La musique Congolaise est elle professionnelle??
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La musique Congolaise est elle professionnelle??
Bonjour à tous CD,
Je me pose bcp cette question de savoir la façon dont travaille nos musicien,
est ce vraiment Pro. comme nous le pensons?
Nous le savons tous que en Afrique le Congo reste le pays de la musique,pas besoin des preuves,
prck les fait se demontre seul.
Mais pourkoi c soucie de nos musicien de sortir si vite du '''ghetto'''.
Ceux là qui connaissent mieux l'epoque des Wendo, Luambo,de Tabu Ley etc...
eux aussi avaient ce souci de faire l'impossible de sortir du soit disant ghetto.
Je crois que un Congolais doit tout d'abord satsfaire au Congo,non!
pendant kel moment notre musique plait aussi au Congo coe ailleurs?
Maintenant,le Pro ds la musique,moi pour ma part je crois que nous devons encor fournir
des effort artistiquement parlant,il y a des belles voix,du talent mais y a un mank il me samble.
Par exemple les concerts prenons l'Olympia, des musicien qu au pays ont des maisons des luxes
,des voitures de luxe,etc... mais comment une salle coe l'Olympia y a aussi une mal organistion càd
commencer par la scéne c trop vague comme présentation pas des jeux de lumière pas de disposition
des musicien d'une façon disont plus sofistiqué,j'en passe kn mmc l'Olympia place yaba grande star,non!
Les concert au pays n'en parlons pas,ben je reconnait l'originalité de savoi que c la ligne de la musique
Congolaise,mais nous pouvons faire mieux je pense.
Les hit parades kn mm tobetaka ba Olympia,to gagnaka ba kora,etc...mais nous ne perçon pas
ds leshit parada en etranger.
Esk k'il est necessaire de faire le rnb ou otre chose por que notre musique soit dite Pro.
Je pense il faut to kanisa malamu sur la dite musique Congolaise.
Elle regorge bcp des belle parol eza na ba Nzembo incroyablement bien faite avec une histoire sensée
mais ba parolier d'abord ont les connait pas????
au Congo il y a le QL,les Wenge,Cultur'a,avec leur Leader pona mutu afulama est necessaire d'avoir
etait passé par là et les autr?bon g crois k'il y a Karmapa mais bon!!!
Bon donner vos pt. de vu aussi,selon vous notre zik est Pro?
a+
Je me pose bcp cette question de savoir la façon dont travaille nos musicien,
est ce vraiment Pro. comme nous le pensons?
Nous le savons tous que en Afrique le Congo reste le pays de la musique,pas besoin des preuves,
prck les fait se demontre seul.
Mais pourkoi c soucie de nos musicien de sortir si vite du '''ghetto'''.
Ceux là qui connaissent mieux l'epoque des Wendo, Luambo,de Tabu Ley etc...
eux aussi avaient ce souci de faire l'impossible de sortir du soit disant ghetto.
Je crois que un Congolais doit tout d'abord satsfaire au Congo,non!
pendant kel moment notre musique plait aussi au Congo coe ailleurs?
Maintenant,le Pro ds la musique,moi pour ma part je crois que nous devons encor fournir
des effort artistiquement parlant,il y a des belles voix,du talent mais y a un mank il me samble.
Par exemple les concerts prenons l'Olympia, des musicien qu au pays ont des maisons des luxes
,des voitures de luxe,etc... mais comment une salle coe l'Olympia y a aussi une mal organistion càd
commencer par la scéne c trop vague comme présentation pas des jeux de lumière pas de disposition
des musicien d'une façon disont plus sofistiqué,j'en passe kn mmc l'Olympia place yaba grande star,non!
Les concert au pays n'en parlons pas,ben je reconnait l'originalité de savoi que c la ligne de la musique
Congolaise,mais nous pouvons faire mieux je pense.
Les hit parades kn mm tobetaka ba Olympia,to gagnaka ba kora,etc...mais nous ne perçon pas
ds leshit parada en etranger.
Esk k'il est necessaire de faire le rnb ou otre chose por que notre musique soit dite Pro.
Je pense il faut to kanisa malamu sur la dite musique Congolaise.
Elle regorge bcp des belle parol eza na ba Nzembo incroyablement bien faite avec une histoire sensée
mais ba parolier d'abord ont les connait pas????
au Congo il y a le QL,les Wenge,Cultur'a,avec leur Leader pona mutu afulama est necessaire d'avoir
etait passé par là et les autr?bon g crois k'il y a Karmapa mais bon!!!
Bon donner vos pt. de vu aussi,selon vous notre zik est Pro?
a+
Invité- Invité
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Et voila encor,
Le problème Producteur vs Artiste
je viens de regarder un vid. sur un conflit
entre Koffi Olomide et le prod.Ngongo Rubenga
en faite j'ai pas vraiment compris le sens des accusations
mais c coe si il fallait k'il y ai un concert Koffi et Papa Wemba
le concert ''wake up'' mais il est arrivé que le prod. en kestion
soit disan c faisai dansé par Koffi que selon koffi n'avait aucune
intention du concert et lui faisait faire de vas et vient pour rien
à raison e n'importe kel pretexte et cela durant les 7 derniéres années
maintenant il demande à Koffi de lui rendre la somme d'argent payer valeur
de 80 000 ou 140 000 euro coe a compte avant le dit concert.
Ben evidemment Koffi dement,matn c la justice parrait il de conclure.
regardez:http://congomikili.com/musique/koffi-olomide/
Le problème Producteur vs Artiste
je viens de regarder un vid. sur un conflit
entre Koffi Olomide et le prod.Ngongo Rubenga
en faite j'ai pas vraiment compris le sens des accusations
mais c coe si il fallait k'il y ai un concert Koffi et Papa Wemba
le concert ''wake up'' mais il est arrivé que le prod. en kestion
soit disan c faisai dansé par Koffi que selon koffi n'avait aucune
intention du concert et lui faisait faire de vas et vient pour rien
à raison e n'importe kel pretexte et cela durant les 7 derniéres années
maintenant il demande à Koffi de lui rendre la somme d'argent payer valeur
de 80 000 ou 140 000 euro coe a compte avant le dit concert.
Ben evidemment Koffi dement,matn c la justice parrait il de conclure.
regardez:http://congomikili.com/musique/koffi-olomide/
Invité- Invité
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Bonjour!
Votre question est vraiment pertinante et tres interesante en meme temps, Je dirais sans tarder que la musique congolaise ou les artistes Congolais en general sont de PROFESSIONELS de haut niveau. Je pense que vous voudriez plutot parler de l'organisation de nos orchetre et structure de nos productions musicale....ca pourrait poser un peu de lacune....mais comme artistes la plupart sont de vrais professionels qui font que la musique pour vivre ou survivre sur cette terre des hommes.....Prenons par exemples Papa Wemba, Koffi, Werason, JP, etc...Ils ne font que la musique rien d'autre a ce que je sache...donc...leur profession dans leur carte d'indentite ou carte de lecteur ou encore dans leur passeport...ils sont de musiciens, artiste chanteur, auteur compositeur....comme tout le autre artiste du monde que vous connaissez comme notre cousin Michael Jackson qui vient de nous laisser il y a pas longtemps....donc comme profession, il y a pas d'ambiguité...ils sont tous ou presque tous de professionels de la chanson ou de la musique.....Maintenant revenons à nos moutons...si vous parlez de l'organisation des orchestres ou leur structure.... depuis la nuit de temps.... c'est souvent le leader qui conduit son troupe comme à la guerre il y a toujours un general et son bataillon....la meme chose dans la musique...il y a un leader qui conduit ses poulains....le probleme qui se posent parfois c'est du leadership....c'est qui est commun de mortel dans plusieur organisation....nos orchetre inclus....vous pourrait differencier facilement le leadership de Ferre par rapport à celui de Fally....Koffi et Felix Wa....etc....donc...la problematique qui se posent dans notre musique est parfois le manque du serieux dans le groupe et ensuite le details de production musical (concert) qui fait un peu defaut...chose qu'on pourrait ameliorer dans l'avenir...puisqu'on voit deja un peu du serieux avec nos derniere production en europe comme en Afrique...Beaucoup à dire mais on pourrait toujours apporter des ameliorations et de modification dans notre genre d'organisation...En bref nos artistes sont de vrai professionnels...ils adorent ce qu'ils font et les font souvent avec beaucoup d'amour et du serieux ....toute tendance confondus...c'est à dire meme ceux qui font soit disant la musique religieuse ou du rap.
Voila un peu ce que j'avais à dire...j'assume et je signe.
