LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
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LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
La pratique de la dîme peut être perçue comme une séduction qui détourne le cœur les chrétiens de Dieu. On aime avec le cœur et on donne aussi avec le cœur. Pratiquer la dîme est réduire l'amour des chrétiens à seulement 1/10°, une autre séduction introduite dans l'Eglise.
En traitant « le problème de la dîme », ce sujet qui est véritablement un exercice périlleux à bien des égards, certains chrétiens sont souvent bien plus intolérants que l'on pourrait le croire : attirer leur attention sur une tradition bien établie et sur laquelle repose la prospérité de leurs communautés, la solution probable pour sortir de certaines impasses financières et surtout le confort de leurs ministères.
Il ne faut surtout pas se taire et laisser prospérer ces faux « évangiles » qui à coup de menaces, de malédictions diverses et intentionnellement choisies, maintiennent les chrétiens dans la servitude, en les privant à la fois de la joie de donner et des bénédictions que notre Seigneur réserve à ceux qui donnent avec joie.
Il ne s'agit pas d'argumenter sur des questions théologiques mais de rétablir « la Vérité » qui a été renversée notamment au sujet de la « dîme ».
Une des hérésies actuelles qui ronge l'Eglise est la suivante : Les assemblées et les congrégations sont structurées de manière pyramidale, hiérarchique, modèle Lévitique comme le modèle catholique qui y est largement inspiré voire copié. Ces églises sont fondées sur la loi et adoptent le système légaliste sur la question de la dîme.
Ce système légaliste, « la dîme », importé du passé est hérité en fin de compte de l'église catholique romaine. « La dîme» était même un des taxes en vigueur à une certaine époque en France. Pour nous rassurer voyons la définition de ces mots :
Dictionnaire Hachette français :
Dîme :
N. fém. (latin : decima «dixième»).
1. Dixième partie des récoltes qui, chez les Juifs, devaient être consacrée à Dieu ou offerte aux lévites.
2. Hist. Avant la Révolution, taxe perçue par l'Église et équivalente à la dixième partie des récoltes.
3. Fig. Prélever une dîme sur quelque chose. : détourner une partie de sa valeur pour son propre compte.
La pratique de la dîme est devenue une tradition dans les milieux dits « chrétiens ».
La tradition est la transmission d'une pratique dictée à l'origine par des circonstances particulières ou adoptées pour répondre aux besoins spécifiques d'une époque, et qui avec le temps est devenue une coutume.
Bibliquement, nous pourrions dire que c'est la déformation de la Parole de Dieu ou sa perversion qui conduit en particulier à l'apostasie. D'où il faut sans cesse se réformer.
Cela consiste pour l'Eglise à faire une totale abstraction des traditions acquises au cours des siècles afin de revenir la Parole de Dieu.
Une des erreurs survenues pour polluer l'Eglise, outre l'arrière plan judaïsant fut après l'an 313, sa paganisation, c'est-à-dire l'ajout des traditions païennes et mythologiques.
Aujourd'hui à la veille du retour de Jésus, l'Eglise de Jésus-Christ a besoin de réformes profondes pour revenir à la saine doctrine qui seule est susceptible d'apporter un vrai changement dans la vie des chrétiens.
Actuellement dans les milieux protestants et évangéliques, la pratique de la dîme semble encore bien confortable et tellement plus sécurisant pour qui manque de foi dans le pouvoir de la volonté de Dieu de s'occuper de ses enfants et serviteurs. Quels en sont les fondements bibliques ? Peut–on encore exiger d'eux qu'ils s'acquittent obligatoirement du versement du dixième de leurs revenus entre les mains de leurs conducteurs ?
La dîme apparaît dans la Bible. La dîme est biblique, mais elle n'est pas chrétienne. La dîme appartient à l'Israël ancien. C'était essentiellement leur impôt sur le revenu. Vous ne trouvez jamais de chrétiens du premier siècle donné la dîme dans le Nouveau Testament.
La dîme existe-t-elle sous la Nouvelle Alliance et faut-il encore la payer ?
L'Eglise du Nouveau Testament est-elle soumise à la pratique de la dîme ?
Quel est l'enseignement réel de la Bible à ce sujet ? Que nous dit Dieu ?
Il est évident que sur le plan matériel et financier, nous ne pouvons rien donner à Dieu. C'est lui qui a créé l'univers. Il possède déjà toutes choses. Votre vie et chaque battement de votre cœur sont des dons de Dieu.
« La terre et ses richesses appartiennent à l'Eternel. L'univers est à lui avec ceux qui l'habitent ! » Psaume 24:1 ; « Car la terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle contient » I Corinthiens 10 :26.
Le mot « dîme » signifie simplement « la dixième partie » du revenu.
On distingue quatre sortes de dîmes sous la loi :
La première dîme : Le peuple devait payer une dîme générale au bénéfice des Lévites, « Et quant aux enfants de Lévi, voici, je leur ai donné pour héritage toutes les dîmes d'Israël, en échange du service qu'ils font, le service du tabernacle d'assignation » Nombres 18:21.
Toutes les tribus d'Israël, à l'exception des Lévites, eurent une possession géographique qu'ils reçurent comme leur "héritage" après l'entrée en Canaan. Mais les Lévites devaient accomplir une tâche particulière au sein de la nation. Ils devaient s'occuper du service dans la tente d'assignation. En compensation de ce service, ils devaient percevoir un impôt de 10% des revenus de tous les Israélites.
Ces Lévites devaient en outre remplir les fonctions actuelles d'inspecteurs sanitaires, d'officiers de police, de magistrats, et d'enseignants. Pour employer un langage moderne, les Lévites représentaient les « agents de la Fonction Publique ». Leurs besoins étaient couverts par la perception de cette taxe de 10 % sur les revenus de toute la nation.
La dîme qui revenait aux lévites faisait vivre les gens du gouvernement, elle servait à développer le sens religieux, social et culturel commun en développant l'amour envers Dieu et en enseignant aux individus à partager avec les autres. C'était l'enseignement communautaire et social.
La deuxième dîme : Les Lévites devaient payer la « dîme de la dîme », au bénéfice des sacrificateurs. « L'Eternel parla à Moïse, et dit : Tu parleras aux Lévites, et tu leur diras : Quand vous aurez reçu des enfants d'Israël la dîme que je vous ai donnée sur eux pour votre héritage, vous en prélèverez l'offrande de l'Eternel, la dîme de la dîme. Et votre offrande prélevée vous sera comptée comme le froment de l'aire et comme l'abondance de la cuve. Ainsi, vous prélèverez, vous aussi, l'offrande de l'Eternel sur toutes vos dîmes, que vous recevrez des enfants d'Israël ; et vous en donnerez l'offrande de l'Eternel à Aaron, le sacrificateur. Vous prélèverez toute l'offrande de l'Eternel, sur toutes les choses qui vous seront données ; sur tout ce qu'il y a de meilleur, vous prélèverez la portion consacrée. Et tu leur diras : quand vous aurez prélevé le meilleur de la dîme, elle sera comptée aux lévites comme le revenu de l'aire et comme le revenu de la cuve. Et vous la mangerez en un lieu quelconque, vous et votre famille car c'est votre salaire, en échange de votre service dans le tabernacle d'assignation » Nombres 18:25-31.
Il faut bien distinguer que tous les sacrificateurs étaient des Lévites, mais tous les Lévites n'étaient pas des sacrificateurs. Les sacrificateurs descendaient d'Aaron, et ils exerçaient des responsabilités particulières dans le service de la tente d'assignation, puis du Temple. Cette seconde dîme offrait une garantie financière aux sacrificateurs, et assurait donc le bon fonctionnement du service du Temple.
La troisième dîme : Tous les Israélites devaient conserver une dîme de toute leur production, en prévision de leurs pèlerinages annuels à Jérusalem. « Tu ne manqueras point de donner la dîme de tout le produit de ce que tu auras semé, de ce qui sortira de ton champ, chaque année. Et tu mangeras, devant l'Éternel ton Dieu, au lieu qu'il aura choisi pour y faire habiter son nom, la dîme de ton froment, de ton vin, de ton huile, et les premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours l'Éternel ton Dieu. Mais si le chemin est trop long pour toi, en sorte que tu ne puisses porter toutes ces choses, parce que le lieu que l'Éternel ton Dieu aura choisi pour y mettre son nom, sera trop loin de toi, quand l'Éternel ton Dieu t'aura béni, alors tu les convertiras en argent, et tu serreras l'argent en ta main ; tu iras au lieu que l'Éternel ton Dieu aura choisi, et tu donneras l'argent en échange de tout ce que tu désireras, gros ou menu bétail, vin ou boisson forte, et tout ce que tu souhaiteras ; et tu le mangeras là, devant l'Éternel ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille » Deutéronome 14:22-26.
Tout le peuple devait s'assembler trois fois par an à Jérusalem, l'endroit choisi par le Seigneur, à l'occasion des principales fêtes. Ces fêtes devaient être l'occasion de se réjouir ensemble, et Dieu avait prévu que chacun puisse disposer de ressources suffisantes pour leur permettre de se réjouir pleinement. C'est pour cela qu'ils devaient mettre de côté 10% de leurs productions agricoles annuelles. Il est intéressant de noter que la dîme n'était jamais payée en argent, mais toujours en nature.
Cette dîme était destinée à promouvoir l'unité familiale et stimuler la dévotion à l'Eternel. C'était en quelque sorte un repas communautaire national, et chacun apprenait à partager. Cette dîme, appelée dîme des festivités, servait à perpétuer la vie religieuse et sociale de la nation.
Notez ce que dit le verset 27 : « Et tu n'abandonneras point le Lévite qui est dans tes portes, parce qu'il n'a point de portion ni d'héritage avec toi ». Ce verset fait référence à la première dîme, qui devait être donnée aux Lévites. En d'autres termes, cette troisième dîme, destinée à être consommée au cours des fêtes annuelles, ne devait pas être confondue avec la dîme spécifique destinée aux Lévites.
La quatrième dîme : Il fallait payer une dîme spéciale à l'intention des pauvres, des orphelins et des veuves, « Au bout de trois ans, tu tireras toutes les dîmes de ton revenu de cette année-là, et tu les déposeras dans tes portes. Alors le Lévite, qui n'a point de portion ni d'héritage avec toi, et l'étranger, l'orphelin et la veuve, qui seront dans tes portes, viendront et mangeront, et se rassasieront ; afin que l'Éternel ton Dieu te bénisse dans toute oeuvre que tu feras de ta main » Deutéronome 14:28-29.
Cette dîme était destinée aux pauvres, aux veuves et aux orphelins. Aujourd'hui, dans les pays modernes, on appellerait cela la « Sécurité Sociale » ! Cette dîme devait être payée tous les trois ans. Elle concernait donc le tiers d'une dîme annuelle.
