depuis qu’elle est revenue, il y a un an, les États-Unis ont bien demandé à Kagamé de ne plus la soutenir, mais l’avertissement n’a été suivi d’aucune sanction. En revanche, l’arrestation et le procès de Paul Rusesabagina, le héros du film « Hôtel Rwanda », entre temps devenu citoyen américain et opposant à Kagamé, a sérieusement perturbé les relations américano-rwandaises et abîmé l’image du Rwanda et de son chef suprême aux États-Unis. Même s’il a été libéré en mars.[/
DN : Au même moment, la France et l’UE, tout en condamnant cette complicité avec le M23, octroient 20 millions d’euros à Kagame !
Comment mettre fin au pillage de la RDC ?
FGR : Il faudrait d’abord que la RDC retrouve sa souveraineté. Ce n’est pas simple, vu l’état de l’armée, comme l’a dit Déo. Le président Tshisekedi en est tellement conscient qu’il fait appel à des armées d’autres pays africains (Kenya, Angola, Burundi) pour faire face au M23 ! Il faudrait aussi que les puissances qui soutiennent le Rwanda cessent de le faire et cessent aussi de faire semblant de ne pas voir ce qui se passe. Il y a peu de chance que cela arrive, car ce sont eux qui sont finalement les bénéficiaires du pillage des minerais comme le cobalt, le coltan ou le lithium dont leurs industries ont besoin et qu’ils obtiennent ainsi à bas prix.
DN : Pour finir, bien des Congolais, notamment les fonctionnaires et les hommes d’affaires, devraient cesser de profiter de la situation pour s’enrichir honteusement au détriment de la criante majorité de la population. En résumé, les Congolais en général, au pays et dans la diaspora, de plus en plus conscients de la trahison de leurs élites, manifestent le besoin de changement, mais ont besoin de dirigeants responsables et de moyens pour changer les choses.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134625_rencontre_fatshi_kagame_des_congolais_divises.html
"ACTUALITÉ DÉCRYPTÉE 10.03.24 FABIEN KUSUANIKA REÇOIT PATRICK MBEKO"
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
DES DÉPÊCHES EN VRAC...
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"SADC : un sommet extraordinaire sur la situation sécuritaire en RDC - 21.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134898_sadc_un_sommet_extraordinaire_sur_la_situation_securitaire_en_rdc.html
Hakainde Hichilema, président de la Zambie
Un sommet extraordinaire de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) aura lieu le samedi 23 mars à Lusaka, en Zambie, indique un communiqué de ladite organisation, rendu public le mercredi 20 mars 2024. Selon ce document, ce sommet aura comme ordre du jour la situation sécuritaire dans la région de la SADC, particulièrement dans l’Est de la République démocratique du Congo et à Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique.
Dans cette optique, le sommet recevra une mise à jour sur les progrès des missions de la SADC, à savoir la SAMIDRC et la SAMIM qui ont été déployées pour soutenir les gouvernements de la RDC et du Mozambique afin de restaurer la paix et la stabilité et d'ouvrir la voie au développement durable.
Ce sommet sera dirigé par le président de la Zambie, Hakainde Hichilema, en sa qualité du numéro 1 de l'organe de la SADC sur la coopération politique, défense et sécurité.
La mission de SADC en RDC (SAMIDRC) a été déployée le 15 décembre 2023, en vue de soutenir le gouvernement congolais dans ses efforts de rétablir la paix et la sécurité dans l'Est du pays, où sévissent des groupes armés.
Le déploiement de la SAMIDRC a été approuvé par le sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la SADC, le 8 mai 3023, à Windhoek, en Namibie, en tant que réponse régionale à l'instabilité et à la détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.
"Lusaka: Felix Tshisekedi participe au sommet de la SADC sur la sécurité dans l’Est de la RDC - 23/03/2024 -
= https://www.radiookapi.net/2024/03/23/actualite/securite/lusaka-felix-tshisekedi-participe-au-sommet-de-la-sadc-sur-la-securite
= https://actualite.cd/2024/03/21/sadc-la-situation-securitaire-dans-lest-de-la-rdc-au-centre-du-sommet-extraordinaire-de
= https://www.radiookapi.net/2024/03/21/actualite/revue-de-presse/forum-des-sadc-un-sommet-extraordinaire-sur-la-rdc-et-le
= https://www.radiookapi.net/2024/03/23/actualite/politique/la-sadc-denonce-les-manoeuvres-du-rwanda-contre-sa-mission-en-rdc
"Procès Modero Nsimba : La défense sollicite la comparution de l'OPJ instructeur de la DEMIAP pour "tracer l'origine de l’audio controversé - 24.03.2024
= https://actualite.cd/index.php/2024/03/24/proces-modero-nsimba-la-defense-sollicite-la-comparution-de-lopj-instructeur-de-la
Les avocats de l'ancien ministre du tourisme et député national, Modero Nsimba, demandent à la Cour de cassation de faire comparaître l'officier de police judiciaire (OPJ) qui a auditionné leur client aux renseignements militaires, afin de préciser à la Cour l'origine de l'audio qui fait l'objet de l'instruction de cette affaire. Selon Maître Michel Diembo, personne ne connaît l'origine de cet audio attribué à son client, d'où la nécessité de faire comparaître l'OPJ.
"Donc, il y a un doute patent sur toute la ligne. Personne ne connaît l'origine de cet audio, et notre client a entendu cet audio pour la première fois à travers un téléphone à la DEMIAP. C'est pourquoi nous avons demandé à la Cour de faire venir l'OPJ instructeur qui sera accompagné de ses téléphones, et nous pourrons alors tracer l'origine de cet audio. Ce qui est sûr, c'est que cet audio ne vient pas de notre client; ce n'est pas lui qui a fait cette déclaration, et rien n'indique que c'est lui qui aurait fait cette déclaration. C'est le jour de son interpellation qu'il a appris qu'il y avait un audio, et c'est le même jour que l'audio a été répandu sur la toile. Nous avons demandé à la Cour de faire venir l'OPJ verbalisant pour connaître l'origine de cet audio. De plus, il a répondu qu'il n'avait jamais fait ces déclarations, ce qui laisse planer un doute sur toutes les accusations", a déclaré Maître Michel Diembo.
La Cour de cassation recevra le réquisitoire du ministère public le 27 mars prochain et les plaidoiries des parties. Le Parquet Général près la Cour de cassation poursuit Modero Nsimba pour propagation de faux bruits et imputations dommageables, suite à un audio controversé qui lui est attribué, contenant des discussions sur plusieurs sujets, dont la mort de l'ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. Dans cet audio, la personne qui parle confirme l'implication du Chef du Renseignement militaire, le Général Ndaywel, et de Christian Tshisekedi, frère du Président Félix Tshisekedi, dans la mort de Chérubin Okende.
= https://econewsrdc.com/avec-lincarceration-de-modero-nsimba-elu-national-de-muanda-personne-nest-desormais-a-labri/
= https://www.digitalcongo.net/article/sadc-la-situation-securitaire-dans-l-est-de-la-rdc-et-a-cabo-delgado-dans-le-nord-du-mozambique-au-menu-d-un-sommet/
"Mboso aux nouveaux députés nationaux : « Quittez les groupes armés au risque de subir la rigueur de la loi » - 21.03.2024
= https://rtnc.cd/mboso-aux-nouveaux-deputes-nationaux-quittez-les-groupes-armes-au-risque-de-subir-la-rigueur-de-la-loi/
Le président du bureau d’âge de la chambre basse du Parlement de la quatrième législature, Christophe Mboso Nkodia a rappelé à ses collègues députés nouvellement élus que les enquêtes sur les traîtres de la République et complices de l’agresseur, sont en cours jusqu’au Parlement.
Il a, ainsi, encouragé ces collègues députés à travailler pour l’intérêt de la République et non pas de l’ennemi qui déstabilise la République Démocratique du Congo surtout dans sa partie Est.
« Les enquêtes se poursuivent jusqu’au Parlement, quittez les groupes armés au risque de subir la rigueur de la loi », a-t-il prévenu
Pour rappel, depuis que le pays est agressé par les forces rwandaises (RDF), en soutien aux M23, les forces de sécurité de la RDC ont arrêté certains députés et notables issus du Nord-Kivu qui sont de mèche avec le Régime de Kigali. C’est le cas de l’honorable Mwangachuchu, jugé et condamné à la peine capitale par la justice militaire pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes de guerres, (…), et d’autres députés provinciaux de la troisième législature, récemment présentés par les forces armées de la République Démocratique du Congo, (FARDC), pour une collaboration avec le groupe terroriste M23.
"Mixage et le brassage : il faut aussi réclamer la tête des civils ! -
21.03.2024
= https://econewsrdc.com/le-mixage-et-le-brassage-concernaient-aussi-les-institutions-animees-par-des-civils/
Quand on parle d’infiltration en RDC, on ne voit que l’armée (FARDC), la police (Police nationale congolaise) et les Renseignements (ANR, DGM et DEMIAP). Les termes désormais à la mode sont « mixage » et « brassage ». Les premiers à en parler le plus dans les réseaux sociaux semblent ne pas savoir que ces deux opérations ont concerné également et surtout les Institutions de la République comme l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement ainsi que les Cours et Tribunaux (ceci au niveau national) ainsi que les Gouvernements provinciaux (au niveau professionnel). Dans l’Administration publique, il y a aussi la Diplomatie, le Portefeuille, les Médias officiels. Les mêmes opérations se sont effectuées en plus sur les Institutions d’appui à la démocratie, en l’occurrence la Commission électorale indépendante (CEI), l’Observatoire national des droits de l’homme (ONDH), la Haute autorité des médias (HAM), la Commission vérité et réconciliation (CVR) et la Commission de l’Ethique et de la Lutte contre la Corruption (CELC).
Pour étaler l’étendue du mixage et du brassage civil, quoi de plus éloquent que l’Accord global et inclusif (Agi) issu du Dialogue inter-congolais après Sun City 2 clôturé le 4 avril 2023.
Pour mémoire, le round Sun City 1 s’était tenu du 28 février au 19 avril 2002, jour de signature de l’Accord de Sun City (baptisé par dérision Accord des Cascades, du nom du complexe hôtelier où il avait été négocié).
N’y ayant pas trouvé leur compte, l’Udps (pour non-désignation d’Etienne Tshisekedi comme président de la République) et le Rcd (pour non-désignation d’Azarias Ruberwa en qualité de président du Parlement) avaient réclamé un nouveau round. D’où la création de l’Alliance pour la Sauvegarde du Dialogue, Asd. Les parties prenantes vont se retrouver à Pretoria où, à l’issue des négociations, sortira le 16 décembre 2002 l’Accord global et inclusif instaurant le 1+4 (1 Président et 4 Vice-Présidents de la République). Le signataire (sous réserve) pour l’Udps était le conseiller politique d’Etienne Tshisekedi, Valentin Mubake, celui-là même qui dira dans « Le Potentiel » n°3193 du 9 août 2004 à propos des postes : « … Quand nous sommes arrivés à Sun City, nous nous sommes battus non pour avoir des postes, mais pour l’avènement de ce cadre juridico-politique. (…) Nous avons même été plus loin : les différents postes réservés à l’Udps au gouvernement, à l’Assemblée nationale et au Sénat, nous les avons cédés à ceux qui en voulaient. Nous, ce n’est pas le poste ».
Pour rappel, la Transition issue de Sun City 2 avait été enclenchée le 30 juin 2003. C’est-à-dire plus d’une année plus tôt.
OPÉRATIONS NÉGOCIÉES DANS LE CADRE DU ROUND DE PRETORIA
S’agissant de l’Armée, voici ce que les parties prenantes avaient convenu : « À l’issue du Dialogue inter-congolais, il y aura un mécanisme pour la formation d’une Armée Nationale, restructurée et intégrée incluant les Forces Armées du gouvernement de la République Démocratique du Congo, les Forces Armées du Rassemblement Congolais pour la Démocratie et les Forces Armées du Mouvement de Libération du Congo, conformément au point 20 de l’article 3 des principes de l’accord de Lusaka. Dans un souci de paix, d’unité et de réconciliation nationale, le mécanisme précité devra inclure le RCD-ML, le RCD-N et les Maï-Maï, selon des modalités à définir par les institutions politiques de la transition issues du Dialogue inter-congolais. Une réunion des états-majors FAC, RCD, MLC, RCD-N, RCD-ML et Maï-Maï sera convoquée avant l’installation du gouvernement de la transition. Elle procédera à l’élaboration du mécanisme militaire chargé de la formation des autres états-majors jusqu’au niveau des régions militaires ».
Faut-il préciser que dans la Constitution de la Transition issue du Dialogue inter-congolais, il est clairement spécifié que « l'Accord global et inclusif et la Constitution constituent la seule source du pouvoir pendant la transition en République Démocratique du Congo ». Et à son article 190, il est tout aussi clairement spécifié que « Le Conseil supérieur de la défense donne un avis conforme sur la proclamation de l’état d’urgence, l’état de siège et la déclaration de guerre » et que « Sans préjudice des lois en vigueur, le Conseil supérieur de la défense donne un avis sur toutes les matières portant sur : la formation d’une armée nationale, restructurée et intégrée ; le désarmement des groupes armés ; la supervision du retrait des troupes étrangères ; toutes les autres questions relatives à la défense nationale ».
C’est pour dire que le mixage et le brassage sont des opérations négociées dans le cadre du round de Pretoria suscité par l’ASD et couchées dans l’Accord Global et Inclusif signé par les composantes Gouvernement, RCD/Goma, MLC, Opposition politique et Forces vives (Société civile), de même que par les entités RCD-Kml, RCD-N et Maï-Maï, et avec pour témoins le Président sud-africain Thabo Mbeki et l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour les Grands Lacs, le Sénégalais Moustapha Niasse.
LA LOGIQUE VA DEVOIR RÉCLAMER AUSSI LA TÊTE DES CIVILS !
Le chapitre III comprend 6 annexes relatives respectivement à la « Répartition des responsabilités », aux « Entreprises publiques », à la « Commission de suivi de l’Accord », à la « Garantie internationale », aux « Questions sécuritaires » et à la « Répartition des responsabilités ».
Chacune des composantes et des entités avaient son quota de postes ou de mandats bien défini pour l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement, les Gouvernements provinciaux, les entreprises publiques et la Commission de suivi de l’Accord.
L’Annexe 5 relatives aux « Questions sécuritaires » mérite d’être étalée, elle aussi, pour saisir la dimension du mixage et du brassage. En effet, elle organise la sécurité des dirigeants politiques à Kinshasa, siège des Institutions.
