Prix Goncourt 2009
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Prix Goncourt 2009
Marie Ndiaye "Trois femmes puissantes"
Et pourquoi pas en faire le 1er livre d'un club de lecture CDias?
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091102/15638/marie-ndiaye-sexplique-sur-ses-trois-femmes-puissantes
Et pourquoi pas en faire le 1er livre d'un club de lecture CDias?
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091102/15638/marie-ndiaye-sexplique-sur-ses-trois-femmes-puissantes
Afizz
Re: Prix Goncourt 2009
[quote="Afizz"]Marie Ndiaye "Trois femmes puissantes"
Et pourquoi pas en faire le 1er livre d'un club de lecture CDias?
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091102/15638/marie-ndiaye-sexplique-sur-ses-trois-femmes-puissantes[/quote]
j'ai vu ca au info tout a l'heure, j'attends juste que quelqu'un me l'offre (anniversaire na nga kala mingi té kie kie kie) pour le lire....rien qu'au titre, ca promet, en tout cas CHAPEAU a la demoiselle pour avoir remporté ce prix....
ps : vieux bord voici l'occasion revé pour m'offrir un cadeau
Et pourquoi pas en faire le 1er livre d'un club de lecture CDias?
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091102/15638/marie-ndiaye-sexplique-sur-ses-trois-femmes-puissantes[/quote]
j'ai vu ca au info tout a l'heure, j'attends juste que quelqu'un me l'offre (anniversaire na nga kala mingi té kie kie kie) pour le lire....rien qu'au titre, ca promet, en tout cas CHAPEAU a la demoiselle pour avoir remporté ce prix....
ps : vieux bord voici l'occasion revé pour m'offrir un cadeau
Satya
Re: Prix Goncourt 2009
Biographie [modifier]
Son père sénégalais et sa mère française se sont connus étudiants en Île-de-France au milieu des années 1960. Née à Pithiviers dans le Loiret, à moins de cent kilomètres au sud de Paris, Marie NDiaye passe son enfance dans la banlieue parisienne. Son père quitte la France pour l'Afrique alors qu'elle n'a qu'un an. Elle ne l'a vu que trois fois, la dernière fois remonte à une vingtaine d'années. Sa mère, professeur de sciences naturelles, dont les parents étaient agriculteurs dans la plaine de la Beauce, l'élève donc seule, avec son grand frère.
Elle commence à écrire vers l'âge de 12-13 ans. Élève en terminale à l'âge de 17 ans, elle est repérée par Jérôme Lindon, fondateur des Éditions de Minuit, qui publie son premier ouvrage, Quant au riche avenir. La Quinzaine littéraire souligne en 1985 qu'« elle est déjà un grand écrivain. Elle a trouvé une forme qui n'appartient qu'à elle pour dire des choses qui appartiennent à tous. »
À la suite de la parution de cette œuvre, elle rencontre celui qui allait devenir son mari, l'écrivain Jean-Yves Cendrey : il lui avait écrit une lettre de lecteur à laquelle elle répondit, entrainant leur rencontre. Elle obtient également une bourse qui lui permet d'étudier pendant un an à la Villa Médicis à Rome.
À 22 ans, elle revoit son père au Sénégal, au cours d'un premier voyage en Afrique. Elle le raconte dans un entretien avec lesinrocks.com : « Je ne reconnaissais rien, vraiment rien. Il n’y a strictement aucune transmission dans les gènes qui fait que quand on se retrouve dans le pays d’où vient son père, on se dise « ah, oui, bien sûr, c’est chez moi ! ». C’était au contraire profondément étrange, très autre, mais autre dans le sens attirant, pas déplaisant. »
Auteur discret mais fécond, épouse et mère de famille, Marie Ndiaye reste éloignée de la vie parisienne, vivant à l'étranger ou en province. Cet éloignement du tumulte médiatique lui permet de construire une œuvre de qualité, abondante et variée[réf. nécessaire].
En 1998, elle sort de sa réserve en adressant une lettre aux médias dans laquelle elle accuse l'auteur à succès Marie Darrieussecq de « singerie ». Selon elle, cette dernière s'est fortement inspirée de La Sorcière publié deux ans plus tôt pour écrire son deuxième roman Naissance des fantômes, comme le rapporte alors le journal Libération[1]
Marie NDiaye reçoit le Prix Femina en 2001 avec son roman Rosie Carpe dès le premier tour par 9 voix sur 12. Sa pièce de théâtre Papa doit manger figure au répertoire de la Comédie-Française : c'est la seule femme écrivain vivante à avoir cet honneur.
En 2009, elle s'essaie à une nouvelle expérience et participe à l'écriture du scénario du film White Material de Claire Denis, dont elle dit qu'elle est plus « africaine » qu'elle, car elle a passé son enfance au Cameroun. Le film conte l'histoire d'une Française à la tête d'une plantation de café en Afrique en pleine guerre civile.
Elle est lauréate 2009 de la bourse Jean Gattégno du Centre National du Livre[2].