Toutes ces dîmes n'étaient pas des offrandes volontaires. Il s'agissait de véritables taxes. Le total de toutes ces dîmes payées par les Israélites représentait environ 23% de la totalité de leurs revenus annuels. C'est un chiffre comparable à celui des impôts sur les revenus payés par les citoyens d'un état moderne.
En conclusion, il faut comprendre qu'au temps de la loi, la dîme était un impôt obligatoire auquel était soumis tout Israélite y compris le Lévite, à l'exception du sacrificateur. La dîme perd sous la loi, son caractère volontaire et de libéralité, qu'elle avait avant elle : elle devient une prescription légale, un devoir religieux, dont le non-respect constituait un péché entraînant des conséquences.
Et si par négligence ou désobéissance le peuple venait à manquer à ce devoir, le seigneur réagissait par la malédiction. « Maudit soit celui qui ne respecte pas les commandements de la loi de Dieu et qui ne les met pas en pratique ! ... » (Deutéronome 27/26)
« Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, et qu'il y ait de la provision dans ma maison ; et éprouvez-moi en cela, dit l'Éternel des armées : si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure » Malachie 3:10.
Ceci est en effet le verset favori de tous ceux qui enseignent le paiement de la dîme qui s'associent à Matthieu 23 :23 ; Luc 6 :38 ; II Corinthiens 9 :6 ; III Jean 2!
C'est sur ce verset de Malachie 3 :10 que repose l'essentiel de leur doctrine et les menaces de malédictions! Par contre en étudiant ce verset de plus près, nous pouvons percevoir quelque chose de très intéressant. Rappelez-vous qu'il existait quatre dîmes en Israël, dans l'Ancien Testament, sous la Loi.
De quelle dîme s'agit-il donc dans le passage de Malachie ?
« Le sacrificateur, fils d'Aaron, sera avec les Lévites lorsque les lévites paieront la dîme ; et les Lévites apporteront la dîme de la dîme à la maison de notre Dieu, dans les chambres de la maison du trésor... » Néhémie 10:38.
Dans les deux passages de Malachie 3 :10 et Néhémie 10 :35-38, le mot "dîme" est traduit en hébreu par « outsair ». Le texte de Malachie concerne donc la dîme que devaient payer les Lévites, et non les dîmes dues par le peuple ! Donc les malédictions annoncées par Malachie et dont nous menacent certains « hommes de Dieu » qui insistent pour maintenir la perception de la dîme, de nos jours, ne concernent pas le peuple des fidèles.
Malachie ne fustige donc pas le peuple en général, mais il reprend sévèrement les Lévites, qui ne payaient pas la dîme de la dîme ! Ainsi, ceux qui utilisent ce verset pour vous faire payer la dîme ne se rendent pas compte qu'ils utilisent un passage qui devrait plutôt les concerner eux-mêmes.
Pour comprendre le livre de Malachie, il faut lire Malachie 4:4. « Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel je prescrivis en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances », qui désigne le thème central de tout le livre de Malachie.
Le livre de Malachie concerne l'application stricte de la Loi de Moïse. Or nous, chrétiens, ne sommes plus placés sous l'Ancienne Alliance mais sous la Nouvelle Alliance. Nous ne vivons plus sous la Loi de Moïse. Nous vivons sous la grâce qu'est venu nous offrir Jésus-Christ. Si vous décidez de vous soumettre ne serait-ce qu'à une seule des dispositions de la Loi de Moïse, vous allez avoir un problème sérieux !
D'abord parce qu'elle est impossible à respecter en entier ; ensuite parce que c'est contraire à l'ordre de Jésus. « Mais tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; puisqu'il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi » Galates 3:10. Si nous observons une loi pour être sauvé, nous devons les observer toutes, sinon nous sommes sous la malédiction ! Le but de la Loi était d'agir comme un tuteur, comme un précepteur, « notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi » Galates 3:24.
A l'époque de Jésus la Théocratie avait perdu de son contenu. En effet Israël était sous la domination de l'empire romain depuis -63. Et même si quelques pharisiens ( laïcs formant une secte qui se distinguaient par leur piété et leur savoir et qui contestèrent le pouvoir héréditaire de prêtres conservateurs –les saducéens- et gagnèrent ainsi le respect et le soutient du peuple. Ils finirent par devenir maîtres du Sanhédrin, la plus haute autorité religieuse et légale du pays) donnaient encore la dîme Matthieu 23 :23 (de la menthe, de l'aneth et du cumin), l'impôt ou le tribut, lui, revenait au gouvernement en place à ce moment là, c'est à dire l'empire romain (Matthieu 22 :17).
« Mais malheur à vous, pharisiens, qui payez la dîme de la menthe, de la rue et de toutes sortes d'herbes, tandis que vous négligez la justice et l'amour de Dieu. Ce sont là les choses qu'il fallait faire, sans néanmoins négliger les autres. » Luc 11:42.
Les personnes qui enseignent la dîme utilisent souvent le verset de Matthieu 23:23 qui montre pourtant que la dîme est abolie sous la Nouvelle Alliance : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là ».
Il faut noter que ce passage signifie que de tous les commandements de la loi, les plus importants étaient « le droit, la miséricorde et la fidélité » que tous négligeaient. Ils ne faisaient que payer la dîme.
(Cette dîme était toujours en nature : menthe, aneth et cumin ; mais pas en argent). Les pharisiens pratiquaient donc le plus facile de la loi (notamment Payer la dîme : acte extérieur n'impliquant pas le coeur), mais laissaient de côté le plus important (la justice, l'amour et la fidélité impliquant le coeur).
Quand Jésus dit aux Pharisiens « ce sont là les choses qu'il fallait pratiquer, sans négliger néanmoins les autres » (LSG), cela signifie-t-il que les chrétiens doivent payer la dîme ?
Il nous faut bien observer bien les paroles de Jésus dans leur contexte. Le Seigneur Jésus s'adressait aux scribes et aux pharisiens. La particularité des pharisiens est qu'ils se considéraient eux-mêmes comme étant « consacrés à la Loi » ; c'est ce que signifie le mot « pharisien ». Paul était un pharisien, il dit de lui-même, qu'il était « irréprochable, à l'égard de la justice de la loi » (Philippiens 3:6, LSG). Jésus s'adressait donc à des hommes qui se vantaient d'observer parfaitement la Loi, il leur dit donc de continuer à faire cela, mais sans négliger la justice et l'amour de Dieu.
Mais dans tout le chapitre 23 de Matthieu, Jésus exprime sa colère contre les hypocrites qu'il dénonce et il dit notamment au verset 19, « Qu'est-ce qui est plus important ? L'offrande ou l'autel qui rend l'offrande sacrée ? » (PDV). Les reproches de Jésus aux pharisiens et à Jérusalem se concluent par l'annonce de sa crucifixion, de la destruction du temple et de l'avènement d'une Nouvelle Alliance.
Les propos de Jésus concernant la dîme s'adressaient exclusivement aux pharisiens et non à ses disciples. Il n'a jamais imposé la dîme à ses disciples.
Les chrétiens ne sont plus sous la Loi mais sous la grâce. Jésus, avant sa mort et sa résurrection, ne demandait pas aux gens de ne pas respecter la Loi, au contraire, il les renvoyait à la Loi comme dans Luc 10 :25, lorsqu'un docteur de la Loi demande à Jésus comment avoir la vie éternelle. Jésus le renvoie à la Loi et la lui explique. Dans le chapitre 18 de Luc, un homme riche lui pose la même question et Jésus lui demande d'appliquer les commandements (Luc 18:18). Donc jusqu'à la résurrection, Jésus demande de respecter la Loi, et donc de ne pas négliger la dîme.
Mais ensuite, avec sa mort et sa résurrection, les données changent. Le rideau du temple étant déchiré, l'accès au trône est donné à tous et nous ne sommes plus sous la Loi mais sous la grâce.
Jésus a dit à la croix : « TOUT EST ACCOMPLI » Jean 19:30. La Loi de Dieu ne pouvait pas être supprimée par Christ. Jésus a dit : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » Matthieu 5:17.
Le livre de Lévitique est celui qui définit le culte, or la préfiguration et l'image de Jésus y sont annoncées. Jésus nous a aussi parlé de deux hommes. L'un d'eux payait la dîme, et l'autre ne la payait pas. Lequel des deux a-t-il été justifié ? (Luc 18:10-14).
Qui donc fut justifié devant le Seigneur, celui qui payait la dîme, ou celui qui ne la payait pas ? Si l'argent que vous disposez servir à pourvoir aux besoins de votre famille, et que vous l'utilisez pour le donner à votre église en tant que « dîme », vous faites exactement ce que faisaient ces pharisiens que reprend Jésus ! Vous dites que votre argent est « corban » ! En faisant cela, vous annulez donc la Parole de Dieu par votre tradition, comme Jésus le disait aux pharisiens.
La dîme était une pratique entière de la loi et non de la grâce. La loi a été donnée à Moïse mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus (Jean 1 :17). Tous ceux qui dépendent de la loi [qui pratiquent encore la loi, par exemple en payant la dîme], sont sous la malédiction s'ils négligent un seul iota ; car la loi ne peut être pratiquée en partie : Elle est un 'tout indivisible' et ne peut rien amener à la perfection mais plutôt au péché, c'est à dire à la désobéissance, puis à la mort. Il ne peut en être autrement puisque nul ne peut pratiquer la loi sans pécher.
Mais pour nous sauver, Dieu a du nous racheter de la malédiction de la loi (Galates 3 :13-14), nous dégager de la loi elle-même (Romains 7 :6 ; 10 :4 ; Galates 3 :23-25) et remplacer le règne de la loi par un commandement nouveau qui est 'la loi de Christ' (Jean 13 :34 ; Galates 6 :2). Accomplir la loi de Christ se traduit ainsi par « aimer son prochain » et « aimer Dieu ».
En effet, le moyen que Dieu a utilisé pour nous dégager de la loi mosaïque était de nous faire mourir en Christ. Maintenant, de même que Christ est ressuscité d'entre les morts, nous aussi nous sommes ressuscités avec Lui et nous vivons non plus selon la loi de Moïse, mais selon la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ : « En effet, la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Romains 8 :2.
Il y a cependant un changement de loi, ce qui implique en même temps un changement de sacerdoce (c'est-à-dire un sacerdoce non transmissible) dont Christ est le Souverain Sacrificateur et tous les croyants constituant un 'royaume des sacrificateurs' du nouveau sacerdoce. Le changement de loi est donc une conséquence logique de changement de sacerdoce.
La conclusion que nous pouvons alors tirer c'est qu'il y a deux alliances (l'ancienne et la nouvelle), deux sacerdoces (lévitique et royal) et enfin deux lois (mosaïque et de Christ). Nous voyons distinctement par là que la dîme ne peut plus être d'actualité sous la Nouvelle Alliance.
