ETAPE BEMBA A LA CPI

Les 20 premières minutes de J.P. Bemba à la CPI

Par Le Potentiel
Premier face-à-face de J.P. Bemba avec la CPI, le vendredi 4 juillet 2008 à La Haye. L’audience n’a duré que près de vingt minutes. Le chef du MLC s’est présenté dans la salle, habillé en costume vert émeraude, qui couvrait une chemise rose saumon assortie d’une cravate bordeaux rayée. Posté dans une attitude d’écoute courtoise, jambes croisées et regard baissé, J.P. a répondu d’une voix claire aux questions préliminaires de la juge Fatoumata Dembélé Diarra. Après cette formalité, la Chambre préliminaire I prépare l’audience de confirmation des charges.

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CPI : le défi de la neutralité
(Jacques Kimpozo Mayala)

La nouvelle tournure prise depuis hier par le dossier du sénateur Jean-Pierre Bemba devant la Cour Pénale Internationale n’a fait qu’à accroître les suspicions de son instrumentalisation et de sa politisation. Ainsi, la question de fond demeure, à savoir celle de la crédibilité de cette juridiction. Elle suscite les doutes non pas parce que la mise en liberté provisoire est refusée à l’ancien vice-président de la République Démocratique du Congo, mais plutôt suite à plusieurs zones d’ombres qui enveloppent l’accusation.
Alors que Jean-Pierre Bemba a pris la direction des portes de la prison de La Haye, l’opinion congolaise s’étonne du silence du procureur Moreno Ocampo à l’égard d’autres prévenus juridiquement impliqués dans les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par les troupes du MLC entre octobre 2002 et mars 2003. Les pensées des observateurs vont tout droit vers l’ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé, qui avait « invité », le plus officiellement du monde, les soldats de Jean-Pierre Bemba dans son pays. Il y a aussi les officiers généraux et supérieurs du MLC qui étaient chargés d’encadrer les troupes sur le terrain et partant de veiller à ce qu’elles opèrent dans le cadre de leur mission de neutralisation de la rébellion conduite par l’actuel Chef de l’Etat, François Bozize.
A propos des viols, tortures, traitements dégradants, pillages et meurtres mis à charge de Jean-Pierre Bemba, Congolais et Centrafricains aimeraient savoir si les soldats de Patassé, de Bozize, de Khadafi et autres soudanais présents sur le champ de bataille sont irréprochables. En principe, le procureur de la CPI devraient élargir le champ des responsabilités dans les événements de Bangui, de manière à placer dans le box des accusés, aux côtés de Jean-Pierre Bemba, d’autres chefs politiques et militaires aussi bien congolais, centrafricains, soudanais que libyens. S’il doit s’agir d’une affaire des « chefs » seuls, il faudrait que la CPI puisse ratisser large.
Tant qu’elle ne l’aura pas fait, beaucoup de Congolais vont continuer à se demander si la CPI est réellement neutre.

http://lepharerdc.com/www/index_view.php?storyID=5441&rubriqueID=4

D'après ce que j'en sais, sans être juriste ni maîtriser le droit inntrnational en cette matière précise,
la CPI a réfusé de traitrer de la légalité ou de la légitimité du MLC à répondre à la demande d'aide
d'un pouvoir légitime en RCA !
Sans doute selon moi pour deux raisons essentielles :
1° la complexité de la situation de conflits en RDC à l'époqie où des movements rebelles contestaient
un pouvoir en l'occurence celui de LDK et de Kanambe après lui qui ne remplissait pas toutes les conditions
d'un pouvoir "légitime" et qu'entre-rtemps Lusaka et plus tard Sun-City confirmeront cette réserve de la
part de la CI lorqu'elle a poussé à fabriquer le 1+4 qui d'office reconnaissait tous les anciens chefs de guerre !
2°mutatis mutandis, la seule attitude de la CI et de la CPI qui soit cohérente dans ce cas, était donc
non de juger d'un mouvement rebelle qui de facto occupait et dirigeait une partie du pays mais les
actes commis par lui dans une guerre (légitime ou pas donc...), des faits de guerre donc !

