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Message  djino 9/7/2008, 6:33 pm

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2216/articles/a340967.html

djino


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Message  Tsippora 10/7/2008, 12:51 am

Les Francais ne semblent pas du tout kiffer Joka, contrairement a leurs cousins Wallons. On se demande bien pourquoi. Suspect scratch Une connaissance me racontait dernierement que les Francais n'en avait plus que pour Moise Katumbi. D,ailleurs Colette Braeckman dans son blog evoquait les termes employes par de Gucht contre Joka comme un "license to kill". Malheureusement, je ne retrouve plus cet article (efface? Possiblement No )

djino a écrit:http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2216/articles/a340967.html
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Message  *CNMM 10/7/2008, 3:47 pm

djino a écrit: http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2216/articles/a340967.html
Nº2216 SEMAINE DU Shocked JEUDI 26 Avril 2007 Rolling Eyes
À la Une < Le Nouvel Observateur < Congo : Le pillage continue
« Ce n'est pas un Etat, c'est un hold-up »
Congo : Le pillage continue

________________________
Shocked Arrow http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2216/articles/a340967.html : Rolling Eyes

...kie Very Happy kie Smile kie Laughing kie Very Happy kie Smile kie Laughing kie...
Surprised À court d'arguments,... Mad ...
Shocked On rechauffe les vieux cancans... Sad ...
Paix à votre esprit ! Wink

Cool *CNMM
___________
Idea
TOBOYI :
INTOX ! cyclops

cyclops LOKUTA !
INTOLÉRANCE ! cyclops
cyclops COMPLAISANCE !
COMPROMISSION ! cyclops
cyclops NYUNGU-NYUNGU !
DÉSINFORMATION ! cyclops
cyclops CULTE DE LA RUMEUR !
PARESSE INTELLECTUELLE ! cyclops
cyclops APOLOGIE DE LA MÉDIOCRITÉ !
MALHONNÊTETÉ INTELLECTUELLE ! cyclops
cyclops DICTATURE DE LA PENSÉE UNIQUE !
Cool *CNMM
Christian Ndeko Mwana-Mboka
Le Patriote-Soldat du Peuple RDCongolais
Idea
Renouvelement des Mentalités :
Arrow "FINIE la RÉCRÉATION => FIN de l'IMPUNITÉ !"

*CNMM


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Message  *CNMM 10/7/2008, 4:15 pm

Tsippora a écrit: Question Shocked Les Francais ne semblent pas du tout kiffer Joka, Rolling Eyes Shocked contrairement a leurs cousins Wallons. On se demande bien pourquoi. Suspect scratch
Surprised Embarassed Une connaissance me racontait dernierement que les Francais n'en avait plus que pour Moise Katumbi( Very Happy PPRD/AMP Laughing ).
Question Rolling Eyes D,ailleurs Colette Braeckman dans son blog evoquait les termes employes par de Evil or Very Mad Gucht Twisted Evil contre Joka comme un "license to kill". Evil or Very Mad
Question Shocked Malheureusement, je ne retrouve plus cet article ( Shocked efface Rolling Eyes ? Possiblement No )
djino a écrit: Shocked http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2216/articles/a340967.html Rolling Eyes
Joseph KABILA sera en visite en France les 16 et 17 juillet
cyclops Arrow www.congodiaspora.com Idea Surprised

*CNMM


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Message  Tsippora 11/7/2008, 2:35 am

Le 17 juillet c'est la semaine prochaine. Voyons voir si ce ne sera pas un autre rendez-vous manque. Sarko s'est dit determine d'en finir avec la France-Afrique, celle qui soutenait les dictateurs, qui faisait et defaisait les "rois-negres" king queen jocolor
Tsippora
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Message  ndonzwau 11/7/2008, 2:20 pm

L'analyse de Lefort date d'une année : peu de choses ont changé depuis et de plus ses prédictions
se réalisent jour après jour !

Son observation dont j'avais affiché à l'époque le lien ailleurs est encore d'actualité, elle en obtient
même plus de pertinence !


Il faut quand même signaler aux uns et aux autres que beaucoup de journalistes français se montrent fort
indépendants du pouvoir politique, chez certains il y a même de l'opposition et de la contradiction par rapport
à celui-ci ! Cela va encore se vérifier davantage avec l'iconoclaste, l'imprévisible et le changeant Sarkozy !
Il serait donc souvent hasardeux de confondre observation individuelle, journalistique avec vue offoicielle
poltique française, programme gouvernemental français en matière internationale surtout en Afrique !

Regardez déjà le couac qu'il y a eu entre un ministre trop indépendant et le plan effectif gouvernemental
dans lecas de Bockel vs FranAfrique, Bongo via décision sarkozienne...
Ce qui compterait en définitive est pour quel bénefice de la population car les intérêts français, ne vous trompez
pas, Sarkozy s'en charge, la réciproque en face et moins sûre...



Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  mongo elombe 18/3/2010, 5:19 pm

Un tribunal sud-africain vient de saisir une somme de plus ou moins 2,5 millions de dollars US logée dans une banque sud-africaine par la Régie des voies aériennes (Rva). L'argent saisi en Afrique du Sud provient des taxes payées par toute personne qui voyage à partir des aéroports congolais. La Régie des voies aériennes (RVA) perçoit cet argent dans le cadre de la taxe IDEF, la taxe pour le développement des infrastructures aéroportuaires.
La taxe IDEF coûte 10 USD pour les vols nationaux et 50 USD pour les vols internationaux. Le compte saisi était logé dans la banque ABSA Bank Limited comme garantie pour l'obtention d'un financement des travaux de modernisation des aéroports de la RD Congo.
Cette somme est saisie pour le compte d'une dette contractée par l'Etat congolais à une entreprise sud-africaine qui, d'après Mwamba Sabiti, administrateur directeur financier de la RVA qui a livré l'information à Radio Okapi, n'avait même pas fourni les équipements commandés. Pour ce mandataire public, tout est mis en place pour que l'Etat congolais rentre dans ses droits, et que la Rva récupère son argent.
Après la mésaventure de la Rdc dans un tribunal de Hong Kong où l'on a décidé de la saisie de 150 millions de dollars destinés aux investissements à la Gécamines, cette affaire s'avère être une énième mésaventure pour la Rdc qui doit prendre les dispositions utiles pour se protéger juridiquement dans la conclusion des contrats avec les tiers. Et une autre préoccupation est celle de voir cette entreprise étatique loger ses fonds dans une autre banque à l'étranger que celle par laquelle les fonds ont été versés au pays, à savoir la Biac. Médiacongo.
====================================================================================================================


Il n'y a pas de banque en RDC??????? kokamwa soki tolobi.......... natioli............
mongo elombe
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Message  mongo elombe 18/3/2010, 10:29 pm

Quelques militaires de l’opération Amani leo se sont mis en colère mercredi à Uvira en tirant en l’air, pour réclamer leur solde.

Bilan: cinq blessés dont une écolière par balle, selon les sources.


Le calme était revenu dans la soirée, le jour même, et les militaires ont commencé à percevoir leur solde, grâce à un fonds offert par les autorités locales pour calmer la situation.Radio okapi.

==========================================================================================================

On trouve 2 millions de dollars pour fêter les 50 ans d'immobilisme de la RDC mais on ne peut pas payer la solde des militaires, mawa plein.
mongo elombe
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Message  *CNMM 19/3/2010, 1:01 pm

Élodie MOBUTU alias MONGO ELOMBE a écrit:On trouve 2 millions de dollars pour fêter les 50 ans d'immobilisme de la RDC mais on ne peut pas payer la solde des militaires, mawa plein.

Cool *CNMM a écrit:
- Les récentes statistiques estiment à environ SOIXANTE-DIX MILLONS (70 000 000) la Population RDCongolaise.

- Supposons même que l'on repartisse, également, les fameux DEUX MILLIONS de DOLLARS USA ($US 2 000 000) de Madame Élodie MOBUTU alias MONGO ELOMBE (M.E.) entre SOIXANTE-DIX MILLIONS (2 000 000) de RDCongolais(es),
Lu pour vous. Icon_study un rapide calcul fait par un quelconque Écolier RDCongolais donnera ceci :

Lu pour vous. Icon_idea 2 000 000 / 70 000 000 = 0,0285714285714285714 DOLLARS USA PAR RDCONGOLAIS(E)
Lu pour vous. Icon_arrow même pas TOIS CENTS (0,03 $USA) !

Lu pour vous. Icon_redface Il faudra accumuler le même montant pendant CENT MOIS (soit plus de HUIT (8,333) ANNÉES) pour que chaque RDCONGOLAIS(E) perçoive TROIS (3,00) $USA de la SAINTE BIENFAITRICE Madame Élodie MOBUTU alias M.E. !

Cool *CNMM


Dernière édition par *CNMM le 20/3/2010, 12:38 am, édité 1 fois

*CNMM


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Message  mongo elombe 19/3/2010, 3:38 pm

Kieeeeeee cnmm, de 2 millions en 2 millions ça fait beaucoup nest ce pas??, le ministree de l'énergie qui dépense je ne sais combien de millions et qui dit que ce n'est rien par rapport à ce qu'il va engranger, je ne sais pour qui, les millions d'Haïti, etc etc cnmm on trouvedces millions mais on est incapable de payer des arriérés de salaires et j'en passe donc tika mba calculs ezanga tina.
mongo elombe
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Message  *CNMM 21/3/2010, 1:41 am

Le Potentiel/Ben Clet KANONDE DAMBU a écrit:
APOSTROPHE
SOCIÉTÉ SI VILE !
Par Ben Clet KANKONDE DAMBU

Le Congo-qui-se-veut-démocratique est malade de son élite.
Celle-ci parle trop mais agit peu ou prou.
Elle parle trop pour se faire remarquer et accéder aux charges publiques.
Arrivée au perchoir, elle change de discours.
La pratique est générale et généralisée de génération en génération depuis plus de cinquante ans.
Aussi compte-t-on moult cas de trahison, de traitrise et de perfidie dans tout ce que l’on a connu comme associations politiques, culturelles ou autre dans ce pays aux multiples scandales.
Ne vous frappez pas devant de nombreux cas de phagocytose des partis et regroupements politiques enregistrés avant et après l’indépendance.
Ce sont des structures incapables de maintenir leur cohésion autour des objectifs, somme toute fantaisistes.
Pourquoi ?
Parce que les soi-disant fondateurs remettent toujours en question leur leadership.
Mon voisin de gauche se demande si cette précarité des textes ne traduirait pas la précarité et l’instabilité des pseudo-leaders qui n’hésitent pas un seul de se lancer des bâtons dans les roues ou de se jeter des peaux de banane sur le passage ?
Les cas sont légion et se répètent à chaque régime et ou au cours d’une même législature.
Au rythme de leur fréquence, il ne serait pas osé de parler d’un mal qui répand la terreur.
Bien plus, il s’agit d’une tare qui colle à la peau de tous ceux qui ont des ambitions politiques ou veulent émerger.
Coûte que coûte.
A tout prix.
Et pour arriver à leurs fins, ils utilisent les mêmes procédés, les mêmes méthodes, les mêmes stratégies tout en prétendant faire le contraire.
Or, un proverbe africain dit que sous un manguier il ne peut pas germer avocatier ou un goyavier.
C’est tout dire.
Quid ?
Un mouvement a pris naissance depuis peu.
Ses animateurs prétendent, à l’instar du renouveau charismatique des années 80, introduire un vent nouveau dans la société civile congolaise.

