Lu pour vous.

Contribution à quoi ? Sans doute au projet de déstabilisation du Congo. On l’appelle même contribution originale. En quoi réside l’originalité du mensonge de Baudouin Amba Wetshi ? C’est au fait que, même les grands auteurs des romans fiction font effort pour coller à la vérité en minimisant la part du romanesque. A part le fait que Armand Tungulu, vivant en Belgique, est venu en Rdc où il a agressé Joseph Kabila en attaquant son cortège avec une grosse pierre et que détenu, selon la version officielle, il se serait suicidé, tout le reste est l’œuvre de l’imagination, du reste peu intelligente de sieur Baudouin Amba.

Mentez, mentez…

Il y a lieu de mettre à nu le mensonge du prétendu Baudouin Amba afin de comprendre combien ce qui se raconte sur la toile est un tissu désagréable de mensonge. Il faut préciser que l’agression de Joseph Kabila par Armand Tungulu a eu lieu en plein jour sous un soleil accablant. Les Kinois ont vécu la scène. Tout le monde sait et a vu que le Chef de l’Etat ne s’était même pas arrêté pour voir son agresseur, même lorsque la garde s’en occupait. Mais voilà que nos « médias » de la diaspora racontent que Armand Tungulu aurait craché sur Joseph Kabila. Ce qu’ils considèrent du reste comme un acte louable.

L’Avenir

http://www.digitalcongo.net/article/70613

lino a écrit:

Contribution à quoi ? Sans doute au projet de déstabilisation du Congo. On l’appelle même contribution originale. En quoi réside l’originalité du mensonge de Baudouin Amba Wetshi ? C’est au fait que, même les grands auteurs des romans fiction font effort pour coller à la vérité en minimisant la part du romanesque. A part le fait que Armand Tungulu, vivant en Belgique, est venu en Rdc où il a agressé Joseph Kabila en attaquant son cortège avec une grosse pierre et que détenu, selon la version officielle, il se serait suicidé, tout le reste est l’œuvre de l’imagination, du reste peu intelligente de sieur Baudouin Amba.
Mentez, mentez…
Il y a lieu de mettre à nu le mensonge du prétendu Baudouin Amba afin de comprendre combien ce qui se raconte sur la toile est un tissu désagréable de mensonge. Il faut préciser que l’agression de Joseph Kabila par Armand Tungulu a eu lieu en plein jour sous un soleil accablant. Les Kinois ont vécu la scène. Tout le monde sait et a vu que le Chef de l’Etat ne s’était même pas arrêté pour voir son agresseur, même lorsque la garde s’en occupait. Mais voilà que nos « médias » de la diaspora racontent que Armand Tungulu aurait craché sur Joseph Kabila. Ce qu’ils considèrent du reste comme un acte louable.

Ils mettent ce mensonge sur le compte des langues qui se délieraient à Kinshasa. Voici ce qu’on peut lire sur les blogs de certains congolais dont celui Cheik Fita : « cheikfitanews » Il raconte que Armand Tungulu serait amené à Kingakati où il aurait craché sur Joseph Kabila. Ce texte est encore précis, il fait savoir que le rêve le plus ardent de Armand Tungulu était de cracher un jour sur Joseph Kabila. On comprend très bien que s’il y a des langues qui se délient, c’est dans la diaspora au point d’expliquer pourquoi Armand Tungulu a posé ce geste.
Car, les Kinois qui ne vivent pas avec le défunt ne pouvaient connaître ce rêve. Ses compatriotes de la diaspora qui, eux l’ont suivi et l’ont vu en spectacle à la Place de Luxembourg où il expérimentait la réalisation de son rêve de « martyr » du Congo, sont les seuls à connaître ce rêve et à délier leurs langues.
Le ridicule du papier qui démontre la médiocrité de son auteur, c’est qu’on rapporte même le dialogue entre Joseph Kabila et son agresseur à Kingakati. « Tu voulais me tuer ? Eh bien, c’est toi qui va mourir avant moi ». Tout d’un coup, dans un dernier mouvement de défi, Armand rassembla tout ce qu’il avait comme force et il cracha sur le raïs et lui disant que "sale rwandais".
C’est ce défi qui amena les gardes du corps à l’achever par des coups de crosses de leurs armes ». Dès lors, c’est en héros que ce compatriote est mort ». Nous avons pris soins de laisser les fautes de français pour mettre à nu la médiocrité de l’esprit qui a produit ce texte...
L’Avenir
http://www.digitalcongo.net/article/70613