Elle reçoit le prix Goncourt 2009 pour Trois Femmes puissantes, roman initialement tiré à 15 000 exemplaires mais qui avec le succès auprès du public à au moment du prix un tirage total de 140 000 exemplaires après dix réimpressions[3].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_NDiaye
Mathilde
Re: Prix Goncourt 2009
Je m'insurges contre l'attribution du Goncourt à Marie N'Diaye.Ce prix revenait de droit à Calixthe Beyala.
Tonton Ricos
Re: Prix Goncourt 2009
Ah bon?????
Tonton Ricos a écrit:Je m'insurges contre l'attribution du Goncourt à Marie N'Diaye.Ce prix revenait de droit à Calixthe Beyala.
Mathilde
Re: Prix Goncourt 2009
Kie kie kie la Calixthe une folle. ... je reconnais quand même que dans certains débats, elle s'est remettre les journaleux à leurs place.
mongo elombe
Re: Prix Goncourt 2009
Je ne comprends pas pourquoi Michel Drucker n'a pas usé de ses relations chez les membres du jury de Goncourt,en faveur de Calixthe Beyala,histoire de se faire pardonner
Tonton Ricos
Re: Prix Goncourt 2009
l idee du club de lecture m interesse.
Afizz a écrit:Marie Ndiaye "Trois femmes puissantes"
Et pourquoi pas en faire le 1er livre d'un club de lecture CDias?
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091102/15638/marie-ndiaye-sexplique-sur-ses-trois-femmes-puissantes
C.Ryma
Re: Prix Goncourt 2009
C.Ryma a écrit:l idee du club de lecture m interesse.Afizz a écrit:Marie Ndiaye "Trois femmes puissantes"
Et pourquoi pas en faire le 1er livre d'un club de lecture CDias?
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091102/15638/marie-ndiaye-sexplique-sur-ses-trois-femmes-puissantes
Okay. On attend pour voir, si d'autres personnes intéressées, sinon, on reste avec la formule des "must reads"
Afizz
Re: Prix Goncourt 2009
Drôlement étonnée d'apprendre que maintenant les écrivains sont tenus à un droit de réserve! Aurait-elle été bien couleur locale française, lui aurait-on demandé de se taire???
De plus ses déclarations ont été faites avant l'obtention de son prix, et même si..
De plus ses déclarations ont été faites avant l'obtention de son prix, et même si..
Littérature
Polémique autour d'un prétendu ‘Devoir de réserve’ : Marie Ndiaye et la France de Sarkozy
Marie Ndiaye, Prix Goncourt 2009 trouve la France de Sarkozy monstrueuse. Mais ses prises de position agace le député Ump Eric Raoult, qui rappelle la romancière à un fictif ‘devoir de réserve’. Le milieu littéraire français préfère plutôt en rire. Le marocain Tahar Ben Jelloun crie au scandale.
Après s'être vue attribuer le Prix Goncourt 2009, Marie Ndiaye est au cœur d' une polémique dont l'intérêt littéraire est fort douteux. Tout est parti d'un entretien paru en août dernier dans Les Inrockuptibles. L'écrivain franco-sénégalais y donnait les raisons de son exil à Berlin, ville où elle s'est établie depuis deux ans, avec son compagnon, l'écrivain Jean Yves Cendrey, ainsi que leurs deux enfants. L'auteure de Trois Femmes puissantes explique : ‘Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy (...) Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux. Je trouve cette France-là monstrueuse’. Quand Marie Ndiaye tenait ces propos, elle n'avait pas encore reçu la plus courue des distinctions littéraires en France.
Un Goncourt plutard et ses déclarations prennent une autre tonalité. Eric Raoult, ancien ministre et député Ump de Seine-Saint-Denis, ouvre le feu sur la romancière : ‘Ces propos d’une rare violence sont peu respectueux, voire insultants, à l’égard de ministres de la République et plus encore du chef de l’Etat. Le droit d’expression ne peut pas devenir un droit à l’insulte ou un règlement de compte personnel’. Sarkozyste zélé, connu pour ses sorties à l'emporte-pièce, Raoult n' as pas tardé à joindre l'acte à la parole. Il a posé la semaine dernière une question écrite adressée à Frédéric Mittérand, ministre de la Culture, au sujet de l'interview accordée en août dernier par le futur prix Goncourt, qu'il rappelle la romancière à un ‘devoir de réserve’. ‘Ce prix qui est le prix littéraire français le plus prestigieux, écrit l'édile de droite, est regardé en France, mais aussi dans le monde, par de nombreux auteurs et amateurs de la littérature française. A ce titre, le message délivré par les lauréats se doit de respecter la cohésion nationale et l'image de notre pays. Les prises de position de Marie Ndiaye, Prix Goncourt 2009 sont inacceptables’.