L'offrande biblique ne peut donc être une offrande d'argent dans le but de recevoir la grâce de Dieu, celle-ci est imméritée et gratuite par la foi seule.
Qu'est ce qu'enseigne le Nouveau Testament au sujet de l'argent et les dons ? Ne faut-il plus donner comme d'autres pensent ?
« Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l'honneur, à qui l'honneur » Romains 13:7.
Nous devons continuer à payer nos impôts à l'état, de ce point de vue, rien n'est changé par rapport à l'Ancien Testament ! Nous devons toujours contribuer à financer la Sécurité Sociale et la Fonction Publique ! Mais, en ce qui concerne nos dons, nous devons reconnaître que nous appartenons entièrement au Seigneur, avec tout ce que nous possédons. Quand nous nous présentons devant lui, nous ne devons jamais oublier cette vérité !
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c'est votre culte raisonnable » Romains 12:1 (lire aussi 2 Corinthiens 8:1-5).
Tout ce que nous donnons découle donc de la qualité de notre relation avec le Seigneur. Tout dépend de notre motivation.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » Jean 3:16.
La plupart des chrétiens ne pensent pas à appliquer ce verset à un contexte de dons financiers. Nous devons toujours donner en nous inspirant de la manière dont Dieu donne.
Remarquez de quelle manière Dieu donne ! Sa motivation est l'amour. En donnant son Fils, le Père s'est donné Lui-même. Dieu a donné pour répondre à notre besoin, pas à notre cupidité : « afin que quiconque croit en Lui ne périsse point ».
Comment et pourquoi un chrétien doit-il donner ?
Donner pour répondre à un besoin.
La Bible nous enseigne que nous devons donner en réponse à un besoin et non pas pour répondre à la cupidité de ceux qui nous font des appels d'argent ! Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens font l'objet d'incessantes sollicitations. Les professionnels de la religion qui les dirigent leur demandent sans cesse des dons toujours plus importants pour pouvoir se payer des propriétés luxueuses, acheter les derniers modèles de voitures, voyager dans le monde entier, et se bâtir d'immenses empires financiers contrôlés par leur famille, tout cela, bien entendu, « pour la gloire de Dieu » ! Tous ces bâtisseurs d'empires ont bien soin de demander aux chrétiens de verser la dîme à leur ministère, en les menaçant des pires châtiments de Dieu s'ils ne s'exécutent pas ! La Bible ne nous demande absolument pas d'encourager la cupidité de tels hommes. Elle nous demande plutôt de secourir les besoins véritables : « Car il n'y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient, et apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu'il en avait besoin » Actes 4:34-35 (lire aussi Actes 11 :27-30).
Donner secrètement et humblement.
« Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d'en être vus ; autrement vous n'en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l'aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu'ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu'ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » Matthieu 6:1-4. Le Seigneur nous demande donc de donner secrètement, et humblement.
Donner uniquement selon ses moyens.
« Lorsqu'on donne de bon coeur, Dieu accepte ce don, en tenant compte de ce que l'on a, et non de ce que l'on n'a pas. » 2 Corinthiens 8:12, SEM.
Admettons par exemple que vous ne disposez d'une somme d'argent qui équivaut à 100 euro, et qu'il vous faut régler la même somme à quelqu'un, mais au lieu de payer votre dette, vous vous aventurez à donner votre argent à une organisation religieuse, Dieu n'acceptera pas votre offrande. Il ne la considèrera pas comme « acceptable ». Ne donnez que ce dont vous disposez réellement. Je vous prie de ne plus vous laissez pas avoir par tous ceux qui manipulent les chrétiens par leurs boniments, comme c'est le cas dans la plupart d'églises pentecôtistes ou charismatiques. On vous demande alors de « donner par la foi, en croyant que Dieu va multiplier par cent votre don »! La Bible dit clairement que le Seigneur considère de tels dons comme inacceptables !
Il y a certains pasteurs sans coeur qui poussent leurs fidèles à s'endetter et même à avoir les crédits pour payer la dîme.
Donner avec joie et non à contre coeur.
« Que chacun donne selon qu'il l'a résolu en son coeur, non à regret, ni par contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu'ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes oeuvres, selon qu'il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement. Or, Celui qui fournit la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous donnera et multipliera votre semence et augmentera les fruits de votre justice ; afin que vous soyez enrichis en toute manière, pour accomplir toutes sortes de libéralités, qui fassent rendre à Dieu par nous des actions de grâces. Car l'administration de cette offrande non seulement pourvoit aux besoins des saints, mais encore elle abonde en actions de grâces que plusieurs rendront à Dieu » 2 Corinthiens 9:7-12
Nous comprenons explicitement par ces textes comment la Bible enseigne la manière de donner : rien ne sert à avoir un cœur lourd et serré lors de l'offrande, il ne faut donner que si vous êtes réellement heureux de donner ! La Bible ne nous demande pas non plus de donner plus que nous pouvons nous le permettre, en nous forçant à être joyeux de le faire ! Le verset 7 résume le mieux ce que le Nouveau Testament nous demande de faire quand nous donnons : « Que chacun donne selon qu'il l'a résolu en son coeur, non à regret, ni par contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie » 2 Corinthiens 9:7.
Le désir de Dieu est que son peuple donne uniquement une offrande venant du cœur, sans contrainte ni tristesse ou pincement mais avec joie. Cependant, si vous ne pouvez pas donner avec joie, alors ne donnez rien ! Dieu ne l'exige pas, et il n'acceptera pas un tel don ! Dieu agrée une offrande faite de bons cœurs.
L'église catholique romaine avait beaucoup copié le sacerdoce lévitique et fit cette confusion d'élever une caste au-dessus du peuple d'où la différence entre le clergé et les laïcs, autrement appelé dans les milieux dits protestants et évangéliques 'le comité et le peuple' ou encore 'les leaders et les autres', ce qui prouve l'ignorance par rapport au changement de sacerdoce effectué, l'ignorance tue. Et nous savons que cette église pendant un long temps a prélevé la dîme sur le peuple.
La déficience de ce système babylonien qui fait la différence entre le clergé et les laïques, si courant dans la chrétienté même protestante ou évangélique réside en ce que souvent il engendre des auditeurs de sermons, il enlève en général tout désir de s'engager dans les tâches spirituelles et enfin il retarde le développement spirituel des « laïques », donc du petit peuple.
Comprenons que la Bible encourage de donner avec son coeur selon la vérité qui est en Jésus-Christ (la loi de Christ) et non sous le joug de la loi (la dîme).
« Invite les Israélites à me faire des offrandes prélevées sur leurs biens. Vous accepterez de tout homme qui la donnera de bon coeur l'offrande qu'il me fera » Exode 25:2 (SEM).
Cette offrande était destinée à la construction du tabernacle. Ce tabernacle était la chose la plus importante de tout l'Ancien Testament. Dieu ne voulait accepter que les contributions de ceux qui étaient réellement heureux de les faire. Dans le Nouveau Testament, rien n'a changé.
Certaines personnes disent que la dîme existait bien avant la loi. Mais ils oublient que la Bible parle de plusieurs sortes de lois.
Les différentes sortes de lois dans les Ecritures
Les lois cérémonielles préfiguraient le sacrifice de Jésus
Ces lois étaient relatives au culte et concernaient le Tabernacle, (les sacrifices, les ablutions...) le Temple, (Lévitique 16 et Hébreux 9:1 à 10).
Ainsi Jésus est venu pour accomplir la loi « cérémonielle » qui parlait de lui. Jésus, l'agneau pascal est mort pour définitivement ôter le péché : donc les lois cérémonielles ont été accomplies car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant. Jésus est la fin de la loi relative au culte (Apocalypse 13 :8, Genèse 3 :23).
« Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tout croyant » Romains 10:4.
Les dîmes (la dîme des sacrificateurs) devaient être amenées dans le Temple (Malachie 3:10), elles faisaient donc partie des lois cérémonielles. Tout est accompli dans ce domaine aussi. Lisons Deutéronome 14:22-29 et 26:8-13. Les lévites et les sacrificateurs de l'Ancienne Alliance n'existent plus sous la Nouvelle Alliance car les enfants de Dieu sont un royaume de rois et de sacrificateurs.
Nombres 18:21-31 enseigne que les lévites n'avaient pas de possessions car ils avaient la dîme, le 1/10ème de la dîme revenait à Dieu et la 9/10ème de la dîme leur revenait. C'était l'Ancienne Alliance, maintenant sous la Nouvelle Alliance, 100% appartient à Dieu. Hébreux 9:10, parle de ces choses imposées jusqu'à un temps de réforme, ce temps est arrivé, tout est accompli, le voile a été déchiré une fois pour toutes. Nous pouvons lire dans Hébreux 9:11-22 que l'Ancienne Alliance a été brisée et que nous avons accès au lieu Très Saint par le sang de Jésus-Christ. Galates 3:13 et 4:4-7, nous dit que Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi ; la loi est finie car elle est accomplie.
« En parlant d'une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » Hébreux 8:13.
Si nous observons une loi, nous devons les observer toutes, sinon nous sommes sous la malédiction (Jacques 2 :10).
Nous pouvons nous poser aujourd'hui la question suivante : « comment doit-on célébrer le culte ? » Romains 12:1, nous donne la réponse : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c'est votre culte raisonnable ». Nous devons nous offrir en sacrifice vivant et nous donner nous-mêmes à Dieu (II Corinthiens 8:5).
Le culte sous la Nouvelle Alliance consiste à offrir son corps tout entier à Dieu, à donner à Dieu toute notre vie. Tout ce que nous avons appartient à Dieu. Les chrétiens doivent comprendre qu'ils appartiennent totalement au Seigneur, leurs biens y compris. Et Paul, dans Galates 2:20, nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi ».
« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n'êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » 1 Corinthiens 6:19-20.
Quand nous recevons notre salaire, nous devons payer le loyer, les factures, et ensuite demander à Dieu comment utiliser l'argent qui reste car il lui appartient en totalité. Une fois les directives reçues du Seigneur, nous devons donner avec joie et sans contrainte.
Les lois morales sont immuables
Dieu est saint et il veut un peuple saint qui marche dans sa crainte, dans la sainteté et dans l'obéissance. Lévitique 18, nous parle des lois morales ; elles n'ont pas été effacées, elles existent toujours.
Lévitique 18:22, nous dit que l'homosexualité est une abomination, « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c'est une abomination ». Le Nouveau Testament nous confirme ces choses dans 1 Corinthiens 6:9-10, « Ne savez–vous pas que les injustes n'hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les dépravés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les accapareurs n'hériteront le royaume de Dieu. » (SER). Nous ne devons pas voir la nudité de notre père, de notre mère, des autres personnes, exception faite bien évidemment des époux. Nous ne devons pas voir la nudité de la femme ou de l'homme avant le mariage.