Votre question est vraiment pertinante et tres interesante en meme temps, Je dirais sans tarder que la musique congolaise ou les artistes Congolais en general sont de PROFESSIONELS de haut niveau. Je pense que vous voudriez plutot parler de l'organisation de nos orchetre et structure de nos productions musicale....ca pourrait poser un peu de lacune....mais comme artistes la plupart sont de vrais professionels qui font que la musique pour vivre ou survivre sur cette terre des hommes.....Prenons par exemples Papa Wemba, Koffi, Werason, JP, etc...Ils ne font que la musique rien d'autre a ce que je sache...donc...leur profession dans leur carte d'indentite ou carte de lecteur ou encore dans leur passeport...ils sont de musiciens, artiste chanteur, auteur compositeur....comme tout le autre artiste du monde que vous connaissez comme notre cousin Michael Jackson qui vient de nous laisser il y a pas longtemps....donc comme profession, il y a pas d'ambiguité...ils sont tous ou presque tous de professionels de la chanson ou de la musique.....Maintenant revenons à nos moutons...si vous parlez de l'organisation des orchestres ou leur structure.... depuis la nuit de temps.... c'est souvent le leader qui conduit son troupe comme à la guerre il y a toujours un general et son bataillon....la meme chose dans la musique...il y a un leader qui conduit ses poulains....le probleme qui se posent parfois c'est du leadership....c'est qui est commun de mortel dans plusieur organisation....nos orchetre inclus....vous pourrait differencier facilement le leadership de Ferre par rapport à celui de Fally....Koffi et Felix Wa....etc....donc...la problematique qui se posent dans notre musique est parfois le manque du serieux dans le groupe et ensuite le details de production musical (concert) qui fait un peu defaut...chose qu'on pourrait ameliorer dans l'avenir...puisqu'on voit deja un peu du serieux avec nos derniere production en europe comme en Afrique...Beaucoup à dire mais on pourrait toujours apporter des ameliorations et de modification dans notre genre d'organisation...En bref nos artistes sont de vrai professionnels...ils adorent ce qu'ils font et les font souvent avec beaucoup d'amour et du serieux ....toute tendance confondus...c'est à dire meme ceux qui font soit disant la musique religieuse ou du rap.
Voila un peu ce que j'avais à dire...j'assume et je signe.
Plateau de Bateke
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Maman Mongo Elombe.....Losako eee...opesaka baye kuna na bokila mbote eee....
Plateau de Bateke
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Merci Plateau des Bateke,
pout ton opinion,c vrais nos musicien
sont des PRO. ds leurs travaille.
Moi c tjrs du côté Artistique sur les innovation
et l'avance ds notre musique prck le monde avance et je crois que notre
musique doit avancer avec,c vrais aussi une partie de l'effort
et le besoin se retrouve ds la zik Congolaise.Mais je crois il y a
bcp à dire et faire la dessus.Prck c problème des
*PRODUCTEUR(tjrs des polemique sur la production de notre musik,soit mbongo
ekoki te,alie mbongo,soit concert annulersoit mm na FNAC bazo detourner,etc...
toyebi mwa mingi sur sa,why? )
*MABANGA(les nom interminable,pour les benefice propre,c qui
conduis que mm la chanson elle est belles,mais t obligé de la chanter avec
les nom des personnes que tu ne connait pas,ebebisi esthetique ya nzembo)
*ACHETE LA MM CHANSON CHEZ LE MM PAROLIER
*PUB(la majorité des chanson Congolais est connu partout ds le monde,mais rarement
est diffusé ds les grandes chaine du monde,surtout la où le show biz ya ndulé evanda
Europe et Amerique,sa reste coe si c entre nous,et pourtant il ya du talent à exploité)
a+
pout ton opinion,c vrais nos musicien
sont des PRO. ds leurs travaille.
Moi c tjrs du côté Artistique sur les innovation
et l'avance ds notre musique prck le monde avance et je crois que notre
musique doit avancer avec,c vrais aussi une partie de l'effort
et le besoin se retrouve ds la zik Congolaise.Mais je crois il y a
bcp à dire et faire la dessus.Prck c problème des
*PRODUCTEUR(tjrs des polemique sur la production de notre musik,soit mbongo
ekoki te,alie mbongo,soit concert annulersoit mm na FNAC bazo detourner,etc...
toyebi mwa mingi sur sa,why? )
*MABANGA(les nom interminable,pour les benefice propre,c qui
conduis que mm la chanson elle est belles,mais t obligé de la chanter avec
les nom des personnes que tu ne connait pas,ebebisi esthetique ya nzembo)
*ACHETE LA MM CHANSON CHEZ LE MM PAROLIER
*PUB(la majorité des chanson Congolais est connu partout ds le monde,mais rarement
est diffusé ds les grandes chaine du monde,surtout la où le show biz ya ndulé evanda
Europe et Amerique,sa reste coe si c entre nous,et pourtant il ya du talent à exploité)
a+
Invité- Invité
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Ma chère compatriote Laelce....vous avez tout à fait aussi raison sur d'autre point que vous soulevez maintenant....Je dirais tout simplement que il y a des efforts à faire dans notre musique...comme aussi dans d'autre secteur de notre société...comme l'economie, le social, politique, etc....La musique evolue comme vous l'aviez mentionné....Juste quelque suggestions....Ne demande pas à nos artistes de faire une musique qu'ils ne connaissent pas ou qu'ils n'ont pas grandi avec..ca sera vraiment impossible de demander à JP Mpiana ou à Werrason de faire du Rock and Roll...on n'a pas cette musique dans nos sangs..donc ca sera très difficile de jouer ce genre de musique...Notre musique c'est la rumba sur base floklorique...donc nos traditions joue beaucoup sur nos inspirations....Si on ne joue pas nos musique sur des chaines internationale...cela ne veut pas dire que notre musique est mauvaise...c'est juste des normes de ces chaines musicales qui ne le permet pas....J'ai travaillé dans le passer pour ces genres de station musicale...Il y a beaucoup de parametre que vous devez remplir pour qu'on diffuse vos chansons sur les ondes....en passant cela est la moindre des inquietudes pour nos artistes....J'ajouterai aussi ceci...le Mabanga en soit n'est pas mal...puisque on eternise la personne dans la chanson...prenons par exemple Mère Malu (Mère première)(Paix en son ame) elle a été immortaliseé dans plusieurs chansons de viva la musica et d'autre musiciens artiste Congolais...meme si aujourd'hui elle n'est pas avec nous....mais son nom est immortalise dans notre musique.....L'artiste a toujours besoin de mecène et impressario pour faire son metier....et une facon de leur remercier est de citer leur nom dans leurs oeuvres....Meme mon ami Bob Marley(Paix en son ame) chantait l'empereur de l'ethiopie Haile Selassie dans ces chansons....Meme Papa Wendo(Paix en son ame) avait chantait Marie Louisa....que mon ami Mongo Elombe connait très bien à Barumbu....la liste est longue....Enfin pour terminer les producteurs ne sont pas tous à plaindre...Il y a des gens honnete comme malhonnete dans plusieur domains....comme le commissionnaire de maison à kin que Muana Congo connait très bien...qui pretend avoir plusieur maisons avec la complicite du proprietaire pour escroquer l'argent du garantit....La vie est faite ainsi ma chère....une chose que j'ai remarqué est que ces producteurs on des liens soit de lointain ou de proche avec ces artistes...donc la personne à plaindre sera souvent l'artiste qui n'honnore pas ces engagements.
Voila...cette fois ci je prend toute les responsabilites des me propos et si cela ne derange personnes...je decline toute poursuite judiciaire basé sur la diffamation.LOL
A+
Voila...cette fois ci je prend toute les responsabilites des me propos et si cela ne derange personnes...je decline toute poursuite judiciaire basé sur la diffamation.LOL
A+
Plateau de Bateke
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
moi ce que je ne comprends pas dans la musique congolaise, c'est l'organisation et le déroulement des concerts, franchement tu paies 30 euros pour aller voir ton chanteur préféré, tu t'attends a un spectacle mais au fait une fois sur place, c'est vraiment la foire : concert normalement prevu a 22 h eko banda 4 h du matin , tu t'attends a voir un spectacle a la place ozo mona batu bazo mata na podium pour montrer leurs vetements ekomi nango neti defilé de mode, et puis vive les mabanga on entend meme plus les paroles des chansons, kaka " kigani le prince de london" ou est le professionalisme dans tout ca ? un concert c'est important pour un artiste, c'est un moyen de faire ses preuves, de montrer de quoi il est capable en live mais oyo ya biso ba concerts ekoma place ya ko lakisa formes !!! franchement na préféré na ngai na futa 50 euros pour un concert de Mariah carey ou Britney spears au moins avec eux je suis sur que j'aurai droit a un VRAI concert !