Ils ont l’ambition de détrôner leurs ainés ou collègues de l’époque (c’est selon) qu’ils accusent de tous les maux de la terre.
Ainsi, d’ici à 2011, attendez-vous à la floraison des « Nouvelles sociétés civiles ».
Elles se positionneront par rapport aux partis et regroupements politiques majeurs et feront le concubinage.
Quant aux préoccupations liées aux intérêts primordiaux des populations qu’ils entendent défendre aujourd’hui, elles seront jetées aux gémonies.
Car nos braves « défenseurs » ne défendent en réalité que leurs propres intérêts.
Sous le couvert d’une société si vile et mal vue.


Lu pour vous. Icon_arrow http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=93664&id_edition=4936 Lu pour vous. Icon_idea

*CNMM


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Message  mongo elombe 22/3/2010, 7:13 pm

vC’est sous la férule de la Présidente de la Fondation Laurent- Désiré Kabila, Madame Jaynet Kabila, que le Ministre National de la Santé Publique, les Ministres provinciaux en charge de la santé, les institutions religieuses ainsi que d’autres partenaires engagés dans la lutte contre le Vih et Sida ont cogité, le jeudi 18 mars 2010 dernier, sur le projet d’amélioration du cadre institutionnel et organisationnel de lutte contre le VIH et le Sida en RDC. Cadre choisi, Hôtel Sultani dans la commune de la Gombe.

Ce travail de révision, a notifié la Présidente de la Fondation LDK et Présidente de la commission de révision du cadre institutionnel et organisationnel de la lutte contre le VIH et Sida, est d’un apport bénéfique pour toute la République. Car, ceci permet le partage des avis, propositions, suggestions et recommandations entre les personnes clés dans cette lutte tant au niveau national que provincial. «Le VIH peut être prévenu, évité ou géré si nous avons un système et des structures fiables de soutien et des personnes ressources qui ont la volonté et l’engagement ferme de mener la lutte pour atteindre les résultats attendus. », a déclaré Madame Jaynet Kabila, avant de relever que : «les résultats attendus sont une bonne Coordination verticale et horizontale de la lutte contre le VIH, du niveau national jusqu’au niveau provincial et local». Expliquant les objectifs assignés à cette commission,

Madame Jaynet Kabila a laissé entendre que celle-ci se charge de l’orientation, la coordination et l’encadrement de tout le processus de cette révision jusqu’à son aboutissement dont l’application des décisions qui seront adoptés par consensus avec tous les partenaires impliqués dans les efforts de la lutte contre le VIH et Sida. Réseautage entre les entités provinciales de lutte contre le VIH et Sida Femme congolaise dévouée dans la lutte contre cette pandémie du siècle, Jaynet Kabila se dit optimiste pour le réseautage entre les entités provinciales de lutte contre le VIH et sida. «Vous êtes sans ignorer, Mesdames et Messieurs, que vos avis représentent aussi l’opinion des responsables locaux à tous les niveaux à la base dans les communautés dans vos provinces respectives. », a souligné la Présidente de la Fondation LDK.

Elle a, ainsi, invité les représentants des provinces présentes dans ces discussions de faire parvenir les résultats de ces travaux à celles qui ont été absentes pour telle ou telle autre raison. Signalons que ce travail de révision du cadre institutionnel et organisationnel de lutte contre le VIH et Sida a été réalisé avec le concours de Madame Safffiatou Thiam, consultante internationale expert en Santé Publique, de Madame Marie- Louise Ndala et du Professeur Zacharie Kashongwe tous consultants nationaux et respectivement experts en Droit et en Santé Publique.
La prospérité.
==============================================================================================================

Elle est ministre de la santé?
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Message  mongo elombe 22/3/2010, 7:33 pm

Lu pour vous. 184874[size=12] [size=9]Révélation de la FEC : 16 milliards de dollars circulent hors banques
(Le Potentiel 20/03/2010)
[/size][/size]

Comment la RDC aux immenses potentialités, qui lui causent tant d’envies à l’extérieur et d’instabilité à l’intérieur, se satisfait-elle d’un budget prévisionnel d’à peine 5 milliards de dollars, alors que, de l’avis des hommes de terrain, près de 16 milliards de dollars circulent dans le pays … mais, en dehors du système bancaire et de l’économie formelle ? Il faut chercher le coupable.

Il est inadmissible que la République démocratique du Congo table sur un budget (virtuel) de 5 milliards de dollars. Alors que l’Angola voisine s’accorde 48 milliards de dollars pour l’exercice 2010, en comptant principalement sur son pétrole et son diamant.

C’est une première, ce cri de colère d’un opérateur économique désabusé. Pas n’importe quel opérateur, car il s’agit, vous vous en doutez, du président national de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma.

Il a exprimé ce cri de cœur en accueillant, vendredi, le tout nouveau ministre des Finances, Matata Ponyo, venu échanger avec le patronat sur « les mécanismes de mobilisation des recettes de l’Etat ».

L’épisode rappelle Jeannot Bemba Saolona, l’un de ses illustres prédécesseurs, qui dénonçait, au milieu des années ’80, le terrorisme de l’Etat, un euphémisme pour désigner les tracasseries des agents du fisc d’alors.

Vingt ans plus tard, le nouveau chef du patronat de la RDC fait sensation. La « matinée de travail » du vendredi a donné lieu à un réquisitoire, honnête et sans complaisance, dressé par le cartel des hommes d’affaires pressés de se situer dans leurs « relations avec le gouvernement en général, et le ministère des Finances en particulier ».

BRADER SA SOUVERAINETE

Ainsi, les Congolais découvrent, ébahis, que les 5 milliards de dollars prévus pour le budget de l’Etat 2010 sont une misère pour un pays de 65 millions d’habitants. Comparé aux ambitions des Angolais - 13 millions d’habitants - pour le même exercice fiscal, l’enveloppe budgétaire congolaise vaut tout simplement une poignée des cacahuètes.

Pourquoi, depuis des lustres, le budget de l’Etat est-il réduit à la portion congrue ? Sans atermoiements, les experts financiers accusent le laxisme des services percepteurs des recettes, l’incivisme fiscal des grosses fortunes (hommes politiques, hauts gradés de l’armée et de la police), divers passe-droits, la fraude et la corruption.

Hier, le président de la FEC a mis le doigt dans la plaie en invitant le gouvernement à élargir l’assiette fiscale. Et pour cause. Pendant que la République peine, chaque année, à boucler ses budgets, allant jusqu’à brader sa souveraineté face au chantage des donateurs internationaux sans foi, « près de 16 milliards de dollars circulent dans le pays en dehors du système bancaire et loin de l’économie formelle ».

Oui, Albert Yuma a identifié les 16 milliards de dollars qui vagabondent dans la nature. Que ne ferait le gouvernement s’il avait la maîtrise de ces milliards vagabonds au lieu de se prosterner, en nain assis sur de l’or, devant le FMI, la BM, l’UE, etc. pour constituer un budget dit « national » ?

Heureusement, le patronat ne se contente pas de dénoncer à haute voix. Il indique la voie à suivre. Puisque « les responsables de toute cette déperdition de moyens financiers ne sont pas tous dans le secteur privé formel », déclare son président, le gouvernement a intérêt à « remettre l’impartialité et l’objectivité dans le comportement des agents des Régies financières (DGI, DGRAD, DGDA) vis-à-vis des contribuables ».

DES MILLIARDS EN CAVALE

« Beaucoup de ces fonctionnaires, ajoute-t-il, se sont spécialisés dans la création de faux contentieux afin de mieux harceler les opérateurs économiques ». Avant d’avouer qu’il « arrive que plusieurs opérateurs, dépassés et convaincus qu’il n’y aura pas de sanction s’ils accusaient (les agents véreux), se laissent tenter par des arrangements préjudiciables au Trésor public ».

En définitive, « la matinée de travail » entre le ministre des Finances et la direction de la FEC s’est révélée enrichissante. S’agissant de « l’impartialité » du gouvernement, la FEC rappelle qu’elle ne compte que plus ou moins 3 000 membres. Mais que, c’est elle qui paie plus de 70% des impôts et taxes de la République.

Voilà pourquoi, sans porter des gants ni user de la langue de bois, le président national de la Fédération nationale des entreprises a, au nom de sa corporation, invité le gouvernement « à faire payer l’impôt par tout le monde ». C’est-à-dire par toutes les grosses fortunes opérant avec plus ou moins de bonheur dans l’informel.

Et, en toute transparence, A. Yuma a désigné ses cibles : l’informel maffieux, des particuliers, des commerçants, des agents de l’Etat, des hommes politiques, des officiers supérieurs de l’armée et de la police, de hauts magistrats.

Bref, selon la FEC, le gouvernement devrait traquer « tous ceux qui, au vu et au su de tout le monde, affichent des signes extérieurs de richesse (tels que voitures de luxe, villas, immeubles à étages, hôtels) sans aucune contrepartie de production et d’activité économique recensée ».

Le gouvernement est ainsi placé devant une alternative. Souhaite-t-il continuer à mendier à l’extérieur le complément du budget de l’Etat ou, dans le meilleur des cas, récupérer annuellement les 16 milliards de dollars en cavale permanente ? Au ministre des Finances de rassurer. Mais qui a relevé que le Premier ministre, devant les responsables des Régies financières, avait dit qu’il s’agit « d’une question de vie et de mort » ?...




Par Le Potentiel


=============================================================================================================

J'aime bien les 2 derniers chapitres mais c'est loba loba changement eza te puisqu'ils en font partie, le chef et ses 44 voleurs.



mongo elombe
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Message  *CNMM 22/3/2010, 11:06 pm

Jean KALAMA-ILUNGA a écrit:
1960-2010 :
Le RDCongolais au cœur de l’échec de la décentralisation et
de la menace permanente de la balkanisation de la République Démocratique du Congo

(UCDP 22/03/2010)

Chers compatriotes, Mesdames, Messieurs,

L’histoire ne se répète pas mais l’homme conserve, au cours du temps, de troublantes similitudes de comportement qui le conduit, placé devant des situations comparables, à réagir de façon quasi identique et, par conséquent, prévisible.

La République Démocratique du Congo est un pays immense du point de vue de la superficie.

Elle dispose des potentialités évidentes notamment, une position géostratégique avantageuse, des réserves énergétiques et minéralogiques, une diversité écologique dont les ¾ de la forêt vierge de l’Afrique tropicale qui n’appellent pas à l’indifférence !