Au-delà du buzz, Raoult a surtout provoqué dans le milieu littéraire français ce sourire sardonique que l'on oppose à la bêtise ordinaire. Sur le site lexpress.fr, l'écrivain Patrick Rambaud, juré du prix Goncourt, estime qu'Eric Raoult, en reprochant à Marie Ndiaye ‘de ne pas respecter la cohérence nationale et l'image du pays, confond le prix Goncourt avec Miss France’. Et l'auteur de Chronique du règne de Nicolas Ier, satire anti-sarkozyste, rappelle que ‘l'identité française consiste justement à pouvoir dire ce que l'on veut, et ceci depuis Vercingétorix’ Bernard Pivot, lui aussi membre de l'Académie Goncourt, a réagi sur Bibliobs.com. ‘Je ne vois pas très bien où Monsieur Eric Raoult est allé chercher ce ‘devoir de réserve’ qu'il a inventé de toutes pièces. Il n'existe aucun précédent à ma connaissance dans l'histoire du Goncourt’, a indiqué l'ancien animateur d'Apostrophes, qui a du mal à prendre au sérieux Raoult.
Sur une gamme plus sérieux, Tahar Ben Jelloun, choqué, laisse percevoir son indignation. S'exprimant sur lexpress.fr, l'écrivain marocain, juré Goncourt, trouve ‘les propos d'Eric Raoult déplacés et scandaleux’. Il se demande s'il ‘aurait réagi ainsi si les mêmes propos avaient été prononcés par quelqu'un d'autre que Marie Ndiaye’.
Fille d’un père sénégalais et d’une mère bretonne Marie Ndiaye, 42 ans, a obtenu le 2 novembre dernier, au premier tour, le prix Goncourt pour son roman Trois femmes puissantes, publié aux éditions Gallimard.
Abdou Rahmane MBENGUE
Afizz
Re: Prix Goncourt 2009
RAOULT cherche un poste de ministre , il faut bien qu'il se fasse entendre et comme il réfléchit comme un colon il agit comme tel.
C'est une black donc on se permet de dire n'importe quoi, il est pathétique.
Bernard Pivot répond à Eric Raoult: «Le lauréat du Goncourt n'est pas la voix de la France»
Même ses propres frères Français ne sont pas de son avis attendons la suite
C'est une black donc on se permet de dire n'importe quoi, il est pathétique.
Bernard Pivot répond à Eric Raoult: «Le lauréat du Goncourt n'est pas la voix de la France»
Même ses propres frères Français ne sont pas de son avis attendons la suite
mongo elombe
Re: Prix Goncourt 2009
Voici ce que dit l'ex ministre des sport de toute la racaille politicienne de FRANCE :
L'ancien secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte règle ses comptes avec les responsables politiques «grossiers, lâches et étroits d'esprit» qui l'ont «méprisé» pendant son passage au gouvernement, dans un livre "Un bleu en politique", dont Le Parisien-Aujourd'hui en France publie mercredi des extraits.
«Ce que certains ne supportent pas, c'est que je n'appartiens pas à leur monde. A leurs yeux je suis un parachuté, un gars coopté qui n'a aucun mérite», écrit Bernard Laporte qui dénonce ces «médiocres, ces gens lâches, étroits d'esprit et de privilèges».
Il s'en prend en particulier à la «condescendance» du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner auquel il reproche de ne lui avoir «jamais serré la main pour lui dire bonjour».
==========================================================================
Pris sur le site de libération pour ceux où celles qui veulent lire la suite, il y a des extraits aussi sur le nouvel observateur, le monde, l'express etc etc
L'ancien secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte règle ses comptes avec les responsables politiques «grossiers, lâches et étroits d'esprit» qui l'ont «méprisé» pendant son passage au gouvernement, dans un livre "Un bleu en politique", dont Le Parisien-Aujourd'hui en France publie mercredi des extraits.
«Ce que certains ne supportent pas, c'est que je n'appartiens pas à leur monde. A leurs yeux je suis un parachuté, un gars coopté qui n'a aucun mérite», écrit Bernard Laporte qui dénonce ces «médiocres, ces gens lâches, étroits d'esprit et de privilèges».
Il s'en prend en particulier à la «condescendance» du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner auquel il reproche de ne lui avoir «jamais serré la main pour lui dire bonjour».
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Pris sur le site de libération pour ceux où celles qui veulent lire la suite, il y a des extraits aussi sur le nouvel observateur, le monde, l'express etc etc
mongo elombe
Re: Prix Goncourt 2009
On aura tout lu! Il aurait vraiment mieux fait de se taire celui-la!
Afizz a écrit:Drôlement étonnée d'apprendre que maintenant les écrivains sont tenus à un droit de réserve! Aurait-elle été bien couleur locale française, lui aurait-on demandé de se taire???
De plus ses déclarations ont été faites avant l'obtention de son prix, et même si..Littérature
Polémique autour d'un prétendu ‘Devoir de réserve’ : Marie Ndiaye et la France de Sarkozy
Marie Ndiaye, Prix Goncourt 2009 trouve la France de Sarkozy monstrueuse. Mais ses prises de position agace le député Ump Eric Raoult, qui rappelle la romancière à un fictif ‘devoir de réserve’. Le milieu littéraire français préfère plutôt en rire. Le marocain Tahar Ben Jelloun crie au scandale.