Satya
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Merci Plateau de Bateke,
wow le final coe t'as ecrit là on dirait ba Avertissement ebimaka na ebandeli
ya film na cine,kieekiee
C bien dit,y a encor du travail.
a+
wow le final coe t'as ecrit là on dirait ba Avertissement ebimaka na ebandeli
ya film na cine,kieekiee
C bien dit,y a encor du travail.
a+
Plateau de Bateke a écrit:Voila...cette fois ci je prend toute les responsabilites des me propos et si cela ne derange personnes...je decline toute poursuite judiciaire basé sur la diffamation.LOL
A+
Invité- Invité
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
C vrais Satya,
ba artiste mingi n'honnore pas l'horaire,kokamwa!
Et cette histoire là de la sape c triste,l'unik chose
je peut dire.
a+
ba artiste mingi n'honnore pas l'horaire,kokamwa!
Et cette histoire là de la sape c triste,l'unik chose
je peut dire.
a+
Satya a écrit:moi ce que je ne comprends pas dans la musique congolaise, c'est l'organisation et le déroulement des concerts, franchement tu paies 30 euros pour aller voir ton chanteur préféré, tu t'attends a un spectacle mais au fait une fois sur place, c'est vraiment la foire : concert normalement prevu a 22 h eko banda 4 h du matin , tu t'attends a voir un spectacle a la place ozo mona batu bazo mata na podium pour montrer leurs vetements ekomi nango neti defilé de mode, et puis vive les mabanga on entend meme plus les paroles des chansons, kaka " kigani le prince de london" ou est le professionalisme dans tout ca ? un concert c'est important pour un artiste, c'est un moyen de faire ses preuves, de montrer de quoi il est capable en live mais oyo ya biso ba concerts ekoma place ya ko lakisa formes !!! franchement na préféré na ngai na futa 50 euros pour un concert de Mariah carey ou Britney spears au moins avec eux je suis sur que j'aurai droit a un VRAI concert !
Invité- Invité
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Mbote plateau de Bateke,
En ce qui concerne nos musiciens,moi la musique c'était à l'époque des Franco et consort ça c'est la musique congolaise.
la musique d'aujourd'hui c'est un concourt de sape plus ou moins vulgaires et une liste de noms et de griffes d'où souvent je me pose la questions si c'est de la pub gratuite où s'ils sont payés parr ces marques de vêtements.
le musicien congolais ne repecte pas l'heure et règle quequefois ses comptes avec les autres musiciens pendant les concerts.
le musicien congolais a tendance à oublier qu'un musicien peut éduquer et que par rapport aux YOUSSOU N'DOUR, Alpha BLONDY et consort, il ne fait rien pour son pays à part abrutir certains genre papa WEMBA sur la sape, il a oublié de dire que ça coute chère et que ce n'est pas à la portée de tout le monde.
le musicien congolais est courtisan capable d'aller demander un rendez vous pour faire lever l'interdiction des mabanga prendre l'argent du taxi que donne le président et incapable de demander un rendez vous pour demander de l'argent pour construire un orphelinat etc..où faire des concerts pour une cause où une autre.
Je n'ai pas dis qu'ils doivent se substituer aux gouvernants mais un musicien peut faire beaucoup de chose même dans son quartier.
Quand dans certains pays en Afrique de l'ouest les musiciens dénoncent tout ce qui se passe le musicien congolais passent son temps en se faisant passer pour musicien international, a citer les grandes capital mais pour moi, ils sont musiciens communautaires.
LEST GOUTS ET LES COULEURS ;
Proffessionnel ???
En ce qui concerne nos musiciens,moi la musique c'était à l'époque des Franco et consort ça c'est la musique congolaise.
la musique d'aujourd'hui c'est un concourt de sape plus ou moins vulgaires et une liste de noms et de griffes d'où souvent je me pose la questions si c'est de la pub gratuite où s'ils sont payés parr ces marques de vêtements.
le musicien congolais ne repecte pas l'heure et règle quequefois ses comptes avec les autres musiciens pendant les concerts.
le musicien congolais a tendance à oublier qu'un musicien peut éduquer et que par rapport aux YOUSSOU N'DOUR, Alpha BLONDY et consort, il ne fait rien pour son pays à part abrutir certains genre papa WEMBA sur la sape, il a oublié de dire que ça coute chère et que ce n'est pas à la portée de tout le monde.
le musicien congolais est courtisan capable d'aller demander un rendez vous pour faire lever l'interdiction des mabanga prendre l'argent du taxi que donne le président et incapable de demander un rendez vous pour demander de l'argent pour construire un orphelinat etc..où faire des concerts pour une cause où une autre.
Je n'ai pas dis qu'ils doivent se substituer aux gouvernants mais un musicien peut faire beaucoup de chose même dans son quartier.
Quand dans certains pays en Afrique de l'ouest les musiciens dénoncent tout ce qui se passe le musicien congolais passent son temps en se faisant passer pour musicien international, a citer les grandes capital mais pour moi, ils sont musiciens communautaires.
LEST GOUTS ET LES COULEURS ;
Proffessionnel ???
mongo elombe
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
mongo elombe a écrit:Mbote plateau de Bateke,
En ce qui concerne nos musiciens,moi la musique c'était à l'époque des Franco et consort ça c'est la musique congolaise.
la musique d'aujourd'hui c'est un concourt de sape plus ou moins vulgaires et une liste de noms et de griffes d'où souvent je me pose la questions si c'est de la pub gratuite où s'ils sont payés parr ces marques de vêtements.
le musicien congolais ne repecte pas l'heure et règle quequefois ses comptes avec les autres musiciens pendant les concerts.
le musicien congolais a tendance à oublier qu'un musicien peut éduquer et que par rapport aux YOUSSOU N'DOUR, Alpha BLONDY et consort, il ne fait rien pour son pays à part abrutir certains genre papa WEMBA sur la sape, il a oublié de dire que ça coute chère et que ce n'est pas à la portée de tout le monde.
le musicien congolais est courtisan capable d'aller demander un rendez vous pour faire lever l'interdiction des mabanga prendre l'argent du taxi que donne le président et incapable de demander un rendez vous pour demander de l'argent pour construire un orphelinat etc..où faire des concerts pour une cause où une autre.
Je n'ai pas dis qu'ils doivent se substituer aux gouvernants mais un musicien peut faire beaucoup de chose même dans son quartier.
Quand dans certains pays en Afrique de l'ouest les musiciens dénoncent tout ce qui se passe le musicien congolais passent son temps en se faisant passer pour musicien international, a citer les grandes capital mais pour moi, ils sont musiciens communautaires.
LEST GOUTS ET LES COULEURS ;
Proffessionnel ???
kie kie kie ma'mongo
Satya
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Voilà un autre professionnelle, c'est quand ça ne va plus que DIEU devient le dernier recours.
Satya qu'est ce que je t'avais dis : on ne se voit pas vieillir WEMBA l'aura compris;
Akima mikili plus de maison, les impôts et les factures l'attendent mawa plein.