Les dix commandements font également partie des lois morales. Ces exemples nous montrent de façon très claire que les lois morales sont encore en vigueur de nos jours et sont immuables. Ces lois n'ont pas été abolies et celui qui est en Christ marche dans la crainte de Dieu. L'Eglise est l'assemblée des saints.
Fuyez l'impudicité, comme Joseph l'a fait (Genèse 39 ; 1 Corinthiens 6:18). Pour avoir la haine du mal et du péché, il faut se soumettre à Dieu et il nous donne alors la force dont nous avons besoin. Se soumettre à Dieu, c'est se soumettre à sa Parole et à sa Puissance (Esaïe 59). Les lois morales sont inscrites dans la conscience de l'homme, elles sont gravées dans notre cœur, « Or, voici l'alliance que je traiterai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur coeur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » Hébreux 8:10.
Les lois sociales.
Ce sont des lois civiles régissant la vie sociale d'Israël, comme nous pouvons le lire dans Exode 21, par exemple. Ces lois n'ont rien à voir avec les croyants de la Nouvelle Alliance.
Conclusion
Il y a beaucoup de personnes qui réclament la dîme en avançant comme argument qu'elle existant bien avant la loi, du temps d'Abraham. Ils affirment que la dîme a été donnée par Abraham avant la loi et c'est pour cette raison qu'ils la réclament encore de nos jours.
Certains de ces prédicateurs veulent ignorer que les Ecritures parlent de trois sortes de lois :
- les lois cérémonielles (Hébreux 9 :1)
- les lois morales (Exode 20 : 1-17)
- les lois sociales ou civiles (Exode 21 :1-24).
Les lois morales témoignent de la nature de Dieu, ce sont des lois éternelles qui existent bien avant Abraham.
Les lois cérémonielles ont commencé dans le jardin d'Eden lorsque l'Eternel Dieu fit à Adam et sa femme des habits de peau et qu'il les en revêtit ; un animal a dû être sacrifié. Cet animal est une allusion à Christ qui a été fait justice pour nous. Tous les sacrifices d'animaux réalisés avant et après Moïse préfiguraient la mort expiatoire de Christ.
Les lois sociales sont les seules lois qui ont débuté avec Moïse, car elles concernaient exclusivement les Israélites.
Ces trois sortes de lois ont été institutionnalisées par Moïse, mais les deux premières (morales et cérémonielles) existaient avant ce dernier. Les quatre sortes de dîme faisaient bel et bien partie des lois sociales et cérémonielles. Or ces lois ne sont plus d'actualité sous la Nouvelle Alliance.
Il faut également dire que si les pasteurs vous réclament la dîme tout comme Abraham l'a donnée, il faudra prier pour que Melchisédech vous apparaisse également comme à Abraham pour lui donner votre dîme une fois pour toutes. Notez toutefois qu'Abraham n'a pas donné sa dîme à une église quelconque ou à un pasteur, et il n'en pas fait non plus une doctrine.
De quelle sorte de loi Jésus est-il venu accomplir et non abolir selon Matthieu 5 :17 ? La réponse est simple, il s'agit de la loi cérémonielle (sacrifices d'animaux) qui parlait de sa mort expiatoire en vue de notre rachat, de notre rédemption (Luc 24 :13-27, Luc 24 :45-47). Voilà pourquoi, à la croix, Jésus a dit dans Jean 19 :30 « Tout est accompli ».
En conclusion, nous pouvons dire que Jésus nous a rachetés en accomplissant les lois cérémonielles afin que nous pratiquions les lois morales (Ephésiens 2 :10). La justice de Dieu a été satisfaite par la mort de Jésus-Christ qui nous a rachetés et délivrés par son sang (Colossiens 1:12-14).
Le Seigneur nous a guéris par ses meurtrissures et nous a transportés dans le Royaume de son Fils bien-aimé en qui nous avons la rédemption et le pardon des péchés. Cependant, il importe que nous vivions pleinement dans la Nouvelle Alliance, car Jésus a parfaitement satisfait la justice de Dieu qui réclamait un sang pur.
Devant le trône de Dieu, Jésus a présenté son sacrifice ainsi que notre condition au Père, nous délivrant de la malédiction de la Loi (Galates 3:13), et nous bénissant de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ (Ephésiens 1:3).
Les quatre sortes de dîmes dont parle la Bible faisaient partie intégrante des lois cérémonielles (dont une portion seulement revenait aux lévites et sacrificateurs) et des lois sociales (dont une partie revenait au peuple juif). Ces deux lois n'existent plus sous la Nouvelle Alliance.
Nous pouvons examiner ensemble les passages de Hébreux 7:5-19. «Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d'après la loi, l'ordre de lever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d'Abraham... »
Qu'ordonne la loi aux Lévites qui exercent le sacerdoce ?
« Ils ont l'ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple » (verset 5).
Sur quoi la loi de la dîme repose t-elle alors ?
« Car c'est à celui-ci (le sacerdoce lévitique) que se rapporte la loi donnée au peuple » (verset 11).
Ce sacerdoce lévitique est-il changé dans la Nouvelle Alliance ?
« Le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu'il y ait aussi un changement de loi » (verset 12).
Donc, si la loi de la dîme repose entièrement sur le sacerdoce lévitique et que ce sacerdoce est changé dans la Nouvelle Alliance, qu'en est-il de la loi de la dîme ? La réponse est vraiment simple : « il est nécessaire qu'il y ait aussi un changement de loi » (verset 12), « ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité » (verset 18). Le sacerdoce lévitique et la dîme sont indissociables, d'après la Loi ; si l'un disparaît à cause d'un changement de loi, l'autre disparaît aussi.
Cyprien (200-258) fut le premier auteur chrétien à mentionner la pratique de soutenir financièrement le clergé. Comme les Juifs soutenaient les lévites sous la loi de Moïse, il a demandé à ce que les chrétiens soutiennent leur clergé avec la dîme. Au 10ème siècle la dîme était devenue obligatoire pour soutenir l'église d'état.
Aujourd'hui, le système Lévitique a été supprimé. Nous sommes tous des prêtres maintenant. Ainsi si, un prêtre exige une dîme, tous les chrétiens se donneront la dîme un à l'autre !
Beaucoup de pasteurs estiment qu'ils doivent prêcher la dîme pour rappeler à leur assemblée son obligation de les soutenir eux et leurs programmes. Et ils emploieront la promesse de la bénédiction financière ou la crainte d'une malédiction financière pour s'assurer que les dîmes rentrent au bercail.
La rémunération des pasteurs les transforme en professionnels. Elle les élève au-dessus du reste du peuple de Dieu. Elle crée une caste cléricale qui transforme le Corps vivant du Christ en affaires. Puisque le pasteur et son personnel sont « payés » pour faire le ministère ils sont des professionnels payés. Le reste de l'église s'enfonce dans un état de dépendance passive.
Le paiement d'un pasteur le force sans doute à plaire aux hommes. Il fait de lui l'esclave des hommes et non de Dieu (Galates 1:10).
Question : Faut-il encore payer la dîme sous la grâce?
Réponse 1 : Non, parce qu'il n'existe plus de Lévite aujourd'hui dans l'Eglise parce que c'est à eux que le peuple devait remettre la dîme.
Réponse 2 : Non, parce que tout chrétien est engagé dans le sacerdoce de Christ. Le chrétien est ainsi un sacrificateur pour Dieu par Jésus-Christ. Et même si les ordonnances de la loi mosaïque se rapportant à la dîme devaient être encore en vigueur, ce ne serait surtout pas les chrétiens qui devraient payer la dîme ; mais, bien au contraire, ce serait à eux d'en bénéficier, puisque de nos jours ce sont eux les sacrificateurs.
Réponse 3 : Non, enfin, parce qu'après avoir supprimé la loi de Moïse qui obligeait le peuple à donner la dîme de ses revenus, le Seigneur n'a plus donné de commandement se rapportant à la dîme.
Sous la période actuelle de la grâce, Jésus-Christ notre Sauveur nous a dégagés de la loi ; nous ne sommes donc plus sous la loi, c'est-à-dire que nous ne sommes plus tenus de pratiquer la loi, ni aucune de ses prescriptions.
De plus, Jésus-Christ, le nouveau et véritable souverain sacrificateur, a fait de nous (les chrétiens) un royaume des sacrificateurs. Or les sacrificateurs ne payaient jamais la dîme !
En traitant « le problème de la dîme », ce sujet qui est véritablement un exercice périlleux à bien des égards, certains chrétiens sont souvent bien plus intolérants que l'on pourrait le croire : attirer leur attention sur une tradition bien établie et sur laquelle repose la prospérité de leurs communautés, la solution probable pour sortir de certaines impasses financières et surtout le confort de leurs ministères.
Il ne faut surtout pas se taire et laisser prospérer ces faux « évangiles » qui à coup de menaces, de malédictions diverses et intentionnellement choisies, maintiennent les chrétiens dans la servitude, en les privant à la fois de la joie de donner et des bénédictions que notre Seigneur réserve à ceux qui donnent avec joie.
Il ne s'agit pas d'argumenter sur des questions théologiques mais de rétablir « la Vérité » qui a été renversée notamment au sujet de la « dîme ».
Une des hérésies actuelles qui ronge l'Eglise est la suivante : Les assemblées et les congrégations sont structurées de manière pyramidale, hiérarchique, modèle Lévitique comme le modèle catholique qui y est largement inspiré voire copié. Ces églises sont fondées sur la loi et adoptent le système légaliste sur la question de la dîme.
Ce système légaliste, « la dîme », importé du passé est hérité en fin de compte de l'église catholique romaine. « La dîme» était même un des taxes en vigueur à une certaine époque en France. Pour nous rassurer voyons la définition de ces mots :
Dictionnaire Hachette français :
Dîme :
N. fém. (latin : decima «dixième»).
1. Dixième partie des récoltes qui, chez les Juifs, devaient être consacrée à Dieu ou offerte aux lévites.
2. Hist. Avant la Révolution, taxe perçue par l'Église et équivalente à la dixième partie des récoltes.
3. Fig. Prélever une dîme sur quelque chose. : détourner une partie de sa valeur pour son propre compte.
La pratique de la dîme est devenue une tradition dans les milieux dits « chrétiens ».
La tradition est la transmission d'une pratique dictée à l'origine par des circonstances particulières ou adoptées pour répondre aux besoins spécifiques d'une époque, et qui avec le temps est devenue une coutume.
Bibliquement, nous pourrions dire que c'est la déformation de la Parole de Dieu ou sa perversion qui conduit en particulier à l'apostasie. D'où il faut sans cesse se réformer.