Une telle description de mon pays ne peut que caresser mon ego et susciter de la fierté !

Malheureusement et paradoxalement, la défaillance humaine fait de mon pays un cas à part d’autodestruction sur lequel il faut impérativement concentrer notre attention pour que toute tentative d’élaboration d’un bilan trouve son sens au travers le congolais lui-même !

Lu pour vous. Icon_question Comment les congolais vivent-ils ensemble aujourd’hui et pourquoi constituent-ils le problème ?
Si aujourd’hui, après 50 années ’’d’indépendance’’, je mets en évidence le fait que la République Démocratique du Congo n’a pas cessé d’être le théâtre des atrocités humaines consécutives à l’incurie des crises de toutes sortes, c’est parce qu’effectivement, le Congolais a conservé au cours du temps des habitudes et comportements qui démontrent qu’il n’a pas su saisir ni distinguer les opportunités et les contraintes de son environnement de façon à pouvoir les influencer dans le bon sens et à s’y adapter.

Chers compatriotes Mesdames, Messieurs,

Après 50 années ’’d’indépendance’’, sachant que, face à la complexité des problèmes inhérents à l’exercice des pouvoirs, le pilotage politique de la RDCongo n’avait pas pour préoccupation de définir les nouvelles règles du jeu ni exiger à tout dirigeant politique de disposer de la volonté nécessaire et des qualités exceptionnelles comme condition sine qua non pour pouvoir dépasser les contraintes et les contradictions à court terme susceptibles de sortir notre pays de la tyrannie du hasard et du joug des déterminismes qui constituent le frein, par excellence, à la construction de l’avenir que nous désirons, il me vient à l’esprit ces quelques questions que je vous soumets :

- Lu pour vous. Icon_question Qu’avons-nous construit depuis 50 ans pour l’avenir que nous désirons sinon un lourd tribut que les générations futures seront obligées de payer pour réparer les dégâts que nous continuons à produire par notre façon de vivre ensemble aujourd’hui ?

- Lu pour vous. Icon_question De quelle manière vivons-nous ensemble depuis 50 ans si ce n’est sur la permanence de l’ostracisme inter-congolais développé pour soutenir les appétits matériels individuels fondés sur le séparatisme tribalo-ethnique… ?

- Lu pour vous. Icon_question Pourquoi faisons-nous semblant de vivre ensemble lorsque, depuis 50 ans, l’intolérance tribalo-ethnique tient lieu de nourriture roborative de tous ces individus en manque chronique de projet national qui se recroquevillent sur la tribu pour glaner un semblant de reconnaissance sur cette base en vue d’infiltrer les rouages du pouvoir national ?

Certes, chers compatriotes, mesdames, messieurs,

lorsque nous nous efforçons à lutter contre les facteurs de déstabilisation de notre pays depuis 50 ans, nous nous sommes toujours refugiés derrière des solutions de facilité consistant à pointer du doigt les autres, l’étranger, l’extérieur.
Oui !

Même s’il est vrai que l’action extérieure avait toujours joué et continue à jouer un rôle déterminant dans le processus de déstabilisation délibérée de notre pays, rien ni personne ne nous interdisait de nous défendre pour y faire face !

Lu pour vous. Icon_question N’aurait-il pas suffi de nous donner les moyens conséquents pour nous défendre en toute légitimité en engageant une introspection sur notre façon de vivre ensemble ?

Question En tout état de cause, combien de compatriotes s’étaient-ils mis, sans état d’âme, au service des prédateurs internationaux sous couvert d’affairisme pour leur faciliter la réalisation de leurs objectifs qui n’avaient ou n’ont jamais profité aux Congolais voire qui jouaient contre les RDCongolais ?

Les pouvoirs publics n’avaient pas non plus échappé à cette perversion affairiste qui continue à tirer notre pays vers le bas par la faute du RDCongolais !

Depuis 50 ans, le bilan largement négatif dû à l’irresponsabilité humaine avait transformé la République Démocratique du Congo en théâtre des atrocités consécutives à l’incurie des crises superposées dont la source est avant tout le Congolais lui-même, devenu le problème !

Pour cette raison, je m’interroge si, avant de toujours pointer un doigt accusateur sur les autres, nous ne devrions pas d’abord fixer le regard sur nous-mêmes afin d’endiguer cette mauvaise manière de vivre ensemble aujourd’hui en RDCongo.

A titre d’exemple :

Question Est-ce qu’un congolais originaire de la province de l’Equateur résidant dans la province de Bandundu ou inversement peut-il prétendre y occuper une fonction politique comme gouverneur ou bourgmestre ?


«Jamais!», répondent tous les Congolais interrogés à ce sujet !
De même, un ressortissant du Bas-Congo au Katanga et vice versa, du Kasaï Occidental au Kasaï Oriental et vice versa, de la province Orientale au Sud ou Nord Kivu et vice versa, du Maniema à l’Equateur et vice versa.

Chers compatriotes, Mesdames, Messieurs,

Par cette manière de vivre ensemble s’était installée insidieusement une sorte de tendance lourde dans la société congolaise, constituant un décor pervers difficile à éradiquer et bloquant toute volonté de mise en place d’une organisation adaptée en vue du processus de développement, notamment la décentralisation.

Cette réalité au quotidien sur notre manière de vivre ensemble aujourd’hui en RDCongo est en contradiction flagrante avec de nombreux points de la Constitution de la 3ème république.

Question A ce titre, à quoi sert donc une Constitution qui est censée organiser notre façon de vivre ensemble si ses dispositions sont en permanence travesties et ne sont pas respectées ?

Pourtant, s’agissant des droits civils et politiques, la Constitution stipule en l’article 13 :

« Aucun Congolais ne peut, en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l’objet d’une mesure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un acte de l’exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions, ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.»

L’article 11 et 12 qui précèdent, précisent :

«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit.

Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi» et :
«Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois »

Une question :

Question C’est quoi être congolais lorsqu’une personne est traitée, dès qu’elle réside hors du territoire d’origine, comme étrangère dans son propre pays?

Ainsi, l’anormal devient normal pour tout le monde aujourd’hui !

Question Comment sommes-nous arrivés à cette situation ?

Aujourd’hui, en 2010, les politiciens de tout bord développent l’intolérance, l’ostracisme sur fond tribal, ethnique ou provincial comme fonds de commerce pour exister politiquement.
Ils s’en nourrissent pour pérenniser cette façon perverse de vivre ensemble qui fait le lit de tout programme de partition de notre pays.

Par ces maux qui avaient pris leur racine avant l’accession de notre pays à l’indépendance, la société congolaise était rongée par la culture de haine tribalo-ethnique qui avait sapé les fibres sociales et la solidarité en développant le sectarisme et les divisions à la base de la fragilisation de l’Etat !

En effet, au lendemain du 30 juin 1960, le Congo avait basculé dans l’horreur sur fond des luttes tribales, ethniques et des tentatives manquées de sécession.

En y regardant attentivement aujourd’hui, 50 ans après, je me permets d’attirer l’attention sur le fait que, juste avant l’indépendance, lorsque le colonisateur avait autorisé la mutation des associations tribales en ’’partis politiques’’, les germes de conflits futurs sur fond tribalo-ethnique étaient installés en ce moment là.

Le jeu politique de la RDCongo était caractérisé par un déchirement pseudo idéologique unitariste-fédéraliste.

En fait, ce ’’fédéralisme’’ aménagé à l’aune de l’intolérance et du séparatisme tribalo-ethnique n’avait pour but que de construire la balkanisation voulue, à cette époque, par l’ancien colonisateur.
Bien que ’’Unitarisme-fédéralisme’’ procèdent d’un autre débat, ces deux concepts sont indissociables de l’ensemble du processus qui nous avait conduit à cette piteuse façon de vivre ensemble aujourd’hui par laquelle l’intolérance, la haine tribale se traduisent au travers les artifices utilisées dans la course pour accéder dans les rouages des pouvoirs politiques.

Toutes sortes d’inepties sur fond tribalo-ethnique étaient utilisées durant la Conférence nationale pour travestir l’objet de la politique, notamment :

’’Partage équitable et équilibré du pouvoir’’, ’’fief naturel’’, ’’géopolitique’’…, j’y reviendrai !

Pourtant, il y eut quand même une période où aucun RDCongolais ne s’offusquait de voir un RDCongolais originaire d’une autre province assumer les fonctions politiques dans une province dont il n’était pas originaire.

Par exemple :
Jonas Mukamba originaire du Kasaï-oriental exerça durant plusieurs années la fonction de gouverneur de la province de l’Equateur où il était adulé par la population locale, Takizala de Bandundu, Koyagialo de l’Equateur, Manzikala de la province Orientale étaient, à des périodes différentes, gouverneurs de la province du Katanga, Ndebo du Bas-Congo, Muando Simba du Katanga au Kivu, Kaniki, Nzuji wa Mbombo du Kasaï au Bas-Congo… la liste n’est pas exhaustive.

Pour cela, il faut reconnaître que le maréchal Mobutu avait instauré cette forme d’unité qui endiguait cette manière perverse de vivre ensemble.

Quelques années plus tard, pendant que les Congolais vivaient l’illusion de paix, constatant que le pouvoir lui échappait, après son fameux discours de la N’sele par lequel il avait mis fin théoriquement à son régime en prenant congé du MPR parti-état, paradoxalement, le maréchal Mobutu s’était ingénié à ouvrir la boîte de Pandore pour libérer les démons de division. Non pas, à mon sens, parce qu’il voulait mettre tout sens dessus dessous, mais parce qu’il voulait, momentanément, donner la preuve que sans lui, c’était le chaos et la fin de l’unité nationale assurée.

Malheureusement pour lui, cette aventure s’était transformée en cauchemar!
On se rappelle qu’il avait nommé un corps expéditionnaire de ’’gouverneurs originaires’’, avec pour mission d’activer les anciennes blessures notamment au Katanga, aux Kasaï, au Kivu en réveillant tous les démons de division tribalo-ethnique partout où cela pouvait servir de carburant pour installer le chaos s’il était forcé de quitter le pouvoir !

Au final, le maréchal Mobutu avait perdu tout contrôle sur les conséquences dramatiques de sa démarche !
Il ne disposait plus d’assez d’autorité avérée pour arrêter les effets du poison d’intolérance et de séparatisme qu’il avait délibérément instillé dans la société congolaise.
Cette situation était une opportunité en or qui arrangeait tous les apprentis sorciers en politique qui, pour se positionner, avaient poussé à l’extrême cette pratique perverse en politique basée sur l’intolérance tribalo-ethnique en guise d’idéologie qui continue à jouir de beaux jours en République Démocratique du Congo.
Les entreprises publiques et la fonction publique n’étaient pas épargnées par cette gangrène.

Question Comment la décentralisation peut-elle être possible dans cet environnement vicié par l’intolérance et le séparatisme tribalo-ethnique ?