C’est une invocation par la parole sainte. Chrétien catholique de son état, Papa Wemba dit le Chef du village Molokaï se prépare pour son prochain album en solo qui sera intitulé « Notre Père ». Un titre époustouflant à travers lequel il rend grâce à Dieu, son Créateur pour les merveilles qu’il a accomplies dans sa vie durant ses 60 ans d’âge. Merci aussi pour tout le malheur qui s’était abattu sur lui ces derniers temps, sur cette terre des hommes. Jésus n’a-t-il pas dit : en toutes circonstances sachez rendre gloire à l’Eternel, il pourvoira. Pour l’instant, le chanteur congolais est en chantier. Il réfléchit et compose déjà les chansons que va contenir son album en gestation. Il ne se passe pas un jour sans que Papa Wemba alias « Kemafumbe » ne parcoure les Ecritures saintes, à la recherche de l’inspiration divine. A travers ‘‘Notre Père’’, l’artiste va glorifier l’Eternel comme jamais auparavant. « C’est un livre chanté, très riche en parole et mélodie », apprend-on d’une source très influente de VIVA-la-MUSICA. Artistiquement, l’œuvre sera concoctée avec un mélange de styles musicaux. Une fois encore, 100% Stars sortira de la routine en proposant une diversité des genres de musiques, un peu différentes de Congolais, soutient-on. Ce sera un album de haute qualité qui va, si besoin en était encore, témoigner du savoir-faire de l’artiste sur la scène internationale de la chanson. D’après nos sources, « NOTRE PERE » sortira sur le marché de disques à la fin de cette année. Rappelons que la dernière apparition de Papa Wemba en solo c’était avec l’album ‘‘Emotion’’ réalisé vers les années 2001. Grâce aux featuring fait avec d’autres musiciens étrangers, ce tube avait fait tabac dans le concert de la musique du monde. C’était une œuvre de haute facture qui a récolté un succès fou à travers l’Afrique, l’Europe, l’Asie et une partie de l’Océanie. Mais, depuis lors, silence des morts. Plus rien ne vas chez notre artiste qui a toujours fait émerveiller les mélomanes de la bonne musique à travers sa voix magique, plein de charmes. …rattrapé par l’histoire ! Depuis son arrestation par la France en 2003 pour trafics illicites d’êtres humains, le chef du village Molokaï a été complètement oublié dans le circuit musical. Après sa libération, Papa Wemba qui a quitté définitivement Paris pour s’installer dans son Congo natal, a été poursuivi par les signes indiens. Pendant tout ce laps des temps, le patron de VIVA-LA-MUSICA ne savait pas où taper la tête. Plusieurs albums sortis avec les musiciens de son groupe n’ont pas marché dont le tout dernier tube baptisé « KAKA YO » qui a été travaillé avec le concours des nouvelles recrues a connu un échec cuisant sur le terrain. Pour Fula Ngenge Papa Wemba, le déboire est dû à la mauvaise fois de ses collaborateurs qui ne l’a pas aidé alors qu’il avait mis beaucoup d’énergie pour la réussite de cet album. Après l’échec récolté dans « KAKA YO », le Chef du village Molokaï a été accusé à tord d’être derrière la mort de Al PATCHINO, son ancien choriste de Viva. Pendant que l’affaire continue à défrayer la chronique, Koffi Olomidé s’en va de nouveau contre lui en justice pour imputation dommageable. Comme dit-on, le malheur ne vient jamais seul. Quelques jours plus tard, son épouse Amazone tombera gravement malade, jusqu’à frôler la mort. Elle sera internée à la Clinique Ngaliema, à Kinshasa. 60 ans… Fin d’une épopée de malheur ! Voilà une période difficile que Jules Shungu Wembadio dit Papa Wemba a traversé ces derniers temps. Tantôt à Kinshasa, tantôt à l’extérieur du pays, le patron de Viva-la-musica avait des nerfs solides pour surpasser cette étape névralgique qui a failli lui coûter sa carrière de musiciens mais aussi perdre son équilibre d’un père de famille. Signalons que le chanteur congolais a fêté ses 60 ans d’âge avec plus de 40 ans de carrière musicale à succès le mois dernier. A Kinshasa, son anniversaire de naissance a été marqué par une grande messe d’action de grâce que Mzee Fula Ngenge avait organisé à la paroisse Saint-Pierre, dans la commune mère de la capitale congolaise. Ladite messe a connu la présence de plusieurs personnalités du pays dont le ministre de la Culture et des Arts et ses collègues artistes, toutes disciplines confondues, qui se sont déplacés pour rendre un hommage mérité à Papa Wemba. En ce jour, un double concert se prépare à Kinshasa pour célébrer avec faste les festivités marquant la naissance de cette grande star de la musique congolaise moderne. Qui vivra verra !
Satya qu'est ce que je t'avais dis : on ne se voit pas vieillir WEMBA l'aura compris;
Akima mikili plus de maison, les impôts et les factures l'attendent mawa plein.
C’est une invocation par la parole sainte. Chrétien catholique de son état, Papa Wemba dit le Chef du village Molokaï se prépare pour son prochain album en solo qui sera intitulé « Notre Père ». Un titre époustouflant à travers lequel il rend grâce à Dieu, son Créateur pour les merveilles qu’il a accomplies dans sa vie durant ses 60 ans d’âge. Merci aussi pour tout le malheur qui s’était abattu sur lui ces derniers temps, sur cette terre des hommes. Jésus n’a-t-il pas dit : en toutes circonstances sachez rendre gloire à l’Eternel, il pourvoira. Pour l’instant, le chanteur congolais est en chantier. Il réfléchit et compose déjà les chansons que va contenir son album en gestation. Il ne se passe pas un jour sans que Papa Wemba alias « Kemafumbe » ne parcoure les Ecritures saintes, à la recherche de l’inspiration divine. A travers ‘‘Notre Père’’, l’artiste va glorifier l’Eternel comme jamais auparavant. « C’est un livre chanté, très riche en parole et mélodie », apprend-on d’une source très influente de VIVA-la-MUSICA. Artistiquement, l’œuvre sera concoctée avec un mélange de styles musicaux. Une fois encore, 100% Stars sortira de la routine en proposant une diversité des genres de musiques, un peu différentes de Congolais, soutient-on. Ce sera un album de haute qualité qui va, si besoin en était encore, témoigner du savoir-faire de l’artiste sur la scène internationale de la chanson. D’après nos sources, « NOTRE PERE » sortira sur le marché de disques à la fin de cette année. Rappelons que la dernière apparition de Papa Wemba en solo c’était avec l’album ‘‘Emotion’’ réalisé vers les années 2001. Grâce aux featuring fait avec d’autres musiciens étrangers, ce tube avait fait tabac dans le concert de la musique du monde. C’était une œuvre de haute facture qui a récolté un succès fou à travers l’Afrique, l’Europe, l’Asie et une partie de l’Océanie. Mais, depuis lors, silence des morts. Plus rien ne vas chez notre artiste qui a toujours fait émerveiller les mélomanes de la bonne musique à travers sa voix magique, plein de charmes. …rattrapé par l’histoire ! Depuis son arrestation par la France en 2003 pour trafics illicites d’êtres humains, le chef du village Molokaï a été complètement oublié dans le circuit musical. Après sa libération, Papa Wemba qui a quitté définitivement Paris pour s’installer dans son Congo natal, a été poursuivi par les signes indiens. Pendant tout ce laps des temps, le patron de VIVA-LA-MUSICA ne savait pas où taper la tête. Plusieurs albums sortis avec les musiciens de son groupe n’ont pas marché dont le tout dernier tube baptisé « KAKA YO » qui a été travaillé avec le concours des nouvelles recrues a connu un échec cuisant sur le terrain. Pour Fula Ngenge Papa Wemba, le déboire est dû à la mauvaise fois de ses collaborateurs qui ne l’a pas aidé alors qu’il avait mis beaucoup d’énergie pour la réussite de cet album. Après l’échec récolté dans « KAKA YO », le Chef du village Molokaï a été accusé à tord d’être derrière la mort de Al PATCHINO, son ancien choriste de Viva. Pendant que l’affaire continue à défrayer la chronique, Koffi Olomidé s’en va de nouveau contre lui en justice pour imputation dommageable. Comme dit-on, le malheur ne vient jamais seul. Quelques jours plus tard, son épouse Amazone tombera gravement malade, jusqu’à frôler la mort. Elle sera internée à la Clinique Ngaliema, à Kinshasa. 60 ans… Fin d’une épopée de malheur ! Voilà une période difficile que Jules Shungu Wembadio dit Papa Wemba a traversé ces derniers temps. Tantôt à Kinshasa, tantôt à l’extérieur du pays, le patron de Viva-la-musica avait des nerfs solides pour surpasser cette étape névralgique qui a failli lui coûter sa carrière de musiciens mais aussi perdre son équilibre d’un père de famille. Signalons que le chanteur congolais a fêté ses 60 ans d’âge avec plus de 40 ans de carrière musicale à succès le mois dernier. A Kinshasa, son anniversaire de naissance a été marqué par une grande messe d’action de grâce que Mzee Fula Ngenge avait organisé à la paroisse Saint-Pierre, dans la commune mère de la capitale congolaise. Ladite messe a connu la présence de plusieurs personnalités du pays dont le ministre de la Culture et des Arts et ses collègues artistes, toutes disciplines confondues, qui se sont déplacés pour rendre un hommage mérité à Papa Wemba. En ce jour, un double concert se prépare à Kinshasa pour célébrer avec faste les festivités marquant la naissance de cette grande star de la musique congolaise moderne. Qui vivra verra !
mongo elombe
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Nos musiciens ont une mentalite liee par heredite musicale aux croyances fetichistes. Il y a aussi la jalousie entre eux et le manque d`innovation dans l`international showbiz. neamoins certains commencent a comprendre cela.
here, vieux Goro i`am.
here, vieux Goro i`am.