Après s'être vue attribuer le Prix Goncourt 2009, Marie Ndiaye est au cœur d' une polémique dont l'intérêt littéraire est fort douteux. Tout est parti d'un entretien paru en août dernier dans Les Inrockuptibles. L'écrivain franco-sénégalais y donnait les raisons de son exil à Berlin, ville où elle s'est établie depuis deux ans, avec son compagnon, l'écrivain Jean Yves Cendrey, ainsi que leurs deux enfants. L'auteure de Trois Femmes puissantes explique : ‘Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy (...) Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux. Je trouve cette France-là monstrueuse’. Quand Marie Ndiaye tenait ces propos, elle n'avait pas encore reçu la plus courue des distinctions littéraires en France.
Un Goncourt plutard et ses déclarations prennent une autre tonalité. Eric Raoult, ancien ministre et député Ump de Seine-Saint-Denis, ouvre le feu sur la romancière : ‘Ces propos d’une rare violence sont peu respectueux, voire insultants, à l’égard de ministres de la République et plus encore du chef de l’Etat. Le droit d’expression ne peut pas devenir un droit à l’insulte ou un règlement de compte personnel’. Sarkozyste zélé, connu pour ses sorties à l'emporte-pièce, Raoult n' as pas tardé à joindre l'acte à la parole. Il a posé la semaine dernière une question écrite adressée à Frédéric Mittérand, ministre de la Culture, au sujet de l'interview accordée en août dernier par le futur prix Goncourt, qu'il rappelle la romancière à un ‘devoir de réserve’. ‘Ce prix qui est le prix littéraire français le plus prestigieux, écrit l'édile de droite, est regardé en France, mais aussi dans le monde, par de nombreux auteurs et amateurs de la littérature française. A ce titre, le message délivré par les lauréats se doit de respecter la cohésion nationale et l'image de notre pays. Les prises de position de Marie Ndiaye, Prix Goncourt 2009 sont inacceptables’.
Au-delà du buzz, Raoult a surtout provoqué dans le milieu littéraire français ce sourire sardonique que l'on oppose à la bêtise ordinaire. Sur le site lexpress.fr, l'écrivain Patrick Rambaud, juré du prix Goncourt, estime qu'Eric Raoult, en reprochant à Marie Ndiaye ‘de ne pas respecter la cohérence nationale et l'image du pays, confond le prix Goncourt avec Miss France’. Et l'auteur de Chronique du règne de Nicolas Ier, satire anti-sarkozyste, rappelle que ‘l'identité française consiste justement à pouvoir dire ce que l'on veut, et ceci depuis Vercingétorix’ Bernard Pivot, lui aussi membre de l'Académie Goncourt, a réagi sur Bibliobs.com. ‘Je ne vois pas très bien où Monsieur Eric Raoult est allé chercher ce ‘devoir de réserve’ qu'il a inventé de toutes pièces. Il n'existe aucun précédent à ma connaissance dans l'histoire du Goncourt’, a indiqué l'ancien animateur d'Apostrophes, qui a du mal à prendre au sérieux Raoult.
Sur une gamme plus sérieux, Tahar Ben Jelloun, choqué, laisse percevoir son indignation. S'exprimant sur lexpress.fr, l'écrivain marocain, juré Goncourt, trouve ‘les propos d'Eric Raoult déplacés et scandaleux’. Il se demande s'il ‘aurait réagi ainsi si les mêmes propos avaient été prononcés par quelqu'un d'autre que Marie Ndiaye’.
Fille d’un père sénégalais et d’une mère bretonne Marie Ndiaye, 42 ans, a obtenu le 2 novembre dernier, au premier tour, le prix Goncourt pour son roman Trois femmes puissantes, publié aux éditions Gallimard.
Abdou Rahmane MBENGUE
Tsippora
Re: Prix Goncourt 2009
Marie Ndiaye a confirmé mercredi ses propos.
"Je ne regrette pas une seconde" de les avoir tenus, a-t-elle dit sur France Info. "Je les maintiens absolument.
http://fr.news.yahoo.com/4/20091111/tts-france-ndiaye-polemique-ca02f96.html
"Je ne regrette pas une seconde" de les avoir tenus, a-t-elle dit sur France Info. "Je les maintiens absolument.
http://fr.news.yahoo.com/4/20091111/tts-france-ndiaye-polemique-ca02f96.html
Mathilde
Re: Prix Goncourt 2009
Marie Ndiaye dit dans un premier temps avoir cru à une «blague» quand elle a pris connaissance de l'attaque d'Eric Raoult. Puis souhaité ne pas donner «de l'importance à des gens de cette sorte», un homme dont elle dit qu'il est «toujours à la limite de la droite extrême».
Mais «au vu de ce qui se passe aujourd'hui avec cette histoire Raoult», Marie Ndiaye se fait catégorique: «je persiste et je signe». Aux Inrocks, elle rappelle que «le droit de réserve ne s'applique qu'aux fonctionnaires de l'état, et je ne suis pas employé de l'état en ayant obtenu le Goncourt».