A la lumière de ce que je viens de développer, ne pas soulever ces questions, c’est jouer à l’autruche et hypothéquer l’avenir en transmettant aux générations futures un héritage empoisonné !
L’histoire nous renseigne que dès les premières années post indépendance, la RDCongo était dépecée en provincettes dont la configuration géographique respective correspondait à celle de petits royaumes tribalo-ethniques plutôt qu’aux subdivisions administratives décentralisées.

Cette tentative de décentralisation s’était transformée en cauchemar de l’intolérance et des luttes tribalo-ethniques d’autant plus que le contexte populaire était entièrement noyé dans le débat de société !

Question Quel avenir espérons-nous construire avec une telle base historique pourrie qualitativement par notre sale façon de vivre ensemble et aussi longtemps que l’intolérance sur fond tribalo-ethnique continuera à régner en maître à tous les niveaux de notre société ?


Question Etes-vous d’avis que, dans la condition actuelle telle que décrite ci-haut, nous RDCongolais, nous sommes prêts à vivre dans un climat apaisé sous une décentralisation avec des provincettes tel que l’article 2 de la Constitution stipule concernant l’Etat ?

A savoir :
«La République Démocratique du Congo est composée de la ville de Kinshasa et de 25 Provinces dotées de la personnalité juridique.
Ces provinces sont :
Bas-Uele, Equateur, Haut-Lomami, Haut-Katanga, Haut-Uele, Ituri, Kasaï, Kasaï Oriental, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Lulua, Maï-Ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu, Nord-Ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tanganika, Tshopo, Tshuapa. Kinshasa est la capitale du pays et le siège des institutions nationales.
Elle a le statut de Province…»

A mon avis, mettre «la charrue avant les bœufs» est l’image adéquate qui convient à cette disposition constitutionnelle ! Certes, dans les préconisations des projets de société de certains partis politiques, on peut lire ceci :
«le droit à la différence et le respect des particularités ethniques ne doivent pas nuire à la volonté de vivre collectivement et de construire un Etat unitaire, décentralisé et laïc !».
Des vœux pieux qui ne traduisent que le contraire de ce qui se passe réellement sur le terrain !
La tendance en RDCongo est que les partis politiques sont, pour la plupart, assujettis à l’appartenance ethnique du leader charismatique et le RDCongolais adhère facilement à un parti politique si l’un de ses leaders est de ’’chez lui’’ comme on dit ! Certaines organisations dites ’’politiques’’ ne sont, ni plus ni moins, que des entreprises familiales ou tribalo-ethniques ! L’idéologie intervient pour peu !

J’ai tenu à revenir sur la signification donnée à la géopolitique parce que son usage abusif par les politiciens congolais n’est pas éloigné de la perversité évoquée précédemment !
Parce que l’objet de la politique est essentiellement d’apporter le bien-être à nos concitoyens,
Question Qu’est-ce donc que la géopolitique ?
Je fustige l’idée selon laquelle avoir dans une organisation, une personne originaire de telle ethnie ou telle province constitue un critère de respect de la géopolitique.
En ce sens, c’est carrément le débat de société de nature conflictuelle qui tient lieu de débat politique.
Dans un pays comme la RDCongo, à la place de l’individu obnubilé par ses appétits matériels d’appartenance tribalo-ethnique ou provinciale au détriment de l’intérêt général qu’il met en avant dans le but de faire main basse sur certains postes dans le rouages des pouvoirs,
Question N’est-il pas sensé que ça soit le projet politique qui tienne compte de l’ensemble de l’espace géographique pour être inscrit comme critère de respect de la géopolitique ?

C’est pour dire que, par la géopolitique, tous les citoyens, vivant sur cet espace géographique qu’est la RDCongo, devront jouir des mêmes prestations pour l’accès au bien-être !
Peut-être, ne me suis-je pas expliqué assez clairement pour vous permettre de saisir la nuance.
Mais sur ce sujet, le débat reste ouvert.

Question Comment pouvons-nous sortir de ce cauchemar et pour quelles perspectives ?

En définitive, chers Compatriotes, Mesdames, Messieurs,

Après 50 ans d’indépendance,
Question Quelle description précise sur les perspectives futures espérons-nous mettre sur la table du monde globalisé et générateur d’incertitudes ?
J’ose dire rien tant que le RDCongolais ne sera pas en mesure d’opérer des transformations en profondeur sur lui-même, notamment sur la qualité de ses relations et sur sa façon de vivre avec ses compatriotes.
Transformer les Congolais en profondeur impose la présence des institutions fortes pour déclencher le changement nécessaire !
Car, en effet, si nous ne nous mobilisons pas aujourd’hui en vue de nous organiser autrement pour changer, le monde qui est en rapide mutation, changera sans nous et très sûrement contre nous !
Par conséquent, par notre faute, la menace permanente de balkanisation se réalisera.

La concorde nationale, la consolidation de l’indépendance et de l’unité nationale, l’harmonie et la solidarité des Peuples, la souveraineté nationale continuent à être vécues par les RDCongolais sous forme de mirage et d’effets d’annonce au travers des discours de circonstance pour les distraire depuis 50 ans par une classe politique véreuse dont l’action politicienne est limitée à la recherche de l’occasion pour se remplir les poches au détriment du Peuple.

Pour sortir de ce cauchemar, l’Etat congolais devra proposer des dispositions des lois drastiques contre toutes les personnes accusées de discours d’intolérance et séparatisme tribalo-ethnique, de xénophobie, de discrimination tribalo-ethnique qui devront être condamnées d’une peine de prison sévère et d’interdiction à vie d’exercer toute fonction politique sur l’ensemble du territoire national.

Jean KALAMA-ILUNGA
Coordonnateur de l’Union de RDCongolais pour la Défense de la Patrie et du Peuple.
Info UCDP -
www.ucdp-info.com

Par Jean KALAMA-ILUNGA
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Message  mongo elombe 26/3/2010, 11:31 am

Pris sur congoindépendant. Je vous mettrai le nom de l'intervieuwe, je n'arrive pas à tout copier.
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Vous êtes de passage à Bruxelles. Ici, la voie publique est bien entretenue. Il suffit de tourner le robinet dans votre chambre d’hôtel pour que l’eau coule. Deux ou trois fois par semaine, les éboueurs ramassent les ordures ménagères et les services communaux assurent la propreté et la sécurité des quartiers. Face à cette description, quel sentiment éprouve le député provincial de Kinshasa que vous êtes ?

J’éprouve trois sentiments : la honte, la défaite et le manque de sens de responsabilité. Manque de sens de responsabilité dans le chef des gouvernants aussi bien à Kinshasa qu’au niveau national.

Vous faites partie de décideurs…

Naturellement. Tous les Congolais sont responsables de nos lacunes. Mais chacun doit assumer sa part de responsabilité. Nous avons été élus députés provinciaux en 2006. C’est au début de l’année 2007 que notre assemblée a commencé ses travaux par l’élection du gouverneur. Nous pouvons dire que depuis ce vote, plus rien n’a été fait. L’échec est total. Cet échec je l’attribue à 90% au gouvernement provincial de Kinshasa. Je m’explique. Le gouvernement provincial est arrivé avec un programme d’action élaboré par les Kinois eux-mêmes dans le cadre des «états-généraux» présidés par le père Martin Ekwa.

Pourquoi ce programme n’a-t-il pas été appliqué ?

Il y a deux raisons. D’une part l’incompétence et de l’autre la cupidité des responsables provinciaux. Certains ont cru que l’exercice d’une parcelle de pouvoir constitue l’occasion de s’enrichir et non de servir les habitants de la capitale selon le programme établi. Conséquence : les finances de la ville-province ne sont pas bien gérées. Je tiens à vous dire que l’assemblée provinciale, elle, s’est acquittée de sa mission.

Selon vous, la réfection des grandes artères de la capitale constituait-elle une priorité ?

Les infrastructures constituent sans conteste une priorité. Si, en revanche, vous me posez la question de savoir si la réfection ou la modernisation des boulevards du 30 juin et Lumumba et celle des avenues des Huileries et de Libération était une priorité, ma réponse est : Non ! Les priorités sont ailleurs. Jusqu’à ce jour, mes collègues et moi ne savons rien de ce qui se fait sur ces artères de la capitale. Même si certains travaux sont effectués sous l’impulsion du gouvernement central, j’ai du mal à comprendre que la question n’ait jamais fait l’objet d’un débat au sein de l’assemblée provinciale. J’ai dit que les priorités ont ailleurs. Il y a des avenues dont la réfection paraît plus qu’utile pour décongestionner la capitale. C’est le cas notamment de l’avenue Kulumba qui va de Kingabwa-Poids lourds jusqu’au Quartier III à Masina. La réfection de cette route aurait permis à la capitale de s’enrichir de deux accès dans sa partie orientale. On peut citer également l’avenue Kasa Vubu à partir de Ngiri Ngiri et Kimbangu, c’est l’avenue Elengesa qui aboutit sur By-Pass. Il en est de même de l’avenue Kikwit qui part de l’Echangeur de Limete pour sortir entre Ngaba et Camp Mombele, via les avenues Elengesa et Libération. J’ai soulevé le débat à l’assemblée provinciale en demandant au gouverneur d’expliquer le sort réservé au Plan général d’aménagement de la ville Kinshasa et la nature des travaux effectués sur le boulevard du 30 juin. Je considère, pour ma part, que ces travaux effectués ne constituent que du «tape à l’œil». Ce sont des travaux inutiles. Allonger la largeur du boulevard est une chose, l’entretenir en est une autre. La preuve est là, plusieurs édifices publics sont entrain de dépérir faute de maintenance : la Cité de la Radio, les immeubles CCIZ, Sozacom, Botour et les deux Galeries présidentielles. Le gouvernement central et le gouvernement provincial viennent de fournir la preuve qu’ils ignorent les vrais problèmes qui se posent à Kinshasa.

Quelle était la durée initiale des travaux sur le boulevard du 30 juin ?

Au départ, il était question de 90 jours. Cela fait plus treize mois depuis que les travaux ont débuté. En vérité, il n’existe aucun plan. Il y a un vrai problème de planification. J’espère que le boulevard du 30 juin sera réfectionné avant les festivités commémoratives du 50ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance.

Sur le boulevard Lumumba, des stations service ont été sommées de «déménager» mettant au chômage plusieurs travailleurs. Qu’en dites-vous ?

Il n’y a pas que les cas des travailleurs privés de leur emploi. Il y a eu des accidents mortels sur le boulevard du 30 juin. On dénombre pas moins de 200 personnes tuées suite à des accidents de circulation. Chaque jour, il y a des accidents. Et personne ne s’en préoccupe.

Que font les parlementaires provinciaux censés représentés et défendre les intérêts des Kinois ?