Vieux Bord
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
::Koaci.com Koacinaute::
Il est connu pour sa liberté de ton, la dureté de ses textes et l’originalité de son style musical. Avec une dizaine d’années d’expérience dans la musique, Massamba Thiam, alias Nigger Mass, a trouvé dans le rap une voie d’expression, une mélodie qui allie l’utile à l’agréable, l’engagement et le divertissement. Nigger Mass, c’est le rappeur qui n’aime pas du tout la langue de bois.
Qui est Nigger Mass ? Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je me considère comme militant activiste, qui lutte pour la cause panafricaine, la restitution de la dignité au peuple africain, la libération du continent et l’union des peuples.
En ce 21e siècle, est-il raisonnable d’utiliser le terme « Nigger » comme appellation ?
Il faut savoir que Nigger peut être employé pour designer l’ensemble des valeurs de la négritude, l’appartenance ethnique à une grande civilisation d’Afrique noire qui a souffert dans son passé d’esclavage, de néocolonialisme, et qui souffre aujourd’hui d’impérialisme. Ce mot a été choisi à sa juste valeur pour englober toute la souffrance de l’humanité, des opprimés d’Afrique, d’Amérique et des Caraïbes en vue d’en faire un puissant fer de lance du respect de l’homme noir. Et donc pour revenir à la question, partant des principes évoqués précédemment et de mes profondes convictions, on peut employer Nigger depuis le premier jour où le célèbre Marcus Garvey a pris l’initiative de se lancer pour la lutte contre l’amélioration des conditions des noirs.
Il est à l’origine du journal appelé « Negro words », ce même combat va continuer avec Aimé Césaire et L.S Senghor qui ont forgé la négritude au 20e siècle plus précisément en 1935. Aujourd’hui, nous sommes au 21e siècle, cette idéologie est encore d’actualité car on parle de Festival des arts nègres, il ya aussi le Fonds unis d’université de nègre (qui est une des plus grandes organisations philanthropiques qui détient des fonds de bourses pour 39 universités privées américaines historiquement noires). En parlant d’anthropologie, je fais référence au Feu Cheikh Anta Diop qui, à travers son ouvrage « Nations nègres et culture, » a pu démontrer que la civilisation égyptienne est une civilisation « Nègre ». Partant d’un principe afro-centré, je me considère comme un membre appartenant historiquement à une grande civilisation qui est la civilisation négro-africaine.
Comment avez-vous atterri dans le monde de la musique ?
Je pense que c’est la musique qui a atterri sur moi, car j’ai commencé d’abord par épouser la philosophie rebelle que Bob Marley m’a inculquée, et donc j’ai senti les vibrations qui se sont encrées naturellement en moi, de là j’ai commencé l’écriture en m’inspirant totalement de la poésie africaine qui m’a donné l’envie d’adapter cet art sous une forme musicale. J’avais tous les éléments qui se sont présentés, je n’ai fait que les réunir.
Pourquoi avoir choisi le rap et non un autre genre musical ?
Je ne fais pas du rap seulement, je fais du slam, du reggae, de la poésie, car issus de la même famille, mais c’est la musique rap qui est plus distinguée dans mes chansons. Nous savons que le rap et la poésie sont quasi similaires, j’ai tout de suite compris que la musique que je ressentais me parlait en langage « rap », et quand j’écrivais mes premières chansons, ce sont des rythmes saccadés (utilisés en rap) qui sortaient le plus souvent. En associant poésie engagée, reggae, et idéologie panafricaine cela fait de moi un « Nigger ».
Vous avez formé le groupe « Takussan » avec un dénommé Yann Diop : qui est-il et comment est née cette idée ?
Le projet « Takussaan » est un collectif que j’ai mis en place en m’associant avec Yann Diop (un Ami qui est d’origine française ) qui joue un instrument riche dans son histoire qui s’appelle le « Xalam » il s’inspire des nombreuses traditions musicales du Sénégal. J’apporte des textes, à la fois poétiques et engagés, qui combinent morceaux « classiques » (issues des répertoires wolof et peulh) et compositions personnelles. Les percussions comme le Tama ou la calebasse ont leur place et sont jouées par différents musiciens. Cette idée est une suite logique qui découle de mon idéologie panafricaine pour valoriser la culture africaine dans toutes ses richesses et de toutes ses formes. Nous avons tout pour montrer nos richesse alors faisons-le.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++=================================================================================================================
On vous décrit souvent comme rebelle : l’êtes-vous vraiment ? D’où tenez-vous votre engagement ?
Je ne sais pas si c’est rebelle qui est le mot approprié mais la seule chose que je sais, c’est que je suis totalement opposé à un système qui veut manipuler le continent Africain, je suis extrêmement opposé à ce que le nègre soit exploité, dominé manœuvré, piétiné par des impérialistes occidentaux ou mêmes africains qui pillent au quotidien nos ressources naturelles, intellectuelles, et physique.
Je suis également opposé à un système dictatorial qui est orchestré par des chefs d’Etats voyous qui ne pensent uniquement à leurs intérêts et non ceux du peuple.
Je suis également opposé à la dégradation des mœurs, à la négligence de l’éducation, au laxisme, et au rejet de l’identité, des valeurs, et de la dignité.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++===============================================================================================================
Si tous ces éléments « légitimes » que je viens de citer sont qualifiés comme une rébellion alors je suis et serai rebelle dans l’âme jusqu’ à la pointe des pieds et cela, quelque soient les conséquences. Je considère que toute personne a le droit de sauver sa communauté quel que soit le prix que ça coûte sinon c’est qualifié comme « non assistance à un continent ou un pays en danger ».
Dans l’album « Brain Wash », vous vous en prenez à ce que vous appelez « le côté sauvage du continent » : est-ce de la provocation ou de la caricature ?
Dans le premier album « Brain Wash » je m’en prends à ceux qui diffusent uniquement le côté sauvage du continent africain ; ce sont eux justement qui caricaturent le continent Africain, ce sont ces mêmes impérialistes qui veulent pourrir l’image de l’homme noir, ainsi que certains incultes qui sont venus prononcer un discours à Dakar pour dire que l’homme noir Africain n’est pas assez rentré dans l’histoire. Alors dites moi qui est le provocateur principal ? Au passage je leur réponds, ce sont eux qui ne sont pas assez rentré dans l’histoire pour apprendre l’histoire de l’homme noir.
L’Afrique et le thème du développement sont très présents dans vos textes. Comment jugez-vous l’instabilité politique dans certains pays de l’Afrique sub-saharienne avec le retour des coups d’Etat ?
Il faut savoir qu’il y a une grande responsabilité que nous avons tous en tant que Africain, c’est-à-dire de régler nos propres problèmes internes. Les problèmes il yen a partout, comme dans chaque famille, par contre nous devons expulser toute autre domination étrangère qui veuille manœuvrer et dicter notre système gouvernemental par intérêt pétroliers au autres.
Quelle responsabilité imputez-vous aux élites africaines dans le devenir du continent ?
Aujourd’hui ceux qu’on appelle les élites Africaines, je ne suis par certain qu’ils méritent cet appellation, des présidents anti démocrates, nous n’en voulons plus, des présidents qui s’amusent avec les deniers publics ne méritent pas qu’on les considère comme élite du peuple. Je pense que l’élite du peuple ce sont les populations les plus modestes qui se battent toujours pour nourrir leur famille, et donc pour revenir à la question la situation actuelle de l’Afrique est en grande majorité la responsabilité de nos dirigeants Africains qui se laissent humilier par les Occidentaux.
Quelle lecture faites-vous de la situation politique actuelle au Sénégal ?
Le Sénégal est dans une situation catastrophique tant dans le domaine de la santé, de l’économie de l’éducation et même de la culture. Nous savons que nos dirigeants habituels ont prouvé leur incapacité à régler les problèmes les plus élémentaires du pays. C’est vraiment dommage de voir que le seuil de pauvreté a atteint à un niveau très élevé, et ce phénomène risque de perdurer à la longue si nous prenons pas la ferme décision de placer des gens compétents qui seront au pouvoir uniquement pour l’intérêt commun, c’est pour cela nous devons nous mobiliser, dans la solidarité avec toutes nos forces patriotiques pour sauver notre démocratie et nos valeurs républicaines.
Dans vos textes vous semblez prôner un retour vers un traditionalisme, avec des instruments comme le « tama » et la calebasse. Le rap est-il compatible avec la musique traditionnelle ?
