Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
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Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
http://www.citizen-nantes.com/article-36752232-6.html
Ce vendredi 09 octobre 2009 à Nantes, au café "le Flesselle" entrée Libre !!!
Ce vendredi 09 octobre 2009 à Nantes, au café "le Flesselle" entrée Libre !!!
djino
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
Le problème en est que depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy,le regime de Kigali a trouvé une occasion pour acheter la conscience de beaucoup d'intelletuels Français d'origine Juif,qui ont tous pris fait et cause pour les Tutsis,en oubliant que l'idée du genocide avait été planifié par Kagame,vue la haine que se vouait les deux groupes ethniques du Rwanda.
Aujourd'hui,toute condamnation du regime de Kigali en France est étouffé par cette coalition au service des interets du regime Rwandais,comme dans l'affaire de l'arrestation de Rose Kabuye,qu'on avait laissé partir pour qu'elle puisse feté noel en famille,largesse qu'on accorde qu'à des detenus déjà jugé et en fin de peine.Depuis,elle n'a plus fait signe de vie et on n'a pas entendu parlé d'un mandat d'arret international.
Aujourd'hui,toute condamnation du regime de Kigali en France est étouffé par cette coalition au service des interets du regime Rwandais,comme dans l'affaire de l'arrestation de Rose Kabuye,qu'on avait laissé partir pour qu'elle puisse feté noel en famille,largesse qu'on accorde qu'à des detenus déjà jugé et en fin de peine.Depuis,elle n'a plus fait signe de vie et on n'a pas entendu parlé d'un mandat d'arret international.
Tonton Ricos
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
Elle est désormais libre de rester au Rwanda où d´aller partout dans le monde sans contrainte, la procédure contre elle ayant été sérieusement allégée.Aujourd'hui,toute condamnation du regime de Kigali en France est étouffé par cette coalition au service des interets du regime Rwandais,comme dans l'affaire de l'arrestation de Rose Kabuye,qu'on avait laissé partir pour qu'elle puisse feté noel en famille,largesse qu'on accorde qu'à des detenus déjà jugé et en fin de peine.Depuis,elle n'a plus fait signe de vie et on n'a pas entendu parlé d'un mandat d'arret international.
http://www.africatime.com/rwanda/nouvelle.asp?no_nouvelle=482139&no_categorie=
Arafat
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
"Jean-Marie Vianney Ndagijimana :
«Paul Kagamé a sacrifié les Tutsi»
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5007
C’est le titre d’un ouvrage de 161 pages publié aux éditions La Pagaie - Collection Ibuka-Bose. Né de père Hutu et de mère Tutsi, ancien ambassadeur à Paris (1990-1994) et éphémère ministre des Affaires étrangères du Rwanda - sous le label MDR - après la prise du pouvoir à Kigali par le Front patriotique rwandais, l’auteur, Jean-Marie Vianney Ndagijimana, dit sa part de vérité sur le génocide rwandais. Comme le titre l’indique, il accuse l’actuel président rwandais Paul Kagamé d’avoir laissé des extrémistes hutus massacrer des Tutsi pour justifier la prise du pouvoir par la force par le Front patriotique rwandais. Il accuse également les troupes du FPR d’avoir exécuté des milliers de Hutu «parce qu’ils étaient Hutu»..."
Compatriotiquement!
«Paul Kagamé a sacrifié les Tutsi»
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5007
C’est le titre d’un ouvrage de 161 pages publié aux éditions La Pagaie - Collection Ibuka-Bose. Né de père Hutu et de mère Tutsi, ancien ambassadeur à Paris (1990-1994) et éphémère ministre des Affaires étrangères du Rwanda - sous le label MDR - après la prise du pouvoir à Kigali par le Front patriotique rwandais, l’auteur, Jean-Marie Vianney Ndagijimana, dit sa part de vérité sur le génocide rwandais. Comme le titre l’indique, il accuse l’actuel président rwandais Paul Kagamé d’avoir laissé des extrémistes hutus massacrer des Tutsi pour justifier la prise du pouvoir par la force par le Front patriotique rwandais. Il accuse également les troupes du FPR d’avoir exécuté des milliers de Hutu «parce qu’ils étaient Hutu»..."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
"Publication:
La tragédie des Grands Lacs africains décortiquée au Canada !"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5063
Compatriotiquement!
La tragédie des Grands Lacs africains décortiquée au Canada !"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5063
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
"Rwanda: accusé de provocation raciale dans son livre
sur le génocide, Pierre Péan relaxé en appel
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=091118135842.jgnz51sq.html
PARIS (AFP) - mercredi 18 novembre 2009 - 14h58 - La cour d'appel de Paris a confirmé mercredi la relaxe de l'écrivain et enquêteur Pierre Péan et de son éditeur qui étaient poursuivis pour diffamation raciale et provocation à la haine à la suite du livre sur le génocide rwandais "Noires fureurs, blancs menteurs".
Son avocate, Me Florence Bourg, a salué "une victoire de la liberté d'expression".
De son côté, l'avocat de SOS Racisme, partie civile au procès, Me Lef Forster, a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation.
Dans ce livre sur le génocide rwandais, qui en 1994 a fait selon l'ONU 800.000 morts, essentiellement parmi la minorité tutsie, Pierre Péan soutient que "la culture du mensonge et de la dissimulation domine toutes les autres chez les Tutsis".
"Dès leur plus tendre enfance, écrit-il encore dans les quatre pages incriminées, les jeunes Tutsis étaient initiés à la réserve, au mensonge, à la violence et à la médisance". "C'est ce qui fait de cette race l'une des plus menteuses qui soit sous le soleil".
En octobre 2006, de telles affirmations avaient décidé SOS Racisme à porter plainte. Pour l'association, ces propos - d'autant plus graves selon elle qu'ils émanent d'un écrivain "de renommée" - sont les mêmes que ceux qui ont conduit au génocide.
En dépit de cette argumentation, le 7 novembre 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait relaxé Pierre Péan et son éditeur Claude Durand.
Le ministère public avait alors fait appel sur le seul délit de provocation à la haine raciale, tandis que SOS Racisme avait fait appel sur le tout.
A l'audience, l'avocat général avait requis une peine d'amende. Mais mercredi, la cour d'appel, présidée par Alain Verleene, ne l'a pas suivi.
Dans un premier temps, la cour a estimé, tout comme les juges de première instance, que les propos litigieux "ne présentaient pas de caractère diffamatoire".
Pour les magistrats parisiens, il s'agit en effet de "l'expression d'un point de vue, discutable mais argumenté, permettant d'expliquer, au moins en partie, la thèse de la manipulation de l'opinion publique internationale soutenue par Pierre Péan et ne franchissant pas les limites permises par la liberté d'expression".
Les juges soulignent en outre que l'auteur ne stigmatise pas "l'ethnie tutsie en tant que telle", mais prête "la culture du mensonge" également aux Hutus et plus généralement aux Rwandais, sans jamais nier la réalité du génocide.
Concernant la provocation à la haine raciale, la cour d'appel a considéré que M. Péan ne pouvait être condamné car il n'avait pas eu "l'intention coupable d'inciter, de provoquer ou d'encourager des sentiments de haine ou des comportements positifs que la loi réprime".
Lors de l'audience d'appel, la députée PRG de Guyane Christiane Taubira, citée comme témoin, avait "condamné avec la plus grande fermeté ces quelques pages".
"L'auteur connaît le poids des mots", or de tels mots, qui "enferment les Tutsis dans une définition lapidaire et méprisante" ont "incité à tuer au Rwanda", avait-elle rappelé, disant ressentir de la "gêne" face à ces "pages de propagande".
Tout comme en première instance, MM. Péan et Durand ont toutefois été déboutés de leurs demandes de dommages et intérêts vis-à-vis de SOS Racisme à qui ils reprochaient d'avoir engagé une procédure abusive à leur encontre."
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20091118T135618Z/-France-Rwanda-genocide-edition-France---Pierre-Pean-relaxe-pour-l-accusation-de-provocation-raciale-vis-vis-des-Tutsis.html
"Les rebelles hutus des FDLR décapités en Allemagne !"
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2009/11/17/les-rebelles-hutus-des-fdlr-decapites-en-allemagne/
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=091118085205.gn1qzftf.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20091117T143027Z/-justice-Rwanda-rebellion-FDLR-Deux-chef-rebelles-hutus-rwandais-arretes-en-Allemagne.html
"TPI: deux acquittements en deux jours,
dont celui un beau-frère d'Habyarimana !"
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=091118091405.2jw2jzyb.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20091117T231501Z/-justice-Rwanda-genocide-proces-Genocide-au-Rwanda---Mr-Z--acquitte.html
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=490928
Compatriotiquement!
sur le génocide, Pierre Péan relaxé en appel
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=091118135842.jgnz51sq.html
PARIS (AFP) - mercredi 18 novembre 2009 - 14h58 - La cour d'appel de Paris a confirmé mercredi la relaxe de l'écrivain et enquêteur Pierre Péan et de son éditeur qui étaient poursuivis pour diffamation raciale et provocation à la haine à la suite du livre sur le génocide rwandais "Noires fureurs, blancs menteurs".
Son avocate, Me Florence Bourg, a salué "une victoire de la liberté d'expression".
De son côté, l'avocat de SOS Racisme, partie civile au procès, Me Lef Forster, a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation.
Dans ce livre sur le génocide rwandais, qui en 1994 a fait selon l'ONU 800.000 morts, essentiellement parmi la minorité tutsie, Pierre Péan soutient que "la culture du mensonge et de la dissimulation domine toutes les autres chez les Tutsis".
"Dès leur plus tendre enfance, écrit-il encore dans les quatre pages incriminées, les jeunes Tutsis étaient initiés à la réserve, au mensonge, à la violence et à la médisance". "C'est ce qui fait de cette race l'une des plus menteuses qui soit sous le soleil".
En octobre 2006, de telles affirmations avaient décidé SOS Racisme à porter plainte. Pour l'association, ces propos - d'autant plus graves selon elle qu'ils émanent d'un écrivain "de renommée" - sont les mêmes que ceux qui ont conduit au génocide.
En dépit de cette argumentation, le 7 novembre 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait relaxé Pierre Péan et son éditeur Claude Durand.
Le ministère public avait alors fait appel sur le seul délit de provocation à la haine raciale, tandis que SOS Racisme avait fait appel sur le tout.