Plusieurs membres de l'Académie Goncourt ont d'ailleurs rejeté ce nouveau concept de devoir de réserve pour les écrivains. «Le devoir de réserve des Prix Goncourt n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais. Ce serait bien mal connaître les écrivains que de croire qu'il existe», a ainsi déclaré Bernard Pivot à l'AFP.
Ségolène Royal a, elle, pris la défense de la romancière, plaidant jeudi pour que, «dans une démocratie, il [soit] possible de critiquer le pouvoir en place». «Je crois quand même que la liberté d’expression des écrivains est un bien très précieux», a rappelé l’ex-candidate (PS) à la présidentielle,
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RAOULT oublie que nous ne sommes plus dans les années 60 quel C...
Mais «au vu de ce qui se passe aujourd'hui avec cette histoire Raoult», Marie Ndiaye se fait catégorique: «je persiste et je signe». Aux Inrocks, elle rappelle que «le droit de réserve ne s'applique qu'aux fonctionnaires de l'état, et je ne suis pas employé de l'état en ayant obtenu le Goncourt».
Plusieurs membres de l'Académie Goncourt ont d'ailleurs rejeté ce nouveau concept de devoir de réserve pour les écrivains. «Le devoir de réserve des Prix Goncourt n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais. Ce serait bien mal connaître les écrivains que de croire qu'il existe», a ainsi déclaré Bernard Pivot à l'AFP.
Ségolène Royal a, elle, pris la défense de la romancière, plaidant jeudi pour que, «dans une démocratie, il [soit] possible de critiquer le pouvoir en place». «Je crois quand même que la liberté d’expression des écrivains est un bien très précieux», a rappelé l’ex-candidate (PS) à la présidentielle,
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RAOULT oublie que nous ne sommes plus dans les années 60 quel C...
mongo elombe
Re: Prix Goncourt 2009
Frédéric Mitterrand ne tranchera pas la polèmique qui oppose Marie Ndiaye -Prix Goncourt 2009- et le député UMP Eric Raoult. La première revendique ses propos tenus l'été dernier sur l'équipe Sarkozy. Le second voudrait obliger les écrivains envue à un droit de réserve.
"Les écrivains qui reçoivent le Prix Goncourt ont le droit de dire ce qu'ils veulent", a confié le ministre de la culture à France-Bleue Isère.
"Les écrivains qui reçoivent le Prix Goncourt ont le droit de dire ce qu'ils veulent", a confié le ministre de la culture à France-Bleue Isère.
mongo elombe
Re: Prix Goncourt 2009
Contacté par Le Post, l'eurodéputé d'Europe Ecologie, Daniel Cohn-Bendit, prend également la défense de Marie Ndiaye. Et fustige la position d'Eric Raoult, qu'il voit comme "un lèche-botte de Nicolas Sarkozy".
Que pensez-vous de la polémique autour de Marie Ndiaye?
"Je pense qu'ils sont complètement fous! Il ne doit y avoir aucun droit de réserve pour un intellectuel, comme pour tout autre personne. Cela vaut évidémment pour Marie Ndiaye. Chacun doit pouvoir dire ce qu'il pense et critiquer Nicolas Sarkozy s'il le veut. Cela fait partie des droits fondamentaux d'une démocratie."
Comme Martine Aubry, vous jugez donc "inacceptable" la mise en cause de Marie Ndiaye par Eric Raoult?
"Inacceptable est un mot trop faible. Moi je pense qu'Eric Raoult est à l'est! Qu'est-ce qu'il veut? Réinstaller le Parti communiste en empêchant à des opposants de dire ce qu'ils pensent? La position d'Eric Raoult montre qu'aujourd'hui en France, tout le monde doit respecter la parole du maître Sarko et surtout ne pas le contredire."
Est-ce révélateur d'un certain contexte, selon vous?
"Oui, cela montre que dans la majorité et au gouvernement, ce sont tous des lèche-bottes! Et dans cette histoire, Eric Raoult montre qu'il est également un lèche-botte de Nicolas Sarkozy."
"C'est révélateur de ce que j'appelle la 'République des fayots'. Dans cette structurale pyramidale du système Sarkozy-UMP, c'est simple: ou tu es avec le chef ou tu es dehors. Si les ministres ne sont pas gentils, papa Sarko leur met une fessée! Cela montre que Sarkozy les tient tous, de la même manière que Mitterrand tenait la gauche quand il était au pouvoir."
"On a d'ailleurs vu une belle illustration de cet 'Etat fayot' dans l'histoire de Nicolas Sarkozy et sa présence supposée, le 9 novembre, à Berlin. Que ce soit Fillon ou les autres, tous ont eu une illusion magique en l'ayant vu à Berlin ce jour là... D'ailleurs, à l'étranger, les gens ne comprennent pas que Sarkozy ait pu mentir dans cette histoire. Moi qui ai passé du temps en Allemagne ces derniers jours, je peux vous dire que là-bas, les gens se moquent bien de Nicolas Sarkozy..."