Nous savons tous à la base que le rap est une musique traditionnelle, nos grands pères ont fait du rap, nos grand-mères en ont fait et le font toujours. Je fais allusion au « Tassou » ou les différentes expressions qui ont suivi les routes de l’esclavage, d’une rive à l’autre de l’Atlantique. Le « tassou », le « kébétou », le « kandang », mbébéet le « bak », transformés par les tambours de l’exil, ont donné naissance au « Gros ka », au « champeta », au « bomba », au « reggae », au « hip hop », au « rap » ou au « slam ». Et donc le rap n’a fait que quitter l’Afrique, a été exporté en Amérique par d’autres méthodes et un profond déracinement, et au lieu de copier sur les Américains, je préfère garder celui de mes ancêtres.
Comment jugez-vous l’absence d’engagement chez la plupart des musiciens et producteurs de Mbalakh ?
C’est leur choix, je ne peux que le respecter, mais la différence se fera toujours.
Il y a quelques années un rappeur sénégalais taxait le « Mbalakh » de « musique à jeter » : partagez-vous cette assertion ?
Je dirais plutôt que c’est une musique à améliorer, c’est une musique qui marche uniquement au Sénégal ! Cela devrait interpeller certains ! Nul n’a réussi a faire à la une de tous les médias mondiaux avec le mbalax, les Européens et les Américains ne le connaissent pas encore assez, les plus grands musiciens sénégalais qui vont vendre en Europe l’ont compris c’est pour cela qu’ils font parfois deux albums, un qui se vent en Afrique et un autre « international avec moins de bruits. (Rires)
Vous avez assuré les premières parties des concerts de Manu Dibango juin 2007 et du groupe Kassav à Evry en juin 2009 à l’occasion de la Fête de la musique. Qu’en est-il de vos relations avec les artistes sénégalais ?
Je n’ai pas encore eu l’occasion de travailler avec les artistes sénégalais, vu la distance qui sépare la France et le Sénégal, mais je compte enrichir cette ouverture avec certains d’entre eux que je respecte beaucoup. J’ai l’ultime conviction que cette collaboration se fera naturellement et dans les meilleurs délais. Toutefois, je suis très attiré par la musique de Souleymane Faye, son style musical se distingue de ce qu’on a l’habitude de voir, ce n’est pas une musique qui abrutit. Il a un style artistique très particulier ; ses paroles sont très sensées. D’ailleurs, j’ai eu à faire un duo avec lui, sur scène, en décembre 2008, au Just for You.
Question intime : Neeger Mass est-il un cœur à prendre ?
Il y aura toujours une place pour toute personne qui adhère à mon combat qui est purement par amour du peuple.
A quand la sortie du prochain album ?
Mon 2e album sera disponible d’ici 2011 il est en cours d’enregistrement
Avez-vous autre chose à ajouter ?
La patrie ou la mort, nous vaincrons !
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J'ai aimée la partie que j'ai encadrée.
Il est connu pour sa liberté de ton, la dureté de ses textes et l’originalité de son style musical. Avec une dizaine d’années d’expérience dans la musique, Massamba Thiam, alias Nigger Mass, a trouvé dans le rap une voie d’expression, une mélodie qui allie l’utile à l’agréable, l’engagement et le divertissement. Nigger Mass, c’est le rappeur qui n’aime pas du tout la langue de bois.
Qui est Nigger Mass ? Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je me considère comme militant activiste, qui lutte pour la cause panafricaine, la restitution de la dignité au peuple africain, la libération du continent et l’union des peuples.
En ce 21e siècle, est-il raisonnable d’utiliser le terme « Nigger » comme appellation ?
Il faut savoir que Nigger peut être employé pour designer l’ensemble des valeurs de la négritude, l’appartenance ethnique à une grande civilisation d’Afrique noire qui a souffert dans son passé d’esclavage, de néocolonialisme, et qui souffre aujourd’hui d’impérialisme. Ce mot a été choisi à sa juste valeur pour englober toute la souffrance de l’humanité, des opprimés d’Afrique, d’Amérique et des Caraïbes en vue d’en faire un puissant fer de lance du respect de l’homme noir. Et donc pour revenir à la question, partant des principes évoqués précédemment et de mes profondes convictions, on peut employer Nigger depuis le premier jour où le célèbre Marcus Garvey a pris l’initiative de se lancer pour la lutte contre l’amélioration des conditions des noirs.
Il est à l’origine du journal appelé « Negro words », ce même combat va continuer avec Aimé Césaire et L.S Senghor qui ont forgé la négritude au 20e siècle plus précisément en 1935. Aujourd’hui, nous sommes au 21e siècle, cette idéologie est encore d’actualité car on parle de Festival des arts nègres, il ya aussi le Fonds unis d’université de nègre (qui est une des plus grandes organisations philanthropiques qui détient des fonds de bourses pour 39 universités privées américaines historiquement noires). En parlant d’anthropologie, je fais référence au Feu Cheikh Anta Diop qui, à travers son ouvrage « Nations nègres et culture, » a pu démontrer que la civilisation égyptienne est une civilisation « Nègre ». Partant d’un principe afro-centré, je me considère comme un membre appartenant historiquement à une grande civilisation qui est la civilisation négro-africaine.
Comment avez-vous atterri dans le monde de la musique ?
Je pense que c’est la musique qui a atterri sur moi, car j’ai commencé d’abord par épouser la philosophie rebelle que Bob Marley m’a inculquée, et donc j’ai senti les vibrations qui se sont encrées naturellement en moi, de là j’ai commencé l’écriture en m’inspirant totalement de la poésie africaine qui m’a donné l’envie d’adapter cet art sous une forme musicale. J’avais tous les éléments qui se sont présentés, je n’ai fait que les réunir.
Pourquoi avoir choisi le rap et non un autre genre musical ?
Je ne fais pas du rap seulement, je fais du slam, du reggae, de la poésie, car issus de la même famille, mais c’est la musique rap qui est plus distinguée dans mes chansons. Nous savons que le rap et la poésie sont quasi similaires, j’ai tout de suite compris que la musique que je ressentais me parlait en langage « rap », et quand j’écrivais mes premières chansons, ce sont des rythmes saccadés (utilisés en rap) qui sortaient le plus souvent. En associant poésie engagée, reggae, et idéologie panafricaine cela fait de moi un « Nigger ».
Vous avez formé le groupe « Takussan » avec un dénommé Yann Diop : qui est-il et comment est née cette idée ?
Le projet « Takussaan » est un collectif que j’ai mis en place en m’associant avec Yann Diop (un Ami qui est d’origine française ) qui joue un instrument riche dans son histoire qui s’appelle le « Xalam » il s’inspire des nombreuses traditions musicales du Sénégal. J’apporte des textes, à la fois poétiques et engagés, qui combinent morceaux « classiques » (issues des répertoires wolof et peulh) et compositions personnelles. Les percussions comme le Tama ou la calebasse ont leur place et sont jouées par différents musiciens. Cette idée est une suite logique qui découle de mon idéologie panafricaine pour valoriser la culture africaine dans toutes ses richesses et de toutes ses formes. Nous avons tout pour montrer nos richesse alors faisons-le.
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On vous décrit souvent comme rebelle : l’êtes-vous vraiment ? D’où tenez-vous votre engagement ?
Je ne sais pas si c’est rebelle qui est le mot approprié mais la seule chose que je sais, c’est que je suis totalement opposé à un système qui veut manipuler le continent Africain, je suis extrêmement opposé à ce que le nègre soit exploité, dominé manœuvré, piétiné par des impérialistes occidentaux ou mêmes africains qui pillent au quotidien nos ressources naturelles, intellectuelles, et physique.
Je suis également opposé à un système dictatorial qui est orchestré par des chefs d’Etats voyous qui ne pensent uniquement à leurs intérêts et non ceux du peuple.
Je suis également opposé à la dégradation des mœurs, à la négligence de l’éducation, au laxisme, et au rejet de l’identité, des valeurs, et de la dignité.
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Si tous ces éléments « légitimes » que je viens de citer sont qualifiés comme une rébellion alors je suis et serai rebelle dans l’âme jusqu’ à la pointe des pieds et cela, quelque soient les conséquences. Je considère que toute personne a le droit de sauver sa communauté quel que soit le prix que ça coûte sinon c’est qualifié comme « non assistance à un continent ou un pays en danger ».
Dans l’album « Brain Wash », vous vous en prenez à ce que vous appelez « le côté sauvage du continent » : est-ce de la provocation ou de la caricature ?