Deux militaires et un civil détenus à l’ex-DEMIAP pour allégations de tentative de coup d’Etat



Un militaire proche des forces pro-démocratiques et travaillant à l’ex-DEMIAP et originaire du Katanga nous a transmis des informations qu’il estime incontestables et dignes de foi sur la détention depuis plus d’une semaine de deux militaires et d’un civil, accusés de tentative de coup d’Etat que devait mener le Général Munene contre Joseph Kabila.

Selon cette source de l’Etat major général du renseignement militaire, Kabila aurait reçu des informations crédibles lors de son voyage en Angola sur des préparatifs d’un coup d’état par le général Munene à Kinshasa. C’est dans ce contexte que l’unité spéciale de la garde présidentielle ainsi que des éléments de la sécurité de l’Etat ont été instruits d’appréhender le général Munene qui a réussi à s’échapper quelques temps avant leur arrivée à son domicile situé non loin de l’ambassade de l’Angola à Kinshasa. Selon certaines sources, le général Munene aurait averti par l'ambassade de l'Angola sur son imminente arrestation. Une équipé de tireurs d’élites s’était même précipitée dans une des fermes de Mbakana croyant surprendre le général Munene qui s’y cachait.

C’est dans ce contexte de suspicion que le capitaine Fundu Gaby, le Capitaine Kamulebe ainsi que Monsieur Nguti ont été arrêtés. Depuis lors, ils sont détenus dans des conditions infra-humaines dans les geôles du redouté Etat Major de Renseignements Miliaires (ex-DEMIAP).
Pire encore, jeudi de la semaine dernière, sous le commandement du Major Perot, directeur de la surveillance militaire et de la Sécurité , des perquisitions violentes ont été conduites dans les trois maisons (la maison officielle de la Gombe , la maison privée de Ma campagne et celle de la commune de Bandalungwa) où habitent les trois femmes du général Munene, dont une angolaise. Les trois maisons ont été systématiquement pillées et les biens de grande valeur emportés pour le compte du Major Perot et de Faray, agent au service fichier du département sécurité de l’Etat major général du service de renseignement militaire. Ironie du sort, d’autres soldats de l’ex-DEMIAP sont venus à leur tout piller et emporter ces biens et autre effets de valeur aux endroits où le major Perot et M. Faray les avaient cachés . L’Affaire embarrasse considérablement « le raïs » ainsi que la hiérarchie miliaire. Tous sont désarmés devant ce comportement de la haute hiérarchie ainsi que des agents des renseignements militaires au risque de provoquer des remous militaires.
Rappelons que la RDC a signé et ratifié des Conventions internationales relatives à la protection des droits de l’homme que les gouvernants actuels n’arrivent toujours pas à respecter. La dignité humaine déclarée sacrée par l’actuelle Constitution du pays est foulée au pied. La multiplication des lieux de détention au secret et le manque d’accès des détenus aux avocats sont des pratiques dont le Congo actuel a du mal à se départir. C’est dans ce contexte de la promotion l’arbitraire et de la dérive autoritaire que le slogan « tolérance zéro » sonne creux !

Les rapports de l’ONU sur les crimes du passé ne semblent pas être dissuasifs : les exécutions extrajudiciaires, les détentions sans jugement, les tortures, etc. se pratiquent comme si de rien n’était.

J.-P. Mbelu

Flick de Kolwezi a écrit:Lowi Misele a.k.a. Louis Michel a haut déclaré être l´ami du Congo et
le voici ami du rwanda quand on sait que le Rwanda est acquisé par l´ONU
par ses abus au Congo. Ou ces politiciens éuropéens sont des des hommes d´affaires comme les politiciens congolais.

