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40 MILLIARDS DE DOLLARS ANNUELS D'OBOLE DE SES EMIGRES A L'AFRIQUE !

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40 MILLIARDS DE DOLLARS ANNUELS D'OBOLE DE SES EMIGRES A L'AFRIQUE ! Empty 40 MILLIARDS DE DOLLARS ANNUELS D'OBOLE DE SES EMIGRES A L'AFRIQUE !

Message  ndonzwau 24/10/2009, 2:54 am

Presque chacun d'entre nous qui vit en Occident sait combien son aide à boucler
quelques dépenses importantes dans sa famille restée au pays mais que l'estimation
de nos divers trannsferts au pays soit si immense rend davantage de la dépendance
de nos pays de l'extérieur dont déjà beaucoup de budgets et bien d'autres
programmes ont besoin de l'Occident pour subsister !
C'est encore plus affolant lorsqu'on voit que mieux canalisés de l'origine jusque
sur le terrain, non seulement nous rendrions encore plus de services à notre mère
Afrique, mais nous representerions davantage une force décisive pour la changer
plus rapidement en bien sans attendre ce cours de choses macabre que nous
subissons en la regardant toujours à la ramasse de tous les autres continents !!!

On nous dit aussi comment le faire mais comment pourrions-nous déjà faire mieux
en nous organisant nous même sans attendre les bonnes mains des internationales ?
Lisez ces ébouriffants chiffres et les différentes solutions qu'on nous propose,
mais déjà quelle aide officielle ou para-officielle atteint de telles sommes; que
représente déjà cette aide et quelle est sa répartition sur le terrain au Congo ???

"Les émigrés africains transfèrent chaque année
40 milliards de dollars dans leurs pays d'origine
° http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/10/22/les-emigres-africains-transferent-chaque-annee-40-milliards-de-dollars-dans-leurs-pays-d-origine_1257105_3244.html#ens_id=1257116
L'Afrique reçoit des sommes considérables des migrants partis travailler sur d'autres continents, mais le manque d'information, de concurrence et de régulation empêche cet argent d'agir pleinement sur le développement. C'est ce que révèle un rapport de l'International Fund for Agricultural Development (IFAD), publié jeudi 22 octobre à l'occasion d'un forum sur les transferts de fonds organisé à Tunis par cette agence de l'ONU, pour mobiliser banques centrales et gouvernements sur la question.
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La première surprise de ce rapport tient en un chiffre : d'après l'IFAD, 40 milliards de dollars (26,7 milliards d'euros) sont envoyés chaque année à leurs proches par les émigrés africains. Ce montant était jusqu'alors inconnu, mais il était estimé entre trois et quatre fois moindre.
"L'Afrique avait toujours été une énigme en ce qui concerne les transferts de fonds", explique
Pedro de Vasconcelos, économiste à l'IFAD et coauteur de ce premier état des lieux. "On les évaluait généralement entre 10 milliards et 17 milliards de dollars. Même les banques centrales africaines n'avaient aucun chiffre."
Ce manque d'information a des conséquences en cascade : "L'impact des transferts est colossal, mais sous-utilisé. L'argent est là; le problème, c'est le manque d'options. N'ayant pas conscience des montants en jeu, les gouvernements ne se préoccupent pas de réguler le marché ou de rendre ces sommes productives, pas plus que le secteur privé", explique M. de Vasconcelos.
Résultat, le marché des transferts est détenu à 64 % par deux acteurs seulement,
Western Union et MoneyGram. Faute de concurrence, le taux des commissions est d'environ 10 % en moyenne en Afrique – où il peut même atteindre 25 % –, contre 5,6 % en moyenne dans le monde.

"Si on réduit ce taux de moitié, 2 milliards de dollars de plus arrivent dans la poche des familles chaque année, résume l'économiste de l'IFAD. En Amérique latine, l'ouverture du marché a fait chuter les taux de 15 % à moins de 5 %."
La concurrence aurait un autre avantage : la multiplication des points de retrait, dont les zones rurales africaines sont largement dépourvues. Or un tiers des transferts sont destinés à des familles rurales. "Le Mexique dispose d'autant de points de retrait que toute l'Afrique, avec une population dix fois moindre", compare M. de Vasconcelos. "Pour beaucoup d'Africains, aller chercher cet argent, c'est un ou deux jours de travail perdus."
L'agence des Nations unies propose de transformer les bureaux de poste en points de retrait, alors qu'ils n'en ont aujourd'hui pour la plupart ni le droit ni les moyens. L'IFAD vient de signer un accord avec l'
Universal Postal Union pour travailler en ce sens.
D'autres solutions existent. Au Kenya, le téléphone mobile devient un des moyens les plus économiques d'effectuer des transferts d'argent. Le Kenya est aussi un des rares pays à autoriser les institutions de microfinance à opérer ces envois de fonds. Dans toute l'Afrique, ces organismes ne forment que 3 % des points de retrait. Leur ouvrir le marché des transferts suffirait à doubler le nombre de guichets, selon l'IFAD.
Surtout, au lieu d'un simple mécanisme de consommation, "cela créerait une dynamique locale d'épargne et de microcrédit, qui donnerait une tout autre dimension à l'économie", estime M. de Vasconcelos.
Car si l'essentiel de l'argent des transferts de fonds sert à faire face à des dépenses de première nécessité – nourriture, logement, santé ou éducation –, "5 à 10 milliards de dollars sont disponibles pour l'épargne et l'investissement", selon le rapport. Des sommes capitales en pleine crise économique, alors que l'aide publique au développement s'essouffle et que les investissements directs étrangers s'effondrent.
Les transferts des migrants souffrent eux aussi : ils ont chuté de 12,7 % depuis le début de l'année selon l'IFAD. Un choc d'autant plus rude que ces envois avaient connu une croissance moyenne de 17 % dans le monde depuis dix ans, et que "par rapport à d'autres régions, l'Afrique dépend vraiment des transferts de fonds", précise M. de Vasconcelos."



Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 27/10/2009, 12:30 am

"Le Fonds international du développement agricole recommande
Arrêter les obstacles aux envois d’argent par la diaspora africaine

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5061
Au cours du Forum organisé par le FIDA (Fonds international du développement agricole) et la BAD (Banque africaine de développement) du 22 au 23 octobre à Tunis, un rapport intitulé Sending Money Home to Africa (Envois de fonds en Afrique) a été présenté.
Suivant ce rapport du FIDA, qui s’occupe de la pauvreté rurale, les travailleurs africains envoient plus de 40 milliards de dollars américains vers leur pays d’origine chaque année. Toutefois, les lois restrictives et les commissions élevées constituent un obstacle pour ces envois de fonds qui aident les gens à sortir de la pauvreté.


Ces envois de fonds qui sont chiffrés à l’échelle mondiale à 300 milliards de dollars, dépassent les investissements directs étrangers et l’aide au développement mis ensemble. Mais alors que les coûts de transfert ont diminué en Amérique latine et en Asie, envoyer l’argent en Afrique est toujours très cher. Suivant les auteurs du rapport du FIDA, les commissions sur les transferts d’argent en Afrique peuvent atteindre jusque 25% de la somme envoyée.
Le rapport rappelle qu’au Sommet du G8 qui s’est tenu à L’Aquila en Italie, en juillet 2009, les chefs d’état et du gouvernement du monde ont reconnu l’impact du flux des envois de fonds sur le développement et se sont fixés [color=brown]l’objectif de réduire les coûts des envois à 50% durant les cinq prochaines années en encourageant un environnement compétitif et en brisant les barrières.


Actuellement deux entreprises dominent les transferts de fonds. Il s’agit de Western Union et de Money Gram. A elles seules, ces deux entreprises contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Elles sont donc capables d’imposer des tarifications élevées comme actuellement. Pour baisser les coûts il faut la concurrence, or celle-ci fait défaut. C’est ainsi que le FIDA propose que les institutions de micro finance soient aussi utilisées dans l’envoi des fonds. Il en est de même des bureaux de poste.
En République démocratique du Congo, il y a actuellement 3 entreprises qui se disputent le marché, à savoir Western Union avec 45% des parts, Money Trans avec 23% et Money Gram avec 3%. Les autres transferts se font principalement via les banques. Comme ailleurs, les frais de transfert sont excessivement élevés pouvant atteindre 25% du montant transféré. Comme le recommande le rapport, il faut encourager d’autres canaux pour l’envoi des fonds. Utiliser les bureaux de poste comme il est recommandé est impossible.
Le service postal en République démocratique du Congo est dans un état comateux. Il nécessite une restructuration profonde ou même une privatisation pour qu’il puisse répondre à ses missions premières. Cette restructuration peut prendre plusieurs années. Il ne reste plus que les institutions de micro finance. Contrairement aux autres pays, les institutions de micro finance sont encore peu représentées dans les zones rurales.
Actuellement, il n’existe que 14 institutions de micro finance qui sont concentrées dans les agglomérations urbaines et principalement Kinshasa. Le concept de micro finance n’est arrivé que récemment en RD Congo. Le cadre légal est inexistant. La Banque centrale du Congo a préparé des avant-projets de loi pour réglementer le secteur qui seront bientôt soumis au Parlement.

En dépit de cela, la voie la plus rapide pour rendre moins onéreux les transferts de fonds demeurent les institutions de micro finance dont le système est entrain de se développer. Il faudra seulement veiller à ce qu’il n’y ait pas de restrictions dans leur intermédiation dans les envois de fonds qui se sont montrés utiles dans la lutte contre la pauvreté."




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Message  mongo elombe 27/10/2009, 1:19 am

Malgré tout ça la racaille des sois disant politicaillons en RDC adorent nous traîter de tout les noms.
mongo elombe
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40 MILLIARDS DE DOLLARS ANNUELS D'OBOLE DE SES EMIGRES A L'AFRIQUE ! Empty Re: 40 MILLIARDS DE DOLLARS ANNUELS D'OBOLE DE SES EMIGRES A L'AFRIQUE !

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