Son premier point est ainsi formulé : « Chaque dirigeant politique aura 5 à 15 gardes du corps pour assurer sa sécurité personnelle. Aucune force armée congolaise supplémentaire ne pourra être acheminée à Kinshasa afin d’éviter toute possibilité de confrontation armée. La réunion des états-majors FAC, RCD, MLC, RCD-N, RCD-ML et Mai-Niai pourra proposer des mesures de sécurité additionnelles pour certains dirigeants selon les besoins ».
Son deuxième point est : « Les mesures de sécurité intérimaires suivantes seront mises en place. Une force de police intégrée sera chargée d’assurer la sécurité du Gouvernement et de la population. La Communauté internationale apportera son soutien actif à la sécurisation des institutions de la transition ».
Au regard de cette démonstration, le débat en cours sur le mixage et le brassage tel que développé par certaines forces politiques et sociales dans les réseaux sociaux est loin de la réalité et de la vérité des faits. Il est tellement réducteur qu’il traduit une volonté délibérée de manipulation de l’opinion. Car, s’il faut réclamer la tête des militaires, des policiers et des agents de sécurité « infiltrés », la logique réclame aussi la tête des civils !
Et là, tapit un tsunami susceptible d’emporter une bonne partie des forces politiques et sociales, c’est-à-dire de balayer l’ordre institutionnel issu des élections de décembre 2023.
"Le déclin du débat démocratique en RDC : entre promesses brisées et luttes d’égo - 21.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134924_le_declin_du_debat_democratique_en_rdc_entre_promesses_brisees_et_luttes_d_ego.html
Depuis les élections du 20 décembre 2023 en RD Congo, un constat amer s’impose : le paysage politique a viré vers un marécage de discours creux, de promesses vides et de querelles stériles. Ce recul de la qualité du débat démocratique ne fait que renforcer les doutes quant à la solidité des fondements de la démocratie dans cette nation autrefois porteuse d’espoir.
Dans un pays où les attentes étaient immenses après des décennies de tumulte politique, l’ère post-électorale a déçu grandement. Les promesses de transparence, de reddition de comptes et de progrès démocratique se sont rapidement évaporées, laissant place à un spectacle affligeant de politiciens plus intéressés par leur propre pouvoir que par le bien-être de la nation.
Les débats, autrefois nourris par des idées novatrices et des visions inspirantes, se sont transformés en arènes de combats d’ego, où les attaques personnelles et les manipulations politiques prévalent sur la substance des enjeux. Les citoyens, en quête de leadership éclairé et de solutions concrètes, se retrouvent noyés sous un flot incessant de discours politiques stériles et de stratégies de diversion.
Ce déclin du débat démocratique en RDC est le reflet d’une classe politique en perte de repères, obsédée par la conservation du pouvoir au détriment du bien commun. Les voix dissidentes sont étouffées, les idées novatrices sont marginalisées, et la confiance des citoyens dans le processus démocratique s’érode un peu plus chaque jour.
Il est grand temps pour les acteurs politiques de la RDC de renouer avec l’éthique, la responsabilité et la vision à long terme. Sans un changement radical de cap, le pays risque de sombrer davantage dans le chaos politique et social, mettant en péril les espoirs de toute une nation en quête d’un avenir meilleur. Nul ne peut dire à cet instant les cinq grandes questions déterminantes de l’avenir immédiat de la RDC.
"RDC: L’espace Katanga face à des élections polarisées et des tensions intercommunautaires - 21.03.2024
= https://actualite.cd/2024/03/21/rdc-lespkatanga-face-des-elections-polarisees-et-des-tensions-intercommunautaires
Les récentes élections dans le Katanga, une région riche en minéraux et cruciale pour la RDC, ont mis en lumière des clivages profonds, exacerbés par des discours identitaires et des enjeux économiques considérables, révèle une note d'analyse publiée mardi par l'Institut Ebuteli, l’institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, basé à Kinshasa et à Goma. La présidentielle du 20 décembre 2023 a vu une polarisation électorale notable dans l'ex-province du Katanga, maintenant divisée en quatre provinces. Félix Tshisekedi, malgré une victoire nationale avec 73,46 % des suffrages, n'a recueilli que 39,4 % des voix dans la région, contre 60,53 % pour Moïse Katumbi, soulignant une nette préférence régionale.
Cet écart reflète non seulement des différences politiques mais aussi des tensions historiques, notamment entre les communautés katangaise et kasaïenne, ainsi que des aspirations régionales autonomistes renforcées par la richesse minérale de la région. Selon l'analyse d'Ebuteli, les tensions pourraient s'intensifier avec la formation du nouveau gouvernement, la nomination de mandataires dans les entreprises publiques et les élections des gouverneurs. La situation est d'autant plus précaire que les discours populistes et identitaires ont alimenté une méfiance mutuelle entre les communautés, avec des incidents de violence rapportés entre les partisans des différents partis politiques. La campagne électorale a été marquée par une rhétorique divisant les candidats entre "gardiens de l'intégrité territoriale" et "étrangers ou soutenus par des étrangers", ciblant particulièrement Katumbi en raison de ses origines et relations familiales.
De même, des discours tribalistes anti-Kasaïens ont circulé sur les réseaux sociaux, exacerbant les tensions. Le Katanga, avec son importance économique et politique, est à la croisée des chemins. Les dynamiques électorales ont réaligné certaines allégeances politiques mais ont aussi mis en évidence les défis de cohabitation et de gestion des richesses de la région. Tshisekedi, avec une marge de manœuvre accrue pour son second mandat, devra naviguer entre ces tensions internes pour assurer la stabilité et le développement de cette région clé. La situation reste volatile, et les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si les tensions actuelles peuvent être apaisées ou si elles risquent de s'enflammer en une crise plus large, menaçant la cohésion sociale et le progrès économique dans le Katanga et au-delà.
"RDC : Félix Tshisekedi rappelle au gouvernement la nécessité d’organiser le deuxième recensement général pour " intervenir plus efficacement " en faveur des populations - 23.03.2024
= https://actualite.cd/2024/03/23/rdc-felix-tshisekedi-rappelle-au-gouvernement-la-necessite-dorganiser-le-deuxieme
La 130e réunion du conseil des ministres a permis à Félix Tshisekedi de rappeler au gouvernement l'urgence et la nécessité d'organiser le deuxième recensement général de la population et de l'habitat. Depuis plus de quatre décennies et en raison de l'absence de statistiques démographiques récentes, a-t-il rappelé dans sa communication vendredi 22 mars, la RDC se retrouve dépourvue d'une base des données solide et fiable, indispensable à la planification de son développement socioéconomique et à la définition d'une politique de population.
Face à cette situation, il insiste sur la réalisation du deuxième recensement général de la population afin de permettre au gouvernement et à ses partenaires techniques et financiers d'intervenir plus efficacement en faveur des populations.[/size]« En effet, à l'issue du recensement de la population et de l'habitat, notre pays sera en mesure de mettre en place des politiques socio-économiques et démographiques nécessaires à la conduite des affaires nationales à moyen et long terme, visant une répartition équitable de la richesse, des services publics et des postes représentatifs dans tout le pays », rapporte le compte-rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
À cet effet, la ministre d'État, ministre du plan ; le ministre d'État, ministre du Budget ; et le ministre des Finances, sous la coordination du Premier ministre, ont été chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la réalisation, dès cette année, des travaux de cartographie mutualisée, gage du succès de toutes les opérations de collecte des données socioéconomiques et démographiques en cours de préparation dans le pays. « Il s'agit d'opérations telles que le recensement général de la population et de l'habitat, le recensement général de l'agriculture et l'identification de la population, entre autres », ajoute le compte-rendu de la réunion.
En RDC, l’idée du recensement général de la population est souvent perçue comme une manière de se maintenir au pouvoir. Cela a été le cas en 2015, lorsque Joseph Kabila, qui devait quitter le pouvoir dans un an, avait proposé le recensement de la population. Même si ce dernier n’avait pas eu lieu, Kabila avait réussi à rester au pouvoir au-delà de son mandat pendant près de trois ans.
Le recensement était parmi les priorités du gouvernement de Sama Lukonde lors de sa mise en place en 2021. Cette opération permettra également de disposer d’un fichier général de la population et facilitera l’obtention des données nécessaires à l’orientation des politiques publiques.
Malgré la signature du protocole d'accord sur le transfert des dispositifs d'enrôlement, des données cartographiques et du matériel de collecte des données par la Commission électorale à l'ONIP et à l'INS (Institut National de la Statistique), les opérations de recensement de la population se font toujours attendre.
"Bas-Uélé : Peter Kazadi missionné pour traquer la milice ougandaise LRA et faire libérer les otages - 24.03.2024
= https://actualite.cd/index.php/2024/03/24/bas-uele-peter-kazadi-missionne-pour-traquer-la-milice-ougandaise-lra-et-faire-liberer
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a indiqué que le gouvernement continue de suivre de près la situation sécuritaire à l'Est du pays, notamment la poursuite des opérations pour préserver la vie de nos compatriotes et défendre l'intégrité du territoire. Ceci ressort de sa communication lors de la 130e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 22 mars 2024 à la Cité de l'Union Africaine."De même, il est préoccupé par le phénomène des enlèvements qui sévit dans le territoire d'Ango, province du Bas-Uele, opéré par les milices ougandaises LRA. Ces actes de terrorisme visent particulièrement les adolescents. Au regard de la gravité des faits, il a demandé au VPM, ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, de prendre toutes les dispositions utiles pour traquer les auteurs de ces actes en vue de la libération des otages et de l'éradication de ce phénomène qui perturbe non seulement la vie des paisibles citoyens mais aussi et surtout le bon déroulement de la scolarité des enfants de la contrée", rapporte le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
A lui de prévenir :"Le gouvernement rappelle à tous les auteurs de ces actes ignobles commis depuis des décennies sur nos paisibles populations, particulièrement sur les femmes et les enfants, qu'avec la levée du moratoire sur l'exécution de la peine de mort, il n'hésitera pas un seul instant à appliquer celle-ci en cas de condamnation définitive par les Cours et Tribunaux."
Une trentaine d’enfants ont été enlevés par l’armée de résistance du Seigneur (LRA) depuis le 14 mars dernier, dans le territoire d’Ango (Bas-Uele), a appris ACTUALITE.CD des sources administratives locales. L'incident s'est produit à Digba, une entité se trouvant à environ 45 kilomètres du centre d'Ango, dans la chefferie Sasa. Selon l’administrateur du territoire d’Ango, Marcellin Lekabusiya, les faits se sont déroulés la nuit. Parmi les victimes, il y a 14 garçons. Les assaillants ont aussi pillé de fond en comble les biens du principal centre de santé local, selon la même source.
Lors de la législature passée déjà, la députée nationale Grâce Neema Painiye avait, dans une motion d'information à l’Assemblée nationale, évoqué l’insécurité qui bat son plein dans les territoires d’Ango et de Bondo dans la province du Bas-Uélé. Selon cette élue du territoire d’Ango, des rebelles centrafricains Séléka, des éleveurs Mbororo et la LRA sont à la base de cette situation dans cette partie du pays. Ces hommes armés centrafricains prennent en otage des enfants qui, jusqu'à ce jour, sont introuvables.
"Lithium de Manono : la Cour arbitrale de Paris déboute Zijin Mining et donne raison à AVZ - mars 22, 2024
= https://econewsrdc.com/lithium-de-manono-la-cour-arbitrale-de-paris-deboute-zijin-mining-et-donne-raison-a-avz
"Elections des gouverneurs au Kasaï : des notables accusent Augustin Kabuya de prendre en otage les députés provinciaux - 21.03.2024
= https://actu30.cd/2024/03/gouvernorales-au-kasai-des-notables-accusent-augustin-kabuya-de-prendre-en-otage-les-deputes-provinciaux/
A un mois des élections du gouverneur au Kasaï, des réactions fusent de partout après la rencontre entre le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et des élus de cette province.
D’après des notables de la province du Kasaï, cette rencontre va dans le sens d’intimider et privatiser les élus provinciaux au risque de compromettre les acquis de la démocratie pour lesquels le chef de l’État s’est investi.
« Après élections, nous resterons ensemble et demeurons fils du Kasaï. Arrêtez de prendre en otage les élus provinciaux et laissez-les faire le choix en toute indépendance. Par la même occasion, nous demandons au secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, de laisser les élus nous donner un meilleur gouverneur capable de booster », a déclaré le chef de travaux, Urbain Mulenda.
Une autre déclaration est celle du président de la communauté Lulua, Makolo Mwanza, qui invite les élus provinciaux à ne pas céder aux intimidations de l’UDPS ou de l’Union sacrée, mais de mettre au premier plan les intérêts primordiaux de la population.
Ce notable indique que le Kasaï est toujours victime de la gestion des tickets recommandés depuis Kinshasa, malheureusement qui ont mis dans le chaos la province.
Pour rappel, le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, avait réuni, lundi, quelques élus provinciaux du Kasaï à Kinshasa. Les échanges, d’après le député provincial de l’UDPS, Alain Tshisungu Ntumba, ont tourné autour du candidat de leur parti aux Gouvernorats. Il a fait savoir qu’après la présentation de ce candidat, les élus provinciaux présents ont pris l’engagement d’accorder leurs voix à ce candidat gouverneur.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
"Pourquoi la RDC tourne en rond? - 25.03.24
= https://www.politico.cd/videos/2024/03/25/pourquoi-la-rdc-tourne-en-rond.html/159293/
Dans son émission, Litsani Choukran décrypte la question de savoir pourquoi le pays tourne au rond!. Regardez
Pourquoi la RDC tourne en rond: réponses du Fondé dans cette émission à l’occasion du 63ème anniversaire de l’indépendance du pays...
"En RDC, le tribalisme sur le banc des accusés - 22.03.2024
= https://www.jeuneafrique.com/1550661/societe/en-rdc-le-tribalisme-sur-le-banc-des-accuses/
"RDC : le gouvernement note la persistance de la perte du pouvoir d’achat du gagne-petit suite à la dépréciation du Franc congolais - 25 mars 2024
= https://www.politico.cd/economico/2024/03/25/rdc-le-gouvernement-note-la-persistance-de-la-perte-du-pouvoir-dachat-du-gagne-petit-suite-a-la-depreciation-du-franc-congolais.html/159373/
Le ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Peter Kazadi, a au cours de la cent-trentième réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi dernier à la Cité de l’Union Africaine, présenté l’état et l’administration du territoire national qui demeurent « globalement calmes ».