RDC: le système Kabila

Qui détient la réalité du pouvoir à Kinshasa? Zoom sur une coterie dominée par les Katangais. Lire la suite l'article

"Le Petit" a survécu. Mais a-t-il vraiment grandi? Ainsi surnommé lors de son accession au pouvoir du fait de sa jeunesse - 29 ans - et de son inexpérience, Joseph Kabila Kabange, alias JKK, aura défié tous les oracles. Propulsé au pouvoir dès janvier 2001, au lendemain de l'assassinat de son père Laurent-Désiré, puis élu au suffrage universel en octobre 2006, "Jo" a beaucoup joué de cette précarité originelle, notamment auprès d'une communauté internationale qui lui témoigne une mansuétude parfois déroutante.

Il doit sa survie à la loyauté de son entourage, à une absence totale d'états d'âme, à l'efficacité de l'Agence nationale de renseignements (ANR), dont tout dissident redoute les cachots clandestins, à l'émiettement de son opposition et à une science intuitive et rustique des rapports de force. "A défaut de culture politique, il a de l'instinct, avance un expatrié familier du Palais de marbre de Kinshasa. Mais il lui manque les fondamentaux quant à la conduite de l'Etat ou de la diplomatie. Je le trouve énigmatique, introverti, méfiant, immature et irrésolu. D'ailleurs, les réformes vitales de l'armée, de l'administration, de la justice ou du dispositif territorial se font attendre." Pas sûr qu'un tel jugement trouble l'intéressé : convaincu de n'avoir plus guère besoin de l'Occident, il mise désormais sur un partenaire empressé, cette Chine où il fut formé à la hâte à l'art militaire.

Réconciliation avec le Rwanda

Il n'empêche: autrefois crédible, la thèse de l'héritier accidentel manipulé par ses mentors et ses parrains n'a plus cours sur les rives du fleuve Congo. "Le vrai chef, c'est lui, tranche un fin connaisseur des coulisses kinoises. Il décide de tout. Mais rechigne à endosser les conséquences de ses choix." Quitte à susciter amertume et rancoeur, Joseph a écarté au fil des ans la plupart des vieux crocodiles du marigot paternel po...

Un accident de la route enflamme la poudrière congolaise

Des émeutes meurtrières ont éclaté la semaine dernière à Likasi, au sud de la République Démocratique du Congo. À l’origine de ces violences, un banal accident de la route.

La ville de Likasi est située à 120 km de Lubumbashi dans la province du Katanga. Lamine C. (pseudonyme) a suivi le soulèvement étudiant et nous a fait parvenir ces images. Voici son récit.

"Les jeunes ont voulu parler au maire, mais ils ont été très mal accueillis"


Le mardi 12 octobre, à la sortie des cours, un jeune écolier s’est fait "tamponner" par un chauffard. L’automobiliste a blessé deux autres élèves dans sa fuite. Rien de très grave, mais le problème c’est que ça arrive souvent. Trois jours avant un autre jeune avait déjà été renversé par un minibus.

Un groupe d’élèves révoltés (essentiellement des mineurs) s’est posté sur la route pour caillasser les voitures qui passaient. Les jeunes sont ensuite allés voir le maire, Denis Kalondji Ngoy, pour lui exposer leur indignation face à la passivité des autorités. Mais ils ont été très mal reçus. Le maire, pas très diplomate, leur a dit "Si vous êtes éduqués, rentrez chez vous, si vous êtes des chiens, vous pouvez rester là." Ce langage a contribué à mettre le feu aux poudres. Par ailleurs, lorsque le maire s'est rendu compte qu’il y avait quelques adultes dans l’assistance, certainement des personnes venues chercher les enfants, il a demandé à ses gardes de les arrêter.

Les jeunes ont ensuite quitté les lieux, mais échaudés par les arrestations, ils sont revenus à la charge quelques minutes plus tard. C’est à cet instant que la situation a dégénéré. Après avoir épuisé leurs munitions en tirant en l’air pour disperser la foule, les policiers ont fui et abandonné les locaux. La mairie a été saccagée et pillée. Ils ont tout cassé et brûlé les drapeaux.