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Moi j'attends les réactions de nos multiples assocaition africaines, les BEYALA et cie kie kie kie .
Que pensez-vous de la polémique autour de Marie Ndiaye?
"Je pense qu'ils sont complètement fous! Il ne doit y avoir aucun droit de réserve pour un intellectuel, comme pour tout autre personne. Cela vaut évidémment pour Marie Ndiaye. Chacun doit pouvoir dire ce qu'il pense et critiquer Nicolas Sarkozy s'il le veut. Cela fait partie des droits fondamentaux d'une démocratie."
Comme Martine Aubry, vous jugez donc "inacceptable" la mise en cause de Marie Ndiaye par Eric Raoult?
"Inacceptable est un mot trop faible. Moi je pense qu'Eric Raoult est à l'est! Qu'est-ce qu'il veut? Réinstaller le Parti communiste en empêchant à des opposants de dire ce qu'ils pensent? La position d'Eric Raoult montre qu'aujourd'hui en France, tout le monde doit respecter la parole du maître Sarko et surtout ne pas le contredire."
Est-ce révélateur d'un certain contexte, selon vous?
"Oui, cela montre que dans la majorité et au gouvernement, ce sont tous des lèche-bottes! Et dans cette histoire, Eric Raoult montre qu'il est également un lèche-botte de Nicolas Sarkozy."
"C'est révélateur de ce que j'appelle la 'République des fayots'. Dans cette structurale pyramidale du système Sarkozy-UMP, c'est simple: ou tu es avec le chef ou tu es dehors. Si les ministres ne sont pas gentils, papa Sarko leur met une fessée! Cela montre que Sarkozy les tient tous, de la même manière que Mitterrand tenait la gauche quand il était au pouvoir."
"On a d'ailleurs vu une belle illustration de cet 'Etat fayot' dans l'histoire de Nicolas Sarkozy et sa présence supposée, le 9 novembre, à Berlin. Que ce soit Fillon ou les autres, tous ont eu une illusion magique en l'ayant vu à Berlin ce jour là... D'ailleurs, à l'étranger, les gens ne comprennent pas que Sarkozy ait pu mentir dans cette histoire. Moi qui ai passé du temps en Allemagne ces derniers jours, je peux vous dire que là-bas, les gens se moquent bien de Nicolas Sarkozy..."
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Moi j'attends les réactions de nos multiples assocaition africaines, les BEYALA et cie kie kie kie .
mongo elombe
Re: Prix Goncourt 2009
Enfin, à l'heure où un prix Goncourt (Marie NDiaye) est rappelée à son «devoir de réserve» par un député (Eric Raoult), le Président a tenu à dire tout son attachement à la liberté d'expression: «Au pays de Voltaire et de Victor Hugo, chacun peut penser librement.»
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mongo elombe
Re: Prix Goncourt 2009
mongo elombe a écrit:Enfin, à l'heure où un prix Goncourt (Marie NDiaye) est rappelée à son «devoir de réserve» par un député (Eric Raoult), le Président a tenu à dire tout son attachement à la liberté d'expression: «Au pays de Voltaire et de Victor Hugo, chacun peut penser librement.»
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Dans ce cas, il n'a qu'à organisé un diner à l'Elysée avec les deux protagonistes,comme l'avait fait son ami Barack Obama.
Tonton Ricos
Re: Prix Goncourt 2009
mongo elombe a écrit:Contacté par Le Post, l'eurodéputé d'Europe Ecologie, Daniel Cohn-Bendit, prend également la défense de Marie Ndiaye. Et fustige la position d'Eric Raoult, qu'il voit comme "un lèche-botte de Nicolas Sarkozy".
Que pensez-vous de la polémique autour de Marie Ndiaye?
"Je pense qu'ils sont complètement fous! Il ne doit y avoir aucun droit de réserve pour un intellectuel, comme pour tout autre personne. Cela vaut évidémment pour Marie Ndiaye. Chacun doit pouvoir dire ce qu'il pense et critiquer Nicolas Sarkozy s'il le veut. Cela fait partie des droits fondamentaux d'une démocratie."
Comme Martine Aubry, vous jugez donc "inacceptable" la mise en cause de Marie Ndiaye par Eric Raoult?
"Inacceptable est un mot trop faible. Moi je pense qu'Eric Raoult est à l'est! Qu'est-ce qu'il veut? Réinstaller le Parti communiste en empêchant à des opposants de dire ce qu'ils pensent? La position d'Eric Raoult montre qu'aujourd'hui en France, tout le monde doit respecter la parole du maître Sarko et surtout ne pas le contredire."
Est-ce révélateur d'un certain contexte, selon vous?
"Oui, cela montre que dans la majorité et au gouvernement, ce sont tous des lèche-bottes! Et dans cette histoire, Eric Raoult montre qu'il est également un lèche-botte de Nicolas Sarkozy."