Dans le premier album « Brain Wash » je m’en prends à ceux qui diffusent uniquement le côté sauvage du continent africain ; ce sont eux justement qui caricaturent le continent Africain, ce sont ces mêmes impérialistes qui veulent pourrir l’image de l’homme noir, ainsi que certains incultes qui sont venus prononcer un discours à Dakar pour dire que l’homme noir Africain n’est pas assez rentré dans l’histoire. Alors dites moi qui est le provocateur principal ? Au passage je leur réponds, ce sont eux qui ne sont pas assez rentré dans l’histoire pour apprendre l’histoire de l’homme noir.
L’Afrique et le thème du développement sont très présents dans vos textes. Comment jugez-vous l’instabilité politique dans certains pays de l’Afrique sub-saharienne avec le retour des coups d’Etat ?
Il faut savoir qu’il y a une grande responsabilité que nous avons tous en tant que Africain, c’est-à-dire de régler nos propres problèmes internes. Les problèmes il yen a partout, comme dans chaque famille, par contre nous devons expulser toute autre domination étrangère qui veuille manœuvrer et dicter notre système gouvernemental par intérêt pétroliers au autres.
Quelle responsabilité imputez-vous aux élites africaines dans le devenir du continent ?
Aujourd’hui ceux qu’on appelle les élites Africaines, je ne suis par certain qu’ils méritent cet appellation, des présidents anti démocrates, nous n’en voulons plus, des présidents qui s’amusent avec les deniers publics ne méritent pas qu’on les considère comme élite du peuple. Je pense que l’élite du peuple ce sont les populations les plus modestes qui se battent toujours pour nourrir leur famille, et donc pour revenir à la question la situation actuelle de l’Afrique est en grande majorité la responsabilité de nos dirigeants Africains qui se laissent humilier par les Occidentaux.
Quelle lecture faites-vous de la situation politique actuelle au Sénégal ?
Le Sénégal est dans une situation catastrophique tant dans le domaine de la santé, de l’économie de l’éducation et même de la culture. Nous savons que nos dirigeants habituels ont prouvé leur incapacité à régler les problèmes les plus élémentaires du pays. C’est vraiment dommage de voir que le seuil de pauvreté a atteint à un niveau très élevé, et ce phénomène risque de perdurer à la longue si nous prenons pas la ferme décision de placer des gens compétents qui seront au pouvoir uniquement pour l’intérêt commun, c’est pour cela nous devons nous mobiliser, dans la solidarité avec toutes nos forces patriotiques pour sauver notre démocratie et nos valeurs républicaines.
Dans vos textes vous semblez prôner un retour vers un traditionalisme, avec des instruments comme le « tama » et la calebasse. Le rap est-il compatible avec la musique traditionnelle ?
Nous savons tous à la base que le rap est une musique traditionnelle, nos grands pères ont fait du rap, nos grand-mères en ont fait et le font toujours. Je fais allusion au « Tassou » ou les différentes expressions qui ont suivi les routes de l’esclavage, d’une rive à l’autre de l’Atlantique. Le « tassou », le « kébétou », le « kandang », mbébéet le « bak », transformés par les tambours de l’exil, ont donné naissance au « Gros ka », au « champeta », au « bomba », au « reggae », au « hip hop », au « rap » ou au « slam ». Et donc le rap n’a fait que quitter l’Afrique, a été exporté en Amérique par d’autres méthodes et un profond déracinement, et au lieu de copier sur les Américains, je préfère garder celui de mes ancêtres.
Comment jugez-vous l’absence d’engagement chez la plupart des musiciens et producteurs de Mbalakh ?
C’est leur choix, je ne peux que le respecter, mais la différence se fera toujours.
Il y a quelques années un rappeur sénégalais taxait le « Mbalakh » de « musique à jeter » : partagez-vous cette assertion ?
Je dirais plutôt que c’est une musique à améliorer, c’est une musique qui marche uniquement au Sénégal ! Cela devrait interpeller certains ! Nul n’a réussi a faire à la une de tous les médias mondiaux avec le mbalax, les Européens et les Américains ne le connaissent pas encore assez, les plus grands musiciens sénégalais qui vont vendre en Europe l’ont compris c’est pour cela qu’ils font parfois deux albums, un qui se vent en Afrique et un autre « international avec moins de bruits. (Rires)
Vous avez assuré les premières parties des concerts de Manu Dibango juin 2007 et du groupe Kassav à Evry en juin 2009 à l’occasion de la Fête de la musique. Qu’en est-il de vos relations avec les artistes sénégalais ?
Je n’ai pas encore eu l’occasion de travailler avec les artistes sénégalais, vu la distance qui sépare la France et le Sénégal, mais je compte enrichir cette ouverture avec certains d’entre eux que je respecte beaucoup. J’ai l’ultime conviction que cette collaboration se fera naturellement et dans les meilleurs délais. Toutefois, je suis très attiré par la musique de Souleymane Faye, son style musical se distingue de ce qu’on a l’habitude de voir, ce n’est pas une musique qui abrutit. Il a un style artistique très particulier ; ses paroles sont très sensées. D’ailleurs, j’ai eu à faire un duo avec lui, sur scène, en décembre 2008, au Just for You.
Question intime : Neeger Mass est-il un cœur à prendre ?
Il y aura toujours une place pour toute personne qui adhère à mon combat qui est purement par amour du peuple.
A quand la sortie du prochain album ?
Mon 2e album sera disponible d’ici 2011 il est en cours d’enregistrement
Avez-vous autre chose à ajouter ?
La patrie ou la mort, nous vaincrons !
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J'ai aimée la partie que j'ai encadrée.
mongo elombe
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
la musique congolaise est trop loin d´être pro.
Un amateur de foot vit aussi de son salaire et cela ne fait pas de lui un pro.
Donc négatif pour celui qui a évoqué le statut de la profession musicale dans un passport, fait d´un musicien pro.
Cela m´engage seul, car un pro dans tout domaine confondu, c´est une personne qui remplit toute les conditions et qualités pour s´exprimer ou mettre en valeur sa profession.
Cela est ma prpore définition, selon mon jugement.
Mais nous sommes le premier a s´enflammer des musiciens sur les attitudes au Concert;
la manque de respect de l´heure, la scéne, la qualité sonore et j´en passe,
mais d´un autre part nous pensons qu´ils sont malgrés ca des pros, mais ca ne va pas non!
Malgrés ca on peut qualifié Lokwa Kanza d´un pro,
Viva International, j´ai eu le privilège de le voir dans ma ville par curiosité et c´était ma prémiére fois de voir un congolais joué la musique avec une telle sériosité et aprés deux heures de Concert,
j´étais dans la salle où s´est trouvé le musicien, mais papa Wemba était Chaos,
c´était un bon spectacle, et je lui ai juste presenté mes félicitations pour ce grand Show.
Et je dirai ceci que les congolais ne savent pas apprécier, exploiter et explorer leur talent.
Je pourrais juste dire aussi que nous avons notre propre interpretation du goût de la musique,
c´est pour cela notre musique est guétoisée.
Un amateur de foot vit aussi de son salaire et cela ne fait pas de lui un pro.
Donc négatif pour celui qui a évoqué le statut de la profession musicale dans un passport, fait d´un musicien pro.
Cela m´engage seul, car un pro dans tout domaine confondu, c´est une personne qui remplit toute les conditions et qualités pour s´exprimer ou mettre en valeur sa profession.
Cela est ma prpore définition, selon mon jugement.
Mais nous sommes le premier a s´enflammer des musiciens sur les attitudes au Concert;
la manque de respect de l´heure, la scéne, la qualité sonore et j´en passe,
mais d´un autre part nous pensons qu´ils sont malgrés ca des pros, mais ca ne va pas non!
Malgrés ca on peut qualifié Lokwa Kanza d´un pro,
Viva International, j´ai eu le privilège de le voir dans ma ville par curiosité et c´était ma prémiére fois de voir un congolais joué la musique avec une telle sériosité et aprés deux heures de Concert,
j´étais dans la salle où s´est trouvé le musicien, mais papa Wemba était Chaos,
c´était un bon spectacle, et je lui ai juste presenté mes félicitations pour ce grand Show.
Et je dirai ceci que les congolais ne savent pas apprécier, exploiter et explorer leur talent.
Je pourrais juste dire aussi que nous avons notre propre interpretation du goût de la musique,
c´est pour cela notre musique est guétoisée.