Les parlementaires font leur travail en interpellant ceux qui gouvernent. Je vous signale qu’interrogé à ce sujet par une chaîne de télévision, un membre du gouvernement a déclaré (je le cite) : «On ne fait pas des omelettes sans casser des œufs». Je ne peux m’empêcher de répéter qu’il y a un réel problème de planification. Les projets sont improvisés. A titre d’exemple, au niveau de la ville de Kinshasa, je n’ai pas eu connaissance d’un budget prévu pour financer la réfection de l’avenue des Huileries. Le gouvernement provincial procède actuellement au rétablissement de l’éclairage public dans la capitale. Ce projet a-t-il été budgétisé ? Vous pouvez convenir que cette situation ne constitue nullement la meilleure façon de gérer une Cité.

A vous entendre parler, on est tenté de conclure que les élections générales de 2006 n’ont pas servi à grand chose dans la mesure où l’assemblée provinciale de Kinshasa n’a aucun pouvoir face à l’exécutif provincial …

La situation qui prévaut dans la capitale n’est pas unique en son genre. Les mêmes réalités sont observables ailleurs dans le pays. C’est ici que je voudrais attirer l’attention de mes concitoyens sur le fait que les gouverneurs des provinces ont presque pris les assemblées provinciales «en otage».

Pouvez-vous être plus explicite ?

Je veux dire que les assemblées provinciales travaillent de connivence avec les gouverneurs. Il est de ce fait difficile de faire aboutir une motion ou de poser une simple question au gouverneur. Inutile de parler de motion pour faire démettre celui-ci. A titre d’exemple, les habitants de Kinshasa ont payé récemment la taxe routière dans le cadre de la «campagne vignette 2007-2008». Pas moins de quatre millions de dollars américains ont été récoltés. Où est passé cet argent ? En violation de la loi en vigueur, le ministre provincial des Finances a ouvert des «comptes spéciaux» pour loger ces recettes. Quelques mois plus tard, le même ministre a tiré des chèques à partir de ces comptes.

Qui sont les bénéficiaires de ces chèques ?

C’est une des questions posées à ce ministre. Les parlementaires attendent toujours les réponses…

N’avez-vous pas le sentiment que depuis l’installation des assemblées provinciales, il y a plus de trois ans, les questions portant sur les finances occupent l’essentiel des activités des parlementaires ?

De quoi voulez-vous qu’on parle ? L’argent reste une question cruciale. La corruption sévit tant au niveau provincial que national.

Quand est-ce que les parlementaires vont s’occuper enfin de l’amélioration de la qualité de vie de la population ?

Il faut bien reconnaître que l’argent constitue la «grande faiblesse» du citoyen congolais. Tout le monde veut devenir «riche». Tout le monde veut posséder des biens même s’il n’a pas travaillé. Sans labeur, sans la moindre justification, les gens veulent amasser de l’argent. Dans ce pays, la corruption s’est érigée en système de gestion. Et tous ceux qui ne se conforment pas aux «normes locales» sont considérés comme des «marginaux». C’est pour toutes ces raisons que les Congolais doivent se réveiller. Il est temps que ceux qui veulent le Changement cessent de se complaire dans une posture d’observateurs passifs. Ils doivent s’engager dans les formations politiques les plus sérieuses.

N’avez-vous pas l’impression, vingt années après le lancement du processus démocratique, que les Congolais sont «fatigués» de la politique et des politiciens ?

Les Congolais ne doivent pas démissionner. La construction d’un Etat ne se fait pas en deux ou trois jours. C’est une œuvre de longue haleine. Il y a toujours une courbe d’apprentissage. Il est vrai que l’apprentissage ne doit pas durer éternellement. Il est connu de tous que notre pays souffre d’un déficit de leadership. Notre élite a démissionné. La population s’est désengagée. Un groupe d’individus engagé et décidé, suffit pour changer les choses. Un exemple : il y a peu de temps, les Kinois ne portaient pas de ceinture de sécurité. Allez y voir maintenant. Tous les conducteurs et les passagers attachent leurs ceintures de sécurité. De même, les voyageurs font la queue pour embarquer dans les bus et taxi bus. Ce qui n’était pas le cas auparavant.

Si je vous comprends, c’est l’impunité qui est à la base du laisser-aller ?

L’absence de leadership entraîne l’absence de la sanction et la démission de l’autorité. Un autre exemple. Le code de conduite de l’agent public oblige celui-ci (député, sénateur, ministre, président de la République etc.) à faire une déclaration de son patrimoine. Combien de mandataires politiques ont pu observer cette règle ?

La question serait plutôt de connaître la sanction infligée aux récalcitrants ?

La loi indique clairement l’autorité habilitée à sanctionner. Mais la réalité est là : personne ne sanctionne personne. Un cas concret : un ministre provincial est suspecté de mauvaise gestion. Qui doit infliger la sanction ? C’est l’assemblée provinciale. Le député provincial que je suis prend langue avec d’autres collègues afin de réunir un quorum de cinq signatures. Une motion de défiance est aussitôt rédigée et acceptée au niveau de l’assemblée. Après l’expédition de ladite motion au ministre concerné l’invitant à fournir ses explications, j’apprends à ma grande surprise que trois des cinq députés se sont rétractés. Ils ont retiré leurs signatures. Un tel retrait n’est prévu par aucun texte légal. En revanche, la motion peut être retirée en bloc à l’initiative des cinq signataires. La motion a fini par être retirée.

On parle de plus en plus de la révision de la Constitution de la RD Congo. Qu’en pensez-vous ?

La Constitution a prévu des mécanismes de sa révision. La raison est simple : c’est une œuvre humaine qui est par définition perfectible. La Constitution de la RD Congo dit clairement dans son exposé de motifs mais aussi à son article 220 qu’il y a des dispositions à ne pas modifier. C’est le cas notamment des dispositions relatives au nombre et à la durée de mandats du Président de la République. Il me semble que cinq ou dix ans, c’est amplement suffisant. Tout homme atteint son niveau d’incompétence à un moment donné. C’est fini le temps où l’on faisait 32 ans au pouvoir. En cinq ans, il faut montrer à la population de quoi vous êtes capable. Ce n’est qu’après que cette même population pourra vous renouveler sa confiance. Nous devons cesser de croire qu’il y a des hommes providentiels.

Près de quatre années après l’élection présidentielle de 2006, quel est votre analyse du bilan du «président élu» Joseph Kabila ?

Le bilan est globalement négatif. Le président Kabila est venu avec un programme qu’il a baptisé «Les Cinq chantiers du chef de l’Etat». Désormais, on parle des «Cinq chantiers de la République». A savoir : l’éducation, la santé, l’eau et l’électricité, l’infrastructure et la bonne gouvernance. Primo : l’éducation. L’enseignement a atteint son niveau le plus bas. La formation des étudiants est plus que lacunaire. Secundo : l’eau et l’électricité. Le Congo qui avait un taux de couverture, en eau et électricité, le plus élevé de la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne, atteint à peine 20% de couverture. Aujourd’hui même la commune de la Gombe n’a pas d’électricité.

Les «kabilistes» pourraient objecter que le phénomène a commencé sous le régime de Mobutu…

Soyons sérieux ! Monsieur {Gilbert} Tshiongo qui vient d’être nommé ministre de l’Energie, n’était-il pas le PDG très respecté de notre Régie de distribution d’eau sous le régime Mobutu ? Je ne suis pas entrain de faire l’apologie de l’ancien régime. Je voudrais simplement vous dire que lorsque j’ai terminé mes études en France, la Regideso, dirigée alors par M. Tshiongo, était portée en haute estime par les dirigeants de la Lyonnaise des eaux. Il en est de même de la Société nationale d’électricité (SNEL). Tertio : la santé. Où en sommes-nous aujourd’hui ? S’agissant enfin de la bonne gouvernance, tout le monde parle de «Tolérance zéro». Que dire des hommes et femmes, devenus ministre ou Premier ministre, et qui se retrouvent dès le lendemain à la tête d’une immense fortune ? Combien gagnent-ils ? Comment ont-ils pu en un temps record posséder autant de biens ? Lorsque les professeurs d’universités exigent un salaire de 2.000 dollars, le gouvernement leur répond qu’il n’y a pas d’argent. Que dire de toutes ces missions inutiles à l’étranger? Comme je l’ai dit précédemment, le bilan est négatif. Les Congolais doivent se ressaisir pour réfléchir sur l’avenir. Il faut une planification. Nous avons pourtant un ministre du Plan. Que fait-il ?

A propos justement de l’actuel ministre du Plan, il a déclaré dans une interview accordée à «Jeune Afrique» que «le chef de l’Etat doit avoir plus de pouvoir» tout en souhaitant l’avènement d’un «régime présidentiel». Quelle est votre réaction ?

Je suis surpris d’entendre le président d’un parti politique - qui est par ailleurs membre de la coalition gouvernementale - faire une telle déclaration. Cherchait-il à encenser ou flatter «quelqu’un»? Le Parlement n’est-elle pas la seule institution qui doit avoir «plus de pouvoir» pour contrôler l’exécutif ?

Vous avez parlé de «bilan globalement négatif». Apparemment, ce n’est pas l’avis du ministre du Plan qui escompte voir l’actuel chef de l’Etat «remporter» l’élection présidentielle de 2011 «dès le premier tour, (…)»

Tout le monde a le droit de rêver. L’acteur politique ne peut travailler que dans ce sens là. Lorsque j’évoque un bilan globalement négatif, je suis entrain de vous parler des réalités actuelles. Demain, nous irons tous en campagne pour solliciter le suffrage du corps électoral. Nous aurons l’occasion d’expliquer ce qui va et ce qui ne va pas. Nous expliquerons également notre vision de la société congolaise de demain. Ce pays n’appartient pas à quelques individus. Il appartient aux 68 millions des Congolais. Des Congolais qui ont les mêmes droits et devoirs.

Le président Joseph Kabila demande le départ de la Monuc. Quel est votre avis ?

La Monuc partira un jour. Je ne pense pas que ce départ doit avoir lieu maintenant. Notre pays a encore besoin de la logistique de la Monuc comme ce fut le cas lors des élections de 2006. La Monuc doit par ailleurs garantir les conditions minimales de sécurité à tous les candidats devant battre campagne aux quatre coins de la République. A mon avis, les forces onusiennes doivent rester au Congo durant une période d’au moins une année après l’installation des institutions issues des urnes. Pourquoi n’a-t-on pas exigé le départ de la Monuc hier ? Et pourtant les problèmes du pays sont loin d’être résolus. Aujourd’hui, le Congo continue à être secoué par la violence faite aux femmes ; les partis politiques ne parviennent pas à jouir d’espace de liberté pour s’exprimer librement. Près de quatre années après les élections générales de 2006, on assiste à des restrictions des libertés. Comment peut-on, dès lors, demander le départ de la Monuc ?

Il semble que le gouvernement congolais tient à financer par ses fonds propres les élections législatives et présidentielles. Les élections locales pourraient être prises en charge par la «communauté internationale». Qu’en dites-vous ?