Dans son point d’information, le vice-Premier ministre congolais a indiqué que la situation dans le territoire national est dominée par la poursuite des opérations militaires dans le cadre de l’état de siège en provinces de l’Ituri et du Nord- Kivu.
Demeurant généralement calme, l’état d’esprit de la population a été notamment marqué, au cours de la semaine qui s’est achevée, par le regain des tensions entre les Forces de défense et de sécurité et des groupes de jeunes lors des opérations de maintien et rétablissement de l’ordre ; ainsi que les inquiétudes quant à une psychose sur l’asphyxie de la ville de Goma dont les voies d’approvisionnement deviennent difficiles aggravant ainsi, les conditions de vie des populations déplacées.
À cela s’ajoute la persistance de la perte du pouvoir d’achat du gagne-petit consécutive à la dépréciation de la monnaie nationale, le franc congolais, face à la devise étrangère.
D’ailleurs, présente à cette réunion, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Marie-France Kabedi Malangu a révélé le Franc congolais a enregistré une appréciation de 0,11% à l’indicatif tandis qu’au parallèle, il a été noté une dépréciation de 0,60% ; établissant ainsi les taux de change à 2.758,05 Francs congolais et 2.767,19 Francs congolais le dollar américain respectivement.
Dans un autre registre, le ministre Peter Kazadi a épinglé la persistance des tensions et troubles à l’ordre public consécutifs à l’arrêt de la Cour constitutionnelle concernant les recours en contestation des résultats des élections législatives nationales, notamment dans les provinces du Sud-Kivu, du Kasaï-Oriental, du Maï- Ndombe et de la Tshopo.
"Agression dans l’Est : « un officier ne tourne pas le dos à l’ennemi » ( JP Bemba) - 22 mars 2024
= https://www.politico.cd/actualite/la-rdc-a-la-une/2024/03/22/agression-dans-lest-un-officier-ne-tourne-pas-le-dos-a-lennemi-jp-bemba.html/157704/
"Depuis sa cellule de Makala: Mukebayi menace de quitter Ensemble de Moïse Katumbi ! - 21.03.2024
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-134944_depuis_sa_cellule_de_makala_mukebayi_menace_de_quitter_ensemble_de_moise_katumbi.html
"DECRY ONFOS 23.03.24 NANGA-FATSHI BATAILLE SANGLANTE . VK-BAHATI-USN GUERRE DE POSTES LANCÉE"
"URGENT! CHANGEMENT YA MENTALITÉS, PRÉSIDENTI FÉLIX ALIA MAKI ABWAKA SACHET WAPI ? - 25.03.24"
"URGENT ! AUDIO MUSUSU EBIMI NA MEUTRE YA CHÉRUBIN, PERO ATUTI BORDURE, MODERO NA FAMILLE TSHISEKEDI- 24.03.24"
"NINI EKOMELI MIKE MUKEBAYI NA PRISON ? BA JOURNALISTES BATOMBOKI, POISON, EYINDI - 22.0324"
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Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
"[DIRECT! EYINDELI ELIEZER BA VÉRITÉS YA SOMO EBIMI, PAUL TOSUWA AYE MABE. SK DELLA NA BRUXELLES POISON ? - 30.03.24"
"BOOM! INDIA ET PAPY T EN RÉSIDENCE SURVEILLÉE ? ELIEZER ASENGI EPAYI YA P.KAZADI BABOMA PPRD. NANGAA A GOMA ? - 29.03.24"
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Dernière édition par ndonzwau le 31/3/2024, 7:53 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
UN VRAI DROIT DE RÉPONSE OU UN ACTE DE PRÉSENCE A FLEURETS-MOUCHETES ? LE PRÉSIDENT CONGOLAIS VIENT D'ACCORDER UN ENTRETIEN AU JOURNAL 'LE MONDE' APRÈS L'INTERVIEW DE KAGAME A JA...
Dans tous les cas selon moi, rien de nouveau sous le soleil : les mêmes accusations et mêmes revendications sans plus de précisions...
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Dans tous les cas selon moi, rien de nouveau sous le soleil : les mêmes accusations et mêmes revendications sans plus de précisions...
"Félix Tshisekedi, président de la RDC : « Le Rwanda n’est pas seul responsable des malheurs du Congo » - 30.03.2024
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/30/felix-tshisekedi-president-de-la-rdc-le-rwanda-n-est-pas-seul-responsable-des-malheurs-du-congo_6225115_3212.html
Alors que les rebelles du M23 continuent de progresser dans l’est de la République démocratique du Congo, le chef de l’Etat congolais dénonce l’implication de Kigali dans le conflit et la complicité de la communauté internationale.
Félix Tshisekedi, le président de la République démocratique du Congo (RDC), fait face depuis deux ans à une rébellion dans l’est du pays menée par le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé activement soutenu par le Rwanda, selon des rapports les Nations unies. Réélu en décembre 2023, il dénonce dans un entretien accordé vendredi 29 mars au Monde, à Radio France et au Wall Street Journal, la « complicité de la communauté internationale » dans le conflit.
]Vous aviez annoncé en campagne qu’« à la moindre escarmouche », vous déclareriez la guerre au Rwanda. Depuis, Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, est encerclée par les rebelles du M23. Cette déclaration reste-t-elle d’actualité ?
Oui, mais il y a eu depuis une intense activité diplomatique – pour ne pas dire des pressions sur la RDC – pour laisser une chance à la paix. Je n’emprunte pas cette voie par faiblesse, mais avec l’espoir qu’elle aboutira à quelque chose. Les provocations de Paul Kagame, le président rwandais, sont nombreuses, sa manipulation et ses mauvaises intentions ne font pas l’ombre d’un doute. C’est la voie de la dernière chance, au-delà de laquelle nous répondrons aux escarmouches, parce que nous en avons les moyens.
Vous refusez de négocier avec les insurgés, et n’acceptez de le faire qu’avec avec votre homologue rwandais. Est-ce qu’une rencontre avec Paul Kagame est prévue prochainement ?
C’est possible. Cela dépendra de la démarche qui est en cours actuellement. Le président angolais a été désigné par l’Union africaine comme médiateur de cette crise. Je préfère ne pas spéculer sur ce qui va arriver ou pas.
Comment comprendre l’absence de progrès des opérations militaires congolaises et la progression du M23, épaulé par l’armée rwandaise ?
Il faut relativiser. C’est peut-être le cas sur certains axes, mais sur d’autres, nous les repoussons. Et ils ont compté beaucoup de morts dans leurs rangs. Mais cette guerre nous empêche de continuer les réformes de notre armée. Celle dont j’ai hérité était truffée de rebelles qui ont été intégrés après la signature d’accords pour résoudre les précédentes crises impliquant des groupes armés, soutenus par le Rwanda. Cela explique les vraies difficultés que nous avons aujourd’hui. Nous devons séparer le bon grain de l’ivraie. Il y a des traîtres dans notre armée. Pas uniquement des rwandophones, il y a aussi des Congolais d’autres expressions linguistiques. Aujourd’hui, nous nous battons à la fois contre un ennemi visible, le Rwanda, et un invisible, ceux qui ont infiltré nos rangs....
"Implication du Rwanda, lutte contre le M23 et diplomatie: Tshisekedi évoque la situation dans l'est de la RDC - 30.03.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240330-implication-du-rwanda-lutte-contre-le-m23-et-diplomatie-tshisekedi-%C3%A9voque-la-situation-dans-l-est-de-la-rdc
Le président congolais Félix Tshisekedi s'est exprimé longuement dans les colonnes du Monde sur la situation dans l'est du pays où sévit une centaine de groupes armés, dont la rébellion du M23 activement soutenue par le Rwanda, selon l'ONU. Une nouvelle occasion pour le chef de l’État congolais de dénoncer avec force l’implication de Kigali dans le conflit. Il revient également sur les sociétés privées, l'utilisation de milices armées ou encore la position de la communauté internationale.
La première question de l'entretien avec le quotidien français semble plutôt embarrassante. Le Monde rappelle au président congolais sa promesse électorale de déclarer la guerre au Rwanda « à la moindre escarmouche » alors que depuis cette déclaration, les rebelles du M23 ont continué de progresser et encerclent désormais Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Une interrogation à laquelle Félix Tshisekedi répond qu'il y a eu une intense activité diplomatique, une allusion sans doute à la relance de la médiation du président angolais João Lourenço.
Le président Tshisekedi évoque aussi des pressions sur la RDC avant de prévenir. « Je n'emprunte pas » la voie de la paix par « faiblesse, mais c'est la voie de la dernière chance, au-delà de laquelle nous répondrons aux escarmouches parce que nous en avons les moyens », a-t-il martelé.
Dans cet entretien, le président revient également sur son refus de négocier avec les insurgés du M23 et son exigence de pourparlers directs avec le président rwandais Paul Kagame. Cela dépendra des démarches en cours, selon Félix Tshisekedi qui évoque encore les démarches du président angolais.
« Complice du Rwanda »
Le quotidien français s'est aussi intéressé à la question de savoir ce qui pouvait expliquer l’absence de progrès dans les opérations militaires congolaises. Sur ce sujet, Félix Tshisekedi s'est voulu rassurant. « Il faut relativiser », dit-il, assurant que « c’est peut-être le cas sur certains axes mais sur d’autres, nous les repoussons », sans plus de précision.
Présence sur le terrain de « deux sociétés militaires étrangères privées » que ses détracteurs qualifient de « mercenaires » et l'utilisation de wazalendos - les milices armées qu'il qualifie de « vaillants guerriers » même si elles recrutent des enfants soldats -, tous ces sujets ont été abordés. Sur le premier, il répond que « les mercenaires se battent et sont payés pour ça. Tandis que les sociétés d’instructeurs renforcent les capacités sur le terrain ». Et sur le second, le président rétorque : « Certains d’entre eux ont vu leurs parents se faire violer, d’autres se faire massacrer ou décapiter. Ce ne sont pas des gens qui raisonnent comme vous et moi. Mettez-vous à leur place un seul instant. Ils se défendent avec tout ce qu’ils ont pour le faire. (...) Vous les jugez en disant qu’il y a des normes internationales. Mais ils sont dans un tel état d’esprit qu’ils n’obéissent plus à rien, y compris à nous-même ».
Et concernant la communauté internationale, il l'accuse d'être « complice du Rwanda », notamment dans le pillage des ressources du Congo. Et lorsque Le Monde lui demande de nommer ces pays, Félix Tshisekedi semble botter en touche : « J’ai juste retenu que le Rwanda n’était pas seul responsable des malheurs du Congo ».
À lire aussiLa rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi «toujours en projet» malgré des tensions.
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ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
"Comment reconstruire l'État congolais?
- 06.03.2024
Contribution externe
Une opinion de Filip Reyntjens, Professeur ém. à l’Institut de politique du développement (IOB), Université d’Anvers
En RDC, la déliquescence de l'État conditionne tout le reste. Le préalable à toute amélioration est de s'attaquer à une lutte implacable contre la corruption et les pratiques clientélistes afin de rétablir la fonction fiscale publique.
Illustration de Blaise Dehon. :copyright:Blaise Dehon
Le Congo a récemment été dans l’actualité à l’occasion des élections tenues en décembre dernier, tout comme il l’est malheureusement depuis trois décennies à cause de l’extrême violence qui touche surtout l’est du pays. Ces événements donnent lieu à des prises de position sur des thèmes comme la qualité de la démocratie, les droits humains et le retour négocié à la paix. Toutes ces questions sont importantes, mais n’abordent pas le défaut essentiel du pays.
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Ce défaut essentiel conditionne tout le reste : la déliquescence d’un État qui n’assume pas ou peu ses fonctions principales de souveraineté. Si la RDC est un État juridique, elle n’en possède empiriquement pas la plupart des caractéristiques. Le contrôle territorial tant physique qu’administratif n’est pas assuré, et cela non seulement dans l’Est mais partout à travers le pays. Les forces de l’ordre sont le miroir de la faiblesse étatique ; les autorités politiques et administratives, tant nationales que régionales ou locales, sont relativement absentes et n’entretiennent que peu de liens avec la population. La fonction fiscale est en partie privatisée, les impôts ne sont pas perçus de façon performante, les revenus pas dépensés de façon efficace et transparente. L’État de droit est défectueux, et cette situation a des retombées néfastes pour les droits humains et la sécurité contractuelle indispensable à la création d’un environnement propice aux investissements et à l’initiative économique. L’État est incapable de fournir les services essentiels à sa population, notamment dans les domaines de la santé, de l’enseignement et des infrastructures. Le contrat social qui doit lier le pouvoir public à la population est ainsi absent. Cette situation diminue fatalement la légitimité de l’ensemble du système politique, administratif et sécuritaire.
Le drame de l’Est
La violence qui frappe l’est du pays depuis trois décennies montre bien l’importance d’un État fonctionnel. Ce n’est qu’en son absence que des groupes armés, tant congolais que venant de pays voisins, et même les armées gouvernementales de pays de la région, peuvent semer la terreur et détruire la vie de millions de civils congolais. Cette déliquescence permet également à des réseaux criminels – congolais, régionaux et internationaux – d’exploiter les ressources minières et agricoles du pays, faisant ainsi obstacle au développement national.
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Destruction depuis Mobutu
La destruction de l’État a été un long processus qui ne s’est pas produit du jour au lendemain, mais s’est fait à petits pas depuis l’ère de Mobutu. Une politique prédatrice a progressivement “déshabillé” l’État, pour enfin aboutir à la carcasse qui reste aujourd’hui. Ceux qui ont succédé à Mobutu depuis 1997 – Laurent Kabila, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi – ont été défaillants dans le domaine de la reconstruction étatique. Il est vrai que le défi est immense et qu’il n’est pas possible de reconstruire en quelques années ce qui a été détruit durant des décennies. Il sera donc nécessaire de procéder pas à pas, en commençant par quelques domaines stratégiques qui, en tant que modèles, pourront comme une tache d’huile vertueusement “infecter” d’autres domaines.L’“argent facile” provenant de ces ressources dispense l’État de développer une fiscalité équilibrée et de s’engager dans un contrat social avec ses citoyens qui en échange de leurs impôts bénéficieraient des services de l’État.
D’abord la corruption
Une lutte implacable contre la corruption et les pratiques prédatrices et clientélistes devra constituer le premier cercle, parce qu’elle doit générer les moyens nécessaires pour aborder les cercles suivants. Le rétablissement de la fonction fiscale publique doit briser un cercle vicieux : les agents publics mal payés arrondissent leurs fins de mois, ôtant ainsi à l’État les moyens de les rémunérer convenablement, ce qui les oblige à leur tour à pratiquer une fiscalité privée, et ainsi de suite. À des niveaux plus systémiques, les pratiques de “commissions” lors de l’attribution de marchés ou la conclusion de contrats internationaux doivent être agressivement combattues jusqu’aux échelons les plus élevés de l’État.