"Seuls les symboles de l’État ont été saccagés, car le grand magasin qui se trouve sur la même place n’a pas été détérioré par les émeutiers."

Puis la situation s’est aussi envenimée à Kikula, une commune voisine très sensible. Pris dans des échauffourées, un garçons âgé de 10 ans a pris une balle en pleine tête [Un autre jeune garçon serait mort à Likasi]. Il est mort sur le coup.

Résultat, sur la place principale, tous les bureaux administratifs ont été pris d’assaut, le tribunal de paix a été incendié, tous les dossiers sont partis en fumée. Les armes du commissariat ont été dérobées. Seuls les symboles de l’État ont été saccagés, car le grand magasin qui se trouve sur la même place n’a pas été détérioré par les émeutiers.

"Le corps d’un jeune garçon tué par un policier est resté sur la chaussée de 14 h à 2 h du matin."[/color]

Le calme est revenu dans la nuit. Le corps du jeune garçon est resté sur la chaussée de 14 h à 2 h du matin. La famille attendait en pleurant que des représentants de l’ordre viennent constater son décès, mais ils ne sont jamais venus. Le vice-gouverneur s’est déplacé pour calmer les choses. Il était accompagné d’un cortège de militaires non armés, mais la délégation a dû rebrousser chemin devant les jets de pierre.

Les zones sinistrées ont été barricadées pendant quelques jours puis le calme est revenu. Les représentants de l’ordre sont réapparus peu à peu.

"Il y a énormément de frustration et les gens se défoulent dès qu’il le peuvent"

Ce dérapage est le symptôme d’un véritable malaise social. Les gens n’ont pas de travail, ils sont frustrés et se défoulent dès qu’ils le peuvent. Les autorités ne les respectent pas et ne les consultent pas.

Il y a quelques semaines le maire a interdit aux minibus de faire le trajet Likasi-Lubumbashi suite à un accident, laissant ainsi deux cents chauffeurs sans gagne-pain. Par ailleurs, les "marché pirates" (installations de vendeurs non autorisés) ont été interdits. Je comprends cette démarche, mais il faut que le gouvernement nous propose d’autres choses, nous encadrent.


"On manque aussi de policiers et certains endroits deviennent des zones de non-droit"

Il y a un véritable problème d’effectif de policiers qui s’explique par le fait que c’est beaucoup plus intéressant financièrement de travailler à la sécurité minière ou routière, car on peut se faire de l’argent, par exemple en monnayant le passage, alors que les policiers d’intervention d’urgence ne peuvent pas faire ça.
Le manque d’effectif se traduit sur le terrain par le développement de zones de non-droit où les forces de l’ordre ne peuvent quasiment plus s’aventurer sans risquer leur vie, comme dans la commune de Kikula."

Kinshasa, le 19 octobre 2010 – (GLAC) – Les autorités de la République démocratique du Congo responsables d’organiser, de coordonner et secourir les victimes de la tragédie de Sange (Sud-Kivu, Zone d’Uvira) ont détourné ces fonds dans comptes privés afin de les utiliser à leurs fins personnelles. Tel est le résultat d’une nouvelle concordante obtenue à partir de trois sources indépendantes très proches de la présidence de la RDC.

La campagne humanitaire de collecte de fonds

A l’annonce de la tragédie, le président Joseph Kabila a décrété un deuil national de deux jours avant de se rendre directement sur le terrain afin de s’enquérir de l’état de la situation. À son retour à Kinshasa il a fait des promesses à la population sinistrée. Des actions de mobilisation pour collecter des fonds d’aide destinés aux victimes de la tragédie de Sange ont été menées au niveau national et international. Plusieurs grandes personnalités tant civiles que militaires se sont impliquées dans la collecte des fonds.