Voilà une démonstration de notre irresponsabilité. Comment va-t-on organiser ces consultations politiques sans refaire le fichier électoral et sans les cartes d’identité ? Les élections doivent commencer par les locales. Celles-ci seront suivies par les législatives provinciales et nationales. L’élection présidentielle, à deux tours, viendrait boucler la boucle.

Le 24 avril prochain, le processus démocratique au Congo aura vingt ans. Selon vous, qu’est ce qui a changé au cours de ces deux décennies ?

Le fait de se présenter aux élections constitue en soi un changement. D’autre part, il y a des institutions qui sont en place au niveau national et provincial. Il faut maintenant espérer que ces institutions auront à coeur d’assumer leurs missions avec responsabilité. Les Congolais devraient célébrer ces vingt années. Je vous signale que le 16 février dernier, nous avons voulu célébrer dans la méditation le sacrifice consenti par nos frères et sœurs qui ont payé de leur vie le 16 février 1992 au nom de la démocratie. Une marche organisée le 16 février à Kinshasa a été réprimée. Les autorités ont sans doute cru que c’était une manifestation organisée par l’opposition. Et pourtant les autorités urbaines ont été informées par écrit.

Quel est, selon vous, le profil que devrait avoir le futur chef de l’Etat congolais ?

Le futur président de la République doit être un homme qui incarne des valeurs. L’amour de la patrie, c’est la première valeur. Il doit aimer le pays et ses citoyens. L’éducation constitue la seconde valeur. Le futur président doit être un homme éduqué, doté d’une expérience politique et d’un sens de leadership. Un homme capable d’avoir une vision pour montrer le chemin. Enfin, le futur président doit craindre Dieu.
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Message  mongo elombe 26/3/2010, 11:34 am

Agé de 53 ans, Martin Fayulu Madidi est député provincial de la Ville-province de Kinshasa. Economiste de formation spécialisé dans le management, «Martin» vient du secteur privé. Il a servi durant vingt ans dans le groupe Mobil Corporation et ExxonMobil. Outre le Congo, il a travaillé aux Etats-Unis, en France, en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Nigeria, au Mali. Directeur général d’ExxonMobil Ethiopie a été sa dernière fonction. Avant d’être élu député national et provincial en 2006, Fayulu a fait un parcours politique : membre de la Conférence nationale souveraine, membre du Haut conseil de la République-Parlement de transition. Il est le président du parti «ECIDé» (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement). De passage à Bruxelles, Martin Fayulu a bien voulu nous accorder un entretien.

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Message  Tonton Ricos 26/3/2010, 11:42 am

mongo elombe a écrit:Agé de 53 ans, Martin Fayulu Madidi est député provincial de la Ville-province de Kinshasa. Economiste de formation spécialisé dans le management, «Martin» vient du secteur privé. Il a servi durant vingt ans dans le groupe Mobil Corporation et ExxonMobil. Outre le Congo, il a travaillé aux Etats-Unis, en France, en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Nigeria, au Mali. Directeur général d’ExxonMobil Ethiopie a été sa dernière fonction. Avant d’être élu député national et provincial en 2006, Fayulu a fait un parcours politique : membre de la Conférence nationale souveraine, membre du Haut conseil de la République-Parlement de transition. Il est le président du parti «ECIDé» (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement). De passage à Bruxelles, Martin Fayulu a bien voulu nous accorder un entretien.

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Il faut preciser que l'entretien est sur congoindependant.
J'ai beaucoup apprecié sa sincerité et son independance d'esprit.
J'espères pour lui qu'à son retour à Kin,on ne va pas l'emmerder,surtout lorsqu'il dit que le prochain president doit avoir un niveau d'instruction très élevé.

Tonton Ricos


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Message  Mathilde 26/3/2010, 12:04 pm

Tonton Ricos a écrit:
mongo elombe a écrit:Agé de 53 ans, Martin Fayulu Madidi est député provincial de la Ville-province de Kinshasa. Economiste de formation spécialisé dans le management, «Martin» vient du secteur privé. Il a servi durant vingt ans dans le groupe Mobil Corporation et ExxonMobil. Outre le Congo, il a travaillé aux Etats-Unis, en France, en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Nigeria, au Mali. Directeur général d’ExxonMobil Ethiopie a été sa dernière fonction. Avant d’être élu député national et provincial en 2006, Fayulu a fait un parcours politique : membre de la Conférence nationale souveraine, membre du Haut conseil de la République-Parlement de transition. Il est le président du parti «ECIDé» (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement). De passage à Bruxelles, Martin Fayulu a bien voulu nous accorder un entretien.

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Il faut preciser que l'entretien est sur congoindependant.
J'ai beaucoup apprecié sa sincerité et son independance d'esprit.
J'espères pour lui qu'à son retour à Kin,on ne va pas l'emmerder,surtout lorsqu'il dit que le prochain president doit avoir un niveau d'instruction très élevé.


Tonton Ricos et Sis,
C'est une personne tres honnete, et il fait bcp pour les mamans Congolaise a Kin....(le micro_ credit) et plusieurs autres choses,
Lu pour vous. Icon_cool pour moi c'est un homme a feliciter!!! Lu pour vous. Icon_cool J'espere seulement qu'il n'aura pas des emmerdes , Lu pour vous. Affraid 'il en a deja avec le gouverneur..... Lu pour vous. Icon_evilNaleki .... Lu pour vous. Icon_wink


Dernière édition par Mathilde le 26/3/2010, 12:14 pm, édité 1 fois

_________________
Lu pour vous. Mathil10[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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Message  mongo elombe 26/3/2010, 12:07 pm

Tonton na nga, je le précise au début de l'intervieuw Lu pour vous. Icon_biggrin je le fais toujours mpo bakolo mba écrits mba mosusu balingaka obosana tseeee.
mongo elombe
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Message  Mathilde 26/3/2010, 12:15 pm

http://www.congoindependant.com/index.php Lu pour vous. Icon_wink Lu pour vous. Icon_lol




Questions directes à Martin Fayulu

Martin Fayulu Madidi.



Agé de 53 ans, Martin Fayulu Madidi est député provincial de
la Ville-province de Kinshasa. Economiste de formation spécialisé dans le
management, «Martin» vient du secteur privé. Il a servi durant vingt ans dans le
groupe Mobil Corporation et ExxonMobil. Outre le Congo, il a travaillé aux
Etats-Unis, en France, en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Nigeria, au Mali.
Directeur général d’ExxonMobil Ethiopie a été sa dernière fonction. Avant d’être
élu député national et provincial en 2006, Fayulu a fait un parcours politique :
membre de la Conférence nationale souveraine, membre du Haut conseil de la
République-Parlement de transition. Il est le président du parti «ECIDé»
(Engagement pour la Citoyenneté et le Développement). De passage à Bruxelles,
Martin Fayulu a bien voulu nous accorder un entretien.


Vous êtes de passage à Bruxelles. Ici, la voie publique est
bien entretenue. Il suffit de tourner le robinet dans votre chambre d’hôtel pour
que l’eau coule. Deux ou trois fois par semaine, les éboueurs ramassent les
ordures ménagères et les services communaux assurent la propreté et la sécurité
des quartiers. Face à cette description, quel sentiment éprouve le député
provincial de Kinshasa que vous êtes ?


J’éprouve trois sentiments :
la honte, la défaite et le manque de sens de responsabilité. Manque de sens de
responsabilité dans le chef des gouvernants aussi bien à Kinshasa qu’au niveau
national.

Vous faites partie de décideurs…

Naturellement.
Tous les Congolais sont responsables de nos lacunes. Mais chacun doit assumer sa
part de responsabilité. Nous avons été élus députés provinciaux en 2006. C’est
au début de l’année 2007 que notre assemblée a commencé ses travaux par
l’élection du gouverneur. Nous pouvons dire que depuis ce vote, plus rien n’a
été fait. L’échec est total. Cet échec je l’attribue à 90% au gouvernement
provincial de Kinshasa. Je m’explique. Le gouvernement provincial est arrivé
avec un programme d’action élaboré par les Kinois eux-mêmes dans le cadre des
«états-généraux» présidés par le père Martin Ekwa.

Pourquoi ce
programme n’a-t-il pas été appliqué ?


Il y a deux raisons. D’une part
l’incompétence et de l’autre la cupidité des responsables provinciaux. Certains
ont cru que l’exercice d’une parcelle de pouvoir constitue l’occasion de
s’enrichir et non de servir les habitants de la capitale selon le programme
établi. Conséquence : les finances de la ville-province ne sont pas bien gérées.
Je tiens à vous dire que l’assemblée provinciale, elle, s’est acquittée de sa
mission.

Selon vous, la réfection des grandes artères de la capitale
constituait-elle une priorité ?


Les infrastructures constituent sans
conteste une priorité. Si, en revanche, vous me posez la question de savoir si
la réfection ou la modernisation des boulevards du 30 juin et Lumumba et celle
des avenues des Huileries et de Libération était une priorité, ma réponse est :
Non ! Les priorités sont ailleurs. Jusqu’à ce jour, mes collègues et moi ne
savons rien de ce qui se fait sur ces artères de la capitale. Même si certains
travaux sont effectués sous l’impulsion du gouvernement central, j’ai du mal à
comprendre que la question n’ait jamais fait l’objet d’un débat au sein de
l’assemblée provinciale. J’ai dit que les priorités ont ailleurs. Il y a des
avenues dont la réfection paraît plus qu’utile pour décongestionner la capitale.
C’est le cas notamment de l’avenue Kulumba qui va de Kingabwa-Poids lourds
jusqu’au Quartier III à Masina. La réfection de cette route aurait permis à la
capitale de s’enrichir de deux accès dans sa partie orientale. On peut citer
également l’avenue Kasa Vubu à partir de Ngiri Ngiri et Kimbangu, c’est l’avenue
Elengesa qui aboutit sur By-Pass. Il en est de même de l’avenue Kikwit qui part
de l’Echangeur de Limete pour sortir entre Ngaba et Camp Mombele, via les
avenues Elengesa et Libération. J’ai soulevé le débat à l’assemblée provinciale
en demandant au gouverneur d’expliquer le sort réservé au Plan général
d’aménagement de la ville Kinshasa et la nature des travaux effectués sur le
boulevard du 30 juin. Je considère, pour ma part, que ces travaux effectués ne
constituent que du «tape à l’œil». Ce sont des travaux inutiles. Allonger la
largeur du boulevard est une chose, l’entretenir en est une autre. La preuve est
là, plusieurs édifices publics sont entrain de dépérir faute de maintenance : la
Cité de la Radio, les immeubles CCIZ, Sozacom, Botour et les deux Galeries
présidentielles. Le gouvernement central et le gouvernement provincial viennent
de fournir la preuve qu’ils ignorent les vrais problèmes qui se posent à
Kinshasa.

Quelle était la durée initiale des travaux sur le boulevard
du 30 juin ?