Cela consiste pour l'Eglise à faire une totale abstraction des traditions acquises au cours des siècles afin de revenir la Parole de Dieu.
Une des erreurs survenues pour polluer l'Eglise, outre l'arrière plan judaïsant fut après l'an 313, sa paganisation, c'est-à-dire l'ajout des traditions païennes et mythologiques.
Aujourd'hui à la veille du retour de Jésus, l'Eglise de Jésus-Christ a besoin de réformes profondes pour revenir à la saine doctrine qui seule est susceptible d'apporter un vrai changement dans la vie des chrétiens.
Actuellement dans les milieux protestants et évangéliques, la pratique de la dîme semble encore bien confortable et tellement plus sécurisant pour qui manque de foi dans le pouvoir de la volonté de Dieu de s'occuper de ses enfants et serviteurs. Quels en sont les fondements bibliques ? Peut–on encore exiger d'eux qu'ils s'acquittent obligatoirement du versement du dixième de leurs revenus entre les mains de leurs conducteurs ?
La dîme apparaît dans la Bible. La dîme est biblique, mais elle n'est pas chrétienne. La dîme appartient à l'Israël ancien. C'était essentiellement leur impôt sur le revenu. Vous ne trouvez jamais de chrétiens du premier siècle donné la dîme dans le Nouveau Testament.
La dîme existe-t-elle sous la Nouvelle Alliance et faut-il encore la payer ?
L'Eglise du Nouveau Testament est-elle soumise à la pratique de la dîme ?
Quel est l'enseignement réel de la Bible à ce sujet ? Que nous dit Dieu ?
Il est évident que sur le plan matériel et financier, nous ne pouvons rien donner à Dieu. C'est lui qui a créé l'univers. Il possède déjà toutes choses. Votre vie et chaque battement de votre cœur sont des dons de Dieu.
« La terre et ses richesses appartiennent à l'Eternel. L'univers est à lui avec ceux qui l'habitent ! » Psaume 24:1 ; « Car la terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle contient » I Corinthiens 10 :26.
Le mot « dîme » signifie simplement « la dixième partie » du revenu.
On distingue quatre sortes de dîmes sous la loi :
La première dîme : Le peuple devait payer une dîme générale au bénéfice des Lévites, « Et quant aux enfants de Lévi, voici, je leur ai donné pour héritage toutes les dîmes d'Israël, en échange du service qu'ils font, le service du tabernacle d'assignation » Nombres 18:21.
Toutes les tribus d'Israël, à l'exception des Lévites, eurent une possession géographique qu'ils reçurent comme leur "héritage" après l'entrée en Canaan. Mais les Lévites devaient accomplir une tâche particulière au sein de la nation. Ils devaient s'occuper du service dans la tente d'assignation. En compensation de ce service, ils devaient percevoir un impôt de 10% des revenus de tous les Israélites.
Ces Lévites devaient en outre remplir les fonctions actuelles d'inspecteurs sanitaires, d'officiers de police, de magistrats, et d'enseignants. Pour employer un langage moderne, les Lévites représentaient les « agents de la Fonction Publique ». Leurs besoins étaient couverts par la perception de cette taxe de 10 % sur les revenus de toute la nation.
La dîme qui revenait aux lévites faisait vivre les gens du gouvernement, elle servait à développer le sens religieux, social et culturel commun en développant l'amour envers Dieu et en enseignant aux individus à partager avec les autres. C'était l'enseignement communautaire et social.
La deuxième dîme : Les Lévites devaient payer la « dîme de la dîme », au bénéfice des sacrificateurs. « L'Eternel parla à Moïse, et dit : Tu parleras aux Lévites, et tu leur diras : Quand vous aurez reçu des enfants d'Israël la dîme que je vous ai donnée sur eux pour votre héritage, vous en prélèverez l'offrande de l'Eternel, la dîme de la dîme. Et votre offrande prélevée vous sera comptée comme le froment de l'aire et comme l'abondance de la cuve. Ainsi, vous prélèverez, vous aussi, l'offrande de l'Eternel sur toutes vos dîmes, que vous recevrez des enfants d'Israël ; et vous en donnerez l'offrande de l'Eternel à Aaron, le sacrificateur. Vous prélèverez toute l'offrande de l'Eternel, sur toutes les choses qui vous seront données ; sur tout ce qu'il y a de meilleur, vous prélèverez la portion consacrée. Et tu leur diras : quand vous aurez prélevé le meilleur de la dîme, elle sera comptée aux lévites comme le revenu de l'aire et comme le revenu de la cuve. Et vous la mangerez en un lieu quelconque, vous et votre famille car c'est votre salaire, en échange de votre service dans le tabernacle d'assignation » Nombres 18:25-31.
Il faut bien distinguer que tous les sacrificateurs étaient des Lévites, mais tous les Lévites n'étaient pas des sacrificateurs. Les sacrificateurs descendaient d'Aaron, et ils exerçaient des responsabilités particulières dans le service de la tente d'assignation, puis du Temple. Cette seconde dîme offrait une garantie financière aux sacrificateurs, et assurait donc le bon fonctionnement du service du Temple.
La troisième dîme : Tous les Israélites devaient conserver une dîme de toute leur production, en prévision de leurs pèlerinages annuels à Jérusalem. « Tu ne manqueras point de donner la dîme de tout le produit de ce que tu auras semé, de ce qui sortira de ton champ, chaque année. Et tu mangeras, devant l'Éternel ton Dieu, au lieu qu'il aura choisi pour y faire habiter son nom, la dîme de ton froment, de ton vin, de ton huile, et les premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours l'Éternel ton Dieu. Mais si le chemin est trop long pour toi, en sorte que tu ne puisses porter toutes ces choses, parce que le lieu que l'Éternel ton Dieu aura choisi pour y mettre son nom, sera trop loin de toi, quand l'Éternel ton Dieu t'aura béni, alors tu les convertiras en argent, et tu serreras l'argent en ta main ; tu iras au lieu que l'Éternel ton Dieu aura choisi, et tu donneras l'argent en échange de tout ce que tu désireras, gros ou menu bétail, vin ou boisson forte, et tout ce que tu souhaiteras ; et tu le mangeras là, devant l'Éternel ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille » Deutéronome 14:22-26.
Tout le peuple devait s'assembler trois fois par an à Jérusalem, l'endroit choisi par le Seigneur, à l'occasion des principales fêtes. Ces fêtes devaient être l'occasion de se réjouir ensemble, et Dieu avait prévu que chacun puisse disposer de ressources suffisantes pour leur permettre de se réjouir pleinement. C'est pour cela qu'ils devaient mettre de côté 10% de leurs productions agricoles annuelles. Il est intéressant de noter que la dîme n'était jamais payée en argent, mais toujours en nature.
Cette dîme était destinée à promouvoir l'unité familiale et stimuler la dévotion à l'Eternel. C'était en quelque sorte un repas communautaire national, et chacun apprenait à partager. Cette dîme, appelée dîme des festivités, servait à perpétuer la vie religieuse et sociale de la nation.
Notez ce que dit le verset 27 : « Et tu n'abandonneras point le Lévite qui est dans tes portes, parce qu'il n'a point de portion ni d'héritage avec toi ». Ce verset fait référence à la première dîme, qui devait être donnée aux Lévites. En d'autres termes, cette troisième dîme, destinée à être consommée au cours des fêtes annuelles, ne devait pas être confondue avec la dîme spécifique destinée aux Lévites.
La quatrième dîme : Il fallait payer une dîme spéciale à l'intention des pauvres, des orphelins et des veuves, « Au bout de trois ans, tu tireras toutes les dîmes de ton revenu de cette année-là, et tu les déposeras dans tes portes. Alors le Lévite, qui n'a point de portion ni d'héritage avec toi, et l'étranger, l'orphelin et la veuve, qui seront dans tes portes, viendront et mangeront, et se rassasieront ; afin que l'Éternel ton Dieu te bénisse dans toute oeuvre que tu feras de ta main » Deutéronome 14:28-29.
Cette dîme était destinée aux pauvres, aux veuves et aux orphelins. Aujourd'hui, dans les pays modernes, on appellerait cela la « Sécurité Sociale » ! Cette dîme devait être payée tous les trois ans. Elle concernait donc le tiers d'une dîme annuelle.
Toutes ces dîmes n'étaient pas des offrandes volontaires. Il s'agissait de véritables taxes. Le total de toutes ces dîmes payées par les Israélites représentait environ 23% de la totalité de leurs revenus annuels. C'est un chiffre comparable à celui des impôts sur les revenus payés par les citoyens d'un état moderne.
En conclusion, il faut comprendre qu'au temps de la loi, la dîme était un impôt obligatoire auquel était soumis tout Israélite y compris le Lévite, à l'exception du sacrificateur. La dîme perd sous la loi, son caractère volontaire et de libéralité, qu'elle avait avant elle : elle devient une prescription légale, un devoir religieux, dont le non-respect constituait un péché entraînant des conséquences.
Et si par négligence ou désobéissance le peuple venait à manquer à ce devoir, le seigneur réagissait par la malédiction. « Maudit soit celui qui ne respecte pas les commandements de la loi de Dieu et qui ne les met pas en pratique ! ... » (Deutéronome 27/26)
« Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, et qu'il y ait de la provision dans ma maison ; et éprouvez-moi en cela, dit l'Éternel des armées : si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure » Malachie 3:10.
Ceci est en effet le verset favori de tous ceux qui enseignent le paiement de la dîme qui s'associent à Matthieu 23 :23 ; Luc 6 :38 ; II Corinthiens 9 :6 ; III Jean 2!
C'est sur ce verset de Malachie 3 :10 que repose l'essentiel de leur doctrine et les menaces de malédictions! Par contre en étudiant ce verset de plus près, nous pouvons percevoir quelque chose de très intéressant. Rappelez-vous qu'il existait quatre dîmes en Israël, dans l'Ancien Testament, sous la Loi.
De quelle dîme s'agit-il donc dans le passage de Malachie ?
« Le sacrificateur, fils d'Aaron, sera avec les Lévites lorsque les lévites paieront la dîme ; et les Lévites apporteront la dîme de la dîme à la maison de notre Dieu, dans les chambres de la maison du trésor... » Néhémie 10:38.
Dans les deux passages de Malachie 3 :10 et Néhémie 10 :35-38, le mot "dîme" est traduit en hébreu par « outsair ». Le texte de Malachie concerne donc la dîme que devaient payer les Lévites, et non les dîmes dues par le peuple ! Donc les malédictions annoncées par Malachie et dont nous menacent certains « hommes de Dieu » qui insistent pour maintenir la perception de la dîme, de nos jours, ne concernent pas le peuple des fidèles.