Selon des sources très fiables, le président Joseph Kabila aurait fait un don de 290, 000 dollars américains. Partout au Congo mais surtout dans la capitale, des campagnes ont été menées sur les chaines de télévision avec un amour patriotique et des fonds très importants ont été amassés. Mais, trois mois plus tard, aucune action concrète, aucun sou provenant de ce fonds n’a été envoyé pour aider les victimes.
Aussitôt le don du président annoncé, les charognards s’agitent. Les ministres se mettent sur la route pour faire des voyages luxueux et aller en mission au Kivu. Ils logent dans les grands hôtels de Goma, Bukavu et Uvira et sans doute prennent le temps de savourer ce qui est communément synonyme du luxe en Afrique, « une bière froide ». Ils ne cessent de multiplier les missions pour s’assurer que l’argent soit bel et bien gaspillé sans aucun remord humain. Jean-Jacques Rousseau avait l’habitude de dire que la conscience est le vrai guide de l’homme. A Kinshasa beaucoup d’autorités ont perdu leur conscience et tous les problèmes de responsabilité de l’état sont fondamentalement basés sur cette perte. Entre temps à Sange, les survivants continuent de mourir progressivement, ils se demandent si les autorités qui les gouvernent ont encore un sens de l’humanité.

Ce ne sont pas les idées pour attirer les fonds qui manquent. Ingénieusement, un compte bancaire surnommé «SOS Sange» avait même été ouvert dans une banque congolaise de la capitale pour recevoir les fonds pour les victimes de Sange. Plusieurs sociétés publiques et parapubliques, plusieurs dignitaires du régime et même certains diplomates accrédités à Kinshasa y déposent des dons en signe de solidarité avec les victimes de Sange.

Au moment où Grands-Lacs Confidentiel met sous presse cet article, des milliers de dons en argent comptant continuent d’être collectés. Il y a quelques semaines encore, la population de Kinshasa avait organisé un « Culte de solidarité ». Des milliers de dollars ont été perçus et les publicités pleuvent sur chaque chaine de la télévision.

Jusqu’à présent, aucun sous ramassé par le gouvernement de Kinshasa n’est arrivé à la population touchée par la tragédie. Les ministres responsables ont choisi de jouer au calme pendant que les victimes continuent de mourir par manque des soins appropriés. Ils laissent passer le temps, et plus le temps passe, plus l’argent est viré dans des comptes privés.

La tragédie de Sange a eu lieu le 2 juillet 2010 à la suite de l’explosion d’un camion citerne en provenance de Nairobi (Kenya), qui transportait de l’essence pour Uvira au Sud-Kivu. La suite, nous la connaissons : les conséquences incluent la mort d’environ 300 personnes, 600 blessés et des dégâts énormes.

Des questions qui persistent sur la tragédie

Sange, ce quartier situé le long de la route Bukavu – Uvira est bien connu dans l’histoire actuelle du Congo pour sa résistance farouche contre la tentative des hommes de Paul Kagame de prendre le contrôle de tout le Sud-Kivu. Ici même, les troupes les plus fortes de l’invasion n’ont jamais réussi à passer par ce quartier pour descendre à Uvira. Des officiers très respectés de l’armée rwandaise, qui se croyaient invincibles y ont perdu la vie. L ’histoire du colonel Gatsinzi et des camions de militaires rwandais qui y sont morts, font de Sange une épine dans le pied de Paul Kagame. Des rumeurs faisant état d’un Kagamé déterminé à venir venger les siens tombés à Sange ne se sont jamais estompés.

Ce sont encore les combattants nationalistes Mai-Mai de Sange qui ont contribué significativement à chasser les rwandais de Lemera où des troupes entières ont trouvé leur tombe.

A la suite de la leçon donnée à Kagame, Sange n’avait jamais été pardonnée et les menaces verbales qui arrivaient de manière informelle ne cessaient de dire que Sange serait punie un jour.

Incident isolé ? Punition de Kigali ? Personne ne le saura car la seule façon de le savoir aurait dû être une enquête sérieuse exigée par le gouvernement congolais. Celle-ci n’a jamais été faite et elle n’aura pas lieu. Toutes les réponses sont possibles mais il est déplorable qu’après cette terrible tragédie, aucune enquête officielle n’a été faite pour spécifier avec exactitude la cause de l’explosion fatale.