A l'audience, l'avocat général avait requis une peine d'amende. Mais mercredi, la cour d'appel, présidée par Alain Verleene, ne l'a pas suivi.
Dans un premier temps, la cour a estimé, tout comme les juges de première instance, que les propos litigieux "ne présentaient pas de caractère diffamatoire".
Pour les magistrats parisiens, il s'agit en effet de "l'expression d'un point de vue, discutable mais argumenté, permettant d'expliquer, au moins en partie, la thèse de la manipulation de l'opinion publique internationale soutenue par Pierre Péan et ne franchissant pas les limites permises par la liberté d'expression".
Les juges soulignent en outre que l'auteur ne stigmatise pas "l'ethnie tutsie en tant que telle", mais prête "la culture du mensonge" également aux Hutus et plus généralement aux Rwandais, sans jamais nier la réalité du génocide.
Concernant la provocation à la haine raciale, la cour d'appel a considéré que M. Péan ne pouvait être condamné car il n'avait pas eu "l'intention coupable d'inciter, de provoquer ou d'encourager des sentiments de haine ou des comportements positifs que la loi réprime".
Lors de l'audience d'appel, la députée PRG de Guyane Christiane Taubira, citée comme témoin, avait "condamné avec la plus grande fermeté ces quelques pages".
"L'auteur connaît le poids des mots", or de tels mots, qui "enferment les Tutsis dans une définition lapidaire et méprisante" ont "incité à tuer au Rwanda", avait-elle rappelé, disant ressentir de la "gêne" face à ces "pages de propagande".
Tout comme en première instance, MM. Péan et Durand ont toutefois été déboutés de leurs demandes de dommages et intérêts vis-à-vis de SOS Racisme à qui ils reprochaient d'avoir engagé une procédure abusive à leur encontre."
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20091118T135618Z/-France-Rwanda-genocide-edition-France---Pierre-Pean-relaxe-pour-l-accusation-de-provocation-raciale-vis-vis-des-Tutsis.html
"Les rebelles hutus des FDLR décapités en Allemagne !"
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2009/11/17/les-rebelles-hutus-des-fdlr-decapites-en-allemagne/
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=091118085205.gn1qzftf.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20091117T143027Z/-justice-Rwanda-rebellion-FDLR-Deux-chef-rebelles-hutus-rwandais-arretes-en-Allemagne.html
"TPI: deux acquittements en deux jours,
dont celui un beau-frère d'Habyarimana !"
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=091118091405.2jw2jzyb.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20091117T231501Z/-justice-Rwanda-genocide-proces-Genocide-au-Rwanda---Mr-Z--acquitte.html
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=490928
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
"Qui a tué Habyarimana?
Les Rwandais ont mené l’enquête
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/01/07/qui-a-tue-habyarimana-les-rwandais-ont-mene-lenquete/
Un rapport de 200 pages et des annexes dont nous avons pu prendre connaissance en exclusivité: qui a tué Habyarimana ? Les Rwandais ont enfin mené l’enquête et mettent en cause les extrémistes hutus..."
"Rwanda : le rapport qui accuse les Hutus"
° http://www.lefigaro.fr/international/2010/01/07/01003-20100107ARTFIG00726-rwanda-le-rapport-qui-accuse-les-hutus-.php
° http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/rapport_Rwanda.pdf
Compatriotiquement!
Les Rwandais ont mené l’enquête
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/01/07/qui-a-tue-habyarimana-les-rwandais-ont-mene-lenquete/
Un rapport de 200 pages et des annexes dont nous avons pu prendre connaissance en exclusivité: qui a tué Habyarimana ? Les Rwandais ont enfin mené l’enquête et mettent en cause les extrémistes hutus..."
"Rwanda : le rapport qui accuse les Hutus"
° http://www.lefigaro.fr/international/2010/01/07/01003-20100107ARTFIG00726-rwanda-le-rapport-qui-accuse-les-hutus-.php
° http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/rapport_Rwanda.pdf
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ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
*CNMM a écrit:
Que n'inveterait-on pas pour disculper le sanguinaire terroriste et génocidaire régime de P. Kagômé ?
*CNMM
*CNMM
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
"La famille Habyarimana dénonce la "manipulation"
de l'enquête rwandaise
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=100127132055.9g249ujq.html
NAIROBI (AFP) - mercredi 27 janvier 2010 - 14h20 - La famille de l'ex-président rwandais Juvénal Habyarimana a dénoncé "la manipulation" du rapport rwandais sur son assassinat le 6 avril 1994, réaffirmant que l'attentat avait été commandité par l'actuel chef de l'Etat Paul Kagame, dans un communiqué reçu mercredi par l'AFP...
..."Des enquêtes internationales les désignent comme instigateurs et commanditaires de l'attentat", ajoute la famille Habyarimana, citant notamment celle débutée par le juge français Jean-Louis Bruguière et celle de Michael Hourigan, ex-enquêteur australien du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Les Habyarimana, qui "continuent à déplorer l'inertie de la communauté internationale 15 ans après les faits", estiment que "sans une élucidation sérieuse et crédible de l'attentat du 6 avril 1994, le génocide rwandais continuera à être instrumentalisé par ceux qui n'ont aucun intérêt à ce que la vérité se sache".
"Il est de notoriété publique que le génocide rwandais a été déclenché par l'attentat du 6 avril 1994, un acte terroriste sans lequel le Rwanda et, sans nul doute, toute la région des Grands lacs, n'auraient sombré dans le chaos", conclut le communiqué.
Le génocide qui a suivi a fait près de 800.000 tués, selon l'ONU, essentiellement des Tutsi."
Compatriotiquement!
de l'enquête rwandaise
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=100127132055.9g249ujq.html
NAIROBI (AFP) - mercredi 27 janvier 2010 - 14h20 - La famille de l'ex-président rwandais Juvénal Habyarimana a dénoncé "la manipulation" du rapport rwandais sur son assassinat le 6 avril 1994, réaffirmant que l'attentat avait été commandité par l'actuel chef de l'Etat Paul Kagame, dans un communiqué reçu mercredi par l'AFP...
..."Des enquêtes internationales les désignent comme instigateurs et commanditaires de l'attentat", ajoute la famille Habyarimana, citant notamment celle débutée par le juge français Jean-Louis Bruguière et celle de Michael Hourigan, ex-enquêteur australien du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Les Habyarimana, qui "continuent à déplorer l'inertie de la communauté internationale 15 ans après les faits", estiment que "sans une élucidation sérieuse et crédible de l'attentat du 6 avril 1994, le génocide rwandais continuera à être instrumentalisé par ceux qui n'ont aucun intérêt à ce que la vérité se sache".
"Il est de notoriété publique que le génocide rwandais a été déclenché par l'attentat du 6 avril 1994, un acte terroriste sans lequel le Rwanda et, sans nul doute, toute la région des Grands lacs, n'auraient sombré dans le chaos", conclut le communiqué.
Le génocide qui a suivi a fait près de 800.000 tués, selon l'ONU, essentiellement des Tutsi."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
"Un premier pas sans surprise au Rwanda "
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/01/27/un-premier-pas-sans-surprise-au-rwanda/
Compatriotiquement!
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/01/27/un-premier-pas-sans-surprise-au-rwanda/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
"Rwanda. Les démêlés de la candidate Ingabire "
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/02/17/rwanda-les-demeles-de-la-candidate-ingabire/
"Rwanda: un mort, 30 blessés dans des attaques
à la grenade à Kigali "
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=100220115743.we0q1t38.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20100220T094401Z/violences-rwanda-fpr-election-presidentielletrois-attaques-a-la-grenade-ensanglantent-kigali.html
Compatriotiquement!
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/02/17/rwanda-les-demeles-de-la-candidate-ingabire/
"Rwanda: un mort, 30 blessés dans des attaques
à la grenade à Kigali "
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=100220115743.we0q1t38.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20100220T094401Z/violences-rwanda-fpr-election-presidentielletrois-attaques-a-la-grenade-ensanglantent-kigali.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
"Onana et McKinney face à plus ou moins 500 Congolais
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5435
Jeudi 4 mars, sous le haut patronage de l’UNIR/M.N. de Frédéric Boyenga-Bofala (resté dans l’ombre), dans la salle du MOC situé sur la Rue Pletinckx 19 à Bruxelles, à partir de 18h45, les Congolais(es), les Rwandais et les Burundais venus de tous les coins de l’Europe et même du Congo (la sénatrice Eve Bazaiba et le député Clément Kanku) et certains de leurs amis occidentaux (Belges, Allemands, Français, Canadiens, etc.) ont eu un échange on ne peut plus fructueux avec le journaliste d’investigation franco-camerounais Charles Onana, avec l’ex-congressiste US, l’envoyée spéciale de Bill Clinton dans la région des Grands Lacs en 1997, Cynthia McKinney et avec l’un des dignes fils du Congo, le Professeur Emmanuel Nashi.
Correspondance particulière..."
"Affaire Agathe Kanziga Habyarimana :
Paul Rusesabagina écrit à Nicolas Sarkozy "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5450
Compatriotiquement!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5435
Jeudi 4 mars, sous le haut patronage de l’UNIR/M.N. de Frédéric Boyenga-Bofala (resté dans l’ombre), dans la salle du MOC situé sur la Rue Pletinckx 19 à Bruxelles, à partir de 18h45, les Congolais(es), les Rwandais et les Burundais venus de tous les coins de l’Europe et même du Congo (la sénatrice Eve Bazaiba et le député Clément Kanku) et certains de leurs amis occidentaux (Belges, Allemands, Français, Canadiens, etc.) ont eu un échange on ne peut plus fructueux avec le journaliste d’investigation franco-camerounais Charles Onana, avec l’ex-congressiste US, l’envoyée spéciale de Bill Clinton dans la région des Grands Lacs en 1997, Cynthia McKinney et avec l’un des dignes fils du Congo, le Professeur Emmanuel Nashi.
Correspondance particulière..."
"Affaire Agathe Kanziga Habyarimana :
Paul Rusesabagina écrit à Nicolas Sarkozy "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5450
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
Docteur NDONZWAU a écrit:"Affaire Agathe KANZIGA HABYARIMANA :
Paul RUSESABAGINA écrit à Nicolas SARKOZY"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5450
Compatriotiquement! ...
*CNMM a écrit:
Docteur NDONZWAU,
Vous vous êtes naturalisé CITOYEN FRANCAIS et MEMBRE du PARTI SOCIALISTE FRANCAIS.