Malachie ne fustige donc pas le peuple en général, mais il reprend sévèrement les Lévites, qui ne payaient pas la dîme de la dîme ! Ainsi, ceux qui utilisent ce verset pour vous faire payer la dîme ne se rendent pas compte qu'ils utilisent un passage qui devrait plutôt les concerner eux-mêmes.
Pour comprendre le livre de Malachie, il faut lire Malachie 4:4. « Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel je prescrivis en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances », qui désigne le thème central de tout le livre de Malachie.
Le livre de Malachie concerne l'application stricte de la Loi de Moïse. Or nous, chrétiens, ne sommes plus placés sous l'Ancienne Alliance mais sous la Nouvelle Alliance. Nous ne vivons plus sous la Loi de Moïse. Nous vivons sous la grâce qu'est venu nous offrir Jésus-Christ. Si vous décidez de vous soumettre ne serait-ce qu'à une seule des dispositions de la Loi de Moïse, vous allez avoir un problème sérieux !
D'abord parce qu'elle est impossible à respecter en entier ; ensuite parce que c'est contraire à l'ordre de Jésus. « Mais tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; puisqu'il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi » Galates 3:10. Si nous observons une loi pour être sauvé, nous devons les observer toutes, sinon nous sommes sous la malédiction ! Le but de la Loi était d'agir comme un tuteur, comme un précepteur, « notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi » Galates 3:24.
Jésus a-t-il enseigné la dîme ?
A l'époque de Jésus la Théocratie avait perdu de son contenu. En effet Israël était sous la domination de l'empire romain depuis -63. Et même si quelques pharisiens ( laïcs formant une secte qui se distinguaient par leur piété et leur savoir et qui contestèrent le pouvoir héréditaire de prêtres conservateurs –les saducéens- et gagnèrent ainsi le respect et le soutient du peuple. Ils finirent par devenir maîtres du Sanhédrin, la plus haute autorité religieuse et légale du pays) donnaient encore la dîme Matthieu 23 :23 (de la menthe, de l'aneth et du cumin), l'impôt ou le tribut, lui, revenait au gouvernement en place à ce moment là, c'est à dire l'empire romain (Matthieu 22 :17).
« Mais malheur à vous, pharisiens, qui payez la dîme de la menthe, de la rue et de toutes sortes d'herbes, tandis que vous négligez la justice et l'amour de Dieu. Ce sont là les choses qu'il fallait faire, sans néanmoins négliger les autres. » Luc 11:42.
Les personnes qui enseignent la dîme utilisent souvent le verset de Matthieu 23:23 qui montre pourtant que la dîme est abolie sous la Nouvelle Alliance : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là ».
Il faut noter que ce passage signifie que de tous les commandements de la loi, les plus importants étaient « le droit, la miséricorde et la fidélité » que tous négligeaient. Ils ne faisaient que payer la dîme.
(Cette dîme était toujours en nature : menthe, aneth et cumin ; mais pas en argent). Les pharisiens pratiquaient donc le plus facile de la loi (notamment Payer la dîme : acte extérieur n'impliquant pas le coeur), mais laissaient de côté le plus important (la justice, l'amour et la fidélité impliquant le coeur).
Quand Jésus dit aux Pharisiens « ce sont là les choses qu'il fallait pratiquer, sans négliger néanmoins les autres » (LSG), cela signifie-t-il que les chrétiens doivent payer la dîme ?
Il nous faut bien observer bien les paroles de Jésus dans leur contexte. Le Seigneur Jésus s'adressait aux scribes et aux pharisiens. La particularité des pharisiens est qu'ils se considéraient eux-mêmes comme étant « consacrés à la Loi » ; c'est ce que signifie le mot « pharisien ». Paul était un pharisien, il dit de lui-même, qu'il était « irréprochable, à l'égard de la justice de la loi » (Philippiens 3:6, LSG). Jésus s'adressait donc à des hommes qui se vantaient d'observer parfaitement la Loi, il leur dit donc de continuer à faire cela, mais sans négliger la justice et l'amour de Dieu.
Mais dans tout le chapitre 23 de Matthieu, Jésus exprime sa colère contre les hypocrites qu'il dénonce et il dit notamment au verset 19, « Qu'est-ce qui est plus important ? L'offrande ou l'autel qui rend l'offrande sacrée ? » (PDV). Les reproches de Jésus aux pharisiens et à Jérusalem se concluent par l'annonce de sa crucifixion, de la destruction du temple et de l'avènement d'une Nouvelle Alliance.
Les propos de Jésus concernant la dîme s'adressaient exclusivement aux pharisiens et non à ses disciples. Il n'a jamais imposé la dîme à ses disciples.
Les chrétiens ne sont plus sous la Loi mais sous la grâce. Jésus, avant sa mort et sa résurrection, ne demandait pas aux gens de ne pas respecter la Loi, au contraire, il les renvoyait à la Loi comme dans Luc 10 :25, lorsqu'un docteur de la Loi demande à Jésus comment avoir la vie éternelle. Jésus le renvoie à la Loi et la lui explique. Dans le chapitre 18 de Luc, un homme riche lui pose la même question et Jésus lui demande d'appliquer les commandements (Luc 18:18). Donc jusqu'à la résurrection, Jésus demande de respecter la Loi, et donc de ne pas négliger la dîme.
Mais ensuite, avec sa mort et sa résurrection, les données changent. Le rideau du temple étant déchiré, l'accès au trône est donné à tous et nous ne sommes plus sous la Loi mais sous la grâce.
Jésus a dit à la croix : « TOUT EST ACCOMPLI » Jean 19:30. La Loi de Dieu ne pouvait pas être supprimée par Christ. Jésus a dit : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » Matthieu 5:17.
Le livre de Lévitique est celui qui définit le culte, or la préfiguration et l'image de Jésus y sont annoncées. Jésus nous a aussi parlé de deux hommes. L'un d'eux payait la dîme, et l'autre ne la payait pas. Lequel des deux a-t-il été justifié ? (Luc 18:10-14).
Qui donc fut justifié devant le Seigneur, celui qui payait la dîme, ou celui qui ne la payait pas ? Si l'argent que vous disposez servir à pourvoir aux besoins de votre famille, et que vous l'utilisez pour le donner à votre église en tant que « dîme », vous faites exactement ce que faisaient ces pharisiens que reprend Jésus ! Vous dites que votre argent est « corban » ! En faisant cela, vous annulez donc la Parole de Dieu par votre tradition, comme Jésus le disait aux pharisiens.
La dîme était une pratique entière de la loi et non de la grâce. La loi a été donnée à Moïse mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus (Jean 1 :17). Tous ceux qui dépendent de la loi [qui pratiquent encore la loi, par exemple en payant la dîme], sont sous la malédiction s'ils négligent un seul iota ; car la loi ne peut être pratiquée en partie : Elle est un 'tout indivisible' et ne peut rien amener à la perfection mais plutôt au péché, c'est à dire à la désobéissance, puis à la mort. Il ne peut en être autrement puisque nul ne peut pratiquer la loi sans pécher.
Mais pour nous sauver, Dieu a du nous racheter de la malédiction de la loi (Galates 3 :13-14), nous dégager de la loi elle-même (Romains 7 :6 ; 10 :4 ; Galates 3 :23-25) et remplacer le règne de la loi par un commandement nouveau qui est 'la loi de Christ' (Jean 13 :34 ; Galates 6 :2). Accomplir la loi de Christ se traduit ainsi par « aimer son prochain » et « aimer Dieu ».
En effet, le moyen que Dieu a utilisé pour nous dégager de la loi mosaïque était de nous faire mourir en Christ. Maintenant, de même que Christ est ressuscité d'entre les morts, nous aussi nous sommes ressuscités avec Lui et nous vivons non plus selon la loi de Moïse, mais selon la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ : « En effet, la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Romains 8 :2.
Il y a cependant un changement de loi, ce qui implique en même temps un changement de sacerdoce (c'est-à-dire un sacerdoce non transmissible) dont Christ est le Souverain Sacrificateur et tous les croyants constituant un 'royaume des sacrificateurs' du nouveau sacerdoce. Le changement de loi est donc une conséquence logique de changement de sacerdoce.
La conclusion que nous pouvons alors tirer c'est qu'il y a deux alliances (l'ancienne et la nouvelle), deux sacerdoces (lévitique et royal) et enfin deux lois (mosaïque et de Christ). Nous voyons distinctement par là que la dîme ne peut plus être d'actualité sous la Nouvelle Alliance.
L'offrande biblique ne peut donc être une offrande d'argent dans le but de recevoir la grâce de Dieu, celle-ci est imméritée et gratuite par la foi seule.
Qu'est ce qu'enseigne le Nouveau Testament au sujet de l'argent et les dons ? Ne faut-il plus donner comme d'autres pensent ?
« Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l'honneur, à qui l'honneur » Romains 13:7.
Nous devons continuer à payer nos impôts à l'état, de ce point de vue, rien n'est changé par rapport à l'Ancien Testament ! Nous devons toujours contribuer à financer la Sécurité Sociale et la Fonction Publique ! Mais, en ce qui concerne nos dons, nous devons reconnaître que nous appartenons entièrement au Seigneur, avec tout ce que nous possédons. Quand nous nous présentons devant lui, nous ne devons jamais oublier cette vérité !
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c'est votre culte raisonnable » Romains 12:1 (lire aussi 2 Corinthiens 8:1-5).
Tout ce que nous donnons découle donc de la qualité de notre relation avec le Seigneur. Tout dépend de notre motivation.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » Jean 3:16.
La plupart des chrétiens ne pensent pas à appliquer ce verset à un contexte de dons financiers. Nous devons toujours donner en nous inspirant de la manière dont Dieu donne.
Remarquez de quelle manière Dieu donne ! Sa motivation est l'amour. En donnant son Fils, le Père s'est donné Lui-même. Dieu a donné pour répondre à notre besoin, pas à notre cupidité : « afin que quiconque croit en Lui ne périsse point ».
Comment et pourquoi un chrétien doit-il donner ?
Donner pour répondre à un besoin.
La Bible nous enseigne que nous devons donner en réponse à un besoin et non pas pour répondre à la cupidité de ceux qui nous font des appels d'argent ! Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens font l'objet d'incessantes sollicitations. Les professionnels de la religion qui les dirigent leur demandent sans cesse des dons toujours plus importants pour pouvoir se payer des propriétés luxueuses, acheter les derniers modèles de voitures, voyager dans le monde entier, et se bâtir d'immenses empires financiers contrôlés par leur famille, tout cela, bien entendu, « pour la gloire de Dieu » ! Tous ces bâtisseurs d'empires ont bien soin de demander aux chrétiens de verser la dîme à leur ministère, en les menaçant des pires châtiments de Dieu s'ils ne s'exécutent pas ! La Bible ne nous demande absolument pas d'encourager la cupidité de tels hommes. Elle nous demande plutôt de secourir les besoins véritables : « Car il n'y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient, et apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu'il en avait besoin » Actes 4:34-35 (lire aussi Actes 11 :27-30).