Le partage des fonds

Les informations fiables obtenues par Grands-Lacs Confidentiel précisent que les dons ramassés en solidarité avec Sange ont été partagés en deux sur base des besoins ministériels et des domaines d’intervention.
Deux ministres sont responsables du dossier humanitaire de la tragédie de Sange. Ce sont eux qui sont directement responsables de la mégestion et des détournements des fonds. Il s’agit de Ferdinand Kambere Kalubi, Ministre des affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale qui contrôle 75% des sommes recueillies et de Mr Victor Makwenge Kaput, ministre de la Santé, qui gère 25% des fonds.
Au niveau provincial du Sud-Kivu, une structure parallèle a été mise sur pied dirigée par le gouverneur du Sud-Kivu, Monsieur Marcellin Cishambo, un homme dont les alliances avec Kigali en disent beaucoup. Au niveau de la Zone d’ Uvira, il y a une autre structure locale.

Les charognards s’agitent

Grace aux médias nationaux qui diffusent incessamment les images de la tragédie, les gouverneurs du Nord-Kivu et de la Province Orientale ne peuvent rester indifférents, ils descendent à Sange pour voir d’eux-mêmes ce que l’esprit humain a peine à croire. Ils laissent une somme d’argent (qui était gardée secrète) pour aider les sinistrés.

L’administrateur de la zone d’Uvira se dirige alors précipitamment à Sange pour demander sa part du lion : il réclame 1000 dollars américains du montant qui a été laissé par les gouverneurs. Les responsables locaux de la gestion de dons refusent catégoriquement de céder à ces exigences. Il va jusqu’à mobiliser les militaires pour former un comité-bidon composé des responsables civils et militaires de la zone. Il a fallu l’intervention catégorique de certains députés provinciaux pour arriver à dissuader les autorités de la zone de venir demander leur charogne.

Qui pourrait s’imaginer que la classe dirigeante congolaise est descendue aussi bas, jusqu’à trouver sa satisfaction dans la souffrance de la population que cette classe est supposée représenter ? La représentation imagée de cette scène congolaise personnifiée par la tragédie de Sange est sans doute le reflet même de la servitude mentale pour laquelle a opté la classe dirigeante. Elle préfère être au service du Rwanda et se faire payer en monnaie de singe les restes de ce que les pilleurs du Congo donnent à Paul Kagame.

Cette métaphore de la bassesse indescriptible qu’affichent de manière éhontée ceux qui sont supposés défendre le Congo ne fait que ramener de manière impérative, l’urgence de se demander : où va le Congo.

La dérive éthique des autorités de Kinshasa va au-delà de l’imaginaire. Et si la pudeur existait encore à Kinshasa la République démocratique du Congo cesserait d’être le lit de la prostitution de tous les vautours de la planète qui pillent le Congo.

mongo elombe a écrit:Avec ‘‘www.alainlubamba.org’’
Kabila vendu sur les autoroutes de l’information !
Kinshasa, le 25/10/2010



*Pas question de laisser libre cours aux informations erronées et dénuées de tout fondement distillées sur le net quant à la marche de la République Démocratique du Congo. Alain Lubamba wa Lubamba, Président de la Fondation qui porte son nom, et haut cadre du PPRD, a résolu à sa manière de rendre de plus en plus visible les actions du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, sur l’échelle planétaire. C’est tout le sens du lancement du site Web Multimédia «www.alainlubamba.org», le samedi 23 octobre 2010. L’événement s’est déroulé à l’Hôtel Venus, à la Gombe, devant les Députés, Sénateurs, les membres du Gouvernement, les membres du corps diplomatique ainsi que de nombreux invités. Pour son initiateur, ce site s’assigne une triple mission, à savoir : soutenir, à travers le monde, les réalisations du Bâtisseur national, Joseph Kabila ; promouvoir les idéaux par le support politique le plus crédible à l’action du Chef de l’Etat, le PPRD ; et enfin, le site www.alainlubamba.org, pour la Fondation Alain Lubamba ( la prospérité) pour ceux qui veulent lire la suite.