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Les cercles suivants sont l’administration publique, les forces de l’ordre et la justice.
La malédiction des ressources
Afin de générer les moyens nécessaires pour cette politique, la gestion du potentiel économique sera cruciale. Déjà pendant la période coloniale, la RDC était présentée comme un “scandale géologique”. Son sous-sol recèle une masse impressionnante et diversifiée de matières premières, dont certaines ont une importance stratégique mondiale. En principe, le pays possède donc les moyens pour financer son propre développement. Cependant, on n’achète pas grand-chose avec un “potentiel” et la RDC est un exemple tragique du phénomène connu comme la “malédiction des ressources” : la proportion des exportations de ressources naturelles n’a pas seulement un effet négatif sur le taux de croissance des pays en question, mais a également des effets pervers sur leurs institutions politiques. Elle crée des conditions propices à la corruption et aux gaspillages. L’“argent facile” provenant de ces ressources dispense l’État de développer une fiscalité équilibrée et de s’engager dans un contrat social avec ses citoyens qui en échange de leurs impôts bénéficieraient des services de l’État. Afin de mettre cet immense potentiel au service du développement, il doit être réorienté vers l’intérêt général. Par exemple, une pratique largement diffusée consiste dans l’exploitation minière dans des “enclaves” isolées de l’ensemble de l’État et en particulier de ses systèmes fiscal et de protection sociale. Elle bénéficie à des particuliers, souvent des entrepreneurs de l’insécurité qui saisissent les opportunités offertes par l’absence d’État, l’instabilité et les guerres. Les fuites vers des pays voisins et, de là, vers les marchés mondiaux, privent ainsi l’État de ces moyens pour promouvoir le développement. Ces phénomènes sont bien connus, mais insuffisamment combattus face à l’influence d’une classe politique prédatrice, d’entreprises étrangères et de pays dans la région et de par le monde. D’un handicap, ces ressources doivent donc devenir un atout.
Condition à la reconstruction
Ce revirement ne sera possible, cela doit être souligné et répété, qu’en présence d’un État minimalement performant. C’est sur les avancées dans cette direction, mesurées d’une étape à l’autre sur une feuille de route bien définie, que les détenteurs du pouvoir pour les cinq années à venir devront être aidés et jugés. C’est également sur cette base que les interventions au titre de coopération au développement devront être évaluées : si elles ne contribuent pas à la reconstruction étatique, elles sont au mieux inefficaces, au pire contre-productives.
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Dernière édition par ndonzwau le 3/6/2024, 5:43 pm, édité 3 fois
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
Paradoxalement aux nouvelles nouvelles qui ne manquent pas, deux sondages qui semblent ne pas être mal faits montrent que
48% des personnes interrogées estiment être satisfaites de la gestion du pays par Tshisekedi (Berci, Ebuteli et GEC) ; 64% des Congolais sont satisfaits de la composition du gouvernement Suminwa (les Points).
Qu'est-ce dire sinon que les Congolais nourrissent tant bien que mal le ferme espoir que ça ne peut pas marcher plus mal que là où nous en sommes et que selon moi le fait que Kinshasa n'a cessé de dénoncer un ennemi agresseur bien identifié y voient un début de solutions. Il y'a aussi le fait qu'à ce stade point de solutions alternatives ne pointent auprès d'une opposition atone.
Bien qu'ils vivent la situation les Congolais sont-ils bien informés fe tout ce qu'il se passe, en ville on est moins optimiste qu'en milieu rural, les plus instruits sont de même moins optimistes. La taille du gouvernement qui sera budgétivore, les nouvelles d'une corruption toujours floride, la guerre de l'Est toujours presente, etc, etc...bne semblent pas effrayer tant que ça les Congolais.
Que pensez-vous de cet optimisme paradoxal pendant que sécurité et social ne sont pas au beau fixe ; croyez-vous que cet optimisme obstiné des Congolais peut être un outil à partir duquel nous aurons à construire des solutions au désastre du pays ???
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48% des personnes interrogées estiment être satisfaites de la gestion du pays par Tshisekedi (Berci, Ebuteli et GEC) ; 64% des Congolais sont satisfaits de la composition du gouvernement Suminwa (les Points).
Qu'est-ce dire sinon que les Congolais nourrissent tant bien que mal le ferme espoir que ça ne peut pas marcher plus mal que là où nous en sommes et que selon moi le fait que Kinshasa n'a cessé de dénoncer un ennemi agresseur bien identifié y voient un début de solutions. Il y'a aussi le fait qu'à ce stade point de solutions alternatives ne pointent auprès d'une opposition atone.
Bien qu'ils vivent la situation les Congolais sont-ils bien informés fe tout ce qu'il se passe, en ville on est moins optimiste qu'en milieu rural, les plus instruits sont de même moins optimistes. La taille du gouvernement qui sera budgétivore, les nouvelles d'une corruption toujours floride, la guerre de l'Est toujours presente, etc, etc...bne semblent pas effrayer tant que ça les Congolais.
Que pensez-vous de cet optimisme paradoxal pendant que sécurité et social ne sont pas au beau fixe ; croyez-vous que cet optimisme obstiné des Congolais peut être un outil à partir duquel nous aurons à construire des solutions au désastre du pays ???
"RDC : un sondage révèle la popularité paradoxale de Felix Tshisekedi - 02.06.2024
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-sondage-revele-la-popularite-paradoxale-de-felix-tshisekedi/
Malgré la guerre qui fait rage à l’Est et une population qui souffre toujours de la pauvreté, un récent sondage montre des Congolais plutôt optimistes. En situation de crise sécuritaire, la population reste soudée derrière son président et ne semble pas voir d’autres alternatives politiques émerger.
Conflit armé sans fin dans les Kivus, tentative de coup d’Etat ratée, majorité présidentielle au bord de la crise de nerf, chute du Franc congolais… Les difficultés semblent s’accumuler sur le début de second mandat de Félix Tshisekedi, réélu avec une majorité écrasante en décembre 2023. Pourtant, malgré ces mauvaises nouvelles, un sondage réalisé par le Bureau d’études, de recherches, et de consulting international (Berci), Ebuteli et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), en mai 2024, montre des Congolais relativement optimistes sur la marche du pays. 48% des personnes interrogées estiment être satisfaites de la direction que prend la République démocratique du Congo (RDC) dirigée par Félix Tshisekedi. Un chiffre équivalent à celui de 2019, lors de son arrivée au pouvoir. Un bémol intéressant : les sondés vivants en milieu rural ont une vision plus positive de la politique menée par Kinshasa que les personnes de la ville. Idem concernant l’éducation des sondés : plus le niveau d’éducation est faible, plus le regard est optimiste.
Corruption, emplois, sécurité
L’image de Félix Tshisekedi semble donc peu écornée en ce début de second mandat. Les Congolais ont l’espoir que la situation s’améliore, notamment dans la lutte contre la corruption, la création d’emplois et la lutte contre l’insécurité, trois urgences auxquelles le président de la République doit prioritairement faire face, selon le sondage. D’autant que concernant la corruption, le début de second mandat de Félix Tshisekedi a été marqué par les révélations de surfacturation des projets d’éclairage urbain à Kinshasa et des forages d’eau. Sur la taille du nouveau gouvernement de Judith Suminwa, composé de 54, les Congolais interrogés auraient préféré une équipe resserrée : moins de 30 membres pour 26,12% des sondés et entre 30 et 50 membres pour 35,68%. Les critiques sur l’Etat budgétivore ont été vives pendant la campagne électorale de 2023. Mais visiblement pas écoutées par le chef de l’Etat et la Première ministre.
Soutien sans faille à la guerre à l’Est
Plusieurs éléments expliquent la relative bonne image qu’ont les Congolais de la politique menée par Félix Tshisekedi. Principalement grâce au dossier sécuritaire. Malgré un niveau de violence jamais atteint à l’Est, un nombre de déplacés record et l’échec de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, les Congolais soutiennent, sans beaucoup de réserve, la politique sécuritaire de Kinshasa. Seule une minorité des sondés (25 %) estime que la situation sécuritaire s’est « détériorée » ou « beaucoup détériorée » depuis l’instauration de l’état de siège, alors que 30% estiment même qu’elle s’est « améliorée » ou « beaucoup améliorée ». Seuls 7% des sondés estiment que la gestion de la crise du M23 par le gouvernement a été « très mauvaise ». Des chiffres qui montrent qu’en situation de crise sécuritaire, la population a plutôt tendance à faire corps avec ses gouvernants et principalement son président. Les sondeurs s’interrogent tout de même sur le niveau d’information sur le conflit qui parvient au public, et en particulier à ceux qui vivent le plus loin des combats. En effet, les Congolais des régions touchées par le conflit sont nettement plus critiques envers Kinshasa.
Des mesures populaires
La relative confiance de la population envers Félix Tshisekedi s’explique également par une série de mesures qui ont recueilli une forte adhésion des Congolais. La fourniture d’armes aux Wazalendo, initiative très critiquée par les organisations de défense des droits de l’homme, est également vue comme une bonne chose par une large partie des sondés. Idem pour la levée du moratoire sur la peine de mort, qui fait aussi débat, mais qui est largement plébiscitée par les Congolais, à près de 70%. Le refus du gouvernement de négocier avec le M23 est une position, là aussi, très appréciée par les personnes interrogées, même si avec le temps, davantage de Congolais y seraient favorables. Sur le front de l’économie, les Congolais attendent une amélioration de la situation pendant le second mandat de Félix Tshisekedi. Notamment sur la réduction de la pauvreté ou de la stabilisation du taux de change. Les sondés sont aussi satisfaits de la renégociation des contrats passés avec la Chine, qui étaient largement défavorables à Kinshasa. Au titre des autres satisfactions : la gratuité de la maternité et l’action de l’Inspection générale des Finances qui lutte contre les détournements de fonds publics.
Une opposition politique atone
Ce sondage indique que les Congolais, malgré de nombreuses attentes, restent confiants dans l’action de Félix Tshisekedi. On peut tout de même constater qu’objectivement, la situation générale du Congo ne s’est pas vraiment améliorée pendant le premier mandat présidentiel : retour du M23, nombreuses défaites militaires, échecs des initiatives diplomatiques et militaires pour mettre fin à la rébellion, hausse du nombre de déplacés, inflation, aucune amélioration pour l’accès à l’eau ou à l’électricité… Mais ce que voient les Congolais, ce sont les quelques réussites du premier mandat : gratuité de l’enseignement primaire, hausse du budget de l’Etat, des élections chaotiques, mais sans violence, et sans opposant exclu du scrutin. De petites avancées que la population n’avait jamais observée sous Joseph Kabila. Et puis, enfin et surtout, les Congolais placent leurs espoirs en Félix Tshisekedi par un manque cruel d’alternatives politiques. L’opposition est en lambeau et ne semble pas encore prête à incarner la relève
"RDC-Sondage GEC: les sondés favorables à la peine de mort - 3 juin 2024
= https://magazinelaguardia.info/2024/06/03/rdc-sondage-gec-les-sondes-favorables-a-la-peine-de-mort/
"Gouvernement Suminwa : 64% des Congolais satisfaits de sa composition ( Sondage LES POINTS)
- 03.06.2024
= https://www.forumdesas.net/2024/06/sondage-les-points-gouvernement-suminwa-64-des-congolais-satisfaits-de-sa-composition/
La République Démocratique du Congo a un nouveau gouvernement depuis le mercredi 29 mai dernier. Occasion pour l’institut de sondage Les Points d’interroger les Congolais et de prélever leur opinion au sujet de la composition de ce gouvernement, qui est le tout premier, depuis l’accession du pays à l’indépendance en 1960, dirigé par une femme, en l’occurrence Judith Suminwa Tuluka.
De cette consultation populaire, il s’est globalement dégagé que 64% des Congolais sont satisfaits de la composition du gouvernement Suminwa, alors que 21% d’entre eux ont, sans langue de bois, remis en cause cette formation. Et, 15% parmi les Congolais ont, eux, adopté une posture plus réservée, se refusant tout commentaire.
En effet, pour évaluer le degré de satisfaction/ insatisfaction, six critères ont été mis en exergue. A savoir la représentation de l’Opposition, la représentation des technocrates, la représentation de la jeunesse, la représentation du Genre, la représentation nationale et la représentation des formations politiques
Représentation de l’Opposition : loin d’être un gouvernement issu d’un dialogue, l’équipe de la PM Suminwa a réservé un département ministériel, et non de moindre, à l’Opposition. C’est le département de la Justice, auréolé de rang de « ministère d’Etat « , qui a été confié à Constant Mutamba, leader de la Dynamique progressiste (DYPRO), réputé pour sa mentalité d’un opposant républicain. Sa nomination est saluée par 54% des Congolais interrogés.
De leur avis, la présence d’un opposant au gouvernement est un signal fort du Président Félix Tshisekedi pour favoriser la cohésion nationale et faire participer tout le monde, sans considération aucune, dans la gestion de la République.
A l’opposé, 29% des Congolais sont d’avis que c’est une bien mauvaise option que d’associer un opposant dans la direction du pays en lui confiant un ministère aussi régalien que celui de la Justice, taxée d’être » malade » par le Chef de l’Etat lui-même. La dernière catégorie de Congolais interrogés, qui représente 17%, s’est abstenue de commenter la nomination d’un opposant au gouvernement ;
Représentation des technocrates non membres des partis politiques : le casting de la Première ministre Suminwa est tel que 11 technocrates, n’ayant aucune appartenance politique, ont trouvé des rôles au sein du gouvernement. Il s’agit de : Le VPM Économie Mukoko Samba; Le ministre des Finances Dodou Fwamba Likunde Likombio ; Le ministre de l’Industrie Louis Kabamba Watum ; La ministre des Mines Kizito pakabomba Kapinga ; Le ministre de la Santé Samuel Roger Kabmaba Mulamba; La ministre du Gerne Léonnie Kandolo ; Le ministre du Tourisme Didier Mpambia Musanga; Agriculture Grégoire Mutshail Mutomb ; Affaires étrangères Therese Kayiwamba Wagner; Hydrocarbure et électricité Teddy Luamba Muba; ESU Safi Somba Ayane 56% des Congolais ont vu leur nomination d’un bon œil, alors que 19% d’entre eux ont remis cela en cause et que 25% ont préféré donner leur langue au chat ;
Représentation de la jeunesse : par la composition du gouvernement Suminwa, le Président Félix Tshisekedi a visiblement inauguré l’ère du renouvellement de la classe politique. De nombreux jeunes, nageant entre la trentaine et la quarantaine, ont trouvé leur siège au Conseil des ministres. C’est le cas notamment de Constant Mutamba, la trentaine révolue, estampillé ministre d’Etat, ou encore de Noëlla Ayenganagato, 30 ans et plus jeune membre de ce gouvernement.