Donner secrètement et humblement.
« Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d'en être vus ; autrement vous n'en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l'aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu'ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu'ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » Matthieu 6:1-4. Le Seigneur nous demande donc de donner secrètement, et humblement.
Donner uniquement selon ses moyens.
« Lorsqu'on donne de bon coeur, Dieu accepte ce don, en tenant compte de ce que l'on a, et non de ce que l'on n'a pas. » 2 Corinthiens 8:12, SEM.
Admettons par exemple que vous ne disposez d'une somme d'argent qui équivaut à 100 euro, et qu'il vous faut régler la même somme à quelqu'un, mais au lieu de payer votre dette, vous vous aventurez à donner votre argent à une organisation religieuse, Dieu n'acceptera pas votre offrande. Il ne la considèrera pas comme « acceptable ». Ne donnez que ce dont vous disposez réellement. Je vous prie de ne plus vous laissez pas avoir par tous ceux qui manipulent les chrétiens par leurs boniments, comme c'est le cas dans la plupart d'églises pentecôtistes ou charismatiques. On vous demande alors de « donner par la foi, en croyant que Dieu va multiplier par cent votre don »! La Bible dit clairement que le Seigneur considère de tels dons comme inacceptables !
Il y a certains pasteurs sans coeur qui poussent leurs fidèles à s'endetter et même à avoir les crédits pour payer la dîme.
Donner avec joie et non à contre coeur.
« Que chacun donne selon qu'il l'a résolu en son coeur, non à regret, ni par contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu'ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes oeuvres, selon qu'il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement. Or, Celui qui fournit la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous donnera et multipliera votre semence et augmentera les fruits de votre justice ; afin que vous soyez enrichis en toute manière, pour accomplir toutes sortes de libéralités, qui fassent rendre à Dieu par nous des actions de grâces. Car l'administration de cette offrande non seulement pourvoit aux besoins des saints, mais encore elle abonde en actions de grâces que plusieurs rendront à Dieu » 2 Corinthiens 9:7-12
Nous comprenons explicitement par ces textes comment la Bible enseigne la manière de donner : rien ne sert à avoir un cœur lourd et serré lors de l'offrande, il ne faut donner que si vous êtes réellement heureux de donner ! La Bible ne nous demande pas non plus de donner plus que nous pouvons nous le permettre, en nous forçant à être joyeux de le faire ! Le verset 7 résume le mieux ce que le Nouveau Testament nous demande de faire quand nous donnons : « Que chacun donne selon qu'il l'a résolu en son coeur, non à regret, ni par contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie » 2 Corinthiens 9:7.
Le désir de Dieu est que son peuple donne uniquement une offrande venant du cœur, sans contrainte ni tristesse ou pincement mais avec joie. Cependant, si vous ne pouvez pas donner avec joie, alors ne donnez rien ! Dieu ne l'exige pas, et il n'acceptera pas un tel don ! Dieu agrée une offrande faite de bons cœurs.
L'église catholique romaine avait beaucoup copié le sacerdoce lévitique et fit cette confusion d'élever une caste au-dessus du peuple d'où la différence entre le clergé et les laïcs, autrement appelé dans les milieux dits protestants et évangéliques 'le comité et le peuple' ou encore 'les leaders et les autres', ce qui prouve l'ignorance par rapport au changement de sacerdoce effectué, l'ignorance tue. Et nous savons que cette église pendant un long temps a prélevé la dîme sur le peuple.
La déficience de ce système babylonien qui fait la différence entre le clergé et les laïques, si courant dans la chrétienté même protestante ou évangélique réside en ce que souvent il engendre des auditeurs de sermons, il enlève en général tout désir de s'engager dans les tâches spirituelles et enfin il retarde le développement spirituel des « laïques », donc du petit peuple.
Comprenons que la Bible encourage de donner avec son coeur selon la vérité qui est en Jésus-Christ (la loi de Christ) et non sous le joug de la loi (la dîme).
« Invite les Israélites à me faire des offrandes prélevées sur leurs biens. Vous accepterez de tout homme qui la donnera de bon coeur l'offrande qu'il me fera » Exode 25:2 (SEM).
Cette offrande était destinée à la construction du tabernacle. Ce tabernacle était la chose la plus importante de tout l'Ancien Testament. Dieu ne voulait accepter que les contributions de ceux qui étaient réellement heureux de les faire. Dans le Nouveau Testament, rien n'a changé.
Certaines personnes disent que la dîme existait bien avant la loi. Mais ils oublient que la Bible parle de plusieurs sortes de lois.
Les différentes sortes de lois dans les Ecritures
Les lois cérémonielles préfiguraient le sacrifice de Jésus
Ces lois étaient relatives au culte et concernaient le Tabernacle, (les sacrifices, les ablutions...) le Temple, (Lévitique 16 et Hébreux 9:1 à 10).
Ainsi Jésus est venu pour accomplir la loi « cérémonielle » qui parlait de lui. Jésus, l'agneau pascal est mort pour définitivement ôter le péché : donc les lois cérémonielles ont été accomplies car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant. Jésus est la fin de la loi relative au culte (Apocalypse 13 :8, Genèse 3 :23).
« Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tout croyant » Romains 10:4.
Les dîmes (la dîme des sacrificateurs) devaient être amenées dans le Temple (Malachie 3:10), elles faisaient donc partie des lois cérémonielles. Tout est accompli dans ce domaine aussi. Lisons Deutéronome 14:22-29 et 26:8-13. Les lévites et les sacrificateurs de l'Ancienne Alliance n'existent plus sous la Nouvelle Alliance car les enfants de Dieu sont un royaume de rois et de sacrificateurs.
Nombres 18:21-31 enseigne que les lévites n'avaient pas de possessions car ils avaient la dîme, le 1/10ème de la dîme revenait à Dieu et la 9/10ème de la dîme leur revenait. C'était l'Ancienne Alliance, maintenant sous la Nouvelle Alliance, 100% appartient à Dieu. Hébreux 9:10, parle de ces choses imposées jusqu'à un temps de réforme, ce temps est arrivé, tout est accompli, le voile a été déchiré une fois pour toutes. Nous pouvons lire dans Hébreux 9:11-22 que l'Ancienne Alliance a été brisée et que nous avons accès au lieu Très Saint par le sang de Jésus-Christ. Galates 3:13 et 4:4-7, nous dit que Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi ; la loi est finie car elle est accomplie.
« En parlant d'une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » Hébreux 8:13.
Si nous observons une loi, nous devons les observer toutes, sinon nous sommes sous la malédiction (Jacques 2 :10).
Nous pouvons nous poser aujourd'hui la question suivante : « comment doit-on célébrer le culte ? » Romains 12:1, nous donne la réponse : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c'est votre culte raisonnable ». Nous devons nous offrir en sacrifice vivant et nous donner nous-mêmes à Dieu (II Corinthiens 8:5).
Le culte sous la Nouvelle Alliance consiste à offrir son corps tout entier à Dieu, à donner à Dieu toute notre vie. Tout ce que nous avons appartient à Dieu. Les chrétiens doivent comprendre qu'ils appartiennent totalement au Seigneur, leurs biens y compris. Et Paul, dans Galates 2:20, nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi ».
« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n'êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » 1 Corinthiens 6:19-20.
Quand nous recevons notre salaire, nous devons payer le loyer, les factures, et ensuite demander à Dieu comment utiliser l'argent qui reste car il lui appartient en totalité. Une fois les directives reçues du Seigneur, nous devons donner avec joie et sans contrainte.
Les lois morales sont immuables
Dieu est saint et il veut un peuple saint qui marche dans sa crainte, dans la sainteté et dans l'obéissance. Lévitique 18, nous parle des lois morales ; elles n'ont pas été effacées, elles existent toujours.
Lévitique 18:22, nous dit que l'homosexualité est une abomination, « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c'est une abomination ». Le Nouveau Testament nous confirme ces choses dans 1 Corinthiens 6:9-10, « Ne savez–vous pas que les injustes n'hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les dépravés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les accapareurs n'hériteront le royaume de Dieu. » (SER). Nous ne devons pas voir la nudité de notre père, de notre mère, des autres personnes, exception faite bien évidemment des époux. Nous ne devons pas voir la nudité de la femme ou de l'homme avant le mariage.
Les dix commandements font également partie des lois morales. Ces exemples nous montrent de façon très claire que les lois morales sont encore en vigueur de nos jours et sont immuables. Ces lois n'ont pas été abolies et celui qui est en Christ marche dans la crainte de Dieu. L'Eglise est l'assemblée des saints.
Fuyez l'impudicité, comme Joseph l'a fait (Genèse 39 ; 1 Corinthiens 6:18). Pour avoir la haine du mal et du péché, il faut se soumettre à Dieu et il nous donne alors la force dont nous avons besoin. Se soumettre à Dieu, c'est se soumettre à sa Parole et à sa Puissance (Esaïe 59). Les lois morales sont inscrites dans la conscience de l'homme, elles sont gravées dans notre cœur, « Or, voici l'alliance que je traiterai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur coeur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » Hébreux 8:10.
Les lois sociales.
Ce sont des lois civiles régissant la vie sociale d'Israël, comme nous pouvons le lire dans Exode 21, par exemple. Ces lois n'ont rien à voir avec les croyants de la Nouvelle Alliance.
Conclusion
Il y a beaucoup de personnes qui réclament la dîme en avançant comme argument qu'elle existant bien avant la loi, du temps d'Abraham. Ils affirment que la dîme a été donnée par Abraham avant la loi et c'est pour cette raison qu'ils la réclament encore de nos jours.
Certains de ces prédicateurs veulent ignorer que les Ecritures parlent de trois sortes de lois :
- les lois cérémonielles (Hébreux 9 :1)
- les lois morales (Exode 20 : 1-17)
- les lois sociales ou civiles (Exode 21 :1-24).
Les lois morales témoignent de la nature de Dieu, ce sont des lois éternelles qui existent bien avant Abraham.
Les lois cérémonielles ont commencé dans le jardin d'Eden lorsque l'Eternel Dieu fit à Adam et sa femme des habits de peau et qu'il les en revêtit ; un animal a dû être sacrifié. Cet animal est une allusion à Christ qui a été fait justice pour nous. Tous les sacrifices d'animaux réalisés avant et après Moïse préfiguraient la mort expiatoire de Christ.
Les lois sociales sont les seules lois qui ont débuté avec Moïse, car elles concernaient exclusivement les Israélites.
Ces trois sortes de lois ont été institutionnalisées par Moïse, mais les deux premières (morales et cérémonielles) existaient avant ce dernier. Les quatre sortes de dîme faisaient bel et bien partie des lois sociales et cérémonielles. Or ces lois ne sont plus d'actualité sous la Nouvelle Alliance.
