Témoignage SAPE
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Témoignage SAPE
Bonjour!
Je m'appelle Laurence, journaliste à France 2. Je souhaite réaliser un sujet sur le retour au pays des Sapeurs parisiens pour le journal télévisé de la chaine.
Si vous repartez au Congo avec votre gamme dans les mois qui viennent, n'hésitez pas à me contacter à laurence.diop@francetv.fr
Merci!
Je m'appelle Laurence, journaliste à France 2. Je souhaite réaliser un sujet sur le retour au pays des Sapeurs parisiens pour le journal télévisé de la chaine.
Si vous repartez au Congo avec votre gamme dans les mois qui viennent, n'hésitez pas à me contacter à laurence.diop@francetv.fr
Merci!
laurenceaida1
Re: Témoignage SAPE
Salut Laurence après les produits éclaircissants, ton employeur veut un sujet sur les sapeurs, il faut aller à Chateau d'eau où chateau rouge et dnas certaines quartiers à fortes concentrations de blacks et pourquoi ne pas essayer de les contacter directement???????
Sur le net tu as pleins de reportages. un extrait pour toi. Il y a des sapeurs ailleurs aussi ce n'est pas une spécifité Africaine.
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Les revoici ! Les Congolais ne les ont pas oubliés malgré toutes ces années de guerre. Les sapeurs (du verbe se saper, s'habiller), appelés aussi « cracks » ou « play boys », se pavanent à nouveau dans leurs beaux habits au milieu des rues de Brazza, acclamés par la foule. Sur l'Avenue de la paix, à Moungali, quartier nord de la capitale congolaise, ils perturbent la circulation en ce dimanche de juin. Les policiers débordés laissent faire. L'un d'eux révèle qu'ils ont reçu des consignes en ce sens des autorités pour que Brazzaville retrouve son animation d'autrefois. « Ca permet surtout d'oublier les violences que le pays a connues.», ajoute-t-il, ému au spectacle de « La Mama », un vieux sapeur de 80 ans, en redingote noire, portant canne et chapeau melon à la main. C'est un sapeur de la première heure. Ces enfants qui vivent en France lui envoient régulièrement des costumes portant la griffe de grands couturiers français ou italiens. « Nous réanimons la ville avec la sape », clame Gauthier, flottant dans un somptueux costume gris clair, chemise bleu ciel, écharpe blanche, un gros cigare à la main. Et d'expliquer à la foule que tout ce qu'il porte est griffé. La sape est une vieille passion congolaise, en particulier des Laris (ethnie originaire de la région du Pool) habitant Bacongo, le quartier sud de la ville. Le phénomène a essaimé dans certains pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre comme la RD-Congo voisine où cette élégance tapageuse est souvent l'apanage de vrais ou faux musiciens exilés la plupart du temps en Europe.
Sapeur de père en fils
Son origine, selon des anthropologues et des sociologues, qui l'ont étudié sous toutes les coutures, remonte à l'époque coloniale. La région du Pool en serait le berceau. « C'est une tradition qui se perpétue d'une génération à l'autre. Mon père était comme ça, mon grand père aussi. Nous ne pouvons qu'être comme eux. Si nous avons acquis cette mentalité, c'est parce que nos parents et grands-parents travaillaient chez les Blancs. Les Blancs s'habillaient bien. Et eux, ils les ont imités. Lorsque les Blancs sont partis, ils ont continué à s'habiller comme eux. Nous les enfants nous avons hérité de cette culture », explique Euloge. Aujourd'hui, cette mode touche essentiellement des jeunes désœuvrés et déscolarisés mais certains présidents, ministres, chefs de parti et intellectuels n'ont pas échappé au virus. René, ancien sapeur, défend l'honneur de la « profession ». « Ce que je n'aime pas chez les petits-là, c'est qu'ils ne veulent pas aller à l'école pour s'instruire. Or, moi je pense qu'un sapeur doit aussi aller à l'école pour qu'on puisse aussi le respecter dans la société ». Au début des années 80, le sapeur se voulait provocateur. « Un jour, se souvient un intellectuel, en plein match de football au stade, les sapeurs sont rentrés à la tribune où se trouvaient les autorités. Tous les spectateurs se sont levés et les ont applaudis longuement. Ils ne s'occupaient plus du match. Le président de la République était furieux ». L'affaire n'en resta pas là. Des campagnes de presse furent lancées pour dénoncer l‘outrage. Ceux qui revenaient de France ont vu leurs passeports confisqués. Les élégants ont alors été considérés comme des délinquants, traqués voire bastonnés par la police et la milice.
Faute de griffes, on se contente de l'étiquette
Les sapeurs sont à présent rentrés en grâce. Le régime de Sassou N'guesso a besoin d'eux pour que Brazzaville reprenne sa vie d'antan après tant de déchirements. Chaque lundi, des concours d'élégance sont organisés. Les lauréats sont récompensés avec de l'argent qui, selon la rumeur, sort tout droit des poches de certains dignitaires. Certains hommes politiques sollicitent également leurs services, payants, à l'occasion des cérémonies de mariages ou des anniversaires. Les affaires reprennent mais les « play-boys » ont un gros souci. On ne trouve plus à Brazzaville ces boutiques qui proposaient auparavant des vêtements venus de France ou d'Italie, eldorados des sapeurs. Les allers et retours entre Paris et la capitale congolaise étant moins nombreux du fait des limitations à l'immigration, les vêtements griffés se font rares à Brazza. Beaucoup de « cracks » en sont réduits à trouver leur bonheur sur les marchés de fripes en provenance de l'Hexagone. « On y trouve généralement de beaux vêtements, confie Vico. Après on met des étiquettes »
Sur le net tu as pleins de reportages. un extrait pour toi. Il y a des sapeurs ailleurs aussi ce n'est pas une spécifité Africaine.