Quelle est votre analyse de la lettre http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5450
ci-dessus adressée à votre Chef de l'État FRANCAIS, le Président de la République FRNCAISE, Nicolas SARKOZY ?
Merci.
*CNMM
*CNMM
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
Rwanda: grenades et défections, des tensions imprévues
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/03/15/rwanda-grenades-et-defections-des-tensions-imprevues/
Compatriotiquement!
° http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/03/15/rwanda-grenades-et-defections-des-tensions-imprevues/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
J'ai lu ce week-end le dernier livre de Pierre PEAN :
" Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Fayard.
Impertubable, ce monsieur continue mine de rien d'attaquer le noeud
de la "propagande" americano-anglo-isrélo-rwandaise nous vendue depuis
16 ans comme la version officielle, établie et assermentée de la guerre
des Grands Lacs Africains qui a commencé avec le génocide rwandais
pour se continuer jusqu'à ce jour avec l'invasion et la destabilisation
du Congo avec au passage plus de 8 millions de morts !
Qui en parle, dit-il et les Congolais n'ont cessé de le dire, lui dans tous
les cas y revient après son " Noires fureurs, blancs menteurs :
Rwanda 1990-1994" !
Mine de rien il s'y installe davantage dans la profondeur de l'espace
et du temps dans ce qu'on appelle aujourd'hui l'Afrique des
Grands Lacs et démine les filets empoisonnées qu'anglo-américains
et israéliens y ont tissés pour fomenter à cette tragédie à nos portes !
Lisez bien les chapitres consacrés à leur présence et à leur action
démoniaque, ce sont les moins connus jusque là et vous comprendrez
encore mieux ce qui se passe même aujourd'hui chez-nous !
Il y défend la France, son pays mais il y défend aussi sa vérité, la vérité,
nous le savons bien aujourd'hui, à ce point que jusque là personne n'a réussi
à la lui contester, la vérité que le denier rapport "Mapping" du CDHNU décrit
patiemment...
Voilà ce qu'écrivait en présentation du livre J-D MERCHET dans Marianne
il y a une semaine :
Dans "Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique ", dont nous publions en exclusivité des extraits, Pierre Péan révèle les guerres secrètes que se livrent les puissances occidentales à l'ombre des massacres, dans la région des Grands Lacs. Une cynique partie d'échecs d'où les Etats-Unis, aidés de la Grande-Bretagne et d'Israël, évincent peu à peu la France.
Peut-on cacher un génocide ? La question semble à peine croyable, et c'est pourtant celle qui se trouve au coeur du nouvel ouvrage de Pierre Péan,Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique . Sur près de 600 pages, le journaliste français revient, avec de nombreuses révélations, sur les " guerres secrètes " en Afrique, en particulier dans la région des Grands Lacs. La thèse qu'il défend - et qui ne manquera pas de provoquer de vives polémiques - est qu'à la suite du premier génocide au Rwanda, en 1994, un second a été commis, en 1996-1997, par les victimes de la veille - les Tutsis - à l'encontre des Hutus réfugiés en République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre). Et que ces massacres, qui ont causé la mort de millions de personnes, se sont déroulés avec la bienveillance des Etats-Unis, quand ce n'est pas leur participation directe, comme le montrent les extraits que nous publions.
Une " question irrésolue "
Depuis 1994, la France est régulièrement accusée de complicité dans le génocide du Rwanda. Pierre Péan avait consacré en 2005 un premier livre - Noires fureurs, blancs menteurs (Fayard) - à la réfutation de cette thèse. Il renverse aujourd'hui carrément la table en accusant les procureurs d'être complices de massacres à grande échelle ! L'actualité sert sa thèse. Publié en août 2010, un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme évoque pour la première fois de manière officielle, même si c'est avec les prudences diplomatiques d'usage, la possibilité qu'un second génocide ait bien été commis par les troupes du président rwandais Paul Kagamé et de ses alliés : " La question de savoir si les nombreux graves actes de violence commis à l'encontre des Hutus (réfugiés et autres) constituent des crimes de génocide demeure irrésolue jusqu'à présent. " En clair : on ne peut plus l'exclure ! Ce rapport a suscité la colère du Rwanda autant que la gêne chez ses alliés américains. Les soutiens français de Kigali - qui ne veulent connaître que les supposés crimes de l'armée française et les turpitudes de la politique de François Mitterrand - sont consternés.
Fidèle Israël
Pierre Péan, lui, jubile. Et cogne encore plus fort, au risque de prendre quelques mauvais coups. L'homme ne fait pas dans la dentelle. On lui doit des enquêtes journalistiques qui ont fait date : celle sur le passé vichyste de Mitterrand (Une jeunesse française, Fayard, 1994), sur le journal le Monde (la Face cachée du Monde, avec notre collaborateur Philippe Cohen, Mille et Une Nuits, 2003) ou plus récemment sur Bernard Kouchner (le Monde selon K, Fayard, 2009). Mais la grande passion de ce journaliste, né en 1938, est l'Afrique, un continent qu'il arpente depuis 1962. Carnages est une somme, celle de " Pierre l'Africain ", comme disent ses amis. Il y raconte le jeu des grandes puissances, Etats-Unis en tête, sur ce continent depuis la Seconde Guerre mondiale. Son propos est centré sur la région des Grands Lacs : Rwanda, Ouganda, Soudan, RDC... Une région regorgeant de minerais et de querelles ethniques, d'ambitions politiques et de massacres à grande échelle. Des millions de civils - personne ne connaît le chiffre exact - y sont morts en une quinzaine d'années. Ce qui révolte Pierre Péan, ce sont " les militants qui trient entre les bons et méchants morts, en usant du tamis de la repentance ", comme si les " maux d'Afrique ne s'expliquaient que par un seul mot : la France ". Cette France qui a été mise hors jeu par les Américains, à deux reprises, lorsque Jacques Chirac voulut déclencher une opération militaro-humanitaire pour venir en aide aux réfugiés (lire pages suivantes). Pierre Péan révèle par exemple comment les hommes de la DGSE infiltrés au Congo durent être rapatriés illico, sans doute à la demande de Bill Clinton.
La parution de Noires fureurs, blancs menteurs avait valu de sérieux ennuis à son auteur, tant il remettait en cause le consensus " droits-de-l'hommiste " au sujet du Rwanda. Homme de gauche, " j'étais devenu pour une fraction de l'élite française raciste, révisionniste, négationniste et antisémite ", confie-t-il. Des procès lui furent intentés, en France et en Belgique. SOS Racisme l'accusa d'" incitation à la haine raciale ", son président, Dominique Sopo, expliquant qu'" évoquer le sang des Hutus, c'est salir le sang des Tutsis ". Débouté en appel en novembre 2009, SOS Racisme s'est pourvu en cassation. Auprès de ses ennemis, le nouveau livre de Péan ne va pas arranger son cas. Non seulement il s'en prend au " trucage des chiffres des victimes " par le régime rwandais, mais il décrit en détail le rôle peu connu de l'Etat d'Israël dans cette région. L'Etat hébreu, fidèle allié de Kagamé - une alliance qui va au-delà des intérêts stratégiques bien réels des parties en présence et repose sur la vision d'une concordance symbolique entre la Shoah et le génocide de 1994. Critiquer le Rwanda reviendrait en quelque sorte à s'en prendre à la Shoah... " J'en vins à me demander s'il n'y avait pas un lien entre les attaques dont j'étais l'objet de la part de l'Union des étudiants juifs de France, de l'Union des patrons et des professionnels juifs de France et d'intellectuels comme Elie Wiesel, et l'intérêt géopolitique porté par Israël au Rwanda ", s'interroge Péan. L'enquêteur ajoute aujourd'hui une nouvelle pièce au dossier, en abordant la question du Soudan. Il établit un lien entre la volonté de l'Etat d'Israël d'affaiblir - en le divisant - le plus grand pays d'Afrique et les campagnes humanitaires, en France comme aux Etats-Unis, sur les massacres au Darfour. Voilà qui ne va certainement pas apaiser le débat... Mieux vaut donc juger sur pièces.
EXTRAITS
"Une version tronquée de l'histoire des Grands Lacs
Plus de 8 millions de morts ? Qui en parle ? Depuis la fin de la guerre froide, la région des Grands Lacs est devenue celle de la mort et du malheur dans une indifférence quasi générale. Avec 2 millions de Rwandais exterminés en 1994 à l'intérieur du Rwanda (1), plus de 6 millions de morts rwandais et congolais dans l'ex-Zaïre, des centaines de milliers de Soudanais tués, de nombreuses victimes ougandaises, plus de un demi-million de morts angolais, des millions de déplacés, quatre chefs d'Etat et des centaines de ministres et autres dirigeants assassinés, des dizaines de milliers de femmes violées, des pillages éhontés, cette zone a le triste privilège d'avoir subi plus de dommages que ceux additionnés de toutes les guerres intervenues de par le monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, les médias, dans leur très grande majorité, n'ont parlé, ne parlent et ne pleurent que les centaines de milliers de victimes tutsies du Rwanda, dénoncent les Hutus comme seuls responsables directs de ces boucheries, et les Français, qui les auraient aidés dans leur horrible besogne, faisant de François Mitterrand et d'Edouard Balladur des réincarnations d'Hitler, et des soldats français, celles de Waffen SS. Une version officielle, affichée non seulement par Paul Kagamé, l'actuel président du Rwanda, mais également par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), le bras justicier de la communauté internationale, et par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la majorité des autres pays...
Les gardiens de la vérité officielle
Convaincu par mes enquêtes que Paul Kagamé, l'actuel chef d'Etat du Rwanda, avait commandité l'attentat contre l'avion qui transportait son prédécesseur - attentat qui déclencha en avril 1994 le génocide des Tutsis et des massacres de Hutus -, quand il était attribué aux extrémistes hutus, je décidai en 2004 de chercher à comprendre ce qui s'était réellement passé. Je découvris rapidement l'incroyable désinformation qui avait accompagné la conquête du pouvoir par Paul Kagamé, et les moyens mis en oeuvre pour décourager ceux qui seraient tentés de s'opposer à la doxa. Des moyens qui ressemblent fort à des armes de destruction massive : grâce à une analogie abusive entre le génocide des Tutsis et la Shoah, les gardiens de la vérité officielle traitent les contrevenants de négationnistes, de révisionnistes, de racistes, voire d'antisémites.