Il faut également dire que si les pasteurs vous réclament la dîme tout comme Abraham l'a donnée, il faudra prier pour que Melchisédech vous apparaisse également comme à Abraham pour lui donner votre dîme une fois pour toutes. Notez toutefois qu'Abraham n'a pas donné sa dîme à une église quelconque ou à un pasteur, et il n'en pas fait non plus une doctrine.
De quelle sorte de loi Jésus est-il venu accomplir et non abolir selon Matthieu 5 :17 ? La réponse est simple, il s'agit de la loi cérémonielle (sacrifices d'animaux) qui parlait de sa mort expiatoire en vue de notre rachat, de notre rédemption (Luc 24 :13-27, Luc 24 :45-47). Voilà pourquoi, à la croix, Jésus a dit dans Jean 19 :30 « Tout est accompli ».
En conclusion, nous pouvons dire que Jésus nous a rachetés en accomplissant les lois cérémonielles afin que nous pratiquions les lois morales (Ephésiens 2 :10). La justice de Dieu a été satisfaite par la mort de Jésus-Christ qui nous a rachetés et délivrés par son sang (Colossiens 1:12-14).
Le Seigneur nous a guéris par ses meurtrissures et nous a transportés dans le Royaume de son Fils bien-aimé en qui nous avons la rédemption et le pardon des péchés. Cependant, il importe que nous vivions pleinement dans la Nouvelle Alliance, car Jésus a parfaitement satisfait la justice de Dieu qui réclamait un sang pur.
Devant le trône de Dieu, Jésus a présenté son sacrifice ainsi que notre condition au Père, nous délivrant de la malédiction de la Loi (Galates 3:13), et nous bénissant de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ (Ephésiens 1:3).
Les quatre sortes de dîmes dont parle la Bible faisaient partie intégrante des lois cérémonielles (dont une portion seulement revenait aux lévites et sacrificateurs) et des lois sociales (dont une partie revenait au peuple juif). Ces deux lois n'existent plus sous la Nouvelle Alliance.
Nous pouvons examiner ensemble les passages de Hébreux 7:5-19. «Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d'après la loi, l'ordre de lever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d'Abraham... »
Qu'ordonne la loi aux Lévites qui exercent le sacerdoce ?
« Ils ont l'ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple » (verset 5).
Sur quoi la loi de la dîme repose t-elle alors ?
« Car c'est à celui-ci (le sacerdoce lévitique) que se rapporte la loi donnée au peuple » (verset 11).
Ce sacerdoce lévitique est-il changé dans la Nouvelle Alliance ?
« Le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu'il y ait aussi un changement de loi » (verset 12).
Donc, si la loi de la dîme repose entièrement sur le sacerdoce lévitique et que ce sacerdoce est changé dans la Nouvelle Alliance, qu'en est-il de la loi de la dîme ? La réponse est vraiment simple : « il est nécessaire qu'il y ait aussi un changement de loi » (verset 12), « ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité » (verset 18). Le sacerdoce lévitique et la dîme sont indissociables, d'après la Loi ; si l'un disparaît à cause d'un changement de loi, l'autre disparaît aussi.
Cyprien (200-258) fut le premier auteur chrétien à mentionner la pratique de soutenir financièrement le clergé. Comme les Juifs soutenaient les lévites sous la loi de Moïse, il a demandé à ce que les chrétiens soutiennent leur clergé avec la dîme. Au 10ème siècle la dîme était devenue obligatoire pour soutenir l'église d'état.
Aujourd'hui, le système Lévitique a été supprimé. Nous sommes tous des prêtres maintenant. Ainsi si, un prêtre exige une dîme, tous les chrétiens se donneront la dîme un à l'autre !
Beaucoup de pasteurs estiment qu'ils doivent prêcher la dîme pour rappeler à leur assemblée son obligation de les soutenir eux et leurs programmes. Et ils emploieront la promesse de la bénédiction financière ou la crainte d'une malédiction financière pour s'assurer que les dîmes rentrent au bercail.
La rémunération des pasteurs les transforme en professionnels. Elle les élève au-dessus du reste du peuple de Dieu. Elle crée une caste cléricale qui transforme le Corps vivant du Christ en affaires. Puisque le pasteur et son personnel sont « payés » pour faire le ministère ils sont des professionnels payés. Le reste de l'église s'enfonce dans un état de dépendance passive.
Le paiement d'un pasteur le force sans doute à plaire aux hommes. Il fait de lui l'esclave des hommes et non de Dieu (Galates 1:10).
Question : Faut-il encore payer la dîme sous la grâce?
Réponse 1 : Non, parce qu'il n'existe plus de Lévite aujourd'hui dans l'Eglise parce que c'est à eux que le peuple devait remettre la dîme.
Réponse 2 : Non, parce que tout chrétien est engagé dans le sacerdoce de Christ. Le chrétien est ainsi un sacrificateur pour Dieu par Jésus-Christ. Et même si les ordonnances de la loi mosaïque se rapportant à la dîme devaient être encore en vigueur, ce ne serait surtout pas les chrétiens qui devraient payer la dîme ; mais, bien au contraire, ce serait à eux d'en bénéficier, puisque de nos jours ce sont eux les sacrificateurs.
Réponse 3 : Non, enfin, parce qu'après avoir supprimé la loi de Moïse qui obligeait le peuple à donner la dîme de ses revenus, le Seigneur n'a plus donné de commandement se rapportant à la dîme.
Sous la période actuelle de la grâce, Jésus-Christ notre Sauveur nous a dégagés de la loi ; nous ne sommes donc plus sous la loi, c'est-à-dire que nous ne sommes plus tenus de pratiquer la loi, ni aucune de ses prescriptions.
De plus, Jésus-Christ, le nouveau et véritable souverain sacrificateur, a fait de nous (les chrétiens) un royaume des sacrificateurs. Or les sacrificateurs ne payaient jamais la dîme !
enseignement de Douglas Kiongeka Ngandu
Site : http://www.reformechretienne.org
Site : http://www.video2vie.o
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Brebis du Ha'mashiah
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Ca c'est la traduction officiel de la dîme mais détournée à leurs profits par les soi disant évangélistes bonimenteurs qui sévissent en utilisant la bible en Afrique et surtout en RDC puisque c'est notre pays.
kobolifronti je sens que tu seras bien dans la secte de notre chaman national avec lui maux de têtes garanties mba questions na ye mosusu, mba pensées mosusu, mba équations mosusu esengaka to réfléchir sanza mobimba heure moko tosengi pardon mutu pasi.
kobolifronti je sens que tu seras bien dans la secte de notre chaman national avec lui maux de têtes garanties mba questions na ye mosusu, mba pensées mosusu, mba équations mosusu esengaka to réfléchir sanza mobimba heure moko tosengi pardon mutu pasi.
mongo elombe
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Non ma soeur moi je suis chretien qui a donner tout son etre a Christ . T'Inquietes je sais qui est qui dans ce forum meme si je n'ai jamais poster un seul message . Lisez L'Article et vous allez comprendre de quoi je parles.
Brebis du Ha'mashiah
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
mongo elombe a écrit:
kobolifronti je sens que tu seras bien dans la secte de notre chaman national avec lui maux de têtes garanties mba questions na ye mosusu, mba pensées mosusu, mba équations mosusu esengaka to réfléchir sanza mobimba heure moko tosengi pardon mutu pasi.
Naseka na français....Ha ha ha ha
Naseka na ngai na lingala....kie kie kie kie kie
Naseka na ki chinois....hi hi hi hi hi
I have not time today.......
Dernière édition par El-chaman le 12/11/2009, 9:51 pm, édité 1 fois
El-chaman
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Koseka tse yamba moninga mbote El chaman de mon coeur boni ko???
mongo elombe
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Mua malamu,greve chez moi grrrrrrrrrr...mongo elombe a écrit:Koseka tse yamba moninga mbote El chaman de mon coeur boni ko???
La route n'est pas fluide,donc trop des voitures makelele
Pollution a la smog
Malili.
Ps:
Ngai naseki makambu okomi oyo na selectionné.
El-chaman
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Mais Kobolifronti a se presenté.mongo elombe a écrit: yamba moninga
Malgré nayebi ye virtuellement,pcq bango nde basimba rubrique religion coté nawuta...
El-chaman
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Yango wana nalobi un de plus dans la secte chamanique.
mongo elombe
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Ndeko KObo, Wellcome...
MErci pour ce Message qui n'a jamais ete accepte dans nos eglises...
J'espere que un jour certains comprendrons
MErci pour ce Message qui n'a jamais ete accepte dans nos eglises...
J'espere que un jour certains comprendrons
Mwana ya Congo
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
hOh ma Mongo, na yali
na zalaki na conge esili lelo dnc Lundi na zongeli masolo lol
Match eza bien, Arbitre aza na camp na biso lol
na zalaki na conge esili lelo dnc Lundi na zongeli masolo lol
Match eza bien, Arbitre aza na camp na biso lol
Mwana ya Congo
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
hOh ma Mongo, na yali
na zalaki na conge esili lelo dnc Lundi na zongeli masolo lol
Match eza bien, Arbitre aza na camp na biso lol
na zalaki na conge esili lelo dnc Lundi na zongeli masolo lol
Match eza bien, Arbitre aza na camp na biso lol
Mwana ya Congo
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Au faite ce forum "spiritualite" est completement makalekale penza . Merci Mwana ya congo democratique et Mama Monge elombe batu ya lifolototo pour votre welcome.
Brebis du Ha'mashiah
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Kobolifronti
oza ya nde malembe te na moni ein,okanelaki nani kiee
a+
oza ya nde malembe te na moni ein,okanelaki nani kiee
a+
kobolifronti a écrit:Au faite ce forum "spiritualite" est completement makalekale penza . Merci Mwana ya congo democratique et Mama Monge elombe batu ya lifolototo pour votre welcome.
Invité- Invité
Re: LA DIME N'EST PLUS D'ACTUALITE
Merci Laelce, au faite que veut dire votre pseudo?, c'est un abreviation ou une marque de fabrique approprier ?? Anyway nakaneli mutu tse mais j'ai soif de la parole de Christ, soif de la verite, cette verite qui est Jesus Christ. Vous savez tellement que ba fausses doctrines ekota surtout par le catholicisme romain, la source de toutes les religions, je precise religion et non de la chretianite. pe ekoti par d'autres na ndenge ya kosakana tse, voila pourquoi ekozala bien, to partagaka, discuter non sur les opinions mais sur la parole de Dieu pour ne pas etre seduit et balloter a tout vent de doctrines parce que la bible dit meme que ces faux prophetes essayeront meme de seduire les elus, c'est tres grave ca..
Brebis du Ha'mashiah
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