Au départ, il était question de 90 jours. Cela fait plus
treize mois depuis que les travaux ont débuté. En vérité, il n’existe aucun
plan. Il y a un vrai problème de planification. J’espère que le boulevard du 30
juin sera réfectionné avant les festivités commémoratives du 50ème anniversaire
de la proclamation de l’indépendance.

Sur le boulevard Lumumba, des
stations service ont été sommées de «déménager» mettant au chômage plusieurs
travailleurs. Qu’en dites-vous ?


Il n’y a pas que les cas des
travailleurs privés de leur emploi. Il y a eu des accidents mortels sur le
boulevard du 30 juin. On dénombre pas moins de 200 personnes tuées suite à des
accidents de circulation. Chaque jour, il y a des accidents. Et personne ne s’en
préoccupe.

Que font les parlementaires provinciaux censés représentés
et défendre les intérêts des Kinois ?


Les parlementaires font leur
travail en interpellant ceux qui gouvernent. Je vous signale qu’interrogé à ce
sujet par une chaîne de télévision, un membre du gouvernement a déclaré (je le
cite) : «On ne fait pas des omelettes sans casser des œufs». Je ne peux
m’empêcher de répéter qu’il y a un réel problème de planification. Les projets
sont improvisés. A titre d’exemple, au niveau de la ville de Kinshasa, je n’ai
pas eu connaissance d’un budget prévu pour financer la réfection de l’avenue des
Huileries. Le gouvernement provincial procède actuellement au rétablissement de
l’éclairage public dans la capitale. Ce projet a-t-il été budgétisé ? Vous
pouvez convenir que cette situation ne constitue nullement la meilleure façon de
gérer une Cité.

A vous entendre parler, on est tenté de conclure que
les élections générales de 2006 n’ont pas servi à grand chose dans la mesure où
l’assemblée provinciale de Kinshasa n’a aucun pouvoir face à l’exécutif
provincial …


La situation qui prévaut dans la capitale n’est pas
unique en son genre. Les mêmes réalités sont observables ailleurs dans le pays.
C’est ici que je voudrais attirer l’attention de mes concitoyens sur le fait que
les gouverneurs des provinces ont presque pris les assemblées provinciales «en
otage».

Pouvez-vous être plus explicite ?

Je veux dire que
les assemblées provinciales travaillent de connivence avec les gouverneurs. Il
est de ce fait difficile de faire aboutir une motion ou de poser une simple
question au gouverneur. Inutile de parler de motion pour faire démettre
celui-ci. A titre d’exemple, les habitants de Kinshasa ont payé récemment la
taxe routière dans le cadre de la «campagne vignette 2007-2008». Pas moins de
quatre millions de dollars américains ont été récoltés. Où est passé cet argent
? En violation de la loi en vigueur, le ministre provincial des Finances a
ouvert des «comptes spéciaux» pour loger ces recettes. Quelques mois plus tard,
le même ministre a tiré des chèques à partir de ces comptes.

Qui sont
les bénéficiaires de ces chèques ?


C’est une des questions posées à
ce ministre. Les parlementaires attendent toujours les
réponses…

N’avez-vous pas le sentiment que depuis l’installation des
assemblées provinciales, il y a plus de trois ans, les questions portant sur les
finances occupent l’essentiel des activités des parlementaires ?


De
quoi voulez-vous qu’on parle ? L’argent reste une question cruciale. La
corruption sévit tant au niveau provincial que national.

Quand est-ce
que les parlementaires vont s’occuper enfin de l’amélioration de la qualité de
vie de la population ?


Il faut bien reconnaître que l’argent
constitue la «grande faiblesse» du citoyen congolais. Tout le monde veut devenir
«riche». Tout le monde veut posséder des biens même s’il n’a pas travaillé. Sans
labeur, sans la moindre justification, les gens veulent amasser de l’argent.
Dans ce pays, la corruption s’est érigée en système de gestion. Et tous ceux qui
ne se conforment pas aux «normes locales» sont considérés comme des «marginaux».
C’est pour toutes ces raisons que les Congolais doivent se réveiller. Il est
temps que ceux qui veulent le Changement cessent de se complaire dans une
posture d’observateurs passifs. Ils doivent s’engager dans les formations
politiques les plus sérieuses.

N’avez-vous pas l’impression, vingt
années après le lancement du processus démocratique, que les Congolais sont
«fatigués» de la politique et des politiciens ?


Les Congolais ne
doivent pas démissionner. La construction d’un Etat ne se fait pas en deux ou
trois jours. C’est une œuvre de longue haleine. Il y a toujours une courbe
d’apprentissage. Il est vrai que l’apprentissage ne doit pas durer
éternellement. Il est connu de tous que notre pays souffre d’un déficit de
leadership. Notre élite a démissionné. La population s’est désengagée. Un groupe
d’individus engagé et décidé, suffit pour changer les choses. Un exemple : il y
a peu de temps, les Kinois ne portaient pas de ceinture de sécurité. Allez y
voir maintenant. Tous les conducteurs et les passagers attachent leurs ceintures
de sécurité. De même, les voyageurs font la queue pour embarquer dans les bus et
taxi bus. Ce qui n’était pas le cas auparavant.

Si je vous comprends,
c’est l’impunité qui est à la base du laisser-aller ?


L’absence de
leadership entraîne l’absence de la sanction et la démission de l’autorité. Un
autre exemple. Le code de conduite de l’agent public oblige celui-ci (député,
sénateur, ministre, président de la République etc.) à faire une déclaration de
son patrimoine. Combien de mandataires politiques ont pu observer cette règle
?

La question serait plutôt de connaître la sanction infligée aux
récalcitrants ?


La loi indique clairement l’autorité habilitée à
sanctionner. Mais la réalité est là : personne ne sanctionne personne. Un cas
concret : un ministre provincial est suspecté de mauvaise gestion. Qui doit
infliger la sanction ? C’est l’assemblée provinciale. Le député provincial que
je suis prend langue avec d’autres collègues afin de réunir un quorum de cinq
signatures. Une motion de défiance est aussitôt rédigée et acceptée au niveau de
l’assemblée. Après l’expédition de ladite motion au ministre concerné l’invitant
à fournir ses explications, j’apprends à ma grande surprise que trois des cinq
députés se sont rétractés. Ils ont retiré leurs signatures. Un tel retrait n’est
prévu par aucun texte légal. En revanche, la motion peut être retirée en bloc à
l’initiative des cinq signataires. La motion a fini par être
retirée.

On parle de plus en plus de la révision de la Constitution de
la RD Congo. Qu’en pensez-vous ?


La Constitution a prévu des
mécanismes de sa révision. La raison est simple : c’est une œuvre humaine qui
est par définition perfectible. La Constitution de la RD Congo dit clairement
dans son exposé de motifs mais aussi à son article 220 qu’il y a des
dispositions à ne pas modifier. C’est le cas notamment des dispositions
relatives au nombre et à la durée de mandats du Président de la République. Il
me semble que cinq ou dix ans, c’est amplement suffisant. Tout homme atteint son
niveau d’incompétence à un moment donné. C’est fini le temps où l’on faisait 32
ans au pouvoir. En cinq ans, il faut montrer à la population de quoi vous êtes
capable. Ce n’est qu’après que cette même population pourra vous renouveler sa
confiance. Nous devons cesser de croire qu’il y a des hommes providentiels.


Près de quatre années après l’élection présidentielle de 2006, quel
est votre analyse du bilan du «président élu» Joseph Kabila ?


Le
bilan est globalement négatif. Le président Kabila est venu avec un programme
qu’il a baptisé «Les Cinq chantiers du chef de l’Etat». Désormais, on parle des
«Cinq chantiers de la République». A savoir : l’éducation, la santé, l’eau et
l’électricité, l’infrastructure et la bonne gouvernance. Primo : l’éducation.
L’enseignement a atteint son niveau le plus bas. La formation des étudiants est
plus que lacunaire. Secundo : l’eau et l’électricité. Le Congo qui avait un taux
de couverture, en eau et électricité, le plus élevé de la moyenne des pays
d’Afrique subsaharienne, atteint à peine 20% de couverture. Aujourd’hui même la
commune de la Gombe n’a pas d’électricité.

Les «kabilistes» pourraient
objecter que le phénomène a commencé sous le régime de Mobutu…



Soyons sérieux ! Monsieur {Gilbert} Tshiongo qui vient d’être nommé
ministre de l’Energie, n’était-il pas le PDG très respecté de notre Régie de
distribution d’eau sous le régime Mobutu ? Je ne suis pas entrain de faire
l’apologie de l’ancien régime. Je voudrais simplement vous dire que lorsque j’ai
terminé mes études en France, la Regideso, dirigée alors par M. Tshiongo, était
portée en haute estime par les dirigeants de la Lyonnaise des eaux. Il en est de
même de la Société nationale d’électricité (SNEL). Tertio : la santé. Où en
sommes-nous aujourd’hui ? S’agissant enfin de la bonne gouvernance, tout le
monde parle de «Tolérance zéro». Que dire des hommes et femmes, devenus ministre
ou Premier ministre, et qui se retrouvent dès le lendemain à la tête d’une
immense fortune ? Combien gagnent-ils ? Comment ont-ils pu en un temps record
posséder autant de biens ? Lorsque les professeurs d’universités exigent un
salaire de 2.000 dollars, le gouvernement leur répond qu’il n’y a pas d’argent.
Que dire de toutes ces missions inutiles à l’étranger? Comme je l’ai dit
précédemment, le bilan est négatif. Les Congolais doivent se ressaisir pour
réfléchir sur l’avenir. Il faut une planification. Nous avons pourtant un
ministre du Plan. Que fait-il ?

A propos justement de l’actuel
ministre du Plan, il a déclaré dans une interview accordée à «Jeune Afrique» que
«le chef de l’Etat doit avoir plus de pouvoir» tout en souhaitant l’avènement
d’un «régime présidentiel». Quelle est votre réaction ?


Je suis
surpris d’entendre le président d’un parti politique - qui est par ailleurs
membre de la coalition gouvernementale - faire une telle déclaration.
Cherchait-il à encenser ou flatter «quelqu’un»? Le Parlement n’est-elle pas la
seule institution qui doit avoir «plus de pouvoir» pour contrôler l’exécutif ?


Vous avez parlé de «bilan globalement négatif». Apparemment, ce n’est
pas l’avis du ministre du Plan qui escompte voir l’actuel chef de l’Etat
«remporter» l’élection présidentielle de 2011 «dès le premier tour,
(…)»


Tout le monde a le droit de rêver. L’acteur politique ne peut
travailler que dans ce sens là. Lorsque j’évoque un bilan globalement négatif,
je suis entrain de vous parler des réalités actuelles. Demain, nous irons tous
en campagne pour solliciter le suffrage du corps électoral. Nous aurons
l’occasion d’expliquer ce qui va et ce qui ne va pas. Nous expliquerons
également notre vision de la société congolaise de demain. Ce pays n’appartient
pas à quelques individus. Il appartient aux 68 millions des Congolais. Des
Congolais qui ont les mêmes droits et devoirs.