"C'est révélateur de ce que j'appelle la 'République des fayots'. Dans cette structurale pyramidale du système Sarkozy-UMP, c'est simple: ou tu es avec le chef ou tu es dehors. Si les ministres ne sont pas gentils, papa Sarko leur met une fessée! Cela montre que Sarkozy les tient tous, de la même manière que Mitterrand tenait la gauche quand il était au pouvoir."
"On a d'ailleurs vu une belle illustration de cet 'Etat fayot' dans l'histoire de Nicolas Sarkozy et sa présence supposée, le 9 novembre, à Berlin. Que ce soit Fillon ou les autres, tous ont eu une illusion magique en l'ayant vu à Berlin ce jour là... D'ailleurs, à l'étranger, les gens ne comprennent pas que Sarkozy ait pu mentir dans cette histoire. Moi qui ai passé du temps en Allemagne ces derniers jours, je peux vous dire que là-bas, les gens se moquent bien de Nicolas Sarkozy..."
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Moi j'attends les réactions de nos multiples assocaition africaines, les BEYALA et cie kie kie kie .
Rhoooooooooo mon dieu la tete !!! il aurait du fermer sa gueule celui la, quel naze....
Satya
Re: Prix Goncourt 2009
L’acte 1, c’est l’interview accordée par Marie Ndiaye, qui n’est alors que future prix Goncourt, aux Inrockuptibles : "Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous [avec son compagnon, l’écrivain Jean-Yves Cendrey, et leurs trois enfants - ndlr] ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d’être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j’ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux. Je me souviens d’une phrase de Marguerite Duras, qui est au fond un peu bête, mais que j’aime même si je ne la reprendrais pas à mon compte, elle avait dit : "La droite, c’est la mort". Pour moi, ces gens-là, ils représentent une forme de mort, d’abêtissement de la réflexion, un refus d’une différence possible. Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n’a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n’a plus." Merci à elle pour ces paroles politiquement incorrectes et ô combien salutaires.
L’acte 2, c’est la réaction imbécile du député UMP Eric Raoult : "Ces propos d’une rare violence, sont peu respectueux voire insultants, à l’égard de ministres de la République et plus encore du Chef de l’État. Il me semble que le droit d’expression ne peut pas devenir un droit à l’insulte ou au règlement de compte personnel. Une personnalité qui défend les couleurs littéraires de la France se doit de faire preuve d’un certain respect à l’égard de nos institutions, plus de respecter le rôle et le symbole qu’elle représente. C’est pourquoi, il me paraît utile de rappeler à ces lauréats le nécessaire devoir de réserve, qui va dans le sens d’une plus grande exemplarité et responsabilité", écrit-il au ministre de la Culture. Inutile de commenter cette stupidité : si Marie Ndiaye représente symboliquement la littérature française, elle n’occupe évidemment aucun poste qui l’astreindrait à un quelconque devoir de réserve vis-à-vis du pouvoir politique ! Raoult aurait mieux fait de ranger son stylo : non seulement il s’est couvert de ridicule, mais il a en outre déclenché une deuxième salve, encore plus meurtrière.
C’est l’époux de Marie Ndiaye, Jean-Yves Cendrey, lui aussi écrivain, qui ajoute cette seconde couche et sa violente diatribe s’avère jubilatoire à souhait. Régalez-vous de cet extrait particulièrement gouleyant (texte complet sur Rue89) : "ce que j’ai entendu ne faisait pas de doute : il s’agissait d’un pur discours de guerre civile, tout bleu de terre franche comme le pain volé aux Français, tout blanc de haine envers chômeurs et étrangers, tout rouge du pourpre de la chrétienté inquisitoriale et totalitaire (un rouge qui se marie à merveille avec le jaune diarrhéique des amitiés scientologues du discoureur). C’était aussi bouffon que glaçant. La France était poussée vers l’avenir dans le fauteuil roulant du pétainisme, et elle bavait, et faisait sous elle. Mais, de fait, c’était une promesse électorale, et celle-là du moins se trouvait tenue. Une ancienne promesse du Front national, une promesse d’ostracisme. Elle avait été faite au cours d’un meeting de l’UMP, durant la campagne présidentielle de 2007. L’aigle de l’époque n’était pas encore couronné, mais déjà paon flambard et coq nain de très basse-cour. Souvenez-vous de l’agité-des-épaules (si je disais « du bocal », ce ne serait qu’une insulte au chef de l’Etat qu’il n’était pas encore, certes, mais je préfère lâchement me dispenser de cette bonne vieille saillie pour éviter d’être poursuivi jusqu’à Berlin et traîné devant les tribunaux et roué de coûts) qui soulevait d’enthousiasme et de rire les militants UMP, tous debout dans les baignoires d’un théâtre (des baignoires où aucun Mahométan ne se serait risqué à égorger un mouton) et applaudissant ces mots : « …d’ailleurs si y en a qu’ça gêne d’être en France…(rires) qu’ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu’ils n’aiment pas (rires). » La messe n’était pas encore dite, mais c’était tout comme. Marie NDiaye et moi avons taillé la route, et notre carburant n’était nullement la peur mais un violent dégoût. A ceux qui s’inquiètent de voir le prix Goncourt 2009 nuire à l’image de la France à l’étranger, qu’ils se rassurent, le mal est fait, et irréparable jusqu’en 2012, « Casse-toi pôve con ! » étant passé par là."