De l’avis de 69% des Congolais, réserver un quota aussi intéressant à la jeunesse témoigne de la confiance du Président de la République envers ceux qui incarnent l’avenir de la nation. Ils ont dit avoir beaucoup apprécié cette démarche pendant que 23% de leurs compatriotes ont déploré une erreur de casting. Ils ont estimé que certains jeunes nommés arrivent au gouvernement sans une préparation adéquate pour assumer de hautes responsabilités d’Etat. Ils craignent ainsi qu’ils ne puissent pas être à la hauteur de leur tâche. Ils sont seulement 8%, ces Congolais qui se sont réservés de commenter la présence des jeunes au gouvernement ;
Représentation du Genre : en matière de Genre, le gouvernement Suminwa détient deux records : il est le premier dirigé par une femme et le premier à avoir franchi le seuil de 32% de représentativité féminine, une grande première. En effet, 17 des 54 membres qui composent l’actuel Exécutif (soit 32%) sont des descendantes d’Eve.
Un record historique applaudi de deux mains par 72% des Congolais qui, en plus, se sentent honorés de découvrir que des portefeuilles de grandes responsabilités reviennent aux femmes, à l’instar de l’Education nationale, des Affaires étrangères ou encore de la Nouvelle économie du climat. Ces ministères sont respectivement chapeautés par Raïssa Malu, Thérèse Kayikwamba et Stéphanie Mbombo.
A l’opposé, 15% des Congolais estiment que l’idée est loin d’être la bonne : accorder aux femmes de plus grandes responsabilités, alors que le pays fait face à d’énormes défis et que ça urge de rencontrer les désidératas de la population, épuisée par la misère. Par contre, 13% des Congolais ont fait preuve de neutralité au sujet de la représentativité des femmes dans le gouvernement Suminwa ;
Représentation nationale : le Kasaï Oriental est la province ayant fourni le plus gros contingent au gouvernement Suminwa avec 6 membres (soit un peu plus de 10%), suivi de la Mongala avec 5 représentants. Le Maniema est la seule province du pays qui ne compte aucun de ses ressortissants dans ce gouvernement.
Malgré cela, 59% des Congolais ont soutenu que le gouvernement Suminwa fait preuve de respect des considérations géopolitiques comme cela est exigé par la Constitution. Ils ont tout de même reconnu qu’il était possible de servir toutes les 26 provinces, non sans noter que l’idéal sera toujours d’intégrer, au travers de leurs ressortissants, les provinces, dans leur plus grande majorité, au sein du gouvernement. 21% des Congolais se sont inscrits en faux sur le respect du critère de la géopolitique par le gouvernement Suminwa. Ils ont aussi dénoncé une inclinaison régionaliste avec la trop grande représentativité du Kasaï Oriental, province d’origine du Président de la République et bastion du parti présidentiel, l’UDPS, qui a voté à plus de 95% en faveur de Félix Tshisekedi à la dernière présidentielle. 20% des Congolais ont, quant à eux, choisi de n’émettre aucun commentaire concernant le critère de la géopolitique ;
Sans aller dans le débat quelle province est mieux lotie par rapport à l’autre, les enquêtés apprécient plutôt le bon dosage entre les espaces linguistiques qui fait du gouvernement un bloc cohérent qui reflète la volonté de cohésion voulue par le constituant. La zone Ouest (Grand Bandundu, Kongo Central et Grand Équateur) compte 19 maroquins contre 22 pour la zone Est (Grand Katanga, Grand Kivu et Grande Orienrale) et la zone Centre (Grand Kasaï, Sankuru et Lomami).
Représentation des formations politiques : au Conseil des ministres, toutes les formations politiques, membres de l’Union sacrée de la nation (USN), n’auront pas de siège pour le démarrage du second mandat du Président Tshisekedi. C’est le cas de l’ACP-A de Gentiny Ngobila, gouverneur sortant de Kinshasa, qui compte pourtant une douzaine de députés nationaux. Pendant ce temps, l’UDPS et ses mosaïques ont arraché 21 départements contre 6 pour la plateforme de Jean-Michel Sama Lukonde, le désormais ancien Premier ministre, et 3 pour l’UNC-A de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale.
Cette répartition des responsabilités entre les formations politiques de l’USN est bien pensée, estiment 64% des Congolais. Ils sont d’avis que la forte représentation de la famille UDPS est proportionnelle à son poids politique à l’Assemblée nationale où elle regorge 185 élus sur les 450 députés membres de la majorité. Ils ont également expliqué que compte tenu du nombre très important de formations politiques affiliées à l’USN, il est quasi-impossible de contenter chacune de ces formations.
Cet argument ne passe pas chez 17% des Congolais qui dénoncent la » gloutonnerie » de l’UDPS et ses mosaïques. Ceux qui ont gardé leur langue en poche au sujet de la représentativité des formations politiques au gouvernement sont estimés à 19% des Congolais interrogés.
Les Points
"Le Quotidien : « Gouvernement Suminwa, frustrations et fissures » - 03/06/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/06/03/actualite/revue-de-presse/le-quotidien-gouvernement-suminwa-frustrations-et-fissures
Revue de presse kinoise du lundi 3 mai 2024.
Des journaux parus ce lundi 3 dans la capitale congolaise reviennent sur le Gouvernement Suminwa qui, selon la plupart d’entre eux, ne fait pas l’unanimité au sein de l’Union sacrée de la nation, famille politique du chef de l’Etat alors qu’il attend encore son approbation à l’Assemblée nationale.
A ce sujet, le Quotidien qui ouvre le bal titre en sa manchette : « Gouvernement Suminwa, frustrations et fissures ». Dans cet article, ce tabloïd rapporte que cette équipe gouvernementale de 54 membres, est très critiqué par des députés membres de l’Union sacrée. Ces derniers, note ce portail, auraient même juré de ne pas investir ce Gouvernement à l’Assemblée nationale. Et pour éviter le pire, signale ce journal, Augustin Kabuya, coordonnateur de cette méga plateforme politique a réuni tous les leaders des regroupements politiques de l’USN vendredi 31 mai 2024 en vue de gérer ce climat malsain.
Pendant ce temps, AfricaNews relaie le sondage, publié le week-end dernier, par l’Institut Les Points qui renseigne que 64% des Congolais sont satisfaits de la composition du gouvernement Suminwa. Selon cet hebdomadaire qui cite la même organisation, les personnes enquêtées ont, dans leur majorité, apprécié cinq caractéristiques de cette équipe gouvernementale. Le gouvernement Suminwa, qui est le premier à franchir le seuil de représentativité de 30% pour les femmes, est ainsi bien adopté par la population, également satisfaite de la représentation de la jeunesse et des formations politiques, souligne AfricaNews.
Sur le même registre, Forum des AS, révèle que l'équipe de la Première ministre Suminwa a réservé un département ministériel, et non de moindre, à l'Opposition. C'est le département de la Justice, auréolé de rang de "ministère d'Etat ", confié à Constant Mutamba, leader de la Dynamique progressiste (DYPRO), réputé pour sa mentalité d'un opposant républicain. Selon ce quotidien qui cite également l’Institut de sondage les Points, la présence d'un opposant au gouvernement est un signal fort du Président Félix Tshisekedi pour favoriser la cohésion nationale et faire participer tout le monde, sans considération aucune, dans la gestion de la République.
Entre-temps, signale la Prospérité, Judith Suminwa devra faire face à son premier baptême de feu devant les députés nationaux. Ce tabloïd indique que la Première ministre est tenue d’apprêter le programme d’action de son gouvernementale, de le présenter et convaincre les élus nationaux qui, déjà, sont surchauffés par des dissensions internes au sein des Partis et Regroupements Politiques. Normalement, estime ce portail, un tel programme d’action, s’il est réaliste et mesuré, serait calqué sur les six engagements majeurs que Félix Tshisekedi, le Président de la République, avait, lui-même, annoncés, le 20 janvier 2024, lors de sa propre investiture au Stade de Martyrs de la Pentecôte.
Sur un autre chapitre, le Phare souligne que la Cour constitutionnelle a confirmé Grace Bilolo gouverneur du Kongo-Central avec comme vice-gouverneur Ntela Ntambidila Prosper. Ce quotidien fait savoir que l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur a toujours été pour le Kongo central, l’occasion des déchirements et des coups bas, tellement les enjeux politiques sont importants, et les retombées économiques immenses. Trois blocs sont toujours en lice, note le Phare. Il y a d’un côté, le bloc du Bas-Fleuve et de l’autre, celui des Cataractes et de Lukaya, qui sont souvent en lice.
Pour sa part, Congo Nouveau signale qu’après l’installation du groupe 27 (G27) le 15 mai dernier, la Société nationale d’électricité (SNEL) vient de remettre en service, samedi 1er juin, le G23 (Groupe 23) du barrage hydroélectrique d’Inga II au terme de deux mois de travaux. Cette réhabilitation apporte 90 mégawatt supplémentaire dans la desserte en énergie hydroélectrique dans le pays pour contribuer à réduire encore le déficit énergétique qui se traduit par de fréquents délestages, conclut cet hebdomadaire.
"RDC: un sondage révèle les espoirs et les impatiences des Congolais -05.06.2024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240605-rdc-un-sondage-r%C3%A9v%C3%A8le-les-espoirs-et-les-impatiences-des-congolais
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
INSOLITE OU EXTRATERRESTRE TANT NULLE PART AU MONDE NI DANS NOTRE HISTOIRE QUI A CONNU DIVERSES VARIÉTÉS DE DICTATURES, MOBUTU ET LES KABILA, TSHISEKEDI NOUS SORT AUJOURD'HUI SANS LE MOINDRE SCRUPULE NI HONTE UNE ASSEMBLEE GÉNÉRALE DE LA FAMILLE BIOLOGIQUE DU PR ET DES IRRÉDUCTIBLES FANATIQUES PRO-FATSHI OSENT NOUS AFFIRMER QUE TOUT VA BIEN AU ROYAUME DE TSHILOMBO DE MUPOMPA.
ON EST OÙ LÀ DEDANS SUR TERRE OU SOUS TERRE AVEC DES ZOMBIES MALÉFIQUES ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ON EST OÙ LÀ DEDANS SUR TERRE OU SOUS TERRE AVEC DES ZOMBIES MALÉFIQUES ?
"En RDC, la famille biologique du chef de l’Etat s’est réunie pour prendre des dispositions nécessaires en vue de « tirer profit du second mandat de leur fils, Félix Tshisekedi » - 08.06.2924
= https://partisan-rdc.net/en-rdc-la-famille-biologique-du-chef-de-letat-sest-reunie-pour-prendre-des-dispositions-necessaires-en-vue-de-tirer-profit-du-second-mandat-de-leur-fils-felix-tshisekedi/
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
DONNONS UNE CHANCE A LA PAIX !
DIALOGUE ENTRE CONGOLAIS ET SIGNATURE D’UN TRAITÉ INTERNATIONAL POUR LA PAIX: LA SEULE VOIE POUR RÉSORBER LA CRISE POLITIQUE, SOCIO-ÉCONOMIQUE ET SÉCURITAIRE EN RDCONGO
Table des matières:
- LES ÉLECTIONS CONTESTABLES ET CONTESTÉES 2023-2024
- LA STAGNATION ÉCONOMIQUE
- LES MENACES SÉCURITAIRES
- 7,2 MILLIONS DE DÉPLACÉS DE GUERRE ET AU MOINS 3 PROVINCES CONGOLAISES DÉSTABILISÉES ET PLACÉES SOUS ÉTAT DE SIÈGE
- VOLONTÉ DE MODIFIER UNILATÉRALEMENT LA CONSTITUTION ISSUE DU DIALOGUE INTERCONGOLAIS
- NÉCESSITÉ D’UN SURSAUT NATIONAL ET SINCÈREMENT PATRIOTIQUE
- UNION DES CONGOLAIS AUTOUR DE L’OBJECTIF DE LA PAIX ET DE LA PACIFICATION DE LA SOUS-RÉGION DE L’EST DE LA RDCONGO
La situation économique, sécuritaire ainsi qu’ institutionnelle de la République Démocratique du Congo se détériore de plus en plus, ces derniers temps, au point qu’il faut utiliser, pour décrire objectivement l’état général du pays, une expression qui fait peur à certains :
la RDCongo est en crise!
LES ÉLECTIONS CONTESTABLES ET CONTESTÉES 2023-2024
Le processus électoral de 2023-2024 n’a pas été libre, transparent, démocratique, encore moins fiable.
La CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo), déplore une catastrophe électorale
Le scrutin du 20 décembre a été un «chaos», caractérisé, «en général, par la fraude, la corruption à grande échelle, le vandalisme de matériel électoral, l’incitation à la violence, la détention illégale des DEV, l’achat de conscience, l’intolérance, l’impudicité, l’atteinte aux droits humains, à la vie humaine et à la dignité des personnes, allant jusqu’à humilier publiquement la femme». C’est le constat que fait la Cenco du récent processus électoral en RDC, dans son message publié en janvier 2024, après consultation de la plus grande organisation indépendante d’observation des élections, mise en place par l’Eglise Catholique et l Eglise Protestante en RDC (MOE-ECC).
Des élections organisées par défi
La Cenco a constaté que les irrégularités et incidents dénoncés font «des élections du 20 décembre une catastrophe électorale», à cause de leur ampleur et de leur étendue. Sur base de son observation et de celle d’autres Missions d’observation, elle conclut que «ces élections ont été caractérisées, en général, par la fraude, la corruption à grande échelle, le vandalisme de matériel électoral, l’incitation à la violence, la détention illégale des DEV, l’achat de conscience, l’intolérance, l’impudicité, l’atteinte aux droits humains, à la vie humaine et à la dignité des personnes, allant jusqu’à humilier publiquement la femme». Pour les évêques, le chaos enregistré au cours de cette quatrième édition des élections en RDC fait suite à l’obstination de la Commission Électorale nationale indépendante (CENI) d’organiser ce scrutin par défi, alors qu’elle était consciente des certaines «contraintes». A cause de cela, la commission a été amenée à violer le cadre juridique national et l’administration électorale, écrit la Cenco.