[...] J'ai décidé de reprendre mon enquête et de l'étendre en l'insérant dans l'histoire de la région des Grands Lacs et de l'Afrique centrale, pour comprendre comment et pourquoi avait pu ainsi s'installer une version tronquée de l'histoire de la tragédie rwandaise. [...] J'ai travaillé à mettre au jour les actions - ouvertes et clandestines - des Etats-Unis, depuis les années 80, dans la région des Grands Lacs, visant à un nouveau partage des zones d'influence sur le continent africain, et le " scandale géologique " que constitue le fabuleux sous-sol du Zaïre, redevenu aujourd'hui Congo et convoité par tous. [...]
Contre-offensive impossible
Officiellement, à partir d'octobre 1996, le Zaïrois Laurent-Désiré Kabila a mené une guerre de libération en vue de chasser le président corrompu Mobutu Sese Seko. La réalité fut bien différente : Laurent-Désiré Kabila n'était alors qu'une marionnette de Kigali, de Kampala et de Washington. Une nouvelle boucherie, après celle du Rwanda, visant cette fois à exterminer les seuls Hutus ayant fui le Rwanda, déclarés " extrémistes " par la propagande, se déroula dans un silence assourdissant des principaux médias. Les services secrets français étaient parfaitement au courant que des forces spéciales américaines, les services secrets et des avions américains renseignaient les soldats rwandais et ougandais dans leur chasse aux Hutus dans l'immense Est congolais. L'exécutif français s'interrogea alors sur l'opportunité d'arrêter la marche de Kabila et de ses " parrains " sur Kinshasa. La désinformation efficace sur le rôle de la France en Afrique en général et au Rwanda en particulier rendait désormais impossible toute contre-offensive, qui aurait mis face à face Français et Américains. Jacques Chirac décida in fine de ne pas envoyer de forces spéciales françaises à Kisangani début 1997.
(1) Chiffre fourni par le ministère de l'Intérieur rwandais en décembre 1994.
QUAND L'ARMÉE AMÉRICAINE PARTICIPE À LA TRAQUE DES HUTUS AU CONGO...
Washington porte une lourde responsabilité dans ce qu'un prérapport de l'ONU rendu public en août 2010 décrit comme un probable génocide commis en République démocratique du Congo en 1996 et 1997. Pourquoi tant de diplomates, tant de militaires et d'agents secrets américains ont-ils été mobilisés pour parler d'une situation que les journalistes ne pouvaient directement appréhender ? Parce que la grande puissance américaine, celle qui, avec ses satellites, ses écoutes, ses hélicoptères et ses avions, aidait ceux qu'on nommait " rebelles ", mais qui, en réalité, étaient en très grande majorité des Rwandais ou des Ougandais, à localiser les prétendus " génocidaires " pour les liquider. Comment ne pas être révolté par la passivité, voire par la bienveillante sollicitude du Haut-Commissariat aux réfugiés ? Comment accepter la propagande officielle de l'époque, qui voulait que les Hutus n'eussent que ce qu'ils méritaient et que les Tutsis exerçassent là un légitime droit de revanche ? Alors que, justement, la version officielle de l'histoire, reçue et acceptée par la communauté internationale, est fausse ?
[...] Les services secrets français - Direction du renseignement militaire (DRM) et Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) - sont très avertis de ce qui se passe aux frontières du Kivu, fin octobre-début novembre 1996. Le camp de Kibumba dans la région de Goma est bombardé : quelque 200 000 réfugiés partent vers le camp de Mugunga. Le camp de Katale est attaqué à l'arme lourde, et Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, est pris par les " rebelles ". Les camps des alentours sont détruits, provoquant la fuite de 250 000 personnes à travers la forêt équatoriale vers Kisangani... Militaires et services ne se contentent pas des images satellite fournies par les Américains, sur lesquelles on ne voit pas de réfugiés ; elles ne donnent à rien voir qui corresponde aux informations qui leur remontent du terrain, par de nombreuses sources humaines. Début novembre 1996, un Breguet Atlantic localise des cohortes de réfugiés et rapporte des photos qui montrent deux hélicoptères américains, des Black Hawks.
Poker menteur entre Paris et Washington
Les espions français s'interrogent sur le rôle des bérets verts, les commandos des US Army Special Forces, lors des massacres qui ont suivi la prise de Bukavu, fin octobre 1996. Ils se demandent aussi quelle est l'origine des mitraillages aériens opérés de nuit contre les camps de réfugiés : " Cela pose de graves questions quand on sait que parmi les avions américains déployés figurait au moins un C-130 Gunship des forces spéciales, véritable canonnière volante. Que faisait-il là si, comme le disait alors le commandement américain, il s'agissait seulement de rechercher des réfugiés pour étudier ensuite les moyens de leur porter assistance ? "
Malgré ce questionnement sur le rôle ambigu de Washington, pas plus l'état-major que les politiques français n'envisagent une quelconque action sans les Américains ou, à plus forte raison, contre eux. Mais la " forte dégradation de la situation humanitaire " entraîne les uns et les autres à envisager dans les plus brefs délais une opération militaire multinationale dans le Kivu, tout au moins à en émettre l'idée. Le Centre opérationnel interarmées (COIA) est chargé par l'état-major d'en définir les contours possibles. Le 5 novembre, une note signée de Jean-Pierre Kelche, major général de l'état-major, arrive sur le bureau du ministre de la Défense, Charles Millon : " L'effet majeur d'une opération militaire au Kivu visera à stabiliser les réfugiés dans une zone dégagée de forces constituées. " Les rédacteurs estiment indispensable la participation de pays européens (France, Espagne, Belgique, Allemagne et Grande-Bretagne), mais soulignent qu'un " commandement centralisé (préconisé) devrait être proposé aux Américains dont la présence au sol garantirait la neutralité rwandaise ". " L'action militaire sera limitée à une sécurisation de zones, au profit des organisations humanitaires. " Le général Kelche envisage un déploiement de 1 500 à 2 000 hommes.
Le lendemain, lors d'un conseil restreint de défense, Jacques Chirac accepte les propositions du COIA, et insiste sur l'implication américaine, c'est-à-dire que " la France interviendra si les Américains interviennent avec du personnel au sol ". Et, quant à la nationalité française ou américaine du commandement de l'opération, le président n'a pas de préférence. Après le fiasco politico-médiatique, deux ans plus tôt, de l'opération " Turquoise ", il n'est pas question pour la France de se lancer seule dans une telle opération... Immédiatement après ce conseil restreint, diplomates et militaires prennent langue avec les Américains. [...] Les Français s'aperçoivent vite que les Américains, malgré quelques bonnes paroles, jouent déjà une autre partition. Si le général George A. Joulwan promet de mettre à disposition des C5 Galaxy pour projeter, si nécessaire, matériels et hommes vers le Kivu, les interlocuteurs des Français refusent d'engager leurs troupes sur le terrain. Paris et Washington ont déjà commencé une partie de poker menteur. Alors que, sur le terrain, les acteurs rwandais, ougandais et américains ont parfaitement conscience de mener un combat indirect contre Paris, les contacts entre diplomates et militaires à Washington, Paris ou Stuttgart se déroulent entre gens de bonne compagnie.
[...] Le Monde du 8 novembre 1996 résume ainsi la situation : " La France a du mal à convaincre l'ONU de l'urgence d'une intervention au Zaïre. " Elle a du mal parce que Washington et ses alliés africains ne veulent pas que la France revienne dans la région et contrarie leurs plans, mais Paris veut croire qu'il a encore la main. Pour ne pas s'opposer frontalement à la France, Washington monte alors une opération astucieuse destinée à enterrer le projet sans pour autant se mettre à dos l'opinion publique : elle consiste à demander au Canada de constituer cette force, d'en réunir les éléments et d'en déterminer les règles... Commence alors une grande agitation qui n'est qu'un leurre. Politiques et militaires français n'ont pas compris tout de suite que l'opération lancée par le Premier ministre canadien Jean Chrétien à la demande des Américains ne vise qu'à enterrer le projet de Chirac et à laisser les mains libres aux Américains, ainsi qu'à leurs marionnettes rwandaises et ougandaises dans la région des Grands Lacs. Pendant quelques jours, l'état-major croit à l'acceptation d'un déploiement d'une force franco-britannique sous commandement canadien dans la région sud du Kivu. A preuve, une mission de reconnaissance effectuée par des militaires britanniques, sous le commandement du brigadier général Thomson (Royal Marines), avec trois officiers français, dirigés par le colonel Philippe Tracqui, qui est le numéro 2 du Centre opérationnel de l'armée de terre (Coat). Dès le début, Tracqui et ses deux compagnons ont compris que quelque chose ne collait pas. [...] Le rapport de Tracqui, daté du 21 novembre, lève les dernières interrogations sur la place désormais accordée à la France dans les Grands Lacs et sur les manoeuvres américaines. " Les Américains sont tout à fait opposés à une action militaire au Sud-Kivu ", écrit Tracqui. [...]
Thomson a donné à Tracqui un mémorandum du général Smith, rédigé le 16 novembre à Entebbe, qui dévoile la position américaine. " Depuis vingt-quatre heures, la situation s'est arrangée, tout va bien à Goma, et la nature des besoins humanitaires s'en trouve changée. Bien qu'il ne soit pas encore possible d'apprécier exactement le nombre total des réfugiés qui vont rentrer ou ceux qui auraient l'intention de le faire dans les prochains jours, il est clair qu'il n'existe plus en ce moment de crise humanitaire justifiant une action militaire d'urgence ", écrit le général américain qui ne réclame donc aucun moyen supplémentaire. [...] Le soir de ce 16 novembre 1996, à Entebbe, le général américain Smith dirige une réunion de planification à laquelle participe le lieutenant-colonel Pouly, de la Direction du renseignement militaire française. Pouly [...] sait que la situation décrite par l'Américain est fausse. Il ose prendre la parole après le général américain et lui fait remarquer que son appréciation de la situation ne fait aucun cas des 700 000 réfugiés et 300 000 déplacés du Sud-Kivu.