Même si la saison devait s’avérer sibérienne, voilà le "président" habillé pour tout l’hiver !
__________
*http://www.plumedepresse.info/
L’acte 2, c’est la réaction imbécile du député UMP Eric Raoult : "Ces propos d’une rare violence, sont peu respectueux voire insultants, à l’égard de ministres de la République et plus encore du Chef de l’État. Il me semble que le droit d’expression ne peut pas devenir un droit à l’insulte ou au règlement de compte personnel. Une personnalité qui défend les couleurs littéraires de la France se doit de faire preuve d’un certain respect à l’égard de nos institutions, plus de respecter le rôle et le symbole qu’elle représente. C’est pourquoi, il me paraît utile de rappeler à ces lauréats le nécessaire devoir de réserve, qui va dans le sens d’une plus grande exemplarité et responsabilité", écrit-il au ministre de la Culture. Inutile de commenter cette stupidité : si Marie Ndiaye représente symboliquement la littérature française, elle n’occupe évidemment aucun poste qui l’astreindrait à un quelconque devoir de réserve vis-à-vis du pouvoir politique ! Raoult aurait mieux fait de ranger son stylo : non seulement il s’est couvert de ridicule, mais il a en outre déclenché une deuxième salve, encore plus meurtrière.
C’est l’époux de Marie Ndiaye, Jean-Yves Cendrey, lui aussi écrivain, qui ajoute cette seconde couche et sa violente diatribe s’avère jubilatoire à souhait. Régalez-vous de cet extrait particulièrement gouleyant (texte complet sur Rue89) : "ce que j’ai entendu ne faisait pas de doute : il s’agissait d’un pur discours de guerre civile, tout bleu de terre franche comme le pain volé aux Français, tout blanc de haine envers chômeurs et étrangers, tout rouge du pourpre de la chrétienté inquisitoriale et totalitaire (un rouge qui se marie à merveille avec le jaune diarrhéique des amitiés scientologues du discoureur). C’était aussi bouffon que glaçant. La France était poussée vers l’avenir dans le fauteuil roulant du pétainisme, et elle bavait, et faisait sous elle. Mais, de fait, c’était une promesse électorale, et celle-là du moins se trouvait tenue. Une ancienne promesse du Front national, une promesse d’ostracisme. Elle avait été faite au cours d’un meeting de l’UMP, durant la campagne présidentielle de 2007. L’aigle de l’époque n’était pas encore couronné, mais déjà paon flambard et coq nain de très basse-cour. Souvenez-vous de l’agité-des-épaules (si je disais « du bocal », ce ne serait qu’une insulte au chef de l’Etat qu’il n’était pas encore, certes, mais je préfère lâchement me dispenser de cette bonne vieille saillie pour éviter d’être poursuivi jusqu’à Berlin et traîné devant les tribunaux et roué de coûts) qui soulevait d’enthousiasme et de rire les militants UMP, tous debout dans les baignoires d’un théâtre (des baignoires où aucun Mahométan ne se serait risqué à égorger un mouton) et applaudissant ces mots : « …d’ailleurs si y en a qu’ça gêne d’être en France…(rires) qu’ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu’ils n’aiment pas (rires). » La messe n’était pas encore dite, mais c’était tout comme. Marie NDiaye et moi avons taillé la route, et notre carburant n’était nullement la peur mais un violent dégoût. A ceux qui s’inquiètent de voir le prix Goncourt 2009 nuire à l’image de la France à l’étranger, qu’ils se rassurent, le mal est fait, et irréparable jusqu’en 2012, « Casse-toi pôve con ! » étant passé par là."
Même si la saison devait s’avérer sibérienne, voilà le "président" habillé pour tout l’hiver !
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Le mari de l'écrivaine s'y met aussi là on a entendue aucun commentaire des journaleux Français. Kie kie kie
mongo elombe
Re: Prix Goncourt 2009
Marie N'Diaye mérite bien l'attribution du prix Goncourt car elle ne s'est jamais appropriée des ouvrages des autres,tandis que Calixthe Beyala c'est une reine à la matière Madame plagiaire connue de tous elle s'approprié des ouvrages des autres,je n'ai rien contre cette charmante dame Calixthe beyala mais elle ne mérite pas l'attribution du prix Goncourt c'est comme la main à la place du pied comprenne celui qui comprendra ngoweoh mongo elombooo .Tonton Ricos a écrit:Je m'insurges contre l'attribution du Goncourt à Marie N'Diaye.Ce prix revenait de droit à Calixthe Beyala.
ya grand
Re: Prix Goncourt 2009
ya grand je crois que tonton Ricos ironise en bref les gens d'en haut en Tsarkozie sont très racistes surtout ceux qui ont des origines étrangères.
mongo elombe
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