Des votes parallèles, des machines à voter retrouvées chez des particuliers.
Après la publication du rapport préliminaire de leur MOE CENCO-ECC début janvier, les prélats disent avoir découvert «un nombre impressionnant de votes parallèles avec les machines à voter trouvées chez des particuliers». Ce qui les amène à se demander s’il n’y avait pas une telle planification préalable «au niveau du pouvoir organisateur». La Cenco s’étonne aussi de la facilité avec laquelle les dispositifs électroniques de vote (DEV) – machines à voter – et les rouleaux des bulletins de vote se sont retrouvés entre les mains des particuliers. Ainsi, écrit-elle, «la CENI devrait s’interroger sur son rôle dans cet imbroglio, car c’est elle qui a le contrôle exclusif de toutes les machines et elle ne s’est jamais plainte d’un vol quelconque de son matériel».
Opacité planifiée, des bureaux de vote dupliqués, 2 400 000 électeurs fictifs
Après avoir refusé la proposition de mettre en place une commission mixte et indépendante pour des enquêtes, regrette la CENCO, la CENI s’est positionnée comme juge et partie en invalidant 82 candidats, tout en annonçant des cas ultérieurs d’invalidation. Cette opacité semble une suite logique d’autres cas observés antérieurement, déclare l’organe de l’Eglise catholique, qui cite des cas des kits d’enrôlement retrouvés chez des particuliers, des centres d’inscription fictifs, le refus d’un audit indépendant du fichier électoral, etc. Dans toutes ces situations, note le message, la CENI n’a ni fourni des explications, ni clarifié les choses, ni accepté un cadre de concertations. A ces irrégularités s’ajoutent celles de la publication de la cartographie des bureaux de vote (BV). Après analyse, indique la Cenco, « la MOE CENCO-ECC a pu détecter des anomalies, dont l’existence de 3 706 BV dupliqués 2 voire 3 fois, avec comme conséquence l’augmentation du nombre d’électeurs de l’ordre de 2 400 000 ».
La publication définitive de la cartographie des BV dans un format non téléchargeable ne détermine pas leur précision et fait penser à une opacité planifiée, estiment les évêques.
Ces nombreuses irrégularités, incidents et la fraude déclarée «ont sérieusement affecté les élections et entamé la confiance des électeurs. Dès lors, il se pose la question de la perception que le Peuple congolais aura du prochain Parlement». Au regard des résultats provisoires des législatives nationales, seuls 6% des députés sont issus de l’opposition, ce qui fait craindre à la Cenco «un grand risque de rentrer au monopartisme, ce qui serait un grand recul de notre démocratie naissante».
Décourager urgemment l’élan de tribalisme et renforcer la cohésion nationale
Face à ces défis qui mettent «en danger notre pays», à cause notamment du mépris des valeurs morales, les évêques congolais appellent les instances compétentes qui ont pour mission de veiller à la stabilité, à la justice et à la cohésion nationale, d’user de la sagesse et de l’intelligence consciente pour redorer le blason terni. Ils appellent le président de la République à être le garant de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale. Ils réaffirment leur disponibilité à lui apporter l’aide nécessaire pour la réussite de ce «deuxième et dernier mandat pour l’intérêt du Peuple congolais». Ils recommandent au gouvernement de «prendre des mesures nécessaires et urgentes pour décourager la xénophobie et les élans de tribalisme notés dans les discours tout au long de la campagne électorale et de mettre en place un mécanisme politique pour renforcer la cohésion nationale». Les prélats demandent également l’organisation des élections dans les territoires où elles n’ont pas eu lieu: Rutshuru, Masisi et Kwamouth.
Ils proposent une réforme de la CENI et la clarification de l’indépendance de cette commission par rapport aux lois nationales pour garantir la bonne gouvernance. Ils demandent en outre au gouvernement d’identifier et de poursuivre les personnes impliquées dans les détournements des DEV.
Aux ministères publics, aux cours et tribunaux, les évêques demandent «de se saisir d’office de toutes les dénonciations pour invalider les fraudeurs connus qui ont été proclamés provisoirement élus». Ils les appellent à être au service de la justice et non des individus, en traitant sans complaisance tous les dossiers relatifs aux recours et contentieux électoraux. La justice doit aussi être appliquée sur les cadres et agents de la CENI qui ont été complices dans la fraude électorale. «Une justice qui fait la promotion des antivaleurs est un cancer pour la Nation», soulignent les prélats congolais.
Vivre dans la solidarité et la cohésion nationale
La Cenco recommande au peuple Congolais de vivre dans la solidarité et la cohésion nationale, pour que le pays ne sombre pas dans la violence et les divisions. Citant le Pape François qui a visité leur pays il y a bientôt une année, les évêques soulignent qu’«il n’y a pas de paix sans fraternité. C’est un choix: de faire de la place dans nos cœurs pour tous, de croire que les différences ethniques, régionales, sociales, religieuses et culturelles, ne sont pas des obstacles au vivre-ensemble». Ils appellent leurs compatriotes à se sentir concernés par la construction de leur pays et à rester vigilants et engagés dans l’exercice de leur souveraineté. «L’avenir d’un pays dépend de son peuple. Retenons dans notre conscience qu’on ne libère pas un peuple, le peuple se libère lui-même», écrivent-ils. Pour conclure, la Cenco appelle les jeunes à ne pas se laisser manipuler et instrumentaliser par des acteurs politiques qui les exploitent pour leurs intérêts égoïstes.
Elle réitère son appel au dialogue.
Mais ces appels sont restés lettre morte!
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Le vote pour les élections présidentielle, législatives, provinciales et locales a connu des perturbations et des dysfonctionnements décriés par l’opposition et les observateurs, et reconnus par la commission électorale.
Retour sur les principaux types d’incidents signalés par des observateurs de la Synergie des Missions d’Observation électorale (SYMOCEL) et de la mission d’observation conjointe Église Catholique – Église du Christ au Congo.
Saccage des bureaux de vote et agression des agents électoraux
De nombreux bureaux de vote ont été saccagés sur le territoire national par des électeurs qui protestaient contre divers dysfonctionnements du processus électoral.
Actes de vandalisme visant le kit électoral
Dans d’autres localités, les manifestants s’en sont pris aux machines à voter.
Ils ont brûlé des dizaines de machines entraînant dans certains cas, l’annulation pure et simple du vote.
Par exemple, dans le village de Bweteta en territoire de Lubero, il n’y a pas eu de vote.
Les électeurs ont incendié plus d’une dizaine de machines à voter. Ils manifestaient leur colère contre l’ouverture tardive des bureaux de vote ouverts avec un retard de plus de six heures.
Tentatives de fraude
Dans d’autres localités, certains candidats ont été pris en flagrant délit de tentative de fraude.
Dans la province du Kwilu, plus précisément à Bandundu ville, un candidat député national a été pris tôt le matin avec des effets électoraux notamment des bulletins déjà remplis et cochés.
Pareille situation est signalée aussi à Kisangani, où la police a appréhendé un candidat député avec du matériel de vote.
Des forces politiques et sociales ont boycotté les élections, estimant que le processus électoral, sous la houlette de M. Kadima à la Centrale Électorale Nationale Indépendante, Ceni en sigle, ne garantissait pas les conditions à minima d’élections acceptables par tous.
Le fichier électoral n’a jamais été audité d’une manière impartiale et l’identification des électeurs était plus que contestable, surtout après la distribution de cartes électorales effaçables qui ont demandé la redistribution désordonnée de quelques millions de nouvelles cartes d’électeurs ainsi que carrément l’autorisation de vote même pour les électeurs sans cartes lisibles, en violation de la Loi électorale en vigueur.
Le chaos, le premier jour du vote, a mis en exergue l’impréparation de la CENI qui, malgré un budget qui a dépassé le milliard de dollars, n’était pas en mesure de faire face aux défis logistiques.
Le résultat de ce chaos, que d’aucuns ont défini d’ «organisé», a été une prolongation du vote pendant une semaine, dans des conditions contraires au principe de transparence, sans oublier la dénonciation de la “privatisation” par certains acteurs politiques de la majorité, de machines à voter dans leurs domiciles.
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Afin de renforcer sa crédibilité, mise à mal par les dénonciations de fraude qui provenaient de toutes les provinces de la RD.Congo, la Centrale Électorale a sanctionné 82 candidats accusés de fraude mais, curieusement, aucune suite judiciaire n’a été donné à ces invalidations, de la part de la CENI, au point que les mêmes candidats invalidés pour fraude, ont été autorisés, sans aucune sanction, à se présenter aux élections sénatoriales.
82 candidats aux élections législatives invalidés pour fraude (CENI)
Quatre-vingt-deux candidats aux élections législatives et provinciales du mois dernier en République démocratique du Congo (RDC) ont été invalidés pour fraude, a annoncé vendredi soir la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Elle les accuse de fraude, de corruption, de vandalisme du matériel électoral, d’incitation à la violence, de détention illégale de dispositifs électriques de vote le jour du scrutin pour les élections générales du 20 décembre dernier.
La CENI a invalidé l’actuel gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, et plusieurs autres personnalités membres de la coalition de l’Union sacrée qui a soutenu la candidature de Félix Tshisekedi, le président sortant qui a été déclaré vainqueur de la présidentielle.
La loi électorale a été sérieusement malmenée, au cours de ce processus électoral peu crédible, qui a abouti à un score “stalinien” en faveur du président sortant, M. Félix Antoine Tshisekedi et sa majorité de l’Union Sacrée de la Nation, USN en sigle, qui a raflé presque tous les sièges, aussi bien aux élections législatives qu’aux provinciales et sénatoriales.
Le même phénomène s’est reproduit aux élections des gouverneurs de province, tous de la majorité de l’Union sacrée de la Nation.
Aux élections sénatoriales et des gouverneurs, les seules indirectes, des candidats de la majorité ont été pris les mains dans le sac en donnant des « motivations » aux députés provinciaux, par des sommes d’argent et des biens de grand valeur ouvertement « offerts » en plein vote, “in tempore suspecto”, pour sensibiliser les grands électeurs (si nous voulons utiliser cet euphémisme, à la place du mot plus cru et direct de « corruption »).
Les élections au Kongo Central et à Kinshasa ont particulièrement fait scandale en ce qui concerne l’achat de consciences, difficilement contestable, même si la justice, au niveau du contentieux électoral, a décidé de ne rien voir à Kinshasa , alors que la Conseil d ‘Etat a annulé l’ élection du gouverneur au Kongo Central.
Que pouvons-nous déduire de cette situation ?
Que la RD Congo sera gouvernée par une majorité légale, car formellement adoubée par la Cour Constitutionnelle, mais certainement pas légitime.
D’ailleurs, depuis plus de 5 mois après les élections présidentielles et législatives, la RDCongo n’a paradoxalement pas d’exécutif en place et elle est frappée par une série de scandales de mauvaise gestion et détournements des fonds qui ont fortement secoué la crédibilité de la majorité de l’USN.
La question récurrente de la légitimation du pouvoir revient, comme un serpent de mer, qui détruit les fondations des actuelles institutions politiques en RDC, un phénomène qui n’est pas nouveau et que nous avons déjà connu dans le passé.
Voilà pourquoi nous soutenons que la crise de légitimité se reflète, automatiquement, en une crise politique et institutionnelle.
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2. LA STAGNATION ÉCONOMIQUE
L’actuel régime, qui entre dans sa sixième année de gouvernance, se caractérise, encore aujourd’hui, par la coloration écarlate de tous ses paramètres économiques :
dégradation du taux d’échange, surtout par rapport au dollar ;
inflation, qui dépasse le 24% annuel;
stagnation économique, manque de production industrielle, détérioration des infrastructures économiques non remplacées par des nouvelles et dégradations des services publics comme celui de la fourniture de l’électricité (avec un taux de desserte de moins de 10 % du territoire national) ainsi que de l’eau potable;
retour de la dette publique, avec 10 milliards d ‘endettement qui n’ont pas été investis dans la construction de nouvelles grandes infrastructures ;
gestion calamiteuse du budget national, où 70 % environ est absorbé pour le fonctionnement des institutions politiques, qui accumulent des dépassements budgétaires à la fin de l’année, réduisant à presque rien le pourcentage de fonds publics dédiés aux investissements et aux besoins sociaux élémentaires d’une population extrêmement pauvre.
Derrière une situation politique instable se dessine un horizon financier sombre. Tous les indicateurs congolais sont au rouge.
Dans l’économie congolaise, “jungle” majoritairement informelle, dépourvue de suivi statistique précis et soumise à la volatilité des prix, ces deux chiffres, le taux d’ échange et le prix à la consommation, constituent les seules balises utilisables.
Au sud-est du pays, à Lubumbashi, capitale de la province minière du Haut-Katanga, désespère. Le cœur économique bat au ralenti. Le prix de la tonne de cuivre est volatile.
La soif du cuivre ne suffit pas!
Société centenaire, la Gécamines propriété de l’Etat, n’est plus qu’un « cadavre qui bouge encore un peu », selon l’un de ses cadres. Autrefois, elle faisait vivre toute la région, assurait les logements, la nourriture, les loisirs. Puis, ces dernières années, cette « vache à lait du régime » a été dépecée, cédant ses actifs miniers à des groupes opaques établis dans des paradis fiscaux et souvent détenus par des proches du président Tshisekedi.
L’emprise d’un clan
Plus qu’ailleurs, affaires et politique s’entremêlent en République démocratique du Congo (RDC). « Pour d’importants investissements, il faut l’accord du président ou de son entourage, ce qui n’était pas le cas autrefois, car les ministres avaient du pouvoir », confie un entrepreneur kinois très actif dans les mines.
Seuls les Chinois, qui consomment près de 40 % de la production cuprifère mondiale, continuent d’occuper le terrain. Leur drapeau flotte sur des terrils et des installations d’un autre âge. Ils achètent à bas prix les trouvailles de jeunes creuseurs illégaux qui risquent leur vie dans les entrailles du Katanga et les prises de receleurs de minerais volés dans les mines de la Gécamines par exemple. Ils investissent massivement à travers des sociétés opaques, mais ne créent pas d’emplois, constate un responsable local.
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« L’économie sombre. Ces dernières années, tout a changé et la confiance des investisseurs s’est dégradée. il y a eu trop de changements de lois et de nouvelles taxes », constate George Forrest, riche entrepreneur né au Congo il y a 76 ans. Celui que l’on surnomme le « vice-roi du Katanga » se prend à rêver de relancer une économie atone. Pour tenter de réduire la dépendance aux matières premières, il faut d’urgence développer le secteur agricole, dit-il. Ce n’est plus tolérable que le cuivre coûte moins cher que la viande. »
Navigation à vue
Aujourd’hui, les billets de francs congolais ne valent plus grand-chose, comme le déploraient tous les congolais, désespérés face à la dévaluation permanente.