Flick de Kolwezi
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Youssou N'dour Président du Sénégal? Vue de Paris cette hypothèse peut paraître improbable. La France n'a pas l'habitude d'appeler ses chanteurs aux plus hautes fonctions. Johnny Hallyday n'a guère de chance de gravir un jour le perron de l'Elysée. Si ce n'est pour venir saluer le locataire des lieux. Et pourtant, à Dakar cette idée fait son chemin. Même si le pays a coutume d'être dirigé par des intellectuels. Le premier chef de l'Etat du Sénégal ayant été Léopold Sédar Senghor, le président-poète de 1960 à 1980.
Mais les temps changent: le chanteur sénégalais vient de créer un mouvement politique qui a pour but de «peser sur l'avenir du pays». Il s'appelle «Fekke maci bolé» (ce qui veut dire en wolof "C'est parce que je suis témoin (Ou présent) que j'y prends part". Autre manière de dire qu'il est impliqué dans les défis de son temps).
La popularité de Youssou N'dour, 50 ans, est immense au Sénégal. Sa musique, le mbalax est la plus écoutée. Mais au-delà de l'aspect purement musical, c'est l'homme qui est respecté. Célèbre au Japon comme en Europe ou en Amérique, il a montré depuis longtemps qu'il n'était pas simplement un «excellent ambassadeur» pour le Sénégal.
Fidèle à son pays
Contrairement à beaucoup d'Africains qui ont réussi, il est resté fidèle à son pays d'origine: il vit toujours à Dakar, sa ville natale. Et surtout il a investi au Sénégal. «J'ai d'abord mis de l'argent dans le secteur que je connais le mieux» affirme Youssou N'dour qui possède une salle de concert et un studio d'enregistrement dans la capitale sénégalaise.
Mais les temps changent: le chanteur sénégalais vient de créer un mouvement politique qui a pour but de «peser sur l'avenir du pays». Il s'appelle «Fekke maci bolé» (ce qui veut dire en wolof "C'est parce que je suis témoin (Ou présent) que j'y prends part". Autre manière de dire qu'il est impliqué dans les défis de son temps).
La popularité de Youssou N'dour, 50 ans, est immense au Sénégal. Sa musique, le mbalax est la plus écoutée. Mais au-delà de l'aspect purement musical, c'est l'homme qui est respecté. Célèbre au Japon comme en Europe ou en Amérique, il a montré depuis longtemps qu'il n'était pas simplement un «excellent ambassadeur» pour le Sénégal.
Fidèle à son pays
Contrairement à beaucoup d'Africains qui ont réussi, il est resté fidèle à son pays d'origine: il vit toujours à Dakar, sa ville natale. Et surtout il a investi au Sénégal. «J'ai d'abord mis de l'argent dans le secteur que je connais le mieux» affirme Youssou N'dour qui possède une salle de concert et un studio d'enregistrement dans la capitale sénégalaise.
mongo elombe
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
Par la suite, il a investi dans les médias. Il a créé L'observateur, l'un des principaux quotidiens sénégalais. Selon lui, «le titre le plus lu en Afrique de l'ouest».Youssou N'dour possède également une radio, RFM, qui serait, d'après des sondages récents, la plus écoutée de Dakar. «Mon groupe médiatique est le plus important du Sénégal», affirme-t-il avec une certaine fierté. Celle de l'autodidacte, l'enfant pauvre de la médina, l'un des quartiers populaires de Dakar, devenu l'un des hommes les plus puissants du pays.
Ses médias ne sont pas uniquement des succès d'audience. Ils sont aussi considérés comme très crédibles. «RFM est l'une des radios les plus professionnelles d'Afrique. Et les journalistes affirment qu'ils ne subissent pas de pression de sa part. Ils sont libres de faire leur métier comme bon leur semble» explique le correspondant dakarois d'un grand media occidental.
Bon gestionnaire
Youssou N'dour développe aussi des activités de microcrédit dans les quartiers populaires et compte créer une banque. Contrairement à George Weah, une autre star africaine qui s'était lancée en politique, le Dakarois s'est avéré bon gestionnaire. Au Liberia, Weah, qui a quand même réussi à atteindre le deuxième tour de la présidentielle, était avant tout perçu comme un excellent footballeur. Mais les Libérians étaient sceptiques sur ses capacités à devenir un bon administrateur
Ses médias ne sont pas uniquement des succès d'audience. Ils sont aussi considérés comme très crédibles. «RFM est l'une des radios les plus professionnelles d'Afrique. Et les journalistes affirment qu'ils ne subissent pas de pression de sa part. Ils sont libres de faire leur métier comme bon leur semble» explique le correspondant dakarois d'un grand media occidental.
Bon gestionnaire
Youssou N'dour développe aussi des activités de microcrédit dans les quartiers populaires et compte créer une banque. Contrairement à George Weah, une autre star africaine qui s'était lancée en politique, le Dakarois s'est avéré bon gestionnaire. Au Liberia, Weah, qui a quand même réussi à atteindre le deuxième tour de la présidentielle, était avant tout perçu comme un excellent footballeur. Mais les Libérians étaient sceptiques sur ses capacités à devenir un bon administrateur
mongo elombe
Re: La musique Congolaise est elle professionnelle??
v
Des responsabilités politiques?
S'il a créé récemment un mouvement politique, c'est, selon lui «pour peser sur l'avenir du Sénégal», mais par pour se présenter lors de la prochaine présidentielle. «Il est exclu que je sois candidat à une élection présidentielle» explique-t-il. Mais il ajoute aussitôt: «Il faut expliquer la Constitution aux Sénégalais. Ils la connaissent mal et doivent apprendre qu'il ne faut pas sacrifier les intérêts du pays pour le bénéfice de quelques uns. Le Sénégal, c'est la démocratie. Une vitrine de la démocratie en Afrique. Pas la monarchie».
Quand on lui demande s'il pense que le président Abdoulaye Wade souhaite imposer une succession dynastique, Youssou N'dour répond avec prudence. «Rien n'est prouvé. La presse affirme qu'il veut que son fils prenne sa succession. Tant que rien n'est fait, je ne veux rien dire sur la question» affirme le chanteur, qui est aussi un fin diplomate.
Mais il se positionne déjà. «Je veux défendre le peuple. C'est bien de développer les infrastructures comme le fait actuellement le régime de Wade, mais il faut aussi que les gens mangent à leur faim.» L'été dernier, il a fait un tube avec une chanson qui dénonce les coupures d'électricité à répétition. «Il n'est pas acceptable, à Dakar, au XXIème siècle, qu'il y ait toujours des coupures courant qui durent des heures. Les gouvernements doivent trouver des solutions» ajoute-t-il avec un sourire tranquille.
Sera-t-il un jour encore plus impliqué dans la vie politique? Exercera-t-il des responsabilités politiques? «Ça c'est le peuple qui décidera!» lâche-t-il, visiblement peu pressé d'entrer dans l'arène.
Slate.fr
Des responsabilités politiques?
S'il a créé récemment un mouvement politique, c'est, selon lui «pour peser sur l'avenir du Sénégal», mais par pour se présenter lors de la prochaine présidentielle. «Il est exclu que je sois candidat à une élection présidentielle» explique-t-il. Mais il ajoute aussitôt: «Il faut expliquer la Constitution aux Sénégalais. Ils la connaissent mal et doivent apprendre qu'il ne faut pas sacrifier les intérêts du pays pour le bénéfice de quelques uns. Le Sénégal, c'est la démocratie. Une vitrine de la démocratie en Afrique. Pas la monarchie».
Quand on lui demande s'il pense que le président Abdoulaye Wade souhaite imposer une succession dynastique, Youssou N'dour répond avec prudence. «Rien n'est prouvé. La presse affirme qu'il veut que son fils prenne sa succession. Tant que rien n'est fait, je ne veux rien dire sur la question» affirme le chanteur, qui est aussi un fin diplomate.
Mais il se positionne déjà. «Je veux défendre le peuple. C'est bien de développer les infrastructures comme le fait actuellement le régime de Wade, mais il faut aussi que les gens mangent à leur faim.» L'été dernier, il a fait un tube avec une chanson qui dénonce les coupures d'électricité à répétition. «Il n'est pas acceptable, à Dakar, au XXIème siècle, qu'il y ait toujours des coupures courant qui durent des heures. Les gouvernements doivent trouver des solutions» ajoute-t-il avec un sourire tranquille.
Sera-t-il un jour encore plus impliqué dans la vie politique? Exercera-t-il des responsabilités politiques? «Ça c'est le peuple qui décidera!» lâche-t-il, visiblement peu pressé d'entrer dans l'arène.
Slate.fr
mongo elombe
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