C'est ce qu'a expliqué une fois une représentante de WRH, partie civile prenante, à la Voix de l'Amérique !
Quant à la déduction que vous faites de la cupabilité hautement probable de Bemba de fait que la CPI
s'est décidé à l'arrêter, méfiez-vous...; suivez les reproches qui lui sont faits, notamment de soupçon de
précipitation , de cafouillage et de sous-traitance ou de dépendance des témoignages et accusations
venant des tiers qui seraient juges et partes, enfin regardez ce qui se passe dans le procès de Lubanga...
Attendons voir, Bemba s'il ne bénéficiera pas de non lieu, méritera bien peut-être à terme des circonstances
atténuantes car si sa responsabilité morale peut être engagée, il n'est pas donné que celle pénale le soit
complètement...

Je vous laisse responsable de vos autres avis que je trouve bien moraux plutôt que politiques et de plus à mon
avis fort indifférents aux conjonctures réelles de ces époques !
La défense de Bemba ne cherchera pas, elle n'est pas demeurée, une décharge catégorique du fait de
l'implication d'autres forces dans ce conflit mais aura raison de la présenter comme un élément du dispositif
qui ne peut être ignoré dans l'évaluation de la culpabilité des hommes de Bemba !


Compatriotiquement!

Ndeko Honorable,
Aviez vous oublie qu'entre les deux tours des elections, il y a eu des attaques contre Bemba par votre gentleman? Que pensez vous de cela?

Devrions-nous comprendre que des chefs d'Etat peuvent être responsables des crimes contre l'humanité et ne jamais être poursuivis par le CPI même après l'exercice de leurs fonctions ? Heureusement qu'il serait toujours possible de les poursuivre auprès d'autres tribunaux comme dans le cas de Pinochet.

J'aimerai rejoindre notre frere Honorable qui a souleve un point tres important en ce qui concerne la distinction entre Bemba et les autres leaders impliques dans l'affaire.
Un etat souverain , en politique, est en mesure d'apporter une aide a une faction militaire, mais quand cette derniere vient au secours d'un etat, c'est une predilection de la chute imminente de cet etat pour la plupart des cas.
Si J.P. Bemba s'etait base sur ce tres simple principle et s'etait servi de ce principle comme base de reflection avant d'engager ces troupes, sa situation serait moin perilleuse que maintenant.
Dans son souci de creer des alliances politico-militaires pour sa propre securite territorialle, il aurait ete prudent pour lui de ne point exprimer une quelconque faveur a l'endroit d'un quelconque belligerant, rester neutre et negocier avec le gagant.

Tout ceci montre que nos leaders sont tres mal entoures, et pour la plupart de temps, ils sont depourvus de visions et strategies politiques.
A l'avenir, nos leaders politiques doivent se montrer prudents dans leur jugement et actions a entreprendre de peur de compromettre leur carriere politique, car dans cette meme politique il n y a pas des sentiments mais plutot des interets.

"DE BANZY"

Un coup d'oeil sur l'affaire Lubanga, car je pense q Bemba risque de beneficier des mm faveurs, wait and see, coe on cite deja les noms de Germain Katanga et Ngudjolo...

Congo-Kinshasa: ICC Chamber Orders Release of Lubanga
These questions of confidentiality also put the prosecutor in difficulty in the case relating to Mathieu Ngudjolo and Germain Katanga

http://allafrica.com/stories/200807070246.html

Lisbonne : les biens de Jean-Pierre Bemba saisis à la demande de la CPI
Europe | 22 Juillet 2008 à 15:49:18

Les autorités portugaises ont saisi les biens de l'ancien vice-président congolais [url=http://radiookapi.net/index.php?i=76&word_tag=Jean-Pierre Bemba]Jean-Pierre Bemba[/url] au Portugal à la demande du la [url=http://radiookapi.net/index.php?i=76&word_tag=Cour pénale internationale]Cour pénale internationale [/url](CPI) qui le poursuit pour des atrocités commises par ses troupes en Centrafrique, a annoncé mardi le Parquet, rapporte radiookapi.net

http://radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=19652&da=&of=0&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0