Le président Joseph
Kabila demande le départ de la Monuc. Quel est votre avis ?


La Monuc
partira un jour. Je ne pense pas que ce départ doit avoir lieu maintenant. Notre
pays a encore besoin de la logistique de la Monuc comme ce fut le cas lors des
élections de 2006. La Monuc doit par ailleurs garantir les conditions minimales
de sécurité à tous les candidats devant battre campagne aux quatre coins de la
République. A mon avis, les forces onusiennes doivent rester au Congo durant une
période d’au moins une année après l’installation des institutions issues des
urnes. Pourquoi n’a-t-on pas exigé le départ de la Monuc hier ? Et pourtant les
problèmes du pays sont loin d’être résolus. Aujourd’hui, le Congo continue à
être secoué par la violence faite aux femmes ; les partis politiques ne
parviennent pas à jouir d’espace de liberté pour s’exprimer librement. Près de
quatre années après les élections générales de 2006, on assiste à des
restrictions des libertés. Comment peut-on, dès lors, demander le départ de la
Monuc ?

Il semble que le gouvernement congolais tient à financer par
ses fonds propres les élections législatives et présidentielles. Les élections
locales pourraient être prises en charge par la «communauté internationale».
Qu’en dites-vous ?


Voilà une démonstration de notre irresponsabilité.
Comment va-t-on organiser ces consultations politiques sans refaire le fichier
électoral et sans les cartes d’identité ? Les élections doivent commencer par
les locales. Celles-ci seront suivies par les législatives provinciales et
nationales. L’élection présidentielle, à deux tours, viendrait boucler la
boucle.

Le 24 avril prochain, le processus démocratique au Congo aura
vingt ans. Selon vous, qu’est ce qui a changé au cours de ces deux décennies
?


Le fait de se présenter aux élections constitue en soi un
changement. D’autre part, il y a des institutions qui sont en place au niveau
national et provincial. Il faut maintenant espérer que ces institutions auront à
coeur d’assumer leurs missions avec responsabilité. Les Congolais devraient
célébrer ces vingt années. Je vous signale que le 16 février dernier, nous avons
voulu célébrer dans la méditation le sacrifice consenti par nos frères et sœurs
qui ont payé de leur vie le 16 février 1992 au nom de la démocratie. Une marche
organisée le 16 février à Kinshasa a été réprimée. Les autorités ont sans doute
cru que c’était une manifestation organisée par l’opposition. Et pourtant les
autorités urbaines ont été informées par écrit.

Quel est, selon vous,
le profil que devrait avoir le futur chef de l’Etat congolais ?


Le
futur président de la République doit être un homme qui incarne des valeurs.
L’amour de la patrie, c’est la première valeur. Il doit aimer le pays et ses
citoyens. L’éducation constitue la seconde valeur. Le futur président doit être
un homme éduqué, doté d’une expérience politique et d’un sens de leadership. Un
homme capable d’avoir une vision pour montrer le chemin. Enfin, le futur
président doit craindre Dieu. Lu pour vous. Icon_cool







mongo elombe a écrit:Tonton na nga, je le précise au début de l'intervieuw Lu pour vous. Icon_biggrin je le fais toujours mpo bakolo mba écrits mba mosusu balingaka obosana tseeee.

_________________
Lu pour vous. Mathil10[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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Message  mongo elombe 26/3/2010, 3:46 pm

Ituri: 21 déplacés de Mukatongazi meurent de faim



Lu pour vous. Carte-walendu-bindi

Collectivité de Walendu Bindi (marquée en rouge dans la carte), d'où sont partis les déplacés

Ces personnes sont mortes depuis lundi. 300 autres déplacés ayant fui la forêt de Mukatongazi manquent de nourriture. Amaigris, ils sont incapables de marcher à cause de pieds gonflés. Ils ont exprimé leurs malheurs mercredi à une mission mixte des agences des Nations unies qui s’est rendue à Ozuba, localité située à environ 80 Kilomètres au sud de Bunia. C’est là que se trouvent certainsdéplacés. Radio okapi.
mongo elombe
mongo elombe


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Message  Tonton Ricos 26/3/2010, 4:28 pm

mongo elombe a écrit:Ituri: 21 déplacés de Mukatongazi meurent de faim



Lu pour vous. Carte-walendu-bindi

Collectivité de Walendu Bindi (marquée en rouge dans la carte), d'où sont partis les déplacés

Ces personnes sont mortes depuis lundi. 300 autres déplacés ayant fui la forêt de Mukatongazi manquent de nourriture. Amaigris, ils sont incapables de marcher à cause de pieds gonflés. Ils ont exprimé leurs malheurs mercredi à une mission mixte des agences des Nations unies qui s’est rendue à Ozuba, localité située à environ 80 Kilomètres au sud de Bunia. C’est là que se trouvent certainsdéplacés. Radio okapi.

A part ça,tout va bien dans ce beau pays qu'est la RD Congo. On est en plein preparatif des festivités qui vont marquer les 50 années de la liberté retrouvées pour les Congolais.
Est ce que na tango Mobutu azalaka president,bato basi bakufa na lolenge ya boye Lu pour vous. Icon_question

Tonton Ricos


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Message  *CNMM 27/3/2010, 1:55 am


*CNMM


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Message  GHOST 27/3/2010, 6:45 pm

Mr Lino

Votre "allié" CNN á une vision OPTIMISTE pour les FDLR au Kivu..quand la MONUC se retire...son rêve qui consiste á aller renverser Kagame après avoir pillé le Kivu de ses minerais, avoir violé 70% des femmes congolaises, avoir brûller 90% des villages, massacrés 90% des enfants et des viellards..Oui, sa vision BANTOUPHONE va se réaliser enfin..avec l´aide de Joseph Lu pour vous. Icon_sunny

Vous ne devez pas connaitre votre allié, ainsi souffrez de nous voir l´introduire sur la scène: CNN est un RACISTE hutu rwandais, genie et savant théoricien qui avait inventé la fameuse "Bantouphonie", invention infernale qui semble-t-il visait á renverser Kagame avec l´aide des peuples bantous de toute l´Afrique Lu pour vous. Icon_razz Lu pour vous. Icon_razz

Vous devriez chaque semaine compter le nombre des morts, des femmes violées et des villages brûllés par les FDLR dont le partisan le plus actif sur les sites congolais mr CNN defend la cause..

Avec un peu d´attention, vous retrouverez facilement les nuances racistes dans ses posting où revient presque toujours le nom de Kagame, ennemi mortel des "Bantouphones" hutus rwandais..

la tentative d´importer la guerre raciste ayant échouée, CNN ne parle plus de la BANTOUPHONIE..heureusement, certains lecteurs possedent une bonne memoire Lu pour vous. Fresse

Courage, avec des alliés bantouphones, vous irez loin et les crimes au Kivu vont toujours augmenter.. Lu pour vous. Icon_sunny
GHOST
GHOST


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Message  Mathilde 28/3/2010, 12:40 am

[size=12]New-York Times: massacres en RDC ... Et pourtant nous savions




Lu pour vous. Kiwanja_08_01On se demande aujourd’hui comment chefs d’État, journalistes, religieux ou citoyens
ordinaires ont pu fermer les yeux sur le meurtre de 6 millions de Juifs pendant
l’Holocauste. Et nous sommes persuadés que nous n’aurions pas fait comme
eux.
Pourtant, à ce jour, la guerre dans l’est du Congo a non seulement duré plus
longtemps que l’Holocauste, mais elle a été plus meurtrière, avec un bilan
estimé à 6,9 millions de morts. Et que faisons-nous ?
Ce que ces chiffres ne montrent pas, c’est la nature de cette violence, avec
la RD Congo devenue centre mondial du viol, de la torture et des mutilations.
Ils ne disent pas non plus, dans leur froideur anonyme, le calvaire de Jeanne
Mukuninwa, 19 ans, qui, on ne sait trop comment, parvient parfois encore à
rire.
Elle avait tout juste 14 ans quand ses parents ont disparu pendant les
combats. Quelques mois plus tard, réfugiée chez son oncle, elle a vu arriver les
extrémistes hutus. C’était le jour de ses premières règles, les seules qu’elle
ait jamais eues. « Ils ont d’abord attaché mon oncle, raconte Jeanne, ensuite
ils lui ont tranché les mains, arraché les yeux, coupé les pieds puis les
organes sexuels. Et ils l’ont laissé comme ça. Il était encore vivant. » Devant
sa femme et ses enfants. « Ensuite, ils nous ont tous emmenés dans la forêt.
»
Jeanne et les autres filles étaient régulièrement attachées, les bras en
croix, et violées par plusieurs miliciens. Rapidement, elle est tombée enceinte.
Les viols n’ont pas cessé. Parfois même avec des bâtons, qui lui vrillaient les
entrailles. Le fœtus malgré tout a survécu, mais Jeanne était encore trop peu
développée pour un accouchement. Un des prisonniers, médecin, voyant que la
jeune fille allait mourir en couches, lui a ouvert le ventre sans anesthésie et
avec un couteau usagé. Il en a sorti un bébé, mort-né. Jeanne, à l’agonie, a été
abandonnée dans un fossé, au bord de la route.
C’est là qu’elle a été trouvée et emmenée à Bukavu. « Elle était totalement
détruite à l’intérieur », raconte le docteur Mukwege, 54 ans, responsable à
l’hôpital Panzi. […] Il a opéré Jeanne neuf fois en trois ans pour mettre un
terme à son incontinence, due à une fistule, avant qu’elle puisse repartir dans
son village. « Il m’avait dit d’éviter les hommes pendant trois mois », se
rappelle Jeanne. Trois jours après son arrivée au village, les miliciens sont
revenus et l’ont encore une fois violée. Les plaies se sont rouvertes. Le
docteur Mukwege l’a une nouvelle fois opérée, mais il restait si peu de tissus
sains qu’il n’est pas sûr qu’elle puisse un jour être de nouveau continente. «
Parfois je me demande ce que je fais ici, lâche le docteur. Il n’y a pas de
solution médicale. » Ce qu’il faut, explique-t-il « ce n’est pas plus d’aide
humanitaire, c’est un effort international bien plus vigoureux pour mettre fin à
la guerre ».
Cela veut dire faire pression sur le voisin rwandais, […] sur le président
congolais, Joseph Kabila, […] que les États-Unis s’impliquent pour que des
efforts soient faits concernant le contrôle du commerce des minerais. Pour que
les chefs de guerre ne se servent plus du coltan, du zinc ou de l’or pour
acheter des armes. Sans un leadership fort, les combats en RD Congo continueront
indéfiniment. Si nous n’agissons pas maintenant, quand le ferons-nous ? Quand on
aura atteint les 10 millions de morts ? Quand Jeanne sera enlevée pour la
troisième fois ?
Kinshasa,
27/03/2010
(N.-Y.T./J.A./MCN, via mediacongo.net)


http://www.mediacongo.net/show.asp?doc=15001

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