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Les revoici ! Les Congolais ne les ont pas oubliés malgré toutes ces années de guerre. Les sapeurs (du verbe se saper, s'habiller), appelés aussi « cracks » ou « play boys », se pavanent à nouveau dans leurs beaux habits au milieu des rues de Brazza, acclamés par la foule. Sur l'Avenue de la paix, à Moungali, quartier nord de la capitale congolaise, ils perturbent la circulation en ce dimanche de juin. Les policiers débordés laissent faire. L'un d'eux révèle qu'ils ont reçu des consignes en ce sens des autorités pour que Brazzaville retrouve son animation d'autrefois. « Ca permet surtout d'oublier les violences que le pays a connues.», ajoute-t-il, ému au spectacle de « La Mama », un vieux sapeur de 80 ans, en redingote noire, portant canne et chapeau melon à la main. C'est un sapeur de la première heure. Ces enfants qui vivent en France lui envoient régulièrement des costumes portant la griffe de grands couturiers français ou italiens. « Nous réanimons la ville avec la sape », clame Gauthier, flottant dans un somptueux costume gris clair, chemise bleu ciel, écharpe blanche, un gros cigare à la main. Et d'expliquer à la foule que tout ce qu'il porte est griffé. La sape est une vieille passion congolaise, en particulier des Laris (ethnie originaire de la région du Pool) habitant Bacongo, le quartier sud de la ville. Le phénomène a essaimé dans certains pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre comme la RD-Congo voisine où cette élégance tapageuse est souvent l'apanage de vrais ou faux musiciens exilés la plupart du temps en Europe.
Sapeur de père en fils
Son origine, selon des anthropologues et des sociologues, qui l'ont étudié sous toutes les coutures, remonte à l'époque coloniale. La région du Pool en serait le berceau. « C'est une tradition qui se perpétue d'une génération à l'autre. Mon père était comme ça, mon grand père aussi. Nous ne pouvons qu'être comme eux. Si nous avons acquis cette mentalité, c'est parce que nos parents et grands-parents travaillaient chez les Blancs. Les Blancs s'habillaient bien. Et eux, ils les ont imités. Lorsque les Blancs sont partis, ils ont continué à s'habiller comme eux. Nous les enfants nous avons hérité de cette culture », explique Euloge. Aujourd'hui, cette mode touche essentiellement des jeunes désœuvrés et déscolarisés mais certains présidents, ministres, chefs de parti et intellectuels n'ont pas échappé au virus. René, ancien sapeur, défend l'honneur de la « profession ». « Ce que je n'aime pas chez les petits-là, c'est qu'ils ne veulent pas aller à l'école pour s'instruire. Or, moi je pense qu'un sapeur doit aussi aller à l'école pour qu'on puisse aussi le respecter dans la société ». Au début des années 80, le sapeur se voulait provocateur. « Un jour, se souvient un intellectuel, en plein match de football au stade, les sapeurs sont rentrés à la tribune où se trouvaient les autorités. Tous les spectateurs se sont levés et les ont applaudis longuement. Ils ne s'occupaient plus du match. Le président de la République était furieux ». L'affaire n'en resta pas là. Des campagnes de presse furent lancées pour dénoncer l‘outrage. Ceux qui revenaient de France ont vu leurs passeports confisqués. Les élégants ont alors été considérés comme des délinquants, traqués voire bastonnés par la police et la milice.
Faute de griffes, on se contente de l'étiquette
Les sapeurs sont à présent rentrés en grâce. Le régime de Sassou N'guesso a besoin d'eux pour que Brazzaville reprenne sa vie d'antan après tant de déchirements. Chaque lundi, des concours d'élégance sont organisés. Les lauréats sont récompensés avec de l'argent qui, selon la rumeur, sort tout droit des poches de certains dignitaires. Certains hommes politiques sollicitent également leurs services, payants, à l'occasion des cérémonies de mariages ou des anniversaires. Les affaires reprennent mais les « play-boys » ont un gros souci. On ne trouve plus à Brazzaville ces boutiques qui proposaient auparavant des vêtements venus de France ou d'Italie, eldorados des sapeurs. Les allers et retours entre Paris et la capitale congolaise étant moins nombreux du fait des limitations à l'immigration, les vêtements griffés se font rares à Brazza. Beaucoup de « cracks » en sont réduits à trouver leur bonheur sur les marchés de fripes en provenance de l'Hexagone. « On y trouve généralement de beaux vêtements, confie Vico. Après on met des étiquettes »
mongo elombe
Re: Témoignage SAPE
Qu'elle contacte GASPARD-HUBERT ou son frère siamois voisin4.
tatilôtétzatoux.
tatilôtétzatoux.
taty
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