Le numéro 2 du Coat rapporte toutes les informations fournies par Pouly, le meilleur spécialiste militaire français de la région des Grands Lacs. Pouly est convaincu que " les Américains présents dans la région des Grands Lacs, qu'il s'agisse des diplomates de Kigali ou des militaires isolés à Entebbe, ne souhaitent aucune présence dans la région ". Il a noté " l'existence à Kigali d'une importante mission militaire de coopération américaine qui a compté jusqu'à 50 personnels. Elle s'occupe de la formation militaire de l'APR [l'Armée patriotique rwandaise], fait de l'instruction de déminage, de la formation à l'action psychologique avec des spécialistes appartenant au 4e bataillon de Fort Bragg, notamment pour ce qui concerne les opérations de propagande liée à l'organisation des retours ". L'espion français a appris que " les équipes psyops américaines, chargées des opérations psychologiques, c'est-à-dire d'influencer l'opinion, sont en place et opèrent à partir de Kigali, depuis trois mois ".
L'initiative de la France pour venir en aide aux réfugiés rwandais a été brisée dans l'oeuf, au grand soulagement des Etats-Unis, du Rwanda et de l'Ouganda. Décrédibilisée par l'action de tous les psyops rwandais et américains relayés par les porte-voix occidentaux du Front patriotique rwandais, le parti du président Kagamé, et par la plupart des médias, y compris par de nombreuses bonnes âmes françaises, la France n'a rien pu faire pour stopper les massacres de masse organisés de Hutus. Les massacres vont donc pouvoir se poursuivre, après l'enterrement sans fleurs ni couronnes de la force multinationale.
Quelques notes subtilisées aux services secrets ougandais et rwandais montrent même un engagement américain et britannique beaucoup plus accentué. Les moyens qui ont été mis en oeuvre sont énormes. Un réseau ultramoderne de satellites espions (intelligence communication network), couvrant la zone de Kigali à Brazzaville pour recueillir, contrôler et neutraliser toutes les informations en langues française et locales, a bien été déployé pour le compte des Américains, des Britanniques et des Ougandais.
Pas d'objection à l'" anéantissement "
Selon les documents ougandais et rwandais, des avions américains seront spécialement affectés à la traque des Hutus qui se cachent dans les forêts (Report 678 ref 567/JL/RW/UG) : " Il a été conclu que les forces aériennes américaines enverront 3 P-3 Orion Propeller Planes à Entebbe. Ils opéreront pendant la journée d'Entebbe au Zaïre, à la recherche des Hutus qui se cachent dans les forêts. Les avions seront équipés de trois équipements [il s'agit en réalité de trois spécialistes chargés de contrôler une cinquantaine d'ordinateurs] destinés à traquer les mouvements des gens sur le terrain. " Concoctés par Paul Kagamé, les plans d'attaque et de démantèlement des camps de réfugiés hutus dans l'ex-Zaïre sont présentés aux Américains pour approbation, comme le montre une note (Plan 67 ref 67/JL/RW/ZR) : " Les plans visant à attaquer les Hutus dans l'est du Zaïre ont été finalisés. Octobre et novembre 1996 sont les meilleurs mois pour l'opération. L'ONU sera engagée dans le processus de fournir les prochaines livraisons de vivres et nous saboterons ce processus. " Une réunion entre services ougandais et rwandais (Crisis 80/L ref 78/RW. Doc) définit le modus operandi d'une action dans laquelle 30 soldats rwandais vont monter une attaque déguisés en miliciens hutus : " Il y a besoin de liquider les Hutus Interahamwe [miliciens impliqués dans le génocide de 1994] dans l'est du Zaïre. Nous avons pénétré les camps de réfugiés de Katale et Kahindo. Nous allons aider le Rwanda à exécuter l'opération afin de forcer l'ONU à fermer les deux camps. Opération : 30 soldats de l'APR vont déclencher une attaque contre les autochtones zaïrois en se faisant passer pour Interahamwe. On procédera à la destruction de leurs propriétés. Une attaque similaire avec armes à feu sera mise en oeuvre aux heures de nuit au Rwanda. Le gouvernement du Rwanda devra alors se plaindre auprès de l'ONU. Si l'ONU est lente à réagir, une opération sans annonce préalable se perpétrera alors et anéantira toutes les milices hutues se trouvant dans ces camps. L'opération d'anéantissement est approuvée sans aucune objection. " "
Les dates d'un conflit
1994, premier génocide.
Le 6 avril, l'assassinat du président du Rwanda, Juvénal Habyarimana, met le feu aux poudres. Déclenchement du génocide contre la minorité tutsie et les Hutus modérés (800 000 morts). Venu de l'Ouganda, le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé (Tutsi) conquiert le pays et le pouvoir. Devant l'échec de la communauté internationale, la France déclenche l'opération " Turquoise ". Des centaines de milliers de Hutus - dont certains responsables du génocide - fuient le pays vers le Zaïre, où ils s'entassent dans des camps.
1996-1997, second génocide.
La guerre se déplace dans l'est du Zaïre. Avec le soutien du Rwanda et de l'Ouganda, des Zaïrois menés par Laurent-Désiré Kabila renversent le président Mobutu. Le Zaïre devient la République démocratique du Congo (RDC). Des massacres de grande ampleur - le second génocide aujourd'hui évoqué - sont commis à l'encontre des réfugiés hutus. Les Américains empêchent, à deux reprises, une intervention française pour y mettre fin. La guerre va se poursuivre en RDC jusqu'en 2002. Elle aurait fait plusieurs millions de morts.
Compatriotiquement!
" Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Fayard.
Impertubable, ce monsieur continue mine de rien d'attaquer le noeud
de la "propagande" americano-anglo-isrélo-rwandaise nous vendue depuis
16 ans comme la version officielle, établie et assermentée de la guerre
des Grands Lacs Africains qui a commencé avec le génocide rwandais
pour se continuer jusqu'à ce jour avec l'invasion et la destabilisation
du Congo avec au passage plus de 8 millions de morts !
Qui en parle, dit-il et les Congolais n'ont cessé de le dire, lui dans tous
les cas y revient après son " Noires fureurs, blancs menteurs :
Rwanda 1990-1994" !
Mine de rien il s'y installe davantage dans la profondeur de l'espace
et du temps dans ce qu'on appelle aujourd'hui l'Afrique des
Grands Lacs et démine les filets empoisonnées qu'anglo-américains
et israéliens y ont tissés pour fomenter à cette tragédie à nos portes !
Lisez bien les chapitres consacrés à leur présence et à leur action
démoniaque, ce sont les moins connus jusque là et vous comprendrez
encore mieux ce qui se passe même aujourd'hui chez-nous !
Il y défend la France, son pays mais il y défend aussi sa vérité, la vérité,
nous le savons bien aujourd'hui, à ce point que jusque là personne n'a réussi
à la lui contester, la vérité que le denier rapport "Mapping" du CDHNU décrit
patiemment...
Voilà ce qu'écrivait en présentation du livre J-D MERCHET dans Marianne
il y a une semaine :
Dans "Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique ", dont nous publions en exclusivité des extraits, Pierre Péan révèle les guerres secrètes que se livrent les puissances occidentales à l'ombre des massacres, dans la région des Grands Lacs. Une cynique partie d'échecs d'où les Etats-Unis, aidés de la Grande-Bretagne et d'Israël, évincent peu à peu la France.
Peut-on cacher un génocide ? La question semble à peine croyable, et c'est pourtant celle qui se trouve au coeur du nouvel ouvrage de Pierre Péan,Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique . Sur près de 600 pages, le journaliste français revient, avec de nombreuses révélations, sur les " guerres secrètes " en Afrique, en particulier dans la région des Grands Lacs. La thèse qu'il défend - et qui ne manquera pas de provoquer de vives polémiques - est qu'à la suite du premier génocide au Rwanda, en 1994, un second a été commis, en 1996-1997, par les victimes de la veille - les Tutsis - à l'encontre des Hutus réfugiés en République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre). Et que ces massacres, qui ont causé la mort de millions de personnes, se sont déroulés avec la bienveillance des Etats-Unis, quand ce n'est pas leur participation directe, comme le montrent les extraits que nous publions.
Une " question irrésolue "
Depuis 1994, la France est régulièrement accusée de complicité dans le génocide du Rwanda. Pierre Péan avait consacré en 2005 un premier livre - Noires fureurs, blancs menteurs (Fayard) - à la réfutation de cette thèse. Il renverse aujourd'hui carrément la table en accusant les procureurs d'être complices de massacres à grande échelle ! L'actualité sert sa thèse. Publié en août 2010, un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme évoque pour la première fois de manière officielle, même si c'est avec les prudences diplomatiques d'usage, la possibilité qu'un second génocide ait bien été commis par les troupes du président rwandais Paul Kagamé et de ses alliés : " La question de savoir si les nombreux graves actes de violence commis à l'encontre des Hutus (réfugiés et autres) constituent des crimes de génocide demeure irrésolue jusqu'à présent. " En clair : on ne peut plus l'exclure ! Ce rapport a suscité la colère du Rwanda autant que la gêne chez ses alliés américains. Les soutiens français de Kigali - qui ne veulent connaître que les supposés crimes de l'armée française et les turpitudes de la politique de François Mitterrand - sont consternés.
Fidèle Israël
Pierre Péan, lui, jubile. Et cogne encore plus fort, au risque de prendre quelques mauvais coups. L'homme ne fait pas dans la dentelle. On lui doit des enquêtes journalistiques qui ont fait date : celle sur le passé vichyste de Mitterrand (Une jeunesse française, Fayard, 1994), sur le journal le Monde (la Face cachée du Monde, avec notre collaborateur Philippe Cohen, Mille et Une Nuits, 2003) ou plus récemment sur Bernard Kouchner (le Monde selon K, Fayard, 2009). Mais la grande passion de ce journaliste, né en 1938, est l'Afrique, un continent qu'il arpente depuis 1962. Carnages est une somme, celle de " Pierre l'Africain ", comme disent ses amis. Il y raconte le jeu des grandes puissances, Etats-Unis en tête, sur ce continent depuis la Seconde Guerre mondiale. Son propos est centré sur la région des Grands Lacs : Rwanda, Ouganda, Soudan, RDC... Une région regorgeant de minerais et de querelles ethniques, d'ambitions politiques et de massacres à grande échelle. Des millions de civils - personne ne connaît le chiffre exact - y sont morts en une quinzaine d'années. Ce qui révolte Pierre Péan, ce sont " les militants qui trient entre les bons et méchants morts, en usant du tamis de la repentance ", comme si les " maux d'Afrique ne s'expliquaient que par un seul mot : la France ". Cette France qui a été mise hors jeu par les Américains, à deux reprises, lorsque Jacques Chirac voulut déclencher une opération militaro-humanitaire pour venir en aide aux réfugiés (lire pages suivantes). Pierre Péan révèle par exemple comment les hommes de la DGSE infiltrés au Congo durent être rapatriés illico, sans doute à la demande de Bill Clinton.