Tous les indicateurs sont au rouge.
La croissance de 7,7 % en moyenne entre 2010 et 2015 s’est effondrée par la suite.
La mauvaise gouvernance ravage le secteur financier.
Évasion fiscale, surfacturation du commerce extérieur, investissements dans l’immobilier pour blanchir des commissions, détournements de fonds publics… Du blanchiment à grande échelle que « les banques couvrent pour faire leur chiffre », selon un haut cadre d’une banque congolaise.
Mais le risque d’effondrement, dans le secteur bancaire, est toujours bien réel.
Or, il n’existe jamais d’appel d’offres pour désigner quelles banques vont gérer les comptes publics. Les établissements ont pris l’habitude de rétribuer comme apporteur d’affaires les ministres, directeurs ou députés qui leur donnent accès à ces volumes d’argent. « Ou leur octroient des prêts qui ne seront jamais remboursés », souffle un haut dirigeant d’une banque internationale implantée à Kinshasa.
Pèse enfin sur la RDC l’épée de Damoclès du dollar.
Toutes les transactions sont en effet compensées par des banques américaines qui pourraient bloquer 80 % du chiffre d’affaires des banques.
Dans ce contexte de crise économique aggravée, une denrée fait fureur à Kinshasa et partout dans le pays : le pain « kanga journée » (« fermer la journée », en lingala) tant il permet aux populations défavorisées de compenser l’absence de repas pour moins de 300/400 francs congolais. En RDC, les investisseurs semblent s’adapter à la réalité économique que les hommes politiques ignorent, exploitent ou perpétuent.
Au prix d’un pari fou : que la trop grande pauvreté empêche la longue mobilisation d’un peuple affamé.
Incidence de la dépréciation du franc congolais sur la sécurité alimentaire des ménages: la dépréciation du franc congolais fait grincer les dents
Ces cinq dernières années, la monnaie nationale de la RDC -le franc congolais, a perdu près de 35%de sa valeur face au dollar. Aujourd’hui, il faut 2800 francs congolais pour 1 dollar (à l’ achat). Pourtant, il y a 5 ans, le taux de change se négociait entre 1900 et 2000 francs congolais pour 1 dollar. La conséquence directe de cette dépréciation continue de la monnaie nationale c’est la vie chère partout dans le pays.
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Lorsque vous faites un tour dans différents marchés de Kinshasa ou des provinces, le constat général est que les prix de presque tous les produits de première nécessité ont augmenté, à distance d’une semaine.
Les marchands justifient cette flambée par la hausse du taux du dollar américain. Cette situation dure depuis plusieurs mois et préoccupe énormément une population qui n’a presque plus de pouvoir d’achat. Manger à sa faim est devenu un casse-tête pour les congolais.
« Eeeeh dollar ekita ! »
Le 20 mai 2023, l’opposition congolaise avait organisé une marche pacifique dans les rues de Kinshasa, pour non seulement réclamer transparentes démocratiques et transparentes, mais aussi dénoncer la «vie chère» dans le pays. Hélas, la marche a été violemment réprimée par la police. Mais les Congolais ne désarment pas : partout où ils peuvent faire face à une autorité de la République, ils réclament tout haut l’amélioration de leurs conditions de vie.
Récemment, lors de la cérémonie d’ouverture des IXè jeux de la Francophonie, alors que le président Félix Tshisekedi prononçait son discours au stade des Martyrs, des cris montaient d’une partie des gradins :
« Eeeeh, dollar ekita eh ! », traduction : « Eeeeh, que le dollar baisse ! »
Le gouvernement a négligé l’agriculture
Lorsque l’on parle de la vie chère en RDC, c’est parce que le pays importe presque toutes ses denrées alimentaires de première nécessité. Dans la province du Katanga par exemple, la farine de maïs est importée de la Zambie voisine. À un moment à Lubumbashi, un sac de farine est même passé de 45 000 à 120 000 francs congolais, l’équivalent d’environ 45 dollars américains.
Malgré les 120 millions
d’hectares de terres arables dont dispose la République démocratique du Congo, on parle encore de vie chère, de malnutrition et de rareté de produits agricoles.
La production locale est insuffisante. Notre gouvernement a négligé l’agriculture. Dans ces conditions, comment la monnaie nationale peut-elle prendre de la valeur avec une économie basée sur l’importation?
Cette brève esquisse laisse entrevoir la gabegie financière qui caractérise la gestion du trésor public, avec des extravagances des dirigeants qui ne se soucient guère de l’état d’abandon de millions de congolais dépourvus de droits essentiels à l’instruction, à la santé et surtout à un emploi décent qui permette de survivre.
Comme il arrive très souvent, le manque de légitimité marche main dans la main avec la mégestion économique. Cela arrive tout simplement car les gouvernants savent qu’ils n’ont pas de comptes à rendre aux gouvernés!
Dans le cas actuel de la RDC, l’inégalité sociale caractérise un pays où des hommes politiques exibent un luxe extravagant face à une population de plus en plus pauvre et incapable de se faire entendre par cette oligarchie compradora détentrice d’un imperium de plus en plus violent.
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Des jeunes activistes du mouvement citoyen “Tolembi Pasi” (Assez de souffrir), ont été arrêtés et détenus au secret par les services de sécurité. Un preuve de plus de la gravité de la situation économique mais aussi de la dégradation des droits civils et politiques des congolais.
3 . LES MENACES SÉCURITAIRES
Le « millefeuille » sécuritaire qui fonctionne comme Armée Nationale, n’arrive pas à sécuriser certaines provinces de la RDC.
Des rébellions contestent la légitimité du pouvoir en place et elles continuent à gagner des positions, provoquant le déplacement de millions de congolais, obligés de survivre dans des conditions épouvantables d’insécurité et d’abandon de la part du gouvernement congolais.
Le « millefeuille » qui constitue actuellement l’armée congolaise, n’arrive pas à rétablir l’autorité de l’État sur les territoires occupés.
Ce conglomérat est constitué par :
les FARDC (Forces Armées de la RDCongo), les “instructeurs” étrangers (définis, par certains, comme des mercenaires), les bazalendo, une composante hétéroclite regroupant des groupes armés qui soutiennent le gouvernement de Kinshasa et d’autres groupes de civils congolais qui s’organisent en milices afin de se protéger des rebelles ; il faut aussi ajouter les FDLR, Forces de Libération du Rwanda et, dernièrement, quelques pays membres de la SADC ainsi que l’armée burundaise.
Cet ensemble hétéroclite est certainement difficilement gérable et son maintien comporte un poids logistique et économique énorme pour la RD Congo, au point que les fonctionnaires impayés accumulent des mois de retards de paiements de salaires à cause de « l’effort de guerre », selon les déclarations récentes du ministre des finances qui siège au gouvernement.
Les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars) et de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC) ont, eux aussi, leur conglomérat de groupes armés qui les soutiennent sans oublier, bien évidemment, le soutien de certains pays voisins de la RDC, comme le Rwanda et l’Ouganda.
Dans d’autres provinces, comme en Ituri, les rebelles ougandais sévissant sur les populations congolaises, avec une violence extrême et l’intervention régulière de l’armée ougandaise en RDC semble ne pas être en mesure de neutraliser, avec les FARDC, la menace que ces rebelles constituent pour la population de Beni et les villes voisines martyres.
En d’autres termes, la situation des provinces du Nord Kivu, de l’Ituri et dernièrement aussi d’une partie du Sud Kivu, transforme ces grandes provinces riches en minerais et en productions agricoles, en zones de guerre et de non-droit, où les congolais sont massacrés.
4. 7,2 MILLIONS DE DÉPLACÉS DE GUERRE ET AU MOINS 3 PROVINCES DÉSTABILISÉES ET PLACÉES SOUS ÉTAT DE SIÈGE
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La situation humanitaire de l’Est de la RDCongo est exécrable.
Les agences onusiennes ont inventorié environ 7,2 millions de déplacés internes qui vivent dans des situations inhumaines et surtout avec très peu de moyens de subsistance.
C’est ce que révèle le rapport de l’Amnesty International, publié mardi 23 avril, sur la situation des droits humains dans le monde.
Selon ce document, en RDC, des groupes armés ont tué des milliers de civils et l’armée a procédé à des exécutions extrajudiciaires.
Amnesty International a également noté plus de 38 000 cas de violences sexuelles ou celles basées sur le genre au premier trimestre de 2024 au Nord-Kivu.
Ce rapport a en outre indiqué que les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association ont été régulièrement bafoués au cours de cette même période, au pays.
« Les autorités (NDLR : congolaises) ont soumis des journalistes, des membres de l’opposition et des militants, entre autres, à des détentions arbitraires et des procès iniques », a révélé Amnesty International dans son dernier rapport.
Dans la province du Lualaba, des projets miniers ont conduit à l’expulsion forcée de milliers de personnes, les privant non seulement de leurs logements, mais aussi de leurs moyens de subsistance, tandis que des populations autochtones ont subi des expulsions sous prétexte de conservation, peut-on lire dans ce rapport.
Cette ONG internationale a en outre fait savoir que le conflit armé continue de porter grandement atteinte aux droits à l’éducation des enfants.
Elle a par ailleurs déploré la forte surpopulation dans les prisons congolaises et des mauvaises conditions de détention.
Amnesty International indique aussi qu’aucun progrès véritable n’a été accompli pour amener les responsables présumés de crimes de droit international et d’autres graves violations des droits humains à répondre de leurs actes et pour rendre justice aux victimes.
Victimes de violences et de bombardements, même dans les camps des déplacés, ces millions de congolais, en majorité des agriculteurs, sont privés de leurs champs et par conséquent de leurs récoltes, n’ayant plus de moyens de subsistance pour se nourrir et nourrir leurs enfants.
L’État congolais ne fait pas grand chose pour ces millions de congolais, au point que même leur sécurité à l’intérieur de ces immenses camps de déplacés n’est pas assurée.
Les décès dus directement au conflit armé mais aussi aux maladies et à la précarité, sont incalculables.
5. VOLONTÉ DE MODIFIER UNILATÉRALEMENT LA CONSTITUTION ISSUE DU DIALOGUE INTERCONGOLAIS
La Constitution, approuvée par référendum en 2006, fut adoptée initialement par les assises du Dialogue Inter-congolais, auquel j’ai participé en ma qualité de chef de délégation du Front pour la Survie de la Démocratie au Congo, FSD en sigle, une plateforme de la composante Opposition non armée.
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Les étapes de l’adoption de l’actuelle Constitution (qui a subi, par la suite, des modifications) furent les suivantes :
Le 2 avril 2003, l’acte final de la Constitution de transition fut signé par les membres du Dialogue Inter-congolais à Sun City et cette dernière fut promulguée par J. Kabila le 4 avril 2003.
Une transition de trois ans maximum fut prévue et le Parlement (dont les membres sont désignés par les composantes du Dialogue Inter-congolais) fut chargé d’élaborer une Constitution définitive pour la RDC.
La Constitution définitive fut en effet adoptée par référendum à 84,31 % favorable. Elle fut ensuite promulguée, lors d’une cérémonie solennelle, par le Président Kabila le 18 février 2006 .
La Constitution congolaise de 2006 organise un régime
Comme ce résumé historique laisse entrevoir, le processus d’adoption de notre actuelle Constitution fut caractérisé par un large consensus national et une vision pondérée qui ont abouti à une stabilité institutionnelle pour notre pays.
La période de la révision constitutionnelle ne peut être n’importe quelle.
D’après l’article 219 « aucune révision ne peut intervenir pendant l’état de guerre, l’état d’urgence ou l’état de siège ni pendant l’intérim à la Présidence de la République ni lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat se trouvent empêchés de se réunir librement».
La Constitution congolaise de 2006 organise un régime semi-présidentiel dans un État unitaire fortement décentralisé et elle accorde une place importante à la garantie des droits des individus.
Une autre place importante, au sein de la Constitution, des dispositions consacrées au Président de la République, donne un indice de sa prédominance . Celle-ci est d’ailleurs confirmée dès l’article 69 qui définit son rôle institutionnel.« Le Président de la République est le chef de l’Etat. II représente la nation et le symbole de l’unité nationale. Il veille au respect de la Constitution ».
Ces articles de la Constitution en vigueur nous rappelle que toute révision constitutionnelle ne peut intervenir à la légère, et surtout pas pendant un conflit armé ou bien la déclaration de l’état de siège, actuellement en vigueur en plusieurs provinces de la R.D. Congo.
Afin de ne pas banaliser toute une partie de notre histoire et de ne pas enfreindre les dispositions constitutionnelles toujours en vigueur, j’invite les autorités de la RDC à ne pas stigmatiser la Constitution de la RDC en tant que « coupable » de certains dysfonctionnements institutionnels qui pourraient aisément être corrigés par l’adoption d’une nouvelle loi électorale, comme le fléau de la multiplication des candidatures des mêmes individus à plusieurs places de responsabilités électives.
La Constitution d’un pays devrait rester une référence et un instrument de stabilité, comme aux USA ou bien au Canada.
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Dans un moment, comme l’actuel, de mise à l’épreuve de la cohésion nationale par des contestations post électorales ainsi qu’un conflit armé qui saigne notre pays, il serait dangereux, pour la stabilité des institutions de la République, de se jeter aveuglément dans une révision de la loi fondamentale sans les préalables de consensus, cohésion et confiance qui devraient impérativement caractériser ce processus délicat de révision constitutionnelle.
D’ailleurs, nous estimons que ce qui fait défaut, dans notre pays, ce ne sont pas les principes ou les lois mais leur application.
Prenons comme exemple le fléau de la corruption qui mine notre pays. La réponse à cette situation néfaste est, en dernière instance, (face à la passivité de la justice et de la Centrale Électorale ) bien donnée par l’ art. 69 de notre Constitution.
Le Président de la République a donc l’obligation de s’assumer, pour éviter que les violations des dispositions de la Constitution ne minent la crédibilité des institutions et leur bon fonctionnement, à cause de la fraude électorale, par exemple, ou bien de la corruption à grande échelle des électeurs.
Cela n’est qu’un exemple qui prouve que le problème que nous avons en RDC, en ce qui concerne notre loi fondamentale, issue d’un long processus consensuel, ce n’est pas sa faiblesse intrinsèque, mais la faiblesse de son respect et de son application.