La parution de Noires fureurs, blancs menteurs avait valu de sérieux ennuis à son auteur, tant il remettait en cause le consensus " droits-de-l'hommiste " au sujet du Rwanda. Homme de gauche, " j'étais devenu pour une fraction de l'élite française raciste, révisionniste, négationniste et antisémite ", confie-t-il. Des procès lui furent intentés, en France et en Belgique. SOS Racisme l'accusa d'" incitation à la haine raciale ", son président, Dominique Sopo, expliquant qu'" évoquer le sang des Hutus, c'est salir le sang des Tutsis ". Débouté en appel en novembre 2009, SOS Racisme s'est pourvu en cassation. Auprès de ses ennemis, le nouveau livre de Péan ne va pas arranger son cas. Non seulement il s'en prend au " trucage des chiffres des victimes " par le régime rwandais, mais il décrit en détail le rôle peu connu de l'Etat d'Israël dans cette région. L'Etat hébreu, fidèle allié de Kagamé - une alliance qui va au-delà des intérêts stratégiques bien réels des parties en présence et repose sur la vision d'une concordance symbolique entre la Shoah et le génocide de 1994. Critiquer le Rwanda reviendrait en quelque sorte à s'en prendre à la Shoah... " J'en vins à me demander s'il n'y avait pas un lien entre les attaques dont j'étais l'objet de la part de l'Union des étudiants juifs de France, de l'Union des patrons et des professionnels juifs de France et d'intellectuels comme Elie Wiesel, et l'intérêt géopolitique porté par Israël au Rwanda ", s'interroge Péan. L'enquêteur ajoute aujourd'hui une nouvelle pièce au dossier, en abordant la question du Soudan. Il établit un lien entre la volonté de l'Etat d'Israël d'affaiblir - en le divisant - le plus grand pays d'Afrique et les campagnes humanitaires, en France comme aux Etats-Unis, sur les massacres au Darfour. Voilà qui ne va certainement pas apaiser le débat... Mieux vaut donc juger sur pièces.
EXTRAITS
"Une version tronquée de l'histoire des Grands Lacs
Plus de 8 millions de morts ? Qui en parle ? Depuis la fin de la guerre froide, la région des Grands Lacs est devenue celle de la mort et du malheur dans une indifférence quasi générale. Avec 2 millions de Rwandais exterminés en 1994 à l'intérieur du Rwanda (1), plus de 6 millions de morts rwandais et congolais dans l'ex-Zaïre, des centaines de milliers de Soudanais tués, de nombreuses victimes ougandaises, plus de un demi-million de morts angolais, des millions de déplacés, quatre chefs d'Etat et des centaines de ministres et autres dirigeants assassinés, des dizaines de milliers de femmes violées, des pillages éhontés, cette zone a le triste privilège d'avoir subi plus de dommages que ceux additionnés de toutes les guerres intervenues de par le monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, les médias, dans leur très grande majorité, n'ont parlé, ne parlent et ne pleurent que les centaines de milliers de victimes tutsies du Rwanda, dénoncent les Hutus comme seuls responsables directs de ces boucheries, et les Français, qui les auraient aidés dans leur horrible besogne, faisant de François Mitterrand et d'Edouard Balladur des réincarnations d'Hitler, et des soldats français, celles de Waffen SS. Une version officielle, affichée non seulement par Paul Kagamé, l'actuel président du Rwanda, mais également par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), le bras justicier de la communauté internationale, et par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la majorité des autres pays...
Les gardiens de la vérité officielle
Convaincu par mes enquêtes que Paul Kagamé, l'actuel chef d'Etat du Rwanda, avait commandité l'attentat contre l'avion qui transportait son prédécesseur - attentat qui déclencha en avril 1994 le génocide des Tutsis et des massacres de Hutus -, quand il était attribué aux extrémistes hutus, je décidai en 2004 de chercher à comprendre ce qui s'était réellement passé. Je découvris rapidement l'incroyable désinformation qui avait accompagné la conquête du pouvoir par Paul Kagamé, et les moyens mis en oeuvre pour décourager ceux qui seraient tentés de s'opposer à la doxa. Des moyens qui ressemblent fort à des armes de destruction massive : grâce à une analogie abusive entre le génocide des Tutsis et la Shoah, les gardiens de la vérité officielle traitent les contrevenants de négationnistes, de révisionnistes, de racistes, voire d'antisémites.
[...] J'ai décidé de reprendre mon enquête et de l'étendre en l'insérant dans l'histoire de la région des Grands Lacs et de l'Afrique centrale, pour comprendre comment et pourquoi avait pu ainsi s'installer une version tronquée de l'histoire de la tragédie rwandaise. [...] J'ai travaillé à mettre au jour les actions - ouvertes et clandestines - des Etats-Unis, depuis les années 80, dans la région des Grands Lacs, visant à un nouveau partage des zones d'influence sur le continent africain, et le " scandale géologique " que constitue le fabuleux sous-sol du Zaïre, redevenu aujourd'hui Congo et convoité par tous. [...]
Contre-offensive impossible
Officiellement, à partir d'octobre 1996, le Zaïrois Laurent-Désiré Kabila a mené une guerre de libération en vue de chasser le président corrompu Mobutu Sese Seko. La réalité fut bien différente : Laurent-Désiré Kabila n'était alors qu'une marionnette de Kigali, de Kampala et de Washington. Une nouvelle boucherie, après celle du Rwanda, visant cette fois à exterminer les seuls Hutus ayant fui le Rwanda, déclarés " extrémistes " par la propagande, se déroula dans un silence assourdissant des principaux médias. Les services secrets français étaient parfaitement au courant que des forces spéciales américaines, les services secrets et des avions américains renseignaient les soldats rwandais et ougandais dans leur chasse aux Hutus dans l'immense Est congolais. L'exécutif français s'interrogea alors sur l'opportunité d'arrêter la marche de Kabila et de ses " parrains " sur Kinshasa. La désinformation efficace sur le rôle de la France en Afrique en général et au Rwanda en particulier rendait désormais impossible toute contre-offensive, qui aurait mis face à face Français et Américains. Jacques Chirac décida in fine de ne pas envoyer de forces spéciales françaises à Kisangani début 1997.
(1) Chiffre fourni par le ministère de l'Intérieur rwandais en décembre 1994.
QUAND L'ARMÉE AMÉRICAINE PARTICIPE À LA TRAQUE DES HUTUS AU CONGO...
Washington porte une lourde responsabilité dans ce qu'un prérapport de l'ONU rendu public en août 2010 décrit comme un probable génocide commis en République démocratique du Congo en 1996 et 1997. Pourquoi tant de diplomates, tant de militaires et d'agents secrets américains ont-ils été mobilisés pour parler d'une situation que les journalistes ne pouvaient directement appréhender ? Parce que la grande puissance américaine, celle qui, avec ses satellites, ses écoutes, ses hélicoptères et ses avions, aidait ceux qu'on nommait " rebelles ", mais qui, en réalité, étaient en très grande majorité des Rwandais ou des Ougandais, à localiser les prétendus " génocidaires " pour les liquider. Comment ne pas être révolté par la passivité, voire par la bienveillante sollicitude du Haut-Commissariat aux réfugiés ? Comment accepter la propagande officielle de l'époque, qui voulait que les Hutus n'eussent que ce qu'ils méritaient et que les Tutsis exerçassent là un légitime droit de revanche ? Alors que, justement, la version officielle de l'histoire, reçue et acceptée par la communauté internationale, est fausse ?
[...] Les services secrets français - Direction du renseignement militaire (DRM) et Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) - sont très avertis de ce qui se passe aux frontières du Kivu, fin octobre-début novembre 1996. Le camp de Kibumba dans la région de Goma est bombardé : quelque 200 000 réfugiés partent vers le camp de Mugunga. Le camp de Katale est attaqué à l'arme lourde, et Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, est pris par les " rebelles ". Les camps des alentours sont détruits, provoquant la fuite de 250 000 personnes à travers la forêt équatoriale vers Kisangani... Militaires et services ne se contentent pas des images satellite fournies par les Américains, sur lesquelles on ne voit pas de réfugiés ; elles ne donnent à rien voir qui corresponde aux informations qui leur remontent du terrain, par de nombreuses sources humaines. Début novembre 1996, un Breguet Atlantic localise des cohortes de réfugiés et rapporte des photos qui montrent deux hélicoptères américains, des Black Hawks.
Poker menteur entre Paris et Washington
Les espions français s'interrogent sur le rôle des bérets verts, les commandos des US Army Special Forces, lors des massacres qui ont suivi la prise de Bukavu, fin octobre 1996. Ils se demandent aussi quelle est l'origine des mitraillages aériens opérés de nuit contre les camps de réfugiés : " Cela pose de graves questions quand on sait que parmi les avions américains déployés figurait au moins un C-130 Gunship des forces spéciales, véritable canonnière volante. Que faisait-il là si, comme le disait alors le commandement américain, il s'agissait seulement de rechercher des réfugiés pour étudier ensuite les moyens de leur porter assistance ? "
Malgré ce questionnement sur le rôle ambigu de Washington, pas plus l'état-major que les politiques français n'envisagent une quelconque action sans les Américains ou, à plus forte raison, contre eux. Mais la " forte dégradation de la situation humanitaire " entraîne les uns et les autres à envisager dans les plus brefs délais une opération militaire multinationale dans le Kivu, tout au moins à en émettre l'idée. Le Centre opérationnel interarmées (COIA) est chargé par l'état-major d'en définir les contours possibles. Le 5 novembre, une note signée de Jean-Pierre Kelche, major général de l'état-major, arrive sur le bureau du ministre de la Défense, Charles Millon : " L'effet majeur d'une opération militaire au Kivu visera à stabiliser les réfugiés dans une zone dégagée de forces constituées. " Les rédacteurs estiment indispensable la participation de pays européens (France, Espagne, Belgique, Allemagne et Grande-Bretagne), mais soulignent qu'un " commandement centralisé (préconisé) devrait être proposé aux Américains dont la présence au sol garantirait la neutralité rwandaise ". " L'action militaire sera limitée à une sécurisation de zones, au profit des organisations humanitaires. " Le général Kelche envisage un déploiement de 1 500 à 2 000 hommes.
Le lendemain, lors d'un conseil restreint de défense, Jacques Chirac accepte les propositions du COIA, et insiste sur l'implication américaine, c'est-à-dire que " la France interviendra si les Américains interviennent avec du personnel au sol ". Et, quant à la nationalité française ou américaine du commandement de l'opération, le président n'a pas de préférence. Après le fiasco politico-médiatique, deux ans plus tôt, de l'opération " Turquoise ", il n'est pas question pour la France de se lancer seule dans une telle opération... Immédiatement après ce conseil restreint, diplomates et militaires prennent langue avec les Américains. [...] Les Français s'aperçoivent vite que les Américains, malgré quelques bonnes paroles, jouent déjà une autre partition. Si le général George A. Joulwan promet de mettre à disposition des C5 Galaxy pour projeter, si nécessaire, matériels et hommes vers le Kivu, les interlocuteurs des Français refusent d'engager leurs troupes sur le terrain. Paris et Washington ont déjà commencé une partie de poker menteur. Alors que, sur le terrain, les acteurs rwandais, ougandais et américains ont parfaitement conscience de mener un combat indirect contre Paris, les contacts entre diplomates et militaires à Washington, Paris ou Stuttgart se déroulent entre gens de bonne compagnie.
[...] Le Monde du 8 novembre 1996 résume ainsi la situation : " La France a du mal à convaincre l'ONU de l'urgence d'une intervention au Zaïre. " Elle a du mal parce que Washington et ses alliés africains ne veulent pas que la France revienne dans la région et contrarie leurs plans, mais Paris veut croire qu'il a encore la main. Pour ne pas s'opposer frontalement à la France, Washington monte alors une opération astucieuse destinée à enterrer le projet sans pour autant se mettre à dos l'opinion publique : elle consiste à demander au Canada de constituer cette force, d'en réunir les éléments et d'en déterminer les règles... Commence alors une grande agitation qui n'est qu'un leurre. Politiques et militaires français n'ont pas compris tout de suite que l'opération lancée par le Premier ministre canadien Jean Chrétien à la demande des Américains ne vise qu'à enterrer le projet de Chirac et à laisser les mains libres aux Américains, ainsi qu'à leurs marionnettes rwandaises et ougandaises dans la région des Grands Lacs. Pendant quelques jours, l'état-major croit à l'acceptation d'un déploiement d'une force franco-britannique sous commandement canadien dans la région sud du Kivu. A preuve, une mission de reconnaissance effectuée par des militaires britanniques, sous le commandement du brigadier général Thomson (Royal Marines), avec trois officiers français, dirigés par le colonel Philippe Tracqui, qui est le numéro 2 du Centre opérationnel de l'armée de terre (Coat). Dès le début, Tracqui et ses deux compagnons ont compris que quelque chose ne collait pas. [...] Le rapport de Tracqui, daté du 21 novembre, lève les dernières interrogations sur la place désormais accordée à la France dans les Grands Lacs et sur les manoeuvres américaines. " Les Américains sont tout à fait opposés à une action militaire au Sud-Kivu ", écrit Tracqui. [...]
Thomson a donné à Tracqui un mémorandum du général Smith, rédigé le 16 novembre à Entebbe, qui dévoile la position américaine. " Depuis vingt-quatre heures, la situation s'est arrangée, tout va bien à Goma, et la nature des besoins humanitaires s'en trouve changée. Bien qu'il ne soit pas encore possible d'apprécier exactement le nombre total des réfugiés qui vont rentrer ou ceux qui auraient l'intention de le faire dans les prochains jours, il est clair qu'il n'existe plus en ce moment de crise humanitaire justifiant une action militaire d'urgence ", écrit le général américain qui ne réclame donc aucun moyen supplémentaire. [...] Le soir de ce 16 novembre 1996, à Entebbe, le général américain Smith dirige une réunion de planification à laquelle participe le lieutenant-colonel Pouly, de la Direction du renseignement militaire française. Pouly [...] sait que la situation décrite par l'Américain est fausse. Il ose prendre la parole après le général américain et lui fait remarquer que son appréciation de la situation ne fait aucun cas des 700 000 réfugiés et 300 000 déplacés du Sud-Kivu.
Le numéro 2 du Coat rapporte toutes les informations fournies par Pouly, le meilleur spécialiste militaire français de la région des Grands Lacs. Pouly est convaincu que " les Américains présents dans la région des Grands Lacs, qu'il s'agisse des diplomates de Kigali ou des militaires isolés à Entebbe, ne souhaitent aucune présence dans la région ". Il a noté " l'existence à Kigali d'une importante mission militaire de coopération américaine qui a compté jusqu'à 50 personnels. Elle s'occupe de la formation militaire de l'APR [l'Armée patriotique rwandaise], fait de l'instruction de déminage, de la formation à l'action psychologique avec des spécialistes appartenant au 4e bataillon de Fort Bragg, notamment pour ce qui concerne les opérations de propagande liée à l'organisation des retours ". L'espion français a appris que " les équipes psyops américaines, chargées des opérations psychologiques, c'est-à-dire d'influencer l'opinion, sont en place et opèrent à partir de Kigali, depuis trois mois ".
L'initiative de la France pour venir en aide aux réfugiés rwandais a été brisée dans l'oeuf, au grand soulagement des Etats-Unis, du Rwanda et de l'Ouganda. Décrédibilisée par l'action de tous les psyops rwandais et américains relayés par les porte-voix occidentaux du Front patriotique rwandais, le parti du président Kagamé, et par la plupart des médias, y compris par de nombreuses bonnes âmes françaises, la France n'a rien pu faire pour stopper les massacres de masse organisés de Hutus. Les massacres vont donc pouvoir se poursuivre, après l'enterrement sans fleurs ni couronnes de la force multinationale.
Quelques notes subtilisées aux services secrets ougandais et rwandais montrent même un engagement américain et britannique beaucoup plus accentué. Les moyens qui ont été mis en oeuvre sont énormes. Un réseau ultramoderne de satellites espions (intelligence communication network), couvrant la zone de Kigali à Brazzaville pour recueillir, contrôler et neutraliser toutes les informations en langues française et locales, a bien été déployé pour le compte des Américains, des Britanniques et des Ougandais.
Pas d'objection à l'" anéantissement "
Selon les documents ougandais et rwandais, des avions américains seront spécialement affectés à la traque des Hutus qui se cachent dans les forêts (Report 678 ref 567/JL/RW/UG) : " Il a été conclu que les forces aériennes américaines enverront 3 P-3 Orion Propeller Planes à Entebbe. Ils opéreront pendant la journée d'Entebbe au Zaïre, à la recherche des Hutus qui se cachent dans les forêts. Les avions seront équipés de trois équipements [il s'agit en réalité de trois spécialistes chargés de contrôler une cinquantaine d'ordinateurs] destinés à traquer les mouvements des gens sur le terrain. " Concoctés par Paul Kagamé, les plans d'attaque et de démantèlement des camps de réfugiés hutus dans l'ex-Zaïre sont présentés aux Américains pour approbation, comme le montre une note (Plan 67 ref 67/JL/RW/ZR) : " Les plans visant à attaquer les Hutus dans l'est du Zaïre ont été finalisés. Octobre et novembre 1996 sont les meilleurs mois pour l'opération. L'ONU sera engagée dans le processus de fournir les prochaines livraisons de vivres et nous saboterons ce processus. " Une réunion entre services ougandais et rwandais (Crisis 80/L ref 78/RW. Doc) définit le modus operandi d'une action dans laquelle 30 soldats rwandais vont monter une attaque déguisés en miliciens hutus : " Il y a besoin de liquider les Hutus Interahamwe [miliciens impliqués dans le génocide de 1994] dans l'est du Zaïre. Nous avons pénétré les camps de réfugiés de Katale et Kahindo. Nous allons aider le Rwanda à exécuter l'opération afin de forcer l'ONU à fermer les deux camps. Opération : 30 soldats de l'APR vont déclencher une attaque contre les autochtones zaïrois en se faisant passer pour Interahamwe. On procédera à la destruction de leurs propriétés. Une attaque similaire avec armes à feu sera mise en oeuvre aux heures de nuit au Rwanda. Le gouvernement du Rwanda devra alors se plaindre auprès de l'ONU. Si l'ONU est lente à réagir, une opération sans annonce préalable se perpétrera alors et anéantira toutes les milices hutues se trouvant dans ces camps. L'opération d'anéantissement est approuvée sans aucune objection. " "
Les dates d'un conflit
1994, premier génocide.
Le 6 avril, l'assassinat du président du Rwanda, Juvénal Habyarimana, met le feu aux poudres. Déclenchement du génocide contre la minorité tutsie et les Hutus modérés (800 000 morts). Venu de l'Ouganda, le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé (Tutsi) conquiert le pays et le pouvoir. Devant l'échec de la communauté internationale, la France déclenche l'opération " Turquoise ". Des centaines de milliers de Hutus - dont certains responsables du génocide - fuient le pays vers le Zaïre, où ils s'entassent dans des camps.
1996-1997, second génocide.
La guerre se déplace dans l'est du Zaïre. Avec le soutien du Rwanda et de l'Ouganda, des Zaïrois menés par Laurent-Désiré Kabila renversent le président Mobutu. Le Zaïre devient la République démocratique du Congo (RDC). Des massacres de grande ampleur - le second génocide aujourd'hui évoqué - sont commis à l'encontre des réfugiés hutus. Les Américains empêchent, à deux reprises, une intervention française pour y mettre fin. La guerre va se poursuivre en RDC jusqu'en 2002. Elle aurait fait plusieurs millions de morts.
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
PS
Je ne serais pas asez honnête si je n'ajoutais pas qu'il y a des points ayant
trait à certaines appréciations internationales convenues et notamment
les info et chapitres sur la Françafrique qui m'ont quelque peu déstabilisé !
Je ne parle pas du militantisme excessif et suspect de ses hérauts que
je connais mais de certains détails sur la construction du concept et
du mouvement certes connu protutsi, mais ses liens assez structurés, selon
Pean, avec les services secrets britanniques (et au delà américains et
israéliens... On est confondu par l'activité débordante, systématisée
d'une organisation comme Survie et des dirigeants comme Verschaeve,
Carbonare ou Bourdon etc...