Selon certaines formations politiques, la manœuvre non justifiée ni justifiable du changement de Constitution viserait, particulièrement, la prolongation du mandat du Président de la République ainsi que l’élection indirecte de celui-ci.
6. NÉCESSITÉ D’UN SURSAUT NATIONAL ET SINCÈREMENT PATRIOTIQUE
Vu la gravité de la situation, telle que nous venons de la décrire, les congolais n’ont pas beaucoup de choix s’ils veulent interrompre ce cycle infernal de dégradation de la situation institutionnelle, économique et sécuritaire :
la solution ne peut que consister dans la recherche d’un consensus national autour de leur volonté commune de sortir de la crise.
L’ Église protestante demande au président « d’ouvrir un dialogue national entre les fils et les filles du pays en vue de reconstruire la cohésion nationale”.
L’Église du Christ au Congo (ECC) demande au président de la République, Félix Tshisekedi, d’initier un dialogue national avec les acteurs socio-politiques dans le but de construire la cohésion nationale en cette période d’agression rwandaise à travers le M23. Cette demande fait suite à la 62e Session Ordinaire du comité exécutif national de l’ECC tenue à Kinshasa du 25 au 29 février 2024.
» Demander au Chef de l’État de s’en tenir à son engagement pris lors de la cérémonie d’investiture du 20 janvier 2024, celui de corriger les erreurs du passé. Demander au Chef de l’État d’ouvrir un dialogue national entre les fils et les filles du pays en vue de reconstruire la cohésion nationale autour de la cause commune que sont la paix, la sécurité et la gouvernance de notre pays. Réitérer la demande au Chef de l’État de finaliser la procédure de la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle en vue de poursuivre les auteurs nationaux et internationaux des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre ainsi que des crimes économiques commis en RDC « , rapporte la restitution de la session ordinaire du comité exécutif national faite par Révérend et rapporteur national Dominique Mukanya, ce dimanche 03 mars 2024, au cours du culte à la cathédrale du centenaire protestant.
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L’Église protestante conscientise les acteurs politiques à dépasser leurs différends face au « complot ourdi » qui pèse sur la nation et aux nations unies de fustiger l’accord des chaînes de valeur durables pour les matières premières conclu entre l’Union Européenne et le Rwanda.
» Conscientiser les leaders politiques à dépasser les différends qui les opposent entre eux pour permettre à la Nation de survivre face au complot ourdi contre elle et qui pèse sur notre devenir commun. Mobiliser les fidèles protestants et l’ensemble de la population congolaise à s’approprier la lutte contre la balkanisation de notre Pays, et ce, jusqu’au sacrifice suprême. Fustiger avec fermeté l’accord sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières conclu entre l’Union Européenne et le Rwanda, dans un contexte où plusieurs rapports internationaux précisent l’implication directe de ce Pays voisin dans le pillage systématique des matières premières au prix des crimes contre l’humanité en RDC » à t-il ajouté.
Quelques acteurs politiques congolais ont décidé de faire de l’opposition armée aux côtés du M23 avec l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa, auxquels d’autres Congolais ont également adhéré, tels qu’Adam Chalwe, ancien du PPRD, et Jean-Jacques Mamba, ancien du MLC.
Cette situation pourrait fragiliser la nation déjà victime de plusieurs groupes armés étrangers qui créent l’insécurité dans la partie orientale du pays, d’où l’appel à un dialogue national de l’ECC.
L’histoire est souvent un éternel recommencement, surtout parce que les mêmes causes provoquent les mêmes effets néfastes.
Nous pouvons empêcher que la situation puisse se dégrader ultérieurement, aggravant davantage la crise institutionnelle, économique, sécuritaire et humanitaire que la majorité des Congolais payent chaque jour, dans leur chair.
Il ne s’agit pas seulement de concepts abstraits, mais de coûts en vies humaines perdues, du désespoir de notre jeunesse ainsi que des souffrances humaines :
famine, maladie, violence et abus de toutes sortes.
Dans le passé, les congolais se sont réunis et ils ont trouvé des solutions qui ont permis de garantir une certaine stabilité à leur pays.
L’amour pour le Congo se mesure sur la base de notre volonté de résoudre les problèmes du pays et d’atténuer les souffrances de notre peuple.
L’attitude « va-t’en guerre » ne nous fera pas avancer.
Nous devons être en mesure de regarder la vérité en face et d’affronter nos problèmes, tous ensemble, pour surmonter la crise actuelle que vit notre pays.
La première réaction saine est celle d’admettre que nous vivons dans une situation de crise économique, politique et sécuritaire.
Les congolais doivent compter, en premier lieu, sur eux-mêmes et leur capacité d’ agir ensemble, refusant les antivaleurs du tribalisme, de l’institutionnalisation de l’iniquité sociale et de la mégestion des ressources publiques.
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La crise politique que nous vivons aujourd’hui n’est pas si différente de celle que nous avons vécue à l’époque de la prise de pouvoir par Joseph Kabila, qui eut le courage d’accepter de dialoguer.
Nous pouvons continuer à nous voiler la face, mais la réalité risque de nous rattraper.
Plutôt que de nous figer dans des poses victimistes, nous pouvons agir.
Un Dialogue franc entre toutes les forces politiques et sociales de la RDC est, à mon avis, la solution à la crise de légitimité que vit la RDCongo en ce moment.
Chaque jour, des milliers de congolais meurent à cause de la guerre, des famines et des violences dans ces camps de la mort.
Même dans les provinces où il n’y a pas de conflit armé, le mécontentement de la population congolaise ne fait qu’accroître, face aux extravagances des détenteurs du pouvoir qui se servent allègrement du trésor public alors que des millions de congolais vivent dans la précarité due à un sous développement structurel.
Le moment est venu, pour les uns, de mettre de côté leur orgueil et d’accepter de mettre en discussion leurs fausses certitudes et, pour les autres, d’abandonner les armes et d’accepter de trouver des réponses modérées et politiques à leurs revendications.
Vu l’incontestable volet extérieur de la crise congolaise, le Dialogue entre Congolais devra être accompagné d’ un volet international, de sorte que les pays impliqués dans ce drame puissent accepter de se retirer du sol congolais – aussi bien les alliés des forces gouvernementales que ceux des rebelles – afin qu’il soit mis un terme à la déstabilisation de la RDC.
Ce volet extérieur pourrait prendre la forme d’un traité international, signé par tous les belligérants, en présence de témoins internationaux.
7. UNION DES CONGOLAIS AUTOUR DE L’OBJECTIF DE LA PAIX
La paix et la sécurité ont un coût, et le premier coût à payer est celui de l’effacement de son orgueil, de ses privilèges, pour le bien-être commun.
Le seul vainqueur de ce processus de dialogue et d’acceptation de la vérité sera le peuple congolais lui-même, qui mérite un présent et un futur meilleurs.
Que l’arbre à palabre traditionnel africain étende ses branches ombrageuses sur les congolais assoiffés de paix et de justice.
Je suis conscient que dans les temps de tromperie généralisée, dire la vérité puisse être interprété comme un acte révolutionnaire, qui fait peur à certains, mais la vérité nous ratrappe toujours :
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unissons, dialoguons et sauvons le Grand Congo.
Kinshasa, 27/05/2024 Eugène DIOMI NDONGALA,
PN de la Démocratie Chrétienne, DC
BIBLIOGRAPHIE
LA CONSTITUTION DE LA RDC DE 2006, https://www.droitcongolais.info/files/101.02.06-Constitution-18-fevrier-2006.pdf
DIALOGUE INTERCONGOLAIS https://repositories.lib.utexas.edu/bitstream/handle/2152/4526/3626.pdf?%20sequence=1&isAllowed=y
République Démocratique du Congo : Le contexte économique
Les indicateurs économiques https://www.fellah-trade.com/fr/export/carte-atlas/republique-democratique-du-congo/economie
Le Conseil de sécurité se penche sur les crises sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC, où les combats s’intensifient entre FARDC
et groupes armés
https://press.un.org/fr/2024/cs15596.doc.htm
Élections 2023 en RDC : nouveau rendez-vous manqué avec la démocratie, ISS
https://issafrica.org/fr/iss-today/elections-en-rdc-nouveau-rendez-vous-manque-avec-la-democratie
L’ECC recommande au Président Tshisekedi d’organiser un dialogue en vue de résoudre les questions de paix, de sécurité et de la gouvernance
https://www.mediacongo.net/article-actualite-134235_l_ecc_recommande_au_president_tshisekedi_d_organiser_un_dialogue_en_vue_de_resoudre_les_questions_de_paix_de_securite_et_de_la_gouvernance.html
RDC : L’Église protestante demande au président « d’ouvrir un dialogue national entre les fils et les filles du pays en vue de reconstruire la cohésion nationale »
https://actualite.cd/2024/03/03/rdc-leglise-protestante-demande-au-president-douvrir-un-dialogue-national-entre-les-fils
Conseil de sécurité : la sous-secrétaire générale des Nations unies aux affaires humanitaires déplore la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC
https://actualite.cd/2024/04/28/conseil-de-securite-la-sous-secretaire-generale-des-nations-unies-aux-affaires
RAPPORT FINAL DE L’OBSERVATION DES OPERATIONS D’IDENTIFICATION ET D’ENROLEMENT DES ELECTEURS 2022 – 2023 EN RÉPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Cliquer pour accéder à Rapport_Final_IEE_MOECENCOECC_16052023.pdf
https://democratiechretienne.org/2024/05/28/donnons-une-chance-a-la-paix-en-rdc/
https://www.thebookedition.com/fr/module/books/viewdetails?id_book=316534
https://www.thebookedition.com/fr/module/books/viewdetails?id_book=316603
KOTA
Re: PISTES DE SOLUTIONS A LA LONGUE CRISE SECURITAIRE DE L'EST DE LA RDC.
"RDC : Stakeholders plateform, l’outil pour dénoncer la corruption - 13 juillet 2024
= https://magazinelaguardia.info/2024/07/13/rdc-stakeholders-plateform-loutil-pour-denoncer-la-corruption/
Stakeholders plateform, un outil numérique que la RDC va bientôt se doter. C’est pour dénoncer les cas de corruption dans le secteur minier. Cet outil est nommé « plateforme des parties prenantes » ou « Stakeholders plateform ». Il est l’œuvre d’une organisation de la Socoète Civile Assistance et Protection pour tous.
En effet, cet outil fonctionne en forme de logiciel. Il se veut novateur et une opportunité pour faire accroître les ressources financières de l’État. Dans sa phase pilote, il sera développé dans 4 pays. À savoir : la RDC, la Zambie, la Tanzanie et l’Ouganda. Il permettra aux lanceurs d’alerte de chacun des pays de rapporter de façon professionnelle et responsable les cas de corruption dûment monitorés.
Lire aussi : https ://magazinelaguardia.info/2023/04/27/RDC-Le-niveau-de-corruption-n’a-pas changé-Sondage-GEC/
« Cet outil va fonctionner de façon autonome pour chaque pays De sorte qu’aucun pays ne verra les éléments d’un pays que si le lanceur d’alerte le veut », di-il. Et d’ajouter : « C’est un outil destiné à renforcer la lutte contre la corruption dans laquelle l’État congolais est déjà engagé. » Il précise par ailleurs qu’il ne sera pas question de dénoncer pour nuire. Mais rapporter auprès des décideurs afin qu’ils prennent action en temps utile.
D’après David Ngoy, président du Conseil d’Administration de l’APT, sa structure lance ce projet dans une vision constructive. En vue de se joindre aux efforts d’autres parties prenantes dans la promotion de la transparence dans le secteur minier. Étant donné qu’en RDC, plusieurs cas de corruption sont souvent rapportés dans le secteur minier.
Quid du mécanisme de sécurité de l’outil ?
Cependant, pour éviter le cas d’attaques de l’outil par les hackers, des mécanismes de sécurité sont renforcés. Le PCA de l’APT en a évoqué quelques-uns. Entre autres, l’envoi restreint ou élargi des données. Les serveurs de cette plate-forme fonctionneront comme des vases communicants. Pour ce qui est de la conservation, de l’intégrité des données, ces serveurs sont conçus de manière à se sécuriser les uns les autres.
La confidentialité
Malgré la mutualisation des efforts entre ces 4 pays, la confidentialité passe avant tout. « Dans cette mutualisation, aucun pays ne verra les données des autres sans l’autorisation », a rassuré l’organisateur. Question de préserver la souveraineté de chaque pays. Quant aux mécanismes pour contrer les fausses informations, les organisateurs insistent sur la fiabilité des informations qui seront postées. C’est pour éviter les cas de diffamation et de faux bruits qui sont pénalement sanctionnés.
« Nous avons mis en place des mécanismes pour éviter toutes formes de dérapage de la part des lanceurs d’alerte. » Notamment, la formation des utilisateurs. « Sur le plan administratif, juridique et technique », indique David Ngoy. Il estime que le choix du secteur minier n’est pas un hasard. « Nous avons choisi ce secteur parce qu’il est censé générer beaucoup de capitaux, de recettes et de profits pour le pays. »
Lire aussi : https//magazinelaguardia.info/2024/06/28/lubumbashi-des-jeunes-sensibilisées-sur-les fake news/
C’est pourquoi cet acteur de la société civile pense que si le secteur minier est bien organisé, avec le renom qu’a la RDC, celui d’un pays riche en ressources naturelles, il y a lieu de changer positivement la vie des Congolais. « À travers cette initiative, nous voulons réduire tant soit peu le taux de flux de scandales qui se remarquent dans le secteur minier de telle sorte que la malédiction des ressources naturelles change en bénédiction des ressources naturelles en RDC. »
Notons que cet atelier est la première phase du projet. Ensuite, une formation proprement dite est prévue dans les mois à venir. Après cette étape de sensibilisation et de concertation avec les parties prenantes, ce logiciel pourrait être lancé dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Kolwezi, sites concernés dans un premier temps par le projet avant de l’étendre dans d’autres coins du pays.
"RDC: Un moratoire de 60 jours accordé aux employeurs pour contribuer à la protection des emplois au profit des nationaux (Gouvernement) - 14.07.2024
= https://rtnc.cd/rdc-un-moratoire-de-60-jours-accorde-aux-employeurs-pour-contribuer-a-la-protection-des-emplois-au-profit-des-nationaux-gouvernement/
"VIOLENCES AU NORD-KIVU ET APPEL AU MAINTIEN DE LA MONUSCO EN RDC - 15.07.2024
= https://lepays.bf/violences-au-nord-kivu-et-appel-au-maintien-de-la-monusco-en-rdc-felix-tshisekedi-rattrape-par-ses-propres-turpitudes/
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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