De même on est déstabilisé par la déconstruction des Ong comme Sherpa
que je connais peu mais surtout Global Withness qui semble avoir fait du
bon travail dans l'Est chez-nous ! Ca nous incite à mieux cerner le risque
qu'elles peuvent réprésentent toutes, de manipulation et de militantisme partisan
pour des causes autres que celles les plus visibles et les plus honnorables qu'on y
voit au premier abord ! Pean rapporte cette phrase d'un journaliste du Point
qui résume excellemment ce point de vue : "Les ONG font de plus en plus
figure de faux nez à des intérêts très éloignés des objectifs affichés" !
C'est peut-être excessif, caricatural; toutes ne le font pas ou du moins tout
le temps; leurs dénonciations et leurs contributions sont souvent très justes
et encourageables; n'empêche qu'il nous faut faire attention de ne pas substituer
une République d'officiels pourris bien visibles à un nouveau gouvernement
de bénevoles qui prétendre faire notre bonheur mais sans toujours demander
notre avis et surtout ne pas toujours nous confesser tous les mobiles de
leurs bons sentiments qui peuvent répondre d'objectifs ambigus !
Compatriotiquemement!
Je ne serais pas asez honnête si je n'ajoutais pas qu'il y a des points ayant
trait à certaines appréciations internationales convenues et notamment
les info et chapitres sur la Françafrique qui m'ont quelque peu déstabilisé !
Je ne parle pas du militantisme excessif et suspect de ses hérauts que
je connais mais de certains détails sur la construction du concept et
du mouvement certes connu protutsi, mais ses liens assez structurés, selon
Pean, avec les services secrets britanniques (et au delà américains et
israéliens... On est confondu par l'activité débordante, systématisée
d'une organisation comme Survie et des dirigeants comme Verschaeve,
Carbonare ou Bourdon etc...
De même on est déstabilisé par la déconstruction des Ong comme Sherpa
que je connais peu mais surtout Global Withness qui semble avoir fait du
bon travail dans l'Est chez-nous ! Ca nous incite à mieux cerner le risque
qu'elles peuvent réprésentent toutes, de manipulation et de militantisme partisan
pour des causes autres que celles les plus visibles et les plus honnorables qu'on y
voit au premier abord ! Pean rapporte cette phrase d'un journaliste du Point
qui résume excellemment ce point de vue : "Les ONG font de plus en plus
figure de faux nez à des intérêts très éloignés des objectifs affichés" !
C'est peut-être excessif, caricatural; toutes ne le font pas ou du moins tout
le temps; leurs dénonciations et leurs contributions sont souvent très justes
et encourageables; n'empêche qu'il nous faut faire attention de ne pas substituer
une République d'officiels pourris bien visibles à un nouveau gouvernement
de bénevoles qui prétendre faire notre bonheur mais sans toujours demander
notre avis et surtout ne pas toujours nous confesser tous les mobiles de
leurs bons sentiments qui peuvent répondre d'objectifs ambigus !
Compatriotiquemement!
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
J'aime " Aux millions de victimes congolaises, ougandaises, rwandaises et soudanaises.
Aux rwandais qui n'ont pas le droit de pleurer leurs morts, parceque hutu et présentés commes des nazis à l'opinion internationale.
Au rwandais tutsi qui sont contraints de pleurer leurs morts dans le cadre officiel imposé par le régime dictatorial du FPR. (Préface de Pierre PEAN)
Je n'achète plus de livre mais je devais lire celui là, PEAN doit s'attendre à un procès comme d'habitude.
Aux rwandais qui n'ont pas le droit de pleurer leurs morts, parceque hutu et présentés commes des nazis à l'opinion internationale.
Au rwandais tutsi qui sont contraints de pleurer leurs morts dans le cadre officiel imposé par le régime dictatorial du FPR. (Préface de Pierre PEAN)
Je n'achète plus de livre mais je devais lire celui là, PEAN doit s'attendre à un procès comme d'habitude.
mongo elombe
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
Bapangi, désormais je me méfierai des grandes ONG et de ces grandes puissances hypocrites qui font semblant de dénoncer et participent, je dirai presque à la mort de la RDC.
Petit extrait sur kagaassassin (page 90 du livre de PEAN) : D'où la colère de KAGAME, que Washington commence à lâcher pour ses crimes commis au CONGO. Lors de la prestation de serment des ministres de son gouvernement, le 7 octobre 2010 : Il y a des pays qui veulent me juger pour avoir été au CONGO, pour avoir pillé le CONGO, alors qu'ils étaient présents à nos côtés. Maintenant, ls veulent nous juger ! a-t'il éclaré.
Petit extrait sur kagaassassin (page 90 du livre de PEAN) : D'où la colère de KAGAME, que Washington commence à lâcher pour ses crimes commis au CONGO. Lors de la prestation de serment des ministres de son gouvernement, le 7 octobre 2010 : Il y a des pays qui veulent me juger pour avoir été au CONGO, pour avoir pillé le CONGO, alors qu'ils étaient présents à nos côtés. Maintenant, ls veulent nous juger ! a-t'il éclaré.
mongo elombe
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
Le livre de Pierre Péan ne fait que confirmé,ce qu'avait déjà écrit monsieur Honoré Ngbanda et que nous savons tous.La seule difference en est qu'on croit facilement aux écrits d'un occidental que d'un Africain,comme on le voit souvent,dans la façon dont les intello Congolais decortiquent chaque article écrit par Colette Breackman.
Donc pour un Congolais bien informé,il n'y a rien de nouveau à apprendre.
Comme on le savait depuis toujours,ces sont les Juifs qui sont à la base des malheurs de la RDC,via les USA.
Tonton Ricos
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
Tonton Ricos a écrit:
Le livre de Pierre Péan ne fait que confirmé,ce qu'avait déjà écrit monsieur Honoré Ngbanda et que nous savons tous.La seule difference en est qu'on croit facilement aux écrits d'un occidental que d'un Africain,comme on le voit souvent,dans la façon dont les intello Congolais decortiquent chaque article écrit par Colette Breackman.
Donc pour un Congolais bien informé,il n'y a rien de nouveau à apprendre.
Comme on le savait depuis toujours,ces sont les Juifs qui sont à la base des malheurs de la RDC,via les USA.
KABILA est un ncident De parcours comme son soi disant fils mais comme dit tonton Ricos tout ça on le savait depuis......... et dire que certains idôlatres prennent kabila pour un libérateur, je dirai un imposteur ayant participé à la vente de nos richessses et à la partition de la RDC.
mongo elombe
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
Vous avez largement raison, TR : la démonstration de Péan recoupe celle de Ngbanda !Tonton Ricos a écrit:
Le livre de Pierre Péan ne fait que confirmé,ce qu'avait déjà écrit monsieur Honoré Ngbanda et que nous savons tous.La seule difference en est qu'on croit facilement aux écrits d'un occidental que d'un Africain,comme on le voit souvent,dans la façon dont les intello Congolais decortiquent chaque article écrit par Colette Breackman.
Donc pour un Congolais bien informé,il n'y a rien de nouveau à apprendre.
Comme on le savait depuis toujours,ces sont les Juifs qui sont à la base des malheurs de la RDC,via les USA.
"Carnages, Les guerres sécrètes des grandes puissances en Afrique = "Crimes organisés en Afrique Centrale,
Les réseaux rwandais et occidentaux" ! Jusqu'aux intitulés, les deux livres se ressemblent !
C'est d'ailleurs si vrai que celui de Péan fourmille des références à Ngbanda à l'appui
de ses thèses !
Néanmoins si comme vous dites, rien de nouveau dans l'essentiel de la compromission
des réseaux israélo-anglo-américains et rwando-ougandais, Péan donne des détails,
des nombreux faits nouveaux qui font davantage la preuve de celle-ci !
Ngbanda est le collaborateur d'un "dictateur" tropical qui a échoué, dommage que
la CI n'ait que snobbé ainsi ses révélations mais Péan qui est un investigateur occidental
sera-t-il pour autant davantage entendu ?
Espérons que l'opinion publique le recevra et que les officiels à commencer par le dernier
rapport du HCDH de l'Onu continueront à en tenir compte notamment que l'administration
Obama agira un peu différemment pour pacifier cette Afrique des Grands Lacs qui en a bien
besoin, en reconnaissant et redressant les réels torts des protagonistes respectifs !
Mais nous aurions tort de croire que cela ne pourra pas être poussé par nous mais par
eux : hier ils soutenaient Mobutu, ont provoqué son changement via Kabila puis
ont écarté ce dernier et aujourd'hui ils (les officiels occidentaux et leurs multinationales)
sont aussi derrière Kanambe...
A nous de nous réveiller !!!!
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 21/11/2010, 6:13 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
On peut aimer ou pas le personnage mais Ngbanda aura au moins eu le mérite de nous mettre la puce à l'oreille. Et il peut être fier d'avoir été parmi les seuls (premiers) africains, à poser le bon diagnostique. Cela ne l'absout peut-être pas, mais en tout cas, il aura contribué à apporter un son de cloche différent de la propagande habituelle.
Mr Ndo, en ce qui a trait aux ONG, elles ne peuvent pas mordre la main qui les nourrit et souvent, elles sont créées avec un objectif bien précis. LDK, malgré son délire totalitaire l'avait compris et leur avait coupé l'herbe sous les pieds.
Mr Ndo, en ce qui a trait aux ONG, elles ne peuvent pas mordre la main qui les nourrit et souvent, elles sont créées avec un objectif bien précis. LDK, malgré son délire totalitaire l'avait compris et leur avait coupé l'herbe sous les pieds.
Tsippora
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
La RDC ne sera libéré que par nous même ça on le sait mais comment???? des tra^tres opportunistes à foison, la CI en tout cas eza pasi.
mongo elombe
Re: Soutenons Charles ONANA et Pierre Péan !
Oui, il y a eu complots. Oui, complolts, il y aura.
Mais, qu'est qui a fait que nous n'ayons pas été en mesure de mettre en échec ces complots ? La réponse est simple. C'est que Mobutu a bel et bien livré le Zaïre sous l'oeil vigilant, bien avisé et aiguisé du Patriote !
Mais, qu'est qui a fait que nous n'ayons pas été en mesure de mettre en échec ces complots ? La réponse est simple. C'est que Mobutu a bel et bien livré le Zaïre sous l'oeil vigilant, bien avisé et aiguisé du Patriote !
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